Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 02 mai 2016

Australie: la politique d'immigration dans la tourmente

manus.jpg

"Si on veut que des femmes et des enfants ne se noient pas en mer après avoir été placés dans des bateaux dangereux par des criminels, des passeurs, alors nous devons et nous allons continuer à sécuriser nos frontières tant que je serai le Premier ministre de ce pays".

Cette décision survient au lendemain d'une décision de la Cour suprême papouasienne déclarant "illégal" et "anticonstitutionnel" le placement par l'Australie de demandeurs d'asile sur l'île de Manus.

La Papouasie-Nouvelle Guinée va fermer le centre de détention australien construit sur son île de Manus. Ceux qui parviennent à gagner ses côtes sont placés dans des camps de rétention au large, comme sur l'île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, à Nauru, minuscule îlot du Pacifique, ou sur l'île Christmas, dans l'océan Indien, le temps que leur demande d'asile soit instruite. Selon David Comroux, "la question des réfugiés sur Nauru et Manus embarasse profondément les Australiens". Le ministre de l'Immigration s'est empressé de préciser que les demandeurs d'asile et les réfugiés qui sont soignés en Australie sont tous renvoyés dans les camps offshore dès que leurs conditions de santé sont jugées satisfaisantes.

Les autorités australiennes vont discuter la semaine prochaine avec leurs homologues de Papouasie du sort qui doit être réservé aux 850 hommes qui se trouvent actuellement à Manus.

Canberra a passé des accords avec le Cambodge et la Paouasie pour y réinstaller les personnes ayant obtenu le statut de réfugié.

Ce réfugié iranien, dont les rapports affirment qu'il vivait dans des conditions catastrophiques, fait partie des quelque 800 réfugiés iraniens et afghans qui étaient parvenus à atteindre d'Australie mais, en violation des normes reconnues concernant les réfugiés, le gouvernement australien a envoyé ces réfugiés dans les îles de Papouasie en Nouvelle-Guinée.

D'après les médias australiens, le gouvernement tente aussi de négocier des accords similaires avec la Malaisie, l'Indonésie et les Philippines.

D'après une association de défense des droits des migrants, quatre autres personnes habitant le camp de Nauru ont tenté de se suicider mardi en avalant de la lessive.

Source : Canaltogo

Une «voie anglaise» pour limiter l’immigration en Suisse

cameron_brexit_fffff.jpg

Alternative à l’initiative RASA pour l’annulation simple de la votation du 9 février 2014, le contre-projet émis mardi par le thinktank Foraus permettrait de contenir l’immigration en limitant les prestations sociales accordées aux étrangers.

Face à l’impasse des négociations entre l’UE et la Confédération sur l’application de la votation dite «contre l’immigration de masse», un nouveau passage devant le peuple se profile.

L’initiative RASA, prévoyant l’annulation pure et simple du 9 février 2014, sera étudiée par le Conseil fédéral en septembre, faute de solution. Une perspective inquiétante, selon Cenni Najy, expert en politique de Foraus, think tank qui a proposé mardi un contre-projet visant à rendre euro-compatible la volonté populaire: «En demandant au peuple de se déjuger, l’initiative RASA a de faibles chances de passer. Un échec obligerait à une application stricte de la  votation du 9 février, avec des conséquences très préoccupantes pour les milieux économiques.»

Le contre-projet de Foraus prévoit la réécriture de l’article 121 de la Constitution, modifié après le 9 février. Les contingents ou quotas d’immigrés, principale pomme de discorde entre l’UE et la Confédération, disparaîtraient et les traités n’auraient plus à être renégociés.

Concessions au Royaume-Uni

 En compensation, l’article inclurait la possibilité de limiter les avantages sociaux aux étrangers. Une solution compatible avec les statuts européens, puisque concédée par l’UE à David Cameron en février, lors des discussions pour éviter la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne: «On peut imaginer un scénario où un travailleur étranger ne toucherait pas - ou moins- d’allocation chômage après deux ans de travail, avec des allocations familiales revues à la baisse pour les résidents non-Suisses, détaille Cenni Najy. Cela permettrait de limiter le "tourisme social" dénoncé par l’UDC. La disposition étant constitutionnelle, ce serait au parlement d’en déterminer les applications.» Des lois pourraient également être votées afin de limiter le dumping salarial des travailleurs européens détachés en Suisse.

Reste que les concessions accordées au Royaume-Uni sont conditionnées à son maintien dans l’Union européenne. Le vote anglais du 23 juin sera déterminant pour savoir si la possibilité restera d’actualité en septembre, quand le Conseil fédéral se penchera sur la question. Plusieurs représentants politiques, présent mardi pour l’annonce du contre-projet ont manifesté leur intérêt, mais ont déclaré attendre le résultat du scrutin au Royaume-Uni pour se prononcer.

Johan Plancade

Source : Bilan.ch

Lettre ouverte aux musulmans de France et d’Europe

Mosquée_de_Paris_Paris_5e_003-300x199.jpg

Nous constatons, depuis maintenant plusieurs années, une stigmatisation de la communauté musulmane de France, qui est la cible de nombreuses attaques, de plus en plus régulières et virulentes. Ce phénomène s’accroit de manière inquiétante et l’on voit une multiplication des actes islamophobes, qui plongent les citoyens musulmans dans une insécurité croissante.

 

Depuis les attentats de ces derniers mois, cette stigmatisation est montée d’un cran et nul doute qu’elle va se développer et s’aggraver davantage.

 

Musulmans de France, vous êtes en danger, et il est grand temps de prendre conscience de la situation avant qu’il ne soit trop tard pour réagir !

 

Notre religion ne nous appartient plus et les valeurs qu’elle prône sont bafouées. Notre Prophète est insulté, nos femmes et nos filles sont offensées, nos valeurs familiales et le mode d’éducation de nos enfants sont méprisés. Tout ce qui caractérise notre religion est vilipendé.

 

Désormais, on nous impose deux modèles qui sont à l’opposé de notre islam et de ses valeurs : soit le fanatisme religieux de Daesh et consorts, qui sème le chaos et massacre des innocents (à commencer par les musulmans eux-mêmes), soit l’extrémisme laïque, qui souhaite vider notre religion de son essence pour en faire une coquille vide, soumise au sionisme, où la femme musulmane serait dénudée et les musulmans accepteraient toutes les injustices, chanteraient la Marseillaise dans les mosquées et applaudiraient ceux qui viennent les insulter dans leurs lieux de cultes (voir l’épisode humiliant, dans lequel Manuel Valls exigeait de se faire applaudir à la mosquée d’Evry). https://www.youtube.com/watch?v=4_MnPunalnE

 

Ne vous méprenez pas, nous sommes seuls dans ce combat et nous n’avons aucun soutien, ni à l’extérieur, ni à l’intérieur de nos frontières !

 

Les pays arabes et musulmans, qui sont maintenant totalement soumis au sionisme et à l’impérialisme, ne nous aideront pas, et les quelques pays qui résistent encore sont tellement engagés sur tous les fronts qu’ils ne pourront guère nous soutenir.

 

En France, les organisations censées représenter et défendre les intérêts des musulmans, sont à la botte du sionisme, qu’il s’agisse du CFCM, créé et mis en place par Nicolas Sarkozy quand il était ministre de l’Intérieur, ou des figures mises en avant par les medias afin de nous humilier, tels le pathétique Chalghoumi.

 

Le sionisme a ainsi réussi à nous isoler et à nous ôter tout espoir, alors que nous, les musulmans, sommes une force en France.

 

Nous devons absolument prendre nos responsabilités afin de décider de l’avenir de notre nation. Pour ce faire, il est nécessaire de nous unir et de cesser de voter pour des personnes et des partis comme « les républicains » ou le « PS », qui attaquent en permanence notre religion et nos valeurs, en dressant contre nous nos concitoyens non-musulmans.

 

Nous sommes désormais à l’heure du choix : soit devenir le musulman soumis et résigné dont rêvent BHL et ses amis, soit préserver notre dignité et agir selon les valeurs de notre Prophète en résistant et en dénonçant le piège tendu par le sionisme.

 

En termes spirituels, ce choix est simple : le Dajjal ou le Messie.

 

Il est urgent de prendre conscience de la situation car nous sommes insultés quotidiennement et les choses vont aller en empirant.

 

L’heure est grave et il faut se réveiller avant qu’il ne soit trop tard.

 

Le Centre Zahra France et le Parti Anti Sioniste n’ont jamais cessé, depuis leur création, d’appeler à cette prise de conscience face aux dangers qui nous menacent, et rappellent que le Dajjal a planté son étendard à Paris.

