mercredi, 09 mars 2016
Le maire de Sevran accusé de complaisance vis-à-vis des recruteurs de Daech
Les parents d'un jeune homme de 23 ans tué en Syrie accusent, dans une lettre ouverte, le maire de Sevran de fermer les yeux sur la présence de "recruteurs" de l'organisation djihadiste Etat islamique dans la commune.
Leur fils est mort dans les rangs de l'organisation Etat islamique en Syrie, à l'âge de 23 ans. Les parents de Quentin Roy s'attendait à cette terrible nouvelle, mais ils dénoncent dans une lettre ouverte la complaisance supposée du maire UDE de Sevran, Stéphane Gatignon, envers les recruteurs de Daech.
"Nous, parents dans le chagrin à la suite du décès de l'un de nos enfants en Syrie, indignés par votre immobilisme..." Véronique et Thierry Roy "au nom de tous les parents" de cette ville de banlieue populaire, adressent leur lettre ouverte à Stéphane Gatignon ainsi qu'à tous les maires de France.
"D'autres recruteurs sévissent"
A ce jour, six jeunes de Sevran ont été tués en Syrie et en Irak après avoir été recrutés, comme leur fils, par un jeune homme qui serait "à l'origine de 10 à 15 départs pour la Syrie", affirment-ils. "Nous, les parents, n'en pouvons plus de voir partir nos jeunes radicalisés, dont l'avenir se résume à la mort certaine dans des conditions effroyables."
D'après eux, le recruteur présumé, qui a fait des études d'histoire et a été employé comme CPE dans un collège de la ville, fréquentait la mosquée des Radars, laquelle "fait partie de ces lieux de culte où la frontière entre le salafisme, le wahhabisme et l'islamisme radical semble difficile à déterminer".
Gatignon aurait dû porter plainte, selon eux
Ce recruteur présumé a été mis en examen et placé en détention provisoire le 6 novembre pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et "financement du terrorisme". Mais "d'autres recruteurs-rabatteurs-endoctrineurs sévissent encore" dans le quartier de Rougemont, assurent les parents de Quentin.
"Votre statut de premier magistrat de la ville aurait dû vous imposer le dépôt d'une plainte auprès du procureur de la République contre ces mouvances radicales extrémistes qui veulent nous soumettre", estime le couple Roy. "Informer des risques de radicalisation, inviter à signaler des recruteurs (...) c'est un devoir et une obligation pour vous", ajoutent-ils, en menaçant de déposer plainte pour "non-assistance à personne en danger". Le maire de Sevran n'a pas donné suite aux sollicitations de l'AFP.
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Immigration : cette loi votée en catimini qui élargit le droit du sol
En pleine crise migratoire européenne, la loi publiée au journal officiel le 8 mars 2016 affaiblit l'Etat dans la lutte contre l'immigration illégale, estime Alexis Théas.
Jamais aucune loi sur l'immigration n'a connu un destin aussi étrange que la loi n°2016-274 publiée le 8 mars 2016 au journal officiel. Cette loi, en chantier depuis près de deux ans, a fait l'objet d'un silence absolu des médias, de la presse, du monde politique. Le Front national, nourri depuis trente-cinq ans du thème de l'immigration est totalement muet. Les Républicains n'en soufflent mot. Le gouvernement et les socialistes ne fanfaronnent pas non plus. Lors du vote final de cette loi à l'Assemblée nationale, l'hémicycle était quasiment vide: un seul député de l'opposition (Les Républicains) pour une dizaine de socialistes, tandis que les deux députés d'extrême droite brillaient par leur absence… Or ce texte fondamental bouleverse le droit des étrangers dans le sens de l'ouverture et de l'accueil.
Ainsi, son article 59, élargit l'accès à la nationalité française par le droit du sol, en introduisant une innovation majeure qui modifie sensiblement le droit français de la nationalité. Il ouvre la nationalité française à leur majorité, aux personnes vivant sur le territoire français «depuis l'âge de six ans et ayant suivi leur scolarité obligatoire en France […] lorsqu'elles ont un frère ou une sœur ayant acquis la nationalité française [par le droit du sol].» Cette loi crée ainsi une nouvelle forme d'acquisition de la nationalité française, un droit du sol dérivé, indirect, transmis par le lien de fratrie, qui ne nécessite pas d'être né sur le territoire français, mais d'avoir un frère ou sœur devenu lui-même français par le droit du sol.
Son article 13 concerne les personnes en situation irrégulière, malades sur le territoire français. Il prévoit en faveur de tout étranger malade et en situation illégale, un droit à la régularisation si «eu égard à l'offre de soins et aux caractéristiques du système de santé dans le pays dont il est originaire, il ne pourrait pas y bénéficier effectivement d'un traitement approprié». Un étranger en situation irrégulière en France qui n'a pas les moyens personnels d'être soigné dans son pays d'origine, obtient ainsi le droit à une régularisation et donc celui d'être soigné en France. L'intention est certes généreuse mais une telle mesure risque d'entraîner un appel d'air d'une ampleur inconnue.
L'article 17 de la loi crée une carte de séjour pluriannuelle de quatre (ou deux ans) qui sera délivrée «au terme d'une première année de séjour régulier». Jusqu'alors, le système français reposait sur la délivrance d'une carte de séjour d'un an renouvelable pendant cinq ans, avant d'accéder au titre de résident de dix ans. Les cinq ans de séjour temporaire constituaient une période probatoire, destinée à s'assurer d'une bonne intégration. Désormais, dès l'expiration du visa de long séjour d'un an, l'étranger obtient le droit à un titre de séjour consolidé, ne nécessitant pas un renouvellement annuel, d'une durée de quatre années, avant l'obtention du titre de dix ans.
L'article 33 chamboule le dispositif de lutte contre l'immigration irrégulière. Il supprime la rétention administrative de cinq jours pendant laquelle le préfet peut décider de garder un étranger en situation irrégulière en rétention, le temps d'organiser son départ. Celle-ci passe à 48 heures, une durée bien entendu insuffisante pour organiser le retour d'une personne dans son pays. Seul le juge des libertés, traditionnellement ultralibéral en matière de droit des étrangers, pourra autoriser une prolongation de cette durée. En outre, la nouvelle loi interdit, sauf exception, le placement en rétention des familles avec enfant.
En pleine crise migratoire européenne, la loi socialiste du 8 mars 2016 affaiblit l'Etat dans la lutte contre l'immigration illégale. Aujourd'hui, seule une décision de reconduite à la frontière sur quatre prises par les préfets est appliquée (environ 15000 par an). Avec le nouveau dispositif, la paralysie du système ne peut que s'aggraver. Alors pourquoi une telle omerta sur un sujet aussi sensible? Le silence général face à cette réforme reflète la situation politique. Le pouvoir socialiste n'est pas fier de cette concession à sa base militante, qui contraste si fortement avec ses postures de fermeté. Les leaders de droite veulent à tout prix éviter de se salir les mains en cette période décisive pour leur avenir personnel, tout comme d'ailleurs ceux d'extrême droite, plongés dans la course à la «dédiabolisation». Cette réforme, adoptée en catimini dans le dos des Français, alors que plusieurs pays d'Europe renforcent la rigueur de leurs lois sur l'immigration irrégulière, est un nouveau coup dur pour la démocratie.
Alexis Théas est juriste et universitaire.
