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mercredi, 11 mai 2016

Terrorisme : Ali Valls et ses 80 mesures !

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Comme il est traditionnellement dit, ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et en peu de mots. La preuve par Xavier Raufer, criminologue interrogé hier en nos colonnes sur ce qu’il faut bien nommer l’islamisme de combat.

De cet entretien, deux faits majeurs sont à retenir. Le premier consiste à nommer l’ennemi. Si tous les musulmans de France ne sont pas terroristes, il n’empêche que les terroristes sévissant actuellement en nos contrées sont tous musulmans. Le second ? Le mille-feuille administratif de nos services, composé d’une coordination de coordinateurs censés coordonner un putain de paquet de coordonnées. Le tout généralement dans le vide et, la plupart du temps, ignorant du sujet qui nous occupe.

De son côté, le CFCM (Conseil français du culte musulman) se contente de cinq mesures majeures, plutôt pertinentes – après tout, cette instance n’est-elle pas concernée au premier chef ? – visant à déradicaliser une jeunesse en totale perte de repères moraux, sociaux et religieux. À ce titre, un récent documentaire de Canal+ donnait une assez bonne idée des lascars en question : des djihadistes à la mode Simpson et télé-réalité… ou quand, mondialisation oblige, l’islamisation rampante de la France se trouve en voie d’américanisation massive ; la preuve par le fast-food halal ?

Avec notre gouvernement, c’est déjà plus ardu. « C’est vrai qu’on a un peu tâtonné », admet Manuel Valls. Bien la peine d’avoir trois ministres franco-marocains au gouvernement ; même nos amis algériens finissent par s’en agacer. Et l’homme qui revendique haut et fort son « indéfectible attachement » à Israël, et assurait naguère, à propos d’autres binationaux (nos djihadistes en question), « qu’expliquer, c’était déjà un peu vouloir excuser », de plancher sur le sujet avec la sortie d’un plan d’action contre la radicalisation et le terrorisme et les… quatre-vingts mesures y afférentes !

Et là, pour citer à nouveau Xavier Raufer, le moins qu’on puisse prétendre est que « l’ennemi » n’y est que chichement nommé, hormis quelques vagues références à « l’islam » ou « l’islamisme ». Pour le reste, un délice. Un régal, quelque part entre Francis Blanche et Pierre Dac, Jean Yanne et Laurent Gerra. Extraits choisis :

Garantir le déploiement des prochaines tranches annuelles de renforcement et la diversification des moyens humains des services spécialisés de renseignement au service de la lutte antiterroriste (Mesure 1). Bref, une politique découpée en tranches, comme le jambon.

Créer une grille d’indicateurs de sortie de la radicalisation (Mesure 11). Un Portugais, stagiaire en parpaings ou grillage, devrait pouvoir faire l’affaire.

Affaiblir et détruire les capacités militaires des groupes djihadistes (Mesure 29). Penser à appeler le général Piquemal.

Mettre l’action diplomatique au service de la prévention de la radicalisation (Mesure 31). Pourquoi se priver des talents de Bernard Kouchner ?

Diffuser sans délai, par voie d’instruction à tous les services déconcentrés de l’État, le nouveau guide interministériel de prévention de la radicalisation (Mesure 36). Après traduction en français, on imagine…

Constituer des équipes mobiles à l’échelle interrégionale pour apporter un appui dans la prise en charge des personnes radicalisées ou en voie de radicalisation (Mesure 51). Voilà qui pourrait enfin relancer l’industrie du tourisme.

Lutter contre l’enfermement algorithmique (Mesure 59). Moi pas comprendre. Ou alors que trop bien…

Consolider les plans de continuité ministériels (Mesure 80). Tu l’as dit, bouffi. Pardon… Manuel !

Nous voilà donc parés et rhabillés pour l’hiver jusqu’au dernier bouton de guêtre. Bravo, les gars ! Le regretté Ferdinand Lop n’aurait pas fait mieux.

Nicolas Gauthier

Source : Boulevard Voltaire

Grand Remplacement ? Arrêtez de vous plaindre !

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Ça suffit. Vous me fatiguez.

Le maire de Londres est musulman.

Signe du Grand Remplacement ? Vraiment ?

Et si c’était simplement le signe qu’aucun autre candidat ne fit une meilleure campagne ? Vous avez déjà entendu parler de concurrence libre ?

Et vous vous offusquez, mais pouvez-vous me citer le dernier maire de Londres qui fut AUTHENTIQUEMENT et OSTENSIBLEMENT chrétien, et pas juste « non musulman » ?

La mondialisation tue les emplois.

Vraiment ?

Qu’est-ce qui vous empêche de passer de l’autre côté du miroir, c’est-à-dire d’en profiter ? Qu’est-ce qui vous empêche de monter une boîte, puis deux, puis trois, de trouver de formidables talents à Bombay, à Shenzhen, à Toronto, à Limoges, de les faire travailler ensemble et de faire naître vos idées ?

C’est tellement plus confortable d’être du côté des perdants et de geindre, n’est-ce pas ? Vous avez essayé et ça n’a pas fonctionné ? Recommencez !

On importe des immigrés extra-européens par centaines de milliers.

Le Grand Remplacement est imbattable. Vraiment ?

Pourtant, l’arme fatale contre le Grand Remplacement, Messieurs – pardon d’être cru -, elle est entre vos jambes.

Regardez-vous, qui vous lamentez sur les banlieues où le taux de procréation s’emballe, au lieu de tout simplement vous mettre à l’ouvrage avec Madame ! Les générations de nos parents recevaient les 9, 10, 11 enfants que le Ciel leur envoyait. Qu’avez-vous fait de votre virilité ? N’avez-vous pas honte ?

Les Français furent l’un des peuples les plus courageux au monde. Courageux au-delà de tout ce qui était imaginable (relisez ce qu’écrivirent certains officiers allemands confrontés à la soldatesque française en 1914).

Les Français furent l’un des peuples les plus inventifs au monde, l’un des peuples les plus industriels, l’un des peuples les plus voyageurs, découvrant le monde et s’installant partout sur la planète.

Les Français furent chrétiens, catholiques. Tellement catholiques qu’on fit de notre terre la fille aînée de l’Église. Tellement catholiques que, chez nous, l’on ne couronne pas les rois mais on les sacre, Monsieur ! On en fait des figures d’évêques, Monsieur ! On les oint ! Et ils touchaient les écrouelles. Et Dieu te guérissait.

Aujourd’hui, ceux qui se croient patriotes se rassemblent, frileux, derrière le mot « laïcité », syndrome de Stockholm du chrétien apostat qui croit qu’il va sauver sa maison en couchant avec l’ennemi, qui d’un compas et d’une équerre lui fit perdre sa foi catholique.

Français, n’espère rien pour ton pays, ta terre, ta nation si tu ne retrouves pas, humble comme un enfant, la foi de tes ancêtres. Rien ne pousse dans un potager ruiné, vierge de toute semence.

Français, mes frères, mes sœurs, nous avons tant fait ensemble. Nous avons inventé l’ars francorum que d’aucuns insultent en l’appelant « le gothique ». Nous avons été Racine qui écrit Phèdre. Nous avons été Couperin qui faisait jaillir des pluies enchanteresses des orgues de Versailles. Nous inventâmes un certain 11 septembre la droite et la gauche, pour une sombre histoire de veto ! Nous fûmes Napoléon après avoir été Bonaparte. Nous fûmes les communistes qui résistaient, qui mouraient en héros après s’être fourvoyés dans un pacte germano-soviétique où ils faillirent perdre l’honneur. Nous fûmes aussi de Gaulle qui, par quelques tours de magie, nous fit entrer dans le camp des vainqueurs et obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU.

Et aujourd’hui ?

Aujourd’hui, nous nous tournons vers les politiques, à chaque fois pleins d’espoir, comme les veaux regardent un par un les employés de l’abattoir, se demandant lequel leur rouvrira les portes.

Aujourd’hui, nous prétendons qu’une guerre civile pourra tout arranger, parce que nous n’avons rien appris de l’Histoire et que nous avons oublié ce que guerre veut dire.

Aujourd’hui, nous nous battons entre nous, au lieu de monter sur nos chevaux pour conquérir le monde.

Français, mes frères, mes sœurs, souvenez-vous de nous.

Robin de La Roche

Source : Boulevard Voltaire

Le président turc Erdogan sera présent à l’inauguration de la méga-mosquée Westermoskee aux Pays-Bas

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La Turquie vient d’annoncer la participation officielle du président Recep Tayyip Erdogan à la cérémonie d’inauguration d’une des plus grandes mosquées d’Europe qui ouvrira ses portes au cours du ramadan 2016 – à cheval, cette année, sur juin et juillet – dans un quartier ouest d’Amsterdam. La capitale des Pays-Bas accueillera ainsi de manière solennelle et fortement symbolique la « Westermoskee », construite sur le modèle de Sainte-Sophie à Istanbul, au bord d’un canal, avec une capacité de 2.500 places.
 
Le dôme de l’édifice fait 25 mètres de haut et le minaret culmine à 42 mètres – orgueilleuse réplique aux clochers chrétiens qui sont de plus en plus désertés dans un des pays les plus sécularisés d’Europe.
 
La construction de l’immense bâtiment, qui compte neuf dômes mineurs et qui abritera les œuvres de maîtres calligraphes turcs, est l’aboutissement d’un projet né au début des années 1990 dans un contexte de controverse et d’opposition, les résidents locaux s’étant opposés à son implantation. A quoi se sont ajoutés des problèmes architecturaux et même des allégations de corruption. 

Erdogan à l’inauguration de la Westermoskee, un événement significatif

 C’est l’importante communauté turque d’Amsterdam qui a mené le projet dont on voit aujourd’hui qu’il ne se borne pas à la mise en place d’un bâtiment où des croyants musulmans puissent librement exercer leur culte. La venue du président Erdogan donne une autre coloration à l’événement – lui qui a réussi, au moyen de la crise des réfugiés et des migrants, à imposer sa volonté à l’Union européenne. A telle enseigne que le Spectator l’a nommé, dans son édition du 7 mai dernier, « L’homme le plus puissant d’Europe ».
 
