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vendredi, 17 juin 2016

Le terrorisme peut-il mettre notre démocratie en danger ?

Dans la lutte contre le terrorisme, peut-on aller plus loin sans entraver la démocratie ? Francetv info a posé la question à Vanessa Codaccioni, maîtresse de conférences en science politique à l'université Paris-VIII. 

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En réponse aux attentats terroristes qui ont frappé la France ces derniers mois, plusieurs mesures législatives ont été adoptées. Parmi elles, le renforcement des effectifs de police et de gendarmerie, l'extension des techniques allouées aux services de renseignement pour l'interception de communications, ou encore la retenue pendant quatre heures d'un suspect pour des contrôles.

Lors de manifestations, des voix se sont élevées pour dénoncer une atteinte à la démocratie. Alors peut-on aller plus loin pour évacuer la menace qui pèse sur le pays sans mettre en péril les libertés fondamentales ?

Francetv info a recueilli l'avis de Vanessa Codaccioni, maîtresse de conférences en science politique à l'université Paris-VIII. En 2015, elle a publié Justice d'exception. L'Etat face aux crimes politiques et terroristes (CNRS Editions).

Après chaque attentat, comme celui de Magnanville (Yvelines) lundi, on assiste à une surenchère politique de propositions pour lutter contre le terrorisme. Comment l'interpréter ?

Vanessa Codaccioni : Chaque fois qu'il y a un événement dramatique ou meurtrier, on lance des mesures fortes pour montrer que l'on réagit à une situation extrêmement grave, que l'on est à la hauteur et que l'on ne reste pas à rien faire. Assignations à résidence, perquisitions administratives, renforcement des écoutes... Enormément de propositions sont faites. Cette surenchère politique n'est pas étonnante.

Depuis le début du quinquennat, nous en sommes à la cinquième loi antiterroriste. Quel bilan peut-on dresser ?

Le bilan, c'est un empilement de législations qui donnent de plus en plus de pouvoirs aux services de renseignement et à l'administration, au détriment de la justice. Le quinquennat de François Hollande ne s'inscrit que dans cette lignée. Pas de retour en arrière ou d'innovation, mais un renforcement, toujours plus important, des prérogatives des renseignements généraux. 

Est-ce que cela a des conséquences sur la démocratie ?

Tout cela entrave la démocratie. Plus on avance et plus nous sommes en train de rogner sur l'Etat de droit, sur la liberté individuelle et les garanties fondamentales du citoyen. Bien sûr, et heureusement, on reste dans un Etat démocratique. On le voit parce qu'il y a encore des contre-pouvoirs : le Conseil d'Etat, le Conseil constitutionnel, l'expression des citoyens qui pousse parfois le gouvernement à reculer, comme sur la déchéance de nationalité. Mais ce régime démocratique est de plus en plus affaibli par la lutte contre le terrorisme.

 

Le 18 mai, une manifestation contre l'état d'urgence et l'état d'exception permanent a eu lieu à Paris.
Le 18 mai, une manifestation contre l'état d'urgence et l'état d'exception permanent a eu lieu à Paris. (MAXPPP)

 

Que pensez-vous de l'idée, remise sur la table, mardi, par le député LR Eric Ciotti, d'une "zone de rétention" pour les personnes fichées S ?

C'est l'illustration de la prétention de l'administration à prendre le pouvoir. Et c'est extrêmement dangereux car on agit préventivement sur des individus, sans preuve. Avec la possibilité de maintenir en rétention des individus qui n'ont rien fait. Certes, il ne faut pas minimiser le danger qui existe, mais on sait très bien que la prévention donne toujours lieu à des dérives.

A partir de quel moment sortirions-nous de l'Etat de droit ?

L'Etat de droit serait compromis dès lors que les décisions ne seraient prises que par l'administration et les renseignements généraux. Tout le travail que j'ai pu mener sur ce sujet me fait penser que l'on n'arrivera pas à une telle situation. Sauf, peut-être, dans une dizaine d'années en cas de changement politique majeur avec l'extrême droite au pouvoir.

L'état d'urgence, en vigueur depuis le 13 novembre, est-il un symptôme de ce risque ? 

L'état d'urgence est un principe anti-démocratique par nature. Il s'agit d'une situation qui permet énormément de mesures d'exception avec des dérives : la volonté politique d'inscrire l'exception dans la Constitution, l'assignation à résidence, les perquisitions sans contrôle du juge, et des cibles de plus en plus floues et élargies.

Il faut être vigilant parce que tout ce qui touche au terrorisme peut être retourné contre d'autres catégories de la population. C'est ce qu'on a vu, pendant la COP21, quand on a appliqué à des militants écologistes des mesures prises pour des jihadistes. L'état d'urgence est un merveilleux outil d'aliénation de la contestation sociale et c'est dangereux. 

Ce qu'il faut éviter, c'est que l'exception devienne la règle ? 

Absolument. En matière d'antiterrorisme, on n'a plus un droit commun, mais on a un droit commun d'exception. Pour illustrer cela, on pourrait remonter au milieu des années 1980, lorsque la France a subi une vague d'attentats terroristes. Une première législation a été votée à ce moment-là et on a commencé à introduire des dispositifs d'exception permanents. Par exemple, le fait de pouvoir garder à vue une personne considérée comme terroriste pendant plusieurs jours, ce qui est dérogatoire au droit commun.

Comment voyez-vous les mois à venir ?

Nous allons, inéluctablement, assister à des débats, notamment dans le cadre de la campagne présidentielle qui approche. Je pense que l'on aura des propositions de loi qui vont toutes dans le même sens : toujours plus vers un antiterrorisme préventif. C'est-à-dire essayer de déceler au maximum l'intention de passer à l'acte avec le renforcement, sans surprise, des pouvoirs des services de renseignement et de l'administration pour déceler les loups solitaires, les candidats au jihad... Au péril de la démocratie.

Peut-on faire un parallèle avec d'autres démocraties qui ont connu cette situation ?

Toutes les démocraties qui ont eu affaire à des attaques terroristes basculent petit à petit. Il y a une frontière de moins en moins nette entre le monde anglo-saxon, qui possède vraiment des régimes antiterroristes très répressifs, et les pays d'Europe occidentale. On tend à une harmonisation de tout cela avec un renforcement continu de l'arsenal antiterroriste qui ne va pas cesser de croître. Pour autant, le terrorisme ne parviendra pas à anéantir la démocratie.

Source : Francetvinfo 

Les Espagnols champions européens des naturalisations d’étrangers

Le pays européen qui naturalise le plus d’étrangers n’est pas la France, loin s’en faut. Pas plus que l’Allemagne. En la matière, aucun État de l’Union européenne n’égale l’Espagne. En 2014, près de 206.000 ressortissants étrangers ont acquis la nationalité espagnole à leur demande, selon les derniers chiffres fournis par Eurostat.

206.000 naturalisations c’est deux fois plus qu’en France. Et cela représente 4,4% de la population étrangère recensée sur le territoire espagnol. L’Espagne se distingue d’autant plus qu’en 2014, les pays européens ont dans leur ensemble réduit de 9% le nombre des naturalisations qui se sont limitées à 890.000.

Le plus gros contingent de ces nouveaux citoyens européens vient du Maroc. 92.700 ressortissants du royaume chérifien ont acquis en 2014 la citoyenneté européenne. Et parmi eux, un bon tiers sont devenus espagnols.

Source : Boulevard Voltaire

Les Mureaux: 3 adolescentes interpellées pour apologie du terrorisme

Au moins quatre jeunes filles ont tenu face à des policiers des propos d’apologie du terrorisme, à proximité du commissariat des Mureaux, a appris BFMTV. La scène s’est déroulée au lendemain de l’assassinat d’un policier qui y travaillait et de sa compagne, tués lundi soir chez eux à Magnanville, dans les Yvelines. 

