Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 06 juillet 2016

Fast-food halal : Grand Remplacement ou dynamique de peuplement ?

halal.jpg

Nous vivons une époque formidable ! Une pétition fait le buzz sur Internet pour demander un fast-food halal à Mantes-la-Ville à l’enseigne Burger King…

Première remarque : le halal fait bon ménage avec la « malbouffe » industrielle, il est bon de le rappeler. L’alliance du mercantilisme et de l’obscurantisme est le moteur de la submersion par le halal. Le tout représente un marché juteux et opaque qui alimente, entre autres, les mosquées.

Un scandale récent dans un poulailler industriel travaillant pour les œufs Matines en apportait un élément de preuve supplémentaire, car les œufs Matines ont le label halal ! Les retraits de plus en plus fréquents de lots de viande hachée souillés par Escherichia coli sont également dus au recul de l’hygiène fatalement occasionné par l’abattage par égorgement et sans étourdissement, qui tend à devenir la règle (plus de 60 % selon l’enquête d’Anne de Loisy).

Deuxième remarque : il ne manque pas de restauration rapide halal sur le secteur de Mantes-la-Ville. Il y a un Quick halal à Buchelay, entre autres, à moins de quatre minutes de Mantes. L’enseigne Quick est passée au halal après son rachat par… Burger King pour occuper le créneau. Mais cette pétition est la démonstration de l’attitude systématique et incessante de revendication communautariste. C’est, d’ailleurs, pour cela que nous avons initié notre opération « boucheries traditionnelles », qui constitue en quelque sorte ce que j’appelle une pression de communautarisme « béret-baguette » avec une exigence forte à la fois de qualité et d’éthique.

Troisième remarque : aborder le halal sous le seul point de vue de la souffrance animale est largement insuffisant. On voit bien que le phénomène de submersion est lié à ce que deux journalistes d’Acrimed ont appelé « dynamique de peuplement », terme plus politiquement correct que « Grand Remplacement », et à une poussée islamiste bien notée par Gilles Kepel et Malika Sorel. Le halal est l’introduction, dans nos lois et nos mœurs, de la charia, loi islamique réglementant de façon quelquefois cocasse, souvent tartuffe mais plus généralement tragique, tous les actes de la vie courante.

C’est ce cheval de Troie que nous combattons en l’occurrence. Un restaurant halal n’est en rien comparable à un restaurant mexicain ou chinois, le goût légitime pour l’exotisme ne doit pas nous abuser. On peut fréquenter sans problème un restaurant marocain ou libanais, mais ici, on est dans une autre dimension, et ce n’est pas seulement une question de laïcité….

Alain de Peretti

Source : Boulevard Voltaire

 

L'Arabie saoudite touchée par une vague d'attentats

Trois kamikazes ont fait exploser leurs bombes lundi près de mosquées dans trois villes différentes d’Arabie saoudite. La sainte Médine fait partie de ces villes touchées par une rare vague d’attentats dans le royaume. Quatre personnes chargées de la sécurité ont été tuées, d’après le ministère. 

Une attaque à proximité du consulat des Etats-Unis

Les attaques, qui ont blessé au moins deux policiers, n’ont pas été revendiquées dans l’immédiat, mais leur mode opératoire rappelle celui du groupe jihadiste Daesh qui a revendiqué plusieurs attentats suicide meurtriers dans le royaume depuis plus d’un an.

En début de soirée, une attaque a touché la Mosquée du prophète à Médine, quasi-simultanément c’est à Qatif qu’une attaque similaire a eu lieu. La vague d’attentats a commencé à l’aube à Jeddah où un kamikaze s’est fait exploser près d’une mosquée, qui est située à proximité du consulat des Etats-Unis.

Ces explosions ont eu lieu alors que les fidèles se rassemblent dans les mosquées, à l’occasion des derniers jours du ramadan. 

Source : Boulevard Voltaire

L'Aïd el-Fitr programmé pour mercredi en France

La fin du ramadan sera fêtée mercredi par les musulmans de France, a annoncé le Conseil français du culte musulman (CFCM). L’Aïd el-Fitr est l’une des deux dates les plus solennelles du calendrier musulman avec l’Aïd el-Kébir. Cette année, la célébration tombe le premier jour de rattrapage du bac. 

Les rattrapages différés à jeudi

Cette annonce a été faite à l’issue d’une courte et très symbolique cérémonie de « nuit du doute » à la Grande Mosquée de Paris, convoquée comme chaque année pour déterminer les dates de début et de fin du ramadan sur la base de l’observation du croissant lunaire.

La Maison des examens en Île-de-France avait anticipé la possibilité que l’Aïd tombe mercredi en rappelant la réglementation existante, qui permettra en l’occurrence de différer à jeudi la convocation des candidats au rattrapage du baccalauréat qui célébreront cette fête très suivie par les musulmans, a déclaré son directeur Vincent Goudet à l’AFP. Une décision critiquée par un syndicat de chefs d’établissements mais pour le ministère de l’Education,  la Maison des examens a « appliqué deux circulaires prises par les précédents gouvernements ».

Source : Boulevard Voltaire

 

La cour d’appel de Douai ordonne une médiation à la mosquée d’Armentières

Alors que le bureau qui gère la mosquée d’Armentières avait été légitimé il y a un an par le juge des référés, un nouvel arrêt rendu par la cour d’appel de Douai met en péril l’association. Une médiation vient d’être ordonnée.

20160705104912_000_GQ775EMK6.1-0.jpg

L’idée avait été évoquée il y a un an par le juge des référés. « La seule issue », dans le conflit opposant le bureau de l’Association des Marocains d’Armentières et des environs qui gère la mosquée d’Armentières et un groupe de dissidents, se trouvait dans la médiation. Sauf que depuis, rien ne s’était passé.

Mais les choses vont changer. Alors que le juge des référés n’avait validé l’annulation que d’une assemblée générale sur les trois demandées par Me Ismi et ses clients en juin 2015, la cour d’appel de Douai saisie par M. Benabid et consorts vient d’annuler la validité de deux autres assemblées générales. Celles du 18 janvier 2011 et celle du 16 mars 2014. Et c’est là le bât blesse.

« Ces annulations auraient des effets dévastateurs pour l’association qui n’aurait plus d’organe dirigeant dans la mesure où ceux désignés après adoption des statuts de 2010 l’étaient pour quatre ans et que leur renouvellement en 2014 serait inopérant pour avoir eu lieu en cours d’assemblée annulée », indique l’arrêt rendu le 30 juin.

Pour éviter que cela arrive, la cour a convoqué en septembre les deux parties pour « solliciter leur avis sur une médiation susceptible de permettre, par l’organisation d’élections offrant toutes garanties à chacun, de trouver une issue au litige ».

Une bonne nouvelle pour Me Ismi et ses clients : « Cette décision de justice va permettre de rétablir les choses. » L’avocat compte bien d’ailleurs contacter son confrère de la partie adverse pour « qu’une solution soit trouvée avant la convocation de septembre ». Ce qui est plus surprenant, c’est que cet arrêt est une bonne nouvelle aussi pour Me Pawletta, conseil des membres du bureau. « Nous avons toujours été ouverts à la médiation, contrairement aux opposants qui eux veulent juste mettre le désordre au sein de l’association. » La preuve selon lui : « Me Ismi a toujours demandé la nullité des PV et rien d’autre. Ce n’est pas vraiment constructif. »

Pendant l’été ou en septembre, pour la survie de l’Association des Marocains d’Armentières et des environs, membres du bureau et opposants doivent trouver un terrain d’entente.

Anne-Charlotte Pannier

Source : Lavoix du nord

La mosquée de Médine, deuxième lieu saint de l'Islam, cible de l'Etat islamique?

Medine-en-Arabie-saoudite_pics_390.jpg

Les attentats-suicides survenus lundi en Arabie saoudite rappellent le mode opératoire de l'État islamique. Parmi les cibles visées : la mosquée de Médine, 2e lieu le plus sacré de la religion musulmane après La Mecque, particulièrement fréquentée en cette fin de ramadan.

L'État islamique s'en est-il pris à l'un des lieux les plus sacrés de l'Islam? C'est ce que fait penser l'attaque menée lundi 4 juillet, dans la ville sainte de Médine en Arabie saoudite, chargé de la protection des lieux saints de l'Islam. Un kamikaze s'est fait exploser devant une mosquée faisant quatre morts parmi les agents de sécurité. Dans la journée, ce sont trois attaques qui ont été menées près de mosquées du pays. Même si elles n'ont pas été revendiquées, le mode opératoire rappelle celui de l'État islamique (EI).

Si cette attaque surprend, c'est que se trouve à Médine le deuxième lieu le plus sacré de la religion musulmane après la Kaaba de La Mecque et avant la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem. C'est à Médine que se trouve la sépulture du prophète Mahomet. Toute violence y est considérée comme interdite. À deux jours de la fin du ramadan, c'est aussi un lieu très fréquenté par les croyants : ils seraient 2 millions à y être actuellement. "Le fait qu'une attaque a lieu à Médine est susceptible de laisser les musulmans atterrés à travers le monde", analyse Alan Johnston, journaliste spécialiste du Moyen-Orient à la BBC.

Des attaques en lien avec le ramadan

L'attaque a eu lieu lors de la prière du Maghreb, le moment où les musulmans rompent leur jeûne, selon la chaîne d'information saoudienne Al Arabiya. Selon elle, le kamikaze aurait prétendu vouloir "rompre le jeûne" avec les agents de sécurité du site.

Depuis le début du ramadan, le 6 juin, les attaques se sont multipliées dans les pays musulmans. Une vingtaine de personnes sont décédées en Syrie lors de l'attaque d'un lieu saint chiite en banlieue de Damas en Syrie. Plus de 40 personnes ont été tuées à l'aéroport d'Atatürk à Istanbul en Turquie. À Bagdad, ce sont plus de 200 personnes à avoir été victimes d'un attentat à la voiture piégée. A travers le monde, l'Etat islamique n'a jamais hésité à attaquer des lieux de culte chiite, mais une attaque contre un lieu saint vénéré par l'ensemble des musulmans serait relativement inédit.