Certains commentateurs osent même affirmer qu’Erdogan cherche à établir un « empire ottoman » en Europe – au-delà de la simple reconquête de terres un temps musulmanes lors des plus fortes avancées de l’islam dans ce continent qui s’est toujours défini, pour reprendre la thèse du cardinal Ratzinger, par sa résistance aux poussées islamiques.
 
Certes la Turquie s’affirme laïque mais elle a toujours, depuis l’instauration de la République, favorisé l’islam comme faisant partie de son identité culturelle, et Erdogan lui-même est issu d’un parti islamiste. C’est donc en toute logique qu’il se rendra aux Pays-Bas pour l’inauguration d’une mosquée. 

Le président turc montrera son pouvoir en visitant la méga-mosquée des Pays-Bas

 Avec 75 millions d’habitants et un vivier de millions d’autres Turcs ethniques d’au-delà de ses frontières, mais qui peuvent prétendre à la nationalité, la Turquie représente un poids considérable face à l’Europe et peut-être demain au sein de l’Union européenne au sein de laquelle elle tente de pénétrer malgré d’importantes divergences idéologiques par rapport à l’UE : logique de puissance et de pouvoir plus que d’identité de vues.
 
Son importante « diaspora » en Allemagne et aux Pays-Bas s’est constituée en communautés fortes et qui n’hésitent pas à vivre de manière parallèle par rapport aux autochtones.
 
L’érection d’une méga-mosquée n’est qu’une illustration de ce fait, montrant la vitalité islamique qui est aussi forte de l’apostasie de l’Occident. 

Anne Dolhein

Source : Réinformation.tv

Belgique : plus d’un million d’euros collectés en trois jours pour la future grande mosquée de Saint-Nicolas

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La plus grande mosquée de la Flandre verra le jour à Saint-Nicolas (Sint-Niklaas) à 24 km d’Anvers. Un projet ambitueux de 2,8 millions d’euros pour les quelques 10.000 musulmans de la ville flamande. Le weekend passé (du 6 au 8 mai), l’association qui gère la principale mosquée, El Houda organisait un gala au profit de la future mosquée. En trois jours, le compteur affichait 1.024.483 euros. Du jamais vu !

Jusque tard dans la soirée du dimanche, 500 personnes étaient encore à l’intérieur de la mosquée pour célébrer ce grand moment d’intense émotion. « C’est un miracle », commente Younes Ouchan, un des responsables de la mosquée.

Des dons sous forme d’argent mais aussi des bijoux. Les femmes ont été particulièrement généreuses, en témoignent les photos postées sur la page Facebook de la mosquée. Un généreux donateur a même proposé comme don un terrain d’une valeur de 50.000 euros.

Source : Des domes et des minarets

En Pologne, pas d’amalgame entre prévoyance et xénophobie

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L'écrivain et homme politique polonais Miroslaw Orzechowski a raconté à Sputnik ce que pensent les Polonais de l'accueil des migrants et quelles mesures les autorités du pays vont prendre afin de régler ce problème.

Récemment, 65 migrants d'un centre d'accueil grec et 35 migrants d'un centre d'accueil italien ont déposé leurs requêtes pour venir s'installer en Pologne. Mais leurs demandes ont été annulées car les requérants n'ont pas pu passer l'examen auprès des services de renseignement. La Pologne a déclaré qu'elle n'avait pas reçu assez d'informations sur chaque candidat de la part des services de renseignement.

Selon l'écrivain et homme politique polonais Miroslaw Orzechowski, il ne s'agit pas d'une phobie des Polonais.

"En fait, c'est plutôt bien. Ceux qui souhaitent vivre en Pologne doivent être examinés conformément aux standards, parce que dans le contexte de ce qui se passe en Europe, les réfugiés représentent souvent une menace. Il ne s'agit pas d'une phobie des Polonais, je dirais plutôt que c'est une forme de prévoyance qui servira d'exemple aux autres. Nous avons notre propre culture, nos traditions et notre foi et nous souhaitons préserver tout cela. Nous avons peur que l'ordre établi soit détruit, mais ce désir n'est pas basé sur le chauvinisme", a-t-il déclaré à Sputnik, commentant la décision des autorités de son pays.

M. Orzechowski a estimé que les cas d'agression à l'encontre de réfugiés qui ont lieu presque tous les jours en Europe pouvaient être le résultat de provocations. Selon lui, bien que les Polonais soient en majorité catholiques, cela ne veut pas dire qu'ils sont des saints. "Nous sommes remplis de miséricorde, de compassion envers les autres du moment que notre sécurité est garantie", a-t-il précisé. L'homme politique a également fait remarquer qu'en Pologne il ne s'agissait pas de cas d'attaques d'étrangers semblables à celles qui avaient eu lieu en Allemagne.

L'interlocuteur de Sputnik a souligné qu'il ne fallait pas mélanger la prudence des Polonais et xénophobie. "En Pologne, nous avons des musulmans ainsi que des orthodoxes et des protestants qui cohabitent avec nous depuis des siècles sans aucun problème. D'autre part, le phénomène de migration, cet exode des habitants des pays du Proche Orient et de l'Afrique du Nord est quelque chose de foncièrement nouveau pour nous", a-t-il constaté.

Selon M.Orzechowski, les troubles causées par les migrants en Europe ont sensibilisé les Polonais à la question de l'immigration. "Même dans les conversations domestiques transparait la peur que cela puisse arriver chez nous aussi. Je mettrais à côté les accusations de chauvinisme et je parlerais plutôt de prévoyance", a-t-il insisté.

D'après lui, la question de l'immigration devrait prendre une place toujours plus important dans les débats au sein de la société polonaise, qu'elle soit religieuse ou civile. "Le fait que nous ayons décidé de regarder ce problème de près montre bien que nous voulons assurer la sécurité de nos familles", a-t-il conclu.

Selon l'agence Frontex, chargée de gérer la coopération opérationnelle aux frontières de l'UE, 1,8 million de migrants sont arrivés dans l'Union européenne en 2015.

 La plupart d'entre eux arrivent en Turquie puis en Grèce pour continuer leur voyage vers le nord à la recherche d'un eldorado européen. L'agence reconnaît que le chiffre présenté est considérablement sous-estimé, car il est impossible d'enregistrer tous les cas de franchissements des frontières.

L'Onu a déjà qualifié la crise migratoire que le Vieux continent traverse depuis 2015 de plus importante depuis la Seconde Guerre mondiale. Selon les données fournies par l'agence Frontex, 1,83 million de réfugiés ont traversé de façon illicite les frontières de l'Europe.

Source : Sputniknews

La langue étrangère la plus étudiée en Suède? Le suédois!

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Une étude du site Duolingo a détecté les tendances actuelles d'apprentissage des langues étrangères.

Le site Web Duolingo, qui fournit des applications pour mobiles destinées à l'apprentissage des langues étrangères, a identifié la langue la plus étudiée parmi les 19 qu'il propose. Pour réaliser cette étude, Duilinguo a étudié les activités linguistiques de 120 millions de ses utilisateurs.

L'anglais est la langue la plus étudiée dans le monde et ce n'est pas surprenant. C'est la première langue la plus étudiée dans 116 pays, ce qui fait 53% de tous les utilisateurs de Duolingo. Pour les utilisateurs de quelques pays, l'anglais est la seule langue possible à étudier par l'intermédiaire de Duolingo, par exemple pour les Thaïlandais.

Selon l'étude de Duolingo, la seconde langue la plus étudiée est le français. Elle est la première langue la plus populaire dans 35 pays et la seconde la plus populaire dans 77 pays. Le français est suivi par l'espagnol, l'allemand et le portugais.

Si tout cela parait évident, l'étude a détecté quelques bizarreries. La langue étrangère la plus populaire en Suède est… le suédois, du fait de l'immigration. Selon la chercheuse de Duolingo Bozena Pajak, un résidant suédois sur six est né en dehors du pays. La situation est identique dans d'autres pays avec un taux élevé d'immigration comme les Etats-Unis ou le Norvège, où un grand nombre d'habitants apprennent la langue officielle du pays.

Source : Sputniknews

Islam, femmes, homosexuels, sexe… les propos révoltants d’un imam de Nancy

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La présence de l’imam de la mosquée de Nancy-Tomblaine (Meurthe-et-Moselle) lors d’un événement sur la «fraternité» entre les religions organisé par la préfecture de la Moselle fait polémique. Sur son site internet,  Amine NejdI a des propos radicaux sur les femmes, la pornographie, les homosexuels et le sexe.

Plusieurs élus messins et des associations s’insurgent de la présence annoncée de l’imam de la moquée de Nancy-Tomblaine et président du conseil régional du culte musulman de Lorraine ce mardi 10 mai lors d’une journée consacrée à la «fraternité» des religions qui se déroule à l’hôtel de ville de Metz, co-organisée par la préfecture du département et la ville. Sur son site internet, des propos sur les femmes, l’homosexualité ou encore les pratiques sexuelles plus que discutables.

Selon lui, «la pornographie favorise directement ou indirectement la recrudescence des divorces, l’augmentation de l’homosexualité, de la bisexualité, de la sodomie, de la prostitution, du sida» peut-on lire sur son site internet. Dans les mentions légales de ce site internet, on peut lire que l’imam de la mosquée de Nancy-Tomblaine en est le «rédacteur en chef» mais les articles ne sont pas signés. Toujours sur la pornographie, il estime que les pères de famille qui consomment des films pour adultes peuvent potentiellement abuser de leurs propres enfants. «(…) C’est pourquoi de nombreux pères de famille consommant de la pornographie en viennent à abuser sexuellement de leurs enfants» peut-on lire sur ce site édité par l’association gérante de la mosquée de Nancy-Tomblaine.