D’après Le Parisien, les adolescentes auraient aussi insulté un fonctionnaire qui entrait dans l’hôtel de police.

Selon nos informations, trois d’entre elles ont été interpellées. L’une a été très vite relâchée, tandis que les deux autres ont connu une suite judiciaire avec avis d’un magistrat, fait rare pour des adolescentes de 12 à 13 ans. Elles sont issues de la cité des Musiciens, aux Mureaux.

Source : Boulevard Voltaire

Magnanville: Abballa a affirmé au RAID qu'il connaissait ses victimes

Jessica Schneider et Baptiste Salvaing n’ont peut-être pas été choisis « au hasard ». Les deux policiers, assassinés à leur domicile par Larossi Abballa lundi soir, connaissaient-ils leur meurtrier? C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre ce dernier lors de la négociation avec le RAID, alors qu’il retenait en otage l’enfant du couple, selon une informaiton révélée par Libération.

« Je viens chez lui »

Alors que l’unité d’élite de la police tentait de raisonner le jeune homme et de sauver le garçon du couple, Larossi Abballa a prononcé une phrase qui pourrait donner un nouvel éclairage à son acte.

« Il était venu chez moi, maintenant c’est moi qui viens chez lui! »

Depuis le début de l’enquête, les policiers se demandent en effet si Jessica Schneider et Baptiste Salvaing sont des victimes choisies par hasard, ou si Larossi Abballa, en plus d’accomplir son acte au nom du jihad, nourrissait une rancoeur personnelle contre les deux policiers.

Cette phrase, prononcée par Abballa avant d’être abattu par le RAID, pourrait orienter l’enquête sur cette piste. Même si pour l’instant, rien ne laisse penser que le policier et son bourreau aient pu se croiser avant le 13 juin.

Source : Boulevard Voltaire

 
 

Un homme tué par balle à Marseille dans les quartiers nord

Un homme de 23 ans a été abattu mercredi soir dans une cité des quartiers nord de Marseille. Depuis le début de l’année, c’est la 13e personne tuée par balle dans l’agglomération marseillaise, la plupart de ces homicides s’inscrivant dans des règlements de comptes liés au trafic de drogue.
    
La victime a été touchée à plusieurs reprises, a priori par un tir « en rafale » dans la cité du Parc Corot dans le 13e arrondissement, par « plusieurs individus qui ont quitté les lieux », a précisé une source policière, sans donner plus de détails.

Tué devant son fils de deux ans

La première semaine d’avril avait été particulièrement sanglante, avec trois victimes dans une fusillade probablement liée au trafic de drogue, cité Bassens, dans les quartiers nord, puis un homme tué le lendemain dans un autre quartier populaire.
    
Le dernier en date, le 24 mai, avait été atteint au volant de sa voiture dans laquelle se trouvait son enfant de 2 ans. Cet homme de 35 ans était sous contrôle judiciaire depuis octobre 2013 dans le cadre d’une affaire de faux témoignage lié au milieu corso-marseillais.

Source : Boulevard Voltaire

L'intolérance progresse en Allemagne

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Un allemand sur dix veut que son pays doit dirigé par un dictateur, 1 sur 12 pense que le peuple allemand est supérieur par nature aux autres, 4 sur 10 pense que les musulmans ne devraient pas avoir le droit de venir en Allemagne… La dernière livraison de l’étude réalisée tous les ans depuis 2002 par l’université de Leipzig est largement reprise par la presse allemande, tant elle inquiète sur l’évolution des mentalités dans le pays. Le rejet de l’Islam est de plus en plus marqué: 36,6% des personnes interrogées (2240) se disent opposées à ce que plus de musulmans viennent dans le pays. La moitié des sondés a le sentiment « d’être étranger dans son propre pays », une hausse de 7 points par rapport à la dernière étude réalisée en 2014.
Pour les auteurs du rapport, la société allemande se polarise et se radicalise, une partie n’excluant plus le recours à la violence, l’autre étant prête à aider activement les réfugiés. Globalement, les idées extrémistes sont devenues plus acceptables, un tiers des sondés exprimant ouvertement des idées xénophobes. « Le potentiel pour l’extrême-droite et les partis populistes est plus grand que ce que les résultats électoraux ont montré jusqu’ici », souligne l’un des auteurs.

Source : France tv info
Enfin, notons que l'homophobie est elle aussi en progression: 40% des sondés trouvent "dégoutant" deux personnes de même sexe qui s'embrassent dans la rue, contre 25% en 2011.

Un Allemand sur deux se sent étranger dans son pays à cause des musulmans


Berlin - Un Allemand sur deux affirme se sentir parfois comme un étranger dans son pays en raison de la présence de nombreux musulmans, selon une étude dévoilée mercredi qui témoigne d'une poussée des idées populistes dans le pays, sur fond d'afflux de migrants.

La proportion atteint 50% sur ce point, contre 43% en 2014. Menée par l'université de Leipzig (est) en coopération avec plusieurs fondations, cette enquête montre en outre que 41,4% des personnes interrogées estiment que les musulmans devraient se voir interdits de venir en Allemagne (36,6% en 2014).

Un Allemand sur trois (33,8%) estime même que son pays, qui a accueilli en 2015 plus d'un million de réfugiés, un record, est envahi (...) de façon dangereuse.

Dans leur majorité (59,9%), les personnes interrogées jugent que les réfugiés ne sont pas vraiment persécutés dans leur pays d'origine, et pour 32,1%, ils sont venus pour profiter des prestations sociales.

De larges pans de la population sont toujours prêts à déprécier et persécuter ce qu'ils perçoivent comme déviant et étranger, écrivent deux des auteurs, Oliver Decker et Elmar Brähler, dont l'étude, menée auprès de 2.420 personnes, reflète la montée en puissance des idées populistes.

Elles sont portées notamment par le parti Alternative pour l'Allemagne (AfD), critiqué pour sa dérive droitière et ses saillies anti-islam, qui bouscule le paysage politique allemand. Il a enregistré un spectaculaire succès lors d'élections régionales en mars et au vu des sondages devrait faire son entrée à la chambre nationale des députés l'an prochain, ce qui serait une première pour un parti de ce type depuis 1945.

Dans l'est du pays, environ 13% souhaite un leader (le terme Führer est employé dans le sondage) qui gouverne dans l'intérêt de tous, selon l'enquête. Et entre 25,5% (est) et 21% (ouest) souhaitent un parti unique incarnant le communauté du peuple, concept tiré de la doctrine nazie.

Les résultats de cette enquête témoignent aussi d'un antisémistisme dans une partie de l'opinion allemande : au sujet des Juifs, près de 11% des sondés (10,9%) pensent que leur influence est trop grande.

L'extrême droite a trouvé dans l'AfD un nouveau foyer, a commenté dans l'édition électronique du magazine Spiegel M. Decker. On pense que les nazis et les radicaux d'extrême droite sont dans les marges de la société. Mais ça n'est pas pertinent, l'idéologie des opinions populistes est très répandue, prévient-il.

Troisième force politique du pays selon les sondages (derrière les conservateurs CDU/CSU d'Angela Merkel et le SPD) l'Alternative pour l'Allemagne surfe sur la crise migratoire.

Selon le principal sondage politique du pays publié début juin, le parti dirigé par Frauke Petry est crédité de 15% des intentions de vote aux législatives de 2017.

Pour réaliser son enquête - qu'elle effectue tous les deux ans depuis 2002 -, l'université de Leipzig a interrogé au printemps 2016 un échantillon de 2.420 personnes représentatif de la population allemande en âge de voter.

