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samedi, 02 avril 2016

Mosquée de Nice : feu vert sous conditions

Le préfet des Alpes-Maritimes, Adolphe Colrat, a donné son feu vert sous conditions à l'ouverture d'une mosquée, dont la construction s'est achevée en novembre, contre un projet du maire de Nice, Christian Estrosi (LR), qui souhaitait la démolir pour ériger une crèche au même endroit.

"L'ouverture d'un tel équipement, attendu depuis des années, serait à l'évidence un signe de reconnaissance, de valorisation et de fierté pour les Niçois de confession musulmane, dans un contexte reconnu de manque dans l'ouest de la ville de lieux de culte adaptés, modernes et dignes", indique le préfet dans un communiqué.

Le représentant de l'Etat souligne "l'antériorité chronologique" du projet de mosquée "de l'Institut En-Nour" dont les travaux ont été engagés en juillet 2012 sur celui de la ville de Nice de créer un pôle petite enfance pour lequel elle avait réalisé une enquête publique.

Toutefois, le préfet assortit sa décision de deux conditions, la première que la mosquée "ne dépende en aucune façon d'une influence étrangère, que ce soit sur le plan de la propriété des locaux, du financement, ou de la doctrine religieuse" et "que sa gouvernance s'inscrive clairement dans le cadre de la loi de 1905, en y associant la collégialité représentative du culte musulman à Nice et dans le département".

La mosquée, entièrement financée par un Saoudien et dont les travaux ont été achevés en novembre 2015, a déjà reçu un avis favorable de la commission de la sécurité pour ouvrir au public.

Le maire de Nice a vivement déploré dans un communiqué "l'attitude de la préfecture des Alpes Maritimes qui ne respecte pas les termes de l'enquête publique, la volonté des Niçois et celle des instances représentatives du culte musulman", évoquant un projet en "parfaite inadéquation" avec les objectifs de l'Opération d'intérêt national de la plaine du Var, où se situe la mosquée.

Le Figaro

Pourquoi la Turquie multiplie les constructions de mosquées à travers le monde

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Le président turc inaugure samedi une mosquée aux Etats-Unis. Des Balkans à Haïti, des projets similaires se multiplient. L'objectif de cette diplomatie religieuse est clair : étendre l'influence de la Turquie à l'étranger.

L’absence de Barack Obama gâchera certes un peu la fête. Mais l’inauguration, samedi, d’une mosquée flambant neuve dans le Maryland sera l’un des événements phares de la tournée du président turc Recep Tayyip Erdogan aux Etats-Unis.

L’édifice est le joyau du « Diyanet Center of America » : un vaste complexe comptant également un centre culturel et des bains turcs, et dont la mission est « d’éclairer la société au sujet de la religion grâce à des connaissances fondées sur les sources islamiques. »

De quoi provoquer des crispations dans un pays où Donald Trump a fait de la peur de l’islam un de ses arguments de campagne, promettant notamment d’interdire l’entrée des musulmans aux États-Unis s’il accède à la Maison Blanche.

Nostalgie ottomane

Ankara a déboursé 110 millions de dollars pour que cette mosquée, qui compte deux minarets et s’inspire d'un style architectural en vogue sous l’Empire ottoman au XVIe siècle, voit le jour.

A son apogée sous Soliman le Magnifique (règne : 1520-1566), l’Empire ottoman s’étendait sur trois continents – l'Europe, l'Asie et l'Afrique. Depuis leur palais de Topkapi, construit sur les hauteurs d’Istanbul, les sultans ottomans inspiraient un mélange de peur et de respect aux cours royales européennes.

Recep Tayyip Erdogan n’en a jamais fait mystère : il est nostalgique de cette période et veut restaurer la grandeur de la Turquie, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières. L’islam fait intégralement partie de son projet politique et culturel.

Diplomatie religieuse

Ainsi, la Turquie multiplie les constructions et rénovations de mosquées à l’étranger depuis 2002, date de l’arrivée au pouvoir des islamo-conservateurs. Au départ, les chantiers ont été lancés dans les anciens territoires contrôlés par l’Empire ottoman, comme les Balkans, où l’héritage turc est encore prégnant.

Après la Bosnie, particulièrement choyée, le président turc a posé en 2015 les fondations d’une mosquée gigantesque à Tirana, la capitale de l'Albanie. « La Turquie estime qu'elle a une responsabilité vis-à-vis des musulmans sunnites, et pas seulement dans les anciens territoires de l’Empire ottoman », analyse Jean-François Pérouse, directeur de l'Institut français d'études anatoliennes (IFEA).

Selon ce spécialiste, co-auteur de « Erdogan, nouveau père de la Turquie ? » , cette diplomatie religieuse relève d’une « logique de soft power » : un concept des relations internationales stipulant que la puissance d’un pays tient autant à son image, sa culture ou l’exemplarité de son comportement qu’à ses moyens militaires et économiques.

Recep Tayyip Erdogan aime vanter le « modèle turc », mélange de libéralisme économique, de démocratie et de conservatisme religieux. Si ce modèle a suscité quelque intérêt à ses débuts, il a pourtant du plomb dans l’aile. La raison ? L'inquiétante dérive autoritaire du président turc jointe à l’ambivalence de sa politique syrienne.

Adrien Lelievre

Source : Les Echos

 

Immigration: le débat est mort, la pensée unique règne

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Plus la pression migratoire augmente, plus le débat disparaît. Les médias nous soumettent à une propagande en règle, pratiquent sans complexes un unilatéralisme inflexible, dans l’espoir de nous faire croire que personne, au fond, ne s’oppose à l’accueil de dizaines ou de centaines de milliers d’immigrants.


Ecoutez vos radios et vos télévisions, lisez vos journaux: jamais vous n’entendrez une voix qui dise non à l’immigration massive de requérants d’asile. Les personnes interviewées sont exclusivement et obligatoirement favorables à l’ouverture des frontières; les références uniques et incontournables sont Amnesty International, le HCR ou les politiciens du bon bord.


Au chapitre de la surenchère bien-pensante, une brochette de syndicalistes, d’artistes et d’intellectuels viennent d’exiger que la Suisse accueille d’un coup 50’000 immigrants, car la Suisses «est un pays riche». Et alors ? Il faut quand même prendre l’argent quelque part et, quand on sait que le budget de l’asile va doubler d’ici deux ans, et probablement décupler d’ici cinq ans, on ne peut pas, comme ça, par pur souci de se donner des airs de belle âme, exiger que les contribuables paient sans barguigner. Ni réclamer une augmentation de l’aide au développement, alors même qu’on sait que celle-ci a pour principal effet de stimuler l’émigration dans les pays les plus pauvres.


Et si on prenait les ressources nécessaires sur le budget de la culture ? Si les artistes qui, comme les réfugiés, vivent assez confortablement du travail des imbéciles qui paient des impôts,  faisaient eux aussi preuve de solidarité, et abandonnent leurs subventions au profit de plus pauvres qu’eux ?
Pure provocation, bien entendu, mais qui a le mérite de poser le débat au bon niveau. Les bien-pensants ont trop tendance à être généreux avec l’argent des autres. Or les autres – vous et moi – n’ont aucunement envie de se saigner aux quatre veines pour entretenir une foule profondément allogène, qui ne s’intègre pas, qui peine à travailler – la majorité des réfugiés ne travaillent pas, même après dix ans – et dont les enfants lanceront probablement dans vingt ans un mouvement Sharia for Switzerland, comme ils l’ont fait en Belgique, au Canada et ailleurs.


Nous sommes en guerre. Il est temps d’ouvrir les yeux. Il est temps de réaliser que le 99% des immigrants sont musulmans, et que cela va forcément bouleverser notre société pour toujours – c’est mathématique. Mais l’intelligentsia qui verrouille les médias et le monde politique s’accroche toujours au peace and love des hippies, croyant que c’est par l’amour et la tolérance aveugle que nous convertirons notre ennemi à nos valeurs. Quand donc comprendront-ils que ce sont précisément ces valeurs qui sont visées, et qui doivent être détruites ? Quand comprendront-ils que le but ultime est non pas de vivre en paix parmi nous, mais de nous remplacer, nous et nos maudites libertés, nos insupportables moeurs ?


Cela, vous ne l’entendrez pas sur la radio et la télé d’Etat qui, depuis belle lurette, ne sont plus là pour vous informer, mais pour vous mettre au pas, au cas où vous auriez encore des pensées coupables. Nos voisins français ont la chance de pouvoir encore entendre des dissidents sur les ondes, et c’est rassurant. Mais pas de ça chez nous !

Philippe Barraud

Source : Lesobservateurs.ch

Le terrorisme repose sur la loi du silence

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Les élites ferment les yeux, la classe politique est veule, les intellectuels ne veulent pas voir. Les policiers font une sorte de grève du zèle, sachant que leur hiérarchie les lâchera au premier tournant. L’ex-DST n’a plus véritablement de doctrine et, surtout, de détermination. C’est, en effet, la peur qui domine. Chacun a peur de commettre la gaffe ou l’impair qui, dérogeant au politiquement correct, mettrait sa carrière en jeu.

Le cursus des terroristes indique, primo qu’il n’aurait pas fallu des frontières poreuses avec les « migrants » ; secundo qu’il aurait fallu une application effective des peines de prison ; tertio qu’il aurait fallu des contrôles à caractère discriminatoire, au faciès ou au jugé (cas de l’individu déambulant en bob et lunettes noires dans l’aéroport).

Lors de la précédente vague d’attentats, témoignant sur BFM-TV, le logeur de Saint-Denis déclarait : « On m’a demandé de rendre service et j’ai rendu service. » À Molenbeek et autres enclaves majoritairement peuplées d’immigrés (Courcouronnes, Montreuil, Saint-Denis, Bobigny, Aubervilliers), l’islam fondamentaliste agit comme le parti de l’Inca, dans Le Temple du soleil d’Hergé, où un membre de la confrérie clandestine menace un de ses frères de sang en lui disant : « Tu sais ce qu’il en coûte de désobéir aux ordres de qui tu sais. »

La règle de l’omerta, du clientélisme et des « services » rendus pousse les membres d’une communauté à ne rien voir, ou à considérer la police comme une menaçante force d’occupation d’un territoire déjà acquis à la cause de l’islam. Lors de l’arrestation d’Abdeslam, des jeunes ont jeté des projectiles ou se sont écriés : « Ils l’ont tué ! » Dans les prisons, les islamistes intimident leurs gardiens : « Mes frères savent où habite ta famille… »

Clivage entre Nous et Eux. Eux, les infidèles, les impies, les nantis. Nous, les musulmans bafoués, exploités, humiliés, relégués, victimes d’amalgames et de discriminations. Ceux qui œuvrent pour le royaume d’Allah ne parlent d’ailleurs ni d’islamistes, ni de terroristes, ni de de djihadistes, mais de « radicaux ». Ceux qui radicalisent certains griefs. Les attentats ne sont donc pas liés prioritairement à la situation au Proche-Orient mais à la formation d’enclaves immigrées au cœur de l’Europe.

