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vendredi, 26 août 2016

Femme voilée verbalisée : enquête ouverte pour menaces contre les policiers

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L'enquête contre X porte sur des "menaces écrites" retrouvées dans des tweets et pour "outrage à personne détentrice de l'autorité publique".

L'affaire de la baigneuse voilée verbalisée agite la classe politique, qui se déchire même au sein du gouvernement. Une enquête a été ouverte à Nice à la suite de menaces proférées sur les réseaux sociaux contre des policiers municipaux photographiés pendant la scène de verbalisation.

L'enquête contre X porte sur des « menaces écrites » retrouvées dans des tweets et pour « outrage à personne détentrice de l'autorité publique ». Des menaces prises au sérieux après l'assassinat en juin d'un couple de policiers à Magnanville (Yvelines) perpétré au nom du groupe État islamique. Les policiers, comparés à la Gestapo dans certains tweets, sont facilement identifiables sur les images réalisées pour l'agence Best Image et publiées non floutées dans la presse britannique. « En plus des photos, on peut mettre directement l'adresse des policiers, pour un égorgement plus rapide », indique un post.

Indignation en France et à l'étranger

Les photos du contrôle mardi sur la Promenade à Nice ont relancé la polémique sur l'application des arrêtés municipaux d'une trentaine de communes interdisant cet été les tenues sur les plages publiques ne respectant pas le principe de laïcité, et en particulier les maillots intégraux dits « burkinis ». L'indignation en France et à l'étranger tient notamment à l'un des clichés où l'on voit la baigneuse faire le geste d'ôter sa tunique devant les policiers. Selon la mairie de Nice, elle ne s'est pas dévêtue ni n'a été forcée à le faire. Elle venait de se baigner, selon la mairie, et a montré aux policiers qu'elle avait un maillot de bain sous sa tunique, portée sur un legging. Comme elle refusait de se baigner autrement, elle a été verbalisée, a ajouté la même source.

Très peu de baigneuses portent un burkini, mais de nombreuses communes de la Côte d'Azur, gérées par la droite ou l'extrême droite, ont interdit ces tenues, estimant qu'elles constituent une provocation après la succession d'attentats islamistes en France depuis 2015.

Source : Le Point

Têtes de cochons contre réfugiés musulmans

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Le terrorisme islamiste et la radicalisation de jeunes musulmans nés en Europe ont mis la tolérance et le vivre ensemble des Européens à rude épreuve. Dès lors, les actes haineux et les provocations se multiplient, parfois sous l’impulsion d’hommes politiques

Cette histoire serait passée inaperçue comme une anecdote stupide et insignifiante. Mais parce qu’elle arrive en pleine période de controverses liées à l’islam, elle soulève un tollé. Comme dans l’affaire de l’interdiction du burkini en France, elle crée passion et haine chez les Musulmans. Il s’agit d’une provocation dont on se serait bien passé, mais voilà, l’imbécillité n’a pas de limites.

Gyorgy Schopflin, eurodéputé hongrois, s’est permis de suggérer que des têtes de cochons accrochées aux points de passages le long de la frontière hongroise pourraient dissuader les réfugiés musulmans de demander l’asile dans son pays. Ce n’est pas une plaisanterie; l’ancien employé de la BBC n’ignore pas que le porc est «haram» selon les croyances musulmanes.

La Hongrie est l’un des pays d’Europe les plus opposés à l’accueil des réfugiés. Les autorités ont aménagé une barrière surmontée de fil barbelé et stationné des milliers de militaires à sa frontière sud afin d’empêcher le flux migratoire. Le gouvernement invite même les Hongrois à rejeter la politique d’asile européenne via un référendum prévu le 2 octobre prochain.

Insultes et violences

Le terrorisme et la radicalisation de jeunes musulmans nés en France ont mis la tolérance des Européens à rude épreuve. Sous l’impulsion de formations politiques extrémistes qui ont le vent en poupe, de larges pans de la population n’hésitent plus à exprimer leur exaspération à l’égard des musulmans qui, tout de même, comptent pour 6% de la population globale en Europe.

Les propos blessants du député hongrois ne sont pas un acte islamophobe isolé. Des croix peintes en rouge sur une mosquée, du jambon et du lard déposés devant la porte d’un lieu de prière, boucherie taguée à la croix gammée, vitrines de commerçants musulmans brisées, insultes et violences verbales et propos diffamatoires sur les réseaux sociaux se multiplient.

C’est un phénomène qui gagne de l’ampleur et qui risque de devenir incontrôlable. D’autant plus que des hommes politiques, voire des hommes d’Etat n’hésitent pas à jeter de l’huile sur le feu. En Hongrie, Gyorgy Schopflin appartient à la même famille politique que le premier ministre Viktor Orban réputé pour son verbe antiréfugiés. En France, partant du principe que les odieux attentats terroristes islamistes justifient tout, deux candidats à la présidence alimentent allègrement la haine dans le but mesquin de glaner des votes.

Ram Etwareea

Source : Letemps.ch

Le débat sur le burkini ravit l’extrême-droite européenne

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La polémique burkini ne prend pas hors de l’hexagone, si ce n’est à l’extrême-droite.

La plupart des capitales européennes, Londres en tête, se gardent bien de commenter le débat français entourant le burkini. Même les candidats du parti de droite UKIP, dirigé par Nigel Farage, ont assuré ne pas être en faveur de l’interdiction du maillot couvrant, de peur d’être taxés de populisme et de racisme. L’utilisation du burkini reste en effet trop marginale en Europe pour que les personnalités politiques risquent un débat sur la liberté de religion.

Quelques centaines de personnes ont néanmoins exprimé leur intention de participer à une manifestation organisée par un groupe contre le racisme, et se rejoindront devant l’ambassade française à Londre le 26 août pour protester contre l’interdiction de porter le burkini.

Le 25 août, le maire de Londres, Sadiq Khan, s’est déclaré opposé à l’interdiction de porter le burkini, à quelques heures de sa rencontre avec son homologue parisienne, Anne Hidalgo. « J’estime que personne ne peut dire aux femmes ce qu’elles peuvent et ne peuvent pas porter. C’est aussi simple que cela. », a-t-il déclaré.

Les extrêmes à la charge

Toujours au diapason du Front National, Geert Wilders, du Parti pour la liberté néerlandais, qui s’est associé avec l’extrême droite française au Parlement européen, s’est quant à lui félicité de l’interdiction du port du burkini et de son application sur les plages françaises, qu’il trouve « fantastique ». Lors d’une interview, le dirigeant du parti antimusulman a également comparé le port de ce maillot couvrant le corps à l’affichage d’un svastika nazi.

Le gouvernement néerlandais a pourtant d’ores et déjà écarté la possibilité de copier l’interdiction française, qu’il qualifie de « bizarre ».

En Allemagne, le débat fait également rage depuis que certaines villes a ont proscrit le burkini dans les piscines publiques, arguant qu’il s’agissait d’une question d’hygiène et de confort pour les autres nageurs.

L’utilisation du burkini y a pourtant été entérinée par le tribunal de Francfort en 2013, comme la meilleure option pour les jeunes musulmanes devant suivre un cours de natation. L’Union chrétienne-démocrate, au pouvoir, a par ailleurs proposé l’interdiction, au niveau national, de tout vêtement qui couvre le visage – une proposition qui ne concerne donc pas le burkini, qui ne couvre pas le visage, les mains et les pieds.

C’est en Italie que le débat approche le plus celui qui secoue la France. Plusieurs municipalités côtières y ont également proscrit le fameux burkini, et la controverse y alimente la presse depuis quelques semaines.

Sans surprise, la polémique française suscitée par les arrêtés interdisant « le vêtements religieux » (entendez « burkinis ») est alimentée par les personnalités habituelles de la droite et de l’extrême droite, qui sont cependant reprises par le PS. Au grand dam des détracteurs de l’interdiction, qui invoquent le droit des femmes à disposer librement de leur corps et dénoncent l’obligation de se dévêtir en public.

Ainsi, le Premier ministre, Manuel Valls, a dénoncé une « vision archaïque » de la femme et de son statut dans l’espace public, avant d’assurer que « la République d[evait] se défendre » contre ces « provocations » de la part des extrémistes. Une formulation qui n’est pas sans rappeler le tweet de Marion Maréchal-Le Pen.

Alors que le port du burkini est encore extrêmement marginal, en France et ailleurs, son interdiction et l’agressivité ceux qui se disent défenseurs de la laïcité doivent cependant être considérés dans le cadre de la crise migratoire, des attentats terroristes en France et d’une montée en puissance des extrêmes en Europe.

Le burkini de plus en plus en vogue

Le terme « burkini » a été inventé par Aheda Zanetti, une citoyenne australienne d’origine libanaise, qui a produit le vêtement pour assurer aux musulmanes la possibilité d’aller à la plage et de nager, comme tout le monde. « J’ai créé le burkini pour donner davantage de liberté aux femmes, pas pour les en priver », assure-t-elle aujourd’hui, un peu secouée par la controverse française.

Contrairement à la burqa, le burkini ne couvre pas le visage. Porter un burkini revient donc à être habillée et à porter un hijab, un voile qui ne couvre que les cheveux.

Si ce maillot de bain couvrant a été imaginé pour les musulmanes pratiquantes, elles ne sont pas les seules à s’en vêtir. Aheda Zanetti reçoit en effet beaucoup de commandes de femmes qui souhaitent avant tout se protéger du soleil. Les ventes n’ont jamais été aussi bonnes que depuis la médiatisation de la polémique.

Manon Flausch

Source : Euractiv

L'affaire Sisco : un cas d'école

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Dans Les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy revient sur la privatisation de la plage corse par des Maghrébins :

"[...] C’est d’abord un cas d’école de la propagande médiatique. Sans les réseaux sociaux et l’exaspération de nombreux Corses, jamais nous n’aurions connu la vérité sur cette affaire. Les médias bien-pensants étaient manifestement tout à fait disposés à faire des Maghrébins les malheureuses victimes d’agresseurs racistes.

