lundi, 21 mars 2016
En Algérie, on tire la sonnette d’alarme à cause des risques terroristes !
L’ANP (Armée nationale populaire algérienne) est sur le pied de guerre après l’assaut repoussé, la semaine dernière, d’un groupe de terroristes allié à l’État islamique contre la ville de Ben Guerdane, dans le Sud tunisien, à 70 km de Djerba la douce.
Il est utopique de croire une seule seconde que le dispositif mis en place par l’état-major pourra assurer l’étanchéité des 1.033 km de frontières qui séparent l’Algérie de la Libye. Cependant, depuis 2015, et surtout le début de cette année, elle ne cesse de saisir d’innombrables caches d’armes, aussi bien le long des frontières libyennes, où 132 casemates ont été détruites, que de celles du Niger et du Mali.
– 6 systèmes missiles anti-aériens Stinger ;
– 307 armes, dont des fusils FMK ;
– 1.279 engins explosifs et des ceintures prêtes à l’emploi ;
– 3 missiles anti-chars ;
– 232 bombes artisanales ;
– 20 roquettes RPG ;
– 296 grenades ;
– 89 kalachnikov ;
– 17 propulseurs pour RPG ;
– 14 PM ;
– 30 fusils à pompe et 36 fusils de chasse.
157 terroristes ont pu être « neutralisés ». Beaucoup se sont rendus et ont parlé.
Il s’agit là d’une grande armurerie à ciel ouvert qui se compose d’un arsenal très important et moderne avec des missiles capables de détruire un avion militaire ou civil en plein vol. Tout cet armement, ainsi que les déclarations recueillies, indiquent clairement que des groupes terroristes sont prêts à passer à l’action. La tuerie d’il y a quelques jours à Grand Bassam (Côte d’Ivoire) en apporte la preuve sanglante. Et reste en mémoire l’attaque d’AQMI sur le site gazier de BP-Sonatrach, en janvier 2013, à Tiguentourine, près d’In Amenas, où 40 employés et 10 djihadistes avaient été tués.
Le vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, tire la sonnette d’alarme sur la dégradation subite de la situation sécuritaire le long de la frontière libyenne. Mais comment les terroristes ont-ils pu se procurer un tel arsenal ? Grâce aux moyens financiers de certaines monarchies du Golfe, notamment l’Arabie saoudite… Vous savez, cette « démocratie » que vient d’honorer de la Légion d’honneur le président de la République française, François Hollande…
Manuel Gomez
09:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Livre Immigration : la catastrophe. Que faire ? de Jean-Yves Le Gallou
Jean-Yves Le Gallou est un homme qui ne s’embarrasse pas des convenances. Non seulement le « politiquement correct » n’est pas son truc, mais il le dénonce comme l’un des facteurs qui accélèrent la dégringolade de la France. Dans son dernier ouvrage, Immigration : la catastrophe. Que faire ?, il en apporte la preuve éclatante, d’une plume précise, pédagogique, chirurgicale.
L’immigration, une chance pour la France ? Non ! répond Le Gallou. Il est inconvenant de le dire. Lui, il le prouve. Dans tous les domaines de la vie publique (sécurité, scolarité, emploi, logement, administration, santé, budget), l’immigration massive est une catastrophe. Les chiffres – les vrais, pas ceux, truqués, des officines officielles – le démontrent imparablement et, même sans chiffres, les Français le voient tous les jours : qui peut encore prétendre que le niveau scolaire s’améliore, que les transports en commun sont sûrs, que passer aux urgences est rassurant, qu’obtenir un logement social est aisé, etc. ? Les zones de non-droit ne sont pas un mythe. La démocratie renforcée ? De la blague, répond Le Gallou. Jamais le clientélisme n’a été aussi prolifique, qui favorise les immigrés au détriment des Français de souche. Jamais les institutions n’ont été autant dévoyées par des politiciens dont l’intérêt national est le cadet des soucis. Le constat est affligeant.
Pourquoi ? L’idée d’une super-classe mondiale, science-fiction il y a trente ans, est, aujourd’hui, la réalité, dit Le Gallou. Cette caste apatride noyaute les états-majors des grandes entreprises multinationales, des organisations internationales et supranationales. Leur objectif – le pouvoir mondial et les richesses qui vont avec – passe par la disparition des frontières des États, amenés à se fondre, sous la domination de Superman, dans une sorte de magma institutionnel sans vertèbres et sans âme : « Delenda est natio », il faut détruire la nation, et donc détruire les frontières. Où est la souveraineté de la France ? demande Le Gallou. Il répond : partout, sauf à Paris.
Ce mouvement immigrationniste mortifère pour les nations et leurs peuples est encouragé par ces déviants idéologiques que sont les « droit-de-l’hommistes » de tout poil, manipulés par la super-classe. Ces gens ignorent le mot « devoir » et, pour eux, les immigrés ont tous les droits, avant les nationaux. Toutes ces ligues de vertu qui, en France, collaborent avec les destructeurs de la nation ont un nom : Le Gallou les passe en revue et, ne s’appuyant que sur des faits, raconte « la grande trahison ». Les médias – qui appartiennent à cette oligarchie ou qui vivent d’argent public – accompagnent le mouvement quand ils ne le précèdent pas. Le Gallou n’a pas de mots assez forts contre cette justice capable d’imposer ses vues contre la loi : c’est « Le Coup d’État des juges ».
Que faire ? Ouvrir les yeux et cesser de croire aux mensonges que l’on nous raconte sur l’assimilation (impossible), sur l’aide au développement (illusoire), sur le droit à être Français pour tous (abusif). Remonter la pente est possible, mais sera long et saignant. Le Gallou fait sien l’augure d’Hubert Védrine pour qui « un recours à la force sera, à un moment ou à un autre, inévitable ».
Rétablir la liberté de débat, réaffirmer l’identité française dans toutes ses composantes, restaurer la souveraineté de la France, mettre en œuvre la préférence nationale et la primauté de notre civilisation, réorienter notre stratégie géopolitique qui doit nous rapprocher de la Russie pour nous libérer du diktat américain et, enfin, organiser la remigration. Le Gallou nous invite à ne pas chercher en priorité des solutions techniques, mais des réponses spirituelles. La France retrouvera son âme si elle a la volonté de tourner le dos aux renoncements et le courage de faire face aux obstacles qu’« on » s’évertuera à mettre sur le chemin de son redressement.
Yannik Chauvin
09:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Quand la France officielle fomente la guerre civile
Ce lundi, Journée mondiale pour l’élimination de la discrimination raciale, marque en France le début de la semaine d’action contre le racisme et l’antisémitisme. C’est l’occasion pour le gouvernement – et l’initiative en revient directement à Manuel Valls, si l’on en croit nos confrères du Parisien – de lancer une campagne choc sur ce thème au travers d’une série de six spots. Le principe consiste à plaquer sur les images d’une agression choquante un discours presque anodin sur les juifs, les musulmans ou les Noirs. Le message est limpide : si vous véhiculez au sujet des juifs des clichés tels que ceux qui circulent sur les Auvergnats, vous êtes complice des racailles hyper violentes, et si vous critiquez l’islam, vous êtes une brute raciste digne des heures les plus sombres de notre histoire.
Classique sur le fond, cette campagne apparaît dans sa forme comme éminemment scandaleuse et dangereuse.
Elle est scandaleuse tout d’abord par son deux poids deux mesures ; on s’y attendait, bien sûr, mais les temps changent, les inquiétudes montent et les yeux s’ouvrent. Désormais, en dehors des derniers moutons bêlant les slogans officiels, chacun s’étonne des situations oubliées par cette campagne. Aucun clip mettant en scène l’agression d’un jeune Français de souche par une bande issue de la diversité avec, en fond sonore, un de ces discours anti-français et anti-blancs que l’on profère sans le moindre complexe dans certaines familles et certains quartiers. Pas de clip, non plus, qui reprenne les clichés anticatholiques des journalistes français – pédophilie en tête -, avec en arrière-plan le film de l’agression d’un prêtre ou d’un fidèle par un groupe de redskins ou d’antifas.
Le scandale vient également du fait qu’une nouvelle fois, l’islam est assimilé à une race – qui ne peut effectivement jamais être critiquée en tant que telle – alors qu’il s’agit d’une idéologie, laquelle peut et même doit être critiquée, tout au moins par ceux qui défendent la démocratie. À l’heure où des journalistes de culture musulmane comme la Saoudienne Nadine Al-Budair osent poser à leurs coreligionnaires les questions qui fâchent telles que « Comment réagiraient les musulmans si des terroristes chrétiens se faisaient sauter au milieu d’eux ? », nos propres éminences incitent les musulmans français à se vautrer dans une attitude victimaire, évitant ainsi toute remise en cause et tout questionnement personnel. Ajoutons qu’en encourageant ainsi le sentiment victimaire de certains musulmans, le gouvernement facilite le travail des imams intégristes et des recruteurs djihadistes.
Plus grave encore est l’exploitation qui est faite de la psychologie humaine : assister à l’agression gratuite d’une personne en général, et d’une personne que vous identifiez comme « votre frère » en particulier, provoque immanquablement une profonde révulsion et un désir de vengeance. Lorsque vous diffusez ce genre de clips moralement très violent, vous savez pertinemment que, parmi les centaines de milliers de personnes qui vont le visionner en s’identifiant à la victime, une poignée d’esprits faibles ou prisonniers de leur haine y verront un motif légitime de vengeance et passeront à l’acte, frappant ou même tuant gratuitement, au hasard d’une rencontre ou en préméditant une « ratonnade ». Ceux qui prennent la responsabilité de ce genre de campagne sont des pousse-au-crime. Les futures victimes pourront légitimement porter plainte contre eux pour complicité d’agression.
