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dimanche, 31 juillet 2016

La Slovaquie évoque un « risque élevé » de terrorisme lié aux migrants

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Le Premier ministre slovaque Robert Fico, dont le pays assure la présidence tournante de l’Union européenne, a déclaré qu’il existe un «risque élevé» de nouvelles attaques terroristes, liées à la crise migratoire en Europe.

«Il est évident que de potentiels terroristes ont pu profiter d’une immigration non contrôlée pour faire passer des armes et des explosifs», a affirmé M. Fico, qui dirige un gouvernement de centre gauche, devant des journalistes.

«La possibilité de nouvelles attaques terroristes est très, très élevée», a déclaré le Premier ministre, ajoutant que selon les services secrets slovaques, «il y aurait un lien entre immigration et terrorisme».

Robert Fico a été réélu en mars grâce notamment à un discours anti-immigration.

Bratislava doit notamment préparer les travaux du Conseil européen sur la gestion de la crise migratoire, alors qu’il s’est distingué en saisissant la Cour de justice européenne contre les quotas obligatoires de répartition de réfugiés décidés en septembre 2015.

L’UE cherche une solution durable à cette crise, avec de nombreux chantiers en cours comme la réforme du règlement de Dublin sur l’asile, la mise en place d’un corps européen de gardes-frontières ou la feuille de route pour revenir à un fonctionnement normal de l’espace Schengen.

Source : l'avenir

 

Valls reconnaît un « échec » de la justice

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Le Premier ministre s'est dit favorable à une interdiction du financement étranger des mosquées.

Le Premier ministre français a souhaité hier que la justice adapte ses pratiques au phénomène jihadiste à la lumière des derniers attentats, au moment où la droite multiplie les accusations de laxisme contre l'exécutif socialiste.


Le fait que l'assignation à résidence d'Adel Kermiche, l'un des assassins de Jacques Hamel, le prêtre de 85 ans égorgé mardi dans l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray (Normandie), ne l'a pas empêché de passer à l'acte est « un échec » de la justice, a estimé Manuel Valls dans un entretien avec le quotidien Le Monde.


« Cela doit conduire les magistrats à avoir une approche différente, dossier par dossier, compte tenu des pratiques de dissimulation très poussées des jihadistes », a estimé Manuel Valls, tout en soulignant son respect pour l'équilibre des pouvoirs et pour « l'état de droit ».
L'un des deux assaillants, le Français Adel Kermiche, 19 ans, était fiché par les services de renseignements et avait été incarcéré pendant une dizaine de mois dans l'attente d'être jugé pour avoir tenté à deux reprises l'an dernier de se rendre en Syrie.


Il était sorti de prison en mars, assigné à résidence avec un bracelet électronique ; le parquet avait en vain fait appel de sa mise en liberté conditionnelle.


Ces informations ont provoqué un tollé au sein de la droite et de l'extrême droite, où plusieurs voix ont appelé à la démission de M. Valls et du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.


L'autre auteur de l'attaque, Abdel Malik Petitjean, était quant à lui fiché pour radicalisation depuis le 29 juin, après avoir tenté de rejoindre la Syrie via la Turquie. Lui aussi âgé de 19 ans, il apparaît en outre en train de proférer des menaces contre la France dans une vidéo diffusée par un organe de propagande de l'organisation État islamique (EI), l'agence Amaq, a révélé jeudi le centre américain de surveillance de sites Internet jihadistes Site.


Traumatisés par l'assassinat du vieux prêtre pendant qu'il célébrait la messe, les catholiques de France étaient invités par leur hiérarchie à jeûner hier, comme du reste les protestants par leurs fédérations, et les responsables musulmans ont appelé à se rendre dans les églises dimanche en signe de solidarité.

« Vous partagez notre douleur »


À Saint-Étienne-du-Rouvray, des catholiques et des musulmans ont prié ensemble à la mémoire du père Hamel, d'abord dans l'autre église de la ville restée ouverte, puis dans la mosquée toute proche pour la prière du vendredi.


« Vous partagez notre douleur. Cette douleur est aussi la vôtre. Cet événement qui vient d'arriver doit nous aider à renforcer les liens qui existent entre nous », a déclaré le curé de la ville, Auguste Moanda.


Par ailleurs, un demandeur d'asile syrien a été placé en garde à vue dans le cadre de cette affaire, selon une source proche de l'enquête. Deux autres personnes étaient toujours en garde à vue hier, tandis quedeux ont été relâchées.


L'union politique contre le danger jihadiste, déjà mise à mal depuis les attentats du 13 novembre à Paris (130 morts et des centaines de blessés), a volé en éclats en France après l'attentat du 14 juillet à Nice (84 morts et 435 blessés), à quelques mois de primaires avant la présidentielle d'avril 2017. L'ancien président Nicolas Sarkozy a accusé l'exécutif d'être paralysé par des « arguties juridiques » dans sa lutte contre le terrorisme.


Le parti qu'il préside, Les Républicains (droite), a demandé hier au Premier ministre « des mesures à la hauteur » et « plus d'actions ». Florian Philippot, l'un des responsables du parti d'extrême droite Front national, a qualifié les déclarations de Manuel Valls d'« aveu d'échec » et ajouté que « normalement, quand on est responsable politique, on en tire les conséquences en présentant sa démission ». Un proche de Nicolas Sarkozy, Laurent Wauquiez, a également réclamé le départ de Manuel Valls. Ce dernier a demandé à l'opposition d'« être digne et respectueuse » et accusé l'ancien chef d'État de « perdre ses nerfs ».


Le Premier ministre s'est par ailleurs dit favorable à une interdiction du financement étranger des mosquées. Il a de plus souhaité « inventer une nouvelle relation » avec l'islam de France et que les imams soient formés en France et « pas ailleurs ».


À l'issue d'une rencontre cette semaine entre le président François Hollande et les représentants des cultes, le recteur de la grande mosquée de Paris Dalil Boubakeur avait lui-même suggéré « une certaine réforme dans les institutions » de l'islam.


Pour tenter d'endiguer l'idéologie jihadiste, les autorités ont fermé ces derniers mois plusieurs mosquées considérées comme salafistes.

Source : L'Orient le jour

Ouvrir les yeux… enfin !

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Comme l’affirme, avec lucidité, le Premier ministre : « À chaque attentat, nous n’allons pas inventer une nouvelle loi. » Et, dans la foulée, il ajoute : « Il faut expulser les prêcheurs de la haine et fermer les mosquées radicales. »

On commence quand ?

Monsieur Cazeneuve a fermé trois mosquées (Lyon, Gennevilliers et Lagny-sur-Marne) à la suite du Bataclan. Il pérore : « De telles mesures de fermeture de mosquées n’avaient jamais été prises auparavant par aucun gouvernement. » C’est inutile de tacler ainsi l’opposition et stupide de claquer des bretelles de cette manière ; trois mosquées sur 2.500, quelle performance ! Il y aurait donc 2.497 mosquées sages et modérées.

En trois ans, de 2012 à 2015, 40 imams ont été expulsés, soit un par mois : il est certain que les autres, tous les autres, à l’image de l’imam de Brest, prêchent la tolérance et l’amour du prochain, n’est-ce pas ? Que fait-on des écoles coraniques situées clairement dans la mouvance des Frères musulmans, cette organisation radicale considérée comme terroriste par plusieurs pays, notamment la Russie, l’Égypte, les Émirats arabes unis ou l’Arabie saoudite ? Elles poussent comme des champignons et ce n’est pas la dernière lubie du ministre de l’Éducation nationale – il faut désormais une autorisation pour ouvrir ces écoles – qui va changer quoi que ce soit. Quelle langue y parle-t-on ?

Nadia Remadna est la présidente de La Brigade des mères, une association qui lutte contre la radicalisation. Écoutons-la : « Dans les quartiers, le religieux est partout. C’est le religieux qui emmène en vacances, c’est le religieux qui fait le CV… Et les élus font appel aux religieux dès qu’il y a un problème. » « Quand on alerte, on nous dit que le salafisme n’est pas un délit. » « Tout le monde sait que, sous couvert d’associations – par exemple des cours d’arabe -, ce sont en fait des cours coraniques. » Et, sans doute le constat le plus grave : « Les enfants de 13-14 ans qui arrivent, ce sont des bombes à retardement, parce qu’ils n’ont rien à côté. » Oui ! Mais qui écoute Nadia Remadna, même si elle est contestée ? L’Élysée ? Matignon ? La place Beauvau ? La rue de Grenelle ?

Pas besoin de lois nouvelles, effectivement. Mais, nom d’un chien, appliquons déjà les lois existantes sans mollir, sans faiblir, sans tortiller du derrière. « Nous sommes en guerre », nous répète-t-on à longueur de journée ; à part quelques soldats ici ou là, je n’ai pas vu le quotidien du Français de base bouger d’un millimètre. C’est l’esprit qu’il faut changer. Ouvrons les yeux. Terminé, le confort douillet des années de plume. Fini, les recommandations idiotes et émasculantes : « Pour votre santé, bla-bla-bla », « Faites ceci », « Faites cela ». À bannir, les « On ne change rien, on continue comme avant ». Que l’État reprenne sa place, toute sa place, partout, avec détermination et autorité.

Gens au pouvoir, cessez de vous abriter derrière les grands mots creux – valeurs de la République, démocratie – et agissez. Si vous ne vous en sentez pas capables, alors laissez la place : c’est le seul service que vous puissiez rendre à la France.

Yannik Chauvin

Source : Boulevard Voltaire



Attentats : l’horrible calcul gouvernemental

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Après chaque attentat qui vient un peu plus endeuiller la France, le gouvernement réunit je ne sais quelle commission consacrée à la sécurité. Chacun a bien compris qu’il s’agissait là de gesticulations qui tiennent à la communication, sans aucun autre effet qu’une publication sur le site Web de l’Élysée et un ou deux tweets repris par Cazeneuve et Valls.

En fait, le calcul des pieds nickelés qui occupent momentanément les palais de la République est simple et monstrueux à la fois.

