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mercredi, 29 juin 2016

La France expulse d'abord des Roumains, des Albanais et des Algériens

DES CHIFFRES - "Le Parisien" a eu accès aux statistiques de la police aux frontières. Ce qui permet de savoir, sur le nombre d'expulsés en 2015, les nationalités les plus représentées. Il apparaît aussi que des étrangers venant de pays en guerre, et donc ayant potentiellement accès au statut de réfugiés, sont parfois reconduits à la frontière.

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Les données sont normalement confidentielles. Le Parisien publie ce mardi un état des lieux sur la nationalité des étrangers expulsés en France, en 2015, basé sur les statistiques de la police aux frontières (PAF). Elle dresse en effet des répartitions par nationalités, mais qui restent secrètes.

D'après ces données, révélées par le quotidien, le nombre de ressortissants étrangers, européen ou non expulsés en France métropolitaine l'an dernier s'élève à 10.471. Sur ce total, le plus grand nombre des expulsés sont de nationalité roumaine. Arrivent ensuite les Albanais, les Algériens, les Tunisiens et les Marocains. Ces cinq nationalités totalisent 63% des expulsions.

"Réponse inadaptée"

Il apparaît aussi d'après ces statistiques que des étrangers sont renvoyés chez eux, alors même qu'ils émanent de pays en guerre. L'an passé, 19 Afghans ont ainsi fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire, tout comme onze Gambiens, quatre Syriens, huit Iraniens, dix Soudanais ou encore quatre Erythréens. Des chiffres que la Cimade, association de soutiens aux réfugiés, dénonce : pour l'association, renvoyer des Erythréens dans leur pays revient à les condamner à mort.

Dans les faits, tous les étrangers ne sont pas forcément renvoyés dans leur pays d'origine, mais sont parfois admis dans un autre pays de l'Union. C'est en fait le cas pour la moitié des étrangers placés en rétention en France. Ce qui fait dire à la Cimade que "cette énorme machine fait office de réponse inadaptée à la régulation des migrations intra-européennes."

Source : Metronews

Le Brexit ou la revanche de la périphérie sur les grandes villes

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Le « leave » est l’expression du sentiment d’abandon de la périphérie des grandes villes. Londres, la cité-Etat, a oublié l’Etat-nation. C’est un effet de la globalisation.

La géographie du vote britannique sur l'Europe est d'une clarté aveuglante. Alors que le Grand Londres a voté pour le maintien à 60 ou 70 %, le reste de l'Angleterre a voté non moins massivement pour le « leave » (près de 60 %). Birmingham, la deuxième ville du royaume, a voté pour le Brexit. A Manchester, Liverpool, Leeds et Newcastle, seules les villes centres ont donné une courte majorité au « remain ".

Le divorce est social (le meilleur prédicteur du vote est le niveau de formation) mais aussi géographique. Sa radicalité est de plus masquée par les votes écossais et irlandais, qui obéissent à d'autres logiques. La carte du « leave » est proche de celle de l'extrême droite, mais ce phénomène n'explique pas tout. Le « leave » a drainé quatre fois plus de voix que l'Ukip en 2015. L'immigration, l'Europe des technocrates ne sont probablement que les boucs émissaires d'une situation qui exprime le sentiment d'abandon, d'inutilité, d'humiliation d'une « périphérie » dont Londres, depuis des décennies, se désintéresse.

Doncaster (69 % de « leave »), Wakefield (66 %), et tant d'autres villes ouvrières ont été, depuis longtemps, abandonnées par Londres plus que par Bruxelles, comme l'écrit l'éditorialiste du « Guardian », le 24 juin. Dans les années 1990, Kenichi Ohmae, chef de McKinsey pour l'Asie, défendait l'idée que l'avenir du monde était aux cités-Etats, débarrassées du fardeau des arrière-pays. Grand admirateur de Lee Kuan Yew et de Singapour, il pensait que Tokyo et Osaka gagneraient énormément à devenir indépendantes, à cesser de financer une classe politique corrompue et une riziculture grassement subventionnée.

Périphéries inutiles

De fait, la globalisation nous a fait entrer dans un monde où les périphéries nationales proches, jadis vitales pour le fonctionnement des grands centres urbains (en fournissant la nourriture, les matériaux, la main-d'oeuvre peu qualifiée), sont devenues progressivement inutiles. Elles étaient des ressources, elles sont devenues des charges. Car il y a désormais un marché mondial des périphéries, pour tous les biens et services imaginables. Londres en fournit une belle illustration, mobilisant les réseaux humains de son empire défunt.

Dans le même temps, les circuits courts reliant les centres de décision ou de conception à la production sur le territoire national ont éclaté au profit des chaînes de valeur transnationales. Seule reste alors, à limite, la redistribution par le biais des automatismes de l'Etat social. Londres, d'une certaine manière, est une cité-Etat, la première du monde. Mais les politiciens qui dirigent le pays ont oublié qu'il y avait toujours un Etat-nation et que, dans ce cadre suranné, même les inutiles votent ! Ils se sont mis, en entraînant leur pays avec eux, dans une situation absurde, où tout le monde est perdant.

L'urgence d'un nouveau modèle urbain

Cette dissociation entre centres et périphéries, et les tentations de sécession des centres qu'elle fait naître, est un des effets majeurs de la globalisation. Elle est très sensible en Asie, en Inde, en Chine, aux Etats-Unis, où les pôles dynamiques des côtes divergent de plus en plus des zones centrales qui se « tiers-mondisent ». Une partie des gourous de la Silicon Valley réclame l'indépendance pour la Bay Area. En Europe continentale, la situation est différente. La redistribution interterritoriale reste forte à l'échelle des nations. En France, le réseau des métropoles régionales, plus dynamiques que la capitale, forme une structure relais efficace qui maille le territoire et nous protège du divorce à l'anglaise.

L'Allemagne est un vaste semis de villes moyennes et de grandes villes aux spécialisations complémentaires. Son territoire est très homogène, à l'exception de l'ex-RDA. Mais les mêmes forces, chacun le voit, sont à l'oeuvre. Ce n'est pas l'aménagement du territoire à l'ancienne qui nous sauvera, la défense de la ruralité, le fait de brider les métropoles. Ce dont nous avons besoin, c'est d'inventer un modèle nouant positivement la compétitivité et la solidarité (sociale et territoriale), et ne se bornant pas à laisser survivre celle-ci comme une sorte de sous-produit, en extinction progressive.

Pierre Veltz est chercheur et économiste.


 

Charia et islamisation, une conférence d’Alain Wagner

Alain Wagner, analyste et spécialiste de la problématique islamique ainsi qu’activiste de terrain, nous explique dans cette conférence pourquoi parler d’islam sans connaitre les caractéristiques de la charia nous condamne à ne rien comprendre à ce qui arrive à nos pays. Concevoir l’islam comme une religion, ne pas comprendre que l’islamisation est un processus de nature politique empêche nos sociétés de se défendre et d’entamer la nécessaire désislamisation de l’Occident.

Dans la seconde partie de cette conférence, Alain Wagner définit et explique le processus de l’islamisation et décrit les premières étapes d’une stratégie de résistance et de désislamisation.

 

Dans cette première partie, Alain Wagner décrit ce qu’il faut savoir de la charia, l’indispensable préalable à toute mise en place d’une stratégie cohérente de désislamisation.

Jeanne Bourdillon

Source : Riposte laïque

mardi, 28 juin 2016

Le Bizness Sanguinolent du Halal & du Casher. Une « Dîme » Payée Au Clergé Musulman ?

« Le goût de l’Orient » chez Auchan, « Toutes les saveurs du ramadan » chez Carrefour, « Spécial Orient » chez Intermarché… La grande distribution a sorti ses décors des mille et une nuits et profite du ramadan, pour mettre en avant des produits destinés spécifiquement aux musulmans, et en particulier des viandes estampillées halal. Le casher a également le vent en poupe à bien moindre échelle cependant. Abattage rituel sous contrôle religieux, generation kebab, les Français carnassiers paient-ils de nouveau la "dîme" au clergé... musulman sans le savoir ?

Les mœurs et restrictions alimentaires religieuses communautaristes connaissent un essor exponentiel depuis les années 70. En ce qui concerne la viande pour le Judaïsme comme pour l’Islam, la mise à mort d'un animal est un acte sacrificiel qui ne peut s’effectuer que sur un animal vivant et conscient. Ce dernier n’est donc pas étourdi avant la saignée. Le cou est coupé en un seul geste avec un long couteau très affûté par un « sacrificateur » qui récite une prière, l'animal devant en principe être mécaniquement immobilisé pendant la saignée les sacrificateurs formés conditions qui ne sont pas toujours respectées loin s'en faut.

Récemment la Une des médias a été consacrée aux scandales des actes de cruauté à l'égard des animaux dans certains abattoirs. Braquer les projecteurs sur les abattoirs permet de revenir sur un problème récurent celui de l'abattage rituel éxigé par la religion juive et la religion musulmane pour que la viande soit certifiée soit casher soit halal.

C'est à la demande des Français juifs, que Michel Debré a accordé une dérogation à la loi de 1964 qui imposait d'étourdir les animaux avant de les saigner. Cette dérogation a bien évidemment été accordée aussi aux musulmans. L'étiquetage des viandes provenant de ces abattages rituels a été demandé à deux reprises en 2010 et en 2011 mais n'a pas été rendu obligatoire "pour ne pas stigmatiser les Musulmans".

Cet étourdissement n'a pas vraiment de fondement religieux chez les Musulmans contrairement aux Juifs. Certaines autorités musulmanes seraient prêtes à accepter des techniques d'étourdissement dites « réversibles » car elles ne tuent pas. L'Australie et la Nouvelle Zélande pratiquent l'étourdissement alors même qu'elles exportent de grandes quantités de viande dans les pays musulmans.

En théorie le Coran peut accepter comme licite la viande abattue par des « gens du Livre », c’est-à-dire les Chrétiens et les Juifs. Dans la pratique selon le rituel musulman (la dhabila), pour être halal, un animal doit être tourné vers la Mecque, égorgé et saigné vivant par un musulman d'où la nécessité d'avoir des sacrificateurs musulmans dans les abattoirs.

Et ce n'est pas gratuit...

Abattage rituel à qui profite la taxe de certification halal ? Une dîme pour le clergé musulman payée par les Français musulmans ou non fans de kebab ?

La quantité de viande casher nécessitant la présence d'un « sacrificateur » assermenté par le Grand Rabbinat pour Paris et les rabbinats régionaux a un coût une taxe en quelque sorte sur l'abattage rituel qui se répercute sur le prix de la viande plus cher. Cette dîme remplit les coffres des autorités rabbiniques. Il y a environ 700 00 Juifs en France et tous ne mangent pas casher. Néanmoins ajoutés aux revenus tirés des autres produits casher ce sont des centaines de millions qui rentrent dans ces coffres exonés d'impôt bien entendu.