Mais il y a plus grave encore : si, d’aventure, le nombre d’esprits faibles et dominés par la haine devait se révéler plus important que prévu, les auteurs et les diffuseurs de ce genre de spots pourraient fort bien contribuer – en soufflant ainsi sur les braises – à déclencher un incendie incontrôlable, l’incendie de cette guerre civile qui couve sous la cendre du discours officiel lénifiant.
François Falcon
09:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alban Gérard : Immigration de masse : quand l’humain devient une marchandise comme les autres
Longtemps, les salaires ont été la variable d’ajustement du capitalisme. Aujourd’hui, les grandes migrations semblent participer du même concept. Une fois de plus, la marchandisation de l’être humain ?
La tentation de l’utilitarisme du prochain chez l’homme est malheureusement vieille comme le monde. Ce qu’il y a de nouveau à notre époque c’est qu’il s’accompagne d’un discours moralisant voire compatissant : tout ceci se passerait pour leur plus grand bien !
Non seulement les migrations seraient un fait sur lequel personne ne pourrait rien, mais qui serait positif par essence. Les hommes en exil trouveront des femmes dans des sociétés plus permissives, du travail et la liberté d’expression dont ils étaient privés dans leurs pays d’origine.
Les intentions sont pourtant peu philanthropiques et, pour les révéler, nous avons Jacques Attali, sorte de boussole inversée.
Pour ce dernier, nous avons besoin de migrants pour sauver l’économie moribonde de l’Europe. Les migrants sont la nouvelle chance de la France, de l’Europe !
C’est oublier que quitter la terre de ses ancêtres est toujours un arrachement, et qu’a fortiori, pour fuir une guerre, cela ne s’appelle rien d’autre qu’un exode !
Les Allemands ont besoin de cette immigration de masse pour combler leur déficit démographique et trouver de la main-d’œuvre qualifiée à bas prix. La Turquie, qui en accueille déjà deux millions sur son territoire, s’en sert comme monnaie d’échange vis-à-vis de l’Europe. Immigrés accommodés à toutes les sauces ?
Le gouvernement turc devient de plus en plus autoritaire. Le dernier exemple : le journal d’opposition Zaman a fait l‘objet d’une mise sous tutelle par le pouvoir islamiste, sans que les Européens réagissent fortement. Les migrants, c’est l’arme de la Turquie sur une Europe devenue peu sûre d’elle et soumise à l’Histoire sur laquelle elle a peu de prise. Sans accepter le moindre compromis, la Turquie peut donc se durcir à l’intérieur, voire mener une stratégie d’alliance avec Daech tout en reprenant les négociations d’adhésion avec l’Union européenne. Bravo, l’artiste !
Face à cela, l’Allemagne montre un visage caricatural de l’Europe. À la fois culpabilisée par son histoire dans son inconscient collectif et à la recherche de nouvelles perspectives économiques pour redynamiser sa croissance. Madame Merkel a pu être adulée dans les magazines internationaux le temps de quelques unes pour sa décision d’accueillir en masse ces nouveaux flux. Il est fort à parier qu’elle n’aura pas pour autant le prix Nobel de la paix pour avoir accueilli un million de migrants pour ses jobs à un euro de l’heure.
Quant à Emmanuel Macron, il menace d’envoyer ceux de Calais en Angleterre en cas de Brexit. Un peu comme Daech qui y voit un moyen de pression sur cette même Europe et l’occasion d’infiltrer des terroristes potentiels. Finalement, ne serait-ce pas leur rendre service que de les aider à combattre chez eux, pour leur souveraineté ?
L’histoire récente doit nous inspirer la plus grande prudence quant à notre ingérence au Moyen-Orient. Les interventions occidentales dans la région lors des dernières décennies, officiellement au nom de grands principes, mais pour des raisons moins avouables, ont fait beaucoup de mal. Le résultat est implacable : la méfiance, voire l’hostilité des populations locales, le chaos parfois.
On pourra, surtout, noter que nos dirigeants ne sont pas à une contradiction près. S’interroger sur le bien-fondé de l’accueil de nouvelles populations sans perspective, c’est être, pour nos donneurs de leçons, un populiste agitateur des peurs !
En revanche, ils n’hésitent pas à utiliser le fantasme d’une masse de migrants prête à se jeter sur les Anglais lorsqu’il s’agit de faire campagne contre le « Brexit ». Alors, les migrants : chance pour le continent ? Menace pour l’autre côté du Channel ? Décidemment, nos politiques, en termes de parole publique, osent tout ; et c’est même à ça qu’on finit par les reconnaître !
Entretien réalisé par Nicolas Gauthier
09:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’arrestation d’Abdeslam révèle avant tout le fiasco de la politique irresponsable de nos dirigeants
Renforcement des contrôles aux frontières, coopération accrue entre les services de police, échange de renseignements entre les pays européens, telles sont les mesures que le président de la République et le gouvernement annoncent aujourd’hui après l’arrestation, à Molenbeek, de Salah Abdeslam. Mais toutes ces actions ne sont-elles pas décidées trop tard ? Ne devaient-elles pas être la contrepartie indispensable à l’ouverture des frontières dans le cadre des accords de Schengen ? Ne s’imposaient-elles pas durablement au lendemain des premiers attentats de janvier 2015 ? Devant leur incapacité à gérer les désordres provoqués par leurs politiques migratoire et sécuritaire, les apprentis sorciers socialistes qui nous gouvernent en sont réduits à des effets d’annonce dont on sait qu’ils seront inopérants à combattre le mal qui nous ronge désormais. Derrière l’arrestation de l’un des instigateurs présumés des attentats de novembre dernier se dissimule, en effet, un fiasco retentissant et lourd de conséquences, celui d’une politique irresponsable qui a fait basculer la France dans un chaos sécuritaire dont on n’est pas près de sortir.
Dans la droite ligne des attentats, l’arrestation d’Abdeslam pose, en effet, trois types d’interrogations. D’abord, celle relative au laxisme des gouvernements européens – Allemagne et France en tête – qui a conduit à laisser se développer un communautarisme se positionnant clairement en dehors des valeurs de la République. On constate, maintenant, qu’il a permis à de dangereux terroristes d’agir sur notre sol, et à l’un d’entre eux de trouver un refuge lui permettant de se soustraire aux forces de l’ordre et à la justice pendant plusieurs mois, non sans avoir déambulé librement au sein d’un quartier de Bruxelles dont on le savait originaire. La perméabilité de nos frontières, ensuite, qui autorise n’importe qui à circuler sans être inquiété malgré plusieurs contrôles de police, et à s’enfuir en toute impunité après avoir commis les crimes les plus graves. L’inefficacité de notre système de coopération judiciaro-policier, enfin, qui pénalise nos services de police jusqu’à les rendre parfaitement impuissants alors même que de nombreuses vies humaines sont en danger.
Au-delà des mesures ponctuelles, tardives et de peu de portée opérationnelle prises aujourd’hui pour donner le change, c’est une révision complète de nos politiques migratoire et sécuritaire qu’il faut envisager. Dans ces domaines, les politiques européennes ont démontré leur dangerosité. Il faut donc absolument que la France, grâce à une souveraineté pleinement retrouvée, puisse assurer la défense de son territoire et de sa population. Les contrôles aux frontières doivent être rétablis de manière durable et l’immigration doit être stoppée. Enfin, nos services de sécurité et de défense doivent retrouver leur pleine efficacité avec des moyens humains, matériels et juridiques à la hauteur des enjeux et des menaces actuels.
Olivier Damien
09:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Abdeslam préparait une nouvelle attaque contre la ville de Bruxelles
Une féroce bataille juridique s'est engagée hier à Bruxelles autour de la demande de transfèrement de Salah Abdeslam vers Paris. Cette dernière est contestée par son avocat. Le terroriste aurait par ailleurs projeter d'autres attaques en Belgique.
Salah Abdeslam voulait-il frapper Bruxelles ? C'est ce qui est ressorti hier des premières auditions du seul survivant du commando jihadiste à l'origine des attaques de Paris. Hier, le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders a en effet révélé qu'après Paris, Salah Abdeslam «était prêt à refaire quelque chose à Bruxelles».
«Et c'est peut-être la réalité parce que nous avons trouvé beaucoup d'armes, des armes lourdes, au cours des premières investigations et nous avons trouvé un nouveau réseau autour de lui à Bruxelles», a-t-il expliqué sans plus de détail pour l'instant. C'est dans ce contexte que celui qui a agi au nom du groupe état islamique a passé sa deuxième nuit en détention.
Détenu à l'isolement à la prison de haute sécurité de Bruges, Salah Abdeslam est officiellement inculpé de «participation à des assassinats terroristes» et de «participation aux activités d'un groupe terroriste» par la justice belge. Mais la guérilla juridique a déjà débuté avec le défenseur d'Abdeslam : un ténor du barreau belge, le sulfureux Sven Mary (lire encadré).
Hier, l'avocat a déclenché de nouvelles escarmouches contre la justice française qui veut récupérer ce suspect-clef, dernier survivant des attaques du 13 novembre à Paris. Il a ainsi annoncé son intention de porter plainte contre le procureur de Paris, François Molins. Selon lui, Abdeslam a affirmé aux enquêteurs belges durant ses premières auditions qu'il «voulait se faire exploser au Stade de France» le soir des attentats mais qu'il avait finalement fait «machine arrière». «La lecture d'une partie de l'audition de M. Abdeslam en conférence de presse constitue une violation», s'est indigné Sven Mary hier.
