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dimanche, 12 juin 2016

Autriche : affrontements lors d’une marche d’extrême-droite à Vienne

“Défendons l’Europe”, c’est le slogan derrière lequel ont défilé ces militants d’extrême-droite ce samedi, à Vienne en Autriche. Ils étaient environ un millier à scander des slogans anti-immigration, encadré par un important dispositif de police. Parmi eux, des groupes sont venus d’autres pays, France, République tchèque et Allemagne.

Leur marche a été stoppé par une contre-manifestation d’activistes de gauche. Les forces de l’ordre ont tenté en vain de tenir les deux camps à distance. Elles ont fait usage de gaz poivré. Des affrontements ont fait une dizaine de blessés, dont quatre policiers. Sept personnes ont été interpellées.

Source : Euronews

Attentats de Bruxelles: nouvelle arrestation en Belgique

Un homme 31 ans a été arrêté jeudi à Bruxelles dans le cadre de l’enquête sur les attentats qui ont fait 32 morts le 22 mars dans la capitale belge et inculpé de « participation aux activités d’un groupe terroriste », a indiqué ce vendredi le parquet fédéral belge.

Identifié comme « Ali E.H.A », l’homme a été interpellé dans la commune bruxelloise de Schaerbeek et a également été inculpé d' »assassinats dans un contexte terroriste et tentatives d’assassinats dans un contexte terroriste, comme auteur, coauteur ou complice », a précisé le parquet dans un bref communiqué.

Abrini livré à la France, mais « pas dans l’immédiat »

Les attentats du 22 mars à Bruxelles ont fait 32 morts au total, 16 à l’aéroport et 16 dans la station de métro Maelbeek, au coeur du quartier européen de la capitale belge, et plus de 300 blessés. Schaerbeek est la commune d’où sont partis le 22 mars trois jihadistes, dont deux se sont fait exploser à l’aéroport international de Bruxelles-Zaventem. Mohamed Abrini, le troisième homme, dit « l’homme au chapeau », ayant accompagné les deux kamikazes à l’aéroport mais qui ne s’est pas fait exploser, avait été arrêté dans la capitale belge le 9 avril.

Egalement impliqué dans les attentats du 13 novembre à Paris (130 morts), Mohamed Abrini sera bien livré par la Belgique à la France, mais pas « dans l’immédiat », a tranché jeudi la justice belge.

Source : Boulevard Voltaire

Marseille: sept interpellations après des affrontements entre police et hooligans sur le Vieux-Port

De nouveaux incidents ont éclaté ce vendredi soir sur le Vieux-Port de Marseille à la veille du match Angleterre-Russie, plusieurs dizaines de supporters jetant des projectiles sur les forces de l’ordre qui ont répliqué à l’aide de grenades lacrymogènes.

Sept interpellations

Les policiers « ont séparé des groupes d’Anglais et de Russes », a ensuite déclaré le préfet de police Laurent Nunez, soulignant qu’il n’y a pas eu d’incident majeur. Les forces de l’ordre ont plus tard précisé avoir interpellé sept individus.

Les incidents ont éclaté vers 18h30 et ont duré une dizaine de minutes, sur l’un des quais du Vieux-Port où se trouvent plusieurs pubs britanniques. Les commerçants ont été priés de fermer leurs portes et de replier leurs terrasses.

Quelques minutes après les incidents, plusieurs dizaines de CRS bloquaient les lieux, face à plusieurs centaines de supporters, ivres et torse nu pour la plupart.  

Un match Angleterre-Russie, considéré comme à risque par les autorités en raison des risques d’affrontements entre supporters, doit se tenir samedi au Vélodrome et les forces de sécurité ont été renforcées en conséquence.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, des incidents avaient déjà éclaté, un groupe de 250 supporters britanniques s’en prenant à la police et jetant des canettes. Sept blessés légers ont été déplorés dans la nuit – trois supporteurs, deux policiers municipaux et deux membres de la police nationale.

Source : Boulevard Voltaire

Marseille: affrontements entre police et hooligans sur le Vieux-Port

Le nouveaux affrontements en marge des festivités de l’Euro de football ont éclaté ce vendredi soir à Marseille, où des supporters anglais se sont affrontés avec la police.

Des heurts entre supporters marseillais et anglais avaient déjà éclaté dans la cité phocéenne dans la nuit de jeudi à vendredi. Un Français et un Anglais ont été interpellés et placés en garde à vue.

Source : Boulevard Voltaire

Le Front National dénonce l’ « agenda européen » en matière d’immigration

Le Front National dénonce le « nouveau cadre pour les partenariats de migration » et le « plan d’action sur l’intégration et la carte bleue » annoncés par la Commission européenne pendant la session du Parlement européen à Strasbourg.

Au cours des cinq prochaines années, 8 milliards d’euros seront dépensés afin de créer des partenariats avec la Jordanie, le Liban, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, le Mali, l’Éthiopie, la Tunisie et la Libye. En plus de cela, la Commission veut établir un fonds d’investissement extérieur pour lequel 3,1 milliards seront mobilisés, « lesquels devraient entraîner des investissements d’un montant total pouvant atteindre 31 milliards d’euros, voire potentiellement 62 milliards d’euros ». Une fois de plus, la Commission prend ses rêves pour la réalité. Sa générosité irréaliste est essentiellement basée sur les apports financiers des États membres, donc des contribuables.

Le Front National ne nie pas qu’il faut investir dans les pays d’origine afin d’endiguer les flux migratoires, mais la Commission ne dispose d’aucun plan concret pour rendre efficace son aide au développement existant.

Le plan d’action de l’UE est voué à l’échec par son manque de cohérence et ses nombreuses contradictions. La Commission prétend vouloir contrôler les flux migratoires, alors qu’elle veut instaurer davantage de voies légales pour l’immigration. Elle veut notamment réformer la carte bleue européenne pour attirer des travailleurs qualifiés. Dans ses délires mondialistes, elle considère le monde comme un marché du travail global, ou les salariés sont déménageables et jetables. Cette politique ultralibérale conduit à la baisse des salaires en Europe, et à une fuite des cerveaux dans les pays en voie de développement, qui mènera à son tour à plus de pauvreté et donc davantage d’immigration vers l’Europe. En outre, cette politique trahit les plus de 21 millions de chômeurs dans l’Union européenne.

Pour argumenter son projet, la Commission se réfère au « succès » de son accord avec la Turquie, ce qui laisse perplexe.
Face à cette politique absurde et catastrophique, le Front National préconise le retour immédiat à la souveraineté nationale en matière d’asile et d’immigration.

Communiqué de Presse du Front National

Source : Front National

Berchem-Sainte-Agathe: les fidèles toujours à la rue, le projet de déménagement de la mosquée à l'arrêt

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Trop petite depuis plusieurs années, la mosquée Al Inaba a prévu depuis 2012 de déménager dans un espace plus grand. Les permis d’urbanisme ont été accordés mais aucun accord n’a pour le moment abouti avec les copropriétaires. En attendant, les fidèles continuent de prier en rue lors de la prière du vendredi dans une petite rue de Berchem-Sainte-Agathe fermée pour l’occasion.

Souvenez-vous, il y a un an, nous vous révélions le fait que des fidèles de la mosquée Al Inaba, située à l’angle de la chaussée de Gand et de la rue Haubert Blauwet, des fidèles n’avaient pas d’autre choix que de prier en rue faute de place dans la mosquée devenue trop petite au fil du temps.

Un an plus tard, la situation est toujours la même. Et pourtant les responsables de la mosquée Al Inaba ont depuis 2012 anticipé une solution permettant d’accueillir davantage de monde. Mais les choses sont bloquées suite à un désaccord entre copropriétaire. «  C’est toujours bloqué. Depuis 2012, nous avons acheté un bâtiment chaussée de Zellik. Nous avons fait la demande pour le permis d’urbanisme à la commune et la Région. Nous avons reçu toutes les autorisations nécessaires mais les autres copropriétaires ne veulent pas. Et il ne nous manque pas grand-chose pour avoir la majorité  », explique Mohamed Aziz, le responsable de la mosquée Al Inaba, la seule mosquée de la commune de Berchem-Sainte-Agathe.

«  En attendant, nous avons déjà commencé les travaux pour rester dans les délais du permis d’urbanisme. C’est en passe d’être fini. Nous cherchons toujours une solution pour déménager prochainement. Le problème, c’est que les voisins ne nous ont jamais laissé l’occasion de nous expliquer. Ils ont peur du bruit mais les prières sont encadrées. Nous avons un steward qui veille à ça. De plus, les prières le soir, c’est uniquement pendant le ramadan que nous avons du monde. Nous tentons de renouer le dialogue avec nos avocats  », poursuit notre interlocuteur.

