mardi, 15 mars 2016
Rosny : un élu ex-FN fait annuler une subvention au nom de la laïcité
La laïcité a-t-elle été malmenée à Rosny-sous-Bois ? Pierre-Claude Pailhoux, conseiller municipal ex-FN, semble le penser. Et la justice vient de lui donner raison.
L’élu avait attaqué devant le tribunal administratif de Montreuil une subvention de 17000€ accordée à l’association Agir + très proche des milieux musulmans. Une subvention qui contrevenait ainsi au principe de séparation de l’église et de l’Etat. De son côté, Claude Capillon, maire LR, reconnaît un manque de vigilance. Il a décidé de ne pas faire appel.
Agir + est, en fait… une création de la municipalité. En 2010 est évoquée la question de la construction d’une mosquée. C’est l’association des musulmans de Rosny (AMR) qui supervise le projet. Mais dès lors, il paraît compliqué pour elle de s’occuper aussi d’activités culturelles tout en recevant des subventions municipales. Agir + est donc créée afin de s’occuper entre autres de soutien scolaire et d’alphabétisation…
Au fil du temps, cette frontière s’est effacée. Et aujourd’hui, Agir + se retrouve, selon les magistrats, à «collecter des fonds pour la construction de la mosquée et à l’organisation de séjours vacanciers conformes aux préceptes de la religion musulmane [...] L’association doit être regardée comme ayant également des activités à caractère cultuel ».
Il n’en fallait pas plus pour déclencher l’ire de Pierre-Claude Pailhoux. «Le maire est loin d’être le grand chantre de la laïcité qu’il prétend incarner, s’insurge-t-il. C’est une subvention uniquement politique qui a pour but de flatter la communauté musulmane. Et quand on sait qu’un foyer sur deux ne paie pas d’impôt à Rosny, on voit que l’argent est bien distribué… »
Des remarques qui laissent Claude Capillon de marbre : «Jusqu’en 2010, nous subventionnions l’AMR sur des activités de soutien scolaire mais depuis la création d’Agir +, ce n’est plus le cas, contre-attaque-t-il. Agir + n’a pas respecté ses obligations, nous allons demander le remboursement de la somme et redéfinir avec l’association un contrat d’objectifs qui sera vérifié tous les six mois. » Concernant les accusations de communautarisme, le maire les rejette en bloc : «Avant l’élection de 2014, j’ai décidé de réduire le projet mosquée de 4500m2 à 1500 m2, rappelle-t-il. Cela ne m’a pas empêché d’être élu. »
Sebastien Thomas
08:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dès mardi, des visas électroniques obligatoires pour entrer au Canada
À partir du 15 mars, des touristes originaires de plus de 40 pays devront se munir d'un visa électronique pour entrer au Canada par avion. Mais dans le but de mieux communiquer ce changement, le gouvernement offre une période de grâce de six mois aux voyageurs, pendant laquelle ils ne subiront pas de conséquences s'ils entrent au Canada sans le visa.
L'autorisation de voyage électronique (AVE) est un mini-visa qui coûtera 7 $ aux voyageurs des pays touchés et qui sera valide pour une période de cinq ans. Cette mesure avait été annoncée par le gouvernement conservateur pour permettre de mieux examiner des informations sur les touristes qui entraient jusqu'à maintenant au Canada sans visa.
Pour Ottawa, l'AVE va permettre d'éviter que des voyageurs se fassent bloquer l'accès à leur entrée au Canada. La mesure touche les ressortissants de plus de 40 pays, dont de nombreux Européens.
Aux États-Unis, seuls les résidents permanents devront se procurer l'AVE, pas les citoyens.
Dès le 15 mars, les voyageurs doivent s'inscrire sur Internet et obtenir leur AVE avant leur arrivée ou leur transit au Canada par avion. Mais pendant les six prochains mois, ces touristes ne seront pas pénalisés s'ils n'ont pas en leur possession le mini-visa.
« Tout le monde n'est pas encore prêt. On va donner encore des mois pour que les gens puissent mieux se préparer pour cela. »
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John McCallum, ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté
Un délai qui plaît à la France
L'ambassade de France à Ottawa avait demandé au gouvernement fédéral une période d'exemption. « C'est essentiel. On respecte les décisions prises par le Canada. Seulement, on avait une petite inquiétude par rapport au laps de temps nécessaire pour informer la communauté française, les citoyens français de ce changement. En plus on est en mars, on voit poindre les vacances d'été avec un "rush" assez important de touristes français qui vont venir au Canada », explique Stéphane Schorderet, porte-parole de l'ambassade.
Les diplomates français entendent profiter de ces six mois pour mieux expliquer l'AVE à ses ressortissants. Les Français doivent déjà faire une demande d'autorisation de voyage semblable lorsqu'ils se rendent aux États-Unis.
Le Canada, de son côté, a multiplié ces derniers jours les publications dans les réseaux sociaux pour rappeler l'existence et le fonctionnement du mini-visa. Le ministère de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté affirme avoir mené une campagne publicitaire dans les pays touchés par l'AVE où le nombre de touristes visitant le Canada est important. Le gouvernement canadien fait aussi de la publicité sur des sites populaires comme Expedia et Tripadvisor.
Les citoyens canadiens qui ont également une citoyenneté d'un pays touché par la nouvelle mesure n'auront pas à faire de demande d'AVE. Ils devront s'assurer d'entrer par avion au pays avec un passeport canadien valide.
La question de la gestion des informations personnelles
Les visiteurs doivent remplir un formulaire sur lequel il leur faut notamment indiquer leurs coordonnées et leurs informations de passeport. Selon la députée néo-démocrate Hélène Laverdière, le Canada doit s'assurer de bien protéger ces informations de ressortissants étrangers.
« Si c'est fait de manière à faciliter la vie des voyageurs pour un prix qui demeure relativement pas trop élevé, ça ne devrait pas décourager les voyageurs. Si c'est très intrusif et si les gens savent qu'ils n'ont pas de garantie sur la préservation des informations personnelles qu'ils vont donner, là il peut y avoir un danger. »
— Hélène Laverdière, porte-parole du NPD en matière d'affaires étrangères
Le ministère de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté assure que les informations seront stockées dans une base de données sécuritaire.
Raphaël Bouvier-Auclair
08:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
En Norvège, des migrants condamnés au retour vers l’inconnu
Originaires de Jordanie, d’Iran ou d’Afghanistan, ces enfants menaient une vie meilleure en Norvège. Jusqu’à ce que les autorités les renvoient dans leur pays, que certains n’avaient jamais vu
Ils parlent de paix, mais ils ne la construiront pas en envoyant des enfants au Yémen ou en Afghanistan. Ils donnent le prix Nobel de la paix à Malala Yousafzai, mais ils ne font pas la paix dans leur vie. » Ces mots simples et durs sont ceux de Josephine, une adolescente nigériane expulsée de Norvège dont la photographe Andrea Gjestvang a suivi le parcours.
Etat providence, pays du prix Nobel de la paix, engagé pour la défense des droits de l’homme, la Norvège bénéficie d’une image positive. Mais le pays change. Cette pétromonarchie subit actuellement les effets de la chute du prix du pétrole. Et en dépit de déclarations humanistes sur les droits des enfants, elle a durci sa politique envers les réfugiés, y compris mineurs. Au gouvernement depuis octobre 2013 dans une coalition aux côtés des conservateurs, le Parti du progrès (FrP), formation populiste et anti-immigrés, imprime sa marque. « Depuis son arrivée au pouvoir, le FrP conduit sa politique de façon agressive. Et les gens l’acceptent, je ne comprends pas », s’indigne Andrea Gjestvang.
Fausses retrouvailles
C’est en lisant, en décembre 2014, une enquête sur les expulsions de mineurs étrangers que la photographe a décidé de s’intéresser à ce sujet. Selon un consensus alors en vigueur, les enfants ayant vécu de longues années en Norvège ne pouvaient être renvoyés dans leur pays d’origine. Une règle tacite qui semble ne plus avoir cours.
Entre avril et juillet 2015, Andrea Gjestvang suit quatre jeunes gens expulsés, avant de revenir à la fin de l’été sur les lieux où ils ont vécu en Norvège. Negin, l’Iranienne, avait fui son pays en 2009 avec sa famille, Amin était arrivé d’Afghanistan la même année. Les sœurs de la famille jordanienne Al-Zanghari vivaient pour certaines depuis 2004 en Norvège. Quant à Richard, venu du Nigeria avec ses parents, son frère et ses deux sœurs, il a passé six ans dans le royaume avant d’être expulsé. Si les histoires et les parcours diffèrent, tous racontent à la photographe le déracinement et ces fausses retrouvailles avec un pays qu’ils ne connaissaient pas ou peu. Un pays où leur famille est parfois toujours en danger.
528 mineurs expulsés en 2015
Alors que le nombre de réfugiés venus essentiellement de Syrie et d’Afghanistan augmentait, la situation n’a fait que se dégrader pour les demandeurs d’asile. En 2015, ils ont été 31 145 à frapper à la porte du pays, un record. Parmi eux, 5 297 mineurs arrivés seuls, les deux tiers en provenance d’Afghanistan. Cette même année, 528 mineurs ont été expulsés du royaume. Dans les conditions actuelles, cela peut prendre jusqu’à trois ans avant qu’un dossier de demande d’asile soit examiné.
La ministre de l’immigration, Sylvi Listhaug, membre du FrP, attise les peurs, soulignant que cette vague migratoire aura des « conséquences dévastatrices » pour la société norvégienne. Fin décembre 2015, elle a déposé un projet de loi qui, s’il est adopté, fera de la Norvège le pays le plus strict d’Europe – avec le Danemark – pour l’accueil des étrangers. Très critiqué notamment par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, il doit être revu ce mois-ci.
Comme ailleurs en Europe, la société norvégienne se referme sur elle-même. Ces dernières semaines, des habitants liés à des groupuscules d’extrême droite baptisés les « soldats d’Odin » – dieu de la guerre dans la mythologie nordique – ont commencé à patrouiller dans les rues de certaines villes. Selon de récents sondages, les Norvégiens ne sont plus que 45 % à penser que l’immigration est positive pour leur pays, contre 54 % il y a seulement un an.