À la différence des boat-people d’hier, les nouveaux arrivants « ont la haine ». Haine cimentée au nom d’Allah le Tout-Puissant. La confrérie est le bras armé de la communauté des vrais croyants. L’attentat est l’émanation suprême de l’économie parallèle. C’est un avertissement. Une façon de mettre une raclée, d’administrer une vengeance, d’organiser une opération punitive ou de faire corps pour défendre le territoire. Ici, c’est chez Nous. Laissez-nous tranquilles.

Marc Crapez

Source : Boulevard Voltaire

Alain de Benoist : Djihadisme et choc des civilisations ? Une formule fourre-tout

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Le djihadisme à la sauce Daech fait la une des gazettes, non sans raison. Mais de quoi s’agit-il exactement ?

L’État islamique reste à bien des égards une énigme. Ce n’est pas un État, bien qu’il en ait certaines caractéristiques. Ce n’est pas un mouvement terroriste (il mène avant tout une guerre conventionnelle), mais il a aussi recours au terrorisme. Il se donne pour islamiste, mais quand on examine la liste de ses dirigeants, on ne trouve pratiquement aucun islamiste, mais plutôt des cadres déchus de l’ancien État irakien. Xavier Raufer le décrit comme une « armée mercenaire », ce qui n’est probablement pas faux, mais mercenaire au service de qui ?

Le recours au « choc des civilisations » permet-il de mieux expliquer les choses ?

Le « choc des civilisations » n’est qu’une formule dans laquelle chacun met ce qu’il veut. La principale faiblesse des explications « culturalistes » des conflits est de faire l’impasse sur les logiques politiques qui conduisent à ces conflits, et aussi de faire oublier que l’immense majorité des conflits ont toujours eu lieu (et continuent d’avoir lieu) au sein d’une même civilisation.

Voir dans le djihadisme un phénomène qui s’inscrirait dans la lignée des conquêtes musulmanes ou ottomanes des siècles passés revient à faire abstraction d’un contexte totalement nouveau. Moins qu’un affrontement entre l’Occident et l’islam, j’y vois plutôt la reconstruction conflictuelle de deux imaginaires également travaillés par le déracinement et la mondialisation, ce qui permet de comprendre pourquoi le djihadisme manifeste si souvent une mentalité qui retourne la modernité contre elle-même (les djihadistes sont des modernes malgré eux). J’y vois moins un conflit entre une appartenance universaliste et une identité particulière qu’une lutte entre deux universalismes rivaux.

Il faut aussi faire la part d’une immense frustration – qui n’est pas seulement de l’ordre de la frustration sexuelle. Il y a une envie et un amour frustré d’Occident dans la volonté destructrice (et autodestructrice) de le jeter à bas. La volonté des islamistes de recourir au djihadisme pour condamner sans appel une société par laquelle ils estiment avoir été eux-mêmes condamnés explique le continuum entre violence sociale de droit commun et violence politico-religieuse. La logique du ressentiment, le renversement classique du désir frustré en agressivité, aboutissent très logiquement à ce qu’Alain Badiou décrit comme un « mélange de propositions héroïques mortifères et, en même temps, de corruption occidentale ».

Le père Hervé Benoît a été mis à pied par l’archevêque de Lyon, Mgr Barbarin, pour avoir publié une tribune dans laquelle il mettait en regard ceux qui ont trop de religion et ceux qui n’en ont pas assez. Peut-on placer sur le même plan deux sortes de zombies, les uns en proie à un hédonisme échevelé, les autres cherchant à transcender le vide de leur existence par un idéal religieux, fût-il dévoyé ?

Sans doute, mais il faut aller plus loin. Les membres de Daech ne se présentent ni comme des résistants ni comme des rebelles (il n’y a aucun potentiel émancipatoire dans la violence fondamentaliste), mais comme des soldats d’une armée divine. C’est ce que nous ne parvenons pas à comprendre. Et c’est pour cela que nous nous obstinons à ne voir dans ces jusqu’au-boutistes de la vérité que des paumés ignorants, des barbares, des déséquilibrés ou des fous (d’où l’idée qu’ils n’ont « rien à voir avec l’islam »).

Comme le dit Marcel Gauchet, nous sommes sortis de la religion, non pas au sens où il n’y aurait plus de croyants, mais en ce sens que les valeurs religieuses ne sont plus la clé de voûte de la société, qu’elles ne constituent plus le mode de structuration hétéronome des communautés humaines. La privatisation de la foi, la montée d’une laïcité qui tend à rabattre la croyance sur la sphère privée, sinon sur le for intérieur, sont allées de pair avec un apaisement de la façon dont l’engagement religieux est vécu par les croyants eux-mêmes.

L’Église ne cherche plus à lancer des croisades, et ses fidèles résistent en général très bien à l’appel des sirènes de la violence sacrée. Nous avons oublié les épisodes de fanatisme religieux de notre propre histoire, les époques où l’on trouvait normal de tuer ad majorem Dei gloriam.

Nous avons du mal à comprendre que des hommes veulent tuer et se faire tuer aussi vite que possible parce qu’ils pensent que c’est le moyen le plus sûr d’accéder au paradis. Les chrétiens eux aussi estiment que la mort ouvre la porte de la vie éternelle, mais ils ne sont en général pas très pressés de mourir. Persuadés que la foi est affaire de croyance personnelle, nous ne parvenons pas à imaginer que le religieux puisse être le moteur d’actions meurtrières. Nous avons tendance à y voir un alibi, une légitimation de surface. La force du religieux, le pouvoir de mobilisation de la religion nous échappent. Nous avons oublié le sens profond du théologico-politique.

Une certaine gauche, depuis l’époque des Lumières, s’imagine de son côté que la religion, considérée comme « superstition » ou obscurantisme archaïque (Lénine parlait de « brouillard mystique »), est appelée à s’éteindre du fait des progrès de la science et de la raison – ce qui est absurde puisque la science, par définition, ne s’intéresse pas au pourquoi (elle ne s’occupe que du comment). Cette idée que la croyance est une chimère sans consistance nourrit notre conviction qu’aucun absolu ne mérite qu’on tue en son nom.

C’est ce que dit très bien Jean Birnbaum dans son dernier livre : « Comment la gauche, qui tient pour rien les représentations religieuses, pourrait-elle comprendre la haine funeste de ces hommes vis-à-vis des chrétiens, leur obsession complotiste à l’égard des juifs, mais aussi la guerre à mort qui oppose chiites et sunnites à l’intérieur même de l’islam ? Comment pourrait-elle accepter que le djihadisme constitue désormais la seule cause pour laquelle des milliers de jeunes Européens sont prêts à aller mourir loin de chez eux ? » Plutôt que de répéter des banalités, c’est à cela qu’il faudrait réfléchir.

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

Source : Boulevard Voltaire

L’aéroport de Zaventem, nouveau bastion belge du djihadisme

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Sur le front du terrorisme, chaque jour apporte son lot de nouvelles à faire frémir.

Dans une lettre ouverte publiée dans certains médias flamands, la police belge de l’aéroport s’inquiète de la présence d’une cinquantaine (!) de sympathisants de l’État islamique parmi le personnel de Brussels Airport. Toujours selon les forces de l’ordre, ceux-ci bénéficient d’un badge leur donnant accès… au cockpit d’un avion.

Pour la police aéroportuaire, la gestion de la sécurité à Zaventem est « mauvaise » et indigne d’un aéroport international en 2016. Au vu de la situation actuelle, un tel enseignement n’a rien de rassurant.

Pourtant, l’annonce de la présence de terroristes potentiels, essentiellement parmi les personnels des magasins, du service de nettoyage et des bagages, n’a pas de quoi étonner : dans la longue histoire du terrorisme, les avions ont toujours été des cibles privilégiées (détournement du vol Air France 139 en 1976, prise d’otage du vol Air France en 1994, 11 septembre 2001). Il n’y a qu’en Belgique que, visiblement, on l’ignore !

Selon Vincent Gilles, le sympathique président du SLFP Police, syndicat policier, certains métiers, au recrutement qualifié de « discriminatoire » et « à moindre frais », « aux dépens de la sécurité », ont attiré des personnes enclines à glisser dans le djihadisme. On ne saurait d’ailleurs que conseiller aux responsables de la sécurité collective de passer au crible les transports en commun bruxellois quand l’on sait que certains chauffeurs arrêtent leur bus… pour faire la prière devant des usagers médusés (donnant lieu à une dizaine de plaintes par an).

Venons-en à la seconde information qui glace le sang : peu de temps après les attentats de Paris, tandis que le sang coulait encore, des bagagistes se sont réjouis, ont acclamé et ont applaudi.

Une nouvelle fois, le plus étonnant est, aujourd’hui, que les responsables politiques et les médias s’en étonnent : sans revenir aux attentats du 11 septembre et aux scènes de liesse observées dans certains pays de l’espace arabe, l’attentat dans les locaux de Charlie Hebdo avait donné lieu à des réactions de joie (et au fameux « Ils l’avaient bien cherché ») et, plus récemment, l’arrestation de Salah Abdeslam a suscité des troubles à Molenbeek, où le terroriste bénéficiait visiblement de soutiens.

Après la commune de Molenbeek, Brussels Airport, aéroport international situé à Zaventem, dans la périphérie bruxelloise, est le nouveau bastion « belge » du djihadisme où se côtoient sympathisants de l’État islamique, espions, éclaireurs en repérage, combattants syriens et individus possédant un casier judiciaire « pour faits criminels graves ».

Gregory Vanden Bruel

Source : Boulevard Voltaire

Malgré Paris, Cologne, Bruxelles et Charlie, continuons de célébrer la diversité !