Pour la très grande majorité des musulmans, le ramadan est un mois de retenue, mais pour les plus de radicaux, il est un mois de conquêtes qui permet d'atteindre plus facilement le statut de "martyr". D'ailleurs, à l'approche du ramadan, le porte-parole de l'État islamique Abou Mohammed al-Adnani avait appelé "les combattants et les partisans du califat en Europe et en Amérique" à se tenir prêt. "Ceci est l'appel qui a probablement réveillé les loups solitaires", suppose la BBC. Ce qui pourrait expliquer la tuerie dans une boîte de nuit gay à Orlando aux États-Unis ou le lendemain l'assassinat d'un commandant de police et de sa compagne à Magnanville.

Aubin Laratte - leJDD.fr

Source : Le Jdd

Autriche: le nouveau scrutin pour le 2d tour de la présidentielle prévu le 2 octobre

Le gouvernement autrichien a confirmé aujourd'hui que le scrutin pour le second tour de la présidentielle se déroulera le 2 octobre prochain. 

Ce matin, le ministre autrichien de l'Intérieur avait proposé cette date pour la tenue du scrutin, après l'annulation du scrutin original pour irrégularités vendredi par la Cour constitutionnelle.

Wolfgang Sobotka avait déclaré à la presse avant le conseil des ministres qu'il soumettrait la proposition au gouvernement et qu'elle devrait être acceptée. 

La Cour constitutionnelle autrichienne a invalidé vendredi pour irrégularités le résultat du second tour de l'élection présidentielle, disputé le 22 mai, et ordonné la tenue d'un nouveau scrutin. Le second tour initial avait vu le candidat du FPÖ (extrême droite) Norbert Hofer échouer de très peu face à l'indépendant Alexander Van der Bellen.

Source : Le Figaro

Un été risqué pour la jungle de Calais

L’État accepte peu à peu de pourvoir à ses obligations d’accueil des réfugiés. Deux enseignants animent une micro-école dans le bidonville depuis un mois. Dans le même temps, la réduction de l’espace vital des réfugiés est source de tension.

Vue de la jungle de Calais le mois dernier. Aujourd’hui, certains migrants renoncent à partir en Grande-Bretagne et demandent asile en France.

Vue de la jungle de Calais le mois dernier. Aujourd’hui, certains migrants renoncent à partir en Grande-Bretagne et demandent asile en France. / Philippe Huguen/AFP

« Les progrès des enfants sont époustouflants ! » Depuis un mois, Constance Calais, accordéon à l’épaule, enseigne dans le bidonville de Calais. La micro-école dite dispositif d’accueil et d’enseignement (DAE) dans le jargon de l’éducation nationale se compose de deux conteneurs dans lesquels deux enseignants accueillent chacun une classe, l’une pour les enfants, l’autre pour les adolescents. « Nous pensions qu’il faudrait aller chercher les enfants un par un, poursuit Constance Calais. Mais ils sont extrêmement motivés et enthousiastes. Il faut les mettre dehors à la fin de la classe ! »

En raison des parcours migratoires familiaux au long cours, beaucoup d’élèves parlent déjà plusieurs langues. « Ils ont un potentiel linguistique fou », s’étonne l’enseignante. Avec les adolescents, Sylvain Bélart doit, lui, composer. « Certains veulent apprendre l’anglais, d’autres le français, je fais les deux et ruse pour augmenter la part de français. »

Le DAE apparaît comme une petite enclave de soleil dans la « new jungle », le bidonville de Calais relégué depuis le printemps 2015 sur le terrain vague, balayé par la pluie et le vent, qui prolonge la zone industrielle par-delà la rocade est de la ville. Un coin de bonheur où 20 à 25 enfants sont quelques heures par jour presque des élèves comme les autres. Un troisième enseignant pourrait rejoindre l’équipe en septembre pour renforcer l’offre.

Des cours assurés par des bénévoles mais aussi des réfugiés

« On se réjouit de l’ouverture – enfin ! – de cette école. Toutefois l’État reste très loin de satisfaire l’obligation de scolarisation des enfants de 6 à 16 ans », tempère François Guennoc, vice-président de l’Auberge des migrants, l’une des principales associations présentes dans le bidonville.

Or d’après le recensement réalisé mi-juin par l’ONG anglaise Help Refugees, 700 enfants vivent dans le bidonville, dont 544 mineurs isolés, sur les plus de 6 000 réfugiés (la préfecture évalue de son côté la population à 4 600 migrants, dont 350 mineurs isolés). Jusqu’à présent ce sont les associations, les bénévoles et les réfugiés eux-mêmes qui ont pourvu cahin-caha – et qui continuent à le faire – aux besoins élémentaires d’apprentissage des enfants et de cours de langue pour les adultes.

Zimako Mel Jones, Nigérian, un des premiers arrivés sur les lieux l’an dernier, a déployé une énorme énergie pour bâtir son « école laïque du chemin des dunes » où interviennent une quarantaine d’enseignants bénévoles. Ses baraquements joliment agencés sont parmi les seuls rescapés, encore debout – avec une église, une mosquée, la « jungle books » librairie-école – sur la zone sud du bidonville rasée par les bulldozers en février et mars derniers. Un jugement du tribunal administratif avait imposé, sur recours des associations, le maintien des lieux de vie.

« La situation devient potentiellement explosive »

« Je ne bougerai pas, je resterai jusqu’au dernier bout de bois si on veut détruire l’école », avertit Zimako devant une troupe de cirque venue faire un spectacle pour les enfants, évoquant la possible destruction de la zone nord. « La réflexion est en cours. Aucune décision n’est prise, affirme le sous-préfet, Vincent Berton. La situation pour l’instant est figée. »

Tellement figée qu’aux entrées du bidonville, les forces de l’ordre fouillent les voitures pour interdire l’entrée de tout matériel de construction depuis la violente rixe entre occupants du bidonville, qui fit une quarantaine de blessés, et l’incendie qui ravagea des cabanes sur 3 500 m2 le 26 mai dernier. Plus de 800 personnes se sont alors retrouvées sans abri.

« C’est le retour des tentes qui protègent mal du vent et de la pluie ! », s’insurge François Guennoc. En raison de l’interdiction de construction de cabanes, quelque 1 200 tentes ont été installées sur la zone brûlée et nettoyée. « Au camp ouvert de Grande-Synthe (près de Dunkerque), la commission de sécurité impose une distance de 5,30 mètres entre deux abris tandis qu’à Calais, le sous-préfet refuse de décongestionner cet espace confiné de tentes. Il y a tellement de concentration et de promiscuité que la situation devient potentiellement explosive. Je crains l’évolution au fil de l’été », s’inquiète Vincent de Coninck, du Secours catholique.

Plus de mille personnes supplémentaires en un mois

Beaucoup renoncent à l’eldorado de la Grande-Bretagne et acceptent de partir pour l’un des 134 centres d’accueil et d’orientation (CAO) répartis sur le territoire français pour y demander l’asile. « 36 personnes sont parties mercredi dernier, nous avons deux à trois départs par semaine, un total de 4 500 personnes parties depuis l’automne dernier », se réjouit Stéphane Duval, directeur du centre d’accueil provisoire (CAP) installé depuis le début de l’année sur le site du bidonville où 1 500 personnes trouvent un lit dans un des conteneurs dortoirs et où 220 femmes et enfants sont accueillis dans la zone famille voisine.

Mais ils sont aussi chaque jour plus nombreux à converger vers Calais, point de mire d’une partie de ceux qui empruntent la route via la Libye et l’Italie. La population du bidonville a augmenté de mille personnes en un mois selon Help Refugees.

« Le Ramadan est l’occasion d’une trêve temporaire », souligne Anneliese Coury, de Médecins sans frontières. « Mais les tensions sont très fortes, les gens prennent de plus en plus de risques pour tenter de passer en Angleterre. Ils sont de plus en plus désespérés. Le manque de place, la frustration de ceux qui n’ont pas d’abri en dur, etc. Tout nourrit les tensions. À la moindre étincelle, tout peut s’enflammer très vite. »

Marie Verdier (à Calais)
 

Suisse : Les Européens viennent moins s'installer chez nous

Franc fort oblige, l'immigration en provenance de l'UE a légèrement fléchi l'an dernier.

topelement.jpg

Cette baisse se confirme sur les premiers mois de 2016. Mais le nombre de travailleurs peu qualifiés, moins bien payés et plus touchés par la détérioration du marché du travail, augmente. Berne met en garde sur ce phénomène, notamment dans les régions frontalières.

En 2015, le solde migratoire avec l'UE s'est établi à 47'800 personnes, soit un recul d'environ 3000 par rapport à 2014. La baisse s'est accentuée de janvier à avril 2016: en termes nets, près de 20'000 personnes en provenance de la zone UE ont intégré la population résidente permanente, soit 30% de moins que l'année passée à la même période.

C'est ce que révèle le rapport de l'Observatoire sur la libre circulation des personnes entre la Suisse et l'UE, publié mardi, a indiqué le Secrétariat d'Etat à l'économie.

Le Seco constate un recul de l'immigration plus marqué dans les branches exposées au taux de change. Dans le domaine de la santé et de l'action sociale, l'immigration a toutefois continué de progresser légèrement, précise le rapport.

Moins qualifiés

Mais cette immigration a quelque peu changé ces dernières années, relève le rapport. Celle en provenance du sud et de l'est de l'Europe a gagné en importance. Dans le détail, en 2015, 43% des immigrés provenaient d'Europe du Sud, notamment d'Italie (11%) et du Portugal (5%). Le SECO l'explique par la crise économique de 2009 et la crise de l'euro en 2011 qui a plus durement touché ces pays.

Quelque 22% venaient des 10 pays d'Europe de l'Est. L'immigration en provenance d'Allemagne ainsi que d'Europe du Nord et de l'Ouest a elle baissé et ne représente plus qu'un tiers des travailleurs provenant de l'UE et de l'Association européenne de libre-échange (AELE). Elle se montait encore à 70% en 2008.

Moins payés

Autre constat: la qualification professionnelle des nouveaux immigrés est en moyenne moins bonne que celle de leurs prédécesseurs (2006-2010).

Première conséquence: leur salaire moyen est aussi globalement plus faible (-5%). Les régions frontalières sont à nouveau montrées du doigt. Dans l'Arc jurassien et au Tessin, on constate que les frontaliers reçoivent des salaires en moyenne inférieurs (-6%) à ceux de la population active résidente. Selon le SECO, «aucun facteur salarial objectif ne saurait l'expliquer».