Source : Romandie

Entre la France et l’islam, la séparation devient urgente

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C’était pourtant une belle histoire, qu’on nous avait racontée. Une religion d’amour, de tolérance et de paix, qui allait trouver sa place dans notre République. Des disciples qui, à en croire le M. Laïcité du PS, Jean Glavany, le 9 décembre 2011, étaient, pour « 99,9 %, viscéralement attachés à notre modèle laïque ». Et on allait vivre ensemble, dans l’harmonie la plus complète. Sauf que cela ne marche pas…

Dans les faits, notre laïcité recule, sous les coups de boutoir des revendications communautaristes musulmanes dans nos entreprises, nos écoles ou nos cantines.

Le droit des femmes régresse. La multiplication des voiles islamiques dans nos rues est de plus en plus vécue comme une agression contre nos valeurs.

L’assimilation, qui avait permis d’accueillir des millions d’étrangers qui acceptaient nos règles, n’est plus de mise. Nous avons, à sa place, la construction d’un État dans l’État, par des militants qui pensent que les règles religieuses doivent s’imposer aux lois des hommes.

Jusqu’à ce jour, les nouveaux venus n’agressaient pas les habitants du pays qui leur ouvrait les bras. Cela a changé, et chacun sait que, dans nos prisons, l’islam est la religion majoritaire, et qu’on parle de 70 à 80 % de détenus musulmans.

Ce sont toujours des Kelkal, Merah, Nemmouche, Kouachi frères, Coulibaly, Abdeslam qui tuent des infidèles, au nom de leurs textes sacrés. Et à présent, les plus radicalisés viennent égorger des policiers chez eux, et appellent à faire subir le même sort aux journalistes, aux politiques, aux juges et même aux rappeurs…

Les assassinats musulmans se succèdent. Magnanville quelques heures après Orlando, quelques semaines après Bruxelles, quelques mois après le Bataclan, un an et demi après Charlie. Et le patron de la Sécurité intérieure a annoncé à l’Assemblée nationale que le pire était à venir. Bref, la France ressemble de plus en plus, tous les jours, à la femme battue d’un mari violent dont les coups risquent de devenir mortels.

Face à cela, deux solutions. Soit on considère le mariage entre la France et l’islam indissoluble, et on continue à nous enfumer avec l’islam de France. On fait donc du Cazeneuve, et on parle d’État de droit pour justifier que des Abballa soient en liberté. On fait du Valls, qui nous raconte qu’on n’a pas de chance, mais que nos enfants vont connaître une vingtaine d’années de terrorisme avant que les choses ne se calment… peut-être. Et on continue à faire entrer de plus en plus de « migrants » musulmans en France.

Soit on applique le principe de précaution. On se sépare, pour éviter un drame, et on se partage les enfants. La France garde les siens, ceux qui considèrent la loi des hommes souveraine. L’islam emmène les siens, ceux qui militent pour la charia, dans un des cinquante-sept pays musulmans de la planète. La séparation est alors définitive. Il n’y a plus d’islam en France, pour le plus grand bonheur des amoureux de la liberté et des apostats arabo-musulmans. Dans une séparation actée, quand le mari violent refuse de partir, les forces de l’ordre interviennent.

À moins d’être résigné à ce que la France devienne musulmane, je ne vois pas d’autre solution. Plus elle tardera à être mise en place, plus le coût de cette séparation sera élevé, des deux côtés.

Pierre Cassen

Boulevard Voltaire

 

mercredi, 15 juin 2016

Dès maintenant, retenez cette date : Le 2 octobre 2016

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Davantage de renseignements ici

Son mari l’a égorgée et a presque décapité sa petite fille de 13 mois: "Noura était un rayon de soleil, toujours souriante"

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Son mari l’a égorgée et a presque décapité sa petite fille de 13 mois : ce que dit le dossier à dix jours du procès.

Quand les enquêteurs lui ont demandé comment il avait égorgé sa femme et quasi décapité sa petite fille de 13 mois Samira, Saad a répondu qu’il avait procédé "comme on égorge un mouton". Et quand il a fallu préciser, Abdullah Saad a dit que cela consiste à "saigner l’animal sans le décapiter, juste pour le sacrifice". À l’autopsie, le légiste de Nivelles a dû indiquer pourtant que la tête de l’enfant ne tenait plus au corps que par des lambeaux de peau et de muscles. Bref, quasi-décollation.

Autant dire qu’elle sera rude, la tâche des avocats Hamid El Abouti et Yannick De Vlaemynck pour éviter la perpétuité au Syrien de 35 ans qui sera jugé dans dix jours par la cour d’assises de Nivelles pour les assassinats de sa femme Noura Horiya, 23 ans, et de leur fille Samira qui, quelques instants plus tôt, jouait par terre avec sa maman, près du séchoir à linge. Le drame, au domicile du couple rue du Bon Bateau à Wavre, date du 17 décembre 2013. On connaît maintenant la vérité. L’atroce, la monstrueuse vérité.

Saad soupçonnait sans preuves sa femme d’infidélité. Tout serait parti d’une discussion où Noura lui aurait demandé si "Dieu pouvait accorder son pardon à une femme adultère". Saad a voulu savoir si elle le trompait ou l’avait trompé. Noura n’a jamais cessé de répondre que non mais, dit-il, "je voyais dans ses yeux qu’elle mentait".

Deux ans et demi d’enquête n’ont pas permis d’identifier un éventuel amant. Abdullah Saad, qui a cherché, n’a trouvé personne. Mais il en était convaincu et convaincu aussi que la petite Samira n’était pas de lui. Au final, on n’a pas trouvé d’amant et l’ADN a prouvé par contre après coup que Samira "était sa fille à 99,99999 %."

Avant d’arriver en Belgique en 2007, Saad fut chauffeur d’officier dans les services syriens d’El Assad. Sur le double égorgement, il explique : "J’ai égorgé Noura du premier coup en la saisissant par les cheveux avec la main gauche tout en passant le couteau (lame courbe de 17 cm) plusieurs fois dans sa gorge. Alors, Samira est venue vers moi. Elle ne pleurait pas. J’ai passé le couteau deux fois dans son cou. Elle a encore fait quelques petits pas puis est tombée".

Deux ans plus tôt, le parquet et l’Office des étrangers s’étaient opposés au mariage. On savait que Saad cherchait "une femme à marier". Sur recours, le couple s’était finalement marié le 28 avril 2012 à Wavre.

Puis Saad a écoulé les bijoux en or du mariage. Sa logique ? "Je l’avais répudiée puisqu’elle était infidèle. Donc je reprenais la dot." Et s’est acheté du whisky, deux canettes de William Lawson : "J’avais entendu dire que ça permettait d’oublier".

Les enquêteurs lui ont parlé des crimes d’honneur. "Ça n’existe pas dans ma région (Syrie). J’ai tué Noura parce que je l’aimais très fort. Je n’ai pas accepté ce qu’elle a fait (quand bien même, mais rappelons que rien n’a été prouvé) . L’honneur n’est pas du tout intervenu dans ma décision de la tuer et de tuer Samira."

Noura portait le voile. Le légiste a émis l’avis que Saad l’a arraché pour "accéder plus facilement à la région cervicale".

Ses proches décrivent Noura comme "un rayon de soleil, toujours souriante". Et Samira : "Elle est née le 7 novembre 2012 à Ottignies. Son entourage était unanimement heureux de l’accueillir. Samira est décrite comme une enfant souriante, dont la courte existence se déroulait sans problème particulier".

Et dire que Saad est cet homme, à ce stade présumé innocent, qui fit la une de l’actualité l’an passé quand la justice a failli le libérer (DH des 7 et 8 mai 2015), à la suite d’un vice de procédure relevé par ses avocats.

Gilbert Dupont

Source : dhnet.net

 

Besançon : un barbecue sur le monument aux morts

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C’est un triste spectacle qui s’offrait ce jeudi matin au pied du monument aux morts des Glacis. « On passe là à pied chaque matin pour se rendre à notre travail. Il y avait eu visiblement des gens qui avaient fait un barbecue sur la pierre du monument aux morts, c’était plein de cendres », rapporte un couple de commerçants de la rue de Belfort.

