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samedi, 16 juillet 2016

14 juillet: Nuit de violence dans les quartiers de l’immigration.

Pompiers et flics caillassés, voiture incendiées, émeutes… toutes ces petites choses sont devenus si quotidienne qu’elles nous apparaissent banales. On a presque le sentiment qu’elles ont disparu. Or il n’en est rien. Il suffit d’éplucher la presse locale pour sen convaincre.

– Les Ulis (91) : nuit de violences urbaines

– Val-d’Oise : des incidents à Gonesse, Argenteuil, Garges-lès-Gonesse et Villiers-le-Bel, un policier blessé
Si la préfecture et la police refusent de communiquer sur ces incidents, des heurts se sont produits dans les communes de Gonesse, Argenteuil, Garges-lès-Gonesse et Villiers-le-Bel.

-Sens (89) : 4 policiers blessés par un groupe d’individus lors d’une intervention

Quatre policiers de Sens ont été blessés dans la nuit de mardi à mercredi. Ils intervenaient pour un tapage nocturne, quand un groupe d’habitants les a pris à partie. Quatre personnes étaient en garde vue ce mercredi soir

– Oise : au moins une vingtaine d’incendies volontaires cette nuit, les pompiers caillassés à Compiègne

Les sapeurs-pompiers de Compiègne se sont fait caillasser dans la nuit de mercredi à jeudi alors qu’ils partaient sur un incendie volontaire. Ils ont été pris à partie rue du maréchal de Lattre de Tassigny, dans le quartier des Maréchaux. Plusieurs pierres ont été jetées sur leurs véhicules, touchant la vitre latérale arrière d’un fourgon.

– Val-de-Marne : 34 voitures et 40 poubelles incendiées la nuit dernière, 61 interpellations

Une source policière parle d’une nuit « assez agitée », une autre de « nombreuses turbulences mais pas de grosses violences »… Trente-quatre véhicules ont été incendiés dans la nuit de mercredi à jeudi dans le département

– Seine-Saint-Denis : une trentaine de voitures incendiées et une cinquantaine de caillassages la nuit dernière

Une trentaine de voitures ont été incendiées dans le département, soit moins que l’an dernier (70 la première nuit). Les jets de projectiles ont aussi été moins nombreux, avec une cinquantaine de faits recensés. […]

Le Parisien

– Evreux (27) : violences urbaines après le feu d’artifice, le commissariat visé, des policiers blessés

Sur les réseaux sociaux, on évoque des scènes de grandes violences. Les pompiers et policiers mobilisés sur place auraient été pris à parti par les casseurs. Le commissariat qui se trouve dans le quartier aurait également été visé. […]

Normandie Actu

A leur arrivée, les forces de l’ordre et de secours ont reçu des pétards et des cocktails incendiaires. 3 policiers ont été légèrement blessés.

France 3

Rhône : violences urbaines hier soir à Vénissieux, Vaulx-en-Velin, Villeurbanne et Saint-Fons

Comme chaque année, la fête nationale a été à l’origine de multiples incidents, hier soir dans l’Est lyonnais. Ces violences urbaines ont commencé dans la soirée à Vénissieux, Vaulx-en-Velin et Villeurbanne.

La police a été prise à partie par des groupes de jeunes gens, très mobiles, qui ont multiplié les feux de poubelles et de voitures, ainsi que les jets de projectiles.

Le Progrès

feux de poubelles, de voitures, des tirs de feux d’artifice sur les forces de l’ordre et les soldats du feu. Un constat que la préfecture refuse de chiffrer pour l’heure, attendant la publication des chiffres nationaux. Les lieux, eux, sont connus : Vaulx-en-Velin, Vénissieux, Saint-Fons et Villeurbanne.

La volonté est la même depuis des années : ne pas publier de chiffres précis, en particulier sur le nombre de voitures brulées, pour ne pas susciter de vocation. Mais force est de constater que l’absence de chiffre officiel ne semble pas dissuader les fauteurs de trouble.

France 3

Les "identitaires" progressent en Europe

Ils se considèrent eux-mêmes comme des hipsters de droite. Les "identitaires", un mouvement créé en France au début des années 2000 dans le giron du FN, gagnent du terrain un peu partout en Europe. On les a vus au côté des manifestants de Pegida en Allemagne, ils ont soutenu le candidat du FPÖ à la présidentielle en Autriche.

Les "identitaires" se donnent l'image de jeunes engagés, instruits, mais aussi branchés, loin des stéréotypes de l'extrême droite radicale. Leur discours est policé, à les écouter, ils ne sont pas nationalistes mais patriotes, ils ne sont pas racistes, mais partisans de l'ethno-pluralisme...

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Radicalisation dans les prisons : les bonnes mesures existent

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Émission très instructive, le « C dans l’air » du mardi 12 juillet sur le thème : « La radicalisation dans les prisons ».
J’espère que nos ministres de la Justice et de l’Intérieur l’ont vue et entendue.

Les quatre intervenants étaient d’accord sur un point principal : toutes les décisions et les mesures prises par le gouvernement pour tenter de « sortir » la radicalisation des prisons sont un échec total et les radicalisations se multiplient.

Et pourtant, les solutions existent et elles sont d’une simplicité évidente : il y aurait environ 300 prédicateurs dans les prisons françaises (prédicateurs : ceux qui radicalisent, par leurs discours, les futurs apprentis terroristes, cette racaille de jeunes dealers et délinquants, et les dirigent, dès leur sortie, vers les organisations qui les prennent en main et les aident économiquement et matériellement). Il faut donc, impérativement, que ces « prédicateurs » soient éloignés et isolés dans une prison, loin de tout contact extérieur, afin qu’ils ne puissent que se « radicaliser » entre eux en « philosophant » autour des 114 « sourates » du Coran.

Même constat avec les djihadistes assassins de retour de Syrie, d’Irak ou d’ailleurs : isolement total afin qu’ils ne deviennent pas des « héros » aux yeux des futurs terroristes. Et, surtout, prendre les mesures nécessaires pour qu’ils ne soient pas en possession de téléphones portables, comme c’est le cas actuellement dans toutes les prisons.

S’agissant de la « déradicalisation », quelles que soient les méthodes utilisées par différents pays – y compris le Danemark, toujours cité en exemple -, elles ont été un « fiasco » total. Il est prouvé que plusieurs terroristes ayant participé aux attentats meurtriers de janvier et novembre 2015, ainsi qu’en Belgique, étaient passés par ces « centres de déradicalisation ».

Il est à craindre que toutes les mesures envisagées par nos ministres (rapport Pietrasanta, député des Hauts-de-Seine) aboutiront à un résultat identique : il n’y a pas d’exemple véritable d’une « déradicalisation » réussie. Une suggestion, alors : pourquoi vouloir fermer la prison de Clairvaux, ainsi que l’a annoncé récemment Jean-Jacques Urvoas ? Ne pourrait-elle pas être rénovée totalement et ses 240 cellules servir de lieu de culte personnel pour 240 « prédicateurs » ? Cela pourrait être le cas, également, pour d’autres structures obsolètes en France ou dans les DOM-TOM.

Le coût ? Il ne manque certainement pas, parmi les 70.000 prisonniers, de maçons, de peintres, de plombiers, de menuisiers, de carreleurs, de métier ou en formation, qui trouveront ainsi une occupation plus utile à la société que des promenades « à vélo ».

Manuel Gomez

Source : Boulevard Voltaire

 

vendredi, 15 juillet 2016

Terrorisme en France : qui sont les véritables coupables ? (civitas)

Une fois de plus, la France est plongée dans le deuil à la suite d’un acte abominable mené par un barbare.

Nos premières pensées vont naturellement aux victimes et à leurs familles auxquelles nous présentons nos sincères condoléances et que nous assurons de nos prières.

Mais il faut aussi appeler les Français à la lucidité. Ni les bougies, ni les dessins ne sont une réponse à ce qui se déroule sous nos yeux.

Il est impératif d’identifier les responsabilités en remontant aux causes de ce terrorisme et de tout ce qui l’accompagne.

Les premiers coupables sont les hommes politiques, de droite comme de gauche, de Nicolas Sarkozy à François Hollande, en passant par Bernard-Henri Lévy et Laurent Fabius, qui ont organisé le chaos au Proche-Orient pour des intérêts qui ne sont pas ceux des Français, et ont soutenu là-bas des réseaux islamistes qui opèrent ensuite ici.

Les coupables sont également ceux qui organisent vers l’Europe une immigration massive de grand remplacement au sein de laquelle s’infiltrent des terroristes. Deux fléaux se rejoignent ainsi pour frapper durement notre continent avec la complicité de nos gouvernements.

Les coupables sont aussi ceux qui, chargés d’assurer la sécurité des Français, persistent avant tout à servir l’idéologie de l’anti-France, tel Patrick Calvar, patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) qui, lors de son audition devant la commission parlementaire sur les attentats de 2015, a estimé que de nouveaux attentats islamistes étaient attendus mais a demandé dans la foulée des moyens supplémentaires “pour s’occuper de l’ultra-droite”.

Les coupables sont ceux qui se servent avec machiavélisme des attentats pour accentuer des lois liberticides destinées non pas à mettre hors d’état de nuire des terroristes mais à pouvoir surveiller tous les Français pour museler toute véritable opposition.

Les coupables sont aussi tous les bien-pensants qui, au nom du “pas d’amalgame”, s’opposent à des mesures élémentaires pour se préserver des nuisances de tous ceux identifiés chez nous comme sympathisants de l’Etat Islamique, du Front al-Nosra ou d’autres organisations islamistes du même genre. C’est ce fameux “pas d’amalgame” qui est en fait le meilleur vecteur de l’amalgame.

Le véritable courage politique commence par dire la vérité aux Français.