Désaccords

A l'heure où Berne cherche une solution pour mettre en oeuvre l'initiative de l'UDC contre l'immigration de masse qui ne contrevienne pas à l'accord de libre circulation tout en respectant la volonté populaire, les partenaires sociaux, présents à la conférence de presse, ont affiché leur désaccord.

L'Union syndicale suisse (USS) continue de plaider pour un renforcement des mesures d'accompagnement. Et de réclamer des actes concrets en faveur du personnel qualifié, notamment des travailleurs âgés.

«Le taux de chômage des hommes entre 55 et 64 ans a atteint un triste record l'an passé», a rappelé l'économiste en chef de l'USS Daniel Lampart. La pratique de recruter davantage à l'étranger, par exemple chez les informaticiens, est regrettable.

Mais les patrons refusent toutes mesures supplémentaires. S'il admet quelques dérapages, le directeur de l'Union patronale suisse Roland Müller estime en substance que les conséquences négatives de la libre circulation sont avant tout une question de ressenti de la population.

Instruments suffisants

L'attractivité constante que la Suisse représente pour les travailleurs frontaliers requiert une attention particulière dans certains cantons, reconnaît aussi le SECO. «Nous allons observer de très près le développement de la situation et poursuivre nos analyses», a dit Boris Zürcher.

«Nous avons les instruments nécessaires, il faut les appliquer, professionnaliser les procédures», a affirmé la patronne du SECO, Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch. Et de citer l'initiative du gouvernement visant à combattre la pénurie de personnel qualifié, et les mesures d'accompagnement.

Source : Tdg.ch

Suisse : Seul le franc fort ralentit l’immigration

file6qgi8jj92pf14qhb7ju4.jpg

En 2015, le solde migratoire s’est établi à 71 000 personnes, dont 47 800 pour les pays de l’UE et de l’AELE. Il recule de 3%. Les branches exposées au taux de change sont les plus touchées. La demande de main-d’œuvre étrangère progresse en revanche dans la santé et le social

Sans le franc fort, l’immigration professionnelle aurait poursuivi son ascension en 2015. Mais les branches fortement exposées au taux de change ont engagé moins de personnel à l’étranger. C’est ce qui ressort du douzième rapport de l’Observatoire sur la libre circulation des personnes entre la Suisse et l’UE, publié mardi.

Lire aussi notre éditorial: L’économie face à l’immigration comme David Cameron face au Brexit

Le solde migratoire s’est affiché à 71 000 personnes en 2015, soit 2000 de moins qu’en 2014 (-3%). L'immigration nette en provenance des Etats de l’UE et de l’AELE s’est élevée à 47 800, soit 2800 de moins (3%) que l’année précédente et 20 000 de moins qu'en 2013, année record. La baisse s’est poursuivie durant les premiers mois de 2016. Le rapport fait état d’un solde migratoire européen net de 20 000 personnes, soit 30% de moins qu’au cours de la même période en 2014. «Elle reste cependant à un niveau élevé», commente Boris Zürcher, chef du marché du travail au Secrétariat d'Etat à l'économie (seco).

Le document relève également, mais ce n’est pas une surprise, que les Européens qui viennent en Suisse représentent «dans une large mesure une migration de travail», en l’occurrence à hauteur de 62%. L’accord sur la libre circulation des personnes, qui fait l’objet de vives discussions depuis l’acceptation de l’initiative de l’UDC en 2014, a clairement conditionné cette évolution. Mais cette influence est difficilement quantifiable car «il est tout bonnement impossible de savoir comment l’immigration aurait évolué ces dernières années sans cet accord», confessent les auteurs du rapport.

Davantage de Français

Par origine, on constate en 2015 un recul des immigrés portugais, espagnols et italiens mais une hausse des arrivées de ressortissants français et en provenance des autres pays du nord et de l’ouest du continent.

Le rapport établit un lien net avec l’appréciation du franc par rapport à l’euro. Le recul de l’immigration a été particulièrement marqué dans les branches exposées au taux de change, comme l'industrie d'exportation, les activités manufacturières et le commerce de détail, qui souffre du tourisme d’achat. En revanche, elle a continué de progresser dans les secteurs proches de l'Etat, à savoir la santé, le social ou l'éducation. Dans l’hôtellerie-restauration, «le recul de l’immigration a agi comme tampon et permis de combattre une hausse plus nette du chômage». Cela fait dire à Roland Müller, directeur de l'Union patronale suisse (UPS), que «le marché du travail a été et est toujours en mesure d'absorber l'immigration» et que «l'afflux de main-d'oeuvre répond parfaitement aux lois de l'économie.»

Hausse de l’emploi frontalier

Le rapport observe que l’emploi frontalier a lui aussi continué d’augmenter, notamment à Zurich et dans l’Arc lémanique, alors qu'il s'est stabilisé au Tessin. Or, le taux de chômage reste supérieur à la moyenne nationale dans ces deux dernières régions. Parallèlement, les frontaliers ont connu une hausse de salaire réel de 5,9%. Du jamais vu!

Précédemment, en tenant compte du renchérissement dans leur pays respectif, la progression de leur revenu réel tournait autour de 1,6%. Ce sont surtout les personnes dont le salaire nominal est le plus faible qui en profitent, en particulier au Tessin et dans l’Arc jurassien. Le rapport observe, pour ces régions, «des écarts salariaux non négligeables entre les frontaliers et la population active résidente». Le Seco les estime à 6%.

Ces chiffres vont logiquement influencer la suite du débat sur la mise en oeuvre de l'initiative sur l'immigration. A ce propos, la secrétaire d'Etat Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch rappelle que le peuple suisse a confirmé la libre circulation des personnes en 2005 et en 2009.

Elle en défend le principe: «Les courants migratoires sont étroitement liés aux conditions économiques dans les pays de départ et de destination et fonctionnent en Europe comme un mécanisme de compensation. La libre circulation n'est pas une potion magique, mais elle est très importante pour répondre aux besoins des branches économiques», analyse-t-elle, non sans rappeler que, sans les cotisations payées par les immigrés, l'AVS aurait basculé dans le rouge cinq ans plus tôt.

Bernard Wuthrich

Source : Letemps.ch

Voici comment l’immigration va changer l’Europe sur le reste de ce siècle

(…) L’immigration nette annuelle en Europe devrait augmenter régulièrement selon les niveaux actuels pendant encore 20 ans. Cette année, un peu plus de 1 million d’immigrants arrivera en Europe, selon Eurostat, l’agence statistique de l’UE, ce chiffre atteindra un sommet de près de 1,5 millions en 2036, selon les projections de l’agence.

Si les tendances actuelles se maintiennent, l’immigration vers l’Europe ne se calmera en dessous de son niveau actuel qu’à partir de 2069. Le continent aura vu l’immigration nette de 77 millions de personnes à ce moment-là. Ce chiffre comprend les immigrants vers les 28 membres de l’UE ainsi que l’Islande, la Norvège et la Suisse.

9-44BquN-ZciKC-JSwIIYPysYKgBknKp4UbWTV1feWw

En 2080, ces migrants et leurs descendants auront augmenté la population de l’UE de 121 millions, par rapport à ce que la population du continent aurait été sans immigration. Le résultat sera une Europe qui est sensiblement plus diversifiée qu’elle ne l’est aujourd’hui.

Par exemple, le nombre de chrétiens européens devrait diminuer d’environ 18 %, à 454 millions, entre maintenant et le milieu du siècle, selon le Pew Research Center. Le centre prévoit que le nombre des musulmans européens va presque doubler, à environ 71 millions.

En 2080, ces migrants et leurs descendants auront augmenté la population de l’UE de 121 millions, par rapport à ce que la population du continent serait alors sans immigration. Le résultat sera une Europe qui est sensiblement plus diversifiée qu’elle ne l’est aujourd’hui.

Par exemple, le nombre de chrétiens européens devrait diminuer d’environ 18 pour cent, à 454 millions, entre maintenant et le milieu du siècle, selon le Pew Research Center . Le centre prévoit que le nombre des musulmans européens va presque doubler, à environ 71 millions (…)

lddNoblP1fkbmAQCPDiGLWq1eDen72U7vTkll7K30dg

Source : https://www.weforum.org/agenda/2016/07/this-is-how-immigr...

APPEL AUX DONS

Les dons récurrents mensuels se sont élevés à 118 euros pour le mois de mai. Nous nous sommes fixés comme objectif d’atteindre 200 euros. N’oubliez pas de cocher la case « Récurrence de l’action » pour que le don soit bien mensuel. Si cette case ne s’affiche pas sur votre mobile alors il convient de le faire à partir d’un ordinateur. Nous comptons sur vous !

Source : CivilwarinEurope

Migrants. Nous n’avons pas besoin de cette forme de l’immigration, de Thilo Sarrazin

sarrazin-thilo.jpg

La migration de masse vers l’UE est un produit maison.

Une réflexion du Dr. Thilo Sarrazin autour du livre Völkerwanderung, de l'auteur Václav Klaus (ex-président tchèque) et Jiří Weigl, coauteur.

Le livre Völkerwanderung  débute par une évaluation historique très importante pour le débat sur la migration. Aujourd’hui, on fait comme si l’immigration était une normalité. Rien n’est plus faux. L’immigration à grande échelle est une exception historique. Après la migration lors de laquelle l’Empire romain fut dissous, il y eut des guerres intestines en Europe et d’autres crises, mais aucune immigration notable provenant de l’extérieur de l’Europe. Celle-ci n’existe que depuis quelques décennies. Elle est une exception et non la règle.

L’immigration et l’asile sont deux choses différentes. Ni les auteurs du livre ni moi ne mettons en cause le moins du monde l’octroi de l’asile. Cependant, il s’agit actuellement d’une immigration de masse motivée en fin de compte par un objectif économique. C’est un tout autre thème.

Cette crise migratoire, ainsi qu’ils la nomment, a été déclenchée par des décisions, ou des non-décisions politiques en Europe – en particulier par la construction manquée de l’espace Schengen. Lorsque l’on renonce à des frontières internes, il faut les remplacer par des frontières externes. D’entrée, cette logique n’a pas été prise en considération  – et fut suivie d’une suspension explicite en 2015. La crise migratoire n’est pas le résultat de problèmes au Moyen-Orient et en Afrique – c’est un problème causés par des politiciens de l’UE.