Pour le halal les bénéfices sont encore plus grands. Il y a environ 5 à 6 millions de Musulmans en France (chiffres à minima). La tendance est au retour aux pratiques religieuses surtout depuis que les Frères Musulmans et les Salafistes ont pignon sur rue incluse celle de manger halal.

Pour simplifier et rentabiliser la chaîne de production, les abattoirs préfèrent sacrifier au rituel musulman des lots entiers de viande même si seule une partie est commercialisée sous l’appellation halal. Dans un rapport remis en 2005 aux ministres de l’Intérieur et de l’Agriculture le Comité permanent de coordination des inspections (Coperci) à travers une «enquête sur le champ du halal» constatait déjà qu’une part «non négligeable de la viande abattue rituellement était vendue dans le circuit classique, sans mention particulière. La chambre d'agriculture d'île de France avait déclaré que dans cette région 100 % de la viande commercialisée était halal.

L’encadrement des abattages rituels a été renforcé par un décret fin 2011. Selon un décret paru le 28 décembre 2011 l'abattage selon le rite halal ne peut avoir lieu que "sur commande, et non de manière mécanique ou systématique". "Cela doit répondre à une commande spécifique" selon le ministère de l'agriculture.

Mais cette loi est-elle respectée, des contrôles sont-ils effectués ?

Après la création du premier certificateur halal (AVS) en 1991 des dizaines d’organismes ont émergé dans les années 2000. Les plus importants sont liés aux trois grandes mosquées de Paris, Lyon et Evry seules habilitées par le ministère de l’Intérieur à délivrer des cartes de sacrificateurs. Cette délivrance purement administrative n'est assortie d'aucune obligation de formation ou de contrôle.

Les mosquées n’interviennent directement que pour délivrer des habilitations aux sacrificateurs et cela a un coût. Ces habilitations remplissent les coffres des autorités religieuses musulmanes.

Les organismes certificateurs qui servent d'intermédiaires avec les abattoirs divergent sur les méthodes de contrôle et les pratiques (par exemple, l’autorisation ou non d’un étourdissement préalable). Des polémiques éclatent régulièrement en France, l’absence de consensus sur le mode d'abattage profite aux industriels et aux distributeurs, qui ont évidemment tendance à choisir les organismes certificateurs les plus conciliants qui se font remunerer pour la délivrance AVS (halal).

En l'absence de traçabilité – pour ne pas « stigmatiser les Musulmans » - sur le marché de gros de Rungis le client est roi la viande est étiquetée halal ou pas. Avec le développement de l'informatique les carcasses issues de l’abattage rituel porte un code si le boucher demande de la viande halal, le code est inscrit sur la facture si au contraire le client n’en veut pas le code est enlevé.

Ni vu ni connu !

Alors qu’ils n’ont jamais franchi la porte d’une boucherie halal de nombreux consommateurs mangent donc à leur insu de la viande provenant d'animaux égorgés vivants.

La certification est payante. Acheter halal, c'est payer une dime au culte musulman.

Quels montants sont ainsi collectés, par qui ? Quelles filières de l'Islam en profitent ?

Celles qui prêchent aux jeunes musulmans l'obligation d'égorger les « kouffars » les mécréants non musulmans dont des policiers ?

Generation kebab ou comment convertir les jeunes au halal donc à l'Islam sans qu'ils s'en aperçoivent

Le cabinet Solis, spécialisé dans le marketing « identitaire » se basant sur l’hypothèse de 5 millions de musulmans en France (chiffre à minima) a conclu que le marché du halal s’établissait à 5,5 milliards d’euros en 2010, dont 4,5 milliards en produits alimentaires et 1 milliard en restauration hors domicile (kebab, fast-food, pizzeria). Depuis il s'est certainement développé ne serait-ce qu'avec l'engouement des jeunes pour le kebab ce sandwich adulé par les adorateurs de la malbouffe.

le « grec » - c'est ainsi qu'on appelle le kebab – est semble-t-il devenu le sandwich élu par une génération de jeunes français. Ce sandwich qui rivalise avec le Mc Do n'est absolument pas grec. Il est pseudo-turc car inventé a Berlin sous le nom de Döner Kebab... par Kadir Nurman (mort a Berlin en 2013). « Döner Kebab » est une expression turque qui signifie « grillade tournante » .

En décembre 2006, une étude de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait jugé « non conformes » les conditions d’hygiène dans plus de la moitié des restaurants kebab . Lors d'une intervention dans tous les kebabs de St Denis en IDF il y a une dizaine d’années peu ont échappé aux amendes et certains ont du fermer.

« C’est la palme d’or de la malbouffe ,selon le nutritionniste Arnaud ­Cocaul. « Un kebab est deux fois plus calorique qu’un gros hamburger ! »

Apparemment les ados ne se préoccupent pas de la propreté des cuisines, la qualité de la viande ni de la façon dont sont égorgés les animaux ni de la qualité des huiles de friture. Il se vendrait 300 millions de ces sandwichs chaque année en France. Il n’existe pas de statistiques officielles, mais le pays compterait environ 10 000 points de vente.

Si on se penche sur le strict nombre, non répertorié, de kebabs dans certaines rues, villes ou banlieues, il y a là du socio-cu-mafieux lourd. Certains kebabs sont accusés d'être des repaires de Salafistes et autres extrèmistes musulmans.

Dans les banlieues à forte population musulmane  Le kebab, c’est l’endroit où se retrouvent les jeunes du quartier. Ils viennent là parce que c’est ­halal et parce que c’est leur endroit. La certification halal s'affiche obligatoirement par le sigle AVS. La population fréquentant ces kebabs est essentiellement masculine séparation homme femme oblige. Pour draguer ces jeunes préfèrent les Mc Do. Les filles elles n'ont pas le choix elles optent pour le kebab à emporter.

Comme à Berlin, les branchés ­parisiens se sont entichés du kebab pour certains d'entre eux c'est la preuve de la réussite du « multiculturalisme » lien indefectible entre bobos des beaux quartiers et banlieusards musulmans des HLM. Sans le savoir ces branchés sont entrain de s'islamiser de même que tous ces jeunes adeptes du kebab qui pour certains vont militer dans des associations contre la cruauté infligée aux animaux dans les abattoirs.

Les consommateurs de viande sont en droit de savoir comment les animaux ont été abattus et si la viande mise sur le marché est halal. A eux ensuite de choisir d'acheter ou pas d'autant plus que ces abattages religieux ont un coût plus élevé du à la présence de ces sacrificateurs et qu'une dîme est de ce fait versée aux autorités religieuses les agréant. Certaines viandes importées sont moins cheres du fait notamment qu'elles ne sont pas abattues rituellement (halal, casher).

L’équilibre financier du marché de la viande halal et casher repose sur la commercialisation de leurs excédents dans le circuit «classique ». Autrement dit ce sont les consommateurs lambdas qui assurent la rentabilité des abattages rituels casher et halal.

En matière d'étiquetage et de traçabilité ils reste beaucoup à faire notamment pour que les Français consommateurs de viande ne se voient pas imposer de payer la dîme au clergé musulman.

Qui sait à quoi sert cet argent ?

A financer le terrorisme et égorger les Français comme des bêtes dans les l'abattoirs ? 9717102-15664643.jpg

Source : planetenonviolence

 

Halal ou cacher, juifs et musulmans insistent sur l’abatage rituel et refusent l’étourdissement des bêtes

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La viande halal ou cacher, les juifs et les musulmans de France insistent sur l’abattage rituel des bêtes, refusant leur étourdissement préalable, à coup de décharge électrique, utilisé dans les abattoirs français.

Suite à des vidéos diffusées sur les conditions scandaleuses d’abattage des animaux de boucherie en France, une commission d'enquête parlementaire a été lancée, en avril dernier, en vue d’avoir une "vue d'ensemble» de ce qui se passe dans les abattoirs, ½un monde clos qui reste caché, secret».

Un rapport sera publié en septembre contenant des propositions visant à « garantir le respect des règles élémentaires d’hygiène, de sécurité alimentaire et du respect de l’animal».

la commission d’enquête s’est penchée dernièrement sur la question de l'abattage rituel (halal et casher), autorisé de manière dérogatoire en France, qui représente 15 % de la viande disponible, dont 1.6 % pour la viande casher, selon les chiffres donnés en commission d'enquête.

Le marché du halal en France, qui progresse de 10 % par an, pèse déjà 5,5 milliards d'euros. A l'échelle de la planète, le marché du halal est estimé à 450 milliards d'euros, soit près de 16 % de l'agroalimentaire mondial, indique-t-on.

Au cours de son audition, Sophie Nizard, chercheuse en sociologie et en anthropologie du judaïsme, a expliqué que ½dire que l'abattage rituel est source de souffrances et que les autres ne le seraient pas me semble naïf et donc dangereux».

Le recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a indiqué qu’il y a un consensus, au sein de la communauté musulmane, qu’il ne faut utiliser d'électronarcose « ni en pré- ni en post-jugulation».

L'électronarcose, un procédé utilisé dans les abattoirs, provoque l'étourdissement des animaux grâce un courant électrique avant qu'ils ne soient tués, une technique refusée par les représentants des communautés musulmanes et juives qui demandent que l'animal soit conscient au moment où il est égorgé.

Pour sa part, le recteur de la grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, les musulmans ½sont aussi sensibles au bien-être animal», réfutant la stigmatisation de l'abattage rituel. « Est-ce que parce que nous sommes musulmans ou juifs nous sommes des barbares ?», s'est-il emporté.

Il a expliqué que si l'étourdissement venait à être appliqué sur le halal, la viande proviendrait d'autres pays, comme c'est déjà le cas en Suisse.

Pour la religion juive, les rabbins, présents jeudi à l'Assemblée, ont indiqué qu’ils n’étaient pas favorables à l'étourdissement d'une bête pour le casher.

Pour Bruno Fiszon, grand rabbin de Metz et de la Moselle, dire que l'abattage rituel n'est que souffrance pour l'animal « peut s’avérer faux». Cite l'exemple de l'abattage de volailles, il a expliqué dans l'abattage rituel, la volaille est saignée, donc tuée, avant d'être accrochée à la chaîne, alors que dans l'abattage conventionnel, la bête est accrochée « consciente» à la chaîne, tête en bas, avant d'être plongée dans un bain où « le courant n'est pas réparti de manière uniforme».

Le grand rabbin de France Haim Korsia a conclu que « si on ne pouvait pas produire de la viande casher en France nous serions obligés d'aller la chercher ailleurs».