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Mosquée : association cultuelle recherche locaux
«En attente d'une réponse de la mairie, nous lançons un appel à toutes les associations bienfaisantes», déclare Mostafa El Qsiri, le président de l'association cultuelle des musulmans du Gers. En effet, depuis l'incendie de la mosquée, en août dernier, «nous n'avons plus beaucoup de possibilités pour proposer nos différentes activités», reprend le président. Les cours d'arabe pour les plus petits ont, par exemple, repris depuis peu, mais «ils sont donnés dans la salle réservée à la prière des femmes», dans les préfabriqués qui accueillent provisoirement la mosquée. Mais «il y avait des cours d'arabe organisés par les femmes qui ne se font plus, faute de place. Et puis, de temps en temps, les gens se retrouvaient autour d'un thé… Ça ne peut plus se faire aujourd'hui, nous n'avons pas de salle de convivialité, regrette le président. Les petits goûters qu'on faisait avec les enfants n'ont plus lieu non plus…»
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« Sur l’immigration, les municipalités ont besoin d’un partage d’expérience
Frédéric Vallier, secrétaire général du Conseil des communes et régions d’Europe (CCRE), mobilise les forces de son association pour aider les collectivités territoriales et notamment les municipalités à accueillir et intégrer les populations migrantes.
Courrierdesmaires.fr. La crise des réfugiés se calme-t-elle ?
Frédéric Vallier(1). Non. Malgré les difficultés de la traversée de la mer en hiver, il arrive encore 15 000 réfugiés par semaine en Grèce. En été, si la situation ne s’améliore pas en Syrie et en Irak, il en arrivera beaucoup plus.
Il faut se préparer à l’urgence humanitaire et se dire que ces personnes ne vont pas rentrer dans les 6 mois ou l’année à venir. Auparavant, il faudra réinventer dans ces pays un mode de gouvernance démocratique qui n’existe pas. Et on sait que nombre d’entre eux resteront en Europe, ce qui est normal.
Quel rôle pour les autorités locales ?
F. V. Elles doivent mettre en place des politiques publiques pour que ces populations puissent s’intégrer, travailler, étudier, contribuer à la société. Elles ont un rôle essentiel à jouer.
Les municipalités sont en général plus ouvertes que les Etats sur les possibilités d’accueil. Certaines cependant, surtout dans les pays qui n’ont pas de tradition d’immigration, craignent de ne pas savoir comment accueillir, mettre en place les services nécessaires. Elles ont besoin d’un partage d’expérience.
Nous allons créer un réseau d’échange qui va accompagner les collectivités, et fera remonter la question au niveau de l’Union européenne.
Comment organiser ce partage d’expérience ?
F. V. Le CCRE dispose d’une “task force” qui travaille sur cette question. Nous allons créer un réseau d’échange qui va accompagner les collectivités, et fera remonter la question au niveau de l’Union européenne. Il devrait être opérationnel cette année.
Comment faciliter l’accueil par les collectivités ?
F. V. Dans le cadre de la révision à mi-parcours du cadre budgétaire, nous proposons de créer une taxe carbone en profitant des prix bas du pétrole qui donnerait des ressources additionnelles et propres au budget européen, ainsi que le lancement d’un emprunt européen.
La BEI pourrait proposer des prêts à taux zéro pour le logement, qui bénéficieraient aussi aux réfugiés.
Les collectivités peuvent-elles intervenir seules ?
F. V. Non, bien sûr. La question des réfugiés est un concentré de tous les problèmes que l’on peut rencontrer en Europe. Il faut une solidarité entre les pays européens, une concertation à tous les niveaux et un dialogue entre les différents niveaux de gouvernance.
(1) Frédéric Vallier, 51 ans, ancien directeur du service Europe de la ville de Nantes, est depuis 2010 le secrétaire général du Conseil des communes et régions d’Europe (CCRE).
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Creil : des femmes issues de l’immigration témoignent pour la journée de la femme
Une rencontre-débat aura lieu, samedi 12 mars, à la Maison de la ville de Creil.
Durant celle-ci, des femmes migrantes ou issues de l’immigration témoigneront de leurs parcours particuliers, qu’elles partageront avec les participants. Parmi elles, Anina Ciuciu, auteur du livre « Je suis tzigane et je le reste », qui raconte son chemin des camps de réfugiés roms jusqu’à la Sorbonne. Organisé à l’occasion de la journée internationale de la femme, l’événement se terminera par un apéritif dînatoire.
Samedi 12 mars, à 18 h 30, à la Maison de la ville, 34, place Saint-Médard, à Creil. Gratuit. Informations au 03.44.29.52.38.
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L’homme qui voulait attaquer la mosquée de Venissieux de nouveau jugé, et toujours pas pour terrorisme...
En 2014, jeune militaire, Christophe Lavigne est arrêté, dénoncé par ses proches, alors qu’il se préparait à tirer sur les fidèles de la mosquée de Vénissieux, le lendemain matin. Pendant l’enquête ouverte pour terrorisme, il s’avère que Lavigne est également l’incendiaire de la mosquée de Libourne, quelques temps auparavant. Coup de théâtre, l’inculpation de terrorisme tombe et Lavigne, condamné à une peine dérisoire, retombe dans l’anonymat.
Avant d’être de nouveau arrêté en plein état d’urgence, dans le cadre d’une opération médiatique destinée à justifier les perquisitions administratives.
Oh, surprise, Lavigne avait chez lui un arsenal guerrier, partagé avec son père et sa petite amie. Là tout de même, on se dit, antécédents terroristes plus nouvelle entreprise terroriste égal condamnation pour terrorisme.
Et bien non.
Dans le journal, on note, avec un humour diversement appréciable, qu’il n’a pas l’air d’un terroriste avec sa barbe. La barbe est rassurante quand on s’appelle Christophe, elle rappelle le Père Noël sans doute, quand on s’appelle Mohammed, elle est terrifiante, elle rappelle Ben Laden.
Ca change tout, ces barbes diversement appréciées. Aussi Lavigne écopera-t-il de six mois ferme, mais aménageables, ce qui signifie qu’il va sortir libre et retourner à ses affaires de non-terroriste violent et obsédé par la mort des musulmans.
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Turquie : 110.000 réfugiés massés à la frontière syrienne
Le cessez-le-feu et le strict contrôle des frontières n’empêchent pas les Syriens de fuir leurs maisons et leurs villages direction la Turquie.
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UE: dix jours pour mettre fin à l'immigration clandestine venue de Turquie
L'UE s'est donnée dix jours supplémentaires pour finaliser un nouvel accord avec Ankara, visant à régulariser les voies d'accès des migrants rejoignant l'Europe en provenance de Turquie. Même si les participants à ce sommet se sont séparés sans projet finalisé, il semble se dégager un accord de principe, qui fait dire au président du Conseil européen que « le temps des migrations irrégulières en Europe est révolu ». Ni plus ni moins.
Ce nouveau sommet entre les dirigeants des Vingt-Huit et le Premier ministre turc s'est achevé dans la nuit de lundi à mardi 8 mars 2016, à l'issue de laborieuses discussions longues de 12 heures. Il a abouti sur la promesse de nouvelles tractations, avec en point de mire un prochain sommet prévu les 17 et 18 mars prochains à Bruxelles.
D'abord, la Turquie s’est engagée à accepter le retour rapide de tous les migrants illégaux appréhendés dans ses propres eaux territoriales, et de ceux qui sont parvenus en Grèce mais qui n'ont pas de titre à déposer pour une demande d’asile. Soit la mise en œuvre d’un accord bilatéral déjà signé entre Athènes et Ankara. Une façon, pour les Turcs, de donner un gage aux Européens avant de formuler d'autres pistes de réflexion.
Bardé de propositions, Davutoglu fait mouche
Le Premier ministre turc n’était pas venu les mains vides à Bruxelles. Ahmet Davutoglu a créé la surprise en mettant sur la table de nouvelles propositions et de nouvelles exigences. Un projet beaucoup plus ambitieux, formulé devant des Européens en quête désespérée d'une solution à la crise migratoire.