 

La seule alternative possible pour affronter ce faux Messie est une unité totale face au sionisme, entre hommes et femmes de bonne volonté, qu’ils soient juifs, chrétiens, musulmans, ou autres.

 

Musulmans, de quoi avez-vous peur ? Notre Dieu n’est-il pas un Dieu protecteur ?

 

Rassemblons-nous et rejoignez nous, notre destin est le vrai Messie et le Mahdi.

 

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

Source : Parti anti sioniste

« L’immigration conduit à l’islamisation de l’Europe » : les paroles fortes de l’archevêque hongrois, Gyula Márfi

Gyula_Marfi-300x169.jpg

Une fois n’est pas coutume dans ce monde ecclésiastique aseptisé et formaté très politiquement correct. Cela mérite d’être signalé et répercuté tellement les paroles de l’archevêque hongrois, Gyula Márfi, vont à contre-courant de la pensée dominante qui crèche dans les palais du Vatican.

A l’occasion d’une conférence de presse « Problème démographique du bassin méditerranéen aux 19e et 20e siècles », Mgr Márfi, n’a pas mâché ses mots pour dénoncer l’islamisation de l’Europe à travers l’immigration ni occulté la réalité de cette invasion qui, bien que pacifique pour l’instant, est une agression culturelle et civilisationnelle :

« Je pense que l’immigration essentiellement n’a pas de causes mais des buts spécifiques. Qui parle seulement de causes ment ou se trompe. La surpopulation, la pauvreté ou la guerre ont seulement un rôle d’importance secondaire dans la migration.

Dans les familles musulmanes naissent 8 à 10 enfants non par amour mais parce qu’ils estiment être supérieurs et que le Djihad leur impose de conquérir d’une façon ou d’une autre le monde. Dans la charia nous pouvons lire que le monde est constitué par le Dar al-Islam et par le Dar al-Harb, c’est-à-dire des territoires de guerre qui doivent être occupés d’une façon ou d’une autre. Cela est écrit, les musulmans doivent seulement l’apprendre par cœur. En discuter est interdit, ils exécutent seulement ce qu’ils doivent faire.

Momentanément, leur but est d’occuper l’Europe, où pour l’instant tout le monde croit ce qu’il veut, mais où en vérité personne ne croit plus en rien. Pour l’islam, c’est un terrain idéal à conquérir.

Si l’Europe devient Dar al-Islam, alors elle cessera d’exister. Nous devons considérer cela, comme nous devons accepter l’idée que cela mettra fin à la liberté et à l’égalité. »

Un discours à adresser d’urgence au locataire des palais vaticanesques !

Francesca de Villasmundo

Source : Mpi

Alternative für Deutschland veut interdire les minarets

parti-anti-immigration-allemand-afd.jpg

Les délégués d'AfD réunis ce dimanche ont adopté un manifeste électoral interdisant les minarets en Allemagne ainsi que le port de la burqa

Les délégués réunis à Stuttgart pour le congrès du parti anti-immigration AfD (Alternative pour l'Allemagne) ont apporté dimanche leur soutien à un manifeste électoral proclamant que l'islam n'est pas compatible avec la Constitution fédérale et appelant à une interdiction des minarets et de la burqa. AfD, parti lancé voici trois ans seulement, a été porté par la crise migratoire en Europe, qui a vu l'arrivée de plus d'un million de réfugiés, pour l'essentiel musulmans, en Allemagne l'année dernière. Ce parti ne compte pas de députés au Bundestag mais est représenté d'ores et déjà dans la moitié des 16 assemblées régionales du pays.

Les sondages créditent AfD de 10 à 14% d'intentions de vote, ce qui représente un défi de taille pour les conservateurs de la chancelière Angela Merkel, mais aussi pour les autres partis traditionnels, dans l'optique des élections législatives de septembre 2017. L'ensemble des partis traditionnels excluent une coalition avec AfD.

Lors d'un débat animé au second et dernier jour de congrès, bon nombre des 2.000 délégués ont acclamé dimanche les appels lancés à la tribune en faveur de mesures contre les "symboles musulmans du pouvoir" et ont sifflé un appel au dialogue avec les musulmans d'Allemagne.

"L'islam nous est étranger et pour cette raison, ses tenants ne peuvent pas invoquer le principe de liberté de culte au même degré que le christianisme", a déclaré sous des applaudissements nourris Hans-Thomas Tillschneider, élu AfD au Landtag de Saxe-Anhalt, l'un des Länder de la partie est de l'Allemagne.

Un appel au dialogue sifflé

Pour Angela Merkel, la liberté de culte est garantie à tous en vertu de la Loi fondamentale (constitution) allemande; la chancelière a affirmé à plusieurs reprises que l'islam faisait partie de l'Allemagne.

Samedi, quelque 2.000 manifestants d'extrême gauche ont tenté de perturber le déroulement du congrès et se sont heurtés aux forces de l'ordre. Environ 500 personnes ont été brièvement interpellées et dix policiers ont été légèrement blessés, a déclaré un porte-parole des forces de l'ordre.Le chapitre du programme d'AfD concernant les musulmans est titré "L'islam ne fait pas partie de l'Allemagne". Le programme électoral exposé dimanche préconise l'interdiction des minarets et de la burqa. Lors des débats de dimanche, un délégué qui réclamait une meilleure compréhension à l'égard des musulmans s'est attiré des huées et des sifflets nourris.

"Je demande à tout un chacun d'aller à la rencontre de la communauté musulmane locale et d'engager un dialogue", a plaidé Ernst-August Röttger, délégué de Lünebourg dans le nord du pays.

L'Allemagne compte près de quatre millions de musulmans, soit 5% de sa population totale, qui avoisine les 80 millions. Une bonne partie des musulmans d'Allemagne sont originaires de Turquie, mais ceux qui sont arrivés l'an dernier viennent surtout de zones de conflits comme la Syrie, l'Irak et l'Afghanistan.

(avec Michael Nienaber; Eric Faye pour le service français)

Source : La Tribune

Il faut cesser de diaboliser le populisme

file6pj8udiz4dkfk17rj99.jpg

L’historien Olivier Meuwly se penche sur la définition du populisme. Et propose quelques pistes pour cesser de le diaboliser

Si l’on devait calculer le mot qui recueille le plus d’occurrences aujourd’hui pour qualifier un courant politique, il y a de fortes chances que le mot «populisme» emporte la palme. Terme polyphonique par excellence de notre chaotique modernité, le populisme, souvent confondu avec la démagogie, brille plus par l’obscurité qu’il sécrète que par ses facultés explicatives. Le populisme est-il de droite ou de gauche? Le désordre conceptuel autour de ce terme a incité Joseph Macé-Scaron, dans Marianne du 18 mars 2016, à déclarer que «le populiste, c’est toujours l’autre»…

La dimension gauchisante du populisme

Antoine Chollet et son équipe ont montré dans une série d’articles parus dans Le Courrier en janvier 2015 que le populisme s’encastrait dans une tradition plutôt gauchisante, par le souci que ses promoteurs avaient de restaurer une proximité entre la décision politique et le peuple qui en est à la fois le destinataire et la source. La dimension gauchisante du populisme des origines est ressortie à travers les qualificatifs dont la nouvelle extrême gauche, prompte à ferrailler contre l’«européanisme» ambiant derrière Syriza, a été affublée.

Mais au populisme est surtout subordonné l’ensemble des mouvements marqués à droite et accusés de contrevenir à un corpus de valeurs proclamées distinctives de l’Occident. De fait, il est surtout devenu le concept censé recouvrir par euphémisme tous les partis classés sur un segment allant de la droite conservatrice à la droite la plus extrême, cloués sans nuance au pilori d’une pensée superficiellement péremptoire.

Le populisme à droite

Blaise Fontanellaz, dans Le Temps du 30 mars 2016, a montré que ces partis répondent certes à certains critères propres à ces partis dits «populistes», comme l’appel systématique au peuple, la critique des élites, la présence d’un leader charismatique ou le rejet de l’immigration. Mais le terme a été érigé en pilier d’un discours de gauche en quête d’un fascisme sous l’étendard duquel elle aime glisser ses adversaires. Or Jean-Yves Camus et Nicolas Lebourg ont montré la multiplicité des droites sises au-delà de la droite libérale «classique» et la difficulté de les réunir sous un vocable unique (Les droites extrêmes en Europe, Seuil, 2015).