Le lieu prévu chaussée de Zellik dispose d’une superficie de 700m² et pourrait accueillir jusqu’à 300 fidèles. En attendant qu’une solution soit trouvée, les prières sont encadrées par la police et la commune, les jours de grandes affluences. La petite rue est bloquée à la circulation, le temps de la prière du vendredi et des policiers sont là pour garantir la sécurité.

I. A.

Source : lacapitale.be

Pakistan : un chrétien, marchand ambulant de glaces, violemment agressé par des musulmans

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Au Pakistan, les chrétiens sont considérés par nombre de musulmans comme des “intouchables”, les derniers des derniers dans l’échelle sociale, et ils sont confinés aux travaux les plus humbles et les plus avilissants. Khaleel Masih est un chrétien de 42 ans qui, pour subvenir aux besoins de sa famille, est marchand de glaces ambulant. Il a installé une glacière sur sa bicyclette de va de village en village vendre ses glaces aux enfants. Le 17 mai, par une journée très ensoleillée, il a quitté sa ville de Changa Manga pour faire sa tournée dans les villages du district de Kasur (Pendjab). Arrivé dans un village, il fut interpellé par deux frères musulmans, Muhammad Rizwan et Muhammad Farman : « Il m’ont traité de “Chora”, un mot insultant destiné aux chrétiens. Puis ils ont commencé à m’insulter et à m’accuser de vendre des produits malpropres aux enfants musulmans. J’ai essayé de discuter et de leur expliquer que ce n’était pas vrai, mais ils se sont mis à me frapper et à me maltraiter ». Très rapidement, une foule d’une vingtaine de musulmans est venue à la “rescousse” des deux agresseurs, frappant aussi Khaleel Masih, détruisant sa bicyclette et répandant par terre les glaces… D’autres musulmans, hommes et femmes, attroupés devant la scène hurlaient : « Les chrétiens sont des intouchables ! Ce ne sont pas des disciples de notre saint prophète. Ils sont juste bons à nettoyer nos maisons et ils ne devraient pas avoir le droit de vendre quoi que ce soit de comestible à des musulmans ». Masih est allé porter plainte au commissariat de police, mais les fonctionnaires ont d’abord refusé de l’enregistrer, puis, parce qu’il insistait, ils ont fini par le faire mais sous la pression des responsables musulmans, Masih a été contraint de retirer sa plainte et de signer un “accord de réconciliation”. Ces responsables ont également fait pression sur lui pour qu’il se convertisse à l’islam, lui et sa famille, en échange de quoi on lui procurerait une maison, un travail bien payé et l’école pour ses enfants. Masih a décliné les offres en disant qu’il ne renierait jamais Jésus

Source : christianophobie.fr

Il veut faire cesser des insultes anti-françaises, il est poignardé !

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Si les faits sont importants, l’analyse des données apporte souvent plus de matière.

C’est ce qui transparaît dans un article du Parisien du 8 juin : « Mardi 17 mai, vers midi, alors qu’il voyageait dans une rame de la ligne 4 du métro, un usager a tenté de faire cesser les agressions verbales d’un individu virulent qui tenait des propos anti-français envers un passager. »

L’intérêt de cette phrase est triple. Elle démontre que le racisme décomplexé d’aujourd’hui se conjugue avec la haine de la France. Il faut être L’Obs ou Libé pour récuser ce phénomène. Le passager qui a subi ces insultes a préféré se taire et ne pas répondre aux attaques verbales. On le sent, dans le métro comme ailleurs : la peur règne sur la ville et nombreuses sont les personnes qui préfèrent rester silencieuses plutôt que d’être traitées de racistes ou de prendre un mauvais coup. A contrario, on peut encore être optimiste : il s’est trouvé un irréductible « Gaulois » pour refuser l’invective en faisant fi des risques.

Le gouvernement a souvent donné des Légions d’honneur pour moins que cela !

« Alors que celui-ci descendait de voiture à la station Étienne-Marcel (IIe), l’homme l’a frappé d’un coup de couteau au flanc gauche, provoquant une plaie saignante, avant de prendre la fuite. Une interruption totale de travail (ITT) de sept jours a été délivrée à la victime. »

Si cet individu armé avait frappé plus haut sur le côté gauche c’est le cœur et non les côtes qui aurait été touché, entraînant la mort.

On ne peut qu’être scandalisé par le nombre d’agressions dans le métro. En 2010, à cette même station Étienne-Marcel, une jeune femme de 27 ans, poussée violemment dans un escalier par un voleur fuyant la police, tombe et se fracture le crâne. Il y a trois mois, un homme mourait après avoir été poignardé de deux coups de couteau lors d’une querelle à hauteur de la station de métro Stalingrad, dans le XIXe arrondissement.

Tous ces faits ne sont qu’une infime partie des drames qui, depuis dix ans, s’enchaînent à la RATP et restreignent la libre circulation des Parisiens à certaines heures.

Mais revenons à notre affaire : « C’est en partie grâce à l’exploitation des images de vidéosurveillance que les policiers de la sûreté régionale des transports sont parvenus à identifier l’agresseur et l’interpeller à La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Entendu, il a reconnu avoir porté le coup de couteau et proféré des insultes racistes, les justifiant par une « haine de la France et des Français ». Au terme de sa garde à vue, il a été déféré au parquet de Paris et placé en détention provisoire dans l’attente de son jugement. »

Vous remarquerez que si les policiers ont identifié l’agresseur, le lecteur, lui, ne peut le faire puisqu’aucun nom n’est cité alors que l’intéressé est majeur (le texte de l’illustration nous apprend qu’il a 38 ans). Nous savons de lui le minimum : l’arrestation a eu lieu à La Courneuve. Autre point important : il a réitéré ses insultes anti-françaises devant les enquêteurs. À son agression doit donc être associée une infraction pour propos racistes. Mais, là aussi, les motifs de l’inculpation ne nous sont pas donnés.

Dernière interrogation, et non des moindres : cela fait plus de trois semaines que l’agression a eu lieu. Pourquoi, à part Le Parisien, aucun autre « grand » média n’a enquêté sur ce fait divers ?

Est-ce un oubli ou une oblitération consciente et partisane de la part des médias du système ? Je laisse au lecteur le soin d’y répondre.

J.-P. Fabre Bernadac

Source : Boulevard Voltaire

 

samedi, 11 juin 2016

Débat sur l'immigration avec Jean-Yves Le Gallou

Le SIEL a organisé une soirée débat sur l'immigration avec la présence de Jean-Yves Le Gallou à l'occasion de la sortie de son livre "Immigration la catastrophe que faire ?", à Paris le mardi 24 mai 2016.

 

Jean-Yves Le Gallou résume toute l'hypocrisie et la duplicité de la gauche immigrationniste par l'anecdote suivante: Fleur Pellerin, qui habite Montreuil, une banlieue de Paris très "cosmopolite" ("populaire" selon la novlangue), scolarise ses enfants à Vincennes.

La diversité, c'est bien, mais, seulement pour les autres ...

Source : parti national français

Débat sur l'immigration avec Jean-Yves Le Gallou

Le SIEL a organisé une soirée débat sur l'immigration avec la présence de Jean-Yves Le Gallou à l'occasion de la sortie de son livre "Immigration la catastrophe que faire ?", à Paris le mardi 24 mai 2016.

 

Jean-Yves Le Gallou résume toute l'hypocrisie et la duplicité de la gauche immigrationniste par l'anecdote suivante: Fleur Pellerin, qui habite Montreuil, une banlieue de Paris très "cosmopolite" ("populaire" selon la novlangue), scolarise ses enfants à Vincennes.

La diversité, c'est bien, mais, seulement pour les autres ...

Source : parti national français

Emploi : Bruxelles veut plus d’immigration

Communiqué de presse de Dominique Martin, Député européen – Commision Emploi et Affaires Sociales

La Commission européenne a proposé cette semaine une réforme de la directive « carte bleue », sur l’immigration hautement qualifiée. L’objectif avoué est un recours accru à cette main d’œuvre étrangère. Les gains économiques escomptés oscilleraient entre 1.4 et 6.2 milliards d’euros par an.

