mercredi, 06 avril 2016
Un tribunal britannique interdit à un ex-musulman d’amener son fils à l’église
Un jeune enfant britannique s’est retrouvé au cœur d’une bataille juridique entre son père, converti au christianisme, et sa mère, musulmane.
En 2007, la jeune femme d’origine pakistanaise se radicalise. Elle s’inscrit dans une madrasa, école coranique, porte le voile intégral, et refuse de voir ses anciens amis chrétiens. En 2013 elle quitte son mari en emmenant leur fils, et le couple divorce un an plus tard. Le père obtient de voir son fils les week-ends et se convertit au christianisme.
Elle saisit les tribunaux et obtient gain de cause : le père a désormais interdiction d’emmener son fils dans une église ou dans n’importe quel évènement religieux, et doit lui préparer de la cuisine exclusivement halal.
Bienvenue au Pakistan. Ah non, c'est en Angleterre !
13:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
Il y aurait jusqu’à 500.000 envahisseurs non-enregistrés en Allemagne
Traduction de l’article de New Observer.
Selon un rapport secret du gouvernement fuité au journal Bild, il y aura jusqu’à un demi-million d’envahisseurs non-blancs entrés en Allemagne l’an dernier ont été « perdus » et ne se sont jamais enregistrés auprès des autorités sachant que leur demande d’asile bidon serait rejetée.
Le rapport poursuit en affirmant qu’il semble que la majorité de ces envahisseurs se « tournent vers la criminalité et les activités illégales » pour subsister, puisqu’ils ne reçoivent pas d’allocations.
Le journal Bild affirme que le document fuité (de) était un rapport intermédiaire du ministère de l’Intérieur et de la Police Criminelle Allemande (BKA).
« Beaucoup de migrants ne s’enregistrent pas auprès des autorités par peur d’être rejetés », indique la part du rapport relevant du ministère de l’Intérieur.
Ces chiffres sont « considérés avec inquiétude parce que les réfugiés [sic] non-officiels ont peu d’opportunités pour gagner de l’argent, et ou bien travailleront illégalement, ou se tourneront vers la criminalité ».
L’article de Bild a été accueilli par des dénégations du ministère de l’Intérieur, Thomas de Maizière, qui a dit qu’il n’avait pas vu le document en question, mais qu’il ne pouvait pas croire qu’il y avait 500.000 « réfugiés » non-enregistrés à travers l’Allemagne.
De Maizière avait admis qu’il y avait eu des « problèmes d’enregistrement » à la fin 2015, quand la « distribution des réfugiés depuis les zones frontalières du pays primait ».
Maintenant cependant, affirme-t-il, beaucoup de « post-enregistrement » ont été réalisés – admettant de facto qu’un grand nombre de « demandeurs d’asile » ne l’avaient pas été lors de leur entrée en Allemagne.
Plus tôt, des chefs de police allemands avaient averti que cela se produisait, mais avaient été ignorés dans la précipitation pour faire entrer autant de non-blancs que possible.
L’Union Européenne a pendadnt ce temps annoncé des projets pour une « coordination » européenne des réfugiés, visant à nier aux États individuels le droit de déterminer leur propre politique à ce sujet.
Cette annonce intervient alors que l’accord « UE-Turquie » a échoué lors de son second jour d’opération, pas un seul « réfugié » n’étant renvoyé en Turquie mardi 5 avril, alors que des centaines d’autres continuaient à débarquer sur les îles grecques.
Les envahisseurs non-blancs ont rapidement trouvé la faille la plus évident dans le plan de l’UE – au lieu d’attendre pour demander l’asile en Allemagne, comme c’était le cas jusqu’alors, ils demandent l’asile directement en Grèce.
Cette ruse force le gouvernement grec à évaluer leur demande – et les exclut d’emblée du circuit d’expulsion.
03:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Débat entre un philosophe et un recteur de mosquée à Phalempin
Andrée Christiann, adjointe à la culture de Phalempin, a organisé un débat autour de la lettre ouverte au monde musulman d’Abdennour Bidar avec la participation du philosophe Armel Richard et du recteur de la mosquée de Lens Abdellah Aarid. Une rencontre qui fait avancer la compréhension.
« Réflexions autour de la lettre ouverte au monde musulman d’Abdennour Bidar ». Le thème de la lecture-débat choisi par l’adjointe à la culture de Phalempin Andrée Christiann aurait pu rebuter. Surtout à la lumière des derniers événements survenus à Bruxelles. Mais le choix des invités, Armel Richard, philosophe et cofondateur de la compagnie du Tire Laine de Lille organisatrice de spectacles populaires, et Abdellah Aarid, recteur de la mosquée de Lens, a eu le mérite de poser la discussion et d’ouvrir les échanges. Fructueux.
Après l’interprétation de trois airs représentant les religions monothéistes (christianisme, judaïsme et islam) par Ellison et Claire, professeurs à l’école de musique de Phalempin, Armel Richard entra en scène. Il lut la lettre d’Abdennour Bidar, philosophe et chargé de mission sur la laïcité auprès de l’Éducation nationale.
Pour le pouvoir...
L’auteur y interpelle et bouscule le monde musulman face aux atrocités commises par Daesh. Le provoque aussi : « Et tu accuses au lieu de prendre ta propre responsabilité » ; pour ensuite réaffirmer : « Le terrorisme ce n’est pas l’islam, le vrai islam, le bon islam qui ne veut pas dire la guerre mais la paix ». Le problème du monde musulman n’est pas l’islam, ni la religion, mais la politique, l’économie, etc., que se sont appropriées certains pour soumettre les musulmans, dit-il avant d’appeler ces derniers à s’éveiller. « Il y a une multitude d’hommes et de femmes qui sont prêts à réformer l’islam, à réinventer son génie… »
Du pain béni pour Armel Richard qui s’engouffra dans un comparatif des religions pour en arriver aux mêmes conclusions : la religion, pour avoir le pouvoir, impose ses lois. Si l’Europe et la France ont su séparer l’Église de l’État (1905 chez nous), les états musulmans ne l’ont pas fait. Les lois religieuses devenant les lois du pays. D’autres, pour s’attribuer le pouvoir, vont encore plus loin par la force ou la terreur (Daesh).
L’importance du contexte
Armel Richard évoqua la lecture du Coran qu’il a étudié, et de sa complexité par les réécritures, ses traductions, et surtout les interprétations différentes. Selon lui, certaines sourates ont été écrites dans un contexte historique précis. Si on l’enlève, on peut leur donner un autre sens.
Le recteur de la mosquée de Lens entra alors dans le débat. Il confirma la nécessité d’expliquer aux musulmans le Coran, de replacer certains préceptes dans leur contexte afin de ne pas les interpréter faussement. Il enfonça le clou en précisant que beaucoup de peuples arabes se laissaient influencer ou soumettre par manque d’enseignement. Il prit en exemple la musique qu’aucun texte coranique n’interdit. Le public a ensuite été très attentif au propos du recteur sur la volonté de donner un souffle nouveau à sa religion.
Liberté de choix
Plus le débat avançait et plus les débatteurs se rapprochaient. Pour finalement conclure que chaque être humain doit être libre de choisir sa religion ou de ne pas croire, en tolérant ceux qui ont pris un autre chemin que le leur.
Le débat s’est poursuivi tard dans la nuit avec le public. Le succès de ce débat amène Andrée Christiann à chercher à transformer l’essai en organisant un rendez-vous avec les jeunes.
03:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les Pays-Bas craignent une poussée eurosceptique
Un référendum sur l’accord UE-Ukraine est organisé ce mercredi.Imposé par les eurosceptiques, il risque de mettre l’exécutif en difficulté.
Le référendum qui se tient ce mercredi aux Pays-Bas est une aubaine pour les eurosceptiques de tout bord. « Etes-vous pour ou contre l’accord d’association signé entre l’Ukraine et l’Union européenne ? » Telle est la question posée aux électeurs du royaume à l’occasion de ce référendum d’initiative populaire, qui se produit au beau milieu du semestre de présidence des Pays-Bas à la tête du Conseil européen.
Remontées contre Bruxelles, deux associations néerlandaises, Burgercomité EU et GeenStijl, ont regroupé leurs forces pour la circonstance. Elles ont rassemblé près de 430.000 signatures en quelques mois, soit bien plus que les 300.000 exigées par la loi, pour forcer l’organisation d’un scrutin sur cette question.
Certes, ce référendum n’a qu’une valeur consultative. De plus, la validité du scrutin est conditionnée à une participation de 30 % de l’électorat. Reste que, pour ces deux associations hostiles par principe à l’Union européenne, l’objectif est d’ouvrir une brèche pour organiser une sortie des Pays-Bas de l’Europe, à l’instar de ce qui se profile au Royaume-Uni. Dans une interview au quotidien « NRC Handelsblad », l’historien Arjan van Dixhoorn, président du Burgercomité EU, a en effet confié que le traité visant à faciliter le commerce avec l’Ukraine était la dernière de ses préoccupations.
Un « non » qui ferait l’affaire de la Russie
De prime abord, le scrutin de ce mercredi risque donc de s’avérer un ramassis de votes anti-européens. En effet, aussi bien à droite qu’à gauche de l’échiquier politique, seuls les partis europhobes appellent à voter « non ». Ainsi, le parti d’extrême droite de Geert Wilders (PVV) donne cette consigne à ses partisans au même titre que le SP, ex-parti marxiste-léniniste devenu Parti socialiste.
De son côté, le Premier ministre libéral, Mark Rutte, a indiqué que voter « non » ferait l’affaire de la Russie. L’ex-président du Conseil européen Herman Van Rompuy a aussi estimé que « les Pays-Bas perdraient de leur crédibilité au niveau européen en rejetant ce traité d’association avec l’Ukraine ». En janvier dernier, Jean-Claude Juncker, président de la Commission de Bruxelles, avait laissé entendre que si le « nee » l’emportait ce mercredi, cela constituerait une porte ouverte à une « crise continentale ».
Pour leur part, les milieux d’affaires plaident en faveur des 300 pages de ce traité, favorisant le commerce avec l’Ukraine. « Cet accord est un facteur de stabilité hors des frontières de l’UE », selon la fédération des entreprises VNO-NCW.