C’est aussi un cas d’école des absurdes débats médiatiques. Tout l’été – avec un point d’orgue lors de cette affaire corse –, nous avons eu droit à cette polémique inepte sur le « burkini », ce maillot de bain islamo-compatible. Mais il est clair que ce n’est pas une question de mode vestimentaire. Nos aïeules se baignaient, elles aussi, bien plus couvertes que la plupart des femmes d’aujourd’hui – il suffit de revoir les photos des premiers congés payés, en 1936, pour s’en apercevoir...

Non, le problème n’est pas que quelques femmes tentent de remettre la mode « Front populaire » au goût du jour. Il est que le burkini est une déclaration de guerre à notre mode de vie. En d’autres termes, le problème, c’est, bien entendu, l’islam lui-même – et ses relations avec la civilisation occidentale – et non le burkini.

Au vrai, le problème est même, plus profondément, la plus ou moins bonne éducation. Toute personne bien élevée se comporte avec discrétion lorsqu’elle est invitée chez quelqu’un. En particulier, elle adopte, normalement, les coutumes de ses hôtes. « À Rome, fais comme les Romains », disait-on naguère.

Là, nous avons des « invités » – que la plupart des Français n’ont pas souhaité inviter – qui se comportent en terrain conquis, mettent les pieds sur la table et entendent chasser leurs hôtes de ce pays qui leur appartient depuis des générations.

Ce n’est pas une question de loi, ni une question de mode vestimentaire. Simplement une question de savoir-vivre. De toute évidence, le « vivre-ensemble » que l’école de Mme Vallaud- Belkacem est censée inculquer à nos « chères têtes blondes », en lieu et place du français et des mathématiques, a du plomb dans l’aile !

Mais l’affaire de Sisco est aussi, et surtout, un cas d’école de l’exaspération des Français. Toute personne qui a été sur les réseaux sociaux après cette affaire a pu le constater. Je conseille, en particulier, à ceux des lecteurs qui regardent régulièrement internet de visionner la vidéo d’Arnaud Seassari, jeune Corse, qui, en quelques minutes, explique aux internautes pourquoi il soutient ses compatriotes. Sa vidéo a été regardée des centaines de milliers de fois et en dit long. Mais on peut dire ce que dit ce jeune homme en une seule phrase : Nous sommes chez nous, et nous entendons bien le rester !

Je conçois que les politiciens hors-sol ou les journalistes du Boboland comprennent mal cette réaction. Pour ma part, elle me semble extrêmement naturelle. Et même extrêmement saine. Rien de plus injuste, en effet, que cette situation où les Français se trouvent ainsi dépossédés de leur patrimoine, de celui de leurs ancêtres et de celui de leurs enfants. Oui, nous sommes chez nous et nous avons parfaitement le droit d’y vivre comme nous l’entendons.

Personne n’est obligé de vivre en France. Mais ceux qui l’ont choisi sont tenus d’avoir un minimum de respect pour notre mode de vie.

J’ose encore espérer que les « élites » vont sortir de leur torpeur utopique. Mais qu’elles se dépêchent ! Sinon, les Français se feront justice eux-mêmes et je crains que les échauffourées de Sisco ne fassent alors figure d’aimable plaisanterie..."

Michel Janva

Source : Le salon beige

Un "déséquilibré" français crie "Allah akbar" et tue une femme

 

Ca s'est passé en Australie : 

"Un Français âgé de 29 ans a tué une Britannique à coups de couteau en criant "Allahou Akbar" et a blessé deux autres personnes dans un hôtel du Queensland, en Australie, rapporte la police.

L'auteur de l'agression, qui a eu lieu à Townsville hier soir, dispose d'un visa de touriste en bonne et due forme et n'était pas connu pour être radicalisé, précise-t-elle, ajoutant qu'aucune piste n'a pour le moment été écartée. L'une des victimes, une autre Britannique âgée de 30 ans, se trouve dans un état grave. "Les premiers éléments de l'enquête montrent que des propos susceptibles d'être de nature extrémiste ont été tenus par l'agresseur présumé", a déclaré le commissaire adjoint Steve Gollschewski, de la police du Queensland. "Cette personne semble avoir agi seule. Il s'agit d'un visiteur et il n'a pas de lien local connu, mais l'enquête se poursuit", a-t-il ajouté".

Lahire

Source : Le salon beige

Normandie : malgré l'égorgement d'un prêtre la justice reste irresponsable

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Le parquet antiterroriste a fait appel de la décision d’un juge des libertés et de la détention de laisser en liberté, sous contrôle judiciaire, deux frères originaires du Calvados, mis en examen et placé sous contrôle judiciaire en décembre 2015 pour un séjour en Syrie qui se serait déroulé en 2014. Les deux frères n’avaient pas respecté les modalités de ce contrôle. Mercredi dernier, les policiers du Raid et de la DGSI, sont donc allés les interpeller. Ramenés devant le juge d’instruction, celui-ci demande leur placement en détention, car ils sont « signalés comme dangereux et proche de la mouvance radicale », et il précise que les deux frères avaient organisé une soirée d’hommage à un jihadiste français mort en Irak.

Une détention qui ne se justifie pas selon juge des libertés et de la détention. Ce magistrat a décidé de renouveler le placement sous contrôle judiciaire. Le parquet a fait appel.

Rappelons qu'Adel Kermiche, l’un des auteurs de l'égorgement du père Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray, était lui aussi assigné à résidence avec bracelet électronique.

La mise en examen du juge des libertés pour complicité de terrorisme, c'est pour bientôt ?

Michel Janva

Source : Le salon beige

Le burqini n’est pas un vêtement, c’est le jihad

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En raison du politiquement correct et de cette vaste intimidation qu'est l'invention de l'islamophobie, Yves Daoudal constate que les anti-burkinis ont de piètres arguments :

"Le débat à propos de l’interdiction du burqini sur les plages paraît absurde à beaucoup. D’abord aux libéraux conséquents avec leur idéologie aveugle, pour qui chacun se vêt et se dévêt comme il veut : il n’est pas plus extravagant d’être couvert de la tête aux pieds sur le littoral qu’y être nu comme un ver. Aux libéraux s’adjoignent éventuellement les cathos tradis (et pas forcément tradis), pour qui le burqini est plus décent que le bikini, n’est-ce pas. Et l’on doit ajouter les professionnels de la subversion, qui sont prêts à soutenir tout ce qui peut détruire le conformisme ou supposé tel.

Face à cet alliage pour le moins hétéroclite, les adversaires du burqini sont incapables d’un discours cohérent et argumenté. Quand on leur demande la raison de leur opposition, nombreux sont ceux qui se donnent le ridicule de mettre en avant « l’hygiène ». Les plus courageux parlent des « valeurs de la République » (comprenez-moi à demi-mot), et les plus héroïques évoquent la laïcité. Impossible d’aller plus loin, on sombrerait dans le péché mortel de l’islamophobie.

Il est manifeste que la chape de plomb du politiquement correct et du vivre ensemble fait que beaucoup n’osent même pas penser à la signification du « burqini ». Et les rares qui y pensent n’osent pas le dire. Mais la raison non formulée de l’opposition au burqini est fortement imprimée dans l’inconscient, assez fortement pour que des arrêtés soient pris, et validés par la justice.

Cette raison, il faudrait tout de même que quelqu’un ose la dire ouvertement. Le burqini n’est pas un vêtement, de même que le minaret n’est pas un clocher. « Les minarets sont nos baïonnettes », comme dit le poème cher à Erdogan. Le minaret est le signe visible de la conquête d’un territoire par l’idéologie islamique : c’est pourquoi les Suisses ont sagement interdit la construction de tout minaret sur leur territoire. Or les burqini ne sont rien d’autre que de petits minarets sur les plages : l’affirmation de la conquête de ce territoire par l’islam. Et le jour où il y a assez de « burqinis », on peut chasser les kouffar de la plage devenue halal. Comme à Sisco, par exemple.

Le burqini aussi, c’est le jihad, l’effort de conquête dans le sentier d’Allah, qui est une obligation pour tout musulman, comme le souligne à plusieurs reprises le Coran. C’est si difficile à comprendre ?"

Michel Janva

Source : Le salon beige

Le burkini : nouvel argument victimaire ?

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On croyait la polémique autour du burkini éteinte avec l’arrivée de la fin des beaux jours, elle continue pourtant à enfler. En effet, les lobbys islamistes utilisent les arrêtés anti-burkini (ou burka de bain, ne l’oublions pas) pour se victimiser, sachant pouvoir compter sur les forts contingents de collabobos, sensibles et autres idiots utiles pour relayer leur propagande.

Les débats sur les burkinis ont dévié, passant allègrement de la laïcité à l’hygiène, puis de la sécurité aux libertés publiques. J’ai déjà écrit que tout cela n’avait aucune importance. Au fond, la polémique du burkini interroge l’identité profonde de notre civilisation et, surtout, nous entraîne à déterminer si nous sommes encore en capacité de décider souverainement de ce que doivent être les mœurs nationales. Bref, le port du burkini sur les plages est une provocation d’un prosélytisme étranger, une agression visuelle intolérable. Nous n’en voulons pas. C’est ainsi. Les musulmanes doivent respecter les lois de la République, laquelle reste toujours française jusqu’à preuve du contraire. Si elles veulent se baigner en burkini, elles sont libres de le faire sous des latitudes plus tolérantes, notamment dans le golfe Arabique.

Les jérémiades des antiracistes professionnels m’ont, d’ailleurs, semblé d’une incroyable indécence, alors que la France vient de vivre des attentats islamistes terribles lors des deux dernières années. Jean-Pierre Chevènement a invité les musulmans vivant en France à faire preuve de plus de discrétion. Pourtant, en dépit de ces avertissements de bon sens, leurs représentants s’insurgent perpétuellement contre la France et les Français, toujours soupçonnés de velléités liberticides, « islamophobes », ou de vouloir installer une laïcité punitive. On croit rêver.

Hier, à Cannes, une femme a été verbalisée par la police parce qu’elle portait un burkini. Bien entendu, c’était une manipulation savamment orchestrée, comme le démontrent l’angle et la qualité des photos prises au moment de son « horrible arrestation », non violente et légitime. L’« expert » David Thomson y est même allé de son petit couplet, reprochant une politique qui servirait les desseins de l’État islamique. Il est aussi lâche qu’absurde de tenir de tels propos en se parant des atours du clerc. La France ne doit pas se situer par rapport aux conflits internes du monde musulman, mais mettre en place une politique en conformité avec ce qu’elle est.