Le livre Völkerwanderung pose la question légitime suivante : Avons-nous besoin d’une immigration à grande échelle ? On y répond habituellement par la positive en arguant de la prospérité. Ce qui est insensé. La prospérité par l’immigration ne peut se développer que si les migrants proposent des moyens dont les habitants du pays d’accueil ne disposent pas. Sans quoi, les conséquences grèveront la prospérité collective. Nous n’avons pas davantage besoin de l’immigration pour des raisons démographiques. La taille de la population n’est pas essentielle. En revanche les activités, les capacités, les standards d’éducation sont importants. La revendication régulière du besoin de l’immigration pour des objectifs démographiques sous cette forme simplifiée est une stupidité.

Je suis convaincu que l’UE ne pourra fonctionner que par une renonciation à son excès de centralisation – c’est précisément la position de Václav Klaus und Jiří Weigl. Au stade actuel, une autre solution pourrait être la formation d’un ministère de l'Intérieur européen, vers un droit d'asile européen, même si je considère sa réalisation comme assez improbable.

...

Nous ne pouvons pas rester entre deux décisions. Ce serait comparable à la situation d'une personne se lançant par dessus l'abîme, qui désirerait soudainement au milieu du saut, rester pour un temps suspendu dans le vide.

 

Source DER HAUPTSTADTBRIEF 137, Dr. Thilo Sarrazin

 

Völkerwanderung   Wunschdenken, Thilo Sarrazin

Traduction et extraits par Caroline Guckt, LesObservateurs.ch

Source : Lesobservateurs.ch

Malgré le départ du Royaume-Uni, la frontière reste à Calais

Malgré les voix qui s’élèvent en France pour un rétablissement du contrôle aux frontières en Angleterre, il n’y aura pas de retour sur les accords bilatéraux entre la France et la Grande-Bretagne. Paris plaide plutôt pour l’organisation de l’immigration légale entre les deux pays.

port-Calais-mars-2016_0_730_466.jpg

Calais s’impose comme l’un des enjeux incontournables du Brexit, après une campagne largement focalisée sur l’immigration. Mais Paris et Londres ne vont pas se presser de changer les règles existantes en matière de gestion des flux de migrants. Mercredi 29 juin, François Hollande et son ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, se sont employés à calmer les ardeurs de ceux qui veulent notamment revenir sur le traité bilatéral du Touquet entre la France et le Royaume-Uni.

Cet accord de 2003 qui a déplacé la frontière franco-britannique de Douvres à Calais est aujourd’hui dans le viseur de plusieurs responsables de l’opposition. Il est critiqué notamment par le candidat à la primaire à droite Alain Juppé ou par le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand. Quant à la maire LR de Calais, Natacha Bouchart, elle réclame l’installation d’un camp de migrants sur le sol britannique.

« La frontière à Calais est fermée et a vocation à le demeurer »

Formellement, c’est possible : le traité du Touquet prévoit bien une clause de sortie, avec un délai de deux ans. Mais le gouvernement ne l’envisage pas. Cela créerait une « période d’incertitude » et sans doute « une situation d’extrême confusion », et « les conséquences en termes d’attractivité économique de la région seraient, à n’en pas douter, négatives », argumentait Bernard Cazeneuve, fin juin.

En maintenant fermement le signal qu’on ne passe plus à Calais, l’État espère aussi décourager les candidats à l’exil d’emprunter cette route migratoire. « La frontière à Calais est fermée et a vocation à le demeurer », a rappelé le ministre de l’intérieur.

Le gouvernement met encore en avant un argument humanitaire : replacer la frontière à Douvres reviendrait à faire de la Manche une Méditerranée bis, exposant les migrants à toujours plus de risques.

« C’est parce qu’on érige des murs qu’on crée des problèmes »

L’accord du Touquet n’a pas été porté par la gauche. Ce qui a d’ailleurs permis à François Hollande d’ironiser, mercredi 29 juin: « Ceux qui, aujourd’hui, demandent sa suppression sont ceux-là mêmes qui l’ont conclu. » Il n’est qu’une des nombreuses ententes bilatérales passées entre 1986 et 2014 (lire ci-dessous). Il était toutefois intervenu dans un contexte très particulier, où la France était dépassée par la situation à Sangatte.

Le hangar de 25 000 m2 a hébergé jusqu’à 1 600 migrants désireux de rejoindre l’Angleterre. En 2002, la priorité de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, était de le fermer le plus rapidement possible avec la collaboration des Britanniques, qui acceptèrent finalement de prendre en charge les Afghans. « C’était un bon coup sur le court terme, mais un accord extrêmement défavorable sur le long terme », résume Pierre Henry, directeur général de France Terre d’asile.

La fermeture de la frontière en France a eu pour effet de multiplier le nombre de migrants coincés face à l’Angleterre. Aujourd’hui, ils seraient entre 4 500 et 6 000 dans le seul bidonville de Calais, 700 à Grande-Synthe… « C’est parce qu’on érige des murs qu’on crée des problèmes. (…) Il faut que cessent les politiques restrictives en matière d’immigration en Europe », a déclaré jeudi 30 juin le défenseur des droits, Jacques Toubon, favorable à la renégociation du traité du Touquet.

Le règlement de Dublin pose question

Beaucoup d’observateurs ne sont pas convaincus par l’argumentaire de Paris pour justifier le statu quo. Olivier Cahn, maître de conférences en droit privé à Cergy-Pontoise et spécialiste des accords franco-britanniques, ne voit qu’une seule solution plausible : « La coopération en matière de renseignement contre le terrorisme pourrait être dans la balance, alors que la France n’a pas accès à l’espionnage électronique de masse des Anglo-Saxons », suggère-t-il.

Les pactes bilatéraux ne sont pas les seuls à poser question. Il existe aussi des interrogations au sujet du règlement de Dublin sur l’asile. Londres n’en a retenu que les dispositions permettant de refouler les exilés vers les autres pays de l’UE par lesquels ils ont transité. En théorie, rien n’oblige les Anglais à sortir de ce système plutôt arrangeant.

Après tout, la Norvège, la Suisse, ou même l’Islande obéissent à ce règlement sans pour autant appartenir à l’UE. « À la nuance près que ces pays font partie de l’espace Schengen, ce qui n’est pas le cas de la Grande-Bretagne », souligne Matthieu Tardis, de l’Institut français des relations internationales (Ifri).

Appel à respecter le rapprochement familial

Dans l’hypothèse d’une sortie de Dublin, cela ne changerait pas grand-chose non plus, admet toutefois le spécialiste : « Les autorités anglaises pourront toujours reconduire les demandeurs d’asile vers des “pays tiers sûrs” basés sur le continent, à condition toutefois que ces derniers acceptent. »

Plutôt que de revenir sur cet enchevêtrement d’accords internationaux, la France voudrait en conclure d’autres. Pas tant sur la gestion de l’immigration clandestine que sur les voies d’immigration légale. La diplomatie française presse les Britanniques de mettre en œuvre le rapprochement familial déjà prévu par Dublin. Concernant les mineurs isolés, un protocole de prise en charge reste à finaliser. Une mission confiée en début d’année à France Terre d’asile a permis à une cinquantaine d’enfants de rejoindre des proches de l’autre côté de la Manche. Cette dernière devrait être reconduite.

L’exécutif français veut aussi être épaulé financièrement sur l’accueil des migrants. Il s’agit « d’éviter qu’il y ait un certain nombre de camps qui ne sont pas dignes » d’un « grand pays » comme la France, a annoncé François Hollande fin juin.

–––––––––––––––

30 ans d’accords franco-anglais

1986. Le traité de Cantorbéry fixe un cadre pour un futur contrôle de l’immigration en prévision de la liaison transmanche par le rail.

1991. Le protocole de Sangatte prévoit des contrôles embarqués entre Paris et Londres. Mais les migrants passent à travers. L’Angleterre inflige de lourdes amendes à la SNCF.

1995. Par un « gentleman’s agreement » entre les deux pays, Paris s’engage à récupérer les migrants interceptés par les Britanniques.

1999. Lionel Jospin ouvre Sangatte. Les Britanniques dénoncent une aide au passage.

2000. Le protocole additionnel fixe le contrôle douanier au départ de Paris. En échange, les Britanniques financent les équipements de sécurité dans les gares du Nord de la France.

2002. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, ferme Sangatte avec la collaboration des Britanniques, qui prennent en charge les Afghans.

2003. Traité du Touquet : Londres externalise ses contrôles douaniers en France, y compris dans les ports.

Depuis 2009. Une série d’accords fixent des aides financières de la Grande-Bretagne à la France pour contrôler les frontières (60 millions d’euros versés cette année par Londres, contre 25 millions par la France).

Jean-Baptiste François
 

L’Arabie saoudite touchée par trois attentats suicide

attentats-suicide-web-tete-0211098365051.jpg

Trois kamikazes ont fait exploser leurs bombes lundi près de mosquées dans trois villes d’Arabie saoudite, dont la ville sainte de Médine.

L'Arabie saoudite a été touchée lundi par une série coordonnée d'attentant visnat des sites proches de mosquées. rois kamikazes ont fait exploser leurs bombes lundi près de mosquées dans trois villes d'Arabie saoudite, dont la ville sainte de Médine

Ces attaques, qui ont tué au moins quatre agents de sécurité, et interviennent au lendemain de deux attentats sanglants en Irak, à Bagdad, n'ont pas été revendiquées dans l'immédiat, mais leur mode opératoire rappelle celui du groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui a revendiqué plusieurs attentats suicide meurtriers en Arabie saoudite depuis plus d'un an.

En début de soirée, une attaque s'est produite devant la Mosquée du prophète à Médine (ouest), très fréquentée par les fidèles en ces derniers jours du ramadan, le mois de jeûne sacré, selon la chaîne de télévision à capitaux saoudiens Al-Arabiya.

La télévision a montré des images de flammes se dégageant d'un parking proche de la mosquée, avec au moins un corps gisant à proximité. Médine est la deuxième ville sainte de l'islam après La Mecque. Quatre agents de sécurité ont été tués et cinq autres blessés dans cet attentat suicide, a annoncé un porte-parole du ministère saoudien de l'Intérieur dans un communiqué.

Quasi-simultanément dans l'est du royaume, un attentat suicide a été perpétré près d'une mosquée chiite dans la ville de Qatif, a ajouté le porte-parole, ajoutant que des restes humains appartenant à trois personnes avaient été découverts sur les lieux et qu'une enquête était en cours.