Nouvelle claque
Mais, si l’on en croit les sondages, le gouvernement de La Haye tout comme la construction européenne risquent de prendre une nouvelle claque. Outre une participation pronostiquée entre 35 % et 43 %, le « non » est aussi donné largement gagnant : entre 57 % et 62 %, selon les instituts de sondages.
De fait, la crainte de voir un Etat à nouveau touché par une affaire de corruption – comme les « Panama papers » viennent de s’en faire l’écho – se rapprocher de l’Union européenne apparaît comme un élément catalyseur du scrutin
Didier Burg03:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Béziers: la "charte des mosquées" de Robert Ménard ne passe pas
Le maire biterrois avait proposé aux mosquées de sa ville une charte de bonne conduite, refusée par la majorité d'entre elles, pour se désolidariser des islamistes.
C'est une ritournelle de l'extrême droite: exiger des Français musulmans qu'ils se "désolidarisent" des islamistes - en les supposant coupables de solidarité a priori. Robert Ménard a toutefois poussé la logique un peu plus loin. Au lendemain des attentats du 13 novembre, le maire de Béziers a dégainé une "charte de bonne conduite" à l'adresse des représentants des cinq mosquées de sa ville, afin de "clarifier (leurs) activités". Le ton est donné.
La signature de ce document aurait vocation à "rassurer l'ensemble des habitants de la ville", comme l'indique le préambule. Voire, à "garantir une pratique respectueuse de la religion", ainsi que l'affirme dans une allocution, jeudi 31 mars, l'élu biterrois proche du FN. Entre-temps, deux salles de prière ont apposé leur griffe sur la charte.
Sauf que les trois autres mosquées de la ville font de la résistance. L'imam de la mosquée Ar-Rahma, située en périphérie, a profité de l'allocution pour rappeler via un post Facebook, ce 1er avril, que ses "fidèles ont voté à la majorité absolue de ne pas signer cette charte" lors d'une "assemblée extraordinaire" le 12 décembre dernier.
Robert Ménard le déplore. Joint par L'Express, il affirme qu'il s'agissait de "faire la différence entre les musulmans qui entendent être des citoyens à part entière, et ceux qui apportent le malheur dans notre pays".
Ailleurs à Béziers, la réception est moins ferme. Ainsi du théologien Cheik Omar Mamoun, qui représente une association cultuelle biterroise, Elhouda. "J'ai trouvé que le contenu de cette charte était conforme aux prescriptions sacrées de l'islam (...) pour moi, ce document est une preuve de la confiance que l'on peut nous accorder", confie-t-il au quotidien Midi Libre.
"Il veut faire du buzz dans notre dos"
"Même si on n'a pas attendu Robert Ménard pour appliquer le contenu de la charte, on ne la signera pas", précise, mardi, un responsable de la mosquée Ar-Rahma à L'Express, évoquant des "pressions" de la mairie, pour hâter leur signature. Peine perdue: "On ne veut pas lui donner l'occasion de casser du sucre ou de faire du buzz sur notre dos. Il ne cherche qu'à se rendre populaire".
Derrière ce rejet en bloc, il pointe l'exaspération des Biterrois de confession musulmane vis-à-vis du maire: "Il fait de nous des bouc-émissaires. Pour lui, Béziers n'est peuplé que de clandestins et de Maghrébins. Il rejette tous les soucis sur nous. On se sent stigmatisés." Ce responsable assure que la mosquée Ar Rahma lutte "fortement" contre la radicalisation.
Pour Ménard, ce retoquage révèle "de l'incompréhension de leur part". Un rejet moins équivoque pour d'autres: sur son site, la Ligue de Défense juive (LDJ), groupuscule juif radical, le juge "inquiétant".
Une charte "irrecevable"
Axée autour de six piliers, la charte des mosquées exhorte les imams biterrois à ne pas "diffuser des discours ou faire la promotion des cheikhs saoudiens (wahabites) ou des Frères musulmans", ou encore à "ne pas promouvoir les textes et livres appelant au jihad et réclamant la peine de mort pour les appostats, les athées ou les homosexuels". "Tous les prêches doivent être faits en Français", réclame la charte. Alors que les prêches du vendredi ont souvent lieu en langue littéraire.
Outre ses implicites, la charte des mosquées tricote les mailles d'une suspicion généralisée. "Ce type de charte laisse supposer que les mosquées seraient des lieux où se développent des discours qui ont des retombées criminelles", observe pour L'Express l'avocat spécialiste en droit public, Jean-Michel Ducomte.
Pour cet expert en laïcité, "cette charte a une dimension irrecevable": elle méconnaît des dispositions de la loi de 1905, l'acte fondateur qui sépare les Eglises de l'Etat. "Le maire ne peut intervenir que si, au sein des édifices religieux, il a été constaté une atteinte à l'ordre public. En revanche, il ne peut pas présumer qu'il y a une atteinte, ni présumer que ce qu'il énonce dans cette charte serait de nature à advenir", ajoute l'expert.
"Il contredit l'article 2 de la loi de 1905"
La République ne reconnaissant aucun culte, "c'est comme si un maire s'arrogeait le droit de définir ce qui doit être dit ou pas au sein de ces édifices. Il contredit l'article 2 de la loi de 1905 en se dotant d'un pouvoir d'encadrement du pouvoir religieux", abonde encore Jean-Michel Ducomte.
Robert Ménard, lui, se trouve "tout à fait dans (son rôle) de maire, d'assurer la paix sociale et la tranquillité". "J'essaie de faire à partir des communes ce que l'Etat a été incapable de faire. C'est-à-dire réunir les conditions d'une bonne entente entre tous", dit-il. Quitte à outrepasser sciemment ses prérogatives.
Paul Conge
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Islamisme, voile: Valls se frotte de nouveau à l'explosif débat identitaire
Une "bataille idéologique et culturelle" en passe d'être remportée par les salafistes, des propos ambigus sur le voile : en se frottant à l'explosif débat identitaire, en vue de la campagne de 2017, Manuel Valls a de nouveau suscité des crispations.
Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) Anouar Kbibech a réagi mardi à ces propos, en mettant en garde contre les prises de position "clivantes" et "anxiogènes".
La veille, dans un théâtre Déjazet tout entier acquis à la laïcité, le Premier ministre a appelé au "sursaut républicain" contre l'islam radical et lancé plusieurs phrases offensives en clôturant un débat sur l'islamisme et la récupération populiste, avec une intervention largement consacrée au premier thème.
M. Valls a notamment averti sur "une forme de minorité agissante, des groupes (salafistes) qui sont en train de gagner la bataille idéologique et culturelle", a-t-il averti. "Les salafistes doivent représenter 1% aujourd'hui des musulmans dans notre pays, mais leur message, leurs messages sur les réseaux sociaux, il n'y a qu'eux finalement qu'on entend", a-t-il critiqué.
Quant au voile, sans soutenir explicitement son interdiction à l'université, il a jugé que la question était "posée". "Ce que représente le voile pour les femmes, non ce n'est pas un phénomène de mode, non, ce n'est pas une couleur qu'on porte, non : c'est un asservissement de la femme", a-t-il lancé.
Pour le président du CFCM, "on a plus besoin maintenant d'apaisement et de travail de fond, et pas tellement d'effets d'annonce et de prises de position un peu clivantes, qui pourraient être perçues comme stigmatisantes et donneraient du grain à moudre à ces groupuscules".
"Sur le terrain, nous ne voyons pas de signaux qui confortent cette hypothèse d'un raz-de-marée de la pensée extrémiste et salafiste", a poursuivi Anouar Kbibech, estimant même qu'"on ne peut pas dire que ces groupes ont le monopole de la communication et de l'action sur les réseaux sociaux".
Le président de l'Observatoire national contre l'islamophobie au CFCM, Abdallah Zekri, a pour sa part dénoncé auprès de l'AFP des propos qui "stigmatisent" en laissant penser "que les musulmans ne veulent pas s'intégrer" alors qu'au contraire "l'islam républicain a gagné du terrain".
"Qu'on arrête de faire peur aux Français ! Est-ce que la campagne a déjà commencé '", s'est interrogé ce secrétaire général du CFCM, en estimant que "les autres extrémistes, l'extrême droite et les groupes identitaires vont se précipiter dans cette brèche".
- "Enjeu électoral" -
A l'Assemblée mardi, le chef du gouvernement a nuancé ses propos: "Ce sont toutes les atteintes à la laïcité qui doivent être bien entendu dénoncées. Ne donnons pas le sentiment que nous visons à travers tel ou tel propos une seule religion", a-t-il expliqué.
Dans une France chamboulée par les attentats jihadistes, le Premier ministre avait cependant déjà prédit à l'été 2015 que "la question des valeurs et de l'identité sera(it) au coeur de la campagne présidentielle". D'autant, selon lui, que la droite et l'extrême droite n'hésiteraient pas à faire de l'islam un "enjeu électoral" en 2017.
Le diagnostic livré lundi soir par Manuel Valls, qui a retrouvé le temps d'une soirée son statut de franc-tireur à gauche, contraste avec le discours dans son camp et celui, beaucoup plus policé, d'un François Hollande qui renâcle à s'exprimer sur ces questions.
Convaincu que les thèmes identitaires, tout autant que l'emploi, seront au coeur de la campagne de l'élection présidentielle de 2017, Manuel Valls n'entend pas les laisser au Front national de Marine Le Pen, qui en a fait son cheval de bataille.
"Manuel Valls découvre le salafisme: va-t-il annoncer la dissolution de l'UOIF (Union des organisations islamiques de France, proche des Frères musulmans, ndlr) comme le réclame le FN depuis années", a réagi la leader frontiste sur Twitter.
"Valls méritera sa carte au FN quand il passera enfin du verbe à l'action: fermer les 100 mosquées salafistes, arrêter l'immigration !", a lancé son lieutenant, Florian Philippot, sur le réseau social.
L'islam constitue la deuxième religion de France, avec quatre à cinq millions de musulmans, pratiquants ou non, et quelque 2.500 mosquées et salles de prière.
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Aux sources du djihadisme belge
Combien de fois, derrière son front mangé par une belle tignasse blanche, Véronique Loute a-t-elle retourné l’histoire ? Des années presque sans sommeil la séparent de son fils, Sammy, 27 ans, parti « comme un voleur » pour la frontière turco-syrienne, le 28 octobre 2012. Après un silence de plusieurs semaines, de rares informations lâchées par les services secrets belges et quelques appels de son « gosse » ont permis à cette retraitée bruxelloise de comprendre que son enfant combattait en Syrie. Daech ou Front al-Nosra, elle ne sait sous quel drapeau, tout comme elle ignore le nom de combattant de Sammy.
