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vendredi, 10 juin 2016

Libéralisation de visas à tout-va : l'Union Européenne favorise l'immigration clandestine

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Communiqué de presse de Nicolas Bay, Secrétaire général du Front National, Député français au Parlement européen

Alors que notre Vieux Continent traverse une crise migratoire sans précédent, l’Union Européenne multiplie tous azimuts les accords dits de « libéralisation de visas ». Ce mercredi, lors de votes du Parlement européen, ce sont ainsi trois nouveaux pays qui viennent d’obtenir pour leurs ressortissants une exemption de visas, leur donnant libre accès à l’espace Schengen.

Si la République des Palaos et le Royaume des Tonga, petits archipels du Pacifique comptabilisant un total inférieur à 150 000 habitants, ne posent pas a priori de réel problème, il n’en va de même du troisième pays à bénéficier aujourd’hui des largesses des eurocrates : la Colombie, comptant 48 millions d’habitants et gangrénée par le trafic de drogues.

Les technocrates de Bruxelles mettent un véritable coup d’accélérateur à leur politique d’immigration massive irresponsable qui a des conséquences désastreuses sur l’équilibre déjà précaire de nos nations européennes, tant sur le plan économique et social, qu’identitaire et sécuritaire. Votée au Parlement européen par les groupes « S&D » (socialiste) et « PPE », dont font partie les députés LR, cette exemption de visas ouvre de nouvelles routes d’immigration clandestine et aggravera le chaos migratoire.

Alors que la Commission européenne prévoit l’arrivée de 3 millions de migrants supplémentaires d’ici 2017, le Front National rappelle que la seule politique permettant d’éviter le chaos social, économique et culturel consiste à restaurer nos frontières nationales, mettre fin à toute forme de laxisme face à l’immigration clandestine, réduire drastiquement l’immigration légale, et réaffirmer notre identité.

Euro 2016 : menace terroriste et insurrection molle

La France peut perdre la bataille de l’image.

Le décalage est impressionnant. Le battage médiatique autour des bleus et la volonté d’euphoriser le pays autour du ballon rond n’a jamais été aussi éloigné de son état réel.

Le maintien de la manifestation, malgré la menace terroriste, montre à quel point le pouvoir législatif socialiste mise sur le parcours de l’équipe de France pour redorer son blason. Le risque est immense. Le moindre attentat serait reproché au gouvernement. Il n’y résisterait pas.

Mais pour la France, il y a autre chose. La chienlit sociale imposée par une minorité syndicale radicalisée est dévastatrice. Nous sommes en face, à la Sncf ou dans les raffineries, à une insurrection molle. La fermeté affichée de François Hollande et de Manuel Valls ne sert à rien. C’est la preuve par neuf de l’impuissance.

Quand au pays menacé et otage, il ne répond par aucune insoumission n’en déplaise à Jean-Luc Mélenchon. Face aux tueurs islamistes, il oppose la compassion, les fleurs et les bougies. Face aux soviets de la Cgt et à l inutilité du pouvoir il étale une incroyable résignation.

Si le trafic est chaotique, la sécurité angoissante et les poubelles odorantes, la France peut gagner l’Euro de football. Elle aura perdu ce qui reste d’une attractivité déjà bien à la baisse. L’image de notre pays à l’étranger est épouvantable. Pour les Américains, c’est un pays mis à feu et à sang par le terrorisme. Pour tous les autres, c’est celui où l’on ne peut plus rien prévoir.
Une France « à genoux », « constamment en grève », « ingouvernable ». Les qualificatifs attribués par la presse étrangère n’ont pas de quoi donner du baume au cœur des Français.

La grève à la française et incompréhensible vue d’ailleurs. Elle l’est de plus en plus aussi vue de l’intérieur. Pour le moment, politiquement cela profite à Jean-Luc Mélenchon présenté parfois à l’étranger comme un émule de Robespierre. Cette presse cependant redoute qu’a la longue, cela ne fasse le jeu du Fn.

C’est moins sûr qu’il y a quelques mois. Les silences embarrassés et prolongés de Marine Le Pen sur les conflits sociaux, soulignés encore par les positions claire de sa nièce Marion, démontrent que comme sur l’économie, il y a un flottement social au Fn.
Miser sur la Cgt et son noyau dur parait bien risqué et le créneau est occupé maintenant avec talent par Mélenchon. Le vrai débat est ailleurs, sur la faillite de l’exécutif. A deux jours de l’ouverture de l’Euro de football, la grogne sociale, si elle mobilise moins, est toujours vivace. Les contestataires, Cgt en tête, restent mobilisés contre la loi Travail, et les perturbations sont multiples, bien que de plus en plus ponctuelles
.
Valls et Myriam El Khomri qui, malgré les imprécations du président de la République, ne parviennent pas à apaiser les esprits, assisteront à une réunion publique à Paris pour dénoncer les «régressions de la droite sénatoriale» sur le texte. C’est vraiment botter en touche.  Le gouvernement va tenter de faire croire qu’il est bien de gauche. Mais les cheminots radicaux n’en sont plus là depuis longtemps.

Deux syndicats ont reconduit leur grève illimitée malgré les concessions de la direction sur le temps de travail (Rtt et repos maintenus, amélioration des conditions du travail de nuit) dans la branche ferroviaire. Mais les syndicats poursuivent désormais le mouvement contre la loi Travail, pour la huitième journée consécutive. Mardi, le taux de participation des grévistes était, selon la direction, de 8,5%.

Que dire d’un État impuissant face à quelques grévistes soviétoïdes dans quelques secteurs ?  L’insurrection molle n’est pas le respect du droit de grève. Et l’application téléphonique alerte attentat, dernière trouvaille du pouvoir, pas la réponse aux djihadistes.

Espérons que nos footballeurs ne soient pas autant à coté de la plaque… mais à dire vrai, c’est bien moins important. On a même le droit de s’en ficher, même si par tous les moyens on va tenter de convaincre le peuple des otages et des victimes qu’il est celui de la diversité joyeuse et des exploits sportifs.

Source : Metamag

jeudi, 09 juin 2016

Daech : le compte à rebours a commencé…

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Les semaines de Daech sont désormais comptées en Libye. En Irak et en Syrie, ce sera un peu plus long mais il est désormais inévitable que les armées officielles, avec l’aide des puissances internationales, et notamment de la Russie, réussissent à bouter l’État islamique hors de leurs pays respectifs.

La bataille pour reconquérir Falloujah est engagée depuis quelques jours et l’armée irakienne, appuyée par certaines milices chiites et sunnites, après avoir libéré près de 27 villages au total autour de la ville principale, va s’employer à atteindre le centre-ville après des combats d’une rare violence qui les opposent aux djihadistes qui minent tout sur leur passage au cours de leur retraite.

Les pertes sont lourdes des deux côtés, plus d’une centaine de combattants de Daech et presque autant au sein de l’armée irakienne et de ses alliés, qui contrôlent tous les points de sortie de la ville et ne laissent à l’ennemi que le choix de se rendre ou d’accepter la mort.

Le Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi a affirmé, lors d’une courte allocution, que le drapeau irakien ne tarderait pas à flotter sur cette ville importante, située à 75 km de la capitale Bagdad, et que Daech ne tarderait pas à être totalement vaincu.

Actuellement, les 50.000 habitants sont pris en otage à l’intérieur de la cité par l’État islamique, qui les utilise comme cibles humaines et cela fait craindre de très nombreuses victimes lors de l’assaut final.

Dès la prise de Falloujah, l’armée irakienne et ses alliés s’emploieront à libérer Mossoul, capitale de l’État islamique, a annoncé le Premier ministre, mais ce sera une bataille très difficile, mais décisive, pour le contrôle total du pays par les forces gouvernementales.

Manuel Gomez

Source : Boulevard Voltaire

Nîmes : la mosquée de la Miséricorde est sauvée

La mosquée de la Miséricorde avait dû fermer ses portes le 30 mai sur ordre de la municipalité de Nîmes. Le maire LR Jean-Paul Fournier avait alors invoqué des raisons de sécurité, estimant que les risques d’effondrement étaient élevés et que la fréquentation en hausse durant le mois de Ramadan faisait courir un risque trop important. 

 Un accord a finalement été trouvé dans la soirée du jeudi 2 juin au cours d’une réunion entre le maire, le préfet Didier Lauga et des représentants de l’Association cultuelle islamique. La mairie accepte de vendre la mosquée de la gare aux fidèles, de mettre en œuvre « les procédures judiciaires nécessaires à cette cession dans le respect des délais réglementaires légaux » et, surtout, de sécuriser la façade du bâtiment pour éviter tout effondrement. 

Pendant la durée des travaux qui doivent démarrer le 6 juin, après évacuation des lieux, les musulmans pourront prier dans la salle des Costières de Nîmes. L’Association cultuelle islamique s’engage en retour à mettre fin à toutes ses procédures judiciaires engagées contre la mairie. Les fidèles devront également racheter les locaux, estimés à 500 000 euros. Environ 100 00 euros ont déjà été collectés et un appel aux dons a été lancé auprès des musulmans du département. 

Source : Saphir news

Que représente le marché du halal en France ?

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« Le goût de l’Orient » chez Auchan, « Toutes les saveurs du ramadan » chez Carrefour, « Spécial Orient » chez Intermarché… Les enseignes de la grande distribution sortent leurs décors des mille et une nuits et profitent du ramadan, qui a commencé lundi 6 juin, pour mettre en avant des produits destinés spécifiquement aux musulmans, et en particulier des aliments estampillés « halal ».

1. Qu’est-ce que le halal ?

Dans la religion musulmane, halal correspond à tout ce qui est licite, permis par opposition au haram, qui est prohibé ou impur. Parmi les interdits majeurs de la religion musulmane figurent la consommation d’alcool, de drogue et de porc sous toutes ses formes, ainsi que « le sang, la bête morte ou celle sur quoi on a invoqué un autre nom que celui de Dieu » (sourate 5 du Coran). Le halal est beaucoup moins restrictif que le casher de la religion juive, qui implique d’autres interdits : crustacés et poissons sans écailles, contact entre lait et viande…

En théorie, donc, le Coran peut accepter comme licite la viande abattue par des « gens du Livre », c’est-à-dire les chrétiens et les juifs. Dans la pratique, les viandes abattues selon le rite casher (en particulier les parties postérieures des ovins, non consommées par les juifs pratiquants) sont considérées comme halal. Selon le rituel musulman (la dhabila), pour être halal, un animal doit être tourné vers la Mecque, égorgé et saigné vivant par un musulman. Cette pratique est réalisée dans des conditions particulières (immobilisation de la bête), par dérogation à la législation française qui préconise l’étourdissement.