Source : Apz.dz

Jacques Toubon : "L'ouverture des voies légales de l'immigration est la solution"


Jacques Toubon : "L'ouverture des voies légales... par Europe1fr

 

 

Anne Hidalgo, Maire de Paris, est venue partager un iftar à la grande mosquée de Paris

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A l’invitation du Recteur Dalil Boubakeur, Madame Anne Hidalgo, Maire de Paris, est venue, jeudi 23 juin 2016, partager un Iftar (rupture de jeûne) à la Grande Mosquée de Paris en présence de nombreux invités de la communauté musulmane, dont Anouar Kbibech président du RMF et Président du CFCM, Chems-eddine Hafiz  Vice-président du CFCM ; Ahmet Ogras, Président du CCMTF, Hassani Fassassi Président de la FAIACCA ; Aïcha Mokdahi Présidente de la Fondation Essilor ; les délégués régionaux IDF et les présidents d’associations de la Fédération Grande Mosquée de Paris (FGMP), des imams et des personnes de la société civile. Parmi  les autres invités :  Joël Mergui, Président du Consistoire israélite de France; Florence Berthoud Maire du 5e arrondissement de Paris ; le Professeur Bernard Kakovitch ; David Caudil, représentant de  l’Ambassadrice des États-Unis en France ; Prospère Amouyal ; Fadela MEHAL, élue du Conseil de Paris ; Dahmane Abderahmane Président des Démocrates musulmans.

Mme la Maire est venue accompagnée de nombreux élus de Paris et collaborateurs.
Elus : Patrick Klugman, chargé des relations internationales ; Emmanuel Grégoire, Chargé des ressources humaines ; Marie-Christine Lemardeley, en qualité de Conseillère du 5ème arrondissement ; Rémi Féraud, Maire du 10ème ; Catherine Barati-Elbaz, Maire du 12ème ; Jérôme Coumet, Maire du 13ème.


Collaborateurs : Stéphanie Chazalon, future directrice de l’ICI à Paris ; Paul-David Régnier, conseiller en charge des cultes ; Alain Bessaha, chef de cabinet.

Source : Mosquéedeparis

Radio Lesquen : un magnifique gâchis ?

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Latente depuis plusieurs mois, la crise de Radio Courtoisie a éclaté début juin. Onze patrons d’émission de la « Radio de toutes les droites », dirigée d’une main de fer par Henry de Lesquen, ont signé une lettre ouverte appelant le président à la démission, dont Boulevard Voltaire s’est fait l’écho il y a peu. Le 27 juin 2016, c’est Jean-Yves Le Gallou, une figure majeure de la station, qui annonçait la prochaine suspension de sa collaboration, dans un communiqué sobre et concis. C’est un tournant dans la vie de la radio.

Henry de Lesquen a pris la tête de la radio en 2006. Quelques années et plusieurs purges plus tard, en dépit d’une diffusion accrue grâce au satellite et à Internet, il semblait clair aux auditeurs qu’un conflit couvait. En cause, le caractère du président, dont l’inquiétante dérive autocratique transpirait à l’antenne. Ne supportant plus la contradiction, toujours prompt à couper la parole à ses invités, les remettant parfois en place sans ménagement, il a donné à la station une image d’intolérance agressive en contradiction avec l’esprit de son fondateur, Jean Ferré ; chacun des patrons d’émission est, en effet, libre d’inviter qui lui chante. Ou presque. Éric Zemmour, par exemple, y est persona non grata par décision du président Lesquen…

Les 11 signataires de la lettre ouverte du 10 juin dernier reprochaient à l’intéressé des prises de position personnelles incompatibles avec le respect dû à chacun et de nature à mettre l’existence de la radio en danger. Les propos d’Henry de Lesquen sur la « musique nègre », sur la « religion de la Shoah », sur la longévité des survivants des camps de la mort ou sur l’esclavage dépassent, en effet, l’entendement. Loin d’exprimer une opinion discutable mais libre, ils portent atteinte à la dignité de la personne humaine et sont, de ce seul fait, inacceptables. Qu’ils tombent sous le coup de la loi ajoute à l’insulte le risque d’une suspension pure et simple de l’autorisation d’émettre.

Jean-Yves Le Gallou n’est pas n’importe qui à l’antenne. Cet ami de longue date d’Henry de Lesquen, chargé du « bulletin de réinformation » quotidien, a toujours eu sa place dans les programmes de la radio. Qu’il se résigne à suspendre sa collaboration est tout sauf anodin. C’est la marque d’un désaccord suffisamment profond pour faire prévaloir les intérêts de la radio sur la fidélité à son président. Et c’est une décision révélatrice du malaise qui y règne.

Vingt-quatre autres patrons d’émission ont exprimé leur inquiétude. Hormis une poignée d’irréductibles loyalistes, beaucoup s’interrogent en silence. Faut-il conserver une émission, au risque d’être assimilé aux propos délirants du président ? Et que va devenir cette radio, à l’utilité incontestable ? En réalité, à moins d’une assemblée générale aux fins de changement de présidence, voire d’une action judiciaire, Radio Courtoisie pourrait bien devenir, autour d’un noyau de fidèles vieillissants, Radio Lesquen. Pour une brève course à l’abîme qui devrait se terminer par un retrait de ses fréquences. Un magnifique gâchis qui peut encore être évité si les administrateurs prennent conscience de l’urgence, au lieu et place d’un président emmuré dans ses certitudes. Un président qui pourrait bien saborder la radio plutôt que céder sa place.

François Teutsch

Source : Boulevard Voltaire

Sortie de l’Europe : pourquoi Mélenchon ne veut surtout pas d’un référendum ?

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Sur ses affiches, Jean-Luc Mélenchon associe parfois son nom au peuple. Dans ses discours, à la tribune, le pupitre contient souvent cette phrase : une solution, le peuple ! On pouvait donc penser que le président du Parti de gauche, qui paraissait, sur les plateaux de télévision, se réjouir du Brexit, allait en profiter pour demander un référendum, pour que le peuple français décide librement s’il veut rester dans l’Europe, ou en sortir. Or, il ne l’a pas fait, contrairement à Marine Le Pen. Pourquoi ?

La réponse est fort simple. Jean-Luc Mélenchon, qui avait voté « oui » à Maastricht en 1992, a toujours été, parce qu’internationaliste, un fervent partisan de l’Europe. Sa seule différence avec les dirigeants de l’Union européenne, c’est qu’il rêve d’une autre Europe, plus sociale et moins libérale.

Mais il ne veut surtout pas, comme l’ont choisi plus de 17 millions d’électeurs anglais, la sortie de l’Europe, et le retour au souverainisme, pour notre pays la France. Il ne peut reconnaître que, derrière ce vote, il y a une demande identitaire, le refus de l’invasion migratoire et de l’islamisation des pays européens, encouragé par Bruxelles… et lui-même, Jean-Luc Mélenchon. Donc la fin du traité de Schengen et des frontières passoires. Donc le refus d’accueillir, comme l’impose Merkel, avec la complicité de Juncker et d’Erdoğan, des millions de clandestins appelés « migrants », majoritairement hommes seuls, musulmans qui, paraît-il, fuiraient la guerre !

Ceux qui, tel Nigel Farage et l’UKIP, ont impulsé cette campagne, en Grande-Bretagne, sont ses pires adversaires politiques. Il les qualifie, au mieux, de « populistes » et de « xénophobes ». En France, ses militants, alliés aux gauchistes, n’hésitent pas, dès qu’ils le peuvent, à exercer, par la violence, des pressions pour empêcher ce courant de s’exprimer. Même Nicolas Dupont-Aignan avait été éjecté d’un rassemblement de soutien au peuple grec, parce qu’accusé d’être de droite, et souverainiste. Donc forcément facho ! Même au sein du Front de gauche, Mélenchon et ses amis n’ont pas voulu de Jacques Nikonoff, pourtant marxiste, ancien président d’ATTAC, candidat à la présidentielle 2017, qui demandait la sortie de l’Europe et de l’euro, au nom de la souveraineté de la France. Viré !

Mélenchon, pas davantage que Tsípras ou Podemos, ne dérange ceux qui, depuis vendredi, insultent les électeurs anglais, osent demander un nouveau vote, ou, comme Peter Sutherland, haut dirigeant de Goldman Sachs et ancien commissaire européen à la concurrence (naturellement libre et non faussée), qui dit crûment qu’« il va falloir annuler le Brexit d’une façon ou d’une autre ». Tout simplement parce que, internationalistes, ils partagent avec ces dirigeants libéraux la même volonté de détruire les Etats-nations et l’homogénéité de leur peuple. Finalement, derrière leurs divergences sociales, Sutherland et Mélenchon se complètent remarquablement, pour lutter contre leur ennemi commun, les souverainistes.

C’est pourquoi les Français ne doivent surtout pas compter sur le président du Parti de gauche pour demander un référendum sur la sortie de l’Union européenne. Tout simplement parce que le candidat à la présidentielle 2017 veut bien que le peuple soit la solution, mais à condition qu’il vote bien… Et comme, pour le moment, comme il a pu le constater à Hénin-Beaumont, ce peuple français choisit de plus en plus la préférence nationale plutôt que les faux discours sociaux immigrationnistes, Mélenchon ne se battra pas pour lui donner la parole !

Pierre Cassen

Source : Boulevard Voltaire

 

112.000 policiers mis en danger après un piratage informatique !

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L’information a été révélée par RTL : un ex-employé de la Mutuelle générale de la police basée à Limoges a réussi à obtenir, copier et divulguer les données personnelles de 112.000 policiers (mais aussi de certains de leurs proches).

Cet acte malveillant, qui s’inscrit dans un contexte de menace terroriste avérée, divulgué à une semaine jour pour jour de l’inhumation de Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, les deux policiers assassinés par un terroriste islamiste à leur domicile de Magnanville, pose plus que jamais la question de la sécurité des données informatiques.

Il est inconcevable que les personnes en charge de ces données ne puissent considérer qu’elles sont sensibles, et que cette réalité n’a jamais été aussi forte qu’aujourd’hui.

L’exposition et la mise en danger de celles et ceux qui, en plus d’être en charge de la sécurité de nos concitoyens, sont aussi des cibles, est un acte d’une gravité extrême, dont la responsabilité de l’auteur ne doit pas faire oublier celle de ceux qui, par leur incompétence, lui ont permis de passer à l’acte.

Quelles que soient les raisons qui ont motivé cet individu, quelles que soient les mesures rapides qui ont été prises afin de tenter de minimiser les dégâts (le cloud de Google sur lequel ont été rendues publiques les informations s’emploie, pour l’heure, à les effacer), il est urgent de prendre des mesures concrètes et d’en tirer toutes les conséquences afin que cela ne puisse plus se reproduire, bien qu’il soit évident d’affirmer que le mal est fait.

Les RSSI (Responsables de la sécurité des systèmes d’information) doivent avoir les moyens et la formation nécessaires pour protéger efficacement les données sensibles. Cela implique une volonté forte de la part de ceux qui sont en charge de veiller à ces formations et à l’octroi de ces moyens, volonté dont le défaut est aujourd’hui impardonnable.