Dans un autre post publié sur ce blog, on peut lire  que «si la femme pouvait savoir qu’elle trouverait dans la prééminence masculine sa propre protection sociale, psychique, physique, culturelle, sa liberté et son individualité dans la société musulmane, elle se rendra compte que la non-musulmane n’a pas cette chance puisque dès la majorité, celle-ci doit se prendre en charge seule, se passer de protecteur et travailler sans relâche pour assurer son bien-être».

- Des élues demandent au maire de Metz d’annuler sa prise de parole -

A propos de la sexualité, l’imam assure que «ce sont les rapports complets (avec pénétration du vagin) qui sont prohibés, sinon, l’homme peut jouir de son épouse sur tout son corps, même entre les jambes s’il évite « l’endroit de l’écoulement du sang »dans un article consacré à la sexualité des couples musulmans.

L’association Les Profanes qui défend la laïcité dans les départements concordataires d’Alsace et de Moselle a dénoncé dans un communiqué les propos de l’imam nancéien. «Ces idées d'un autre âge rappellent cruellement la position des principales religions monothéistes à l'encontre des droits des femmes et des minorités sexuelles.» dénonce son porte-parole Vincent Morel en demandant à la préfecture de Moselle et à la mairie de Metz de ne plus organiser ce type de rencontres entre religions.

Dans un courrier adressé au maire (PS) de Metz et au préfet de Moselle, deux élues (Les Républicains) et UDI ont dénoncé la présence de cet imam à la manifestation. «Notre stupéfaction est totale et nous préférons penser que ces propos étaient méconnus des organisateurs de cette manifestation» écrivent Marine Nicolas (LR) et Nathalie-Colin Oesterlé (UDI). Les élus ont demandé au maire de ne «pas accorder de tribune à un responsable religieux dont les propos sont incompatibles avec nos valeurs républicaines».

Pour le président de l’association LGBT Couleurs Gaies, Mathieu-Gatipon Bachette est «consterné» et estime que la présence de cet imam est «parfaitement inapproprié». 

Source : Loractu

Etats-Unis : Trump prêt à faire une exception pour le musulman Sadiq Khan, maire de Londres

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Donald Trump, en tête de la primaire républicaine dans la course à la Maison Blanche, n'avait certainement pas prévu l'élection du maire de Londres Sadiq Khan au moment de sa proposition controversée pour barrer l'entrée des musulmans aux Etats-Unis.

Interrogé ce mardi par le New York Times, le magnat de l'immobilier se dit «prêt à faire une exception pour Sadiq Khan».

«Il y aura toujours des exceptions» a répondu Donald Trump à une question du New York Times. La question portait sur l'application qu'il ferait de sa proposition d'interdire l'entrée des musulmans aux Etats-Unis concernant Sadiq Khan. Ce fils d'immigrés pakistanais, musulman, a été élu maire de Londres vendredi. Le milliardaire américain a même ajouté qu'il «serait très heureux de rencontrer Sadiq Khan» rapporte le quotidien. «Je suis très heureux de son élection... Je pense que c'est une très bonne chose et qu'il fera du bon travail».

Le 7 décembre dernier, Donald Trump était pourtant à l'origine d'un scandale international en appelant dans un communiqué à un arrêt temporaire des entrées des musulmans aux Etats-Unis. En meeting en Caroline du Sud, Donald Trump avait déclaré : «J'ai des amis musulmans, ce sont des gens très bien, mais ils savent qu'il y a un problème, et on ne peut plus le tolérer». Le milliardaire affirmait que «de nombreux musulmans sont favorables au djihad violent contre les Américains ou qu'ils préfèrent vivre en vertu de la charia (loi islamique) plutôt que de la Constitution américaine».

V.F.

Source : Le Parisien

Des affiches "à la gloire d'Allah" font tiquer les Britanniques

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À partir du 23 mai, le slogan sera écrit sur les légendaires bus rouges londoniens ainsi que sur les transports dans d’autres villes de Grande Bretagne.

L'initiative de décorer les bus de slogans religieux intervient quelques jours après l'élection de Sadiq Khan, premier maire musulman de Londres. Selon l'association londonienne Relief, à qui revient l'idée, la campagne devra contribuer à présenter l'islam sous une bonne lumière et inciter aux dons pour les réfugiés syriens.

Lancée à l'approche du ramadan, la campagne prévoit que la publicité sera affichée sur des centaines de bus de Londres, Manchester, Leicester, Birmingham et Bradford.

Alors que la campagne a reçu un soutien de la part d'imminents musulmans britanniques, dont le joueur de cricket Moheen Ali, la décision de la compagnie des transports londoniens Transport for London (TfL) n'est toutefois pas exempte de critiques.

La baronne Hussein-Ece, elle-même musulmane, a écrit sur son compte Twitter:

"Je ne vois pas le but de la campagne +La gloire d'Allah+. À mon avis, la question de la religion doit être privée".

La TfL quant à elle, a fait savoir qu'elle n'acceptait pas les affiches politiques sur son réseau, mais les campagnes religieuses sont cependant autorisées.
Simon Calvert, porte-parole de l'Institut chrétien, a dit espérer que la compagne "marquera le début d'une nouvelle ère de plus grande expression de la foi chrétienne, qui semble être devenue persona non grata".

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Source : Sputniknews

Déradicalisation : l'autorité à l'école et la fin du clientélisme, les deux vraies solutions

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Manuel Valls a annoncé la création d'un centre de déradicalisation «dans chaque région» d'ici fin 2017. Pour Fabrice Balanche, le Premier ministre oublie que l'islamisme a été nourri par la complaisance de la gauche à l'égard du communautarisme.

Malgré les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, le gouvernement français tente de maintenir un cordon sanitaire entre le terrorisme qui frappe la France, la situation au Moyen-Orient et la complaisance à l'égard de l'Islam politique sur la scène intérieure.

Les djihadistes qui ont frappé Paris en 2015 et ensuite Bruxelles le 22 mars 2016, ont été formatés par l'idéologie salafiste sponsorisée par l'Arabie saoudite, financés par des «donateurs privés» du Golfe et soutenus militairement par la Turquie, pays par lequel ils transitent sans problème. Lorsque le président François Hollande a décoré de la légion d'honneur le Prince héritier saoudien Mohamed Ben Nayef, des voix se sont élevées pour dénoncer la remise de cette distinction dans le contexte post-attentat. Mais le Premier ministre français est venu asséner: «La France doit assumer sa relation stratégique avec l'Arabie saoudite». Ainsi, pour conserver un de ses meilleurs clients en matière d'armement, la France doit s'abstenir de toute critique à l'égard du système politique saoudien et de ses liaisons dangereuses avec les islamistes radicaux. La responsabilité de l'Arabie saoudite dans la promotion du salafisme est constamment éludée par la plupart des gouvernements occidentaux, alors qu'il faudrait lui enjoindre de désalafiser ses programmes scolaires et l'empêcher de former chaque année des dizaines milliers d'imam radicaux qui se répandent à travers le monde, y compris en France, pour prêcher la haine des «kafer» (les «infidèles» et plus généralement les non-salafistes).

S'il est si difficile de traiter les sources étrangères du mal. Les autorités françaises pourraient au moins s'attaquer aux causes internes. Malheureusement l'Islam radical, qu'il s'agisse des salafistes ou des Frères musulmans, bénéficie du soutien influent au sein de l'hexagone d'un groupe d'intellectuels islamo-gauchistes. Ces derniers ont réalisé la synthèse entre Edward Saïd et Saïd Qutob. Pour eux, le terrorisme islamique ne serait que la conséquence de l'autocratisme qui règne dans le monde arabe, particulièrement l'Egypte, l'Algérie et la Syrie. Les vieux trotskystes apportent ainsi leur expérience militante et leur bagage idéologique aux islamistes. Le discours porte et parvient à convaincre nos politiciens soucieux de gagner le vote «musulman» en vue des élections.

Dans une interview accordée au Monde le 2 avril 2016, la philosophe Elisabeth Badinter dénonce la complaisance de la gauche française à l'égard de l'islamisme: «La gauche est coupée en deux pour des raisons idéologiques respectables et des motivations politiques qui le sont moins». Au nom du droit à la différence, certains pensent que toutes les cultures et les traditions se valent et par conséquent que nous n'avions rien à leur imposer. Le port du niqab, la ségrégation et l'inégalité des sexes, le refus de se soumettre aux lois de la République, sous prétexte que seules les lois de Dieu sont acceptables, seraient donc licites sur le territoire. Quant aux motivations politiques qui le sont moins, la philosophe fait bien sûr référence à certains édiles qui promettent la construction d'une mosquée ou des repas halal dans les cantines scolaires en échange des «voix musulmanes».

En 2012, le candidat socialiste à l'élection présidentielle, François Hollande, a bénéficié de 86% des voix des électeurs musulmans selon une enquête de l'IFOP. Ce survote en sa faveur lui a clairement permis de l'emporter face à Nicolas Sarkozy. Les millions d'électeurs musulmans sont devenus une réserve de voix indispensable pour le Parti Socialiste, depuis que le vote populaire «gaulois» bénéficie davantage aux candidats du Front National. Car au sein de la population française dite «de souche», le Parti Socialiste ne compte plus que sur des fonctionnaires et les bourgeois bohèmes des centres villes. Le même calcul a été fait par le Parti Socialiste belge qui a obtenu en 2004, le vote des immigrés aux élections municipales, lui permettant ainsi de l'emporter dans les grandes villes comme Bruxelles et Anvers aux élections de 2006. La politique politicienne utilise le communautarisme à court terme et méprise les réelles politiques d'intégration qui exige du long terme et l'intelligence de se poser les vraies questions quant à l'intégration des populations musulmanes. L'islamisme radical et la ghettoïsation ne sont pas que le résultat des difficultés économiques. Les politiques d'intégration doivent tenir compte davantage de la dimension culturelle et se montrer ferme sur les valeurs de la République auxquelles doivent adhérer les musulmans comme tous les autres citoyens.