La seule certitude de Véronique Loute tient à la date de son dernier contact avec lui, à la fin du mois d’août 2015, par Skype. « Il m’a dit : “Je te répète que je ne peux plus te parler.” », se souvient-elle, la voix rocailleuse, les yeux secs. Depuis, rien, sinon de lancinantes questions et, cette angoisse le 22 mars, quand trois kamikazes ont tué 32 personnes à Bruxelles : « Je me suis dit, pourvu que ce ne soit pas le mien. »
La Belgique, premier fournisseur européen de djihadistes
Converti à l’islam, Sammy fait partie de ces jeunes musulmans de Bruxelles, d’Anvers ou de Gand partis combattre au Levant et dont le nombre impose un sinistre record à la Belgique : celui de premier fournisseur européen de djihadistes en regard de sa population. Une singularité que le Royaume cherche toujours à comprendre, se demandant s’il n’est qu’un concentré des maux qui minent le Vieux Continent ou si son système et son histoire y sont pour quelque chose.
Une partie de l’explication se loge peut-être entre ces murs jaune pâle qui se dressent à la lisière du quartier européen de Bruxelles, dans l’épaisseur des arbres du Parc du Cinquantenaire : ceux de la Grande Mosquée, édifice construit lors d’une Exposition universelle à la fin du XIXe siècle et transformé en mosquée dans les années 1970. Opérée par une ONG saoudienne, la Ligue islamique mondiale, après une alliance scellée entre le Roi Baudouin et Riyad en 1969, elle passe pour être le centre du salafisme outre-Quiévrain.
« Les idées salafistes sont restées en Arabie saoudite »
« C’est la porte d’entrée du salafisme en Belgique, indique Michaël Privot, islamologue à Bruxelles, converti à l’islam à 19 ans. Financés par l’Arabie saoudite, de petits guides gratuits sur le pèlerinage, sur ce qui est licite ou ce qui ne l’est pas, y sont diffusés. L’orthopraxie salafiste habituelle. » Autre canal irrigué par la Grande Mosquée : un « service social » à l’usage des fidèles en quête de conseils sur l’éducation des enfants ou la vie conjugale. « Par ce biais, des positions ultra-normatives ont influencé toute une génération de musulmans en Belgique, sans qu’ils soient nécessairement religieux ou se rendent à la mosquée », poursuit Michaël Privot.
Avec des accents d’auto-défense, un autre discours résonne dans le hall glacial de la Grande Mosquée, sur les portes duquel s’affiche une condamnation des attentats du 22 mars. « Il ne faut pas croire les rumeurs, les idées salafistes sont restées en Arabie saoudite », assure Lhoussaine Ghailani, architecte de passage à la Grande Mosquée en prévision de travaux de réfection. La conversation facile, ce musulman pratiquant tient à se distinguer de ses coreligionnaires partis combattre en Irak ou en Syrie. « Quand je les vois, je me sens sali au plus profond de moi, dit-il. En invoquant l’islam, ils détruisent ce sur quoi j’ai bâti ma vie. »
Quête identitaire plutôt que spirituelle
Fils d’un immigré marocain arrivé, comme tant d’autres, en Belgique dans les années 1960 pour travailler comme ouvrier dans la construction, puis dans une usine de conditionnement de bouteilles d’alcool, Lhoussaine Ghailani, la quarantaine, évoque son enfance comme une belle époque. C’était à Laeken, le quartier populaire de Bruxelles où a grandi Sammy, le fils de Véronique Loute devenu djihadiste. « Il y avait toutes les nationalités dans la rue, et un jardin communautaire, c’était magnifique, l’islam n’était pas un problème », se souvient-il. Il en veut pour preuve ce rituel des fêtes de fin d’année : « On recevait des caisses de l’entreprise de Papa pour Noël. Il y avait plein de choses, dont du jambon et du vin. On les mettait de côté, on mangeait le reste, on ne se posait pas de questions ! »
Débat sur le halal à l’école, généralisation du port du voile, conflits entre identités belge et musulmane… Lhoussaine Ghailani le reconnaît : près de quarante ans après, l’islam n’est plus exactement le même en Belgique. Des positions se sont figées, une quête identitaire a souvent pris le pas sur la spiritualité. « De jeunes musulmans ont assimilé un rejet de la société occidentale sous l’influence d’une pensée exclusiviste selon laquelle l’islam est la seule identité humaine », explique Emilio Platti, dominicain et islamologue, qui a longtemps travaillé au foyer des jeunes de Molenbeek, cette commune dont 80 % de la population est musulmane.
L’exclusion sociale au cœur du problème
La reconnaissance par l’État belge de l’islam comme religion officielle, en 1974, au même titre que le catholicisme ou le judaïsme, n’a pas joué comme un rempart contre la propagation de l’antagonisme entre démocratie et islam, socle du salafisme. Diffusé par Internet, aiguisé par les frustrations arabes nées du conflit israélo-palestinien et l’islamophobie engendrée par les attentats du 11 septembre 2001, il s’est aussi nourri de l’exclusion sociale qui concerne davantage les Belges musulmans que les autres.
Ce discours a eu prise sur les jeunes d’origine marocaine bien plus que sur ceux d’origine turque, absents des listes des djihadistes. Les grands-parents des uns et des autres sont pourtant arrivés en Belgique à la même époque, celle des balbutiements de l’islam dans le pays, et dans le même cadre, celui des conventions de travail signées par Bruxelles avec Rabat et Ankara en 1964. « L’islam maghrébin en Belgique n’est pas centralisé comme l’islam turc, géré depuis Ankara, qui envoie des imams ici », explique Emilio Platti.
À Molenbeek, 75 habitants partis faire le djihad
Un contrôle qui évite peut-être la perméabilité des jeunes esprits à un discours jouant sur la fascination. « Des jeunes viennent me voir et me disent :’’Il paraît que bientôt, le messie va descendre à Damas et qu’il faut y être, est-ce que c’est vrai ?’’ », raconte Abou Youssouf, imam à Molenbeek, qui s’emploie à « déconstruire ces croyances », terreau idéal pour les recruteurs de candidats au djihad.
Chaque mois ou presque, la bourgmestre de Molenbeek, Françoise Schepmans, reçoit la liste actualisée des habitants de sa commune partis faire le djihad, décédés au front ou rentrés en Belgique. Elle passe en revue la dernière en date, qui compte 75 noms qu’elle ne divulguera pas : « Quinze sont censés être morts », détaille-t-elle. Plus tard, elle essaiera de tempérer : « Il y a aussi des talents et des succès dans la communauté musulmane, mais ceux qui réussissent ne restent pas à Molenbeek. »
l’islam, religion officielle en Belgique
D’après l’islamologue belge Peter Van Ostaeyen, 533 ressortissants belges combattaient en Syrie et en Irak en décembre 2015. Un chiffre qui fait de la Belgique le pays européen comptant le plus grand nombre de djihadistes par rapport à sa population de 11 millions d’habitants.
La Belgique compte environ 640 000 musulmans, dont une majorité originaire du Maghreb et de Turquie (première, deuxième et troisième générations confondues). Religion officielle depuis 1974 (comme le catholicisme ou le judaïsme), l’islam peut faire l’objet de cours de religion à l’école publique et les imams officiant dans des mosquées déclarées peuvent recevoir un salaire de l’État.
D’après le « Monitoring socio-économique » 2015, enquête sur l’emploi réalisée par l’État fédéral, le taux de chômage des personnes « d’origine belge » s’élève à 5,8 %, contre 25,5 % pour celles originaires d’un pays du Maghreb et 23 % pour celles originaires d’un « pays candidat à l’Union européenne » (la Turquie essentiellement).
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L’évêque de Venise contre la loi anti-mosquée car elle limite la liberté religieuse
L’évêque de Venise, Francesco Moraglia, est préoccupé. Très préoccupé. Par la déchristianisation de la société ? La décadence morale ? Le vide sidéral des esprits ? Le laïcisme à outrance ? Non…
Mgr Moraglia est préoccupé par la loi anti-mosquée que veut introduire le Conseil régional du territoire de Venise en modifiant « la loi régionale sur le gouvernement du territoire qui vise à introduire une nouvelle normative pour discipliner la réalisation d’édifices et d’équipements d’intérêt public pour les services religieux et à fournir aux administrations municipales des critères homogènes pour une implantation correcte des équipements destinés aux services religieux dans l’urbanisme. »
Mgr Moraglia, le Patriarche de Venise, a exprimé sa crainte religieuse sur Genteveneta.it, le portail d’informations du Diocèse vénitien :
« Je remarque avec tristesse que les modifications proposées présentent encore des éléments de perplexité et de préoccupations pour l’exercice du droit, garanti par la Constitution, de la liberté religieuse sur notre territoire. Ces observations valent non seulement pour les catholiques mais aussi les autres communautés religieuses (…)
Certes, tout le monde comprend combien le contexte actuel est complexe et fragmenté et, pour cela, demande beaucoup d’attention. Que l’on exige aussi des formes justes de tutelle et de garanties, que l’on demande un vrai sens des responsabilités et de respect de la part de tous, même une connaissance plus importante de la légalité, mais que l’on ne cède en rien sur le principe auquel on ne peut renoncer – dans le domaine civile et religieux – qui regarde le bien fondamental de la liberté religieuse.
La liberté religieuse – respectueuse de la conscience des autres et aimante des bonnes règles et du vivre ensemble – doit aujourd’hui plus que jamais être renforcée. N’en limitons pas les frontières ! L’exercice, également public, de la foi est une valeur civile et ecclésiale, qui permet à tous de s’exprimer en respectant les autres convictions.
« Ce n’est donc pas sur une disposition subjective de la personne – je cite le Concile Vatican II, déclaration Dignatis humanae n°2 – mais sur sa nature même, qu’est fondé le droit à la liberté religieuse… et son exercice ne peut être entravé, dès lors que demeure sauf un ordre public juste. »
« J’espère qu’il est encore temps et que ne manquent pas les moyens et surtout la volonté sincère de tous pour réfléchir, avec sérénité et esprit constructif, sur un thème aussi délicat, avant de légiférer sur des aspects aussi vitaux pour tous les Vénitiens et non seulement pour les communautés religieuses. »
Mgr Moraglia et le monde bisounours !