Je crois important de relever une phrase de Marwan Muhammad, porte-parole du Collectif contre l’islamophobie en France, et vent debout contre les arrêtés anti-burkini : « Qui a le droit de dire que la France, dans 30 ou 40 ans, ne sera pas un pays musulman ? Personne, dans ce pays, n’a le droit de nous enlever ça. Personne n’a le droit de nous nier cet espoir-là. De nous nier le droit d’espérer dans une société globale fidèle à l’islam. Personne n’a le droit de définir pour nous ce qu’est l’identité française. » Voilà les propos d’un djihadiste intelligent, d’un djihadiste patient. Car il s’agit bien là d’une phrase appelant au djihad contre la France, tout en en réécrivant l’Histoire. Vous remarquerez, à ce propos, que la menace terroriste sert autant à justifier qu’à minimiser la menace culturelle du projet politique islamique des Frères musulmans, dont le CCIF est une émanation 2.0.

Gabriel Robin
 

L’islamophobie n’existe pas…

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Il est grand temps de revenir à plus de cohérence. Le terme de « phobie » en dehors de son emploi médical est scandaleux.

La famille des phobies s’accroît sans cesse sans que ceux qui utilisent les mots qu’elle engendre semblent avoir conscience de la stupidité et du danger qu’ils contiennent. Les « phobies » sont avant tout des armes contre la liberté de penser et de critiquer.

D’abord, le mot possède un sens rigoureux qui appartient au vocabulaire de la psychiatrie. La phobie est une peur paralysante, pathologique, démesurée par rapport à ce qui la provoque. Ainsi, un claustrophobe sera paniqué dans un ascenseur bloqué. Le fait d’être intellectuellement hostile à des idées, à des comportements, n’a strictement rien à voir avec une phobie. Ce n’est pas une peur irrationnelle mais une démarche argumentée. L’emploi du mot phobie pour désigner cette attitude est une escroquerie intellectuelle qui consiste à faire passer une opinion pour une maladie, procédé habituel des idéologies totalitaires. La phobie, peur excessive, dénuée de fondement objectif, va quitter le domaine médical pour la politique avec la xénophobie.

Le racisme est souvent confondu avec la xénophobie. Le racisme repose sur l’idée qu’il y a des groupes humains fondés sur une identité génétique qui leur conférerait une place dans une hiérarchie supposée de l’humanité. Le terme de race n’a aucune valeur scientifique. Il est utilisé pour justifier des politiques et des attitudes qui sont profondément inhumaines. Paradoxalement, c’est l’attitude qui se rapproche le plus d’une « phobie » puisque le racisme peut correspondre à cette peur de l’autre vu comme une menace fantasmée qu’il faut anéantir. L’antisémitisme des nazis est caractéristique de cette pathologie obsessionnelle.

La phobie dépend donc de l’absence de rationalité de l’attitude. Or, l’emploi politique du mot est d’autant plus fréquent qu’il désigne des opinions parfaitement rationnelles. C’est un terme orwellien, totalitaire, qui disqualifie a priori une pensée et celui qui l’exprime. L’homophobie en un exemple éclatant. Outre que ce mot ne veut rien dire (peur du même ?), il interdit toute critique de l’homosexualité. Cette opposition peut correspondre à une conception très logique et raisonnable de l’anthropologie. L’emploi du terme est donc excessif et deviendrait plus légitime face à une répression féroce. Or, celle-ci existe. Elle est le fait des islamistes qui assassinent les personnes homosexuelles.

Mais, attention ! La critique de l’islam, c’est de l’islamophobie ! Le procédé a fait recette. L’islamophobie présumée condamne a priori toute critique de la religion musulmane. Elle dresse un rempart à l’abri duquel on peut proclamer, contre toute évidence, que l’islam est une religion de paix et d’amour et en bas duquel les critiques pourtant fondées sur la lecture du coran et des hadiths, sur l’histoire et sur des pans entiers de l’actualité, passent pour de perfides attaques motivées par de méprisables préjugés. Il est parfaitement légitime dans une démocratie libérale, dans un État de droit, d’exprimer des opinions désagréables pour des personnes ou pour des groupes dès lors qu’il ne s’agit pas d’injures, ni d’insultes ou de diffamations. Si la critique des religions est mal supportée par les croyants, elle est légitime dans la mesure où la religion exprime des idées et qu’on a le droit de les contester. La jurisprudence de la CEDH est constante sur ce point. La zone grise de la critique réside dans la dérision, le ridicule, la caricature, mais paradoxalement notre système les admet plus facilement que les discours avec l’excuse de « l’art » ou du divertissement. Comme on le sait, des islamistes les tolèrent si peu qu’ils tuent pour cela.

Il est grand temps de revenir à plus de cohérence. Le terme de « phobie » en dehors de son emploi médical est scandaleux. Dans une société démocratique et libérale, il est indispensable que chacun puisse dire ce qu’il pense des idées ou des comportements d’autrui. L’islamophobie n’existe pas.

Christian Vanneste

Source : Boulevard Voltaire



Sarkozy: "Porter un burkini est un acte militant, une provocation"

Alors que la polémique autour des arrêtés anti-burkini enfle de jour en jour, Nicolas Sarkozy, qui s’est déclaré candidat à la primaire…

Alors que la polémique autour des arrêtés anti-burkini enfle de jour en jour, Nicolas Sarkozy, qui s’est déclaré candidat à la primaire de la droite et du centre en début de semaine, veut aller plus loin. Dans une interview accordée au Figaro, l’ancien chef de l’Etat, et désormais ex-président des Républicains, réagit aux polémiques nées autour du port du burkini sur les plages françaises. 

« Porter un burkini est un acte politique, militant, une provocation. Les femmes qui le portent testent la résistance de la République », estime Nicolas Sarkozy, ajoutant que « ne rien faire, c’est laisser penser que la France apparaît faible, et ce serait acter un nouveau recul de la République », en référence aux arrêtés anti-burkini pris par plusieurs communes du littoral méditerranéen depuis quelques jours.  

Une loi contre les signes religieux 

Et l’ex-président des Républicains de proposer « une loi qui interdise tout signe religieux ostensible non seulement à l’école, mais également à l’université, dans l’Administration et aussi dans les entreprises ».

« La situation qui est la nôtre est profondément anormale. La majorité est aujourd’hui provoquée par des comportements minoritaires qui veulent s’imposer et qui sont à l’opposé de nos valeurs républicaines. (…) C’est la tyrannie des minorités », justifie par ailleurs Nicolas Sarkozy.

Source : Boulevard Voltaire 



25-28 août 2016 : un séminaire interdit aux Blancs à Reims !

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C’est ce que nous apprennent deux articles du Figaro du 21 et du 23 août. Un camp d’été de « formation à l’antiracisme politique » (sic) va être organisé par des « collectifs » proches des Indigènes de la République, du 25 au 28 août à Reims. Sa particularité ? Il sera interdit aux Blancs ! Cette colonisation momentanée d’une parcelle de nos terres ancestrales, avec un entre-soi excluant les Blancs, est une ségrégation raciale assumée, un apartheid qui en dit long sur les fantasmes politiques des gens qui l’organisent.

Ces Africains ou « afro-descendants » se disent victimes d’un racisme d’État. Cette représentation de la réalité relève de la pathologie mentale. Qu’est-ce que le racisme, en effet, si ce n’est un système d’avilissement. Et de quel avilissement d’État souffrent les Noirs en France ? Celui d’être accueillis par millions ? Et si tel était le cas, pourquoi les organisateurs de ce camp africain ne retournent-ils pas au milieu de leur peuple, sur ce continent noir où tant reste à faire ? Apartheid pour apartheid, non-mixité pour non-mixité, il faut pousser la logique jusqu’au bout : pas deux ou trois jours à Reims, votre vie entière dans cette Afrique profonde dont vous ferez, loin du racisme blanc qui vous empêche de réussir, un continent exemplaire, moderne et prospère.

En fait, les non-Blancs ne sont pas victimes du racisme d’État mais profitent de celui-ci. Car il y a effectivement un racisme d’État, c’est-à-dire un système d’avilissement structuré et institutionnel, mais celui-ci ne s’exerce pas contre les Noirs ou les musulmans mais, exclusivement, contre les Blancs.

Ce racisme structurel, le seul qui soit démontrable, repose d’une part sur la négation de la blanchitude (au contraire, notez-le bien, de la négritude constamment valorisée) et, d’autre part, de manière tout à fait paradoxale, sur la réduction de la blanchitude au racisme. Le Blanc et le Français de souche n’existent pas, si ce n’est à travers le racisme qui traverse toute leur histoire et qui explique, à vous Africains, votre statut d’opprimés et à nous, les Blancs, notre statut d’oppresseurs. Or, ce système d’avilissement du Blanc raciste est enseigné dans les écoles, est inscrit dans une historiographie « légale » (qui stigmatise les Blancs, mais est très indulgente avec vous, les non-Blanc), est véhiculé par les associations « antiracistes » subventionnées par l’État, sert de référence à la « justice » d’État, fait l’objet de campagnes antijaphiques 1 d’État… sans oublier que ce même État républicain utilise ce système d’avilissement pour expliquer l’échec de son modèle de société et s’en sert aussi, au passage, pour neutraliser les opposants à l’immigration. Le racisme d’État, structurel, institutionnel, le seul, le vrai, l’unique, est le racisme anti-blanc.

À l’heure où j’écris, les opprimés réunis à Reims n’ont fait l’objet d’aucune interdiction légale. On imagine sans peine les cris d’orfraie de la classe politico-médiatique, les manifestations, les envolées lyriques sur la bête immonde et les jours sombres de notre histoire si un séminaire organisé par des Blancs interdisait son accès aux Noirs ! « Rien ne permet d’interdire cette rencontre à ce jour », a fait savoir la ville de Reims, qui siège au conseil d’administration du centre de séjour (Cf. Le Figaro). Pour Martine Solczanski, directrice du centre de séjour, le séminaire n’interfère pas avec les principes de non-discrimination défendus par son établissement : « Nous avons traité leur demande de réservation comme tous les groupes et, professionnellement, ça ne me pose pas de problème », dit-elle (Cf. Le Figaro). SOS Racisme et la LICRA n’ont pas encore porté plainte, mais cela ne saurait tarder, bien que leur silence fût mystérieusement assourdissant lors de la rencontre « paroles non blanches », organisée en avril dernier à l’université Paris VIII.