«Je ne vois pas pourquoi le procureur de Paris doit, dans le cadre d'une instruction belge, à ce stade-ci, communiquer. Nous ne sommes pas tenus par ce qui se passe en France. Par contre, eux sont tenus par le secret de l'instruction en Belgique», a déploré l'avocat sur la télévision RTBF.
Extradé dans maximum 90 jours
Cette plainte a toutefois peu de chances d'aboutir, les codes de procédure pénale français et belge offrant des dérogations au secret de l'instruction. La prochaine étape de la procédure conduira mercredi Salah Abdeslam devant la Chambre du conseil, une juridiction d'instruction belge, qui statuera sur son maintien en détention. Pour son avocat, Salah Abdeslam «vaut de l'or. Il collabore, il communique». La France réclame son transfèrement à Paris dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen. Il pourra aboutir au plus tard dans 90 jours ; 60 jours si l'inculpé ne fait pas appel de cette demande d'extradition. Le procureur français François Molins doit se rendre aujourd'hui à Bruxelles.
Sven Mary, son avocat star du barreau, s'en prend à la France
Il a hérité du doux surnom d'«avocat des crapules». Maître Sven Mary a accepté de défendre Salah Abdeslam et a frappé fort hier. Il a annoncé qu'il portait plainte ce lundi contre le procureur de Paris François Molins pour violation du secret de l'instruction. Il reproche au représentant du Parquet d'avoir révélé les premiers propos tenus par Abdeslam durant sa garde à vue en Belgique. Habitué des coups d'éclats contre le parquet fédéral belge notamment, Sven Mary a été contacté par des proches du terroriste, interpellé vendredi à Bruxelles, pour en assurer sa défense. En acceptant ce nouveau client que certains confrères du barreau auraient trouvé embarrassant, l'avocat confirme une ligne qui lui est propre : la défense de malfaiteurs de grands chemins. Par le passé, il a ainsi assuré pêle-mêle la défense d'un complice de Marc Dutroux, du leader de l'organisation jihadiste belge Sharia4belgium fondée en 201 0 et désormais dissoute. Il s'est aussi rangé aux côtés de trafiquants de drogue d'envergure. Adepte des coups d'éclat, il demande à la Belgique d'arrêter de s'agenouiller devant la France en contestant l'extradition de son nouveau client impliqué dans les attaques de Paris en novembre dernier.
Sa maîtrise de la procédure pénale laisse présager des passes d'armes sérieuses tant avec la justice belge que française. Décrit comme un bon connaisseur du droit belge, il aura peut-être plus de mal à suivre son client sur le terrain du droit pénal français. Alors qu'il défend des jihadistes, son positionnement dérange en Belgique où il a déclaré qu'il ne défendrait jamais un membre de l'extrême droite.
08:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
À Lille, la mosquée de la rue Mermoz a enfin pu prendre son envol officiel
Ouverte officieusement depuis juin, la première mosquée de l’histoire du quartier des Bois-Blancs, à Lille, n’a officiellement été inaugurée que samedi. La cause ? Un certificat de conformité des travaux qui n’arrivait pas.
C’est la conclusion d’une aventure compliquée commencée voici trente ans. « À l’époque, nos aînés avaient essayé de créer une mosquée mais ils n’y sont jamais parvenus », rappelle Youssef Zaoumi, le secrétaire de l’association de la nouvelle mosquée Omar ibn al Khattab (1). Leurs héritiers, les Compagnons de la paix, auront mis, eux, quatre ans pour boucler l’affaire. Mais le chemin fut à nouveau semé d’embûches. Ils auront mis ainsi deux ans pour acheter un local et obtenir le permis de construire. Après le rachat de deux anciens garages au N°59 de la rue Mermoz, les travaux commencent le 11 novembre 2014.
La salle de prière fait le plein
Le tout avec de l’huile de coude et les bonnes volontés du quartiers. Pas question de faire appel à des professionnels du bâtiment. Trop cher. Les Compagnons de la paix lancent une souscription. Un bienfaiteur leur prête 65 000 €. « Il nous reste 38 000 € à lui rembourser » explique Youssef Zaoumi, qui avoue avoir vu des gens donner la moitié de leur RSA pour aider au financement de la mosquée. « Nous n’en avions jamais eue, c’était un gros manque », témoigne un fidèle. Depuis le mois de juin, la salle de prière fait le plein, notamment le vendredi.
« Tout le monde est bienvenu »
« C’est déjà trop petit et puis on ne peut pas accueillir les femmes, c’est un grand regret », complète le secrétaire de l’association, qui ne désespère pas voir un jour plus grand. En attendant, si la mosquée permet à tous les musulmans de pratiquer leur foi, elle a aussi acquis une dimension sociale. « Nous collectons de la nourriture et des vêtements que nous redistribuons. Ici, tout le monde est le bienvenu. Qu’il soit catholique, juif ou musulman, un pauvre reste un pauvre. »
Fredérick Lecluyse
08:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le populisme aux portes du pouvoir
Le gouvernement slovaque, qui compte des représentants d'un parti anti-européen, va prendre la tête de l'Union.
En Europe, les partis d'extrême droite gagnent du terrain et le 1er juillet, la Slovaquie, petit pays de 5,4 millions d'habitants, prendra la présidence tournante de l'Union européenne (UE). Son gouvernement comprend un parti anti-européen qui a gagné 8 % des sièges au Parlement. Hongrie, Finlande, Pologne, autant de pays qui ont des eurosceptiques dans l'exécutif et cherchent l'issue de secours.
Pourtant, sans l'Europe, la gestion de l'afflux de réfugiés, serait insoluble. Imparfait, l'accord du 18 mars des 28 pays de l'Union avec Ankara, qui vise à juguler l'exode de la mer Egée, est la seule voie pour résoudre le drame humain qui s'y déroule, avec 10,000 réfugiés qui débarquent chaque semaine sur les îles grecques. Fermer les frontières, ériger des murs, ces actions montrent leurs failles. Mais au-delà de ce qu'elle est capable de faire aujourd'hui, l'Europe apparaît comme une évidence. Un destin commun, belle et grande idée indispensable pour faire exister « notre culture, notre pensée, notre poésie et notre créativité » sur la scène mondiale, déclarait en 1946, à Cologne, le chancelier Konrad Adenauer. La réponse populiste aux problématiques actuelles, immigration en tête, trouve dans l'Europe un facile bouc émissaire. Les maux dont les eurosceptiques l'accablent viennent pourtant de l'intérieur de chacun des pays du Vieux Continent. Sur les dix terroristes impliqués dans les attentats de novembre à Paris, trois au moins sont français. Elevés en France, ils ont peu à peu rompu avec leur pays jusqu'à se retourner contre lui. Rien d'européen là-dedans. Le mal qu'il faut combattre est à la racine, dans nos villes et dans nos banlieues. La solution : redémarrer le moteur de l'intégration sociale par l'entreprise et l'école.
Guillaume Gibault
08:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Discours de Roberto Fiore au colloque sur l’immigration et le terrorisme
Discours de Roberto Fiore (ancien député européen), au colloque de CIVITAS sur la guerre au Proche-Orient à l’immigration et au terrorisme en Europe, à Paris le samedi 19 mars 2016.
08:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les migrants continuent d’arriver en Grèce
Des centaines de réfugiés, pour la plupart syriens, ont continué d’arriver en Grèce malgré l’adoption d’une entente internationale visant à les retourner en Turquie.
Alors que l’entente entre l’Union européenne et la Turquie est officiellement en effet, le processus de déportation des migrants n’a pas encore été déterminé. Les autorités grecques et turques doivent tenir des discussions, lundi. La Grèce attend toujours l’arrivée de 2300 experts européens, dont des traducteurs, pour aider à faire respecter l’entente.
Pendant ce temps, l’UE a précisé que toute nouvelle arrivée en Grèce à partir de ce moment sera sujette à une possible déportation.
Au moins 875 nouveaux réfugiés — surtout des Syriens, des Irakiens et des Afghans — ont touché terre sur quatre des îles grecques près des côtes de la Turquie entre samedi soir et dimanche matin. Deux hommes syriens ont été retrouvés morts à bord d’un bateau arrivant sur l’île de Lesbos tandis que deux filles ont été trouvées noyées à l’est de Rhodes, ont indiqué les autorités.
Le plan entre l’UE et la Turquie, conclu vendredi, vise à mettre un frein à la contrebande en renvoyant les migrants qui ne sont pas admissibles à l’asile en Turquie. Selon l’entente, les nations européennes accepteront les réfugiés directement de la Turquie à compter du 4 avril. L’objectif est de décourager les migrants à tenter d’effectuer des voyages dangereux sur la mer Égée à bord de leur propre bateau gonflable.
La Turquie doit aussi augmenter ses efforts pour ralentir l’immigration illégale. L’entente met également de la pression sur Ankara, qui doit obtenir 6,6 milliards $ en fonds pour aider les réfugiés sur son territoire. Elle pourrait en plus mener à des concessions de visa sans précédent pour les Turcs voulant visiter l’Europe et donner un regain d’énergie à la candidature du pays à pour obtenir son statut de membre à l’UE.
La Turquie, qui a déjà accueilli 2,7 millions de réfugiés en provenance de la Syrie, représente un point de départ principal pour l’Europe tandis que la Grèce représente le point d’arrivée. Plus d’un million de migrants sont arrivés en Europe au cours de la dernière année.
Demetris Nellas et Dominique Soguel
08:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le préfet rencontre la communauté musulmane de Cherbourg
Se connaître pour « faire tomber les préjugés ». C’était le but des portes ouvertes, ce dimanche, à la mosquée de Cherbourg. Le préfet de la Manche Jacques Witkowski y était.