Un lexique sclérosé

Il est dès lors nécessaire d’oser s’affranchir de ce lexique sclérosé. Comment lutter contre ce qui pourrait apparaître comme la résurgence d’une droite ou d’une gauche plus ou moins extrême, armé d’un concept qui ne signifie plus rien? Comment répondre par un discours adéquat si les mots employés sont condamnés à échouer sur l’indifférence que causera un propos trop psalmodié et que l’on devine vide de sens? Une remise en question s’impose…

Il conviendrait plutôt de s’interroger sur les raisons qui ont amené des individus à faire leur ces «valeurs» que la bien-pensance juge si inappropriées. Une telle démarche est particulièrement requise pour le «populisme» de droite, dont le spectre est si large. Car que réfutent ses partisans? L’«esprit 68» assurément. Mais leur révolte va au-delà, car tous les partis ont adopté partiellement les valeurs individualistes qu’il a inspirées: c’est surtout son élévation au rang d’aboutissement de la démocratie authentique qui a répandu un dépit que l’omniprésence du populisme comme définition originelle empêche d’analyser.

Le conformisme de gauche et ses effets pervers

Le sociologue de gauche Jean-Pierre Le Goff, dans son dernier ouvrage (Malaise dans la démocratie, Stock, 2016), a souligné les effets dévastateurs du conformisme jailli de la révolution soixante-huitarde. Elle n’a fait que substituer au conformisme qu’elle dénonçait un système de pensée articulé en réalité sur le discours de la Nouvelle gauche qui, par esprit de revanche ou par honte du passé occidental, a voulu marteler l’inévitabilité d’un relativisme culturel.

Fustigeant la trop confortable dénonciation d’un prétendu activisme antidémocratique adressée à toute pensée «déviante», le Goff pointe les dégâts de son moralisme de l’immédiat et attribue à la contre-culture des années 60 la responsabilité du malaise qui hante nos démocraties aujourd’hui. Par l’affirmation dogmatisée d’une uniformité comme gage d’une universalité a-historique, elle aurait ainsi attisé le retour du facteur identitaire et fouetter l’extrémisme plus ou moins fort des partis dits «populistes».

Le Goff interpelle directement la droite libérale et les socialistes. Accusée par la gauche de s’aligner sur la droite «dure» et par cette dernière de plier devant les diktats moralisateurs de la gauche, la droite libérale doit, selon Le Goff, s’opposer au discours dominant et bien-pensant, tout en reprenant la défense d’un pluralisme cultuel non méprisant. Evelyn Finger, dans Die Zeit du 21 avril 2016, donne une piste: par rapport à la question islamique, au cœur aujourd’hui du problème «populiste», tant que l’on défendra l’islamisme le plus extrême par peur d’offenser l’autre, l’extrême droite, sous toutes ses déclinaisons, aura encore de beaux jours devant elle en Europe!

Olivier Meuwly, historien

Source : letemps.ch

La dernière réforme de l’Union européenne au sujet des migrants : un sale coup aux pays qui n’en veulent plus !

Selon les nouvelles règles, chaque pays pourra accueillir au maximum 150% de ses capacités, établies sur la base du PIB, des habitants et autres facteurs. Les autres clandestins seront redistribués. Et les États qui auraient la velléité de refuser ces nouvelles dispositions contraignantes en matière d’immigration devront débourser 205 mille euros par « réfugié » refusé, amende qui pourrait changer.

Il s’agit ni plus ni moins que d’un mécanisme de redistribution entre tous les pays membres qui permet de contourner les barrières et murs que certains pays ont décidé, enfin, d’ériger, dans le souci de préserver leur identité, leur culture, leur peuple.

Cette redistribution est la nouvelle réforme élaborée par l’UE au « règlement de Dublin » en matière de « réfugiés ». Elle sera soumise aux États membres mercredi prochain.

L’Italie et la Grèce, en premières lignes face aux débarquements des aspirants à l’Eldorado européen, se sont battues pour obtenir ces règles précises afin de rééquilibrer les efforts concernant l’accueil des migrants. Qu’elles ne souhaitent pas garder en totalité sur leur territoire. Et on peut les comprendre. Mais le renvoi chez eux, une solution, non ?

Comme on peut le constater, les citoyens européens de l’Est ont beau sonné l’alarme, voté massivement pour des politiques identitaires et souverainistes, les technocrates de Bruxelles n’en font qu’à leur tête, ignorant les justes aspirations des populations : l’Europe pour eux sera multiculturelle, multiethnique, multi-raciale… ne sera plus, donc !

Francesca de Villasmundo

Source : MPI

Immigration : 84 disparus après un naufrage au large de la Libye

naufrage_au_large_de_la_libye_.jpg

Le naufrage d’un canot pneumatique chargé de migrants au large de la Libye vendredi a fait 84 disparus, selon les témoignages des 26 rescapés recueillis samedi par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a indiqué cette dernière.

« Vingt-six migrants sauvés en Méditerranée après un naufrage : selon des témoignages recueillis par l’OIM, 84 personnes sont portées disparues », a affirmé Flavio Di Giacomo, porte-parole de l’OIM en Italie, sur son compte Twitter.

Interrogé par l’AFP, M. Di Giacomo a précisé que selon le récit de ces 26 rescapés, 110 personnes, toutes originaires d’Afrique de l’Ouest, avaient embarqué en Libye à bord de ce canot pneumatique, ce qui établit à 84 le nombre de disparus. Ce canot « était en très mauvais état, il prenait l’eau et de nombreuses personnes sont tombées à l’eau et se sont noyées », a précisé M. Di Giacomo dans un courriel adressé à l’AFP. « Dix sont tombées très vite et plusieurs autres ont suivi quelques minutes plus tard », a-t-il précisé.

Un cargo italien était parvenu vendredi soir à sauver ces 26 personnes embarquées dans ce canot pneumatique, alors à moitié dégonflé et en train de couler, à environ quatre milles (7,4 km) au large de la ville de Sabrata (entre Tripoli et la frontière tunisienne), ont précisé samedi les garde-côtes italiens qui avaient donné l’alerte.

La mer agitée, avec des vagues d’environ deux mètres, a ensuite rendu difficile la recherche d’éventuels disparus et le cargo a fait route vers le nord, hors des eaux territoriales libyennes, pour confier les rescapés à deux bateaux des garde-côtes italiens. Ces derniers ont ensuite gagné l’île de Lampedusa, entre la Libye et la Sicile, où l’OIM a pu recueillir leurs premiers témoignages à leur arrivée samedi.

Sur des images rendues publiques par les garde-côtes italiens on peut voir deux femmes, entourées de couvertures, descendre de l’une des deux vedettes. Cinq mineurs non accompagnés, âgés entre 16 et 17 ans, font également partie de ces rescapés, selon le porte-parole de l’OIM.

La très grande majorité des plus de 27.000 migrants débarqués depuis le début de l’année sur les côtes italiennes proviennent d’Afrique noire, Nigeria en tête, suivi de la Gambie et du Sénégal.

Un canot pneumatique comme celui où se trouvaient ces 26 rescapés embarque habituellement une centaine de migrants, et les autorités ont très vite redouté qu’il y ait dans ces conditions plusieurs dizaines de disparus.

Des centaines de migrants, dont de plus en plus de femmes et d’enfants, embarquent chaque semaine dans ces conditions précaires depuis les côtes libyennes dans l’espoir d’un autre avenir. La très grande majorité d’entre eux est récupérée par des navires italiens et européens qui patrouillent dans cette partie de la Méditerranée.

Près de 500 ont ainsi été sauvés vendredi. Deux corps sans vie ont aussi été retrouvés à bord d’un canot pneumatique lors de ces opérations de sauvetage, a indiqué M. Di Giacomo.

Quelque 1.261 personnes ont trouvé la mort en Méditerranée, essentiellement en Grèce, depuis le début de l’année, selon un décompte du Haut-commissairiat aux réfugiés des Nations unies.

Source : jeune afrique

dimanche, 01 mai 2016

Allemagne: les données de 2.000 membres de l'AfD livrées sur Internet

3823426lpw-3823425-jpg_3522716.jpg

Les données personnelles de plus de 2.000 participants au congrès du parti populiste allemand AfD, qui se tient ce week-end à Stuttgart (sud-ouest), ont été publiées dans la nuit de samedi à dimanche sur un site internet marqué à gauche.

L'un des deux dirigeants de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), Jörg Meuthen, a annoncé la nouvelle dimanche matin à la reprise des débats, réclamant du gouvernement allemand qu'il se montre "aussi ferme avec les sites d'extrême gauche qu'avec les sites d'extrême droite".

Publiée à 00H01 (22H01 GMT) par un contributeur anonyme, la liste de plus de 2.000 noms, adresses, adresses mails, numéros de téléphone et cartes de membres de l'AfD était encore visible en milieu de matinée sur le site d'informations Indymedia, a constaté l'AFP.

L'AfD, devenue dans les sondages la troisième force politique d'Allemagne avec 12 à 14% des intentions de vote, suscite une opposition croissante en raison de sa dérive vers la droite, d'une ligne antieuro à une ligne antiréfugiés et islamophobe.