La vague d'attentats a commencé à l'aube à Jeddah (ouest) où un kamikaze s'est fait exploser près d'une mosquée qui est située à proximité du consulat des Etats-Unis. Deux agents de sécurité ont été légèrement blessés, a indiqué le ministère de l'Intérieur. Aucun membre du personnel du consulat n'a été atteint, selon l'ambassade américaine à Ryad.

Le général Mansour al-Turki, porte-parole du ministère, a indiqué dans un communiqué que le kamikaze était un Pakistanais de 30 ans, Abdallah Qalzar Khan, qui vivait depuis 12 ans à Jeddah où il travaillait comme chauffeur.

L'attaque, qui s'est produite le 4 juillet, jour de la fête nationale des Etats-Unis, a eu lieu à 02h15 heure locale lundi (23h15 GMT dimanche) sur le parking de l'hôpital Dr Suleiman Faqeeh, tout proche du consulat. Un homme a attiré l'attention des gardes de sécurité qui se sont approchés de lui. « Il a alors fait détoner sa ceinture explosive sur le parking » et il est décédé, a dit le ministère.

"Attentat manqué"

Le journal en ligne Sabq, proche des autorités saoudiennes, a qualifié ce qui s'est passé à l'aube à Jeddah d' »attentat manqué ». Sur une photo diffusée par le journal, on peut voir une partie de corps humain gisant au sol entre un taxi et la portière ouverte d'une autre voiture, percée de multiples trous dus à des éclats.

L'Arabie saoudite, poids lourd régional, fait partie de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis qui mène la guerre contre l'EI en Irak et en Syrie. Elle dirige en outre depuis mars 2015 une coalition arabo-sunnite qui lutte au Yémen contre les rebelles chiites.

Depuis plus d'un an, les autorités saoudiennes ont multiplié les arrestations d'islamistes radicaux. Elles ont annoncé en 2015 le démantèlement d'un groupe lié à l'EI avec l'interpellation de centaines de suspects, en majorité des Saoudiens.

L'EI a été proclamé comme « ennemi de l'islam » par le grand mufti Abdelaziz Al-Cheikh, la plus haute autorité religieuse sunnite d'Arabie saoudite.

Le groupe jihadiste Al-Qaïda, aujourd'hui rival de l'EI, s'était livré entre 2003 et 2006 à une campagne d'attentats sanglants dans le royaume contre les symboles du pouvoir, les installations militaires et pétrolières et les expatriés occidentaux. Mais ce groupe a été ensuite décimé en Arabie saoudite par une implacable répression.

Source : Les Echos

Islam : Mahomet n’eut jamais qu’un rôle mineur

Le Père Gallez, auteur d'une thèse sur les origines de l’islam, est interrogé dans La Nef. Extrait :

 

"[L]e messianisme politico-religieux qui le caractérise remonte à une secte originellement formée de juifs ex-chrétiens qui ont connu au moins un des apôtres et qui n’ont plus accepté la révélation que ceux-ci répandaient. La question sous-jacente était celle du Royaume de Dieu que Jésus n’a pas pu établir, vu que les chefs du Temple, autour de la famille d’Anne et Caïphe, l’ont fait arrêter et crucifier. Mais Dieu n’a pas pu abandonner son messie : Il l’a enlevé au Ciel en attendant les conditions propices de sa redescente, conditions que cette secte a rêvé de réaliser. Le premier projet politico-religieux universel ou « messianisme » était né, et il a donné naissance à beaucoup d’autres qui, aussi divers soient-ils, prétendront tous instaurer la société idéale sur la terre – jusqu’aux totalitarismes du XXe siècle.

La transmission de ce messianisme aux Arabes ne fut pas une simple contagion religieuse mais le résultat d’un endoctrinement commencé à la fin du VIe siècle – dans la génération avant Mahomet – par les descendants mêmes de cette première secte messianiste, qu’il convient d’appeler « judéo-nazaréenne ». Mahomet n’eut jamais qu’un rôle mineur, à la suite d’un certain Waraqa, comme principal propagandiste auprès des Arabes (chrétiens). Deux sources contemporaines témoignent d’ailleurs de l’essentiel de son message : la redescente imminente de Jésus sur terre. D’où le titre de Le messie et son prophète pour la thèse universitaire, qui est en fait une synthèse de 1100 pages (avec 1659 notes) : toute venue du messie doit être précédée par un prophète qui l’annonce (Malachie 3). Le schéma 1 donne une idée des étapes qui ont abouti à l’islam que l’on connaît, après reformatage de l’héritage judéo-nazaréen sous un habillage arabo-centrique. Le grand secret de l’Islam (93 pages) a rendu accessible ces découvertes qui n’ont pas été contestées. [...]"

Le salon beige

mardi, 05 juillet 2016

Livre : Le Grand rembarquement Emmanuel Albach

2342177951.jpg

Le Grand rembarquement

Emmanuel Albach

Edité par Dualpha et diffusé par

Les Bouquins de Synthèse nationale

390 pages

26 €

Sortie 1er juin 2016

En 2019, un président "consensuel" met en œuvre un projet d'une folle audace, qui se veut une solution définitive et magistrale au problème devenu explosif de la cohabitation des communautés : le "Projet SCSE". Mais qui a conçu ce "Projet SCSE" ? Et quel est son véritable but ? Et qu’est-ce qui se cache derrière ces initiales ? Une version inversée de l'exode de 1962 ? Et, si c'est cela, comment se fera cette fois ce grand déplacement de population, ce grand rembarquement ? Quand l’histoire s’emballe et que les hommes politiques en ont perdu le contrôle, tout peut arriver… Même une issue aussi inattendue qu’inespérée !

 

Emmanuel Albach est aussi l'auteur de Beyrouth 1976 Des Français aux côtés des Phalangistes... (Les Bouquins de Synthèse nationale, 2015)

Le commander en ligne cliquez ici

Le rassemblement organisé par Riposte laïque au Trocadéro : un acte de résistance à l'islamisation de Paris...

248646178.jpg

Le rassemblement organisé par Riposte laïque place du Trocadéro s’est tenu sans incident, malgré quelques tentatives de jeunes crétins de type « Nuit Debout », rapidement canalisées par le service de sécurité.

Pierre Cassen, qui était l’animateur fit profiter le public ravi, de l’enregistrement de la chanson Anne Hidalgo sur l’air de la petite Marie. Il lut, pour démonter l’alibi d’Anne Hidalgo prétendant que la laïcité était compatible avec la commémoration du ramadan dans une mairie, un texte cinglant de Manuel Gomez paru il y a un an sur Boulevard Voltaire. Pierre termina sa première intervention en interpellant le million de militants laïques de gauche qui étaient dans la rue le 16 janvier 1994. Il affirma qu’ils devraient avoir honte de rester passifs devant un tel viol de la laïcité. 

Ensuite les deux principaux dirigeants du SIEL, Karim Ouchik et Frédéric Pichon intervinrent de manière très complémentaire pour dénoncer les compromissions de la mairie de Paris et de l’ensemble de la gauche devant l’islam. Ils appelèrent à un retour de l’amour de notre pays et à la mobilisation de nos compatriotes. 

Roland Hélie, Président de Synthèse nationale, se félicita de l’esprit unitaire qui réunissait des patriotes venus d’horizons différentes. Il rendit hommage au livre d’Emmanuel Albach, « Le Grand rembarquement », et encouragea l’ensemble des manifestants à se retrouver pour les dix ans de Synthèse nationale qui auront lieu le 2 octobre prochain. 

René Marchand se tailla un franc succès en décrivant ce que serait le prochain procès d’Hidalgo et il lui promit que ce ne serait pas devant la 17e chambre mais devant un tribunal traitant de la trahison devant l’ennemi en temps de guerre. (Vidéo à venir)

Car Lang, Président du Parti de la France démonta brillamment tous les vieux discours de la gauche sur le vivre ensemble, l’intégration et l’islam de France. Il appela les Français à résister à la guerre qui nous est menée sur notre propre territoire et les encouragea à s’organiser politiquement pour sauver la France. 

Entre chaque intervention Pierre lut différents messages de soutien qui lui étaient parvenus : Serge Ferderbusch, Président du Parti des libertés, Jean-Yves Le Gallou, Président de Polémia, Robert Ménard, Maire de Béziers.

Dans sa conclusion notre fondateur expliqua les raisons de l’engagement patriote de tous ceux qui avaient fait le choix de se déplacer ce soir (certains de très loin) et de tous ceux qui toute l’année impulsent les résistances patriotiques. Il cita de nombreux exemples d’engagement au service de son pays, et par ses paroles sur son amour indéfectible de la France, de son histoire, de sa civilisation, il émut énormément le public. En annonçant que plusieurs centaines, voire peut-être un millier, d’autocollants représentant Hidalgo léchant des babouches, avaient été placardés tout autour de la mairie de Paris, il déclencha un tonnerre d’applaudissements. 

Grace aux nouvelles technologies (Periscope) 954 personnes ont regardé en direct ce rassemblement qui est à l’honneur de ceux qui l’ont organisé, ceux qui sont intervenus et ceux qui étaient présents.

Les vidéos de ces différentes interventions seront bientôt visibles sur ce site.

Jeanne Bourbillon Riposte laïque cliquez ici

Source : Synthèse Nationale

5 juillet 1962 : ces morts dont la France s’est moquée…

massacre.jpg

J’accuse de Gaulle de complicité dans les enlèvements et les assassinats qui se sont produits à Oran, le 5 juillet 1962, en ordonnant à l’armée française de rester l’arme au pied, permettant ainsi au FLN et à l’ALN de massacrer, en toute impunité, 3.000 Français innocents, y compris enfants et femmes.

Le colonel Fourcade a témoigné sous la foi du serment, déclarant avoir assisté en début de matinée, ce 5 juillet, à l’entretien téléphonique entre le général Katz, qui informait le chef de l’État que dans toute la ville se perpétrait un massacre au « faciès blanc », et de Gaulle lui a donné l’ordre criminel le plus formel : « Surtout, ne bougez pas ! »

Le général Katz a décidé dans la matinée de survoler la ville en hélicoptère. Voici le témoignage du pilote :

Nous survolons la ville, partout des gens qui fuyaient et des cortèges de bras en l’air, escortés par des ATO (auxiliaires de l’Armée nationale populaire) ou des civils en armes. Nous avons survolé le Petit Lac, là aussi une foule compacte bras en l’air, des gens qu’on faisait entrer dans l’eau et qu’on abattait froidement. J’ai hurlé : “Mon général on abat des gens, je vois l’eau qui devient rouge de sang.” Le général m’a répondu : “Retour à la base.”