Alain Escada,
président de Civitas

Lutte contre le terrorisme : pour une Nation en armes

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Carl Lang et le Parti de la France adressent toutes leurs condoléances aux familles et proches des victimes fauchées hier soir à Nice par un tueur binational Franco-Tunisien. Par ailleurs sous contrôle judiciaire, ce tueur illustre une nouvelle fois le laxisme irresponsable et criminel du système judiciaire français ainsi que les sanglantes conséquences des politiques dites d'intégration républicaine des immigrés. Le Parti de la France rappelle pour la énième fois les mesures politiques et de sécurité intérieure qu’il réclame depuis près de deux ans:

 

  • la réforme du code de nationalité et la fin de la politique d’attribution automatique de la nationalité française pour les étrangers nés en France, véritable politique de destruction de l’identité nationale. 
  • la déchéance immédiate de la nationalité pour tous les binationaux associés à des réseaux islamistes ou criminels ;
  • le rétablissement des contrôles aux frontières nationales. Notre sécurité intérieure étant directement menacée, la France doit sortir immédiatement de l’espace Schengen. L’absence de contrôles aux frontières intérieures de l’Union est en effet un cadeau fait à tous les trafiquants d’armes ainsi qu’aux réseaux djihadistes ;
  • l’arrêt immédiat de toute immigration en provenance des pays arabo-musulmans à l’exception éventuelle d’un soutien humanitaire accordé aux Chrétiens d’Orient persécutés. Il est temps d’en finir avec le processus d’immigration-colonisation et d’islamisation de la France ;
  • l’expulsion immédiate de tous les étrangers en situation illégale en France ;
  • la mise en place d’une structure nationale de coordination de nos moyens de renseignements ;
  • Le décuplement des moyens affectés à nos services de renseignement et à nos forces spéciales ;
  • La création d’une garde nationale composée de volontaires formés, encadrés et armés en permanence et ce, dans l'esprit nécessaire  d’une Nation en  armes et le souhait d'associer tous les Français volontaires à la lutte pour le  rétablissement de notre sécurité intérieure; 
Face à la guerre révolutionnaire qui a commencé et qui se livre sur notre territoire, si le Président de la République et son gouvernement ne sont pas capables de prendre les mesures nécessaires et urgentes de sauvegarde nationale et de lutte contre les réseaux et les tueurs djihadistes et autres, le mieux pour la France et les Français est qu’ils partent.

Carl Lang 
Président du Parti de la France

 

15/07/2016

jeudi, 14 juillet 2016

1200 allemandes agressées par 2000 immigrés tel est le bilan des agressions du Nouvel an 2016 en Allemagne

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Ce bilan revu à la hausse provient d’un rapport de police dévoilé par le Süddeutsche Zeitung, dimanche dernier. Non seulement les agressions sexuelles de masse de la nuit de la Saint-Sylvestre 2016 ont été cachées le plus longtemps possible par les autorités allemandes, mais elles restaient encore largement sous-évaluées et surtout elles resteront impunies. Des agressions sexuelles qui n’ont pas seulement eu lieu à Cologne mais également à Hambourg, Stuttgart et dans de nombreuses autres villes d’Allemagne comme si un mot d’ordre avait été donné.  La volonté de minimiser l’événement laisse planer un doute sur l’ignorance (réelle ou ordonnée ?) de l’origine de cette contagion de viols dans toute l’Allemagne à la même date, en provenance d’hommes typés. 

Un rapport de Police précédent indiquait que 12 des 16 länder avaient été touchés par ces ignominies. Le rapport de la Police Fédérale Allemande (BKA) auquel se réfère le Süddeutsche Zeitung de dimanche précise que les victimes se dispatchent ainsi: environ 650 à Cologne, plus de 400 à Hambourg et d’autres à Stuttgart, Düsseldorf et en d’autres lieux. 1200 femmes agressées « par 2000 hommes dont la  plupart des suspects étaient d’Afrique du Nord », selon le rapport. Comme seulement 120 suspects ont pu être identifiés, serait-ce donc au faciès des agresseurs, observés dans les vidéos-surveillance, que la police allemande se fie ? 

Il est probable que le bilan réel est encore plus élevé, toutes les victimes n’ayant probablement pas déposé plainte, les vidéos-surveillance n’ont pas pu tout couvrir ni permis à la police de toujours bien identifier les actes dans la confusion que les victimes et témoins ont décrite.  Aujourd’hui encore, seuls quatre de ses 120 agresseurs identifiés ont été condamnés pour infractions sexuelles avec des peines de prison à Düsseldorf et Nürtingen et à Cologne deux hommes ont été condamnés à de la probation. Ce qui fait 4 condamnés… Mais dans les autres cas, à Cologne et Hambourg, il y a eu acquittement. A Hambourg, les tribunaux ont également libérés tous les suspects en détention provisoire en attendant des informations supplémentaires… La police fédérale allemande donne comme raison qu’« Il n’y a pas de trace visuelle, les femmes auraient pu se tromper dans la description de leurs agresseurs. »

L’article poursuit: «Nous n’avons aucune preuve » que « Les actes dans les différentes villes aient été planifiées à l’avance » alors que « le ministre fédérale de la Justice Heiko Maas avait parlé de «crime organisé». » Les résultats de la BKA ont été compilées par le groupe de travail intitulé: « Nouvel An » et seront publiés prochainement », est-il indiqué.

Parmi les seulement 120 suspects identifiés, la moitié seraient « des étrangers arrivés depuis moins d’un an en Allemagne », précise l’article qui ajoute « A cet égard, il existe déjà une relation entre l’apparition du phénomène et la forte immigration justement en 2015. « 

La semaine dernière, le parlement allemand a modifié le droit allemand sur la question du viol. Désormais le viol ne dépendra plus seulement de l’attitude des victimes; tout acte sexuel commis « contre la volonté  d’une autre personne identifiable » devrait devenir une infraction pénale. Auparavant le viol était limité aux relations obtenues « par la violence, par une menace sur la vie ou l’intégrité corporelle », ou lorsque la victime se trouvait « privée de toute défense ». Un vide largement exploité par les agresseurs.

Il a été démontré que ces viols et agressions de masse ont été volontairement minimisées et atténués pour dissimuler aux Allemands les dangers de l’immigration. Ils ne seront jamais punis et les violeurs se promènent librement dans l’Union européenne.

emiliedefresne@medias-presse.info

Source : MPI

L'Allemagne serre la vis contre les propos racistes

La police allemande a annoncé mercredi avoir mené, pour la première fois, une série de perquisitions liées à des propos haineux tenus sur Internet, en particulier sur Facebook.

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Les logements de quelque 60 personnes ont été perquisitionnés dans 14 des 16 États régionaux allemands, a précisé la polie allemande. Personne n'a été interpellé dans l'immédiat mais du matériel informatique, Facebook propos haineux des appareils photos et des smartphones ont été saisis. La police criminelle allemande s'est en particulier concentrée sur les membres d'un groupe créé sur Facebook qui, entre juillet et novembre 2015, a loué, à plusieurs reprises, le régime nazi et diffusé des contenus xénophobes, antisémites et d'extrême droite.

«La violence, y comprise verbale, de quelque forme qu'elle soit et quel que soit son contexte» n'est «pas acceptable», a jugé le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière. Il existe «des principes moraux en dehors et sur Internet», a-t-il ajouté, précisant que «le droit pénal s'applique aussi sur Internet». La dirigeante du groupe des Verts au Bundestag, Katrin Göring-Eckardt, a de son côté enjoint à Berlin de se montrer plus ferme vis-à-vis de Facebook.

«Le gouvernement doit enfin commencer à agir de manière conséquente et durable contre la haine passible de poursuites», a-t-elle souligné. «Le gouvernement a trop longtemps essayé de régler le problème par des séances de groupes de travail avec Facebook and Co», a-t-elle critiqué. Depuis l'arrivée, l'an dernier, d'environ un million de migrants en Allemagne, les commentaires haineux et racistes n'ont cessé de se multiplier sur la toile au point que certains grands médias tels que Der Spiegel ont fermé leurs forums de discussion pour éviter des tombereaux d'injures.

L'essentiel

Allemagne: l'AfD implose sous l'effet du Brexit

Le soutien au parti d'extrême droite allemand Alternative pour l'Allemagne (AfD) a dégringolé dans les sondages, ce que les analystes expliquent par des querelles internes, par les critiques xénophobes de l'équipe nationale de football et sans doute aussi par les répercussions du Brexit.

Portée en début d'année par la crise provoquée par l'afflux massif de migrants et réfugiés en Allemagne et créditée il y a deux mois de 15% d'intentions de vote, la formation créée en 2013 pour lutter contre l'euro avant de se reconvertir en parti anti-immigration est tombée à 8% dans une enquête publiée aujourd'hui, soit son plus bas niveau en 2016. "Les populistes paraissent soudainement moins attirants", déclare Hans Vorländer, professeur de science politique à l'université technique de Dresde, y voyant la conséquence des querelles intra-partisanes au sein de l'AfD mais aussi du comportement des partisans du Brexit en Grande-Bretagne.

"Le fait que Boris Johnson et Nigel Farage aient fui leurs responsabilités si rapidement a montré aux partisans de l'AfD qu'ils promettaient une illusion. Leur fuite a révélé leur vrai visage et conduit à beaucoup de désillusions envers les populistes", juge-t-il.

L'AfD s'est également mis à dos bon nombre d'Allemands lorsque l'une de ses dirigeantes Beatrix von Storch a laissé entendre que la Mannschaft avait perdu sa demi-finale de l'Euro contre la France en raison du trop grand nombre de joueurs issus de familles immigrées au sein de l'équipe. En mai déjà, un autre dirigeant de l'AfD, Alexander Gauland, avait provoqué un tollé en déclarant que la majorité des Allemands ne voudraient pas de Jerome Boateng, joueur noir de l'équipe et l'une des stars de la Mannschaft, comme voisin.

D'autres partis d'extrême droite ont connu une courte vie en Allemagne. Le Statt Partei a remporté 5,6% des suffrages à Hambourg et jusqu'à 16% aux élections locales dans toute l'Allemagne avant de s'effondrer. En 2001, le parti Schill a remporté 20% des voix à Hambourg avant de plonger dans l'obscurité au cours des six années suivantes. "L'AfD est incroyablement stupide, comme les autres partis d'extrême droite avant lui", estime Hajo Funke, politologue à l'université libre de Berlin. "Leurs dirigeants se déchirent ouvertement. L'AfD implose plus vite que prévu."