Ce qui est vital pour les Vénitiens, et d’ailleurs tous les Européens de culture et civilisation chrétiennes, c’est de défendre leur territoire contre l’implantation de l’islam, le nouveau totalitarisme du XXIe siècle. Et donc de revoir le concept erroné de Liberté religieuse énoncé par le funeste concile Vatican II. « Seule la vérité a des droits, l’erreur n’a aucun droit », tel était l’enseignement constant de l’Église pendant des siècles, jusqu’au funeste concile. Enseignement qui protégeait, du prosélytisme des fausses religions, spirituellement les âmes catholiques mais aussi temporellement les sociétés chrétiennes. Soumises aujourd’hui au déferlement islamique sans que leurs pasteurs soient capables de les en protéger. Bien au contraire…
Francesca de Villasmundo
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L’Europe soumise à l’Islam
Je n’étais pas en Europe au moment des attaques djihadistes à Bruxelles. C’est depuis les rives de l’Océan pacifique que je les ai observées, avec consternation. J’éprouve de la douleur en pensant aux victimes et à leurs familles. J’éprouve de la douleur aussi en pensant aux futures victimes et à leurs familles, car je sais qu’il y aura de futures victimes.
J’éprouve de la tristesse en regardant les réactions de la population. Les réactions sont les mêmes qu’en France au moment des attentats du 13 novembre. Elles seraient les mêmes vraisemblablement ailleurs en Europe. Une anesthésie est en place, et elle fonctionne. Les Européens ont une propension à répondre aux actes de djihad avec des fleurs, des bougies, des petits cœurs roses découpés dans du papier, des larmes – rarement davantage. Il y a longtemps qu’il en est ainsi. Je m’étais demandé, au moment des attentats du 11 septembre de l’année 2001, ce qu’aurait été une réaction européenne à un crime aussi effroyable que celui qui avait frappé à l’époque les tours jumelles du World Trade Center à New York. J’ai eu la réponse un peu plus tard après les attentats contre la gare d’Atocha à Madrid, en voyant des manifestants porteurs de parapluies réclamant « la paix ».
La colère et la détermination à se battre pour rester debout et ne pas se soumettre existent encore en Europe, mais sont désormais des sentiments minoritaires. Un grand lavage de cerveau imprègne le vieux continent d’un esprit de soumission. Ce lavage de cerveau commence à l’école, se prolonge dans les médias où les réactions décrites comme « dignes » sont celles où des gens pardonnent aux assassins et où les bourreaux sont aisément décrits comme étant aussi, et surtout, des victimes. Les dirigeants politiques prolongent le lavage de cerveau et, si l’un ou l’autre parmi eux tient des propos plus clairs et plus nets, il est facilement accusé d’avoir des idées d’« extrême droite ». Le grand lavage de cerveau est présenté comme donnant à l’Europe une « supériorité morale ». Cette « supériorité morale » ressemble fort à mes yeux à une incitation au suicide collectif. Elle crée un désarmement des esprits et des corps. Elle fait que l’Europe apparaît comme une proie facile aux djihadistes. Elle fait que l’Europe est effectivement une proie facile.
Dans la vision du monde inhérente à l’islam, le monde se divise fondamentalement en deux : le dar al islam, territoire déjà conquis par l’islam, et le dar al harb, territoire de la guerre, ou territoire pas encore conquis par l’islam, et que l’islam doit conquérir. Tout territoire qui a été un jour territoire conquis par l’islam est censé, selon l’islam, l’être à jamais. Une part de l’Europe a été un jour territoire conquis par l’islam. Cette part de l’Europe doit, selon l’islam, revenir à l’islam. Le reste de l’Europe est censé être dar al harb. L’islam y mène la guerre pour que cette part de l’Europe rejoigne le dar al islam… Pour que ce soit le cas, les dirigeants de cette part de l’Europe doivent se montrer soumis, et les populations que ces dirigeants régissent doivent elles-mêmes se montrer soumises. Les dirigeants de cette part de l’Europe, dont les deux tiers de la France, la Belgique ou l’Allemagne, font partie, tiennent, fondamentalement, le discours de la soumission. Les populations que ces dirigeants régissent, en leur grande majorité, se montrent soumises.
Les dirigeants de cette partie de l’Europe ont parfois des discours de matamores. Les djihadistes agissent pour montrer que ce ne sont que des discours de matamores. Et les faits leur donnent, hélas, raison. La police belge savait depuis des semaines où vivait Salah Abdeslam, mais, pendant longtemps, n’a rien fait pour l’arrêter. Malgré quelques arrestations, des milliers de djihadistes prêts à passer à l’action sont en Europe et ont le soutien de centaines de milliers de musulmans. Les adeptes de la « supériorité morale » veillent. Tôt ou tard, il y aura des fleurs, des bougies, des petits cœurs roses découpés dans du papier, des larmes… Les propos plus clairs et plus nets resteront minoritaires. Hélas. Comme j’aimerais me tromper !
Guy Millière
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En passant au halal, des Quick retrouvent un second souffle en France: dernier en date, à Montpellier, où "on se bouscule"
Depuis leur passage au 100% halal, certaines enseignes de restauration Quick ont retrouvé un nouveau souffle. A Montpellier, le porc a ainsi été remplacé par la dinde et la viande servie est certifiée par la grande mosquée de Lyon.
En France, une trentaine de restaurants de l'enseigne Quick servent exclusivement de la nourriture halal, la seule que peuvent manger les musulmans pratiquants. Le porc est remplacé par la dinde. La viande de boeuf et de poulet est produite dans des abattoirs selon un rituel précis. La viande non halal se limite à un hamburger cuit, préparé et emballé à l'extérieur. Il est seulement réchauffé dans le Quick halal. Cette procédure est nécessaire car la règle interdit que la viande halal entre en contact avec la viande non halal. Il y a deux semaines, un Quick est passé au modèle halal à Montpellier dans le sud de la France. Le restaurant dispose désormais d'un certificat délivré par l'association rituelle de la grande mosquée de Lyon. Comme les autres auparavant (des Quicks se lancent dans le halal depuis 2009), le changement s'est avéré payant avec une fréquentation en hausse. "On se bouscule dans ce fast-food, situé dans une zone ultra-concurrentielle, où Quick, KFC et McDonald's se partagent les clients", rapporte le média 20minutes.fr.
"Enfin, on peut manger comme tout le monde, comme tous les Français. Il y a enfin une offre adaptée à ceux qui mangent halal, je trouve ça tout à fait normal dans un pays comme le nôtre", se réjouit Sofiane. Une autre cliente abonde dans ce sens expliquant qu’avant le passage au tout halal, son choix était cantonné au poisson.
Entamée depuis 2009, la conversion de certains restaurants Quick (ils sont extrêmement minoritaires, environ 10% du parc de restaurants) s'est faite dans des quartiers où une demande forte avait été identifiée. Elle a permis d'augmenter la clientèle et, dans certains cas, peut-être même de sauver l'établissement comme l'affirme une employée d'un Quick de Seine-et-Marne. "Depuis que l'on est passé au halal, le restaurant marche beaucoup mieux. Je pense vraiment que si on n'avait pas choisi de se convertir au halal, le Quick de Chelles aurait été perdu", dit-elle au média 20minutes.fr.
Comment ces restaurants vont-ils évoluer après le rachat de Quick par Burger King en France? Selon le quotidien Le Parisien, ces Quick resteront halal et garderont l'enseigne Quick.
03:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 05 avril 2016
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11:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
A Douvres, les Anglais n'ont pas l'air enthousiastes de voir arriver les "migrants"
Des centaines de patriotes anglais ont bloqué Douvres et se sont heurtés à la police pour protester contre l'invasion de leur pays, tandis que la veille, un énorme message de bienvenue était projeté sur des falaises à proximité. Preuve du fossé grandissant entre l'oligarchie collaborationniste britannique et le peuple qui, là aussi, relève la tête.
11:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les roublards du voile islamique
Chacun sait avec quelle vigueur nos politiciens nationaux et locaux font respecter la Loi de 1905, instituant la séparation entre les religions et l’État. Officiellement, le port du voile islamique est interdit dans les établissements publics, scolaires et universitaires, hospitaliers et administratifs… il faut n’avoir pas fréquenté récemment ces établissements pour croire encore en l’application de la loi.
Toutefois, cette loi existe et jusqu’à son abolition, chacun est censé, non seulement ne pas l’ignorer, mais également l’appliquer.
Or, pour des raisons de (re)conquête du marché iranien (ni très riche, ni très important) les dirigeants de la société Air France, dont l’État détient encore 15% du capital, ont tenté d’obliger leurs hôtesses à porter le voile islamique, d’abord lors des vols vers l’Iran ou en provenant, avec l’arrière-pensée de l’exiger pour les trajets vers les autres États médiévaux, où la femme est l’humble servante de son nabab d’époux, dans son harem où il peut concentrer quatre femmes, en plus des esclaves dans les pays où persiste (discrètement) cette pratique, esclaves dont le despote peut user à sa convenance… lisez le coran !
Dans ces conditions, pourquoi n’habillerait-on pas nos hôtesses européennes d’un sari pour les lignes destinées à l’Inde ou ne les déguiserait-on pas en geishas (avec ou sans les attributs de ces « hôtesses » d’un genre très spécial) ? Où s’arrêtera-t-on dans la prostitution commerciale ? C’est la seule question à poser, lorsqu’on se trouve confronté à une telle crétinerie.
L’Europe fut exportatrice de civilisation. Il serait sot de l’oublier. Si les chefs d’État musulmans parlent haut et fort, c’est parce que des Européens et des Nord-Américains d’origine européenne ont découvert des champs pétrolifères dans des pays, où ils stagnaient depuis des millions d’années et où ils auraient pu le faire longtemps encore sans la technologie occidentale.
L’islam n’est fort que des pétrodollars de ses émirs, mollahs et roitelets, qui utilisent une démographie de primitifs pour envahir l’Occident et y porter une guerre de races et de religions.
Nous autres, Européens, n’avons pas à leur faciliter la tâche. Bien au contraire ! La très ignoble proposition d’un ou d’une carriériste d’Air France doit servir de sujet de réflexions. L’occident est malade des excès de zèle d’agents collaborateurs des nouveaux envahisseurs.