La Turquie a fait monter les enchères en réclamant trois milliards d'euros supplémentaires d'aide européenne, soit le double des fonds déjà prévus, contre l'engagement d'accepter un retour massif de tout migrant ayant rejoint l'Union européenne de manière irrégulière depuis son territoire.
Un Syrien accueilli dans l'UE pour chaque expulsé
Dans le nombre de migrants renvoyés en Turquie serait ainsi comptabilisée la part des réfugiés syriens. Mais en échange du retour de tous les migrants irréguliers, propose Ankara, l’Union européenne devrait s’engager : « Pour chaque Syrien reconduit en Turquie depuis les îles grecques, un autre Syrien de Turquie serait accueilli dans un Etat membre de l'UE », selon la déclaration finale.
Pour les dirigeants des institutions européennes, cette idée est perçue comme un signal clair adressé aux migrants et aux réfugiés : seules les voies légales pourraient désormais fonctionner, puisque seuls ceux qui attendraient en Turquie le résultat de leur demande d’asile pourraient être réinstallés en Europe.
Les contreparties turques au nouvel accord
Restent les points où le bât blesse, comme toujours. Nombre de pays voient d'un mauvais œil les contreparties demandées par Ankara. Outre les fonds supplémentaires réclamés d'ici 2018, il y a aussi, par exemple, l’idée d’accélérer le processus de négociation pour l’entrée du pays dans l’Union européenne.
Mais surtout, dans l'immédiat, la Turquie demande d'avancer dans la libéralisation des visas, avec comme horizon une levée de l'obligation de visa dès le mois de juin. Pour les ressortissants turcs, il s'agirait donc de pouvoir pénétrer sans entrave dans l’espace Shengen d'ici peu de temps.
Les oppositions de certains Européens aux propositions turcs risquent de se mettre en travers d’un accord. Mais en attendant, malgré de fortes réticences exprimées parmi les pays d’Europe centrale, en particulier la Hongrie, le possible nouveau plan pourrait être précisé peu à peu, puis avalisé dès le prochain sommet de l’UE. Dans dix jours, donc.
Hollande, Tusk, Juncker : tous sont optimistes
Le président du Conseil européen Donald Tusk est optimiste. « Le temps des migrations irrégulières en Europe est révolu », s'est-il félicité. Il s'agit d'une « percée », a salué Martin Selmayr, directeur de cabinet du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. Quant à ce dernier, il estime que « ceci va changer la donne, c'est un bon accord ».
Le président français François Hollande a salué de son côté « un acte très important (de la Turquie) de réadmettre les réfugiés et les migrants qui ont quitté de façon irrégulière la Turquie vers la Grèce ». Et d'ajouter : « Plus de Schengen, plus d'Europe : chacun pour soi et les réfugiés pour les autres, c'est ce que nous avons écarté aujourd'hui et que nous aurons à confirmer au cours des prochains jours. »
Yves Herman
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mardi, 08 mars 2016
Mon 8 mars : contre les politiques pro-djihad et pro-viol
Mon 8 mars à moi sera une contestation des politiques incitant au djihad et aux viols au nom du droit de la guerre islamique. Étant donné les événements survenus depuis le 8 mars dernier, je vois mal comment éluder ce sujet.
Pourtant, je sais qu’une majorité des féministes se feront un devoir de le taire. Nous ne sommes qu’une minorité à nous insurger contre l’interdit de critiquer les textes islamiques. Pire : les féministes médiatisées sont utilisées pour inculquer à la population l’interdit de critiquer (et même seulement de connaître) la loi islamique.
Quand Jean-Marc Morandini répond à Véronique Genest : « On m’a dit que la charia n’était pas dans l’islam », quand Frédéric Taddeï dit que l’excision n’est pas dans l’islam : leur public les croit, mais sans certitude.
En revanche, quand des auteurs féministes déclarent aux médias qu’elles ne « veulent pas rentrer dans le débat sur la théologie » et que « confondre islam et islamiste, c’est raciste », quand Michel Tubiana, avocat, déclare aux juges que la critique de l’islam lui rappelle la querelle du Talmud, alors là, plus de doute dans l’esprit des auditeurs : la critique des textes de l’islam, c’est certain, mène à un nouveau génocide ; l’intention cachée de ceux qui prônent l’étude du Coran est l’extermination des musulmans.
Eh bien, pas de doute dans le mien non plus : il est impossible de mener une politique féministe ou de défense de la démocratie en ignorant le contenu normatif de l’islam.
Je rappelle qu’il est impossible de prendre les bonnes décisions sur un problème quel qu’il soit sans connaître toutes ses données, et que le procédé préféré des escrocs est la rétention d’information. Je rappelle que l’universalisme c’est « aimer son prochain » ; or, aimer quelqu’un suppose, pour le comprendre, de savoir ce qu’il vit, ce qui le touche, ce qu’il subit.
L’héritage des textes musulmans est à la fois un fardeau monstrueux et un apport intellectuel indéniable. L’idéologie islamique est un nazisme, car elle en contient les éléments essentiels ; elle doit être traitée comme telle. Mais l’ignorance de la pensée islamique n’a rien de « féministe » et tout du colonialisme méprisant.
Le Coran et la Sunna enseignent le combat pour imposer la loi islamique. Il est interdit de s’exposer lorsque l’on est en position de faiblesse, mais refuser de combattre lorsque l’on est en situation de gagner est un péché punissable par l’enfer.
Dès lors, faire venir en masse des hommes musulmans en âge de combattre revient à les placer dans une situation où ils ne peuvent refuser de lutter sous peine d’enfer. Est-ce aimer les gens que de les placer là ?
Les politiques d’immigration et de légitimation de l’islam sont des incitations au djihad. Je ne suis pas de celles qui veulent mettre « les collabos à la lanterne », mais contester les politiques destructrices et leurs propagandistes : il faut le faire.
Elise Elisseievna
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Jean-Marie Le Pen condamné pour ses propos envers les Roms
Condamné en 2014 à 5.000 euros d'amende pour avoir comparé les Roms à des oiseaux qui "volent naturellement", Jean-Marie Le Pen a vu son pourvoi en cassation rejeté. La condamnation du cofondateur du parti d'extrême-droite est donc devenue définitive.
La condamnation de l'ancien président du Front national Jean-Marie Le Pen pour des propos injurieux envers les Roms, qui selon lui, "comme les oiseaux" voleraient "naturellement", est devenue définitive après le rejet de son pourvoi en cassation, a-t-on appris ce lundi 7 de source judiciaire. Le cofondateur du parti d'extrême-droite a été condamné le 20 novembre 2014 par la cour d'appel de Paris à 5.000 euros d'amende. Il avait formé un pourvoi, qui a été rejeté le 1er mars par la Cour de cassation.
Se félicitant de cette décision, le Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) a espéré dans un communiqué "que pour les hommes et femmes politiques qui lui avaient emboîté le pas en stigmatisant et discriminant la population Rom, cette condamnation venant opportunément rappeler que tous les discours pétris de haine doivent être sévèrement sanctionnés, aura valeur d’exemple".
Le 22 septembre 2012, à l'université d'été du Front national à La Baule (Loire-Atlantique), Jean-Marie Le Pen avait enchaîné, sous les yeux de sa fille Marine, les provocations sur l'immigration, thème fétiche du FN. Moquant les Roms, il avait suscité rires et applaudissements nourris en leur attribuant la phrase: "Nous, nous sommes comme les oiseaux, nous volons naturellement".
Jean-Marie Le Pen a été condamné en appel pour complicité d'injure, les propos incriminés ayant été diffusés sur le site internet du FN (en droit de la presse, le diffuseur est auteur principal). Son avocat de l'époque, Wallerand de Saint-Just, avait argué que son client n'avait pas consenti à ce que ce discours soit ainsi diffusé. Argument que les premiers juges avaient rejeté, Jean-Marie Le Pen n'ayant "jamais protesté contre cette diffusion ni sollicité le retrait de la vidéo litigieuse".