S’appliquant à la viande, le halal s’étend ensuite logiquement aux produits élaborés : charcuterie, surgelés, plats préparés, sauces… mais aussi les bonbons, qui ne doivent pas contenir de gélatine de porc.

Le terme halal a ensuite été utilisé pour toutes sortes d’activités : la « finance halal » définit le système de finance islamique qui proscrit la notion d’usure ; le « tourisme halal » garantit aux voyageurs l’absence de nourriture ou de comportement illicite ; la « cosmétique halal » ne contient pas d’alcool… « On pourrait aussi imaginer de l’immobilier halal, avec par exemple un espace de prière orienté vers la Mecque, des alarmes pour les heures de prière, des espaces d’ablution séparés hommes-femmes », explique Mai Lam Nguyen-Conan, consultante en marketing, qui a écrit Le Marché de l’ethnique, un modèle d’intégration ? (Michalon, 2011). Toutefois, hors de l’alimentaire, le marché du halal reste extrêmement marginal en France.

2. Qui consomme des produits halal ?

Tout le monde peut acheter de la nourriture halal mais les clients « cibles » sont bien évidemment les musulmans. Problème : dans un pays où les statistiques ethniques sont interdites, difficile de savoir s’ils sont plutôt 2,1 millions de pratiquants, selon l’enquête trajectoires et origines de l’INED et l’Insee, ou 4 à 5 millions, voire davantage si on inclut toutes les personnes de culture musulmane. La France compte une importante immigration maghrébine, mais aussi de nombreux musulmans originaires d’Afrique subsaharienne, de Turquie ou d’Asie.

Selon un sondage de l’IFOP de 2010, 59 % des musulmans interrogés affirmaient consommer systématiquement de la viande halal, et 28 % occasionnellement. Les pratiquants sont 91 % à consommer halal, mais même les non-pratiquants le font à 44 %.

L’agence de marketing ethnique Solis précise dans son étude Horizons Shoppers 2015 que les consommateurs plébiscitent le halal pour la viande (86 %), les bouillons en cube (43 %), les sauces tomate de type bolognaise (29 %), les plats cuisinés (24 %), les soupes (22 %) et les petits pots pour bébé (8 %)… On trouve même du foie gras halal.

3. Comment sont certifiés les produits halal ?

Comme l’explique l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler dans Comprendre le halal (Edipro, 2010), le marché halal a été inventé par les pays occidentaux, dans les années 1970-1980. Afin d’exporter leurs carcasses dans les pays musulmans, les producteurs de viande (comme le volailler Doux, par exemple) les ont abattues selon le rite halal. Il s’agissait alors d’un marché de « dégagement » pour des produits de faible qualité ou en surproduction. La demande a ensuite émergé en France par le biais des populations immigrées.

Pour simplifier et rentabiliser la chaîne de production, les abattoirs préfèrent abattre de manière rituelle des lots entiers de viande, même si seule une partie sera commercialisée sous l’appellation halal. Au total, 26 % des bêtes en France étaient abattues (en particulier les ovins) selon le rite musulman en 2011, selon le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt. Au grand dam des protecteurs des animaux, qui réclament l’obligation de l’étourdissement avant la mise à mort, et de l’extrême droite qui y a trouvé matière à polémique en 2012. L’encadrement des abattages rituels a été renforcé par un décret fin 2011.

Après la création du premier certificateur, AVS, en 1991, des dizaines d’organismes ont émergé dans les années 2000. Les plus importants sont liés aux trois grandes mosquées de Paris, Lyon et Evry. Toutefois, les mosquées n’interviennent directement que pour délivrer des habilitations aux sacrificateurs. Mais les organismes certificateurs eux-mêmes divergent sur les méthodes de contrôle et les pratiques (par exemple, l’autorisation ou non d’un étourdissement préalable). Des polémiques éclatent régulièrement.

En 2011, le groupe Herta avait été accusé de vendre des Knackis halal contenant de l’ADN de porc. Bien qu’un second test ait blanchi le fabricant et son certificateur, le produit a été retiré du marché. D’autre part, le magazine Capital qui vient de faire tester 42 échantillons de viande halal a décelé trois produits contenant du porc.

De nombreux acteurs appellent donc à créer un cahier des charges ou un label unique, comme on en trouve pour les produits « bio » ou les « AOP ».

4. Un marché de 5,5 milliards d’euros ?

En l’absence d’une filière unique, il est très difficile d’évaluer le chiffre d’affaires du halal en France. Ainsi, les abattoirs ne connaissent pas la proportion de viande abattue selon le rituel qui sera réellement commercialisée comme halal. Par ailleurs, l’essentiel des ventes se fait via les boucheries musulmanes et les épiceries de quartier, petites structures indépendantes dont la comptabilité n’est pas centralisée.

L’étude la plus reprise dans les médias a été réalisée par le cabinet Solis, spécialisé dans le marketing « identitaire » à partir de questionnaires déclaratifs. Basée sur l’hypothèse de 5 millions de musulmans en France, elle conclut que le marché s’établissait à 5,5 milliards d’euros en 2010, dont 4,5 milliards en produits alimentaires et 1 milliard en restauration hors domicile (kebab, fast-food, pizzeria).

« Ce n’est pas une étude exhaustive, mais une estimation, précise Abbas Bendali, directeur de Solis. Les musulmans sont jeunes, actifs et surconsommateurs de viande, surtout lors d’événement comme l’Aïd, les naissances, les mariages… Ils achètent à 85 % de la viande, dans des boucheries halal qui, contrairement aux boucheries traditionnelles, résistent très bien et vendent de gros volumes. »

Cette étude a été corroborée par le cabinet Xerfi, qui évoquait, en 2011, un marché de 4 milliards d’euros. Elle est toutefois remise en cause par d’autres observateurs. Pour Mai Lam Nguyen-Conan, le chiffre a été « complètement gonflé ». Jean-Christophe Despres, directeur de l’agence de marketing ethnique Sopi, calcule qu’« à titre d’exemple, la société Zaphir (Isla Délice) réalisait 60 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2012, pour une part de marché de 45 %. Certes la réalité se trouve du côté des produits carnés bruts, mais l’opacité des filières ne permet pas de mettre en place une démarche convaincante. Il n’y a pas de marché, côté entreprises, pour mener à bien de telles études en toute rigueur. »

Même dans la grande distribution, le marché est éclaté, entre des marques spécialisées (Isla Délice, leader du secteur, Medina Halal), des géants de l’agroalimentaire qui lancent une gamme halal (Fleury Michon, Nestlé) et des marques de distributeurs (Wassila pour Casino).

Du côté des grandes surfaces, les ventes de produits halal avec code à barres (ce qui exclut la viande fraîche étiquetée différemment) atteignent 205 millions d’euros, selon l’institut Nielsen. Les produits les plus plébiscités sont les charcuteries de volaille (77 millions d’euros), les viandes surgelées (37 millions), les saucisses (16 millions) et les plats cuisinés, loin devant les confiseries (2,8 millions).

Mais si ce marché reste encore « confidentiel » en hyper et supermarchés (0,2 % des produits de grande consommation), il est en croissance continue, selon Nielsen : + 7,3 % entre 2015 et 2016, + 20 % depuis 2013. De quoi aiguiser l’appétit de certains acteurs industriels.

 Anne-Aël Durand

Source : Le Monde

Immigration clandestine: plus de 10000 morts en Méditerranée depuis 2014

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Selon l’Organisation internationale des migrations, 320 migrants sont morts dans le naufrage au large de la Crète vendredi 3 juin. En tout, plus de 10 000 personnes ont péri en Méditerranée depuis 2014, selon l’ONU. L’UE veut lier l’aide à l’Afrique à la lutte contre les migrations.

« Horrible ». Le mot est celui d’un porte-parole du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR). Le nombre de victimes en Méditerranée ne cesse de croître ces deux dernières années. Elles étaient 3 500 en 2014 et 3 771 en 2015. Depuis janvier, plus de 2 800 décès ont déjà été enregistrés, soit 1 000 de plus par rapport au premier semestre 2015.

En tout, depuis 2014, plus de 10 000 personnes sont mortes en mer en voulant rejoindre l’Europe.

Ces drames ne découragent pourtant pas les candidats à l’exil de tenter des traversées périlleuses. Selon l’Office international des migrations, plus de 206 000 réfugiés et migrants sont arrivés en Europe depuis le début de l’année 2016. Les trois quarts d’entre eux sont passés par le Grèce avant la fin du mois de mars, soit avant la mise en œuvre de l’accord entre l’Union européenne et la Turquie. Depuis, la route maritime au départ de l’Afrique via la Méditerranée est redevenue tristement sur le devant de l’actualité, avec ses centaines de victimes.

Source : Soninke

La population belge en hausse de 0,5% surtout grâce à l’immigration

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La population légalement enregistrée en Belgique totalisait 11.267.910 habitants au 1er janvier 2016, d’après les chiffres officiels de la DG Statistique. Ce nombre est en hausse de 0,5% par rapport à 2015, un taux de croissance identique à celui de 2014, en raison de l’accroissement de la population immigrée.

Le surplus des naissances par rapport aux décès, qui s’élève à 11.205 individus en 2015, ne représente qu’un cinquième de la croissance démographique. Pour la cinquième année consécutive, le nombre de naissances a diminué l’an dernier alors que le vieillissement de la population entraîne une augmentation des décès.

La hausse de 0,5% de la population belge est due pour quatre cinquièmes au solde migratoire. En 2015, ce solde était positif de 47.682 unités grâce à l’immigration internationale, en progrès. A noter que les demandeurs d’asile dont la requête est en cours de traitement n’ont pas été comptabilisés.

La Région de Bruxelles-Capitale est celle qui contribue le plus à la croissance démographique: +1,1%, contre +0,5% en Région flamande et +0,3% en Wallonie. La capitale se caractérise à la fois par un accroissement naturel élevé et un mouvement migratoire international important. Toutefois, le nombre de Bruxellois qui quittent la capitale pour une autre Région dépasse celui des Wallons et Flamands qui emménagent à Bruxelles.

En Wallonie, les décès ont devancé les naissances en 2015. La croissance de la population y est assurée uniquement par l’immigration internationale et depuis les autres Régions du pays.

Au total, la Belgique compte 51% de femmes pour 49% d’hommes. Avec 6.477.804 habitants au 1er janvier 2016, la Flandre est la Région la plus peuplée. La Wallonie accueille 3.602.216 habitants et Bruxelles 1.187.890.

Lavenir.net

 

Procédure de fermeture d'une mosquée à Liège

Une procédure de fermeture de la mosquée Markaz, quai Saint Léonard à Liège, a été lancée pour des motifs judiciaires.

