Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 14 avril 2016

Attentats: le maintien en détention d'Abrini et Krayem examiné par la justice belge

908dab2e5d8968ae_545x460_autocrop.jpg

La justice belge s'est penchée jeudi sur la question du maintien en détention de plusieurs inculpés des enquêtes sur les attentats de Paris et Bruxelles, dont Mohamed Abrini et Osama Krayem arrêtés vendredi dernier dans la capitale belge.

 
Mohamed Abrini, Belgo-Marocain de 31 ans, proche de Salah Abdeslam, a reconnu être le troisième homme qui accompagnait les deux kamikazes qui se sont fait exploser le 22 mars à l'aéroport international de Bruxelles-Zaventem.

Osama Krayem, 23 ans, fils d'exilés syriens naturalisé suédois, est soupçonné d'avoir été en contact avec le kamikaze de la station de métro de Maelbeek et d'avoir acheté les sacs utilisés pour les attaques du 22 mars.
Tous deux ont été inculpés pour "assassinats terroristes", tout comme deux complices présumés, samedi au lendemain de leur arrestation.
La prolongation de la détention d'Abrini et Krayem fait peu de doute. "Nous n'avons pas demandé sa remise en liberté", a expliqué devant des journalistes l'avocat du Suédois, Me Vincent Lurquin, à l'issue de l'audience à huis clos à la cour d'appel de Bruxelles.
Il a souligné que son client "assum(ait) une responsabilité" et acceptait de "parler" avec les enquêteurs.
Au total six personnes ont été arrêtées et incarcérées depuis le 9 avril dans l'enquête sur les attentats suicides du 22 mars qui ont fait 32 morts à l'aéroport et dans le métro de Bruxelles.
Après les quatre inculpations du week-end, le parquet fédéral belge en avait annoncé mardi deux nouvelles, celles de deux frères soupçonnés d'avoir "nettoyé" une des planques des kamikazes du 22 mars située dans la commune bruxelloise d'Etterbeek.
Comme l'exige la loi belge, la prolongation du "mandat d'arrêt" doit être examinée par la chambre du conseil de la cour d'appel dans un délai de cinq jours après le placement en détention provisoire.
Le parquet fédéral doit communiquer les décisions dans la journée.
Mohamed Abrini est également inculpé dans l'enquête sur les attentats du 13 novembre à Paris (130 morts).
Ami d'enfance du suspect-clé Salah Abdeslam (arrêté le 18 mars à Bruxelles), il a été filmé en sa compagnie l'avant-veille des faits dans une station-service de l'Oise (nord de Paris). Les deux hommes circulaient dans une voiture utilisée ensuite pour convoyer des membres des commandos.
Selon les premières révélations de l'enquête, les membres de la cellule jihadiste de Bruxelles -dont les liens avec les commandos ayant frappé Paris ne font plus aucun doute- avaient l'intention de frapper à nouveau la France.
Traqués par les enquêteurs, ils auraient décidé de commettre leurs attaques plutôt à Bruxelles.
Selon des médias belges, Mohamed Abrini aurait minimisé son implication dans les attentats de Bruxelles lors de ses premières déclarations devant les enquêteurs, affirmant avoir été poussé à y participer par les frères El Bakraoui, deux des trois kamikazes morts le 22 mars.

Source : Le Parisien

Attentats de Bruxelles : comparution d'Abrini, Krayem et deux autres suspects

palais-ju_545x460_autocrop.jpg

Le palais de justice de Bruxelles (Belgique) était, depuis l'aube, ce jeudi, sous la très haute surveillance des unités spéciales belges. Mohamed Abrini, Osama Krayem, Bilal el Makhoukhi et Hervé B.

comparaissaient depuis 7 heures du matin, à huis clos, devant la chambre du conseil, qui doit décider de leur maintien en détention préventive.

Les quatre hommes, arrêtés vendredi dernier dans différentes communes de Bruxelles, ont été inculpés et placés sous mandat d'arrêt dans le cadre des attentats du 22 mars, à l'aéroport international de Zaventem et à la station de métro Maelbeek. La prolongation de la détention d'Abrini et Krayem fait peu de doute. « Nous n'avons pas demandé sa remise en liberté », a expliqué devant des journalistes l'avocat de Krayem, Me Vincent Lurquin, à l'issue de l'audience à huis clos à la cour d'appel de Bruxelles.

Abrini « ne ferait pas de mal à une mouche ». Mohamed Abrini est également inculpé d'assassinats terroristes et de participation aux activités d'un groupe terroriste dans le dossier des attentats de Paris, compte-tenu de ses nombreux voyages entre la France et la Belgique les 10, 11 et 12 novembre derniers, en compagnie de Salah Abdeslam. Ce Belgo-Marocain de 30 ans a été arrêté le 8 avril square Albert Ier à Anderlecht. Des éléments de preuve et ses propres aveux ont conduit les enquêteurs à déterminer qu'Abrini était « l'homme au chapeau », le troisième homme qui escortait les deux kamikazes – Ibrahim el-Bakraoui et Najim Laachraoui- dans le hall des départs de l'aérogare le 22 mars.

Selon SudPresse, lors de ses auditions, Abrini s'évertue à minimiser son implication en accusant les frères el-Bakraoui, tous deux décédés, de l'avoir « forcé » à monter dans le taxi qui les a conduits à l'aéroport.

Peu après les attentats, le chauffeur de taxi, qui avait « chargé » ces trois clients, donnait une description différente de l'homme au chapeau, volubile, parlant beaucoup, et notamment de la politique internationale américaine. Un comportement surprenant de la part d'un homme qui, selon lui, aurait été dans la voiture contre sa volonté, avec la mission de se faire exploser. Aux enquêteurs, Abrini soutiendrait avoir décidé « à la dernière minute » de ne pas faire exploser sa bombe, préférant la fuite parce que, aurait-il dit, « je ne ferais pas de mal à une mouche ».

Les bombes devaient initialement exploser devant les comptoirs d'enregistrement des vols à destination des États-Unis, d'Israël et de la Russie.

Sous le coup d'un mandat de recherche depuis la mi-novembre, Abrini aurait passé quatre mois ballotté de planque en planque par les frères el-Bakraoui qui le conduisaient en voiture, coiffé d'une perruque. Il a pu être appréhendé le 8 avril dans un square d'Anderlecht. En tout état de cause, il a dormi à Anderlecht du 5 au 8 avril.

Arrêtée le même jour, Assia B., la quarantaine bien avancée et présentant des antécédents psychiatriques, avait été relâchée le 9 avril après une audition approfondie. Elle avait expliqué aux enquêteurs, puis à RTL, sa rencontre avec Abrini dans un bar trois jours plus tôt, le mardi 5 avril. Le terroriste avait prétendu s'être enfermé hors de chez lui sans clef ni téléphone ni papiers d'identité. Il avait juste, d'après elle, « des liasses de billets » et l'avait dépannée de quelques euros pour payer une bière. Moyennant quoi, Abrini avait dormi sur son canapé pendant trois nuits. Assia affirmait ne pas avoir reconnu son hôte, qui devait s'en aller le vendredi.

Krayem piégé par son téléphone. Le Suédois Osama Krayem, aussi connu sous l'identité de Naim Al Hamed, était présent lors de l'attentat commis dans le métro. Des images de surveillance le montrent discutant avec Khalid el-Bakraoui à la station Pétillon. Il était également présent à City 2, le grand centre commercial de Bruxelles, lors de l'achat des sacs qui ont servi à transporter les explosifs. L'enquête a démontré que Krayem était présent dans la voiture louée par Salah Abdeslam lors d'un contrôle à Ulm (Allemagne), le 3 octobre 2015. Les deux hommes roulaient en compagnie d'Amine Choukri, arrêté en même temps qu'Abdeslam à Bruxelles, et d'un autre compagnon, qui n'est pas identifié.

On savait que le lien entre Naim Al Hamed et son vrai nom Osama Krayem avait été établi grâce à un échange, sur Facebook, avec son petit frère qui vit en Suède, et qui est connu pour ses amitiés dans les milieux radicalisés. Il semblerait que la police fédéral ait pu mettre la main sur lui grâce à son téléphone portable. Peu après les attentats, un conducteur de tram de Bruxelles s'était souvenu avoir entendu l'un de ses passagers dire, au téléphone, « il faut préparer trois sacs pour l'attaque ». Grâce à la vidéosurveillance de la rame et en retraçant cet appel, les enquêteurs ont pu « loger » le Suédois à Laeken.

Bilal El Makhoulhi se dit innocent. Il a combattu un an en Syrie et en a rapporté une blessure mal soignée, qui a conduit à son amputation de la jambe gauche. Arrêté vendredi dernier, vers 22 heures, à Laeken, au domicile de ses parents. Son assignation à résidence avec un bracelet électronique s'était achevée un mois plus tôt. En février 2015, il avait été condamné à de la prison pour son rôle dans Sharia4Belgium, une filière de recrutement très active à Anvers, d'aspirants au djihad pour Daech.

Inculpé de participation aux activités d’un groupe terroriste et de complicité d’assassinats terroristes dans le cadre des attentats de Bruxelles, il est soupçonné d'avoir aidé dans leur fuite Abrini et Krayem. Selon certains médias belges, il aurait aussi été chargé par un contact en Syrie, qui pourrait être le chef d'une cellule unique qui a agi à Paris, Saint-Denis et Bruxelles, de récupérer un « colis » avec les explosions, et de le transmettre à un tiers. Mais le parquet fédéral belge n'a rien dit de cette dernière information. Lui clame son innocence.