La lutte contre l'islamisme doit commencer par l'école qui fut longtemps le creuset de la nation. Depuis les années 1980, l'alliance des «nouvelles pratiques pédagogiques» et du laxisme détruisent le système éducatif dans les zones populaires et plus particulièrement celles où se concentrent les populations immigrées. Dans les «banlieues de la République», selon l'expression de l'islamologue Gilles Kepel, un enseignement au rabais est dispensé et toute discipline bannie dans le but de désamorcer les conflits. Si l'objectif théorique était de promouvoir une autre forme d'apprentissage pour éviter l'échec scolaire des populations socialement défavorisées, le résultat est aux antipodes puisque le phénomène n'a fait que s'amplifier. Car, un enseignement inadapté ne permet pas d'accéder aux emplois de l'économie post-industrielle. Les quartiers communautarisés sont ainsi devenus les espaces d'une économie parallèle où le «tombé du camion», les trafics de drogue et d'armes se côtoient.

Les prédicateurs salafistes justifient les délits de cette jeunesse perdue, en leur faisant croire qu'elle est victime d'un système visant explicitement à marginaliser les musulmans. Malheureusement cette victimisation est relayée par le discours bien-pensant de la gauche. En refusant de rétablir l'autorité de l'Etat et l'école de la République dans ces territoires en perdition, les partis républicains font le lit du populisme d'extrême droite et de l'islamisme radical: les deux faces de la décadence du modèle républicain français.

Fabrice Balanche

Fabrice Balanche, Maître de conférences à l'Université Lyon 2, chercheur invité au Washington Institute.

Source : Le Figaro

 

Islamisation : le ver est dans le fruit

Dernièrement, dans une note confidentielle (mais diffusée par tous les médias), la Préfecture de police faisait part de son inquiétude face au nombre croissant de radicalisations et de manifestations religieuses de la part de policiers musulmans au sein de ses services.

La note concluait en affirmant que cette radicalisation ne con­cernait pas les cadres. Nous voilà rassurés !

Le constat est sans aucun doute le même dans l’armée et les entreprises de services publics comme la SNCF, la RATP, La Poste, l’administration pénitentiaire, ou les aéroports.

Pour l’instant la situation reste anecdotique : un chauffeur de bus refuse de s’asseoir sur le siège occupé précédemment par une femme machiniste. Ou alors un policier musulman patrouille dans les rues de Saint-Denis et croise une femme affublée d’une burqa. Il choisit de ne pas verbaliser par solidarité ethnique et religieuse ou par crainte des représailles de la famille de la contrevenante.

Mais qu’en sera-t-il lorsqu’un jour, les musulmans seront majoritaires dans les entreprises de service ? Et ce jour n’est peut-être pas si éloigné.

Comme on le sait, le taux de natalité dans les familles musulmanes est nettement plus important que dans les familles françaises de souche. Par conséquent de plus en plus de jeunes musulmans se retrouvent sur le marché du travail. Et ce sont les entreprises d’État et de services qui leur offrent le plus facilement du travail.
Alors, les conséquences ne manqueront pas de se faire sentir.

Durant le mois du Ramadan, il faudra s’attendre à une France qui tournera au ralenti. C’est d’ailleurs déjà le cas dans certaines entreprises.

Beaucoup plus grave, il suffira d’un ordre de grève venu de l’étranger pour que la France soit paralysée avec, parallèlement, une insurrection dans la police et l’armée.

Alors, la France sera privée de transport, d’électricité, de gaz et de communication. Les aéroports seront fermés, la police et l’armée ne bougeront pas de leurs casernes et les gardiens de prisons ouvriront les portes aux délinquants.

Dans cette hypothèse (certes un peu apocalyptique), comment réagira la grande masse des musulmans qu’on nomme musulmans modérés ?

Lors des derniers attentats en France et en Belgique, a-t-on vu des manifestations spontanées de musulmans modérés pour condamner cette barbarie ?

Au contraire, le devoir d’hospitalité envers tout musulman, même s’il s’agit de terroristes, a fonctionné à plein.

Pire, dans les banlieues à majorité musulmane, les terroristes ont été traités comme des héros. Un député belge affirme même qu’on a dansé dans certains lieux à l’annonce des attentats.

Un jour viendra où l’ensemble de la communauté musulmane aura à choisir entre le soutien à une République démocratique ou la soumission à des lois religieuses dignes d’une dictature…

J’ai bien peur que le choix ne soit le même que celui du policier de Saint-Denis…

Source : Les 4 vérités

Les Frères Musulmans dans le texte : ce que veulent les islamistes.

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Présentation de l’éditeur:

Le but des Frères Musulmans est de créer un état islamique mondial. Nous, les musulmans, nous immigrons partout et il y aura encore un long chemin avant de prendre le contrôle de l’Europe” 

Muhammed Mahdi Akef, Guide suprême des Frères Musulmans de 2004 à 2010.

Arrivés par les urnes au pouvoir en Tunisie (2011) et en Egypte (2012) l’organisation des Frères Musulmans a investi la scène médiatique. De nombreuses erreurs d’analyses sur sa nature profonde ont conduit les occidentaux à les percevoir comme de simples conservateurs, s’accommodant des règles des démocraties modernes.

Cette étude vise à présenter les textes importants des idéologues de la confrérie islamiste qui structurent sa pensée et donc son action. Les écrits de son fondateur Hassan al-Banna (1906-1949)  dont La Voie du Jihâd, de son dauphin Sayyed Qutb (1906-1966), et des Guides suprêmes qui se sont succédés jusqu’à aujourd’hui, ne laissent aucun doute sur ses projets de domination politique à vocation universelle, et de sujétion à l’endroit des minorités. Des textes inédits sont enfin traduits en français.

Leurs ramifications en Europe, notamment en France à travers l’UOIF dont nous retranscrivons les prêches radicaux de leurs prédicateurs, doivent susciter une prise de conscience urgente, étant les principaux bâtisseurs de grandes mosquées sur notre sol.

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L’auteur:
Joachim Véliocas dirige l’Observatoire de l’islamisation (www.islamisation.fr). Il est analyste pour l’institut Wikistrat.  Son dernier livre, Ces Maires qui courtisent l’islamisme (Tatamis, 2015), a pointé les complicités politiques  avec le totalitarisme vert.

En librairie le 20 mars. Déjà en vente en ligne sur http://editionstatamis.com ou Fnac.com


Les Frères Musulmans dans le texte (livre) par joachimv

Source : islamisation.fr

 

mardi, 10 mai 2016

Arzano. Cent pour un toit incite les immigrés expulsables à rester en France

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Cent pour un toit est une association loi 1901, basée à Redene. Son objet ? Venir en aide aux immigrés déboutés du droit d’asile. Or ces personnes  n’ont plus rien à faire sur le territoire français et devraient être expulsées. Ses statuts stipulent que l’association s’est constituée en 2015 pour « aider toute personne et/ou famille privée d’accès à ses droits fondamentaux tels qu’ils sont énoncés dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ratifiée par la France ; souscrire à l’affirmation qu’il n’y a pas d’étrangers sur terre et défendre la libre circulation des personnes ; s’engager à respecter les principes énoncés dans la DUDH ce qui signifie aider toute personne sur son territoire à accéder à ses droits fondamentaux (se nourrir, se loger, se soigner, s’éduquer etc.) ; constituer une force d’interpellation des pouvoirs publics sur l’insuffisance et le manque de logements ou d’hébergements, être aussi une source d’information des acteurs locaux et des citoyens ; ne poursuivre aucun but lucratif et agir sans distinction politique ou spirituelle.»

Cent pour un toit –  association basée dans le pays de Quimperlé – affirme donc dans ses statuts que la France appartient au monde entier, puisque « il n y a pas d’étrangers sur terre ». Elle veut constituer des groupes de cent personnes. Chacune doit mettre chaque mois un minimum de 5€ dans la caisse donateurs, soit 500 euros par groupe, pour prendre en charge un loyer, pour loger des immigrés clandestins. Des immigrés clandestins à qui la France permet, même en étant débouté du droit d’asile, de contester administrativement la décision.

Un rapport de la Cour des Comptes de 2015 épinglait d’ailleurs la gestion par la France des déboutés du droit d’asile, puisque 96% de ces individus resteraient en France, au mépris des droits nationaux des citoyens français. Par ailleurs, le coût de l’immigration clandestine en France représenterait une charge annuelle de plus d’un milliard d’euros, comme l’a démontré Jean-Paul Gourévitch dans une étude menée pour Contribuables Associés.

Depuis mi-2015, Cent pour un toit, qui ne compte que quelques dizaines d’adhérents pour le moment (et 212 j’aime sur facebook), a bénéficié de nombreux articles favorables dans la presse régionale subventionnée. Les bénévoles de l’association, parmi lesquels on retrouve notamment des membres de la Ligue des Droits de l’Homme, d’Emmaus ou de Diwan,  usent de leurs réseaux personnels ou professionnels et sollicitent municipalités et collectivités pour appuyer leur démarche. « Ce genre d’association contribue clairement à l’augmentation du sentiment anti-immigré » nous livre un proche de l’opposition au sein de la ville de Quimperlé. « Ils délivrent un message fort à ces personnes en leur disant : venez chez nous en toute illégalité, et nous nous battrons pour que vous restiez même si vous n’en avez plus le droit . Il faudrait qu’on arrête de mettre de l’huile sur le feu alors que les Français sont très partagés sur la question de l’immigration ».

Elle a trouvé cependant des relais dans certaines équipes pédagogiques d’établissements scolaires catholiques. Celles-ci, en invitant l’association à débattre il y a quelques mois, ont rompu l’obligation de neutralité politique dans la vie scolaire.