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Une procédure de fermeture de la mosquée Markaz, quai Saint Léonard à Liège, a été lancée pour des motifs judiciaires. Quatre condamnés pour motifs terroristes auraient fréquenté les lieux. Le Bourgmestre de Liège a été alerté par un courrier du Procureur du Roi.

Source : vivreici.be

A Genève, les liens très étroits de la Grande mosquée avec le djihadisme

L'information semble dépasser l'entendement. A Genève, la Grande mosquée de la ville est aux mains de prédicateurs radicaux délivrant une vision de l'islam des plus rétrogrades.

Deux imams, français, convertis, habitants de l'autre côté de la frontière dans le département de l'Ain y font l'objet d'une surveillance spéciale de la part des services de renseignement qui ont perquisitionné leur domicile en novembre 2015, quelques jours après les attentats de Paris.

Le numéro de téléphone portable de l'un d'eux, un Toulousain, figurerait au moins à sept reprises dans la liste des appels entrants et sortants du téléphone de Mohammed Merah, auteur de la tuerie de Toulouse et Montauban lors de laquelle il avait, au volant de son scooter, abattu sept personnes, dont trois militaires français et trois enfants juifs et un éducateur de l'école juive Ozar Hatorah.

 

Plus que cela, selon une note de la Direction départementale de la police aux frontières de l'Ain, il est soupçonné d'être «l'un des personnages-clés dans l'organisation d'une filière djihadiste».

Interrogé par Le Point et Le Matin dimanche, il a démenti toutes les accusations, affirmant «ne pas avoir le souvenir d'avoir jamais rencontré Mohammed Merah».

Le second a fait ses études en Arabie saoudite, avant de venir travailler pour la Grande Mosquée de Genève en 2008. Interrogé par la télévision suisse pour savoir ce qu'il pensait de la lapidation, il avait préféré répondre «Joker».

Plus grave encore, au printemps 2015, deux jeunes, un Suisse converti et un Tunisien, liés à «un groupe de jeunes radicalisés fréquentant la mosquée du Petit-Saconnex», sont partis en Syrie, explique Le Point.

Interrogée par La Tribune de Genève, la mère du suisse converti a indiqué avoir demandé de l'aide à un imam de la Grande mosquée du Petit-Saconnex. Ce dernier lui a répondu : «ce n'est pas mon problème».

L'Arabie saoudite aux commandes et à la rescousse

La Grande mosquée de Genève est un véritable symbole : il s'agit de la première mosquée construite en Europe en 1978, sous l'impulsion et avec le soutien de la Ligue islamique mondiale.

Cette dernière, fondée à La Mecque en 1962 a pour but de propager l'islam et lutter contre les fausses allégations visant à détruire l'unité des musulmans.

Aussi, ce scandale de la Grande Mosquée du Petit-Saconnex a contraint la Ligue, en bon dirigeant, à faire une petite visite à Genève, histoire de remettre les pendules à l'heure et faire le point sur cette affaire.

Car il s'agit là d'une véritable épine dans le pied de Riyad qui s'applique depuis des années à crier à la diffamation à chaque fois que l'Arabie saoudite est accusée d'entretenir des liens avec le terrorisme islamiste et le djihadisme.

Arrivés dans le plus grand secret, les membres de la Ligue islamique n'ont accepté de répondre à aucun journaliste et ont refusé de s'entretenir avec les fidèles de la mosquée.

«Ces gens descendent dans les palaces, mais ne cherchent même pas à dialoguer avec ceux qui fréquentent la mosquée ! Décidément, rien ne change», a déploré à Le Point Hafid Ouardiri, porte-parole de la Fondation culturelle islamique de l'Entre-Connaissance et ancien porte-parole de la mosquée du Petit-Saconnex d'où il a été licencié en 2007 pour avoir refusé de suivre à la lettre les instructions de Riyad, préférant que plus de pouvoir soit confié à la communauté musulmane locale.

Source : Lesobservateurs.ch

Athènes proteste contre la lecture du Coran dans l'ex-basilique de Sainte-Sophie

La diffusion tout au long du mois de Ramadan d'une émission religieuse dans le musée de Sainte-Sophie, une ancienne basilique, a provoqué la colère d'Athènes. Ankara a fait part de son bon droit et a appelé la Grèce à se focaliser d'abord sur la liberté religieuse de sa minorité turcophone.

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Le Diyanet, la Direction des affaires religieuses de Turquie, la plus haute autorité sunnite du pays, a reçu une autorisation exceptionnelle du ministère de la Culture pour diffuser sur la chaîne publique TRT une émission religieuse tout au long du mois de Ramadan dans le musée de Sainte-Sophie.

C'est donc la seconde fois que le Coran sera psalmodié dans cette ancienne basilique orthodoxe transformée en mosquée par le sultan Mehmed II en 1453 puis en musée par Mustafa Kemal Atatürk en 1934. L'an dernier, l'inauguration d'une exposition sur le Prophète avait débuté par la lecture du livre sacré, une pratique qui n'avait plus cours depuis 85 ans.

Athènes dénonce un manque de respect, Ankara rappelle la condition des musulmans en Grèce

«C'est un lieu d'instruction pour nombre de savants, de lettrés, de grands hommes. Je prie pour qu'Allah étende sa miséricorde à tous nos aînés qui, de la victoire manifeste [la conquête de 1453 dite «feth-i mubin» car annoncée par le Prophète, ndlr] jusqu'au début de ce siècle, se sont prosternés devant le Miséricordieux», adéclaré Mehmet Görmez, le président du Diyanet, lors de l'émission inaugurale.

L'initiative a eu l'heur de déplaire à Athènes qui a dénoncé une «attitude anachronique» et des «obsessions, confinant à la bigotrie, avec des rituels musulmans dans un monument faisant partie de l'héritage culturel mondial qui sont incompréhensibles et qui révèlent un manque de respect pour la réalité».

Le parti grec d'opposition conservateur Nouvelle Démocratie, au pouvoir jusqu'en janvier 2015, a dénoncé une «provocation» et «un manque de respect envers les chrétiens orthodoxes qui se trouvent dans les quatre coins du monde».

Mercredi 8 juin, Ankara a réagi par le biais du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Tanju Bilgiç. «Nous appelons à la raison la Grèce qui n'autorise toujours pas la construction d'une mosquée dans sa capitale, qui s'immisce sans arrêt dans la liberté religieuse de la minorité turque de Thrace occidentale et qui confond l'islamophobie avec la modernité», a-t-il déclaré.

Des polémiques en cascade

En 1967, le pape Paul VI, en visite en Turquie, s’était agenouillé pour une courte prière, un geste considéré comme un affront par les autorités turques de l’époque.

En mars 2014, devant les rumeurs qui couraient sur une annonce imminente de la réouverture du musée de Sainte-Sophie en mosquée, le patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomée, avait appelé le pouvoir à la retenue, estimant que face à une éventuelle transformation en mosquée, «le monde chrétien se dressera contre cette possibilité». «Si Sainte-Sophie est à nouveau ouverte à la prière, elle doit l'être conformément à son but initial», avait-il ajouté.

L’idée de transformation en lieu de culte avait été réfutée par Tayyip Erdogan en personne. En juin 2014, le Premier ministre, aujourd’hui président de la République, avait lancé : «Remplissons d'abord la mosquée bleue [qui se trouve juste en face de Sainte-Sophie, ndlr] non pas à l'occasion des prières du tarawih [qui s'accomplissent lors du Ramadan, ndlr] ou des fêtes religieuses mais à l'occasion des prières du matin. Après, on verra».

Sami Kiliç

Source : Zaman France

Nice: Une carcasse de sanglier retrouvée devant la mosquée En-Nour

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Le corps ensanglanté de l’animal a été découvert devant le bâtiment. Une carcasse de sanglier gisait ce mercredi matin contre un mur de la mosquée En-Nour, nouveau lieu de culte de l’Ouest de Nice qui doit ouvrir vendredi malgré l’opposition de Christian Estrosi (LR).

Cette mosquée, dont les travaux se sont achevés récemment, est au cœur d’une polémique entre l’association qui la porte et la municipalité de Nice, qui l’accuse de « salafisme » et lui reproche d’avoir été financée par des fonds saoudiens.

Lundi, le tribunal administratif a enjoint la ville de donner son autorisation d’ouverture dans les cinq jours. La juridiction considère notamment que le refus du maire porte « une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de culte ». La ville a décidé de se pourvoir en cassation devant le conseil d’Etat, mais ce recours n’est pas suspensif.

«Christian Estrosi qui décide de nous stigmatiser»

«Grâce à Christian Estrosi qui décide de nous stigmatiser, nous sommes victime d'actes islamophobes», a réagi l'institut En-Nour, sur son compte Twitter

Abdallah Zekri, président de l’Observatoire national contre l’islamophobie et secrétaire général du Conseil français du culte musulman (CFCM) s’est dit « choqué par ce nouvel acte raciste qui intervient en plein mois de ramadan ».

Le responsable « condamne avec la plus grande vigueur cet acte insultant et provocateur à l’encontre des musulmans français de la ville de Nice ». Il annonce par ailleurs que l'institut En-Nour a déposé plainte contre X.

« Une catastrophe pour le «vivre ensemble» »

Une enquête ouverte pour « violences morales » a été confiée à la Sûreté départementale, indique également Nice-Matin. Sur place dans la matinée, des policiers effectuaient des constatations.

La dépouille de l’animal a été enlevée rapidement mais des traces de sang demeuraient visibles, les responsables de cet acte ayant pris soin d’éviter d’être filmés par la caméra placée devant l’entrée du lieu de culte, selon Razak Fetnan, ancien conseiller municipal proche des dirigeants de la mosquée. « C’est une catastrophe pour le «vivre ensemble». Il s’agit d’un lieu de prière, pas d’un champ de bataille », a-t-il déploré.

Les dirigeants de la mosquée comptent inaugurer leur lieu de culte, qui peut accueillir plus de 800 fidèles, à l’occasion de la grande prière de vendredi.

F.B. avec AFP

Source 20 minutes

Ramadan : «Saint-Denis a sa basilique, son stade, elle aura sa mosquée !»

La grande mosquée de Saint Denis pouvant accueillir 2 500 fidèles ouvrait exceptionnellement ses portes en ce 6 juin, premier jour du mois de Ramadan. 