Plutôt que de hurler contre un « péril fasciste » inexistant ou pour le maintien d’une sous-activité de certaines catégories de travailleurs français, liée à quelques lois du travail obsolètes, il devient urgent de comprendre quel est le vrai péril et qui sont nos pires ennemis.
Docteur Bernard Plouvier
10:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tv libertés : Politique et éco N°84 : La guerre perdue contre l'islam radical
Jean-Christophe Mounicq reçoit Guillaume de Thieulloy, rédacteur en chef des 4 Vérités, et directeur du Salon beige.
10:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Hôtesses d'Air France, burkini, transports séparés : accommodements raisonnables ou islamisation ?
Voile, burkini, dîners et transports où hommes et femmes sont séparés : les manifestations ostentatoires de l'islam se multiplient dans l'espace public. Les politiques et la société doivent prendre position, estime Eloïse Lenesley.
Le 16 mars dernier, se tenait un dîner d'étudiants comme tant d'autres à la London School Economics. À un petit détail près: filles et garçons étaient placés à des tables séparées, chaque groupe étant, en outre, isolé du regard de l'autre par un panneau géant. Deux numéros de téléphone distincts avaient même été mis en place pour réserver les billets d'entrée. Au Royaume-Uni, la ségrégation sexuelle initiée dans le cadre de rassemblements musulmans n'est pas exceptionnelle. Le rapport de l'association Student Rights s'alarmait déjà en 2013 de l'expansion du phénomène: pas moins de 180 interventions de prêcheurs radicaux avaient été recensées, sur un an, dans des établissements aussi prestigieux que Cardiff ou l'UCL et, pour plus d'un quart d'entre elles, hommes et femmes étaient priés de ne pas se mélanger. Parfois, ces dernières étaient reléguées au fond de la salle, comme lors d'un séminaire à Leicester University. Loin de condamner ces pratiques, le règlement des UK Universities avait même, dans un premier temps, accordé sa bénédiction, en suggérant de s'accommoder aux exigences de certains conférenciers pour raisons religieuses… avant d'opérer une piteuse volte-face au vu du tollé médiatique et d'une pétition engrangeant 8000 signatures en quelques jours. «Dans leurs efforts pour favoriser l'intégration, les UUK encouragent le sexisme et avalisent la discrimination», se désolait alors la féministe iranienne Maryam Namazie, en guerre contre «l'apartheid sexuel».
En août 2015, le membre du Parti travailliste Jeremy Corbyn avait préconisé de réserver des voitures du métro londonien aux femmes - une proposition déjà évoquée par la ministre des Transports Claire Perry l'année précédente. Aujourd'hui, c'est une compagnie allemande, Die Mitteldeutsche Regiobahn, qui annonce que des wagons de ses trains seront désormais dédiés aux femmes. Mais rien à voir avec les événements de Cologne, s'empresse-t-elle de préciser. Rien à voir. Il n'empêche que la démarche procède de la même logique. Se cacher de la concupiscence masculine, se dérober à la prédation, plaider coupable d'être objet de tentation, se retrouver cloisonnée dans son statut de femme. Cette même Allemagne où, le mois dernier, trois facs ont fermé leurs salles de prière, parce qu'elles étaient sous la coupe de musulmans radicaux qui imposaient la ségrégation sexuelle, voit ses chemins de fer emprunter de tortueuses dérives.
Tandis que l'Hexagone voyage par ciel voilé. La direction d'Air France a fait savoir à ses hôtesses qu'elles devraient obligatoirement porter un pantalon durant le vol, ainsi qu'une veste ample et un foulard islamique dès la sortie de l'avion, sur la future ligne Paris-Téhéran remise en service le 17 avril prochain. Fureur du personnel navigant et des syndicats, qui ont dû batailler plusieurs semaines pour «établir la possibilité d'un principe de volontariat au nom du respect des libertés individuelles». Ils ont finalement obtenu gain de cause auprès du DRH: un «dispositif d'exception» permettra aux récalcitrantes d'être réaffectées vers d'autres destinations.
Sur la terre ferme, les grandes enseignes de prêt-à-porter s'engouffrent dans l'interstice de la «mode pudique». Chasteté de l'épithète drapé d'opportunisme mercantile. Exit la haute couture de Coco Chanel ou d'Yves Saint Laurent qui émancipa les femmes, place aux burkini, abaya, hijab et autres geôles synthétiques qui les engoncent dans la soumission. Une fois n'est pas coutume, la seule féministe qui fait entendre sa voix pour appeler au boycott de ces marques est Elisabeth Badinter. Une exaspération partagée par Agnès B, Pierre Bergé et la ministre du Droit des femmes Laurence Rossignol, qui a commis l'imprudence d'esquisser un périlleux parallèle entre les voilées consentantes et les «nègres américains qui étaient pour l'esclavage». Il n'en fallait pas plus pour porter à ébullition médias et réseau sociaux, trouvant là le prétexte providentiel d'occulter le débat sur les tenues islamiques et d'éreinter, au nom de l'antiracisme, l'intrépidité intellectuelle de la ministre. Car il ne fait pas bon être de gauche et dénoncer les maux inhérents à l'islamisation du pays. Auteur du rapport «Génération radicale» promptement enseveli dans les méandres de la couardise hollandienne, Malek Boutih souffre de deux tares très mal perçues dans son propre camp: le franc-parler et le bon sens. Morceaux choisis de ses propos au Grand Journal au lendemain des attentats de Paris: «Pas faire des réunions, pas faire des commissions, pas faire de la paperasse, mais passer à l'action.» Résultat, des semaines de débats stériles qu'on savait perdus d'avance sur la déchéance de nationalité. «Si on s'occupait des femmes, si on les libérait, si on enlevait ce voile islamique, si on leur permettait l'égalité!» C'est mal barré (voir plus haut). «On doit mettre la méritocratie au cœur du fonctionnement: on ne donne pas des allocations, du pognon, des vacances à n'importe quel voyou» Oui mais voilà, l'angélisme a la vie dure. «Depuis que je m'exprime sur les banlieues, je vois que je gêne un certain nombre de petits intérêts de quotidien. Y'en a qui sont très contents d'avoir un ghetto d'électeurs pour eux.» Et là, le député de l'Essonne met le doigt où ça fait mal: la complaisance clientéliste d'élus de tous bords prêts à livrer aux émissaires de l'ombre les territoires d'une République morcelée, capables de monnayer la construction d'une mosquée contre le gavage des urnes, préférant se conforter dans le mirage qu'en lâchant un peu de lest, ils récolteront la paix sociale. Or, à l'inverse, ils se retrouvent piégés dans la politique du toujours plus. Plus de concessions au communautarisme, au fondamentalisme religieux.
Pour avoir osé dire que «ce n'était pas un hasard que Coulibaly ait grandi à Grigny», Malek Boutih s'est vu traîner en justice par le maire pétri d'indignation. Comme si la tristement célèbre cité de la Grande-Borne n'était pas un racailleland hors concours depuis vingt-cinq ans, une souricière de la délinquance qui n'a pas attendu 2005 pour faire flamber des bagnoles. Mais il ne faut pas le dire. De même, ne divulguons pas qu'une «centaine de quartiers en France présentent des similitudes potentielles avec ce qui s'est passé à Molenbeek», comme l'a avoué Patrick Kanner, ministre de la Ville, que ces déclarations sulfureuses ont extirpé avec fracas de l'anonymat médiatique dans lequel il végétait jusqu'alors. Là encore, pourquoi une telle bronca des élus et des médias de gauche? Où réside la finalité d'un tel aveuglement face à la menace salafiste? Dans quel labyrinthe idéologique s'égare ce travestissement du réel, qui nie depuis des années la banalisation des vêtements islamiques, des discours anti-France, des départs pour le djihad, des zones de non-droit, qui nous a anesthésiés avec des fables de «loups solitaires», de «déséquilibrés» alors que des cellules terroristes très organisées se développaient dans les banlieues «populaires»? La réponse se résume peut-être à quelques chiffres.
L'économie musulmane, en plein essor, draine 1,8 milliard de consommateurs. Ils seront 2,4 milliards en 2030, à raison d'une démographie se situant entre 2,5 et 3% par an. Le marché du halal représente entre 5,5 et 7 milliards d'euros en France (premier consommateur d'Europe, avec une progression de 17% dans les grandes surfaces), 700 milliards de dollars dans le monde (2000 milliards de dollars en 2025) ; le marché de la mode musulmane devrait, lui, atteindre 500 milliards de dollars d'ici à 2019. L'Europe devra-t-elle sacrifier ses valeurs, sa culture sur l'autel des intérêts pécuniaires et géopolitiques? Accepter l'émergence de lieux de culte financés par des Saoudiens comme à Nice, malgré l'opposition du maire Christian Estrosi? Tolérer la ségrégation sexuelle, les corps dissimulés comme une maladie honteuse, l'annexion de quartiers entiers par les fondamentalistes? A-t-elle déjà renoncé? «Je vis comme je peux, dans un pays malheureux riche de son peuple et de sa jeunesse, provisoirement pauvre dans ses élites, lancé à la recherche d'un ordre et d'une renaissance à laquelle je crois. Sans liberté vraie, et sans un certain honneur, je ne puis vivre», disait Albert Camus.
Eloïse Lenesley
10:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Record mondial : en 2015, 10 000 millionnaires ont quitté la France à cause de son islamisation
Les tensions avec l’islam radical en France ont contribué à l’accélération de l’exode des personnes les plus aisées du pays, selon un rapport récent. L’étude, qui analyse les tendances migratoires des individus fortunés, met en garde contre un phénomène qui pourrait toucher d’autres pays européens dont le Royaume-Uni, l’Allemagne et la Suède “où des tensions religieuses ont commencé à émerger”.
Le rapport a été réalisé par le New World Wealth, une agence qui délivre des informations relatives au secteur de la richesse globale. L’analyse repose sur une collecte de données auprès d’investisseurs internationaux, de statistiques gouvernementales, des registres des ventes de propriétés, etc.
La France arrive en tête de classement avec 10.000 millionnaires ayant quitté le pays en un an, soit 3 % du nombre total vivant dans l’Hexagone. Parmi les villes impactées par ces départs, Paris arrive en tête avec 7.000 millionnaires qui ont sont partis pour s’installer au Royaume-Uni, aux USA, au Canada, en Australie ou en Israël.