L'AfD a quasiment disparu en 2015 avant de rebondir et d'obtenir de bons scores lors d'élections régionales grâce à la crise migratoire et la décision d'Angela Merkel d'accueillir massivement l'an dernier des migrants et réfugiés, contrairement à la plupart des autres pays européens. Le parti a obtenu son meilleur score en mars dernier - 24% des voix - lors de l'élection de l'assemblée du Land de Saxe-Anhalt.

Source : Le Figaro

La menace djihadiste, une aubaine pour l'ultra-droite française ?

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Selon Patrick Calvar, le patron de la DGSI, une confrontation entre l'"ultra-droite" et le "monde musulman" pourrait survenir en cas de nouveaux attentats en France.

Lors de son audition du 24 mai dernier devant la Commission d'enquête parlementaire sur les attentats de 2015, dont le contenu a été publié ce mardi, le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), Patrick Calvar, ravive le spectre d'un choc communautaire excité par l'ultra-droite à la faveur des attentats djihadistes. Il prophétise :

"Vous aurez une confrontation entre l'ultra-droite et le monde musulman - pas les islamistes mais bien le monde musulman."

Pour le numéro 1 des renseignements français, cette confrontation est "inéluctable", et implique de "dégager des ressources pour [s']occuper d'autres groupes extrémistes". 

Doit-on vraiment craindre que des groupuscules nationalistes radicaux mettent sur pied des représailles ou des expéditions punitives en cas de nouvel attentat sur le sol français ? Contacté par "l'Obs", le ministère de l'Intérieur tempère ces déclarations. Mais la sortie de Patrick Calvar interpelle sur la capacité de l'organisation terroriste à organiser le chaos en France, à quelques mois d'une élection présidentielle qui pourrait être marquée par un score historiquement haut de l'extrême droite. A Beauveau, on résume :

"La crainte est de voir la capacité de résilience affichée par la France au moment de Charlie et du Bataclan s'émousser."

"Vitalité" de l'ultra-droite

Patrick Calvar avait déjà évoqué les mêmes craintes, le 10 mai dernier devant la commission de la Défense nationale de l'Assemblée nationale. "L'Europe est en grand danger : les extrémismes montent partout et nous sommes, nous, services intérieurs, en train de déplacer des ressources pour nous intéresser à l'ultra-droite qui n'attend que la confrontation", avait-il alors affirmé.

"Encore un ou deux attentats et elle adviendra. Il nous appartient donc d'anticiper et de bloquer tous ces groupes qui voudraient, à un moment ou à un autre, déclencher des affrontements inter-communautaires".

L'entourage de Bernard Cazeneuve confirme le "regain de vitalité" de la mouvance de l'ultra-droite et "l'attention particulière" des services de renseignements. Exemple : les manifestations anti-migrants de Calais en février 2016, ou les perquisitions fructueuses menées chez plusieurs activistes identitaires pendant l'état d'urgence. 

Autre signal début juin, quand Grégoire M., un jeune Lorrain employé dans une exploitation agricole, est arrêté - selon les services secrets ukrainiens (SBU) - près de la frontière polonaise, en possession d'un arsenal impressionnant : 125 kg de TNT, 5 Kalachnikov, 2 lance-roquettes, 5.000 munitions et 100 détonateurs. Les images de son arrestation le montrent vêtu d'un tee-shirt rouge portant le symbole du "Renouveau français", un groupuscule nationaliste. Des informations à prendre avec une "grande prudence" - notamment au sujet des conditions d'arrestation du jeune homme -, rappelle Beauvau. Mais qui acte néanmoins "la présence de militants identitaires aux intentions violentes" sur le territoire français. 

"L'attitude de ces groupes évolue : ils agissent de plus en plus à découvert. Ils sont très actifs."

Et le travail de la DGSI réside précisément dans "l'anticipation de toutes les formes de menaces", "de l'ultra-gauche aux mouvements identitaires d'extrême droite", rappelle-t-on à l'Intérieur.

"Au lendemain des attentats de janvier, des lieux culturels et cultuels musulmans avaient été la cible d'attaques. Cela s'est reproduit après novembre mais dans une bien moindre mesure."

Stratégie du chaos de l'EI

La radicalisation potentielle de l'ultra-droite entre pourtant pleinement dans la stratégie du chaos de l'Etat islamique en France. Une stratégie qui s'appuie déjà sur sa relation ambiguë avec les discours identitaires portés par l'extrême droite, Front national en tête.

Au mois de février 2016, sa propagande avait certes désigné, dans son magazine francophone "Dar-al islam", les partisans du FN comme "cibles de premier choix". Mais ces menaces ne doivent pas être prises au premier degré. Elles expriment avant tout une stratégie "opportuniste", selon Jean-Charles Brisard, le président du Centre d'analyse du terrorisme (CAT), alors cité par "L'Express" : 

"En visant le parti le plus dur à l'égard des musulmans, l'organisation contribue à faire monter les communautés les unes contre les autres, à créer le chaos."

Le parti d'extrême droite n'a pas attendu ces provocations de l'EI pour surjouer la carte de la confrontation. Quelques semaines plus tôt, Jean-Jacques Bourdin ayant avancé que les djihadistes français et le FN partageaient "une communauté d’esprit" sur "le repli identitaire", la présidente du FN s'était lâchée sur Twitter en publiant des photos - non floutées - d'exécutions menées par l'organisation terroriste. 

L'hypothèse d'un EI suivant avec appétit la progression du FN a été encore relayée, le 1er juin 2016, par le maire écologiste de Sevran, Stéphane Gatignon, lors d'un débat sur Public Sénat avec Julien Sanchez le maire FN de Beaucaire :

"Finalement vous êtes opposés mais en même temps vous êtes des alliés objectifs quelque part… Le but c’est de fracturer la société française. Et la victoire de Daech, c’est cette fracturation de la société française."

Certains élus FN ont eu beau s'en offusquer sur les réseaux sociaux, le journaliste de RFI David Thomson, spécialiste du djihadisme, rappelle lui aussi à "l'Obs" qu'il existe de "vrais convergences" entre le discours de l'extrême droite et celui de l'Etat islamique et de ses soutiens :   

"Quand le Front national dit que 'l'Islam est incompatible avec la République', les djihadistes applaudissent. Si un attentat mené au nom de l'EI peut faire augmenter le sentiment d'islamophobie, gonfler les scores du FN ou pousser la partie la plus radicale de l'extrême droite à l'acte, c'est une bonne chose pour les djihadistes. Ils peuvent dire aux musulmans de France : 'regardez vous n'avez rien à faire dans ce pays'". 

Lucas Burel

Source : Le nouvel obs

Allemagne: La nouvelle juge de la Cour constitutionnelle est favorable à une immigration illimitée

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Politique: La professeur de droit Christine Langenfeld est devenue la nouvelle juge de la Cour constitutionnelle selon les vœux du parti CDU (parti dont Angela Merkel est la présidente). Elle est chercheuse dans le domaine des migrations et elle est favorable à une immigration illimitée en Allemagne.

Le Premier ministre de Hesse, Volker Bouffier (CDU) s'est mis d'accord avec son collègue de Bade-Wurtemberg, Wilfried Kretschmann (Parti des Verts) afin de promouvoir Christine Langenfeld, a rapporté le Tagesspiegel.

Mme Langelfeld est présidente du soit-disant "comité d'experts pour la migration et l'intégration" qui est sponsorisé par de grands consortiums comme VW. A ce titre, elle exige une immigration encore plus élevée en Allemagne. Elle refuse de mettre des limites, exactement comme la chancelière fédérale Angela Merkel.

Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

Source : Les observateurs.ch

USA: les républicains disent oui à la création d'un mur avec le Mexique

 

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Le parti républicain a ainsi appuyé la proposition de Donald Trump cherchant à mettre fin à l'immigration clandestine en provenance du ce pays du sud de l'Amérique.

La proposition du candidat à la présidentielle américaine Donald Trump de construire un immense mur à la frontière américano-mexicaine a été incluse dans le projet de programme politique de son parti républicain, apprend-on de la chaîne Fox News.

 Selon la chaîne, le projet a été mis au point à Cleveland à la veille du Congrès républicain prévu pour la semaine prochaine. Le document appelle à ériger un mur à la frontière qui devra "couvrir toute la frontière du sud et qui devrait suffire pour prévenir tant la circulation de véhicules que le trafic de piétons". Cette initiative a été avancée par le secrétaire d'Etat républicain du Kansas et partisan de Trump Kris Kobach.

L'introduction du point concernant l'édification de ce mur dans le programme pré-électoral du parti est en quelque sorte un geste de reconnaissance envers Trump, a déclaré Reince Priebus, président du Comité national républicain.

Depuis qu'il s'est lancé dans la course à l'élection présidentielle américaine, M. Trump a tenu de nombreux propos hostiles concernant l'immigration clandestine en provenance du Mexique.

 Il a promis, pour la contenir, la construction d'un mur de 1.600 kilomètres le long de la frontière, mur dont il estime le coût à 8 milliards de dollars. Il a averti par ailleurs que ce coût serait assumé par le Mexique.

Cependant, le président mexicain Enrique Peña Nieto a assuré qu'"en aucun cas" le Mexique ne paierait  le mur que le candidat républicain à la Maison Blanche veut construire le long de la frontière, a annoncé dimanche l'AFP.

Auparavant, le ministre mexicain des Affaires étrangères Claudia Ruiz Massieu a qualifé d'"absurde" la proposition de Trump sur l'édification du mur à la frontière entre les deux pays.

Source : Sputniknews

Boom de la xénophobie au Royaume-Uni

Brexit Un rapport le prouve: le nombre d’actes hostiles aux étrangers explose

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Insultes envers les Polonais, poudre blanche sur des mosquées, boutique orientale ciblée par des pyromanes… Le nombre d’actes xénophobes explose au Royaume-Uni. Entre jeudi 24 juin, (le jour du référendum sur la sortie de l’Union européenne), et dimanche 27 juin, le nombre d’incidents xénophobes déclarés a augmenté de 57% par rapport à la même période un mois plus tôt, selon un rapport du National Polical Chiefs Council, publié le 28 juin.