Ce nouveau scandale, au-delà de la honte qu’il véhicule aux yeux du monde entier, se doit d’être le dernier, s’agissant de la sécurité des fonctionnaires de police dans notre pays.

Sébastien Jallamion

Source : Boulevard Voltaire

 

Après le Brexit, le Nexit ?

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La vague de fond du Brexit n’en finit pas de secouer l’ensemble du continent. Ainsi, aux Pays-Bas, certains commencent à penser de plus en plus sérieusement au Nexit, comprenez les Néerlandais hors d’Europe. Selon les sondages, seuls 47 % des Hollandais seraient pour, mais l’extrême droite, l’extrême gauche, et certaines associations de citoyens se prennent à rêver… Antoine Mouteau est allé prendre la température à Hoek Van Holland, une petite ville de la mer du Nord, directement connectée par bateau à l’Angleterre.

Des décennies de défiance

 
Et au Royaume-Uni, ce sont les partisans du maintien dans l’Union européenne qui se réveillent après un week-end de cauchemar. Plus de 3,2 millions de signatures sur une pétition en faveur d’un nouveau référendum qui a peu de chance de jamais voir le jour… Le Brexit, ultime épisode d’une relation entre le Royaume-Uni et l’Europe qui a toujours été tumultueuse. Comme nous l’explique notre correspondante Marie Billon, l’Histoire avec un grand H a d’ailleurs été largement utilisée dans cette campagne, y compris le fameux discours de Winston Churchill sur les Etats-Unis d’Europe.

 
Gibraltar, pro UE 


Et justement en parlant de petit territoire, et d’histoire. Gibraltar veut faire entendre sa voix ! La petite enclave de 7 km2, britannique depuis 1713 a voté à 96 % pour l’Europe et contre le Brexit. De quoi donner des arguments à Madrid qui réclame régulièrement la fin de la colonisation britannique et demande aujourd’hui une souveraineté partagée. A Madrid,

François Musseau.
 
 
Espagne : le gouvernement introuvable 


L’Espagne qui votait ce week-end, pour la seconde fois, en six mois pour permettre enfin la formation d’un gouvernement.
Contre toute attente, c’est le Parti Populaire de Mariano Rajoy qui arrive en tête avec 134 sièges, mais pas assez pour gouverner seul, il faudra trouver une nouvelle coalition.
L’autre surprise, c’est le relativement mauvais score de Podemos, ou plutôt d’Unidos Podemos une coalition entre l’outsider de la politique et Izquierda Unida, héritière du parti communiste. La formation obtient le même nombre de siège 71, mais avec 1,2 million de voix en moins.


Qu’est-ce qui a pesé dans ce scrutin, c’est ce qu’a expliqué à Catherine Rolland, la sociologue Heloise Nez, auteur de Podemos de l’indignation aux élections

Frédérique Lebel

Source : Rfi

Brexit : la France laissera-t-elle passer les migrants de Calais en Angleterre ?

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Au lendemain du vote pro-Brexit, certains élus français, dont Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France, remettent en cause le traité du Touquet qui réglemente l’immigration clandestine vers le Royaume-Uni au départ de la France.

Il ne pouvait pas rêver meilleure opportunité pour plaider sa cause. Au lendemain du vote en faveur du Brexit, Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France (ex Nord-Pas-de-Calais) a de nouveau plaidé pour une remise en cause du traité du Touquet, signé en 2003. "Le peuple britannique a tranché, je demande au gouvernement français de renégocier les accords du Touquet", a écrit vendredi le président de la région sur son compte Twitter.

Le traité du Touquet, né au moment de la fermeture du camp de Sangatte, visait à renforcer la coopération franco-britannique pour juguler l’immigration clandestine. Dans les faits, il permettait surtout à Londres de se délester des contrôles douaniers. Ces derniers ont été confiés au pays de départ, c’est-à-dire à la France, et plus précisément à Calais.

En d’autres termes, selon Xavier Bertrand, ce traité du Touquet a entraîné le glissement de la frontière britannique dans les ports français, obligeant l’Hexagone à gérer l’intense pression migratoire qui s’accumule sur ses côtes du Nord depuis plusieurs années. Résultat, les départements du Nord et du Pas-de-Calais ont vu naître sur leur sol d’immenses campements sauvages regroupant des milliers de clandestins (la jungle de Calais, le camp insalubre de Grande-Synthe…) dont le seul but est de passer outre-Manche.

"Aux oubliettes"

Longtemps fer de lance de l’opposition à ces accords bilatéraux, Xavier Bertrand peut désormais, au lendemain du Brexit, compter sur le soutien de plusieurs élus. À commencer par la maire de Calais, Natacha Bouchart. "Il faut que la frontière reparte en Angleterre", a-t-elle affirmé vendredi. "Les Britanniques ont voulu quitter l’UE. Je le regrette mais je le respecte. Ils doivent en assumer toutes les conséquences économiques et migratoires." La "jungle" de Calais pourrait en conséquence réapparaître dans le sud de l’Angleterre.

Même avis de l'eurodéputée écologiste Karima Delli qui a affirmé sur Twitter que "François Hollande [devait] renvoyer les accords du Touquet aux oubliettes". Le candidat à la primaire de la droite, François Fillon a, lui aussi, dénoncé le traité. "[…] L’accord est rompu, donc on doit remettre en cause les accords du Touquet, bien sûr", a-t-il déclaré sur Europe 1.

Du côté du gouvernement aussi, on regarde d’un mauvais œil ce traité bilatéral. Emmanuel Macron, le ministre de l’Économie, avait mis Londres en garde contre sa sortie de l’UE, au mois de mars. "Le jour où [la] relation [franco-britannique] sera rompue, les migrants ne seront plus à Calais", avait-il lâché. Même David Cameron, le Premier ministre britannique y avait fait illusion pendant sa campagne anti-Brexit. "[En cas de sortie de l’UE], rien n’empêcherait plus des milliers de personnes de traverser la Manche en une nuit", avait-il déclaré.

"Pas de changements"

Reste que ces déclarations ne sont pour l’heure que des menaces sur le papier. L’exécutif français a été, pour le moment, bien clair. Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, a rappelé vendredi après-midi, lors d'un conseil des ministres extraordinaire, que "sur la question de l'immigration [...] la sortie de l'Union européenne de la Grande-Bretagne n'engage[rait] pas de changements en termes de traités".

L’Union européenne – ou le Brexit – n’a rien à voir avec ces accords bilatéraux, plaide-t-on place Beauvau. Pis, les remettre en question reviendrait à "envoyer le signal aux passeurs qu'ils sont légitimes à mettre tous les migrants à la frontière pour qu'ils passent". Dans ce cas, redoute Bernard Cazeneuve, la jungle pourrait tripler de population. "Demain il n'y aurait plus 6 000 mais 20 000" migrants à Calais.

La France craint aussi que déplacer la frontière outre-Manche, à Douvres, inciterait les migrants à traverser ce dangereux bras de mer, au risque de recréer le drame méditerranéen : en 2015, 3 771 migrants ont péri noyés en mer, selon l’Organisation internationale pour les migrations. Pour le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault, "il faut donc réfléchir avant de dire n'importe quoi" et "ne pas faire de démagogie". "L'accord du Touquet, c'est : où est la frontière ? Si c'est pour la mettre, comme certains le préconisent, de l'autre côté de la Manche, il faudra mettre des bateaux pour sauver des gens".

Malgré ce recadrage, le sujet est loin d'être enterré. "[Le Brexit] est une réelle menace, assurait en mars, à France 24, Philippe de Bruycker, professeur spécialiste de l’immigration à l’Université libre de Bruxelles. Certes, il n’y a pas de lien automatique d’un point de vue juridique entre le Brexit et le traité du Touquet [...] Mais cet accord, qui constitue un cadeau de la France fait à un partenaire européen, peut-il être maintenu si, justement, le Royaume-Uni n’est plus européen ?"

Source : France24

Ouganda : un gamin brûlé par son père pour s’être converti au christianisme

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Nassif Malagara est un jeune garçon de 9 ans membre d’une famille musulmane habitant le village de Kakira (sous comté de Kisozi, district de Kamuli, à l’est de l’Ouganda). Le 5 juin dernier, et à sa demande, un de ses voisins chrétien l’a emmené assister à un service religieux chrétien dans un village voisin. Après le service, le jeune garçon a dit au pasteur qu’il voulait reconnaître Jésus comme son Sauveur. De retour chez lui, Nassif a refusé de participer à tout culte musulman, de faire le ramadan et de continuer à fréquenter la madrassa de son village. Son père, Abubakar Malagara, 36 ans, et sa belle mère sont devenus furieux en apprenant sa conversion. L’enfant s’est débrouillé pour se nourrir auprès de voisins discrets mais son père l’a surpris en train de s’alimenter le 9 juin. Il a commencé à le frapper à coups de bâton, l’a attaché à un bananier dont les feuilles étaient sèches donc inflammables, et il a mis le feu à l’arbre. L’enfant a été grièvement brûlé sur tout le corps. Ses cris ont alerté des voisins qui sont venus le détacher et ont alerté la police. Le jeune garçon a été conduit à l’hôpital le plus proche mais devra être transféré dans un autre où existe un service pour les brûlés, et son père a été arrêté. Il est inculpé mais laissé en liberté sous caution.

Source : christianophobie.fr

lundi, 27 juin 2016

En Arménie, François ose narguer le calife Erdoğan !

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Alors que le nouvel Iznogoud qui veut être calife à la place du calife n’arrête pas de narguer l’Europe en laissant ses frontières migratoires ouvertes, malgré 6 milliards d’euros, et en promettant un référendum à ses concitoyens sur l’entrée de leur pays dans l’Union, le pape François lui a lancé une gentille grenade à la figure au cours de son pèlerinage en Arménie, « la première nation chrétienne ».

Gentillette même, mais une grenade qui pourrait bien être explosive. Dès son arrivée, le pape François n’a pas hésité à parler de génocide, un mot que Jean-Paul II n’avait pas osé prononcer lors de sa visite à Erevan en 2001. « Cette tragédie a inauguré malheureusement la triste liste des effroyables catastrophes du siècle dernier, rendues possibles par d’aberrantes motivations raciales, idéologiques ou religieuses » avec « le dessein d’anéantir des peuples entiers ». Le Saint-Père répondait au président arménien Serge Sargsian (Սերժ Սարգսյան), qui l’avait accueilli par ces mots: « Nous ne cherchons pas des coupables. Nous ne lançons pas des accusations. Nous voulons simplement que l’on appelle les choses par leur nom, ce qui permettra à deux peuples voisins d’avancer vers une authentique relation […] en reconnaissant le passé et en embrassant le pardon avec une conscience claire. »

Le lendemain, au pied du monument de Tsitsernakaberd commémorant les 1.200.000 Arméniens assassinés par la soldatesque turque, le pape, conscient de l’effet que pouvaient avoir ses déclarations auprès d’un président qui ne cache pas son expansionnisme islamiste, revint naturellement sur cette extermination. Mais en souhaitant que l’Arménie se réconcilie avec sa voisine turque. « La lumière de la foi ne doit pas être enfermée dans les archives de l’Histoire car elle perd sa force transformatrice et son ouverture positive envers tous. »

Dans le livre d’or, il a pourtant écrit cette phrase: « La mémoire ne peut pas être étouffée ni oubliée ; la mémoire est source de paix et d’avenir. » Il a, par ailleurs, répété tout au long de son séjour, et notamment aux jeunes, qu’il leur fallait désormais emprunter la voie de la réconciliation entre les peuples arménien et turc.