Mettons-nous un instant dans la tête d’un de ces ultra-pragmatiques qui nous gouvernent. Que voit-il ? Grosso modo, au maximum, un attentat par semaine. 52 attentats par an. Avec une conviction intime forte qu’en fait, ce sera moins que ça. Bon. Et combien de morts par attentat ? Attaque à l’arme blanche ? 1 ou 2 morts. Attaque au camion, à l’explosif ou à l’arme automatique ? Entre 50 et 100 morts, à la louche. Résultat : à peu près 50 morts par semaine. 2.500 morts par an. Rien. Même pas une piqûre de moustique dans un pays de 65 millions de citoyens.

Bien sûr, il n’y a pas que les morts, il y a aussi les blessés graves, amputés, handicapés à vie… Mais avez-vous remarqué comme ils ne sont jamais comptés dans les victimes, in fine ?

Et puis, ces attentats ont un autre « avantage » cynique : les djihadistes sortent du bois (et, en général, n’en réchappent pas) !

Il est im-pos-si-ble pour le gouvernement de nous le dire franchement, bien sûr, mais 2.500 morts par an, c’est une donnée statistiquement microscopique. De 1945 à aujourd’hui, plus d’un demi-million de personnes sont mortes en France d’accidents de la route, dont 18.034 rien qu’en 1972 !

Ce calcul morbide est à la source du discours répété de Manuel Valls : « Il va falloir s’habituer. »

Les gouvernants – comme les chefs d’entreprise – se doivent d’ignorer le détail et de gérer statistiquement. On ne saurait le leur reprocher. Mais pour tout ce qui concerne notre protection, personne par personne – vous, moi, nos conjoints et nos enfants -, il y a fort à parier que nous ne puissions désormais plus compter que sur nous-mêmes. Et lorsqu’un peuple ne peut plus compter sur l’État pour le protéger, c’est le premier pas vers la guerre civile.

Robin de La Roche

Source : Boulevard Voltaire

Tomblaine : des lardons dans la boîte aux lettres de la mosquée

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Mardi, au soir de l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, cet homme de 38 ans a déposé des lardons dans la boîte aux lettres de la mosquée de Tomblaine. « Un geste plus que bête. Dangereux », dixit le président du tribunal. Six mois avec sursis.

«On pourrait appeler ça une semaine à thème… ». Le président Haouy n’a pas tort. Deux jours après avoir jugé un homme qui avait fait semblant de tirer sur deux militaires en faction (voir notre édition de ce jeudi), le tribunal correctionnel de Nancy s’est retrouvé hier face un trentenaire poursuivi en comparution immédiate pour avoir déposé des lardons dans la boîte aux lettres de la mosquée de Tomblaine…

Les faits se sont passés ce mercredi, quelques heures seulement après le meurtre du prêtre à Saint-Etienne-du-Rouvray. Depuis le box, Jean-Philippe, 38 ans, charcutier-traiteur au chômage, crâne chauve et Adidas blanches sans lacets, tente de s’expliquer. « C’est le dernier attentat, celui du prêtre, qui m’a fait tourner la tête. Cela m’a rappelé l’époque où j’étais enfant de chœur. À la base, je ne voulais pas faire ça, je voulais me rendre à la mosquée pour discuter avec l’imam ».

« Un geste dangereux »

Le président Haouy ne cache pas son scepticisme, rappelle les faits. Vers 18 heures, la femme du président de l’Union Jeunesse et Culture, l’association qui gère la mosquée, repère une C4 blanche sur le parking de celle-ci. Le conducteur s’évertue à donner de grands coups d’accélérateur. La femme assure qu’avant de partir, l’homme a passé son pouce sur sa gorge. Manière de signifier un égorgement.

Jean-Philippe est revenu, vers 21 heures.

« - Mais pourquoi donc ? », demande le président.

« - Je venais de voir les actualités à la télé et ils avaient de nouveau parlé du meurtre du prêtre ».

Jean-Philippe est descendu de la C4, s’est approché de la boîte aux lettres dans laquelle il a déposé des… lardons.

En garde à vue, il a déclaré « avoir voulu salir quelque chose qui représente la patrie extrémiste de la religion musulmane ». Il a aussi assuré être catholique pratiquant, ce qu’a démenti sa compagne… « Ce geste est plus que bête, il est dangereux », tonne le président. « Tous les responsables de notre pays ont indiqué qu’il était hors de question de donner un caractère religieux à ce meurtre, qu’il ne fallait surtout pas entrer dans une guerre de religion. Ce serait faire le jeu de Daech ».

« Il ne faut pas suréagir à ces tentatives de déstabilisation ourdies par Daech qui veut semer la discorde, rompre l’unité nationale, monter les communautés les unes contre les autres », avance Jean Richert, le procureur. « Ces gens sont profondément lâches, n’ont aucune conscience de ce qu’est leur religion ». Pour ce geste, « grave et porteur de danger potentiel », il requiert 6 mois ferme et maintien en détention.

« Il a parfaitement compris qu’il avait été un parfait imbécile », glisse Me Isabelle Baumann. « Il a réagi le jour même du meurtre et n’a donc pas eu le temps d’entendre tous les appels à la raison, à la sagesse. Il n’est pas fier. C’est une réaction à chaud, une blague idiote, une malheureuse incartade. Ses parents ont déclaré qu’après le meurtre du prêtre, leur fils avait voulu rechercher les photos de l’époque à laquelle il était enfant de chœur ». Jugement : six mois avec sursis.

Eric Nicolas

Est republicain

Mosquée d’Armentières : un nouvel arrêt de la cour d’appel conforte les opposants

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Après avoir obtenu une première «victoire» en appel en juin sur le fond, les opposants au bureau de l’Association des Marocains d’Armentières et des environs estiment en avoir enregistré une seconde.

L’arrêt de la cour d’appel de Douai est tombé le 11 juillet. « C’est la panade totale pour l’association », résume Me Ismi, conseil des opposants au bureau de l’Association des Marocains d’Armentières et des environs qui gère la mosquée de la rue des Résistants. « Cet arrêt confirme notre idée. L’association ne fonctionne pas normalement. L’association n’a jamais donné de mandat au président pour la représenter en justice. M. Yammi n’a aucun pouvoir devant la justice », étaye l’avocat. Cet arrêt confirme aussi que M. Benabib, un des opposants, doit toujours 3 000 € à l’association (un jugement de 2015 du juge des référés). Qu’importe, ce deuxième jugement met en confiance M. Benabid et consorts.

Prochain rendez-vous en septembre. Les deux parties sont convoquées par la cour d’appel de Douai pour évoquer une éventuelle médiation.

Comme il nous l’indiquait déjà au début du mois, Me Ismi espère bien trouver un accord avant. « Mon client m’a mandaté pour cela, j’ai sollicité Me Pawletta (qui représente le bureau de l’association), nous voulons trouver une solution dans un esprit constructif. » Me Ismi et ses clients ont leurs exigences : « Que l’association soit dans les règles avec un président, un bureau et un conseil d’administration et que les statuts soient refaits, je les ai déjà préparés ». À suivre.

Anne-Charlotte Pannier

Source : La Voix du nord

NON à l'islamisation de l'Europe - Pegida

Le religieux dans les quartiers est omniprésent

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Dans nos quartiers, « les enfants de 13-14 ans qui arrivent sont des bombes à retardement ». « Le religieux a pris toute la place dans les quartiers de France. » Il est omniprésent. « C’est lui qui emmène en vacances, c’est lui qui fait les CV… Et les élus font appel au religieux dès qu’il y a un problème. »

Ces propos, que certains voudraient croire tout droit sortis de la bouche de quelques semeurs de peur, appartenant forcément à l’extrême droite afin d’attiser la haine, sont, en réalité, ceux tenus par Nadia Remadna, présidente de l’association La Brigade des mères, qui lutte, à Sevran, contre la radicalisation.

Face à ce constat lucide et argumenté, Valls osera-t-il accuser cette mère de famille, aujourd’hui menacée, de tomber dans le populisme ? Osera-t-il dire encore que tout a été fait pour lutter contre ce mal qui gangrène nos quartiers et notre pays ? Osera-t-il, demain, lorsque les victimes de sa politique irresponsable se compteront, fatalement, par milliers, se regarder dans une glace ?

Pendant que des mères de famille, telle madame Remadna, se font, à leurs risques et périls, lanceuses d’alerte selon une expression maintenant à la mode, et qu’elles risquent chaque jour de tomber sous les coups d’islamistes illuminés, nos gouvernants continuent inlassablement de discourir sur ce qu’il est impossible de faire dans une démocratie. Préférant les victimes à la fermeté et à l’action, ils s’enlisent dans des discours défaitistes et lénifiants qui font le lit des attentats de demain.

Car, de l’aveu même de ce témoin privilégié, même les alertes ne servent à rien. « Quand on alerte, on nous dit que le salafisme n’est pas un délit », déclare-t-elle, et comment ne pas la croire, lorsque Cazeneuve, notre pitoyable ministre de l’Intérieur, déclarait, il n’y a pas si longtemps, que prôner le djihad n’était pas, non plus, un délit.

Nous le savons maintenant, ce gouvernement ne fera rien pour lutter contre le terrorisme sur notre territoire. Aucune des mesures à même de limiter – à défaut d’éradiquer – ces actes criminels ne sera prise et mise en œuvre. Les Français sont donc condamnés à s’en remettre à la chance ou à la providence pour ne pas croiser la route des ces tueurs auxquels nous avons inconsidérément ouvert nos frontières. Ils devront faire leurs les sinistres pronostics d’un Premier ministre pour qui il faut « simplement » se faire à cette idée que d’autres attentats se produiront.

Dans quelques jours, à Rouen, auront lieu les obsèques du père Hamel. Sans doute une partie de la communauté musulmane se tiendra-t-elle aux côtés des participants des autres confessions. Mais nous aimerions que cette compassion aille infiniment plus loin et qu’à l’image de Nadia Remadna, les autorités de l’islam de France prennent enfin leurs responsabilités en condamnant fermement les attentats et en participant de manière active à la lutte contre le salafisme.

Si tel n’est pas le cas, il est fort à craindre que toutes ces prières soient vaines et appelées à se répéter.

Olivier Damien
 

Prêtre égorgé: Valls admet un "échec" dans le suivi de Kermiche

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Manuel Valls a reconnu vendredi pour la première fois un "échec" de la justice dans le suivi d'un des deux tueurs de Saint-Etienne-du-Rouvray, en répliquant aux critiques de la droite et à Nicolas Sarkozy qu'il a accusé de "perdre ses nerfs" avec ses propositions antiterroristes.

