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samedi, 28 mai 2016

Manifestation anti-migrants à Calais : le général Christian Piquemal est relaxé

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La justice a relaxé jeudi le général Piquemal pour avoir participé le 6 février à une manifestation hostile aux migrants, interdite par la préfecture. Lors du procès, le procureur avait réclamé 500 euros d'amende à l'encontre de l'ancien patron de la Légion étrangère.

Le général Christian Piquemal a été relaxé jeudi par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer pour sa participation le 6 février dernier à une manifestation du mouvement islamophobe Pédiga à Calais. Une manifestation contre les migrants pourtant été interdite par la Préfecture. Lors du procès le 12 mai, le Procureur de Boulogne sur Mer avait requis 500 euros d'amende à l'encontre de l'ancien patron de la Légion étrangère. Trois autres participants à la manifestation ont été condamnées à des amendes. Ils vont débourser 400 euros chacun.

Christian Piquemal, 75 ans, désigné comme ayant eu "le rôle principal" dans cette manifestation interdite, était poursuivi pour "participation à un attroupement qui ne s'est pas dissout après sommation" et quatre autres personnes pour "port illégal d'armes". Organisée à Calais à l'appel du mouvement islamophobe Pégida, la manifestation de samedi avait été interdite par les autorités. Elle avait été marquée par des échauffourées entre forces de l'ordre et manifestants, qui avaient scandé des slogans tels que "on est chez nous!", "Etat dictateur" ou "migrants dehors".

Après son interpellation, l'ancien patron de la Légion étrangère avait reçu le soutien de plusieurs politiques d'extrême droite comme la députée Front National Marion Maréchal-Le Pen. Un autre député d'extrême droite, Gilbert Collard, avait exprimé "sa honte".

Eric Turpin

Source : Francebleu

Réfugiés: l'UE entre le marteau et l'enclume

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Les dirigeants européens doivent manœuvrer entre d'une part les populations réfractaires à une politique d'asile accueillante, et d'autre part, les obligations internationales d'offrir la protection aux personnes en besoin

La crise des réfugiés ne frappe l’Europe par surprise. La guerre civile à quelques milliers de kilomètres de ses frontières, ainsi que des bombardements aériens contre les troupes gouvernementales de la part de la coalition internationale dont elle fait partie en Syrie, allaient inexorablement jeter des milliers de personnes sur les routes de l’exil. Vers l’Europe notamment, une destination tout indiquée.

Face à l’afflux migratoire des Syriens, mais aussi les Irakiens, les Afghans et d’autres peuples fuyant la misère ou la répression, qui a été à son apogée au début de l’année avec l’arrivée de dizaines de milliers d’arrivées par jour, les dirigeants européens ont eu un réflexe bien européen. Ils ont ouvert leurs portes et leurs cœurs. Très vite, cette politique généreuse a été désapprouvée par les populations qui ne sont pourtant pas nécessairement racistes ni xénophobes. Ce refus s’est manifesté non seulement dans des dérapages anti-réfugiés, mais aussi dans les urnes.

Parfois, le pouvoir encourage le rejet des migrants

Songeons à dimanche dernier, lors de l’élection présidentielle en Autriche, durant laquelle 50% des électeurs ont sanctionné la politique migratoire de la coalition gouvernementale en donnant leur vote au candidat de l’extrême droite. Quelques semaines plus tôt, les Allemands avaient, lors des scrutins régionaux, donné les mêmes signaux. Dans d’autres Etats, le pouvoir encourage le rejet des migrants. La Hongrie de Viktor Orban invite la population à se dresser contre l’UE qui réclame un partage équitable du fardeau migratoire parmi les Vingt-Huit.

Refus populaires et obligations internationales

Voilà l’UE entre le marteau et l’enclume. D’une part, ses populations refusent une politique migratoire accueillante alors même qu’en chiffres absolus, un million de réfugiés pourrait être absorbé sans grande difficulté au sein d’une entité de 500 millions de personnes. De l’autre, l’obligation internationale d’accueillir les personnes se trouvant en besoin de protection. L’Europe doit respecter la Charte des droits de l’homme ou la Convention des réfugiés de 1951 si elle veut garder le pouvoir d’interpeller les Etats qui ne le font pas. Il y va de sa crédibilité.

Ram Etwareea

Source : Letemps.ch

Adoption définitive du projet de loi contre le crime organisé et le terrorisme

Le Parlement a définitivement adopté ce mercredi, par un vote au Sénat, le projet de loi de réforme pénale prévu pour prendre le relais de l’état d’urgence post-attentats fin juillet.

Les sénateurs ont voté à main levée le texte du gouvernement dans les mêmes termes que les députés la semaine dernière, ce qui rend son adoption définitive.

Source : Boulevard Voltaire

Attentats de Paris: rescapés et familles de victimes du Bataclan reçus par les juges

Entre les parties civiles de la tuerie du Bataclan et les avocats, ce sont plus de 500 personnes qui ont été convoquées ce mercredi à l’Ecole militaire de Paris, première des deux demi-journées consacrées à l’attaque contre la salle de spectacle parisienne, où 90 personnes ont été tuées.

Interroger les magistrats

Le juge Christophe Teissier, entouré des cinq autres magistrats chargés de l’enquête sur la tuerie du Bataclan du 13 novembre et de trois représentants du parquet de Paris, répètera aux parties civiles du Bataclan l’exposé fait la veille aux rescapés et proches de victimes des autres attaques de la soirée du 13 novembre, contre les terrasses de cafés et restaurants parisiens et contre le Stade de France.

Durant plus de deux heures, il détaillera la chronologie de la soirée du 13 novembre grâce à l’exploitation des enregistrements de la police et à un enregistreur retrouvé au Bataclan, puis évoquera la collaboration internationale et les perspectives de l’enquête. Les parties civiles pourront également interroger les magistrats.

Source : Boulevard Voltaire

Belgique: 4 personnes liées à des projets d'attentats terroristes inculpées

Quatre personnes, soupçonnées d’être impliquées dans des projets d’attentats en Belgique, ont été inculpées de « participation aux activités d’un groupe terroriste », a indiqué ce mercredi soir le parquet fédéral belge. « Nous avons trouvé des traces de plans pour une attaque en Belgique », a déclaré à l’AFP le porte-parole du parquet.

Ces quatre personnes sont également suspectées d’avoir voulu recruter des volontaires pour partir combattre en Syrie et en Libye, a précisé le parquet dans un communiqué.

Source : Boulevard Voltaire

Mosquée de Mantes-la-jolie: les magouilles et le clientélisme de LR

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Immigration à Roscoff. « Qu’on ne prenne pas le risque d’avoir un mini Calais ici »

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Depuis quelques semaines (mars 2016), entre vingt et trente immigrés clandestins se trouvent à Roscoff, en Finistère Nord. Leur objectif ? Passer en Angleterre. Roscoff est en effet, avec Saint-Malo, l’un des deux chemins d’accès à la Grande Bretagne, depuis notre région. Un chemin d’accès plus difficile que la région de Calais, mais plus discret aussi. C’est ce qui a poussé ces familles qui se disent pour la plupart Kurdes (d’Irak et de Syrie) à venir s’échouer ici,  derrière un bunker, à quelques centaines de mètres du port du Bloscon.

 

Ces immigrés clandestins – que certains journalistes subventionnés et militants associatifs appellent « migrants » – ont tout d’abord occupé un bâtiment abandonné appartenant au président de la CCI de Morlaix, Jean-Paul Chapalain. Ce dernier a déposé plainte pour se protéger en cas d’accident (l’état du bâtiment laissant à désirer), tout en refusant de réclamer leur expulsion.