Les travailleurs étrangers combleraient les pénuries de main d’œuvre constatées dans les secteurs technologiques et des soins de santé notamment, où 800.000 et 1 millions d’emplois seraient vacants d’ici à 2020. Le déclin de la population active européenne (perte de 20 millions d’actifs d’ici 2036) et l’inadéquation entre la formation et les besoins des entreprises sont pointés du doigt.

Cette proposition intervient alors que des analyses économiques récentes soulignent l’exode massif des Européens hautement qualifiés. Le Front National appelle les États européens à privilégier leurs propres forces vives, notamment par une politique éducative ambitieuse axée sur la formation professionnelle aux emplois d’avenir.

Source : Front National

Booba s'en prend à un candidat d'extrême droite

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Le b2o n’a pas, mais alors pas du tout apprécié la dernière sortie d’un politique français, et ne s’est pas caché pour le dire.

"Refuser la France noire", mettre les "immigrés-envahisseurs" dans les bateaux, supprimer le droit à l’avortement qui est "un crime", "brûler" le code du travail… Voici quelques-unes des propositions phares du programme de Henry De Lesquen, un candidat de la droite la plus à droite de l’extrême droite à la présidentielle 2017. Sa dernière sortie en date ? "Les Martiniquais ou les Guadeloupéens sont des amis de la France, mais ils ne sont pas français" lâchait-il il y a deux jours sur Twitter. Après avoir vu ça, Booba (que l’on peut retrouver en feat sur l’album de Niska) s’est fâché tout rouge sur Instagram.

"J'le verrai bien en équipe de France lui. Liberté d'expression je suppose" lâche-t-il dans un premier temps, en faisant sans doute référence à la non-convocation pour l’Euro de Karim Benzema (que Patrice Quarteron a récemment clashé). Puis il a renchérit avec plusieurs hashtags : "#proposracistesoklm #entouteimpunité #pasàlabridunenoixdecocoderrièrelanuque". Chez melty, on soutient le b2o à 200 % sur ce coup-là. On espère juste que ça ne fera pas trop de pub à ce sombre personnage qu'est le directeur de Radio Courtoisie. 

Source : Melty

 

VIDEO - Inondations : 200.000 euros de travaux pour la grande mosquée de Strasbourg

Suite au très fort orage qui s'est abattu sur le Bas-Rhin mardi, la grande mosquée de Strasbourg a été inondée. La salle de prières des femmes est fermée jusqu'à nouvel ordre. Le coût des travaux pourrait s'élever à 200.000 euros.

De gros travaux sont à prévoir à la grande mosquée de Strasbourg suite aux intempéries du début de semaine. Au deuxième jour du ramadan, la salle de prière de femmes s'est transformée en véritable piscine olympique. Sur les images tournées par les fidèles, on se rend compte de l'ampleur des dégâts :


La grande mosquée de Strasbourg inondée après... par francebleu-grandest

Pour le moment, la salle de prière des femmes est fermée par mesure de sécurité. "Une entreprise a sondé le plafond, il y a encore de l'eau dans le plafond, on ne veut pas jouer avec la sécurité", explique Saïd Boulahtit, le président de la grande mosquée.

Certains experts sont déjà passés. Les travaux pourraient coûter 200.000 euros s'il faut refaire tous les plafonds et renouveler le matériel informatique. "Je crois qu'il faudra fermer la mosquée quelques mois pendant les travaux, ce n'est pas une bonne nouvelle", poursuit Saïd Boulhatit. Le président de la grande mosquée conseille aux fidèles de se rendre dans leurs mosquées de quartier pour faire leurs prières pendant le ramadan.

Sophie Cambra

Source : France bleu

 

Pour Marion Maréchal-Le Pen, les Français sont plus préoccupés par la burqa que par la sortie de l'euro

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Au cas où le message n'aurait été pas totalement perçu avec le recrutement de plusieurs figures du Bloc Identitaire, Marion Maréchal-Le Pen a décidé d'appeler désormais un chat un chat. La députée FN du Vaucluse se décrit ainsi aujourd'hui elle-même comme une "identitaire" alors qu'il fut un temps où les identitaires étaient chassés du parti. Aujourd'hui, les choses sont différentes.

Si l'élue frontiste assume aujourd'hui ce côté "identitaire", c'est parce qu'elle pense que cela correspond aux attentes des Français. Ces dernières sont d'ailleurs très claires : la France a peur d'être grand remplacée, du moins selon les dires d'une certaine frange de l'extrême droite, étiquette que la députée FN, en revanche, refuse.

Citée par Le Monde ce vendredi 10 juin, l'élue frontiste estime :

"Le chômage arrive en troisième position des préoccupations des Français, derrière la sécurité et l’identité, estime-t-elle. Le père de famille a peur que sa fille porte une burqa, il ne se pose pas la question de savoir si elle l’achètera en francs ou en euros."

Au-delà de la provocation, cette déclaration a deux objectifs : porter un discours extrêmement identitaire tout en se démarquant de manière flagrante de la ligne Florian Philippot. Le numéro 2 du FN a fait de la sortie de l'euro l'Alpha et l'Omega du programme du Front national. En expliquant que "le père de famille" se moque de savoir si sa fille pourra acheter sa burqa "en francs ou en euros", la députée du Vaucluse suggère à l'inverse que la question monétaire, pierre angulaire de la souveraineté nationale revendiquée par le FN, n'est pas très importante. Le militant frontiste risque d'en perdre son latin…

Cette déclaration illustre donc une nouvelle fois comment s'opère l'opposition entre Marion Maréchal-Le Pen et Florian Philippot, une opposition qui dépasse le cadre de ces deux personnalités mais touche deux franges du FN, ces deux lignes ce que l'on présente schématiquement comme le FN du Nord, plus porté sur les questions économiques, et le FN du Sud, vraisemblablement tourné vers les thématiques identitaires. Marion Maréchal-Le Pen ratisse d'un côté, Florian Philippot de l'autre, quitte à souvent s'opposer.

Sylvain Chazot

Source : Europe 1

Un journal autrichien s'attaque aux commentaires anti-migrants

Le journal autrichien « Kurier » a porté plainte contre un message posté sur sa page Facebook pour souhaiter la noyade de jeunes réfugiés apprenant à nager en Autriche…

Kurier, l’un des principaux quotidiens autrichiens, confronté à une multiplication de commentaires xénophobes, a porté plainte contre un message posté sur sa page Facebook pour souhaiter la noyade de jeunes réfugiés apprenant à nager en Autriche.

Le journal a expliqué ce vendredi avoir déjà signalé à la justice des messages haineux envoyés sur son site internet ou via le courrier des lecteurs mais jamais encore de commentaires laissés sur sa page Facebook.

« Une tempête d’insultes »

Le quotidien dit constater sur son compte « toujours plus de messages qui ne sont pas simplement méprisants pour la dignité humaine mais sont passibles de poursuites ». Des « milliers de messages » doivent chaque jour être effacés par les modérateurs du site, explique Kurier.

Le journal centriste avait relayé cette semaine l’initiative de maîtres-nageurs qui proposent des cours de natation gratuits à de jeunes demandeurs d’asile en Carinthie, dans le sud de l’Autriche.

Kurier avait également fait état de la « tempête d’insultes » suscitée par cette initiative dans la presse régionale. Une vitre du véhicule des maîtres-nageurs avait été brisée.

« Qu’ils se noient ! » avait commenté un lecteur sur le site du Kurier après le récit de ces incidents.

Augmentation des délits racistes

Les délits racistes recensés par la police ont augmenté de moitié en Autriche durant l’année 2015, au cours de laquelle le pays a été en première ligne des flux migratoires.

Jeudi, des membres d’un groupuscule d’extrême droite de la mouvance identitaire ont interrompu un cours à l’université de Klagenfurt, capitale de la Carinthie, pour déclamer des slogans racistes.

Un foyer de demandeurs d’asile en construction a été détruit la semaine dernière par un incendie volontaire dans le nord du pays, une première en Autriche à la différence de l’Allemagne où les délits contre des foyers ont été nombreux.

90.000 demandeurs d’asile en Autriche

L’Autriche a accueilli l’an passé quelque 90.000 demandeurs d’asile, soit plus de 1 % de sa population. La poussée migratoire alimente le vote protestataire dans ce pays de 8,7 millions d’habitants, où le candidat du parti d’extrême droite FPÖ, Norbert Hofer, a recueilli 49,7 % des suffrages au second tour de la présidentielle le 22 mai, face à l’écologiste Alexander Van der Bellen.