À 9 h 30 ce matin, deux employés du service propreté de la ville finissaient d’enlever les reliefs sinon d’une soirée en plein air du moins d’une tentative de cuisson d’un gros rouleau de viande kebab. Viande qui avait visiblement commencé à être grillée sur des cartons à moitié consumés, le tout laissé sur place avec un épais parterre de cendres. Outrés et émus tout comme les commerçants qui avaient découvert les détritus abandonnés à proximité des gerbes de fleurs déposées mardi devant lors d’une cérémonie, les deux agents municipaux ont tout enlevé. Reste que le socle du monument est souillé, le nettoyeur à haute pression ne suffira pas à son nettoyage. « Il faudra un sablage pour qu’il retrouve son aspect », souligne un agent.

« C’est scandaleux, je condamne avec la plus grande fermeté ces agissements. J’espère surtout que les caméras de vidéosurveillance nous permettront de retrouver les auteurs. En tout cas, je dépose une plainte », indique Jean-Louis Fousseret.

Si c’est la première fois que la pierre du monument aux morts sert de plancha, le site a déjà attiré des cortèges de mariages dont les participants se prennent en photo sur place. Le parc environnant et la vue sur la ville sont certes fort plaisants mais le site est un lieu de mémoire de recueillement et d’hommage aux morts des guerres.

Y.A.

Source : L'Est républicain

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Trump veut « suspendre l'immigration » de pays ayant un passé de « terrorisme »

Le candidat républicain à la Maison Blanche a proposé ce lundi d’interdire l’entrée aux Etats-Unis des personnes provenant de pays liés, selon lui, à un risque terroriste contre les Etats-Unis ou ses alliés, sans préciser le périmètre ou les conditions exactes de cette suspension. 

« Nous avons autorisé la famille du tueur à venir ici »

« Quand je serai élu, je suspendrai l’immigration en provenance de régions du monde ayant un passé avéré de terrorisme contre les Etats-Unis, l’Europe ou nos alliés, jusqu’à ce que l’on comprenne pleinement comment mettre fin à ces menaces », a-t-il déclaré lors d’un discours à Manchester, dans le New Hampshire, au lendemain de l’attentat d’Orlando qui a fait 49 victimes.

« Nous ne pouvons pas continuer à laisser entrer des milliers et des milliers de personnes dans notre pays, dont beaucoup pensent de la même façon que ce tueur sauvage », a-t-il dit en évoquant le tueur d’Orlando, Omar Mateen, né aux Etats-Unis de parents afghans. « La seule raison pour laquelle ce tueur se trouvait en Amérique est que nous avons autorisé sa famille à venir ici », a-t-il déclaré.

En décembre dernier, après les attentats de Paris et de San Bernardino, Donald Trump avait proposé de fermer temporairement les frontières aux musulmans. Cette sortie avait provoqué un tollé y compris parmi de nombreux membres du parti républicain.

Source : Boulevard Voltaire

Le profil du tueur de Magnanville réveille les demandes d'enfermement préventif à droite

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A chaque attaque, les mêmes réflexes. Passé un temps de compassion de plus en plus court, les critiques visant le "laxisme" du gouvernement se sont mises à pleuvoir après la mort de deux policiers, tués à Magnanville (Yvelines) par un jeune homme de 25 ans se revendiquant de l'Etat islamique.

Larossi Abballa, originaire de Mantes-la-Jolie, avait déjà été jugé et condamné en 2013 à trois ans de prison, dont six mois avec sursis, pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes" en lien avec le Pakistan. Fiché S, le suspect était théoriquement dans les radars des services de renseignement qui n'ont donc pas pu ou su anticiper son geste. Un profil qui a immédiatement réveillé les partisans à droite et à l'extrême droite de mesures d'enfermement préventif visant toutes les personnes présumées proches de l'islamisme radical.

Sur Itélé, le secrétaire général adjoint des Républicains Eric Ciotti a d'emblée ressorti sa proposition d'assigner de manière préventive en centre de rétention tous les individus fichés par les renseignements. "Ces personnes doivent être placées en centres de rétention" au nom d'un "principe de précaution", martèle le député des Alpes Maritimes qui estime à "environ un millier" les personnes identifiées par la DGSI (direction générale de la sécurité intérieure) présentant "une dangerosité forte".

"La notion de dangerosité terroriste doit entrer dans notre loi pour prévenir les crimes des tueurs du radicalisme islamique", s'est enflammé sur son compte Twitter le député apparenté FN Gilbert Collard, après avoir dénoncé un "gouvernement de lâches incapables".

Egalement partisan d'un enfermement préventif des individus fichés, le président LR de la région Rhône-Alpes-Auvergne Laurent Wauquiez a appelé à l'action, tout comme la députée des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer.

La présidente (LR) de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, également députée des Yvelines, a elle-aussi demandé l'ouverture de ces "centres de rétention" en Ile-de-France."Maintenant, c'est à François Hollande et à Manuel Valls de nous dire ce qu'ils vont faire. Je leur dis que je pense que la riposte contre ces terroristes doit monter d'un cran, là maintenant, tout de suite", a-t-elle déclaré également sur iTÉLÉ, se disant "à la disposition" de l'exécutif.

Pour l'ancien premier ministre François Fillon (LR), "le meurtrier, déjà condamné pour participation à une filière djihadiste, aurait dû être mis hors d’état de nuire". "Les condamnés pour terrorisme doivent faire de la prison ferme, sans aucun sursis ou mise à l’épreuve !", a affirmé dans un communiqué le candidat à la primaire à droite.

Dans un communiqué de presse, le président de Debout la France Nicolas Dupont Aignan affirme de son côté que "le gouvernement et le président de la République portent une importante part de responsabilité dans ce qui est arrivé". Le candidat à la présidentielle réclame, entre autres, "l’assignation à résidence immédiate en territoire éloigné des djihadistes de nationalité française, connus des services de renseignement".

Plus prudent, le président des Républicains Nicolas Sarkozy ne réclame pas de mesures de rétention mais affirme que "notre niveau de vigilance doit être adapté sans délai".

Le Conseil d'Etat opposé à la rétention arbitraire

Après les attentats de novembre 2015, François Hollande avait accepté de soumettre à l'avis du Conseil d'Etat la requête des Républicains visant à créer des centres de rétention censés accueillir des suspects. La haute autorité administrative avait alors écarté cette hypothèse, rappelant que dans un Etat de droit, "toute détention doit être décidée par l’autorité judiciaire ou exercée sous son contrôle".

Le gouvernement avait également envisagé la possibilité d'enfermer dans des centres de rétention uniquement les personnes ayant déjà été condamnées pour des actes de terrorisme. Le Conseil d'Etat n'avait pas totalement exclu ce scénario, tout en posant une condition rendant de fait la mesure inopérante à court terme: seuls les condamnés postérieurement à la publication de la loi pourraient être concernés.

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a indiqué que "plus de cent individus représentant une menace pour la sécurité des Français" ont été "arrêtés depuis le début d'année 2016".

Geoffroy Clavel
 

A Vénissieux, l'extension illégale de la mosquée sera rasée

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Cela fait plus de 20 ans que la mosquée Salam de Vénissieux dispose illégalement d'une extension de 27m2.

Cet été, à l'occasion d'une fermeture pour travaux du lieu de culte des Minguettes, sa démolition sera opérée.

 Au total, 98 000 euros seront dépensés par le propriétaire Alliade et la Ville de Vénissieux pour démolir le site, et mettre aux normes le reste du bâtiment qui comprend deux salles de prière et un local associatif pouvant accueillir jusqu'à 240 personnes.

 La commission de sécurité avait récemment rendu un avis défavorable pour ce site construit en 1974.