Dans un entretien au Monde, le Premier ministre propose également une "remise à plat" de l'islam de France, en se disant favorable à la formation des imams dans l'Hexagone et à une interdiction temporaire du financement étranger des mosquées, tout en promettant d'être "impitoyable" avec ceux qui cherchent à faire des musulmans les "boucs émissaires".

Alors que l'exécutif avait refusé de reconnaître la moindre faille dans la tuerie de Nice le 14 juillet, malgré des critiques sur le dispositif de sécurité, Manuel Valls a prononcé pour la première fois le mot d'"échec" concernant l'attaque de Saint-Etienne-du Rouvray, même si la critique vise la justice et pas directement le gouvernement.

Interrogé sur la décision de la justice antiterroriste, confirmée en appel, de libérer en mars 2016 l'un des deux tueurs de l'église normande, Adel Kermiche, en le plaçant sous assignation à résidence avec un bracelet électronique, le chef du gouvernement répond: "C'est un échec, il faut le reconnaître".

"Cela doit conduire les magistrats à avoir une approche différente, dossier par dossier, compte tenu des pratiques de dissimulation très poussées des jihadistes", estime le Premier ministre, tout en affirmant qu'il ne sera pas "celui qui, au mépris de tout équilibre des pouvoirs, tomberait dans la facilité de rendre ces juges responsables de cet acte de terrorisme".

Le locataire de Matignon reste toutefois intraitable sur les accusations sur le dispositif de sécurité à Nice et les accusations de "mensonge d'Etat" portés par certains élus de droite, Christian Estrosi notamment.

- Il n'a pas songé à démissionner -

"Les accusations graves et nauséabondes sur un prétendu mensonge d'Etat doivent cesser", a-t-il affirmé, après la remise d'un rapport de la "police des polices" qui estime que le dispositif n'était pas "sous-dimensionné".

"Non", il n'a pas songé à démissionner, comme le réclame à droite Laurent Wauquiez, bras droit de Nicolas Sarkozy chez les Républicains. "Est-ce que tout a été fait? Est-ce que nous avons pris conscience du phénomène? Je réponds oui", dit-il.

Le Premier ministre réplique vertement à M. Sarkozy, en accusant l'ex-chef de l'Etat de "perdre ses nerfs" et de "basculer dans le populisme" quand il propose de sortir du "cadre" juridique actuel ou quand il reproche à l'exécutif "des arguties juridiques".

"Certains cherchent à discréditer la gauche en alimentant les peurs pour se constituer un capital politique. Mais ni la primaire de la droite, ni l'élection présidentielle ne justifient de telles attitudes. Nicolas Sarkozy perd ses nerfs. Etre lucide face à la menace, ce n'est pas basculer dans le populisme", lance M. Valls, qui veut casser le "tryptique" de la "peur", de la "surenchère" et du "populisme", pour lui "opposer la vérité, le sang-froid et le respect de l'Etat de droit".

S'il écarte ainsi l'idée de toucher de nouveau à la législation antiterroriste, déjà renforcée à plusieurs reprises depuis le premier attentat majeur visant Charlie Hebdo en janvier 2015, le Premier ministre fait en revanche des propositions sur le terrain de l'islam de France.

Reprenant des pistes qu'il avait lui-même évoquées depuis son arrivée à Matignon, il se dit ainsi "favorable" à une interdiction du financement étranger des mosquées "pour une période à déterminer".

Souhaitant une "remise à plat" et "inventer une nouvelle relation" avec l'islam de France, un chantier déjà lancé par le ministère de l'Intérieur, le Premier ministre suggère aussi que les imams soient "formés en France".

Mais il met en garde contre ceux qui voudraient transformer en "boucs émissaires" "des millions de musulmans dans notre pays (qui) jouent loyalement le jeu démocratique et adhèrent à nos valeurs républicaines", promettant d'être "impitoyable" avec ceux qui veulent voir dans les musulmans "le coupable idéal".

Source : Le Point

vendredi, 29 juillet 2016

Un très utile rappel (On se souviendra de l'analyse initiale de Roland Hélie)

La Rédaction de Lvci juge utile de remettre en ligne un article tristement prémonitoire, issu de la plume de Roland Hélie, qui fut publié le 9 janvier 2015. Cette prose éclaire au mieux la situation présente. On constatera que là où certains avaient dès l'origine compris (Ce fut le cas pour Roland Hélie), nos élites montraient, et continuent de montrer qu'elles n'en sont justement pas.

 

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L'article

 

Depuis l’annonce du massacre qui s’est déroulé dans les locaux de Charlie hebdo, le 7 janvier, on assiste à un concert de réactions presque toutes aussi dégoulinantes de niaiseries et d’irresponsabilités les unes que les autres. Toute la classe politico-médiatique y va de son couplet rappelant à qui veut encore l’écouter que cet attentat ne doit pas engendrer « des amalgames douteux » ou encore que « l’islam est une religion de tolérance qu’il ne faut pas confondre avec les tueurs fanatisés ». De Hollande à Sarkozy en passant par Juppé et autres Filippetti, chacun rivalise dans le compassionnel de circonstance et les bons sentiments de vierges effarouchées.

Toutes ces simagrées ne doivent pourtant pas nous faire oublier l’énorme part de responsabilité que portent ces gens dans la situation actuelle. A force de refuser de voir les réalités en face, ceux qui sont sensés depuis des décennies diriger notre pays, qu’ils soient de la droite molle ou de la gauche dogmatique, par confort intellectuel ou par soumission à la volonté mondialiste de broyer les identités, on créés les conditions du carnage qui nous attend. Ils ont bonne mine aujourd’hui d’appeler à « l’unité nationale » alors qu’ils ont tout fait (et qu’ils continueront à tout faire) pour détruire notre nation et anéantir notre civilisation.

Depuis cinquante ans les nationalistes sonnent le tocsin. Nous ne cessons de prévenir que l’importation sur notre sol d’une masse de gens déracinés qui ont une toute autre approche des choses que la nôtre ne peut entrainer à terme que des problèmes graves. Lorsque nous disons cela, je précise que c’est sans aucun mépris pour quiconque. Toute civilisation est respectable chez elle, à condition qu’elle reste chez elle. L’islam est peut être une religion adaptée aux pays où il a prospéré mais il se trouve qu’ici, en France, nous sommes en Europe, terre de tradition helléno-chrétienne hérissée de cathédrales et de beffrois sur laquelle il n’a pas vocation à se développer.

Mais l’immigration massive et incontrôlée n’est pas la seule raison que nous ayons de d’imputer à la classe dirigeante la responsabilité du développement du terrorisme islamique. Depuis une trentaine d’années les gouvernements successifs, et leurs chiens de garde que sont les journalistes aux ordres, se sont tous alignés servilement (à l’exception de Villepin au moment de la seconde guerre du Golfe, reconnaissons-le) sur la volonté américaine de déstabiliser le monde arabe. De l’Irak à la Lybie et de l’Egypte à l’Afghanistan, chacun a pu constater « la brillante réussite » de cette politique hasardeuse imposée par les lobbys et légitimée par quelques donneurs de leçons patentés. Le dénommé Bernard-Henri Levy étant un étalon en la matière. Cette politique belliciste continue à faire des ravages en Syrie aujourd’hui.

Revenons à l’attentat qui a visé Charlie hebdo. Cela étonnera peut être certains mais nous aussi nous avons un cœur et, par conséquent, nous partageons la peine des proches des victimes de la tuerie. Cela étant dit, je n’aime pas Charlie hebdo (1). Ce journal réputé satirique est en fait très conforme au « politiquement correct ». Lorsqu’il s’en prend à l’islam, c’est avant tout pour des raisons sociétales. Il refuse de reconnaître la dimension ethnique qui nous en sépare.  L’esprit dans lequel les caricatures de Mahomet ont été publiées il y a quelques années ne pouvait qu’à un moment ou un autre entrainer des représailles de la part des islamistes. Ce moment est hélas arrivé. C’est triste, mais c’est ainsi.

Quoiqu’il en soit, il faudra un jour nous expliquer comment d’un côté on se permet d’insulter une croyance quelle qu’elle soit et que de l’autre on favorise l’implantation de celle-ci sur notre sol. Il doit y avoir une certaine dose de perversion chez ces gens là...

Note

(1) Un bémol cependant : je n’oublie pas qu’en juin 2013, au moment de l’affaire Esteban/Méric, Charlie hebdo avait publié un article, signé du politologue Jean-Yves Camus, allant à contre-courant des trombes d’insultes déversées alors sur les nationalistes.

Roland Hélie

Article initialement mis en ligne en 2015, disponible en cliquant ici

Sortie prochaine du n°10 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Pierre Drieu la Rochelle

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Cette dixième livraison des Cahiers d'Histoire du nationalisme est consacrée à l'un des auteurs les plus controversés du XXe siècle : Pierre Drieu la Rochelle.

Il est vrai que, plus de 70 ans après sa disparition, ce "pessimiste actif" comme il se définissait lui-même continue à susciter beaucoup d'intérêt et bien des passions. Nombreux sont ses livres qui ont été dernièrement réédités ainsi qu'une recension fort bien faite de tous ses articles parus.

Réalisé avec l'aimable collaboration de Patrick Parment avec, entre autres, un texte Pol Vandromme, ce Cahier d'Histoire du nationalisme entend donner une autre image de ce grand écrivain fasciste de talent trop souvent insulté par les tenants de la pensée dominante...

Le commander en ligne, cliquez ici

Pour information : Un incident technique à notre imprimerie nous oblige a différer de quelques semaines la parution de ce n°10 des Cahiers d'Histoire du nationalisme initialement prévue pour la fin juillet. Nous en sommes sincèrement désolés. Ce Cahier sortira donc fin août et il sera aussitôt expédié à ceux qui l'ont commandé ainsi qu'aux abonnés.

Nous espérons que vous ne nous tiendrez pas rigueur pour ce contretemps indépendant de notre volonté et vous remercions pour votre compréhension.

Face au terrorisme islamique, préparons la riposte !

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Suite à l'annulation du concert de Northmen Impakt pour des raisons techniques, l'événement, qui se déroulera à proximité de Saint-Quentin (02), est remplacé par une soirée de résistance nationaliste suivie d'une animation musicale (RAC, Oï, RIF,...) par un DJ natio.