Et puisque 2016 est l’année de la toute-puissante Miséricorde, un sentiment qui touche les chrétiens au plus profond d’eux-mêmes mais apparemment pas les disciples d’Erdoğan, le message du pape aux Arméniens était d’être miséricordieux, comme le fut Jésus.

Karékine II, le chef de l’Église arménienne, lui a répliqué vertement qu’il fallait établir la justice sur les crimes contre l’humanité avant de parler de miséricorde et de réconciliation. Mais le pape François a insisté en demandant aux Arméniens, chrétiens à 97 %, de devenir des ambassadeurs de paix car « le monde entier a besoin de votre plus pur témoignage pour prévenir, notamment, de nouveaux massacres au Moyen-Orient ».

« Même la douleur la plus grande, transformée par la puissance salvifique de la Croix, dont les Arméniens sont des hérauts et des témoins, peut devenir une semence de paix pour l’avenir. »

Un appel qu’Iznogoud risque de mal percevoir. Sans doute répondra-t-il à la visite du pape François en Arménie par l’ouverture d’une nouvelle et imposante mosquée au cœur d’Istanbul : la cathédrale Sainte-Sophie devenue musée sous Atatürk et future mosquée sous Erdoğan…

Floris de Bonneville

Source : Boulevard Voltaire

 

Belgique: deux hommes inculpés pour participation à des activités terroristes

Les enquêtes belges continuent d’avancer sur le plan du terrorisme. Les deux hommes arrêtés en Belgique lors d’opérations antiterroristes de la police ont été inculpés de « participation aux activités d’un groupe terroriste », a indiqué samedi soir le parquet fédéral belge.

Ces inculpations font suite à plusieurs perquisitions qui se sont déroulées dans la nuit de vendredi à samedi à Verviers, dans l’est de la Belgique, et à Tournai, près de la frontière française, a précisé le parquet dans un communiqué.

Un projet d’attentat pendant l’Euro

« Deux personnes de nationalité belge (…) sont inculpées de participation aux activités d’un groupe terroriste, comme auteur ou co-auteur », a détaillé le communiqué, ajoutant que les perquisitions se sont déroulées sans incident. Ni arme ni explosif n’ont été découverts lors des perquisitions.
    
Le parquet n’a pas voulu livrer d’autres détails, notamment quant à l’identité des individus inculpés.

Selon des médias belges, l’homme appréhendé à Verviers, âgé de 20 ans, aurait projeté de se faire exploser pendant une des retransmissions publiques organisées en Belgique à l’occasion de la rencontre de l’Euro 2016 Belgique-Hongrie dimanche soir à Toulouse (sud-ouest de la France).
    
La semaine dernière, trois hommes avaient été inculpés pour tentative d’assassinat dans le cadre d’une autre opération antiterroriste.

Source : Boulevard Voltaire

La légalisation des immigrés voulue par Barack Obama dans l’impasse

La Cour suprême de Washington a bloqué jeudi 23 juin un décret présidentiel régularisant temporairement près de cinq millions de migrants.

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C’est un revers que les sages de la Cour suprême ont infligé jeudi 23 juin à la Maison-Blanche : la mesure emblématique du président américain visant à protéger près de cinq millions de clandestins d’une expulsion, annoncée en novembre 2014, a été bloquée par les juges.

Un décret au point mort

Frustré de l’impasse au Congrès, où démocrates et républicains n’arrivent pas à s’entendre pour faire avancer le dossier épineux de l’immigration – on estime que 11 millions de clandestins, très majoritairement hispaniques, vivent aux États-Unis – Barack Obama avait annoncé en novembre 2014 une série de décrets régularisant, temporairement, plusieurs millions d’entre eux.

Ces mesures prévoyaient en particulier que tout immigrant vivant depuis plus de cinq ans sur le sol américain et ayant un enfant né au nord du Rio Grande pourrait recevoir un permis de travail de trois ans, au nom du fait que les États-Unis étaient une « nation d’immigrants ».

Mais cette initiative avait été immédiatement dénoncée en justice par les républicains, pour lesquels le dossier de l’immigration relève de l’autorité du Congrès – non de celle de la Maison-Blanche. Un point de vue validé par la suite par la cour d’appel de La Nouvelle-Orléans, poussant le gouvernement à porter l’affaire devant la Cour suprême. En vain : la division des sages, incapables de trancher – ils se sont prononcés jeudi à 4 voix contre 4 – entérine, de facto, la décision des juges de Louisiane.

Une Cour suprême paralysée

Cette absence de décision illustre le problème auquel est confrontée la Cour suprême – et les États-Unis – depuis le décès du juge Antonin Scalia en février dernier. Les sages ne sont plus que huit, quatre d’entre eux sont réputés « conservateurs », les quatre autres « progressistes ». Sur les sujets de société sensibles, dégager une majorité devient donc difficile, voire impossible. Or le travail de la Cour est, précisément, de décider.

On connaît pourtant depuis le mois de mars le nom du successeur du défunt. Il s’agit de Merrick Garland, un juriste réputé et reconnu. Mais la Constitution américaine, qui accorde le pouvoir de nomination au chef de l’État, prévoit également que les Sénateurs doivent donner leur avis.

Or les républicains, majoritaires au Sénat, refusent d’entendre Merrick Garland. À leurs yeux, c’est au futur locataire de la Maison-Blanche, porté par la légitimité populaire du vote de novembre prochain, qu’il appartiendra de nommer le neuvième juge, et non à un Barack Obama en fin de course. Le neuvième siège restera donc vacant au moins jusqu’au début de l’année prochaine

Une bonne nouvelle pour Hillary Clinton ?

Si le vote à la Cour suprême est un revers pour Barack Obama, qui avait fait de la question de l’immigration l’une des priorités de son second mandat, avec la réforme du port des armes à feu, c’est en revanche sans doute une chance pour Hillary Clinton dans la course à la Maison-Blanche.

Il offre en effet à la candidate démocrate un nouvel argument pour convaincre l’électorat hispanique de se mobiliser en novembre, puisque c’est au prochain locataire de la Maison-Blanche qu’il appartiendra de nommer le neuvième juge de la Cour suprême. Celui qui fera pencher la balance d’un côté ou de l’autre sur de nombreux dossiers, dont l’immigration.

Or dans de nombreux États clés, comme la Floride, le Colorado ou le Nevada, l’électorat latino pèsera lourd en novembre. Bien que déçus du manque de résultats des années Obama et des promesses non tenues, ces électeurs, un temps tentés par l’abstention, pourraient finalement rejoindre en masse le combat contre Donald Trump.

Gilles Biassette
 

Le viol des enfants fait partie de notre culture, affirme un imam au Danemark

Au Danemark, l’imam d’une grande mosquée a dit à ses coreligionnaires que les apostats, ceux qui commettent l’adultère et quiconque qui porte préjudice à un Musulman doivent être tués. Le directeur de cette mosquée a justifié ce sermon en disant : « Nous croyons en l’islam ».

Il y a quelques jours, la mosquée de Grimhøj à Aarhus a fait les gros titres après qu’un de ses imams a justifié le viol d’enfants commis par des migrants récemment arrivés dans le pays, au motif que ceci fait partie de leur culture.

En 2014, cette mosquée avait déclaré son soutien à l’Etat Islamique et l’avait réitéré en 2015. Peut de temps après, les autorités locales ont néanmoins fait l’éloge de cette mosquée en avançant le fait qu’on y découragerait les jeunes Musulmans de partir rejoindre le jihad.

Actuellement, un documentaire qui a été diffusée sur la chaîne de télévision danoise  TV2 relance le débat sur la fermeture de cette tristement célèbre mosquée. Le prédicateur radical Abu Bilal Ismail [voir photo à la Une, NDLR] a été filmé en caméra cachée alors qu’il s’exprimait en ces termes :

Si une femme mariée ou divorcée commet la fornication, et si elle n’est pas vierge, elle doit mourir par lapidation.

Celui qui viole les loirs du mariage, qu’il soit homme ou femme, commet l’adultère et son sang nous est halal, et il doit être tué par lapidation. Si la femme est vierge, elle doit être punie par le fouet.

Dans ce documentaire, l’imam se fait l’avocat du principe du « œil pour œil ». « Celui qui tue un Musulman doit être tué », dit-il, avant d’ajouter que quiconque quitte l’islam doit être tué.

Oussama El-Saadi, le directeur de la mosquée, qui a déclaré son soutien à l’Etat Islamique l’année dernière, a par la suite défendu les propos de l’imam et prétendu que le journaliste de TV2 était un « espion » qui avait fait tomber l’imam dans un piège : « Notre imam doit répondre ce qu’il a lu dans les livre de Charia lorsque l’espion de TV2 l’interroge sur la Charia. Nous ne pouvons pas mentir et dire des choses fausses au sujet de notre religion ».

La police de l’Est de Jutlan a déclaré sur Twitter vouloir « mener une enquête sur les propos de cet imam et déterminer le cas échéant si ceux-ci tombent sous le coup de la loi ».

 © Traduction Elia Lessing pour Europe Israëlhttp://www.europe-israel.org/2016/06/le-viol-des-enfants-...

Source : hs2017

Irak : le calvaire d’une chrétienne violée par les islamistes jusqu’à 9 fois par jour…

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Selon le témoignage d’une chrétienne irakienne qui a pu s’échapper de Mossoul, une des place fortes de l’État Islamique en Irak, cette femme d’environ 30 ans fut “mariée” et “divorcée” jusqu’à 9 fois en un seul jour pour assouvir la bestialité des islamistes. « Ils me prenaient quand ils en avaient envie. Il y en avait un en particulier, du nom de Farouk, qui était obsédée de moi et il avait l’habitude de me dire “J’aime les gens de Jésus” ». Ces viols à répétition étaient toujours précédés d’un entretien téléphonique de ces violeurs avec des imams qui divorçaient le premier violeur et mariaient le suivant pour rendre “hallal” le viol ! Ce témoignage poignant et écœurant a été diffusé sur Fox News le 4 juin dernier à partir d’un entretien vidéo accordé par cette infortunée chrétienne à l’ONG étatsunienne In Defense of Christians.