«Choqué», l’ambassadeur de Pologne à Londres, Witold Sobkrow, s’est déclaré «profondément préoccupé par les récents incidents et les insultes xénophobes adressées à la communauté polonaise et à d’autres migrants résidants au Royaume-Uni», dans un communiqué publié le 27 juin.

Sur les réseaux sociaux, 16 151 tweets, contenant un terme xénophobe ou anti-immigré, ont été recensés entre le 19 juin et le 1er juillet, dont 13 232 uniquement durant la période du 24 juin au 1er juillet. Par ailleurs, depuis mars dernier, 4 123 705 tweets contiennent un terme anti-islam dont 28 034 proviennent explicitement de l’Ukip, le Parti indépendantiste. L’immigration était l’un des trois thèmes principaux de la campagne de ce parti en faveur du Brexit. Il a tweeté plus de 258 553 messages contenants les mots «migrants, immigrés, réfugiés».

La crise des migrants que vit l’Union européenne, depuis quelques années, a mis l’immigration au cœur du débat sur le Brexit. L’Ukip et le Parti conservateur actuellement au pouvoir sont accusés par les proeuropéens d’avoir instauré un climat de peur. Ils auraient tiré leur épingle du jeu en instrumentalisant les craintes des populations locales notamment en s’appuyant sur la question migratoire.

Quentin Jeantet

Source : 24heures.ch

Le patron des renseignements français craint de nouvelles méthodes d’attaque de Daesh

Véhicules piégés, engins explosifs : dans un rapport rendu public ce mardi, Patrick Calvar présentait des prévisions inquiétantes.

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Le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure française (DGSI) Patrick Calvar présentait de sombres prédictions le 24 mai dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les attentats 2015. Ses déclarations ont été rendues publiques ce mardi 12 juillet.

Le directeur des renseignements français déclarait être persuadé que Daesh allait monter en puissance en utilisant de nouvelles formes de frappe comme «  d es véhicules piégés et des engins explosifs  ».

«  Ils vont finir par projeter des commandos dont la mission consistera à organiser des campagnes terroristes sans nécessairement aller à l’assaut avec la mort à la clef, annonçait Patrick Calvar. Dès qu’ils auront projeté sur notre territoire des artificiers, [les terroristes] pourront éviter de sacrifier leurs combattants tout en créant le maximum de dégâts  ».

Confrontations entre musulmans et extrême droite à craindre

Le patron de la DGSI s’inquiétait aussi de la montée des extrêmes. «  Je pense que nous gagnerons contre le terrorisme. Je suis en revanche beaucoup plus inquiet de la radicalisation de la société et du mouvement de fond qui l’entraîne  ».

Patrick Calvar craignait alors des confrontations entre musulmans et extrême droite : «  Vous aurez une confrontation entre l’ultra droite et le monde musulman – pas les islamistes mais bien le monde musulman  ».

Le 10 mai dernier, le patron des renseignements français était même allé plus loin et avait évoqué une véritable « guerre civile ».

Source : Lesoir.be

Migrants: La nouvelle Première ministre britannique peut-elle changer la donne?

Theresa May. Celle qui va accéder au poste de Premier ministre en Angleterre aujourd’hui pour prendre la suite de David Cameron et mettre en œuvre le Brexit connaît bien Calais et la problématique migratoire.

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1 Une Première ministre au fait de Calais. David Cameron, en poste depuis 2010, n’a jamais fait le déplacement à Calais et a toujours suivi de loin l’évolution de la situation migratoire, malgré des prises de position acerbes et outrancières de certains médias britanniques. C’est sa ministre de l’Intérieur, Theresa May, qui a - enfin - été envoyée au mois d’août dernier pour une visite conjointe avec son homologue français, Bernard Cazeneuve. Le 20 août, ils ont visité le site du tunnel, avant de s’entretenir avec les élus et des responsables du centre Jules-Ferry. Le contenu de la visite a essentiellement porté sur la sécurité et la signature d’un accord de coopération franco-britannique pour renforcer la lutte contre les passeurs, financer des installations de sûreté au port et au tunnel ainsi qu’améliorer le volet sécuritaire.

2 Qui est Theresa May? La ministre de l’Intérieur Theresa May est une eurosceptique dans l’âme qui va devoir négocier la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Elle avait pourtant choisi en début d’année de rester fidèle au Premier ministre David Cameron et de défendre le maintien dans l’Europe. Mais elle a fait le service minimum, continuant aussi à prôner une limitation de l’immigration, thème favori des pro-Brexit, ce qui l’a rendue crédible auprès des deux camps.

Au ministère de l’Intérieur, qu’elle occupe depuis 2010, elle a tenu une ligne très ferme, qu’il s’agisse des délinquants, des immigrés clandestins ou des prêcheurs islamistes.

Si on lui reproche son manque de charisme, on lui reconnaît également autorité et compétence. Elle peut aussi se montrer cassante et « d’une détermination féroce », selon le Daily Telegraph. Ce qui lui vaut d’être parfois surnommée la « nouvelle Margaret Thatcher ».

Après des études de géographie à Oxford et un bref passage à la Banque d’Angleterre, elle entame sa carrière politique en 1986. Elle est élue député en 1997. En 2005, elle prête main forte à David Cameron dans sa conquête du parti.

Lorsqu’il est élu chef du gouvernement en 2010, il la récompense en lui attribuant le portefeuille de l’Intérieur, qu’elle conservera lors de sa réélection en 2015. « Elle a une capacité de travail incroyable et elle est très exigeante », souligne une de ses collaboratrices, sous couvert de l’anonymat. « Elle déteste le risque, c’est quelqu’un de fiable ». On la décrit aussi comme « très intelligente, résistante, fine négociatrice ».

3 Une nomination qui plait à Calais. Eurotunnel salue l’arrivée de Theresa May au poste de Premier ministre. « Theresa May est quelqu’un de très capable, avec qui nous avons très bien travaillé, surtout l’été dernier, et en qui nous avons beaucoup de confiance », réagit John Keefe, porte-parole pour l’entreprise, ajoutant que « Jacques Gounon se félicite de sa nomination ».

Jean-Marc Puissesseau, président de la CCI, pense que Theresa May aura une tâche assez difficile à remplir, suite au Brexit, et sera conciliante sur les accords d’échanges avec l’union européenne. « Elle ne pourra pas se couper de l’Europe, l’Angleterre a besoin de mettre en place des conditions favorables à l’import/export. Je ne suis pas inquiet sur la poursuite des libres échanges de marchandises. Elle sait où se situeront les intérêts commerciaux et économiques de son pays ».

4 Quel impact sur la problématique à Calais? L’arrivée de Theresa May ne devrait pas révolutionner la situation migratoire. « Elle va mener une politique migratoire qui marchera pour le Royaume-Uni et qui alliera enjeu économique et liberté de mouvement », estime un observateur du dossier. La politique migratoire anglaise a peu de poids à ses yeux face à la situation géopolitique et économique dans les pays d’origine des migrants.

5 Quelle position sur le Brexit? Theresa May est une eurosceptique passée dans le camp du maintien dans l’Union européenne pendant la campagne référendaire. Elle a indiqué qu’elle respecterait la victoire des pro-Brexit, laissant peu d’espoir à ceux au Royaume-Uni qui réclament une deuxième consultation sur l’Union européenne.

Elle a affirmé sa volonté de «négocier le meilleur accord» de sortie de l’UE et de faire jouer «un nouveau rôle dans le monde» à son pays.

«Brexit signifie Brexit et nous en ferons un succès», a-t-elle martelé.

Elle ne compte pas activer l’article 50 du Traité de Lisbonne - qui permet de déclencher le processus de sortie de l’UE - avant la fin de l’année.

Source : Nordlittoral

mercredi, 13 juillet 2016

Les Européens lient l'arrivée des réfugiés au terrorisme et au chômage

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Une étude du think-tank américain Pew Research Center démontre la montée d'un sentiment de peur à l'égard des migrants, en partie dans les pays d'Europe de l'Est et du Sud.

La vague de réfugiés sans précédents qui a gagné l'Europe cette année inquiète les peuples. C'est ce que confirme une étude du think-tank américain Pew Research Center*. Elle montre qu'une majorité d'Européens (59 %) craint que l'arrivée de réfugiés n'augmente le risque d'attentats dans leur pays, et que la moitié (50 %) pense que ceux-ci sont un fardeau pour l'économie. Les pays d'Europe de l'Est sont particulièrement sceptiques quant aux bienfaits de l'immigration. La part des personnes qui pensent que les «réfugiés vont augmenter la probabilité du terrorisme dans notre pays», est ainsi de 76 % en Hongrie, 71 % en Pologne et 61 % aux Pays-Bas. En Allemagne, où Angela Merkel a ouvert les bras à plus d'un million de migrants, 61 % de la population lie immigration et terrorisme.

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L'institut américain Pew Research Center, basé à Washington, a interrogé les personnes en âge de voter dans dix pays, où la part de la population immigrée est très variable. À la question de savoir si «les réfugiés représentent un fardeau car ils prennent les emplois et les avantages sociaux» des locaux, moins d'un tiers des Allemands (31 %) se disent d'accord avec cette information, contre 82 % des Hongrois. En France, on a plus peur de l'impact sur le chômage que sur le terrorisme: 53 % des Français pensent que les migrants sont un fardeau économique et 46 % pensent que leur présence augmente le risque terroriste.

La vision négative des musulmans en hausse dans les pays de l'Est et du Sud

Près de la moitié des Italiens et des Suédois interrogés pensent que les réfugiés sont davantage responsables d'actes criminels que d'autres groupes. Seuls 13 % des Espagnols cautionnent cette déclaration.

L'étude mesure également la montée d'une hostilité à l'égard de la population musulmane, particulièrement forte dans les pays de l'est et du sud de l'Europe. Ainsi 72 % des Hongrois, 69 % des Italiens, 66 % des Polonais et 65 % des Grecs ont une opinion défavorable des musulmans. À noter qu'il s'agit de pays où la présence musulmane est faible, voire inexistante. En France et en Allemagne, pays où la part de la population musulmane est importante, seule 29 % des sondés en ont une vision négative.