Les Européens étaient escortés jusqu’au commissariat central, où ils étaient torturés et tués, mais également vers le Petit Lac et la ville nouvelle. Ce massacre s’est poursuivi jusque vers 17 heures. 3.000 Européens massacrés sous les yeux du général Katz et sur ordre du chef de l’État français de l’époque : de Gaulle.

Ce chiffre de plus de 3.000 morts et disparus a été enregistré par Mme Sallaberry, militaire de carrière en poste au bureau des exactions.

Lors d’un entretien dans le magazine Le Point, en février 2002, Jean-Pierre Chevènement affirme :

À l’époque sous-lieutenant en Algérie, j’ai vécu un drame affreux en mars 1962. Plusieurs de mes moghaznis (supplétifs musulmans) ainsi que le chef du village de Saint-Denis-du-Sig ont été tués dans des conditions atroces par un commando du FLN. J’ai retrouvé Miloud, mon aide de camp, égorgé. J’ai appris que près de 20.000 personnes ont été torturées et égorgées dans le Village Nègre (quartier d’Oran).

Par la suite, il rectifiera à environ 3.000 morts et 800 disparus.

Sous-lieutenant, Chevènement avait des soldats sous ses ordres. Est-il intervenu ?

Ces morts, en France, on s’en est totalement moqué et les Français ne les ont guère pleurés.

Le général Katz, le bourreau d’Oran, publiera ses mémoires sous le titre Une destinée unique. Unique, il est vrai, mais parce qu’elle se termine dans le déshonneur et l’abject. Ses « restes » contaminent la terre d’Espagne, à Rosas, où ils ont été déposés.

Manuel Gomez

Source : Boulevard Voltaire

Salah Abdeslam a sa salle de sport privée… Pourquoi se gêner ?

Estomaqué, le député LR Thierry Solère raconte sa visite, accompagné de deux journalistes du Journal du dimanche, à la prison de Fleury-Mérogis.

Il se lève vers 11 heures tous les matins, dévoile un gardien, il cuisine beaucoup, « fait surprenant pour un homme de cette dangerosité » (remarque non moins étonnante de la part du figaro.fr, quand on sait qu’un petit moustachu qui se qualifiait lui-même comme « un ami des bêtes » était 100 % végétarien ET nazi !) et il regarde inlassablement les émissions de télé-réalité ; il prie et lit le Coran ainsi que des livres donnés par sa famille transmis par la prison, il se montre aussi d’une maniaquerie obsessionnelle… De qui s’agit-il ? De Salah Abdeslam. L’État ne peut rien refuser, selon ledit site, au « seul survivant des commandos terroristes du 13 novembre 2015 ».

Si ce n’était que cela ! Thierry Solère n’en est pas revenu : pas moins de quatre cellules mises à disposition pour le prisonnier le plus dangereux de France ! La première est évidemment occupée par Salah Abdeslam lui-même ; une seconde est dédiée au service de surveillance 24 h sur 24, la hantise de l’administration étant le suicide du détenu ; une autre est censée pallier une éventuelle dégradation de celle occupée par le terroriste — là, on croit rêver !

Mais ce n’est pas tout : alors que l’établissement enregistre un taux d’occupation de 190 %, le député a failli s’étrangler en constatant la présence d’un rameur dans la dernière cellule ! Mieux que des séances de pompes, n’est-ce-pas, pour à la fois secouer et canaliser un détenu perçu comme « fatigué et nerveux » par le député lui-même. Vous trouvez que les privilèges pour un tueur d’innocents, ça suffit ? D’autres appareils de musculation vont pourtant bientôt arriver. Et, logique pour un terroriste islamique placé à l’isolement, une aire de promenade a été spécialement aménagée sur le toit. Le tout financé par devinez qui ?

Quand on pense que l’État n’aurait jamais exonéré les familles des victimes des impôts dus par ces dernières si l’une d’entre elles ne s’était pas insurgée à la réception de sa feuille de déclaration, tant de sollicitudes à l’égard d’un Salah Abdeslam laissent pantois. Thierry Solère veut des explications. Nous aussi ! Dans une lettre adressée au garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, il demande la raison de ce traitement de faveur. C’est le rameur qui lui reste en travers de la gorge, en plus d’avoir appris « que son usage était exclusivement réservé à cet individu »

Abdeslam nous coûte un pognon fou. Cela fait rager. Cependant, le plus amoral de cette histoire, c’est que ces privilèges sont réservés à un individu de cet acabit. Popote à demeure à volonté, télé par-ci, appareils de muscu par-là : plus tu es dangereux, plus tes conditions de détention s’améliorent… Et dire que, pendant ce temps-là, à l’extérieur, les Français rament…

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

Le Finxit prend-il de la vitesse?

1025794120.jpg

Les députés finlandais ont enregistré deux nouveaux projets de loi sur une sortie éventuelle du pays de l’Union européenne (UE) suite à un référendum d’initiative populaire.

Il s'agit de deux projets de loi présentés presque simultanément par l'ancien ministre du Commerce extérieur et du Développement, Paavo Väyrynen (Parti du centre), et le chef de l'organisation de jeunesse du parti d'extreme droite Vrais Finlandais, Sebastian Tynkkynen.

D'après certains médias locaux, les deux documents pourrait être unis en un seul projet en vue d'un éventuel référendum d'initiative populaire sur la sortie du pays de la zone euro, d'autant plus qu'une bonne occasion à cet égard se présentera sous peu, la Finlande célébrant le centenaire de son indépendance l'année prochaine.

Rappelons que le 26 juin, le parti Vrais Finlandais, connu pour ses tendances eurosceptiques, a appelé les citoyens à organiser un référendum sur un Finxit. Ainsi, une pétition élaborée en ce sens a recueilli assez de signatures pour être présentée au parlement du pays.

La Finlande s'était déjà penchée sur la question de la sortie du pays de la zone euro lorsqu'elle s'est retrouvée en pleine crise, en 2012.

Le 23 juin, les Britanniques se sont prononcés par référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni au sein de l'UE. Les premiers résultats ont été annoncés quelques minutes après la fermeture des bureaux de vote et donnaient les partisans du "In" gagnants. Toutefois, le résultat définitif a changé la donne. A 51,9% le pays a choisi de quitter l'UE. Un cas sans précédent.

Source : Sputniksnews

 

L’ immigration, un business de grand rendement

Les morts en Méditerranée, les cadavres éviscérés retrouvés dans les déserts, des esclaves enchaînés dans quelques fermes isolées : des malheurs qui rapportent.

On savait que l’immigration clandestine était une affaire de gros sous. A chaque tentative de sortir des frontières de son pays, le candidat au départ sait qu’il doit se constituer un petit pactole qui tarira en chemin, au gré des mille-et-un tracas à surmonter jusqu’à l’entrée sur le territoire européen. Chaque douanier, chaque garde-frontière, chaque policier contrôlant un passeport (ou le procurant) sont autant de sangsues sur la longue chaîne des relais jusqu’au but final (qui peut n’être que, corps anonyme, un cercueil ou quelque coin oublié d’une morgue en Egypte, au Soudan ou en Libye.

La longue liste des horreurs sur le chemin de l’immigration est régulièrement dénoncée par les enquêteurs ou les associations humanitaires, la presse ou les migrants eux-mêmes. Mais chaque fois, telle la paramécie, l’horreur se reproduit et ne dissuade que rarement les téméraires de tenter la chance à leur tour. La police a annoncé lundi avoir mené un vaste coup de filet contre un réseau de trafiquants de migrants sur toute l’Italie. L’opération, qualifiée de « particulièrement réussie » par le ministre de l’Intérieur Angelino Alfano, a été menée à bien grâce à la coopération d’un Erythréen.

Répondant au nom de Nuredin Wehabrebi Atta, l’homme avait été arrêté pour trafic de personnes en 2014. Depuis lors, la police a réussi à le retourner et à lui faire dire par le menu les détails d’organisation d’une véritable internationale du crime. Allant du trafic de migrants, au trafic d’organes humains en passant par le trafic de drogue ou de prostituées, l’organisation qui a été démantelée durant le week-end était générée par des Erythréens, des Ethiopiens, des Italiens et des Egyptiens.

Le ministre Alfano s’est réjoui que le coup de filet de ses services ait conduit à l’arrestation de 38 personnes en tout : 25 Erythréens, 12 Ethiopiens et un Italien. L’opération a concerné la région méridionale de Sicile, celle de Rome et de son pourtour du Latium ainsi que la Lombardie, au nord. « Pas de répit pour les marchands de mort », a affirmé le ministre de l’Intérieur qui a révélé que, pour la première fois en Italie, un étranger - Nuredin Wehabrebi Atta, l’Erythréen – a été placé sous la protection 24h/24 de la police ainsi qu’on le fait pour les repentis de la mafia.

L’opération, dénommée « Galuco3 », a permis de comprendre un peu plus les mécanismes et l’étendue des agissements de cette mafia transnationale. Nuredin Wehabrebi Atta a confié aux enquêteurs qu’il avait décidé de vider son sac « parce qu’il en avait assez : il y a eu trop de morts », a-t-il dit aux policiers. Les passeurs n’hésitaient pas à exiger le payement comptant. Pour ceux qui n’avaient pas la somme fixée, le sort était la mort, et le prélèvement ensuite de leurs organes revendus « à des trafiquants d'origine égyptienne ».

Tout était bon pour ce juteux trafic : importation et vente de la feuille de khat, sorte de drogue à mâcher fleurissant dans la Corne de l’Afrique où sa vente est interdite ; organisation de mariages blancs pour faire prendre le visa de venue en Europe à de faux époux/ses etc… Une affaire florissante, a affirmé la police qui révèle que la perquisition, en juin, d’une innocente parfumerie gérée par des hommes en lien avec les migrants au cœur de Rome, a permis la saisie de 526.000 euros (près de 345 millions de francs CFA) et 25.000 dollars en liquide !