Source : christianophobie.fr

Strasbourg : conférence sur les chrétiens d’Orient au Parlement européen

« Comment sauver et maintenir les chrétiens au Proche-Orient » ? C’est le thème d’une conférence organisée par le groupe Europe des Nations et des Libertés (ENL) au Parlement européen de Strasbourg le 6 juillet prochain de 17 h à 19 h. Voyez la vidéo de présentation ci-dessous. Pour s’inscrire, envoyez un courriel à : marie-christine.arnautu@europarl.europa.eu

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Source : Christianophobie.fr

Migrants : la justice italienne et européenne traque les trafiquants

Interpol a lancé des mandats d’arrêt contre plus de 123 personnes suspectées de trafics d’immigrés à travers le monde.

La justice italienne est au fait des mille et une ficelles dont usent les trafiquants pour gagner de l’argent sur le dos des migrants clandestins. Avec l’installation de la saison chaude au sud de l’Europe, les débarquements de migrants ont repris sur les côtes italiennes. Plus de 700 clandestins ont ainsi débarqué en différents points de Sicile pour la seule semaine dernière.

Mais chaque fois, quitte à les renvoyer tous plus tard, les Italiens prennent le temps d’interroger tous les candidats à l’immigration. Policiers et juges savent que la plupart de leurs déclarations sont aléatoires et ne doivent pas être prises pour argent comptant. Les pays de départ, les nationalités, les circonstances du périple engagé et celles de la traversée en Méditerranée sont disséquées. Cela permet de faire le recoupement et de tamiser le fonds de vérité que ces récits recouvrent.

C’est ainsi que mercredi dernier, à Trapani, la police a pu mettre la main sur un groupe de trafiquants qui voyageaient dans la même embarcation que leurs victimes, hommes et femmes. Tous ont indiqué avoir été rackettés, de 50 à 100 dollars au départ des côtes égyptiennes qui s’ajoutent aux 1000 à 2000 dollars payés en avance à des intermédiaires syriens qui leur ont fait traverser les îles grecques. Il s’agissait de Somaliens, de Soudanais, des Erythréens, des Syriens, des Yéménites, Ethiopiens, Palestiniens, Egyptiens mais aussi des originaires d’Afrique centrale, Camerounais et Congolais indifférenciés.

Durant la traversée, les trafiquants battaient avec des bâtons les migrants récalcitrants : « ou tu payes, ou nous te jetons à l’eau ». Tel était le choix qui leur était offert. A l’arrivée au port italien de Trapani tous, migrants et trafiquants confondus,  s’étaient transformés en agneaux et victimes de trafic. Le subterfuge n’a pas tenu ; les trafiquants ont été démasqués et conduits en prison ; leurs armes saisies.

En tout, Interpol a lancé des mandats d’arrêt contre 123 personnes suspectes recherchées à travers le monde dans le cadre d'une vaste opération de lutte contre les réseaux d'immigration clandestine. Le total des mandats vise 180 suspects, l'opération est dénommée "Hydra" et implique 44 pays. Elle a déjà permis l'arrestation de 26 personnes et la localisation de 31 autres, a précisé Interpol.

Lucien Mpama
 

« Nouvel Avenir » d’Annecy: Reprise des travaux de la nouvelle mosquée

Suite à la publication d’un article sur le site internet de l’association « Nouvel Avenir » d’Annecy (http://www.annecy-mosquee.com), nous vous informons que le tribunal administratif de Grenoble a rejeté deux recours déposés par les opposants au projet de la future mosquée de la rue des Alpins à Annecy.

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En effet, d’après ce même article « Les recours déposés par les associations de riverains de la rue des Alpins, opposées à la construction de la nouvelle mosquée, portaient notamment sur la légalité du permis de construire et sur le manque de places de parking.


En les rejetant (procédure en référé), le tribunal administratif de Grenoble vient, peut-être, de mettre un terme à une bataille qui perdure depuis 2002, date du lancement du projet. ».

Nous acceuillons avec joie cette decision de justice, et espérons, pour le bien de la communauté musulmane du bassin annécien, que ce nouveau lieu de culte ouvrira ses portes en 2018 inchaAllah.

Association Salem

Source : Salem

dimanche, 26 juin 2016

Erdoğan menace l’UE d’un référendum sur l’entrée de la Turquie dans l’Europe !

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On était content des Anglais, qui ne se sont pas laissés intimider par Obama-Merkel, qui ont fait fonctionner leur démocratie normalement et avec honneur, après d’âpres débats il est vrai. Mais n’est-ce pas cela, la démocratie ? Il y aura contamination car d’autres, mécontents de la sclérose bruxelloise, enragés par la corruption qui y règne, comme dans toute dictature, voudront aussi leur référendum ! Nous vivons une époque passionnante.

En revanche, il y en a un dont on n’aurait pas cru qu’il se laisserait contaminer par le très démocratique référendum, c’est bien le sultan du Bosphore, Erdoğan ! Le voilà qui veut faire comme les Anglais et tenir son référendum dont la question est autrement plus épineuse, dangereuse et finalement mortelle pour l’Europe. Car c’est un chantage caractérisé. Il menace de ce référendum si l’Union européenne traîne à accorder des visas pour une libre circulation des Turcs en Europe. Autant dire qu’il se positionne d’autorité dans l’espace Schengen.

Poser la question aux Turcs « Avez-vous envie de faire partie intégrante de l’Union européenne ? » n’a pas le même sens que cette même question posée aux Britanniques.

Ces pauvres Turcs, ceux qui rêvent encore à Atatürk et la laïcité, qui n’en peuvent plus de sa dictature corrompue, tomberont dans le panneau du mirage de la liberté proposée et voteront massivement « oui » pour entrer dans l’Union européenne, dont ils ignorent que c’est aussi une dictature. Plus molle que celle du calife, mais tout de même une dictature technocratique. Il sera ainsi permis à Erdoğan de nous lancer à la figure : « Vous voyez ? Mon peuple a voté et veut faire partie de l’Europe. Désormais que le peuple a voté, vous ne pouvez plus nous refuser. » Il est habile, l’animal.

Ce qu’il ne dira pas, c’est qu’avec tous les millions de Turcs déjà atomisés dans l’Union européenne, lui, qui arrive avec une population approchant les 80 millions, deviendra le dominant en Europe. Et, comme il veut être le calife, le référendum dans son pays fera qu’il le deviendra. Il faut rappeler d’urgence son discours de Cologne de 2010 devant sa communauté qu’il exhortait à ne pas s’assimiler. L’assimilation étant, à ses yeux, un crime contre l’humanité. Il avait imposé le port du voile en Allemagne, alors qu’il était encore interdit en Turquie.

Les cerveaux malades aux manettes de l’Union européenne, dont le leitmotiv est le multikulti, le vivre ensemble et autres bisounourseries, seront servis. C’est ainsi que pourrait se terminer la conquête de l’Europe par l’islam. Démocratiquement. Le rêve de l’Oumma. Une Europe victime de son propre système qu’elle n’aura pas eu la force de préserver. Cela est un scénario possible si Erdoğan organise un référendum. Sans oublier qu’il tirera vers lui l’État islamique, qu’il finance, puisqu’il veut devenir le calife à la place du calife Al-Baghdadi.

Conclusion : les velléités d’Erdoğan à se présenter en démocrate de circonstance démontrent notre faiblesse et sa puissance. Il est déjà maître de notre destin en nous faisant du chantage à l’immigration, nous taxant au passage notre bon argent à hauteur de 6 milliards d’euros…

Hildegard von Hessen am Rhein

Source : Boulevard Voltaire

"Jungle" de Calais : le Brexit aidera-t-il les migrants à gagner le Royaume-Uni ?

Visant à juguler l'immigration clandestine vers le Royaume-Uni, le "traité de Touquet", conclu en 2003, a déplacé côté français le contrôle de la frontière britannique. Mais dans les heures qui ont suivi l'annonce du Brexit, plusieurs responsables politiques français ont appelé à le remettre en cause.

"Le peuple britannique a tranché, je demande au gouvernement français de renégocier les accords du Touquet", a tweeté Xavier Bertrand, président LR de la région Les Hauts de France. De son côté, l'eurodéputée écologiste Karima Delli a  affirmé que "François Hollande doit renvoyer les accords du Touquet aux oubliettes".
Texte bilatéral, conçu pour lutter contre l'immigration illégale, ce traité a été signé en 2003 après la fermeture du camp de Sangatte. Il prévoit bien une clause de sortie, avec un délai de deux ans. Confiant les premiers contrôles d'immigration au pays de départ, ce traité a entraîné de fait un glissement de la frontière britannique dans les ports français.
Un accord "injuste pour la France et pour les migrants"
"A présent que la Grande-Bretagne n'est plus dans l'UE, il n'y a aucune raison que la frontière se trouve encore à Calais", affirme François Gemenne, professeur à Sciences Po, pour qui Londres s'est "défaussé de ses responsabilités" avec cet accord "injuste pour la France et pour les migrants".

"Le paradoxe est que, alors que le Brexit a été majoritairement un vote anti-migration, la Grande-Bretagne pourrait se retrouver à devoir accueillir davantage de migrants demain", note-t-il -- d'autant que Londres ne pourra plus renvoyer les demandeurs d'asile vers le premier pays où ils ont laissé une empreinte, comme le prévoit le règlement européen dit "de Dublin".

"Il faut réfléchir avant de dire n'importe quoi"

L'universitaire met toutefois en garde : le campement de migrants de Calais ne disparaîtra pas avec la dénonciation du Touquet, car "il y a un obstacle physique" avec la mer. La population sur la "Jungle" a ainsi à nouveau augmenté ces dernières semaines, à près de 4.500 personnes, selon la préfète du Pas-de-Calais.

Côté français, on souligne au ministère de l'Intérieur que la position sur le sujet n'a pas changé avec ce référendum. Bernard Cazeneuve avait estimé en mars que dénoncer le traité reviendrait à "envoyer le signal aux passeurs qu'ils sont légitimes à mettre tous les migrants à la frontière pour qu'ils passent" et dans ce cas "demain il n'y en aura plus 6.000 mais 20.000". Les autorités redoutent une multiplication des incidents qui rendrait de toute façon nécessaire le maintien d'un important dispositif de sécurité.

"L'accord du Touquet, c'est : où est la frontière. Si c'est pour la mettre, comme certains le préconisent, de l'autre côté de la Manche, il faudra mettre des bateaux pour sauver des gens qui seront dans l'eau", a pour sa part affirmé le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault, pour qui "il faut réfléchir avant de dire n'importe quoi" et "ne pas faire de démagogie".