Hervé B.M. prétend ne connaître personne. Cet homme, de nationalité rwandaise, a été arrêté avec Osama Krayem. Ami d'enfance de Bilal El Makhoukhi, puisqu'ils habitent le même quartier, il aurait offert un hébergement à Krayem, voire à Mohamed Abrini. Il a été inculpé pour complicité d'assassinats terroristes.

Julie Cloris

Source : Le Parisien

Suède : trois ans de prison pour l'incendie d'une mosquée

Un Suédois de 31 ans a été condamné mercredi à trois ans de prison pour l'incendie volontaire d'une mosquée dans le sud-ouest du pays, le tribunal retenant un motif raciste.

Le 17 janvier vers 02h00 GMT, l'homme avait rempli d'essence un bidon à une station-service de Borås, puis allumé cet incendie depuis la rue en brisant une fenêtre du lieu de culte.

Même si les pompiers avaient pu éteindre le feu rapidement, le bâtiment a été assez endommagé pour nécessiter des travaux qui devraient durer jusqu'à l'été selon l'association musulmane de Borås.

L'homme a été identifié grâce une vidéo de surveillance de la station-service et aux données de téléphonie mobile.

L'enquête a montré qu'il avait "professé des opinions xénophobes", plusieurs mois avant les faits, dans un échange de SMS avec un ami. Dépendant aux anxiolytiques, il était déjà connu pour des délits liés aux stupéfiants et à des vols.

Le condamné niait toute intention criminelle, racontant une histoire que le tribunal a jugée invraisemblable : il voulait soi-disant entrer dans la mosquée pour s'y réchauffer et "sniffer" de l'essence. Il aurait alors renversé le carburant par maladresse, puis mis le feu en voulant vérifier à la lumière de son briquet si c'était le cas...

Le parquet avait requis sept ans de prison.

Source : Ccme

L'UE s'alarme du nombre de candidats à l'immigration en Libye

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, s'est alarmé mercredi du nombre de migrants potentiels se trouvant actuellement en Libye, laissant entendre que l'UE pourrait devoir aider Malte et l'Italie en cas d'afflux massif.

"Le nombre de migrants potentiels en Libye est inquiétant. Cela signifie que nous devons être prêts à aider et montrer notre solidarité à Malte et à l'Italie s'ils le demandent", a déclaré M. Tusk devant le Parlement européen à Strasbourg (est de la France).

Selon lui, depuis le début de cette année, 20.000 migrants irréguliers sont arrivés en Europe par la "route méditerranéenne centrale". "Et le nombre augmente", a-t-il rappelé.

Parmi eux, il n'y a pas de Syriens, a souligné M. Tusk, mais des ressortissants de pays africains, tels que le Nigeria, la Somalie, la Gambie, la Guinée et la Côte d'Ivoire.

D'autres pays que la Grèce et la Bulgarie sont susceptibles d'attendre la coopération et la solidarité de l'UE, a ajouté M. Tusk, qui préside l'instance réunissant les chefs d'Etat et de gouvernement des 28 Etats membres de l'UE.

Déplorant une action trop tardive de l'UE dans les Balkans -- dont la route migratoire est fermée depuis le début mars --, il a appelé à prendre les choses en main dès maintenant en Italie et à Malte.

Il a également remarqué que "les solutions appliquées dans les Balkans ne pourraient pas être tout simplement copiées" car "la Libye n'est pas la Turquie".

"C'est pour cela que notre coopération avec l'Italie et Malte aujourd'hui est la condition pour éviter ce scénario à l'avenir", a plaidé M. Tusk devant les eurodéputés.

Pour la seule journée de mardi, 2.154 migrants ont été secourus dans le canal de Sicile au cours de 17 opérations de sauvetage, s'ajoutant aux 1.850 recueillis la veille, selon les gardes-côtes italiens.

Ces traversées semblent confirmer les craintes de reprise d'arrivées massives vers les côtes italiennes.

Le ministère italien de l'Intérieur a enregistré 13.829 arrivées depuis janvier, 3.800 de plus qu'à la même période en 2015. Mais il est encore trop tôt pour savoir s'il s'agit d'une tendance réelle à la hausse ou juste d'une simple anticipation des grands départs démarrant d'habitude en avril.

Selon les derniers chiffres de l'ONU, ce sont 19.900 personnes qui sont arrivées en Italie par la mer depuis le début de l'année, et 153.000 en Grèce. Plus de 700 personnes sont mortes ou portées disparues dans cette période en Méditerranée.

Source : Ccme

Allemagne: accord sur une série de mesures pour encadrer l'intégration des réfugiés

dee1c14f96c43b6ce2b8d1b88a34c.jpg

La coalition conservateurs/sociaux-démocrates en Allemagne s'est mise d'accord dans la nuit de mercredi à jeudi sur des mesures encadrant l'intégration des réfugiés, avec notamment un refus de droit de séjour durable pour ceux ne faisant pas assez d'efforts.

Ce projet, qui doit encore être validé formellement au sein du gouvernement puis voté par les parlementaires, constitue une première en Allemagne, qui a longtemps refusé de se décrire comme un pays d'immigration : "50 ans après le début de l'immigration, l'Allemagne a désormais une loi sur l'intégration" des étrangers, a salué le patron des députés sociaux-démocrate, Thomas Oppermann, sur Twitter.

A.M avec AFP

Source : Bfmtv

Les seuils d’immigration gelés temporairement

image.jpg

Québec se retient de hausser les cibles pour l’instant, mais reviendra à la charge

Même si son gouvernement renonce pour l’heure à hausser de 50 000 à 60 000 le nombre d’immigrants admis annuellement au Québec, le premier ministre Philippe Couillard caresse toujours l’objectif de relever les seuils d’immigration.

« On manque de travailleurs qualifiés, on manque de monde pour occuper les emplois disponibles. Il n’y a pas que l’immigration comme réponse, mais c’est une réponse incontournable. Il faudra progressivement augmenter notre accueil au Québec », a déclaré Philippe Couillard à l’Assemblée nationale en réponse à une question du chef de la Coalition avenir Québec, François Legault.

La ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI), Kathleen Weil, a confirmé qu’elle n’avait pas l’intention de proposer de hausser l’an prochain à 60 000 le nombre d’immigrants reçus. S’amorceront à la fin de l’été des consultations sur les seuils d’immigration que le gouvernement fixera pour les prochaines années

« À court terme, c’est impossible d’imaginer un scénario de ce genre et les gens qui ont mis ça en avant ne comprennent pas l’immigration », a affirmé Kathleen Weil.

Le 9 mars dernier, quand un journaliste lui a demandé s’il avait décidé de hausser le nombre d’immigrants reçus à 60 000, Philippe Couillard avait répondu : « C’est notre proposition. » Le 8 mars, à une question du Devoir sur la politique d’immigration qui présentait les avantages d’augmenter le seuil à 60 000 personnes, le premier ministre affirmait : « On a besoin de le faire. » Au congrès du Parti libéral du Québec de juin 2015, le chef libéral avait annoncé que le Québec accueillerait davantage d’immigrants pour contrer « la réalité implacable » de la réduction de la population active.

Mercredi, à l’Assemblée nationale, Kathleen Weil a semblé croire que jamais son chef n’a abordé la question de la hausse de 50 000 à 60 000 du nombre d’immigrants. « Si j’écoute bien la ministre, on a tous rêvé, et les chroniqueurs qui ont écrit là-dessus ont tous rêvé, a lancé François Legault. Il m’a même accusé de souffler sur les braises de l’intolérance. Ce matin, le premier ministre a l’air de se dessouffler. »

Réforme en attente

La ministre a fait valoir qu’une « période de transition » était nécessaire alors que s’amorce une réforme de l’immigration. Cette réforme passe par la création d’une banque de candidats aptes à occuper rapidement un emploi au Québec et l’abandon des listes d’attente ainsi que de la règle du « premier arrivé, premier servi ».

Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, a insisté sur l’importance de former la main-d’oeuvre native et de franciser les immigrants. Il a aussi rappelé « le fléau qui s’appelle le chômage, qui, malheureusement, frappe les nouveaux arrivants ».

Philippe Couillard n’a pas manqué d’accuser la CAQ de vouloir forger une « impression d’assiégés » et de présenter « à mots couverts » l’immigration comme une menace.

Robert Dutrisac

Source : Le Devoir

Manuel Valls va-t-il sauver la France de l’offensive du voile islamique ?

MANUEL-VALLS-facebook-1550x660.jpg

Michel Onfray, lors d’une récente polémique avec le Premier ministre, avait qualifié Manuel Valls de « crétin ». Dans un autre registre, le regretté Emmanuel Ratier avait parlé des contradictions de l’hôte de Matignon, qualifiant cet homme de « bipolaire ».

Quand on écoute le camarade Manuel, on a parfois envie de l’applaudir. Cet homme a soutenu la directrice de la crèche Baby Loup depuis le début, avec Élisabeth Badinter, quand elle s’opposait à une salariée qui voulait imposer son voile à l’ensemble de la communauté – enfants, parents et nourrices.

Quand il franchit une étape, et demande une loi contre le voile à l’université, comment ne pas avoir envie de prendre ses patins. Je suis, avec des amis, depuis plus de dix ans sur ce dossier. Les prétendus laïques, souvent francs-maçons, nous vendent l’histoire que, les universitaires étant majeures, cela serait une conception soviétoïde de la laïcité que de leur interdire le voile islamique. Cela à quoi nous répondons que l’enseignement public va de la maternelle à l’université. Il est un comble, d’autre part, que le voile soit interdit à l’université dans la Turquie d’Erdoğan (malgré les efforts des islamistes) et qu’il soit autorisé dans le pays de la loi de 1905.

Le Premier ministre se voit contredit par l’ensemble de son camp, Najat Vallaud-Belkacem en tête. Au-delà du désordre d’un ministre qui s’oppose à son chef, cela nous confirme qu’elle se comporte d’abord en musulmane, défendant les droits de sa communauté avant de se conduire en féministe et en républicaine.