Me de Saint-Just avait plaidé la relaxe, soutenant que voler ne désignait pas en l’espèce la "soustraction frauduleuse", mais le déplacement dans les airs, "comme les oiseaux qui n'ont aucune frontière".
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Filière de Champigny-sur-Marne : 12 djihadistes présumés devant la justice
La justice a cinq jours pour comprendre comment s'organisait cette cellule de recrutement et d'acheminement depuis le Val-de-Marne vers les rangs de l'État islamique. Une douzaine d'individus avait rejoint la Syrie, via la Turquie, à l'été 2013.
La justice française se penche à nouveau sur le démantèlement d'une filière djihadiste, cette fois-ci implantée à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). Le procès s'ouvre ce lundi après-midi devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Les magistrats ont cinq jours pour comprendre comment s'organisait cette cellule de recrutement et d'acheminement depuis le Val-de-Marne vers les rangs de l'État islamique. Ce réseau, dont la plupart des membres sont originaires de Champigny-sur-Marne, avait permis l'envoi en Syrie d'une douzaine de candidats au djihad à l'été 2013. Leurs proches avaient alors alerté les autorités qui avaient ouvert une enquête.
Sur le banc des accusés: onze hommes et une femme, âgés de 20 à 30 ans. Mais seule une poignée d'entre eux devraient être présents à l'audience. Parmi les prévenus, figurent un détenu et trois personnes sous contrôle judiciaire. Les huit autres membres présumés de la filière sont sous le coup d'un mandat d'arrêt, soupçonnés d'être encore en Syrie, rapporte une source judiciaire. Ils seront jugés pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste» et risquent jusqu'à 10 ans d'emprisonnement.
Mustapha Mraoui, l'imam autoproclamé
Les magistrats se pencheront en particulier sur le rôle tenu par Mustapha Mraoui, imam autoproclamé de la mosquée Al Islah, à Villiers-sur-Marne. Soupçonné d'avoir rejoint les rangs de Daech, cet homme d'une trentaine d'années est présenté comme le «chef d'orchestre» de cette filière d'acheminement, ayant organisé des réunions quotidiennes au sein de la mosquée de Villiers-sur-Marne pour «prêcher le djihad» et recruté plusieurs candidats pour la Syrie.
L'enquête a permis d'établir son mode opératoire: des témoins rapportent qu'il dispensait des entraînements «au sport de combats», incitait ses recrues à se couper de leur famille et les menaçait de «représailles» si elles n'allaient pas au bout de leur projet. Il aurait enfin demandé aux candidats de se déguiser en touristes et de raser leurs barbes afin de ne pas éveiller les soupçons de la police lors de leurs départs vers la Syrie, via la Turquie, rapporte Le Parisien. Mustapha Mraoui était connu des services de renseignement pour ses prêches radicales. D'après son entourage, il se serait radicalisé en Égypte lors de séjours effectués entre 2011 et 2013. «On a été surpris d'apprendre son départ en Syrie», confie au Figaro un fidèle de la mosquée de Villiers-sur-Marne. «Il était discret, parlait à peine l'arabe et ne s'était même pas fait pousser la barbe».
Une mère de famille impliquée
Seule femme impliquée dans cette filière, une mère de famille va également devoir s'expliquer devant les juges. D'après France Info, elle était partie en Syrie avec ses enfants pour y rejoindre son mari. Dans ses bagages, elle avait emporté des lunettes de visée et un cache-flamme. Elle serait rentrée en France plusieurs mois après pour échapper à son époux qui voulait lui faire porter une ceinture d'explosifs.
Parmi les candidats ayant participé à cette filière, on retrouve aussi Mickaël Dos Santos, aujourd'hui âgé de 24 ans. Après avoir laissé un mot d'adieu à sa famille, il avait quitté la France pour la Syrie le 16 août 2013. Fin 2014, il avait été un temps identifié sur une des vidéos de l'État islamique avant que sa présence ne soit contestée par des experts et sa propre mère. Issu d'une famille catholique pratiquante, il se serait converti à l'Islam et se serait radicalisé en 2009. Son cas ne sera pas jugé cette semaine, la justice ayant choisi de se pencher sur son dossier ultérieurement.
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Immigration : l'Europe est un paillasson
C’est une Europe affaiblie qui rencontre ce lundi à Bruxelles une Turquie conquérante, afin de lui demander sa protection dans la crise migratoire ouverte par Angela Merkel. C’est plus généralement un monde occidental piégé par son humanitarisme qui se confronte à un monde islamique n’ayant pas toujours ces délicatesses avec ses propres frères. Les centaines de milliers de clandestins musulmans qui déferlent sur le vieux Continent révèlent l’irresponsabilité des technocrates de l’Union européenne, et la couardise des dirigeants nationaux. L’irresponsabilité est celle, par exemple, du commissaire européen aux Affaires extérieures, Dimitris Avramopoulos. Il signifie aujourd’hui aux "migrants économiques", ce lundi dans Le Figaro, qu’ils ne "doivent plus venir". Or c’est ce même homme qui, en décembre 2014 à l’occasion de la "Journée internationale des migrants", expliquait : "Les migrations sont sources de croissance économique et d’enrichissement culturel et social". Son irréalisme, démontré par lui-même, ne l’empêche pas d’appeler à lever "le plus tôt possible" les contrôles à l’intérieur de Schengen, décidés par certains Etats pour se protéger des invasions. Mais c’est bien l’attitude du décrié Viktor Orban, qui le premier a décidé de rétablir les frontières de la Hongrie, qui est suivie par de plus en plus de pays à l’écoute de leur opinion. Quant à la couardise des dirigeants, elle s’illustre notamment par la remise de la Légion d’honneur, vendredi par François Hollande, au prince héritier d’Arabie saoudite, pays qui a procédé à 70 exécutions depuis le début de l’année. "Nous discutons de la paix en Syrie et l’Arabie saoudite a un rôle à jouer", justifie ce lundi le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault. Cependant personne n’ose demander à ce très riche pays musulman, ou au Qatar, d’ouvrir leurs frontières aux miséreux qui fuient la Syrie ou l’Irak voisins. Pour le monde islamique, L’Europe est un ventre mou et un paillasson. La Turquie d’Erdogan est la première à s’y essuyer régulièrement les pieds. L’issue du sommet UE-Turquie dira, ce lundi 7 mars, le prix que l’UE décrédibilisée paiera encore, pour réparer ses sottises immigrationnistes, mais aussi celles de la chancelière allemande et de toutes les belles âmes pyromanes.
Par Ivan Rioufol
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Charles Michel: «Il faut stopper les flux d’immigration non contrôlés»
Les chefs d’Etat et de gouvernement des 28 Etats membres de l’Union européenne ainsi que le Premier ministre turc se réunissent ce lundi à Bruxelles, avec en toile de fond la fermeture de la route des Balkans.
La priorité du sommet de lundi, qui réunit les chefs d’État et de gouvernement des 28 États membres de l’Union européenne et le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu, est de «stopper purement et simplement les flux d’immigration irrégulière» et de «rendre parfaitement hermétiques» les frontières extérieures de Schengen, a déclaré le Premier ministre Charles Michel à son arrivée au sommet.
Des frontières « parfaitement hermétiques »
«On va parler de tout, mais la priorité immédiate est qu’on stoppe purement et simplement les flux d’immigration irrégulière et non contrôlée», a-t-il commenté. Il faut rendre les frontières extérieures de l’Espace Schengen «parfaitement hermétiques», «seule solution pour protéger la libre circulation à l’intérieur de l’Espace Schengen», a-t-il encore souligné.