Olivier Truc
08:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Merkel fragilisée après le succès électoral du parti populiste AfD
Alternative pour l’Allemagne a enregistré des records aux élections régionales dans trois Länder dimanche. La CDU conservatrice semble pâtir de la politique d’asile de la chancelière qui a ouvert les bras aux réfugiés.
Angela Merkel a subi un revers historique, dimanche, avec le succès meilleur que prévu à des élections régionales test du parti populiste AfD s’opposant à sa politique d’asile. Alternative pour l’Allemagne s’est imposée dans les trois Länder appelés aux urnes, affichant des résultats de 11 % à 23 % tandis que l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière a essuyé de lourdes pertes, selon les premiers sondages à la sortie des urnes de la chaine deARD.
Le scrutin régional auquel ont participé près de 13 millions d’électeurs n’a pas d’impact direct sur la majorité du gouvernement fédéral mais risque de fragiliser Angela Merkel , critiquée pour avoir ouvert les bras à plus d’un million de réfugiés venus en Allemagne l’année dernière.
A quatre jours d’un conseil européen clef
Ce revers intervient quatre jours avant un conseil européen clef, durant lequel elle veut convaincre ses partenaires de sceller un pacte controversé avec la Turquie pour « réduire sensiblement » l’afflux de demandeurs d’asile sans tourner le dos à ses valeurs humanistes.
Avec 12,5 % dans le Bade-Wurtemberg, une des régions les plus peuplées d’Allemagne, 11 % en Rhénanie-Palatinat et plus de 23 % en Saxe-Anhalt, l’AfD a dépassé les sondages et enregistré le meilleur score jamais obtenu par un parti d’extrême droite à un scrutin régional depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale. Il s’ancre de plus en plus dans le paysage politique allemand.
Défaite historique de la CDU
Dans le même temps, la CDU accuse une défaite historique. Encore crédité de 40 % cet été dans le Bade-Wurtemberg, qu’elle a gouverné pendant 48 ans jusqu’en 2011, le parti d’Angela Merkel a enregistré un résultat de 27,5 %. Les Verts auraient obtenu 32 % des voix et devraient rester à la tête du gouvernement. Ils pourraient s’allier soit avec le Parti social-démocrate (SPD), soit avec la CDU comme partenaire junior ce qui constituerait un tournant dans ce bastion conservateur.
En Rhénanie-Palatinat, où elle dépassait 41 % d’intentions de vote, la candidate CDU Julia Klöckner, considérée comme un espoir du parti, a dû s’incliner devant sa rivale sociale-démocrate, la ministre-présidente sortante Malu Dreyer, qui semble avoir gagné au finish avec plus de 37 % des voix.
AfD : son plus gros score dans la Saxe-Anhalt
L’AfD a affiché son plus gros score dans la Saxe-Anhalt, dans l’Est de l’Allemagne, avec 23 % des voix. Le parti populiste qui milite pour la fermeture des frontières, la sortie de l’euro et la fin des sanctions vis-à-vis de la Russie double ainsi son score par rapport à celui d’environ 10 % affiché en août 2014 dans la Saxe, la Thuringe et le Brandebourg. Dans ces régions de l’Est, il profite notamment d’un sentiment d’insécurité alors que le chômage y atteint environ 10 %, soit le double du niveau de l’Ouest.
Avec 29 % des voix, la CDU va tenter de conserver la présidence de la Saxe-Anhalt avec son partenaire social-démocrate. Mais les deux partis, qui gouvernent ensemble depuis 2011 pourraient ne pas avoir assez de sièges au Parlement régional pour constituer une majorité et pourraient avoir besoin d’un troisième partenaire (les Verts ou les libéraux du FDP).
Si le résultat de ces élections est un échec pour Angela Merkel, c’est une victoire douce-amère pour Sigmar Gabriel, le président du SPD et vice-chancelier. Son parti a certes réussi à conserver le leadership en Rhénanie-Palatinat, ce qui est une surprise, mais il s’effondre à 13 % dans le Bade-Wurtemberg et devient la quatrième force politique en Saxe-Anhalt, avec environ 11,5 % des voix - la moitié de la AfD et moins que la gauche radicale Die Linke.
Thibaut Madelin
08:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
Suède : la baisse du niveau scolaire imputable à l’immigration
Nivellement par le bas. Selon l’Education nationale suédoise, la baisse globale du niveau scolaire dans le pays est en grande partie imputable à l’arrivée d’élèves immigrés qui peinent à rattraper leurs condisciples.
Qualifié autrefois de modèle du genre, à l’instar de son voisin finlandais, le système d’éducation en Suède marque dangereusement le pas ces dernières années, comme le révèle le ministère de l’éducation ce lundi. Ainsi, selon un rapport intitulé « L'importance de l'immigration pour les résultats scolaires », l'Agence de l'éducation a calculé que « jusqu'à 85%" de ce phénomène était dû à « la hausse de la part d'élèves arrivés dans le pays après l'âge de scolarisation et le fait que ce groupe d'élèves a vu ses résultats se dégrader par rapport aux autres ».
Non seulement de plus en plus d'élèves sont d'origine étrangère - c'est-à-dire qu'ils sont soit nés à l'étranger ou que leurs deux parents le soient (10% en 2006, 14% en 2015) -, mais en plus ils étaient de plus en plus en souvent en échec scolaire (37% en 2006, 50% en 2015).
Pénurie d’enseignants
« Ceux qui ont immigré après l'âge où on commence d'ordinaire à aller à l'école viennent par ailleurs en plus grande proportion de pays au système scolaire défaillant », a estimé la directrice de l'Agence de l'éducation, Anna Ekström.
La vague inédite de demandeurs d'asile arrivés depuis 2014 devrait accentuer cette tendance, dans un pays qui peine à recruter des enseignants et à contrer l'accroissement des inégalités au sein du système scolaire.
08:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Immigration: Malgré la défaite, Angela Merkel refuse de barricader l'Allemagne
En dépit des critiques venues d'Allemagne et d'Europe, la chancelière allemande refuse de changer de politique migratoire...
Au lendemain de la claque prise par son parti lors d’élections régionales et de la percée des populistes, portés par une opposition croissante à l’ouverture aux réfugiés, Angela Merkel a dit ce lundi vouloir maintenir sa politique migratoire.
« Le gouvernement fédéral poursuit de toutes ses forces le cours de sa politique concernant les réfugiés au niveau national et international », a indiqué le porte-parole de la chancelière allemande, Steffen Seibert.
Une solution à échelle européenne
Le porte-parole d’Angela Merkel a balayé les appels de ses détracteurs, en Allemagne comme en Europe, à changer de politique et à fixer un plafond aux migrants accueillis en Allemagne, après l’arrivée de 1,1 million de demandeurs d’asile en 2015.
« Certaines choses ont été faites, d’autres restent à faire. Le but est en tout cas est une solution européenne commune, durable, qui conduise à ce que dans chaque pays le nombre de réfugiés (arrivant) baisse de manière notable », a-t-il ajouté.
Angela Merkel n’est pas menacée
Ainsi, le patron de la CSU Horst Seehofer, l’allié bavarois de la CDU qui s’oppose à la politique migratoire d’Angela Merkel, a jugé ce lundi que « la réponse » à la défaite électorale « ne peut pas être : on continue comme avant ».
Selon les médias allemands, la chancelière n’est pas en tant que telle menacée malgré le revers électoral, faute de concurrent réel au sein de son parti, et n’a donc aucune raison à ce stade de changer de politique malgré son isolement en Europe.
« Qui à la CDU voudrait et pourrait l’y contraindre ? », note le Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Une politique d’accueil jugée trop généreuse
Impulsée par la chancelière l’été dernier, la généreuse politique d’accueil des demandeurs d’asile a été au cœur des débats, et les scores exceptionnels de l’alternative pour l’Allemagne (AfD) dans les trois régions (entre 12 et 24 %) montrent l’étendue de la fronde.
L’envolée de ce jeune parti de la droite populiste fondé en 2013, qui a multiplié les dérapages verbaux antimigrants, constitue un scénario inédit depuis 1945 et brise un tabou dans un pays toujours en quête d’exemplarité morale après l’horreur nazie.
Ne pas barricader l’Allemagne
Mais elle s’inscrit dans un contexte européen plus large qui voit depuis des années les mouvements d’extrême droite gagner du terrain, de la Grande-Bretagne à la Slovaquie.
« Jamais un parti n’était entré sur la scène politique (allemande) de manière aussi fracassante. Et celui qui regarde le reste de l’Europe comprend bien que l’AfD ne va pas disparaître comme ça », note le quotidien Stuttgarter Zeitung.
Refusant de « barricader » son pays comme le réclament la droite populiste mais aussi une partie des conservateurs, la chancelière pousse cependant toujours pour des solutions d’accueil à l’échelle européenne et un accord controversé entre la Turquie et l’UE en cours de négociations avant un sommet les 17 et 18 mars.
Elle a ainsi critiqué les Etats de la route des Balkans, menant les migrants vers l’Europe du Nord, pour avoir fermé leurs frontières, laissant des dizaines de milliers de personnes coincées en Grèce dans des conditions très difficiles.
Mais signe de dissensions, de hauts responsables allemands, dont le ministre de l’Intérieur, Thomas de Maizière, se sont félicités de cette fermeture qui a entraîné une baisse de 33 % des arrivées en Allemagne entre janvier et février.
Clémence Apetogbor
08:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Suède va expulser des milliers de migrants
Alors que le continent européen fait face à un flux de réfugiés sans précédent, la Suède, pourtant réputée pour sa tolérance, s'apprête à expulser des dizaines de milliers de clandestins.
Bien avant les longues négociations au sommet de l'UE avec la Turquie, la Suède avait déjà annoncé le début d'une vague de reconduites à la frontière.
"Nous n'avons pas le choix, a reconnu le ministre suédois de l'Intérieur Anders Ygeman à l'agence de presse TT. La Suède a accueilli 163 000 réfugiés en 2015, nos ressources financières et physiques sont épuisées. C'est pourquoi nous avons préparé un ordre pour la police et les services d'immigration d'expulser ceux dont la demande d'asile a été rejetée."
Selon les services d'immigration du pays, l'asile sera refusé à 45% des réfugiés: entre 60.000 et 80.000 (jusqu'à la moitié) nouveaux arrivants devraient donc être reconduits à la frontière.