Samedi, l'ouverture de son cinquième congrès a été perturbée par près d'un millier de militants proches de l'extrême gauche, qui ont tenté de bloquer l'accès au lieu de la manifestation, au sud de Stuttgart. Environ 500 d'entre eux ont été interpellés quelques heures et trois policiers ont été légèrement blessés.

Une manifestation pacifique a également rassemblé quelque 1.800 personnes dans le centre de la ville, appelant à "stopper ensemble la droitisation", et une autre est prévue ce dimanche à 11H00 locales (09H00 GMT).

Créée au printemps 2013 et entrée depuis au Parlement européen et dans la moitié des parlements régionaux allemands, l'AfD doit finir d'adopter ce dimanche son premier programme en trois ans d'existence.

Parmi les motions soumises au débat figure la phrase "l'islam n'appartient pas à l'Allemagne" et l'interdiction des minarets et des appels à la prière du muezzin.

Source : afp via le point

Les terroristes veulent un 11 Septembre !

88900383_gign.jpg

Comment dire l’essentiel sans mettre en cause les politiques, comment expliquer la démarche terroriste sans parler de la mollesse de nos décideurs, comment enfin montrer simplement ce qu’est le vrai visage des tueurs sans critiquer les pseudo-spécialistes ?

Voilà le langage subtil mais franc et direct qu’a choisi le colonel Hubert Bonneau, commandant le GIGN, lors du forum Technology Against Crime de Lyon. Une intervention publique extrêmement rare pour cet homme de l’ombre. Heureusement, les auditeurs n’ont pas été déçus, les phrases énoncées par ce spécialiste de la prise d’otage ont claqué comme autant de coups de fouet sur nos gouvernants aveugles : « Les groupes terroristes profitent d’une véritable faiblesse de nos démocraties, j’ose le dire », a-t-il lancé à une salle attentive et médusée. « Ce sont des gens qui travaillent pour plonger la population, par leurs actions, dans la sidération… Ils agissent avec peu de matériel, peu de technologie et s’autofinancent. L’argent ne vient pas du Moyen-Orient, il vient de Cofidis et de Cetelem. »

Vendredi dernier, l’officier n’a pas mâché ses mots pour décrypter les attentats terroristes, expliquant que le terrorisme d’aujourd’hui s’édifie avec des rustines et deux bouts de ficelle et que son efficacité n’en est que plus redoutable : « En septembre 2015, le numéro 14 du journal de Daech a fait un retour d’expérience des attentats de janvier. C’était remarquable et très intéressant : on a cinquante pages qui disent ce qui a été bien fait et ce que les Kouachi et Coulibaly ont mal fait ou n’auraient pas dû faire. En substance, le magazine dit : pour l’avenir, voilà ce qu’on vous propose… c’est le petit marmiton.com du terrorisme : comment créer des grenades, confectionner des armes, etc. »

On le voit, le rapport « coût/efficacité » est maximum. « À Sousse, un type a abattu trente Occidentaux sur une plage. Le résultat ? C’est la faillite de la Tunisie. L’État coule. C’est l’économie qui est visée… Ça peut taper n’importe où, n’importe quand, sachant qu’on attaque des cibles molles… Ce n’est que lorsque l’opération débouche sur des morts que l’organisation terroriste la revendique… Une fois la fusillade terminée, celui qui tient bon face aux troupes d’élite cherchant à le neutraliser est ensuite glorifié sur les réseaux sociaux… Quand on résiste trente-six heures à un État, c’est imparable : on devient un héros. »

Une manière de mieux nous faire comprendre que la mort de Merah n’est pas un succès du RAID mais une victoire du terrorisme. Sa fin, idéalisée dans les banlieues, a suscité l’apparition d’autres apprentis assassins. Quel est le but de ces tueries ? Pour le gendarme, il est double : « Rassembler la communauté et frapper l’ennemi, qu’il soit proche ou lointain. » Or, l’ennemi numéro un, en dehors d’Israël, c’est la France. Il s’en prend ensuite aux services, aux analystes, à cet État qui n’a rien anticipé : « Faut être honnête, faut être clair : on n’a pas vu, en France, les choses arriver. Malgré les attentats de Londres et de Madrid, malgré les événements en Afghanistan, au Pakistan, etc. Si on ne les a pas vues, c’est parce que cela se passait loin de chez nous. »

Cette analyse lucide et courageuse fait froid dans le dos, surtout quand il termine en déclarant : « On est passé d’une entreprise centralisée et secrète à, aujourd’hui, une entreprise décentralisée qui marche sous forme de franchise. Leur stratégie est en place depuis longtemps. Ceux qui passent à l’acte en France sont ceux qui sont capables d’évoluer facilement dans nos sociétés… Ces terroristes vont rechercher un 11 Septembre. »

Après le général Soubelet, voilà un autre gendarme qui ne pratique pas la langue de bois !

J.-P. Fabre Bernadac

Source : Boulevard Voltaire

 

Patriarche Sako : l’État Islamique veut effacer la mémoire chrétienne de l’Irak

mosuls-historic-christian-clock-church.png

Louis Raphaël Ier Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens, a condamné la destruction, le 25 avril dernier, de l’église dite « de l’horloge » de Mossoul, par l’État Islamique  : il s’agit là « d’effacer la mémoire chrétienne de l’Irak au profit d’un État d’étrangers qui impose la terreur au nom de l’islam ». La ville de Mossoul comptait 45 églises quand elle est tombée entre les mains de l’État Islamique en juin 2014. À ce que l’on sait, la plupart des ces églises ont été détruites ou transformées en prisons ou en tribunaux islamiques…

Source : chistianophobie.fr

La laïcité est complice de l’islamisation de la France

construction-mosquee-france1.jpg

La laïcité (= la maçonnerie) :
1) a volé leurs églises aux catholiques, et offert des mosquées aux musulmans !
En 1905, églises et couvents sont volés aux catholiques. — Dès 1926, les champions du laïcisme utilisent l’argent public pour construire la mosquée de Paris, à la demande du très anticlérical Edouard Herriot, soutenu par le militant anticatholique François Albert (Ligue maçonnique de l’Enseignement).
« Aujourd’hui, les maires sont les premiers bâtisseurs de mosquées » (Dalil Boubakeur, Le Figaro, 13 décembre 2008).
2) a islamisé l’Algérie française, tout en déchristianisant la France.
En Algérie française, le gouvernement maçonnique a empêché les missions catholiques (« pas de prosélytisme »), multiplié les écoles coraniques et les Médersas (universités islamiques), financé et développé le culte musulman (faisant même venir des marabouts de Kairouan pour islamiser la Kabylie).
En même temps, le même gouvernement déchristianisait systématiquement la France. Jules Ferry organisait un enseignement totalitaire, centralisé par l’Etat, imposant aux enfants (catholiques à plus de 80%) l’idéologie maçonnique (« laïque »).
Entre 1901 et 1904, les laïcards ferment de force 13 904 écoles catholiques et expulsent plus de 50 000 religieux.
3) favorise aujourd’hui systématiquement l’islam aux dépens du catholicisme.
« [A la cantine,] nous servons de la viande hallal par respect pour la diversité ; mais pas de poisson le vendredi par respect de la laïcité » (Roland Ries, sénateur-maire de Strasbourg, 11 avril 2011).

Source : bibliotheque de combat

Allemagne: la droite populiste tentée par un cap anti-islam

4ed75db72e6fff3779e8e68f39be2b.jpg

Galvanisée par des sondages au zénith, la droite populiste allemande de l'AfD boucle dimanche son premier programme en trois ans d'existence, avec une tonalité anti-islam et l'ambition de "conquérir des majorités".

"A l'été 2015, on nous donnait pour morts", a rappelé samedi à l'ouverture du rassemblement à Stuttgart (sud-ouest) la coprésidente du parti Frauke Petry, sourire revanchard aux lèvres: l'"Alternative pour l'Allemagne" (AfD) est remontée de 3% à une fourchette de 12 à 14% d'opinions favorables dans les sondages et siège depuis la mi-mars dans la moitié des parlements régionaux du pays.

Stimulée par le récent succès du parti d'extrême droite FPÖ au premier tour de l'élection présidentielle autrichienne et quelques mois après la poussée du Front National aux régionales françaises, la jeune formation allemande n'entend pas se contenter d'un rôle de "partenaire minoritaire" dans une coalition, ni se résigner à l'opposition, selon Mme Petry.

Au contraire, le programme que 2.400 membres finiront d'adopter dimanche doit permettre au parti "de conquérir des majorités" pour mettre en oeuvre son "contre-projet face à l'establishment politique", a poursuivi la figure de proue de l'AfD, avec les législatives de l'automne 2017 en vue.