 Pour cette première prière du Dohr du mois de Ramadan, quelques dizaines de fidèles se sont pressés pour suivre l'imam qui guide l'office sur les tapis étalés à même un sol encore brut. Quelques fils pendouillent toujourd du plafond, le gris du béton apparaît ci et là : les travaux ne sont pas terminés et l'ouverture est encore fragile. «La préfecture nous a donné l'autorisation d'ouvrir pendant le ramadan, mais seulement la salle des hommes, en bas» explique Hakim Rabiha, porte parole de l'association Amal en charge de l'édifice.
 

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Le projet d'une valeur de 7 millions d'euros au total, comprend un bâtiment central et deux bâtiments adjacents aux normes RT 2012, assurant une gestion thermique très performante. Le toit sera végétalisé et le bâtiment doté d'un système de récupération des eaux pluviales. Même l'électricité devrait être alimentée par des panneaux solaires.

«On n'a plus de prétexte pour ne pas aller à la mosquée !»

Nichée au cœur du quartier de la cité Allende, à la frontière nord entre Saint-Denis et Stains et un nouveau quartier en construction, la nouvelle mosquée de Saint-Denis multiplie les communications aux journalistes et a convoqué la presse à plusieurs reprises pour annoncer l'ouverture officielle bien que la mosquée ne sera pas ouverte définitivement avant décembre 2016.

«On en profite avant que ça ferme, avance Karim, 22 ans, habitant du quartier. On espère vraiment que la mosquée sera ouverte en décembre», une réalité qui n'enlève en rien la joie des habitants.

«Attendez, on a une mosquée en bas de chez nous : que demander de plus ?» lance un jeune fidèle en sortant de la prière. En kamis blanc, grand sourire, une petite barbe de jeune homme, il ne cache pas sa joie. «On n'a plus de prétexte pour ne pas aller à la mosquée !» ajoute-t-il, hilare.

«Avant, j'allais à Stains, se souvient Karim. Ça me prenait 10 à 15 minutes. » En effet, la plupart des habitants fréquentaient soit la mosquée de Stains, dans l'autre commune, soit la mosquée Bilal que beaucoup d'habitants ont peur de voir être fermée à cause de l'ouverture du nouveau lieu de culte, ou encore la salle de prière du foyer au premier étage d'un bâtiment adjacent à la nouvelle mosquée.

«Saint-Denis a sa basilique, son stade, elle aura sa mosquée ! »

«Au foyer, les prêches sont parfois en Bambara ou Konianké, se souvient Réda, 34 ans. Moi je ne comprends pas ces dialectes, alors je préfère aller dans la nouvelle mosquée.» Arrivé un peu en retard pour l'heure du Dohr, il trouvera porte clause. Tant pis pour cette fois-ci. «J'ai hâte qu'elle soit ouverte tout le temps et puis elle est belle, c'est une marque de respect de faire un bâtiment aussi beau pour nous.» 

26 mètres de minarets, un dôme visible de la rue... il faut dire que malgré sa sobriété, le bâtiment se pose assez fièrement dans ce quartier en rénovation. «C'est une situation géographique stratégique entre trois quartiers, dont un qui se construit, explique Hakim, le porte parole de l'association Amal. «Saint-Denis a sa basilique, son stade, elle aura sa mosquée !» plaisante-t-il joyeusement.

Le projet a été lancé en 2003, par l'association Amal qui gère déjà la mosquée Bilal, une salle de prière située près du barrage de la ville : «La mère des mosquées de Seine-Saint-Denis », aime à dire Ahmad, le trésorier, rappelant qu'elle est la première structure officielle d'accueil du culte musulman dans le département.

L’association a décidé d’acquérir le terrain de 4 000 m² pour la somme de 666 000 euros. «Il était pour nous hors de question de faire un bail emphytéotique, affirme Hakim. Cela reste une épée de Damoclès sur nos tête : que se passera-t-il dans 99 ans si tout à coup on ne nous renouvelle pas le loyer ? Il faudrait détruire le bâtiment ? Non, être propriétaire nous garanti de la pérennité de ce lieu».

La mosquée de Saint-Denis, un enjeu pour les élections du CFCM ?

La construction de cette grande mosquée pouvant accueillir jusqu'à 2 500 fidèles a démarré en 2007 et la première pierre fut posée à ce moment là.

Les travaux n'ont réellement commencé qu'en 2009. «Nous avons été très bien accompagné par la Mairie, dans le respect des règles de la laïcité, la communauté chrétienne nous a aussi beaucoup soutenu.» conclu le porte parole.

Avec son nombre important de m², la mosquée risque également de devenir un enjeu capital pour les élections du Conseil français du culte musulman (CFCM). Mais à la grande mosquée de Saint-Denis, «on n'y a pas encore réfléchit avoue Hakim. On n'est affilié à aucune tendance, ou courant. On est indépendant ! ».

Source : pages hallal

Sanglier devant la mosquée: l'association En-Nour va porter plainte

Le président de l'association devrait porter plainte contre X dans la journée de mercredi.

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Le président de l'association qui gère la mosquée En-Nour a annoncé sa volonté de déposer plainte après la découverte d'un cadavre de sanglier devant la mosquée de Nice-Ouest.

Anouar Benaouada va porter plainte contre X dans la journée de mercredi.

Une enquête pour "violences morales" a été ouverte et confiée à la Sûreté départementale.

Source : Nice Matin

Les musulmans de Meaux dans leur nouvelle mosquée pour le Ramadan

Le Collectif musulman de Meaux (CMM) a réussi son pari. La nouvelle mosquée, aménagée dans l'ancien magasin Gigastore, dans le quartier de la Verrière, a ouvert juste avant le ramadan, qui a débuté lundi 6 juin.

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Les musulmans de Meaux et des environs bénéficient désormais d’un espace « digne pour la prière », selon les mots de Mohamed Mellouk, président du collectif. Le rez-de-chaussée s’étend sur 1 500 m². Le sous-sol offre une surface de 500 m².

La commission donne son feu vert

Ce n’était pourtant pas gagné. Début mai, la mairie de Meaux n’avait pas encore reçu le dossier ERP (Etablissement recevant du public). La commission technique s’est finalement réunie jeudi 2 juin. Des représentants des sapeurs-pompiers, de la mairie, de la police, de la préfecture et du Département ont visité le site en compagnie des responsables du CMM pendant plus de 4 heures. « Ils ont délibéré et nous ont accordé le droit d’ouvrir au public. Le site répond aux normes de sécurité », explique Mohamed Mellouk.

Fini donc l’entrepôt de la zone industrielle où les fidèles prient depuis la fermeture de la mosquée du quartier Dunant, fin 2014, pour cause de travaux. L’association islamique culturelle et cultuelle de Meaux, qui gère ce lieu de culte, ne va pas renouveler le bail qui s’achève en juin. Tous les musulmans se retrouveront donc à la Verrière au moins jusqu’à la réouverture de l’autre mosquée meldoise, prévue au cours de l’été. « Ca règle déjà les problèmes de stationnement, de nuisances et de sécurité dans la zone industrielle », explique Mohamed Mellouk.

Mohamed Mellouk :

Nous sommes là pour rassurer

Le CMM a engagé le dialogue avec certaines associations de quartier qui avaient exprimé une inquiétude à propos de ce projet de mosquée. « Il y a une peur à cause du contexte actuel. Je peux la comprendre. Nous sommes là pour les rassurer. Il n’y a pas de raison pour que l’on ne puisse pas cohabiter sereinement. Je le répète : nous défendons un islam modéré, vecteur de paix. La diversité doit être une richesse. » Quatre imams vont se relayer pendant le mois de ramadan. Nordine Mamoune, celui de la mosquée du quartier Dunant, en fait partie.

Pour Mohamed Mellouk, l’ouverture de cette salle de prière n’est qu’une première étape. « L’objectif est de créer un centre cultuel mais aussi culturel avec du soutien scolaire, des animations… un lieu de vie pour tout le monde. On a encore beaucoup de boulot. »

Gurvan Abjean

Source : Journal de la Marne

A Sorgues, une pétition pour sauver la mosquée

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Deux mois après la décision du tribunal correctionnel d'Avignon, ordonnant la fermeture de la mosquée à Sorgues, et alors que les membres de l'association La Renaissance culturelle sorguaise ont interjeté appel de ce jugement, une pétition réclamant "un lieu de culte décent dans la ville de Sorgues" a été lancée.

Sur mesopinions.com, un site dédié aux pétitions et sondages en ligne, le président de l'association La Renaissance culturelle sorguaise, Brahim Bouharrada, réclament un lieu de culte pour tous les citoyens de confessions musulmanes. "Après plusieurs années de refus émanant de la mairie (droit de préemption notamment) c'est en 2014 qu'un pas a été franchi avec l'acquisition du bâtiment situé en zone industrielle du Fournalet pour une somme globale de 400 000, ce projet de mosquée est et restera en adéquation avec la commune", peut-on lire. Le président y dénonce toujours l'ambiguïté du maire Thierry Lagneau dans ce dossier. "Il fit la promesse de modifier le PLU (Plan Local d'Urbanisme) afin que les musulmans puissent avoir un lieu de culte honorable et sécuritaire. Aujourd'hui, il récuse la promesse qu'il a tenue (...) !"

"Des gens font la prière dehors par tous les temps"

Les pétitionnaires -- 1354 personnes ont signé ce texte depuis le 22 mai dernier-- réclament enfin la modification du zonage de la parcelle où est situé le bâtiment acquis dans la zone du Fournalet par l'association. Fin avril, l'association avait été condamnée à remettre en état l'entrepôt abritant la mosquée et dans laquelle des salles de classe d'une école coranique et une salle de prière avaient été aménagées. Le tribunal correctionnel avait ordonné la remise en état des lieux sous peine d'astreinte de 100€ par jour.

"Nous sommes 4000 musulmans à Sorgues, dit M. Brahim Bouharrada. Comment peut-on rester dans une mosquée de 50m² ? Des gens font la prière dehors par tous les temps".

Contacté, Thierry Lagneau a précisé "comprendre la démarche. Chacun se bat avec ses armes. Mais pour l'instant, je m'en tiens à la décision de la justice".

M.F.

Source : La Provence

mercredi, 08 juin 2016

Une serveuse agressée à Nice, parce qu'elle servait de l'alcool lors du ramadan?

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Une serveuse de Nice a porté plainte pour violences volontaires. Elle dit avoir été insultée et frappée, lundi, par des hommes qui lui reprochaient de servir de l'alcool au premier jour du ramadan.

Il est midi, lundi, dans le centre-ville de Nice. Une serveuse d'une trentaine d'années sert de l'alcool à des clients, quand deux hommes seraient entrés dans le bar en pointant les bouteilles du doigt et l'auraient invectivée.  