Lucien Mpama
 

Irak: au moins 213 morts dans l'attentat revendiqué par Daesh à Bagdad, selon un nouveau bilan

Au moins 213 personnes ont été tuées dans l’attentat suicide à la voiture piégée perpétré à Bagdad et revendiqué dimanche par Daesh, ont indiqué lundi des responsables dans un nouveau bilan. Un précédent bilan faisait état de 119 morts. Cet attentat est le plus meurtrier à frapper la capitale irakienne depuis un an et l’un des pires jamais perpétré en Irak.

Un kamikaze du groupe extrémiste sunnite a fait exploser sa voiture piégée en pleine nuit dans une rue bondée du quartier commerçant de Karrada, faisant également plus de 200 blessés, selon des responsables de la sécurité.

Deuil national de trois jours

L’énorme déflagration a provoqué des incendies dans plusieurs immeubles et échoppes. Les rues du quartier étaient jonchées de décombres et la recherche puis l’identification des victimes pourraient être très longues. Cet attentat met en lumière l’incapacité du pouvoir irakien à instaurer des mesures de sécurité efficaces à Bagdad.

Le Premier ministre Haider Al-Abadi, qui a annoncé un deuil national de trois jours, a promis dimanche de « punir » les responsables. Malgré ses revers militaires sur le terrain face aux troupes gouvernementales, l’EI parvient à commettre des attentats très meurtriers au coeur même de la capitale.

Source : Boulevard Voltaire

Nice: deux Anglaises disent avoir été victimes d'un viol collectif

Deux jeunes filles sous le choc. Deux Anglaises, âgées de 16 et 20 ans, auraient été violées par deux hommes dans la nuit de vendredi à samedi en plein centre-ville de Nice. Selon Nice-Matin, qui rapporte l’affaire, les victimes ont été entendues une bonne partie du week-end au commissariat local.

Selon les premiers éléments de leur récit, il était aux alentours de deux heures du matin, dans la nuit de vendredi à samedi, quand les deux jeunes touristes ont quitté un bar, direction la promenade des Anglais et la plage. Sur place, elles sont abordées par deux hommes qui leur proposent d’aller boire un verre.

Deux suspects interpellés et relâchés

Le quatuor est sensé prendre la direction du Vieux-Nice. Etonnées du chemin emprunté, les deux jeunes filles sont poussées dans un recoin et agressées sexuellement. La scène se serait déroulée rue de Belgique, dans le quartier de la gare.

Une enquête a été ouverte au parquet de Nice. Des vérifications du récit des deux victimes ainsi qu’un visionnage des images de vidéosurveillance ont été menés. Deux hommes ont été interpellés samedi par une patrouille de la sécurité publique. Ils ont rapidement été mis hors de cause. Seul l’un des deux a été relâché. L’autre a été placé en garde à vue pour outrage à agents.

Source : Boulevard Voltaire

Attentat suicide près d'un consulat américain en Arabie saoudite

Un attentat suicide a été commis lundi près du consulat des Etats-Unis à Jeddah, sur la côte ouest de l’Arabie saoudite, a annoncé le journal en ligne Sabq, proche des autorités saoudiennes. Deux responsables de la sécurité ont été blessés « dans cet attentat manqué », a affirmé Sabq.

Source : Boulevard Voltaire

Royaume-Uni : le pro-Brexit Farage annonce sa démission de la tête de l'Ukip

Le leader du parti anti-immigration abandonne après avoir atteint son objectif : la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

 

Nouveau coup de théâtre. Nigel Farage annonce lundi 4 juillet qu'il démissionne de la tête du parti europhobe et anti-immigration Ukip, après avoir atteint l'objectif de sa vie : la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

"Mon objectif de sortir de l'UE est atteint [...] j'ai accompli ma mission", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Pour le leader du parti anti-immigration, le Brexit était l'aboutissement de sa vie politique et d'une carrière consacrée à dénigrer les institutions européennes.

"Pendant la campagne, je voulais retrouver mon pays. Maintenant, je veux retrouver ma vie", explique-t-il. "J'ai fait ce que j'avais à faire [...] Je ne pourrai pas mieux faire. [...] J'ai accompli ma mission."

Cette nouvelle survient après un autre coup de massue pour son camp : la décision de Boris Johnson, le leader des pro-Brexit, de ne pas briguer le poste de Premier ministre.

L. T. avec AFP

Source : le nouvel obs

Une obole versée d'abord à la mosquée

Pour verser leur zakat de fin du ramadan, les musulmans de l'Hexagone passent majoritairement par un intermédiaire. Selon une étude, que nous dévoilons, de l'agence de communication ethnique Solis*, ils sont 51 % à remettre leur don à la mosquée, qui ensuite le redistribue aux pauvres ou à une association caritative. Ils sont 28 % à préférer s'acquitter de leur obligation de la main à la main, en donnant à leur famille ou à des nécessiteux croisés sur leur chemin. Pour 16 %, l'aumône est envoyée vers le pays d'origine.

Selon cette même enquête qui s'est intéressée plus généralement à la générosité des Maghrébins de France (et pas seulement en période de ramadan), près des deux tiers (64 %) d'entre eux assurent effectuer des dons à des associations caritatives ou à une mosquée. Le geste est financier pour 86 % des donateurs. Ils sont ensuite 43 % à offrir des vêtements, 37 % de la nourriture et 11 % de leur temps sous forme de bénévolat.

182 € par foyer en moyenne

 L'association musulmane locale arrive en tête des bénéficiaires, lors de la dernière année (19 %). « C'est un peu comme le denier du culte chez les catholiques, cela permet de financer l'entretien et les frais de fonctionnement des mosquées, mais souvent aussi leur construction », décrypte Abbas Bendali, directeur de Solis. Les autres destinataires sont le Secours islamique (15 %), l'ONG islamique controversée BarakaCity (12 %), l'association d'entraide Une chorba pour tous (9 %), le Secours populaire (8 %), l'Unicef (7 %)... Le don d'argent moyen annuel par foyer est estimé à 182 €. « C'est une somme importante, souligne Abbas Bendali, car les ouvriers et employés dominent dans ces populations. »

V. Md.

* Enquête menée du 3 au 24 février auprès de 1 043 personnes de 18 à 64 ans, originaires du Maghreb et vivant en Ile-de-France, Rhône-Alpes et Paca.

Source : Le Parisien

 

Point de vue. Un pays sans immigrés ? Le Japon

vue-un-pays-sans-immigres-le-japon.jpg

Le choc migratoire ébranle, aujourd'hui, toute l'Union européenne. Il menace la cohésion de nos sociétés et s'invite partout au coeur du débat politique. Le Japon, lui, s'en tient au principe de l'immigration zéro, ou presque.

Les chiffres sont éloquents. Il n'y a que 2 % de résidents étrangers dans la population du Japon, y compris les clandestins (contre presque 10 % en France). Le pays accorde environ 14 000 naturalisations par an, dix fois moins que chez nous ; être né au Japon ou s'y marier n'y donne aucun droit. Quant aux demandes d'asile, il n'en a accepté que 11 (!) en première instance en 2014, contre presque 18 000 chez nous.

Peu nombreux, les immigrés sont aussi peu visibles : plus de 80 % sont des Asiatiques (surtout Chinois, Coréens et Vietnamiens) ou des Sud-Américains de sang japonais, qui ne tranchent pas par rapport au reste de la population. Le problème de la religion et des modes de vie associés ne se pose pas, car les pays musulmans fournissent à peine 3 % des immigrés (0,06 % de la population).

L'immigration est un tabou absolu. La raison majeure est que les Japonais - même si l'histoire le dément - adorent se voir comme une race unique, présente sur l'archipel depuis l'origine des temps, et jamais mélangée. Dire ici que la France est « une nation de race blanche » est devenu politiquement incorrect. Les Japonais, eux, considèrent fièrement leur pays comme celui de la race japonaise, et d'elle seule. Ils y voient une force précieuse pour leur communauté. Dans ce contexte, pas un politicien ni un journal n'ose prôner la libéralisation.Scandale des « stagiaires »...Pourtant, le Japon en a besoin. La natalité est en panne, la population diminue et vieillit massivement. Cela ne présage rien de bon, ni pour l'économie ni pour le dynamisme national. Le pays manque de bras. Le chômage est au plus bas (3,5 %). Il faudrait 300 000 travailleurs de plus dans les services à la personne, 200 000 pour les chantiers des Jeux olympiques de 2020, et les clandestins sont indispensables à de nombreux secteurs de l'économie.

Pour Tokyo, la solution rêvée est de ne laisser entrer que des quotas de travailleurs sélectionnés en fonction des besoins de l'économie, avec des contrats à durée déterminée qui ne leur permettent ni de faire venir leur famille ni de rester en fin de contrat.

Sous couvert d'aide au développement, le Japon accueille ainsi, chaque année, 90 000 « stagiaires en formation », avec des CDD de trois ans. Pour être sélectionnés, ceux-ci s'endettent dans leur pays auprès de recruteurs spécialisés. Cette dette les livre sans défense aux employeurs qui en sont friands et les achètent littéralement à l'administration, à coups de pots-de-vin. Travaux durs et non qualifiés, horaires écrasants, paye de misère... Les moins dociles sont expulsés à la fin de la première année.

L'immigration choisie n'est pas condamnable dans son principe, mais encore faut-il qu'elle ne dégénère pas en esclavage moderne. Le sort des « stagiaires » commence à faire scandale... C'est pourtant ce modèle que le Japon entend développer, en doublant le nombre des contrats et en portant leur durée à cinq ans.

Quant à l'accueil des réfugiés, il peut arguer qu'il n'est pour rien dans les conflits qui provoquent les migrations massives que l'on sait. Toutefois, aux yeux du monde, pourra-t-il toujours se dérober ? La question, en tout cas, n'émeut pas encore les Japonais.

Jean-Marie Bouissou, directeur de recherche à Sciences Po.

Source : Ouest France

Une foule hystérique et armée rase une mosquée en Birmanie

b-109-d59c0.jpg

La Birmanie caracole en tête des pays islamophobes faisant de la vie des musulmans un calvaire au quotidien.
Les moines bouddhistes présentés par l’occident comme des êtres dénués d’une once de haine sont pourtant responsables de l’oppression menée contre les Rohingyas la minorité musulmane du pays.