Source : Breizh-info

Comme chaque année, Paris a honoré Jeanne d'Arc

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Dimanche matin l'Action française a organisé la première manifestation de l'Opéra à la Place des Pyramides.

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Plus tard, ce fut le tour du Parti nationaliste français.

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Des responsables venus de toute l'Europe ont participé à cette manifestation.

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En fin de matinée, une délégation de la Dissidence française s'est rendue devant la statue.

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En début d'après-midi Civitas avait appelé à un rassemblement unitaire suivit par un défilé qui rassembla plusieurs milliers de patriotes.

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Synthèse nationale soutenait cette heureuse initiative de Civitas (intervention de Roland Hélie)

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Le Parti de la France était présent en force.

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Ainsi que le Renouveau français.

Le défilé s'est terminé vers 17 h devant la statue de Jeanne d'Arc par des discours de Pierre Hilard, Alain Escada et de M l'Abbé Beauvais.

Source : Synthèse Nationale

Allemagne: une attaque au couteau a un mobile "a priori islamiste"

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Une attaque au couteau, qui a fait un mort et trois blessés, dans une gare proche de Munich (sud) mardi à l'aube a un mobile "a priori islamiste", a indiqué à l'AFP un porte-parole du Parquet de Munich.
L'agresseur, un Allemand de 27 ans qui a été arrêté, "a fait des déclarations sur place qui renvoient à une motivation politique, a priori islamiste", a-t-il expliqué, précisant que l'une des personnes avait succombé à ses blessures.

Source : Le Parisien

 
 

Selon des médias locaux citant des témoins, l'agresseur a crié "Allah akbar" ("Allah est grand").

Molenbeek français, le label lancé par l'extrême droite ne plaît pas à la commune

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Un groupuscule français d’extrême droite « Génération Identitaire » distribue depuis une semaine le label « Molenbeek français » à certaines villes de France. Une façon négative de mettre Molenbeek en avant qui est n’est pas au goût, et on le comprend, de cette commune de la région bruxelloise.

«  J’en ai entendu parler ce week-end sur les réseaux sociaux comme Twitter. J’ai demandé à notre service juridique d’étudier la possibilité de mener une action. Le sujet sera mis mercredi sur la table du Collège. Nous allons tenter de mener une action mais sans vouloir leur donner trop de publicité car c’est ce qu’ils attendent  », commente la bourgmestre Françoise Schepmans (MR).

Ce label « Molenbeek français », du groupe d’extrême droite « Génération Identitaire » est inspiré d’une déclaration du ministre français de la Ville Patrick Kanner, qui avait affirmé en mars, «  qu’il y a aujourd’hui, une centaine de quartiers en France qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé à Molenbeek. »

«  Ce label, c’est n’importe quoi. Comme nous avions des élus français ce week-end à Molenbeek, j’en ai parlé avec eux. Ils m’ont dit que cela se limitait à quelques affiches. Sans plus », poursuit-elle. «  Cela vient d’un groupe d’extrême droite. Cela fait partie de leur identité. J’ai été davantage choquée par des articles de presse ou des émissions de télévisions de médias étrangers qui venaient à Molenbeek avec une idée de ce qu’ils allaient écrire et ils avaient juste besoin de nous comme support. Peu importe ce qu’on pouvait raconter, ils ne changeaient pas d’idée  », conclut Françoise Schepmans.

Isabelle Anneet

Source : Lacapitale.be

Le Général Didier TAUZIN et l’immigration

L'intervention de Roland Hélie dimanche au rassemblement en honneur de Jeanne d'Arc

Avril 2016 : le pont aérien du grand remplacement est activé

Ce 4 avril le pont aérien migratoire entre l’Asie et l’Europe entre en activité, d’abord à une échelle expérimentale et rassurante.

Communication oblige, les premiers avions ont débarqué les heureux élus à Hanovre, en Allemagne. Discrétion oblige, la presse n’a pas mentionné les aéroports concernés en France, aux Pays-Bas et en Finlande, certainement des aéroports internationaux desservant la Turquie. Communication oblige, les premiers amenés sont des familles avec enfants. Discrétion oblige, les jeunes hommes seuls, qui constituent l’essentiel des flux manoeuvrés par la Turquie, ne commenceront à être amenés qu’après que les journalistes aient fait leur moisson de photos familiales émouvantes et quitté les aéroports.

L’opinion européenne passive a appris la mise en place de ce pont aérien avant-hier 2 avril, bien qu’une nouvelle voie d’entrée « dans l’Union Européenne d’une manière ordonnée » (mémo 15-5777 de la Commission Européenne du 5 octobre commenté par Stratediplo le 15), aux modalités pratiques imprécisées, ait été annoncée dès la signature de l’accord turco-uniopéen du 18 mars, accord dont l’idée avait été évoquée publiquement par la Commission Européenne le 7 mars. Seuls les lecteurs de la Huitième Plaie savaient depuis le 20 janvier qu’un pont aérien serait prochainement mis en place.

On pensait que le prétexte initial en serait un incident humanitaire dans la neige hivernale, cependant les étapes ont pu être brûlées grâce à l’accord léonin proposé par la Turquie après l’annonce, par dix pays de transit, du rétablissement du contrôle de leurs frontières terrestres fin février. C’est dans le cadre de cet accord que l’Union Européenne a officialisé la reconduction de sa subvention de trois milliards d’euros à la Turquie (annoncée par Stratediplo le 29 novembre), la reprise du processus d’admission de la Turquie parmi une Union Européenne réduite aux membres que la Turquie accepte de reconnaître (et n’occupe pas militairement come Chypre), et l’accélération de la levée de l’obligation de visa pour les porteurs de passeport turc.

En échange la Turquie prétendait accepter le retour des clandestins débarqués en Grèce par les Turcs et désormais bloqués en Grèce, ce qui n’est en réalité que l’application du droit international puisque tout intrus clandestin doit être refoulé vers le pays en provenance duquel il vient de s’introduire illégalement, qu’aucun pays ne peut accorder à un étranger un permis de transit (écrit ou tacite) vers un pays tiers qui n’a pas accordé d’autorisation d’entrée, et que tout pays est tenu de contrôler ses frontières et reste responsable des actions (incursions par exemple) menées à partir de son territoire vers les pays tiers. En pratique la Turquie a effectivement accepté aujourd’hui, pour la presse, le raccompagnement de 131 étrangers qui avaient fait intrusion illégalement en Grèce à partir de la Turquie, à la quasi-surprise d’ailleurs du maire et de la capitainerie du port de retour Dikili qui n’ont reçu aucune instruction du gouvernement turc. Les hors-la-loi ramenés étant essentiellement des Pakistanais et des Bengalis dont les pays refusent le retour, la Turquie tentera de les faire accepter par l’Union Européenne, comme tels ou comme prétendus Syriens.

Le chiffre annoncé pour cette première phase du pont aérien est, selon l’accord du 18 mars, de 72000… « dans un premier temps » (selon l’expression désormais habituelle), et sera distribué selon la clef de répartition adoptée définitivement en septembre, en l’occurrence 20% pour la France qui a durement négocié pour obtenir plus que les misérables 14,17% que la Commission Européenne lui avait proposés en mai. Evidemment ces effectifs s’ajoutent à ceux des réinstallations durables et des relocalisations temporaires décidés l’année dernière, à titre essentiellement symbolique puisque portant sur moins d’un dixième du total des volontaires qui ont répondu à l’appel à l’intrusion illégale massive lancé par Angela Merkel et François Hollande le 25 août. Ce chiffre de 72000 sera donc, comme les précédents, rapidement dépassé. En vérité l’objectif d’un demi-million de Syriens certifiés à transférer directement de Turquie par voie aérienne, évoqué par Stratediplo dès octobre (bien avant la révélation d’un « accord secret » par Viktor Orbán), avait certainement déjà été augmenté en novembre et il n’est pas illogique de déduire qu’il ait été porté à un million et demi. Autant dire que ces vols concernant la fin de l’avant-garde (les primo-arrivants) ne font que commencer .

Mais l’opération a surtout pour objet de familiariser les opinions européennes à la phase aérienne de cette « migration de remplacement », pour reprendre le titre du rapport de l’ONU du 21 mars 2000, par les images de ces familles souriantes qui commencent à descendre en ordre des avions qu’on leur a envoyés, tellement moins inquiétantes que les hordes de jeunes hommes qui enfonçaient de force les barrières frontalières en hurlant Allah Akhbar, l’année dernière.

Car la phase suivante, sans préjudice des accords annoncés ou secrets avec la Turquie, et dès qu’on aura terminé la régularisation des deux millions d’intrus entrés par effraction dans l’espace Schengen l’année dernière, ce sera l’affrètement des vols plus lointains pour la mise en oeuvre de leur regroupement familial, estimé au bas mot à douze millions (six ayants-droit par ex-hors-la-loi). Il ne s’agit là que des douze millions d’ayants-droit au titre des deux millions d’intrus de 2015, pas encore des ayants-droits au titre des transférés aériens directs de 2016.

En faisant le point des événements de 2015 et de leurs conséquences, on annonçait dans la Huitième Plaie le plus gros pont aérien qu’ait connu la courte histoire de l’aviation. Il a été inauguré ce 4 avril.

Stratediplo

Source : Metamag

Grand remplacement : la preuve par Londres

Un fils de colonisés à la tête de l’ex capitale de Kipling.

Il est présenté comme le futur premier ministre musulman par la presse française. Ce marqueur est moins souligné en Grande-Bretagne où on le fait plutôt le champion de la diversité ethnique, une sorte d’Obama municipal. « Yes we Khan » est un slogan bien trouvé mais une identité peut en cacher une autre.

Ce qui est incontestable, c’est qu’un descendant de colonisés devient maire d’une ville de plus en plus cosmopolite et de moins en moins anglaise. Le symbole est fort. Qu’en aurait dit Kipling ?