Cette première journée a été marquée par des manifestations d'opposants au mouvement populiste à Stuttgart, ayant entraîné 500 interpellations pendant quelques heures par la police.

Le cinquième congrès de l'AfD, sur deux jours, doit définir pour la première fois ce "contre-projet" rêvé par Mme Petry, jusqu'alors aussi flou qu'évolutif, avec une ligne anti-euro devenue antiréfugiés à l'automne 2015 - au plus fort de l'afflux de demandeurs d'asile en Allemagne -, puis anti-islam depuis la fermeture des frontières.

'Infectée par la gauche'

Parmi les motions soumises au vote figurent la phrase "l'islam n'appartient pas à l'Allemagne" et l'interdiction des minarets, "symboles de la domination islamique", des appels du muezzin ainsi que du voile, "signe politico-religieux de soumission des femmes musulmanes aux hommes".

Mais bien que les dirigeants de l'AfD aient multiplié les déclarations sur ce thème avant le congrès, ils ont soigneusement évité samedi ce terrain polémique. "Gardez à l'esprit que toute l'Allemagne nous observe", a lancé à l'ouverture Alexander Gauland, chef de file du parti dans le Brandebourg (est).

Hôte de la manifestation, le coprésident de l'AfD Jörg Meuthen a défini sa formation comme un mélange de "conservatisme moderne", de "libéralisme conséquent" et de "patriotisme sain, partagé par tous les citoyens de bonne volonté".

Il a appelé à tourner le dos "à l'Allemagne de 1968 infectée par la gauche rouge-verte" et à valoriser "les aspects positifs de l'histoire allemande et fondateurs de son identité", déplorant que la mémoire officielle se "réduise" au passé nazi.

Et l'économie ?

Si l'AfD se rassemble autour d'une promotion de la démocratie directe et d'une vision conservatrice de la société, le parti reste divisé sur des sujets majeurs.

A quel point faut-il flirter avec l'extrême droite ? La question est plus périlleuse en Allemagne qu'ailleurs et oppose depuis la création de l'AfD son aile nationale-conservatrice très implantée en ex-RDA et son aile libérale-conservatrice plus puissante à l'Ouest, soucieuse d'éviter cette étiquette infamante.

Le parti a évité samedi un vote sur le rapprochement avec le Front national français, initialement prévu et symptomatique de ce débat. Mais l'un de ses députés européens, Marcus Pretzell, a décidé de son propre chef de rejoindre le groupe parlementaire emmené par le FN à Strasbourg.

Les questions économiques, très présentes à la création du parti, sont aussi très débattues, tant l'AfD rassemble des électeurs aux intérêts différents, populaires à l'Est et plus aisés à l'Ouest.

Selon les discours, l'AfD prétend tour à tour "défendre les petites gens" ou limiter au maximum les dépenses publiques, un grand écart que Jörg Meuthen a tenté de synthétiser samedi: "Il faut un Etat mince, dont la politique sociale ne consiste pas à arroser tout le monde" mais à "garantir un minimum vital à chacun".

Source : La depeche

Islamisation : « L’assimilation, c’est terminé. Place à la remigration »

Source : Lesobservateurs.ch

Allemagne-Incidents en marge du congrès de l'AfD à Stuttgart

Des manifestants d'extrême gauche ont affronté la police et des partisans de l'AfD 
(Alternative pour l'Allemagne) en marge du congrès du parti d'extrême droite réuni à Stuttgart, samedi dans le sud-ouest de l'Allemagne. Quelque 400 d'entre eux ont été interpellés, a déclaré Lambert Maute, un porte-parole de la police. Les protestataires ont temporairement bloqué les accès routiers au site de la conférence annuelle du parti anti-immigration en brûlant des pneus et en formant des chaînes humaines, a-t-il précisé. Les incidents ont débuté vers 06h00 et se sont poursuivis pendant quatre heures, contraignant l'AfD à retarder l'ouverture de son congrès de deux jours. "La police a interpellé environ 400 manifestants violents qui ont jeté des pierres sur les agents et les ont attaqués avec des fusées d'artifice", a déclaré Lambert Maute. Plus de 1.000 policiers étaient déployés, face au même nombre de manifestants, a-t-il dit. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz au poivre et d'un canon à eau pour disperser les contestataires, pour la plupart cagoulés et habillés de noir. "Votre campagne de haine nous dégoûte", pouvait-on lire sur une pancarte brandie par les manifestants. (Michael Nienaber et Tina Bellon; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)
Source : Boursorama

Allemagne: manifestations contre le parti anti-immigration à Stuttgart

Des centaines de personnes sont descendues samedi dans la rue pour manifester contre le parti anti-immigration à Stuttgart, dans le sud-ouest de l'Allemagne, et des heurts ont éclaté avec la police.

Les manifestants ont essayé de bloquer des rues à Stuttgart pour couper l'accès au congrès fédéral du parti de droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) prévu les 30 avril et 1er mai.

Un millier de policiers anti-émeutes ont encerclé les manifestants, et la police a utilisé du gaz poivre.

L'AfD a été créé en 2013 et critique l'euro et les plans de sauvetage. Depuis la démission de son fondateur l'année dernière, le parti a mis l'accent sur la lutte contre la politique du gouvernement sur les réfugiés en appelant à la réintroduction du contrôle des frontières.

Source : xinhuanet

Une mosquée incendiée à Ajaccio, la piste islamophobe privilégiée [ VIDÉO ]


Une salle de prière musulmane détruite par les... par corse-matin

 

Une mosquée incendiée à Ajaccio, la piste islamophobe privilégiée [ VIDÉO ]

C’est dans la nuit de vendredi soir que la Mosquée d’Ajaccio a été incendiée.Le préfet a fait savoir que des traces d’hydrocarbures ayant été retrouvées, la piste « criminelle » est privilégiée.

Ce lieu de culte avait été la cible de plusieurs profanations islamophobes sans vraisemblablement de réaction proportionnée des pouvoirs publics et c’est dans ces conditions que ce qu’il convient plus vraisemblablement d’appeler une attaque terroriste islamophobe contre la mosquée a eu pu avoir lieu.

La communauté musulmane paye aujourd’hui une fois de plus son silence face à la campagne islamophobe incessante que les médias et les politiques mènent contre notre religion et notre communauté.

Car c’est bien les traitrises et l’attitude vile du CFCM qui permettent aujourd’hui que la communauté musulmane puissent subir tous les jours agressions, profanations et maintenant attentats sans que rien ne soit fait en profondeur par les pouvoirs publics pour changer le cours des choses. Car c’est bien le pire qui nous attend. Cette mosquée aurait très bien pu abriter des fidèles, des femmes et des enfants et le bilan aurait été alors beaucoup plus lourd.

La responsabilité des politiques et des médias et de leurs obligés de la communauté est lourde dans la vague islamophobe que connait la minorité musulmane en France. Et pourtant aucun média, aucun politique ne tiendra à « faire la une » de cet attentat islamophobe car fondamentalement ils le considèrent comme un non évènement ou un fait divers touchant une population négligeable en soi.

Pire que les faits et les attaques islamophobes, leur déni total.

Source : islametinfo

Non, il n'y aura pas de plages réservées aux femmes voilées en Espagne cet été

beach-in-tel-aviv-during-eid-al-fitr_5590091.jpg

Des médias français se sont fait l'écho vendredi d'un projet de plages réservées aux femmes voilées en Espagne, proposé par un cercle d'Espagnols convertis à l'islam proche du parti Podemos. "Un hoax d'extrême-droite", dénonce un jounaliste.

La nouvelle avait tout pour enflammer les plus farouches adversaires du communautarisme. Un cercle rattaché au parti politique espagnol de gauche Podemos, constitués de membres convertis à l'islam, qui propose la mise en place de plages réservées aux femmes voilées. L'idée pourrait même "faire son chemin" à Podemos... Problème, cette information est un hoax, repris vendredi par quelques médias français. 

"A l'instar des plages nudistes ou des plages spécifiquement réservées au public gay, nous pourrions délimiter des zones de plage exclusivement pour les femmes musulmanes. (...) Ce serait la plus importante preuve de tolérance" auraient avancé les défenseurs de cette idée. Sur Twitter, le correspondant en Espagne de la radio Europe 1, Henry de Laguérie, interpelle Marianne, Le Point et Atlantico, qui ont repris l'information. Cette histoire de plage est un "hoax" "lancé en 2015 par un site espagnol d'extrême-droite", se désole le journaliste. 