Alors, faut-il s’engager derrière Manuel Valls, l’homme qui va sauver la France de l’offensive du voile islamique ?

Seul problème, c’est le même qui, la même journée, nous dit : « J’aimerais que nous soyons capables de faire la démonstration que l’islam, grande religion dans le monde et deuxième religion de France, est fondamentalement compatible avec la République, la démocratie, nos valeurs, l’égalité entre les hommes et les femmes. Cette démonstration n’est donc pas faite ? Certains ne veulent pas y croire, une majorité de nos concitoyens en doute, mais moi, je suis convaincu que c’est possible. »

On a du mal à comprendre que le rôle d’un Premier ministre, dans une République laïque dans laquelle devrait s’incarner la célèbre phrase de Victor Hugo « Je veux l’Église chez elle et l’État chez lui », soit de se comporter en porte-parole d’une religion, ou d’un dogme, et d’avoir pour mission de convaincre le pays que cette idéologie, qui tue partout dans le monde, serait compatible avec nos valeurs. Pourquoi ne pas militer pour la compatibilité des scientologues, des mormons, des Jéhovah ou des cannibales, pendant qu’on y est ?

On est d’autant plus troublé que le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a inauguré, avant d’être Premier ministre, les mosquées de Cergy et Strasbourg, et a accumulé, chez Boubakeur et d’autres imams, les ruptures du jeûne du ramadan.

Le Premier ministre a multiplié, avec son successeur, Bernard Cazeneuve, les actes d’allégeance à l’islam, au détriment de notre modèle laïque.

Ce « crétin » n’a donc pas compris que le voile est l’uniforme de la conquête musulmane, qui permet de faire accepter l’islam dans l’espace public ? Le voile précède l’offensive des mosquées et du halal, afin de mieux islamiser les territoires où on l’impose.

Donc, soit Manuel Valls est vraiment un « crétin », comme le disait Michel Onfray, ou un être bipolaire, comme le disait Emmanuel Ratier… Soit il occupe le terrain, avec la fine équipe du « Printemps républicain », au service d’une certaine gauche qui se vautre dans l’islamo-collaborationnisme depuis des dizaines d’années.

Objectif : ne pas abandonner la laïcité au Front national, qui est plus clair, sans être parfait, sur cette question.

Verdict : le Premier ministre est une planche pourrie pour les patriotes, tout en devenant l’homme à abattre d’une gauche islamo-gauchiste.

Conclusion : traître pour la gauche, islamo-collabo pour les patriotes, Valls n’a plus que des ennemis.

Pierre Cassen

Source : Boulevard Voltaire

 

Allemagne-Turquie, un humoriste met le feu aux poudres

merkel.jpg

Il y a encore quelques mois, tout paraissait sourire à l’Allemande Angela Merkel et à son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan.

La première, avec le consentement tacite de l’Europe en général et de la France en particulier, faisait figure de modèle continental, que ce soit en matière politique ou économique. Puis un leadership de plus en plus voyant, de plus en plus pesant et l’affaire des « réfugiés ».

Pour le second, c’est un peu plus compliqué. Usure du pouvoir, manifestations de la place Taksim réprimées avec tout le discernement d’un autiste flanqué d’un marteau-piqueur, Fethullah Gülen, principale caution religieuse du régime, qui le lâche dans la foulée, politique erratique et double jeu vis-à-vis de Daech : le « néo-sultan » devenait un allié singulièrement encombrant.

Et là, patatras, il aura suffi que la chaîne publique régionale NDR imagine pertinent de diffuser un clip de l’humoriste Jan Böhmermann où est raillé le « Boss du Bosphore » pour que naisse une polémique dont les deux parties en présence se seraient volontiers passées. Pour commencer : récriminations d’usage d’Ankara, défense convenue de la liberté d’expression de Berlin et une Angela Merkel qui, en vacances, ne daigne pas commenter ce qui fait encore figure de non-événement.

Puis, le 31 mars, le même Jan Böhmermann en remet une couche avec une élégance toute teutonne, traitant le président Erdoğan de « pédophile » et « d’enculeur de chèvres ». La chaîne NDR retire ce grand moment d’humour de son site Internet. Trop tard, le mal est fait. Angela Merkel téléphone au Premier ministre turc Ahmet Davutoğlu pour tenter de minimiser l’incident. En vain. Là où tout se complique, c’est que selon le Code pénal allemand, insulter un chef d’État étranger peut être passible d’une peine de trois ans de prison, à condition toutefois que l’État allemand autorise l’État concerné à lancer une procédure pénale, charge ensuite aux autorités judiciaires allemandes de trancher.

De ce côté du Rhin, des chefs d’État tels que le Chilien Augusto Pinochet et l’Iranien Reza Pahlavi avaient pu déclencher pareille procédure dans les années 60 et 70. Et voilà précisément, fort de cette jurisprudence, ce qu’exige aujourd’hui Recep Tayyip Erdoğan, se voulant défenseur de « 78 millions de Turcs offensés », façon pour lui de redorer, en local, un blason objectivement terni.

Du coup, pour Angela Merkel, c’est la quadrature du cercle, surtout en pleine négociation sur le destin de millions de réfugiés dont personne ne sait plus que faire. Ses alliés sociaux-démocrates l’adjurent de rejeter les exigences turques, tandis que les écologistes la somment d’abroger l’article du Code pénal incriminé. Dans le même temps, Guy Verhofstadt, ancien Premier ministre belge, appelle la chancelière à « défendre la liberté de la presse », car c’est aussi un peu de cela qu’il s’agit.

Il est vrai que, depuis quelque temps, cette dernière ne se porte pas au mieux en Turquie. On aurait pourtant bien tort de pavoiser en nos contrées. Certes, les journaux n’y sont pas fermés d’autorité, pas plus que les journalistes ne sont envoyés en prison : le système est autrement plus subtil. Traiter un Recep Tayyip Erdoğan de « pédophile » ou « d’enculeur de chèvres », c’est du Charlie Hebdo, mais tenter d’alerter son lectorat sur le danger d’une immigration de masse, qu’elle soit ou non le fait de réfugiés, c’est être un salaud. Et ça marche. Enfin, de moins en moins…

Nicolas Gauthier

Source : Boulevard Voltaire

Genève : examen des droits des travailleurs migrants

mission_migrants_africa_304x171_jpg.jpg

Ouvert hier à Genève en Suisse, l'examen des conditions de séjour des sénégalais se poursuit ce jeudi au siège du Comité de l'Onu pour la protection des droits des travailleurs migrants.

Pays signataire de la Convention internationale pour la protection des droits des travailleurs migrants et de leur famille, le Sénégal a "l'obligation de soumettre au comité, des rapports périodiques sur la manière dont la convention est mise en œuvre".

L'examen en question porte entre autres sur le respect des droits des travailleurs migrants, la discrimination et la stigmatisation de ceux originaires des pays touchés par le Virus Ebola.

Les conditions et la durée de la détention des personnes ayant enfreint les lois relatives à l'immigration seront aussi abordées.

Le Sénégal est également entendu sur les mesures prises pour protéger les droits de ses ressortissants renvoyés d'Europe et de certains pays nord-africains.

A Genève, Dakar doit aussi présenter les sanctions prévues par le gouvernement pour réprimer l'exploitation des «enfants migrants » à des fins économiques.

Source : Bbc.com

IMMIGRATION - Les Roumains optent pour le Royaume-Uni

Un rapport de l'Observatoire britannique pour les migrations sorti ces jours-ci montre que le nombre d'immigrants en provenance de Roumanie et de Pologne a fortement augmenté ces cinq dernières années. Sur les 700.000 citoyens européens s'étant installé au Royaume-Uni depuis 2011, 49% proviendraient de ces deux pays. Contre 24% qui viendraient d'Espagne, d'Italie ou encore du Portugal. Si en 2011 le Royaume-Uni comptait 80.000 Roumains, ce chiffre dépasse aujourd'hui les 220.000. On sait que la question est plus que sensible chez les Anglais, notamment sur le dossier des aides sociales aux immigrés et alors que se profile le référendum sur l'avenir européen du Royaume-Uni au mois de juin. Plus au sud et dans le même temps, on vient d'apprendre que le marché du travail suisse va s'ouvrir davantage aux Roumains et aux Bulgares à compter du 1er juin prochain avec la levée des restrictions concernant leur installation dans ce pays. Jusqu'à présent, cela n'était possible que de manière transitoire. Cette décision sera réévaluée les 1er juin 2017 et 2018. L'année dernière, ce sont 1.542 travailleurs bulgares et roumains qui ont été admis en Suisse pour un séjour de longue durée, soit une baisse de 22% par rapport à 2014.

Source : le petit journal

Grande-Bretagne: les immigrés attirés par la bonne santé du marché du travail, selon un rapport

aad6920dce95cd_545x460_autocrop.jpg

Plus de 3 millions d'immigrés originaires de l'Union européenne se trouvaient au Royaume-Uni en 2015, soit plus de deux fois plus qu'en 2004, une progression qui s'explique notamment par la bonne santé du marché du travail britannique, a indiqué mercredi un rapport.


Selon ce document de l'Observatoire des migrations britannique, les immigrés originaires de Pologne, Roumanie, Espagne, Hongrie, Portugal et Italie représentent à eux seuls 80% de l'augmentation enregistrée entre 2011 et 2015.


"Il n'y a pas un facteur unique qui attire les immigrés européens au Royaume-Uni, mais une combinaison de facteurs économiques et sociaux", explique l'Observatoire, une autorité indépendante basée à l'université d'Oxford.