 

Par ailleurs, il est à noter que des militants associatifs, soutiens de ces immigrés en situation irrégulière sur le territoire français (ils n’ont pas demandé l’asile) ont raccordé l’installation de fortune à une ligne ErDF appartenant à des particuliers, sans les consulter. Ces derniers s’en sont plaints et ont réussi à obtenir gain de cause. Le Secours Populaire et les Restos du Coeur, à qui de nombreux Bretons donnent de la nourriture en pensant qu’elle ira à leurs compatriotes dans le besoin, s’activent pour aider ces familles à survivre ici, dans la misère.

 

Des familles dont la perspective est très limitée de passer en Angleterre. « A moins de complicité trouvée sur la Brittanny Ferries, ce que je ne peux pas croire, c’est impossible d’embarquer clandestinement ici. Roscoff n’est pas Calais » nous confie un agent portuaire  qui ne souhaite qu’une chose : « qu’on ne prenne pas le risque d’avoir un mini Calais ici». Les contrôles des autorités sont en effet importants, et l’accès à Roscoff n’est pas le plus simple pour des candidats à la grande traversée.

 

Comme plusieurs Roscovites avec qui nous avons pu être mis en contact, Marie-Anne est inquiète que la situation perdure: « c’est bien normal de ne pas les laisser mourir de faim dans l’urgence. Mais la première chose à faire, ça devrait être des les contrôler et de les expulser. Là ça fait un appel d’air ». Elle ne comprend pas : « Pourquoi sont-ils là depuis deux mois maintenant pour certains ? Pourquoi on les laisse dans une telle situation ? Pourquoi la gendarmerie ne fait-t-elle rien hormis les contrôler de temps à autre ? ». Nous n’obtiendrons pas de réponse des autorités, qui n’acceptent manifestement de donner des informations sur ces vagues migratoires qu’à une certaine presse ou à un public bien précis.

 

Dans le pays de Morlaix en tout cas, il n’en aura pas fallu beaucoup plus pour que quelques militants politiques de gauche et d’extrême gauche lancent leur collectif de soutien aux migrants .Des collectifs qui se multiplient dans toute la Bretagne et qui font de l’humanitaire leur « fond de commerce idéologique», selon un processus parfaitement rôdé et accepté par la plupart des élus locaux et collectivités. « Ils aident des personnes qui sont des délinquants aux yeux du droit de la République française, et quand vous protestez, vous êtes forcément un raciste ! » nous adresse Luc, un internaute de Loguivy-Plougras (22) qui insiste : « on devrait expulser les membres des collectifs de soutien aux sans papiers avec leurs protégés, ça nous ferait de l’air ! Si ils en veulent tant, qu’ils partent avec eux» et qui conclut : « La Bretagne est une des régions qui se mobilise le plus en faveur des migrants . C’est pas un honneur, c’est une honte. On aide les mafias là… ».

 

Difficile de savoir si – comme l’affirme Luc – la région est en pointe dans la collaboration avec les réseaux d’immigration clandestine. Le tissu local associatif très développé (et largement subventionné) et particulièrement mobilisé sur la question, ainsi que le souhait affiché d’élus locaux d’accueillir des « réfugiés » ou des « migrants » sont toutefois significatifs.

 

A Séné, petite commune de 8000 habitants dans le Morbihan, un logement municipal a été récemment totalement réhabilité, au terme d’un travail en commun entre militants associatifs et employés communaux (au nombre de 5) , pour accueillir là encore une famille de réfugiés Afghans. Nul doute que des locaux auraient été heureux de pouvoir bénéficier d’une telle solidarité …

Source : Portail humanitaire

23 embarcations chavirent près des côtes libyennes

L’immigration clandestine par la Méditerranée reprend de plus belle avec le retour du beau temps. La Libye constitue le principal pôle de départ après les accords passés avec la Turquie.

Les gardes-côtes italiens ont secouru 5600 immigrés clandestins entre les journées de dimanche et mardi dans détroit de Sicile en Méditerranée. Durant la seule journée de mardi, 23 interventions ont été enregistrées près des côtes libyennes : un record en la matière. Il a fallu que les secours parviennent de toute la flotte dans la région pour accomplir cette opération complexe.

Toutes les embarcations sont parties des côtes libyennes, alors que les migrants proviennent de divers pays africains. Cette recrudescence de l’immigration clandestine rappelle le besoin de mettre fin à ce fléau, insiste la ministre italienne de la Défense, Roberta Pinotti, qui n’a cessé de soulever ce problème durant les six derniers mois. Mais en Libye, il ne semble pas qu’il y ait un pouvoiren place pouvant prendre en charge une telle tâche.

Absence d’autorité

Du côté libyen, s’il est vrai qu’il y a eu quelques rétentions d’embarcations, le compte ne dépasse nullement les doigts de la main, alors que le mouvement est très étendu. Ainsi, le porte-parole des garde-côtes libyens, le colonel-marin Ayoub Kacem, a rapporté que ses unités ont bloqué, lundi dernier, au large de Sabratha dans les eaux territoriales libyennes, 8 bateaux pneumatiques transportant un millier d’immigrés clandestins originaires de plusieurs pays africains.

Ayoub Kacem a révélé que ce sont les Italiens qui leur ont fourni les informations concernant ces embarcations. Les immigrés clandestins ont été dirigés vers le centre de détention situé au nord de Sabratha. Mais, «ils seront libérés dans les 24 heures, faute d’assistance en tous genres», assure un citoyen, présent sur place, à El Watan.

Pour le correspondant de l’agence Dune-voices à Ezzaouia, ces arrestations se font uniquement pour appliquer les requêtes lancées par les services étrangers. Mais il suffit de relever que les garde-côtes italiens et Médecins sans frontières ont participé à une quinzaine d’opérations de sauvetage dimanche 22 mai et à 23 autres opérations, avant-hier, mardi 24 mai pour comprendre que les côtes libyennes sont très poreuses, de Tripoli à Zouara en passant par Ezzaouia, Sormane et Sabratha.

Le journaliste souligne toutefois que les choses ont évolué juste dans la forme. «Aujourd’hui, tu ne peux plus rencontrer des intermédiaires de passeurs dans les cafés, ni des ateliers de réparation de bateaux pneumatiques en pleine rue, comme ce fut le cas il y a une année. Mais, il suffit de demander et d’exprimer de l’intérêt pour cette traversée pour que des gens viennent vers toi. Le tarif varie entre 2500 et 4000 dinars libyens (700 et 1100 euros), selon les départs», explique-t-il. Il insiste sur le fait que «ce trafic est très juteux pour les réseaux qui l’organisent et les milices qui les protègent».

«Opération Sophia»

Cette reprise des traversées interpelle sur l’efficacité de l’opération Sophia (Eunavfor Med), lancée par l’Union européenne durant le deuxième semestre de 2015. Un premier bilan de cette opération signale une légère diminution du nombre de traversées en 2015 (-9%) par rapport aux années précédentes, ainsi qu’une réduction du nombre de morts qui a chuté de presque 2% des passages à moins de 0,1%.

Le même rapport affirme également que la liberté de manœuvre des passeurs est maintenant limitée aux eaux territoriales libyennes. Autre remarque, depuis trois mois, «on n’a pas observé de départs avec des navires en bois, uniquement des dinghis», explique-t-on à Eunavfor. Ainsi, sur les 90 navires détruits par Eunavfor, environ 20 étaient des bateaux en bois. Auparavant, on voyait les navires réutilisés plusieurs fois, remorqués et réparés pour resservir. «Cela ne s’est jamais reproduit après octobre.