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Il y a quelque chose qui cloche en Europe. Peut-être est-ce cet élan de générosité, de solidarité, de compassion, de passion même et de tristesse qui anesthésie les Européens. Sans doute est-ce ce côté « Bisounours » qui répond aux bombes par des câlins gratuits dans la rue, aussi éphémères que symboliques. Ou bien ses traces de craie qui jonchent les pavés bruxellois qui partiront à la première pluie… Toutes ces actions étonnent et détonnent !

À une certaine époque, lorsqu’un pays était attaqué en son sein, la priorité était de détruire la nation qui avait provoqué ce drame. C’est le rôle, d’ailleurs, de l’État de protéger, tant activement que passivement, le peuple qui l’a institué, quitte parfois à attaquer. Aujourd’hui, la réponse de l’État n’existe pas, et la réponse du peuple désemparé ressemble à un acte de reddition. « Ne me frappez plus ! » semblent dire ces débauches de bons sentiments. Loin d’être des actes de résistance, ils sont au contraire des actes d’asservissements. En témoigne le jeune Strasbourgeois qui est allé tendre un drapeau blanc tout en haut de la cathédrale de Strasbourg, dans un esprit de communion avec les victimes de Bruxelles. Quel symbole ! « Nous nous rendons : France, chrétienté et Europe, nous abandonnons ! »

Pauvre peuple, nourri au sein du vivre ensemble, du « padamalgam » et de l’accueil à outrance. Pauvre peuple européen rappelé sans cesse à la colonisation, le fascisme et le nazisme pour justifier sa régénérescence par l’immigration d’autres populations. Bouffi jusqu’à l’apathie, il se réfugie dans les hommages fugaces, les tendresses passagères et retourne « continuer à vivre », « faire la fête », célébrer la diversité et oublier…

Pendant ce temps, des braves se battent au front contre l’État islamique, arme au poing et fusil en bandoulière pendant que les peuples européens (en exclure le groupe de Visegrád et quelques autres), dans leur société de dépressifs si caractéristique, se complaisent dans un martyrologue macabre et funeste, chérissant les causes dont ils déplorent les effets. Ainsi, des millions de musulmans arrivent en Europe et bénéficient de l’accueil des personnes qui pleurent les morts bruxellois, car l’islam n’est, malgré Paris, Cologne, Bruxelles et Charlie, toujours pas ça !

Quand la Grande Guerre a éclaté, il y a 102 ans, des milliers de soldats sont partis, la fleur au fusil, pour protéger la patrie. Ce n’était ni des va-t-en-guerre, ni des barbouzes, mais simplement des enfants d’une nation qui avaient une haute opinion de leur mère. Aujourd’hui, quand la majorité des enfants d’un pays sont des enfants du monde et rejettent leur terre natale remplie de collabos et de fascistes, comment voulez-vous qu’ils se lèvent pour la défendre alors qu’ils la haïssent tant ? Dans un monde où l’individu est roi, comment voulez-vous qu’ils défendent leur mère ?

Oui, il y a définitivement quelque chose qui cloche en Europe !

Henri d'Aramis

Source : Boulevard Voltaire

Le grand chambardement : la venue en France d’Abdeslam Salah

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La venue d’Abdeslam Salah, l’une des chevilles ouvrières de l’attentat du Bataclan, suscite d’ores et déjà force inquiétudes quant à la manière de transférer ce barbare en France.

Allons-nous utiliser une compagnie de CRS, le RAID, le GLAM, l’armée ou que sais-je encore pour être en capacité d’assurer son déplacement en toute sécurité ?

Pourtant, la solution est très simple : il suffirait de le mettre dans une bétaillère – et ce serait encore lui faire beaucoup d’honneur – et de le transférer discrètement en pleine nuit. Que nenni ! Les médias sauront exactement l’heure de l’arrivée du terroriste et les photographes iront lui tirer le portrait devant le palais de justice ; le spectacle continue et n’en finit plus de faire des émules.

Par ailleurs, il faudra bien évidemment amener Abdeslam plusieurs fois devant les juges d’instruction en charge du terrorisme, et les Parisiens auront à connaitre bien des embouteillages pour laisser passer le cortège cellulaire à grand renfort de sirènes hurlantes et de gyrophares rotatifs, ayant pour effet de médiatiser plus encore ce barbare, et peut-être bien, même, lui donner la possibilité de s’évader. Et le pire du pire sera le jour de son jugement, où il faudra trouver un palais de justice de la taille d’un stade de foot pour recevoir les familles des victimes, le public, la presse internationale pour que puisse parader le soldat du Prophète.

Alors, je m’interroge ! Pourquoi la justice n’utiliserait-elle pas les techniques modernes de la communication pour interroger des criminels à distance ? Que je sache, les multinationales organisent des vidéoconférences pour échanger des informations avec leurs filiales à l’étranger… De même, les magistrats pourraient très bien, à défaut de se déplacer, interroger les prévenus dangereux en mode « vidéo-interrogatoire ». Il suffirait d’avoir, dans les prisons haute sécurité, une salle destinée à cet effet. Le prévenu, assisté de son avocat, pourrait très bien répondre de ses actes. Et j’ajouterai que la présence « in personam » du prévenu dans le cabinet d’instruction n’apporte rien de plus pour le travail du magistrat.

Ainsi, on faciliterait amplement le travail de la justice et on diminuerait les risques d’attentats lors des transferts.

Et si l’on poussait le raisonnement plus loin, pourquoi ne pas juger sur place ces criminels dangereux en créant des salles de justice dans les prisons où seules les parties civiles et les victimes seraient admises, et prévoir des « fan zones » pour la presse et le public ?

En conclusion, la justice française doit repenser sa manière de fonctionner et faire appel aux moyens modernes de communication. D’ailleurs, force est de constater qu’elle y parvient très bien dans le domaine des contraventions.

Jean-Paul Mounier

Source : Boulevard Voltaire

La douleur et la peine sont perpétuelles !

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Je me souviens.

Quand la peine de mort a été abolie, on nous avait promis solennellement l'instauration d'une réclusion à perpétuité effective.

Parce qu'on avait compris que l'humanisme, s'il imposait des prohibitions à mon sens légitimes, rendait aussi nécessaires des protections fiables et durables.

Cet engagement n'a pas été tenu par Robert Badinter.

On a vu se développer au contraire, de la part de la gauche naïve et fière de l'être, une tendance qui peu ou prou, après la peine de mort, prétendait nous faire glisser vers la mort de la peine dans ce que celle-ci a d'obligatoirement stigmatisant et traumatisant pour le coupable, avec évidemment la dénonciation corrélative de la prison qui serait la cause de la délinquance et de la criminalité au lieu d'en être, d'abord, le bouclier.

Pierre Méhaignerie qui, comme garde des Sceaux, n'avait pas le centrisme mou, a fait adopter en 1994 une loi, complétée en 2011, permettant une perpétuité incompressible dans deux séries de transgressions gravissimes : meurtre avec viol, tortures ou acte de barbarie d'un mineur de moins de quinze ans et meurtre en bande organisée ou assassinat d'une personne dépositaire de l'autorité publique à l'occasion ou en raison de ses fonctions.

A intervalles réguliers, quand la conscience publique était indignée par des atrocités "ordinaires", sans lien avec un terrorisme aveuglément et cyniquement mortifère, la nostalgie de la peine de mort revenait chez certains en même temps que l'exécution des peines était et demeure le grand fiasco imputable à notre justice. Des libérations conditionnelles imprudentes étaient suivies de tragédies. Mais il y avait toujours de beaux esprits pour nous démontrer que c'était la rançon à payer pour un état de droit digne de ce nom.

Il fallait se persuader que les criminels et les malheurs étaient une fatalité dont il convenait presque de se féliciter.

Puis le terrorisme abject a frappé, tué, massacré en masse. Même les plus compassionnels ont été contraints de regarder la mort des autres en face.

La gauche et la droite unis dans une même indignation, apparemment dans une volonté similaire de sévérité, d'extrême rigueur et d'impossible éradication. Les mêmes qui, sur le plan politique, à l'égard de la délinquance et de la criminalité au quotidien les minimisaient, négligeaient de s'attacher à la misère pénitentiaire et se contentaient d'un verbe creux se campaient dans des postures guerrières parce que l'islamisme semait la dévastation, comme avec l'affaire Merah puis au mois de janvier et de novembre 2015, dans nos villes, dans notre pays, en dissipant pour toujours une tranquillité de vie et de paix.

La lutte contre le terrorisme offrait une bonne conscience répressive à ceux qui étaient détournés, à cause de leur mauvaise conscience, du souci de la lancinante augmentation des crimes et des délits, notamment à l'encontre des personnes, et de ce qu'elle aurait dû imposer de la part d'élus de la Nation.

Et l'exigence de la perpétuité réelle a réapparu avec vigueur dans le débat public parce que les crimes terroristes sont intolérables mais que les autres, s'ils ne sont pas plus supportables, ne méritent tout de même pas une appréhension aussi négative.

On aurait pu penser que sur ce plan, aussi sauvagement spécifique qu'il soit, une concorde se créerait puisque le combat sans concession contre le terrorisme était, paraît-il, une aspiration commune qui dépassait l'esprit partisan.

Mais la gauche ne change pas et sa lutte s'arrête au point précis où elle serait obligée d'abandonner son idéalisme et le peu de catéchisme doctrinaire qui lui reste pour la sauvegarde de tous. Elle veut bien pourfendre les terroristes, qu'ils soient condamnés au plus haut de la sanction mais surtout pas qu'on les maintienne à vie dans un enfermement qui deviendrait inhumain pour eux.

Je ne caricature pas. J'ai bien entendu et lu que par exemple ce serait pire que la peine de mort - une mort à petit feu, en quelque sorte, qui rendrait l'existence insupportable ! - ainsi on a aboli celle-ci mais une autre serait encore plus indigne et de fil en aiguille on aboutira à théoriser l'indulgence comme seule démarche acceptable - et que ces malheureux incarcérés avaient cependant "un droit à l'espoir". Pourquoi ? On ne nous le dit pas. Il aurait été pourtant intéressant de connaître l'argumentation de ces bons apôtres qui, face au désespoir absolu, invoquaient un droit à l'espoir pour ceux qui avaient, en gros ou au détail, suscité et engendré le premier (Mediapart).