 En décembre dernier déjà, la mosquée Bilal avait été rasée pour des raisons de sécurité.

Source : mlyon

Un complot d’extrême droite ? Vraiment ?

Le « coup » du « terroriste d’extrême droite » arrêté en Ukraine me semble un peu cousu de fil blanc. Je sais bien qu’il existe aussi des dingues à droite et il est, bien sûr, possible qu’il s’agisse bien d’un terroriste d’extrême droite.

Mais, d’abord, je suis particulièrement dubitatif sur la notion « d’extrême droite ». En général, quand on parle d’extrême droite, on veut désigner le nazisme qui s’est toujours considéré comme d’extrême gauche – et qui l’était effectivement puisqu’il était révolutionnaire et socialiste.

Ensuite, cet événement arrive fort opportunément et sans que quiconque puisse vérifier quoi que ce soit sur la réalité de l’éventuelle menace. Ni le potentiel « terroriste », ni le groupe au­quel il serait rattaché ne sont connus. Tout juste a-t-on vu circuler un prénom, mais on sait que les médias et la police changent volontiers les prénoms des suspects pour éviter les « amalgames »…

De toute évidence, le pouvoir prépare un vaste coup de filet – ou, au moins, une vaste opération de propagande – contre les milieux de « l’ultra-droite ».

Or, il y a deux solutions. Soit on parle de « l’ultra-droite » pour désigner quelques skinheads. Auquel cas tout ce remue-ménage concerne, au plus, quelques centaines de personnes.

Soit – et je crains que ce soit plutôt ce que les « officines » ont en tête – on « mouille » dans « l’ultra-droite » tous ceux qui sont, disons à la droite d’Alain Juppé (dont je rappelle qu’il est favorable à un gouvernement LR-PS pour « sauver la république » dans l’hypothèse d’un nouveau « 21 avril »…). Cette fois, cela ferait quelques millions de personnes dont pratiquement aucune n’est violente !

Mais, surtout, ce qui est particulièrement choquant, c’est de dénoncer à grands cris un complot d’extrême droite, sur lequel personne n’a la moindre information, alors qu’aujourd’hui même, la gauche radicale tire en toute tranquillité sur les forces de l’ordre.

Pour mémoire, je rappelle que nous sommes sous le régime de l’état d’urgence. Plusieurs manifestations ont été interdites pour cette raison. Mais les manifestations violentes, elles, sont, non seulement tolérées, mais encouragées par plusieurs personnalités et partis de l’actuelle majorité.

Décidément, la gauche se moque du monde. Incapable de faire régner l’ordre, incapable de lutter contre le terrorisme islamique, incapable même de contrôler les milices d’extrême gauche, elle préfère concentrer son action sur de nébuleux complots d’extrême droite…

Source : les 4 vérités

Bruxelles veut vingt millions de migrants légaux en plus des illégaux !

Communiqué de presse de Gilles Lebreton, député français au Parlement européen

L’Union européenne ne tire jamais les leçons de ses échecs. Alors qu’elle subit une véritable submersion migratoire que la pseudo- digue de l’espace Schengen est incapable d’arrêter, elle ne trouve rien de plus pressé que d’organiser une voie d’immigration légale.

Le 7 juin, le commissaire Avramopoulos a en effet présenté à Strasbourg une réforme de la « carte bleue » européenne créée en 2009. Destinée à attirer en Europe les étrangers qualifiés dont les entreprises auraient prétendument besoin, cette « carte bleue » n’a jusqu’à présent guère été utilisée par les Etats. Avramopoulos a donc expliqué qu’il comptait l’améliorer pour inciter les Etats à y recourir davantage.

L’objectif clairement affiché par la Commission de Bruxelles est de compléter l’immigration subie – sans doute pas assez nombreuse à son goût – par une sorte d’immigration choisie. Il s’agit officiellement de remédier ainsi au déficit démographique de l’Allemagne et de quelques autres Etats européens.

Mais curieusement, lors de sa conférence de presse Avramopoulos n’a donné aucun chiffre pour cette nouvelle voie d’immigration. Un journaliste italien lui a alors demandé si la carte bleue était bien destinée à accueillir « vingt millions au moins de migrants ». Un peu gêné, car il aurait manifestement bien voulu noyer le poisson, Avramopoulos a répondu : « Oui (…). L’Europe aura besoin de bras, aura besoin de migrants. D’où cette politique (…). Le chiffre est celui que vous avez cité mais il va peut-être augmenter, qui sait ? »

Il y a tout juste un an, le même Avramopoulos évoquait le chiffre de cinquante millions de migrants. Dans l’intervalle, le Front national en France et le FPO en Autriche ont enregistré des succès électoraux spectaculaires. La Commission a désormais peur de ceux qu’elle appelle les « populistes » et n’ose plus faire preuve de la même arrogance qu’auparavant.

Elle a bien raison d’avoir peur. En 2017, son immigrationnisme fou sera relégué au magasin des antiquités grâce à l’accession de Marine Le Pen à la présidence de la République !

Source : Front National

"Identité", "religion" et "culture" de nouveau en débat à droite

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Paris - "Identité", "religion", ou encore "culture"... A cinq mois de la primaire, ces thématiques resurgissent dans le débat à droite laissant apparaître des divergences.

L'ancien chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy a fait la semaine dernière un discours présenté par ses troupes comme "fondateur" dans lequel il défend vigoureusement "l'identité française" et la France "pays chrétien" qui doit être "respectée par ceux qui veulent y vivre".  

Lui qui avait mis en place en 2007 un ministère de l'Immigration mais surtout de "l'Identité nationale", un intitulé très décrié à gauche à l'époque, enfourche de nouveau ce cheval de bataille. Mais certains dans ses rangs ne sont plus sous le charme. 

"On n'est plus en 2007, ni en 2012", a lâché l'ancien patron de l'UMP Jean-François Copé après ce discours. Également candidat à la primaire de la droite, et en froid avec l'ancien chef de l'Etat pour cause d'affaire Bygmalion, il a proposé de rendre obligatoire à l'école "le lever du drapeau, la Marseillaise et l'uniforme".  

Il avait d'ailleurs déjà proposé le port de l'uniforme en 2012 dans son livre "Un manifeste pour une droite décomplexée".  

Alors la primaire à droite passera-t-elle forcément par la case identité nationale '  

"Nicolas Sarkozy pense que la France n'a jamais été autant à droite" et a "un besoin d'expression de valeurs de droite forte", relevait récemment un de ses soutiens. Entre la thématique de l'autorité "au sens large" (sécurité, immigration, identité..) et celle de l'économie, l'ancien chef de l'Etat juge qu'en 2017 "ça se jouera plus sur le premier thème que sur le second". 

Autre sarkozyste qui a pris ses distances, Frédéric Lefebvre, aussi candidat à la candidature, n'est pas du même avis. Il a ainsi reproché au président de LR de "flatter les bas instincts" quand il parle de la France comme "pays chrétien". 

- Surnommé "Ali Juppé" -

Une critique qui semble rejoindre celle du numéro deux du CFCM (Conseil français du culte musulman), Abdallah Zekri, qui trouve que Nicolas Sarkozy va "plus loin que le FN" et "attise le feu".  

"Nous sommes d'abord des laïcs", a lancé pour sa part Valérie Pécresse, proche de Fillon mais qui n'a pas annoncé qui elle soutiendrait pour la primaire des 20 et 27 novembre. 

Nicolas Sarkozy a aussi profité de son discours pour critiquer "les accommodements raisonnables" et "l'identité heureuse" promues par Alain Juppé, favori des sondages dans la course à la primaire. Celui-ci a plusieurs fois fait référence à ce concept québecois "d'accommodements raisonnables" avec les minorités, un concept parfois controversé, qu'il traduit volontiers par "solutions de bon sens" à pratiquer au quotidien. 