Il y a clairement un manque de capacités de bateaux en bois en Libye. Les pêcheurs qui les utilisent les gardent pour leurs propres activités et les protègent davantage contre les vols possibles par les trafiquants.» Mais, il est clair que le fléau d’immigration clandestine reste très fleurissant en raison de l’absence d’arrestation des véritables responsables. Cependant, le rapport souligne que les arrestations restent limitées. Même si l’opération Eunavfor peut se targuer d’avoir contribué à faire arrêter 53 personnes, cela reste assez limité.

Souvent, ce ne sont que de seconds couteaux, des «facilitateurs» c’est-à-dire des migrants à qui on a appris en deux minutes à faire fonctionner un téléphone d’urgence ou à piloter le moteur, plutôt que des trafiquants ou des passeurs. «On n’est pas autorisé pour l’instant à remonter à la source, c’est-à-dire à coincer ceux qui organisent le trafic. On ne peut les arrêter que pris sur le fait, ‘‘la main dans le pot de miel’’», regrette un officier. L’immigration clandestine a encore de beaux jours devant elle en Libye, tant qu’il n’y a toujours pas d’autorité dans ce pays.

Sellami Mourad

Source : Elwatan

Une galerie commerciale de Marseille évacuée pour prêcher le djihâd (témoignage) !

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Le journaliste Alexandre Mendel est interrogé par le journal Algérie Patriotique sur son livre-enquête La France djihadiste (Ring), extrait :

Pouvez-vous nous décrire quelques témoignages qui vous ont paru «surréalistes» ? 
Treizième arrondissement, Marseille, géré par le sénateur-maire FNS téphane Ravier. Le vendredi, jour de prière, des musulmans investissent une galerie commerciale. Ils prient à l’intérieur et sur le toit de cette galerie. Ils ferment les portes de cette galerie aux non-musulmans et ces derniers acceptent. Ils font le prêche avec des haut-parleurs. Un jour, j’y ai assisté et cela s’est mal passé. Il a fallu appeler la police, car ils voulaient me casser la gueule. Dans le prêche que j’ai enregistré, l’imam, qui s’appelle Ismaïl, raconte à ses ouailles que la plus grande récompense au paradis sera accordée à ceux qui font le djihad. Cela s’est passé trois à quatre mois après les derniers attentats. Quand je me suis fait virer de la mosquée, je suis parti en voiture, mais je me suis perdu, me retrouvant dans une rue où des islamistes faisaient un prêche dans un garage. Ils avaient déroulé les tapis et mis des slogans anti-Bachar Al-Assad. Voilà ce qui se passe. Il y a aussi un témoignage avec un djihadiste de Liège, en Belgique, d’origine turque. J’ai trouvé la discussion que j’ai eue avec lui surréaliste et rigolote, car quand je lui ai demandé ce qui se passait à Rakka, en Syrie, ce jeune s’est plaint du prix de la boisson Red Bull, trop chère pour lui.”

Lire l'interview intégrale

Source : islamisation.fr

La construction de la mosquée avance à Alès

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Le président de La Maison des savoirs, Abdelhak Boudache, espère que l'édifice sera opérationnel d'ici à un an.

Au 468, rue de Lajudie, dans le quartier alésien de Tamaris, tout juste à la limite de celui des Cévennes, la construction de la nouvelle mosquée se poursuit. Actuellement, la communauté musulmane se réunit toujours à la mosquée de Rochebelle, bien que celle-ci soit devenue exiguë et inadaptée.

 

Des dons effectués sous forme d'argent, de matériaux ou de main-d'œuvre

L'association La Maison des savoirs, qui gère la mosquée actuelle, a, voilà déjà quelques années, lancé le projet d'édifier un nouveau lieu de culte à Alès. "Une véritable aventure", résume le président de l'association, Abdelhak Boudache. Le financement est assuré principalement par la participation des fidèles, particuliers ou entreprises. Autant de dons effectués sous forme d'argent, de matériaux ou de main-d'œuvre.

L'association a acquis le terrain pour un montant de 100 000 € et, fin 2011, a déposé une demande de permis de construire pour un bâtiment d'une capacité d'accueil de 800 personnes. L'architecte, Ali Bourouina, a élaboré les plans et s'occupe du suivi des travaux de manière bénévole. Pour rappel, les travaux ont débuté en 2013.

Encore 150 000 € pour achever la nouvelle mosquée

À ce jour, la construction a coûté 500 000 €. Mais celle-ci n'est pas achevée. "Nous disposons encore d'un peu de trésorerie, assure Abdelhak Boudache. Donc, les travaux continuent, au goutte-à-goutte." L'association compte ainsi sur la participation active de nombreux bénévoles, maçons, menuisiers ou de personnes issues d'autres corps de métier. Quant à une date de fin des travaux, l'association espère investir les lieux d'ici à un an.

Par le biais de son président, l'association La Maison des savoirs annonce que "toute la communauté alésienne est conviée à un repas, prévu dans le nouveau bâtiment, dimanche 29 mai, à midi. Un repas qui est organisé pour remercier ceux qui ont participé et participent toujours au projet. Et aussi pour présenter aux Alésiens le point d'avancement des travaux et témoigner de notre amitié envers les voisins". La période du ramadan, qui débute le 6 juin, sera l'occasion d'appels aux dons, car il manque 150 000 € pour achever la nouvelle mosquée.

Source : Midilibre

vendredi, 27 mai 2016

Léon Degrelle raconté par Francis Bergeron sur TV Libertés

 

Le "Qui suis-je ?" de Francis Bergeron

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A propos de Léon Degrelle, rappelons le Cahier d'Histoire du nationalisme n°1 qui lui est consacré cliquez là

Le commander en ligne cliquez ici

Le double CD Léon Degrelle raconte cliquez ici

 

Trois Conseils théologiques musulmans en France : bientôt un schisme ?

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Après les attentats du 7 janvier 2015, le gouvernement a voulu relancer le dialogue avec l’islam en mettant en place une nouvelle instance élargie, bien au-delà du Conseil français du culte musulman (CFCM).

Sans attendre la mise en place de cette nouvelle instance, un Conseil théologique musulman de France (CTMF) a été créé le 25 mai 2015 et une grande partie de ses membres sont membres ou proches de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), proche des Frères musulmans.

La nouvelle instance de dialogue, réunie en avril 2016, a pris acte de la demande de l’État d’axer ses efforts sur la recherche d’un discours de contre-radicalisation et d’un renouveau théologique de l’islam en France ou « ijtihad », qui signifie le pouvoir de créer la règle destinée à devenir une norme juridique.

C’est ainsi que le CFCM, cherchant à reprendre la main, a annoncé le 8 mai 2016 la création de son propre Conseil religieux de l’islam de France qui interviendra sur trois axes : les problématiques liées à la « contextualisation » du culte musulman en France, la position du Conseil sur les questions de société et la prévention de la radicalisation. En matière théologique, il y a donc bien compétition entre le CFCM et l’UOIF. Enfin, et pour ne pas être en reste, la mosquée de Paris a annoncé aussi, le 23 mai, la création de son Conseil théologique.

Aucun des trois Conseils ne peut se prévaloir d’une légitimité absolue ou plus grande que l’autre au regard de la construction du droit musulman. Qui peut s’arroger, aujourd’hui, le pouvoir de désigner les savants capables de rouvrir la porte de l’ijtihad, c’est-à-dire la création juridique ?

Le CTMF est composé de plusieurs imams et théologiens médiatiques tels que Tareq Oubrou (recteur de la mosquée de Bordeaux) et Ahmed Jaballah, cofondateur de l’UOIF. De son côté, le Conseil religieux de l’islam de France du CFCM est composé des représentants désignés par les fédérations et les grandes mosquées. En pratique, il s’agit de militants associatifs qui s’occupent du culte musulman, mais pas de grands noms de la théologie.