Ce qui se passe à Londres se passe partout dans le monde européen et plus largement blanc pour dire les choses comme elles sont. Les peuples colonisés, chez eux hier, sont devenus les immigrés d’aujourd’hui chez nous. La loi de la démographie transforme cette immigration de différentes natures en une immigration de peuplement et de remplacement, de substitution, en tout cas de submersion.

On voit bien dans la réaction des médias en admiration devant le musulman pakistanais que c’est ce que souhaite la caste mondialiste et ses laquais de presse.

Le changement parait irréversible. C’est d’ailleurs le thème du prémonitoire « soumission » de Houellebecq où le président français est un Sadik Khan de chez nous.

Dans les deux cas cependant on remarque qu’on a affaire a des musulmans progressistes, féministes et favorables, du moins pour le britannique, au mariage homosexuel.

Pour Daech et d’autres radicaux, ce Sadik Khan est en fait un apostat et donc une cible pour les vrais musulmans.

En revanche s’ il n’y a eu qu’indirectement un vote religieux, il y a eu de toute évidence un vote ethnique. Tous les « coloured « qui le pouvaient ont voté avec les travaillistes convaincus pour le candidat issu de la diversité et des milieux populaires.

Pour le parti travailliste étrillé par ailleurs dans les législatives, l’électorat étranger devient une carte indispensable. Encore que cette carte reste limitée aux municipales et pas distribuée à tous les étrangers.

La Grande-Bretagne, qui l’a dit, n’a ouvert ce droit qu’aux citoyens du Commonwealth : un Ougandais ou un Indien peuvent donc voter, mais pas un Coréen ou un Sénégalais.

On resté donc dans une perspective municipale et dans un contexte ex impérial. Le droit de vote aux étrangers dans les municipales entraîne la victoire des plus nombreux… les Français le savent bien, ils en ont la preuve par Londres.

Quand aux blancs londoniens, les plus modestes ont voté pour le candidat travailliste sans tenir compte de ses origines pour son programme. Il faut bien voir que le candidat conservateur est une caricature d’une certaine oligarchie d’origine juive, ce qui a d’ ailleurs entraîné dans la campagne, avec des allusions islamophobes, quelques piques antisémites. Pour la dynastie Goldsmith, l’échec est cinglant.

 » Zac », 41 ans, très riche petit-fils de l’autre est passé par la prestigieuse école d’Eton, ce qui n’en fait pas le candidat le plus au fait des problèmes quotidiens des électeurs. Il a d’ailleurs eu du mal à se débarrasser de son image élitiste. Zacharias Goldsmith s’est ainsi montré incapable, pendant la campagne, de répondre à quelques questions simples d’une journaliste de la BBC sur Londres, comme le nom d’une station de métro, d’équipes de foot, ou l’emplacement d’un musée.

On notera enfin que l’ancien maire de Londres est assez proche de Donald Trump par le style et que cela aussi est un enseignement. Boris Johnson ancienne star du football était le roi du dérapage lui aussi et du bras d’honneur au médiatiquement correct.

Le contraire d’un Zacharias. Il a été maire 8 ans, tête de file du brexit et premier ministrable au cas où. Cependant il est remplacé par un travailliste pakistanais musulman. Cherchez l’erreur.

Contre le grand remplacement mieux vaut donc un Johnson qu’un Goldsmith, cela aussi est une leçon de Londres.

Jean Bonnevey

Source : Metamag

Le « Monsieur Djihadisme » de BFMTV est un terroriste repenti fiché S !

Comme le révèle TéléObs, Romain Caillet, le « Monsieur Djihadisme » de BFMTV sait de quoi il parle en matière de terrorisme, et pour cause : il est lui-même fiché « S » depuis plusieurs années par les services antiterroristes !

L’hebdomadaire, qui publie son dossier, fait état d’une enfance agitée et d’une conversion à l’islam dès 1997. À partir de 2005, il se lance dans l’étude du djihadisme. Pour ce faire, il part vivre en Égypte, en Jordanie, puis au Liban, d’où il est expulsé en mars 2015 pour « d’obscures raisons ».

Si sa connaissance de l’histoire du djihadisme international est reconnue, ce qui explique son rôle de consultant pour BFMTV, son passé le rend beaucoup moins recommandable. D’après L’Obs, Romain Caillet intervenait, vers le milieu des années 2000, sur les forums islamistes sous le pseudonyme de « Colonel Salafi », et ne cachait pas ses positions radicales. Il vivait alors en Égypte et suivait les cours de l’institut Qortoba, fermé en 2005 car considéré comme une officine de recrutement djihadiste…

Dans cet institut, ce dernier fréquentait les frères Clain, dont l’aîné, Fabien, est aujourd’hui un cadre de Daech et a revendiqué les attentats du 13 novembre pour le compte de l’organisation terroriste. En janvier 2008, Romain Caillet est interrogé, au cours d’une garde à vue, par la Sous Direction anti-terroriste. Au cours de cette entrevue, il déclare ne plus être d’accord avec les Clain car « depuis mars 2007, je ne suis plus pour le djihad parce que je m’oppose au fait d’entraîner des jeunes pour se sacrifier à mourir sans avoir acquis au préalable les bases de l’islam ».

Et celui-ci de considérer que « les dirigeants d’Al-Qaida sont des ignorants ». Toujours dans les locaux de la SDAT, il fait part de ses regrets d’avoir participé à la propagande djihadiste : « J’espère ne pas avoir été la cause d’enrôlement de jeunes au djihad. J’ai essayé de réparer mes erreurs en postant [sur internet, NDLR] des repentirs publics. » Aussi, il confesse : « Quand j’étais djihadiste, je dormais mal la nuit en pensant aux attentats. » Par la suite, il changera de pseudonyme sur les forums islamistes et évoquera publiquement son changement d’attitude. Finalement, la justice ne retiendra aucune charge contre lui, mais classera néanmoins sa fiche dans la catégorie « S » ; une fiche toujours active aujourd’hui.

Récemment, lors de l’enquête sur l’affaire Sid Ahmed Ghlam, qui avait tenté de commettre un attentat contre une église de Villejuif et avait assassiné une jeune fille, Romain Caillet a de nouveau attiré l’attention pour avoir été en contact, dans son passé, avec un Égyptien en relation avec le réseau terroriste. Dans cette affaire, il ne sera pas inquiété par la justice.

Interrogé par TéléObs, ce dernier explique qu’il ne « désire pas évoquer (sa) vie privée ». Celle-ci ne l’a néanmoins pas empêché de devenir le « Monsieur djihadisme » de la première chaîne d’information de France… Malgré tout, dans ses analyses, estime L’Obs, il montre toujours « une tendance à éluder la connaissance personnelle qu’il a de certains djihadistes combattant aujourd’hui dans les rangs de Daech, « pour des raisons évidentes de sécurité et pour ne pas interférer avec leurs éventuels problèmes avec la justice, s’ils reviennent », explique-t-il ».

OJIM, Observatoire des journalistes et de l’information médiatique

Source : Metamag

Malmedy : des têtes de porc déposées sur le chantier de la mosquée

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Un acte jugé honteux s'est produit le 30 avril dernier à Malmedy. Apparemment, des citoyens ne sont pas favorables à la construction de la nouvelle mosquée. 

Affaire délicate à Malmedy : trois têtes de porc ont été déposées sur le chantier de la future mosquée.
C'est ce qu'a retrouvé l'association culturelle des Turcs de Malmedy, le samedi 30 avril dernier. 
Ce geste révolte la communauté turque même s'il n'empêchera pas la construction de l'infrastructure.
Une plainte a été déposée auprès de la zone de police Stavelot-Malmedy. Le bourgmestre Bastin quant à lui, condamne fermement ces faits. Les auteurs n'ont pas été identifiés.

Source : 7fm.be

Le Conseil de l'Europe appelle à ne pas criminaliser l'aide aux migrants irréguliers

Le Conseil de l'Europe appelle ses Etats membres à ne pas criminaliser l'assistance sociale et humanitaire aux migrants irréguliers et leurs services sociaux à ne pas communiquer les données personnelles de ces migrants, dans des recommandations rendues publiques mardi.

La Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI), un organe du Conseil de l'Europe, demande dans ces nouvelles recommandations aux Etats d'interdire aux services sociaux de communiquer des données personnelles sur les migrants en situation irrégulière aux autorités responsables de l'immigration.

"Il faut que les Etats créent des +pare-feux+ pour distinguer le travail des prestataires de services sociaux des activités visant à la maîtrise de l'immigration et au maintien de l'ordre", a expliqué le Secrétaire général de l'institution paneuropéenne, Thorbjørn Jagland.
"Les situations où par exemple, les médecins sont contraints de signaler les migrants soupçonnés d'être en situation irrégulière ne devraient pas conduire à dénier aux migrants le droit à des soins de santé", a-t-il ajouté.

Le Conseil de l'Europe met également en garde contre une criminalisation de l'assistance sociale et humanitaire aux migrants irréguliers, qui risque selon lui d'encourager l'intolérance et le racisme.
"Il est fortement contreproductif pour le respect des droits de l'homme d'instaurer une +infraction de solidarité+", selon Christian Ahlund, président de l'ECRI.

Pour formuler ces recommandations, l'ECRI part du constat que les migrants en situation irrégulière dans les 47 Etats membres du Conseil de l'Europe font face à une pression de plus en plus forte, qui les empêche de jouir de certains droits dont ils devraient bénéficier.

Tout en rappelant que la Cour européenne des droits de l'homme ne garantit pas le droit d'entrer et de résider dans un Etat, elle souligne que les Etats doivent respecter les droits humains de toutes les personnes se trouvant sous leur juridiction, quel que soit leur statut.

Source : L'Orient le jour

Pour théoriser l'islam de France, le CFCM créé un «conseil théologique»

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Le conseil se réunira au moins deux fois par an pour émettre des avis et contrecarrer les discours fondamentalistes. Mais par sa composition trop large et son manque de théologiens de renom, il risque la paralysie, selon ses détracteurs.