La Suède a toujours attiré les réfugiés: sa politique d'ouverture, l'humanisme des Suédois et les lois migratoires libérales ont contribué a faire d'elle un pays d'accueil pour les migrants de toutes origines. Ceux qui obtenaient le statut de réfugié recevaient automatiquement un logement, un titre de séjour et la possibilité d'un regroupement familial. L'État prenait même entièrement en charge le transport et le logement des proches. Les chiffres parlent d'eux-mêmes: avant la vague migratoire actuelle, 14% de la population de ce pays de 9,6 millions d'habitants était immigrée ou descendante d'immigrés.
Cependant, le flux migratoire arrivant depuis septembre 2015 en Scandinavie depuis les Balkans via l'Europe s'est transformé en fardeau insurmontable non seulement pour le budget suédois, mais également pour l'humanisme national. Le pays, qui a accueilli proportionnellement plus de migrants que l'Allemagne, a fait face à une grande vague de ressortissants de Syrie, d'Irak et d'Afghanistan, qui ont reçu automatiquement le statut de réfugié et, avec lui, un titre de séjour.
08:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Cette semaine au Parlement : immigration, Turquie, visa humanitaire
Alors que les dirigeants européens doivent se retrouver à Bruxelles les 17 et 18 mars pour évoquer l'accord avec la Turquie au sujet de la crise migratoire, le sujet dominera aussi l'agenda du Parlement. Les députés réunis au sein des commissions voteront également une réforme du code des visas de l'Union européenne et évalueront la situation des droits de l'homme en Turquie. Ils rencontreront plusieurs multinationales afin d'évoquer la question de la transparence fiscale.
Les propositions du Parlement visant à améliorer les politiques de migration et d'asile de l'Union européenne seront soumises à un vote en commission des libertés civiles mercredi. Elles comprennent notamment l'établissement d'un système de collecte et de répartition des demandes d'asile ainsi que la création de programmes de relocalisation obligatoire et de réinstallation. Les députés estiment que les États membres doivent partager la responsabilité de la crise migratoire, et que les demandes d'asile doivent être traitées conformément aux engagements internationaux de l'Union européenne.
L'Union européenne est actuellement en négociations avec la Turquie afin de mieux gérer la crise migratoire et les flux de réfugiés. Si 3 milliards d'euros visant à venir en aide à la Turquie ont déjà été approuvés par l'Union européenne, le pays souhaite davantage de fonds. Le Président du Parlement européen et les dirigeants des différents groupes politiques évoqueront mardi le sommet qui s'est tenu le 7 mars dernier ainsi que le sommet de jeudi et vendredi au cours duquel l'accord avec le pays sera finalisé.
Mercredi, les députés français Sylvie Guillaume et Jean Arthuis, à la tête de deux délégations du Parlement qui se sont rendues dans des camps de réfugiés en Turquie le mois dernier, répondront à vos questions lors d'un chat Facebook.
Une réforme du code des visas de l'Union européenne visant à réduire les formalités administratives sera soumise à un vote en commission des libertés civiles mercredi. Le rapport propose de créer un « visa humanitaire » qui serait émis dans les ambassades européennes au sein de pays tiers afin de permettre aux demandeurs d'asile de voler directement vers l'État membre dans lequel ils souhaitent émettre leur demande d'asile.
Les progrès réalisés par la Turquie en 2015 concernant les droits de l'homme, la lutte contre la corruption et la liberté des médias seront évalués par la commission des affaires étrangères lors d'un vote mardi.
Lundi et mardi, certaines entreprises multinationales telles qu'Apple, Google, Ikea et McDonalds ainsi que les représentants des administrations de Guernesey, de Jersey, d'Andorre, du Liechtenstein et de Monaco participeront à une réunion de la commission spéciale sur les rescrits fiscaux consacrée à la fiscalité des entreprises.
La question des différends entre les entreprises et les gouvernements dans le cadre du partenariat transatlantique du commerce et d'investissement (TTIP) avec les États-Unis sera abordée lundi en commission du commerce international. Les députés évalueront aussi la prise en considération des demandes du Parlement dans les négociations.
Le nouveau cadre sur les transferts avec les États-Unis de données à caractère personnel par des entreprises privées sera débattu à la commission des libertés civiles jeudi. L'ancien accord concernant le transfert de données entre les États-Unis et l'Union européenne avait été invalidé en raison de problèmes liés à la surveillance de masse.
07:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
‘Erdogan veut islamiser l’Europe’
La semaine dernière, Ankara a proposé de reprendre les réfugiés ayant accosté en Grèce en échange de 3 milliards d’euros d’aide financière additionnelle et d’une accélération des négociations d’adhésion à l’Union européenne. Les Nations Unies ont averti que cet accord était susceptible de contrevenir au droit d’asile international, car les réfugiés n’auraient pas la possibilité de solliciter l’asile dans le pays où ils sont initialement arrivés.
L’islamisation de l’Europe
Le quotidien bulgare Dnevnik affirme que “l’expansion des musulmans, et par dessus tour, de la communauté turque en Europe est l’un des objectifs de long terme du gouvernement islamique à Ankara”, et il s’inquiète des implications du libre accès à l’Europe pour les 77 millions de Turcs:
“Les déplacements sans visa au sein de l’Union européenne pour les citoyens turcs sont un moyen très efficace pour parvenir à cet objectif. L’accès sans visa que la Turquie a accordé aux citoyens de plusieurs pays arabes a principalement ouvert ses frontières et mené à une intégration très profonde de la Turquie à la communauté du Moyen-Orient. L’ouverture des frontières de l’UE pour la Turquie ne signifie rien de moins que transformer l’Europe et le Moyen-Orient en une grande zone sans frontière.
Nous ne pouvons que deviner le nombre de personnes de la région qui se déplaceront vers l’Europe après cette “libéralisation” de visa”.
La migration comme un outil géopolitique
Pour le journal autrichien Salzburger Nachrichten, la crise des réfugiés offre une opportunité en or de gagner plus de pouvoir pour certains politiciens:
“Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi était considéré comme un soutien du terrorisme, qui tentait de fabriquer une bombe nucléaire. Mais cela n’a pas empêché les pays de l’UE de lever les sanctions contre ce despote. Car Kadhafi utilisait les gens comme une arme politique en leur promettant de protéger l’Europe des réfugiés africains. […]
Cette fois-ci, c’est la Turquie qui est censée stopper l’afflux de réfugiés. Beaucoup de gens en Europe estiment que c’est choquant parce que le pays ne semble pas être un partenaire fiable. En assignant un rôle de garde-frontière à la Turquie nous démontrons à quel point la migration est devenue un outil géopolitique”.
Mylène Vandecasteele
07:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 14 mars 2016
NKM relance son idée d’une « taxe halal » pour financer l’islamisation de la France
Candidate à la primaire de la fausse droite, la très gauchiste Nathalie Kosciusko-Morizet a détaillé dans On n’est pas couché (ONPC) samedi soir son idée de financement des mosquées en France par une taxation des produits halal. Solution pour se soustraire aux financements étrangers ou proposition communautariste ?
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L'expansion jihadiste semble irrésistible au Yémen
150 morts en 3 mois, des quartiers contrôlés par Al-Qaïda, des attentats revendiqués par le groupe Etat islamique (EI): Aden, deuxième ville du Yémen, vit au rythme de la violence des jihadistes qui défient le gouvernement et la coalition arabe venue l'aider, selon des experts.
Pour la première fois depuis un an, des avions et des hélicoptères de cette coalition interviennent depuis ce week-end contre des cibles jihadistes dans la cité portuaire du sud.
Mais des analystes doutent que l'opération soit décisive et que l'expansion du jihadisme soit stoppée.
Les détracteurs de la coalition et du gouvernement yéménite, qui ont repris le contrôle de cinq provinces du sud l'été dernier, dénoncent le laxisme et la responsabilité des autorités qui ont collaboré avec des combattants islamistes et ont même parfois fourni des armes aux jihadistes. "Il n'y a pas d'alliance, mais une cohabitation de facto", note un expert militaire occidental.
L'autorité de l'Etat s'est effondrée lorsque des rebelles chiites Houthis, accusés de liens avec l'Iran, sont entrés dans la capitale Sanaa en septembre 2014.
Six mois plus tard, en mars 2015, une coalition arabo-sunnite de dix pays intervenait militairement en soutien au gouvernement, mais celui-ci n'est pas parvenu à rétablir l'autorité dans les provinces "libérées". Au contraire, les rangs jihadistes n'ont cessé de grossir avec une compétition croissante entre Al-Qaïda et l'EI.
Et, à part les Emiratis, la coalition ne semble pas pressée de combattre ces islamistes, indique une source sécuritaire yéménite.
"Aqpa (Al-Qaïda dans la Péninsule arabique) et l'EI sont sans doute les principaux bénéficiaires de la guerre" au Yémen, souligne l'International Crisis Group (ICG) dans un récent rapport.
Les deux groupes sunnites, "idéologiquement ennemis" des Houthis et qui traitent d'"apostat" le gouvernement yéménite, "ont déployé leurs combattants dans les territoires laissés vacants par les deux protagonistes", ajoute l'ICG.
- Armes aux jihadistes -
"Des armes et des ressources destinées aux anti-Houthis ont fini entre les mains d'Aqpa et de l'EI, une tendance qui devrait se poursuivre si les Houthis battent encore en retraite", avertit l'ICG.
Face aux Houthis et à leurs alliés --des unités militaires restées fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh--, les forces gouvernementales, affaiblies et marginalisées, se sont appuyées sur la "Résistance populaire", un corps hétéroclite de miliciens.
Ces miliciens se recrutent parmi des islamistes salafistes, des séparatistes sudistes et des jihadistes, explique Zeid al-Sallami, spécialiste des groupes islamistes.
Après la reconquête du sud, le président Abd Rabbo Mansour Hadi a décidé d'intégrer ces combattants dans l'armée et la police en leur assurant une formation.
Mais le processus a été fragilisé par "un manque de moyens financiers et l'absence d'un mécanisme clair pour sa mise en oeuvre", indique Ali al-Ahmadi, ex-responsable de la "Résistance populaire".