Le rapport souligne ainsi que, fin 2015, 71% des immigrés provenant de l'UE et s'installant au Royaume-Uni pour au moins un an déclaraient y venir "pour le travail", une majorité d'entre eux (58%) indiquant même avoir déjà une embauche en vue.


De fait, le taux d'emploi pour ces populations est sensiblement supérieur à celui des Britanniques. Il était de 90% pour les hommes immigrés en 2015, contre 78% pour les Britanniques, et de 75% pour les femmes, contre 70% pour les Britanniques.


Outre le faible taux de chômage au Royaume-Uni -- 5,1% en janvier --, les immigrés sont attirés par les salaires.


Les "recherches empiriques ont montré que la différence de salaires entre les pays était un facteur important des migrations", souligne l'Observatoire, notant que les revenus au Royaume-Uni sont 1,8 fois plus élevés qu'en Pologne et 4,2 fois plus qu'en Roumanie.


Si l'attractivité économique du Royaume-Uni explique en grande partie l'immigration, l'anglais, et l'opportunité d'apprendre cette langue utilisée dans le monde entier, joue également un rôle.


L'observatoire relativise en revanche l'attractivité du modèle social britannique en soulignant l'absence de données concrètes sur son impact, alors que le gouvernement conservateur de David Cameron affirme régulièrement qu'il est l'une des raisons principales expliquant les flux migratoires.


Le thème de l'immigration sera l'un des principaux enjeux du référendum du 23 juin lors duquel les Britanniques doivent se prononcer pour ou contre un maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne.

Source : Le Parisien

Le mouvement anti-islamisation Pegida n'a pas le droit de défiler à Liège jeudi: il y a trop de risques d'incidents

67.jpeg

Le mouvement Pegida avait prévu de défiler à Liège jeudi: c'est le message qui circulait sur les réseaux sociaux. Du coup, des associations relayant un message opposé à celui de Pegida voulaient aussi défiler. Face au risque d'incidents, le bourgmestre de la ville Willy Demeyer (PS) a préféré interdire les manifestations Pegida ou anti-Pegida dans sa ville jeudi.

Le mouvement d'extrême-droite Pegida est né en Allemagne mais s'est exporté un peu en Belgique. Des manifestations - autorisées ou non - de ce groupe revendiquant "la fin de l'islamisation de l'Occident" notamment ont déjà eu lieu à Gent ou dernièrement à Anvers. Une autre devait avoir lieu jeudi à Liège si on en croit des messages circulant sur les réseaux sociaux.

Aucune demande officielle n'avait été déposée à la police. Des groupes opposés aux idées véhiculées par Pegida avaient aussi du coup prévu de manifester sous la bannière commune "Pour le droit de se rassembler contre la haine et la terreur". Sauf que tout ce petit monde n'aura pas le droit de se croiser place du Vingt Août.

La police a autre chose à faire

Comme l'expliquent le Soir et la Meuse, le bourgmestre de Liège Willy Demeyer (PS) a interdit tous les rassemblements Pegida ou anti-Pegida dans sa ville jeudi. Il avait déjà pris la même décision en novembre dernier et pour la même raison: le risque d'affrontement entre ces groupes aux idées bien différentes.

Surtout que ce jeudi a aussi lieu à Liège une rencontre sur les questions de migration, organisée au complexe Opéra par le Cedem (Centre d’étude de l’ethnicité et des migrations) et la Maison des sciences de l’homme. Et vu l'avis tranché de Pegida sur la migration, les choses auraient pu dégénérer...

Comme la police a autre chose à gérer, puisque le pays est toujours au niveau d'alerte 3 en raison de la menace terroriste, la décision d'annuler ces rassemblements s'est imposée.

Source : Monkey.be

Jacques-Alain Bénisti : « La mosquée de Villiers-sur-Marne n’a jamais été un repère de djihadistes »

jacques-alain-benisti-768x350.jpg

La mosquée Al-Islah de Villiers-sur-Marne a été citée à plusieurs reprises comme un lieu de radicalisation lors de l’évocation du parcours de djihadistes originaires de Champigny-sur-Marne, cela a été le cas récemment lors du procès d’une filière dont le verdict a été rendu ce mardi 12 avril. Interrogé sur cette question, Jacques-Alain Bénisti, député-maire LR de la ville,  met en garde contre l’amalgame.

« Il y a 800 fidèles qui se rendent chaque vendredi soir à la mosquée de Villiers, ce n’est pas parce qu’il y a eu une personne qui s’est infiltrée et a incité des personnes à partir en Syrie que cela représente l’esprit de cet établissement, dont les prêches sont tout à fait modérés. La personne en question (ndlr Moustafa Amroui) a réussi à s’infiltrer en prenant des contacts et en rappelant les gens ensuite pour assister à ses propres prêches durant la semaine, quand les responsables n’étaient pas là. Cela correspond à une période, 2009-2013,  où il y avait beaucoup de Campinois qui fréquentaient la mosquée de Villiers. Mais ce lieu n’a jamais été salafiste ni un foyer de radicalisation, et l’imam actuel a même un message très dur vis-à-vis des salafistes », explique l’élu. Certes, il arrive que des fidèles soient plus radicaux, et cela n’est pas spécifique à la mosquée de Villiers. Il est vrai qu’il est très difficile pour les gens qui tiennent la mosquée de repérer les personnes qui viennent faire du prosélytisme. Mais nous travaillons main dans la main pour éviter justement les phénomènes de radicalisation. Il y a eu une fois un imam qui a dérapé, Bachir, mais il a été expulsé en Tunisie sans délai« , poursuit l’élu.

Où en est- le projet de transfert-extension de cette mosquée ?

« Le terrain sur le quel se trouve actuellement la mosquée (route de Bry) et celui sur lequel elle devrait être transférée (derrière la zone d’activité commerciale, en bordure des Hautes noues) nous appartiennent tous les deux et l’objectif est de faire un échange. Nous construirons une résidence en place de la mosquée actuelle. Le projet avance bien mais nous prenons le temps afin que toutes nos exigences soient acceptées. Je souhaite par exemple que la mosquée soit exclusivement réservée aux Musulmans villiérains, et aussi que les populations voisines soient respectées en évitant les appels à la prière au micro. Nous avons également des exigences concernant le comportement et l’habillement à l’extérieur de la moquées. En tant maire, je dois être à la fois le garant de la laïcité tout en permettant à chacun d’exercer son culte dans le respect de l’autre », détaille Jacques-Alain Bénisti.

Source : 94.citoyens



Portes ouvertes à la nouvelle mosquée de La Verrière

Depuis le début de l’année, chaque weekend plusieurs mosquées organisent des opérations ouvertes pour accueillir un public essentiellement non musulman. Des initiatives pour l’ouverture, disent les organisateurs.

Ces initiatives se sont multipliées après les attentats du 13 novembre. Début janvier, plus de 150 mosquées ont participé à une opération similaire à l’appel du CFCM.

C’est dans cet esprit d’ouverture que l’Association des Musulmans de La Verrière qui gère cette nouvelle mosquée située près de Trappes a decidé d’ouvrir ses portes à « tous les concitoyens » dimanche 8 mai de 10h à 17h. Au menu : cadeaux de bienvenue, expositions, projections, quizz.

http://www.mosqueedelaverriere.fr

Source : Des domes et des minarets

La Suède double le budget alloué à l’immigration

La Suède adapte son budget à l’immigration record. Du fait de l’arrivée de 160,000 demandeurs d’asile l’an dernier, Stockholm estime que les dépenses liées à leur prise en charge vont plus que doubler à 50 milliards de couronnes suédoises, soit 5,5 milliards d’euros. C’est plus de 5% du budget 2016.

A l’automne déjà, la Suède avait alloué 1 milliard d’euros supplémentaires aux collectivités locales pour les aider à faire face à l’afflux de migrants.

En dépit de la crise migratoire, le déficit budgétaire devrait retomber à 0,4% du PIB, moitié moins que précédemment estimé, et la croissance atteindre 3,8% cette année. Portée par une forte demande intérieure et un boom des exportations, l‘économie suédoise est une des plus dynamiques de l’Union européenne.

Anne Glémarec

Source : Euronews

mercredi, 13 avril 2016

Djihad: lycéens et musulmans pratiquants, cibles privilégiées des recruteurs

illustration_field_mise_en_avant_principale.jpg

Devant la mosquée ou via Internet, les recruteurs au djihad regorgent d'imagination et de persuasion pour embobiner leurs cibles et leur promettre le paradis. Rencontre avec des jeunes qui ont réussi à échapper à leurs filets.

Depuis qu'il a été approché par des recruteurs pour le djihad, Yacine, 16 ans, ne traîne plus à la sortie de la mosquée. Nassim et Byllel, 18 ans, se tiennent sur leurs gardes, conscients d'être des cibles privilégiées pour ces "vendeurs de rêve".

C'était après la prière, un soir de semaine en Seine-et-Marne, ils étaient deux. "Ils m'ont direct mis dans le bain, on a parlé de la Syrie, ils essayaient de relativiser les choses, pourquoi ils faisaient la guerre sainte, qu'il fallait mourir en martyr pour aller au paradis." La fois suivante, ils sont trois. Celle d'après, Yacine tente de filer avant la fin de l'office mais ils le coincent. "Je suis resté pour pas avoir de représailles et après je suis plus jamais retourné dans cette mosquée", témoigne l'adolescent, encore traumatisé par cette expérience. Yacine suppose avoir été pris pour cible en raison de sa pratique assidue de la religion musulmane. Il fréquente désormais une autre mosquée, "pas extrémiste" celle-là. Mais ne s'attarde pas: "Je prie et je pars."