Le préfet de la Manche Jacques Witkowski, qui ne connaissait pas la mosquée de Cherbourg, a fait le déplacement dimanche, à l'occasion des portes ouvertes organisées par la communauté musulmane. « Nous vivons ensemble. Il faut se connaître, pour se respecter. On entend beaucoup de choses mais finalement nous sommes très ignorants. Venir ici permet de parfaire sa connaissance individuelle pour rompre un certain nombre de frontières et de mythes… », a expliqué le représentant de l’Etat, accompagné notamment du sous-préfet Jacques Troncy.
Des aumôniers attendus dans les prisons
Une démarche saluée par l’imam Mohamed Abdallah. « Cette visite traduit le climat de confiance et de dialogue qui existe entre nous. » Pendant une heure, au milieu des autres visiteurs, ils ont remonté le fil de l’histoire de la mosquée, dont le projet remonte à 1991. Mais aussi échangé sur l’islam, sa pratique à Cherbourg et sur les actions menées par la communauté. Enfin l’association cultuelle de la mosquée a évoqué la nécessité d’avoir des aumôniers dans les maisons d’arrêts de la Manche. « Il faut que cela puisse aboutir » a appuyé le préfet.
Sarah Caillaud.
08:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Montpellier. 30 500 € de subvention aux associations pro- immigration pour lutter contre le racisme
A l’occasion de la Journée internationale contre la discrimination raciale qui aura lieu ce lundi 21 mars, la mairie de Montpellier a choisi d’adhérer à la Coalition européenne des villes contre le racisme (ECCAR). Une adhésion qui a pour conséquence, entre autres, une augmentation des subventions attribuées à certaines associations, à savoir l’Association Départementale Information Aide aux Victimes de l’Hérault (ADIAV), le Conseil Départemental d’Accès au Droit (CDAD) mais également la Ligue des Droits de l’Homme 34 (LDH 34) et la CIMADE, deux associations connues pour leur engagement en faveur de l’immigration.
Des associations favorables à l’immigration et marquées à l’extrême-gauche
Association ouvertement pro-immigration, la CIMADE accueille chaque année des dizaines de milliers de migrants et de personnes étrangères afin de faciliter leurs démarches administratives. Mais au-delà de cette volonté affichée de soutenir l’immigration légale et clandestine, la CIMADE est, notamment à Montpellier, un lieu d’accueil pour toute une frange de l’extrême-gauche. En effet, lorsque l’on se penche sur l’agenda de cette association, on se rend compte que l’aide aux immigrés n’est pas sa seule activité. Par exemple, la CIMADE recevra le 5 avril prochain la très controversée Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République, célèbre pour avoir traité les blancs de « souchiens ». Elle a également écrit en 2011 à propos du racisme anti-blanc :
« Un Noir ou un Arabe qui dit « sale Blanc » exprime au pire un sentiment d’intolérance ou de haine en réaction aux humiliations qu’il subit, un Blanc qui dit « sale Noir » ou « sale Arabe » exprime forcément un sentiment raciste ».
De son côté, la Ligue des Droits de l’Homme 34 n’est pas en reste et apporte un soutient juridique aux immigrés clandestins. Mais cette spécialisation dans le judiciaire ne se limite pas à l’aide aux clandestins. C’est cette association qui avait déposé plainte auprès du tribunal administratif de Montpellier, contre la crèche qu’avait fait installer Robert Ménard à la mairie de Béziers en 2014.
Philippe Saurel défend le multiculturalisme à Montpellier
Pour la ville de Montpellier, l’adhésion à la Coalition européenne des villes contre le racisme, aura également pour conséquence la mise en œuvre du plan d’action « Dix engagements pour lutter concrètement contre le racisme dans la ville ». Un plan qui prévoit, entre autres, la promotion de la diversité culturelle. Une promotion qui passe, par exemple, par la célébration « des événements en souvenir de faits particulièrement pertinents pour les groupes discriminés, dans le but de reconnaître leurs contributions et les intégrer dans la mémoire et l’identité collectives de la ville ».
Lors du vote du conseil municipal, seuls les deux élues Front National, France Jamet et Audrey Lledo, se sont opposées à cette adhésion.
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Une nouvelle mosquée sera bientôt construite
Pour remplacer son étroite salle de prière, l'association Annour a lancé un appel aux dons. Elle a acheté un terrain et obtenu le permis de construire pour son nouveau lieu de culte.
Le permis de construire est accordé
Les choses sont en bonne voie pour la nouvelle mosquée projetée par l'association musulmane Annour d'Argentan : le permis de construire a été accordé le 30 décembre dernier. La mosquée sera implantée avenue de la 2e DB, entre Ysco et Intermarché.
Mais le projet n'étant pas financé - l'association a lancé un appel aux dons sur internet, qui court jusqu'à la fin de l'année 2016 - le chantier de construction n'est pas encore programmé.
La mosquée attendue depuis longtemps
L'actuelle mosquée arabe, implantée rue du Croissant, est bien trop petite pour accueillir les fidèles. « Ce n'est qu'une salle de prière », témoigne un membre de la communauté Annour. La pièce d'environ 20 m2 ne suffit pas lors des temps forts comme pour le Ramadan où de nombreux musulmans viennent prier.
« L'actuelle salle de prière ne peut accueillir plus de 60 personnes alors qu'une soixantaine de familles musulmanes vivent à Argentan. C'est un réel besoin pour cette communauté. » Elle ne permet pas, non plus, aux femmes de se réunir dans de bonnes conditions.
Un nouveau lieu plus grand
Le terrain de 1 820 m2 accueillera un bâtiment de 260 m2, d'une hauteur de 10 mètres. La grande salle de prière fera 120 m2, une autre plus petite mesurera 27 m2. La mosquée comportera aussi une classe de 23 m2, une cuisine, un bureau et des sanitaires. Ces plans sont visibles sur le site de la plateforme Leetchi, où l'association a lancé un appel aux dons.
Appel aux dons
L'association se donne jusqu'à fin 2016 pour récolter 150 000 € afin de financer le coût de la mosquée. Elle est propriétaire, d'ores et déjà, du terrain. Les mosquées d'Hérouville-Saint-Clair et de Caen ont apporté une obole de plus de 2 200 €. Car, dans la religion musulmane, contribuer à l'édification d'un lieu de culte est une action particulièrement louable.
En revanche l'État, qui doit financer la restauration et l'entretien des édifices religieux construits avant 1905, depuis la loi de séparation d'avec l'Église, n'aide plus à la construction de nouveaux lieux.
Elodie Dardenne.
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À Roubaix, le sentiment d’abandon des habitants d’Oran-Cartigny
Intrusion dans l’école maternelle, bâtiments en friche, vitesse excessive, commerce quasi inexistant, dans le quartier d’Oran-Cartigny, les habitants accumulent les ennuis. À tel point qu’ils ont largement fait part de leur sentiment d’abandon au maire LR de Roubaix lors de sa visite dans les quartiers nord ce mercredi.
Il se situe de l’autre côté du canal de Roubaix, coincé entre la voie ferrée et la voie d’eau. Une barrière naturelle semblant isoler le quartier d’Oran-Cartigny du reste de la ville. Ce quartier plus proche de Wattrelos que du centre de Roubaix et dont les habitants que rencontre Guillaume Delbar, le maire LR, lors de son opération « Un jour, un quartier », font une description peu flatteuse.
« Les habitants se sentent abandonnés »
« Ici, il n’y a plus de boulot depuis que Pennel a fermé », observe Bernadette Deroubaix, vice-présidente du centre social ECHO (Entrepont-Cartigny-Hutin-Oran) pour expliquer sa paupérisation. Et puis, les commerces sont rares pour ne pas dire inexistants. Il y a bien un fleuriste à côté du cimetière. « Il y a un médecin pour 5 000 habitants », rapporte aussi la directrice du centre social, Sabine Hallot. Un quartier où les friches et les maisons murées s’accumulent depuis des années. Alors Maria De Figueiredo, présidente du comité de quartier, confie le désarroi de la population : « Les habitants se sentent abandonnés. Ils ont le sentiment de ne pas être écoutés quand ils voient que ça bouge ailleurs et pas ici. »
Le maire Guillaume Delbar (LR) ne fait pas le voyage pour rien ce mercredi matin à Oran-Cartigny. Il y voit ce vieil homme du quai de Marseille qui ne supporte plus d’être harcelé par des gamins quand il promène son chien. Il entend cette dame qui vit depuis vingt ans dans un logement social et voit son environnement se dégrader. Son quotidien à elle, c’est ce muret effondré depuis deux ans dans l’escalier extérieur qui mène au sous-sol. Ce sont aussi ces restes de l’incendie de quatre voitures dans la nuit du Nouvel An. C’est encore ce trou dangereux parce que caché par la pelouse. Il y a aussi ces locataires installés dans des logements construits pendant la première phase de l’ANRU qui ne peuvent pas stationner gratuitement. À chaque fois, le bailleur Lille métropole habitat (LMH) est montré du doigt. « On ne permettra pas de nouvelles constructions tant que ces problèmes ne seront pas réglés », martèle Guillaume Delbar pendant sa visite.
Une bonne nouvelle : la reconstruction du collège Samain
À l’intérieur du quartier où la salle de sport en travaux de réhabilitation est fermée depuis trois ans, se posent d’autres problèmes. Citons en particulier la vitesse excessive dans les rues du Caire et d’Alger. La Métropole a pourtant refusé d’y mettre des feux. Trois plateaux vont en revanche être aménagés pour calmer les chauffards. « Ce sentiment d’abandon, on en sortira que si des choses sont faites très vite. Ce qui est important, c’est qu’il y ait des choses qui bougent », convient Guillaume Delbar.