La discussion avec le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu se fera «sans naïveté». «On doit défendre nos propres intérêts européens face à la Turquie, les yeux dans les yeux avec beaucoup de franchise et de clarté, il n’y a pas de tabous», a poursuivi le Premier ministre, précisant que le sujet de la liberté de la presse, «intangible», serait abordé.
La réunion sera l’occasion de voir «comment exécuter les engagements pris ces derniers mois» et, grâce au monitoring mis en place par l’UE, de voir si les efforts de la Turquie sont suffisants, a-t-il encore indiqué.
Le Premier ministre a appelé l’Europe «à se donner les moyens» de réaliser ses engagements et à prendre «des décisions très fortes».
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Guillaume Gallienne « s’interroge » sur le choix de « Fatima » meilleur film
Guillaume Galienne s’interroge ouvertement sur le choix de « Fatima » comme meilleur film français au Césars, et du coup risque sans doute un peu sa carrière.
(…) En revanche pour ce qui est du palmarès décerné par l’Académie, celui qui a reçu le César du meilleur acteur en 2014 pour son film Les Garçons et Guillaume, à table ! a un avis nettement plus contrasté. « J’ai été heureux pour plein de prix, après je m’interroge quand même sur le choix de la famille du cinéma français à vouloir tout le temps prôner la diversité culturelle et tout ça, parfois je ne sais pas à quel point le moteur de tout cela est artistique ou politique », lance-t-il.
Il fait référence au film Fatima, qui a été sacré meilleur film lors de cette édition 2016. « Pourtant j’adore Philippe Faucon, cette femme m’a bouleversé. Je ne vise personne mais je me rends compte que… la question se pose. Je me la pose, mais je n’ai pas encore la réponse », confie-t-il en précisant qu’il n’a « pas encore vu le film ».
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Procès : un imam «gourou» au cœur d'une filière de djihadistes
La justice se penche aujourd'hui sur la filière dite de Champigny-sur-Marne, qui a acheminé plusieurs djihadistes en Syrie en 2013, sous la férule d'un imam charismatique, absent au procès comme d'autres prévenus.
Il était « leur chef », « leur guide », « leur professeur », voire même « leur gourou »... Aujourd'hui s'ouvre le procès, devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris, de onze hommes et d'une femme pour avoir pris part à une importante filière d'acheminement de djihadistes à destination des zones de combat en Syrie, qui les mènera au départ en août 2013.
Avec, au centre du dossier, la figure imposante de leur leadeur, Mustapha Mraoui, ancien imam de la mosquée de Villiers-sur-Marne (Val-de-marne).
Originaires de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), la plupart de ces candidats à la lutte armée seront jugés en leur absence. Sur les douze prévenus, seuls cinq seront présents. Les autres ne sont jamais revenus de Syrie. Deux d'entre eux y auraient trouvé la mort, mais leur décès n'a pas pu être confirmé par les autorités françaises. Pendant une semaine, les magistrats auront à déterminer les rôles endossés par chacun des protagonistes, partis en deux vagues, les 10 et 16 août 2013, rejoindre la Syrie via la Turquie.
A commencer par celui tenu par Mustapha Mraoui, grand absent de ce procès. Ce jeune homme de 30 ans, originaire de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), est présenté comme « l'incitateur » et « le recruteur » de cette filière dite de Champigny-sur-Marne. Plusieurs témoins ont décrit des « réunions quotidiennes » de ce groupe de jeunes hommes, âgés de 22 à 31 ans, à la mosquée Al Islah de Villiers où Mraoui, alias Abou Abdallah, officiait en tant qu'imam.
Après y avoir lui-même suivi des cours de religion, ce « prêcheur radical », connu des services de renseignement pour son engagement salafiste avait, dès 2010, « guidé » les prières à la mosquée de Villiers-sur-Marne mais aussi à celle de Lognes (Seine-et-Marne).
Selon son beau-frère, plusieurs séjours en Egypte entre 2011 et 2013 seraient à l'origine de sa radicalisation, au point de revendiquer l'instauration d'un Etat islamique.
Interrogés par la police après la découverte de cette filière, plusieurs proches des djihadistes présumés avaient indiqué que, outre un enseignement religieux, Mustapha Mraoui dispensait également des « entraînements aux sports de combats » et était parvenu à convaincre ses disciples de rejoindre la Syrie après un conditionnement mental, les incitant à se couper de leur famille et les menaçant de « représailles » s'ils renonçaient à leur projet. Et pour éviter d'être interpellés au moment de leur départ, l'imam leur aurait aussi indiqué de se « grimer en touriste » et de se « raser la barbe ».
Mustapha Mraoui ainsi qu'un second prévenu, Karim Assani, alias Abu Mikaïl al-Firansi, sont également soupçonnés d'être à l'origine de la radicalisation de leurs jeunes amis. Suspecté d'avoir gagné les rangs du groupe Etat islamique, l'imam aurait encore expliqué à plusieurs proches « combattre pour la cause de Dieu, aider le peuple syrien et souhaiter mourir en martyr ».
Parmi ses compagnons d'exil figure aussi Mickaël Dos Santos. Ce dernier avait été présenté, un temps, comme un des bourreaux employés par Daech avant que cette information ne soit démentie. La justice a décidé de juger son cas ultérieurement.
Les juges vont enfin s'attacher à établir les liens entre les différents protagonistes de ce dossier et d'autres djihadistes français. L'un des coprévenus, arrêté à son retour de Syrie en avril 2014, avait été trouvé en possession d'une carte bancaire au nom d'une certaine Jennifer Clain. Cette dernière, avec laquelle il était régulièrement en contact, est la sœur de Fabien et Jean-Michel Clain, auteurs de la revendication des attentats du 13 novembre dernier à Paris et à Saint-Denis.
Interrogé sur son périple en Syrie et ses relations avec Mustapha Mraoui, ce même prévenu a simplement indiqué s'y être rendu pour « faire de l'humanitaire » et y avoir « dégusté des pizzas » avec le sulfureux imam...
Stéphane Sellami
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Saxe : des réfugiés « non grata »
En Saxe, dans l’ex-RDA, les attaques contre les migrants se multiplient. « Une haine attisée par les partis populistes et d’extrême droite à la veille des législatives du 13 mars » selon Le Monde.
« Ce n’est pas une crise de réfugiés, c’est une vague d’immigration inorganisée », dénonce-t-il en demandant la fermeture totale des frontières. (André Poggenburg, chef de file de l’AfD, Alternative für Deutschland)
«Ici, la situation n’est pas encore aussi mauvaise qu’en Allemagne de l’Ouest et dans les grandes villes où un tiers des jeunes sont issus de l’immigration. On a une chance d’arrêter ça»
Depuis une semaine, Lena Aba Zid et ses deux sœurs ne sont pas sorties seules de leur petit appartement, à peine meublé. «On a trop peur, on veut partir d’ici le plus vite possible», souffle cette réfugiée syrienne de 42 ans. […] A l’exception de deux voisines, «personne d’ici n’est venu nous aider ou nous parler», dit Lena.[…]
Certes, il y a quelques crânes rasés et des drapeaux célébrant le Ier Reich. Mais il y a aussi des familles avec enfants et des retraités. «Je suis venu pour montrer que l’islam ne fait pas partie de l’Allemagne», dit l’un d’eux, sous couvert d’anonymat. […]
En Saxe, les jeunes partent et personne ou presque ne vient s’installer. Le Land compte à peine 2,9 % d’étrangers, la plupart arrivés avant la chute du communisme. Dans ces conditions, l’installation subite de 70 000 réfugiés dans le Land en 2015, issus majoritairement de Syrie, d’Afghanistan ou d’Irak, a créé un véritable choc. La Saxe a pourtant largement la place d’accueillir dans ses nombreux logements vides son quota de réfugiés, imposé par l’Etat en vertu de la complexe clef de répartition entre Länder. «Mais, depuis cinq ou dix ans, on dit aux gens d’ici qu’il n’y a pas assez d’argent, que les écoles et les crèches doivent fermer. Et tout d’un coup ils voient qu’il y a de l’argent pour accueillir des milliers de réfugiés», fustige Uwe Kraneis, maire d’une petite commune du Land voisin de Saxe-Anhalt et candidat SPD (Parti social-démocrate) aux élections, où l’extrême droite pourrait faire une véritable percée. «Je ne vois pas d’acceptation pour les réfugiés. Cela va être la guerre civile si ça continue», ajoute-t-il.