Plusieurs de ses copains ont rejoint les rangs de l'organisation État islamique (EI) et posté des photos de leurs aventures sur Facebook ou SnapChat, comme des cartes postales expédiées d'une "colonie de vacances". Paradant "avec des armes de guerre" ou s'affichant "en train de tuer des gens", mais "tout le temps avec un sourire", observe l'adolescent. "Je remercie Dieu, j'ai été bien encadré par mes parents et mon grand frère", affirme cet élève de première, persuadé qu'il aurait "pu devenir comme eux".

En Terminale, Nassim n'a "heureusement" jamais croisé le chemin de rabatteurs. Mais en mars 2015, son ami d'enfance, qui avait abandonné le lycée, est parti en Syrie avec un autre garçon de la cité. "Ils avaient dit qu'ils allaient au ski. Ça a été un gros choc, on l'avait pas du tout vu venir. Pour moi, c'était plus qu'un ami, c'était comme un grand frère. Sa mère, elle a beaucoup pleuré, son père aussi." Environ un mois avant les attentats du 13 novembre, le djihadiste a mis en ligne une photo où il pose aux côtés de trois "frères", dans un décor de salon oriental, devant un plateau rempli de victuailles, de bouteilles de soda et une Kalachnikov. Pieds nus, un garçon est allongé sur une banquette, tout sourire, dans une posture décontractée: c'est Bilal Hadfi, 20 ans, futur kamikaze du Stade de France.

"Dans le jihad, c'est pas la dimension théologique qui prime mais l'héroïsme, l'exotisme, le romantisme, la surabondance", explique Farhad Khosrokhavar, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). "Et pour une partie de ces jeunes de banlieue, cette absence de pénurie, de restriction, c'est une incitation énorme au djihad", dit-il.

Pas pour Nassim qui dit préférer "être pauvre ici que riche là-bas". Pas non plus pour Byllel, rencontré au MacDo de Rosny-sous-Bois: "Je suis sûr de ne jamais rentrer dans leur jeu parce que j'ai une bonne foi, une belle vie." Malgré tout, il se tient sur ses gardes: "ils ont les bons mots" et, redoutables "psychologues", sont habiles à détecter les failles et à les exploiter. "Nous, les personnes de 18, 20, 25 ans, du moment qu'on peut tenir une arme, on est les premières cibles." D'autant que le but de l'existence des musulmans pratiquants est d'atteindre le paradis, analyse Byllel. Les propagandistes de la cause djihadiste le savent, qui "proposent le paradis directement, vendent du rêve tout de suite". Leur camarade de classe Ismaël est moins sûr de lui. "Je sais pas si je suis prêt mentalement parce que ces personnes-là, elles sont très, très fortes: envoyer 1.000 personnes, ce n'est pas rien." A fin mars, plus de 2.000 Français ou résidents français étaient impliqués dans les filières de recrutement djihadiste et plus de 600 étaient présents en Syrie ou en Irak, dont au moins 85 mineurs.

"La menace est réelle mais l'ennemi premier, c'est internet plus que la rue", estime Nadia Dali, conseillère principale d'éducation (CPE) au lycée Olympe-de-Gouges, implanté dans la cité du Londeau à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). A écouter les élèves confier leurs inquiétudes, invités à pousser la porte de son bureau à toute heure de la journée, elle en sait long sur les techniques d'approche des recruteurs.

"Un élève qui va +liker+ une page montrant un enfant tué en Syrie ou poster un commentaire un peu virulent sur un site pro-palestinien" peut se faire aborder. Autre cas de figure, confirmé par les lycéens rencontrés, tous férus de jeux en réseau: la prise de contact lors de parties de Call of Duty, League of Legends ou World of Worldcraft. Pour Nadia Dali, 40 ans, l'éducation numérique - "leur apprendre à verrouiller leur mur Facebook, à se protéger" - est fondamental. Mais "ce qu'il faut surtout, c'est être au plus près des familles et des élèves, favoriser leur bien-être". Pour "ne pas laisser la place aux autres" (entendre: les personnes mal-intentionnées), elle fait en sorte de saturer leur temps libre en organisant clubs, ateliers, "espaces de parole". Et le lycée reste ouvert jusqu'à 20 heures pour leur permettre de faire leurs devoirs. "Ils sont chez eux ici", assure Philippe Le Coz, le proviseur. Et s'y sentent tellement en sécurité qu'il est difficile de leur faire quitter l'établissement, le vendredi soir.

Source : France soir

Allemagne : un migrant met le feu et dessine des croix gammées pour accuser l’extrême droite

bingencafp.jpg

Un syrien de 26 ans a reconnu avoir mis le feu à un centre d’accueil et dessiné des croix gammées afin de faire accuser des groupes d’extrême droite.

«Durant l’interrogatoire de la police, l’homme a admis qu’il avait mis le feu à la cave» du centre d'accueil pour les réfugiés de Bingen, à l’ouest de Francfort, a rapporté le porte-parole de la police locale sur la chaîne américaine NBC News.

Ce syrien de 26 ans a également reconnu avoir peint trois croix gammées afin de rendre l’extrême droite responsable de l’incendie. Il a justifié ces actes par son manque « d’espoir pour le futur » et sa volonté de protester contre les conditions d’accueil des migrants en Allemagne.

Pour rappel, plus d’un million de demandeurs d’asile ont rejoint le pays en 2015, et le débat sur la politique migratoire fait rage au sein de la société, notamment depuis les agressions sexuelles de masse commises le 31 décembre à Cologne.

Source : Valeurs actuelles

Des centaines de migrants à la dérive dans le canal de Sicile

Le canal de Sicile face à la Libye est encombré.

10 opérations de sauvetages d’embarcations de migrants à la dérive ont cours ces dernières heures dans les eaux siciliennes. 244 personnes ont été récupérées et emmenées à bord d’un navire militaire  « Cigala Fulgosi ». Des débarquements ont eu lieu également sur l’île de Lampedusa qui ne désemplit pas. 375 migrants y ont été accueillis par la Croix Rouge et 1850 clandestins ont été secourus depuis lundi.

Le flot de migrants qui traverse la Méditerranée par tous les temps, par tous les moyens, semble réellement intarissable, soutenu qu’il est d’ailleurs par l’intelligentsia gauchiste européenne laïque et ecclésiastique. « Construire des ponts et non des murs. » La formule choc du pape François fait rage au sein des politiciens européens qui l’utilisent à chaque occasion pour appuyer leur sempiternelle politique migratoire suicidaire.

Dimitris Avramopoulos, le commissaire de l’Union européen pour l’immigration, s’en est servi ce mardi matin durant le session plénière au Parlement européen à Strasbourg : « Je crois dans la construction de pont, et non de murs. Il faut une politique d’immigration qui ne conduise pas à fermer les frontières internes mettant en danger Schengen. Cette politique doit être mise en œuvre. »

La politique d’immigration mise en œuvre par l’Union Européenne est toujours la même depuis de décennies : laisser entrer qui veut, quand il veut, comme il veut. Et qu’elle aille à l’encontre des intérêts des peuples européens n’a strictement aucune importance depuis des décennies…

Francesca de Villasmundo

Source : Mpi

Brenner : un mur au coeur de l'Europe antiréfugiés

021835377805_web.jpg

« Un symbole inutile. Un mur de 250 mètres que l'Autriche veut construire au Brenner n'empêchera rien, si ce n'est de démolir le bon sens et la confiance », écrit « La Repubblica », alors que Vienne a commencé à réaliser une clôture et des postes frontières sur l'autoroute reliant les deux pays pour empêcher le passage des réfugiés. Ce retour de la frontière, selon un autre quotidien italien, « Il Corriere della Sera », est néanmoins un rappel de ce que fut le fractionnement du « petit monde » du Tyrol qui s'étend en Autriche et en Italie.

En tout cas, cette clôture, affirme « La Repubblica », n'arrêtera pas la montée du vote populiste et d'extrême droite qui menace de renverser le gouvernement en Autriche « le vrai motif de cette triste idée de Vienne ». « Même un mur de 430 kilomètres, tout au long de la frontière, ne pourrait pas arrêter la perte de crédibilité politique de la coalition » sociale-démocrate (SPÖ) et populaire (ÖVP). Une coalition qui a aussi perdu « la boussole de ses valeurs fondamentales ».

Ce qui en revanche pourrait être arrêté si l'Autriche décidait de fermer totalement le passage par le Brenner, c'est un flux de 42 millions de tonnes de marchandises et de 2 millions de camions qui empruntent cette voie, l'une des principales artères de l'économie européenne. « Fermer le Brenner, c'est asphyxier l'Europe. Et pas seulement l'Autriche et l'Italie, mais également la Bavière, toute l'Allemagne, la Pologne, la République tchèque et la Hongrie », affirme le journal. C'est la raison pour laquelle Berlin s'inquiète des soubresauts isolationnistes de Vienne. De quoi rappeler, comme le fait « Il Corriere », la frontière qui, « il y un siècle, représentait une blessure »

Jacques Hubert-Rodier

Hammadi peut dire « Enculé de ta race » et se retrouver porte-parole du PS

couteau-sous-la-gorge-aux-hotels-francais.jpeg

En janvier 2014, une vidéo enflamme les réseaux sociaux. On y voit, à Montreuil, une racaille wesh-wesh encapuchonnée hurler, au cœur d’une bagarre : « L’affaire, elle est terminée, enculé de ta race, fils de pute. »

Ce garçon s’avère être Razzy Hammadi, député de la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis depuis 2012. Dans les jours qui suivent, les médias ouvriront largement leurs plateaux au camarade député, lui laissant expliquer qu’il avait eu très peur pour la sécurité de sa femme. C’est donc par féminisme qu’Hammadi qualifie « d’enculé de ta race » ceux avec qui il a une rixe !