Dans ce flot de mauvaises nouvelles rapportées par les habitants, le maire du quartier Jean Deroi (UDI) a bien tenté d’en placer une bonne à propos du lancement prochain du chantier du collège Samain, dont la reconstruction est restée prioritaire avec la nouvelle majorité départementale. Elle devrait permettre de faire enfin évoluer positivement ce que M. Deroi qualifie toujours de « beau village d’Oran-Cartigny ».
Charles-Olivier Bourgeot
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La Slovaquie glisse vers l’extrême droite
Députés nostalgiques du fascisme, ministres nationalistes, jeunes séduits par le parti néonazi: Bratislava inquiète.
«Les Slovaques voulaient du changement, ils vont l’avoir!» s’enthousiasme Janka, la trentaine, qui s’étonne que l’on puisse qualifier de néonazi Marián Kotleba, fraîchement élu député. Entouré de son frère, et de douze autres députés de son parti, Marián Kotleba qui qualifie la démocratie de «supercherie» et apparaît sanglé dans un uniforme inspiré du régime hitlérien, va faire ses premiers pas dans l’hémicycle à Bratislava, mercredi. Une première dans l’histoire de ce petit pays d’Europe centrale qui assurera à partir du 1er juillet la présidence du Conseil de l’Union européenne.
Janka n’est pas la seule jeune à défendre cet admirateur de l’Etat slovaque clérical fasciste de 1939-1945. 23% des Slovaques âgés de 18 à 25 ans ont en effet voté pour lui il y a deux semaines. «La nouvelle génération a oublié les atrocités commises par les fascistes», veut croire Luboš Blaha, député et président de la Commission des affaires européennes.
Sur les huit partis qui intègrent le Conseil national, deux appartiennent à l’extrême droite: les nationalistes du Parti national slovaque (SNS) et les fascistes du Parti populaire Notre Slovaquie (L’SNS), qui ont recueilli respectivement 9% et 8% des suffrages. Ensemble, ils décrochent 29 sièges sur un total de 150. Les nationalistes se voient en outre confier trois portefeuilles (Défense, Education et Agriculture) au sein du nouveau gouvernement formé par le premier ministre social-démocrate au pouvoir Robert Fico.
Pour Luboš Blaha, cette vague brune est liée à quatre facteurs: «la crise économique, la crise des réfugiés, le problème des Roms et la corruption présumée. La Slovaquie est un pays catholique traditionaliste. De nombreux Slovaques se sentent attirés par l’hyper-conservatisme des fascistes, qui apparaissent aussi comme des candidats antisystème».
Entre 2006 et 2010, l’alliance contre nature avec les nationalistes avait valu au parti de Robert Fico, Smer-SD, d’être exclu du Parti socialiste Européen. Le sera-t-il à nouveau? Possible. D’autant qu’en octobre, Fico a été sommé de se justifier après ses propos musclés contre les réfugiés.
Au lendemain des élections, 2000 personnes ont défilé dans les rues de la capitale, brandissant des croix gammées barrées. «Nous voulons montrer qu’il y a en Slovaquie des gens qui se lèveront toujours contre le fascisme et pour l’humanisme européen», expliquait Róbert Mihály, l’organisateur du mouvement «Bratislava sans les Nazis». Mais selon un sondage réalisé une semaine après le scrutin, les nationalistes recueilleraient non plus 9% mais 12% des voix, et les fascistes 9,5%, au lieu de 8% des suffrages, preuve que le soutien aux extrémismes se renforce dans la société slovaque. (24 heures)
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Avec l'entrée en vigueur de l'accord UE-Turquie, la situation pour les migrants est confuse à Lesbos
L'accord prévoit notamment la reconduite à la frontière de toutes les personnes qui arrivent illégalement sur les îles grecques.
Le soleil vient à peine de se lever, après trois heures de traversée, un groupe d'Afghans arrive en Europe, sur l'île de Lesbos, en Grèce. Larmes de joie, de fatigue et de soulagement se succèdent sur le visage de ces migrants.
Ils ne sont pas au courant de l'accord passé entre l'Union européenne et la Turquie. Entré en vigueur dimanche 20 mars, il prévoit notamment la reconduite à la frontière de toutes les personnes qui arrivent illégalement sur les îles grecques. "Ils veulent nous renvoyer là bas, hors de question !", lâche un homme.
Migrants économiques
Les dossiers des demandeurs d'asile arrivés après le samedi 19 mars seront étudiés individuellement dans un centre d'enregistrement, la procédure prendra donc du temps.
En revanche, le système est différent pour les migrants économiques. L'accord prévoit qu'ils peuvent être expulsés à tout moment. Pour mettre en application l'accord au plus vite, les autorités grecques vont recevoir des renforts, plus de 2 300 policiers et agents de l'immigration, venus de toute l'Europe.
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Sven Mary, l'avocat de Salah Abdeslam, un personnage atypique
Pugnace, redoutable procédurier, Sven Mary, choisi par Salah Abdeslam pour assurer sa défense, est l'un des pénalistes les plus réputés de Belgique. Portrait.
Le quadragénaire au crâne rasé et la barbe naissante, parfait bilingue néerlandais-français, a fait une nouvelle fois preuve de sa pugnacité dimanche en annonçant qu'il allait porter plainte pour violation du secret de l'instruction contre le procureur de Paris, François Molins.
La toge sur un jeans
Le ténor du barreau, qui porte souvent sa toge sur un jeans, décrit comme « l'un des dix meilleurs avocats pénalistes » de Bruxelles par le quotidien La Capitale, reproche à François Molins d'avoir dévoilé samedi des éléments du premier interrogatoire de Salah Abdeslam après son arrestation.
« La lecture d'une partie de l'audition de M. Abdeslam en conférence de presse constitue une violation » du secret de l'instruction, a estimé dimanche Sven Mary. François Molins avait révélé qu'Abdeslam avait affirmé aux enquêteurs belges qu'il « voulait se faire exploser au stade de France » le soir des attentats, avant de faire « machine arrière ».
L'attaque, la meilleure des défenses
L'avocat bruxellois, qui a joué dans les équipes de jeunes d'Anderlecht, le prestigieux club de la capitale belge, avant qu'une blessure ne l'empêche de réaliser son rêve de carrière dans le football, considère que l'attaque reste la meilleure des défenses.
Il a annoncé en sortant samedi, en veste kaki sur T-shirt noir, des locaux de la police judiciaire de Bruxelles où il a rencontré Salah Abdeslam pendant une dizaine de minutes, que ce dernier s'opposerait à sa remise à la France. Une requête exprimée dans un mandat d'arrêt européen délivré par la justice française, intéressée au plus haut point par le dernier survivant des commandos de Paris, qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés le 13 novembre.
« À un moment, il faut arrêter de s'agenouiller, de vivre sur ce sentiment de culpabilité qu'on semble avoir en Belgique, vis-à-vis de la France, depuis les attentats. On a l'impression qu'il suffit qu'elle claque des doigts... Il faut d'abord balayer sur son propre trottoir avant d'aller sur celui d'un autre », a-t-il lancé dans une interview au quotidien La Dernière Heure.
Lutter contre l'arbitraire
Sven Mary, qui a notamment défendu l'une des figures de proue du djihadisme en Belgique, le chef du groupuscule Sharia4Belgium Fouad Belkacem, avait été approché fin 2015 par l'entourage de Salah Abdeslam, à la recherche d'un éventuel avocat sur le fugitif le plus recherché d'Europe était arrêté.
L'avocat bruxellois, l'un des rares à être aussi connu en Flandre néerlandophone que du côté francophone, avait donné son accord de principe.
Au quotidien Le Soir, il avait expliqué: « Moi, ce qui me motive, c'est de lutter contre l'arbitraire et l'abus de pouvoir. Et là, on est en plein dedans », disait-il à propos du volet belge de l'enquête sur les attaques de Paris, en partie fomentées depuis la Belgique.
« Dossier comme celui-là, ça change la vie »
« Vous vous souvenez de ces conférences de presse données, en direct, par le parquet fédéral dans les jours, et même les nuits, qui ont suivi les attentats de Paris ? Moi, elle m'a écœuré cette façon de surfer sur la peur pour obtenir encore plus de pouvoir », arguait-il.
À nouveau sollicité par un proche de Salah Abdeslam après son arrestation, Me Mary n'a pas longtemps hésité, tout en reconnaissant qu'un « dossier comme celui-là, ça change la vie », y compris « celle des proches ». Malgré la pression, le père de famille a décidé d'aller de l'avant. « J'ai choisi mon métier et ma spécialité et j'assume. Les attentats parisiens m'ont révulsé et j'ai des idées personnelles au sujet du djihadisme qu'on ne m'enlèvera pas de la tête. Mais mon mandat est de défendre les personnes qui me demandent de le faire », a expliqué Sven Mary dans la presse locale.
« Tout avocat, s'il a un peu de fierté, est par définition procédurier »
Il a toutefois posé une condition : que Salah Abdelslam ne nie pas sa présence à Paris le 13 novembre. Une ligne que le Français d'origine marocaine de 26 ans, qui a grandi à Molenbeek, a suivie lors de son premier interrogatoire.
Pour le reste, Sven Mary, qui avait dû s'y prendre à trois reprises pour réussir sa première année de droit à l'université néerlandophone de Bruxelles (VUB) ne dément pas son goût pour les arcanes du code pénal. « J'aime le droit. Les règles de procédures sont capitales. Tout avocat, s'il a un peu de fierté, est par définition procédurier », a-t-il assuré.