Et ce serait, pour Me Michel Tubiana, de la "vengeance" alors que vivants - pour ma part je m'en félicite -, ces terroristes seraient seulement, à la hauteur de leurs crimes sans circonstances pour en atténuer l'implacable responsabilité, jusqu'au bout incarcérés.

Qui peut vraiment frémir d'émotion et de compassion face à une telle perspective ?

A droite, l'approche de la primaire, au lieu de susciter un consensus sur cette question, favorise des clivages artificiels qui sont surtout destinés à montrer qu'on ne pense pas tout à fait comme le voisin (Le Figaro, Le Monde).

Rien pourtant qui distingue profondément, sur la perpétuité incompressible, NKM, Guillaume Larrivé, Xavier Bertrand, François Fillon ou Bruno Le Maire parce que cet extrémisme pénitentiaire de bon sens est naturellement adapté à la gravité du terrorisme et au fait que, pour les terroristes, la liberté est une incitation.

Seule Rachida Dati, pour se singulariser à contre-emploi, a évoqué "les fauves ingérables" qu'ils deviendraient, enfermés à vie. Mais elle néglige que libérés trop tôt, les "fauves" seraient lâchés au détriment de la communauté nationale !

Ce débat, à mon sens, pourrait être utilement élargi en rendant moins rare la perpétuité incompressible dans des situations et pour des existences où le passé et le présent feraient inéluctablement craindre pour le futur et douter de la moindre contrition.

Il n'y a pas que le terrorisme qui fait mal.

Puisque le criminel condamné, terroriste ou non, fait trop vite oublier le criminel odieux qu'il a été, qu'il aurait droit à l'espoir et que la perpétuité réelle décidément serait une violence et une injustice à son égard, je voudrais seulement énoncer cette évidence que, face à lui, contre lui, il y a de la peine et de la douleur.

Et qu'elles seront, elles, perpétuelles. Sans espoir de sortie.

Philippe Bilger

Source : Justice au singulier

Projet de mosquée à Quimper : le permis de construire refusé

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L’association cultuelle turque de Quimper (Finistère) porte le projet de construction d’une mosquée. Il pose des problèmes juridiques.

L’association cultuelle turque de Quimper (Finistère) veut construire une mosquée surmontée de six coupoles à la place de son lieu de culte actuel, route de Douarnenez. L’ensemble disposerait d’un minaret surmonté d’un livre symbolisant Le Coran. Le tout bâti sur une parcelle privée, avec les fonds de la communauté turque, sans subvention publique.

La Ville de Quimper a refusé, vendredi 25 mars, cette deuxième demande de permis de construire. « La Ville n’est pas contre la construction d’une mosquée mais fait face à des difficultés juridiques et d’intégration du projet dans le paysage », estime l’élu en charge de l’urbanisme.

La Ville ne délivrera pas de permis de construire tant que celui du bâtiment situé à proximité immédiate, obtenu en 2004 et porté par l’association culturelle turque, n’aura pas été mis en œuvre de façon aboutie. En gros : la Ville ne veut pas prendre de décision tant qu’elle ne connaît pas l’environnement final dans lequel le projet s’intégrera.

Sans oublier l’intégration dans le paysage : « Ce n’est pas que nous refusions les coupoles et le minaret, développe l’élu. Nous demandons à ce que le minaret soit intégré au bâtiment et ne soit pas proéminent. Les coupoles, elles, ne devraient plus être vertes, mais recouvertes de zinc ou d’ardoises, des matériaux plus locaux. »
 
Nicolas Yquel

Des centaines de migrants en Grèce refusent de repartir en Turquie

Ils refusent de repartir en Turquie : sur l‘île grecque de Chios, plusieurs centaines de migrants se sont enfuis d’un centre de rétention où ils étaient pris en charge.

Des heurts avaient éclaté la nuit dernière, jeudi, faisant plusieurs blessés.

Depuis, ces migrants, qui sont la plupart syriens, errent dans le centre d’un village et sur le port en attente d’un éventuel ferry pour rejoindre Athènes.

Mohamed Al Jazi, réfugié syrien : “Nous renvoyer en Turquie, est une énorme erreur, parce que nous avons tout risqué pour venir jusqu’ici, surtout pendant notre traversée en mer. Nous sommes partis de Turquie, en clandestins. Nous ne pouvons pas revenir en arrière. Nous referons la même chose, encore et encore, parce que nous voulons sauver nos vies. La Turquie, la Grèce, non. Nous allons en Allemagne, ou en Autriche.”

Ces tensions dans les îles grecques font craindre d’autres résistances face à l’accord du 20 mars, décrié par les ONG.

L’Union Européenne prévoit d’envoyer plusieurs centaines de policiers et de fonctionnaires de l’immigration en Grèce pendant le week-end pour organiser les premiers retours en Turquie.

Ces retours sont censés diminuer le flux des migrants, qui sont estimés à plus d’un million depuis l’an dernier.

Même si le rythme des arrivées a baissé, plus de 1.900 personnes ont franchi la mer entre la Turquie et la Grèce depuis le début de la semaine, portant à 5.622 le nombre de nouveaux arrivants recensés depuis le 20 mars.

Source : Euronews

 

Le permis de construire de la mosquée turque à Quimper refusé pour la deuxième fois

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Pour la deuxième fois, le permis de construire de la mosquée turque à Quimper a été refusé. Le premier refus avait signé le 28 août 2014.

Depuis plusieurs années il y a deux mosquées à Quimper. L'une au bourg de Penhars, juste à côté de l'église Ste-Claire. L'autre, la mosquée turque, est à la sortie de Quimper, route de Douarnenez. Un ancien site industriel qui a besoin d'être rénové.

La salle de prière actuelle est une ancienne salle d'usine. Le souhait de la communauté est de construire sur le site une vraie mosquée. Après un premier refus du permis de construire, le président Mehmet Ylmaz avait déposé un deuxième projet le 5 mars 2015.

Le 12 octobre 2015, Penhars Infos annonçait que le maire de Quimper, Ludovic Jolivet assurait qu'il signerait ce permis de construire si les règles d'urbanisme étaient respectées. La décision a été prise cette semaine : la réponse est non.

Penhars Infos n'a pas pu prendre connaissance des motifs officiels du refus. Ici on parle des " raisons de sécurité " et là d'intégration paysagère " et refus d'un " dôme en cuivre ". A suivre...

Source : Penhars-info

Grèce: une loi pour renvoyer les migrants

Le Parlement grec a adopté vendredi soir une loi qui ouvre la voie au renvoi vers la Turquie des migrants arrivés en Grèce, dans le cadre de l'accord controversé UE-Turquie visant à endiguer le flux migratoire vers l'Europe. "La loi a été adoptée sur le principe par la majorité de 169 députés sur 276 présents", a indiqué le président de séance, Tassos Kourakis. La plupart des députés de la majorité gouvernementale alliant la gauche Syriza à la droite souverainiste Anel, ainsi que des députés des deux partis d'opposition, le Pasok (socialiste) et le Potami (centriste), ont voté en faveur du texte.

Le principal parti d'opposition, la Nouvelle-Démocratie, a voté contre le principe de la loi mais en faveur des dispositions concernant l'application de l'accord UE-Turquie. Le parti communiste et le parti néonazi Aube doré ont voté contre.
Le texte, comptant 100 pages et comprenant 87 articles, a été adopté en procédure d'urgence à trois jours du premier renvoi en Turquie, lundi, de migrants arrivés en Grèce après le 20 mars, date de la mise en oeuvre de l'accord. Celui-ci prévoit le renvoi de Grèce en Turquie des migrants, y compris les demandeurs d'asile syriens, en échange de la "réinstallation" dans l'UE depuis la Turquie d'un Syrien pour chaque compatriote renvoyé, dans la limite maximale de 72.000 places.

Un renforcement des services d'asile 

"Des préparatifs sont en cours pour assurer que les renvois des personnes dont la demande d'asile avait été jugée irrecevable et pour ceux qui n'ont pas demandé de protection puissent commencer le 4 avril", a indiqué vendredi à Bruxelles Mina Andreeva, porte-parole de la Commission européenne, lors d'un point de presse. L'objectif de la loi est d'une part d'introduire dans le droit grec une directive européenne qui permet, sous certaines conditions, le renvoi des migrants à un pays tiers, en l'occurrence la Turquie.

La loi prévoit d'autre part le renforcement des services d'asile, qui doivent désormais gérer des demandes d'asile de milliers de migrants arrivés sur les îles en Egée après le 20 mars mais aussi de ceux qui étaient bloqués en Grèce avant cette date en raison de la fermeture des frontières par de nombreux pays européens.
La Grèce compte actuellement plus de 52.000 migrants sur son territoire. Face aux critiques sur l'accord formulées par l'ONU et de nombreux défenseurs des droits de l'homme, le ministre de l'Immigration Yannis Mouzalas a indiqué que le texte prévoit une procédure rapide exceptionnelle de 15 jours pour l'examen des demandes, et "respecte la convention internationale de Genève" de 1951 sur la protection de réfugiés.

Source : Le Figaro

Attentats de Bruxelles: l'homme qui aurait fourni des faux papiers sera extradé vers la Belgique

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La justice italienne a autorisé vendredi l'extradition vers la Belgique de l'Algérien Djamal Eddine Ouali, arrêté il y a six jours et soupçonné d'appartenir à un réseau de faussaires ayant fabriqué des documents utilisés par certains auteurs présumés des attentats de Paris et probablement aussi de Bruxelles.

La Cour d'appel de Salerne (sud de l'Italie), où l'homme a été arrêté samedi dernier en vertu d'un mandat d'arrêt européen, a décidé qu'il sera extradé vers la Belgique dans un délai de dix jours, selon l'agence AGI.

Le suspect, âgé de 40 ans, a été appréhendé lors d'un raid antiterroriste à Bellizzi. Un mandat d'arrêt européen avait été émis par la Belgique à son encontre pour participation à une organisation criminelle liée à l'immigration clandestine et produisant de faux papiers.

Selon l'agence Ansa, l'homme aurait fourni de faux papiers à Najim Laachroui, l'un des kamikazes de l'aéroport de Bruxelles National, à Salah Abdeslam et à Mohamed Belkaïd, un autre suspect lié aux attentats de Paris et tué à Forest lors de l'opération policière du 15 mars.

Les autorités de Salerne avaient été alertées lorsque Djamal Eddine Ouali a introduit une demande de permis de séjour dans le bureau d'immigration local. Elles ont alors fait le lien avec les recherches belges entamées à son encontre le 6 janvier. Son identité avait également fait surface lors de perquisitions menées dans un repaire de faussaires en octobre 2015 à Saint-Gilles.