J’avais rencontré ce personnage sur un plateau de télévision, à La Chaîne parlementaire, en 2011. J’avais remarqué sa capacité à nier l’évidence avec un rare aplomb. Il avait ainsi contesté grossièrement le fait qu’il avait menti sans vergogne, quelques jours plus tôt, face à Marine Le Pen, niant l’existence de prières musulmanes illégales dans les rues de Paris. En islam, cela s’appelle la taqiya.

Il sera donc élu député de Seine-Saint-Denis quelques mois plus tard, à la suite d’une campagne très violente durant laquelle les communistes avaient multiplié les attaques personnelles contre Hammadi, utilisant dans leurs tracts des accusations graves sur son intégrité et rappelant quelques épisodes peu glorieux de son passé politique. À noter qu’aucune plainte n’a été déposée suite à ces propos. Le député communiste sortant, Jean-Pierre Brard, s’étant désisté entre les deux tours, Hammadi est donc élu avec 100 % des voix, un score digne de Ben Ali, mais avec seulement 22 % de votants.

Après l’épisode de « L’affaire, elle est terminée… », tout auréolé de sa glorieuse victoire aux législatives, il se présentait à la mairie de Montreuil. Éliminé au premier tour, avec un score de 9,8 %, sans doute un record pour un député français se présentant à une municipale !

À noter qu’il s’est signalé par plusieurs interventions refusant une « laïcité stigmatisante ». Décodage : oui au voile pour les accompagnatrices scolaires, oui au voile pour les nounous, oui aux accommodements raisonnables avec l’islam. Une continuité, après la négation des prières de rue, d’une politique menée au profit de sa communauté.

Le Parti socialiste a la particularité d’avoir vu ses deux derniers dirigeants être condamnés par la justice pour détournement d’argent public et emplois fictifs. Avec Cambadélis à sa tête, ce ne sont donc pas les beaux principes – qu’il exige des autres – qui étouffent ce parti.

Il ne s’est pas ému quand le maire-adjoint de Vaux-en-Velin, Ahmed Chekhab, a qualifié « d’enculé de juif » un ancien élu, nommé Zeitoun, sans que la LICRA ne dépose plainte. Au contraire, cette officine signera une convention avec la ville, et l’élu sera chargé de mettre en place un plan contre le racisme, sans que le maire de la ville ne soit rappelé à l’ordre par Solférino.

Il a défendu autant que possible le maire-adjoint du XIXe arrondissement parisien, Yacine Chaouat, juste coupable d’avoir attaché sa femme à un radiateur et de lui avoir un peu tapé dessus. Cambadélis l’avait même proposé au poste de secrétaire national adjoint chargé de l’intégration républicaine, avant de devoir reculer devant l’ampleur des protestations.

Moralité : au PS de Cambadélis, Ahmed peut tenir des propos racistes, il est chargé de la lutte contre le racisme dans sa ville. Yacine peut cogner sa compagne, il peut être proposé secrétaire national à l’intégration républicaine. Razzy peut hurler, en pleine rue, « Enculé de ta race » et se retrouver porte-parole national.

Cambadélis explique qu’il veut que le PS ressemble à la France.

Une preuve supplémentaire que la France de Terra Nova et des socialistes n’est plus notre France.

Pierre Cassen

Source : Boulevard Voltaire

 

Xavier Raufer : C’est bien de donner plus de moyens à la police, mais lui donner des cerveaux, ce serait mieux !

Xavier Raufer revient pour Boulevard Voltaire sur les raisons de notre incapacité à prévenir les attentats islamistes en France. Avec son franc-parler !

L’Union européenne et le Cameroun ciblent l’immigration clandestine

Combien sont-ils aujourd’hui les citoyens camerounais vivant clandestinement dans les pays étrangers en général et européens en particulier ? Comment y arrivent-ils ? Difficile de répondre avec certitude à ces préoccupations. Il faut noter que pour le seul cas de la Belgique, ils sont plus de 11 000, selon l’Office des étrangers belges. Cette structure souligne également que le nombre de demandeurs d’asile vers ce pays d’Europe se situe autour de 300 par an.

Des personnes, pour la plupart, munis de faux documents. Ici, tout part généralement de la production de faux documents d’état-civil qui peuvent, dans certains cas, présenter l’apparence de vrais. Il est donc devenu courant que le même document serve pour plusieurs personnes ; on assiste à l’accroissement du phénomène des « mariages blancs ».

D’autres parviennent à s’installer dans ces pays sur la base de fausses déclarations : on indique être persécutés dans son pays en raison de ses opinions politiques. Un phénomène qui avait pris de l’ampleur avec l’appui de certains médias qui n’hésitaient pas, contre espèces sonnantes et trébuchantes, à publier des articles dans ce sens… L’autre trouvaille des « demandeurs d’asile » est la persécution pour cause de pratique de l’homosexualité, une pratique non-reconnue dans de nombreux pays du continent africain, dont le Cameroun.

Le Cameroun est aujourd’hui engagé dans un processus de sécurisation de son système d’état civil. Une opération qui devrait figurer au rang des principales attributions du Bureau national de l’état-civil (BUNEC) créé par décret présidentiel en février 2013 et dont les premiers responsables ont été nommés le 28 septembre 2015. Une sécurisation du système d’état-civil qui devrait, par ricochet entraîner la sécurisation de la nationalité camerounaise.

Une action menée avec le concours de nombreux pays, dont la France à travers le projet Civipol. Une action de sécurisation du système d’état civil qui s’accompagne d’autres actions entreprises par les pouvoirs publics tant dans les domaines de la formation de la jeunesse, qui est la principale touchée par le phénomène des migrations, que par la mise sur pied de structures et de mesures permettant de résorber le chômage avec la création des emplois décents pour les jeunes. Dans ce registre, notre pays peut également tirer profit du fonds spécial d’urgence mis sur pied par l’Union européenne à l’issue du Sommet de La Valette tenu à Malte il y a exactement un an.

Source : Cameroonline

Forte hausse des actes islamophobes en Espagne en 2015

cx0_cy26_cw0_w1000_r1_s_r1.jpg

Les actes islamophobes ont été multipliés par dix entre 2014 et 2015 en Espagne, passant de 48 à 534, selon des données de la plateforme citoyenne contre l'islamophobie, diffusées après de nouvelles agressions.

Ces informations ont été transmises à l'AFP par Mounir Benjelloun, président de la Fédération espagnole d'entités religieuses islamiques (Feeri), et paraîtront dans un rapport annuel de la Plateforme citoyenne contre l'islamophobie en cours d'élaboration, recensant les actes contre les biens ou les personnes portés à la connaissance de la plateforme, soit directement, soit par les médias ou les réseaux sociaux.

Selon le ministère de l'Intérieur espagnol, les "délits de haine" liés aux croyances ou pratiques religieuses sont passés de 63 à 70 de 2014 à 2015, et ceux liés au racisme et à la xénophobie de 475 à 505.

"Il est difficile de comptabiliser les cas d'islamophobie via le ministère de l'Intérieur", assure cependant Mounir Benjelloun, affirmant qu'"il y a beaucoup de cas où les gens ne veulent pas porter plainte" et que "certains commissariats ne les classent pas dans les délits de haine" mais parmi les actes de vandalisme.

Ce type d'agressions "augmente quand il y a un acte de violence dans un pays européen", note Mounir Benjelloun, en évoquant les attentats ayant frappé Paris en janvier puis en novembre 2015 et Bruxelles le 22 mars, revendiqués par l'organisation Etat islamique (EI).

Ce jour-là, des militants de Hogar Social Madrid (Foyer social Madrid), une association organisant des soupes populaires "pour Espagnols seulement", se sont rendus à la mosquée Omar de Madrid avant d'y accrocher une banderole sur laquelle il était écrit "Aujourd'hui Bruxelles, demain Madrid ?"

La police a annoncé avoir identifié 14 participants à cette manifestation, "tous liés à des groupes d'extrême-droite".

L'Union des communautés islamiques d'Espagne (Ucide) avait alors dénoncé dans un communiqué les actions de "groupes extrémistes" voués à "manipuler l'opinion publique en tentant d'amalgamer et de diriger un courant de haine contre tous les musulmans".

Le 30 mars, de la peinture rouge a été déversée devant l'entrée de la mosquée de Parla, dans la banlieue sud de Madrid, et des croix gammées peintes sur la porte.

Un homme, lié à l'extrême-droite selon la police, a été mis en examen mardi dans cette affaire pour "délit contre les croyances religieuses" et "dégradations".

D'autres mosquées ont été vandalisées après les attentats de Bruxelles, à Salamanque ou Grenade, a précisé à l'AFP Riay Tatary, président de la Commission islamique d'Espagne, représentant les musulmans d'Espagne qui étaient fin 2015 1,89 million (4% de la population).

Source : Voaafrique

L'immigration en Centre-Val de Loire exposée à Lucé

14214.jpg

Une exposition prendra place à Lucé dès le 26 avril grâce à une collaboration entre plusieurs organismes.

Résultat d’une collaboration entre plusieurs organismes dont la Ligue de l’enseignement de la Région Centre-Val de Loire et l’association « Mémoires plurielles », une exposition prendra place à Lucé du 26 avril au 28 mai 2016. L'exposition fait suite à une étude publiée par des chercheurs en 2008. Elle relate les caractéristiques quantitatives et qualitatives de l’immigration dans la région de 1850 à 2000. Diversité des origines géographiques, conditions économiques et sociales d’accueil, territoires d’installation... Une bibliographie et des malles pédagogiques accompagnent l’exposition. Rendez-vous au Jardin de Nohant.