Selon Malek Chebel, « si le CFCM ne peut pas opposer aux radicaux des théologiens crédibles, notamment pour déconstruire les discours fondamentalistes, l’initiative n’aura aucun intérêt et échouera ». D’ailleurs, l’Union des mosquées de France (UMF), proche du Maroc, a immédiatement mis en cause la capacité du CFCM à désigner les « savants théologiens habilités à faire de l’ijtihad ». Le Conseil religieux de la mosquée de Paris regroupe, pour sa part, les imams de France liés à son Institut musulman.

Au moment où les pouvoirs publics implorent la communauté musulmane de se réformer et de mettre en place un discours de contre-radicalisation, nous voilà donc avec trois Conseils théologiques musulmans en France. Cela promet une belle cacophonie, en particulier au sujet de la formation religieuse des imams.

Des islamologues non religieux présents dans nos universités auraient pu êtres associés à ce travail qui ne doit pas rester uniquement entre les mains des religieux. Il n’en a rien été ! Cette situation pourrait, à terme, entraîner un véritable schisme au sein de la communauté musulmane. Dans le même temps, les pouvoirs publics ont établi un constat du déclin de l’islamologie, mis en place un Conseil scientifique et pris des mesures de soutien à la recherche en islamologie ainsi que sur l’islam de France.

Cela en dit long sur son embarras.

Philippe Franceschi

Source : Boulevard Voltaire

Mosquée et siège du Parti socialiste tagués à Quimper

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Les murs de la mosquée et ceux du siège du PS à Quimper (Finistère) ont été tagués dans la nuit de mardi à mercredi 25 février. Deux plaintes ont été déposées.

Des propos insultants, en rouge et noir, ont été peints sur les murs de la mosquée de Quimper(Finistère), dans le quartier de Penhars, ainsi que sur le siège du Parti socialiste (PS), rue Aristide-Briand, dans la nuit de mardi à mercredi.

Deux plaintes ont été enregistrées, mercredi soir, au commissariat de police de Quimper. 

RDC : attaques meurtrières d’un nouveau groupe islamiste antichrétien

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Après Boko Aram, AQMI et Al Shabaab, un nouveau groupe terroriste islamiste s’en prend aux chrétiens en Afrique Noire : Défense Musulmane Internationale (Muslim Defense International). On n’en sait pas grand-chose sinon qu’il tue des chrétiens en République démocratique du Congo et qu’il pourrait venir de l’Ouganda …

Le 6 mai dans la soirée, l’Église du Rocher située dans la province d’Ituri, au Nord-Est de la République Démocratique du Congo a été attaquée par des islamistes. L’attaque qui s’est déroulée de nuit a duré moins d’une heure. Entre 9 et 15 personnes ont été tuées, dont la femme qui conduisait la louange et une diaconesse qui laissent toutes les deux cinq enfants derrière elles. Le pasteur a pris la fuite avec deux de ses enfants. Avec d’autres personnes, il a passé la nuit dans la jungle sous une pluie battante sans savoir où étaient sa femme et ses 3 autres enfants. Le lendemain matin il les a retrouvés sains et saufs.

« Notre cœur est brisé, nous sommes ébranlés dans notre foi, effrayés mais déterminés à aller de l’avant » témoigne cependant Mike Anticoli, fondateur de l’Église du Rocher. « Nous sommes une petite organisation d’églises fondée en 2005 et qui compte aujourd’hui 13 églises et 3 centres de formation dans cette zone dangereuse qu’est le Nord Kivu. Si nous sommes pris pour cible, c’est sûrement parce que nous formons des responsables et de futurs missionnaires de différentes églises et dénominations », continue-il.

Un représentant de la société civile de Beni a demandé une commission d’enquête parlementaire sur cette attaque car elle a eu lieu à 300 mètres d’une base de l’armée congolaise et à 500 mètres d’une base de l’ONU et qu’aucun militaire ne s’est manifesté pour protéger les chrétiens alors qu’une première attaque, le 3 mai dernier, avait déjà fait entre 20 et 40 morts.

Pour la population locale, cette attaque est le fait de la Défense Musulmane Internationale, un groupe islamiste, même si l’organisation n’a encore rien revendiqué. « Il est évident que le but de cet acte terroriste est de chasser les chrétiens d’un énorme territoire à l’Est du Congo. Une immense zone au Sud d’Eringeti a déjà été abandonnée ; aujourd’hui les habitants de la région située au Nord d’Eringeti fuient en masse. Ces gens sont quasiment tous chrétiens », affirme une source locale anonyme. En effet, cette région est chrétienne à 95,8 %.

Source : christianophobie.fr

Les migrants vont déferler sur l'Europe via l'Egypte

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Les côtes égyptiennes pourraient devenir une plaque tournante de la migration proche-orientale vers l'Europe, toute l’Afrique devenant une source de nouveaux flux migratoires, signale le Centre arabe de recherches et d'analyses politiques et sociales (Caraps).

Les départs de Libye et d'Egypte enregistrent une forte progression depuis quelques semaines, et les politiciens européens tirent la sonnette d’alarme, en se demandant si l'Egypte pourrait devenir un important point de transit pour les migrants, à l'instar de la Libye, déjà sous surveillance de la mission anti-passeurs "Sophia". 

"En Afrique aussi, l’anarchie règne depuis la chute de l’Etat libyen. Bandits, voyous, terroristes et trafiquants de tout bord y trouvent leur place. La même chose en Erythrée et en Somalie, qui sont en guerre civile permanente, favorisant de facto l’émigration. Ajoutez à cela la misère et la famine. Tous ces facteurs s’accumulent et poussent certaines catégories de la population, surtout les jeunes, vers l’émigration clandestine", a déclaré à Sputnik Riadh Sidaoui, directeur du Centre arabe de recherches et d'analyses politiques et sociales (Caraps), basé à Genève.  

Et d'ajouter que les migrants s’engageaient dans un dangereux périple, jusqu’à 50% des migrants décédant sur le chemin vers le "paradis européen". 

Selon M.Sidaoui, le renforcement de la mission Sophia n'est sans doute pas une solution, car il s'agit d'une opération complexe, coûteuse et qui, en définitive, ne résout pas le problème de fond de l'Union européenne. 

"L'Union européenne est tombée dans le piège de la stratégie américaine au Proche-Orient et dans le monde arabe, parce qu’on assiste à une déstabilisation de la région. Si l’UE continue à aider les Américains à déstabiliser les régimes forts, le résultat sera l’anarchie et l’immigration clandestine", prévient l'expert.

Source : Sputniks

Trois mosquées fermées par les autorités à Saint-Fons, Le Bourget et Sarcelles

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Des mauvaises nouvelles qui tombent à quelques jours du mois de Ramadan. Depuis le début du mois de mai, trois mosquées ont été ou sont en cours de fermeture, chacune pour une raison différente.

Dernière en date, on apprend que les locaux d’une mosquée suspectée d’être « salafiste » a été préemptée par la mairie de Sarcelles dans la Val d’Oise. Cette ancienne épicerie reconvertie en mosquée par une association avait avait été l’objet d’un arrêté de fermeture administrative en janvier pour « non respect de la réglementation des lieux accueillant du public », selon Le Parisien.

Au Bourget, la mosquée Al Imane, considérée comme « radicale » par le maire de la ville, a été fermée par les policiers, sur ordre du préfet, mardi matin. En fait, le hangar occupé doit être détruit pour laisser la place à une future gare du « Grand Paris Express ». « la construction du métro règle le problème d’une mosquée salafiste », ironie l’Express.