La jeune femme d'origine tunisienne a relaté à l'Obs, ce mardi, les propos qu'ils auraient tenu: "L'un d'entre eux m'a dit en arabe: 'Tu devrais avoir honte de servir de l'alcool en période de ramadan'. Puis, il a ajouté: 'Si j'étais Dieu, je t'aurais pendue'."  

"Tu n'es pas Dieu pour me juger"

La jeune femme qui pratique le ramadan dit ne pas s'être démontée. "Tu n'es pas Dieu pour me juger", aurait-elle répliqué à ses interlocuteurs. Les deux hommes ne se seraient pas arrêtés là puisque avant de quitter les lieux, ils l'auraient traitée de "sale pute" et de "prostituée" et l'un des deux l'aurait frappée. La trentenaire dit être tombée à terre.  

C'est son patron, qui n'était pas présent lors des faits, mais qu'elle a appelé immédiatement, qui aurait prévenu la police. Nice-Matin relate qu'il aurait confié aux enquêteurs les bandes de vidéo-surveillance de l'établissement, qui ont enregistré la scène et que l'Obs assure avoir pu consulter.  

"Si je le fais, c'est parce que je suis serveuse"

"J'ai eu tellement peur. J'ai du mal à comprendre. Pourquoi m'ont-ils insultée? Pourquoi cette gifle? Je me suis sentie rabaissée, humiliée, salie. Je ne veux pas que d'autres femmes puissent être victimes d'une telle agression", a réagi la victime auprès de l'Obs. Elle dit ne pas comprendre cette haine envers elle. "Ce n'est pas parce que je sers de l'alcool que je n'accomplis pas mon devoir. Si je le fais, c'est parce que je suis serveuse. En Tunisie, j'exerçais le même métier et je n'ai jamais eu le moindre problème. Je ne pensais pas qu'en France, pays de libertés, je puisse être agressée pour ça", déplore la jeune femme.  

La serveuse, a tenu à terminer sa journée de travail, mais a porté plainte pour violences volontaires, comme l'a confirmé à L'Express la préfecture des Alpes-Maritimes. "Une division de la police de Nice s'occupe de cette enquête", précise cette source. 

Source : L'Express

Deux grandes mosquées à Nice, ou comment se prendre les pieds dans le tapis…

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De longue date, Christian Estrosi voulait une grande mosquée à Nice. En 2006, lorsqu’il n’était pas encore maire mais président du conseil général des Alpes-Maritimes, il avait défendu cette idée avec ferveur. Il risque, aujourd’hui, d’être satisfait bien au-delà de ses espérances !

Nice, qui compte déjà 18 lieux de prière musulmans (selon le site trouvetamosquee.fr), pourrait bientôt s’appeler Nice-les-Deux-Grandes-Mosquées.

En effet, un bâtiment, situé à Nice-Ouest et appartenant à un sujet saoudien qui a investi 4 millions d’euros, a fait l’objet de travaux pour être aménagé en grande mosquée. Christian Estrosi, depuis plusieurs mois, tente en apparence de s’opposer à cette construction. Mais l’association culturelle et cultuelle En-Nour, en charge du projet, a déposé la semaine dernière un référé auprès du tribunal administratif de Nice. La décision est tombée le 6 juin : sous cinq jours – avant le début du ramadan -, cette mosquée devra ouvrir ses portes aux fidèles. La ville de Nice s’est immédiatement pourvue en cassation auprès du Conseil d’État.

Christian Estrosi en pointe face à l’islam radical ? Voir. Car comme le faisait remarquer, le 23 avril dernier dans Nice-Matin, Olivier Bettati, conseiller régional Front national et conseiller municipal de Nice, « qui peut imaginer une seconde qu’une mosquée de cette taille soit construite dans la circo du maire sans qu’il ne se soit occupé de rien ? » Et Benoît Kandel, ancien premier adjoint d’Estrosi, de préciser que c’est le maire qui a signé les autorisations de travaux en ajoutant : « Aujourd’hui, le maire veut apparaître comme le sauveur d’une situation qu’il a lui-même créée… C’est lui qui a fabriqué la mosquée. »

Ces déclarations venaient à la veille d’un conseil municipal extraordinaire autour de ce sujet, conseil au cours duquel Christian Estrosi montra ses gros bras pour faire face au fondamentalisme. Marie-Christine Arnautu, conseillère municipale Front national, avait alors dénoncé cette gesticulation inscrite dans un plan com’ bien huilé.

Et lorsqu’on prend connaissance des remarques faites par le tribunal administratif, on ne peut que se ranger à cette appréciation. En effet, le tribunal a relevé que le maire de Nice ne s’opposait pas à l’ouverture de cette mosquée pour des motifs relatifs au respect de la législation mais pour ses doutes sur l’origine du financement des travaux et sa crainte de prêches dangereux, arguments qui ne pouvaient à l’évidence être retenus par la justice administrative. En outre, le tribunal a souligné le fait que la commission d’accessibilité et la commission de sécurité communales avaient rendu des avis favorables à l’ouverture au public. Devant qui ces commissions sont-elles responsables ? Sans préjuger de la décision du Conseil d’État et sans être derviche tourneur, on peut imaginer comment se terminera cette affaire…

Mais le plus fort, c’est que pour contrer ce projet de grande mosquée, Christian Estrosi a eu l’idée géniale d’en soutenir un autre, non loin de l’autre mosquée. Un terrain communal a été attribué par bail emphytéotique à l’Union des organisations islamiques de France (UOIF). Cette UOIF dont Estrosi envisageait la dissolution le 25 mars dernier au micro d’Europe 1. Cette même UOIF à qui le même Estrosi, deux semaines après, sur Public Sénat, concédait un brevet de républicanisme en déclarant qu’elle appartenait « aux 90 % des musulmans qui se reconnaissent dans les valeurs de la République française ». Il est vrai qu’entre-temps, le groupe FN au conseil régional de PACA avait proposé d’adresser un vœu au gouvernement pour prononcer la dissolution de cette association…

Difficile de suivre les arabesques de M. Estrosi. Ce que l’on voit, c’est que pour le prix d’un Estrosi, Nice aura droit à deux grandes mosquées.

PS : on lira avec intérêt le livre de Philippe Vardon L’imam Estrosi. Demain à Nice, 20 mosquées?

paru en 2014.

Georges Michel

Source : Boulevard Voltaire

Philippe Vardon : Christian Estrosi et les mosquées, c’est le double langage permanent !

Christian Estrosi a attaqué en justice le préfet des Alpes-Maritimes pour empêcher l’ouverture d’une mosquée à Nice, financée par l’Arabie saoudite. Le tribunal administratif vient de lui demander de signer l’arrêté d’ouverture. Philippe Vardon, auteur de « L’imam Estrosi. Demain à Nice, 20 mosquées?« , réagit au micro de Boulevard Voltaire.

Source : Boulevard Voltaire

La grande mosquée de Genève, repaire de radicaux

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Accusée d’abriter régulièrement des djihadistes en son sein, la grande mosquée du Petit-Saconnex à Genève revient sur le devant de la scène pour avoir accueilli deux imams français, fichés S, et deux autres fidèles partis combattre en Syrie.

Repaire notoire de djihadistes, la grande mosquée du Petit Saconnex à Genève, financée par l’Arabie saoudite, s’est encore (tristement) distinguée. En cause, comme le révèle Le Point, la présence de deux imams fichés S, faisant donc l’objet d’une surveillance accrue de la part des services français. En l’occurrence, le numéro de téléphone de l’un d’entre eux figurerait « au moins à sept reprises » dans la liste des appels entrants et sortants du portable de Mohamed Merah.

Par ailleurs, selon une note de la Direction départementale de la police aux frontières de l'Ain dévoilée par l’hebdomadaire, ce Français converti serait soupçonné d'être « l'un des personnages-clés dans l'organisation d'une filière djihadiste »

Deux imams dans le collimateur des services de renseignement

Le second imam, également surveillé de près par les services, a étudié la théologie en Arabie saoudite, chantre du Wahhabisme, avant de revenir s’établir en Suisse, un parcours à première vue plus « classique » mais singulièrement entaché par une apparition à la télévision suisse où, invité à se prononcer sur la question de la question de la lapidation des femmes, il a répondu par un inquiétant et lapidaire « joker ».

Outre ces deux personnages peu recommandables, deux jeunes, un Suisse converti et un Tunisien, étroitement liés à un groupe de jeunes radicalisés de la mosquée, ont plié bagage, direction la Syrie et les contingents de l’Etat islamique.  

« Décidément, rien ne change ! »

Fort de constat accablant, la Ligue islamique mondiale, organisme saoudien fondé à La Mecque en 1962 pour « propager l'islam et lutter contre les fausses allégations visant à détruire l'unité des musulmans » a été appelée à la rescousse pour « remettre de l’ordre dans la maison ». Toutefois, les représentants de cette institution ont catégoriquement refusé de s’entretenir avec la presse, pour rendre compte de leurs investigations.

« Ces gens descendent dans les palaces, mais ne cherchent même pas à dialoguer avec ceux qui fréquentent la mosquée ! Décidément, rien ne change », déplore, toujours dans Le Point, Hafid Ouardiri, porte-parole de la Fondation culturelle islamique de l'Entre-Connaissance. En effet, les représentants de la ligue islamique mondiale n’ont pas davantage prévu de s’entretenir avec la communauté musulmane de Suisse, ne semblant pas particulièrement enclin à redorer le blason de la plus ancienne grande mosquée d’Europe.

Source : Valeurs actuelles

Liège: la mosquée "Markaz Attawhid" fermée aussi pour terrorisme par le bourgmestre

A Liège, huit jours après avoir fait fermer le centre culturel islamique Markaz Attawhid pour des infractions urbanistiques, le bourgmestre Willy Demeyer a lancé une autre procédure de fermeture contre ce centre qui abrite une mosquée réputée être un lieu de prêches radicaux.

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Des condamnations pour terrorisme

Cette fois, ce ne sont plus des raisons de sécurité dans le bâtiment qui justifient la procédure administrative lancée par le bourgmestre de Liège mais bien des motifs terroristes. La procédure administrative visant à la fermeture du centre Markaz Attawhid, le bourgmestre Willy Demeyer l'a lancée suite à un courrier du Procureur du Roi de Liège.

"Ce courrier m’informe du fait que 4 personnes qui ont fréquenté, ou fréquente toujours la mosquée, ont fait l’objet de condamnations définitives pour des faits de terrorisme. D’autres personnes sont également concernées par ces procédures. Sur base de cette information, j’ai entamé cette procédure pour éviter des troubles à l’ordre public. Elle prévoit que les responsables des lieux soient entendus avant que je prenne une décision définitive" explique Willy Demeyer.