Source : Evasionfm.com

Les citoyens décideront de l’avenir d’une mosquée

mosquc3a9e-rue-legendre-5.jpg

C’est par référendum que sera scellé le sort de la petite mosquée de la rue Legendre Ouest. Le 5 juin prochain, les résidents des rues limitrophes pourront aller voter. Les convocations devraient être envoyées dans les prochaines semaines.

Seuls les résidents de la rue Legendre Ouest entre les rues du Parc et Verville, où se trouve la mosquée, et ceux habitants des portions des rues Jeanne-Mance, Verville et du Parc seront appelés à voter.

Les élus détermineront la question à laquelle devront répondre les électeurs lors du prochain conseil d’arrondissement, prévu le 9 mai.

Le processus légal suivi pour autoriser le lieu de culte a abouti finalement à l’ouverture des registres pour la tenue d’un référendum. Alors qu’on demandait un minimum de 121 signatures, plus de 130 personnes se sont déplacées pour apposer leur paraphe et exiger un scrutin pour consulter la population.

«Quel que soit le résultat de ce référendum, il faudra continuer à apprendre à vivre ensemble», a plaidé Pierre Desrochers, conseiller de Saint-Sulpice et président du comité exécutif de la Ville de Montréal. Il n’a cessé d’œuvrer pour concilier les communautés depuis le début de cette affaire, en août 2015.

Conciliation

En novembre passé, il avait organisé une rencontre pour faciliter le dialogue entre les résidents du quartier. Un comité citoyen a été également mis en place pour favoriser les échanges intercommunautaires.

La mosquée installée dans un ancien restaurant situé au 406, rue Legendre Ouest se trouve dans un secteur résidentiel et commercial qui ne permet pas l’usage de lieu de culte. Elle avait été ouverte deux ans auparavant sans générer le moindre problème.

C’est au moment où les animateurs de l’édifice religieux ont déposé une demande de changement de zonage pour régulariser leur situation qu’une vive opposition des résidents alentour s’est fait entendre.

Dans un premier temps, ils s’étaient mobilisés en faisant valoir une pétition de plus de 220 signatures exigeant la fermeture pure et simple de la mosquée considérée illégale non sans générer une certaine tension dans le quartier.

Quand « migrants » rime avec espoir, bateau, AK47, terroristes : un atelier d’écriture en classe de 3e

1660f9738a4ee4c25a413f3f8e9.jpg

Il est un peu moche, son classeur, Rémi. C’est un de ces classeurs qu’on traîne d’une année sur l’autre, pour éviter d’en racheter un à chaque rentrée. Il manque la moitié de la couverture, un drapeau britannique. Ne reste que la tranche en carton, et elle-même est mal en point : il l’émiette nerveusement depuis que sa prof lui demande pourquoi il ne veut pas aider les migrants : « Je les connais pas, moi, mon argent je l’ai durement gagné, je vois pas pourquoi je devrais le partager », répète l’adolescent en classe de 3e.

Cela fait deux ans que le musicien Cyril Amblard propose à des collèges d’Auvergne un projet pédagogique qui, au travers de chansons contestataires folk, fait le lien entre l’Histoire et le présent. Le thème s’impose en fonction de l’actualité : cette année, c’est la crise des migrants. En étudiant Les Raisins de la colère de Steinbeck, récit d’une famille américaine sur la route de l’exil, et les chansons qui s’en inspirent de Woody Guthrie et Bruce Springsteen, les adolescents doivent écrire leur propre chanson.

A l’automne, le musicien a déjà réalisé l’atelier d’écriture avec un établissement de Clermont-Ferrand : en est sortie une chanson assez convenue, aux paroles « lissées ». Mais cette fois-ci, dans le tout petit collège de Saint-Amant-Roche-Savine, cinquante-cinq élèves dans une commune de 520 habitants, nichée dans le parc naturel Livradois-Forez, l’exercice a donné des résultats inattendus. « C’est la première fois qu’il y a autant de débats, de positions tranchées », note-t-il.

« Madame, c’est raciste ce que j’ai écrit ? »

Lors de sa précédente visite en mars, il a demandé aux 3e de dire spontanément ce que leur évoquait le mot « migrants ». Parmi les « espoir », « bateau » et « solitude », ont surgi « AK47 » et « terroristes ». En ce début du mois d’avril, alors que commence la troisième et dernière séance de l’atelier, Cyril Amblard s’attend à de nouvelles surprises.

Les élèves font grincer le vieux parquet élimé de la salle de musique en déplaçant les tables et les chaises. La classe est divisée en trois groupes pour les trois couplets de la chanson : le départ des migrants, le voyage, l’arrivée. L’atelier commence par quinze minutes d’écriture individuelle. Quelques-uns se contentent de fixer leur page, aussi blanche que le ciel aujourd’hui : il pleut.

Dans le groupe « arrivée », Chloé se met dans la peau d’un migrant : « Des gens me regardent comme une bête en cage. Il me manque la mélodie de ce pays. Des parfums inconnus migrent dans ma vie. » Son texte, construit en rimes et en couplet, plaît beaucoup à Cyril Amblard.

A droite de la jeune fille, Rémi, très inspiré, remplit sa feuille volante d’une traite. Son texte commence ainsi : « Les Noirs… », puis il raye ce mot. « Je me suis trompé, je voulais écrire migrants », s’excuse-t-il. Il poursuit : les migrants, donc, il ne veut pas les aider, il ne « partage pas avec de parfaits inconnus ». Sa prof d’histoire-géo, Emilie Tardes, s’accroupit à côté de lui. Elle lui rappelle les Français qui ont caché des juifs lors de la seconde guerre mondiale. Rémi baisse la tête. Le petit tas de miettes de son classeur grossit un peu plus. « Oui, mais moi si on ne m’aidait pas, je comprendrais. C’est pas de la haine contre ce peuple », se défend-il. Sa camarade Louise lève les yeux au ciel : « Mais ça te fâcherait si on t’aidait pas. »

Le jeune garçon interpelle son enseignante : « Madame, c’est raciste ce que j’ai écrit ? Jean il dit que je suis raciste, mais c’est pas vrai. » C’est en aidant ses parents « dans les tâches quotidiennes », qu’il dit avoir appris la notion du travail : « Je faisais beaucoup de choses et je gagnais pas beaucoup. » Sa prof d’anglais, Sarah Frugère, argumente : « Quand tes parents paient leurs impôts, c’est aussi pour aider les autres. » « Oui mais là c’est obligé », répond le collégien, qui ne parvient décidément pas à laisser son classeur tranquille.

« Ici, l’étranger c’est virtuel »

Son copain Nicolas s’en mêle : « C’est ton opinion Rémi, t’as le droit. » Lui non plus d’ailleurs, n’aiderait pas les migrants : « J’aurais pas de pitié », explique le blondinet, avec un sourire blasé. « Les attentats, je savais que ça allait arriver. La France c’est le truc de la liberté. Les terroristes voulaient nous toucher. Moi je n’accueillerais plus de migrants parce que les terroristes se mêlent avec eux et après ils font des attentats », affirme-t-il.

« Ici, l’étranger c’est virtuel », confie la documentaliste, Delphine Magaud. Derrière ses lunettes, son regard exprime une franche surprise : « Ils se disent racistes sans savoir ce que ça veut dire. Mais je ne pensais pas qu’ils le verbaliseraient. Ce qui me choque, c’est que c’est assumé. » C’est elle qui a eu l’idée de faire venir Cyril Amblard. Un « intervenant extérieur peut dire des choses que nous ne pouvons pas », glisse-t-elle.

A côté de Rémi et Nicolas, Rahim reste silencieux. Il a longtemps été le seul élève de nationalité étrangère dans le collège, avant l’arrivée d’un jeune Pakistanais il y a peu, en classe de 4e. Rahim est arrivé d’Inde tout seul il y a quelques années. Une association, rencontrée dans les rues de Paris, lui a trouvé une famille d’accueil à Saint-Amant. C’est un bon copain des deux garçons. Pour Nicolas, l’histoire de Rahim, « c’est différent. C’était il y a longtemps, c’est mon ami et il ne me demande rien. »

Les autres élèves ont commencé à écrire leurs couplets sur le tableau noir et ne s’attardent pas sur les propos de leurs camarades. « Ils sont butés. Quand on débat avec eux, ça part vite en cacahuètes », estime Ludovic, très content, lui, d’avoir appris plein de choses sur les migrants.

Que faire des paroles dures des deux garçons ? Ecoutant Bod Dylan qui, dans Blowin’in the wind, dénonçait ceux qui préfèrent « faire comme s’ils ne voyaient pas » la souffrance des autres, Cyril Amblard ne veut pas ignorer les idées de Rémi et Nicolas : « Votre opinion existe, elle a sa place dans la chanson. Maintenant je veux que vous argumentiez. Mettez-vous à la place d’une famille vivant près d’un camp de migrants et écrivez ce qu’elle ressent. »

« Ça reflète la population française »

Les deux garçons reprennent leurs stylos et proposent vite une nouvelle version, lapidaire : « L’argent ne tombe pas du ciel, arrêtez de vous plaindre et cherchez du boulot. Il n’y a pas un coffre rempli d’or au pied de l’arc-en-ciel. » On tourne en rond. Les profs, exaspérées, ont besoin de souffler : à trente minutes de la fin de l’atelier, et alors que le troisième couplet n’est toujours pas écrit, elles annoncent une pause.

