lundi, 30 mai 2016
Les baïonnettes de Sainte-Sophie
Le 29 mai 1453, il y a 563 ans jour pour jour, les Ottomans entraient dans Constantinople.
C’était la fin de l’empire byzantin, prolongement oriental de l’empire romain.
On a beaucoup parlé de la passivité des Occidentaux face à l’avancée des Ottomans. Il est vrai qu’ils avaient tant à faire de leur côté : la France et l’Angleterre, notamment, étaient toujours en guerre. Mais sait-on que le pape Nicolas V envoya son légat, le cardinal Isidore de Kiev avec 200 archers à Constantinople à l’automne 1452, que le 12 décembre de la même année l’Union des Eglises d’Orient et d’Occident fut proclamée dans la basilique Sainte-Sophie ? Un peu tard, un peu timide, certes…
Cinq mois plus tard, les Turcs de Mehmet II le Conquérant pénètrent dans Constantinople. Le soleil au zénith, les rues se transforment en ruisseaux de sang. Les portes de bronze de la basilique sont enfoncées. Les prêtres qui y célèbrent la messe sont massacrés sur place avec les fidèles. Ne sont épargnés que ceux, femmes ou enfants, dignes de satisfaire la troupe. A l’heure vespérale, le sultan entre dans l’église de la Sagesse. Un imam monte en chaire pour proclamer que le nom d’Allah est grand et miséricordieux. Sainte-Sophie devenait une mosquée. Elle le restera jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Mustapha Kemal qui, en 1934, eut la sagesse laïque de transformer l’édifice en musée.
La Turquie laïque de l’Atatürk semble désormais révolue. Ainsi, en 2013, le vice-premier ministre turc, Bülent Arinç exprima le souhait que l’édifice redevienne une mosquée. Il déclara même : « Nous regardons une Sainte-Sophie triste… J’espère que nous la reverrons sourire bientôt ». Le rédacteur en chef du journal grec Apoyevmatini d’Istanbul, Mihail Vasiliadis, porte-parole de la petite communauté grecque, répliqua alors : « Certains voient une Sainte-Sophie triste depuis plus de 500 ans et voudraient bien qu’elle redevienne une église ». Mais il ajouta, sans doute avec une sagesse toute chrétienne : « Pour le bien des relations entre les deux communautés, il est préférable que cet édifice reste un symbole de cohabitation ».
Et puis le 28 mai, une manifestation a rassemblé plusieurs milliers de musulmans pour demander que Sainte-Sophie redevienne une mosquée. Un imam venu spécialement de La Mecque a même présidé une prière devant le monument. La foule a crié : « Que les chaînes se brisent, que Sainte-Sophie s’ouvre ».
Ici, plus de prêtres à massacrer, de femmes à violer, d’enfants à traîner en esclavage, comme ce fut le cas en 1453 ou comme ce l’est encore à quelques centaines de kilomètres de là, en Syrie. Bien évidemment, la date de la manifestation a été choisie à dessein. Il ne semble pas que l’on pratique la repentance à outrance en ce pays. C’est sa force. D’ailleurs, plus d’un million de personnes sont attendues à Istanbul pour une reconstitution historique géante organisée par les autorités. Dans la France de Chirac, en 2005, on rasa les murs pour commémorer le soleil d’Austerlitz !
On imagine sans difficulté que la main du Grand Turc est derrière tout cela, rêvant probablement d’ajouter à sa collection de baïonnettes les minarets de Sainte-Sophie.
Mais n’ayons crainte : l’Europe, cette fois-ci, ne sera pas passive. Elle fait déjà mieux. Plus de légat, le pape faisant le job lui-même en portant secours aux mahométans opprimés par d’autres mahométans. La chancelière de l’empire berlino-bruxellois y va à coups de milliards d’euros pour aider le sultan. Quant à celui qui tient lieu d’héritier des rois de France, il se perd en débats byzantins sur la façon de couper, non pas les têtes, mais les cheveux en quatre d’une loi sans queue ni tête.
Georges Michel
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Stop aux illégaux…sur la citadelle de Namur !
Cette nuit, sur les remparts de la citadelle de Namur juste devant les bâtiments du gouvernement wallon et l’Elysette (petit palais du Ministre président de la région wallonne), a été accroché un calicot de 30 m² sur lequel était inscrit : « C’est complet ! Stop aux illégaux ! NATION.be ».