Sur le site de son ancienne université, il se dit prêt à défendre tout le monde. À l’exception de l'extrême droite.
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Un projet d'agrandissement pour la mosquée Assalam, devenue trop petite
Grand lieu de culte musulman de Clermont-Ferrrand, la mosquée Assalam est maintenant à l’étroit dans ses 1.500 m 2 pour accueillir près d’un millier de fidèles et ses diverses activités cultuelles et culturelles.
L'association « Cultures et citoyenneté » a acheté, au début de l'année 2001, le bâtiment de 1.500 m ² sur le boulevard Étienne-Clémentel (Clermont-Ferrand), pour y ouvrir la mosquée Assalam. Un lieu de culte et d'activités culturelles pour les adultes et les enfants, notamment un important pôle d'enseignement (ISSI, Institut salam des sciences islamiques) de la langue arabe et de l'islam, assuré par des bénévoles.
Projet éducatif
Plusieurs centaines de musulmans la fréquentent – particulièrement nombreux le vendredi, où l'imam Bachir Boukhzer fait le prêche en arabe et en français – si bien que le lieu est aujourd'hui trop petit, et que ses responsables envisagent une extension. Celle-ci permettrait d'offrir de plus grandes salles de prière, et des espaces plus appropriés aux autres activités « pour pouvoir répondre à tous les besoins ; actuellement, nous sommes obligés de refuser des inscriptions ».
Un premier projet d'extension – en ajoutant des étages au bâtiment actuel – n'ayant pas abouti, les responsables de l'association misent sur un grand terrain de 2.200 m ² mitoyen de leur propriété, qu'ils espèrent pouvoir acquérir.
La création d'un collège privé de confession musulmane, le premier en Auvergne, est également envisagée, indique Mourad Djebli, le recteur de la mosquée, et membre du conseil d'administration de l'association Ibn Sina. Celle-ci a été créée fin 2015 pour porter ce projet éducatif, et est présidée elle aussi par Bachir Boukhzer, qui est par ailleurs vice-président de l'UOIF (Union des organisations islamiques de France).
Le groupe scolaire commencerait par un seul niveau de classe (6 e ou 3 e), s'agrandirait progressivement, et pourrait demander à passer sous contrat de l'Éducation nationale, après quelques années de fonctionnement.
L'appel de fonds, qui est relayé par une vidéo diffusée sur le site d'Assalam et sur You Tube pour l'ensemble du projet (extension et collège), a permis de récolter pour l'instant 85 % des financements nécessaires (estimés à 640.000 euros) grâce aux dons de fidèles et de mécènes.
Deux projets de déménagement aux Vergnes et rue Auger
En plus de la Grande mosquée, ouverte depuis 2010 dans le quartier des Carmes, il ya une dizaine de plus petits lieux de culte dans les différents quartiers de la ville, permettant d’accueillir les quelque 35.000 musulmans de la communauté clermontoise. Deux de ces salles de prière sont en voie de déménagement. C’est le cas de la mosquée de la rue Auger, suite à la procédure de préemption par la Ville des parcelles situées dans ce quartier Estaing, qui va être complètement réhabilité. L’association (Mosquée turque sultan Ahmet) est donc en quête d’un terrain pour édifier son nouveau lieu de culte.
C’est aussi le cas d’une salle de prière qui se trouvait dans le quartier des Vergnes, et qui a été délogée dans le cadre du remodelage du quartier lors de l’arrivée du tramway. Elle aussi est en quête d’une nouvelle implantation.
Le maire, Olivier Bianchi, explique que « trois permis de construire ont été déposés pour deux déménagements et une extension, mais aucun n’a été signé pour l’instant. Il y a eu des avis réservés, car certains sites présentent des problèmes d’accessibilité et/ou de sécurité. Ces problèmes devront être corrigés. La Ville n’apporte aucun financement. Nous pouvons simplement mettre en contact les personnes si nous avons connaissance de terrains en vente ».
Laurence Coupérier
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Avec Ali Juppé président, c’est l’islamisation de la France assurée
Je m’inquiète beaucoup de l’arrivée au pouvoir du vieux cheval de retour Ali Juppé du goût de la sauce à laquelle seront accommodés les islamo-incompatibles. Il fera tout pour donner des gages de sa bonne volonté aux islamistes et de bâillonner les voix qui mettent à nu l’islam et dénoncent sa nature consubstantiellement haineuse et ultra-violente.
V..R.P notoire de la propagande nazislamiste avec Hilarante Clinton son alter ego féminin dans des pays comme la Tunisie, la Libye et l’Egypte.
Cet homme qui ne s’est rarement embarrassé de scrupules dans le passé, expert es favoritisme et clientélisme, n’a jamais fait mystère de sa sympathie et ses amitiés coupables avec la nébuleuse islamiste. Il était ,l’est-il encore, un prompteur et un avocat hors pair : « L e dialogue que j’ai eu [ c’était en mars 2012] avec l’ensemble de cette délégation [il s’agit des jeunes nazislamistes de la secte néo-hitlérienne des Frères nazislamistes] et en particulier avec les membres des Frères musulmans, a été intéressant, et m’a permis de mesurer que la représentation qui est faite parfois de ce mouvement mérite d’être éclairée et approfondie. » Autant faire l’éloge et l’apologie du nazisme lui-même que de ses héritiers idéologiques. Cet homme qui a reconnu publiquement que le Coran n’est pas son livre de chevet à cause de son style trop confus, abscons et indigeste à son goût, comment peut-il alors plaider leur cause sans rien connaître à leur pensée politique et les figures monstrueuses enfantées par la secte nazislamiste dont Ben Laden, Al Zawahiri, Omar bachir, Al Qaradhaoui, Hassan Tourabi, le Mufti de Jérusalem Al Husseini, Ghannouchi ?
Tous ces personnages dont les noms sont associés au terrorisme mondial et aux crimes contre l’humanité ne pouvaient pas lui être non plus inconnus ne serait- ce de par sa qualité d’ex locataire du Quai d’Orsay ?
S’ils sont inconnus pour lui, ce dont il est permis d’en douter, ils ne le sont pas par son cercle d’amis islamistes chez lui à Bordeaux qu’il couve comme un pater couvant sa progéniture qu’il avait gratifiés avec l’argent public d’un cadeau princier en guise d’un terrain de 8500 mètres carrés pour y construire certainement un centre d’amitiés entre les peuples pour ne pas se trouver en porte-à-faux avec la loi de 1905 et pour la paix dans dans le monde. Comme il n’est pas à un mensonge près, plus c’est la couleuvre est grosse plus des chances d’âtre avalées par les électeurs. Il n’y a rien de surprenant de sa part à ce qu’il ait voulu faire passer une mosquée-caserne, à un un Mémorial de Paix.
Velléitaire et dévoré par ses ambitions présidentielles, il a l’art d’esbroufer les électeurs et leur faire acheter un rapace en croyant qu’ils viennent d’acheter une colombe.
Habile manoeuvrier et rusé comme un renard du désert arabique, prestidigitateur né, il a plus qu’un tour dans son sac. On ne peut croire que cet homme n’en sait pas plus ce qu’il cherche à nous faire croire sur ses connaissances de l’univers doctrinaire de ses amis islamistes. Il a besoin d’eux et de leur capacité d’influence sur leurs coreligionnaires et partant de là de leurs bailleurs de fonds wahhabites pour toucher son Graal élyséen.
Il joue à l’innocent aux mains pleines. Mais ses casseroles judiciaires sont un aiguillon pour les juppéistes-incompatibles et devraient leur éviter de tomber dans le piège de son islamo-naïveté.
Cet homme n’a pas fait preuve dans le passé d’un comportement exemplaire pour que l’on lui accorde le crédit que tout solliciteur des suffrages mériterait. Il a failli à sa mission publique en trahissant la confiance des contribuables parisiens. Sous ses airs de père-la-vertu, il les a roulés dans la farine en donnant des apparences de légalité à des emplois fictifs pendant 7 ans de 1988 à 1995, que j’oserais pas qualifier d’escroquerie au préjudice du contribuable parisien.
Comme il est difficile d’accorder une once de crédit à parole de celui qui « est le meilleur d’entre nous », dixit son mentor Chirac, ennemi juré des racines chrétiennes de l’Occident et grand orfèvre en matière de détournement de l’argent public à des fins partisanes et personnelles.
En lui accordant un blanc seing, on souscrit à son mode de défense des nazislamistes qui veulent faire du Coran une charte mondiale pour un monde islamisé
Il est le premier courtisan des islamistes en France dont il s’enorgueillit et se réjouit « d’excellentes relations avec leurs principaux leaders.
Il n’a pas hésité en 2011-2012 de mouiller la chemise pour eux, en allant vendre le concept de l’islamisme modéré aux Tunisiens et aux Egyptiens et de sa compatibilité avec la démocratie et son adaptabilité avec les exigences pour la gouvernance d’un Etat moderne, comme si un terroriste pouvait avoir le sens de la pondération et de la mesure et capable de s’inscrire dans la voie de la modernité chère aux mécréants qu’ils rêvent de leur imposer sa loi et de les exterminer s’ils s’y refusent.
Mais quand on a pas été soi-même un modèle de rigueur morale et intellectuelle, et respectueux du contrat social, il est logique avec lui-même. En cherchant à les rendre plus fréquentable aux yeux de l’opinion publique, il chercherait à se faire réhabiliter lui-même. Et après tout on s’identifie toujours à ses semblables.