A l’automne 2015, le quotidien allemand Bild  avait publié sur deux pages des messages anti-migrants postés par des internautes sur Facebook, appelant les autorités à les poursuivre. Tout comme le quotidien Nord Littoral, qui lui avait décidé de publier certains messages haineux, en ne cachant pas l’identité de leurs auteurs.

Source : 20 minutes

Ce boucher aime son métier

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Maroc : le poulet du McDonald’s est certifié halal

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C’est désormais officiel. Tous les menus au poulet que vous consommez dans les restaurants McDonald’s à travers tout le Maroc sont certifiés halal.

En mai 2016, l’Institut Marocain de Normalisation a effectué un audit au niveau de l’abattoir qui fournit la viande de la chaine de restauration, indique le site du journal Le Matin où il avait pour mission de « valider la conformité du système Halal de JBS Amparo (Brésil) », fournissant des produits à base de viandes aux McDos marocains.

Dans un communiqué, McDonald’s explique que « l’abattoir produisant exclusivement de la viande de poulet Halal ; respecte strictement les exigences de l’abattage rituel musulman ; effectue un abattage manuel et individuel pour chaque animal ; les superviseurs musulmans de l’organisme certificateur sont impérativement présents lors de chaque production »

Source : Bladi.net

Ramadan : les paniers de l’islam

 

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La période de jeûne qui débute est aussi celle où les musulmans consomment le plus. Avec un marché halal dédié en plein essor.

C’est reparti. Jusqu’au 6 juillet, les musulmans pratiquants vont jeûner du lever au coucher du soleil. Moment de spiritualité, le ramadan est aussi une période de grande consommation, comme les fêtes de fin d’année. Selon les estimations du cabinet spécialisé Solis, en France, les familles de confession musulmane voient leurs dépenses alimentaires grimper de 30 %, le panier de la ménagère flirtant alors avec les 300 euros. Cette flambée de consommation fait tiquer dans les milieux musulmans. Mais elle s’explique. Pendant le ramadan, on reçoit la famille et les amis. Une aubaine pour le business halal, en pleine expansion dans l’Hexagone et dans le monde. Pour les grandes surfaces, c’est l’occasion de mettre en avant leurs produits halal, qui eux-mêmes se diversifient.

Car le business du halal est une création récente. Dans les années 70, la diaspora musulmane se contente, grosso modo, de s’abstenir de manger du porc et de boire de l’alcool. A cette époque, le célèbre théologien Youssef al-Qaradawi, proche des Frères musulmans, ne voit d’ailleurs pas d’objection à ce que la diaspora musulmane consomme (hormis le porc, bien sûr) la viande des chrétiens et des juifs. Mais la mondialisation des échanges, l’avènement d’un islam de plus en plus rigoriste et les intérêts du business changent la donne. Les pays musulmans, notamment, se mettent à importer de la viande. Le volailler français Doux s’en fait même une spécialité. Dans un premier temps, l’Iran de Khomeiny interdit l’importation en provenance d’Occident. Puis l’autorise sous condition. Au même moment, dans la diaspora européenne, un certain rigorisme s’installe, suscitant une demande de halal. Proche de la mouvance des Frères musulmans, un premier organisme de certification est créé en 1991, AVS (A votre service). Dans le désordre, des normes s’improvisent. Jusqu’à aujourd’hui, le débat fait rage. Excepté deux ou trois grands principes sur l’abattage, le halal est une norme à géométrie variable. Peut-on admettre de la gélatine de porc ? Consommer de l’escargot ou des crevettes ? Les réponses diffèrent selon les courants.

1-Des petits plats qui font recette

En France, le chiffre d’affaires du halal est estimé entre 5 milliards et 7 milliards d’euros, l’équivalent du bio. A l’échelle mondiale, c’est un business qui atteint 600 milliards d’euros. D’ici dix ans, selon l’Organisation de la coopération islamique (OCI), ce chiffre pourrait être multiplié par trois. «Le besoin existe», estime Abbas Bendali, le patron du cabinet d’études Solis, qui parie sur une croissance annuelle à deux chiffres. En France, une clientèle jeune et plutôt aisée émerge. A travers la consommation halal, elle s’invente un muslim way of life, «un gage d’appartenance» à l’islam, comme le remarque la sociologue Florence Bergeaud-Blackler. Ce business est surtout en pleine transformation. Depuis une dizaine d’années sont arrivés sur le marché des nouveaux produits (charcuterie sous vide, plats cuisinés, sauces pour pâtes, etc.). Des poids lourds de la distribution (Casino et sa marque Wassila) et de l’agroalimentaire (le volailler LDC et sa filière Reghalal), des PME (comme l’historique Isla Délice) ont investi le créneau. En développement, également : une restauration halal haut de gamme, très en vogue en milieu urbain.

Malgré tout, comme le rappelle Abbas Bendali, c’est le commerce traditionnel (les 2 500 boucheries musulmanes qu’il a comptabilisées dans l’Hexagone) qui assure toujours l’essentiel du chiffre d’affaires. Des petits commerces de niche tentent leur chance, comme récemment un magasin de surgelés à Colombes (Hauts-de-Seine). Dans le même département, à Villeneuve-la-Garenne, une boucherie halal haut de gamme, l’Aloyau, fait déjà un carton. Pour le reste, il n’y a pas, à proprement parler, de «communautarisation» de la consommation. Lancée en 2011, la chaîne de supérettes Hal’Shop, qui a suscité la polémique, est en liquidation judiciaire.

2-Cosmétiques sans porc ni alcool et hôtels «muslim friendly»

Un label halal pour tout et n’importe quoi ? «Et les blousons en cuir et les chaussures, comment peut-on être sûr que ce n’est pas de la croûte de porc ?» Cette blague court dans les milieux musulmans, une façon de se moquer et de dénoncer les excès du marketing et de l’ultrarigorisme religieux. Il y a cinq ans, un dentifrice estampillé halal (on ne sait pas trop pourquoi) est ainsi apparu dans les boutiques de la rue Jean-Pierre-Timbaud, haut lieu historique du commerce musulman à Paris (XIe). Le produit venait de Malaisie, l’un des pays d’Asie très en pointe dans le business halal. Un shampooing pour femmes voilées a également tenté une percée. «L’un et l’autre n’ont pas pris», relève Abbas Bendali, du cabinet d’études Solis.

Quoi qu’il en soit, l’extension du domaine du halal est en marche. Il touche de plus en plus de secteurs, ce qui assure la flambée des chiffres d’affaires. Les produits pharmaceutiques et cosmétiques ont actuellement le vent en poupe. Là aussi, c’est la Malaisie qui tient la corde. Les parfums et autres rouges à lèvres sont notamment garantis sans alcool ou sans produits d’origine animale.

Dernier venu, le tourisme halal s’avère, lui aussi, prometteur. Sur Internet, des réseaux spécialisés, façon TripAdvisor, apparaissent. Les touristes ont la garantie de trouver dans leur hôtel une nourriture halal, voire une salle de prière. Ailleurs, ce sont des plages et des piscines non mixtes qui sont vantées. La Turquie, qui veut s’affirmer comme une puissance du halal (une quarantaine d’entreprises turques étaient présentes au salon musulman du Bourget en mai), est très offensive sur ce créneau. Plus modestement, en France, une poignée de chambres d’hôtes s’affiche «muslim friendly», prêtes à accueillir, sans polémique, des femmes voilées.

3-Une certification et des chaînes de production opaques

En 2011, l’affaire avait fait grand bruit. Le géant agroalimentaire Nestlé avait dû retirer de la vente les saucisses halal de la marque Herta, soupçonnées de contenir des traces d’ADN de porc. Depuis, il y a eu des suspicions à répétition. Dans son dernier numéro, le mensuel Capital révèle qu’il a fait tester 42 produits alimentaires estampillés halal par un laboratoire. Trois d’entre eux contenaient, selon le magazine, de l’ADN de porc. Négligences dans la chaîne de production ou dans les modalités de certification ?

De fait, le marché du halal est opaque. En France, il existe une poignée d’organismes de certification, les plus importants étant AVS (A votre service) et la SFCVH (Société française de contrôle de la viande halal), dépendant de la Grande Mosquée de Paris. Un marché plutôt juteux. En 2015, la SFCVH a réalisé un résultat net de près 500 000 euros pour un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros.

Le hic, c’est qu’il n’y a aucune transparence sur le cahier des charges, les modes de contrôle et les normes pour définir le halal. Pas plus en France qu’à l’international. Basée à Djedda, en Arabie Saoudite, l’Organisation de coopération islamique (OCI), qui regroupe 57 pays musulmans, tente de mettre de l’ordre dans la boutique. En France, le ministère de l’Intérieur s’apprête, lui, à lancer une vaste étude pour y voir clair dans la filière halal.