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Toulouse : Privée d'une salle de prière, la mosquée Abou Bakr lance une pétition
Le collectif des musulmans de la Reynerie n'est pas content. La semaine dernière, un courrier du bailleur social Habitat Toulouse lui a signifié que l'une des salles dont il disposait comme lieu de prière était officiellement fermée, sine die, dès le 2 mars. Ce qui a provoqué stupeur et incompréhension.
«La mosquée Abou Bakr existe dans le quartier depuis plus de 30 ans, explique Abdelkrim Hammaoui. Elle permet aux habitants, ainsi qu'à ceux des quartiers voisins de faire leurs prières quotidiennes.
Elle comporte deux salles de prière, une salle principale et une salle annexe d'environ 30 m2. C'est celle-là, qui a été condamnée, alors que nous manquons de place».
Franck Biasotto, le président d'habitat Toulouse et élu de la majorité municipale, confirme la décision et la justifie. «Cette pièce est à l'origine un simple local technique qui a été progressivement colonisé, qui n'est pas appropriée à un lieu de culte et qui, en outre, n'était pas inclus dans le bail de la mosquée, souligne-t-il. Avant de se faire apaisant. «Il ne s'agit pas de remettre en cause un lieu de culte qui existe depuis de nombreuses années, c'est important qu'il existe, d'autant qu'il y a un réel besoin dans le quartier. Mais il faut une réflexion globale et se poser la question, que peut-on offrir dans des lieux plus appropriés. C'est une question réelle et sérieuse. La mosquée de Basso Cambo est en train de sortir de terre, place Bouillières, mais on sait qu'on manque de salles de prières à Toulouse». Sur internet, la pétition lancée par le collectif des musulmans de la Reynerie et adressée aussi à la mairie de Toulouse, a déjà recueilli près de 300 signatures pour dire «non» à cette fermeture. Et les commentaires sont révoltés. «Halte au racisme et à l'islamophobie d'État, lance un internaute. On ne lâche rien. Il est inadmissible qu'en 2016 dans un pays de liberté d'égalité et de fraternité, on en soit encore là»…Un autre regrette «le seul endroit proche pour les personnes âgées, hommes ou femmes et une proximité qui reste importante pour nos seniors». En pointant «un cruel manque d'espaces dignes pour le culte musulman dans la quatrième ville de France»…Franck Biasotto reconnaît que ce sera difficile dans l'immédiat pour les fidèles qui seront «un peu gênés». Mais il n'est pas question de revenir sur la décision. «Cela doit nous permettre d'engager la discussion, pour que chacun y retrouve son compte», assure-t-il. En précisant que le local enlevé à la mosquée «est destiné à un autre usage, peut-être à une autre association, vue la demande»…Ce qui serait quand même très paradoxal.
Gilles-R. Souillés
08:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
Hesse (All.) : Spectaculaire percée de l’AfD
10,3 % à Francfort, 16,2 % à Wiesbaden , 12,2 % à Kassel.[…] Dans les villes de Hesse, l’Alternative pour l’Allemagne obtient des résultats à deux chiffres. Les réactions des partis établis vont de l’étonnement à l’épouvante.
[…]la CDU reste le parti le plus fort au niveau du Land avec 28,2%, suivie de près par le SPD à 28 %. L’AfD devient la troisième force du Land avec 13,2 %. Les Verts tombent à 11,6 % et subissent les plus lourdes pertes.[…] La participation ne s’est élevée qu’à 48 %.
(Traduction Fdesouche)
08:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans notre mosquée, les femmes sont données en mariage moyennant 1400 F Cfa
08:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Philippot dénonce «le chantage» de la Turquie
Florian Philippot, l'un des vice-présidents du Front national, a dénoncé lundi le "chantage" de la Turquie qui a réclamé 3 milliards d'euros de plus pour s'engager à endiguer l'afflux ininterrompu de migrants vers l'Union européenne, en acceptant des retours massifs. "La Turquie exige de l'UE 3 milliards d'euros supplémentaires, qui s'ajouteront aux 3 milliards déjà décidés en novembre dernier. Cette demande est inadmissible: la France qui devra payer au prorata n'a absolument pas les moyens d'engager de telles dépenses, de surcroît au bénéfice d'un pays qui jusqu'ici n'a rien fait de concret", s'indigne l'eurodéputé dans un communiqué.
"Ce chantage turc a été permis par nos faiblesses. Nos nations sont rendues plus faibles, vulnérables, par l'Union Européenne qui leur a ôté frontières nationales, souveraineté et capacité de maîtrise de leur politique d'immigration. Nous en sommes donc réduits à obéir aux exigences de la Turquie qui ne se prive pas de demander toujours plus", critique ce proche de Marine Le Pen.
"La seule solution pour stopper l'afflux de migrants en France, et ce n'est malheureusement pas l'objectif du gouvernement français, est que notre pays reprenne son destin en main. Pour cela, il doit maîtriser l'intégralité de sa politique d'immigration, ne plus dépendre sur ce point des juges européens, retrouver définitivement ses frontières nationales et appliquer la loi dans toute son autorité", demande l'élu d'extrême droite.
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Jean-Yves le Drian demande la mise à la retraite du général Christian Piquemal
L'ancien patron de la Légion étrangère avait participé, en février dernier, à Calais, à un rassemblement anti-migrants pourtant interdit par les autorités. Le devoir de réserve de l'officier n'a «visiblement pas été respecté» indique l'entourage du ministre de la Défense.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a demandé la mise à la retraite du général Christian Piquemal. Âgé de 75 ans, l'ancien patron de la Légion étrangère de 1994 à 1999 est poursuivi par la justice pour avoir participé à une manifestation anti-migrants à Calais interdite par la préfecture. L'entourage du ministre révèle, ce lundi, que ce dernier a saisi l'armée de Terre afin qu'un conseil de discipline exclut le gradé de la deuxième section, statut des officiers généraux qui ne sont plus en activité mais toujours à la disposition de l'armée, et le mette en retraite.
Les officiers de la deuxième section bénéficient de certains avantages fiscaux, du droit de porter l'uniforme et sont aussi soumis à un devoir de réserve qui n'a «visiblement pas été respecté» dans le cas de Christian Piquemal, ajoute cette source. Le ministère travaille par ailleurs à une réforme du code de Défense, afin de permettre au ministre de prendre directement ce genre de décision, après discussion avec le chef d'état-major, sans passer par un conseil de discipline.
Le «rôle principal» d'un rassemblement d'extême droite
Le général Piquemal avait participé le 6 février, mégaphone à la main, à un rassemblement anti-migrants convoqué par le mouvement d'extrême droite Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident (Pegida) à Calais (Pas-de-Calais), manifestation interdite par les autorités. Il était sorti de sa réserve d'ancien officier parachutiste à la retraite afin de défendre publiquement, et en son nom, «la grandeur de l'identité de la France» avant de se faire interpeller par les CRS.
Ses partisans avaient condamné son arrestation avec quatre autres individus ainsi que ses deux nuits en garde à vue et déploré le fait qu'il soit le premier général arrêté depuis Maurice Challe en 1961, l'un des quatre généraux putschistes d'Alger sous De Gaulle.