Il n’est pas exclu que le jour où il sera le Sultan de Francestan qu’il ne fasse son ami l’imam autoproclamé Toubrou qui milite pour une charia light, son Al Qaradhaoui. Ainsi il fera de lui le Commandeur des croyants de Francestan après le l’avoir consacré chevalier de légion d’honneur qui serait plutôt le déshonneur de la République. Une honte et une insulte et aux valeurs qu’il prétend défendremais qu’il n’a pas toujours bien défendu.
En l’honorant, il honorait l’officine propagandiste de l’U.O.I.F. tête de pont de la Confrérie des Frères nazislamistes en France dont cet imam autoproclamé est membre et à travers lui Hassan Al Banna, philo nazi notoire, dont grand admirateur de Hassan Al Banna, philonazi notoire et grand-père de Tarik Ramadan qui se verrait enfin octroyer la nationalité française des mains du Sultan Ali Juppé, que la malédiction et la disgrâce républicaines des électeurs-patriotes soient sur lui.
Salem Ben Ammar
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dimanche, 20 mars 2016
Ah, ces féministes qui veulent toujours plus de migrants !
La gauche chante toujours le même refrain utopique pour une Europe des droits de l’autre, universaliste, altruiste et ouverte à tous. Tout le monde dedans nous serine indéfiniment ces chantres du « vivre-ensemble ». Les peuples peuvent crier « protégez-nous », ils ne veulent pas l’entendre, ces moralisateurs qui crient au scandale dès qu’on veut fermer les portes du Vieux continent qui n’en peut plus de ce trop-plein.
Angela Merkel vient de prendre une raclée électorale dimanche dernier. Son pays voit l’émergence de la force de droite nationaliste Afd, parti fermement opposé à l’immigration-invasion-colonisation. Les Allemands lui lancent le signal clair : Stop à l’immigration.
Et elle répond, à travers son porte-parole, Steffen Seibert : « Le gouvernement continuera à soutenir pleinement sa politique en faveur des migrants, que ce soit au niveau intérieur qu’International. » Aucun changement donc prévu dans sa politique migratoire : elle l’affirme haut et fort, persuadée que les Allemands ont voté Afd plus pour « protester » que par convictions, par « scepticisme envers les institutions » et peur des « autres religions ». Sa trahison à la tête de l’État allemand, au nom du totalitarisme immigrationiste et mondialiste, fondement d’un monde pacifiste, uni, juste et nomade, l’aveugle au point de croire encore que les Allemands sont réformables, intégrables dans une Europe mosaïque et communautariste. Et que les lendemains heureux que chantent le marxisme sont au bout du chemin ! Mais dame Merkel n’a -t-elle pas été formée, formatée, de l’autre côté du mur de Berlin ? Ses passions de jeunesse imprègnent sa pensée et sa politique…
L’ancienne porte-parole pour le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, actuelle Présidente de la Chambre des Députés italienne, membre du parti italien, Gauche Ecologie Liberté, vogue sur le même refrain des illusions universalistes de la chancelière allemande. Union italo-germanique au secours de toute la misère du monde ! Même rengaine utopiste sous couvert d’altruisme patriotique et économique. La paladine du féminisme italien, Laura Boldrini, pas si choquée que ça par les agressions de Cologne, a invité, sur son compte Twitter, tous les migrants à entrer en Italie : « L’Italie est un pays à croissance zéro. Pour avoir 66 millions d’habitants en 2055 nous devrons accueillir un important nombre de migrants chaque année. » Soit entre 300 et 400 mille immigrés par an, a-t-elle précisé ensuite !
Et si les pays européens favorisaient la natalité de leurs concitoyens ? Voilà la vraie solution patriotique et nationale, respectueuse de l’identité des peuples et soucieuse de l’avenir économique des pays européens.
Mais voilà une solution archaïque, obsolète, voire insultante, pour ces furies du féminisme et de la libération du sexe faible qu’elles croient devenu fort, car elle ramène aux heures les plus sombres de l’histoire féminine si ce n’est du fascisme patriarcal, à la maternité soutenue et encensée, à la femme à la maison avec ses enfants… Plutôt trahir son pays et son peuple, favoriser l’invasion, substituer les autochtones par des immigrés, plutôt que de revenir à une politique nataliste.
C’est le Grand Remplacement institutionnalisé, la substitution de population plébiscitée par ces femmes politiques enragées par une volonté idéologique de détruire leur propre peuple.
Francesca de Villasmundo
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Attentats de Paris : Le complice d’Abdeslam est venu en Europe comme migrant
Le complice du djihadiste Salah Abdeslam, Amine Choukri, s’est introduit en Belgique en qualité de migrant clandestin.
Le Parisien :
Un faux passeport syrien au nom de « Monir Ahmed Alaaj ».
Une carte d’identité belge contrefaite portant l’identité d’« Amine Choukri ».
Et des empreintes digitales inconnues des services de police européens… Qui est au juste l’inséparable complice de Salah Abdeslam, l’homme qui l’a accompagné dans les derniers jours de sa cavale, avant d’être arrêté à ses côtés vendredi ?
Amine Choukri a été inculpé hier en Belgique de participation à des meurtres terroristes et participation aux activités d’un groupe terroriste, puis écroué.
Les empreintes laissées derrière lui en Europe permettent de retracer partiellement son parcours depuis l’automne dernier.
La première fois, c’était à Ulm, en Allemagne. Le 3 octobre 2015, il est contrôlé sur un parking autoroutier en compagnie — déjà — de Salah Abdeslam.
Ces mêmes empreintes sont ensuite isolées par la police judiciaire belge, à Auvelais, à l’est de Charleroi, dans une maison utilisée comme planque par les membres du commando.
Une nouvelle preuve de la menace mortelle que représentent les migrants musulmans pour l’Europe.
Les organisations qui les assistent sur le terrain sont des alliées objectives du djihadisme.
Tout soutien aux migrants musulmans doit être considéré comme un ennemi à neutraliser.
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Vitraux caillassés à l'église Sainte-Croix de Saint-Lo pendant l'office
"Une pierre a été jetée contre un vitrail du chevet de l'église Sainte-Croix de Saint-Lô ce vendredi 18 mars dans la soirée.
Au même moment se tenait dans l'édifice religieux une soirée de prière organisée par la paroisse. Près d'une centaine de fidèles étaient rassemblés dans l'église Sainte-Croix pour recevoir le sacrement de réconciliation (la confession). Un moment important pour les catholiques pendant le Carême et alors que le pape François a dédié cette année à la Miséricorde, donc au pardon. De nombreux jeunes de l'aumônerie des lycées publics de Saint-Lô étaient d'ailleurs présents".
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Précisions sur les actes de vandalisme dans l’église de Saint-Christophe-du-Bois
Je remercie de nouveau G. M., une lectrice de L’Obs, de son signalement et de son envoi d’une photo de l’article de Ouest-France du 16 mars, qui ne m’était pas accessible au moment de la rédaction de mon premier post, le 17 mars. Il y a eu une tentative d’incendie criminel… L’article est désormais en ligne et voici ce qu’on y peut lire relativement aux actes de vandalisme commis dans l’église de Saint-Christophe-du-Bois
« Dans un premier temps [autour du 1er mars], la veilleuse rouge [qui signale la Présence réelle dans le tabernacle d’une église] placée à côté de l’autel du transept droit, a été cassée et retrouvée entre deux bancs de la nef centrale. Le côté du tabernacle était noirci » […] Une semaine plus tard, lundi 7mars, en fin d’après-midi, celui qui était chargé de la fermeture de l’église a éteint les bougies qui avaient été laissées allumées sur l’autel central… Ce n’est que le lendemain matin, à l’ouverture, qu’ont été constatées des traces de feu laissées par une bougie, près de la statue de saint Christophe, à côté de l’autel du transept gauche. « La moquette rouge récemment posée est noircie sur l’emplacement où quelqu’un a essayé d’enflammer un formulaire de prières plastifié. Le pied de la statue est également noirci ».
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Haïti : incendie suspect d’une église à Dame-Marie
Un incendie a ravagé l’église Notre-Dame-de-la-Nativité dans la ville côtière de Dame-Marie, dans la soirée du 15 mars dernier. On en ignore l’origine et il sera très difficile de la connaître en raison de la pauvreté en moyens de police scientifique dont dispose l’île. Aucun service de lutte contre l’incendie ne s’est présenté sur les lieux du sinistre. Il existe, théoriquement, un corps de sapeurs-pompiers à une cinquantaine de km de Dame-Marie, mais il est inopérant depuis des années. Ce sont les habitants qui, en pleine nuit et avec des seaux d’eau, ont tenté d’éteindre, sans succès, le brasier. Un courageux et téméraire pompier improvisé a grimpé sur le toit de l’église avec un seau d’eau, mais il a fait une chute et s’est retrouvé dans le comas.
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Manche : église vandalisée à Saint-Lô
Le journal La Manche Libre s’interroge : « Délinquance ou acte de christianophobie ? ». Les deux… mais je suis heureux de constater que le concept de christianophobie est repris dans la “grande” presse et qu’elle commence à s’interroger… Nos années de travail et de mises en garde ne sont donc pas tout à fait vaines !