Le débat fait rage autour de deux points clés. Peut-on ou non étourdir les animaux avant de les égorger ? En France, les fédérations musulmanes y sont opposées. L’OCI, elle, n’a pas encore fait sa religion. Et peut-on abattre mécaniquement les poulets ? Les mouvements les plus rigoristes de l’islam récusent cette technique…

4-Taxe halal : un denier du culte musulman

Régulièrement suspecté de recevoir des fonds étrangers, l’islam de France manque cruellement de moyens. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) n’a quasiment pas de budget, pas même une secrétaire. L’explosion du business halal pourrait-elle remédier à cette indigence chronique ? Une «taxe halal» pourrait-elle se transformer en une sorte de denier du culte (l’impôt volontaire des catholiques) musulman ? Sur le papier, l’idée est séduisante. Elle est d’ailleurs souvent avancée. En mars, la candidate à la primaire de la droite Nathalie Kosciusko-Morizet s’y est à son tour essayée, déclarant sur le plateau de l’émission On n’est pas couché : «C’est juridiquement possible, techniquement possible.» Et la députée du parti Les Républicains d’avancer la somme de 60 millions d’euros qui pourrait être ainsi collectée.

Dans les faits, c’est une autre histoire. L’instauration d’une taxe halal se heurte à de gros obstacles. Il s’agit d’une affaire religieuse qui ne concerne pas, au nom de la laïcité, les pouvoirs publics. Ce n’est pas à l’Etat de mettre en place un tel dispositif. A qui en reviendrait l’initiative ? Au CFCM ? Toujours contestée, l’institution n’a manifestement pas l’autorité nécessaire. La certification du halal lui a ainsi échappé depuis belle lurette, comme le souligne la chercheuse Florence Bergeaud-Blackler. A l’instar des produits casher (de plus en plus importés d’Israël), le marché du halal est mondialisé. Malgré tout, le CFCM a remis le dossier sur la table. Son président, Anouar Kbibech, confie à Libération que les instances musulmanes réfléchissent à une contribution volontaire, versée à une fondation.

Bernadette Sauvaget
 
Source : Libération

Le Coran récité à Sainte-Sophie de Constantinople

Le Premier ministre turc a autorisé la lecture du Coran dans la basilique-musée pendant ramadan : un camouflet pour l’Occident.

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Dès le début de ramadan 2016, les sourates du Coran ont été récitées dans la basilique Sainte-Sophie de Constantinople. Pour rappel, il y a une semaine, des nationalistes turcs se pressaient sur le parvis de la basilique-musée, réclamant sa reconversion en mosquée. Les Turcs fêtaient alors en grande pompe le 563e anniversaire de la prise de la ville. Immédiatement après leur victoire, ils transformèrent la basilique millénaire de Sainte-Sophie en mosquée. Puis Mustafa Kemal Atatürk en fit un musée en 1934, afin d’apaiser les tensions avec les minorités chrétiennes et les pays européens.

Erdogan flirte avec les nationalistes

Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdoğan, ne fait pas mystère de son admiration pour l’Empire ottoman, et a donné des signes ambigus concernant la question symbolique de Sainte-Sophie. En 2013, son vice-Premier ministre, Bülent Arinc, avait provoqué un scandale en exprimant son « espoir de voir la basilique Sainte-Sophie redevenir une mosquée ». Recep Erdoğan soutient aussi la construction d’une « mosquée Sainte-Sophie », réplique de la Sainte-Sophie de Constantinople, à Amsterdam, comme pour graver dans les esprits, qu’à ses yeux, la basilique est une mosquée.

Le Coran résonne dans la basilique

Déjà, le vendredi 10 avril 2014, soit le Vendredi saint pour les chrétiens orthodoxes, des sourates du Coran ont été lues solennellement, en la basilique Sainte-Sophie de Constantinople, et ce pour la première fois depuis 85 ans. Avec la lecture de 2016, les nationalistes franchissent une nouvelle étape. Il est de coutume, pendant le mois de ramadan, que l’intégralité du Coran soit lue dans les mosquées : en permettant cette pratique à Sainte-Sophie, on l’a virtuellement « transformée en mosquée », pour reprendre les termes de Dora Bakoyannis, l’ancien ministre des Affaires étrangères grec.

Protestations grecques

Dora Bakoyannis s’est insurgé contre un acte « incompréhensible », « incompatible avec une société moderne et démocratique ». Sa compatriote Elissavet Vozemberg-Vrionidi, députée européenne du groupe des Partis des peuples européens (EPP, chrétiens démocrates), a interrogé la Commission européenne quant à la conversion d’un symbole du christianisme en mosquée. Elle a demandé s’il ne fallait pas considérer cette pratique comme un manque de respect à l’égard des chrétiens, et si des initiatives ne pouvaient pas être prises pour préserver le monument. Pour l’heure, aucune protestation n’est venue d’autres pays européens.

La prière comme arme diplomatique

Ce grand silence contraste avec les réjouissances de la presse pro-gouvernementale turque qui s’est empressée d’applaudir cette décision. Sami Tayyar, député du parti d’Erdogan AKP (Justice et développement), y voit un camouflet fait à l’Occident. La Turquie, explique-t-il, doit exercer des représailles à l’égard des États-Unis, coupables de soutenir le PKK, le parti des travailleurs kurdes. Elle doit aussi se venger de l’Allemagne, coupable d’avoir reconnu le génocide arménien. Il a affirmé sans ambiguïté que Sainte-Sophie « devait redevenir une mosquée », confirmant l’importance de ce symbole, brandi comme une arme de guerre plutôt que comme un lieu de prière.

Nice : l’enquête sur la profanation de la mosquée En Nour aboutit à des arrestations

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Mercredi dernier, la mosquée En Nour a été profanée en plein mois de ramadan. Une enquête a été lancée après que les responsables de ce lieu de culte musulman aient déposé une plainte contre X. La police a arrêté deux suspects.

Dans la nuit du jeudi, deux personnes ont été arrêtées à Nice par les policiers des Alpes-Maritimes chargés de cette affaire de profanation de la mosquée En Nour. Ces deux individus sont soupçonnés d’avoir déposé les restes d’un sanglier ensanglanté devant ce lieu de culte qui vient à peine d’être construit.

Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait annoncé cette nouvelle via les réseaux sociaux et en publiant un communiqué dans la nuit du jeudi au vendredi. Le membre du gouvernement a "félicité les policiers (...) des Alpes-Maritimes, qui ont interpellé ce soir deux individus suspectés d’être impliqués dans la profanation, hier à Nice, de l’Institut culturel En Nour", rapporte 20 Minutes.

Dans le communiqué, le ministre avait également affirmé qu’il estime que ces actes de racisme sont "inacceptables" dans une "République laïque", comme la France. En effet, le locataire de la Place Beauvau "réaffirme la détermination du gouvernement à combattre et à sanctionner tous les actes haineux et anti-religieux".

Pour rappel, cette affaire de profanation de lieu de culte vient dans un contexte très tendu entre la municipalité de Nice et les responsables de l’association En Nour, le propriétaire de la mosquée nouvellement bâtie. Le maire Christian Estrosi s’était fermement opposé à la construction de ce lieu de culte musulman.

Source : info.re

vendredi, 10 juin 2016

Pro et anti-Brexit s'écharpent sur l'immigration et l'économie

Pro et anti-Brexit se sont à nouveau affrontés jeudi soir lors d'un débat télévisé sur l'immigration et l'économie, thèmes centraux de la campagne. Et ce, à deux semaines du référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne.


L'ex-maire de Londres et figure de proue du camp pro-Brexit Boris Johnson faisait face à Nicola Sturgeon, Premier ministre écossaise et partisane d'un maintien dans l'UE, sur la chaîne ITV. Ils partageaient la scène avec quatre autres invitées, deux pro-Brexit et deux partisanes du statu quo.


Derrière leur pupitre, les pro-Brexit ont appelé une nouvelle fois les Britanniques à "reprendre le contrôle" de leurs frontières et de leurs institutions. Une formule qu'ils répètent comme un mantra depuis le début de la campagne.


Boris Johnson a notamment accusé l'UE de se transformer en "Etats-Unis d'Europe", privant le Royaume-Uni de sa souveraineté. Ce à quoi Mme Sturgeon a répondu que le Royaume-Uni était indépendant, tout comme la France ou l'Allemagne notamment et que l'objectif de l'UE était de "travailler ensemble pour le bien de tous".