Thomas Joly prendra la parole pour rappeler qu'il n'est pas question de se laisser égorger comme des moutons par la racaille islamiste et qu'il existe encore des Français non-reniés qui sont prêts à rendre la France aux Français.

Réservation obligatoire à cette adresse mail : thomasjoly60@yahoo.fr ou 06.09.96.44.37

Evénement Facebook : https://www.facebook.com/events/735406413264099/

Source : Le blog de Thomas Joly

Le sang des martyrs est-il encore semence de chrétiens ?

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Le prêtre martyrisé hier matin à Rouen a été assassiné à quelques kilomètres de chez moi. En célébrant la messe aujourd’hui, comme tous les prêtres rouennais, comme tous les catholiques de France, je ne pouvais m’empêcher de penser que j’aurais pu être à sa place.

Mourir martyr, mourir en célébrant le saint sacrifice de la messe, et être ainsi assimilé jusque dans la mort à Celui qui a donné sa vie pour moi sur la croix, à Celui à qui j’ai déjà donné ma vie au jour de mon ordination sacerdotale, je ne le refuse pas, même si je tremble en écrivant ces lignes.

Ce que je refuse, c’est qu’un tel sacrifice, celui de ce prêtre héroïque aujourd’hui – et peut-être le mien demain –, soit rendu inutile, stérile, à cause des paroles creuses et des discours faux de ceux, politiques ou religieux, qui refusent de voir la réalité, qui s’aveuglent volontairement par manque de courage, par manque de foi, par manque de virilité. Le père Jacques n’est pas mort pour le vivre ensemble ou pour la tolérance, pour le dialogue interreligieux ou pour les droits de l’homme. Il est mort, sacrifié, immolé, comme Jésus-Christ, innocent, pour sauver le monde du mal et de l’erreur. Car comme chrétiens, imitateurs du Christ, nous savons que c’est par la paix que l’on combat l’injustice, par la vérité que l’on détruit l’erreur, par la vertu que l’on triomphe de la décadence.

Encore faut-il savoir désigner ce qui est mal et ce qui est faux, et ne pas se satisfaire de l’indifférentisme absurde et du relativisme criminel. Le chrétien aime ses ennemis, mais pour cela, il doit savoir les désigner, et haïr leur erreur. Nous croyons, oui, qu’il faut prier pour le salut des hommes, et même de ses ennemis. Mais nous croyons aussi que la foi dans le bien et dans le vrai exige, tout autant, la défense de sa patrie et celle des innocents : « En plus d’un droit, la légitime défense peut être un devoir grave […]. La défense du bien commun exige que l’on mette l’injuste agresseur hors d’état de nuire. À ce titre, les détenteurs légitimes de l’autorité ont le droit de recourir même aux armes pour repousser les agresseurs de la communauté civile confiée à leur responsabilité » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 2265).

Comme prêtre, comme chrétien, je suis prêt à donner ma vie pour défendre la vérité, pour sauvegarder le bien, pour témoigner que Dieu seul peut sauver le monde des plus sordides barbaries ; je veux bien mourir, même décapité, pour que la foi catholique renaisse, pour que les musulmans se convertissent ; pour que la France chrétienne se redresse, pour qu’elle retrouve la fierté et la joie de son baptême ; pour qu’une nouvelle jeunesse se lève, prête à donner sa vie face à ceux qui la prennent. Pour que des hommes libres, nobles, droits luttent à nouveau, sans peur, contre le mal, et que refleurisse notre civilisation, fondée sur Jésus-Christ et son Église. Pour que l’on puisse redire, comme le sage Tertullien, que « le sang des martyrs est semence de chrétiens ».

Abbé Matthieu Raffray

Source : Boulevard Voltaire



Comment fonctionne la double peine pour les étrangers, jamais vraiment supprimée ?

Beaucoup de personnalités politiques se sont prononcées à plusieurs reprises pour le rétablissement de la double peine pour les étrangers en France, à l’instar de Nicolas Sarkozy après l’attentat de Nice et celui de Saint-Etienne-du-Rouvray. Pourtant, elle n’a jamais été véritablement supprimée et existe donc toujours. En quoi consiste le régime de la double peine ?

Un principe daté de 1945

La « double peine » désigne le fait qu’un étranger – c’est-à-dire une personne qui n’a pas la nationalité française – ayant commis un délit ou une infraction sur le territoire français puisse en être exclue si « sa présence menace l’ordre public ».

En plus de la peine judiciaire, qui peut passer par de l’emprisonnement ou une amende, le condamné subit une mesure administrative complémentaire, l’interdiction judiciaire du territoire français, qui vise à l’exclure temporairement ou définitivement du territoire (à l’issue de son emprisonnement, le cas échéant).

Environ trois cents crimes et délits sont concernés : meurtre, viol, trafic de stupéfiants, vol aggravé, recel, blanchiment, espionnage, terrorisme, contrefaçon, etc. Si l’étranger expulsé revient sur le territoire, il risque une nouvelle peine de prison.

Autorisée par l’article 23 du 2 novembre 1945, la double peine peut être administrative ou judiciaire. L’expulsion est prononcée soit par le ministère de l’intérieur ou le préfet à l’aide d’un arrêté d’expulsion, soit par le tribunal par le biais d’une interdiction du territoire français (ITF), l’un ou l’autre pouvant être limité dans le temps ou définitif. D’autres mesures d’éloignement peuvent être prises pour renvoyer un étranger, comme l’obligation de quitter le territoire français (OQTF), mais elles concernent plus largement des étrangers en situation irrégulière.

Mais, ces dernières années, de nombreuses voix se sont élevées à son encontre, dénonçant une atteinte au droit de séjour, à l’égalité devant la loi pénale ou encore à l’unicité de la peine. L’article 23 a ainsi été modifié plusieurs fois par de nouvelles lois.

Des exceptions…

L’arrêté d’expulsion est limité une première fois par la loi Defferre du 21 octobre 1981, qui instaure huit catégories « protégées » d’étrangers, qui, en prouvant leurs attaches profondes à la France, peuvent opposer un recours au renvoi. Ne peuvent donc pas être, en cas de démêlés avec la justice, renvoyés vers leur pays d’origine des étrangers qui remplissent les critères suivants :

  • les mineurs,
  • les étrangers qui habitent en France depuis l’âge de 13 ans (résidence habituelle) ou depuis plus de vingt ans (résidence régulière, sauf étudiants),
  • les étrangers qui ne sont pas en situation de polygamie,
  • les étrangers qui sont parents d’un enfant qu’ils élèvent ou dont ils contribuent « à l’entretien » depuis au moins deux ans,
  • les étrangers qui justifient d’au moins trois ans de mariage avec une personne de nationalité française,
  • les étrangers qui perçoivent une rente accident du travail ou maladie professionnelle pour une incapacité permanente de plus de 20 %,
  • les étrangers qui nécessitent une prise en charge médicale qui ne serait pas assurée dans le pays de renvoi,
  • les étrangers qui possèdent un droit de séjour permanent en tant que citoyen de l’Union européenne.

Ces critères ne s’appliquent pas si les faits reprochés à la personne étrangère relèvent d’une atteinte aux droits fondamentaux : incitation à la haine, terrorisme, faux-monnayage, participation à un groupe de combat.

En mars 2003, après plusieurs propositions de loi, le groupe de travail instauré par Nicolas Sarkozy propose une réforme, adoptée en novembre. La protection contre l’expulsion est étendue aux personnes étrangères arrivées en France avant l’âge de 13 ans et à celles qui y résident depuis plus de vingt ans. Là, les expulsions se transforment en assignation à résidence, comme le raconte Libération en 2004.

… mais pas de suppression

La double peine n’est donc pas supprimée ; son cadre d’application est renforcé. En 2013, le ministère de l’intérieur décompte ainsi 14 076 mesures d’éloignement forcé dans un rapport sur les étrangers en France. Parmi ces mesures, on retrouve les étrangers « en situation irrégulière qui sont sous le coup d’une OQTF, d’un arrêté de reconduite à la frontière, d’un arrêté d’expulsion préfectoral ou ministériel, d’une mesure de réadmission ou condamnés à une peine d’interdiction du territoire ». La double peine s’applique donc bien.

Ainsi, en 2010, on compte 3 750 interdictions du territoire français sur 13 456 condamnations pénales, pouvant être assorties d’une peine complémentaire, selon le rapport du 22 février 2012 fait dans le cadre de la proposition de loi tendant à renforcer l’effectivité de la peine complémentaire.

Aujourd’hui, une partie de la droite et de l’extrême droite appelle à généraliser la double peine, ce qui reviendrait à supprimer les exceptions existantes. Mais pour cela, il faudrait enfreindre plusieurs articles de la convention européenne des droits de l’homme, dont l’article 8 sur le respect de la vie privée et familiale.

La France a été retoquée à plusieurs reprises par la cour européenne des droits de l’homme (CEDH) au sujet de la double peine. Sur l’année 2015, elle a notamment constaté six violations du droit à un procès équitable (article 6) et une violation de l’article 8.

 Marie Boscher
 


L’imam de Nice comprend les terroristes

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Abdelkader Sadouni, prédicateur sunnite, est un imam de Nice, installé dans le centre historique de la ville. Là se trouve une mosquée dans ce vieux quartier populaire de la cité transformé en une médina musulmane. Dans la rue, on rencontre continuellement des hommes barbus, à la longue robe blanche, chaussés de sandales. Tous les magasins d’alimentation vendent des produits hallal, les vieux magasins ont été transformés en centres pour les associations islamiques ou en librairies coraniques.

L’imam, d’origine algérienne, y tient une boutique. Depuis de nombreuses années, Abdelkader Sadouni prêche la loi coranique en France, rapporte le quotidien italien Il Giornale.it qui l’a interrogé. Dans son magasin entrent fréquemment des groupes de fidèles pour acheter des produits rigoureusement islamiques ou obtenir un conseil.

La communauté de Nice est sous tension depuis des jours, depuis l’ horrible attentat du 14 juillet. L’imam prodigue ses conseils de rester calmes et de continuer à propager la parole du prophète Mahomet : « Nous ne sommes pas concernés par ce qui est arrivé. Les responsables sont autres. » Il est très écouté à Nice et se vante d’avoir de bons rapports avec le ex-maire de la ville, Christian Estrosi.