Le 8 février, il devait être jugé en comparution immédiate au tribunal de Boulogne-sur-Mer avec quatre autres personnes pour «participation à un attroupement qui ne s'est pas dissout après sommation». Son procès avait été reporté en raison de son état de santé au 12 ami prochain. Le général s'était rendu à l'hôpital de Calais et «le médecin légiste qui l'avait examiné a indiqué que son état de santé était incompatible avec une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel», rapportait le procureur Jean-Pierre Valensi.
En ligne, il dénonce «l'immigration massive»
Sur le blog du Cercle de citoyens-patriotes dont il est président, Christian Piquemal dénonce régulièrement «l'immigration massive», «les abandons de souveraineté» et «l'islamisation rampante et progressive». Avant la manifestation à Calais, il réagissait en ligne à l'annonce de l'interdiction à manifester dans un post intitulé «À propos de Calais»: «Malgré cette mesure arbitraire et abusive, et en raison notamment du nombre important de participants prévus ainsi que des moyens matériels qu'ils ont engagés, nous maintenons notre participation, apolitique, qui se fera dans l'ordre, le calme et la discipline des “vieilles troupes”; j'y serai présent physiquement.»
Mélanie Faure
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Le système républicain favorise l’islamisation de la France
Avec la démocratie et la loi du nombre, l’avancée de l’islam en France est logique et mathématique. La judéo-maçonnerie le sait. Elle favorise son importation massive au détriment des racines chrétiennes de la France. D’où la nécessité de s’opposer à ce projet et de raviver la foi catholique au sein de la population française.
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Sommet sur les « migrants » : l’Europe désarmée et divisée
Déjouant tous les pronostics, les gouvernements Tsípras et Merkel sont désormais alliés pour mener conjointement une politique migratoire suicidaire. L’Europe se divise aujourd’hui en deux groupes bien distincts. D’abord, un groupe soudé qui a décidé de ne pas laisser ses membres être submergés par une immigration de peuplement massive non consentie. Ce groupe de résistance se compose de l’Autriche, de l’Europe centrale (Cercle de Visegrád : Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie), des Balkans et, dans une moindre mesure, du Danemark. De l’autre côté, un groupe mené par le funeste gouvernement allemand d’Angela Merkel, appuyé par la peu rancunière Grèce, l’Italie, une bonne partie de l’Europe du Nord et la France du président François Hollande, complètement largué. Certains pays ne prennent pas directement parti pour un des deux groupes mais affichent volontiers leur opposition à un afflux supplémentaire d’immigration. C’est le cas, notamment, de la Grande-Bretagne, qui votera bientôt pour son maintien, ou non, dans l’Union européenne.
D’après les statistiques du Haut-Commissariat aux réfugiés (dépendant de l’ONU), pas moins de 122.637 nouveaux migrants auraient débarqué dans les îles de la mer Égée depuis le début de l’année, et après les événements sordides du Nouvel An. Des chiffres qui devraient effrayer tous les dirigeants européens et les enjoindre à décider collégialement d’une politique d’immigration proche de zéro. Pourtant, le sommet du lundi 7 mars n’a pas pour objet de réduire massivement l’immigration. Au contraire, l’Europe forteresse ne semble pas pour demain. Si la route des Balkans est désormais fermée, la Grèce reste un gigantesque camp humanitaire. Aléxis Tsípras, internationaliste de gauche, n’en demande d’ailleurs pas moins. En remerciement de sa soumission financière à l’Allemagne, le Premier ministre grec exhorte les États membres de l’Union à choisir entre « la peur et le racisme » et « la solidarité », alors qu’il aurait tout intérêt à se liguer au groupe résistant en fermant sa frontière.
Oublieux de l’Histoire, Aléxis Tsípras l’est tout autant qu’Angela Merkel, qui a tout fait pour maintenir Athènes dans l’euro contre le bon sens et l’intérêt immédiat de toutes les parties concernées. Madame Merkel est idéologue car elle essaye de faire correspondre la réalité à ses postulats erronés. Non, l’Union européenne ne retirera rien de bon de ces migrations. Elle importe la guerre que sont censés fuir les « migrants ».
Madame Merkel pense avoir trouvé la solution en négociant avec la Turquie d’Erdoğan. Comment peut-elle imaginer que ce dernier collaborera efficacement alors qu’il ne peut que se réjouir de cette invasion ? La chancelière jure qu’elle continuera à accueillir des migrants pour compenser sa natalité en berne. Elle déclarait même dans un entretien à la chaîne ARD : « […] ce qui est bon pour l’Allemagne dans la durée, c’est de préserver l’unité de l’Europe et de montrer notre humanité. » En se laissant envahir ? En laissant des violeurs impunis ? En lançant un appel d’air irréversible ?
Comprenons aussi que l’actuelle crise migratoire n’a fait que révéler un problème qui dure depuis des dizaines d’années. Les guerres au Moyen-Orient et en Afrique n’ont fait qu’accélérer un processus irréversible sans volonté politique d’en finir. Un processus rendu dramatique par l’espace Schengen qui empêche les États européens de se protéger contre l’idéologie de madame Merkel, conditionnée par l’infertilité allemande et soutenue par son patronat.
Gabriel Robin
08:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Turquie fait monter les enchères pour endiguer l’immigration clandestine.
A Bruxelles ce qui ne devait être qu’un déjeuner de travail s’est transformé en dîner turco-européen. Au menu ce soir, Ankara a ajouté une copieuse suggestion: récupérer tous les migrants qui entrent illégalement en Grèce ainsi que tous les réfugiés syriens. Ces derniers seraient alors mis sur liste d’attente pour être réinstallés dans un pays de l’Union.
“La tenue de ce sommet montre que la Turquie et l’Union européenne ont besoin l’un de l’autre”, a indiqué le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, à son arrivée à Bruxelles. “Il reste de nombreux défis à affronter et la seule façon d’y répondre, c’est la solidarité. Je suis certain qu’on va pouvoir répondre à ces défis grâce à la coopération. La Turquie est prête à travailler avec l’Union européenne et à devenir un membre de l’Union.”
Devenir membre de l’Union, c’est tout l’enjeu. En échange de sa coopération, la Turquie veut accélérer le processus d’adhésion et la libéralisation des visas vers l’UE. Par ailleurs, Ankara demande à Bruxelles de doubler son aide financière à partir de 2018 pour atteindre 6 milliards d’euros. Pour le président du Parlement européen, le jeu en vaut la chandelle.
“Un réfugié qui est entre les mains d’un trafiquant et qui arrive sur une île grecque et que l’on retransfert de l’autre côté de la rive, en Turquie, en lui disant : ‘enregistre toi là et tu pourras ensuite offciellement, dans un cadre de réinstallation et de relocalisation être retransféré en Europe’, c’est un coup contre les trafiquants, ce n’est pas un coup contre les réfugiés”, a déclaré Martin Schulz.
Selon certaines sources au Conseil, la proposition turque a reçu un accueil favorable parmi les 28 et pourrait servir de base à un nouvel accord entre l’Europe et la Turquie.
08:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Perpignan : Du sanglier jeté sur la Mosquée
L’islamophobie n’en finit pas.
La Mosquée de Perpignan vient d’être la cible d’actes islamophobes.
En effet, elle a été souillée par des restes de sanglier mais aussi par des inscriptions à caractères islamophobes. Des inscriptions tels que « Dehors » et d’autres ont été tagués sur le mur de l’édifice mais aussi des croix gammées.
Une plainte a été déposée et une enquête est menée par la Police.
Hélas, les islamophobes agissant dans le silence, aucun élément n’a pu permettre d’identifier les auteurs de ces actes inqualifiables.