Le 10 mai, c’est la mosquée de Saint-Fons (Rhône) qui a reçu un arrêté de fermeture administrative de la mairie. L’arrêté souligne que «L’état de cet établissement compromet la sécurité du public et l’expose à un risque grave et imminent… La réouverture des locaux au public ne pourra intervenir qu’après la mise en conformité. Cette dernière consiste à déposer un permis de construire modificatif en mairie».

Source : des domes et des minarets

Pays-Bas: Les propos anti-marocains de Geert Wilders étaient ''prémédités''

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Les propos discriminatoires tenus contre les Marocains des Pays-Bas par le chef du Parti pour la liberté (PVV/extrême-droite), Geert Wilders, poursuivi pour incitation à la haine, avaient été ''préparés avec soin'', rapporte jeudi la chaine de télévision RTL, se basant sur des déclarations de témoins.

Floris van Zonneveld, un employé du PVV a déclaré à la police qu’il y avait un débat au sujet du choix des mots utilisés par le chef du PVV, ce qui signifie, selon RTL, que Wilders était conscient que son discours, écrit par son conseiller Martin Bosma, allait provoquer la polémique.

Un autre membre du parti, Tim Vermeer, a été chargé de mettre le public en situation et garantir que sa réaction approuve les propos tenus par Wilders, indique la même source.

Le chef du PVV, qui a tenu des propos haineux contre la communauté marocaine établie aux Pays-Bas lors de la campagne électorale pour les Communales de mars 2014, est accusé d'avoir ''insulté délibérément un groupe de personnes pour leur race'', selon l'acte d'accusation.

Il est également poursuivi pour complicité et incitation à la haine et à la discrimination contre la communauté marocaine.

Fin 2014, le parquet néerlandais avait annoncé que le député néerlandais serait jugé pour discrimination et incitation à la haine, suite aux propos haineux qu'il avait tenus quelques mois plutôt contre les Marocains des Pays-Bas, lors de la campagne de son parti pour les élections communales.

Le parquet a estimé que ''les hommes politiques peuvent aller loin dans leurs déclarations, grâce à la liberté d'expression, mais cette liberté s'arrête avec l'interdiction de discriminer''.

Plus de 6.000 plaintes ont été déposées contre Wilders connu pour son hostilité aux migrants et à l'Islam, notamment. Le procès de Wilders est prévu en octobre prochain.

Source : Le Huffpost

Dépôt de plainte contre les insultes sur la mosquée

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Le président de l'association des musulmans de Quimper a déposé plainte contre les tags inscrits sur la mosquée de Penhars, dans la nuit de mardi à mercredi.

Redouane Zouine , le président de l’association des musulmans de Quimper, a déposé plainte mercredi soir. Des propos insultants ont été inscrits sur le mur d’enceinte de la mosquée de Penhars, dans la nuit de mardi à mercredi.

Ils ont été rapidement effacés par les services de la mairie.

La permanence du parti socialiste, rue Le Déan, a également été prise pour cible. Matthieu Stervinou, secrétaire de la section a réagi à ces tags :

"Le Parti Socialiste quimpérois dénonce fermement ces actes graves, irresponsables et absurdes. Notre territoire n’est malheureusement pas épargné par la haine et la bêtise."
"Il importe de résister aux peurs et de refuser les provocations d’une minorité de perturbateurs aux idées incompatibles avec les valeurs républicaines que nous défendons. Nous sommes particulièrement attachés aux libertés publiques, dont la liberté de culte fait partie."
Adele Leberre
Source : cotequimper

«Jungle» de Calais : une rixe entre migrants fait quarante blessés

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Selon la police, c'est l'incendie d'une mosquée qui a déclenché l'altercation entre quelque 200 migrants, qui se sont battus à mains nues, à l'arme blanche et à l'aide de barres de fer. Plusieurs cabanes ont été brûlées.

Des incidents communautaires seraient à l'origine d'une violente rixe qui a fait une quarantaine de blessés jeudi après-midi dans la «jungle» de Calais. Selon une source policière, l'incendie d'une mosquée soudanaise par des ressortissants irakiens a déclenché un pugilat généralisé opposant quelque 200 migrants. Rassemblés vers 16 heures pour la distribution des repas, les protagonistes se sont battus à mains nues, à l'arme blanche et à l'aide de barres de fer. Appelés au secours par les bénévoles, les policiers ont dû faire usage de gaz lacrymogène pour séparer les migrants.

La bagarre, qui a d'abord éclaté dans le centre d'accueil de jour Jules-Ferry, s'est ensuite étendue au centre d'accueil provisoire constitué de conteneurs. Les affrontements se sont poursuivis au sein même de la «jungle» où plusieurs cabanes ont été brûlées. Au total, une trentaine de candidats à l'exil ont été blessés, dont plusieurs à l'arme blanche et un dernier par un pistolet à plomb. Pendant l'intervention, cinq bénévoles ont aussi essuyé des coups et des jets de projectiles.

4 000 migrants vivent toujours dans la «jungle»

Un CRS, touché par un pavé dans la poitrine, a été transporté, conscient, à l'hôpital. Un de ses collègues présente une plaie ouverte au mollet. Une quinzaine de camions de pompiers et une vingtaine de camions de la gendarmerie ont été déployés sur place. Aucun pronostic vital n'était engagé parmi les victimes.

Quelque 4 000 migrants, selon la préfecture, 5 000 selon les associations, vivent actuellement dans la «jungle» de Calais et ses alentours. Les tensions sont fréquentes et plusieurs rixes ont déjà éclaté dans ce camp où cohabitent des réfugiés d'origines diverses, la plupart en provenance de Syrie, Afghanistan ou Soudan.

Christophe Cornevin

Source : Le Figaro

Yvelines : le président du département achète des voix à une mosquée salafiste

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Comme l'a révélé le Canard enchaîné, le parquet de Versailles a ouvert une enquête sur le financement d'une mosquée d'inspiration salafiste à Mantes-la-Jolie. L'ancien maire et président du Conseil départemental, Pierre Bédier (LR), a offert à prix d'ami le terrain de construction de l'édifice religieux et embauché le recteur rigoriste comme "agent de médiation". En échange, ce dernier invite ses fidèles à voter de la "bonne manière".

Le parquet de Versailles estime le dossier "très sensible". Il a donc ouvert une enquête pour déterminer la destination réelle des fonds récoltés pour la construction de ce lieu de culte musulman. Comme le raconte le Canard enchaîné, cette mosquée de Mantes-la-Jolie, d'inspiration salafiste, pourrait accueillir au moins 4 000 fidèles, mais sa construction traîne depuis une dizaine d'années. Au centre de l'enquête, le recteur Mohamed Rabitti, un religieux rigoriste. Interrogé par l'hebdomadaire satirique, il promet qu'il s'est éloigné des extrémistes et qu'il n'y a aucun problème dans les comptes de sa mosquée.

Selon le Canard, l'enquête sur le financement de ce lieu de culte mène directement au président Les Républicains du conseil départemental des Yvelines, Pierre Bédier. L'ancien maire de la ville décrit le recteur comme "un homme dont l'intégrité n'a jamais été prise en défaut". Tellement fréquentable que la mairie lui a offert à un prix défiant toute concurrence le terrain pour construire sa mosquée. L'homme a même été embauché comme "agent de médiation". En échange, il prêchait la bonne parole de l'élu LR auprès de ses nombreux fidèles.