Vous avez dit « vivre ensemble » ?

Notes:

  1. Noé avait trois fils : Sem, Cham et Japhet (Japhet étant l’ancêtre des Européens). Celui qui n’aime pas les fils de Sem est un antisémite (antisémitisme), celui qui n’aime pas les fils de Japhet est un antijaphite (antijaphétisme).

Antonin Campana

Source : Boulevard Voltaire



jeudi, 25 août 2016

Combien de personnes sont-elles concernées par le regroupement familial en France ?


Combien de personnes sont-elles concernées par... par Europe1fr

 

Source : Europe 1

Livre Immigration : la catastrophe. Que faire ? de Jean-Yves Le Gallou

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Un livre indispensable car il résume tout notre combat actuel et à venir !

Je viens d’achever la lecture d’un livre dense de près de 500 pages que Jean-Yves Le Gallou consacre à l’immigration (Éditions Via Romana). C’est un livre repère. Un livre que tous les lecteurs de Boulevard Voltaire devraient lire. Une véritable encyclopédie qui, chapitre après chapitre (il y en a 48), fait l’historique, puis les constatations dramatiques de cette immigration qui aboutira tôt ou tard au remplacement de la population de souche si aucun gouvernement ne réagit à cette invasion physique, culturelle et spirituelle. Ses solutions sont celles que nous souhaiterions tous, enfin ceux d’entre nous qui ont une âme patriote, et un esprit lucide. Après Le Suicide français d’Éric Zemmour, voilà les pages qu’il faut avoir lues.

Le Gallou a réalisé un travail monumental, avec une documentation qui servira encore longtemps de référence. La somme de ce travail n’est pas contestable. L’immigration subie par la France et par l’Europe tout entière est destructrice de notre civilisation. Avant même l’arrivée récente de ces colonnes sans fin, de ces débarquements quotidiens sur nos côtes méditerranéennes, l’auteur montre, les preuves s’accumulant page après page, que l’immigration est nocive. Qu’elle est catastrophique et que, contrairement à ce que beaucoup de nos élites pensent, elle n’a jamais été et ne sera jamais une chance pour la France.

Il est évidemment impossible de résumer un tel livre. Notons que son découpage en chapitres facilite grandement et la lecture et la recherche. Le Gallou détaille 13 catastrophes : sécuritaire, scolaire, pour l’emploi, pour les salaires, pour le logement, pour les familles françaises. La catastrophe sanitaire, administrative, écologique, budgétaire. La catastrophe pour les libertés, pour la démocratie, pour la souveraineté française. Il termine ce premier chapitre en décrivant le Grand Remplacement des populations, puis celui, plus insidieux, de notre civilisation.

Le deuxième chapitre en étudie les causes majeures : le phénomène mutant des migrations, le promoteur historique de l’immigration en la personne du grand patronat, puis les intérêts de la superclasse mondiale qui nous a obligés à ouvrir nos frontières. Il clôt ce deuxième chapitre en accusant les droits de l’homme d’avoir trahi les particularités nationales.

Il a titré son troisième chapitre « La grande trahison », celle des ligues de vertu antiracistes, celle des grands lobbies communautaires, celle aussi des ambiguïtés de l’oligarchie catholique, celle des bons apôtres des ONG, celle des avocats de l’immigration, celle de la manipulation des médias et de leur « pas d’amalgame », celle des publicitaires du genre de Benetton, qui nous impose le métissage. La trahison des sondages, aussi, celle du juge « maton moral du politiquement correct », celle de Bruxelles, celle de l’État français et de nos politiques.

Les autres chapitres sont consacrés à l’esprit de résistance : il faut cesser de croire à l’intégration, à l’aide au retour, aux demi-mesures, à la carte d’identité infalsifiable, à l’illusion des valeurs républicaines. Il faut prendre en compte les leçons de l’Histoire et il décrit les principes de redressement : abroger les lois liberticides, revoir l’enseignement, adopter la préférence nationale et bien d’autres options pour, enfin, conclure qu’il va falloir envisager la remigration concertée et planifiée.

Un livre indispensable sur notre table de nuit car il résume tout notre combat actuel et à venir !

Floris de Bonneville

Source : Boulevard Voltaire



L’immigration a encore moins la cote que François Hollande

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En 2011, 54 % d’opinion défavorable ; en 2016, 11 % d’opinion favorable. Ce n’est pas de la cote de popularité de François Hollande avant et pendant son mandat qu’il s’agit, mais du sentiment des Français sondés par Ipsos MORI sur l’immigration. Ce chiffre est rapporté par Le Figaro, dans le compte rendu de cette enquête publiée le 11 août dernier. 22 pays ont été couverts et les résultats sont similaires pour les autres pays européens : en Hongrie comme en Italie, plus de 60 % des sondés ont répondu « impact négatif ».

Des statistiques qui illustrent bien la situation actuelle de l’Europe. Depuis que la Syrie et la Libye sont devenues des États faillis, depuis qu’une partie du Moyen-Orient est à feu et à sang, beaucoup de pays européens sont confrontés à une immigration – il faut bien le dire – majoritairement musulmane qui leur donne du fil à retordre en termes d’intégration. En témoigne, dans le cas de la France, la polémique autour du burkini. Dans le même temps, ces pays subissent régulièrement des attentats terroristes islamistes. La macabre litanie, désormais bien connue, des villes et des quartiers frappés le rappelle cruellement aux Français.

Immigration et attentats dans le même paragraphe, voilà qui ferait saigner le cœur des pourfendeurs de l’amalgame.

Mais attention, personne n’a dit que tous les migrants musulmans qui cherchent à rejoindre l’Europe sont des terroristes en puissance. Cependant, s’il se trouve dans ces flux de migrants ne serait-ce que quelques individus qui menacent la sécurité intérieure de tout un pays, peut-on se permettre d’ouvrir tout grand nos frontières ? Peut-on continuer à louer, comme Angela Merkel, les bienfaits de l’accueil pour l’économie du pays et pour son image sur la scène internationale ?

Le sondage Ipsos montre que les peuples européens ne sont plus dupes : 61 % des sondés, en moyenne, pensent que des terroristes « se dissimulent parmi les réfugiés ». Il est temps de comprendre, précisément, que ces individus dangereux ne sont pas des épouvantails agités par le Front national et consorts. Ils existent vraiment : ce sont les terroristes du Bataclan et du Stade de France à Paris, ce sont les commandos qui avaient pour mission de terroriser Milan, selon les autorités libyennes.

Pour la France, quelles sont les solutions ? Interrompre l’immigration ? Fermer nos frontières en sachant pertinemment que des combattants de Daech déterminés trouveront quand même un moyen de frapper nos compatriotes ? Non, tout cela est bien irréaliste. Néanmoins, il est grand temps de définir la relation entre l’islam et la République, par exemple dans une sorte de loi 1905 de l’islam. Puisque l’expression « musulmans de France » est si populaire, mettons-la en pratique, non pas en créant un islam de France désolidarisé du reste du monde musulman, mais en montrant clairement que les fidèles qui vivent sur le sol français ont fait un choix. Celui du territoire de la République contre l’oumma.

Il est, aussi, grand temps d’en finir avec les demi-mesures. Voulons-nous ou ne voulons-nous pas accueillir ces réfugiés fuyant les pays que nos armées bombardent ? C’est notre devoir, en vertu des conventions internationales que nous avons signées. Alors, faisons-le en ayant à cœur l’intégration de ces populations, par le travail et par l’éducation. Pouvons-nous ou ne pouvons-nous pas ? Avec plus de 9 % de chômage et un système scolaire qui n’inspire plus confiance à nombre d’observateurs, la France est manifestement impuissante à donner un avenir digne aux réfugiés qu’elle prétend accueillir. Alors, il faut que les autorités l’avouent, au lieu de laisser se former des pépinières de haine et de précarité comme la jungle de Calais.

Romain Bussières

Source : Boulevard Voltaire

Burkini : vers un islam de marché ?

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En son temps, le bikini, « obscène » par nature, avait fait couler autant d’encre que de pollutions nocturnes adolescentes. Dans un semblable registre, le burkini fut donc le feuilleton de l’été, Marine Le Pen allant jusqu’à évoquer « l’âme de la France », opposant « plages de Vadim et de Bardot » et celles de « lugubres Belphégor »… Soit.

Dans le même temps, un fort joli dessin de Sergueï, dans Le Monde, où l’on voit deux mémères en string et seins nus, criant à « l’indécence » devant une nénette en… burkini. Comme quoi…

Comme quoi tout est relatif ; nos grands-mères, quand elles daignaient s’adonner aux bains de mers – luxe de riches –, ne laissaient que quelques centimètres de peau découverts. Idem pour leurs maris, sapés façon Brigades du Tigre à la manière Mr Bean. En attendant, c’est la fête du slip. Les féministes se bouffent entre elles ; les « autorités » musulmanes – ou ce qui en tient lieu – se déchirent. Après la bataille d’Hernani, celle du burkini.

Certains y voient le signe supplémentaire d’un islam de plus en plus intrusif. D’autres, la régression d’acquis féministes naguère conquis de haute lutte. Et certains, pour tout arranger, considèrent que le burkini en question serait trop moulant. C’est un point de vue : la fille bien gaulée sera encore plus bandulatoire qu’à l’accoutumée ; quant au tromblon, le vêtement susnommé la fera toujours plus ressembler à un étal de saucissons qu’à une Ursula Andress sortant des flots dans James Bond 007 contre Dr. No.

Mais, derrière la polémique de façade, un autre débat mériterait d’être posé : la marchandisation de l’islam. Car le communautarisme musulman est un bizness des plus juteux. Les ventes de burkinis explosent. À en croire le magazine Challenges, ses fabricants peinent à satisfaire la demande. De même, son confrère Capital consacrait récemment un volumineux dossier à la question, d’où il ressortait que le marché halal offrait des « opportunités les plus intéressantes du moment ».