Jurisprudence

Le bourgmestre de Liège use donc de ses pouvoirs de police administrative, mais sur base d'un dossier judiciaire lui faisant craindre des troubles à l'ordre public.

"Il ne faut pas préjuger de l’issue du dossier mais il est clair que quand une décision est prise, toutes les situations de même nature pourraient connaitre la même issue" poursuit-il.

Autrement dit, la procédure lancée à Liège pour faire jurisprudence. L'issue de cette procédure administrative sera sans doute observée avec intérêt par d'autres bourgmestres confrontés à des situations comparables qui pourraient ainsi trouver un moyen d'action contre des mosquées radicales. 

Martial Giot
 

Strasbourg (67) : le Maroc veut s’emparer de la grande mosquée

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C’était réunion de crise ce week-end à la grande mosquée de Strasbourg à la veille de l’ouverture du Ramadan. Le président de l’association qui gère l’institution vient de démissionner, comme trois autres présidents avant lui depuis 2013. À l’origine de ce dernier retournement, une visite à Rabat début mai lors de laquelle le Maroc a menacé de cesser de financer la mosquée si elle ne suivait pas ses conditions.

L’ouverture de la grande mosquée de Strasbourg en 2012 avait le goût d’une promesse, celle d’un Islam de France en émergence. La mosquée qui réunirait toute la communauté musulmane par-delà les origines diverses des fidèles. La vitrine et l’animatrice d’un « Islam du juste milieu », financée à 25% par l’argent public alsacien (Ville, Département, Région) grâce au droit local et à la volonté politique. Mais quatre ans plus tard, son bilan est amer. En pleine crise de l’image de l’Islam, l’institution est rongée par des conflits internes et sa voix reste donc inaudible. Quant à son indépendance, il n’en est plus question, le Maroc veut la récupérer dans son giron et c’est lui qui tient les cordons de la bourse.(…)

D’après des informations qui ont fuité sur cette visite, Abdellah Boussouf a posé un ultimatum aux administrateurs de la grande mosquée : soit ils acceptent de passer une convention avec le Maroc et de mettre en place un recteur et une équipe salariée fixe à la tête de la mosquée, payés grâce à des subventions marocaines, soit ils ne pourront à l’avenir plus compter sur le soutien financier du royaume chérifien. Une autre condition est posée : que la mosquée de la Robertsau soit rattachée juridiquement à la grande mosquée et passe donc elle aussi sous le contrôle de l’équipe marocaine. Au poste clé de recteur, Abdellah Boussouf exige l’ancien président de la GMS, Saïd Aalla. (…)

« Si le Maroc veut avoir le maximum de mosquées en France, c’est d’abord pour avoir un lobby qui défend sa domination sur le Sahara Occidental afin que la France ne lâche pas le Maroc sur ce dossier. » (…)

Source : Fdesouche

Jean Reno se défend d'avoir critiqué l'intégration des musulmans

Jean Reno a apporté un démenti à la suite de la publication de son interview dans le quotidien espagnol El Mundo dans laquelle il explique que les immigrants qui s'intègrent aujourd'hui en Europe sont des non-musulmans. Selon une attachée de presse, les propos de l'acteur auraient été déformés.

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Ses propos ont fait le (bad) buzz. Au cours d'une interview accordée au quotidien espagnol El Mundo, Jean Reno a été invité à s'exprimer sur l'immigration alors qu'il a lui-même connu cette situation. Né à Casablanca de parents espagnols, qui avaient fui le franquisme, la star des Visiteurs est, en effet, arrivé en 1970 en France.

Le média ibérique a ainsi rapporté cette déclaration : "Si on regarde les gens qui arrivent en Europe, on voit que ceux qui s'intègrent sont des non-musulmans. Ceux qui mettent les lois avant la religion peuvent y arriver mais ceux qui décident de rester dans une culture dont la base est la religion auront des problèmes. A l'école et dans d'autres institutions de la République".

"M. Reno regrette la déformation de ses propos"


Mais ce mardi matin, une attachée de presse de l'acteur a apporté un démenti. Jean Reno n'aurait "d'aucune façon" livré cette opinion. "M. Reno regrette la déformation de ses propos de la part du quotidien", peut-on lire dans un communiqué. Jean Reno aurait simplement exprimé que : "l’intégration pouvait être plus difficile lorsque la religion était placée au-dessus des lois de la République."

"Jean Reno n’a donc d’aucune manière exprimé l’incompatibilité de la religion et des lois de la République", précise le communiqué sorti à la suite de la publication de plusieurs articles sur ce sujet et des très nombreuses critiques lancées sur Twitter.

Source : Metronews

Brève – Ramadan – 5000 personnes chaque nuit à la mosquée de Gennevilliers

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Alors qu’une polémique voit le jour autour des nuisances sonores qui peuvent être occasionnées par le Ramadan, le Parisien donne une idée des chiffres concernant la pratique du ramadan à Gennevilliers.

 

L’importante communauté musulmane de Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine : « Trois mille fidèles viennent pour la prière du vendredi, et presque 5 000 personnes la nuit pendant le ramadan, comptabilise Mohammed Benali, le président de l’association qui gère la mosquée Enour.

Source : Riposte catholique

La grande mosquée de Genève, nid de djihadistes ?

Deux des imams de la grande mosquée de Genève, financée par les Saoudiens, sont des Français convertis, fichés "S" par les services de renseignements.

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La Ligue islamique mondiale, fondée à La Mecque en 1962 pour propager l'islam et lutter contre les fausses allégations visant à détruire l'unité des musulmans, prend son temps. Elle n'est arrivée que la semaine dernière à Genève, alors que depuis plusieurs années déjà la grande mosquée du Petit-Saconnex, financée par l'Arabie saoudite, est accusée de propager une vision de la religion parmi les plus rétrogrades. Plus embarrassant, deux de ses fidèles sont partis se battre en Syrie et deux de ses imams font l'objet d'une surveillance accrue de la part des services de renseignements français.

Le numéro de portable de l'un des deux imams, un Toulousain, figurerait au moins à sept reprises dans la liste des appels entrants et sortants du téléphone de Mohamed Merah, emprunté à sa mère. Les domiciles des deux imams, des Français convertis, domiciliés à Ferney-Voltaire, dans le département de l'Ain, juste de l'autre côté de la frontière, ont été perquisitionnés en novembre 2015. Répondant à une interview dans Le Matin Dimanche, J. A., l'imam toulousain, affirme, parlant de Toulouse, « Mohamed Merah venait d'un autre quartier. Nous ne fréquentions pas la même mosquée. [...] Je n'ai aucun souvenir de l'avoir jamais rencontré. » Par ailleurs, selon une note de la Direction départementale de la police aux frontières de l'Ain, ce Français converti serait soupçonné d'être « l'un des personnages-clés dans l'organisation d'une filière djihadiste ». Une accusation que J. A. dément.

« Partir en Syrie ? Ce n'est pas son problème »

Quant à l'autre imam, F. T., qui fait également l'objet d'une fiche « S », il a fait ses études en Arabie saoudite, avant de travailler pour la grande mosquée de Genève en 2008. Parti un temps en Jordanie, il est revenu ensuite en Suisse officier dans ce lieu de culte appartenant à la Ligue islamique mondiale. Interrogé par la télévision suisse pour savoir s'il était pour ou contre la lapidation, il a préféré répondre « joker ». Plus grave, au printemps 2015, deux jeunes, un Suisse converti et un Tunisien, liés à « un groupe de jeunes radicalisés fréquentant la mosquée du Petit-Saconnex », sont partis en Syrie.

Lorsque la mère du Suisse converti appelle un imam de la mosquée pour lui demander de l'aide, celui-ci lui répond « [qu']il ne le connai[t] pas, [que] ce n'[es]t pas [s]on problème ». « Il m'a mal répondu », raconte la mère dans La Tribune de Genève, en août 2015. Saïd Ramadan, le gendre d'Hassan al-Banna, le fondateur des Frères musulmans égyptiens, et père d'Hani et de Tariq, a bien participé à la création de la Ligue islamique mondiale en 1962. En revanche, il a coupé les ponts avec l'Arabie saoudite quelques années plus tard. Le centre islamique de la famille Ramadan, installé au bord du lac Léman, n'a officiellement pas de relations avec la grande mosquée établie au Petit-Saconnex. Hani Ramadan, son directeur, a toujours manifesté son hostilité quant à l'envoi de djihadistes en Irak ou en Syrie.

Une direction imposée par les Saoudiens

Les « dysfonctionnements » de la grande mosquée ont donc contraint la Ligue islamique mondiale à venir la semaine dernière remettre de l'ordre dans la ville du bout du lac. À l'origine, le déplacement devait demeurer confidentiel. Les représentants de l'Arabie saoudite ont refusé de rencontrer la presse et « de s'entretenir avec la communauté musulmane de Suisse ». « Ces gens descendent dans les palaces, mais ne cherchent même pas à dialoguer avec ceux qui fréquentent la mosquée ! Décidément, rien ne change », déplore Hafid Ouardiri, porte-parole de la Fondation culturelle islamique de l'Entre-Connaissance. Ancien porte-parole de la grande mosquée, il a été licencié en 2007 pour avoir demandé la nomination d'une direction issue de la communauté locale, et non imposée par l'ambassade d'Arabie saoudite.

Pour l'Arabie saoudite, qui entend tordre le cou à toutes les accusations évoquant ses liens avec le terrorisme, la grande mosquée, la première construite en Europe en 1978, fait incontestablement désordre. Car elle « est devenue la plus polémique d'Europe », constate Hasni Abidi, politologue d'origine algérienne. Mais de là à démocratiser son fonctionnement…

Ian Hamel

Source : Le Point

Roubaix : une mosquée ouvre une cagnotte sur Leetchi pour financer son chantier

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La mosquée du Pile a lancé une cagnotte sur internet pour « rembourser ses dettes » liées au chantier d’agrandissement du lieu de culte.

Ce n’est pas un hasard si cet appel aux dons a été lancé ce lundi, premier jour du ramadan : les musulmans sont traditionnellement invités à davantage de générosité pendant leur mois sacré. La mosquée Abou Bakr de Roubaix a donc lancé un appel à la contribution visant à «  rembourser les dettes  » de l’association, liées à son chantier d’agrandissement.

La cagnotte vise un objectif de 100 000 €. «  Nous avons terminé la salle de prière, la sonorisation, les tapis, le chauffage au sol, le tout-à-l’égout, le portail, toute la partie sécurité avec entre autres le système de vidéosurveillance et les portes automatiques  », précise l’association cultuelle. Le 10 mai, la commission de sécurité avait donné son avis favorable à l’ouverture de la nouvelle mosquée. Le budget total des travaux est estimé à 2,6 millions d’euros.