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La Grèce semble particulièrement touchée par ce sentiment grandissant d'hostilité à l'égard des migrants. Dans ce pays rongé par la crise économique et en première ligne dans la crise migratoire, 63 % de la population pense que «la diversité fait de leur pays un endroit pire à vivre». Près de trois quart des Grecs et des Hongrois pensent par ailleurs que les immigrés musulmans souhaitent rester «différents» plutôt que «d'adopter les us et coutumes du pays dans lequel ils vivent».

La diversité n'enthousiasme plus les Européens

La précédente enquête de l'institut sur le même thème date de 2005. L'évolution des mentalités est frappante. En Allemagne, 9 % des sondés jugeaient alors que les immigrants musulmans voulaient adopter les coutumes locales, ils sont désormais 32 % à le penser. En France aussi, cette part a augmenté puisque 43 % des interrogés jugent maintenant que les immigrés de confession musulmane souhaitent s'assimiler, contre 32 % en 2005. En France, les réponses quant aux réfugiés suivent les lignes partisanes: 36 % des sondés qui s'identifient comme socialistes voient les réfugiés comme un poids, contre 61 % pour les soutiens des Républicains et 90 % des sondés Front national.

La diversité n'a plus le vent en poupe en Europe. Peu d'Européens souscrivent à l'idée qu'une diversité croissante a un impact positif sur leur pays. Avec 36 % d'opinions favorables, la Suède enregistre le plus fort taux de soutien à l'idée. Dans la plupart des pays, une majorité de sondés estime cependant que le fait qu'un nombre croissant de groupes différents habite le pays n'a que peu d'incidence sur leur qualité de vie.

* Le sondage a été mené dans dix pays européens et aux États-Unis sur 11.494 personnes du 4 avril au 12 mai 2016, soit avant le référendum britannique sur le Brexit, et avant l'attentat de l'aéroport d'Istanbul, fin juin.

Lire le rapport en entier

Source : Le Figaro

Agressions sexuelles de la Saint-Sylvestre en Allemagne : un rapport révèle l'ampleur terrifiante du phénomène

Un rapport de la police allemande paru dans la presse vient de préciser l’ampleur terrifiante de la vague d’agressions sexuelles subies par des femmes en Allemagne pendant la nuit de la Saint-Sylvestre, révélant des chiffres bien plus élevés que ceux précédemment admis.

Ainsi, plus de 1200 femmes et 2000 agresseurs potentiels seraient concernés par cette monstruosité de masse qui a vu des milliers de femmes se faire agresser et violer, souvent par des groupes de plusieurs hommes, le soir du nouvel an en Allemagne. Le lien entre ce phénomène effrayant et l’immigration massive est désormais indéniable, puisque la plupart des hommes impliqués, selon ce rapport, sont de nationalité étrangère, présents en Allemagne depuis peu de temps et essentiellement originaires d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

La nouveauté de ce rapport, outre les chiffres édifiants qu’il expose, tient dans la reconnaissance officielle du lien entre l’immigration massive et ces agressions.

Le Front National a toujours plaidé pour regarder cette réalité en face afin d’y répondre et ne pas laisser l’obscurantisme l’emporter sur notre mode de vie, lequel assure, et nous en sommes fiers, la liberté et l’égalité entre les sexes.

L’immigration massive exacerbe des différences culturelles et de mentalité qui parfois, comme dans le cas de ces agressions de masse, aboutissent à des drames. La remise en cause du droit des femmes et, plus généralement, la remise en cause de leur liberté d’être et de se mouvoir, est un phénomène d’une gravité extrême qui ne doit pas être occulté.

Il est infiniment regrettable d’en être arrivé à de tels drames pour que la caste commence à admettre ce que nous dénonçons depuis des années.

La prise de conscience de cette réalité quant aux effets délétères de l’immigration massive ne doit donc pas rester à l’état de rapport de police ou de tribune dans la presse, elle doit désormais aboutir à l’arrêt de cette politique folle d’immigration massive qui a déjà fait tant de mal à nos pays.

Communiqué de Presse du Front National

Front National

Une majorité d'Européens associe réfugiés et risque terroriste

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Berlin - Une majorité d'Européens estime que l'afflux de réfugiés sur le continent augmente le risque d'attentats et une forte proportion s'inquiète des conséquences pour leur emploi, selon une enquête publiée lundi par l'institut américain Pew Research.

Dans huit des dix pays examinés, représentant 80% de la population européenne, au moins la moitié de l'opinion juge que l'arrivée des demandeurs d'asile "accroît le risque terroriste". Plus d'un million ont été enregistrés en Europe en 2015, fuyant notamment la guerre en Syrie. 

La proportion atteint un record (76%) en Hongrie et en Pologne (71%), pays qui ont proportionnellement accueilli peu de migrants et dont les gouvernements ont adopté des politiques très fermes à l'égard des réfugiés. Les Allemands, qui ont accueilli le plus important nombre de migrants, sont 61% à partager cette inquiétude, les Italiens 60% et les Britanniques 52%. 

Paradoxalement en France, pays durement frappé par des attentats en 2015, une majorité (51%) ne partage pas cette opinion, 46% jugeant que le risque est accru. 

De manière générale, "la crise des réfugiés et la menace terroriste sont très clairement liées dans l'esprit de nombreux Européens", juge l'institut Pew Research, en soulignant que "l'envolée récente du nombre de réfugiés en Europe a pris une place prépondérante dans la rhétorique anti-immigrés des partis d'extrême droite sur tout le continent et dans le débat très controversé autour de la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne". 

L'inquiétude des Européens s'étend aussi à leur situation économique. Une proportion importante voit dans l'arrivée des réfugiés "un fardeau" car ils sont "susceptibles" de "prendre nos emplois et nos allocations sociales", selon Pew. Elle atteint 82% en Hongrie, 75% en Pologne, 72% en Grèce, 65% en Italie et 53% en France.  

Au total, cette opinion domine dans sept des dix pays étudiés. C'est paradoxalement en Allemagne, pays le plus concerné par les réfugiés, qu'une majorité de la population (59%) ne partage pas cette crainte. 

Au-delà, le sondage montre une augmentation des sentiments négatifs des Européens à l'égard des musulmans, y compris en France où cependant seule une minorité (29%) partage ce sentiment, selon l'enquête. 

Les Européens sont globalement plus nombreux à penser que la diversité culturelle et ethnique est une mauvaise chose pour leur pays que l'inverse. Et une majorité juge qu'il est important de partager des habitudes et traditions communes pour appartenir réellement à une communauté nationale. 

Ce sondage, qui concerne aussi l'opinion aux Etats-Unis, a été effectué par Pew auprès de 11.494 personnes au total entre le 4 avril et le 12 mai. 

Source : L'Express

Contre le hallal, votre boucher !

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Pourquoi l’identité nationale refait parler d’elle dans la campagne

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Tribune libre. Après quelques signes d’essoufflement, le thème de l’identité revient en force. Il est en passe de devenir un sujet central de la campagne présidentielle, à tout le moins, de la primaire de la droite.

L’épisode raté du débat sur l’identité nationale avait remisé le thème au fond des tiroirs. Il ressort aujourd’hui et ce n’est pas un hasard. D’abord parce qu’il est clivant et différenciant.  Ensuite parce qu’il permet d’aborder plusieurs champs, celui de la République, de la nation, comme celui des valeurs. Pourtant des enquêtes récentes ont montré que les Français étaient de moins en moins réceptifs à ces thématiques.  Une étude de l’Ifop réalisée dernièrement, souligne que seul un tiers des personnes interrogées se déclare sensible à ces termes. 47% des sympathisants du Parti Socialiste disent que ça ne les touchent plus vraiment, contre 53% qui y sont encore sensibles. Chez les Républicains, la proportion s’inverse. 53% disent que ça ne les touchent pas contre 47% qui pensent le contraire. Aux extrêmes, le taux d’insensibilité est plus marqué. 57% chez les sympathisants du Front de Gauche et 70% chez ceux du Front National ou la notion de République peut parfois faire référence au Système que ces partis combattent.

Entre le recours à la République, largement exploité par la gauche en particulier après des attentats de 2015 et la tentation de la droite à  réinventer le thème de l’identité nationale, un débat politique s’est installé. Mais là encore, les Français semblent  de moins en moins touchés par ces discours.  Ils se divisent d’ailleurs en trois groupes dès lors qu’il s’agit de se prononcer sur les propos les plus évocateurs de sens. 38% se disent touchés par les politiques quand ils parlent d’identité nationale. C’est davantage le cas dans l’électorat de droite et d’extrême droite, mais c’est également vrai pour  un quart des sympathisants de gauche. 33% disent être sensibles aux discours sur la République  quand 29% se déclarent indifférents à ces deux concepts. C’est bien dans les électorats les plus mobilisés que ces sujets fonctionnent le mieux. Nicolas Sarkozy ne s’est d’ailleurs pas privé de relancer sa conquête en utilisant ce registre identitaire : « La campagne va se jouer sur la France, la République, la culture française, avec deux questions majeures ; qu’est-ce qu’être  français ? Et que va devenir la France ? Il oblige ainsi ses concurrents à opérer un tournant pour venir sur un sujet plus clivant que les choix techniques sur le taux de la CSG ou la défiscalisation des heures supplémentaires.  C’est d’ailleurs sur ce terrain identitaire qu’il se sent le plus crédible à défaut d’être rassembleur, et même si la période « buissonnière » ne lui a guère été profitable. Quand Bruno Le Maire et François Fillon en appellent à la culture et à l’histoire, quand Alain Juppé déroule le concept de l’identité heureuse, quand Jean François Copé flatte la fierté d’être français,  Nicolas Sarkozy, lui, exploite les fractures françaises et s’appuie sur la vision d’une France éternelle attendue par une majorité de l’électorat des Républicains. Mais aucun ne dit vraiment que la République « une et indivisible » ne suppose pas forcément une identité « une et indivisible ».