D’où la balkanisation communautariste de nos supermarchés, avec rayons asiatiques, mexicains, juifs, portugais et – surtout – halal, à chaque coin de travée. Le tout orchestré dans un immense bazar faisant qu’un non-musulman peut manger halal à son insu, tandis qu’un musulman pensant manger halal consomme trop souvent un halal des plus approximatifs. Dans la foulée, produits de beauté halal, jouets halal et même… sex-shop halal, avec godemichets fabriqués à partir de jus d’hévéas tronçonnés en direction de La Mecque, on imagine. Gag : Paul Lamoitier, conseiller régional lepéniste du Nord-Pas-de-Calais, était, avant sa démission, en 2012, l’un des grossiums de la viande halal en France…

Dans cette affaire, au-delà des réactions hystériques de tels ou tels, féministes éberluées et complotistes voyant le Grand Remplacement jusque sous le tapis de leur salle de bains, une évidence s’impose : l’islam est devenu un marché comme les autres, tenu, tel qu’il se doit, par des aigrefins. Soit la progressive américanisation de l’islamisation de la France.

Dans cette affaire, les plus coupables sont encore nos musulmans qui, réduisant leur religion – magnifique hérésie chrétienne, soit dit en passant – à de simples interdits vestimentaires et à de banals codes vestimentaires, sont en train de parvenir à cet exploit consistant à chasser Dieu de leur propre religion. Remarquez qu’en la matière, ils ne sont pas exactement précurseurs : les protestants américains l’ont fait avant eux en mettant le même dieu sur leurs billets de banque et, en matière de puritanisme mercantile, Calvin fut bel et bien le premier des wahhabites, avec les funestes résultats qu’on sait.

Après, charge symbolique d’une pression migratoire des plus envahissantes mise à part, le burkini est à peu près aussi crétin que les scoubidous de notre enfance.

Nicolas Gauthier

Source : Boulevard Voltaire



Plus de la moitié des Français estiment qu’il y a trop d’immigrés

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Un sondage IPSOS réalisé avant les attentats du mois de juillet en France a relevé que les citoyens de ce pays pensent qu’il y a trop d’immigrés. Le résultat de cette étude démontre l’opposition des Français par rapport à l’immigration dans le pays.

Réticents par rapport à l’immigration

Lundi 22 août, l’institut de sondages français IPSOS avait publié les résultats d’une étude sur l’avis de Français concernant l’immigration dans leur pays. Ce sondage réalisé auprès de plus de 16.000 personnes dans 22 pays a été mené avant les attentats de Nice et de Saint-Étienne-du-Rouvray selon le site de RTL. Plus de la moitié, plus précisément 57% des Français pensent qu’il y a trop d’immigrés dans le pays. Ils sont seulement 11% à trouver que les migrants ont un impact positif pour la France.

Un sondage qui reflète les craintes des Français

Les 54% des sondés estiment que l’immigration contraint la France à engager des changements qui ne sont pas forcément bénéfiques pour le pays. Ils sont plus de 60% à penser que les migrants vont être un poids pour les services publics. De plus, près de 63% des sondés ont affirmé que les immigrés qui viennent en France ne "pourront pas s’intégrer". Pas étonnant que 45% des personnes qui ont participé à ce sondage IPSOS veulent que la France ferme ses frontières à l’immigration. En même temps, 67% estiment que "des terroristes se font passer pour des réfugiés pour entrer dans l’hexagone". D’ailleurs, plus de la moitié des Français jugent que les immigrés "n’en sont pas véritablement" des réfugiés.

Linfo.re

 

Plus de 204.000 Marocains affiliés à la sécurité sociale en Espagne

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Un total de 204.915 Marocains étaient affiliés à la sécurité sociale en Espagne à fin juillet dernier, a indiqué le ministère espagnol du Travail et de la sécurité sociale, mardi à Madrid.

Les Marocains sont toujours au premier rang des travailleurs étrangers hors pays membres de l'Union européenne (UE) cotisant à la sécurité sociale en Espagne, suivis des Chinois avec 96.063 personnes et des Equatoriens avec 71.662 personnes.

Le département espagnol a précisé dans un communiqué que le marché de l'emploi en Espagne a enregistré, à fin juillet, une très légère baisse de 0,04% du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale. Au total, le nombre des travailleurs étrangers affiliés à la sécurité sociale en Espagne s’est ainsi établi à 1.747.114 de personnes, soit 688 individus de moins en comparaison avec le mois précédent de l’année en cours.

Selon l’Observatoire permanent de l’Immigration (OPI), le nombre de Marocains établis légalement en Espagne, au 31 décembre 2015, est estimé à 766.622 personnes. Ce chiffre est en baisse de 0,5% par rapport à fin 2014, toujours selon l’OPI, organisme relevant du ministère espagnol du Travail et de la Sécurité sociale.

Les Marocains représentent par ailleurs la première communauté étrangère hors UE légalement installée chez le voisin ibérique.

HuffPost Maroc avec MAP

mercredi, 24 août 2016

Immigration: l'Allemagne renforce sa présence à la frontière suisse

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L'Allemagne a renforcé ses contrôles à la frontière suisse, a confirmé mardi le ministre de l'intérieur Thomas de Maizière. Elle entend ainsi identifier et renvoyer les migrants clandestins en provenance d'Italie.

"La Suisse n'arrive pas à tous les identifier et à les arrêter, donc nous devons maintenir un haut niveau d'attention", a déclaré le ministre allemand dans un entretien au quotidien italien Corriere della Sera.

Selon lui, le nombre de migrants illégaux arrivés en Allemagne depuis l'Italie via la Suisse s'est élevé à 812 en juillet et à 512 pour les 19 premiers jours d'août. "C'est plus que l'année passée", même si ces chiffres ne sont "pas encore vraiment préoccupants", ajoute M. de Maizière.

Selon la NZZ am Sonntag, la hausse est de 40% d'une année à l'autre. Citant le conseiller fédéral Ueli Maurer, le journal alémanique avait fait état dimanche d'un renforcement de la présence allemande le long de la frontière helvétique.

Le passage par la Suisse est apparu comme une solution pour les migrants depuis la fermeture de la "route des Balkans" et le renforcement des contrôles sur la route du Brenner, entre l'Italie et l'Autriche.

Progrès constatés

Thomas de Maizière rappelle qu'un accord entre Berlin, Berne et Rome prévoit que tous les migrants sans documents voyageant d'Italie vers l'Allemagne à travers la Suisse doivent être interceptés et renvoyés alors qu'ils transitent à travers le territoire de la Confédération.

"L'Italie a retenu ses leçons et se comporte maintenant de manière responsable. La Suisse travaille elle aussi avec force contre la tendance à laisser passer les migrants vers le nord. Mais il faut que cette approche se confirme à l'avenir", estime-t-il.

Le ministre allemand de l'intérieur était lundi à Rimini pour une rencontre avec son homologue transalpin Angelino Alfano.

Source : Swissinfo.ch

Le juppéiste Benoist Apparu: "l'immigration zéro n'est pas possible"

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Le député Les Républicains Benoist Apparu, soutien d'Alain Juppé pour la présidentielle de 2017, propose la mise en place d'un quota d'immigration pour la France, rappelant que l'immigration zéro n'est pas possible.

Présent ce mardi sur BFMTV, le juppéiste, député Les Républicains de la Marne, Benoist Apparu s'est déclaré d'accord sur un point avec Nicolas Sarkozy: “on ne peut pas accepter que des communautés donnent le sentiment que leur communauté est plus importante que la nation”.

Benoist Apparu, maire de Chalon-en-Champagne (51), propose que la France mette en place un “quota d’immigrés par pays, et une typologie d’immigration, avec système de point”. Il a par ailleurs dénoncé “la montée d’un cran d’un certain nombre de communautarisme”.

"Un patriotisme sain"

“L'identité de la France doit être notre premier combat”, insiste dans son livre Nicolas Sarkozy. Benoist Apparu, qui confie ne pas encore avoir lu l'ouvrage, préfère défendre un thème cher aux juppéistes, souvent méprisé par l’ancien président de la République, l”’identité heureuse”.

Pour le député Les Républicans, il s’agit de diminuer "le fossé qui existe entre les communautés et retrouver le bonheur d’être ensemble”. Benoist Apparu plaide pour un “patriotisme sain”, comme celui présent durant les Jeux Olympiques.

Quant aux chances de victoire de l’ancien président de la République, Benoist Apparu est clair: “si il se présente c’est qu’il pense qu’il va gagner, mais un autre choix est possible, je suis convaincu qu’Alain Juppé va gagner”.

M.H.

Source : Bfmtv

Roubaix : Au Cordon Bleu, une nouvelle boucherie halal à la Fosse-aux-Chênes

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Depuis deux mois, la boucherie halal Au Cordon Bleu a ouvert ses portes dans l’ancien café Air France, place de la Fosse-aux-Chênes. C’est le sixième établissement de l’enseigne familiale roubaisienne.

Les affaires démarrent doucement mais sûrement pour la boucherie Au Cordon Bleu. Ce commerce de viande halal a ouvert le 13 juin sur la place de la Fosse-aux-Chênes, à la place de l’ancien café-tabac-presse baptisé Air France, dans un quartier où la concurrence était déjà rude.

C’est le sixième établissement de l’enseigne Au Cordon Bleu, créée par Abderahmane Amari et son épouse en 1993. Après avoir ouvert une première boucherie à Lille, la petite chaîne locale s’est développée progressivement à Roubaix et dans ses environs. «  Mes parents profitent maintenant de leur retraite et nous, les enfants, avons pris la relève  », indique Hadjali Amari, le responsable du nouveau magasin. Le gérant connaît bien le métier, lui qui a arrêté l’école en 3e pour aider ses parents dans l’entreprise familiale.

Une réponse à la demande

S’il a choisi d’installer le commerce dans ce secteur, c’est, explique-t-il, pour répondre à une demande des clients, formulée par ces derniers quand ils venaient effectuer leurs achats dans les autres établissements de la famille Amari. Après deux mois d’installation, la plupart des clients semblent contents. Même si certains regrettent que les prix ne soient pas affichés sur tous les produits mais sur des écrans placés en hauteur. «  Ces téléviseurs, ça fait McDonald’s. C’est dommage car la boutique est très belle  », regrette une dame «  venue par curiosité car la vitrine est jolie  ».