Dans un billet de blog publié quatre jours après le discours de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé persiste et dit "refuser d'avoir l'identité malheureuse, frileuse, anxieuse, presque névrotique". "Pour moi, identité ne rime pas avec exclusion ni refus de l'autre. Je veux faire rimer identité avec diversité et unité: respect de notre diversité, affirmation de notre unité", écrit-il.  

Il a aussi redit dimanche soir sur TF1 son souhait d'un pacte avec les responsables musulmans. Et son refus du communautarisme. "De ce point de vue, Nicolas Sarkozy a raison, encore que cela ne résume pas l'ensemble du problème de l'identité aujourd'hui", a-t-il ajouté. 

Protestant à cette occasion contre la "propagande" faite à son encontre sur les réseaux sociaux, notamment par la +fachosphère+ qui le surnomme "Ali Juppé", il a expliqué que cette campagne ne le fera "pas vaciller". "Quand on veut avoir une position un peu équilibrée et qui ne tombe pas dans les extrêmes, immédiatement on est caricaturé", a-t-il regretté. 

Un autre candidat à la primaire, Bruno Le Maire, ne délaisse pas ce terrain lui non plus. Il parle très régulièrement d'un combat pour la "culture" française mais pas de "l'identité" -- l'une "ouvre" et l'autre "enferme" explique-t-il -- et il ne cache pas qu'il n'est pas d'accord avec le concept d'"accommodements raisonnables".

Source : L'Express 

Larossi Abballa avait partagé une vidéo pro Etat Islamique le 12 juin sans être arrêté.

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La page Facebook du meurtrier de Magnanville  est toujours active. On voit qu’il a partagé dimanche la vidéo d’un cheikh salafiste  expliquant, en s’appuyant sur le fondateur du wahhabisme Abdel Wahhab (1703-1792), que les militants de l’Etat Islamique sont de vrais musulmans et qu’il faut les défendre contre l’alliance interdite avec les non musulmans  “polythéistes” de la coalition qui les combattent. Déjà condamné pour participation à une filière terroriste pakistanaise en 2013, ce genre de vidéo sur son profil public, avec son vrai nom, aurait dû pousser la police à une surveillance plus étroite.

Les livres djihadistes de Abdel Wahhab sont présents, outre les librairies musulmanes, jusqu’ à la Fnac comme nous l’avons constaté le 26 avril dernier Fnac Les Halles.

Le groupe Facebook qui a partagé cette vidéo, “Retour au Tawid” compte 19 696 membres et en gagne de nouveaux rapidement à cause de sa promotion par le terroriste Abballa.

Dans une autre publication le groupe “Retour au Tawid” explique qu’il n’est pas autorisé, lorsque deux factions musulmanes se combattent, de s’allier avec des mécréants s’ils sont les plus puissants, une façon de soutenir l’Etat Islamique contre la coalition internationale:

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Dans une autre publication, la page Facebook soutient les djihadistes qui détruisent les statues antiques, représentant un paganisme honni:

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Avec presque 20 000 membres, on comprend que l’Etat Islamique soit loin d’avoir épuisé ses réserves de djihadistes potentiels en France. Facebook censure avec beaucoup plus de diligence les pages nationalistes. La police française devrait aussi s’intéresser aux membres salafistes de ce groupe…

Observatoire de l’islamisation- 14 juin 2016

Source : islamisation.fr

Un commandant américain arrêté pour avoir menacé de tuer des musulmans dans une mosquée

Russell Thomas Langford, un commandant dans la réserve de l’armée américaine a été arrêté pour avoir menacé de tuer des musulmans dans une mosquée.

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L’homme a approché un aumônier musulman, lui montrant une arme à feu et menaçant de faire sauter la mosquée située en Caroline du Nord.

La police a découvert plusieurs armes à feu, et des munitions dans sa voiture.

Source : Fdebranche

Afghanistan : vive inquiétude sur le sort de la militante catholique enlevée

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L’Agence Fides consacre une dépêche aujourd’hui à l’affaire de la militante catholique enlevée à Kaboul dans la nuit du 9 au 10 juin, et que j’ai signalée ici. Les nouvelles ne sont pas rassurantes.

Une profonde préoccupation règne au sein de la société civile suite à l’enlèvement, le 9 juin dans la zone de Qala-e-Fatullah (Kaboul), de Judith D’Souza, 40 ans, militane des droits fondamentaux. Judith D’Souza, ressortissante indienne de religion catholique, travaillait pour l’ONG Aga Khan Foundation à Kaboul en tant que consultant technique depuis juillet 2015 […] Judith D’Souza est originaire de Calcutta et a fréquenté les écoles et universités catholiques. A compter de l’an 2000, elle a travaillé activement aux questions de discrimination sexuelle, de pauvreté et de conservation environnementale avec différentes organisations. Avec la Fondation Aga Khan, Judith D’Souza travaillait à Kaboul à des activités de recherche et de développement de stratégies d’émancipation des femmes. « L’enlèvement de Judith D’Souza démontre non seulement les dangers affrontés par les femmes qui travaillent en Afghanistan, mais également l’échec du gouvernement en ce qui concerne la mise en place d’actions concrètes visant à protéger les femmes menacées » remarque dans un message transmis à Fides l’activiste pour les droits fondamentaux William Gomes. « Nous exprimons notre préoccupation sérieuse pour le sort de Judith D’Souza. Nous croyons que son enlèvement est directement lié à son action pacifique en faveur de la promotion des droits fondamentaux » poursuit-il. La société civile afghane et d’autres ONG internationales, dans une missive envoyée au président de la République islamique d’Afghanistan, Ashraf Ghani, exhortent les autorités civiles à « adopter immédiatement toutes les mesures nécessaires pour sauver Judith D’Souza et garantir son intégrité et sa sécurité physique et psychologique » en lançant « une enquête immédiate, approfondie et impartiale concernant l’enlèvement et en assurant ses responsables à la justice ». Pendant ce temps, en Inde, les communautés catholiques élèvent des prières pour la libération de la jeune femme.

Nous devons joindre nos prières à celles de nos frères indiens.

Source : Agence Fides, 13 juin

Source : Christianophobie.fr

mardi, 14 juin 2016

Samedi 2 juillet : Dieppe dit "STOP à l'invasion migratoire !"

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Source : Synthèse Nationale

Mosquée de Bordeaux : Les mensonges d’Alain Juppé

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Dans un article publié sur son blog le dimanche 12 juin 2016, Alain Juppé, maire de Bordeaux et candidat à la primaire de la droite se plaint des « attaques venimeuses sur les réseaux sociaux », où nombres d’internautes le surnomment « Ali Juppé » ou le «Grand Mufti ». En cause, son soutien actif au projet de grande mosquée à Bordeaux.

Alain Juppé tente de mettre à mal cette réputation qui le dérange (polémique sur le tweet à propos du ramadan) et déclare que cette grande mosquée « n’existe pas et n’existera pas » !

C’est donc un scoop que vient de livrer le maire de Bordeaux, et dont l’imam Tareq Oubrou (photo avec Alain Juppé lors de sa remise de légion d’honneur) aura du mal à se remettre. En effet, soit la position du premier édile vient de changer radicalement, soit celui-ci ment effrontément.

Infos Bordeaux a consacré de nombreux articles à cette affaire, et nous conseillons à nos lecteurs de relire ceux qui y sont consacrés.

Quels éléments sont cependant indispensables à la compréhension de cette affaire. Le 05 août 2015 Médiapart enquêtait sur le sujet : « La construction d’une mosquée de 12 000 m2 reste une question ultrasensible pour les élus (…) S’il s’est, depuis l’origine, favorable au projet de grande mosquée à Bordeaux, porté par un Tareq Oubrou dont il est proche et qu’il estime représenter un islam modéré, Juppé ne souhaite plus s’exprimer sur le sujet ».