“L’énorme émigration des millionnaires depuis la France est notable, la France étant lourdement impactée par l’accroissement des tensions entre chrétiens et musulmans, surtout dans les zones urbaines. Nous estimons que l’émigration des millionnaires depuis la France va s’accélérer durant la prochaine décennie à mesure que les tensions vont continuer d’augmenter“ avertit le rapport.
10:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
Cercle de Précy : Immigration : la catastrophe
Mercredi 13 avril, La Traboule aura le plaisir d’accueillir Jean-Yves Le Gallou dans le cadre du Cercle de Précy. Celui-ci nous parlera de son dernier livre intitulé « Immigration : la catastrophe ». Ne manquez pas cette occasion, la conférence débutera à 20h et sera suivie d’une séance de dédicaces !
08:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Grèce renvoie 202 migrants vers la Turquie, et après ?
Les échanges controversés de migrants ont débuté dans le calme hier. La Commission européenne espère ainsi décourager ceux qui veulent rejoindre l’Europe. Mais les demandes d’asile risquent de retarder le mécanisme.
Trois bateaux ont ramené hier en Turquie 202 migrants irrégulièrement débarqués en Grèce, tandis que 43 Syriens étaient envoyés de Turquie dans l’Union européenne, dans une répétition générale de la mise en œuvre de l’accord controversé UE-Turquie.
Le plan conclu le 18 mars prévoit que tous ceux arrivés en Grèce depuis le 20 mars seront refoulés s’ils n’ont pas demandé l’asile en Grèce ou si leur demande y a été rejetée au nom de la protection dont ils sont censés jouir en Turquie. En contrepartie, pour chaque Syrien renvoyé en Turquie, l’UE accepte d’en « réinstaller » un autre depuis la Turquie, dans la limite de 72 000.
Une opération bien orchestrée
Ainsi, alors que 202 migrants, dont deux Syriens, effectuaient la traversée d’une dizaine de milles depuis les îles grecques de Lesbos et de Chios hier matin, 32 Syriens atterrissaient à Hanovre en Allemagne, et 11 en Finlande. D’autres étaient attendus aujourd’hui aux Pays-Bas. Ces « réinstallés », surtout des familles, ont été sélectionnées par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) en fonction de leur vulnérabilité. L’opération, bien orchestrée et très médiatisée, respecte à la lettre la date du 4 avril avancée dès la signature de l’accord par la chancelière allemande Angela Merkel. En Grèce, elle s’est déroulée dans le plus grand calme. Sa suite s’annonçait toutefois plus compliquée. Car si les 202 premiers renvoyés semblaient avoir jeté l’éponge, il n’en est pas de même pour la plupart des 6 000 autres consignés sur les îles depuis le 20 mars. Pour Lesbos seule, plus de 2 000 d’entre eux ont déjà demandé l’asile, retardant ainsi leur départ éventuel.
« Ne venez pas, vous serez renvoyés »
Selon Giorgos Kyritsis, porte-parole de l’organe de coordination de la politique migratoire en Grèce, « 30 experts du droit d’asile et des interprètes des pays membres de l’UE » arrivés hier à Athènes doivent être déployés pour former des commissions d’asile sur les îles d’ici au 7 avril.
« Qu’est-ce qui va arriver aux milliers de gens qui ont demandé l’asile quand tout ça va réellement commencer ? », s’interrogeait à Lesbos Gauri Vaugulik, vice-directrice d’Amnesty International Europe.
Pour Panos Carvounis, chef de la représentation de la Commission européenne en Grèce, le « test d’hier a envoyé un signal très fort pour dire aux gens “ne venez pas en Grèce par barque car vous serez renvoyés” ».
Mais au moment même où il s’exprimait, quelque 200 nouveaux migrants parvenaient à rejoindre à leur tour Lesbos depuis les côtes turques.
08:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Grèce renvoie 202 migrants vers la Turquie, et après ?
Les échanges controversés de migrants ont débuté dans le calme hier. La Commission européenne espère ainsi décourager ceux qui veulent rejoindre l’Europe. Mais les demandes d’asile risquent de retarder le mécanisme.
Trois bateaux ont ramené hier en Turquie 202 migrants irrégulièrement débarqués en Grèce, tandis que 43 Syriens étaient envoyés de Turquie dans l’Union européenne, dans une répétition générale de la mise en œuvre de l’accord controversé UE-Turquie.
Le plan conclu le 18 mars prévoit que tous ceux arrivés en Grèce depuis le 20 mars seront refoulés s’ils n’ont pas demandé l’asile en Grèce ou si leur demande y a été rejetée au nom de la protection dont ils sont censés jouir en Turquie. En contrepartie, pour chaque Syrien renvoyé en Turquie, l’UE accepte d’en « réinstaller » un autre depuis la Turquie, dans la limite de 72 000.
Une opération bien orchestrée
Ainsi, alors que 202 migrants, dont deux Syriens, effectuaient la traversée d’une dizaine de milles depuis les îles grecques de Lesbos et de Chios hier matin, 32 Syriens atterrissaient à Hanovre en Allemagne, et 11 en Finlande. D’autres étaient attendus aujourd’hui aux Pays-Bas. Ces « réinstallés », surtout des familles, ont été sélectionnées par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) en fonction de leur vulnérabilité. L’opération, bien orchestrée et très médiatisée, respecte à la lettre la date du 4 avril avancée dès la signature de l’accord par la chancelière allemande Angela Merkel. En Grèce, elle s’est déroulée dans le plus grand calme. Sa suite s’annonçait toutefois plus compliquée. Car si les 202 premiers renvoyés semblaient avoir jeté l’éponge, il n’en est pas de même pour la plupart des 6 000 autres consignés sur les îles depuis le 20 mars. Pour Lesbos seule, plus de 2 000 d’entre eux ont déjà demandé l’asile, retardant ainsi leur départ éventuel.
« Ne venez pas, vous serez renvoyés »
Selon Giorgos Kyritsis, porte-parole de l’organe de coordination de la politique migratoire en Grèce, « 30 experts du droit d’asile et des interprètes des pays membres de l’UE » arrivés hier à Athènes doivent être déployés pour former des commissions d’asile sur les îles d’ici au 7 avril.
« Qu’est-ce qui va arriver aux milliers de gens qui ont demandé l’asile quand tout ça va réellement commencer ? », s’interrogeait à Lesbos Gauri Vaugulik, vice-directrice d’Amnesty International Europe.
Pour Panos Carvounis, chef de la représentation de la Commission européenne en Grèce, le « test d’hier a envoyé un signal très fort pour dire aux gens “ne venez pas en Grèce par barque car vous serez renvoyés” ».
Mais au moment même où il s’exprimait, quelque 200 nouveaux migrants parvenaient à rejoindre à leur tour Lesbos depuis les côtes turques.
07:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Immigration / L’accord avec la Turquie prend l’eau
Chaos logistique, organisation bâclée, incertitude quant au sort des clandestins, l’accord entre Bruxelles et Ankara prévoyant le retour des clandestins arrivés en Grèce vers la Turquie prend effet ce lundi. Alexandre Rivet.
***
La Bérézina migratoire continue sur les cotes européennes. L’accord signé entre l’Union Européenne et la Turquie le 18 mars dernier pour gérer le flux de clandestins prend effet ce lundi. Problème, cet accord annoncé comme une solution aux vagues migratoires qui s’abattent sur l’Europe s’avère un chaos logistique. Sur 4 000 personnels mobilisés en Grèce, on devrait compter 1 500 fonctionnaires grecs et 2 500 autres venus des pays de l’UE. Seuls 200 seraient déjà arrivés en terre Hellène selon un porte parole du gouvernement grec.
Lundi matin, un premier ferry chargé de 750 clandestins renvoyés de Grèce est arrivé dans le port turc de Dikili. Une fois sur place, les clandestins sont enregistrés et acheminés vers des camps. Des camps dont la localisation et le statut demeurent inconnus. 2 autres ferries partis de Grèce ont suivi le chemin de la Turquie dans la journée. Des ONG comme Amnesty International s’inquiètent et craignent que de nombreux migrants, notamment Syriens, soient expulsés. L’Office français de protection des réfugiés et apatrides, l’OFPRA, va de son coté mobiliser du personnel en Grèce pour “relocaliser des réfugiés…”, c’est-à-dire tenter de les imposer aux pays européens. L’accord, s’il pose de sérieux problèmes logistiques, pèche aussi par l’absurdité de la démarche.
En effet, le plan prévoit que, pour chaque Syrien renvoyé de Grèce, un autre sera admis en UE dans la limite de 72 000 places. L’accord envisage le retour en Turquie des 6 000 clandestins arrivés en Grèce depuis le 20 mars, or en 2015, plus d’un million d’immigrés illégaux sont arrivés sur les îles grecques. Le plan arraché à Ankara au prix d’intenses négociations et de concessions, notamment sur l’adhésion de la Turquie à l’UE s’avère un leurre ou tout au moins un effet d’annonce. En France, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé que la France vient de donner son accord à l’accueil de 81 Syriens réfugiés en Turquie avant d’ajouter que d’autres suivront dans les prochaines semaines.
07:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Immigrés – Durs affrontements à la frontière italo-autrichienne
Affrontements entre forces de l’ordre et migrants soutenus par les No-Borders au Brenner. Cailloux, feux de Bengale, projectiles divers et variés, lancés sur les policiers. Agents blessés, manifestants arrêtés. Pour imposer la réouverture de la frontière italo-autrichienne à l’immigration-invasion.
A 1400 m d’altitude, le col qui sépare l’Italie de l’Autriche est pris d’assaut depuis des mois par des migrants qui veulent rejoindre les États providences du Nord. Mais l’Autriche a décidé de fermer ses frontières et de refouler tout clandestin, demandeur d’asile, migrant économique.
Au grand mécontentement des hôtes des centres d’accueil italiens, autrichiens et allemands qui se sont, dimanche dernier, donnés rendez-vous au Brenner pour protester « contre la politique des murs ». Ils étaient 600 environ à manifester violemment contre « la forteresse Europe » ‘inhumaine et égoïste ». 600 dont de nombreux européens d’extrême-gauche, ethnomasochistes haineux envers leur propre peuple, leur pays et le sol qui les a nourri.