Nice est par ailleurs la capitale européenne des foreign fighters, c’est-à-dire des combattants européens, partis faire le djihad en Syrie, pour le compte de Daesh.

Pour Abdelkader Sadouni, qui a répondu aux questions du journaliste italien, la faute de la radicalisation des jeunes musulmans et de leur départ en Syrie incombe à la France :

« Il s’agit de personnes qui ont tout le confort et la nationalité française (…) Cela démontre l’échec des politiques françaises par rapport à l’islam. La discrimination des musulmans en France, les attaques islamophobes et l’interdiction de l’utilisation publique de symboles religieux sont les motifs qui poussent ces jeunes à se sentir exclus de la communauté nationale et à décider de partir pour s’unir à qui ils retiennent être comme eux. Selon moi, la situation des musulmans en France est le premier facteur qui pousse beaucoup de jeunes au combat. Tant que les mosquées seront si peu nombreuses, tant que leur construction causera des protestations, tant que les musulmans seront discriminés, alors ces réactions existeront. »

En résumé, si on a bien compris l’imam, mise à part la pleurnicherie sur une discrimination factice, tant que la France reste un tant soit peu chrétienne et pas totalement soumise à l’islam, parsemée de mosquées et livrée aux symboles coraniques, ces attentats continueront ! Que la France s’intègre à l’islam et le problème sera résolu !

Sadouni continue avec autant de culot :

« Le problème de la communauté musulmane est qu’elle ne trouve pas d’espace à l’intérieur de la société française. La France est un pays laïc qui s’oppose à la promotion de la religion et de ses manifestations. Ainsi l’islam est mis dans un coin, les musulmans discriminés et attaqués parce qu’ils veulent pratiquer leur foi. Le problème ce n’est pas la communauté musulmane mais qu’elle n’a pas assez d’espace dans la société. »

Et si le problème était bien plutôt que l’islam a trop de place dans la société française et européenne, qu’il y a trop de repas hallal dans les cantines, de mosquées salafistes, de barbus et de femmes voilées dans les rues, trop de revendications, en croissance continuelle, pour imposer la religion mahométane dans l’espace public et aux Français de souche. L’échec de l’intégration est patent et c’est plutôt une politique d’arrêt définitif de l’immigration qui aurait du être pratiquée depuis des décennies. D’ailleurs l’histoire contredit l’analyse de cet imam prétentieux : les communautés italiennes, portugaises, espagnoles, arrivées en Europe au début du XXe siècle, il est vrai de religion chrétienne, se sont intégrées et ont été assimilées par la société française, n’ont jamais parlé de discriminations, ont eu le désir et la volonté de devenir de vrais Français. A leur actif, aucun des actes barbares que perpétuent les djihadistes musulmans !

Le problème est donc bien religieux : ces populations étrangères trop nombreuses soumises à la religion mahométane universaliste et antinomique à la culture et à la civilisation européennes et chrétiennes, hostile au christianisme et à tout ce qui s’y rapporte de près ou de loin, ne sont pas assimilables. Et encore moins par le laïcisme républicain.

L’imam met d’ailleurs en garde fermement les Français que

« la laïcité est un extrémisme qui tente de déraciner toutes les religions. Les chrétiens se sont adaptés, les musulmans ne le feront pas parce que ce serait une injustice. Si la laïcité continue à être appliquée comme elle l’est aujourd’hui alors le désir de s’unir aux musulmans qui combattent en Syrie restera très fort chez beaucoup de jeunes (…) Daesh représente une identité violente et forte, qui attire pour cela beaucoup de jeunes. Les personnes qui ne se sentent pas appartenir à l’Europe, sont en revanche attirées par leurs propres origines et par leurs propres racines religieuses. »

Si l’on comprend bien le propos menaçant, Daesh devient donc une expression valable de l’islam pour s’opposer au laïcisme étatique, pour permettre aux musulmans de conserver leur foi face au marteau-compresseur de l’agnosticisme ! Extrémisme contre extrémisme, diable contre diable…

Peut-on sur ce sujet de la laïcité lui donner tort, à l’imam de Nice ? La laïcité, et son corollaire conciliaire qu’est la liberté religieuse, ont tué la foi des Français et des occidentaux en général, ont annihilé leur anticorps spirituels, ont détruit leur fierté d’être chrétiens et occidentaux. Or jamais, les soi-disant valeurs laïques et le relativisme religieux ne seront une réponse adéquate aux aspirations spirituelles, surnaturelles, inscrites dans toutes les âmes. Par ailleurs, le monde décadent, matérialiste et athée actuel, fruit entre autre de cette laïcité pourrie, qui promeut le vivre-ensemble et toutes les déviances sexuelles, ne peut que répugner à tout homme qui  respecte son identité et recherche une appartenance dont il a besoin pour se construire. L’islam traditionnel et scrupuleux, avec son corpus doctrinal et pratique, son idéal universaliste, sa virilité, sa morale extérieure, son paradis naturaliste, séduit ces jeunes musulmans déracinés, déboussolés, déséquilibrés, désœuvrés et écœurés par la société nihiliste occidentale.

Cependant la réponse au terrorisme et aux violences islamiques n’est pas, et ne sera jamais, dans une expansion de l’islam en terre européenne comme le suggèrent l’imam de Nice et malheureusement aussi de trop nombreux occidentaux, laïcs et religieux, à l’esprit corrompu par le politiquement et le religieusement corrects depuis des décennies ! La seule véritable solution, sous peine de voir la barbarie islamique s’étendre en Europe et la charia faire la loi en France dans un futur pas si lointain, ne peut être que dans un renouveau de l’esprit chrétien dans nos pays européens et un réveil de leur fierté identitaire et civilisationnelle, à transmettre aux jeunes générations, quelles que soient leur origine et leur religion.

La lumière de la chrétienté face aux extrémismes islamique et laïc.

Francesco de Villasmundo

Source : Media presse info

Marine Le Pen prédit "des attentats terroristes en série"

La présidente du Front national, Marine Le Pen, estime qu'après les tueries de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray, la France "va probablement assister à des attentats terroristes en série", dans un entretien au quotidien Présent paru jeudi.


Après l'attentat sur la Promenade des Anglais le 14 juillet (84 morts), "je l'ai dit immédiatement à des proches : la situation va s'accélérer. On va probablement assister à des attentats terroristes en série. Je pense que le fait que ce soit les vacances joue aussi dans l'esprit de ceux qui cherchent à imposer la terreur et à imposer le sentiment que nul n'est en sécurité nulle part", déclare-t-elle dans le quotidien d'extrême droite catholique.


Avec l'attaque dans une église catholique près de Rouen, où un prêtre a été égorgé, "un pas a été franchi par les barbares", souligne la députée européenne.


"Ce sont nos églises que l'on attaque, intentionnellement" et "le symbole est fait pour nous tétaniser", ajoute-t-elle en jugeant le gouvernement et la classe politique "complètement tétanisés et incapables d'analyser ce à quoi nous devons faire face".


"Sous les quinquennats de MM. Sarkozy et Hollande, la dérive islamiste n'a connu aucune entrave ni ralentissement", réaffirme Mme Le Pen, pour qui "la seule solution est politique".
"Si l'Etat de droit était véritablement appliqué, des attentats auraient pu être évités. Je ne parle pas de l'état d'urgence mais de l'Etat de droit", qui "commence lorsque les lois et les peines sont appliquées", poursuit-elle.


"La non-application des lois pénales - peines des délinquants terroristes non effectuées, absence d'expulsion des délinquants devenus terroristes, absence de mise hors d'état de nuire des fichés "S", prolifération des zones de non-droit, non-application des règles sur la laïcité, absence de sanctions contre les discours appelant à la haine anti-française - fait que nous ne sommes pas dans un Etat de droit", insiste Marine Le Pen.

Source : Le Parisien

Les fiches S: sans suivi, rien ne sert de ficher

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S comme sûreté de l'État. La question de l'efficacité des fameuses fiches S, qui signalent notamment les islamistes radicaux, est de nouveau posée deux jours après l'attentat contre l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, commis par deux hommes dont l'un était l'objet d'une telle fiche.

Une alarme, une étiquette' Un "clignotant", selon Jean-François Daguzan, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique. "Une espèce de thermomètre sur lequel il faut veiller en permanence", explique à l'AFP un policier. 

Destinée à attirer l'attention des forces de sécurité si l'un des fichés est contrôlé ou interpellé, la fiche S est un outil qui sert surtout aux services de renseignement.  

Par définition, celui qui fait l'objet d'une fiche S n'en est pas informé, ce qui permet aux services de renseignement de suivre ses déplacements, lorsqu'il passe une frontière par exemple.  

- 'Pas probant en soi' - 

Faire l'objet d'une fiche S ne signifie pas être surveillé en permanence, ou même occasionnellement. Dans les cas les plus sérieux, la fiche S permet de déclencher une surveillance plus poussée : écoutes, filatures, balises posées sur un véhicule, sonorisation de locaux (micros), surveillance électronique (mails). 

"Si, au terme de cette surveillance, les services obtiennent des éléments probants (d'un futur passage à l'acte, NDLR), ils saisissent la justice", indique Jean-Charles Brisard, président du Centre d'analyse du terrorisme. 

"La fiche S est un outil de renseignement, pas un outil de police ou même un outil judiciaire", rappelle-t-il. "Elle n'est pas un élément probant en soi, elle révèle l'existence de soupçons". 

"La fiche S donne une indication vis-à-vis d'une personne concernant un attrait pour le jihadisme, mais ça s'arrête là. Pour qu'il y ait une efficacité, il faut un suivi", renchérit Jean-François Daguzan.  

La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) alimente quotidiennement ce fichier, qui ne vise pas que des islamistes radicaux ou des individus pouvant avoir un lien avec la mouvance terroriste, mais aussi, pour moitié, des hooligans, des membres de groupes d'utra-gauche ou d'extrême droite... 

En novembre, Manuel Valls évoquait 10.500 "individus mis en attention pour leur appartenance à la mouvance islamique, la mouvance radicale, ou leur lien avec la mouvance" parmi les 20.000 fiches S. 