"Frustrés, de nombreux résistants ont fini par rallier Al-Qaïda et Daech (acronyme en arabe de l'EI)", ajoute cet islamiste, précisant que ce mouvement a notamment profité à "Al-Qaïda qui, pour avoir participé à la Résistance, était plus proche de nos jeunes combattants".
"Grâce aux moyens financiers dont ils disposent, Al-Qaïda et Daech ont attiré des centaines de laissés-pour-compte de la Résistance et se sont procurés des armes qu'ils ont stockées à Aden et dans le sud", ajoute M. Ahmadi.
Al-Qaïda est active depuis plus de 20 ans au Yémen. Certains de ses chefs ont été éliminés par des drones américains, mais l'organisation "est aujourd'hui plus puissante que jamais", souligne le Soufan Group, société d'analyse du renseignement dirigée par un ancien du FBI.
- Territorialisation -
Selon lui, l'EI, né de la défection en novembre 2014 de membres d'Al-Qaïda au Yémen où il a signé ses premiers attentats en mars 2015 contre des mosquées chiites à Sanaa, use d'une "extrême violence" pour s'assurer "une présence durable dans un autre Etat effondré".
Al-Qaïda, qui s'était rendu maître de la province d'Abyane pendant un an avant d'en être chassé en juin 2012, a conquis en avril 2015 Moukalla, chef-lieu du Hadramout, province dont il contrôle le littoral et des installations pétrolières par le biais d'un conseil local à sa solde, selon des sources de sécurité.
Depuis Moukalla, le réseau, qui cherche à s'assurer une ligne de ravitaillement entre les provinces du sud, a repris pied l'an dernier à Abyane et dans les provinces voisines de Lahj et de Chabwa.
"Chaque jour, Al-Qaïda installe de nouveaux barrages sans pour autant exhiber sa bannière", raconte Abdelbari al-Marqachi, habitant de Zinjibar, chef-lieu d'Abyane.
Le président Hadi accuse son prédécesseur d'instrumentaliser l'EI. "Daech est présent et il est manipulé par Ali Abdallah Saleh", a-t-il répété début mars dans le quotidien saoudien Okaz.
Entretemps, prévient un diplomate, les jihadistes "sont dans une stratégie de territorialisation, et il y a un risque à terme de voir l'émergence d'un califat de substitution au Yémen s'ils sont vaincus en Irak et en Syrie".
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Attentat en Côte d'Ivoire : un assaillant a «tiré et crié Allah akbar», raconte un témoin
Le commando armé qui a tué 16 personnes, dimanche, dans la station balnéaire très populaire de Grand-Bassam, en Côte d'Ivoire, était déterminé à tuer de sang-froid, selon les premiers témoignages recueillis par BFMTV au coeur de l'attentat djihadisite.
Un témoin raconte ainsi à la chaîne d'informations qu'il a vu à 12 h 30 (13 h 30 heure française) un des six assaillants armés s'approcher d'une personne qui était au téléphone sur la plage et tuer celle-ci à bout portant en criant «Allah akbar».
Tout s'est passé très vite, selon ce témoin, un jeune homme visiblement encore sous le choc : «Il est arrivé auprès d'un jeune qui était en communication. Il a tiré une balle dans la tête et a crié -Allah akbar-. A ce moment là, il y avait trois autres hommes derrière qui ont commencé à tirer».
Les assaillants «puissamment armés»
Les assaillants étaient «puissamment armés» alors que l'établissement était bondé en cette période de canicule, a expliqué un autre témoin. «On était sur la plage, on a entendu des coups de feu et on a vu des gens fuir, on a compris que c'était une attaque», a raconté Braman Kinda qui a vu les assaillants parcourir la plage «en tirant des coups de feu».
Le prince français Charles-Philippe d'Orléans, arrivé sur la plage peu avant l'attaque, a raconté au magazine Paris Match avoir cru entendre «un pétard», qui était «sans doute un calibre 22 LR». «Il y avait un monde fou sur cette plage. Tout le monde s'est figé un instant. Puis, il y a eu un second coup de feu, du 9 mm sans doute, et là, tout le monde s'est mis à courir dans tous les sens.»
Abbas El-Roz, un ressortissant libanais qui séjournait à l'Étoile du Sud, a raconté que l'un des assaillants portait un fusil d'assaut Kalachnikov et une ceinture de grenades. Un autre témoin, Kouamena Kakou Bertin, transporteur, a affirmé que trois assaillants s'étaient enfuis à pied par la route. L'attaque a provoqué des scènes de panique, plusieurs centaines de personnes tentant de quitter la zone quadrillée par d'importantes forces militaires
Des images et vidéos diffusés sur les réseaux sociaux ont montré des personnes qui courent depuis la plage pour se réfugier entre les bâtiments.
«Le bilan est lourd» avec 14 civils et deux membres des forces spéciales tués, ainsi que 22 blessés, a expliqué le président Alassane Ouattara, qui s'est rendu sur les lieux. Le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, a précisé qu'il y avait quatre morts occidentaux, dont un Français et un Allemand.
Selon BFMTV, après l'ouverture d'une enquête pour assassinat terroriste par la justice française, en raison de la présence d'une victime française, des enquêteurs de la Sous-direction anti-terroriste (SDAT) et de la Direction générale de la sécurité Intérieure (DGSI) doivent partir ce lundi pour la Côte d'Ivoire.
Le président français François Hollande a dénoncé dimanche un «lâche attentat», promettant «soutien logistique et de renseignement pour retrouver les agresseurs». Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve se rendront mardi à Abidjan pour exprimer la solidarité de la France.
Victor Fortunato
11:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
AMIENS Une belle maquette pour la future grande mosquée
Après les aides techniques de la Ville et de la Société d’économie mixte (SEM) Amiens Aménagement sur le choix du terrain et de l’architecte concernant la future grande mosquée qui sera située à l’angle du boulevard de Roubaix et de la rue du Cambrésis, la mosquée El Feth, gérée par l’Association cultuelle et culturelle des musulmans français de Picardie (ACCMFP) a sollicité l’École supérieure d’art et de design (ESAD) d’Amiens pour la réalisation d’une maquette. Soutenu par la directrice de l’ESAD Barbara Dennys, c’est le brillant étudiant Erwan Beauvir qui s’est chargé de sa réalisation dans le cadre d’un stage gratifié. Une mission qui a demandé quatre mois de labeur. Il faut dire qu’il y avait un cahier des charges précis à respecter. Au final, le résultat est plutôt convaincant, la maquette est exposée à la mosquée El Feth au 375 Boulevard Beauvillé (03 22 43 35 12). Ceux et celles qui souhaitent la voir sont les bienvenus, indiquent les responsables de la mosquée. Rappelons que la future grande mosquée d’Amiens a été imaginée par l’architecte roubaisien Oussama Bezzazi. La première pierre a été posée le 31 mai 2014 en présence de l’ancien préfet Jean-François Cordet. Le lieu de culte a été élaboré dans une volonté de dialogue avec la cathédrale Notre-Dame. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’architecture du futur édifice sera d’inspiration gothique. On y trouvera même une rosace que l’on peut deviner sur la photo en haut du minaret.
Bakhti Zouad
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Livre : Le devoir d'insurrection : Docteur Bernard Plouvier
Le devoir d’insurrection ou la réponse géopolitique à la tentation cosmopolite
Servir est l’unique raison de vivre des meilleurs parmi les hommes et les femmes. Encore faut-il trouver une grande cause, un homme d’exception qui justifient ce dévouement, de même essence que la foi religieuse. Cet idéal va de soi en Europe, de nos jours. Il est, en effet, évident qu’aux Européens de notre siècle incombe un devoir : celui d’unifier les nations du continent, pour en faire un empire peuplé de citoyens tous issus de la race européenne, celle que les savants anglo-saxons nomment « caucasienne », sans que cela témoigne d’une quelconque certitude quant à son origine géographique.
L'auteur :
Le Dr Bernard Plouvier à publié une dizaine de livres aux éditions Dualpha, Déterna et à l'AEncre.
Il est l'auteur du n°8 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré au NSDAP.
Quotidiennement, il publie une tribune sur le site Synthèse nationale.
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Claire Chazal et les bourgeois de Calais
Claire Chazal n’a pas la reconnaissance du ventre : pour elle, « L’art à Calais » 1 n’est pas celui des Calaisiens – qui, en tant que crétins de contribuables, règlent son salaire de France 5 -, mais celui des… migrants !
À 60 ans, Claire Chazal n’aurait-elle pas pu se « contenter » de son confortable licenciement – 2.500.000 euros, selon Télé Star, versés par une entreprise privée, TF1 -, et ne pas éjecter moins célèbre qu’elle, Laurent Goumarre, pour pérorer lors d’une émission modeste à l’audience modeste sur une chaîne modeste !
Pour une si modeste pige : à peine 40.000 euros par mois versés par le… contribuable, puisque celui-ci alimente généreusement France Télévisions, groupe détenu à 100 % par l’État. Tout cela pour apparaître 5 minutes par jour (à 500 euros la minute ! Soit 5 fois plus que son prédécesseur) dans « Entrée libre », une émission d’à peine 20 minutes confiée par son copain Michel Field, cet ancien dirigeant de la Ligue communiste révolutionnaire chargé, depuis décembre, de contrôler l’information sur France Télévisions !
Avait-elle besoin d’une telle émission après le pactole de TF1 ? Il faut croire que oui. D’où sa main dans la poche du contribuable. Alors que, vu sa faible audience – 300.000 fidèles -, peu sont ces contribuables à aimer son émission. N’empêche, de l’argent public permet à Madame d’encenser les migrants qui, pourtant, ne participent en rien aux 400 à 500.000 euros qu’elle va percevoir dans l’année. En revanche, les petits Calaisiens qui ont perdu de 20 à 40 % de leurs revenus à cause des migrants n’ont pas dû apprécier le reportage de Mme Chazal sans aucun mot quant aux dégâts matériels, psychologiques dont ces mêmes migrants sont la cause pour les malheureux Calaisiens.
Certes, qu’ont-ils de « culturel », ces pauvres crétins de contribuables ?
En revanche, quelle immense « culture » a dénichée Claire Chazal chez les migrants et leurs visiteurs, surtout milliardaires, un monde plus proche d’elle que celui des petits Calaisiens… Tel ce Jude Law, bonnet « migrant » dernier cri vissé sur la tête, lisant, la larme à l’œil, les écrits de ses amis… d’un jour !