Souvent critiqué pour son incapacité à se prononcer clairement au nom de l'islam de France, le Conseil français du culte musulman (CFCM) a franchi une étape importante dimanche soir en annonçant la création d'un «conseil théologique». Selon ses promoteurs, il ambitionne d'engager la réflexion intellectuelle pour «contextualiser» la pratique de l'islam à la culture française. En clair, il s'agit de produire une somme théologique propre à l'islam de France.

Le conseil théologique se réunira au moins deux fois par an, sans compter les sessions extraordinaires sur saisine. Composé de 22 membres (dont l'imam de Bordeaux Tareq Oubrou, figure libérale menacée par Daech), le groupe ambitionne d'apporter des réponses théologiques claires aux questions auxquelles sont confrontés les musulmans de France. «Lors du débat sur le port du voile intégral, par exemple, le CFCM avait élaboré une position en se basant sur l'avis de ses différentes fédérations. Mais un conseil théologique aurait facilité la prise de position», explique le président du CFCM, Anouar Kbibech.

Contrecarrer les discours fondamentalistes

«La nécessité de créer un conseil théologique s'est imposée par l'actualité dramatique de ces derniers mois, mais aussi avec la multiplication des débats sur le voile ou sur les menus de substitution», précise Anouar Kbibech. Le Conseil théologique interviendra sur trois axes: les problématiques liées à la pratique du culte musulman en France, la position du conseil sur les questions de société, et la prévention de la «radicalisation». «Jusqu'ici, chaque fédération ou grande mosquée avait son propre conseil théologique pour répondre à ces questions. Il fallait donc créer un organe collégial, qui regroupe l'ensemble des sensibilités de l'islam de France», explique Anouar Kbibech.

À ce titre, toutes les sensibilités de l'islam reconnues par le CFCM y sont représentées, de la Grande mosquée de Paris à l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) issue des frères musulmans, en passant par les piétistes littéralistes issus du Pakistan. Le salafisme en est exclu. Face à la montée de l'islamisme radical qui séduit en particulier les jeunes et les nouveaux convertis, ce comité ambitionne d'élaborer «un contre-discours basé sur un argumentaire théologique solide, en réponse aux discours véhiculés par certains et qui circulent sur les réseaux sociaux, notamment auprès des jeunes», selon un communiqué du CFCM.

Risque d'immobilisme

Même si cela y ressemble fort, le conseil théologique ne veut pas être identifié comme un organe de la fatwa. «On évite d'utiliser ce mot car il a été dénaturé au fil des débats», estime Anouar Kbibech. «Pour les musulmans eux-mêmes, c'est un terme réducteur qui renvoie à une réponse précise concernant une pratique religieuse donnée.» Quoi qu'il en soit, l'institution devrait défendre un islam libéral et «contribuer à l'effort de la Réforme qui a toujours été porté par les Savants musulmans», explique le communiqué de CFCM. Mais à vouloir ratisser trop large dans toutes les tendances de l'islam de France, il pourrait rapidement être condamné à l'immobilisme, selon ses détracteurs.

«Il y a une forme de quiproquo entre le nom de l'instance, ‘conseil théologique', et les gens qui la composent», relève Malek Chebel, anthropologue des religions, psychanalyste et promoteur d'un «islam des Lumières». «Dans ce conseil, je ne vois que des militants associatifs qui s'occupent du culte musulman, pas de grands noms de la théologie. Je crains que ça devienne une sorte d'Auberge espagnole paralysée par la diversité des opinions, incapable de publier des décisions claires.»

Au lieu d'une représentation par fédérations et grandes mosquées, Malek Chebel aurait plutôt vu la création d'un conseil de «cinq ou six membres choisis et reconnus pour leurs travaux théologiques» qui feraient autorité et dont les avis seraient suivis. «Actuellement, les musulmans de France écoutent les avis de Rabat, Alger, le Caire ou Jeddah [Arabie saoudite, NDLR], ce qui fait que leurs positions sur le voile ou le halal leurs viennent de l'étranger. Mais si le CFCM ne peut pas leur opposer de théologien crédible, notamment pour déconstruire les discours fondamentalistes, l'initiative n'aura aucun intérêt.»

Edouard de Mareschal

Source : Le Figaro

 

Saint-Fons : la mosquée Bilal risquerait une fermeture administrative

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La maire de Saint-Fons, Nathalie Frier (SE) a signé lundi un arrêté de fermeture administrative de la mosquée Bilal. Le document sera affiché, et l’arrêté appliqué, si les responsables de la mosquée ne respectent pas la mise en conformité du lieu de culte avec la réglementation des établissements recevant du public.
Un travail de collaboration est mené entre la Ville et les dirigeants afin que le dossier débouche avant le début du Ramadan dans un mois environ. La mosquée a été inaugurée en 2000

Source : Le Progrès

Xavier Raufer : La lutte contre le djihadisme en France en est au stade de la pose de rustines

Manuel Valls vient de présenter son nouveau plan gouvernemental visant à lutter contre le terrorisme et la radicalisation. Pas moins de 80 mesures ont été dévoilées ce lundi matin. Qu’en pense Xavier Raufer, spécialiste en géopolitique et en criminologie ? Boulevard Voltaire est allé à sa rencontre.

Source : Boulevard Voltaire

Pour Pierre Moscovici, « l’Europe n’a pas de racines chrétiennes »

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Réagissant à l’élection de Sadiq Khan à la mairie de Londres, dans un débat qui l’opposait à Nicolas Dupont-Aignan sur BFM TV, Pierre Moscovici a déclaré : « Même si, c’est vrai, sur notre continent, il y a une majorité de population qui est, disons, de religion ou de culture chrétienne, l’Europe n’est pas chrétienne. Je ne crois pas aux racines chrétiennes de l’Europe. Je crois que l’Europe est diverse, unie et diverse. » Puis l’homme politique socialiste, ancien ministre de l’Économie de Jean-Marc Ayrault et actuel commissaire européen aux Affaires économiques et sociales, a complété son propos en affirmant que l’événement londonien constituait « […] un symbole de progressisme et d’européisme. Un beau symbole. »

Au juste, les racines de l’Europe ne sont pas exclusivement chrétiennes. Elles sont aussi issues des mythes de l’Antiquité préchrétienne, qu’ils soient grecs, romains, celtes ou germaniques. L’Europe s’est, en outre, construite autour de la philosophie, du logos grec, du stoïcisme, de la raison ; puis, bien plus tard, de l’humanisme sécularisé qui s’est déployé de la Renaissance jusqu’à nos jours.

Mais il faudrait être particulièrement aveugle pour nier la place prépondérante qu’occupa, et que continue d’occuper, le christianisme dans l’identité européenne au sens large. Les paysages du continent sont peuplés de monastères, basiliques, cathédrales et autres temples ; de la France, fille aînée de l’Église depuis le baptême de Clovis, à la très catholique Espagne, en passant par des endroits évangélisés beaucoup plus tardivement, comme la farouche Lituanie ou la lointaine Islande.

Si, comme le croyait Chesterton, le monde moderne est « plein de vertus chrétiennes devenues folles », c’est bien que le christianisme a contribué à le façonner. L’Europe, cœur du monde occidental, est la matrice de ce monde contemporain, dit « moderne », que Pierre Moscovici défend ardemment, jusqu’au fanatisme. L’Union européenne mondialiste, vide d’une identité charnelle, procède d’ailleurs d’une subversion de l’universalisme chrétien. Pierre Moscovici, lui-même formé à la pensée trotskiste, ne doit probablement pas le comprendre. Ou trop bien.

Qu’a voulu dire Pierre Moscovici ? Que son européisme est un cosmopolitisme. L’histoire, les racines et les traditions de l’Europe lui sont étrangères. Pour lui, le principal mérite de l’Union européenne actuelle est de refroidir les passions nationales, c’est-à-dire d’étouffer méthodiquement les identités politiques des peuples qui la composent. Il aurait pu reprendre in extenso le célèbre extrait d’un éditorial de 1985 du magazine Globe, signé par son ami Bernard-Henri Lévy : « Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref, “franchouillard” ou cocardier, nous est étranger, voire odieux. »

Les élites politiques « européennes » non élues n’ont pas plus d’affection pour l’Europe réelle que nos élites nationales n’en ont pour la France réelle. Pierre Moscovici, représentant de l’Europe légale, veut une Europe déracinée. Quant aux peuples, ils peuvent être remplacés par des millions de migrants, du moment qu’ils servent l’économie fictive. Et puis, si l’Europe n’a pas de racines chrétiennes, ou de racines tout court, qu’est-ce qui pourrait donc l’empêcher d’accueillir un jour la Turquie, le Maghreb et même l’Afrique dans sa future Union ?

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

Jacques Toubon, cet infatigable VRP du multiculturalisme

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Parmi les institutions à l’utilité coûteuse figure le Défenseur des droits, successeur de la sinistre HALDE que personne ne regrette. Il s’appelle Jacques Toubon. Vieux routier du RPR, chiraquien pur jus, l’ancien ministre d’on ne sait plus quoi a trouvé le savoureux fromage qui manquait à sa carrière. Un fromage au goût de mystère, car la rémunération du personnage est impossible à déterminer.

Jacques Toubon, infatigable VRP du multiculturalisme, est très favorable à toutes les idées progressistes dont le monde et Le Monde se délectent. Notre Défenseur des droits, sans doute pour se faire pardonner quelques positions sulfureuses dans sa jeunesse – peine de mort, homosexualité, immigration -, s’est racheté depuis. Avant sa nomination, il exerçait les nobles fonctions de directeur du musée de l’Immigration, un machin installé porte Dorée, dans le magnifique ancien musée des Colonies, que ne visitent plus que des classes d’élèves aux enseignants syndiqués et zélés.