En effet, c’est la mairie de Bordeaux qui porte ce dossier depuis plus de 10 ans. Le 21 mars 2005, en conseil municipal, les élus socialistes et UMP votaient déjà le soutien à ce projet.

Depuis, la position n’a jamais variée. Le 10 janvier 2008, Alain Juppé confirmait lors d’un chat sur le journal Le Monde : « Nous sommes en discussion avec la communauté musulmane. Nous avons d’excellentes relations avec ses principaux leaders. J’ai déjà indiqué qu’un terrain leur serait proposé. Ils sont en train d’élaborer leur projet, qui, je l’espère, pourra se réaliser dans les prochaines années».

Alors que les oppositions ne cessaient de grandir au sein de la ville quant à ce projet pharaonique (salle de prière pour 4000 fidèles, 25 salles de classe, bibliothèque, amphithéâtre, salle d’exposition, institut de formation des imams, restaurant … ). Muriel Parcelier, maire adjoint à la Bastide l’avouait en 2012 dans la presse : « Nous avons une volonté ferme d’avancer vers sa réalisation ».

Finalement en septembre 2014, la mairie de Bordeaux annonçait directement dans la presse que la grande mosquée ne verrait pas le jour dans le quartier de la Bastide, mais quai de la Souys, toujours rive-droite.

Alain Juppé déclarait à l’époque au journal Sud-Ouest : « Nous avons pris la décision de déplacer le projet de mosquée sur Garonne Eiffel, sur un site où il n’y a pas de riverains et où des places de parking seront disponibles. Donc il n’y aura plus de problème ».

Enfin, contrairement à ce que répète le maire de Bordeaux, le financement de ce projet sera porté par des fonds étrangers. C’est l’imam de Cenon, Mahmoud Doua, qui le confirmait en mars 2014 au journal Aqui : « L’Azerbaïdjan et le Qatar appuient le Centre Culturel Musulman de Bordeaux ».

Les Bordelais se souviendront de cette phrase prononcée le 12 juin 2016 : « Cette mosquée n’existe pas et n’existera pas ».

Source : Info-Bordeaux

Des salles de prières musulmanes dans des écoles catholiques ?

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Appel à une marche le 25 juin

Des salles de prières musulmanes dans des écoles catholiques ?

Cette idée absurde est en passe de se réaliser en Belgique. Lieven Boeve, directeur général du réseau de l’Enseignement catholique de Flandre (Katholiek Onderwijs Vlaanderen), a proposé d’ouvrir des salles de prières musulmanes dans les écoles catholiques de Flandre. Et l’Archevêque De Kesel a déclaré à la presse que “les Evêques soutiennent complètement les propositions de Lieven Boeve”.

Or cette proposition est en contradiction directe avec la mission d’un enseignement qualifié de catholique qui, comme son nom l’indique, a pour devoir d’instruire les enfants selon la doctrine catholique.

Ouvrir des salles de prières musulmanes dans des écoles catholiques conduira soit à une conquête islamique de certains établissements scolaires dits catholiques mais dont les élèves musulmans sont déjà majoritaires, soit à l’essor du relativisme et du syncrétisme religieux qui servent le plan mondialiste.

Si cette mesure est pour l’instant discutée en Flandre, nul doute qu’elle sera reprise ultérieurement en Belgique francophone, en France et dans le reste de l’Europe car elle correspond à l’attitude générale irresponsable d’une part importante de l’Eglise conciliaire.

Cette nouvelle folie vient confirmer l’utilité des écoles catholiques hors contrat. Mais leur existence en Belgique se révèle extrêmement compliquée. Et en France, elles sont menacées par une proposition de loi déposée par des parlementaires LR ainsi que par un projet de modification par ordonnance de la règlementation en vigueur présenté par le ministre Najat Vallaud-Belkacem.

L’association catholique flamande Pro Familia tente de s’y opposer. Elle organise à Bruxelles, le samedi 25 juin, une “Marche pour l’enseignement catholique” et m’a demandé d’y prendre la parole en français. J’invite tous les Français et les Belges qui le peuvent à me rejoindre à cette marche.

Alain Escada, président de Civitas

Marche pour l’enseignement catholique, samedi 25 juin à 14h, square Frère-Orban à Bruxelles.

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Léo Kersauzie

Source : Mpi

 



Riyad menace l’ONU qui retire l’Arabie saoudite des pays les plus violents avec les enfants

Le secrétaire général de l’ONU l’a déploré lui-même, il a pris la décision de retirer la coalition saoudienne au Yémen d’une liste noire des pays les plus violents avec les enfants suite à des menaces:  «Des enfants qui sont déjà en danger en Palestine, au Sud Soudan, en Syrie, au Yémen et dans beaucoup d’autres lieux tomberont dans le désespoir» en raison de ce retrait, a-t-il dit. Dans cette liste noire sur la persécution des enfants, l’Arabie saoudite figurait aux côtés de l’État islamique, d’Al-Nosra, de Boko Haram, etc.

 

C’est une source diplomatique qui a confié à l’agence Reuters sous anonymat que l’ONU faisait face à «un réel chantage», « à l’intimidation, aux menaces et à la pression» de la part de Riyad .

La source diplomatique a précisé que «des chefs religieux réunis à Riyad » menaçaient d’émettre « une fatwa contre l’ONU en la qualifiant d’antimusulmane ce que signifierait qu’il n’y aurait plus aucun contact avec les membres de l’Organisation de coopération islamique (OCI), aucune relation, aucune contribution, aucun soutien aux projets ou programmes onusiens». l’Arabie Saoudite est le quatrième plus grand donateur à l’UNRWA à l’organisation, avec environ 100 millions de dollars.

Ces allégations ont été démentis par l’Arabie saoudite. Il faut donc croire que cette inscription sur la liste noire n’est qu’une fantaisie de l’ONU, de même que le retrait, et que c’est Ban Ki Moon qui ment… Les crimes de l’Arabie saoudite au Yemen sont passés sous silence en France, même s’il est davantage connu que ce royaume arabe soutient les islamistes en Syrie notamment, où il livre des armes, dont une partie au moins est achetée à la France. Les liens du pouvoir français avec l’Arabie saoudite sont bien connus, de même que le soutien de François Hollande qui fait livrer des armes aux islamistes. 

Pendant ce temps les islamistes, armés par la Turquie et l’Arabie saoudite qui se fournissent en armes auprès de l’Occident, continuent, également, chaque jour, de bombarder la population civile d’Alep. Ceci alors que par ailleurs les USA  soutiennent une coalition contre le siège de l’État islamique situé à Raqqa dans le nord de la Syrie. Cette double attitude de l’Occident au Moyen-Orient est typique de la politique menée depuis les accords Sykes-Picot, en 1916, qui étaient à l’avantage des anglo-saxons et bientôt de la juadaïsation de la Palestine.

Emilie Defresne

Source : Mpi

Défenseur de la lapidation, Hani Ramadan intervient dans une école à Genève

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Hani Ramadan, frère de Tariq Ramadan et directeur du Centre islamique de Genève avait été licencié en 2002 de son poste d’enseignant dans la ville suisse pour avoir notamment défendu la lapidation. Son licenciement avait été suivi d’une indemnité de départ de 255.000 francs suisses, correspondant à 24 mois du dernier salaire qu’il touchait lorsqu’il était encore employé au Département de l’instruction publique.

Mais plusieurs journaux suisses ont révélé qu’Hani Ramadan serait intervenu ces jours-ci dans une classe pour évoquer l’islamophobie. L’intervention s’est faite au Centre de la transition professionnelle de la Coulouvrenière à Genève, devant des élèves de 16 à 17 ans.