Source : Tf1

En France et en Europe, l’extrême droite profitera-t-elle du « Brexit » ?

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Olivier Faye, journaliste au Monde spécialiste de l’extrême droite, a répondu à vos questions dans notre suivi en direct, vendredi 24 juin, de la victoire du « Out » au référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne.

  • Question : Le FN n’est-il pas en train de prendre d’énormes risques en citant le Brexit en exemple, avant même de voir les conséquences de ce vote ?

Olivier Faye : La question s’était déjà posée au moment d’un possible « Grexit » (une sortie de la Grèce de l’euro) il y a un an : cette sortie représente-t-elle un saut dans l’inconnu qui risque de décrédibiliser le projet du FN ? Au fil des semaines, les dirigeants du parti avaient plaidé pour une sortie concertée et maîtrisée, car personne ne connaît vraiment les conséquences d’une telle décision. Le Brexit représente le test grandeur nature que le FN attendait pour valider ou non son projet (sortie de l’Union européenne, et a fortiori de l’euro). Marine Le Pen a assuré ce matin qu’il ne fallait pas être impressionné par « l’hystérie des marchés ». Florian Philippot s’est déjà avancé à dire qu’il était « possible » de faire un référendum sur l’UE sans que ce soit « l’apocalypse ». Attendons de voir dans les prochaines semaines, la vérité est que tout le monde avance à tâtons. En tout cas, les propos réitérés de Florian Philippot sur le fait que la France ne serait plus dans l’euro au bout de six mois après une éventuelle victoire de Marine Le Pen en 2017 sont assez mal vécus au sein du parti, où l’on estime que cette prédiction est peu crédible.

  • Peut-on imaginer une campagne présidentielle française focalisée sur la sortie de l’UE, sous l’impulsion d’un FN déjà très bien placé dans les sondages ?

O.F. : Depuis que Marine Le Pen est à la tête du Front national, le parti a fait de l’euroscepticisme un de ses principaux arguments de campagne. C’est dans l’air du temps (on le constate en France au moins depuis le non au référendum de 2005) et cela permet « d’attraper » un grand nombre de sujets : l’immigration, l’économie, le gouffre supposé entre le « peuple » et les « élites », etc. Marine Le Pen est naturellement plus intéressée par les questions économiques et sociales que par les sujets identitaires, même si elle ne dédaigne pas ces derniers. Mais la campagne va avant tout se déterminer en fonction de l’actualité : un éventuel attentat focaliserait une fois encore les débats sur la sécurité. En 2015, le FN voulait axer sa campagne des régionales sur les territoires « oubliés » : la crise des migrants a imposé un autre sujet, qui lui était favorable.

Pour résumer, le FN va tenter d’imposer le rejet de l’UE dans la campagne présidentielle, mais il n’est pas certain qu’il parvienne à fixer l’agenda (même s’il se trouve au centre de chaque campagne depuis 2012).

  • Est-ce que le FN, s’il est élu en 2017, compte organiser un référendum similaire en France ?

O.F. : Marine Le Pen a annoncé avant les résultats du référendum britannique qu’elle comptait organiser un référendum similaire en France en cas de victoire en 2017. A vrai dire, elle plaide depuis 2013 pour consulter les Français sur l’Union européenne – ou l’euro, sa position a parfois varié. Le référendum organisé en cas de victoire du FN aurait lieu six mois après l’élection présidentielle. Entre-temps, l’éventuel gouvernement frontiste aurait tenté de négocier le retour des « souverainetés » françaises (législative, judiciaire, européenne, etc.) auprès des institutions européennes.

  • L’opposition au projet européen est-elle dans L’ADN de la totalité des frontistes ?

O.F. : Officiellement, au Front national, tout le monde défend le principe d’un référendum sur l’Union européenne et le retour de la « souveraineté monétaire » : cet élément de langage qui désigne, en clair, une sortie de la zone euro, a été trouvé en début d’année pour tenter de rassurer sur la volonté du parti de revenir au franc. Mais tout le monde n’est pas d’accord sur les modalités ou sur l’importance à accorder à un tel sujet. Florian Philippot assure que le FN sortira au bout de six mois de l’euro si Marine Le Pen gagne en 2017 ; Marion Maréchal-Le Pen, elle, juge cette prédiction peu crédible et estime que la monnaie unique n’est pas « l’alpha et l’oméga » des problèmes ou des solutions pour la France. Mais le FN dans son ensemble s’est clairement converti à l’euroscepticisme depuis les années 90.

  • Quels sont les points de concordance éventuels entre le UKIP et le FN ?

O.F. : Le UKIP (United Kingdom Independence Party) et le FN portent le même objectif – en clair, disloquer l’Union européenne – mais ils ne sont pas alliés : Nigel Farage, leader du UKIP, lui a préféré Debout la France, de Nicolas Dupont-Aignan. Pourtant, le UKIP utilise lui aussi le rejet de l’immigration comme argument massue (il a notamment publié pendant la campagne du Brexit une affiche figurant une colonne de migrants, comme le FN durant la campagne des régionales en 2015) et a fait du rejet des élites un leitmotiv.

A l’étranger, le Front national garde une image sulfureuse, héritée des années de présidence de Jean-Marie Le Pen. « L’antisémitisme est dans l’ADN [du FN] » avait assuré Nigel Farage en 2014 pour justifier son refus d’une alliance avec Marine Le Pen au lendemain des élections européennes, alors même que le Front national envoyait le plus gros contingent de députés français à Strasbourg. Cette « interdiabolisation », comme l’appellent certains au FN, a néanmoins tendance à s’étioler : l’AfD en Allemagne est ainsi tentée par un rapprochement avec le FN, malgré son image dégradée outre-Rhin.

  • Le Brexit peut-il être l’occasion d’un regroupement des forces et partis d’extrême droite européens pour promouvoir des référendums dans le plus grand nombre de pays de l’UE ?

O.F. : Le Front national et ses alliés (FPÖ autrichien, Ligue du Nord italienne, PVV néerlandais, etc.) se sont retrouvés à Vienne le 17 juin pour un congrès qui avait des airs de meeting de campagne pro-Brexit. Si le FN et ses partenaires, qui sont regroupés depuis un an dans le groupe Europe des nations et des libertés au Parlement européen, partagent une volonté de revenir à une « Europe des nations », ils ne sont pas forcément d’accord sur les modalités. Le FPÖ ne plaide pas pour un référendum dans son pays : l’Autriche, avec sa petite économie, n’y aurait aucun intérêt. L’AfD, qui n’est pas encore formellement l’allié du FN, n’a pas non plus fait état d’une telle volonté (contrairement au PVV, qui l’a dit clairement, ou à la Ligue du Nord, qui l’a laissé entendre). Mais le Brexit apporte clairement du poids au souhait de Marine Le Pen de voir des référendums être organisés dans tous les Etats de l’UE.

  • Dans quelle mesure l’extrême droite européenne va-t-elle bénéficier du « Brexit » à court terme (je pense évidement aux élections de 2017) ? Le divorce du Royaume-Uni de Bruxelles n’est-il pas du pain béni pour le parti de Marine Le Pen et ses alliés ?

O.F. : Le « Brexit » va à l’évidence dans le sens des idées portées par le Front national (FN) et par ses alliés, qui assurent travailler à un retour d’une « Europe des nations », réduite à des coopérations interétatiques. La victoire du « Leave » participe de la vague conservatrice, voire identitaire, que le FN porte, au même titre que le FPÖ en Autriche ou l’AfD en Allemagne. Dans le même temps, cela renforce la dichotomie établie par le FN entre d’un côté le recours à la « vraie » démocratie – le peuple consulté par référendum – et une Union européenne prétendument « totalitaire », comme dit Marine Le Pen, peuplée de technocrates qui travailleraient à l’encontre des « intérêts vitaux » des peuples. Tout ce qui va contre l’UE – ou est perçu comme tel, avec par exemple la victoire du Mouvement 5 étoiles à Rome et à Turin – est utilisé par le FN en vue de l’élection présidentielle de 2017.

Olivier Faye
 


Brexit : la victoire du «Leave» divise la classe politique française

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Les réactions des responsables français ont mis en lumière le clivage entre européistes et eurosceptiques, qui applaudissent ou déplorent le «Leave». Peu de propositions concrètes émergent toutefois.

C'est un véritable tremblement de terre. Malgré plusieurs sondages venus tirer la sonnette d'alarme ces dernières semaines, la victoire du «Leave» au référendum britannique apparaît comme une surprise. En France, la nouvelle a d'ailleurs reçu un accueil mitigé: applaudie par les uns et déplorée par les autres, elle a fait apparaître un clivage clair entre européistes et eurosceptiques. Mais si beaucoup d'élements de langage ont été mis en place, peu de propositions concrètes ont pour l'heure émergé.

«Triste pour le Royaume-Uni. L'Europe continue mais elle doit réagir et retrouver la confiance des peuples. C'est l'urgence», a déploré le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault sur Twitter. Presque les mêmes mots du côté du secrétaire d'État aux Affaires européennes, Harlem Désir: «Triste pour le Royaume-Uni. L'Europe doit se ressaisir et avancer. L'urgence, c'est de rebâtir un projet européen ambitieux, avec les citoyens». La ministre écologiste du Logement, Emmanuelle Cosse, a elle évoqué un réveil amer». «Une mer calme n'a jamais fait un bon marin. Le Brexit appelle l'action», a lancé le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas.

Le président des Républicains Nicolas Sarkozy a pour sa part considéré, lors d'une allocution télévisée, que «ce choix exprime un rejet fort». «La lucidité commande de dire que ce sentiment de rejet est partagé par beaucoup de Français et par beaucoup d'autres européens», a jugé le candidat officieux à la primaire de la droite. Nicolas Sarkozy a demandé qu'une «réunion de chefs d'états et de gouvernements européens prenne la décision d'élaborer un nouveau traité». Il propose de l'articuler autour de cinq propositions: un Schengen 2, la création d'un gouvernement économique européen, l'application plus stricte du principe de subsidiarité, la refonte des compétences de la commission européenne et l'arrêt du processus d'élargissement.

Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a ajouté: «Maintenant que la Grande-Bretagne est sortie de l'Europe, il serait temps que l'Europe sorte de sa torpeur». «J'emprunte “Il faut dans nos temps modernes, avoir l'esprit européen” à Mme De Staël. J'y ajoute: “Et prendre des initiatives, vite”», a de son côté exhorté le patron des députés socialistes, Bruno Le Roux.

La droite y voit une opportunité pour la France

«C'est un choc historique pour la Grande-Bretagne, d'abord, son peuple est souverain, il a fait son choix, à lui maintenant de gérer les défis qu'il va avoir à relever. C'est un choc historique pour nous aussi. Je crois que la plus grosse erreur que nous pourrions faire ce serait de laisse entendre qu'à 27 on va continuer comme avant. (...) Il faut écrire une nouvelle page, un nouveau chapitre de l'Histoire de l'Europe», a quant à lui estimé Alain Juppé, le maire de Bordeaux et candidat à la primaire de la droite, sur Europe 1.