- 15 à 30 hommes pour chaque fiché - 

Mohamed Merah, Yassin Salhi (qui avait décapité son patron à Saint-Quentin-Fallavier), les trois assaillants du Bataclan, les frères Kouachi, Amédy Coulibaly: tous ont été fichés, à un moment ou un autre. Et tous sont passés à l'acte. 

Abdel Malik Petitjean, un des deux auteurs de l'attaque de Saint-Etienne-du-Rouvray, était fiché S depuis le 29 juin pour avoir voulu gagner la Syrie. 

Dès qu'ils sont mis en examen, les services de renseignement ne peuvent plus suivre ni intercepter les gens les plus dangereux "à moins, s'ils sont impliqués dans un autre projet, qu'une autre enquête soit ouverte", soulignait Patrick Calvar, le patron de la DGSI, devant la commission d'enquête parlementaire sur les attentats de 2015. 

"La judiciarisation met fin à la surveillance", résume Jean-Charles Brisard. 

Face à la multiplication du nombre de fiches S, la tâche s'avère compliquée pour les services de renseignement. Manque de moyens humains, difficulté de détecter une action imminente, invoquent les experts. 

"C'est illusoire de penser qu'on aura un jour suffisamment de fonctionnaires pour surveiller tous les fichés, rétorque M. Brisard, il en faut entre 15 et 30 pour surveiller une personne 24H/24". "On doit se concentrer sur le haut du spectre", insiste-t-il, alors que des responsables de droite réclament des mesures plus dures envers les fichés S. 

"Vu le nombre, les policiers vont faire une évaluation de la dangerosité pour donner des priorités. C'est comme ça qu'on rate Mohamed Merah", pointe Jean-François Daguzan. 

Source : L'Express

La "contagion" terroriste frappe une Europe en crise

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En moins de 15 jours, la France et l'Allemagne ont connu chacune deux attaques revendiquées ou inspirées par l'idéologie jihadiste. Tuerie de masse ou opérations ciblées, ces attentats restent extrêmement difficiles à décrypter mais se produisent dans une Europe affaiblie et en pleine crise existentielle.

Armés d'un camion, d'une hache, d'une bombe ou de couteaux, les tueurs de Nice, Wurtzbourg, Ansbach et Saint-Etienne-du-Rouvray ont suivi à la lettre les appels de l'organisation Etat islamique, exhortant ses troupes à "tuer les mécréants de n'importe quelle manière".

Ce "terrorisme de proximité" comme l'a qualifié le procureur de Paris François Molins, dont la fréquence augmente dangereusement et dont les auteurs présentent des profils très divers, peut faire "contagion", s'inquiètent des experts, et frappe des pays en proie au doute.

Réfugiés, Brexit, montée du populisme et crispations identitaires... L'Europe est en crise, et les attaques ont frappé les deux pays moteurs du continent européen: l'Allemagne, qui a accueilli plus d'un million de réfugiés, majoritairement syriens, depuis 2015, et la France, pays qui compte la plus importante communauté musulmane d'Europe.

"L'environnement actuel n'aide pas. Il est possible que le climat négatif que nous connaissons en Europe renforce la tendance violente de certaines personnes", estime Emily Winterbotham, chercheuse à Londres au Royal United Services Institute for Defence and Security Studies.

"Il faut rester très prudent car les motivations et implications de chacune de ces attaques sont très différentes", souligne-t-elle. "Mais il semble qu'il y a une propension grandissante à l'utilisation de la violence, pour quelque raison que ce soit", dit-elle.

"Contagion est un mot fort", estime de son côté Tahir Abbas, spécialiste de la radicalisation au sein du même centre de recherches Rusi. "Mais nous sommes clairement à un point de bascule", poursuit-il, en évoquant la crise des migrants, le séisme provoqué par la décision des Britanniques de quitter l'Europe, et la crise économique qui frappe les pays du continent.

Le risque d'imitation

 "Nous devons prendre du temps, réfléchir, décomposer, essayer de comprendre comment nous en sommes arrivés là", insiste de son côté le psychanalyste français Roland Gori, qui a pris l'initiative il y a quelques années d'un appel pourfendant l'idéologie néolibérale.

"Les démocraties ciblées par Daech (acronyme arabe de l'EI) incarnent les Lumières, la morale, la liberté, mais ont aussi leur face sombre: la religion du marché, l'égoïsme, l'individualisme forcené...", estime-t-il.

Même si certains des attentats peuvent être idéologiquement motivés, voire commandités par l'EI, les experts s'inquiètent aussi de l'effet d'émulation qu'ils peuvent susciter.

"Psychologues et politologues réfléchissent depuis longtemps aux liens" entre terrorisme et couverture médiatique, rappelle le Dr Michael Jetter, chercheur à l'université de Western Australia. Il a effectué des recherches sur ce thème en étudiant les attaques terroristes perpétrées dans le monde depuis 1970, environ 60.000.

"D'après les résultats préliminaires de mes recherches, il y a un rapport de cause à effet entre une importante couverture médiatique et davantage de terrorisme", indique-t-il.

"Si vous vous placez du point de vue d'une organisation terroriste, une importante résonnance médiatique est exactement ce que vous voulez".

"Toute la couverture accordée à ces attaques peut encourager des copycats" (infraction inspirée par une autre), des individus qui reproduisent les actes violents dont tout le monde ne cesse de parler, avertit-il.

Ce débat a d'ailleurs commencé en France, plusieurs médias renonçant à publier les photos des auteurs d'attentats, voire à citer leurs noms, afin d'éviter toute glorification posthume et de ne pas tomber dans le piège de la propagande de l'EI.

Source : La libre.be

France: Marine Le Pen repart à la charge contre le gouvernement

 

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Elle avait réagi juste après l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, critiquant la droite et la gauche. Marine Le Pen repart à l'attaque aujourd'hui dans le quotidien d'extrême droite Présent. Dans une interview, elle prédit des « attentats terroristes en série », en France.

Récemment sortie de son silence pour se confier dans les colonnes de Valeurs actuelles, la présidente du Front national a donné une nouvelle interview pour réagir aux attentats qui ont frappé la France le 14 et le 26 juillet.

Pour la présidente du Front national, en s'en prenant à une église et à un prêtre, « un pas a été franchi par les barbares ». Et cela va continuer, s'accélerer même, estime Marine Le Pen. La faute à la classe politique dans son ensemble, affirme-t-elle. Une classe politique qui n'a rien fait au cours des trente dernières années pour lutter contre la dérive islamiste et aujourd'hui, face aux attentats, la droite et la gauche sont tétanisées, toujours selon elle.

Pourtant des solutions existent, juge encore Marine Le Pen. Elle ne demande pas de nouvelles mesures. Elle se contente d'affirmer que l'Etat de droit n'existe plus de fait, en France, car selon elle, les lois pénales et antiterroristes ne sont pas vraiment appliquées. Les terroristes n'effectuent pas l'intégralité de leurs peines, ils ne sont pas expulsés. Les fichés S ne sont pas mis hors d'état de nuire. Les règles sur la laïcité ne sont pas respectées. Marine Le Pen accuse donc une nouvelle fois le gouvernement actuel d'être laxiste.

Source : Rfi

Merkel écourte ses vacances pour défendre sa politique

La chancelière allemande Angela Merkel a écourté ses vacances, aujourd’hui, pour défendre sa politique d'accueil des migrants et des réfugiés de plus en plus contestée avec la multiplication des attaques dont certaines ont été attribuées à des radicaux islamistes.

Angela Merkel tiendra une conférence de presse à 11h00 GMT à Berlin après la série d'attaques qui ont fait 15 morts, dont quatre assaillants, et des dizaines de blessés depuis le 18 juillet. Selon les autorités, deux des assaillants, un demandeur d'asile syrien et un réfugié originaire d'Afghanistan ou du Pakistan, étaient liés au djihadisme. Ces attaques ont dissipé les dernières illusions qui pouvaient laisser croire aux Allemands que leur pays était à l'abri de la violence islamiste.

De la gauche à la droite, de nombreux responsables politiques fustigent la politique d'accueil d'Angela Merkel qui a permis à plus d'un million de migrants et réfugiés d'entrer l'année dernière en Allemagne. "Toutes nos prédictions se sont avérées justes", a déclaré Horst Seehofer, ministre-président du Land de Bavière et opposant de longue date à la politique de la chancelière. "Le terrorisme islamique est arrivé en Allemagne", a-t-il encore dit, réclamant un durcissement des mesures de sécurité et des politiques d'immigration.

En vacances dans le nord de l'Allemagne depuis samedi, Angela Merkel a délégué à son ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière le soin de répondre à ces accusations. Contrairement au président François Hollande, qui s'est déplacé mardi en Normandie après le meurtre d'un prêtre, Angela Merkel ne s'est pas rendue sur les lieux des dernières attaques ce qui a soulevé quelques interrogations en Allemagne.

Les critiques ne viennent pas que de la droite puisque des représentants du parti d'extrême gauche "Die Linke" reprochent à leur tour la gestion d'Angela Merkel. Sahra Wagenknecht a ainsi fustigé le credo "désinvolte" de la chancelière qui répète "Wir schaffen das", "nous pouvons le faire", à propos de la crise des réfugiés. "Les événements de ces derniers jours montrent que l'entrée et l'intégration d'un grand nombre de réfugiés et de migrants provoque de nombreux problèmes", a-t-elle poursuivi.

Source : Le Figaro

Allemagne: perquisition dans une mosquée salafiste

La police allemande a mené ce mercredi une perquisition dans une mosquée de Hildesheim considérée comme un haut-lieu de l'islam radical, a annoncé l'agence allemande DPA citant le ministère régional de l'Intérieur de Basse-Saxe.

Les appartements de huit membres de la direction de l'association qui gère cette mosquée, "le cercle de l'islam de langue allemande d'Hildesheim" (DIK), ont également fait l'objet de fouilles de la police, selon la même source. "Le DIK est un haut lieu de la scène salafiste radicale", a indiqué le ministre de l'Intérieur de Basse-Saxe, Boris Pistorius. "Après des mois de préparation, nous avons franchi aujourd'hui avec ces perquisitions un pas important vers l'interdiction de l'association", a-t-il ajouté. Selon les services de renseignement cités par DPA, cette mosquée est connue pour radicaliser certains fidèles et les inciter au jihad dans les zones de conflit.

Dans des prêches, des séminaires et des interventions orales, des appels à la "haine contre les incroyants" sont également lancés, selon Boris Pistorius. 