Bug informatique


Mais ce sont surtout deux thèmes qui ont à nouveau alimenté le débat. D'un côté, l'économie qui risque de souffrir selon les pro-UE, de l'autre l'immigration qui risque d'exploser selon les pro-Brexit. Chacun s'accusant de mensonges.


Le débat s'est achevé vers 22h00 locales (23h00 en Suisse), tout juste deux heures avant la clôture à minuit des inscriptions pour le vote du 23 juin.


Malgré les protestations des pro-Brexit, les députés britanniques ont entériné jeudi après-midi l'extension de la période d'inscription pour voter au référendum. Un bug informatique avait empêché des dizaines de milliers de personnes de s'enregistrer mardi soir.


La panne est survenue dans les dernières heures du délai initialement imparti. Près de 250'000 candidats de dernière minute avaient essayé de se connecter mardi soir. Ce qui avait provoqué le crash du site internet mis en place pour s'inscrire.


"Anti-démocratique"


Parmi eux, beaucoup de jeunes, plus enclins que les seniors à préférer un maintien dans l'UE. Sans surprise, cette prolongation a fait bondir la frange la plus virulente des champions du Brexit, à commencer par la campagne non-officielle "Leave.EU", pilotée par le parti europhobe Ukip de Nigel Farage.


"C'est une tentative désespérée de la part de l'establishment d'enregistrer autant de partisans d'un maintien que possible. On cherche à truquer ce référendum", a fulminé son co-président, le millionnaire Arron Banks, évoquant une possible action en justice.


Revoir les règles en cours de route "serait une folie et donnerait une image désastreuse de ce pays", a estimé un autre pro-Brexit, le député conservateur Bernard Jenkin. La ministre de l'Éducation Nicky Morgan a rétorqué aux "théoriciens de la conspiration" que "leur colère ne fait que refléter leurs postures paranoïaques et anti-démocratiques".


"Mensonges"


Dans la journée, deux anciens Premiers ministres, le conservateur John Major et le travailliste Tony Blair, ont, eux, joint leurs forces pour mettre en garde contre l'"erreur historique" que constituerait une sortie de l'UE. Ils ont estimé que cela menacerait le processus de paix en Irlande du Nord et l'unité du Royaume-Uni.


Les sondages montraient eux que les deux camps sont toujours au coude-à-coude. Selon la moyenne établie par le site WhatUKThinks, les partisans d'un maintien dans l'UE devancent, à 51% contre 49%, les défenseurs d'un Brexit.


Ces derniers ont rattrapé une partie de leur retard récemment mais ont perdu jeudi l'un de leurs avocats avec la députée conservateur Sarah Wollaston. L'élue s'est dit écoeurée par les "mensonges" de "Vote Leave" qui clame notamment que la contribution britannique au budget de l'UE est de 350 millions de livres par semaine, une somme qui ne prend en compte ni le rabais obtenu par Margaret Thatcher, ni les subventions reçues par Bruxelles en retour.


Menace


Les pro-Brexit ont également fait face jeudi à une autre accusation: le groupe automobile japonais Toyota a menacé de poursuivre en justice la campagne "Vote Leave" pour avoir utilisé son logo sans permission et donné l'impression qu'il soutenait le camp du Brexit.

Source : Romandie.com

Immigration : ‘La culture arabo-musulmane peut nuire à l’intégration”

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Pour l’anthropologue Philippe d’Iribarne , les difficultés de certains enfants d’immigrés maghrébins ne tiennent pas seulement à la crise.

Capital:  Les immigrés italiens, polonais ou asiatiques, ont toujours réussi à s’assimiler dans notre pays. Avec les étrangers venus d’Afrique du nord, en revanche, le processus d’intégration fonctionne beaucoup moins bien. Comment peut-on expliquer cela ?
Philippe d’Iribarne : Il faut nuancer cette affirmation. Une bonne partie des immigrés et des enfants d’immigrés du Maghreb trouvent leur place dans notre société. Ils ont un emploi, une famille, acceptent nos valeurs, adoptent nos codes sociaux. Certains réussissent même très bien, tout comme nombre de ceux qui viennent de leur pays d’origine : chaque année, par exemple, une vingtaine d’étudiants marocains sont reçus à polytechnique ! Cela dit, il faut reconnaître que beaucoup d’autres peinent à s’intégrer. Le taux de chômage très élevé auquel cette population est confrontée, sa surreprésentation dans les prisons et l’émergence, dans les cités, d’une contresociété assise sur le fondamentalisme islamique en sont des indices inquiétants.

Capital : Les travailleurs que l’on était allé chercher en Algérie et au Maroc il y a un demi-siècle semblaient pourtant bien engagés sur la route de l’intégration…
Philippe d’Iribarne : Oui, mais avec leurs enfants, le processus s’est enrayé, c’est cela qui fait question. Pour les Italiens, les Portugais, les Polonais et d’autres, la seconde génération s’en sortait mieux que la première. Ce n’est plus le cas.

Capital : Selon vous, à quoi tient cette rupture dans le processus d’assimilation ?
Philippe d’Iribarne : La crise économique a joué un rôle important, bien sûr. Elle a limité les possibilités d’emploi et accentué les phénomènes de ghettoïsation. Les discriminations à l’embauche, courantes dans l’Hexagone – pour obtenir un entretien, mieux vaut s’appeler Sébastien que Mohammed – ont joué également. Mais tout cela ne suffit pas, loin s’en faut, à expliquer les difficultés d’intégration de la deuxième génération d’immigrés d’Afrique du nord. A mon sens, celles-ci tiennent au moins autant à un problème d’assimilation des codes qui régissent le fonctionnement de la société française. Traditionnellement, les familles maghrébines étaient régies par un modèle autoritaire : les filles sont bouclées et, tout en étant choyés par leur mère, les garçons obéissent à leur père. Mais, dans la France des années 1970, les enfants se sont rebellés. Ils ont mis en avant la liberté dont jouissaient leurs camarades d’école. Et comme leurs pères étaient souvent tombés dans le chômage, ils n’avaient plus la légitimité pour s’imposer.

Capital : Bien des familles françaises ont été confrontées au même défi après mai 1968 !
Philippe d’Iribarne : Oui. Mais dans beaucoup d’entre elles, l’autorité était moins marquée. Et, quoi qu’on en dise, on avait l’habitude d’expliquer, de justifier, de négocier. Si bien que le passage à une éducation plus permissive a pu se faire relativement en douceur. Dans les foyers maghrébins, par contre, où aucune tradition de discussion ne prévalait, et où la barrière de la langue (les enfants parlent mal l’arabe ou pas du tout, et les parents très mal le français) a rendu difficile toute forme de dialogue un peu subtil, le modèle a explosé. Du coup, beaucoup de jeunes se sont retrouvés livrés à eux-mêmes, privés d’encadrement familial, n’ayant intégré ni les formes de socialisation qui prédominent dans les pays d’origine de leurs parents, ni celles qui marquent la société française. Comme personne ne les poussait à travailler, ils ont accumulé de médiocres résultats scolaires et sont sortis de l’école sans aucune qualification.

Capital : Vous voulez dire qu’ils étaient pratiquement condamnés au chômage ?
Philippe d’Iribarne : Pas forcément. Dans les années 1980, il y avait encore beaucoup de postes ouverts aux non-qualifiés. Mais ces jeunes n’étaient pas préparés à les occuper. On ne s’en rend pas toujours compte, mais il existe un formidable hiatus entre le «savoir-être» qu’on exige dans les entreprises et les comportements peu disciplinés qui se sont répandus à l’école, avec la permissivité qui s’y est développée. Or un grand nombre des enfants d’immigrés d’Afrique du nord ne peut guère compter sur l’éducation familiale pour combler ce hiatus. J’ai recueilli sur ce point les doléances d’agents de maîtrise d’usines automobiles : avec les pères, les choses se passaient bien, ils travaillaient dur et cherchaient à s’intégrer. C’est quand les fils se sont présentés que les problèmes ont surgi. Pour eux, il n’était pas question de se faire «esclavagiser» par des «petits chefs» issus, de surcroît, d’un pays colonisateur !