Cinq agents de sécurité ont été blessés ainsi qu’une dizaine de manifestants dont certains ont été arrêtés.
Francesca de Villasmundo
07:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viol collectif sur un bateau de croisière suédois transportant 1700 étudiants : 5 immigrés arrêtés
Comme d’habitude, la police et les médias suédois ne disent rien de l’origine des suspects arrêtés. Après la plainte déposée par une jeune étudiante victime d’un viol en bande, tous les passagers de sexe masculin au débarquement ont dû sortir un à un pour permettre à la victime d’identifier ses agresseurs. Aucune des cinq personnes arrêtées n’est née en Suède. Deux des violeurs s’étaient vantés à l’embarquement, devant des journalistes qui interviewaient les étudiants, de prendre ce bateau pour « baiser ». C’est justement le journal Aftonbladet qui a révélé que les personnes soupçonnées d’être à l’origine du viol étaient « de type méditerranéen ou moyen-oriental » car ils ont mis en ligne l’interview avec ces deux jeunes avant de la retirer. Puis il a été révélé qu’un des hommes ayant participé au viol avait déjà été condamné et que deux étaient déjà soupçonnés dans une enquête sur un meurtre commis à Stockholm en novembre 2015. Ils avaient été remis en liberté en attendant leur jugement.
Après plusieurs décennies d’immigration de masse, la Suède est devenu un des pays au monde avec le plus fort taux de viols. Ce phénomène s’est aggravé depuis l’année dernière avec la crise de l’immigration illégale.
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Lagny-sur-Marne : nouvelle procédure contre l’association des musulmans
La suspension de la dissolution de l’association des musulmans de Lagny-sur-Marne est une petite victoire pour son président Mohamed Ramdane. Pourtant, motivée par un vice de procédure, cette décision prise mercredi dernier par le juge des référés au Conseil d’Etat reste provisoire.
D’ici à cet été, l’affaire sera jugée sur le fond par la plus haute juridiction administrative française. D’autant plus qu’il semblerait que l’Etat ne veuille pas en rester là pour cette mosquée, suspectée d’être « un lieu d’endoctrinement ».
Selon Mohammed Ramdane, « une nouvelle procédure serait lancée pour qu’un nouvel arrêté dissolve à nouveau l’association ». « On m’a notifié ce vendredi que l’Etat repartait à la charge, je ne comprends pas trop, j’ai l’impression qu’ils veulent avoir le dernier mot, déplore le président des musulmans de Lagny. Le compte à rebours commence, nous devrions avoir un mois de répit, le temps de faire parvenir nos observations, mais j’ai l’impression que le ministère de l’Intérieur veut aller jusqu’au bout. »
Mercredi pourtant, la décision du Conseil d’Etat l’avait réjoui. « En matière de justice ça réchauffe le cœur, nous allons pouvoir à nouveau nous défendre et engager des recours. Pour nous, ce n’est pas un combat gagné contre le ministère ou le gouvernement, mais l’occasion de faire valoir nos droits et d’œuvrer pour qu’un lieu de culte rouvre à Lagny ».
Justement, une nouvelle association a déposé ses statuts pour représenter les musulmans de Lagny. Mohammed Ramdane, quant à lui, assure vouloir se mettre en retrait pour laisser d’autres fidèles prendre le relais et entamer un nouveau dialogue avec la mairie de Lagny-sur-Marne.
« Ils ont gagné sur un vice de procédure mais sur le fond, le flou persiste »Une option que la municipalité ne semble pas être prête à prendre en compte pour le moment : « Cette suspension est particulière, ils ont gagné sur un vice de procédure mais sur le fond, le flou persiste, tempère Pierre Tebaldini, directeur de cabinet du maire (UDI) de Lagny-sur-Marne. Nous avons une vision à trop court terme pour savoir ce qu’il va se passer. Cependant, cette décision de justice montre aux musulmans qu’il n’y a pas de traitement de défaveur contre eux et évacue ainsi les postures de victimisation que certains pourraient adopter ».
En attendant un probable nouvel arrêté de dissolution, le gel des avoirs de l’association des musulmans de Lagny est toutefois maintenu, selon Mohammed Ramdane, empêchant l’association, bien qu’elle ait retrouvé une existence légale, de récupérer ses biens dans la mosquée fermée par arrêté préfectoral depuis le 2 décembre dernier.
Marion Kremp
07:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Troyes : le retour à la mosquée d'une figure locale en lien avec des islamistes dérange
Le président de l’Association du rassemblement des musulmans de l’agglomération troyenne (Armat), écarté pour ses connaissances dans les milieux djihadistes, a récupéré son poste.
Rachid Zejli ne fait pas l'unanimité. Jusqu'à son éviction du conseil d'administration de l’Association du rassemblement des musulmans de l’agglomération troyenne (Armat), cet homme était chargé de faire le lien entre la communauté musulmane et les pouvoirs publics troyens. Comme le relate l'Est éclair, depuis son retour récent à la tête de l'Armat, la mosquée se vide, les cours d'arabe et de Coran à l'école sont désertés par les enfants.
Et pour cause. Si cet homme avait été écarté du conseil d'administration, c'est en raison de ses relations avec des contacts des terroristes du Bataclan. Abdelilah Ziyad, proche de l'un des kamikazes du 13 novembre, avait été condamné en 1997 à huit années de réclusion pour avoir commandité un attentat commis au Maroc trois ans plus tôt. Juste après les attentats de Paris, il est arrêté par la police. Les autorités réalisent alors que depuis deux ans, cet homme prêchait sous une fausse identité à la mosquée de Troyes. Rachid Zejli avait alors promis tout ignorer à propos de l'islamiste de 57 ans. Avant d'avouer avoir eu connaissance de sa véritable identité et de la condamnation.
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Grande mosquée de Nice Ouest : l’irresponsabilité du préfet et la responsabilité de Christian Estrosi
Communiqué de presse de Marie-Christine Arnautu, Vice-présidente du Front National, Député français au Parlement européen, Conseillère municipale et métropolitaine de Nice, présidente du groupe « Front National »
Le préfet Adolphe Colrat vient de rendre une décision grave, en se déclarant favorable à l’ouverture de la Grande mosquée de Nice Ouest. En effet, tant le financement saoudien initial du projet qu’une partie de ceux le soutenant dans notre commune (la très radicale Fédération des Musulmans du Sud notamment) ne laissent rien présager de bon. Pire encore, le préfet pose comme condition que la direction de la Grande mosquée s’ouvre à d’autres associations, parmi lesquelles l’UMAM (Union des Musulmans des Alpes-Maritimes) qui n’est autre que représentation locale de l’UOIF islamiste.
Il s’agit d’une attitude parfaitement irresponsable à l’heure de l’explosion de la menace islamiste et de son développement exponentiel dans notre commune. Arguant d’ « un signe de reconnaissance, de valorisation et de fierté pour les Niçois de confession musulmane », le préfet Colrat prend le risque de fissurer un peu plus encore la cohésion sociale de notre ville et en particulier du secteur, déjà très sensible, des Moulins.
Si Christian Estrosi, de son côté, s’agite beaucoup contre cette ouverture imminente, il ne peut s’exonérer de sa lourde responsabilité dans cette situation.
Au niveau local, n’est-ce pas lui qui se déclarait favorable à une mosquée centrale à Nice, en septembre 2006 ? N’est-ce pas lui qui, au cours de la campagne des municipales 2008 avait plaidé pour que celle-ci soit dans la plaine du Var ? Une position que les socialistes ne manquèrent pas de lui rappeler lorsqu’il fut élu, à travers un vœu très explicite en décembre 2009, énonçant notamment « Considérant que durant la campagne électorale des dernières élections municipales, vous avez publiquement pris position à plusieurs reprises en faveur de la réalisation d’une grande mosquée à Nice… ». C’est aussi ce même Christian Estrosi qui à travers ses relations avec l’UOIF à Nice a ouvert la voie à des compromissions qu’aucun maire de Nice ne s’était jamais permis, et dans laquelle d’autres mouvances islamistes souhaitent s’engouffrer. D’ailleurs, n’est-ce pas non plus la ville de Nice qui avait délivré l’autorisation de travaux pour la Grande mosquée ?
Au niveau national, c’est encore ce même Christian Estrosi qui a été le complice de décennies d’immigration massive, de communautarisme et de renoncement à l’assimilation, de faiblesse face à l’islamisme. Il a appartenu à un gouvernement ayant invité l’UOIF à la table de la République à travers le CFCM et ayant renforcé les liens de la France avec le Qatar.
Si dénoncer l’attitude du préfet est juste et légitime, cela ne suffira pas à Christian Estrosi pour s’exonérer de sa propre responsabilité dans cette situation.
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Mosquée de Quimper. L'association turque reste mobilisée
La mairie de Quimper a refusé le permis de construire. L’Association cultuelle musulmane turque déposera une nouvelle demande qui prendra en compte les modifications voulues.
Nouvelle demandeUne réunion est programmée dans les prochains jours avec la mairie. « Souhaitant l’aboutissement du projet, notre association déposera une nouvelle demande de permis de construire en prenant en compte les observations de la Ville relatives à l’intégration paysagère : coupoles en zinc et ajustement de la hauteur du minaret au niveau de la coupole principale ».
L’histoire du projetEn 2003, l’association achète son bâtiment actuel qui n’était plus utilisé depuis plusieurs années. En 2004, un permis de construire est accordé pour rénovation. Conséquents, les travaux sont échelonnés sur plusieurs années. « À l’usage, la communauté turque a souhaité faire évoluer son projet pour rendre plus fonctionnel, plus esthétique et plus accueillant son centre culturel et cultuel. Elle décide d’entreprendre une nouvelle construction en déconstruisant une partie des bâtiments existants. L’association est créée à cet effet. »
Deux demandes de permisUn premier projet est rejeté par manque de pièces complémentaires. Une seconde demande de permis est déposée : la mairie valide l’intégralité des pièces et examine la demande. En octobre 2015, il est convenu d’augmenter les places de stationnements. Après les observations du service départemental d’incendie et de secours (Sdis), de nouvelles difficultés juridiques relatives aux bâtiments existants entraînent un second refus. Le projet se poursuit.
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lundi, 04 avril 2016
Feux de voitures en série à Compiègne
Est-ce un hasard ou un acte intentionnel ? Après l’incendie de la voiture qui a mis le feu à la porte de la salle Tainturier à Compiègne, la voiture de l’adjoint au maire, Nicolas Leday, a été la proie des flammes, ce lundi matin, rue Saint-Joseph.