Source : Rtbf.be

Gambie: Jammeh accuse l'occident de terroriste et annonce un projet de loi pour l'islamisation de l'État

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Bientôt L'État gambien portera le nom de République Islamique de la Gambie. Yaya Jammeh Rechercher Yaya Jammeh qui l’avait annoncé il y a quelques semaines à déclaré hier qu'un projet de loi sera déposé bientôt dans ce sens. Le président gambien qui a aussi abordé la question du terrorisme a porté des accusations sur l'occident.

La Gambie Rechercher Gambie va sous peu passer au statut de République islamique. C’est le très puisant président du pays qui la fait savoir Jeudi, lors de la séance d’ouverture du Parlement, le président Gambien.

« La Gambie Rechercher Gambie est une République islamique, et un projet de loi sera bientôt déposé devant l’Assemblée nationale pour commencer le processus de mise en œuvre. (…). Pour cependant nous musulmans, nous serons gouvernés par la loi devinée par « charia », basé sur le Coran « , a déclaré Yaya Jammeh Rechercher Yaya Jammeh devant ses députés. Et d’ajouter que le passage à un Etat islamique est d’autant plus fondé que « la Gambie Rechercher Gambie est le seul pays où vous pouvez trouver le vrai islam ».

Toutefois, Yaya Jammeh Rechercher Yaya Jammeh qui décrit la Gambie Rechercher Gambie « comme le seul pays où l’on peut travailler dans les rues librement sans distinction de religion », précise que « la déclaration (de l’Etat islamique) ne signifie pas que les autres religions seront supprimées, car il n’y a pas de contrainte en religion tel qu’il est consacré dans le Saint Coran».

Mieux, il affirme : « Nous n’interdisons pas d’autres religions, comme l’islam est tolérant et la religion est privée ».

Abordant la question du terrorisme il dira que ce sont les occidentaux qui créent les groupes terroristes.

«L’Occident est responsable de la création des différents groupes terroristes qui font des ravages dans diverses parties du monde. (…). Mais les terroristes savent que la Gambie Rechercher Gambie est une zone interdite pour eux, parce que nous ne croyons pas au terrorisme. Ils ne viendront pas ici car ils savent que nous allons les renvoyer dans leur pays d’origine, où ils sont les plus recherchés.

En rapport avec ces arrestations, la Mission Ahmadiyya au Ghana a pris ses distances d'avec les 13 Pakistanais arrêtés. Ahmed Anderson, le Secrétaire général de la mission musulmane a déclaré à la radio Joy Fm à Accra n’avoir aucune information liée au séjour des personnes qui sont arrêtées dans le pays.

Sidy Djimby Ndao

Source : Koaci.com

 

La Belgique durcit drastiquement ses conditions d’accueil

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Après les attentats de Bruxelles, le gouvernement belge a choisi de prendre des mesures pour limiter l’entrée de migrants sur son sol.

Pour de nombreux observateurs, le texte adopté par le gouvernement belge sur la nouvelle politique d’accueil des étrangers pourrait faire du pays un des plus restrictifs en matière d’immigration. Les autorités ont, en effet, choisi d’adopter des mesures drastiques après les attentats qui ont fait 32 morts à Bruxelles.

Tout d’abord, les étrangers qui souhaitent s’installer en Belgique ou renouveler leur titre de séjour devront signer un document attestant de leur volonté de s’intégrer. Le texte comporte notamment une série d’affirmations que l’arrivant devra approuver. Parmi elles, le refus du terrorisme, l’interdiction des mariages forcés, ou encore la nécessité d’élever ses enfants.

 « Je comprends et j’accepte que, dans ce pays, l’usage de la violence contre une autre personne, contre une épouse ou des enfants, soit punissable» pourra par exemple lire le requérant dans le texte qui lui sera présenté. Les conditions d’accès seront également durcies. L’Office des étrangers vérifiera la connaissance d’au moins une des langues nationales, le passé judiciaire, la formation, l’activité, et le suivi ou non d’un parcours d’intégration.

Le demandeur est également encouragé à « pourvoir lui-même à ses besoins » sous peine de voir son titre de séjour retiré. Ces mesures concerneront 80% des étrangers- les étudiants ou les ressortissants de l’UE n’étant pas concernés- et devraient entrer en vigueur à la fin de l’année. 

Source : Valeurs actuelles

vendredi, 01 avril 2016

Berlin : des hippies pro-invasion refusent que la mairie installe des « réfugiés » là où ils habitent

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Traduction de l’article d’infostormer (1).

Un groupe de hippies allemand a demandé à ce que le gouvernement évite d’installer des envahisseurs au sein de leur espace situé près du centre de Berlin, illustrant l’hypocrisie de nombreux gauchistes.

Si ce n’est pas en soi une nouvelle particulièrement importante, elle mérite l’attention parce que ce groupe, judicieusement nommé « Radical Queer Wagon Place » [ndt : le nom du groupe est en anglais bien qu’il soit allemand. « Radical Queer » signifie « Pédé radical »], s’était fait conaître dans le passé pour son militantisme en faveur de l’ouverture des frontières.

The Daily Caller (2) :

"Une communauté hippie créée pour promouvoir l’intégration et l’ouverture envers les minorités proteste désormais contre le plan de la ville de placer 500 réfugiés sur la propriété qu’ils louent.

Quand la ville a proposé que la propriété industrielle de 7500 mètres carrés soit utilisée pour loger 500 réfugiés, les 20 personnes qui dirigent le « Radical Queer Wagon Place » (RQWP) se sont soudain faites beaucoup moins ouvertes. Ils combattent désormais pour que les réfugiés ne s’installent pas en érigeant une barrière, clairement afin de pouvori continuer à promouvoir des frontières ouvertes pour les réfugiés et un monde libre de barrières et de murs.

« Ce n’est pas un zoo, des gens vivent ici » a déclaré Amina, résidente de la communauté à Die Welt, ajoutant que la barricade est mise en place pour préserver « un endroit politique et culturel important ».

[ndt : apparemment, l’Europe dans son ensemble n’est pas un endroit politiquement ou culturellement « important »…]"

[…]

"Selon le site internet de RQWP, le groupe a organisé une manifestation contre la fermeture des frontières et le racisme le 20 mars. Les détails de l’évènement précisent que la manifestation visait à s’opposer à « tous les murs et barrières » et soutenait le « droit à vivre où on veut ».

La propriété est désormais clôturées avec un panneau à l’entrée proclamant que ce n’est « pas un espace ouvert »."

Il y a peu de choses pires au monde qu’un hypocrite, même les juifs diaboliques qui déclarent vouloir nous asservir (3) ou nous détruire dans un affrontement avec les immigrés (4) expriment au moins leur opinion ouvertement

Ceci étant dit, j’espère vraiment que ces dégénérés déments vont recevoir une pleine part d’enrichissement multiculturel, puisque ce ne serait que justice de leur permettre d’avoir l’opportunité de vivre leur fantaisie jusqu’au bout.

Lien 1

Lien 2

Lien 3

Lien 4

Source : Blanche Europe

 

L'Etat Islamique décapitera le pape sur la place Saint-Pierre en 2025


 

Sorgues : deux associations jugées pour avoir transformé un entrepôt en mosquée

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Deux associations ont comparu devant le tribunal correctionnel d'Avignon, mercredi 30 mars, pour avoir converti un entrepôt en mosquée sans autorisation. Le procureur a requis la remise en état des lieux sous délai avec des « astreintes à 100 euros par jour de retard », accompagné d'une « peine d'amende de 100 par m² concerné ». L'entrepôt dispose d'une superficie de 2 600 m².

L'Association de la renaissance culturelle sorguaise (ASCS) et l'association socioculturelle La Sérénité avaient acquis cet immeuble à Sorgues (Vaucluse) en août 2014 pour la somme de 350 000 euros grâce aux dons de fidèles. Le travail de bénévoles a permis d'aménager un espace de prière au rez-de-chaussée et cinq salles de classe à l'étage. 200 élèves pouvaient ainsi suivre des cours coraniques et des cours de soutien scolaire chaque week-end.

« Le maire nous a dit que l’on pouvait acheter et qu’il verrait ensuite pour modifier le PLU (plan local d’urbanisme). On lui faisait confiance », confie au Dauphiné Brahim Bouharrada, président de l'ASCS. Une confiance mal récompensée puisque le 11 février 2015, la demande de travaux pour transformer le hangar en établissement pouvant recevoir du public est refusée. Le 16 février, la demande de permis de construire est également rejetée.

La mairie, dirigée par l'élu LR Thierry Lagneau, s'est constituée partie civile et réfute tout accord verbal. Selon Louis-Alain Lemaire, avocat des associations, la municipalité est revenue sur sa parole quelques mois avant les élections départementales de mars 2015, sous la pression des candidat du Front National. Le délibéré sera rendu le 27 avril prochain.

 

Source : Saphirnews

Vervoort sur la manifestation interdite à Molenbeek: « Aucun appel à la haine toléré»

Le ministre-président de la Région de Bruxelles-Capitale a confirmé officiellement l’interdiction de la manifestation de Génération Identitaire ce samedi.

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Le ministre-président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, a confirmé officiellement vendredi l’interdiction sur l’ensemble du territoire régional de la manifestation un moment annoncée par le groupuscule d’extrême droite Génération Identitaire samedi à Molenbeek, en utilisant pour la première fois une compétence prévue dans la 6e réforme de l’État.

«  Un arrêté d’interdiction de manifestation sur le territoire régional a été officiellement pris ce vendredi  » par M. Vervoort (PS), a indiqué son cabinet dans un communiqué. Cet arrêté concerne les «  rassemblements xénophobes  » à Molenbeek, initiés par le mouvement Génération Identitaire, ainsi que les contre-manifestations annoncées cette semaine via l’ensemble des réseaux sociaux, précise le texte.

« Nous ne tolérons aucun appel à la haine »

Cette mesure, la première du genre depuis la 6e réforme de l’État qui attribue désormais ces pouvoirs au ministre-président bruxellois, donne aux bourgmestres et chefs de corps des zones de police une base commune pour une exécution coordonnée, a expliqué M. Vervoort. «  Nous ne tolérons aucun appel à la haine. En ces temps troublés, la cohésion sociale ainsi que le vivre-ensemble doivent être protégés avec force et détermination  », a affirmé le ministre-président, demandant également à la population de « faire preuve de sérénité » et de «  garder son calme en ces circonstances particulièrement difficiles  ».