Capital : Ils ne voulaient pas subir les humiliations qu’on avait infligées à leurs pères ?
Philippe d’Iribarne : En effet. Beaucoup ont claqué la porte au bout de quelques jours, jugeant plus digne de vivre du RSA et de petits trafics que d’un emploi dévalorisé à leurs yeux. Ce genre de réaction est très rare chez les immigrés asiatiques: eux sont prêts à accepter sans broncher les tâches les plus ingrates, du moment qu’ils ont l’espoir de gravir l’échelle sociale. Mais dans les cultures arabes, le sens de l’honneur rend difficile d’accepter ce genre de compromis. Comme le dit Henry Laurens, alors que l’Extrême-Orient vit ses rapports à l’occident sur le mode de la revanche, le Moyen-Orient les vit sur le mode du ressentiment. Ce n’est pas du tout la même chose.

Capital : Pourquoi les pères ont-ils accepté hier ce que leurs enfants refusent aujourd’hui?
Philippe d’Iribarne : Parce que eux avaient grandi au pays! Leur référence n’était donc pas les emplois en France, mais les emplois dans leur région d’origine.

Capital : Le retour à l’islam nuit-il à l’insertion économique des immigrés de deuxième et de troisième génération ?
Philippe d’Iribarne : Il est évident que cela ne leur facilite pas la tâche. Lorsqu’une femme se rend aux entretiens d’embauche avec un voile, elle diminue ses chances d’être engagée. Ce n’est pas du racisme de la part des entreprises. Elles veulent juste éviter d’être confrontées à l’immixtion du fait religieux dans leurs murs, avec ce que cela suppose de contraintes et de conflits potentiels. Aujourd’hui, la loi ne leur permet pas d’interdire les signes religieux dans leur règlement intérieur, au motif que cela porterait atteinte à la liberté de conscience. Il y a là pour les entreprises une source d’insécurité qui se retourne contre les populations que la loi prétend défendre. Si une telle disposition pouvait être introduite, les employeurs seraient sans doute beaucoup moins frileux pour l’embauche de candidats qui apparaissent, à tort ou à raison, comme musulmans.

Capital : La culture arabo-musulmane valorise-t-elle suffisamment le travail ?
Philippe d’Iribarne : Ce n’est pas la question. Dans les entreprises que j’ai étudiées au Maroc ou en Jordanie, les gens triment dur. Je n’ai jamais entendu les directions des groupes qui ont des filiales de l’autre côté de la Méditerranée se plaindre de l’engagement des salariés. Ce ne sont pas des Chinois, certes, mais nous non plus !

Propos recueillis par Philippe Eliakim

Philippe d’Iribarne est anthropologue. Il est l’auteur des «Immigrés de la République» (le seuil) et de « L’islam devant la démocratie» (Gallimard).

Source : Mariedavienne-Kanni

Francis Cousin dénonce les buts véritables de l’immigration et du Grand Remplacement (janvier 2015)

 

Extrait de : Francis Cousin – Pour comprendre l’oeuvre de Karl Marx sur Meta TV.

Posté par : Miguel de Jesus

Source : laplumeagratter

Quand le capital carbure au halal

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Et si le « grand capital » était hautement plus responsable de l’islamisation de nos pays que les musulmans eux-mêmes, en dépit de leurs nombreuses et incessantes revendications communautaristes, elles-mêmes complaisamment relayées par des élus plus soucieux d’entretenir leur clientèle électorale que du bien commun ?

À en croire notre quotidien vespéral de « référence », « comme l’explique l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler dans Comprendre le halal (Edipro, 2010), le marché halal a été inventé par les pays occidentaux, dans les années 1970-1980. Afin d’exporter leurs carcasses dans les pays musulmans, les producteurs de viande (comme le volailler Doux, par exemple) les ont abattues selon le rite halal. Il s’agissait alors d’un marché de “dégagement” pour des produits de faible qualité ou en surproduction. La demande a ensuite émergé en France par le biais des populations immigrées » (Le Monde, 8 juin).

L’islam est un marché juteux, même s’il est particulièrement difficile de déterminer avec précision son importance économique – que l’on peut, malgré tout, estimer entre 3,5 et 5,5 milliards d’euros. Qui plus est, toujours selon Le Monde, ce marché « est en croissance continue, selon Nielsen : + 7,3 % entre 2015 et 2016, + 20 % depuis 2013. De quoi aiguiser l’appétit de certains acteurs industriels. »

En outre assiste-t-on à une relative désinhibition marketing de ces mêmes industriels et de la grande distribution qui n’hésitent plus, aujourd’hui, à afficher plus clairement – jusque sur les ostensibles panneaux publicitaires ornant les couloirs du métro ou les entrées de villes et vantant des produits « fièrement halal » – leur ciblage ethnique. Il en va ainsi des marques plus spécifiquement halal comme Wassila, Zakia, Samia ou Isla Délice, jusqu’à celles plus généralistes comme Herta, Fleury-Michon, Pierre Martinet et même Labeyrie. De leur côté, les enseignes ne sont pas en reste et l’on ne compte plus les tapageurs « le goût de l’Orient » chez Auchan, « toutes les saveurs du ramadan » chez Carrefour, « Spécial Orient » chez Intermarché, sans oublier les chaînes de restauration rapide qui, à l’instar de KFC ou de Quick, ont, depuis longtemps, intégré le régime « sans porc » dans leurs menus. Chez ces gens-là, on ne fait déjà plus dans la dhimmi-mesure.

Mais, depuis quelques années, le « business halal » étend consciencieusement son empire commercial et, s’aventurant au-delà des berges de l’alimentaire, accoste sur les rives, non moins lucratives, de la mode (Dolce & Gabbana, Yves Saint Laurent, Zara et leurs collections « spécial ramadan »), de la cosmétique ou de la finance. Les banques islamiques spécialisées dans le prêt non usuraire fleurissent, çà et là, allant même jusqu’à ouvrir leurs dépôts aux non-musulmans, à l’instar de NoorAssur, créée en 2012, qui assure que « la finance islamique est un compartiment de la finance responsable, non spéculative et éthique, l’éthique n’ayant ni couleur, ni religion ». L’argent n’a pas d’odeur, même chez les mahométans.

Du moins le croit-on car, à la différence du christianisme qui, dès l’Évangile, fit son aggiornamento à l’égard du pouvoir temporel, l’islam est, par essence, une idéologie totale ne dissociant guère la cité d’Allah de celle des hommes (pour paraphraser Augustin d’Hippone). Dès lors, toute entreprise, fût-elle drapée dans le voile pudique des intentions ouvertement les moins prosélytes, sert nécessairement la cause de l’Oumma.

En ce domaine, les parts de marchés sont commensurables aux conquêtes territoriales. L’implantation d’une mosquée n’est jamais neutre, le cultuel se tapissant prudemment derrière le culturel et, a fortiori, derrière l’économique.

Aristide Leucate

Source : Boulevard Voltaire

 

L’islamisation tentaculaire

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La situation

Elle a déjà commencé. Personne ne l’avait vu venir. Mais lentement mais sûrement, elle se répand et s’installe en occident, fait tache d’huile et marée noire : l’islamisation tentaculaire foudroyante, dans une avancée quasi imperceptible, l’attentat silencieux et lent, l’invasion barbare qui progresse en catimini, jusque dans le ventre des musulmanes devenues fabriques de soldats déments d’Allah.

Affirmons-le sans ambages : tous les musulmans, 100% d’entre eux, du plus neutre au plus radical, sont en faveur d’une société qui répondra de plus en plus aux préceptes et diktats de leur religion. Aucun d’eux n’empêchera jamais la progression de l’islam de quelque façon que ce soit, de manière active ou passive.

L’objectif

S’infiltrer, puis s’implanter insidieusement dans toutes les sociétés occidentales dans le but de les faire basculer dans un chaos islamique indescriptible, tel qu’il se vérifie dans tous les pays arabes sans exception.

Toutes les couches de la société s’en verront ébranlées, toutes les institutions, jusqu’aux fondements même de la démocratie et de la liberté de parole. "Ils n’en mouraient pas tous, mais tous étaient atteints" (Jean de la Fontaine, Les animaux malades de la peste).

Le résultat sur les sociétés ciblées

Net recul social sur tous les plans, imposition d’une mentalité totalement régressive, revendications incessantes allant à l’encontre de nos valeurs, repli communautariste auto-ghettoïsant, inégalité hommes/femmes, exigences de mise en application coraniques et de la charia, croissance de quartiers dangereux, radicalisation d’une jeunesse facilement fanatisable, chômage disproportionné, recours systématique et permanent aux programmes d’aide sociaux (prestations d’aide sociale, d’assurance-emploi, soins de santé, école gratuite, hlm, etc.), création d’une société à part dans une société, la multiplication des foyers d’attentats.