Et que dire du courage de spécimens « culturels » français soutenant les migrants ! Telle la réalisatrice Catherine Corsini qui, en 2001, fut l’auteur d’un Mohamed, court-métrage d’une œuvre impérissable : « Pas d’histoires ! 12 regards sur le racisme au quotidien », œuvre qui, malgré les critiques dithyrambiques, fit plouf : 4.114 entrées à Paris et 152.220 pour toute la France. Combien cette « œuvre » a-t-elle englouti d’euros venus de nos poches ? Mystère…
Et parmi les autres invités de l’émission sur « L’art à Calais » : la journaliste Marie-Françoise Colombani et le dessinateur Damien Blondeau, auteurs de la BD Bienvenue à Calais, les raisons de la colère. Une BD défendant les Calaisiens ? Que nenni ! Cette BD s’apitoie, bien évidemment, sur les migrants. Là aussi, on ignore avec quels fonds (publics ?) a été réalisée cette BD… Mais, c’est là que se niche « L’art à Calais » de Mme Chazal.
Notes:
1 « Entrée libre », France 5, diffusée le mercredi 9 mars 2016
Jacques Martinez
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19 mars : ne soyez pas complices !
Le président de la République, François Hollande, a décidé, pour la première fois, de commémorer cette année le 19 mars 1962 et les accords d’Évian. C’est sa meilleure façon de se réconcilier ainsi avec les gauchistes socialistes et les communistes. Il devrait, dans la même foulée, fêter le 18 juin 1815 (la défaite de Waterloo) et le 22 juin 1940 (la signature de l’armistice devant les nazis).
Le 19 mars 1962 : fin de la guerre d’Algérie, c’est un mensonge éhonté. Les accords d’Évian obligeaient la France à un « cessez-le-feu » en Algérie, mais autorisaient le Front de libération nationale (FLN) et l’Armée de libération nationale (ALN) à enlever, assassiner, massacrer à volonté de jeunes soldats, des civils innocents et des harkis, alors que l’armée française avait l’obligation de rester l’arme au pied, sur ordre de De Gaulle.
Ce même jour, 19 mars 1962, à Eckmül (Oran), 16 personnes, dont trois femmes, sont enfermées dans un hangar et l’ALN y met le feu. Elles sont toutes carbonisées. Ce même jour, la gendarmerie d’Oran signale que des dizaines d’Européens sont séquestrés, jusqu’à ce que mort s’ensuive, pour servir de donneurs de sang pour les combattants de l’ALN. On les retrouve la peau collée aux os et totalement vidés de leur sang.
Après ce 19 mars 1962, et je cite sous le contrôle de M. Eugène-Jean Duval, inspecteur général des armées et les « archives officielles » :
– 91 actions de guerre de l’ALN et du FLN contre la France ;
– le 20 mars 1962, 18 soldats tués et 3 blessés ;
– 90 soldats français disparus ;
– 239 soldats français faits prisonniers par l’ALN, qui ne sont jamais revenus ;
– 1.580 civils européens disparus (dont des dizaines de femmes expédiées vers des bordels militaires de l’ALN).
Entre le 19 mars et le 5 juillet 1962, ce fut une hécatombe : plus de 5.000 enlèvements ; 1.165 civils assassinés ; 1.773 disparus ; plus de 60.000 harkis massacrés ainsi que leurs familles. S’ajoute à cela l’interdiction, par le gouvernement français, à la Croix-Rouge internationale de s’y intéresser. En témoigne le télégramme (très secret) signé Louis Joxe, daté du 2 avril 1962 : « Je serais, pour ma part, hostile à une intervention quelconque de la Croix-Rouge internationale dans tout ce qui concerne les arrestations et détentions d’Européens. »
Après le 19 mars 1962 se met en place le blocus de Bab El Oued. L’armée, l’aviation, les tanks tirent sur les habitants. Le 26 mars 1962, sur ordre de De Gaulle, confirmé par Christian Fouchet, Haut-Commissaire en Algérie, l’armée française tire sur une population désarmée qui manifestait devant la Grande Poste de la rue d’Isly, à Alger : plus de 46 morts et 200 blessés.
La France a reconnu officiellement des « morts pour la France », en Algérie, après le 19 mars 1962. C’est bien la preuve que les accords d’Évian n’ont jamais marqué la fin de la guerre. Nous aimerions savoir comment leurs noms ont été inscrits sur les monuments aux morts.
Sous les ordres des généraux Ailleret et Katz, l’armée française a terminé cette guerre, gagnée totalement sur le terrain, dans le déshonneur le plus total.
M. le président de la République et Messieurs les maires des villes et communes de France dans lesquelles vivaient ces jeunes soldats et leurs familles, quand vous célébrerez cette date, ce prochain 19 mars 2016, et que vous garderez une minute de silence, vous les entendrez, tous ceux qui sont morts après le 19 mars 1962, vous hurler leur mépris et leur colère.
Le 19 mars 1962, le chef de l’État français et son gouvernement ont « signé » un crime contre l’humanité. Un demi-siècle plus tard, ne soyez pas leurs complices ! Pour votre information, ne manquez pas le magazine de France 3 du jeudi 17 mars à 23 h 45 : « Prisonniers français du FLN », suivi du film L’Amère Patrie.
Manuel Gomez
08:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Lufthansa, solution-miracle au problème des immigrés ?
C’est fou, à quel point les dirigeants européens sont pauvres en pensée. Le problème des immigrés leur passe vraiment au-dessus de la tête. Au-dessus de la tête ? Mais la voilà, bon sang, la solution miracle. Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ? Pourquoi avoir toujours les yeux rivés sur la mer puis sur le sol ? C’est quelque chose, ça : il y a le ciel, quand même !
Chacun sait que l’Allemagne, sous la direction de Notre Dame des Affligés Angela, tourmentée par le souvenir du massacre en 1905 des Héréros et des Namas dans l’actuelle Namibie, de celui des civils belges et français pendant la Première Guerre mondiale et, évidemment, par le souvenir de la barbarie nazie, traverse aujourd’hui une profonde crise de mysticisme. Ayant depuis longtemps préféré la mort à la vie, elle ne fait plus d’enfants ou si peu. Seulement la vie, le patronat allemand, lui, il en a besoin. Certes, il a pour lui les lois dites Hartz pour s’engraisser, mais sans nouvelle chair fraîche, c’est la sienne qui est sérieusement menacée. Alors, Notre Dame des Affligés, ne se référant qu’à Dieu, oubliant que Celui-ci avait d’autres ouailles, notamment européennes, est venue à son secours en ouvrant sa porte. Sûr, l’Allemagne va rester la quatrième puissance économique mondiale. Mais, faisant des immigrés sa solution, elle en a fait, dans son égoïsme, le problème des autres. Il ne revient donc désormais qu’à elle de l’assumer. « Aide-toi et le ciel t’aidera », dit-on. Or, le ciel, justement, pour les Allemands… c’est la Lufthansa !
En 2015, cette compagnie aérienne a transporté 107,7 millions de passagers. Il lui est donc possible de transporter aisément les quelques centaines de milliers d’immigrés qui s’agglutinent encore aux portes de l’Europe. Les Allemands, qui ont le sens du commerce, pourront demander à chacun d’eux la somme modique de 10 euros. Ce ne sera pas la mer Égée à boire ! Il leur suffira de rouvrir l’aéroport d’Ellinikon (Ελληνικόν) à Athènes, qui avait d’ailleurs été inauguré par les nazis en 1938, et à y entreprendre, sans trop de frais, quelques simples travaux de rénovation. Ils pourront alors faire passer les immigrés… au-dessus de la tête des États qui assument aujourd’hui les conséquences de leur irresponsabilité.
Pour les immigrés, finies les traversées hypothétiques et les noyades en mer ; les longues et épuisantes pérégrinations sur les chemins boueux et froids des Balkans ; les barbelés hongrois, macédoniens, croates, slovènes et, désormais, autrichiens. Pour les Européens, l’espace Schengen retrouvera sa belle vigueur et tous entonneront en chœur l’Hymne à la joie composé… par un Allemand (Beethoven) sur le poème d’un autre Allemand (Friedrich von Schiller). La démocratie sera préservée. Il n’y aura plus toutes ces crapules de passeurs, mais un seul, universel et altruiste comme le bon Dieu : la Lufthansa, donc. Et l’Allemagne -qui se sera alors enfermée, bien sûr, dans ses frontières – crâneuse pourra dire : « Moi seule, j’ai réglé le problème des immigrés ! » L’Europe entière acquiescera, lâchant, admirative : « Cette Merkel, quand même, ça, c’est une dirigeante ! »
Philippe Arnon
08:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Terrorisme : à qui le tour ?
À l’heure où ces lignes sont écrites, l’attentat qui a frappé la station balnéaire de Grand-Bassam (Côte d’Ivoire) n’a pas été « signé » mais il y a tout lieu de croire qu’il va, dans les prochaines heures, être revendiqué par Daech ou l’une de ses branches africaines, notamment Boko Haram ou AQMI, qui sévissent dans la région. Situé à une quarantaine de kilomètres à l’est d’Abidjan, ce complexe touristique est très fréquenté par les Occidentaux. La nature terroriste de l’attaque ne fait aucun doute. Les premiers éléments recueillis annoncent qu’au moins deux tireurs, armés de kalachnikov, auraient ouvert le feu en partant de La Playa vers l’hôtel l’Étoile du Sud. Le mode opératoire des assaillants ressemble beaucoup à celui de l’attentat de Sousse (Tunisie) survenu en juin 2015, avec une arrivée par la plage et un assaut sur les hôtels proches. Cet attentat ressemble aussi aux attaques menées à Ouagadougou (Burkina Faso) le 15 janvier, à Mogadiscio (Somalie) le 21 janvier et à Bamako (Mali) le 20 novembre 2015. Le bilan de ces attentats sur le sol africain ces derniers mois est lourd : 39 morts à Sousse, 30 à Ouagadougou, 19 morts à Mogadiscio, 22 morts à Bamako.