Le rassemblement de Génération Identitaire avait déjà été interdit mercredi par la bourgmestre de Molenbeek, Françoise Schepmans (MR). À la suite de cette interdiction, Génération Identitaire avait, dans une vidéo publiée sur le réseau social Facebook, appelé ses militants à ne pas se rendre samedi à Molenbeek, en dénonçant une décision «  lâche et complice  ». «  Le bourgmestre préfère interdire une manifestation contre les islamistes, alors que les islamistes prolifèrent dans son quartier avec la complicité de sa population  ».

Génération Identitaire, mouvement d’extrême droite

Génération Identitaire est un mouvement né en 2012, dont le siège se trouve à Lyon. Il se qualifie de « politique » – en se gardant bien de faire état de sa proximité avec l’extrême droite française – et appelle la jeunesse à « la reconquête » face au «  raz de marée de l’immigration massive  ». Génération identitaire est la branche jeune du Bloc identitaire, fondé en 2003 par d’anciens leaders d’Unité radicale, le groupuscule dissous un an plus tôt après la tentative d’assassinat contre le président français Jacques Chirac par l’un de ses sympathisants lors du défilé du 14 juillet.

Dimanche dernier, des manifestants nationalistes se présentant comme des « hooligans » avaient perturbé l’hommage aux victimes des attentats du 22 mars à Bruxelles qui se tenait sur la place de la Bourse.

Source : Lesoir.be

La Belgique durcit les conditions d’accueil des migrants

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Le processus a sans doute été accéléré en raison de l’actualité et des attentats terroristes, qui ont aussi posé la question de l’intégration ratée d’une partie de la jeunesse d’origine étrangère. Le gouvernement belge a, en tout cas, adopté dans la hâte et avec une certaine discrétion, mercredi 30 mars, des dispositions concernant les nouveaux arrivants. Elles sont présentées comme parmi les plus restrictives en Europe et pourraient entrer en vigueur à la fin de l’année.

Le texte obligera tout étranger désireux de résider durant plus de trois mois dans le royaume à signer un document indiquant sa volonté de s’intégrer en échange du droit à s’établir. Ces dispositions ne s’appliqueront toutefois pas aux réfugiés, aux étudiants ou aux citoyens de l’Union européenne. Les demandeurs d’asile seront invités à le signer, mais ne peuvent y être contraints puisque, si leur requête est acceptée, ils ne peuvent être renvoyés vers leur pays d’origine.

La déclaration, élaborée par le secrétaire d’Etat à la migration, Theo Francken, membre de l’Alliance néoflamande dirigée par Bart De Wever (N-VA), s’appuie sur les travaux d’un juriste et philosophe, Etienne Vermeersch, qui a traduit en attentes concrètes les valeurs, les normes, les droits et les devoirs au sein de la société occidentale. Le texte interroge notamment les étrangers qui réclament le droit de s’établir sur leurs éventuelles sympathies pour les organisations terroristes.

L’objectif plus général est résumé par l’éditorialiste du quotidien De Standaard, qui souligne que « beaucoup de choses ont mal fonctionné en cinq décennies de migration ». « Il y a eu du laxisme dans la lutte contre des comportements inacceptables, mais aussi un aveuglement sur les mécanismes d’exclusion », écrit Bart Sturtewagen.

Revendication de longue date de la N-VA

Les nouvelles dispositions s’appliqueront à près de 80 % des nouveaux arrivants, et notamment à ceux qui entendent bénéficier du regroupement familial. Elles concernent également ceux qui demanderont une prolongation de leur titre de séjour : l’Office des étrangers vérifiera leur connaissance d’au moins une des langues nationales, le fait qu’ils aient, ou non, suivi un parcours d’intégration ou une formation, qu’ils aient un emploi, etc. Leur éventuel passé judiciaire sera aussi pris en compte.

Concrètement, le premier chapitre du texte énumère les droits de l’homme, les libertés fondamentales et les principes démocratiques (liberté d’expression, liberté de croyance, égalité entre les sexes, etc.) que devra respecter le demandeur. La déclaration fait mention de la nécessité d’éduquer et d’élever les enfants « de la meilleure manière » et interdit les mariages forcés. Il bannit également les violences intrafamiliales en invitant l’étranger à déclarer : « Je comprends et j’accepte que, dans ce pays, l’usage de la violence contre une autre personne, contre une épouse ou des enfants, soit punissable. »

Le demandeur est, par ailleurs, encouragé à « pourvoir lui-même à ses besoins » et averti que, s’il n’accomplit pas les efforts suffisants pour y parvenir, il verra son titre de séjour menacé.

Le couplage entre droit de séjour et volonté d’intégration était, de longue date, une revendication de la N-VA. Les partis francophones, y compris le Mouvement réformateur du premier ministre Charles Michel, s’y opposaient avec plus ou moins de force, comme le parti chrétien-démocrate flamand CD&V.

En 2010, le gouvernement fédéral avait déjà révisé les lois sur le regroupement familial et sur l’acquisition de la nationalité, tandis que la Flandre – imitée récemment par la Wallonie – mettait en place un parcours obligatoire d’intégration.

Jean-Pierre Stroobants

Source : Le Monde

 

Molenbeek appelle ses jeunes au calme

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Les autorités locales craignent un affrontement samedi entre des bandes de jeunes et des manifestants d’extrême-droite.

Depuis que le groupe français d’extrême droite Génération Identitaire a appelé à un rassemblement ce samedi sur la place Communale de Molenbeek afin de protester "contre l’islamisme", la tension est palpable dans la commune. Si le groupe français a finalement appelé jeudi ses partisans à ne pas venir dans la commune bruxelloise, les autorités locales restent le qui-vive. D’après les informations en possession de la police, la venue samedi de militants d’extrême-droite en provenance d’un peu partout en Europe reste possible.

"On ne sait pas combien de personnes sont susceptibles de venir, mais le risque reste important. On vient encore d’avoir une réunion avec les zones de polices concernées (NdlR : les zones Bruxelles-Ouest, Midi et Bruxelles-Ixelles) afin d’empêcher ces gens d’arriver à Molenbeek, s’ils viennent malgré tout", explique la bourgmestre, Françoise Schepmans (MR). "Il y aura un renfort de la police fédérale. Il est possible que je fasse fermer les stations de métro, mais seulement en dernier recours !", ajoute-t-elle.

Le scénario redouté par les autorités locales est que le territoire communal se transforme en champ de bataille pour les militants d’extrême droite et les bandes de jeunes. Après s’être réunie avec ses services le jeudi matin, l’échevine de la Jeunesse et la Prévention, Sarah Turine (Ecolo), a décidé de demander aux familles molenbeekoises de faire en sorte que leurs enfants restent à la maison. "On veut éviter que les jeunes se rassemblent dans la rue et sur la place. On va faire passer le message via les associations et les mosquées. Les jeunes doivent rester chez eux", explique-t-elle.

Reste la possibilité d’un scénario catastrophe pour les autorités molenbeekoises : la mobilisation massive de jeunes habitants d’autres communes. "C’est une crainte. Et on n’a aucune prise pour prévenir ce risque", s’inquiète Sarah Turine.

Julien Thomas

Source : dhnet

Les sites jihadistes sans image ne seront pas classés "terroristes"

En attendant de pouvoir créer un délit pour la consultation de sites politiquement incorrect, et dans le cadre du nouveau projet de loi antiterroriste, le Sénat a adopté hier un amendement Les Républicains créant un délit de consultation habituelle de sites terroristes. Il s'agit de la consultation habituelle de sites

« provoquant aux actes de terrorisme, ou faisant l'apologie de ces actes, lorsque ces sites comportent des images ou représentations montrant la commission d'actes de terrorisme consistant en des atteintes volontaires à la vie ».

Commentaire d'Yves Daoudal :

"On remarquera la précision : il faut qu’il y ait des images.

Pourquoi ?

Parce que, sinon, la fréquentation de tout site musulman citant ce que disent le Coran, les hadiths, la charia, sur la vie de Mahomet et sur le jihad, tomberait sous le coup de la loi…

Autrement dit cet amendement ne crée rien du tout. Il demande seulement aux sites jihadistes de bien vouloir ne pas publier de vidéos trop choquantes s’ils veulent continuer d’être fréquentés."

Source : Le salon beige

 

Terrorisme: la carte des "Molenbeek" à la française

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La carte illustrant les villes d'origines de 50 combattants français morts en Syrie permet de s'en rendre compte: le phénomène jihadiste est étendu en France. Alors que le ministre de la Ville Patrick Kanner a estimé à "une centaine" le nombre de quartiers français qui ressembleraient à Molenbeek, il est en réalité difficile de dresser un état des lieux aussi précis.

De Paris... à Lunel

2005: Chérif Kouachi est arrêté juste avant de rejoindre l'Irak. Il est condamné pour avoir créé, avec le prédicateur Farid Benyettou, la filière dite des Buttes Chaumont, qui sévissait dans le XIXe arrondissement de Paris. Dix ans plus tard, avec son frère Saïd, il attaquera la rédaction de Charlie Hebdo, tuant 12 personnes.

Bien loin de Paris, c'est la commune de Lunel qui a longtemps été sous les projecteurs des services de renseignement. Avec ses 25.000 habitants, cette ville de l'Hérault a accueilli une vingtaine d'apprentis jihadistes, finalement partie en Syrie rejoindre les rangs de l'Etat islamique. Jusqu'à ce jour, la filière n'a jamais été complètement démantelée.

Pas de quartier type

De Lunel à Paris en passant par Toulouse ou Orléans, toutes ces villes ont vu certains de leurs jeunes partir en terres de jihad pour combattre dans les rangs d'organisations terroristes. Une variété géographique qui rend difficile un profilage précis.

D'autant que comme l'explique Marc Trévidic, ancien juge antiterroriste, "les beaux quartiers pourraient très bien être une cachette, une bonne stratégie" pour se dissimuler. Enfin, l'exemple de Maxime Hauchard, jihadiste français, bat en brèche toute tentative de généralisation. L'homme, apparu dans plusieurs vidéos de l'Etat islamique, est originaire de Bosc-Roger-en-Roumois, dans l'Eure. Une commune de 3.200 habitants.