La riposte

La population commence à prendre conscience de la menace qui la guette, du péril en la demeure déjà investie. Le malaise est réel et palpable. Même le voile devient arme d’attaque de la femme brandi sur la place publique.

La population, jugulée, bâillonnée par une certaine bien-pensance de l’opinion unique qui renâcle à admettre sa grossière erreur de jugement, la population, disons-nous, n’ose protester, hésite encore à faire valoir son droit naturel de sauvegarder les acquis séculaires qui ont donné naissance à nos sociétés modernes.

Devant une telle forme d’envahissement, il est de notre devoir collectif de promouvoir, de faire valoir sans relâche, cette idée que la culture occidentale et les institutions qui nous représentent, méritent d’être protégées des atteintes dont elles sont la cible.

Qu’il soit clair pour tous que nous sommes légitimés à combattre une idéologie jugée malfaisante pour nous, une conception de la société aux antipodes qui ne pourra jamais au grand jamais se concilier avec la nôtre.

Refusons cette invasion virtuelle nettement et fermement. C’est là notre droit absolu. Et une obligation morale.

Réjean Labrie

Source : Virgile Québec

Ça se passe en Europe : En Belgique, les djihadistes profitent des ratés de la police

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L’histoire d’Hamid A. -le policier qui avait des informations sur les planques de Salah Abdeslam- est un des symboles des faillites de la lutte anti-terroriste en Belgique.

Ca se passe en Belgique : Les djihadistes profitent des ratés de la police

C'est un des symboles des faillites de la lutte anti-terroriste en Belgique. L'histoire d'Hamid A. -le policier qui avait des informations sur les planques de Salah Abdeslam, mais que sa hiérarchie n'a pas écouté- s'étalait en ce début de semaine dans la presse nationale. L'homme est amer et annonce à cette occasion avoir déposé plainte contre ses supérieurs qui ne sortent pas grandis de l'affaire.

Il faut revenir à la fin novembre 2015 pour comprendre les ressorts de cette histoire : quelques jours après les attentats de Paris, l'inspecteur Hamid A., basé à Malines, reçoit un tuyau selon lequel un proche de Salah Abdeslam - le terroriste en cavale après les attentats de Paris du 13 novembre - était en train de se radicaliser. Sa famille habite à Molenbeek, au 79 rue des Quatre-Vents ... soit l'adresse où Salah Abdeslam a finalement été cueilli par la police le 18 mars. Est-ce que ce dernier aurait-il pu être arrêté plus tôt si la police avait commencé à s'intéresser à cet endroit quelques semaines auparavant ? On ne le saura jamais. Les supérieurs de Hamid A. n'ont jamais daigné donner cette information à la police de Bruxelles. « Pas fiable », avaient-ils assuré.

La divulgation de ce raté fin mars après les attentats de Bruxelles avait provoqué un énorme scandale. Plusieurs mois plus tard, Hamid A. n'a toujours pas digéré cette histoire invraisemblable. Dans la presse belge cette semaine, il dit son incompréhension devant le comportement de son supérieur. « Dès son entrée en fonction en 2009, les choses ne tournaient pas rond. Il trouvait que j'étais trop près de ma communauté. A un certain moment, je devais signaler chaque discussion avec un Marocain », explique-t-il.

Le racisme serait-il à l'origine de ce loupé ? « Je ne veux pas entamer une discussion sur le racisme, je veux savoir pourquoi il trouve que je suis non fiable. Je veux savoir pour quelle raison le rapport d'information n'a pas été transmis », explique Hamid A., qui dit que sa vie est désormais menacée par les djihadistes depuis la révélation de cette histoire. Pas de quoi améliorer la réputation de l'Etat belge, qui se bat contre l'accusation de « failed state » (Etat défaillant) lancée par la presse internationale depuis plusieurs semaines.

Ça se passe en Allemagne : En Allemagne, Amnesty International dénonce un « racisme institutionnel »

En 2015, un incendie criminel contre des foyers de réfugiés a été perpétré presque tous les deux jours en moyenne en Allemagne. Cet état de fait a mis en alerte Amnesty International, qui s'est penchée sur l'action de la police et de la justice face à ce type de criminalité. Résultat, l'Etat est sévèrement montré du doigt, en étant accusé par l'ONG de ne pas réussir à élucider les faits commis, à poursuivre les criminels et faire son travail de prévention. Pour la secrétaire générale d'Amnesty en Allemagne, Selmin Caliskan, c'est comme si la police et la justice n'avaient quasiment rien appris de la complexe affaire NSU, du nom de la cellule criminelle d'extrême-droite qui a commis une série de crimes racistes en Allemagne sur plusieurs années.

Dans le rapport, présenté jeudi à Berlin par l'organisation, intitulé « Vivre en insécurité : comment l'Allemagne laisse à l'écart les victimes d'actes racistes », il est par exemple question du cas Savas T., un homme d'origine turque. Il aurait été passé à tabac en 2015 par deux hommes dans un night-club à Munich, les deux assaillants l'ayant auparavant copieusement injurié et fait un salut hitlérien. La police ne s'est pas intéressée à la déposition de la victime et a lancé les recherches seulement le lendemain. Plus tard, après insistance de l'avocate de la victime, la police transmettait l'enquête à une unité spécialisée. Puis les agresseurs, traduits en justice, ont été condamnés à des peines, mais sans qu'allusion soit faite à un acte raciste. Ce cas ne serait pas isolé. D'autres affaires montrent que la police et une justice ont, selon Amnesty, failli à leurs devoirs. Comme raison, l'ONG en vient à dénoncer un « racisme institutionnel » au sein des administrations. Un avertissement sans frais qui contraste avec ces images maintes fois diffusées d'Allemands accueillant les bras ouverts des milliers de réfugiés.

Renaud Honoré et Jean-Philippe Lacour

Source : Les Echos



Après avoir fait fermer la mosquée, la maire de Saint-Gratien appelle au boycott des magasins employant des femmes voilées

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La seconde grande mosquée de Carpentras est ouverte

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Ces derniers jours, plusieurs mosquées ont ouvert leurs portes après des années de travaux pour certaines. C’est le cas du Centre Cultuel et Culturel de Carpentras dans le Vaucluse. Les fidèles peuvent enfin y prier après le feu vert de la commission sécurité donné la semaine dernière.

En 2011, la ville de Carpentras vend une parcelle de 3400 m² à l’Association de l’Amitié et de la Fraternité des Musulmans de Carpentras (AAFMC) pour y bâtir une mosquée et un centre culturel. Un bâtiment 959 m² subdivisé en deux parties avec la salle de prière de 400 m² pouvant accueillir jusqu’à 800 personnes et de l’autre côté un centre culturel sur deux niveaux, pour une superficie totale de 800 m². Outre une bibliothèque, cet espace comprendra sept salles de classe.

Un parking d’une centaine de places est crée eu sous-sol du bâtiment.

Cette deuxième grande mosquée est une bouffée d’oxygène pour les 13.000 musulmans de cette commune du Vaucluse où les mosquées dignes de ce nom se font rares.

Source : des dômes et des minarets

Carl Lang s'exprime sur l'islamisation, la dédiabolisation et l'engagement politique

 

Propos enregistrés lors de la IVe journée régionale de Synthèse Nationale qui s'est déroulée le 24 avril dernier à Nieppe (59).

Source : Le blog de Thomas Joly

Asile: 33.000 demandes depuis janvier, hausse de 18% sur un an

Selon l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), la France a été l’objet de 33.167 demandes d’asile lors des cinq premiers mois de l’année 2016. Comparé à 2015 où, sur la même période, les demandes montaient à 28.000, cela équivaut à une croissance de 18%. Il s’agit là d’une « hausse maîtrisée », après une année 2015 marquée par une progression de 23,6% de la demande d’asile, a indiqué Pascal Brice, le directeur général de l’Ofpra, à l’occasion de la publication du rapport d’activité de l’Office pour 2015.

La Syrie, toujours en bonne place des demandes

Ce rapport confirme les grandes lignes d’un tableau déjà bien esquissé en janvier: 80.075 demandes au total, répartition géographique concentrée en Ile-de-France (41% du total), accélération des arrivées en fin d’année… L’an dernier, le tableau de la demande d’asile en France a été bouleversé par les conflits et les principaux pays d’origine ont été le Soudan et la Syrie (et non plus la République démocratique du Congo et la Chine). Cette tendance s’est poursuivie en 2016, avec dans le trio de tête des pays d’origine la Syrie, le Soudan et l’Afghanistan.

Source : Boulevard Voltaire