Source : Le Figaro

Attaque d’une église : de Béthune à l’Avesnois, la communauté musulmane s’inquiète

Comme dans la communauté catholique, c’est un doute insidieux qui monte chez les musulmans du Nord-Pas-de-Calais.

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À la mosquée de Villeneuve-d’Ascq, Abderrazak évoque ses vacances, la semaine prochaine, à Langres. « Là-bas, il n’y a pas beaucoup de musulmans. Je ne sais pas comment les gens vont réagir. C’est pour mes enfants que je suis le plus inquiet. »

Abbouche, lui, habite une maison mitoyenne de la petite mosquée d’Aulnoye-Aymeries, dans l’Avesnois. Et lui aussi est inquiet. « On ne sait pas ce qu’il peut se passer, le climat est tendu, on le sent. J’ai déjà eu une pierre dans mon pare-brise alors que rien n’a été volé… »

« Ça n’a rien à voir avec l’islam »

Sans même parler de la stupidité du geste qui consiste à accrocher une tête de porc devant une mosquée comme cela a été le cas mercredi à Béthune, ce soudeur de 63 ans sent des regards qui se durcissent. « Pas ici, parce que je suis connu. mais en déplacement oui. » Et bien sûr qu’il condamne les fous de Daech, mille fois plutôt qu’une. Lui, musulman croyant non pratiquant, mais aussi Saïd, 30 ans, barbe traditionnelle qui passe devant la mosquée. À ceux qui voudraient que la minorité silencieuse condamne plus bruyamment, le jeune homme rétorque que « si on commence à se justifier, c’est qu’on se sent coupable. Or, ça n’a rien à voir avec l’islam. Ce sont des débiles, des voyous. Je n’ai pas plus à condamner que vous. »

Lui dont la barbe le stigmatise un peu plus encore ajoute : « Récemment, j’étais en usine, je n’ai pas été gardé. Je suis persuadé que c’est à cause de ma barbe, le boulot était très basique… Je voyais bien que ça ne passait pas avec mon chef. » Ne veut-il pas la raser pour que ce soit plus simple ? « Avec ou sans, c’est perdu. On voit que les regards ont changé. »

Source : La Voix du Nord

Immigration : cette loi votée en catimini le 8 mars 2016 et qui élargit le droit du sol

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En pleine crise migratoire européenne, la loi publiée au journal officiel le 8 mars 2016 affaiblit l'Etat dans la lutte contre l'immigration illégale.

Jamais aucune loi sur l'immigration n'a connu un destin aussi étrange que la loi n°2016-274 publiée le 8 mars 2016 au journal officiel. Cette loi, en chantier depuis près de deux ans, a fait l'objet d'un silence absolu des médias, de la presse, du monde politique. Le Front national, nourri depuis trente-cinq ans du thème de l'immigration est totalement muet. Les Républicains n'en soufflent mot. Le gouvernement et les socialistes ne fanfaronnent pas non plus. Lors du vote final de cette loi à l'Assemblée nationale, l'hémicycle était quasiment vide: un seul député de l'opposition (Les Républicains) pour une dizaine de socialistes, tandis que les deux députés d'extrême droite brillaient par leur absence… Or ce texte fondamental bouleverse le droit des étrangers dans le sens de l'ouverture et de l'accueil.

Ainsi, son article 59, élargit l'accès à la nationalité française par le droit du sol, en introduisant une innovation majeure qui modifie sensiblement le droit français de la nationalité. Il ouvre la nationalité française à leur majorité, aux personnes vivant sur le territoire français «depuis l'âge de six ans et ayant suivi leur scolarité obligatoire en France […] lorsqu'elles ont un frère ou une sœur ayant acquis la nationalité française [par le droit du sol].» Cette loi crée ainsi une nouvelle forme d'acquisition de la nationalité française, un droit du sol dérivé, indirect, transmis par le lien de fratrie, qui ne nécessite pas d'être né sur le territoire français, mais d'avoir un frère ou sœur devenu lui-même français par le droit du sol.

Son article 13 concerne les personnes en situation irrégulière, malades sur le territoire français. Il prévoit en faveur de tout étranger malade et en situation illégale, un droit à la régularisation si «eu égard à l'offre de soins et aux caractéristiques du système de santé dans le pays dont il est originaire, il ne pourrait pas y bénéficier effectivement d'un traitement approprié». Un étranger en situation irrégulière en France qui n'a pas les moyens personnels d'être soigné dans son pays d'origine, obtient ainsi le droit à une régularisation et donc celui d'être soigné en France. L'intention est certes généreuse mais une telle mesure risque d'entraîner un appel d'air d'une ampleur inconnue.

L'article 17 de la loi crée une carte de séjour pluriannuelle de quatre (ou deux ans) qui sera délivrée «au terme d'une première année de séjour régulier». Jusqu'alors, le système français reposait sur la délivrance d'une carte de séjour d'un an renouvelable pendant cinq ans, avant d'accéder au titre de résident de dix ans. Les cinq ans de séjour temporaire constituaient une période probatoire, destinée à s'assurer d'une bonne intégration. Désormais, dès l'expiration du visa de long séjour d'un an, l'étranger obtient le droit à un titre de séjour consolidé, ne nécessitant pas un renouvellement annuel, d'une durée de quatre années, avant l'obtention du titre de dix ans.

L'article 33 chamboule le dispositif de lutte contre l'immigration irrégulière.

L'article 33 chamboule le dispositif de lutte contre l'immigration irrégulière. Il supprime la rétention administrative de cinq jours pendant laquelle le préfet peut décider de garder un étranger en situation irrégulière en rétention, le temps d'organiser son départ. Celle-ci passe à 48 heures, une durée bien entendu insuffisante pour organiser le retour d'une personne dans son pays. Seul le juge des libertés, traditionnellement ultralibéral en matière de droit des étrangers, pourra autoriser une prolongation de cette durée. En outre, la nouvelle loi interdit, sauf exception, le placement en rétention des familles avec enfant.

En pleine crise migratoire européenne, la loi socialiste du 8 mars 2016 affaiblit l'Etat dans la lutte contre l'immigration illégale. Aujourd'hui, seule une décision de reconduite à la frontière sur quatre prises par les préfets est appliquée (environ 15000 par an). Avec le nouveau dispositif, la paralysie du système ne peut que s'aggraver. Alors pourquoi une telle omerta sur un sujet aussi sensible? Le silence général face à cette réforme reflète la situation politique. Le pouvoir socialiste n'est pas fier de cette concession à sa base militante, qui contraste si fortement avec ses postures de fermeté. Si le porte- parole des Républicains, Guillaume Larrivé s'est battu ardemment contre le projet de loi (il est intervenu 204 fois contre le texte), les grands leaders de la droite sont préoccupés par autre chose, tout comme d'ailleurs ceux d'extrême droite, plongés dans la course à la «dédiabolisation». Cette réforme, adoptée en catimini dans le dos des Français, alors que plusieurs pays d'Europe renforcent la rigueur de leurs lois sur l'immigration irrégulière, est un nouveau coup dur pour la démocratie.

Source : France Revolution

L’arc identitaire, de Washington à Budapest

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Doit-on s’étonner que le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, ait manifesté son soutien au candidat à la présidentielle américaine, Donald Trump ? Certes, beaucoup de pays d’Europe de l’Est, anciennement communistes, ont toujours eu pour les États-Unis les yeux de Chimène. Pour preuve, le récent sommet de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord à Varsovie fut un succès, notamment vu de Budapest.

Mais Orbán fait aussi figure d’épouvantail à Bruxelles, au même titre que Trump outre-Atlantique. Leur populisme intransigeant heurte les bonnes consciences mondialistes qui ne comprennent pas que les peuples veuillent sauvegarder leur façon d’être immémoriale. « Le peuple, écrit Vincent Coussedière, veut conserver ses mœurs qui lui suffisent pleinement pour donner sens à son existence. »

Orbán est donc sur la même longueur d’onde que Trump, notamment sur la question, sensible (et primordiale) entre toutes, de l’immigration. D’abord, le chef du gouvernement hongrois, qui n’a jamais caché son attachement (sans doute plus politicien et opportuniste que réel) aux « valeurs chrétiennes de l’Europe », s’est singularisé, fin août 2015, pour avoir érigé un mur de barbelés de 175 km entre la Hongrie et la Serbie, ce, afin d’endiguer le flot intarissable d’immigrants se déversant dans le pays. Surtout, le 2 octobre prochain, se tiendra un référendum sur le plan européen de répartition des réfugiés dans les pays membres de l’Union européenne.

Sur les rives du lac Balaton commencent à fleurir des affiches gouvernementales dont les slogans ne s’embarrassent pas de précautions sémantiques. Déclinées sur le mode « Le saviez-vous ? » (« Tudta ? », en hongrois), toutes font référence à l’actualité récente : « Le saviez-vous ? L’attentat de Paris a été commis par des immigrés » ; « Le saviez-vous ? Depuis le début de la crise migratoire, le harcèlement contre les femmes augmente considérablement en Europe » ; « Le saviez-vous ? Depuis le début de la crise migratoire, plus de 300 personnes sont mortes dans des attaques terroristes en Europe » ; « Le saviez-vous ? Bruxelles veut installer l’équivalent d’une ville d’immigrés illégaux en Hongrie ».

Bien plus à l’ouest, de l’autre côté de l’Atlantique, Donald Trump s’inspire des solutions mises en œuvre par Viktor Orbán, lequel reconnaît que « Trump a fait des propositions pour mettre fin au terrorisme, et en tant qu’Européen, je n’aurais pas su dire mieux ». Ainsi, le milliardaire américain préconise-t-il l’édification en continu d’une clôture à la frontière américano-mexicaine, comme le déploiement de 25.000 agents supplémentaires dédiés à la surveillance d’icelle, et l’utilisation de drones Predator.

À l’instar d’Orbán et d’autres populistes conséquents, Trump a clairement conscience qu’il est le dernier rempart d’une Amérique blanche contre les remplacistes de l’« Emerging Democratic Majority » (la « majorité démocratique émergente », socle électoral du Parti démocrate composé de minorités visibles, de jeunes diplômés et de Noirs américains). Au point, d’ailleurs, de vouloir remettre en cause la section première du XIVe amendement qui, selon lui, « octroie, à tort, la citoyenneté aux enfants nés en Amérique d’étrangers illégaux ».