La gauche de la gauche, prompte à brocarder l'Union «néolibérale», s'en remet elle aussi au mantra de la refondation: «Voilà ce qui se passe quand l'Europe est confisquée par les technocrates et les libéraux, écrit sur Twitter l'écologiste Cécile Duflot, plus que jamais l'Europe a besoin de vision, de courage, de valeurs. D'écrire une nouvelle histoire avec un rêve en commun.»

Invité vendredi de France Info, le cofondateur du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon a jugé que l'Europe, dans sa forme actuelle, était «morte, tuée à coups de privilèges pour la caste des eurocrates, de mensonges permanents, de politiques de flexibilité, de loi El Khomri. Tout le monde n'en peut plus.» D'où cette conclusion opportuniste: «La leçon est que l'Union européenne on la change ou on la quitte. L'heure du plan B va sonner. Ma candidature pour l'élection présidentielle est celle de la sortie des traités européens.»

Dans un communiqué, le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent considère que le Brexit est un «nouveau choc révélateur de l'ampleur du désaveu populaire vis-à-vis de l'UE néolibérale». Les eurosceptiques de gauche tiennent par ailleurs à se distinguer de leurs homologues de droite. Le fondateur du Nouveau parti anticapitaliste Olivier Besancenot renvoie ainsi dos à dos souverainistes et libéraux, invitant à «ne pas pleurer avec les dirigeants de l'UE du capital», et à «ne pas rire avec les partisans du repli raciste».

Dès l'aube, plusieurs élus du Front national ont en revanche témoigné leur joie sur les réseaux sociaux. «VICTORY» (sic), a tweeté la députée du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen. Très vite, le vice-président du parti, Florian Philippot, lui a emboîté le pas: «La liberté des peuples finit toujours par gagner! Bravo le Royaume-Uni». «Victoire de la liberté!», a ensuite exulté Marine Le Pen. Idem du côté du président de Debout la France, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, qui a salué «une grande victoire pour la démocratie».

Dès l'aube, plusieurs élus du Front national ont en revanche témoigné leur joie sur les réseaux sociaux. «VICTORY» (sic), a tweeté la députée du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen. Très vite, le vice-président du parti, Florian Philippot, lui a emboîté le pas: «La liberté des peuples finit toujours par gagner! Bravo le Royaume-Uni». «Victoire de la liberté!», a ensuite exulté Marine Le Pen. Idem du côté du président de Debout la France, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, qui a salué «une grande victoire pour la démocratie».

Arthur Berdah , Louis Nadau

Source : Le Figaro

 

L'extrême-droite slovaque veut un référendum pour sortir de l'UE

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Un parti slovaque d'extrême droite représenté au parlement a annoncé qu'il allait lancer une collecte de signatures en faveur d'un référendum sur la sortie de la Slovaquie de l'Union européenne, au lendemain du Brexit.

"Il est grand temps que la Slovaquie quitte aussi ce Titanic en train de couler", a déclaré Marian Kotleba, le chef du parti ultranationaliste Notre Slovaquie, sur son profil Facebook.

"Aussi allons-nous commencer dès lundi à réaliser notre promesse électorale - nous allons collecter des signatures en faveur d'un référendum sur la sortie de la Slovaquie de l'UE", a-t-il annoncé.

La Slovaquie va assurer la présidence de l'UE le 1er juillet

La Slovaquie, un pays de 5,4 millions d'habitants qui a rejoint l'UE en 2004 et la zone euro cinq ans plus tard, assumera à compter du 1er juillet la présidence tournante de l'Union européenne.

Lors des élections parlementaires en mars, le parti de M. Kotleba a réalisé une percée remportant 14 sièges sur 150 au parlement national dominé par la centre-gauche au pouvoir.

Marian Kotleba s'était fait connaitre par son discours raciste, particulièrement contre les Roms, et des marches où ses militants sont habillés en uniformes sombres rappelant ceux des fascistes des années 30 ou 40.

Source : La Tribune

Paris: une jeune femme enlevée puis violée dans le Xe arrondissement

Les enquêteurs de la police judiciaire se penchent sur une nouvelle affaire après une plainte déposée par une jeune femme, victime d’un enlèvement puis d’un viol, rapporte Le Parisien

Selon les premiers éléments de l’enquête, la jeune femme d’origine roumaine aurait été approchée mardi dernier près de la gare de l’Est, dans le Xe arrondissement de la capitale, par un homme qui disait vouloir se marier avec elle. 

Aidé par 5 complices, il l’aurait forcée à monter dans une voiture avant de la violer, puis finalement de la laisser repartir. Toujours selon le quotidien, la victime s’est vue prescrire 10 jours d’interruption totale de travail (ITT).

Source : Boulevard Voltaire

Immigration/islamisation : 10 mesures pour notre survie, par Jean-Yves Le Gallou

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Le 17 juin 2016, le Siel, Riposte laïque et Résistance républicaine ont organisé une manifestation d’hommage aux policiers assassinés – et de protestation contre l’islamisation de la France. Nous reproduisons ci-dessous l’intervention de Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia.

Ecoutons Péguy : « Il est difficile de dire ce que l’on voit mais il est encore plus difficile de voir ce que l’on voit. »

Eh bien, voyons ce que l’on voit : de même qu’il y des pommes sous les pommiers, les Africains africanisent et les musulmans islamisent.

Et entre le musulman modéré (ce qui est un oxymore) et le terroriste islamique, il n’y a pas de solution de continuité. Le vivier des terroristes islamiques se trouve dans les banlieues de l’immigration et les prisons de la République.

Alors que faut-il faire ? Nommer les choses, tarir le problème à la source, permettre aux nôtres de se défendre. Voici 10 points pour notre survie en tant que peuple et en tant que civilisation.

  1. Dire les choses, nommer l’ennemi. L’ennemi ce n’est pas le terrorisme, l’ennemi c’est le terrorisme islamiste ; le danger c’est l’islam conquérant.
  2. Appliquons le principe de précaution : arrêtons toute immigration nouvelle, sous quelque prétexte que ce soit, en provenance des pays musulmans
  3. Expulsons les étrangers délinquants à l’issue de leur peine.
  4. Appliquons la déchéance de la nationalité aux binationaux délinquants et aux binationaux radicalisés manifestant leur hostilité aux règles françaises et à la civilisation européenne et expulsons-les.
  5. Et en attendant que ces mesures prennent effet, réarmons les nôtres : moralement, juridiquement et pratiquement.
  6. Réarmons-nous moralement. Retrouvons la fierté de notre héritage et abrogeons les lois liberticides, dites « antiracistes », responsables de l’arrogance conquérante des minorités.
  7. Réarmons-nous judiciairement en rendant à nouveau possible la légitime défense aujourd’hui rendue impraticable par des jurisprudences irresponsables.
  8. Réarmons-nous pratiquement en libéralisant la détention et le port d’armes pour nos compatriotes – en commençant par ceux qui exercent les professions les plus menacées : policiers et gendarmes mais aussi membres de leur famille, les agents de la pénitentiaire et demain les enseignants et les soignants.
  9. Francisons les compagnies privées de sécurité. Il y a quarante ans, il y avait 100 000 policiers et 100 000 gendarmes. L’immigration massive a débouché sur une explosion de la délinquance. Mais il y a toujours 100 000 policiers et 100 000 gendarmes mais, en plus, 200 à 300.000 agents de sécurité privée. Or dans les aéroports, les musées, les centres commerciaux des grandes métropoles, ces agents sont à 80 ou 90 % issus des minorités le plus souvent musulmanes. Arrêtons cette folie ! Rétablissons un minimum d’équilibre en francisant et en européanisant leur recrutement.
  10. Adoptons ces mesures par référendum pour contourner la dictature des médias et des juges.

L’empire romain est mort d’avoir confié la défense de ses frontières extérieures aux Barbares : reprenons le contrôle de notre sécurité et de nos frontières intérieures avant qu’il ne soit trop tard.

Jean-Yves Le Gallou

Texte paru sur le site de Polémia sous le titre
« 10 mesures pour faire face au défi lancé par le djihadiste de Magnanville

Source : Novopress

samedi, 25 juin 2016

Brexit, une gifle du pays réel au pays légal

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Alain Escada, Président de Civitas

La nouvelle est tombée ce matin : le référendum organisé ce 23 juin au Royaume-Uni a donné gagnante la sortie de ce pays de l’Union Européenne.

C’est une victoire des paysans, des pêcheurs, des artisans, des petits commerçants, des petites entreprises, des ouvriers, des employés, des “sans dents”, des familles, des patriotes et du bon sens.

C’est une défaite des mondialistes, des banksters, des multinationales, de la gauche internationaliste et apatride, des lobbies interlopes, des promoteurs du vice, des forces occultes, de la synarchie, du syncrétisme religieux, des médias du système et de la jet-set décadente et cosmopolite.

CIVITAS félicite les électeurs britanniques pour cette victoire du pays réel sur le pays légal. Une victoire qui fait du bien au moral.

Il faut maintenant espérer que le pays réel ne sera pas spolié de cette victoire par des politiciens corrompus, comme cela fut le cas en France et aux Pays-Bas lors de précédents référendums.

Il faut surtout avoir bien en tête que le système vient de recevoir une gifle mais qu’il n’est pas à terre, loin de là. La propagande va redoubler d’efforts dans les prochaines heures et prendre prétexte du Brexit pour justifier de nouvelles mesures urgentes en faveur du renforcement du mondialisme contre le prétendu “repli sur soi”. Des représentants de la haute finance vagabonde aux tenants de la haine de Dieu, de la Patrie et de la Famille, en passant par les troupeaux de bien-pensants manipulés, tous vont se donner la main pour utiliser ce Brexit à leur profit.

A nous de résister et de préparer la suite !

Source : Synthèse Nationale

Du Brexit au Frexit !

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Communiqué de Bruno Gollnisch, Député européen

Brexit : le peuple britannique a démontré ses capacités de résistance à une campagne de pressions sans précèdent, qui jouait sans vergogne de toutes les peurs injustifiées et de prédictions aussi calamiteuses que fantaisistes.

Une majorité inflige aujourd’hui un camouflet sévère et mérité aux Euro-mondialistes qui depuis des années dévoient la coopération européenne, en édifiant méthodiquement la bureaucratie d’un « Super-État », véritable prison des peuples, tout en ouvrant les frontières à tous les flux de personnes, de marchandises et de capitaux, fussent-ils dévastateurs.

Le Front National a été le premier à dénoncer cette évolution et à proposer une autre politique. Puisse-t-il enfin être entendu !

Source : Synthèse Nationale