Source : Msn.com

Selon le favori à la mairie de Londres, les hommes blancs sont responsables des agressions sexuelles dans le métro

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Traduction de l’article de New Observer (1)

Dans une démonstration flagrante de racisme anti-blanc, le candidat du parti travailliste à la mairie de Londres, un non-blanc, a déclaré que « trop d’hommes blancs » travaillent au conseil d’administration du métro de la ville, ce qui serait la cause de l’augmentation des agressions sexuelles dans le métro.

N’importe quel blanc déclarant une chose similaire à propos des non-blancs serait sans aucun doute inculpé pour « incitation à la haine raciale », mais parce qu’il s’agit d’un non-blanc parlant des blancs, il n’y aura aucune conséquence.

Parlant lors d’une réunion publique dans le quartier de Brixton – à majorité non-blanche depuis les années 1970, Sadiq Khan a déclaré qu’il réorganiserait le conseil d’administration de Transport for London (TfL) – qui dirige le célèbre métro de Londre – s’il était élu.

« Il doit mieux refléter la diversité de Londre dans l’intérêt des londoniens », a-t-il déclaré.

«  Savez-vous qu’il y a 16 personnes dans le conseil d’administration de TfL ? Parmi eux, treize sont des hommes blancs. Il ne compte que trois femmes. C’est moins de un sur cinq.»

Il a continué en déclarant que les « besoins » des femmes et des non-blancs sont négligés dans le métro londonien, faisant spécifiquement référence à l’augmentation brutale des agressions sexuelles dans le réseau.

Comme Khan l’a déclaré : « Les femmes font face à des défis spécifiques dans notre réseau de transport, qui ne sont pas actuellement traités. J’ai été consterné par la décision récente de la police des transports britannique d’abandonner l’unité des violences sexuelles. Les rapports d’agressions sexuelles dans le métro de Londres ont presque triplé au cours des cinq dernières années. Comme maire, je traiterais ces problèmes sérieusement. »

Ce que Kahn a « oublié » de dire est que l’augmentation des agression sexuelle est une conséquence directe du changement de la composition raciale de la ville, désormais à majorité non-blanche (2).

Khan, qui est né à Londres, est le fils d’immigrés musulmans pakistanais arrivés au Royaume-Uni en 1969. Il a été élu député au parlement pour la circonscription de Tooting, à Londres, en 2005.

Il fut aussi le premier ministre musulman du Royaume-Uni, pour le dernier gouvernement travailliste, et a été choisi comme le candidat du parti travailliste pour l’élection municipale prévue pour le 5 mai 2016.

Il est actuellement en tête de la plupart des enquêtes d’opinion sur l’élection, et sera probablement élu dans la ville à majorité non-blanche.

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Source : Blanche Europe

 

Djihadisme: une étude américaine pointe du doigt la francophonie

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Les ressortissants des pays francophones sont plus susceptibles d’aller faire le djihad en Syrie ou en Irak. C’est ce que dévoile une étude du think-tank américain Brookings Institution, révélée dans la revue Foreign Affaires par ses auteurs, Will McCants et Chris Meserole. Et ce n’est pas une prédisposition génétique…

Depuis le 11 septembre 2001, il n'y a pas eu d'analyses fiables et concrètes sur les causes de la « conversion » au salafisme des jeunes. Les scientifiques américains ont donc décidé de trouver une fois pour toute une réponse adéquate expliquant ce phénomène. « Nous avons compris que la science sur le radicalisme sunnite était en plein désarroi », a indiqué Chris Meserole. Les auteurs de l'étude ont examiné les profils des candidats au djihad, dont les données sont centralisées au Centre international pour l'étude de la radicalisation.

Ils ont ensuite créé un algorithme complexe qui traite toutes sortes de données sociologiques des pays-cibles, comme le chômage des jeunes ou le niveau d'instruction pour déterminer quels facteurs permettaient de prévoir le taux de djihadistes dans chaque pays.

Ce qu'ils ont découvert les a fortement surpris. Les pays qui « produisent » le plus de djihadistes sont francophones. Camel Bechikh, président de l'association de musulmans patriotes « Fils de France », l'explique par le fait que la communauté musulmane de la France est l'une des plus importantes en Europe.

« Evidemment il y en a depuis la France. Mais ce n'est pas étonnant du tout puisque la France a la première communauté musulmane en Europe. Il y a une histoire de proportionnalité. Il y a plus de musulmans en France qu'en Tunisie. Fatalement, par le jeu de proportionnalité on va la trouver [la France, ndlr] comme étant la première… »

Selon l'analyse des spécialistes américains, quatre pays francophones sur 5 se sont révélés être les plus « radicaux », France et Belgique en tête. Les scientifiques reconnaissent que ce sont des résultats préliminaires. Mais s'ils se confirment, cela pourrait éclairer le phénomène qui préoccupe la communauté internationale depuis les attentats du 11 septembre. Riadh Sidaoui, directeur du Centre arabe d'analyses et de recherches politiques et sociales (www.caraps.net/fr) basé à Genève se dit pourtant surpris du bilan tiré par les experts américains.

« Il faut définir d'abord qu'est-ce que ça veut dire "francophone". J'habite à Genève. Il y a une bonne partie de la Suisse qui est francophone. Mais on n'a aucun Suisse qui fait le djihad en Syrie et en Irak. On n'a pas non plus de terroristes qui viennent de Montréal, ni de pays africains francophones. Par contre, la France et la Belgique, oui. A mon avis, le lien entre francophonie et terrorisme en Syrie, sociologiquement parlant, n'est pas direct. A Bruxelles et à Paris… on a eu la 1ère et la 2e générations des jeunes qui n'ont pas été intégrés dans la société et en même temps marginalisés par cette société. Ils prennent leur revanche. Il faut expliquer aussi que les deux premières années les médias français appelaient les terroristes qui font le combat contre Bachar el-Assad des combattants pour la liberté».

Will McCants et Chris Meserole soulignent, eux aussi, que c'est le couple franco-belge qui joue le rôle principal dans la « production » des djihadistes. Selon eux, la faute est à la Révolution française… et la laïcité comme l'un des produits de cette révolution. A en croire les scientifiques américains, la laïcité n'est donc pas un acquis mais un fléau qui rend l'Etat vulnérable face à toutes sortes de radicalisme. Riadh Sidaoui estime qu'il y a encore une raison pour laquelle les jeunes francophones, en l'occurrence les Français, partent combattre aux côtés de Daech. Il s'agit des liens forts qui se sont tissés entre la France et les pays du golfe Persique.

"La France aujourd'hui n'est pas celle de Jacques Chirac ou Charles de Gaulle. C'est-à-dire la France s'est approchée de l'Arabie saoudite et du Qatar. Nous savons bien que ces pays ont acheté des quantités énormes des armes françaises alors que l'industrie d'armement française ne trouve pas souvent de débouché. Pour des raisons économiques la position française est très proche de celles du Qatar et de l'Arabie saoudite. Et cela malgré le fait qu'il y a de temps en temps des déclarations comme celle d'Yves Bonnet qui disait qu'il y a un vrai problème [avec le Qatar, ndlr]. Et je me fiche des résultats du Paris Saint-Germain+. Ça veut dire qu'il y a une conscience au sein des élites françaises que cette relation pourrait se retourner contre la sécurité française elle-même ».

En France, les résultats de l'étude américaine ont suscité une réaction plutôt négative. L'ambassadeur de France aux USA Gérard Araud a écrit sur Twitter que le texte présenté n'avait pas de sens du point de vue de méthodologie. Il est allé encore plus loin en le qualifiant d'insulte à « l'intelligence » («This text doesn't make any methodological sense. An insult to intelligence»). Camel Bechikh ne donne pas non plus raison à l'analyse des Américains et les pointe du doigt.

« Le gouvernement français a des données très différentes parce que pour lui, officiellement, la première nation représentée par les djihadistes de Syrie et d'Irak c'est l'Albanie. Je ne peux pas souscrire à une étude américaine… En mettant le chaos en Albanie, en Tchétchénie et en Bosnie, ils ont facilité le salafisme grâce à leur union avec les Saoudiens. Ayant laissé libre cours aux Saoudiens par le biais du salafisme, on se retrouve avec des gens qui se réislamisent, des gens qui étaient extrêmement violents dans la drogue, dans l'alcool, dans la délinquance. Lorsqu'ils se réislamisent par le salafisme, ce passé violent produit un salafisme violent, du djihadisme. Si les USA n'avaient pas historiquement passé un pacte avec l'Arabie saoudite, jamais l'Europe n'aurait suivi, jamais la France ne se serait permise d'avoir des liens commerciaux qu'elle a aujourd'hui avec l'Arabie saoudite ».

Quoi qu'on en dise, il n'y a pas de fumée sans feu. Malheureusement, c'est en France et en Belgique que se sont produits les récents attentats. Ils ont été commis par des ressortissants de ces pays, comme l'a démontré l'enquête…

Victoria Issaïeva

Source : Sputnik

 

Nucléaire et terrorisme: le cocktail explosif

Un sommet sur la sécurité nucléaire débute en ce moment à Washington. Il rassemble une cinquantaine de pays parmi lesquels la Belgique. Sa présence est plus qu’attendue une semaine après les attentats de Bruxelles et après un faisceau concordant d'informations sur un possible attentat terroriste nucléaire en Belgique.

Terrorisme et nucléaire: deux termes qui, mis ensemble, font froid dans le dos. Au lendemain des attentats de Paris, le 13 novembre 2015, ils semblent pourtant se conjuguer en Belgique. La police perquisitionne le domicile de l'un des " logisticiens " présumés de la cellule terroriste de Molenbeek. Elle retrouve une étrange vidéo montrant les allées et venues d'un haut responsable du centre d'étude nucléaire de Mol. Dans le monde nucléaire belge c'est la consternation. Car ce n'est pas le premier fait troublant qui touche ce monde très fermé.

En 2013 déjà, un ingénieur de Doel 4, l’un des réacteurs de la centrale nucléaire près d’Anvers, est licencié pour cause de radicalisme.