Le dernier rapport de monsieur Toubon – enfin, de son équipe de 250 personnes — s’intitule « Les droits fondamentaux des étrangers en France ». Dès les premières lignes, on devine l’orientation du document : « L’idée de traiter différemment les personnes n’ayant pas la nationalité française, de leur accorder moins de droits que les nationaux est si usuelle et convenue qu’elle laisserait croire que la question de la légitimité d’une telle distinction est dépourvue de toute utilité et de tout intérêt. » Et c’est parti pour 300 pages de moraline dont l’essentiel se résume à une idée unique : il est injustifiable de réserver certains avantages aux Français.

Il faudrait que monsieur Toubon explique à la France d’en bas le sens de son propos. De la part de gens qui n’ont que le mot « république » à la bouche, c’est assez piquant. C’est en effet la troisième du nom qui a institué, aux côtés de tous les « piliers » républicains, la discrimination au profit des nationaux. L’Ancien Régime, auquel on doute que Jacques Toubon veuille revenir, ne voyait aucun inconvénient à confier la direction d’une armée ou les finances du pays à un étranger – Necker était suisse.

Mais à ce compte-là, il convient de supprimer toute barrière : les visas pour les ressortissants étrangers ; l’obligation de parler français pour être naturalisé ; l’exigence de diplômes reconnus pour être médecin ou architecte formé hors de France ; la restriction du droit de vote aux nationaux (déjà écornée aux élections locales) et j’en passe. En bref, à quoi servira la nationalité française si aucune distinction n’est faite entre les étrangers et nous ?

À rien. Et c’est l’objectif de la technocratie qui nous gouverne. Il ne doit rien rester entre le dirigeant et l’individu, égalitaire, atomisé, interchangeable, insignifiant. En bref, un consommateur idéal, aboulique et soumis. Tant qu’il consomme et se tient tranquille… Et, bien sûr, un individu déraciné, coupé de son histoire, est plus malléable qu’un homme fier de sa patrie et fort de son identité. Tous les Jacques Toubon de la Terre le savent. Et les Macron, les Juppé, les Valls et les Le Maire, et tous les autres qui n’aiment pas la France.

On ne dénoncera jamais assez le lien entre cet immigrationnisme forcené et l’ultralibéralisme financier aux mains de quelques-uns. La souveraineté est un tout. Souvenons-nous-en.

François Teutsch

Source : Boulevard Voltaire

lundi, 09 mai 2016

Juncker craint la « catastrophe politique » d’une fermeture de la frontière austro-italienne

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Le rétablissement de contrôles à la frontière du col du Brenner, pour lutter contre l’afflux de migrants serait une « catastrophe politique » pour l’Europe, a prévenu le président de la Commission européenne.

L’Autriche menace de mettre en place un dispositif anti-migrants au col du Brenner, si l’Italie ne prend pas de mesures pour mieux contrôler les flux qui transitent par son territoire et utilisent ce tunnel pour quitter le pays.

Ce passage est un carrefour clé pour les transports européens et une porte entre l’Europe du Nord et celle du Sud, a rappelé le président de la Commission, dans une interview aux journaux du groupe allemand de médias Funke Mediengruppe.

« C’est pourquoi tout ce qui bloquerait le Brenner aurait non seulement des conséquences économiques graves, mais surtout de lourdes conséquences politiques », a-t-il averti.

Le Luxembourgeois s’est également inquiété du comportement de l’Autriche dans la crise des migrants, qui alimente la tentation de la fermeture des frontières et rend les discours d’extrême-droite « présentables » ailleurs en Europe. « Ce que nous observons en Autriche, nous le voyons aussi malheureusement dans d’autres pays européens, où des partis jouent avec les peurs des gens », a regretté Jean-Claude Juncker.

Quelque 2 500 camions et 15 000 voitures transitent en moyenne chaque jour par le tunnel du Brenner, axe économique crucial pour l’Italie et ses entreprises exportant vers le nord de l’Europe. Le tunnel est aussi emprunté par les centaines de milliers de touristes allemands et d’Europe du Nord qui se rendent chaque été en Italie.

Située au croisement des deux principales routes migratoires en Europe – via les Balkans et via l’Italie – l’Autriche a vu transiter plusieurs centaines de milliers de réfugiés en 2015 et en a accueillis  90 000, soit plus du 1 % de sa population. Pour 2016, Vienne s’est fixée un plafond de 37 500 demandeurs d’asile, et en a déjà enregistré près de la moitié.

Heurts à la frontière

Des heurts ont opposé samedi après-midi à Brenner, petite localité à la frontière italo-autrichienne, les forces de l’ordre à plusieurs centaines de jeunes manifestants qui protestaient contre l’annonce de Vienne de préparer un dispositif anti-migrants, a constaté un photographe de l’AFP.

Vienne estime en effet que Rome n’en fait pas assez pour contrôler les migrants. Le gouvernement italien estime ces mesures inutiles et contraires à l’esprit de Schengen.

Entre 250 et 600 manifestants marchaient devant une banderole proclamant « abattons les frontières » et tentaient de rejoindre le territoire autrichien depuis celui de l’Italie, quand ils se sont heurtés à de nombreuses forces de l’ordre, policiers et carabiniers en tenue anti-émeutes.

Les manifestants, qui ont brièvement occupé la petite gare ferroviaire dans le bourg de Brenner, sur le col du Brenner, ont lancé des pierres et des fumigènes vers les forces de l’ordre qui ont répondu avec des gaz lacrymogènes.

La police a libéré la gare mais plusieurs dizaines de manifestants se sont alors dirigés vers l’autoroute voisine, fermée à la circulation, où les forces de l’ordre ont utilisé des canons à eau.

Selon Fulvio Coslovi, représentant de la police italienne locale, deux policiers ont été blessés, un véhicule de police incendié et une dizaine de manifestants ont été arrêtés.

Côté autrichien, la police tyrolienne, a déclaré que 600 manifestants s’étaient rassemblé en Italie pour la troisième manifestation violente en l’espace d’un mois au col du Brenner. 300 policiers autrichiens avaient été mobilisés, mais n’ont pas dû intervenir, la manifestation se limitant au côté italien de la frontière.

Selon le journal italien Corriere della Sera, la manifestation a été organisée par un groupe anarchiste du Trentin et a attiré des étrangers.

Les arrivées continuent

Le ministre autrichien de l’Intérieur, Wolfgang Sobotka, a déclaré le mois dernier à Rome qu’il s’attendait à ce qu’un million de migrants franchissent la Méditerranée cette année au départ de la Libye. L’Italie estime leur nombre bien inférieur, même si elle s’attend à un afflux accru cet été à la faveur de conditions climatiques favorables.

Outre les migrants venant d’Afrique du Nord, le passage du col du Brenner a également été emprunté ces derniers mois par les réfugiés qui arrivent de Turquie via la Grèce et les Balkans depuis que la Hongrie a elle aussi érigé une clôture le long de sa frontière avec la Roumanie, la Serbie et la Croatie.

Rome et Berlin s’opposent au mur à la frontière

La semaine dernière, Matteo Renzi, le Premier ministre italien, et Angela Merkel, la chancelière allemande, ont exprimé leur opposition au projet de l’Autriche de construire une clôture le long de sa frontière avec l’Italie pour lutter contre l’afflux de migrants.

« Nous avons exprimé notre totale opposition et, à certains égards, notre indignation face à la position adoptée par nos amis autrichiens », a déclaré Matteo Renzi pendant une conférence de presse le 5 mai.

Source : Euractiv

Annecy : les travaux de la nouvelle mosquée ont débuté

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Cela fait quatorze ans que la communauté musulmane d’Annecy attend sa nouvelle mosquée. Les travaux du futur lieu de culte viennent d’être officiellement lancés, rue des Fins. Mais tout pourrait s’arrêter si les opposants à ce projet décident de se lancer dans une nouvelle action en justice.

Rue des Fins, les pelleteuses sont en action depuis maintenant une semaine. Les travaux de la nouvelle mosquée ont débuté. « Enfin, cela fait plus de dix que l’on attend cela », souffle Nouredine Touati. Le trésorier de l’association musulmane "Nouvel Avenir" espère maintenant qu’ils auront jusqu’au bout. Une prudence obligatoire parce que depuis 2002, dans ce dossier, rien n’est simple.

Pas assez de places de parking

Le projet d’une nouvelle mosquée à Annecy date déjà de quatorze ans. Celle construite en 1978 rue des Fins (la deuxième mosquée sortie de terre en France après celle de Paris) a été détruite. L’idée d’un nouveau lieu de culte sur le même emplacement est lancée. Il faudra attendre 2007 pour que la ville délivre un premier permis de construire. Mais déjà, l’opposition de certains riverains se fait sentir. Entre 2009 et 2015, le permis de construire est attaqué en justice et c’est finalement le Conseil d’Etat qui enterre ce premier projet. Officiellement, les anti mosquées dénoncent le problème des parkings. Pour eux, le projet ne prévoit pas assez de place de stationnement pour accueillir les fidèles de la mosquée.

Aujourd’hui, l’association musulmane "Nouvel Avenir" qui porte le projet de cette nouvelle mosquée a revu sa copie. "On a prévu quarante places de stationnements", explique Nouredine Touati. Vingt en extérieur et le reste sous l’édifice. "La mosquée pourra accueillir 400 personnes, reconnaît le trésorier de l’association. Mais ça c’est uniquement les jours de prière (vendredi), le reste du temps on a proposé aux riverains d’utiliser nos parkings."

On a été déçu par le recours (des riverains)."
Nouredine Touati, association Nouvel Avenir

A l’heure actuelle, la problématique du stationnement reste le principal argument des opposants à la mosquée. Ils ont déposé en mairie deux recours gracieux mais qui ont été rejetés. Vont-ils une nouvelle fois saisir la justice ? "Pour l’instant, on en sait rien", indique Nouredine Touati qui regrette également que les nombreuses réunions d’information et de concertation avec le voisinage n’ai pas permis d’apaiser la situation.

Source : Pageshallal