Sur les six mosquées de Roubaix, quatre ont achevé ou lancé des vastes chantiers permettant d’augmenter la capacité d’accueil du lieu de culte et d’améliorer le confort des fidèles. Outre la mosquée Abou Bakr, la mosquée Bilal est quasi terminée à l’Épeule. Le chantier de la mosquée turque avance à Oran-Cartigny, et la mosquée Arrahma en est encore au stade du dépôt du permis de construire.

Bruno Renoul

Surce : Nord éclair

Benzema, Ben Arfa, Black M, même combat ?

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Footballeurs sur la touche et rappeur au chômage, la faute au racisme, à la bêtise ou au nationalisme exagéré ?

L’intelligence obscurcie par son idéologie, le maire de Verdun n’a pas compris trois choses essentielles. Premièrement, quand un chanteur prend comme nom de scène le nom d’un tueur,  ennemi public n° 1 (Black M, c’est l’abréviation de Black Mesrine), pour le porter comme un étendard, il n’est peut-être pas le mieux placé pour chanter la piété nationale et la réconciliation des peuples, surtout devant la jeunesse.

Une tragique erreur de casting

Deuxièmement, dans une cérémonie de commémoration, on recherche autant que possible un genre musical digne et consensuel, témoin d’un haut degré de civilisation. Or le rap est tout sauf cela : même s’il relève souvent d’un authentique art poétique et musical, il est marqué comme agressif et barbare. De plus il est souvent primaire, d’une extrême vulgarité et polémique au dernier degré. Enfin, il divise puisqu’une majorité de citoyens le trouve inécoutable, voire odieux. Ajoutons qu’en l’espèce, il est arrivé à Black M de chanter des paroles antifrançaises et antichrétiennes explicites. Il a aussi été accusé d’homophobie et d’antisémitisme. Bref, aussi bon artiste que l’on puisse considérer Black M (et il l’est), n’importe quel imbécile aurait compris que pour la célébration du centenaire de la bataille de Verdun, il n’était pas l’homme de la situation.

Pourquoi ne pas organiser des « teufs d’enfer » dans les cimetières ?

Monsieur le maire de Verdun est-il un imbécile ? Quoi qu’il en soit, il fait partie de ces élus qui n’ont de cesse que d’avilir ce qu’ils ont mission d’élever. Peut-il imaginer seulement que des « jeunes » puissent aspirer à se voir initiés à la splendeur des chefs d’œuvre consensuels de la civilisation ? Qu’ils puissent être élevés, à tous les sens du terme, par la beauté dans la communion de beaux sentiments exprimés avec grandeur ? Qu’ils puissent être saisis par le sublime d’une célébration digne, recueillie, émouvante, solennelle ; et, à partir de là, qu’ils puissent comprendre que tout ce qui divise les hommes, tout ce qui les pousse à se dresser les uns contre les autres, a conduit et conduira toujours aux tragédies les plus sanglantes ?

À cet égard, la réaction de M. Hollande est révélatrice : « Cette initiative était prévue après la cérémonie, pour que des jeunes puissent avoir un moment festif. » Quand on est obligé d’expliquer au Président de la République qu’un ossuaire sacré, haut-lieu de la mémoire nationale, n’est pas une boite de nuit, il ne reste plus beaucoup d’espoir… Bientôt, pour former la jeunesse, l’État organisera-t-il des « teufs d’enfer » dans les cimetières après les cérémonies d’enterrements ? Nos grands esprits pensent que tous les jeunes doivent être rendus aussi nuls, vulgaires et pervertis qu’eux-mêmes sont nuls, vulgaires et pervertis. Sentiment trop inavouable, qui fit dire à M. le maire de Verdun – avec le renfort de madame le ministre de la Culture – qu’il avait annulé le concert à cause « d’un déferlement de haine et de racisme ».

La réaction contre Black M n’a pas été motivée par le racisme

Si le maire de Verdun avait invité, par exemple, Pretty Yende et Lawrence Brownlee, chanteurs noirs l’une et l’autre, étrangers de surcroît, à chanter des pièces du répertoire adaptées aux circonstances, il n’y aurait pas eu la moindre protestation ni la moindre crainte de déferlements à avoir, hormis ceux de l’émotion vraie et des applaudissements. Les réactions suscitées par l’annonce du concert de black M n’ont donc pas été motivées par le racisme. Elle traduisent une indignation nationale, compréhensible (bien qu’elle ait parfois trahi un nationalisme exagéré), qui se lève contre l’imbécilité foncière d’un maire et son besoin irrépressible d’abaisser tout ce qui est élevé et de pervertir tout ce qui est beau.

Le football a donné leur chance a MM. Benzema et Ben Arfa

Karim Benzema et Hatem Ben Arfa sont des jeunes gens très doués, virtuoses dans leur spécialité. Ils ont des qualités et des défauts, comme nous tous. Ils ont grandi dans des circonstances et un environnement difficile, au cœur de ghettos de banlieue, soumis à des influences contradictoires et parfois délétères : islam radical ou islam modéré ; amour de l’Algérie ou désir d’intégration en France ; école ou errance au quartier ; bonne conduite ou trafics et deals ; chômage endémique ou vedettariat. Il n’est pas étonnant que leur personnalité reflète ces contradictions qui ont du être difficiles à gérer pour l’enfant, puis l’adolescent qu’ils ont été. Le football et précisément le centre de formation de l’Olympique lyonnais leur ont donné leur chance. Ils l’ont saisie et bien saisie, en dépit de complications, comme les complications furent le cadre de leur maturation humaine.

La décision contre M. Benzema est une décision disciplinaire légitime

Karim Benzema est toujours apparu comme un bon élève et un garçon sympathique, sauf que depuis peu, quelques histoires sordides viennent ternir cette réputation. M. Ben Arfa est toujours apparu comme antipathique et ingérable, sauf qu’en moins d’un an, il s’est brillamment racheté une conduite. Les deux compères gagnent énormément d’argent (58 millions d’euros par an pour le premier). Benzema, promis aux avant-postes de l’équipe de France, a commis une sordide et impardonnable bêtise (et peut-être pas qu’une). Si bien que le Président de la Fédération française de football s’est vu obligé de prononcer sa « non-sélectionnabilité » dans l’Équipe de France. Ledit Président a pris là une décision disciplinaire qu’il était habilité à prendre, conformément à la charte éthique signée par le joueur lui-même. Sa décision, prise à regret car il apprécie M. Benzema, est incontestable. Le sélectionneur, Didier Deschamps, n’y est strictement pour rien et il est obligé de s’y soumettre. C’est donc tout-à-fait à tort que M. Benzema parle de sa non-sélection en disant : « Didier Deschamps a cédé à une partie raciste de la France ».

Le premier devoir d’un sélectionneur est précisément de sélectionner

Ben Arfa, lui, a été présélectionné comme doublure, pour éventuellement remplacer un titulaire qui se serait blessé pendant la préparation. Comme tel ne fut pas le cas, il a dû quitter l’équipe de France avant le commencement de la compétition. Ne pas retenir M. Ben Arfa comme titulaire a été la décision souveraine du sélectionneur, qui est à ce poste précisément pour sélectionner. Cette décision, sur le plan purement sportif, n’est pas sérieusement contestée.

Seulement voilà : du fait des non-sélections de MM. Benzema et Ben Arfa, plus aucun joueur originaire du Maghreb ne figure dans le groupe des vingt-trois joueurs sélectionnés. Immédiatement, des professionnels de l’indignation unilatérale ont crié au complot raciste. Sans aucune vraisemblance mais qu’importe : l’antiracisme est une arme de disqualification médiatique et sociale des adversaires, qui frappe tous azimuts, sans la moindre préoccupation de vraisemblance et encore moins de culpabilité. Là encore, la bêtise joue un grand rôle, dont Eric Cantona remporte la palme, lui dont la vitrine est déjà bien pleine de trophées de même nature. Cantona n’a pas craint de déclarer : « […] Deschamp raciste ? Peut-être non, peut-être oui. Pourquoi pas ? Une chose est sûre, Benzema et Ben Arfa sont les deux meilleurs joueurs français et ils ne seront pas à l’Euro. Et pour sûr, Benzema et Ben Arfa ont des origines nord-africaines ».

Ce qui est en cause n’est pas le racisme mais le nationalisme

Mais des gens comme Jamel Debbouze ou Karim Benzema ne sont pas des idiots. Et ce qu’ils disent ne relève pas de l’anti-racisme idéologique mais du nationalisme. Jamel Debbouze dit notamment : « Ça me fait mal […] de n’avoir aucun de nos représentants en équipe de France ». De qui parle M. Debbouze ? Des « jeunes de banlieue » d’origine maghrébine et plus précisément d’origine algérienne. En vérité, le conflit n’oppose pas tant les races que les nationalismes algériens et français (l’islam interfère aussi, mais ce serait trop long de traiter cette question ici et nous en reparlerons).

Souvenez-vous du match France-Algérie au stade de France, où la Marseillaise a été copieusement sifflée par la grande majorité des spectateurs présents, lesquels agitaient le drapeau algérien, au point que le Président Chirac a dû quitter le stade ! Qui étaient ces spectateurs ? De jeunes français. Voyez-vous aujourd’hui les hésitations des jeunes sportifs français d’origine algérienne, quand il s’agit de choisir entre l’équipe de France et l’équipe d’Algérie ? Demain Jamel Debbouze n’aura pas de représentants en équipe de France, non parce qu’ils n’y auront pas été sélectionnés mais parce qu’ils auront choisi l’équipe d’Algérie.

Karim Benzema est de la génération précédente, moins radical, plus foncièrement conciliant. Et grâce à son père spirituel, Zinédine Zidane, il a appris à aimer l’équipe de France. En 2006, il parlait de son choix final de jouer pour l’équipe de France, éclairant bien la problématique actuelle : « Moi je dis l’Algérie, voilà… C’est le pays de mes parents, c’est dans le cœur. Mais bon après sportivement, c’est vrai que je jouerai en équipe de France. Je serai là toujours présent pour l’équipe de France ». Ajoutant : « C’est plus pour le côté sportif, parce que l’Algérie c’est mon pays, voilà, mes parents ils viennent de là-bas. Après, la France… C’est plus sportif, voilà ». Karim Benzema a une patrie de cœur et une patrie sportive. Il s’agit là encore d’une question relevant du nationalisme.

Quel chrétien peut, sans problème de conscience, chanter La Marseillaise ?