Le porte-parole du Département de l’instruction publique (DIP) a déclaré au journal Temps « que l’enseignante a cru bien faire en invitant Hani Ramadan à s’exprimer sur l’islamophobie en classe« . Et d’ajouter que « l’enseignante a été convoquée par sa direction« . Le journal genevois cite une mère d’élève : « Mon enfant a trouvé l’intervenant fascinant et il a souhaité avoir davantage de professeurs aussi intéressants que lui. Comme nos jeunes sont en recherche d’identité, c’est d’autant plus préoccupant« .

Léo Kersauzie

Source : Mpi

Ramadan : le rappel à la loi du maire de Lorette

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La commune de Lorette (centre-est) suscite depuis hier un inhabituel intérêt médiatique. La raison ? Des panneaux lumineux municipaux qui diffuse différents messages parmi lesquels : «Avis: le Ramadan doit se vivre sans bruit» et «La République doit se vivre à visage découvert».

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Les réseaux sociaux se sont emparés de l’affaire, suivis de près par les journalistes.

Omar Belbouab, président du Conseil théologique musulman de la Loire, affirme que «La communauté musulmane se sent heurtée. Le moyen utilisé par le maire pour faire passer son message est disproportionné».

Pourtant, Gérard Tardy, maire de Lorette, et qui n’est membre d’aucun parti, rappelle que ces deux messages sont de simples rappels de la loi et n’ont donc pas de quoi offenser qui que ce soit.

«Les deux messages que j’ai mis en ligne sur nos journaux lumineux ne sont que de simples rappels de la loi à l’attention de notre population. Il n’y a pas de quoi faire une tempête dans un verre d’eau dans la presse». 

Léo Kersauzie

Source : Mpi

Daniel Cohn-Bendit conseille à François Hollande de souhaiter un bon Ramadan aux musulmans

Daniel Cohn-Bendit, cheville ouvrière du désordre moral reconvertie en promoteur du mondialisme, conseille à François Hollande de souhaiter un bon Ramadan aux musulmans et de prendre exemple sur le communautarisme en vigueur dans le monde anglo-saxon…

Léo Kersauzie

Source : Mpi

«Il Giornale joue avec le feu en diffusant Mein Kampf d'Hitler»

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Le directeur du Centre d'histoire de Sciences Po, Marc Lazar, analyse la décision controversée du quotidien italien, dirigé par Paolo Berlusconi, de diffuser l'ouvrage doctrinal du leader national socialiste.

Depuis que les droits de réédition de Mein Kampf sont tombés dans le domaine public, les polémiques fleurissent dans tous les pays d'Europe. Le dernier touché est l'Italie. Le quotidien Il Giornale, propriété de Paolo Berlusconi, le frère de l'ancien premier Ministre, vient de diffuser l'ouvrage doctrinal d'Adolf Hitler.

Matteo Renzi, l'actuel chef de l'exécutif et les représentants de la communauté juive italienne ont aussitôt dénoncé cette décision en la qualifiant de «scandaleuse et de blessante».

L'historien Marc Lazar, directeur du centre d'histoire de Sciences Po, spécialiste de l'Italie, a accepté de donner son éclairage au Figaro.

LE FIGARO. - Comment interprétez-vous la décision d'Il Giornale de diffuser samedi 11 juin Mein Kampf avec leur édition du week-end?

MARC LAZAR. - Je crois que c'est fondamentalement une action commerciale, une opération de marketing. Elle a incontestablement un objectif: celui de susciter des controverses et en même temps, peut-être, de se faire de l'argent. De ce point de vue, c'est condamnable. Et surtout ce journal joue avec le feu.

Est-ce impossible de publier un texte historique qui propage des idées dangereuses?

Ces idées ont eu des conséquences redoutables en Allemagne et en Europe avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Ce n'est pas un texte anodin. Je ne suis pas contre la réédition de Mein Kampf, mais à condition qu'elle soit soumise à la critique historique. Cette dernière version, d'ailleurs, a été publiée avec le concours d'un historien reconnu du fascisme italien, Francesco Perfetti. Je pense que le modèle est celui qui a été adopté en Allemagne, par l'Institut d'Histoire contemporaine de Munich, le plus grand centre d'histoire du nazisme. Les historiens de ce point de vue ont une responsabilité: livrer un travail rigoureux dans toutes les règles de l'art.

Il Giornale précise qu'il fait cela avec l'objectif avoué de «connaître pour rejeter». On peut le croire, car ce quotidien, qui appartient à Paolo Berlusconi, le frère de l'ancien Premier ministre, ne peut être suspecté de la moindre complaisance avec le nazisme, ou d'être antisémite. Il faut rappeler que Berlusconi, à chaque fois qu'il a été au pouvoir, a toujours adopté une attitude fermement pro-israélienne qui d'ailleurs était en rupture avec la diplomatie traditionnellement pro-arabe de son pays. Ce qui est blâmable dans cette affaire, c'est le mode de diffusion. Ce qui est choquant c'est que l'on offre largement Mein Kampf sans avoir demandé l'avis des lecteurs. ce n'est pas la même chose d'aller acheter son journal et de trouver Mein Kampf que de se décider à aller l'acheter dans une librairie classique ou digitale.

L'histoire du fascisme mussolinien rend-elle plus sensible les Italiens à cette publication?

Depuis que ce livre a été diffusé par Il Giornale, il n'y a pas eu de relation entre la diffusion de Mein Kampf, le nazisme et le fascisme. Les premières réactions sont très politiques. Matteo Renzi a condamné fermement cette publication, tout comme la petite communauté juive italienne. Il faut ajouter que Milan vit actuellement une période de campagne municipale. Le Centre gauche a fait remarquer que Il Giornale était le journal qui soutenait le candidat de la droite modérée, Stefano Parisi. Et, bien sûr, ils ont souligné les liens qui existaient entre Paolo Berlusconi et le Centre droit.

Le point de vue historique est à mon sens plus intéressant. Depuis une quinzaine d'années, les spécialistes ont revisité le point de vue traditionnel sur le fascisme et l'antisémitisme. Auparavant on expliquait que le fascisme n'avait pas été antisémite sauf à partir de 1938, avec les lois promulguées par Mussolini, mais que finalement elle n'avait pas eu beaucoup de conséquences et qu'elles étaient le résultat de la contamination nazie. Les recherches ont montré depuis que cette question était plus compliquée. Les historiens ont mis en évidence une véritable composante endogène à l'antisémitisme du fascisme italien.

L'ouvrage d'Hitler a-t-il gardé son pouvoir d'endoctrinement?

Mein Kampf tombe dans le domaine public à un moment précis où en Europe on constate un retour de mouvements populistes. Certains n'ont rien à voir avec le nazisme mais d'autres, comme en Grèce et en Europe centrale, sont très proches. On a l'impression de revivre un épisode tragique de l'histoire. On sait qu'elle ne se répète pas de la même manière mais il y a un contexte politique aujourd'hui de repli, xénophobe, raciste et antisémite qui accentue encore le malaise.

Bertrand Guyard

Source : Le Figaro

La Côte d'Ivoire promet d'éradiquer l'immigration clandestine

La Côte d'Ivoire est déterminée à éradiquer le phénomène de l'immigration clandestine des jeunes, a relevé dimanche à Abidjan un responsable du ministère ivoirien des Affaires étrangères. Le directeur général des Ivoiriens de l'extérieur au ministère des Affaires étrangères, Issiaka Konaté, a dénoncé, lors d'une conférence les dangers de l'immigration irrégulière, disant que la souffrance des candidats à la migration clandestine est "une réalité tangible". "En plus d'une mort certaine à laquelle les candidats à l'immigration clandestine s'exposent, il y a le risque de se faire emprisonner à l'insu de leurs famille et des autorités de leur pays de même que le fait de se voir voler toutes leurs économies", a-t-il alerté.

Source : Lexpression.dz