En août 2014, la turbine du réacteur de Doel 4 est sabotée. La vanne de décharge d'huile de graissage de la turbine est ouverte. En une demi-heure à peine, 65 000 litres d'huile s'écoulent tandis que la turbine tourne à sec. Les dégâts sont considérables mais la catastrophe est évitée de justesse L'enquête menée par le parquet fédéral piétine. En attendant, le sabotage impose à Electrabel et l’agence fédérale de contrôle nucléaire de prendre de nouvelles mesures au sein des centrales. Désormais, il est interdit de prendre son téléphone portable dans les zones techniques mais surtout les travailleurs doivent pénétrer obligatoirement à deux dans ces zones. C’est ce que l’AFCN prénomme la " politique des quatre yeux "

Quatre personnes interdites d'accès à Tihange

Le personnel des centrales nucléaires reste dans le viseur jusqu’à aujourd’hui. Au lendemain des attentats de Bruxelles du 22 mars, quatre personnes sont interdites d'accès à la centrale nucléaire de Tihange. A l'évidence, les autorités belges craignent l'infiltration de nos sites nucléaires. Et ce n'est pas leur seule crainte: quelques semaines avant les attentats, elles déploient 140 militaires autour de Doel , le centre de Mol, l'institut des radio-éléments à Fleurus et les centrales de Tihange. Mais pour Damien Ernst, professeur en électromécanique à l’Université de Liège, c'est insuffisant. Il faut aussi déployer des missiles sol-air comme le font déjà les américains et les français sur leurs sites nucléaires car une attaque aérienne est possible. Nos réacteurs ont beau avoir une double barrière de protection, elles ne résisteraient pas à l'impact d'un avion de ligne détourné.

La menace venue du ciel

La menace est déjà venue du ciel sous forme de drones. Sept centrales nucléaires françaises et une belge sont survolées à l'automne 2014. Pour Bruno Comby, expert indépendant français, ancien d’EDF, il s’agissait de repérage pour localiser les transformateurs des centrales nucléaires. Ceux-ci transforment l’électricité produite par la centrale pour l’injecter sur les lignes de haute tension. Détruire les transformateurs de plusieurs centrales nucléaires provoquerait, selon cet expert, un black out qui paralyserait l'Europe entière et son économie.

Bombes sales 

MaisD’autres avancent également le risque de fabrication de bombes sales avec des matériaux radioactifs. Autrement dit, les terroristes confectionneraient une bombe sale qui répandrait des substances radioactives au moyen d’un explosif classique.

Un risque suffisamment réel pour que 35 prix nobel décident de signer une lettre ouverte dans laquelle ils demandent de ne plus utiliser d'éléments hautement radioactifs dans la recherche scientifique et médicale.

Lucie Dendooven

Source : Rtbf.be

Centre de "déradicalisation"à Beaumont-en-Véron : le Front National lance une pétition pour dire non !

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Communiqué de presse de Nicolas Bay, Secrétaire général du Front National, Député français au Parlement européen

Nicolas Bay tiendra ce jeudi à Tours à 12h, avec les élus régionaux FN d’Indre-et-Loire, une conférence de presse sur le projet de centre de « déradicalisation » à Beaumont-en-Véron.

Alors que les Français attendent des réponses fermes pour combattre la menace djihadiste, l’ouverture d’un centre de « déradicalisation » en Indre-et-Loire illustre le décalage total du pouvoir socialiste avec la gravité de la situation.

Soutenu par le parti socialiste et avec le silence complice des élus UMP locaux, ce centre de « déradicalisation » est un énième projet extrêmement coûteux et inutile, qui par ailleurs ne disposera pas des moyens et effectifs de sécurité comme une prison. Outre les nuisances évidentes, c’est un véritable péril que les pouvoirs publics vont laisser planer sur les habitants.

Il est par ailleurs scandaleux que le suivi psychologique, l’encadrement et l’hébergement d’islamistes soient pris en charge par le contribuable. Comment peut-on accepter de déverser l’argent public pour le confort d’individus radicalisés, qui ont parfois commis des actes d’une violence inouïe, alors que des millions de Français sont dans la précarité et ne parviennent même plus à se loger ?

Le Front National lance donc une pétition contre l’implantation de ce centre à Beaumont-en-Veron pour rappeler que les djihadistes ne doivent pas être choyés mais combattus par la République.

Tant que le gouvernement refusera d’admettre que l’implantation de l’islamisme sur notre sol est directement liée à l’immigration que nous subissons, tant qu’il ne rétablira pas des frontières dont la disparition nous a laissés à la merci de toutes les menaces extérieures, tant qu’il ne rompra pas avec le laxisme judiciaire, tant qu’il ne fermera pas la centaine de mosquées radicales présentes sur le territoire national, alors la France et les Français seront menacés.

Source : Front National

 

Urbanisme : une mosquée risque de fermer

«C’est un problème de mosquée, alors tout de suite, ça devient sensible. Je vous le dis, ils sont tous de bonne foi. Il y a bien une infraction. Quoique… Mais il n’y a aucune intention frauduleuse », souligne le bâtonnier Louis-Alain Lemaire. Ponctuant une plaidoirie enflammée où il n’a eu de cesse de clamer devant le tribunal correctionnel d’Avignon que ses clients « ne sont pas des voyous ».

Hier, l’avocat a porté à la barre la parole de Brahim Bouharrada, 60 ans, président de l’Association de la renaissance culturelle sorguaise (ASCS) et de Jamel Moulouda, 43 ans, à la tête de l’association socioculturelle La Sérénité. Soupçonnés de toute une série d’infractions aux règles de l’urbanisme après avoir transformé un hangar et des bureaux en mosquée au 297 de l’avenue Blaise-Pascal, dans la zone du Fournalet à Sorgues.

Durant son réquisitoire, Bernard Marchal, procureur de la République, s’est concentré sur l’aspect juridique du dossier. « Il n’y a pas de permis ». Le magistrat a sollicité 100 euros d’amende par mètre carré illégal, la démolition d’une caisse de camion posée sur le terrain, la mise en conformité de la clôture et que les lieux soit restitués en l’état.

Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 27 avril.

« Le maire nous a dit que l’on pouvait acheter »

Les deux associations ont acquis le bâtiment le 5 août 2014. Payés cash 350000 euros grâce aux dons de fidèles.

Une fois les clés en main, les bénévoles ont retroussé leurs manches et commencé des travaux d’aménagement. Coups de truelles et de pinceaux, tapis… Le rez-de-chaussée devient un espace de prière. L’étage est divisé en cinq salles de classe. Tous les week-ends, près de 200 élèves y suivent des cours de religion et de soutien scolaire.

« Le maire nous a dit que l’on pouvait acheter et qu’il verrait ensuite pour modifier le PLU (plan local d’urbanisme). On lui faisait confiance », déplore Brahim Bouharrada. Mais l’appareil administratif se met en route. Les PV s’accumulent. Et le 11 février 2015, le couperet tombe. La demande de travaux pour transformer le hangar en un établissement recevant du public est refusée. Idem pour le permis de construire cinq jours plus tard.

« Il n’y a aucun doute. L’infraction est constituée. On a voulu forcer la main », pointe Me Frédéric Guittard, au nom de la mairie. Et de son premier magistrat Thierry Lagneau que les membres de l’association n’ont pas épargné. Persuadés qu’ils ont été les victimes d’un jeu politique.

Depuis des années, les fidèles des deux associations prient dans un appartement mis à disposition par la mairie dans la cité des Griffons. Trop petit, certains d’entre eux sont obligés de le faire dans la rue.

jeudi, 31 mars 2016

Italie – 50 mosquées dangereuses et plus de 250 mosquées clandestines

Ces dernières années l’Italie, dévoile le quotidien Il Tempo dans un long dossier anti-terroriste,  a connu un boom des associations islamiques : du Nord au Sud, elles ont plus de 1000. Et les mosquées non autorisées sont environ 280. A Rome elles sont au nombre de 43, dans la région du Lazio, au moins une soixantaine. La plus part sont des garages ou des caves.

Un phénomène en expansion depuis des années, notamment dans les quartiers à forte présence immigrée. Un phénomène qui est au centre de l’attention de l’Anti-Terrorisme qui a signalé la présence d’au moins 50 lieux de cultes « à risques ». Un univers qui reste dans la pénombre et qui inculque, par le biais d’imams itinérants salafistes, la doctrine pure de l’islam. Dans ces centres on prêche la guerre sainte.

Dans le monde musulman implanté en Italie on trouve des mosquées « modérées » composées de musulmans dévoués à la prière, eu jeûne et à l’aumône, à la limite de celles plus dangereuses des prédicateurs fondamentalistes et des recruteurs où, parfois, se cachent des « cellules dormantes ». Après les faits de Paris et de Bruxelles, l’Anti-Terrorisme a souligné le danger potentiel de ces cellules composées au maximum de trois personnes, dont des femmes.  Ainsi, de la Sicile au Piémont, est présent au moins un lieu de culte musulman dans les grandes villes et les petites cités. Toutes sont menacées par le risque d’infiltration terroriste. Toutes donnent le change en faisant croire que la prière reste une activité collatérale à d’autres comme l’enseignement de la langue de provenance des enfants ou l’étude du Coran. En réalité, dans les mosquées dangereuses, les salles sont attribuées en tout premier à la prière, au recrutement et à l’endoctrinement djihadiste.

Les mosquées sont par ailleurs le centre autour duquel vit et se développe la communauté islamique de la ville. Des petites Molenbeeck italiennes, toujours plus de zones extra-territoriales, où l’assimilation dans le pays d’accueil est une pratique inconnue et l’intégration inexistante. Dans ces quartiers un terroriste pourrait y trouver refuge sans problème comme Salam dans Molenbeeck l’arabe, ancienne cité belge.

Le panorama de l’islam italien compte de nombreux terroristes potentiels qui circulent entre les mosquées clandestines. Lieux de culte qui deviennent également, dans certains cas, le centre d’accueil et de tri des immigrés qui arrivent sans documents et donc sans identité. Les forces de l’ordre italiennes ont, dès la moitié des années 90, identifié la présence dans la péninsule de vétérans du conflit bosniaque et de la guerre civile algérienne, dévoués au prosélytisme djihadiste.

Un problème exponentiel avec l’arrivée massive aujourd’hui de combattants de l’État islamique cachés parmi des faux-réfugiés sans vrais papiers, reçus à bras ouverts par les fausses élites et réels criminels immigrationnistes, laïcs et ecclésiastiques, au pouvoir en Europe. Cette faiblesse politique, véritable folie sur le long terme, laisse présager de nombreux attentats et des lendemains de larmes et de sang…

Francesca de Villasmundo

Source : MPI