Depuis les attentats de Paris et les mesures d’exception prises par l’État à l’encontre de la minorité musulmane, les agressions islamophobes envers les personnes ou les lieux de culte se sont décuplées.
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Sommet UE-Turquie: Le temps de l'immigration irrégulière en Europe est révolu, affirme Tusk
La période de l'immigration irrégulière en Europe est révolue, a affirmé le président du Conseil européen Donald Tusk dans la nuit de lundi à mardi, à l'issue d'un long sommet avec la Turquie à Bruxelles sur la crise migratoire.
L'UE s'est donné 10 jours supplémentaires pour finaliser un nouvel accord avec Ankara visant à stopper l'afflux de migrants vers l'Europe, avec sur la table la proposition spectaculaire de renvoyer en Turquie tous les migrants traversant la mer Egée, y compris les Syriens.
Toutes les décisions mentionnées (lors du sommet) envoient un message très clair que le temps de l'immigration irrégulière en Europe est révolu, s'est félicité M. Tusk au cours d'une conférence de presse conjointe avec le président de la Commission Jean-Claude Juncker et le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu.
En fait, nous sommes tous conscients d'être parvenus maintenant à une percée, même s'il reste encore quelques détails, a assuré M. Tusk.
M. Juncker, comme M. Davutoglu, ont tous deux jugé, dans les mêmes termes, que l'accord UE-Turquie en gestation allait vraiment changer la donne face à la crise migratoire.
08:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Y a-t-il un accord avec la Turquie pour sauver l’Union européenne de la crise migratoire ?
À entendre les 28, réunis hier en sommet à Bruxelles, il ne reste plus qu‘à finaliser les détails d’un accord avec la Turquie pour empêcher les candidats à l’immigration de franchir les portes de l’espace Schengen.
“Les négociations ont été difficiles. Prochaine étape, le sommet européen des 17 et 18 mars auquel la Turquie participera”, précise Gülsum Alan, membre du bureau d’Euronews à Bruxelles.
Le président du Conseil européen, Donald Tusk, estime en effet avoir établi les bases d’un accord avec Ankara. “Le chef du gouvernement turc accepte le principe d’un retour rapide de tous les migrants venant de Turquie pour aller en Grèce, et qui n’ont pas besoin de protection internationale. L’Union soutiendra la Grèce en assurant un vaste système complet de retours rapides en Turquie. Toutes les décisions prises envoient un message clair : le temps de l’immigration clandestine en Europe est révolu.”
Le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, serait même prêt à reprendre les demandeurs d’asile syriens qui ont entrepris la périlleuse traversée de la mer Egée vers la Grèce. “Notre objectif, dit-il, est de décourager l’immigration illégale, lutter contre le trafic d‘êtres humaines, et aider les gens qui souhaitent venir en Europe en encourageant l’immigration légale de façon disciplinée”.
Certains États membres doutent néanmoins de la légalité et de la faisabilité du dispositif de renvoi vers la Turquie. Ils dénoncent les bases d’un accord “flou”, d’autant plus qu’Ankara exige, notamment, trois milliards d’euros supplémentaires pour financer ce plan.
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La Turquie finance une mosquée pour le Ghana
La Turquie est actuellement en train de travailler sur la réalisation d’un grand centre islamique dans la capitale ghanéenne, Akra.
Appelé la « mosquée du peuple » ce grand complexe pourra accueillir 10 000 fidèles et formera les futurs imams du pays. C’est la Direction des Affaires Religieuses de Turqui qui oeuvrerait depuis 2013 à la réalisation de cette grande mosquée.
Selon des sources turques, le futur centre islamique comportera une mosquée mais aussi plusieurs bâtiments dont un centre de soin, une cantine, des logements pour étudiants en sciences religieuses et également des bureaux de la direction des affaires religieuses du Ghana.
Le montant des travaux pris en charge par la Turquie s’élèverait à 1million et 465 000 dollars, une somme colossale qui témoigne de l’implication de la Turquie dans la propagation de l’Islam en Afrique.
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lundi, 07 mars 2016
Une circulaire des Amis de Synthèse nationale
Chers lecteurs, Chers Amis,
L'Association des Amis de Synthèse nationale a été créée en octobre dernier. Son but est de soutenir le développement de la revue Synthèse nationale et des éditions éponymes. Dans ce sens, plusieurs activités sont programmées :
- Mercredi 9 mars, à 19 h 30 : conférence à Paris avec Emmanuel Albach, auteur du livre Beyrouth 1976, des Français aux côtés des Phalangistes. Cette conférence se tiendra dans le salon de l'Hôtel des Etats-Unis Opéra, 16 rue d'Antin 75002 Paris - métro Opéra. Entrée : 5,00 €
- Dimanche 24 avril, de 11 h à 18 h : 4e Journée nordiste (Flandre-Artois-Hainaut) de Synthèse nationale. Stands, conférences, librairies, animations... Parmi les intervenants : Carl Lang, Pierre Cassen, Robert Spieler, Roland Hélie, Luc Pécharman et d'autres. Cette journée se déroulera comme d'habitude à la Ferme de l'Epinette à Nieppe (15 kms de Lille).
Entre temps, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, participera à la journée de Jeune nation à Lyon le samedi 12 mars et au banquet de Rivarol le samedi 9 avril à Paris. Enfin, le samedi 7 mai, Synthèse nationale aura un stand au 3e Congrès du Parti de la France.
Cela fera dix ans au mois d'octobre prochain que notre revue et notre quotidien d'information en ligne existent. Le dimanche 9 octobre nous organiserons notre 10e Journée annuelle à Rungis. Nous fêterons donc à cette occasion le dixième anniversaire de Synthèse nationale. D'ores et déjà retenez cette date. Ce sera un événement exceptionnel...
Sur le plan éditorial plusieurs parutions sont prévues :
- Le 15 mars sortira le n°42 de Synthèse nationale.
- Le 21 mars, ce sera le tour au n°9 des Cahiers d'Histoire du nationalisme qui sera consacré à la vie et à l'œuvre de l'écrivain régionaliste et identitaire Jean Mabire disparu il y a dix ans.
- Une nouvelle collection de livres argumentaires intitulée "Pourquoi ?"
- Au mois de mai, une bonne surprise pour les lecteurs de Synthèse nationale...
Pour vaincre le mondialisme destructeurs des peuples et des nations, nous avons besoin de la mobilisation de tous...
A partir du mois d'avril, une nouvelle collection sera éditée par Les Bouquins de Synthèse nationale. Elle s'intitulera "Pourquoi ?". Il s'agira de livres argumentaires traitant de manière approfondie à chaque livraison d'un sujet spécifique.
Trois titres sortiront d'ici la fin de l'année :
- Pourquoi la Syrie baasiste plutôt que l'Etat islamique ?
- Pourquoi nous sommes contre les éoliennes ?
- Pourquoi le Traité transatlantique tue notre indépendance ?
Plusieurs autres publications seront aussi présentées au début du mois de mai. Vous allez être surpris. Nous vous en reparlerons d'ici là.
Vous le voyez, ce ne sont pas les activités qui manquent dans les semaines qui viennent. Pour amplifier notre combat, nous avons besoin de votre aide à tous. Venez assister aux réunions annoncées, aidez-nous en adhérant aux Amis de Synthèse nationale, abonnez-vous à nos revues et diffusez nos livres autour de vous.
Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes pur combattre le projet mondialiste d'anéantissement des nations et des identités. Ensembles, nous sommes plus forts.
Tout ce que nous faisons, c'est grâce à l'aide et à la fidélité de chacun d'entre vous.
Meilleurs sentiments nationalistes et identitaires à tous.
Les Amis de Synthèse nationale
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Halte à l'invasion migratoire
17:18 | Lien permanent | Commentaires (0)