Cette attaque, comme les autres, n’est pas anodine. Elle touche la culture occidentale que les zélateurs extrémistes de Mahomet vomissent et rejettent en bloc. Elle vise à imposer la charia dans les lieux de perdition que sont les plages, les bars, les boîtes de nuit, les salles de spectacles, etc. Le message des islamistes est aussi de conserver et renforcer ses bastions musulmans, surtout dans le nord de l’Afrique : la Libye, la Tunisie, l’Égypte, l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie comptent plus de 99 % de musulmans. Le Sénégal, le Niger et les deux Soudans dépassent 97 %, et 92 % de la population malienne est musulmane. Les « mahométans » sont 84 % en Guinée, 65 % au Burkina Faso et 55 % au Tchad. Avec 16 % d’adeptes du Prophète, le Ghana, mais aussi l’Éthiopie (34 %), le Cameroun (20 %) et la République centrafricaine (15 %) font figure de terres de mission. Et puis les chiens d’infidèles occidentaux ou pas devront se convertir ou mourir. Et tous ceux qui les soutiennent aussi.
Après la Côte d’Ivoire, quel pays sera la prochaine cible ? La Turquie, qui vient, elle aussi, d’être frappée à Ankara ? Encore la France, qui est sensible à la première rumeur venue ? En particulier celle qui a couru les 11 et 12 mars et qui recommandait d’éviter d’aller dans les grandes surfaces parisiennes. C’est l’essence même du terrorisme : frapper aveuglément, n’importe où, n’importe quand, sans distinction, sous n’importe quelle latitude, sans crier gare avec l’objectif de faire naître et grandir chez l’adversaire un sentiment total d’insécurité et de terreur.
Au fait, le mercredi 9 mars au soir, un attentat à la grenade avait déjà fait trois morts à Abidjan et 15 blessés. Sans doute un échauffement ?
Nicole Paquot
08:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
La stratégie de l’invasion et du pourrissement et ses contre-mesures
On sait depuis longtemps que la stratégie indirecte donne parfois de bons résultats et à très bas coût, si on la compare à une guerre déclarée. Le grand art de ce type de stratégie a toujours été de pourrir les sociétés dont on veut la perte ou de leur susciter des ennemis.
Pour prendre un exemple qui ne peut fâcher personne de nos jours, on peut citer l’Empire byzantin, qui survécut un millénaire à la ruine de l’Empire romain d’Occident par le recours préférentiel à ce type d’opérations, où l’on ne se résolvait à l’emploi de la force qu’après échec de cette diplomatie machiavélique.
L’Europe, continent d’origine de la race blanche, est une créatrice de civilisations et en fut longtemps exportatrice. Après tout, les cairns à degrés du futur domaine celtique ont précédé de deux millénaires la première pyramide d’Égypte, qui servit elle-même de modèle aux ziggurats mésopotamiennes.
Les premières cités connues, qui remontent au 10e millénaire avant notre ère en ce que l’on appela ensuite l’Anatolie, furent peuplées d’Européens. Ce furent des sujets parlant une langue indo-européenne, les Hyksos, qui civilisèrent l’Égypte antique, y introduisant la roue et la domestication du cheval en plus de l’armement le plus sophistiqué de l’époque. Si l’on doit diverses découvertes à la Chine, il ne faudrait pas oublier que l’étude des momies des premières dynasties, exhumées aux alentours de l’An 2000, a révélé que ces premiers monarques étaient des Européens de culture kourgane.
Ce qui ne signifie nullement que les autres races n’aient pas participé aux progrès de l’humanité. L’on doit aux Asiatiques, entre bien d’autres exemples possibles, la découverte de l’arc composite et de la poudre noire, deux armes de destruction massive en leur temps. Par ailleurs, certaines formes de musique doivent à l’Afrique un instrument essentiel : le tam-tam.
Il faut croire que les actuels maîtres du jeu international redoutent encore les exceptionnelles facultés créatrices des Européens puisqu’ils utilisent à leur égard une stratégie d’invasion avec un encouragement au métissage de la population autochtone et une stratégie de pourrissement intellectuel, par l’emploi d’une arme de décomposition intellectuelle massive : l’islam djihadiste, rétrograde autant que barbare.
La stratégie d’invasion-métissage-pourrissement de l’Europe est à l’évidence poursuivie par les USA depuis le début du XXIe siècle. Parallèlement, les trois faux ennemis : les roitelets islamo-pétroliers, le gouvernement islamique turc et le nouveau califat couplé à l’État islamique (Daesh, si l’on préfère), ont entrepris une nouvelle vague d’expansion tous azimuts de l’islam, dans laquelle l’Europe est la cible à la fois la plus riche et la moins bien défendue.
Le troisième larron, qui agit en étroite liaison avec les deux précédents – en dépit d’une opposition de façade au second groupe – est l’État d’Israël, où la propagande officielle, assez peu subtile, a pour but d’apeurer un maximum de Juifs fortunés d’Europe visant à les faire passer en Israël. Pour ne pas mourir d’implosion, Israël a besoin d’une immigration juive, de préférence fortunée. On hurle donc, en Europe, des slogans sur la recrudescence de « l’antisémitisme » et parallèlement, l’on vante les charmes – plutôt inexistants – d’un Israël de légende… un État où l’inflation dispute à l’insécurité les gros titres des journaux. En outre, le gouvernement israélien n’est pas mécontent de voir émigrer en Europe des centaines de milliers de jeunes islamistes du Proche et du Moyen-Orients : cela fait autant d’ennemis potentiels en moins pour des États islamiques qui pourraient lui redevenir hostiles.
Face à ces Machiavels, qui ne prennent même pas la moindre précaution pour masquer leurs agissements, que doivent faire les Nations européennes, manifestement trahies par leurs politiciens, du moins en Europe occidentale et scandinave… ce n’est pas le cas des Nations d’Europe danubienne et surtout pas d’Europe orientale.
À l’évidence, elles doivent impérativement abandonner les phantasmes marxistes, soixante-huitards et libéraux à propos d’une quelconque repentance liée à l’époque coloniale, ou d’une soi-disant obligation de solidarité envers des peuples arriérés aux plans culturels et techniques. La charité chrétienne est une fort belle chose en théorie, dont l’application pratique, menée sans discernement, confine à la niaiserie la plus grotesque : quelle idée un pape peut-il avoir en tête pour vanter les mérites de l’accueil massif de populations islamiques en Europe ?
Les Nations européennes, dans leur part autochtone, doivent adopter - sans hypertrophie de l’ego collectif comme le font les racistes qui se proclament élus d’une quelconque divinité – un sentiment ferme et respectueux de leur appartenance raciale. L’Europe ne doit nullement devenir un nouveau continent fourre-tout, un nouveau continent de melting pot : il y a pour cela l’immense continent des trois Amériques, dont cela fut et reste la vocation première. Nul n’a jamais reproché aux Juifs, depuis 1945, leur pratique obsessionnelle de l’endogamie, comme c’est le cas pour les Yezidis du Kurdistan ou des Comoriens. On ne voit donc pas de raison de reprocher aux Européens le refus du brassage des races et de l’option du métissage général.
Enfin, les Nations européennes doivent organiser le retour de tous les immigrés-réfugiés dans leur continent d’origine, de façon à ce que ces êtres humains retrouvent leur dignité en œuvrant pour le développement de leur terre ancestrale. Il est évident qu’il faut supprimer aux puissances d’argent le « droit d’ingérence » dans les affaires intérieures des États. L’on a trop vu les funestes conséquences de ce principe grotesque depuis les débuts de l’ère globalo-mondialiste pour en tolérer encore l’application.
Il est évident que les maitres du jeu international (USA, Israël, Turquie, États islamo-pétroliers) doivent impérativement présenter des excuses aux Nations décimées, déracinées, plongées dans le chaos, par leur politique de gribouille. Et ces excuses devront, comme pour d’autres crimes contre l’humanité, donner lieu à des réparations financières, en prenant comme exemple celui de l’hypermédiatisée Shoah. Repentance et réparations ne peuvent et ne doivent être unilatérales.
Docteur Bernard Plouvier
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« Frexit », migrants : les sondages nous donnent raison
Deux enquêtes récemment publiées font état du profond décalage entre les discours des élites au pouvoir et les préoccupations du peuple. La première, menée par l’université d’Édimbourg et le cercle de réflexion allemand D/part, traite du rapport qu’entretiennent les Européens avec l’Union européenne. La seconde, rendue par l’IFOP, étudie l’opinion des Français par rapport à l’immigration. Dans ces deux enquêtes, les Français interrogés donnent raison aux eurosceptiques et aux opposants à l’immigration de masse.
Une grande majorité de Français sont opposés à la politique d’accueil des migrants et se sont déclarés inquiets par la crise migratoire. Ils ont été, par exemple, 77 % à se déclarer « d’accord » à une question leur demandant s’ils estimaient que « parmi les très nombreux migrants qui arrivent actuellement en Europe » se trouvaient également des « terroristes potentiels », dont 42 % « tout à fait d’accord ». Plus édifiant encore, 73 % des sondés ont estimé que la politique d’accueil, voulue par les instances européennes, pourrait « créer un appel d’air et provoquer le départ vers l’Europe de très nombreuses personnes vivant en Afrique, en Syrie, en Irak ou en Afghanistan ». Quant aux arguments avancés par le MEDEF de Pierre Gattaz et les eurocrates bruxellois, ils sont balayés d’un revers de main par une opinion de plus en plus réinformée et alertée. Pas moins de 73 % des personnes interrogées ont répondu qu’ils n’étaient « pas d’accord » avec le fait que l’accueil de « migrants » soit « une opportunité à saisir pour notre pays afin de stimuler notre économie ». À l’identique, ils ont été 71 % à penser que la France n’avait pas les « moyens économiques et financiers d’accueillir des migrants ».
Plus personne n’avale les mensonges des serpents à sornettes politico-médiatiques. Les Français semblent enfin réaliser que l’immigration n’est pas une chance pour la France. Ils sont pareillement de plus en plus nombreux à se montrer sceptiques vis-à-vis de la construction européenne. N’oublions pas que le dernier sondage d’opinion grandeur nature, c’est-à-dire le référendum de 2005 honteusement volé, avait prouvé que les Français ne voulaient pas « plus » d’Union européenne. On l’a d’ailleurs oublié, mais le référendum de Maastricht ne fut gagné par le « oui » que d’une courte tête après une ignoble campagne de dénigrement des partisans du « non », lesquels furent parfois traités de nazis !