Une pierre a été jetée contre un vitrail du chevet de l’église Sainte-Croix de Saint-Lô ce vendredi 18 mars dans la soirée. Au même moment se tenait dans l’édifice religieux une soirée de prière organisée par la paroisse. Près d’une centaine de fidèles étaient rassemblés dans l’église Sainte-Croix pour recevoir le sacrement de réconciliation (la confession). Un moment important pour les catholiques pendant le Carême et alors que le pape François a dédié cette année à la Miséricorde, donc au pardon. De nombreux jeunes de l’aumônerie des lycées publics de Saint-Lô étaient d’ailleurs présents. La question qui demeure est : ce jet de pierre est-il un simple acte de vandalisme ? S’inscrit-il dans un contexte plus large : christianophobie en lien avec les attentats ou réaction isolée d’opposition à l’Église autour de “l’affaire Barbarin” ? La pierre lancée est, en tout cas, retombée à l’intérieur de l’église. Elle a brisé deux vitraux qui devront être refaits. Selon nos sources, le curé de Saint-Lô, le père Stéphane Lair, devait aller porter plainte ce samedi 19 mars au commissariat de police.
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Inde : les chrétiens demandent à être protégés pendant la Semaine Sainte
Constatant l’escalade des agressions antichrétiennes par des extrémistes hindous (voyez ici, là et encore là pour la seule première quinzaine de mars !), Sajan K. George, président du Global Council of Idian Christians, a fait une démarche auprès de la Commission nationale pour les droits de l’homme de la Nouvelle Delhi, afin d’obtenir une protection des chrétiens et de leurs lieux de culte pendant toute la Semaine Sainte. Un récent incident n’est guère encourageant : voici quelques jours, rapporte Sajan K. George, les autorités indiennes ont refusé un visa à un membre de la Commission pour la liberté religieuse des États-Unis qui entendait se rendre en Inde afin d’enquêter sur la détérioration de la liberté religieuse dans le pays…
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AMIENS Le meurtrier de leur fille devait être en prison, ils attaquent l’État
Wahid Khalifi faisait l’objet d’un mandat d’arrêt quand il a tué Nino, une étudiante géorgienne, en 2009, à Amiens. L’État est en faute selon les proches de la victime.
Nino Tsetskhladze, 24 ans, a eu la malchance de tomber sur ce voisin, quand elle est venue faire ses études en France et qu’elle a loué cette chambre d’un foyer pour jeunes travailleurs, au 61 boulevard du Cange à Amiens. Elle y est morte. Le corps de la jeune femme a été retrouvé le 10 novembre 2009. Il était sur son lit. Un sac-poubelle avait été placé sur sa tête, entouré de gros scotch. L’étudiante a été étouffée.
Le voisin est rapidement suspecté. Wahid Khalifi, délinquant notoire, est interpellé trois jours plus tard. Il était parti se réfugier chez un demi-frère à Boulogne-sur-Mer. Jugé devant la cour d’assises de la Somme en avril 2012, l’Amiénois de 30 ans s’était montré arrogant, voire agressif. Il a soutenu que la mort était accidentelle. Il expliquait qu’une dispute avait éclaté, qu’il avait donné une gifle à Nino, laquelle était tombée, se cognant la tête contre un radiateur. Personne n’a cru en sa version. L’accusé a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle. Cette peine a été confirmée en appel l’année suivante devant les assises de l’Oise.
Il venait d’être condamné à quatre ans de prison
Quatre ans plus tard, l’affaire n’est pas close. Car la famille de la victime entend bien faire condamner l’État français. Elle s’est adjoint les services du cabinet d’avocats Delarue-Varela-Marras pour saisir le tribunal de grande instance de Paris. Ce qui vient d’être fait.
Wahid Khalifi n’aurait pas dû être en liberté au moment du meurtre, mais derrière les barreaux. L’homme, qui avait déjà plus de 20 condamnations à son casier judiciaire, faisait l’objet d’un mandat d’arrêt lancé le 23 octobre 2009, soit une vingtaine de jours avant l’homicide. Ce jour-là, les juges du tribunal de Rouen l’avaient condamné à quatre ans de prison pour des faits d’agression sexuelle sur un codétenu.
Pour Me Giuseppina Marras, avocate de la famille, il y avait urgence à interpeller l’Amiénois car « son comportement dangereux était parfaitement connu ». L’avocate note, en outre, que les autorités n’auraient eu aucune difficulté à retrouver l’homme recherché. Selon elle, « son domicile était parfaitement connu » le jour du jugement du 23 octobre 2009. Et pour cause : l’homme était sous contrôle judiciaire. Me Marras insiste aussi sur le fait que les « autorités disposaient d’un signalement très précis » de Khalifi, notamment le type et l’immatriculation de son véhicule.
Pour Me Giuseppina Marras, « des recherches très simples auraient permis de procéder à son incarcération immédiate, et surtout d’éviter le décès dans des conditions tragiques de Nino Tsetskhladze ». Donc selon elle, « la faute lourde de l’État est parfaitement caractérisée ».
La justice devrait examiner cette affaire d’ici le mois de septembre. La famille de Nino entend bien recevoir une indemnisation.
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Danemark : Une ado de 16 ans, convertie à l’islam, voulait faire exploser 2 écoles
L’affaire a été surnommée « le cas Kundby » par la presse danoise en référence au petit village où la jeune fille a été arrêtée. Une jeune danoise de 16 ans, convertie à l’islam, a été arrêtée en janvier en possession d’explosifs et pour apologie du terrorisme. Elle avait l’intention de placer les bombes dans deux écoles.
Elle voulait convertir d’autres Danois à sa religion. Hizb ut-Tahrir est un groupe qui soutient ouvertement la création d’un califat et qui a été au centre de nombreuses controverses au Danemark.
Un homme de 24 ans qui a déjà combattu en Syrie a également été arrêté et emprisonné en janvier dans le cadre de cette affaire. Le djihadiste présumé a été décrit comme « un ami » de l’adolescente.
La jeune fille, qui avait seulement 15 ans au moment de son arrestation, et l’homme de 24 ans prévoyaient d’attaquer l’école privée juive Carolineskolen à Copenhague et l’école publique Sydskolen dans la ville occidentale de Zélande Fårevejle.
L’affaire se poursuivra à huis clos. La police n’exclut pas que d’autres personnes aient été impliquées dans le projet d’attaque.
D’après le procureur Peter Ahleson, les deux accusés ont tenté d’utiliser de l’explosif TATP (également connu sous le nom de peroxyde d’acétone), comme celui utilisé dans les attentats de novembre à Paris, pour leur bombardement prévu à Carolineskolen. Pour leur attaque planifiée sur Sydskolen, le couple aurait tenté de créer des explosifs à base d’engrais, d’essence, de diesel et d’autres produits chimiques.
La jeune fille de 16 ans et l’homme de 24 ans clament leur innocence.
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samedi, 19 mars 2016
Une bonne idée :
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Un nombre croissant d'immigrants vit dans les villes chinoises
Des étrangers participent à une activité organisée dans le cadre des célébrations de la fête traditionnelle chinoise des lanternes, le 20 février 2016 à Shanghai.
Les grandes villes de la partie continentale de la Chine attirent un nombre croissant d'immigrants de toutes les parties du monde, bien que le taux soit encore très faible par rapport aux grandes métropoles internationales comme Singapour, Sydney et New York.
Selon Wang Huiyao, président du Centre pour la Chine et la mondialisation, le nombre de personnes nées dans des pays étrangers qui travaillent et vivent à Beijing a augmenté de plus de 50% entre 2000 à 2013 et elles représentent maintenant environ 0,5% de la population totale. « Les chiffres sont similaires à Shanghai et à Guangzhou », a-t-il déclaré jeudi lors de la présentation du Rapport mondial sur les migrations 2015 à Guangzhou, capitale de la province du Guangdong.
D'après l'Organisation Internationale pour les Migrations, la population d'immigrants dans les grandes villes internationales varie d'environ 20% à plus de 80%. A Sydney, Londres et New York, par exemple, les immigrants représentent plus d'un tiers de la population. Dans la région Asie-Pacifique, c'est Singapour qui compte le plus fort pourcentage d'immigrants, avec 34,7% de la population active et 38% de la population résidente permanente du pays.
M. Wang a précisé que les grandes villes de Chine, comme Beijing, Shanghai, Guangzhou et Dongguan, dans la province du Guangdong, vont continuer à attirer un nombre croissant de talents et d'immigrants étrangers dans les années à venir, et souligné qu'en plus de vastes opportunités d'affaires et de conditions de vie qui se sont améliorées, de nombreuses villes chinoises ont mis en place des politiques et des récompenses préférentielles destinées à inciter les experts et techniciens étrangers à s'y installer.
« Les villes de la partie continentale qui connaissent des mouvements d'urbanisation doivent attirer des talents étrangers pour les aider à soutenir leur croissance économique », a-t-il ajouté.
En février, le gouvernement chinois a publié un document qui abaisse le seuil d'obtention de la carte verte chinoise, ou titre de séjour permanent, ce qui permet à davantage d'étrangers travaillant dans différents secteurs de pouvoir la demander et d'une manière plus simple.
Jill Helke, directrice de la coopération et du partenariat international à l'Organisation internationale pour les migrations, estime que le développement économique et la mondialisation signifient que les nouveaux centres économiques et les pays en développement attirent davantage d'immigrants. « Les immigrants ont contribué à la construction économique et au développement social et culturel dans les villes locales », a-t-elle souligné.
De son côté, Gao Xiang, porte-parole de l'Administration d'Etat des affaires des experts étrangers, a déclaré que « Par rapport à avant, la contribution du travail des talents étrangers en Chine a été reconnue de façon significative. Cela montre l'importance que nous attachons au talent et aide à renforcer l'attractivité de la Chine sur les talents mondiaux ».
Pour sa part, M. Wang a exhorté le gouvernement à créer un ministère spécifique pour l'Immigration, afin d'aider à gérer l'afflux d'immigrants. À l'heure actuelle, les affaires liées à l'immigration sur la partie continentale de la Chine relèvent du ministère de la Sécurité publique.
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