Et il s’agit tout autant de nationalisme chez tous ceux qui voudraient voir Benzema exclu de l’équipe de France pour d’autres raisons que sportives ou disciplinaires. Par exemple ceux qui lui reprochent de ne pas chanter La Marseillaise. Celui-ci leur répond : « […] il faut se calmer. J’aime bien l’équipe de France, comme je l’ai dit c’est un rêve pour moi de jouer pour l’équipe de France. On ne va pas me forcer à chanter La Marseillaise… » Réponse aussi intelligente que franche. En équipe de France, Benzema se considère comme un mercenaire au bon sens du terme. Depuis les Suisses de l’Ancien Régime, ce sont souvent les meilleurs soldats. Et tous les grands clubs, Real et Barça en tête triomphent avec des mercenaires. Alors, s’il est loyal et fidèle à l’équipe de France, pourquoi forcerait-on M. Benzema à chanter La Marseillaise ? D’autant que même pour un bon chrétien, il est difficile de faire sien cet hymne hérité d’une Révolution sanglante, prototype de tous les régimes totalitaires et génocidaires. Quel chrétien peut, sans problème de conscience, formuler ce vœu à l’égard d’autres êtres humains : « Qu’un sang impur abreuve nos sillons » ?

A Verdun, nos sillons ont été, ô combien, abreuvés. Était-ce par « un sang impur » ?

Nous revoici à Verdun, où La Marseillaise a retenti lors des célébrations comme elle retentissait pendant le carnage. Si j’avais été présent, à l’instar de Benzema, je ne l’aurais pas chantée : qui peut encore laisser croire qu’à Verdun le sang impur de 337.000 soldats allemands a abreuvé nos sillons ? Se mêlant au sang, sans doute pur celui-là, de 378.000 soldats français ? J’aurais gardé un silence de profond recueillement, en méditant Ad beatissimi, l’encyclique du pape Benoît XV publiée à la Toussaint 1914. « Ils semblent vraiment être arrivés ces jours dont Jésus-Christ a dit : ‘Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres… Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des horreurs en tous lieux.‘ De tous côtés domine la triste image de la guerre, et il n’y a pour ainsi dire pas d’autre pensée, qui occupe les esprits. Des nations – les plus puissantes et les plus considérables – sont aux prises : faut-il s’étonner si, munis d’engins épouvantables, dus aux derniers progrès de l’art militaire, elles visent pour ainsi dire à s’entre-détruire avec des raffinements de barbarie ? Plus de limites aux ruines et au carnage : chaque jour la terre, inondée par de nouveaux ruisseaux de sang, se couvre de morts et de blessés… À voir ces peuples armés les uns contre les autres, se douterait-on qu’ils descendent d’un même Père, qu’ils ont la même nature et font partie de la même société humaine ? Les reconnaîtrait-on pour les fils d’un même Père qui est aux Cieux ? »

Ne pas dépasser la dose prescrite 

Aujourd’hui, Dieu merci, en Europe, on ne se fait plus guère la guerre (il serait trop long ici d’aborder la question du terrorisme). Alors, en France, le nationalisme s’est reporté sur l’économie, sur la construction européenne, et sur ces petites batailles organisées, disciplinées et de plus en plus civilisées que sont les matchs de football. C’est heureux car à faible dose le nationalisme renforce le dynamisme des peuples par l’esprit de concurrence et sauvegarde le génie propre de chaque culture. Et en sport, il rend les compétitions passionnées et passionnantes. Mais au-delà de la dose prescrite, le nationalisme rend bête et empoisonne tout ceux qu’il infeste. Heureusement, dans le sport les conséquences seront toujours moins graves qu’à Verdun. Cependant, on voit bien que les polémiques dans le football révèlent une véritable fracture dans la société française. Alors, prions pour que les expressions exagérées du nationalisme restent toujours circonscrites aux rubriques sportives.

Ramadan : la surenchère des grandes surfaces.

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Paradoxalement le ramadan, période de jeûne, est celle où les musulmans consomment le plus, car pour tenir la journée, ils mangent davantage la nuit, parfois à grand bruit, d’où l’expression populaire « faire du ram dam« .
Les grandes surfaces l’ont bien compris et elles rivalisent pour attirer le chaland.
Un de nos amis a pu le constater tôt ce matin chez Auchan à Vineuil, où tout un rayon, garanti « halal » est proposé au consommateur.
Le développement de cette offre est bien le signe tangible que l’islam progresse dans notre pays.
Et comme chaque année, alors que le carême est volontairement passé sous silence dans l’actualité, le ramadan est annoncé en boucle dans tous les médias.
On peut s’étonner d’une telle publicité, alors que l’on supprime progressivement le porc des cantines scolaires au nom de la « laïcité ».

Source : Fn 41

Belgique : un "camp salafiste" organisé par Halal Events

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Le bourgmestre du village de Saint-Jacques, en Belgique, est inquiet alors que l'association néerlandaise "Halal Events" a organisé pour la troisième année un camp salafiste avec des simulations de combats et des prêches d'imams radicaux, raconte le journal Le Soir. L'élu dénonce l'absence de surveillance des autorités fédérales.

A première vue, l'événement ressemble à un comité d'entreprise, mais la réalisé est différente. Du 27 au 29 mai, l'association néerlandaise Halal Events a organisé pour la troisième fois un camp, dans le village de Saint-Jacques, sur la commune de Trois-Ponts en Belgique, raconte le journal Le Soir. Réputée salafiste, elle prévoit dans le programme des prêches de l'imam radical Remy Soekirman, et des parties d'airsoft en tenue de camouflage. Les riverains dénoncent un "camp djihadiste", et s'inquiètent du manque de surveillance des autorités : "Comme leur présence n’a pas provoqué d’incident, comme le calme et la quiétude n’ont pas été troublés, l’affaire en est restée à ce niveau, sans que la police zonale ne s’en occupe" explique le bourgmestre Francis Bairin. En octobre 2015, le Comité permanent de contrôle des services de police (Comité P) dénonçait également l'absence totale de surveillance autour de ce genre d'événements.

Quelques mois après ce rapport, le camp de cette année a donc été surveillé d'un peu plus près cette année : "J’ai été mis au courant vendredi matin par la police qu’un camp se dessinait à Saint-Jacques pour la 3e fois, a expliqué le bourgmestre à Télévesdre. Au niveau de la surveillance et de l’observation, ils ont été pris en charge par la police fédérale et les policiers de la zone Stavelot-Malmedy". Le propriétaire du gîte ne voyait quant à lui aucun problème, estimant qu'il s'agissait de clients "comme les autres". 

Valeurs actuelles

Marseille : rumeurs sur des persécutions contre des religieuses

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Un lecteur de notre Observatoire m’avait signalé, le 24 mai dernier, que les sœurs du monastère des Religieuses Victimes du Sacré-Cœur de Marseille faisaient l’objet d’une persécution de la part de musulmans au point de devoir quitter leur monastère pour aller se réfugier ailleurs. Ce monastère traditionnel qui observe strictement ses constitutions remontant à la fin du XIXe siècle, est situé dans le quartier de La Belle de Mai. J’ai, évidemment, demandé à mon correspondant de m’en dire davantage et j’ai contacté immédiatement le diocèse de Marseille. Le premier ne m’a guère apporté d’éléments probants quant au second il m’a répondu ce qui suit :

Nous sommes très étonnés de l’information qui vous a été donnée car, à notre connaissance, les sœurs n’ont fait l’objet d’aucune menace et elles n’envisagent pas de déménager. Elles ont organisé, le week-end dernier, leur vente annuelle de charité qui s’est très bien passée.

Un site marseillais a confirmé la tenue de ce week-end “portes ouvertes”

Il n’y a donc à ce jour et jusqu’à plus ample informé aucun crédit à apporter à cette rumeur.

Source : christianophobie.fr

La protection de l’euro 2016 vire au casse-tête

Une menace terroriste récurrente, des forces de l’ordre au bord de l’épuisement, des sites difficiles à contrôler : à J-3, portrait du dispositif hors-norme déployé pour protéger le championnat d’Europe de football.

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Huit millions de supporteurs et spectateurs attendus dans dix villes hôtes. Et sans doute près de 100 000 policiers, gendarmes et agents de sécurité privée, soit plus que la capacité du stade de France. C’est un dispositif sécuritaire sans précédent qui va être déployé à partir de vendredi, jour de l’ouverture en France de l’Euro de football.

En période d’état d’urgence, quelques mois après les attentats de novembre à Paris et en pleine contestation sociale, l’événement sera évidemment placé sous haute surveillance. À quoi faut-il s’attendre ? Le climat anxiogène est encore monté en température hier avec la révélation de l’arrestation d’un Français en Ukraine. « Les menaces sont là depuis longtemps, comme celles portée directement sur l’Euro, souligne Alain Bauer, professeur de criminologie aux Arts et métiers. Le 13 novembre, c’est d’abord le Stade de France qui était visé… »

C’est un agent de sécurité privée qui a évité ce jour-là que les kamikazes ne s’introduisent dans les tribunes lors du match France-Allemagne. Ces agents seront 13 000 pour l’Euro, plusieurs milliers recrutés en urgence. Et parmi eux, 82 personnes fichées par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) n’ont pas été accréditées…

« Beaucoup a été fait, l’essentiel de ce qui se fait est ce qui ne se voit pas, précise Alain Bauer. Les services de renseignement font bien leur métier, beaucoup d’opérations de tous les services occidentaux ont été effectuées avec une certaine efficacité préventive. » Autre sujet d’inquiétude : les supporteurs. « On peut craindre aussi des heurts à connotation raciste, note également Jean-Yves Camus, spécialiste des mouvements d’extrême droite, mais l’unité anti-hooligan est préparée à ce genre d’événement. »

Fan-zones, le sujet qui fâche

Mais le problème le plus difficile à gérer sera sans doute les fan zones, où les amateurs de ballon rond pourront voir les matchs sur écran géant. Le préfet de police de Paris avait menacé de fermer celle de la tour Eiffel durant les matchs s’il n’obtenait pas des renforts. Il en a obtenu 3 000 hier. « La fan zone est une aberration absolue avec au minimum des risques au niveau des mouvements de foule, on est très préoccupés », nous racontait hier un officier de police spécialisé dans le maintien de l’ordre. Un souci majeur qui s’ajoute à l’épuisement des forces de l’ordre mobilisées depuis les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher en janvier 2015. « On est sur les rotules, physiquement et opérationnellement », poursuit le policier, « nos politiques n’ont pas pris la mesure de la situation qu’imposait un tel événement dans ce contexte ».

Le Premier ministre Manuel Valls a récemment affirmé que « renoncer aux fan zones, ce serait céder au terrorisme ». Mais ponctuellement, les autorités n’excluent rien.

Xavier Frère

Source : Bien public