Ce tournant identitaire de la campagne est  aussi inspiré par une production littéraire particulièrement dense, elle-même suscitée par un contexte dans lequel la laïcité est bafouée, les communautarismes stimulés, les tentations nationalistes exacerbées.   Dans la préface qu’il consacre à la « République identitaire » de  Béligh Nabli, Michel Wieviorka souligne combien les mots de République, de Nation et d’Identité déchaînent les passions. La « guerre des deux France » du début du XXème siècle qui opposait une gauche républicaine, laïque et dreyfusarde et une droite catholique, un brin nationaliste, a laissé place à un unanimisme républicain facteur de tensions et de crise. Béligh Nabli montre comment  les clivages demeurent, s’intensifient et se transforment  entre partisans d’une République ouverte à la diversité,  ceux  qui ne reconnaissent aucun particularisme dans l’espace public et les derniers qui  veulent  faire de la laïcité un moyen de préservation de l’identité nationale.  Dans cette France à l’identité fracturée, Malika Sorel –Sutter, revient dans son dernier livre « Décomposition française – comment en est—on arrivé là ? » sur ces mythes de la diversité, de la discrimination positive qui ont conduit les politiques à la faiblesse face à la montée des communautarismes et à l’exigence d’assimilation.  De son coté, Roger Martelli, historien de gauche, ex-communiste, publie un essai au titre provocateur « L’identité, c’est la guerre », dans lequel il explique comment la droite installe le thème de l’identité pour en faire un combat alors que la gauche abandonne son « pivot symbolique » de l’égalité.  Après la fracture sociale, la fracture identitaire, décrite différemment pas ces trois auteurs, est en passe de devenir un des marqueurs d’une campagne électorale où la compétition n’a jamais été aussi rude et le résultat aussi incertain.

D’abord journaliste, puis conseiller d'un Premier ministre et d'un ministre de l'Intérieur, ex-directeur du Service d'Information du Gouvernement (SIG) et du Syndicat de la Presse Quotidienne Régionale (SPQR), Vincent de Bernardi est aujourd'hui, directeur de la communication et des affaires publiques d'une organisation et chroniqueur au Magazine Paroles de Corse.

Vincent de Bernardi
 

Non! Non !Non à l’islamisation!

Comme toujours très courageux, les militants de Génération Identitaire Lyon ont interrompu hier soir le conseil de la métropole du Grand Lyon qui était en train de voter une subvention de 1 million d’euros pour un centre islamique. Voici la vidéo embarquée intégrale.
Partagez cette vidéo ! Les Français doivent savoir comment les élus détournent  leurs impôts écrasants au profit des salafistes!

 

Source : délitdimages

Allemagne: un rapport révèle l'ampleur des agressions sexuelles du Nouvel an

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La fuite d'un rapport de la police allemande dans la presse révèle que le nombre d'agressions sexuelles durant la nuit du Nouvel an est beaucoup plus élevé que les chiffres officiellement révélés.

Violences du nouvel an à Cologne: 1200 victimes, 2000 migrants agresseurs et que 4 condamnations !

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Elles ont été 1200 les femmes agressées à Cologne, Hambourg, Stuttgart et autres villes allemandes, lors du Nouvel An 2016. Victimes d’agressions de nature sexuelle pour un total de 900 crimes et délits qui vont du viol à la violence, en passant par les vols à l’arraché et les intimidations. Et ils sont environ 2000 les hommes qui ont participé à ces violences. Mais seulement 120 les suspects sur qui la Magistrature enquête et 4 les condamnations : deux à Cologne, une à Düsseldorf et une autre à Nürtingen.

Cologne et la gare centrale ont été le centre principal de ces événements violents, là où les agressions envers les femmes ont été les plus nombreuses et les plus intenses. Selon le rapport, la majeur partie des suspects sont Nord-Africains et Afghans, très peu les syriens, et plus de la moitié était arrivé en Allemagne en 2015.

Ce sont les chiffres contenus dans le rapport sur les faits de la Saint-Sylvestre recueillis par la Police fédérale, la Bundeskriminalamt, et publiés par Sueddeutsche Zeitung.

 

« Les enquêtes ne sont pas encore conclues mais nous retenons que beaucoup de ces délits ne pourront pas être examinés » explique le chef de la Police Fédérale, Holger Muench, en se référant à la pauvreté des preuves, des photographies et des films.

« Le récent flux de réfugiés a eu des conséquences avec les crimes du Nouvel An » a-t-il ajouté. Dans le détail, la police a comptabilisé 650 délits de nature sexuelle à Cologne et plus de 400 à Hambourg. Il n’y a pas en revanche d’indications que ces violences aient été préméditées et que ces hommes se soient donnés rendez-vous dans les lieux où ces agressions sont advenues.

Ces chiffres et la nature des crimes et délits commis donnent la mesure de ce qui est réellement arrivé au cours de cette nuit, qui devait être un moment de fête, et qui s’est transformée en cauchemar pour de nombreuses femmes. Elle a signé un véritable tournant dans le rapport des Allemands et le phénomène de l’immigration.

6 mois après ces violences, le Bundestag a approuvé une nouvelle loi anti-violence qui durcit les peines et rend plus facile les inculpations. Et la police demande plus de camera de surveillance dans les lieux où se déroulent les grandes manifestations publiques.

Mesurettes qui ne sont que des cache-sexes du véritable problème : l’ampleur de l’immigration invasion à laquelle sont soumises les régions germaines, cautionnée par l’ethno-masochisme de bien trop d’Allemands, traumatisés par l’après guerre, culpabilisés à outrance. C’est en redevenant fiers leur peuple que les Allemands pourront reprendre en mains leur destin national afin de préserver leur identité!

Francesco de Villasmundo

Source : MPI



La prédiction sombre du patron de la DGSI sur les «affrontements intercommunautaires»

Patrick Calvar redoute « une confrontation entre l’ultra droite et le monde musulman - pas les islamistes mais bien le monde musulman »…

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Pour Patrick Calvar, « l’Europe est en grand danger». A cause de la montée des extrémismes dans le contexte actuel, le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dit redouter « une confrontation entre l’ultra droite et le monde musulman - pas les islamistes mais bien le monde musulman ».

«Je pense que nous gagnerons contre le terrorisme», estime-t-il, selon la retranscription de son audition devant la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, rendue publique mardi. « Je suis en revanche beaucoup plus inquiet de la radicalisation de la société et du mouvement de fond qui l'entraîne», a affirmé le 24 mai le patron du renseignement intérieur, auditionné à huis clos.

 Encore un ou deux attentats et la confrontation adviendra»

« C’est ce qui m’inquiète quand je discute avec tous les confrères européens : nous devrons, à un moment ou un autre, dégager des ressources pour nous occuper d’autres groupes extrémistes parce que la confrontation est inéluctable », a-t-il estimé. Le patron de la DGSI avait tenu des propos similaires le 10 mai devant la commission de la Défense nationale de l’Assemblée nationale.

« L’Europe est en grand danger : les extrémismes montent partout et nous sommes, nous, services intérieurs, en train de déplacer des ressources pour nous intéresser à l’ultra droite qui n’attend que la confrontation », avait-il alors affirmé. « Encore un ou deux attentats et elle adviendra. Il nous appartient donc d’anticiper et de bloquer tous ces groupes qui voudraient, à un moment ou à un autre, déclencher des affrontements intercommunautaires », avait estimé Patrick Calvar.

M.C. avec AFP

20 Minutes

Sondage: les migrants menacent-ils l'emploi des Européens?

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Selon un sondage de Sputnik.Opinions menée par l'Ifop et la société britannique Populus à la demande de l'agence d'information et radio Sputnik, 50% des Français, 47% des Britanniques et 36% des Allemands interrogés pensent que l'immigration conduit à une perte d'emploi pour les habitants de leur pays.

A la question "Êtes-vous d'accord ou non avec l'affirmation suivante: l'immigration conduit à une perte d'emploi des habitants du pays au profit des migrants", presque un quart des Britanniques n'a pas pu répondre. Les Français et les Allemands ont affiché une opinion plus marquée: seulement 5% et 6% respectivement ont répondu "je ne sais pas".

 Le sondage a été mené au Royaume-Uni par la société Populus du 15 au 21 avril 2016. En France et en Allemagne — par l'Ifop du 14 au 18 avril 2016. 3 042 personnes ont participé à l'étude au total: 989 en Allemagne, 1008 en France et 1045 au Royaume-Uni. Les résultats sont représentatifs du sexe, de l'âge et de la géographie de la population. La marge d'erreur maximale par pays est de +/- 3,1% avec un intervalle de confiance de 95%.

A propos du projet Sputnik.Opinions

Le projet international d'étude de l'opinion publique Sputnik.Opinions a été lancé en janvier 2015, en partenariat avec les célèbres sociétés de recherche Populus, Ifop et Forsa. Dans le cadre du projet Sputnik.Opinions sont régulièrement menés des sondages dans les pays d'Europe et aux États-Unis sur les sujets sociaux et politiques les plus d'actualité.

Source : Sputniknews

 

La moitié des Européens lie réfugiés et risque d'attentats

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Environ la moitié des Européens craignent que l'arrivée de réfugiés n'augmente le risque d'attentats dans leur pays, montre un sondage publié lundi, et l'Europe de l'Est en particulier voit les réfugiés comme un fardeau pour l'économie.

L'institut américain Pew Research Center, basé à Washington, a interrogé les personnes en âge de voter dans dix pays, où la part de la population immigrée est très variable. En France, la part des personnes qui pensent que les "réfugiés vont augmenter la probabilité du terrorisme dans notre pays", est de 46%. Elle est de 52% en Grande-Bretagne, 61% en Allemagne, 71% en Pologne et 76% en Hongrie. 

En terme médian, 59% des sondés des dix pays lient les réfugiés au risque terroriste dans les dix pays européens. 

Méfiance

À la question de savoir si "les réfugiés représentent un fardeau car ils prennent les emplois et les avantages sociaux" des locaux, moins d'un tiers des Allemands (31%) se disent d'accord avec cette information, contre 82% des Hongrois. Au total, 50% des sondés européens souscrivent à l'idée (médiane). 