Source : Valeurs actuelles

Autriche : soupçons d’irrégularités sur l‘élection présidentielle

En Autriche, une enquête a été ouverte pour irrégularités trois jours après la victoire à l‘élection présidentielle du candidat écologiste, Alexander van der Bellen, sur le candidat nationaliste Norbert Hofer. 
Dans cinq bureaux de votes, le dépouillement des votes par correspondance aurait commencé trop tôt et sans la présence d’une commission de contrôle. Le FPÖ, le parti d’extrême-droite, exclut pour l’instant toute contestation des résultats.

“Les résultats démocratiques doivent être respectés, a affirmé le chef du parti, Heinz Christian Strache. Il y a de nombreux soupçons de la part de la population, ils doivent être vérifiés par des juristes et des gens indépendants. Le peuple n’aime pas ce genre de choses, il veut avoir confiance en la démocratie et l’Etat de droit et nous devons nous en assurer.”

Les bureaux concernés sont situés principalement dans la région de Carinthie, un bastion de l’extrême-droite.

Mais même si les bulletins étaient invalidés, cela serait sans conséquence sur le résultat de l‘élection présidentielle : le candidat vert Alexander Van der Bellen a engrangé plus de 31 000 voix d’avance sur son adversaire Norbert Hofer.

Le nouveau président de l’Autriche doit prendre officiellement ses fonctions le 8 juillet prochain.

Source : Euronews

Les partisans du Brexit misent sur le thème de l’immigration pour l’emporter

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L’immigration européenne vers le Royaume-Uni est au plus haut.Le camp du Brexit veut « reprendre le contrôle » des frontières.

Ce sont les dernières statistiques sur l'immigration en Grande-Bretagne, et elles sont ultrasensibles à quatre semaines du référendum sur l'Europe. L'an dernier, l'immigration nette (les arrivées moins les départs) vers le Royaume-Uni a atteint 333.000 personnes. Un afflux aussi important n'avait été atteint qu'une seule fois dans l'histoire du pays. L'immigration en provenance de l'Union européenne, qui représente désormais près de la moitié du total, est elle aussi proche de ses plus-hauts. La semaine dernière, d'autres statistiques avaient montré une hausse de 11 % en un an du nombre de travailleurs européens en Grande-Bretagne. Ils sont maintenant 2,1 millions, un record, dont 1,2 million issu des pays de l'ancien bloc soviétique, Pologne en tête.

Ces données confirment que le Royaume-Uni est devenu un pays d'immigration européenne massive depuis l'élargissement de l'UE en 2004. Elles sont une aubaine pour les partisans du Brexit. A les entendre, la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union serait la seule façon d'échapper au principe de libre circulation des travailleurs au sein du groupe des Vingt-Huit. « Si vous votez pour rester (membre de l'UE) le 23 juin, vous dîtes adieu de façon permanente au contrôle de l'immigration », a lancé jeudi l'ex-maire conservateur de Londres Boris Johnson. « L'immigration de masse est toujours hors de contrôle et elle va s'aggraver si nous restons dans l'UE », a dit Nigel Farage , leader du parti europhobe Ukip.

Jouer sur les peurs

Sur ce terrain, le camp pro-européen est sur la défensive. Le Premier ministre David Cameron avait promis de réduire l'immigration vers le Royaume-Uni à moins de 100.000 par an, un objectif qui paraît hors d'atteinte aujourd'hui. Le secrétaire d'Etat chargé de l'Immigration, James Brokenshire, n'a pu qu'admettre que les chiffres étaient « décevants ». « Mais quitter l'UE n'est pas la solution », a-t-il argumenté. Pour le camp proeuropéen, la Grande-Bretagne serait contrainte d'accepter une certaine liberté de circulation, même en sortant de l'Union si elle voulait préserver son accès au marché unique, au même titre que la Suisse et la Norvège. « Si les gens viennent ici, c'est parce que le Royaume-Uni est l'une des économies les plus performantes d'Europe et que les entreprises créent des d'emplois », a souligné l'Institute of Directors, une organisation patronale.

Mais ce discours passe mal auprès d'une partie de la population qui accuse les nouveaux arrivants de surcharger les services publics et d'aggraver la pénurie de logements. Migration Watch, un think tank qui milite pour la réduction de l'immigration, joue sur ces peurs : l'Angleterre est déjà « trois fois plus dense que la France », il faudrait construire « un nouveau logement toutes les six minutes pendant vingt ans » pour répondre à la demande... « Le thème de l'immigration va devenir dominant dans les dernières semaines de la campagne », prédit John Curtice, politologue à l'université de Strathclyde. « Le camp européen est en train de gagner le débat sur l'économie. Si les partisans du Brexit veulent l'emporter, leur seule option est de parler d'immigration, d'immigration et encore d'immigration », explique Matthew Goodwin, de l'université du Kent.

Vincent Collen

Les Echos

jeudi, 26 mai 2016

Allemagne: l'asile religieux, dernier recours de centaines de migrants

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Peshtiwan Nasser Abdal n'a pu éviter l'expulsion d'Allemagne que grâce à l'asile religieux accordé par la paroisse catholique de Tutzing, près de Munich, une pratique tolérée par les autorités mais qui confine cet irakien yazidi aux locaux appartenant à l'église.


Pour tuer la monotonie du quotidien, ce jeune homme de 21 ans trie vêtements et jouets donnés par des fidèles dans une ancienne piscine, convertie en entrepôt, attenante à la propriété de la paroisse.

"Je fais ça presque tous les jours pour m'occuper l'esprit", confie dans un allemand déjà très bon, l'Irakien issu de la communauté yazidie, une religion préislamique persécutée par le groupe jihadiste Etat islamique.

Depuis quatre mois, Peshtiwan n'a guère quitté les dépendances de l'église catholique de cette petite ville aisée, située au bord de l'idyllique lac de Starnberg, et partage avec un autre Yazidi, Suud Yazdin Arab, un petit appartement prêté par la paroisse.

-Quelque 400 cas en Allemagne-

"Ici, c'est vraiment la routine. On s'occupe, avec le tri des habits, les cours d'allemand, par exemple. Mais je ne rencontre presque jamais des gens de l'extérieur. C'est difficile", remarque Suud, 24 ans. Arrivé il y a un mois à Tutzing, il ne parle pas encore l'allemand et c'est son compatriote qui se charge de la traduction.

Comme eux, près de 400 migrants vivent protégés dans des paroisses catholiques ou protestantes pratiquant encore l'asile religieux, une tradition millénaire tombée en désuétude mais qui a repris de l'ampleur en Allemagne avec la crise migratoire européenne.
"Dans la plupart des cas, il s'agit d?empêcher leur renvoi en Hongrie ou en Bulgarie, où les conditions de vie des réfugiés ne respectent pas les droits de l'Homme", justifie le Père Peter Brummer, 58 ans, curé de Tutzing et militant depuis plus de vingt ans pour l?asile religieux.

Une telle expulsion est dictée par les règles européennes qui exigent des migrants qu?ils déposent leur demande d'asile dans le premier pays européen qui les a enregistrés. L'Allemagne a commencé à réappliquer cette procédure largement mise entre parenthèses au pic de la crise migratoire qui a vu arriver sur son territoire plus d'un million de candidats à l'asile en 2015.

Pour Peter Brummer, il s'agit de protéger des gens qui auraient toutes les chances d'obtenir le statut de réfugié en Allemagne en raison de persécutions dans leur pays d'origine.

"Nous acceptons les réfugiés dont la demande d'asile a de bonnes chances d?aboutir et dont nous sommes le dernier recours", explique-t-il.