Aristide Leucate

Des tags islamophobes découverts sur la grande mosquée de Bagnolet

La nuit dernière la mosquée Bagnolet a été victime d’inscriptions islamophobes. Une croix gammée (emblème du nazisme) et une tag islamophobe ont été peints à la peinture noire sur le mur de la façade principale de cette mosquée qui surplombe le périphérique parisien.

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La mosquée est équipée de caméras de vidéosurveillance. Ce qui pourrait aider les enquêteurs à identifier le ou les auteurs de cet acte lâche.

Le maire (PS) Tony Di Martino a fermement condamné ce nouvel acte islamophobe.

Un acte islamophobe qui intervient quelques heures après la tuerie de l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray. La même nuit, une mosquée en construction à Muret près de Toulouse a été partiellement incendiée.

Source : Des domes et des minarets

jeudi, 28 juillet 2016

Qu'est-ce que la croix celtique ?

Symbole ancestral de notre civilisation européenne, la croix celtique est l’emblème sous lequel, à travers notre continent, se retrouvent ceux qui refusent la disparition programmée de notre identité.

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Fidèles à leur vocation de traiter tout ce qui a rapport à notre combat, les Cahiers d’Histoire du nationalisme, édités par Synthèse nationale, ont décidé de consacrer leur septième livraison à ce symbole d’espérance pour lequel de nombreux patriotes sont morts.

Ce Cahier a été réalisé sous la direction de Thierry Bouzard. Il sort à l’occasion de la 9e Journée nationaliste et identitaire de Synthèse nationale.

Cahier d’Histoire du nationalisme n°7, réalisé sous la direction de Thierry Bouzard, 160 pages, 20 €

 

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Merkel sous pression après les attentats terroristes

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Des voix s'élèvent en Allemagne après le choc créé par trois attaques perpétrées par des réfugiés pour réclamer un durcissement du contrôle des migrants dans le pays, mettant sous pression Angela Merkel et sa politique d'accueil.


En effet, les dirigeants conservateurs de Bavière, où se sont déroulés les deux attentats revendiqués au nom du groupe jihadiste État islamique (EI), sont montés hier au créneau pour relancer leurs critiques et demander plus de fermeté en matière d'immigration. « Le terrorisme islamiste est arrivé en Allemagne », a tonné le président de la CSU, Horst Seehofer, « la population a peur et a besoin d'une réponse des responsables politiques ».
Ce parti bavarois est l'allié de celui de la chancelière, la CDU, mais dénonce depuis près d'un an la politique d'ouverture aux réfugiés. La CSU a dressé un catalogue de demandes pour y faire face : contrôle plus strict des foyers de demandeurs d'asile, contrôles douaniers renforcés aux frontières, droit pour l'armée d'intervenir pour protéger la population en Allemagne et tour de vis en matière d'expulsion des réfugiés. « Nous devons nettement abaisser les obstacles à l'expulsion après un délit », a réagi le ministre de l'Intérieur de Bavière, Joachim Herrmann.


Plutôt sur la réserve jusqu'ici, la droite populiste allemande a dénoncé, par la voix de sa responsable Frauke Petry, l'inaction des autorités. « Que doit-il encore se passer pour que nous commencions à vérifier qui arrive dans notre pays ? », a-t-elle demandé.


L'Allemagne reste sous le choc après le premier attentat-suicide revendiqué par l'EI commis sur son sol dimanche soir à Ansbach, une cité tranquille de Bavière, qui a fait 15 blessés et tué son auteur. Ce dernier s'est avéré être un Syrien de 27 ans débouté de sa demande d'asile et souffrant de troubles psychiatriques. Cet attentat est intervenu moins de huit jours après une attaque à la hache commise cette fois-ci par un demandeur d'asile mineur ayant fait allégeance à l'EI. Ce dernier avait été enregistré comme afghan, mais pourrait être en fait pakistanais. Dans les deux cas, les autorités n'ont pas été en mesure de repérer leur radicalisation rapide. Un autre réfugié syrien est également à l'origine d'une attaque au couteau mais l'affaire s'est révélée être un crime passionnel.

Merkel visée


Le pays, qui a accueilli plus d'un million de migrants en 2015, a jusqu'ici ouvert grandes ses portes aux réfugiés syriens. Plus de 90 % obtiennent l'autorisation de rester et jusqu'à récemment, ils n'avaient pas à passer d'entretien avec l'administration. Derrière ces appels, c'est la chancelière qui est visée. Or, mis à part une intervention samedi après la tuerie de Munich, elle est restée silencieuse. Ces derniers mois, elle était parvenue à regagner une partie de la popularité perdue l'an dernier du fait des migrants.


« C'est précisément dans ce genre de situation que son attitude est problématique », indique à l'AFP Martin Emmer, professeur à la Freie Universität de Berlin. « Les gens ont peur, sont inquiets et dans ces circonstances, on a besoin d'une direction qui soit davantage dans les émotions et moins dans le management froid », selon lui.


Les questions soulevées par ces attaques relancent un débat sur l'immigration « que la chancellerie redoute le plus », juge également le quotidien Süddeutsche Zeitung hier, et ce alors que deux élections régionales se profilent en septembre, à Berlin et surtout sur les terres d'élection d'Angela Merkel dans le Nord-Est.

Source : L'Orient le jour

Debout les morts, réveillez-vous !

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Après Nice, après l’Allemagne, Saint-Étienne-du-Rouvray. L’Europe est mortellement frappée par l’islam radical en ce mois de juillet 2016. Une nouvelle fois, comme depuis tant d’années maintenant. 

Tant d’années, durant lesquelles les responsables politiques ont littéralement abandonné leurs populations entre les mains de Frankenstein, vantant les mérites de l’immigration, des sociétés multiculturelles et multiconfessionnelles et, donc, ultra-violentes.

Tant d’années durant lesquelles l’Église, et particulièrement l’Église de France, a littéralement « baissé son froc » devant une religion comme l’islam, qui est aujourd’hui devenue la première de France en termes de nombre de pratiquants assidus.

Tous ces chers évêques et responsables religieux qui, depuis tant d’années, appellent au dialogue et à l’amour… pour qu’in fine l’un des leurs se fasse égorger dans sa propre église par un individu – comme il en existe des milliers en France – peu sensible au dialogue interreligieux.

Et que dire de ces citoyens, presque hagards, ahuris, qui, interrogés par les médias subventionnés, expliquent « qu’ils ne comprennent pas, que tout allait bien » ou encore « qu’ils n’imaginaient pas que cela arriverait un jour en bas de chez eux, dans leur petite ville paisible » ?

Face à cette masse de citoyens parfaitement conditionnés, lobotomisés par une oligarchie mondiale qui cherche depuis des années à en faire des moutons déracinés, se dressent, aujourd’hui, des hommes et des femmes, jeunes, fanatisés, idéologues, ayant envie d’en découdre et de vivre une aventure au nom d’une religion – sans craindre aucunement qu’elle ne finisse mal pour eux. Sans craindre, non plus, d’ôter la vie à quiconque se dresserait sur leur route.

Face à cette masse de citoyens qui se pressent dans les urnes lorsqu’on leur dit de voter, dans les supermarchés lorsqu’on leur dit qu’il y a des soldes, dans les rues lorsqu’on leur explique qu’il y a une chasse aux Pokémon ou devant la télévision lorsqu’on leur vend une compétition sportive, se dresse une armée, nombreuse, d’individus formés, déterminés et révoltés contre le monde moderne et contre, bien souvent, le pays qui les a vus naître par erreur.

À force d’avoir renié leur identité, à force d’avoir oublié qui ils étaient, à force d’avoir accumulé les lâchetés et les renoncements quotidiens, à force de ne pas avoir voulu ouvrir les yeux, à force d’avoir baissé la tête et d’avoir adopté une mentalité d’esclaves et de victimes, les Français ont déjà un pied dans la tombe, sans le savoir.

Alors maintenant, debout les morts !

Yann Vallerie

Source : Boulevard Voltaire



Population étrangère et immigrée par sexe et âge en 2013

Lien direct vers le site de l'Insee

J’accuse !

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Face à la barbarie islamiste qui assassine à chaque coin de rue des victimes innocentes au premier duquel un vieux prêtre dans l’exercice de son ministère, j’accuse.
 
J’accuse le pouvoir politique, autiste du « plus jamais ça », répondant à ces terroristes sanguinaires à coups de peluches, de bougies, de #vivreensemble, d’esprit du 11 janvier et de tour Eiffel pavoisée.

Jusqu’à maintenant, l’équipe de guignols roses qui nous gouvernait prêtait à sourire, tant leur incompétence était criante, affaiblissant l’économie, abaissant la France, drapée dans de fausses valeurs morales es camp du bien. Mais la donne a changé : être la risée du monde entier est finalement secondaire au regard des actes terroristes. Ceux-ci obligent à une réponse de fermeté implacable à laquelle le coiffé à 10.000 euros par mois est incapable de se prêter.
 
J’accuse les élus locaux des grandes agglomérations, clientélistes patentés au laïcisme à géométrie variable, de faire pousser autant de minarets que de kebabs au nom de la paix sociale, tout en éradiquant ici un sapin de Noël, là une crèche.
 
J’accuse la justice, avec l’ENM – machine à taubirariser les juges, ces nouveaux experts en circonstances atténuantes -, de minimiser les peines, d’éviter la prison et les reconduites à la frontière au nom d’un prétendu humanisme républicain.
 
J’accuse les grands médias, idiots utiles du système décrié plus haut, avec le triptyque « pasdamalgame », « acte isolé » et « loup solitaire », mantra idéologique qui agit comme un soporifique à conscience. Très ardents à stigmatiser les néo-prophètes Zemmour et Finkielkraut, mais tétanisés à l’idée d’évoquer la France réelle avec ses barbus et ses burkas, fruits d’une immigration débridée. Journalistes paresseux de religion cathodique, donneurs de leçons inaptes à décrire le vrai.
 
J’accuse, enfin, les musulmans dit modérés de ne pas agir en masse pour éradiquer, dénoncer, manifester leur écœurement face aux barbares qui se réclament de la même religion.

Stanislas Lepic

Source : Boulevard Voltaire