Marianne rectifie

L'hebdomadaire Marianne a depuis rectifié, ce samedi, son article publié vendredi, indiquant que "cette information déjà relayée par les médias espagnols en août 2015 relève plus d'une volonté de discréditer Podemos que de prendre en compte des faits établis". L'hebdomadaire se refuse cependant à qualifier l'histoire d'information fausse, et s'excuse auprès de ses lecteurs pour l'avoir relayée "telle quelle", tout en promettant d'apporter plus d'informations.

Source : L'Express

Allemagne: un député AfD s'allie au FN français au Parlement européen

decembre-2015_5590101.jpg

Un député européen du parti populiste allemand AfD a annoncé samedi rejoindre le groupe emmené au Parlement de Strasbourg par le Front national français, à l'occasion du congrès de son parti, globalement réticent à une alliance avec le FN.

Les quelque 2.400 membres de l'AfD présents samedi et dimanche à Stuttgart (sud-ouest), pour le cinquième congrès de cette jeune formation, ne voteront finalement pas sur un rapprochement avec le parti de Marine Le Pen au Parlement européen, contrairement à ce qu'avait annoncé leur parti. 

Mais Marcus Pretzell, chef de file de l'AfD en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (ouest), a indiqué samedi qu'il avait décidé de son propre chef d'intégrer le groupe "Europe des Nations et des Libertés" (ENL), fondé en juin 2015 et coprésidé par Marine Le Pen. 

L'ENL comprend aussi des élus du FPÖ, largement en tête du récent premier tour de la présidentielle autrichienne, de la Ligue du Nord italienne et du PVV néerlandais de Geert Wilders, des formations d'extrême droite auxquelles l'AfD évitait jusqu'à présent d'être assimilée. 

La deuxième députée européenne de l'AfD, l'ultraconservatrice Beatrix von Storch, a de son côté rejoint en avril le groupe "Europe liberté démocratie directe" (ELDD) emmené par l'Ukip britannique de Nigel Farage, faute de se reconnaître dans un FN trop "socialiste" à ses yeux. 

Marcus Pretzell, par ailleurs compagnon de la coprésidente de l'AfD Frauke Petry, a dit espérer "parvenir cette année à fonder un important groupe eurocritique au Parlement", en surmontant les divergences entre ENL et ELDD. 

Début mars, le groupe parlementaire Conservateurs et réformistes européens avait demandé aux deux élus AfD de partir, menaçant de voter leur exclusion. 

Depuis sa création au printemps 2013 sur une ligne anti-euro, l'AfD a dérivé à droite, adoptant d'abord un discours antiréfugiés au plus fort de l'afflux de demandeurs d'asile en Allemagne, à l'automne dernier, avant de concentrer ses attaques sur l'islam.

Source : L'Express

400 interpellations en marge d’un congrès de l'extrême-droite allemande

allemande-et-son-opposition.jpg

Des militants hostiles au parti d'extrême droite ont été appréhendés par la police de Stuttgart.

L'ouverture du congrès du parti populiste Alternative pour l'Allemagne (AfD), qui doit voter le premier programme de cette jeune formation, a été perturbée samedi matin par des militants hostiles à leur mouvement d'extrême droite.

"Gardons les réfugiés et virons les nazis !" La police locale a interpellé près de 400 personnes qui tentaient de bloquer l'accès des membres de l'AfD au Centre de congrès et à l'aéroport de Stuttgart. La circulation aux abords de ces infrastructures a momentanément souffert de cette manifestation.

Les protestataires ont clamé des slogans comme "Aucun droit à la propagande nazie !" ou "Gardons les réfugiés et virons les nazis !" La confrontation entre AfD et militants réactive le débat qui n'en finit pas d'agiter la société allemande depuis le début de la crise des réfugiés en Europe.

Construite après-guerre sur un sentiment de culpabilité vis-à-vis de l'altérité, l'Allemagne moderne de la chancelière Merkel ne pouvait pas simplement refouler les migrants à la frontière. D'un autre côté, l'Allemagne connaît une poussée populiste, comme beaucoup d'autres pays d'Europe. L'AfD a choqué l'Allemagne en proposant de tout simplement tirer à vue, avant que sa présidente Frauke Petry ne précise que les policiers ne devaient faire usage de leur arme à feu "qu'en cas d'urgence." En dépit de ces déclarations, l'AfD a connu une percée remarquable aux régionales de mars dernier (en Saxe-Anhalt, Rhénanie-Plalatinat et Bade Wuremberg).

Ce congrès du 30 avril doit servir notamment au parti d'extrême droite pour définir son programme, mais aussi pour juger d'une éventuelle alliance avec le Front national français et le FPÖ autrichien au Parlement européen.

Source : Europe 1

L’Etat Islamique appelle à tuer l’imam de Bordeaux

imam-de-bordeaux-menace-par-daech.jpg

Les menaces se font de plus insistantes. Dans son dernier numéro, le magazine de propagande francophone de l’Etat islamique, « Dar al-Islam », cible une nouvelle fois Tareq Oubrou, le recteur de la mosquée de Bordeaux : il y est désigné – photo et adresse à l’appui – comme « une tête pensante de la mécréance qui appelle à l’égarement » et « recherché mort ».

Au mois de janvier déjà, Tareq Oubrou – surnommé l' »imam de la République » – avait fait l’objet de menaces sur un site internet proche de l’organisation terroriste.

« Il doit être tué sans hésitation », recommande Dar al-Islam à son sujet.

Source : Riposte catholique

L’immigration en Normandie : britannique à l’ouest, africaine à l’est (selon l’Insee)

migrants-tentes.jpg

Ouverte sur le monde, avec son littoral et ses ports, la Normandie se serait pourtant pas une terre d’immigration. Selon l’Insee, elle se plaçait en 2010 au 11ème rang des 13 régions françaises actuelles avec 3,7% d’immigrés, juste devant la Bretagne (2,9%) et les Pays de la Loire (2,8%).

La Normandie : terre d'accueil ?

En 2010, la Normandie représentait 5,3% de la population française et ne concentrait que 2,2% des immigrés vivant en France .
En chiffres bruts, la Normandie comptait 120.000 immigrés pour 3.312.000 habitants. A titre de comparaison, l’Ile de France accueillait 2,2 millions d’immigrés soit 17,7% de sa population. 

Surtout dans les grandes agglomérations

Comme ailleurs en France, les immigrés étaient majoritairement concentrés dans les agglomérations. Le quart d’entre eux vivait même dans les trois principales villes stricto sensu : Rouen (10.600, soit 9,5% de la population), Le Havre (13.064, 7,5%) et Caen (7.104, 6,6%).
Relativement faible, le nombre d’immigrés a progressé, de 1968 à 2010, quatre fois plus vite que l’ensemble de la population dans l’ex-Haute-Normandie. Dans l’ex-Basse-Normandie, le rythme était encore plus soutenu (six fois) alors qu’il n’était que de 1,5 fois supérieur dans l’ensemble de la France de province.

Des séniors britanniques à l'Ouest de la région

Depuis 1980, l’ouest de la région se distingue par une immigration d’origine britannique "guidée avant tout par un choix résidentiel", selon l’Insee. Ces immigrés, souvent seniors, sont attirés "par les conditions de vie qu’offre le territoire". Entre 2003 et 2008, ces Britanniques représentaient 30% des nouveaux entrants en Basse-Normandie loin devant les Algériens (6%), les Marocains (5%) et les Turcs (4%). Seuls le Limousin, Poitou-Charentes et Midi-Pyrénées affichaient des taux supérieurs.

Immigration africaine à l'Est de la région

En revanche, dans l’est de la région historiquement industrielle et portuaire, les immigrés restent très majoritairement des travailleurs, en provenance d’Afrique, le plus souvent. Entre 2003 et 2008, les Algériens arrivaient en tête avec les Marocains (12%) devant les Turcs (5%) et les Sénégalais (4%).

DM avec l'Agence Normande d'Informations

Source : France 3 régions

samedi, 30 avril 2016

Ajaccio : une salle de prière musulmane détruite par un incendie

img-8745_545x460_autocrop.jpg

Un incendie s'est produit dans la nuit de vendredi à ce samedi, à Ajaccio (Corse-du-Sud) dans une salle de prière musulmane, rapporte France bleu RCFM. Cette salle de réunion, utilisée comme lieu de culte, est située à Mezzavia, un quartier au nord de la ville.

Le feu, qui a pris vers 4h30, a causé d'importants dégâts. Le procureur de la République, privilégie la piste criminelle. 

Sur son compte Twitter, France bleu RCFM a mis en ligne une photo du sinistre. 

Fin 2015, dans la foulée de l'agression de pompiers et d'un policier attirés dans ce qui avait tout d'un guet-apens, des manifestants avaient saccagé une salle de prière musulmane de la ville. Ils avaient notamment essayé d'enflammer des exemplaires du Coran.