«  On ne lésine pas sur la propreté et la qualité, ajoute Hadjali. On s’adapte au quartier et sa clientèle majoritairement maghrébine et populaire.  ». Ainsi, la chaîne est 100 % halal et le magasin a réduit ses prix, habituellement plus élevés que les autres boucheries. Preuve de cette qualité revendiquée, Hadjali a vu un client lui commander 25 kg de merguez pour un restaurant situé… en Thaïlande.

Antoine Defives

Source : Nord Eclair

Amar Sinacer : " Le burkini n'a rien à faire sur la plage "

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Le président de l’association cultuelle musulmane d’Issoudun, Amar Sinacer réagit sur les sujets qui agitent la communauté.

Que pensez-vous de la relance de la Fondation pour l'Islam de France ?

Il n'y a pas d'Islam de France ; il y a un seul Islam. Qu'il y ait un respect des lois de la République et de ses fondements, c'est une évidence et c'est ce que l'on s'évertue de faire. Pour le reste, quels vont être ses critères, ses choix… Est-ce une façon détournée d'avoir la mainmise ? Personnellement, je suis pour un Islam francophone à 200 %. De toute façon, il y a beaucoup de musulmans qui ne parlent pas l'arabe littéraire. On se doit de faire un prêche en français et un autre en arabe…

Elle permet également de lever des fonds pour financer la construction de mosquées. Comment avez-vous financé la mosquée d'Issoudun qui a ouvert en juin dernier, après six ans de travaux ?

La mosquée d'Issoudun a coûté 160.000 € et elle a été financée par des dons de nos adhérents, une soixantaine, et grâce à de petites opérations. On a également fait le tour des mosquées en France pour nous aider.

N'avez-vous pas reçu d'aides financières de l'étranger ?

Non, mais lorsque l'on fait appel aux dons, on ne sait pas toujours d'où cela provient. Mais franchement, de l'étranger, je ne vois pas.

Jean-Pierre Chevénement dit accepter de prendre la présidence de la Fondation pour l'Islam de France à condition que les financements étrangers soient prohibés. Ce serait une bonne chose ?

Non. Qui va alors nous subventionner : l'État ? Ce qu'il ne faut pas, c'est que les dons soient réalisés par quelqu'un ou un État dans l'objectif d'avoir le monopole de la mosquée. Dans ce cas-là, je redonnerais immédiatement le chèque.

" Quoi que l'on fasse, on est toujours stigmatisé "Beaucoup de gens reprochent aux musulmans de peu réagir face aux attentats. Qu'en pensez-vous ?

On se demande toujours comment serait interprétée notre réaction. Quoi que l'on fasse, on est toujours stigmatisés. On réagit entre nous et on en parle beaucoup. Nous sommes sur la même longueur d'onde pour condamner.

Après l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, vous qui organisez des rencontres avec les catholiques du Berry, n'était-ce pas l'occasion de marquer votre sympathie ?

Avec le ramadan et tous les événements, on a été pas mal bousculés. On aurait pu marquer notre sympathie, on ne l'a pas fait, c'est vrai, mais il n'est pas trop tard. On aura toujours l'occasion de le faire car nous entretenons de bonnes relations avec nos frères catholiques.

Jusqu'à maintenant, il n'y a que les imams ou des personnes comme le président de l'Observatoire contre l'islamophobie qui réagissent. Pourquoi le quidam musulman – vous êtes tout de même quatre millions en France – ne prend-t-il pas la parole ?

A chaque fois que l'on entend un discours sur les musulmans, ce n'est jamais un discours positif. Est-ce que l'on doit faire le dos rond en attendant que ces drames s'arrêtent ?

Quarante et un musulmans au parcours d'excellence, qui sont médecins, patrons, avocats… ont estimé, il y a quelques jours, que le silence n'est plus de mise dans le contexte actuel et qu'il est nécessaire de s'impliquer dans la gestion de l'Islam en France. C'est une bonne chose ?

Cela ne peut-être que positif. Le discours n'est pas donné à tout le monde et ce n'est jamais facile de se dire. Là c'est le bon moment pour s'exprimer aux médias. Pourquoi, moi, je vais réagir ? On craint l'interprétation.

Depuis quelques semaines, le burkini fait parler beaucoup de lui. Là aussi, on n'entend pas les musulmans de la rue. Vous comprenez l'émoi sur le sujet ?

Cela me fait doucement sourire. Le burkini, c'est une très mauvaise idée pour moi. Cela nous dessert. On fait l'amalgame de tout, de la religion, de la femme. Le burkini, c'est un vêtement moulant et notre religion condamne de tels vêtements. Le burkini n'a rien à faire sur la plage !

Vous disiez à la NR, l'an passé, que la communauté d'Issoudun était sur la même ligne de tolérance. Qu'est ce qui fait que cela ne dérape pas ?

Je crois que l'on est un groupe qui discute beaucoup des problématiques nationales et qui essaie de trouver des réponses positives. On trouve toujours une solution dans la tolérance. C'est sans doute plus difficile dans une grande communauté où ils sont 3. 000.

Que dites-vous à la jeune génération ?

On a deux choses : le Coran et la vie du prophète. On leur dit que si ce n'est pas dans l'un ou l'autre, cela n'a rien à voir avec nous. Mais nos jeunes, ils ne comprennent pas cette violence. Eux aussi aimeraient dire que les attentats, ce n'est pas leur religion.

Propos recueillis par Emmanuel Bédu

Source : La nouvelle république

L’islam à la croisée des chemins

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Les deux différences fondamentales, qui opposent l’islam au christianisme et rendent difficile l’intégration de la religion musulmane dans les démocraties libérales nées au sein d’un monde chrétien, sont donc d’une part l’absence de distinction entre la politique et la religion, la cité et la communauté des croyants, et d’autre part la forme du prosélytisme qui a, dès l’origine, eu recours à la force pour l’islam alors que les chrétiens n’y ont fait appel que dans certaines circonstances, préférant la conversion par la parole. […]

Il s’ensuit que sous des formes différentes, l’islam poursuit son combat, impose ses principes et sa domination. La carte du monde est éclairante : du sud des Philippines à l’Afrique de l’Ouest, toutes les zones frontières entre régions musulmanes et non musulmanes (chinoise, hindouiste, bouddhiste, animiste, chrétienne, juive) connaissent des troubles, la violence ou des rébellions. Du Pakistan à la Libye en passant par le Yémen, l’Irak et la Syrie, la guerre et les attentats frappent d’abord les musulmans eux-mêmes. Peu de pays échappent aux troubles. Certains ont rétabli la charia, un droit totalement incompatible avec celui des démocraties occidentales.

Enfin, en Europe, l’immigration musulmane crée des difficultés spécifiques qui vont de revendications outrancières au terrorisme en passant par des provocations en vue de faire croître présence, visibilité et pouvoir. Que beaucoup de « musulmans » non pratiquants ou bien intégrés soient étrangers à ces problèmes est évident. Mais les éléments les plus dynamiques de l’islam sont repassés à l’offensive avec la complicité des démocraties occidentales par ignorance, bêtise ou intérêt. Même si beaucoup de musulmans n’aspirent qu’à vivre tranquillement en pratiquant ou non, un mouvement est enclenché qui se nourrit des frustrations sociales lorsqu’elles deviennent des revendications identitaires. Parce que l’islam est une religion différente, beaucoup d’immigrés musulmans ont tendance à constituer une communauté séparée et parfois hostile. Les « Algériens » sifflant « La Marseillaise » en France, les Turcs avec « leur » drapeau, par milliers en Allemagne, montrent un refus de s’intégrer à la nation qui les accueille. […]

Sur le plan strictement religieux, les frictions se multiplient là où des obligations confessionnelles souvent accentuées se heurtent à la façon de vivre des habitants de nos pays.

Ce problème revêt deux aspects. C’est d’abord un débat biaisé par une sorte de perversité intellectuelle qui consiste à utiliser le libéralisme pour délimiter un espace où les valeurs libérales seront exclues. La controverse sur le voile est typique : comment empêcher les femmes de se couvrir puisqu’elles disent le faire librement ? […]

L’autre face plus pernicieuse de la question porte sur l’égalité : notre société a mauvaise conscience de discriminer les musulmans alors que le sens de son histoire tend à promouvoir l’égalité. L’ennui, c’est que l’islam est fondé sur la discrimination, entre les croyants et les infidèles, « citoyens » de seconde zone là où règne la charia, entre les hommes et les femmes, auxquelles le paradis est peu accueillant. La civilisation occidentale actuelle est prise dans un véritable piège qui consiste à devoir tolérer, au nom de ses propres valeurs, des idées et des mœurs qu’elle réprouve.

La France doit sortir de ce piège en limitant la présence d’une communauté musulmane importante en son sein, en exigeant de ses représentants une absence de tout lien avec une puissance ou une organisation étrangères, en restreignant étroitement le culte à son exercice en l’absence de tout enseignement et de tout prosélytisme. Une société ne peut aider au développement de ce qui va la tuer. Cet effort est considérable pour un pays qui a tendance à confondre progrès et décadence. D’une certaine manière, la présence de l’islam pourrait contribuer à un sursaut vital nécessaire.

Christian Vanneste

Source : Boulevard Voltaire



Face à l’islam, la France devra réformer sa Constitution

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Relance précipitée par M. Hollande d’une « fondation » confiée à M. Chevènement, « concordat » pour M. Cazeneuve, « acte solennel » pour Alain Juppé : la nécessité d’un « contrat » entre l’État et les musulmans français fait maladroitement son chemin chez nos dirigeants d’aujourd’hui et de demain. Mais malheureusement, toujours avec le même amateurisme sur cette question pourtant fondamentale. Et l’on peut aussi craindre qu’elle soit polluée d’arrière-pensées électoralistes.

Pourtant, la situation inédite dans laquelle se trouve la France offre une occasion unique pour le pays de se ressaisir, . Un « contrat » exige de préciser qui sont les contractants. Et les Français ont plus que jamais besoin de cette introspection-là, pour sortir de la « sidération » dans laquelle les ont plongés le terrorisme islamiste et les réponses creuses que les élites y ont apportées : « Je suis Charlie », « vivre ensemble », etc.