La religion ne joue aucun rôle dans son choix. "Les chrétiens ne doivent pas faire de différence face aux nécessiteux", martèle le prêtre. À Tutzing, à côté de l?église au clocher en oignon, il arrive donc que des protégés musulmans fassent leur prière.
La nourriture, le logement et les frais médicaux des deux Yazidis sont à la charge de la paroisse qui les abrite. "Nous rendons service aux autorités qui n?ont pas besoin de payer", glisse avec un sourire le curé.

- Zone grise -

Cet asile religieux se situe dans une zone grise au regard de la loi, celui-ci ne figurant pas dans la législation allemande. Son usage, à la discrétion de chaque prêtre ou pasteur, irrite d'ailleurs parfois les autorités.

L?an dernier, le ministre allemand de l'Intérieur Thomas de Maizière l'avait même comparé à l'application de la charia --la loi islamique--, avant de se rétracter.

Dans la pratique, les autorités tolèrent l'asile religieux. "N'importe quelle institution doit respecter le droit allemand. Mais nous respectons aussi, dans le cas de l'asile religieux, la place particulière de l'Église", tempère Stephan Frey, porte-parole du ministère bavarois de l'Intérieur.

"Nous ne sommes pas une zone de non-droit, nous ne nous cachons pas et les autorités sont libres de venir dans nos locaux" assure Peter Brummer. Mais il n'exclut pas, le cas échéant, de s'opposer physiquement à l?expulsion de l'un de ses protégés.

Les deux Yazidis évitent eux, par prudence, de s'aventurer hors du domaine de l'église.
Pour Peshtiwan Nasser Abdal, la longue attente devrait cependant bientôt se terminer. Car toujours selon les règles européennes, passé six mois en Allemagne, il pourra y déposer une demande d'asile en bonne et due forme.

Source : Le Parisien

Saint-Etienne : la mosquée de Montreynaud inaugurée

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La mosquée El-Moustapha, portée par l'Association cultuelle des musulmans de Montreynaud à Saint-Etienne (ACMMSE) devait être inaugurée samedi 21 mai, « dans une ambiance de fête familiale », avait-elle promis. C’est fait. Cette occasion fut l'occasion pour le lieu de culte, située dans le quartier de Montreynaud, d'organiser une journée portes ouvertes, en présence d'élus locaux ou encore du député (PS) Régis Juanico.   

Bien que la mosquée ait ouvert ses portes en juillet 2015, l’ACMMSE a voulu « marquer le coup avec les habitants de Montreynaud et au-delà, avec tous ceux qui ont contribué à ce noble projet par leurs invocations, par leur aide financière, par leur engagement », avait-elle fait savoir. 

Ses responsables ont été particulièrement pris par le projet visant à l’établissement d’un abattoir temporaire lors de l’Aïd al-Adha 2015. Ils avaient fait l'acquisition de leur propre chaîne d’abattage, avec le soutien des pouvoirs publics, des associations musulmanes de la ville et du CRCM Rhône-Alpes, un service qui devrait de nouveau bénéficier à la communauté musulmane locale à la prochaine fête du sacrifice.

Source : pageshallal

Serrer la main à l'école? Une affaire provoquée par une famille particulière

L'affaire de la dispense de serrer la main des enseignantes dans le canton de Bâle-Campagne, depuis annulée, a été provoquée par deux élèves dont la famille n'apparaît pas comme représentative des musulmans de Suisse.

Alors que cette famille a obtenu l'asile en Suisse en 2001 afin de fuir la Syrie, les deux filles aînées et majeures seraient pourtant reparties faire leur vie dans leur pays d'origine. Selon une source proche des Services de renseignements, les deux jeunes femmes auraient été recueillies dans un milieu proche d'une des mouvances djihadistes présentes en Syrie.

Esprit de provocation des deux frères

En ce qui concerne les deux garçons par qui la polémique est arrivée, un proche de leur famille a précisé qu'ils ont commencé à se quereller avec un professeur qui les aurait provoqué sur leur religion et le Prophète. C'est à la suite de ces échanges que serait née chez eux l'idée de riposter en appliquant à la lettre une interprétation du Coran trouvée sur internet: comme le Prophète, un homme ne doit serrer la main d'aucune autre femme que la sienne.

Les deux adolescents auraient donc agi par esprit de provocation, affirme cette source à la RTS. Mais ce qui aurait pu rester une menace en l'air est devenu une véritable affaire de principe avec l'entrée en scène du Conseil central islamique suisse de Nicolas Blancho. Car c'est l'un des membres de ce conseil qui a représenté les deux frères de 14 et 15 ans devant la direction de l'école.

La benjamine réfugiée dans un foyer

D'autres éléments viennent encore questionner l'intégration des membres de cette famille en Suisse. Le plus âgé des deux garçons a par exemple relayé sur son profil Facebook des vidéos du groupe Etat islamique. Son profil a été nettoyé, mais le Service des migrations de Bâle-Campagne s'est saisi de l'affaire. Après enquête, un avertissement a été adressé au mineur en question, mais cet épisode devrait peser négativement dans la demande de naturalisation déposée par la famille.

La benjamine des six enfants a pour sa part fui le domicile et obtenu refuge dans un foyer. Elle se serait plainte de brimades à la maison face notamment à son refus de porter le voile.

Le père proche d'une mosquée sous enquête

Enfin le père officie occasionnellement comme imam à la mosquée du Roi Faysal à Bâle. Une mosquée - financée à la base par des fonds saoudiens - qui est depuis longtemps dans le viseur des Services de renseignements et dont le financement fait actuellement l'objet d'une enquête.

Enfin, présent depuis 15 ans en Suisse, l'homme maîtrise pourtant peu l'allemand et le Baslerdütsch. Ses prêches doivent par conséquent être traduits.

Ludovic Rocchi

Source : Rts.ch

Le mouvement islamophobe Pegida s’insurge contre les paquets de Kinder

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Pegida, le mouvement islamophobe allemand, s’est plaint des nouveaux paquets de barres chocolatées Kinder, qui font figurer des enfants issus de l’immigration. 

C’est par le biais du réseau social Facebook que les membres de Pegida ont choisi de communiquer leur colère à l’encontre des paquets Kinder. En cause, des photos d’enfants non-blancs. Une page Facebook du groupe islamophobe a ainsi affiché les paquets de Kinder en demandant à ses lecteurs s’il s’agissait «d’une blague».

Des photos des joueurs allemands

En réalité, Kinder, dans le cadre de l’Euro 2016, a utilisé des photos des joueurs de l’équipe allemande quand ils étaient enfant. Ainsi, les deux photos dont se plaignait le collectif islamophobe sont celles du défenseur central Jérome Boateng et du milieu de terrain (forfait pour l’Euro) Ilkay Gundogan. N’ayant pas pris conscience de ce détail, un internaute a commenté la publication en se demandant si «les turcs ou les ressortissants d’autres pays» utilisaient des images d’enfants allemands pour des publicités. Avant de répondre à sa propre question d’un «surement pas !» convaincu. 

«Il sera applaudi par tous»

Informés de leur méprise par les commentaires des internautes, les administrateurs de la page Facebook du groupe Pegida ont déclaré avoir «plongé dans un nid de guêpes», surement une manière pour eux de s’excuser … Il faut dire que les internautes ayant commenté la publication n’y étaient pas allé de main morte, accusant les membres de Pegida d’hypocrisie : «si l’un de ces hommes marque un but durant la compétition, il sera applaudi par tous». D’autres préférant leur expliquer les conséquences d’un repli sur soi sur le plan footballistique : «fermez les frontières, stoppez les exportations et l’immigrations. Vous obtiendrez le chômage, et un championnat de football du niveau d’une ligue locale».