Source : Le Parisien

Reportage : « Pendant deux jours, nous avons reçu plus de 1.000 bombes, et ça continue… »

De nouveau, c’est l’enfer à Alep… Joseph Nounou, un habitant d’un quartier chrétien sous contrôle de l’armée syrienne bombardé depuis plusieurs jours par les rebelles, témoigne.

Source : Boulevard Voltaire

À Mossoul, Notre-Dame de l’Heure a sauté et tout le monde s’en fout

EPA1441409_Articolo.jpg

Le silence médiatique autour de l’explosion de l’église de Mossoul révèle encore une fois l’indifférence de nos « élites » face au sort des chrétiens d’Orient.

Construite par les dominicains dans les années 1870, l’église « Notre–Dame de l’Heure » fut baptisée ainsi en hommage à l’horloge offerte par Eugénie, l’épouse de Napoléon III. Ce présent exprimait toute la sympathie de la France pour ses chrétiens d’Orient.

Avec plus de quarante églises et monastères avant la guerre, la ville irakienne était riche d’un patrimoine catholique, mais aussi de vestiges archéologiques, monuments assyriens et sites de pèlerinage musulman. Interrogée par l’agence Fides, la sœur Luigina Sako, supérieure de la maison romaine des Sœurs chaldéennes Filles de Marie, se souvient que « les coups de cette horloge ont scandé notre jeunesse, lorsque Mossoul était une ville où l’on coexistait dans la paix ».

Or, le climat a bien changé depuis l’occupation de la ville par les partisans de Daech, dès juin 2014. Les terroristes s’acharnent à en détruire les monuments religieux. Les horreurs perpétrées sont innommables. 3.000 chrétiens se seraient enfuis pour échapper à cette extermination. Ce dimanche 24 avril, après avoir pillé l’église, ils ont dynamité son clocher. Daech s’attaque ici symboliquement à la France, et son inertie face à la situation semble de plus en plus révoltante.

Il y a un mois, le dimanche de Pâques, un attentat au parc municipal de Lahore, capitale du Penjab au Pakistan, revendiqué par l’organisation terroriste Jamaat-ul-Ahrar qui visait les chrétiens, a massacré 72 personnes dont 29 enfants. « Pas d’amalgame », nous scande la classe politico-journaliste. Pourtant, il est difficile de ne pas se sentir écœurés en voyant que le pape François baise les pieds de douze réfugiés et ramène avec lui trois familles musulmanes, ne sélectionnant pas les familles chrétiennes parce qu’« elles n’avaient pas les papiers en règle ».

Il faut dire qu’à l’heure où l’Europe est envahie par les migrants, les chrétiens d’Orient qui souhaiteraient se réfugier en France ne le peuvent plus. Et pour cause : selon Bernard Cazeneuve, pour des « raisons de sécurité », le nombre de visas accordés est passé de 300 en janvier 2015 à seulement 84 en janvier 2016.

Constat déplorable mais peu surprenant lorsque le dernier hors-série du Monde intitulé « Être Français » résume notre identité à « cinq siècles » (l’Histoire débute, visiblement, en 1515 avec le « jus soli »), passant sous silence le pacte de Tolbiac ou la triple donation de Jeanne d’Arc, et alors que les manuels scolaires bannissent le nom de grands rois.

C’est le propre des régimes totalitaires que d’effacer le Passé. Mais ne fustigeons pas notre pays ! Tant que la République des Lumières remplacera l’ordre naturel, cautionnant l’amnésie de la gauche, la France ne sera plus elle-même.

Virginie Vota

Source : Boulevard Voltaire

Un maire musulman pour Londres ?

at-Westmins-014-1550x660.jpg

Sans surprise, l’excentrique Boris Johnson, maire de Londres depuis 2008, avait annoncé dès l’année dernière qu’il ne se représenterait pas pour un troisième mandat. C’est qu’il lorgne vers le 10 Downing Street, comme en témoignent sa prise de distance avec Cameron et son soutien affiché au Brexit.

Qui lui succédera à la tête de la plus grande métropole européenne ? Nous le saurons le jeudi 5 mai. Les deux candidats principaux sont le travailliste Sadiq Khan et le conservateur Zac Goldsmith. Deux hommes que tout oppose…

Sadiq Khan, 45 ans, est fils d’immigrés pakistanais. Après une enfance passée dans la banlieue sud de Londres, avec ses huit frères et sœurs, il effectue des études de droit à l’université de Londres et devient avocat « spécialiste des discriminations » (cf. Le Point). Élu député travailliste en 2005, il devient ministre des Communautés puis des Transports sous le gouvernement de Gordon Brown. Favori des sondages, il serait le premier musulman à diriger la capitale du Royaume-Uni.

Face à lui, Zac Goldsmith, fils du richissime James Goldsmith. Âgé de 40 ans, il a fait ses études à Eton (l’école des élites britanniques) puis à Cambridge, avant de travailler pour le magazine The Ecologist (fondé par son oncle, le philosophe Edward Goldsmith). Élu député en 2010, il est qualifié de « conservateur modéré à tendance libérale » par les médias et les politologues anglais. Il est marié à Alice Rothschild et père de cinq enfants.

Ce qui réunit les deux hommes, c’est l’envie de se démarquer de leur milieu social et de leur étiquette politique, dans le but de rallier le plus de Londonien(ne)s. C’est ainsi qu’on a pu voir Sadiq Khan assister à une messe anglicane avant de rencontrer des familles juives, pendant que le candidat conservateur célébrait le Nouvel An sikh en portant le turban traditionnel de cette religion.

En effet, le facteur démographique pèse dans les suffrages. Selon le dernier recensement (effectué en 2011), Londres compterait 37 % d’immigrés au sein de sa population. Un chiffre qui atteint plus de 40 % dans le quartier de Tower Hamlets où les Blancs ne sont plus que 51 %.

Or, les populations immigrées ont tendance à plébisciter le Parti travailliste.

Zac Goldsmith, donné perdant selon les sondages, pourrait en faire l’expérience à ses dépens.

Nicolas Kirkitadze

Source : Boulevard Voltaire

«Mahomet était un voleur, un meurtrier et un violeur»

Un prêtre flamand, l'abbé Germain Dochy, a déclaré à des élèves d'une école communale de Flandre occidentale :

«Mahomet était un voleur, un meurtrier et un violeur. Il avait 45 femmes, dont la plus jeune avait 9 ans. Et en réalité, l'islam n'est pas une religion».

Des parents ont fait part de leur indignation, tout comme l'enseignante qui accompagnait la classe. Elle a dénoncé le propos à la direction scolaire.

Interrogé par le journal flamand «Krant van West-Vlaanderen», l'abbé en a remis une couche, évoquant «la vie de débauche menée par Mahomet» et estimant qu'«il n'était pas un prophète pour nous».

Le porte-parole du diocèse de Bruges a alors affirmé que le prêtre «regrettait ses propos et qu'il s'excusait s'il avait pu offenser quelqu'un». Ben voyons. Il serait temps de lire Le Grand secret de l'islam.

Source : le salon beige

Suède : chrétiens persécutés par des musulmans dans des centres de réfugiés

for-asylum-1024x683.png

Ce n’est pas un phénomène nouveau, mais un phénomène qui se poursuit… Selon la Swedish Evangelical Alliance, un réfugié chrétien à Kalmar dans le sud-est du pays a été menacé d’être égorgé par un musulman qui a prétendu, par ailleurs, avoir combattu aux côtés de groupes djihadistes en Syrie. Ce personnage devrait être, évidemment, immédiatement expulsé de Suède. Un couple de chrétiens pakistanais a du trouver refuge dans une église quand il a été découvert que le nom du mari avait été peint sur un mur du foyer suivi de la mention « À mort ! ». Un autre groupe de chrétiens demandeurs d’asile, toujours à Kalmar, a du être installé dans un autre centre d’asile tellement les conditions de vie dans le premier étaient devenues impossibles à cause de la pression des musulmans. L’administration suédoise ne comprend pas et se refuse à héberger les chrétiens minoritaires dans des refuges spécifiques car « ce serait contraire aux principes et aux valeurs qui sont centraux dans la société suédoise et dans notre démocratie » profère doctement Anders Danielsson, directeur général du Conseil suédois des migrations. Quand un ou deux chrétiens auront été égorgés, Anders Danielsson réfléchira peut-être à frais nouveaux à ses sacro-saints principes et valeurs…

Source : Christianophobie

France : pourquoi des vidéos choc relancent le débat sur l’abattage rituel

329350_1920-592x296-1461936362.jpg

Des images insoutenables filmées dans des abattoirs français font scandale depuis quelques mois. Deux responsables interrogés par une commission d’enquête jeudi accusent l’abattage selon des traditions musulmanes et juives.