En quelques jours ce sont deux mosquées qui ont été saccagées puis brûlées par une foule hystérique rapporte la presse locale.
Le gouvernement birman conscient du danger encouru par la population musulmane ferme les yeux sur les exactions commises par les bouddhistes.
Vendredi dernier dans la ville minière de l’Etat Kachin, c’est armés de «  bâtons, de couteaux et d’autres armes  » que les habitants de Hpakant sont arrivés la bave aux lèvres pour mettre le feu à la salle de prière de la ville selon le Global New Light of Myanmar.

«  La foule était entièrement incontrôlable. Le bâtiment a été rasé par les émeutiers  », décrit le journal. Une fois de plus, les autorités n’ont procédé à aucune arrestation se contentant de déployer les forces de sécurité.
Il y a huit jours ce sont une mosquée et une école musulmane qui ont été la proie des villageois bouddhistes.

Depuis 2012 les conflits inter-communautaires ont pris de l’ampleur dans le pays mais cette violence vise en priorité les musulmans qui sont les premières victimes de cette flambée islamophobe.
Une haine attisée par le moine Wirathu à la tête du mouvement MaBatha et par le silence du prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi qui a choisi le camp des oppresseurs.

Z. S.

Source : hallalbook

lundi, 04 juillet 2016

Mantes-La-Ville ou l'exemple d'une France prise au piège de l'islamisation!

marche-a-mantes-la-jolie-yvelines-a-l.jpg

Il s’en passe des choses à Mantes-La-Ville! La forte communauté maghrébine de cette petite commune des Yvelines , est en conflit ouvert avec le maire FN, M. Cyrill Nauth. Le cas de cette commune, indépendamment de sa couleur politique actuelle, est extrêmement instructif, et montre clairement la vulnérabilité des élus locaux, des lois françaises et du système judiciaire, face à une islamisation galopante!

Autre histoire, mêmes acteurs : Aziz El Jaouhari, président de l’association des musulmans de Mantes-sud, avait demandé l’attribution de la salle municipale pour la prière de l'aïd El Fitr 2016, une demande qui était restée sans suite. L’affaire a été portée alors devant le tribunal administratif de Versailles, qui a tranché en faveur de l'association. Aziz El Jaouhari s'en réjouit: « La prière de l’Aïd aura donc bien lieu dans la salle municipale Jacques Brel, le 5 ou 6 juillet, en fonction de la date de fin de ce mois béni de Ramadan. C’est la décision rendue par le tribunal administratif de Versailles ce matin... »(2). La mairie a été condamnée à verser la somme de 1500 euros, comme dédommagement, à la partie plaignante!

Dernière histoire en date: celle du fast-food Burger King, qui fraîchement installé, doit déjà répondre à une requête pour le moins surprenante : proposer un menu Halal, « comme cela se fait dans les pays musulmans »(3). Selon l'initiateur de la demande, la réponse de BK aurait été la suivante: "A ce jour, nous n’avons pas de menu halal chez BURGER KING® en France. Sachez aussi que BURGER KING® attache une importance particulière aux retours de ses consommateurs, c’est donc avec grand intérêt que nous étudierons cette possibilité". C'est dans l'optique de pousser BK à répondre favorablement à la demande, qu'une pétition a été lancée sur les réseaux sociaux (4) . Affaire à suivre.

Il est à signaler, que cette petite localité a été souvent, ces dernières années, sous les feux de la rampe et continue de l’être. En effet, les enquêteurs ont été « alertés il y a quelques mois, via un courrier anonyme, de l’existence d’un fichier recensant les musulmans de la commune. Ce courrier explique aussi que l’ancienne municipalité socialiste aurait utilisé ce fichier au cours de la campagne électorale des municipales de 2014 dans le but de démarcher les électeurs musulmans» (5). Si ces accusations s’avèrent fondées, on aurait ici un bel exemple de clientélisme aveugle et d’un comportement autiste purement éloctoraliste…mais attendons la suite de l’enquête pour se prononcer.

Il est à rappeler aussi, que suite à l’appel de l’association des musulmans de Mantes-sud, 5000 musulmans avaient marché à Mantes-La-Jolie, pour soutenir la police après l’assassinat de deux des leurs, par le terroriste Larossi Abdallah. Une marche, que la police aurait volontairement ignoré, déplorait Aziz El Jaouhari, président de l’association. Ce jour-là le climat était tendu. Le journal le Monde (6), qui couvrait la marche, décrivait dans un article une ambiance lourde: « Devant l’hôtel de police, des scouts musulmans déposent une gerbe, avec une grande photo du couple assassiné. Applaudissements. On attend qu’un représentant ou une délégation sorte. Personne. En revanche, plusieurs voiture de police déboulent du garage, sirènes hurlantes, forçant la foule à décamper. Quelques-uns leur font des signes de solidarité. Pas un regard, les visages des agents sont tendus, à cran »

Mais au final, le microcosme Mantes-La-Ville a cela d'utile: nous révéler les faiblesses de nos sociétés occidentales à se défaire du piège de l'islamisation et à régler la question du communautarisme.

 Hebib Khalil. 

(1)http://oumma.com/222663/mosquee-de-mantes-ville-donne-une...

(2)http://oumma.com/223276/maire-fn-de-mantes-ville-a-nouvea...

(3)http://www.leparisien.fr/mantes-la-ville-78200/mantes-la-...

 

(4)http://www.petitions24.net/pour_que_le_burger_king_de_man...

(5)http://www.leparisien.fr/mantes-la-ville-78200/mantes-la-...

(6) http://www.lemonde.fr/meurtres-de-policiers-a-magnanville...

 

Source : Khalilhebib

La mairie de Nîmes fait cadeau de 85 000 € à une mosquée ?

ezsfefzef-660x330.jpg

Un accord a été trouvé entre la mairie et l’association culturelle islamique «Mosquée de la Miséricorde» à propos du sort final de la mosquée de la Gare. Le sénateur-maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier (LR), a annoncé lors du conseil municipal ce samedi 2 juillet, que le bâtiment de la mosquée de la Gare serait finalement vendu à l’association culturelle islamique pour la somme de 421 200 €.

Le prix de la mosquée bien en dessous de sa valeur réelle ?

Le prix qui a été annoncé par le maire de Nîmes lors du conseil municipal soulève quelques interrogations concernant le déroulement des négociations entre la municipalité et l’association culturelle islamique. En effet, dans un courrier datant du 3 mars 2016, Jean-Paul Fournier déclarait à Hamid Mimoun, président de l’association culturelle islamique, que « l’estimation réalisée par France Domaine en novembre 2014 et à laquelle la ville est tenue de se conformer, est de 507 000 euros pour l’ensemble immobilier ». Une estimation bien supérieure au prix de vente final puisque ce n’est pas moins de 85 800 € de plus que les 421 200 € annoncés par le maire au cours du conseil municipal.

Une vente qui a scandalisé les élus FN de l’opposition qui ont protesté en brandissant des affichettes avec inscrit dessus « Fournier à genoux face au communautarisme. Vivement le FN ». Yoann Gillet, président du groupe des élus du Front National à Nîmes, a dénoncé cette « vente à prix d’ami d’un bâtiment communal au profit d’une mosquée ».

La plus vieille mosquée de Nîmes

La Mosquée de la Gare, située au 8 boulevard sergent Triaire, est la plus vieille mosquée de Nîmes. Le bâtiment de 2000 m2 a été transformé en lieu de culte musulman en 1978. Appartenant à la mairie de Nîmes, une convention d’occupation temporaire permettait à l’association culturelle islamique «Mosquée de la Miséricorde» d’utiliser le bâtiment. Au mois de mars de cette année, Jean-Paul Fournier a annoncé son intention de vendre le bâtiment. Finalement, le 30 mai dernier, le maire a fait fermer la Mosquée de la Gare pour des raisons de sécurité, une partie du bâtiment menaçant de s’effondrer. En attendant la fin des travaux, la mairie a prêté à l’association culturelle islamique la salle des Costières, à proximité du stade.

Source : langadoc-info

L'immigration européenne à un niveau record

topelement.jpg

Allemagne : La Roumanie, la Pologne et la Bulgarie ont fourni les principaux contingents à destination de l'Allemagne.

L'immigration en provenance de pays de l'Union européenne (UE) a atteint un niveau record en Allemagne l'an dernier, à plus de 685'000 personnes, avec en tête les Roumains, les Polonais et les Bulgares qui viennent s'installer en nombre, rapporte samedi le quotidien die Welt citant des statistiques officielles.

En 2015, 685'485 citoyens de l'Union européenne sont arrivés en Allemagne, tandis que 303'036 ont effectué le parcours inverse, soit un solde net de 382'449, ajoute le journal qui affirme avoir eu accès aux données de l'Office fédéral pour les migrations et les réfugiés (BAMF).

Le premier pays d'origine des personnes décidant de venir vivre en Allemagne a été la Roumanie avec 174'779 arrivées, suivi de la Pologne (147'910) et la Bulgarie (71'709) et de la Croatie, nouvellement entrée dans l'Union européenne (50'646), selon la même source.

Travailleurs détachés

L'Allemagne, plus grosse économie européenne, jouit d'une croissance enviée par nombre de ses voisins et d'un relatif faible chômage (6,1%) qui attire des citoyens européens en quête de meilleures conditions de vie que dans leur pays d'origine. Au sommet de la crise économique et financière dans les pays du Sud de l'Europe, des cohortes de jeunes Grecs et Espagnols sont venus chercher un meilleur avenir en Allemagne.

La limitation de l'immigration des travailleurs européens a joué un rôle central dans la campagne électorale agressive qui vient de se tenir au Royaume-Uni où une majorité de Britanniques s'est décidée pour une sortie de l'UE, le 23 juin.

En Allemagne, le débat se concentre surtout autour de la question des travailleurs détachés. Comme en France et en Belgique, de nombreuses voix ont dénoncé une main d'oeuvre surtout originaire des pays de l'Est venu travailler dans des exploitations agricoles ou des abattoirs pour des salaires dérisoires.

En avril, Berlin a présenté un projet de loi pour limiter drastiquement l'accès aux prestations sociales pour les immigrés en provenance de l'UE.

Selon le rapport détaillé publié par Die Welt, 4,1 millions de citoyens de l'UE vivent en Allemagne.

Source : Le matin.ch