De son coté, l’entreprise Ferrero, qui produit les barres chocolatées Kinder, a communiqué une déclaration à la presse allemande : «Nous tenons à nous distancer explicitement de toute espèce de xénophobie et de discrimination. Nous n’acceptons ni ne tolérons ce comportement».  

Source : Directmatin

Le Kosovo laïc devient un véritable vivier pour djihadistes

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Les musulmans du Kosovo, une région balkanique qui fit partie de l’Empire ottoman durant près de cinq siècles, appartiennent au hanafisme, la plus libérale des quatre écoles sunnites. Mais le radicalisme wahhabite importé d’Arabie Saoudite a transformé le pays – qui dispose  pourtant d’une Constitution reposant sur le principe de la laïcité – en véritable vivier pour djihadistes.

D’après un reportage réalisé au Kosovo par le New York Times, les flux financiers venant de l’Arabie saoudite ont permis la pénétration d’un islam wahhabite intolérant. Ces fonds ont contribué à changer le visage de cette société musulmane autrefois connue pour sa tolérance religieuse et ont favorisé l’envoi de combattants djihadistes au Moyen-Orient.

L’Arabie saoudite finance l’extrémisme

Selon le journal américain, quelque 200 Kosovars ont reçu des bourses après la guerre contre la Serbie pour aller étudier l’islam en Arabie saoudite. Nombre d’entre eux sont revenus au pays avec un fort zèle missionnaire, permettant d’implanter le wahhabisme dans le pays.

Des centaines de mosquée ont été construites au Kosovo avec de l’argent venant de Ryad, fourni tant par des organisations caritatives musulmanes, que des ministères et des personnes privées. Ces fonds ont financé la promotion du wahhabisme, l’idéologie conservatrice dominante en Arabie Saoudite, depuis les 17 ans que le Kosovo n’est plus sous domination serbe.

Un véritable “pipeline pour les djihadistes”

Dans ces nouvelles mosquées, les imams formés en Arabie Saoudite propagent une vision très rigoriste de l’islam et développent un discours radical en faveur du djihad.  Des imams critiquant les islamistes radicaux ont été agressés et menacés de mort.

Dans certains cas, des mosquées pluri centenaires ainsi qu’une librairie historique à Gjakovë (Djakovica) ont été rasées au bulldozer, ainsi que des sanctuaires, des tombes et des monastères de derviches, écrit le journal. Ils étaient considérés comme de l’idolâtrie par l’idéologie wahhabite. Quatorze imams ont été arrêtés et dix-neuf associations musulmanes fermées ces deux dernières années pour activités contraires à la Constitution, incitation à la haine et recrutement de terroristes, relève le journal américain.

Une société musulmane autrefois tolérante

Alors que le pays était en grande partie sous la surveillance de fonctionnaires américains, l’argent saoudien et l’influence des monarchies du Golfe ont transformé cette société musulmane autrefois tolérante en un vivier de l’extrémisme islamique et un “pipeline pour les djihadistes”, écrit le New York Times. Ces deux dernières années, 314 Kosovars sont partis rejoindre le soi-disant “Etat islamique”, dont deux kamikazes, 44 femmes et 28 enfants. Cela fait du Kosovo le pays européen qui compte le plus grand nombre de recrues de Daech par tête d’habitants.

Ces recrues ont été radicalisées et recrutées, selon les enquêteurs, par un groupe de religieux extrémistes et des associations secrètes financées par l’Arabie Saoudite et d’autres Etats conservateurs du Golfe, se servant d’un réseau secret pour convoyer des dons d’organisations caritatives, de particuliers et de ministères.

L’illusion de créer une nouvelle démocratie

“Il s’agit d’un tournant étourdissant pour un territoire comptant 1,8 million d’habitants et qui figurait il y a pas longtemps encore parmi les sociétés musulmanes les plus pro-américaines du monde (…). Là où les Américains voyaient la possibilité de créer une nouvelle démocratie, les Saoudiens ont vu un terrain pour propager le wahhabisme”, écrit le New York Times. (cath.ch-apic/nyt/be)

Jacques Berset

Source : cath.ch

Sarcelles : les locaux de la mosquée salafiste préemptés par la mairie

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Le lieu de prière occupé par une association salafiste au 7, rue d’Estienne d’Orves à Sarcelles va être racheté par la mairie. Le conseil municipal a validé ce mardi la préemption de l’immeuble pour un montant de 170 000 €, selon l’estimation fournie par France domaine.

Cette ancienne épicerie reconvertie en mosquée par une association avait été l’objet d’un arrêté de fermeture administrative en janvier, car le local ne respectait pas la réglementation des lieux accueillant du public. Malgré cela, des réunions ont continué à s’y tenir par la suite. La municipalité compte y installer la partie jeune de la future maison de quartier qui doit voir le jour après la rénovation urbaine du secteur.

Source : Le Parisien

Conférence sur l'immigration avec Jean-Yves Le Gallou

 
 Le SIEL a organisé une soirée débat sur l'immigration avec la présence de Jean-Yves Le Gallou à l'occasion de la sortie de son livre "Immigration la catastrophe que faire ?", à Paris le mardi 24 mai 2016.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Grande escroquerie autour de la construction d'une mosquée marocaine en banlieue parisienne

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La brigade de lutte contre les crimes financiers, relevant de la police judiciaire française, vient d’ouvrir une enquête sur le détournement de fonds destinés à la construction d’une mosquée marocaine à Mantes-la-Jolie, en région parisienne.

Une affaire au parfum de scandale, qui vient de secouer le chantier de construction de l’une des plus grandes mosquées de France, voire d’Europe, avec des fonds publics marocains. «La brigade de lutte contre les crimes financiers, relevant de la police judiciaire française, ouvre une enquête sur le détournement de fonds de dizaines de millions d’euros destinés à la construction d’une mosquée marocaine à Mantes-la-Jolie, en banlieue parisienne», dévoile en effet Assabah, dans son éditon de ce mercredi 25 mai.

L’élément déclencheur de cette affaire: une lettre anonyme qui a débarqué sur le bureau du procureur de Paris, mettant en cause des membres d’une association locale baptisée Association Othmane Ibn Affane, révèle encore Assabah.

«Des éléments de la police judiciaire ont procédé à l’audition de plusieurs membres de ladite association au sujet d’un détournement présumé de plusieurs millions d’euros alloués par le ministère des Habous et des affaires islamiques, ainsi que par des mécènes particuliers», indique la publication, précisant que le ministère marocain de tutelle est entré en lice dans cette affaire aux relents de scandale.

Pour précision, la tâche de construction de ce lieu de culte avait été confiée, au mois de juillet 2015, à l’association incriminée, qui n’aurait d’ailleurs pas honoré ses engagements. Et pour cause! Une bonne partie des fonds alloués par le ministère d’Ahmed Toufik, ainsi que ceux octroyés par 5.000 donateurs, s’est évaporée, occasionnant ainsi une perte en termes d’argent et de temps incommensurable.

Ce scandale polarise l’attention des médias français, relève Assabah, qui se fait l’écho d’une rencontre, en janvier dernier, entre une délégation de l’association et des responsables du ministère des Habous, qui s’est engagé à financer la partie restante de la mosquée et à pourvoir le lieu en prédicateurs formés au Maroc.

Seulement, ce n’est pas ainsi que les exécutants l’auront entendu. La tentation de l’argent facile aura été plus forte que le désir de servir la foi du commun des fidèles. Le dernier mot revient dans cette affaire à la justice, appelée à sévir avec d’autant plus de vigueur qu’il s’agit ici d’un lieu de culte.

Source : Actu-Maroc