Des vidéos diffusées depuis octobre 2015 par l’association de défense des animaux L214, montrant la souffrance endurée par des animaux dans trois abattoirs différents, ont remis sur le tapis la question épineuse de l’abattage rituel. En réponse à l’indignation provoquée par ces images, une commission d’enquête parlementaire sur « les conditions d’abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français » a été créée, et la première audition a eu lieu le 27 avril.

Le 28 avril, le maire d’Alès (Gard), dont l’abattoir municipal est impliqué, s’est défaussé sur l’abattage rituel sans étourdissement, alors que la vidéo de l’association épingle le problème plus global du non respect des normes d’abattage et un système productif dénué d’humanité. Depuis plusieurs années, l’abattage rituel revient souvent sur le devant de la scène. En 2011, un collectif d’association a lancé une campagne d’affichage dans une cinquantaine de villes en France, avec comme slogan «cet animal va être égorgé à vif sans étourdissement et dans de grandes souffrances. C’est ça, un abattage rituel». En 2013, un rapport sénatorial en a rajouté une couche en préconisant l’étiquetage des viandes abattues sans étourdissement. Un rapport qui été jugé « stigmatisant » par des responsables religieux juifs et musulmans considérant qu’il accréditerait le préjugé que les deux religions sont cruelles envers les animaux.

Qu’est-ce qui est à l’origine de ce débat ?

Ces controverses autour de l’abattage rituel font suite aux images insoutenables filmées en caméras cachées et diffusées en octobre 2015 et en février et mars 2016 dans trois abattoirs français (à Alès, à Vigan et à Mauléon-Licharre) par l’association de défense des animaux L214. On y voit des animaux maltraités avant leur mise à mort, certains égorgés alors qu’ils sont encore conscients.

Pourquoi l’abattage rituel est-il remis en cause ?

D’après le maire d’Alès, qui s’est exprimé jeudi devant la commission d’enquête, la vidéo de l’association L214 montrerait uniquement des animaux abattus selon des rituels. « C’est uniquement sur ce ressort-là qu’on a des problèmes », a-t-il déclaré, proposant « une concertation avec le ministère de l’Agriculture et les autorités religieuses pour réformer l’abattage rituel ».

Jack Pagès, directeur de l’abattoir d’Alès, affirme quant à lui que la personne filmée en train de pratiquer un « cisaillement au lieu de faire des coupes franches » était un « sacrificateur » remplaçant. Les sacrificateurs sont désignés de manière indépendante des abattoirs par les mosquées, sans « aucune formation », a-t-il assuré.

Que dit la loi ?

En France, l’abattage rituel, qu’il soit halal ou casher, ne peut se faire que dans des « abattoirs agréées bénéficiant expressément d’une autorisation à déroger à l’obligation d’étourdissement », explique le ministère de l’Agriculture. La réglementation française et européenne concernant l’abattage prévoient en effet cette exception pour garantir le libre exercice du culte.

Quant aux sacrificateurs, ils doivent être titulaires d’un certificat de compétence protection animale (CCPA) et être habilités par des organismes religieux agréés par le ministre de l’Agriculture, soit la Grande Mosquée de Paris, la Mosquée de Lyon et la Mosquée d’Evry pour l’abattage halal et le Grand Rabbinat de France pour l’abattage casher.

Quelles réactions en France ?

Plusieurs voix politiques et associatives s’élèvent en France contre l’abattage rituel, au sein par exemple du Front national ou de la Fondation Brigitte Bardot.

Suite au scandale de ces vidéos, Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, avait réagi en annonçant des mesures en faveur du bien-être animal, sans pour autant mettre explicitement en cause l’abattage rituel. Dans le cadre de sa nouvelle stratégie globale pour la période 2016-2020, le ministre de l’Agriculture a néanmoins précisé vouloir « poursuivre le dialogue concernant l’abattage rituel, en particulier sur les questions de réversibilité de l’étourdissement ou de ‘soulagement’ des animaux après sacrifice. »

Qu’en est-il dans le reste de l’Europe ?

Certains pays européens comme le Danemark, la Pologne, le Liechtenstein, l’Islande, la Norvège, la Suède et la Suisse, ont décidé d’interdire l’abattage sans étourdissement, malgré l’indignation des communautés religieuses. À partir du 1er janvier 2017, les abattoirs halal et casher aux Pays-Bas seront également obligés d’étourdir les animaux n’ayant pas perdu connaissance dans les quarante secondes suivant l’égorgement.

Rebecca Chaouch

Source : Jeuneafrique

La digue autrichienne a sauté

file6pi6ywggaz69xr6ij8u.jpg

L’Autriche devrait bientôt être dirigée par le FPÖ, le parti national-populiste qui a longtemps cultivé la nostalgie du nazisme

Le 22 mai prochain l’Autriche sera présidée par Norbert Hofer du Parti autrichien de la liberté (FPÖ), une formation qui se situe à l’extrême-droite de l’échiquier politique. Si l’on en croit les commentateurs politiques autrichiens, son adversaire, l’écologiste Alexander Van der Bellen, n’a guère de chance de faire son retard avec douze points de retard.

Le premier tour de l’élection présidentielle, dimanche dernier, entrera dans l’Histoire comme le moment où les deux grands partis, socialiste et conservateur, se sont effondrés (moins de 12% des voix chacun). Ce vote sanctionne également l’idée d’une alternance gauche-droite au pouvoir et d’une «grosse coalition», cette forme germanique du consensus.

Le FPÖ gagne tout

En Autriche, la présidence n’est pas qu’un titre honorifique comme en Allemagne ou en Suisse. Le président est le chef des armées, il a le pouvoir de nommer le chancelier et de dissoudre le parlement. Norbert Hofer a déjà annoncé qu’il n’hésiterait pas à faire usage de ses prérogatives en cas de blocage au parlement, notamment sur la question du durcissement de la politique envers les réfugiés. Il n’est donc pas exclu que celui-ci convoque des élections générales ces prochains mois plutôt que d’attendre 2018.

Depuis un an et demi, le FPÖ remporte élection après élection avec des scores oscillants entre 30 et 35%. Dimanche dernier, Norbert Hofer est arrivé en tête dans toutes les régions du pays, à l’exception de Vienne qui reste à gauche. Ce n’est désormais plus qu’une question de temps: le parti national-populiste dirigera le pays. Sans doute devra-t-il former une coalition. Mais il n’en sera plus le partenaire junior, comme du temps de Jörg Haider, au début des années 2000, lorsque les conservateurs avaient dû consentir à cette alliance malgré la fronde européenne. Non, aujourd’hui, les héritiers de l’ami des nazis formeront un pouvoir à leur image.

Le faux doux

Norbert Hofer est parvenu à polir l’image du FPÖ: jeune, ingénieur en aéronautique, légèrement handicapé après une chute de parapente, affable, souriant, il incarne une droite décomplexée mais qui a abandonné son discours raciste pour celui de la défense identitaire et culturelle des Autrichiens. Une stratégie gagnante pour celui qui est en réalité l’idéologue du parti, admirateur de la Grande Allemagne quand il était étudiant, et qui promet de devenir un «protecteur des Autrichiens». Comme Marine Le Pen, il défend aujourd’hui l’idée d’une Europe des nations ou des patries.

Le «doux» Hofer n’en reste pas moins au service de Heinz-Christian Strache, le chef du parti, toujours aussi virulent lorsqu’il s’agit d’agiter les peurs et mobiliser le vote protestataire, son antisémitisme ayant fait place à la dénonciation de l’islam. Il pourrait être le prochain chancelier.

Le retour des barrières

C’est ainsi que les Autrichiens s’engagent dans une voie qui pourrait offrir le pouvoir à un parti national-populiste. C’est une première digue qui saute en Europe occidentale. Ce courant de pensée réactionnaire – anti-immigré, anti-Européen, plus ou moins anti-libéral – était déjà associé au gouvernement en Suisse (UDC) ou au Danemark (Parti du peuple), mais jamais il n’avait pris le contrôle des affaires. Ce pas n’avait jusqu’ici été franchi qu’en Europe de l’Est, en Hongrie ou en Pologne.

La victoire du FPÖ dimanche dernier s’est aussitôt traduite en acte: mercredi, le parlement autrichien votait prévoyant la possibilité de décréter un «état d’urgence» migratoire, ce qui signifie la fin du droit d’asile. Le jour même les pelles mécaniques se sont mises à l’œuvre au col du Brenner pour barricader la frontière avec l’Italie contre un nouvel afflux supposé de réfugiés.

Frédéric Koller

Source : Letemps.ch