Il était 6 h 55 quand les riverains ont entendu une première explosion. Plusieurs détonations ont suivi, le réservoir d’essence a explosé, le carburant enflammé se répandant sur la chaussée pour embraser une autre voiture. Le feu a fait fondre deux compteurs de gaz et a fragilisé un poteau téléphonique en bois. En l’espace de deux jours, au total, quatre voitures ont été incendiées : celle de la salle Tainturier, une deuxième dans le quartier du Puy-du-Roy dimanche et celles de la rue Saint-Joseph ce matin.
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Les sept Églises et l’islam conquérant
L’actualité est aussi liturgique. En ce dimanche de Quasimodo, on a donné lecture de l’Apocalypse de saint Jean où il s’adresse de Patmos à ses frères des sept Églises, dans l’ordre alphabétique Éphèse, Laodicée, Pergame, Philadelphie, Sardes, Smyrne, Thyatire. Elles étaient toutes incluses dans un quadrilatère irrégulier dont le plus grand côté fait à peu près trois cents kilomètres de long. Aujourd’hui, il ne reste rien des Églises d’Asie Mineure, du Maghreb ni de Libye, et celles d’Égypte, de Syrie et de Mésopotamie se vident à vitesse grand V.
L’islam est conquérant et, à terme, éradicateur. Longtemps, le royaume de France fut le protecteur attitré des chrétientés d’Orient, et comme il était puissant, elles furent tolérées tout en étant soumises. Le parti socialiste national Baas théorisé par le chrétien Michel Aflak leur permit de survivre un peu, mais la politique anglo-saxonne favorisant l’islam confessionnel radical, et conquérant à nouveau avec ses confréries, ses fanatiques, ses terroristes, a mis un terme à ce sursis.
La question est maintenant de savoir ce qui va se passer en Europe. Au Kosovo, dans le Sandjak, en Bosnie, en Albanie, partout les États-Unis ont favorisé l’installation de pouvoirs musulmans. L’Union européenne, à la botte des États-Unis et de l’OTAN, s’ouvre à l’invasion des migrants, lesquels – c’est amusant – passent par Smyrne, qui fut l’une des sept Églises, et par Chios, où se perpétra au dix-neuvième siècle l’un des plus retentissants massacres de chrétiens par la Sublime Porte.
On compare souvent l’invasion actuelle de l’Europe aux grandes invasions : à tort. Elles furent beaucoup moins massives et rapides, et les envahisseurs s’acculturèrent à la proie qu’ils convoitaient parce qu’ils étaient assimilables. L’actuelle invasion ressemble beaucoup plus à ce qui se passa au Proche-Orient au septième siècle : le sol et les villes furent peu ravagés, mais la civilisation fut balayée comme par une bombe à neutrons, et les populations soumises et changées de fond en comble. Telles sont les caractéristiques de l’islam conquérant. Et tant pis pour les sept Églises, et pour les autres.
Martin Peltier
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Les ELCO : écoles d’intégration ou de désintégration ?
Selon Le Midi libre, Jean-Pierre Grand, sénateur-maire de Castelnau, vient de dénoncer le dispositif ELCO (enseignement de langue et de culture d’origine), notamment en arabe : il refuse d’y allouer des locaux et des moyens. Un article de Boulevard Voltaire (5 mars 2015) avait déjà mis l’accent sur un rapport du Haut Conseil à l’intégration (HCI) de 2013, jeté dans quelque oubliette du ministère : le HCI soulignait les dérives possibles de ces enseignements, « susceptibles de renforcer les références communautaires », ajoutant que certains cours dispensés dans ce cadre s’apparentaient à des « catéchismes islamiques ». Il préconisait la suppression de ce dispositif. Que croyez-vous qu’il arriva ? Ce fut le HCI qui creva.
Comme le rappelle le maire de Castelnau, à leur création, en 1970, les ELCO s’adressaient à « des enfants d’immigrés de première génération, censés retourner dans leur pays d’origine ». Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui, puisque ces enseignements concernent aussi des enfants qui ne sont pas locuteurs natifs de la langue concernée. Jean-Pierre Grand fantasme-t-il quand il s’interroge sur le « sérieux » et le « contrôle » de cet enseignement, sur ce « regroupement communautaire qui creuse un fossé entre les enfants » ou sur les « heurts jusque-là inconnus » entre écoliers ? Dans la conjoncture actuelle de migration, cette question devient encore plus brûlante.
La rectrice de l’académie de Montpellier précise que la raison d’être de cet enseignement « est de faire en sorte que les enfants issus de familles immigrées ne soient pas déracinés et puissent se projeter dans la culture française en établissant des passerelles avec leur passé ». Le maire juge, de son côté, que ce programme stigmatise au lieu d’intégrer. C’est tout là le problème : l’État doit-il favoriser la double culture ou l’intégration ? Et pour favoriser l’intégration, la meilleure solution est-elle d’entretenir la culture d’origine ?
Qu’on ne s’y méprenne pas : il ne s’agit pas d’interdire, chez les populations issues de l’immigration, toute référence à leur culture. Mais, si des traditions peuvent subsister quand elles ne sont pas contraires à nos valeurs fondamentales, il appartient à l’État de lever les obstacles à l’intégration. D’autant plus qu’il n’exerce pas de véritable contrôle sur les intervenants. Et pas seulement dans l’enseignement primaire ! Des dizaines de milliers d’élèves passent l’option arabe au baccalauréat, alors que seuls quelques milliers suivent des cours en lycée : faut-il en conclure que l’enseignement public est concurrencé par des mosquées ou des associations islamiques ? Et s’en réjouir ?
L’intégration des populations d’origine étrangère n’est pas chose facile – surtout quand nos dirigeants s’accommodent facilement du multiculturalisme. Il paraît que Najat Vallaud-Belkacem estime que les ELCO placent les élèves dans une « logique d’entre-soi » et envisagerait leur transformation en sections internationales. Ce serait une façon de les développer et de les officialiser. Dans le même temps, elle s’attaque à nos racines en anéantissant l’enseignement des langues anciennes au collège.
La France ne doit pas devenir un pays multiculturel : tous les Français, quelle que soit leur origine, sont avant tout des citoyens français qui doivent partager une même culture. Renoncer à cette ambition, c’est participer à la désintégration de la France.
Jean-Michel Léost
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Alain Juppé a tort : il y a des dizaines de Molenbeek en France
Patrick Kanner, ministre de la Ville, déclarait récemment dans un éclair de lucidité tardif : « Il y a aujourd’hui, on le sait, une centaine de quartiers en France qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé à Molenbeek. » Molenbeek, quartier bruxellois observé attentivement par l’ensemble des médias mondiaux depuis les attentats de Paris, a envoyé une partie non négligeable de ses jeunes habitants au djihad en Syrie. Le problème ne date d’ailleurs pas d’hier. La ville est scrutée depuis le début des années 2000 par les experts du renseignement. En matière de terrorisme islamiste, tous les chemins mènent à Molenbeek : de l’assassinat du commandant Massoud à l’explosion de la gare d’Atocha en Espagne, en passant par l’attentat raté du Thalys ou bien encore les derniers attentats parisiens et bruxellois.
Laboratoire d’un communautarisme effréné à la sauce wallonne, Molenbeek est aujourd’hui universellement reconnue comme l’ambassade de l’État islamique en Europe. Ils furent nombreux à alerter, à commencer par Arthur van Amerongen. Ils n’ont jamais été entendus. Certains continuent d’ailleurs à ignorer la situation, bouffis d’orgueil par leur supposée supériorité morale qui les conduit à vouloir toujours plus d’immigration et d’islamisation. Ils n’ont que des « valeurs » et pas de racines. Pour eux, point de différences entre la Belgique, la France, l’Espagne, l’Algérie ou le Congo. Nous serions tous des « citoyens du monde ». Ils ne comprennent pas que c’est là le retour de la barbarie des temps protohistoriques, où l’homme ne bâtissait pas et se contentait de vivre au jour le jour.
Sarah Turine, « échevine de la jeunesse, de la cohésion et prévention sociales et du dialogue interculturel à Molenbeek » (ça ne s’invente pas), comme l’indique sa biographie sur le réseau social Twitter, semble être restée bloquée dans une faille spatio-temporelle : les années 1980 en France, quand SOS Racisme était un organisme puissant de lobbying communautariste. Naïve, la jeune socialiste belge l’est. Obsédée par le « vivre ensemble », la jeune femme est fière de la politique menée dans sa ville. Hier, sa seule obsession était de diaboliser les jeunes qui entendaient manifester contre l’islamisme alors qu’au même moment, une « islamo-racaille » du cru renversait une femme au volant d’une voiture de sport, tout entiére convaincue de son impunité.
Molenbeek est un quartier de Non-Belgique, ou de Belgique hors la Belgique. Il existe des dizaines de quartiers de Non-France sur notre territoire national. Si Patrick Kanner commence à s’en apercevoir, sans pour autant en tirer les conclusions qui s’imposent, c’est-à-dire démissionner pour mise en danger du peuple de France, des hommes politiques de « droite » n’en sont même pas arrivés à ce stade.
Ainsi, le favori des sondages pour les élections primaires des Républicains, Alain Juppé, s’est insurgé contre la déclaration de monsieur Kanner. Pour l’édile bordelais, il serait caricatural de compter une centaine de « Molenbeek » potentiels en France. Le Justin Trudeau des maisons de retraite démontre une nouvelle fois qu’il est totalement à côté de la plaque en sous-estimant le danger islamiste en France ; mais aussi son corollaire, et souvent son antichambre, qu’est la vie parallèle mafieuse que mènent de nombreux quartiers. Toulouse, Marseille, Lyon, Nice, Grenoble, Sevran, Roubaix, Tourcoing… la liste est longue. Il existe une France hors la France qui vit de trafics et d’expédients, qui ne respecte pas nos lois et qui privilégie le Coran au Code civil. Après l’explosion de violence de 2005, elle s’est un peu plus repliée sur elle-même. C’est une Cocotte-Minute. Alain Juppé ne le comprend pas. Il n’est pas à la hauteur du Président qu’il aspire à devenir. Mais ça, nous le savions déjà.
Gabriel Robin
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