Près de la moitié des Italiens et des Suédois interrogés pensent que les réfugiés sont davantage responsables d'actes criminels que d'autres groupes. Seuls 13% des Espagnols cautionnent cette déclaration. 

Amalgame religieux

Interrogés sur les musulmans présents dans leurs pays, les sondés d'Europe de l'Est et du Sud s'y montrent les plus opposés. 

Environ deux tiers de Polonais, mais aussi des Grecs, des Italiens et des Hongrois déclarent avoir une opinion "défavorable" des musulmans de leur pays, quand moins d'un tiers des Français, des Allemands et des Britanniques partagent ce jugement. 

Principes politiques

Les données de l'institut suivent en outre les évolutions des réponses depuis une précédente enquête de 2005. En Allemagne, 9% des sondés jugeaient alors que les immigrants musulmans voulaient adopter les coutumes locales, ils sont désormais 32% à le penser. En France aussi, cette part a augmenté puisque 43% des interrogés jugent maintenant que les immigrés de confession musulmane souhaitent s'assimiler, contre 32% en 2005. Près de trois-quarts des Grecs et des Hongrois pensent au contraire en 2016 que les immigrés musulmans souhaitent rester à part de la société. 

En France, les réponses quant aux réfugiés suivent les lignes partisanes: 36% des sondés qui s'identifient comme socialistes voient les réfugiés comme un poids, contre 61% pour les soutiens des Républicains et 90% des sondés Front national. 

Difficulté à accepter l'immigration

Enfin, peu d'Européens souscrivent à l'idée qu'une diversité croissante a un impact positif sur leur pays. Avec 36% d'opinions favorables, la Suède enregistre le plus fort taux de soutien à l'idée. Dans la plupart des pays, une majorité de sondés estime que le fait qu'un nombre croissant de groupes différents habitent le pays n'a que peu d'incidence sur leur qualité de vie. 

Le sondage a été mené dans dix pays européens et aux États-Unis sur 11 494 personnes du 4 avril au 12 mai 2016, soit avant le référendum britannique sur le Brexit, et avant l'attentat de l'aéroport d'Istanbul-Ataturk, fin juin. 

Ouest-France

La fraude aux allocs explose. À qui la faute ?

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Dans son rapport annuel publié jeudi dernier, la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) nous informe que, pour 2015, ce sont près de 40.000 fraudes (+22 % par rapport à 2014) qui ont été détectées, pour un total de près de 250 millions d’euros (+18 % par rapport à 2014), soit une moyenne de 6.250 euros par fraude. Près de 75 % des fraudes sont dues à des omissions ou de fausses déclarations, notamment sur les ressources réelles perçues. C’est le RSA qui constitue le « poids lourd » de la fraude aux allocations, soit 68,5 % des fraudes avérées.

Depuis quelques années, les contrôles sont mieux ciblés, notamment grâce au « data mining », qui permet d’extraire automatiquement des informations grâce à des méthodes statistiques et mathématiques, révélant donc des incohérences. De plus, les contrôles au domicile se sont vus renforcés et continueront de l’être.

On pourrait me rétorquer, et à raison, que comparée aux 2,6 milliards d’euros récupérés en 2015 via des évadés fiscaux « repentis », la fraude aux prestations sociales est insignifiante. Cependant, et au-delà des chiffres, le problème n’est pas de savoir qui, entre celui qui trompe la CAF et celui qui cache son argent à l’étranger, est le pire des salauds. Ce n’est pas parce qu’il existe pire que soit que l’on gagne forcément en vertu. Au final, le fraudeur de prestations sociales et le fraudeur fiscal sont jumeaux en idées, seuls leurs moyens pour abuser de la communauté nationale pour faire du profit divergent. En somme, leur philosophie est la même que Hollande, « ça ne coûte rien, c’est l’État qui paye ».

Pour La Dépêche du Midi, la fraude aux allocations ne serait qu’une « fraude de survie ». Soit un joli qualificatif en forme d’excuse trouvé afin de ne pas vexer les fraudeurs en question, mais également pour ne pas affoler les contributeurs, puisque au lieu d’assister des vies, ils les sauvent ! Une « fraude de survie » ne servirait donc pas à s’enrichir mais juste à améliorer les fins de mois. Donc, si l’on vole son voisin sans chercher à s’enrichir, s’agit-il d’un « vol de survie » ?

La fraude est comme un mensonge ayant une valeur monétaire : il entretient un climat malsain et répand un sentiment d’injustice qui deviendra explosif. Quant au système de protection sociale lui-même, force est de constater qu’avec plus de 70 milliards d’euros dépensés en prestations diverses à 11,8 millions d’allocataires, la fraude ne concernerait donc que 0,33 % de la population des bénéficiaires. Cependant, cette colossale somme d’argent, correspondant à huit fois le budget de la justice, démontre un constat encore plus alarmant que la fraude.

Notre système de protection sociale devait, à son origine, juste « aider les plus nécessiteux à court terme ». Aujourd’hui, il est devenu pour beaucoup un « complément de revenu », créant donc une dépendance dangereuse vis-à-vis de l’État. Ce dernier, pour pérenniser le système, n’a d’autre choix que d’emprunter. Comme le disait Reagan : « L’État ne règle pas les problèmes, il les subventionne. »

Xavier Scott
 

Drapeaux algériens et casse en marge de la finale de l’Euro

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Dimanche 10 juillet, la France perdait contre un Portugal solide mais sans génie, en finale de l’Euro 2016. Je laisse le soin aux experts du jeu de déterminer ce qui fut fatal à cette équipe de France. Je vais, pour ma part, m’intéresser aux violences « en marge » de la finale.

Comme d’habitude, l’anti-France était de sortie, trouvant un prétexte pour manifester bruyamment, et violemment, sa haine de notre pays. Les témoignages de badauds concordent avec les vidéos qui ont été diffusées sur Internet. Dès avant le match, des débordements étaient à regretter aux abords de la fan-zone près du Trocadéro, illustrés par des photos sidérantes montrant d’immenses nuages de fumée sous la tour Eiffel.

La fête ? Non, des images de guerre. Les forces de l’ordre ont été obligées de charger des groupes de racailles – car c’est ainsi qu’il faut les nommer, qui se sont dévoués pour mettre à nouveau une ambiance détestable au cœur d’un grand rassemblement populaire. Est-il toujours possible, au juste, d’assister dans le calme à une manifestation quelconque sans qu’elle ne finisse irrémédiablement gâchée par des perturbateurs ?

Les dégâts ont été si considérables que la tour Eiffel était fermée aux visiteurs lundi 11 juillet. La Société d’exploitation de la tour Eiffel expliquait, dans un communiqué, que la situation actuelle ne permettait pas « d’ouvrir aujourd’hui dans des conditions de sécurité correctes ». Des « supporters », avec de gros guillemets, ont brûlé des poubelles, des scooters et même une voiture.

Après le match, le centre-ville de Paris fut pris d’assaut par des supporters de l’Algérie, et parfois de la Côte d’Ivoire. J’ignorais que ces deux pays participaient à l’Euro de football, mais passons. « One, two, three : viva l’Algérie ! » pouvait-on entendre sur les Champs-Élysées. Ces gens ne fêtaient pas la victoire du Portugal, mais la défaite de la France, pays honni.

La confusion était si grande que les journalistes de Libération ont diffusé, aux alentours de 23 h 30, un article sous-titré « Décalage. Sur les Champs-Élysées, les supporteurs français sont prostrés sur leur smartphone tandis que les supporteurs portugais sont aux anges », illustré par une photo de personnes portant des drapeaux extra-européens, de pays du Maghreb et d’Afrique subsaharienne ! Ridicule… Soit les journalistes de Libération sont très mauvais en géographie, soit ils désinforment sciemment, soit ils ont voulu prouver qu’une partie de la jeunesse profitait de toutes les occasions possibles pour attaquer le pays qui les héberge. Je vous laisse juges.

Christopher Nunès, ancien journaliste de BFM TV, indiquait sur Twitter qu’il avait surpris un homme lancer une bouteille devant les CRS, en scandant « Vive Daech ». Pourtant, la plupart des journalistes et commentateurs se refusaient à relayer ces informations ce 11 juillet. Le blogueur Koztoujours, Bisounours devant l’éternel, se contentant d’expliquer que ces actes n’étaient pas « représentatifs ». Ils se reproduisent pourtant à chaque événement…

Gabriel Robin
 

mardi, 12 juillet 2016

Une majorité d'Européens lie terrorisme et réfugiés

SondageSelon un sondage paru lundi, au moins la moitié des personnes interrogées dans dix pays européens jugent que l'arrivée des demandeurs d'asile «accroît le risque terroriste».

Une majorité d'Européens estime que l'afflux de réfugiés sur le continent augmente le risque d'attentats et une forte proportion s'inquiète des conséquences pour leur emploi, selon une enquête publiée lundi par l'institut américain Pew Research.

Dans huit des dix pays examinés, représentant 80% de la population européenne, au moins la moitié de l'opinion juge que l'arrivée des demandeurs d'asile «accroît le risque terroriste». Plus d'un million ont été enregistrés en Europe en 2015, fuyant notamment la guerre en Syrie.

La proportion atteint un record (76%) en Hongrie et en Pologne (71%), pays qui ont proportionnellement accueilli peu de migrants et dont les gouvernements ont adopté des politiques très fermes à l'égard des réfugiés. Les Allemands, qui ont accueilli le plus important nombre de migrants, sont 61% à partager cette inquiétude, les Italiens 60% et les Britanniques 52%.

46 % en France

Paradoxalement en France, pays durement frappé par des attentats en 2015, une majorité (51%) ne partage pas cette opinion, 46% jugeant que le risque est accru.

De manière générale, «la crise des réfugiés et la menace terroriste sont très clairement liées dans l'esprit de nombreux Européens», juge l'institut Pew Research, en soulignant que «l'envolée récente du nombre de réfugiés en Europe a pris une place prépondérante dans la rhétorique anti-immigrés des partis d'extrême droite sur tout le continent et dans le débat très controversé autour de la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne».