Globalement, les Français sont de moins en moins sensibles à la propagande. Il faut dire qu’ils souffrent quotidiennement des politiques européennes. En définitive, les Français voient le monde « tel qu’il est » et non plus tel que certains voudraient qu’il soit. Ils sont 53 % à vouloir un référendum « Frexit » comparable à celui qu’offre David Cameron aux sujets de Sa Majesté. Avec les Britanniques, les Français sont aujourd’hui les Européens les plus critiques à l’égard des institutions européennes. Le chiffre le plus intéressant à recenser est le suivant : 47 % des Français interrogés repoussaient la volonté d’intégration prônée par François Hollande, contre 30 % qui souhaitaient renforcer l’Union. Parmi les 47 % d’eurosceptiques, certains veulent quitter l’Union et d’autres entendent la rendre moins puissante.
En conclusion, les Français ne se retrouvent plus dans les deux grands partis du système qui ont encouragé l’immigration de masse et ont abandonné notre souveraineté à des entités supranationales non représentatives. En creux, il apparaît que les Français veulent une France protectrice, plus libre et plus soucieuse de son identité. Une France patriote, souveraine et tournée vers l’avenir.
Gabriel Robin
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Liban : l’État Islamique menace les chrétiens
Dans une vidéo diffusée par le « bureau des médias de l’émirat de Raqqa », deux Libanais membres de l’État Islamique exhortent les chrétiens du Liban de se convertir à l’islam, s’il ne le font pas « ils seront incapables de s’opposer à l’État Islamique », nous signale Asia News. Ces nouvelles menaces ciblées contre les chrétiens montrent que le Liban est aussi et toujours un objectif de l’État Islamique…
Daniel Hamiche
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Irak : l’État islamique brûle des centaines de livres chrétiens
Amaq, l’agence d’information de l’État Islamique, a mis en ligne le 11 mars une vidéo montrant des militants islamistes brûlant, à Mossoul, des centaines de brochures et de livres chrétiens sur l’ordre du Diwan Al-Hisba, la “police de la moralité” de l’État Islamique.
Daniel Hamiche
07:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Législatives partielles : large défaite de la gauche
La droite devrait sans surprise conserver les trois circonscriptions où se tenait, dimanche 13 mars, le premier tour d’élections législatives partielles. Dans un contexte de très forte impopularité de l’exécutif, et de vive contestation de son projet de réforme du Code du travail, la défaite de la gauche était attendue. On en ignorait simplement l’ampleur.
La réponse est sans appel : éliminée dès le premier tour dans l’Aisne et le Nord, elle ne concourra que pour la forme dans les Yvelines. Compte tenu d’une très faible participation, la troisième place – où la gauche s’est trouvée reléguée dans les deux départements du Nord de la France – est synonyme d’élimination : en dehors des deux candidats arrivés en tête au premier tour, il faut en effet réunir plus de 12,5 % des inscrits pour se qualifier.
Dans les Yvelines, le candidat LR Pascal Thévenot, soutenu par l’UDI et le MoDem pour succéder à Valérie Pécresse (LR), qui a démissionné de son siège à l’Assemblée nationale après son élection à la tête de l’Ile-de-France, a obtenu 46,05 % des voix. Il est assuré de l’emporter au second tour face au candidat socialiste, Tristan Jacques, qui a recueilli 12,98 % des suffrages. Au moins le PS a-t-il devancé le Front national, arrivé troisième avec 9,38 % des voix. L’abstention a pour sa part atteint les 70,75 %.
La gauche ne pourra qu’arbitrer les duels qui opposeront la droite et le Front national, le 20 mars, dans la deuxième circonscription de l’Aisne et la dixième du Nord pour désigner les successeurs de Xavier Bertrand et Gérald Darmanin, élus en décembre respectivement présidents et vice-président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie.
Dans le Nord, le candidat LR, Vincent Ledoux, maire de Roncq, a obtenu 46,84 % des suffrages. Il devance nettement la candidate FN, Virginie Rosez, conseillère municipale à Neuville-en-Ferrain, qui a recueilli 25,22 % des voix. Eliminé, Alain Mezrag (PS) n’a obtenu que 1 939 voix, soit 11,24 % des suffrages exprimés. L’abstention y était de 78,3 %.
Dans l’Aisne, l’écart entre droite et extrême droite est moindre. Le FN, qui détient huit sièges au Conseil départemental, y est en effet mieux implanté. Le candidat LR, Julien Dive, est arrivé en tête avec 36,20 %. Il affrontera au second tour Sylvie Saillard (FN), conseillère municipale de Saint-Quentin, qui a obtenu 28,81 %. Arrivée en troisième position avec 15,55 % des suffrages, Anne Ferreira (PS) est éliminée. 66,03 % des électeurs inscrits s’étaient abstenus de voter.
Dans ces deux départements, l’ombre des régionales a plané sur la campagne. En décembre, la gauche avait décidé de retirer sa liste pour faire barrage au Front national, ce qui avait conforté la victoire de la droite. En décidant de se consacrer exclusivement à son mandat de président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Xavier Bertrand a conforté un relatif état de grâce – y compris auprès des sympathisants de gauche – dont ont profité les candidats LR. La gauche, à l’inverse, a semblé anticiper une défaite jugée inéluctable en étalant plus que jamais ses divisions : cinq listes concurrentes dans l’Aisne, où le PCF est même parvenu à se scinder en deux ; cinq listes également dans la 10e circonscription du Nord.
Jean-Baptiste de Montvalon
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Manifestation d'extrême droite à Calais: trois comparutions immédiates lundi
Trois personnes seront jugées lundi à Boulogne-sur-Mer en comparution immédiate pour "rébellion" après un rassemblement non déclaré samedi de 80 militants du groupuscule d'extrême droite Génération identitaire contre la présence des migrants à Calais, a-t-on appris dimanche auprès du parquet de Boulogne-sur-Mer.
Calais a été samedi le théâtre de nouvelles tensions liées à la présence massive de migrants avec cette manifestation que les forces de l'ordre ont dispersée et qui s'est soldée par 14 interpellations.
Parmi les personnes interpellées figurait le jeune homme qui avait brandi un fusil en marge d'une manifestation de soutien aux migrants, le 23 janvier, mais il ne fait pas partie des trois personnes jugées lundi, a affirmé le parquet.
Samedi matin, les manifestants d'extrême droite ont bloqué deux ponts de la ville. "Ils portaient des banderoles, ont enflammé quelques pneus et avaient des fumigènes", avait déclaré Etienne Desplanques, directeur de cabinet de la préfète Fabienne Buccio.
Au nombre de 130 selon un communiqué du groupuscule, ils protestaient contre la présence d'entre 3.700 et 7.000 migrants, selon les sources, dans la "Jungle" à l'est de la cité portuaire..
Génération identitaire est la branche jeunes du Bloc identitaire, fondé en 2003 par d'anciens leaders d'Unité radicale, le groupuscule dissous un an plus tôt après la tentative d'assassinat contre Jacques Chirac par l'un de ses sympathisants lors du défilé du 14 juillet.
Adepte d'actions médiatiques, très présent sur internet, le Bloc identitaire défend une vision "ethnique" et "culturelle" de l'identité européenne, avec un discours islamophobe.
07:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
A Magdebourg, l'AfD célèbre sa percée "extraordinaire"
MAGDEBOURG, Allemagne, 13 mars (Reuters) - A Magdebourg, dans l'est de l'Allemagne, les partisans du parti anti-immigration AfD (Alternative pour l'Allemagne) ont célébré à grand bruit dimanche leur percée à l'occasion des élections régionales, avec un score encore impensable il y a un an. "Quelle soirée extraordinaire, quel résultat brillant !", a martelé Andre Poggenburg, le chef de l'AfD pour le Land de Saxe-Anhalt, dont Magdebourg est la capitale. Dans un discours enflammé, il s'est réjoui des plus de 24% des voix obtenus par son parti, qui arrive pour la première fois de sa courte histoire en deuxième position dans un scrutin régional. "Nous avons combattu comme des lions pour notre terre", a ajouté l'orateur en qualifiant Angela Merkel de "pire chancelier
de l'histoire allemande". Formé il y a trois ans pour s'opposer aux plans de sauvetage de l'euro, l'AfD s'est métamorphosé au cours de l'année écoulée en parti hostile aux immigrés après s'être débarrassé de son fondateur Bernd Lucke. Sa nouvelle patronne, la chimiste Frauke Petry, prononce des discours incendiaires contre Angela Merkel et a créé un tollé en réclamant que la police puisse avoir le droit, en dernier recours, d'ouvrir le feu sur les migrants à la frontière. Outre le résultat en Saxe-Anhalt, l'AfD a remporté 15% des voix dans le prospère Bade-Wurtemberg, et plus de 12% en
Rhénanie-Palatinat. Les sondages de sortie des urnes montrent que la formation d'extrême droite a attiré les suffrages des électeurs qui n'avaient jamais voté précédemment mais aussi des milliers d'électeurs traditionnels de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) d'Angela Merkel, en particulier dans le Bade-Wurtemberg.
"Nous voulons des étrangers qui s'intègrent"
Alors que les partis populistes et hostiles à l'immigration prospèrent depuis des années dans les autres pays européens, l'Allemagne restait une exception, en raison notamment de son
opposition aux idéologies d'extrême droite liée au passé nazi du pays. Mais la crise migratoire a bouleversé la donne. Aux dernières élections législatives fédérales, en 2013, l'AfD n'était pas parvenue à franchir le seuil des 5% des voix requis pour entrer au Bundestag, il est désormais présent dans la moitié des seize parlements régionaux du pays. Venu de Hambourg avec d'autres membres de l'AfD, Gerlach Holm, 67 ans, juge que Frauke Petry est allée trop loin dans ses
propos mais, dit-il, "nous ne sommes pas contre les étrangers". "Nous avons besoin des étrangers car nous avons de faibles taux de natalité et nous sommes de plus en plus vieux. Mais nous
voulons des étrangers qui s'intègrent", ajoute-il. Alors qu'aucun parti allemand n'envisage de gouverner en coalition avec l'AfD, Thorsten, un commercial âgé de 48 ans, dit qu'"il n'a pas voté pour l'AfD parce qu'il s'attend à ce qu'il gouverne", mais qu'il "a voté pour l'AfD pour protester contre la politique du gouvernement fédéral". Il préfère taire son nom de famille, de peur de se faire
licencier par son employeur. "Je n'ai jamais demandé à Mme Merkel d'ouvrir les frontières
allemandes à tout le monde", ajoute-t-il. "C'est bien de laisser les gens fuir des conflits, mais pas tout le monde." Nico Braun, un homme de 41 ans, se réjouit beaucoup moins de cette soirée électorale. En entrant dans un bar situé de l'autre côté de la rue, il lance au propriétaire turc: "Est-ce que l'AfD est partie ou bien il faut que je dise Heil Hitler?"