Les Français sentent cette nécessité de se définir et de dire d’où ils viennent et vers quoi ils veulent (et ne veulent pas) aller. Et pour beaucoup, quelles que soient leurs origines et leurs convictions politiques ou religieuses, la relation officielle de la République à son passé, son identité et aux religions est un modèle obsolète, hypocrite et inopérant face aux défis nouveaux, notamment l’apparition d’une communauté musulmane nombreuse, et souvent revendicative.

Vu l’ampleur de la réforme, qui irait bien au-delà de la question de l’islam de France (ce qui aurait, aussi, l’avantage de ne pas se focaliser sur cette question, tout en la réglant), c’est donc, non pas la loi de 1905, mais bien notre Constitution elle-même qu’il s’agit de réformer, dans un grand élan solennel semblable à celui de 1958, et validé par référendum.

Il faut que le préambule de notre loi fondamentale exprime l’identité et les racines chrétiennes de notre pays et la synthèse culturelle que le christianisme réalisa, à partir de la culture gréco-romaine. Il doit aussi mentionner la place historique de la communauté juive, l’une des plus anciennes du monde, et réaffirmer bien sûr la spécificité de la laïcité dans le fonctionnement de l’État. Cet héritage historique enfin inscrit dans la Constitution, l’État aurait pour obligation de le préserver, le perpétuer et d’y faire adhérer tous les Français. Pour ce qui est de l’islam, la Constitution doit rappeler les relations particulières entre la France et le monde arabo-musulman au Maghreb, et tolérer un islam français, seulement dans la mesure où celui-ci reconnaît la prééminence de cet héritage judéo-chrétien dans toutes ses dimensions, et les règles de la laïcité, qu’il aurait pour devoir de promouvoir auprès des croyants.

Ce serait sortir par le haut de plusieurs conflits latents qui minent la communauté nationale depuis des décennies et fixer le cadre pour toute législation particulière ultérieure. Car, avant de poser la question du financement des mosquées, peut-être conviendrait-il d’abord de se demander s’il faut les multiplier ? Si nos dirigeants continuent d’avancer sur ces questions sans boussole et en évitant les questions de fond, la défiance du peuple ne fera que s’accroître.

Il faudra donc réformer nos lois, mais d’abord notre Constitution, non pas pour favoriser l’implantation de l’islam, mais au contraire pour la circonscrire.

Il ne manque plus que les juristes et le candidat courageux pour proposer cette réforme au peuple français.

Pascal Célérier

Source : Boulevard Voltaire



Aubervilliers, Aurillac : deux manifestations, deux France

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Près de 2.000 personnes d’origine chinoise ont paisiblement manifesté ce dimanche dans les rues d’Aubervilliers pour mettre en lumière la violence chronique dont ils sont victimes en Île-de-France. Décédé des suites de ses blessures, Chaolin Zhang, un couturier de 49 ans, avait été agressé le 7 août dernier par trois hommes qui voulaient voler le sac de son ami. Munis de pancartes « Sécurité, liberté, égalité, fraternité », les membres de la communauté chinoise ont défilé en silence, arborant chacun un T-shirt et un drapeau tricolores.

Quelques heures plus tôt, du côté du Cantal, une manifestation d’une tout autre nature dégénérait en guérilla urbaine. En effet, le Festival international de théâtre de rue d’Aurillac a été la scène d’échauffourées orchestrées par l’ultragauche. Vendredi, peu après 18 heures, 300 festivaliers, infiltrés par une centaine de casseurs encagoulés, ont violemment protesté contre les mesures de sécurité imposées, en particulier les fouilles à l’entrée du centre-ville. Des tracts avaient été distribués pour dénoncer le « déploiement privé, militaire et policier », comparé à une « mise en cage ». Les protestataires ont installé des barricades, caillassé des voitures, allumé des feux et dégradé des vitrines de commerce. Le face-à-face avec les forces de l’ordre a duré plus d’une heure et a été ponctué de plusieurs phases violentes. Des individus ont descellé des pavés de la place des Carmes pour les projeter sur les forces de l’ordre alors que des jets de gaz lacrymogène étaient utilisés pour disperser la foule.

Deux manifestations de la revendication publique aux antipodes l’une de l’autre.

D’un côté, l’expression pacifique d’une communauté pourtant blessée dans sa chair ; de l’autre, le spectacle illégal du cassage le plus primitif.

D’un côté, la colère digne et retenue de travailleurs chinois ; de l’autre, le tambourinement incessant de l’intermittence du spectacle qui répugne à toute activité ne s’inscrivant pas dans le strict champ du festivisme.

D’un côté, l’exigence de sécurité nationale d’habitants de banlieue parisienne ; de l’autre, la protestation libertaire de la petite bourgeoisie pseudo-étudiante et internationaliste.

D’un côté, des drapeaux français brandis avec toute l’émouvante maladresse d’une communauté qui cherche à prendre en main son destin citoyen ; de l’autre, la bannière anarchiste de l’anti-France pourtant confite d’assistanat public.

D’un côté, des victimes qui résistent aux casseurs de gueule ; de l’autre, des casseurs de gueule qui se font passer pour des victimes.

D’un côté, des souffre-douleur dont les poches sont quotidiennement fouillées par des racketteurs ; de l’autre, enfin, des festivaliers qui refusent qu’on fouille les leurs de peur de se faire délester de leur cannabis au beau milieu des tréteaux du théâtre de rut.

Pourtant, il n’est pas certain que les premiers soient entendus avec la même bienveillance que les seconds. Tandis que les policiers sont appelés au secours à Aubervilliers, ils sont traités de fascistes à Aurillac – mais n’y ont procédé qu’à trois interpellations, dont deux casseurs déjà relâchés dans la nature.

À géométrie variable, l’urgence est dans tous ses états. Que la fête continue !

Thomas Clavel

Source : Boulevard Voltaire

Étude: les immigrants jugés «trop nombreux» dans plusieurs pays d’accueil

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Confrontés à une vague d’immigration inédite depuis la Seconde Guerre mondiale, une forte proportion d’habitants des pays d’accueil estime que les immigrants sont trop nombreux et seuls 20 % considèrent leur présence positive, selon une étude d'Ipsos (en anglais) publiée lundi.

Menée dans 22 pays, cette étude révèle « un regard de plus en plus méfiant à l’égard des migrants », particulièrement en France et en Belgique, des pays récemment ciblés par de sanglants attentats djihadistes, souligne l’institut Ipsos.

Au total, 49 % des interviewés considèrent que les immigrants sont trop nombreux, notamment en Europe (65 % en Italie, 60 % en Belgique, 57 % en France, 50 % en Allemagne, 49 % en Grande-Bretagne). Au Canada, cette proportion tombe à 41 %.

Et seuls 20 % des sondés estiment la présence d'immigrants positive pour leur pays (36 % au Canada, 35 % en Grande-Bretagne, 20 % en Espagne, 18 % en Allemagne, 11 % en France et en Belgique, 10 % en Italie).

Afflux de réfugiés

« Les images de l’afflux de réfugiés sur les côtes méditerranéennes, entre autres, accentuent la crainte de phénomènes migratoires incontrôlables dans la plupart des pays d’Europe, avec un enjeu clef : leur capacité à s’intégrer », a estimé Yves Bardon, directeur du programme Flair au Ipsos Knowledge Center, dans un communiqué.

« Dans des pays marqués par le chômage, comme la France, l’Espagne ou l’Italie par exemple, on peut faire l’hypothèse que les interviewés se sentent menacés aussi bien par des immigrés susceptibles d’occuper les emplois peu qualifiés que par une immigration choisie, en mesure de les priver de métiers pointus en lien avec leur formation », a-t-il ajouté.

La moitié des sondés (50 %) estime par ailleurs que l'immigration a fait subir une pression excessive aux services publics de leur pays. Dans le cas de la Turquie, qui a vu arriver sur son territoire des milliers de réfugiés syriens, cette proportion atteint 72 %. Suivent l'Afrique du Sud (62 %), les États-Unis et la France (60 %), l'Italie et la Grande-Bretagne (59 %) de même que la Belgique (58 %). Au Canada, 51 % des sondés estiment que l'immigration a trop fortement pressurisé l'État.

Craintes pour la sécurité

Outre les inquiétudes sur l’impact social et économique, cette nouvelle vague d’immigration suscite des craintes sécuritaires. 61 % des personnes interrogées pensent ainsi que « des terroristes se font passer pour des réfugiés » pour pénétrer dans leur pays, notamment en Turquie (83 %), aux États-Unis (70 %), en Allemagne (71 %), en Italie (70 %) et en France (67 %). Au Canada, cette proportion est de 51 %.

Cette étude a été réalisée en ligne par Ipsos dans 22 pays, du 24 juin au 8 juillet 2016, sur 16 040 individus constituant un échantillon représentatif de la population âgée de 16 à 64 ans. Au Canada, les sondés étaient âgés de 18 à 64 ans.

Source : Le devoir

mardi, 23 août 2016

57% des Français estiment qu’il y a trop d’immigrés en France

Une étude Ipsos publiée ce lundi 22 août et réalisée avant les attentats du mois de juillet met en lumière le climat anti-immigration en France.

Une femme se baigne en burkini

Ce lundi 22 août, un sondage Ipsos réalisé auprès de plus de 16.000 personnes dans 22 pays fait état de chiffres équivoques, essentiellement quand on sait qu’ils résultent de questions posées aux sondés avant les attentats de Nice et de Saint-Étienne-du-Rouvray. Par exemple, l’institut de sondage rapporte que 57% des Français estiment qu’il y a trop d’immigrés en France et seulement 11% trouvent que l’immigration a un impact positif.

Dans le même sens, l’étude rapporte que d’après 54% des sondés, l’immigration force la France à adopter des changements qui leur déplaisent et 60% des personnes interrogées estiment même que l’immigration a un impact négatif sur les services publics.

Concernant les réfugiés, sujet qui préoccupe l’Europe depuis plusieurs années, les Français sont 63% à penser qu’ils ne "pourront pas s’intégrer" et 45% voudraient la fermeture des frontières aux réfugiés. Les personnes interrogées pensent même à 67% que "des terroristes se font passer pour des réfugiés pour entrer dans l'hexagone". Inversement, ils sont 54% à estimer que la plupart des personnes se présentant comme des réfugiés "n'en sont pas véritablement".