Sarah Frugère travaille également dans un établissement de 640 élèves, dans la banlieue clermontoise : « Saint-Amant, c’étaient mes mignons, maintenant je suis obligée d’ouvrir les yeux. Je suis triste parce qu’ils ont 15 ans. A cet âge-là, on veut qu’ils aient envie de changer le monde, qu’ils aient des rêves. » Sa collègue Emilie Tardes relativise : « On sait que des parents votent FN ou qu’ils sont xénophobes. Sur vingt-deux élèves, qu’il y en ait deux qui pensent comme ça, ça reflète la population française. Ça ne sert à rien de ne pas voir le problème. J’espère au moins qu’ils se poseront des questions, même s’ils ne les posent pas tout de suite. »

Cela fait une demi-heure que l’atelier aurait dû se terminer, la cloche sonne. Sur le tableau noir, une seule phrase en guise de troisième couplet. Alors que Rémi ramasse ses miettes de classeur et file en cours de sport avec Nicolas et Rahim, complices, trois élèves préfèrent rester pour prolonger la séance, accompagnant avec flûte, piano et tambours la guitare folk du musicien. La journée se conclut sur ce « moment de grâce » qui émeut Delphine Magaud. Mais ça ne satisfait pas Cyril Amblard, qui demandera à revenir pour une quatrième séance bonus, en mai.

« Ce n’est pas un échec, c’est un début d’ouverture. Nicolas et Rémi ont pu libérer leur parole, mais ils doivent apprendre à argumenter. J’ai vraiment envie d’aller au bout de la chanson. On doit ouvrir le débat. Il n’y a rien de pire que le silence. »

Marine Forestier

Italie : l’autre face de l’immigration

Populistes et xénophobes se déchaînent, les humanistes tentent d’insuffler de l’optimisme mais l’immigration est aussi une histoire de dangers au quotidien.

Que l’immigré vienne “voler le pain de l’autochtone” ou qu’il représente un point de mirage pour ceux qui sont restés au pays, son histoire est celle d’une vie que les envois de Western union aux parents ne contribuent qu’à masquer. Certes tous les immigrés n’ont pas échappé à la mort mais il y en a beaucoup, surtout chez ceux qui sont arrivés en Europe par des chemins de traverse, pour qui le simple fait d’aller chercher du lait à la boutique du quartier constitue un véritable facteur de gros risques.

En Italie où des milliers de migrants débarquent chaque année à la belle saison, les histoires de drames par noyade en Méditerranée vont bientôt défrayer à nouveau la chronique. L’hiver a pris fin et le soleil brille ; les rafiots bricolés vont bientôt se mettre à l’eau à partir des côtes libyennes et finir au fond de la mer, même quand ils atteignent l’île principalement visée de Lampedusa. Ceux qui sont morts gisent au fond de la Méditerranée sans tombe, sans souvenir même pour leurs parents qui continuent de croire que leur enfant, frère ou mari est toujours « en voyage quelque part ». Les morts sont une chose, mais il faut aussi voir la vie des rescapés et des survivants.

Il existe, entre Caserte et Naples dans le sud de l’Italie, une zone qui symbolise la souffrance des migrants. La localité s’appelle Castel Volturno. Elle ne paye pas de mine mais elle est, pour de nombreux migrants africains, le symbole de la mort au quotidien. La mafia y règne ; elle y régente tout, tarife tout : du bidon d’eau au mètre carré où étendre un petit matelas ou installer une gazinière. La violence, psychologique et physique, y est quotidienne. Un reportage de la télévision catholique Sat-2000 a montré lundi soir que les hommes, les femmes et les enfants y sont aussi soumis à de la prostitution.

Pour l’organisation catholique Caritas qui y a porté des caméras de télévision, Castel Volturno représente « une zone grise ». La loi et l’autorité de l’Etat n’y entrent quasiment pas. Cela permet à la mafia locale, la camorra, de prospérer. Mais cela permet aussi aux autres organisations criminelles de tenter de s’y implanter. Et entre elles la lutte est féroce. Dans la logique qui veut que là où des éléphants, la première à souffrir est l’herbe qu’ils piétinent, la diaspora africaine fait les frais de ces tensions.

En 2008, un commando de la camorra a abattu sept Africains dans les rues de Castel Volturno choisis au hasard. Le motif ? La mafia locale voulait adresser une mise en garde forte à une mafia d’importation, celle des Nigérians, pour les tenir éloignés de son territoire ou, à tout le moins, l’y faire tenir tranquille. Cet épisode suscita une vague d’émotions à travers l’Italie et au-delà. Faut-il rappeler que c’est pour protester contre une telle abomination que Myriam Makeba, la « Mama Africa » programma à Castel Volturno le concert, au cours duquel elle devait trouver la mort sur scène le 9 novembre 2008 ?

Depuis lors, et quoique les assassins des « Sept de Castel Volturno » comme on les désigne aient été arrêtés et mis en prison, les choses n’ont pas beaucoup changé dans la zone. A la mafia italienne s’est superposée désormais la mafia nigériane, plus puissante que jamais. A la télévision italienne lundi, un migrant a raconté que depuis quelques jours ils étaient sans nouvelles d’un de leurs amis, Mamadou Kouassi, disparu sans laisser de traces. On craint un enlèvement ou même un assassinat par une quelconque des mafias qui y règnent et qui semblent avoir fini par tisser, entre elles, des pactes de non-agression.

Chez les Nigérians, le “business” est désormais celui de la prostitution. Lorsque la police arrête une quelconque jeune Nigériane pour racolage, l’histoire qu’elles racontent toutes est la même : « négociées » à leur famille à Benin City sous de fausses promesses d’études ou de travail, les jeunes filles sont mises de force dans la rue. Auparavant, on les soumet à une cérémonie fétichiste vaudoue, où leur sang sur des statues et leur passeport confisqué font office de garanties pour les macs. Une rébellion est un arrêt de mort ou des représailles contre la famille restée au pays.

Lucien Mpama

La future mosquée fait jaser au conseil municipal

75_465_310.jpg

Le dossier de la salle de prière musulmane qui s'installera dans le Vieux-Lévis a rebondi hier soir au conseil de ville. Deux citoyens ont exprimé leurs craintes de voir l'ambiance de l'avenue Bégin être perturbée par l'arrivée de ce lieu de culte.

Lise Brunette, du secteur Saint-Romuald, a profité de la première période de question de la séance du conseil municipal pour exprimer ses craintes par rapport à l'implantation de la future mosquée.

«Pour moi, l'avenue Bégin, c'est un lieu de rencontre, un lieu culturel, un lieu où l'on se détend, familial. La peur que j'ai, c'est que souvent, on a vu les musulmans se plaindre de musique comme il y en aura cet été. Est-ce que ça leur dérangera? Je trouve que ce local, ce n'est pas lieu pour la religion», a-t-elle indiqué.

Le maire Gilles Lehouillier a rappelé que la Charte canadienne des droits et libertés et la Charte québécoise des droits et libertés de la personne protègent la liberté de religion des citoyens.  «Le seul pouvoir d'une ville, c'est les usages. Je n'ai pas le droit de discriminer au niveau du culte dans les secteurs de ma ville», a tranché l'élu municipal, avant de préciser que dans la zone en question, le culte est permis.

Lors de la deuxième période de questions, un autre citoyen a dit craindre que la future mosquée diffuse des prières dans la rue via un haut-parleur.

Encore une fois, le maire Lehouillier a tenté de calmer le jeu en assurant que s'il devait y avoir une nuisance sonore, le règlement municipal s'appliquerait comme dans n'importe quelle autre situation.
 
 

Montreuil : rencontres autour de la mémoire des migrants italiens

bff4-f3b42d3a92c0-1_545x460_autocrop.jpg

La troisième édition du Printemps de la mémoire, biennale culturelle d’histoire sociale et culturelle, organisée par le Réseau mémoire-histoire en Île-de-France, développe cette année sur la thématique de l’engagement politique des immigrés italiens. La salle de la Parole errante, à Montreuil, accueille ce jeudi, de 16 heures à 21 heures, une projection d’extraits de films militants et d’archives inédites sur les migrants italiens suivie d’un débat avec les réalisateurs et des militants (entrée libre).

Jeudi et samedi à la Parole errante, 9, Rue François-Debergue, à Montreuil. Programme complet : www.memoires-histoires.org
 

Jusqu'à dix ans de prison dans l'affaire de la filière jihadiste de Champigny-sur-Marne

8295051.jpg

12 prévenus étaient jugés dans l'affaire de la filière jihadiste de Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne. Ils ont été condamnés à des peines allant jusqu'à 10 ans d'emprisonnement.

Les prévenus jugés dans l'affaire de la filière jihadiste de Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, ont été condamnés mardi par le tribunal correctionnel de Paris à des peines allant de trois ans de prions, dont deux avec sursis, à dix ans d'emprisonnement.

Les faits remontent au mois d'août 2013. Cet été-là, par deux vagues successives, les membres de ce groupe jihadiste s'étaient rendus en Syrie. Si certains en sont revenus, plusieurs d'entre eux, qui s'y trouvent encore, ont été condamnés en leur absence.  

Cinq des 12 prévenus ont comparu

C'est en fréquentant une mosquée de Villiers-sur-Marne, que le groupe s'était radicalisé. Au sein de la mosquée, les membres avaient été au contact de Mustapha Mraoui, considéré comme le "gourou" du groupe, et de Karim Assani, qui occupait une place de référent religieux. Ce dernier serait décédé en Syrie, tout comme Mikaël Batista, un autre prévenu.

Dans cette affaire, deux prévenus comparaissaient détenus devant le tribunal correctionnel de Paris. Ils ont été condamnés à des peines de sept et huit ans de prison. Trois autres prévenus comparaissaient libres, et n'ont pas été incarcérés à l'issue de l'audience. Parmi eux, une jeune mère de famille de 27 ans, s'était rendue avec ses trois enfants en Syrie pour y rejoindre son mari. Le tribunal correctionnel l'a condamnée à cinq ans de prison, dont trois avec sursis assorti d'une mise à l'épreuve. La partie ferme de sa peine peut être aménagée et purgée autrement qu'en détention.

Source : Francetvinfo