Joseph Nasr
(Jean-Stéphane Brosse pour le service français)
07:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Immigration : les parisiens portent plainte contre la ville
La procédure est inédite : une association d'habitants du 18e arrondissement de Paris a décidé d'attaquer la Ville et l'Etat, pour manque d'hygiène et de sécurité dans leur quartier Château-Rouge. En cause, une centaine (300 selon l'association) de vendeurs à la sauvette qui investissent le quartier chaque jour.
07:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 13 mars 2016
Allemagne : la politique migratoire de Merkel sanctionnée par les électeurs
Les Allemands ont voté dimanche 13 mars pour élire leurs représentants dans trois Länder. Selon les sondages publiés après la fermeture des bureaux de vote, le parti anti-immigration AfD devrait faire son entrée dans les trois parlements régionaux.
L'Union chrétienne-démocrate de la chancelière Angela Merkel a été devancée dans deux des trois Länder qui élisaient dimanche leurs parlements régionaux, sur fond de crise migratoire dont a apparemment profité le parti anti-immigration Alternative pour l'Allemagne (AfD), selon les sondages après la fermeture des bureaux de vote.
Les défaites de la CDU dans le Bade-Wurtemberg, où elle est devancée par les Verts, et en Rhénanie-Palatinat, où les sociaux-démocrates du SPD arrivent en tête, ont de quoi inquiéter la chancelière, qui a décidé l'an dernier de laisser plus d'un million de migrants entrer en Allemagne, suscitant des remous au sein même de sa formation.
En Saxe-Anhalt, dans l'ancienne Allemagne de l'Est, la CDU reste le premier parti mais l'AfD recueillerait 21,5% des voix, selon les sondages. L'AfD, jeune formation créée il y a trois ans pour contester l'euro, devrait faire son entrée dans les trois parlements régionaux, et pourrait ainsi être représentée dans la moitié des 16 parlements des Länder.
13 millions d'électeurs
Cette piètre prestation de la CDU risque d'être difficile à gérer pour la chancelière qui doit encore finaliser l'accord sur l'immigration entre l'Union européenne et la Turquie au sommet de l'UE des 17 et 18 mars. Ces élections sont également un test à dix-huit mois de législatives.
Treize millions d'électeurs étaient appelés aux urnes dimanche, soit environ 20% de l'électorat allemand.
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Régionales en Allemagne: la CDU de Merkel en chute, percée de la droite populiste
La droite populiste allemande AfD a effectué une percée lors de trois scrutins régionaux dimanche, obtenant de 11% à 23% des voix tandis que le parti d'Angela Merkel, la CDU, est battu dans deux régions, selon les premières projections.
Les populistes entrent ainsi dans les trois parlements régionaux. Les conservateurs de la chancelière Merkel sont battus en particulier dans leur fief historique du Bade-Wurtemberg (ouest), où ils obtiendraient 27,5% des voix et sont devancés par les Verts (32,3%), après une campagne dominée par les inquiétudes des Allemands autour de l'afflux de réfugiés.
Ces données sont des projections diffusées par les télévisions publiques allemandes sur la base de résultats partiels.
En Saxe-Anhalt, région déshéritée de l'ex-RDA, l'AfD devrait devenir la deuxième force politique régionale avec 23% des voix, un scénario inédit dans un pays où le passé nazi a servi de repoussoir de l'extrême droite au niveau national depuis 1945.
L'Union chrétienne-démocrate (CDU), qui exclut toute alliance avec l'AfD, devrait continuer de diriger cette région. Elle y obtiendrait quelque 29% des votes.
En Rhénanie-Palatinat, l'ambitieuse vice-présidente de la CDU, Julia Klöckner, qui a pris ses distances la généreuse politique migratoire de Mme Merkel, ne parvient pas à remporter cette région, qui devrait rester aux mains des sociaux-démocrates.
Dans ce Land, la CDU obtiendrait 32,5% des voix, contre 37,5% pour le SPD.
Parmi les toutes premières réactions, le co-président de l'AfD, Jörg Meuthen, a fait part de sa "joie" devant ces résultats, affirmant que sa jeune formation anti-immigration n'était "pas raciste et ne le sera jamais".
Quelque 13 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes dans un pays en proie au doutes depuis qu'Angela Merkel a ouvert les portes de l'Allemagne à plus d'un million de réfugiés en 2015.
19:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'identité: espoir ou menace ? Alain de Benoist et Thibault Isabel - Revues Eléments et Krisis (video)
Les vidéos de Thibault ISABEL, Docteur en Sciences Humaines et rédacteur en chef de la revue Krisis.
Décrypter les mentalités :Sociologie, philosophie, psychologie, filmologie, anthropologie culturelle.
Pour une approche transdisciplinaire des Sciences Humaines, et plus précisément de l'histoire des mentalités.
BLOG: www.leblogdethibaultisabel.blogspot.fr
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18:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Test électoral pour Merkel en pleine crise des réfugiés, les populistes en embuscade
Quelque 13 millions d'Allemands votent dimanche pour trois élections régionales , des scrutins qui pourraient faire plonger le camp d'Angela Merkel et faire s'envoler la droite populiste dans un pays en proie aux doutes face à l'afflux de réfugiés.
Pour ce test à 18 mois des législatives, la mobilisation à la mi-journée était en nette hausse dans les Etats régionaux du Bade-Wurtemberg (sud-ouest), de Rhénanie-Palatinat (ouest) et de Saxe-Anhalt (est).
A 13H00 GMT, 35,5% des inscrits s'étaient déplacés dans le Bade-Wurtemberg, contre 30,7% lors du précédent scrutin de 2011, 35,4% en Saxe-Anhalt contre 28,5% en 2011, et 56% en Rhénanie-Palatinat contre 43% cinq ans plus tôt.
"Je vais voter pour donner une bonne leçon à la chancelière à cause de sa politique envers les réfugiés", confiait à l'AFP Ulrich, 78 ans, électeur de Magdebourg (Saxe-Anhlat) préférant taire son nom de famille.
L'Allemagne se tourmente depuis qu'elle a ouvert ses portes en 2015 à plus d'un million de demandeurs d'asile, notamment des Syriens fuyant l'enfer de la guerre à bord de canots pneumatiques pour rejoindre l'Union européenne.
- "Campagne de haine" -
Incendies de foyers de demandeurs d'asile, population scandalisée par des agressions sexuelles commises par des migrants à Cologne: les Allemands, qui avaient dans un premier temps accueilli les réfugiés avec des friandises et des oursons en peluche, semblent déboussolés.
Ils sont de plus en plus nombreux à se tourner vers la droite populiste, qui espère un score historique dimanche et, pronostique le Spiegel, "ne disparaîtra pas de sitôt".
Pour éviter un revers trop cuisant de son Union chrétienne-démocrate (CDU), la chancelière a multiplié les meetings électoraux, notamment dans le Bade-Wurtemberg, fief conservateur en péril, et en Rhénanie-Palatinat où la CDU est au coude à coude avec les sociaux-démocrates (SPD).
L'Alternative pour l'Allemagne (AfD), créée il y a trois ans pour contester l'euro avant de prôner principalement la fermeture des frontières, est néanmoins pressentie comme la grande gagnante de ces scrutins, créditée d'entre 9% et 19% des intentions de vote selon la région.
"La campagne de haine de ces dernières semaines était abominable", déplore Ingeborg Klumpp, 74 ans, retraitée à Stuttgart, qui redoute un score important de l'AfD mais assure que l'Allemagne "n'est pas un pays pauvre" et "peut" accueillir les migrants.
A l'issue du vote dimanche, l'AfD, qui siège au Parlement européen, pourrait être représentée dans la moitié des 16 parlements régionaux.
En Saxe-Anhalt, avec 19% dans les sondages, elle dispute même la place de deuxième force politique régionale au parti de la gauche radicale, die Linke. Et ce, bien que cette région déshéritée d'ex-Allemagne de l'Est accueille peu de réfugiés.
L'envolée de ce parti constitue un scénario inédit depuis 1945 dans un pays perpétuellement en quête d'exemplarité morale après l'horreur nazie.
- Merkel incontournable ? -
Les partis traditionnels qui dominent la vie politique depuis 70 ans rejettent toute coopération avec l'AfD, qualifiée de "honte pour l'Allemagne" par le ministre des Finances Wolfgang Schäuble.
La formation de coalitions régionales viables pourrait se compliquer pour le SPD et la CDU mais Angela Merkel, confiante, jure que l'AfD va refluer dès que la crise des réfugiés sera résolue.
Dans le Bade-Wurtemberg, région prospère où le taux de chômage de 4% est le plus bas d'Allemagne, la CDU pourrait perdre jusqu'à dix points par rapport au précédent scrutin et être détrônée comme première force politique régionale par les Verts. Les populistes y sont crédités de 11%.
Le candidat Guido Wolf, jugé falot dans ce Land, a pris ses distances avec Mme Merkel durant la campagne pour tenter d'amadouer un électorat très attaché aux valeurs chrétiennes et qui craint pour ses repères avec l'afflux de migrants musulmans.
Dans la région voisine de Rhénanie-Palatinat, la candidate CDU Julia Klöckner a cherché aussi à se démarquer en prônant un tour de vis en matière de politique migratoire. Elle est désormais au coude à coude avec la candidate sociale-démocrate, Malu Dreyer, tandis que l'AfD peut espérer 9% des voix.
Pour le Spiegel, "même les principaux critiques" de Merkel au sein de la CDU continuent cependant à la juger incontournable à la chancellerie. Sa popularité a d'ailleurs amorcé un rebond ces dernières semaines.
Pauline Curtet avec Marion Payet
17:01 | Lien permanent | Commentaires (0)