Un constat inhérent aux pays touchés par le chômage

Dans le reste du monde, le climat semble être tout aussi xénophobe, puisque le pourcentage d’interviewés considérant que les immigrés sont trop nombreux dans leur pays monte à 85% et 65% respectivement en Turquie et en Italie, et à 40% en Espagne.

Selon Yves Bardon, directeur du programme Flair au Ipsos Knowledge Center, "dans des pays marqués par le chômage, on peut faire l'hypothèse que les interviewés se sentent menacés aussi bien par des immigrés susceptibles d'occuper les emplois peu qualifiés que par une immigration choisie, en mesure de les priver de métiers pointus en lien avec leur formation."

Source : Rtl.fr

La Suisse au cinquième rang européen pour le populisme autoritaire

La Hongrie, la Grèce et la Pologne sont actuellement les trois chefs de file sur le front du populisme autoritaire en Europe. La Suisse occupe la cinquième position, juste derrière l’Italie. C’est ce qui ressort de l’Indice 2016 publié par l’institut de recherche suédois Timbro, portant sur 33 pays.

Sous le terme général de «populisme autoriatire», l’auteur de l’étude Andreas Johansson Heinö classe les partis qui contestent le concept de démocratie libérale, auquel adhèrent tous les partis traditionnels en Europe et qui se trouve à la base des institutions européennes. Selon ce concept, la démocratie est considérée comme une acceptation des décisions de la majorité, mais dans le respect de certains droits individuels, ancrés dans la constitution et dans les traités internationaux.

L’«Indice Timbro du populisme autoritaire 2016» comprend donc des formations politiques – de droite comme de gauche – très différentes les unes des autres. Le chercheur suédois a analysé l’évolution de 206 partis, qui ont obtenu au moins 0,1% des voix à une élection dans un des 33 pays considérés, à partir de 1980. Pour mesurer leur degré d’influence, il a pris en compte deux indicateurs: le nombre de mandats obtenus au parlement et la participation au gouvernement.

La situation en 2016 est résumée dans le graphique ci-dessous, où l’on note que seuls trois pays européens - l’Islande, Malte et le Monténégro - sont totalement exempts de soutien électoral aux partis populistes autoritaires.

Le graphique montre la force des partis autoritaires et totalitaires aux dernières élections dans chaque pays. (swissinfo.ch)

Le graphique montre la force des partis autoritaires et totalitaires aux dernières élections dans chaque pays.

(swissinfo.ch)

La présence de la Suisse dans le «top 5» est due aux résultats électoraux aux législatives et à la présence au gouvernement de l’Union démocratique du centre (UDC). La Suisse et l’Autriche font partie des premiers pays dans lequel des partis autoritaires de droite se sont installés au gouvernement, note Andreas Johansson Heinö.

S’agissant de la participation de l’UDC au gouvernement fédéral, il faut rappeler que dans le système suisse, en vertu d’une formule qui n’est inscrite ni dans la constitution ni dans la loi, mais que les partis ont convenue depuis 1959, les sept sièges sont répartis proportionnellement à la force des partis au parlement. La progression de l’UDC dans les deux Chambres a ainsi fait passer sa représentation à l’exécutif de un à deux ministres.

En moyenne, sur l’ensemble du continent, un électeur sur cinq vote aujourd’hui pour un parti populiste, qu’il soit de droite ou de gauche. Jamais dans le passé ces partis n’ont connu un soutien pareil dans toute l’Europe, souligne Andreas Johansson Heinö, précisant qu’il n’y a pratiquement pas un seul pays qui aille clairement à contre-courant. Pour l’auteur, cette évolution représente une grave menace pour la démocratie libérale.

Timbro est un think-tank voué à la promotion et à la diffusion des idées fondées sur les principes du libéralisme économique et politique et de la liberté individuelle.

Sonia Fenazzi

Source : Swissinfo.ch

A Hayange, le maire FN réitère la fête du cochon portée en symbole politique

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Le maire Front national d’Hayange (Moselle) organise de nouveau à la rentrée la «Fête du cochon» début septembre. Pour le maire frontiste, c’est un acte symbolique et politiquer fort où il répète son rejet de la place de l’islam dans la société. La mairie quant à elle promet qu’il n’y aura pas que du porc au menu.

Dès son arrivée, Fabien Engelmann, maire Front national d’Hayange en Moselle avait instauré cette fête en 2014 après sa victoire aux municipales. Dès sa première édition, les festivités ont attisé la polémique où les opposants de l’élu local l’ont rapidement accusé de vouloir rejeter la population musulmane.

En 2014, des militants l’Œuvre Française, groupuscule d’extrême droite interdit par l’ex-ministre de l’Intérieur (Valls, NDLR) en 2013. Le maire avait minimisé leur présence, affirmant qu’il y avait «deux ou trois personnes parmi des milliers d’habitants et de familles».L’année suivante, les identitaires s’étaient de nouveau invité à la fête. Sur une affiche diffusée sur les réseaux sociaux, on pouvait y lire : «Montrons une nouvelle fois aux habitants d’Hayange que loin des trahisons du FN, les véritables nationalistes sont toujours là, avec eux !». Le maire d’Hayange avait qualifié les militants +d’imbéciles+, selon cette même affiche.

Cette année, pour le maire FN d’Hayange, cette édition est l’occasion de «venir célébrer le "Vivre-Ensemble" à la française au cours d'une fête traditionnelle, familiale et régionale» indique-t-il dans un communiqué. «Cette troisième édition de notre rassemblement annuel et convivial est le témoignage-même que les grandes foires typiques de notre patrimoine ne sont pas choses du passé. Venez donc célébrer l’identité marquée et le terroir de notre pays, avec des stands de restauration pour tous, une exposition de vieux métiers et des animations populaires» poursuit M. Engelmann.

- Une fête qui fait polémique chaque année -

Outre la mise en avant de la cuisine du porc, la fête qui se déroule près de l’hôtel de ville le dimanche 4 septembre à 11H sera aussi l’occasion selon la mairie, d’assister au concert d’Herbert Léonard et de troubadours bavarois. La mairie a répondu au début de polémique en assurant qu’il «n’y aurait pas que du porc» proposé lors de cette fête rassemblant plusieurs centaines de participants chaque année.

Lors d’un discours pour la première édition, le maire s’était défendu de toute provocation ou de tout amalgame alors que les tensions étaient vives entre la communauté musulmane et le premier magistrat. «C'est une fête somme toute classique, comme dans des centaines de collectivités françaises qui organisent la traditionnelle fête de la saucisse ou du cochon» avait répété aux journalistes M. Engelmann. «Peuple de France amoureux des traditions, bienvenue ! À Hayange, le cochon ne date pas d'hier, contrairement à ce que les bonnes âmes et la cohorte véhémente de nos détracteurs voudraient laisser croire» avait-il lancé à la tribune. «La fête du cochon, c'est la solidarité, la joie palpable d'être ensemble et, n'ayons pas peur des mots, un apprentissage de la République. C'est l'oubli de soi et de ses petits intérêts pour davantage de fraternité et pour mieux vivre ensemble» avait-il assuré devant les habitants, Place de la Résistance.

Source : Loractu

L'extrême droite sort les chameaux et simule un attentat à Prague

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Sous les cris d'"Allahu Akbar", des opposants à l’islam ont simulé un attentat dans la capitale tchèque. Le coup de théâtre a semé la panique parmi les touristes.

Des Jeeps entrent dans le centre historique de Prague. Des gens vêtu en tenue traditionnelle musulmane sortent des voitures et font semblant de tirer dans l'air. Une personne déguisée en bédouine rejoint à chameau le lieu de l'"attaque".

Non, ce n'est heureusement pas un attentat, mais une simulation organisée par l'extrême droite tchèque, hostile à l'islam, raconte Der Spiegel. Selon l'organisation de cette action, il s'agit d'une parodie de prise de pouvoir par les combattants de Daech.

Certains touristes ont pris ce mauvais jeu au sérieux et se sont mis à courir, saisis de panique. Pour empêcher un mouvement de foule, la police est rapidement intervenue dans le but de mettre fin à ce spectacle de mauvais goût.

 Accusés d'avoir déclenché une fausse alerte, les participants à l'action risquent désormais une peine de cinq ans de prison.

Source : Sputniknews

Exigeant plus de protection, des Chinois de France victimes de nouvelles agressions

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Suite à de multiples cas d'agression contre des Chinois dernièrement à Paris, la communauté chinoise a manifesté à Aubervilliers pour obtenir plus de protection. Au lieu de cela, certains de ses représentants ont été victimes de nouvelles agressions. La dégradation de la situation sécuritaire dans le pays bat son plein.

Pendant une manifestation organisée ce dimanche à Aubervilliers par la communauté chinoise de France pour protester contre les violences dont elle est victime, plusieurs cas d'agressions et de vols se sont produits, suite à quoi le rassemblement a pris fin. D'après une des victimes, "des gens d'apparence africaine" les auraient agressées.

Selon le communiqué de presse du comité "Stop à la violence, sécurité pour tous", la communauté chinoise insiste sur le fait qu'"aucune action concrète n'a été proposée, aucune +fiche-action+ n'a été communiquée". Et de poursuivre:

"Nous attendons des réponses plus concrètes concernant l'action policière, judiciaire, mais aussi la prévention, la médiation et le soutien aux victimes, notamment lors de l'accueil dans les commissariats."

Il est à noter qu'auparavant, Olivier Wang, porte-parole du collectif des associations asiatiques de France, avait déjà pointé une dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.

"La sécurité est l'affaire de tous. Le Comité invite ainsi tous les habitants, toutes les associations, tous les citoyens de tout horizon et de toutes origines à marcher ensemble contre la violence. Sécurité pour tous," lit-on dans le communiqué qui va encore organiser une grande manifestation à Paris le 4 septembre.

La mort de Zhang Chaolin, un Chinois de 49 ans, est loin d'être un cas isolé parmi les agressions contre les Chinois en France. Entre le 27 décembre 2015 et l'agression de Chaolin Zhang, le président de l'Association de l'amitié chinoise en France Hua Qin Cao a recensé près de 105 agressions de ce type au sein de sa communauté, dont la plupart dans le quartier des Quatre chemins à Aubervilliers.

Source : Sputniknews