L'inquiétude des Européens s'étend aussi à leur situation économique. Une proportion importante voit dans l'arrivée des réfugiés «un fardeau» car ils sont «susceptibles» de «prendre nos emplois et nos allocations sociales», selon Pew. Elle atteint 82% en Hongrie, 75% en Pologne, 72% en Grèce, 65% en Italie et 53% en France.

L'Allemagne ne partage pas cette crainte

Au total, cette opinion domine dans sept des dix pays étudiés. C'est paradoxalement en Allemagne, pays le plus concerné par les réfugiés, qu'une majorité de la population (59%) ne partage pas cette crainte.

Au-delà, le sondage montre une augmentation des sentiments négatifs des Européens à l'égard des musulmans, y compris en France où cependant seule une minorité (29%) partage ce sentiment, selon l'enquête.

Les Européens sont globalement plus nombreux à penser que la diversité culturelle et ethnique est une mauvaise chose pour leur pays que l'inverse. Et une majorité juge qu'il est important de partager des habitudes et traditions communes pour appartenir réellement à une communauté nationale.

Ce sondage, qui concerne aussi l'opinion aux Etats-Unis, a été effectué par Pew auprès de 11.494 personnes au total entre le 4 avril et le 12 mai.

Source : tdg.ch

Talence : L’école de moto va-t-elle être remplacée par une mosquée ?

Le dossier de la mosquée de Talence est sur la table depuis de nombreuses années. Malgré l’opposition des riverains (qui avaient demandé au tribunal administratif d’annuler le permis de construire), le maire de Talence persiste dans son soutien au projet, à la grande satisfaction de Mohamed Boultam. Ce dernier, président de l’Association musulmane à Talence, faisait partie du comité de soutien du maire Alain Cazabonne lors des dernières élections municipales.

Mais l’association a du mal à réunir les fonds qui serviront à financer la construction de ce lieu de culte, après l’achat à la Ville d’un terrain de 1571 m2 pour 180.000 euros. Selon l’Association musulmane à Talence « le coût estimé de la construction est de 800 000 € (gros œuvre & second œuvre). L’objectif est de collecter 200 000 € fin juillet afin de financer le démarrage des travaux, Qu’Allah vous récompense et vous réserve une demeure au Paradis ». Selon nos informations, seuls 51 000 euros ont pour l’instant été réunis. Il est donc fort peu probable qu’une nouvelle mosquée voit le jour chemin des Maures à Thouars.

Cependant, si cette  construction se confirmait, cela entraînerait la disparition de l’Ecole talençaise des sports motorisés (ETSM), installée sur ce même espace depuis dix-huit ans et qui reçoit chaque année un millier de jeunes pour une formation à l’éducation routière.

Ces derniers ont donc lancé une pétition (signée pour l’instant par près de 1500 personnes) : « L’ETSM et l’ensemble des pratiquants souhaitent pouvoir bénéficier d’un autre terrain sur Talence afin que l’activité puisse se poursuivre, or pour l’heure aucune solution concrète n’a été apportée ».

Source : infos Bordeaux

A Beauvais, « plaque tournante » européenne, la tentation d’une sortie de l’UE

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Aux touristes qui se rendent à Beauvais (Oise), le nom de la ville évoque désormais moins son immense cathédrale gothique que l’étape obligée sur leur trajet low cost en Europe. Bien connu des étudiants fauchés, son aéroport est aujourd’hui le royaume de la compagnie irlandaise Ryanair, dont les vols représentent 80 % du trafic. Il est aussi le symbole d’une certaine Europe, où transitent chaque année quatre millions de touristes, de professionnels et de travailleurs détachés venus des quatre coins de l’Union européenne (UE).

Le regard que portent les 55 000 habitants de Beauvais sur l’Europe n’en est pas moins sévère. En 2005, plus de 60 % d’entre eux avaient voté « non » au référendum sur le traité constitutionnel (pour moins de 55 % au niveau national). En décembre 2015, c’est le très eurosceptique Front national qui est arrivé en tête au premier tour des régionales avec 34 % des voix. Le Brexit – la sortie du Royaume-Uni de l’UE – semble avoir ouvert une brèche. Et si la France quittait à son tour l’UE, comme le propose Marine Le Pen ? Chez les Beauvaisiens, l’idée d’un « Frexit » fait son chemin.

« Mieux vaut arrêter les frais tant qu’il est temps »

Pour Thérèse et son fils Etienne (les prénoms ont été changés), petits commerçants, la réponse est évidente. « S’il y a un référendum aujourd’hui sur la sortie de la France, je vote oui, lance le quadragénaire aux cheveux longs sur un ton sans appel. Je souhaite la fin de l’UE. Et comme la France est un pays fondateur, si elle sort, l’Europe n’existera plus. » 

 Hostile depuis toujours à l’UE, cet électeur du FN avait déjà voté non en 1992 au référendum sur le traité de Maastricht. Il reproche à l’Europe de donner « trop à certains pays », « beaucoup aux agriculteurs », mais à lui, « rien, zéro retombée ». La question des migrants, que les partisans du Brexit ont agitée comme une menace outre-Manche, alimente ici aussi l’incompréhension, voire le rejet. Sans compter « ces terroristes qui passent les frontières comme ils veulent en Europe, peste Etienne. Mieux vaut arrêter les frais tant qu’il est temps ».

Chez lui, il a gardé une copie du traité de Maastricht. « C’est une pièce à conviction », s’amuse-t-il. « J’ai essayé de le lire mais c’est incompréhensible », s’agace aujourd’hui encore sa mère. Elle aussi voterait pour le « Frexit ». « On y laissera quelques plumes, mais après on remontera la pente. » Malgré tout, « Marine [Le Pen] idéalise. Tout ne se ferait pas aussi facilement qu’elle le dit ».

Pro-européen, mais pas hostile à un « Frexit »

A l’extrême gauche, le discours de Jean-Luc Mélenchon appelant la France à « sortir des traités européens » rencontre lui aussi de l’écho. De fil en aiguille, certains habitants, pourtant pro-européens, en viennent à envisager la sortie de la France de l’UE comme une option possible.

C’est le cas d’André Alluchon, enseignant à la retraite et vieux militant associatif. En 2005, il avait voté non au référendum par rejet envers « l’Europe des banques et des capitalistes » que proposait, selon lui, le traité constitutionnel.

Douze ans après, le constat est amer. Sur le plan économique, « l’Europe est devenue ce que je craignais ». Sur le plan politique et humain, c’est pire. « La xénophobie et l’extrême droite se répandent partout, se désole-t-il. Ma famille a souffert des deux guerres mondiales. Un aïeul est mort à Verdun, un autre a été déporté à Buchenwald. Donc l’Europe comme espace de paix, ça avait un sens. Mais aujourd’hui, l’UE aboutit à l’inverse de ce qu’on voulait au départ. Je ne vois pas l’intérêt. »

Il continue d’appeler à « contruire une autre Europe ». A défaut, cet « Européen convaincu » ne dirait pas non à un « Frexit ». « Je suis hésitant. Je pourrais être pour, à condition que ce soit sans le FN au pouvoir. »

« Un risque mesuré »

Ceux qui avaient dit oui au traité constitutionnel sont eux aussi en proie au doute. A l’image de Sébastien, jeune sapeur-pompier aux yeux clairs, qui regrette son vote de l’époque. « J’ai l’impression que l’Europe est presque fictive, on ne s’engage pas tous de la même façon dans les conflits à l’étranger, on n’applique pas tous la même politique économique… On est une entité commune, mais à l’intérieur, chacun fait sa sauce. » Il déplore aussi « la hausse du chômage, et l’écart qui se creuse entre les classes sociales ».

Un « Frexit » serait donc « un risque mesuré, mais ce n’est pas inenvisageable. Il faut juste voir si la France aurait les reins assez solides pour assurer d’un point de vue militaire et économique ». Le précédent créé par le Royaume-Uni sera observé à la loupe : « Les Anglais serviront peut-être de test, pour voir comment ça se passe. »

La pédagogie comme rempart ?

La perspective d’une sortie de la France de l’Union européenne fait en revanche frémir Marian Wielezynski, président du comité de jumelage de Beauvais. « C’est aberrant, et ce serait complètement irréalisable », lâche le vieil homme. Pour lui, qui considère que « le jumelage sert à fabriquer des Européens sur le terrain », le Brexit a été « un coup de massue. Ça traduit un échec ».

La semaine dernière, pendant la fête locale, il a reçu cinq Anglais de Maidstone, la ville britannique jumelée avec la commune, et dont la population a largement voté en faveur du Brexit. Le choc était encore tel que ni lui, ni eux n’ont évoqué le sujet. « On a senti qu’ils ne voulaient pas en parler. On est restés impassibles. Ça a été a complètement refoulé », glisse-t-il en touillant son jus de tomate, le regard un peu perdu.

Il oscille entre incrédulité et fatalisme face à un potentiel « effet domino », avec la perspective d’une dislocation de l’Europe. « Maintenant on peut s’attendre à tout », dit-il en haussant les épaules. Comme beaucoup d’autres, il estime que l’Europe s’est élargie « trop vite », et aimerait « revenir au noyau dur, l’Europe des 12, pour faire des choses solides ».

La sénatrice et maire LR de Beauvais, Caroline Cayeux, espère repousser l’idée de la sortie de la France de l’UE, « une pure folie », en « faisant de la pédagogie » auprès des habitants. « On a toujours considéré que Beauvais est une ville carrefour vers l’Europe, car l’aéroport est une plaque tournante, explique-t-elle. Il permet aussi d’optimiser l’attractivité des entreprises locales, qui peuvent rejoindre très vite des capitales européennes. » « Il faut expliquer à quoi sert l’UE et ce qu’elle leur rapporte », assure-t-elle, tout en appelant à « refondre les institutions européennes ».

Quand la ville organise des tombolas, les jours de fête, l’aéroport offre souvent un billet d’avion. Pas sûr que cela soit suffisant pour réconcilier les Beauvaisiens avec l’Europe.

 
Faustine Vincent (Envoyée spéciale à Beauvais)

Source : Le Monde