Cette action vise une nouvelle fois à dénoncer la politique migratoire irresponsable de notre classe politique bien-pensante.
En effet, NATION estime qu’on ne peut continuer à accueillir en masse des illégaux ! Il est temps que l’on s’occupe avant tout des nôtres, de notre peuple, de notre économie et que l’on pense d’abord à préserver notre sécurité et notre système social !
Le citoyen cochon payeur en a ras-le-bol de devoir subir l’abandon de nos politicards.
En faisant cette action, le Mouvement NATION ose dénoncer cet état de fait. Et il est bien le seul à combattre auprès du peuple pour une opposition réfléchie et structurée.
« Le Mouvement NATION, l’unique opposition, la seule alternative ! »
Téléphone de contact au 0495/735.622
13:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Crise migratoire: l'Etat reprend la gestion du camp de Grande-Synthe
Les ministres de l'Intérieur et du Logement, Bernard Cazeneuve et Emmanuelle Cosse, se rendent ce lundi dans le camp pour signer une convention avec la municipalité et une association d'aide aux migrants.
Le gouvernement a décidé de reprendre la main sur le camp des migrants, à Grande-Synthe (Nord). Les ministres de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et du Logement, Emmanuelle Cosse, vont se rendre ce lundi dans le camps construit début mars par la municipalité, dirigée par l'écologiste Damien Carême, et par Médecins sans frontières.
Les ministres rencontreront des exilés, les associations et des membres des forces de l'ordre avant la signature à l'Hôtel de ville, d'une convention tripartite entre l'Etat, la municipalité et l'Afeji (association nordiste luttant contre l'exclusion) portant sur la gestion du camp. Cette visite était attendue.
Le maire de Grande-Synthe avait fait savoir mi-avril que l'Etat allait financer le fonctionnement du camp, pour un montant estimé à quatre millions d'euros par an. Les précisions de cet engagement seront annoncées par Bernard Cazeneuve et Emmanuelle Cosse ce lundi après-midi.
"On vise une fermeture progressive"
Pourtant, l'instauration de ce camp avait été freinée par le gouvernement. Lors du déménagement des 1500 migrants d'un camp insalubre de la ville vers ce nouvel emplacement, un bras de fer avait ainsi opposé Damien Carême et les pouvoirs publics. Au vu des garanties apportées par la municipalité, l'Etat a finalement renforcé son engagement, mais la logique, désormais, n'est pas de pérenniser ce camp.
Mais, "l'objectif est de démonter les abris pour arriver à la fermeture, à terme, du camp", explique une source proche du dossier, en indiquant que, si aucune date n'est arrêtée, "on vise une fermeture progressive".
13:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La Suisse ne doit pas être complexée par son vote sur l’immigration de masse"
L'ancien ministre des Affaires étrangères français Hubert Védrine, secrétaire général de l’Elysée lors de la signature du traité de Maastricht, pose un diagnostic sévère sur le rapport entre Bruxelles et les peuples européens.
"La Suisse ne doit pas être complexée par son vote sur l'immigration de masse" du 9 février 2014, estime le socialiste français. "Si on faisait des référendums partout en demandant "qui est pour l'immigration massive en Europe?", (la réponse serait) personne", ajoute-t-il.
Rétablir l'idée de frontière
A l’heure où le Royaume-Uni s’apprête à décider de son maintien ou non dans l’Union européenne, Hubert Védrine donne son mode d’emploi pour stopper le décrochage des peuples qui menace selon lui tous les pays européens.
La bureaucratie bruxelloise, omniprésente, doit être freinée d’urgence, affirme l'ancien ministre des Affaires étrangères français. De plus, les élites "européistes", comme il les nomme, hors-sol, devraient se reconnecter avec les aspirations des citoyens.
Il faut en revenir à l’échelon national et trouver une juste articulation avec le degré européen, dans un esprit fédéraliste, poursuit Hubert Védrine. L'idée de frontière, trop longtemps négligée par idéologie selon lui, doit être réétablie autour de l'espace Schengen.
Pour ce grand spécialiste de le géopolitique internationale, cela va l'être très prochainement sous la pression des flux migratoires et de la menace terroriste. L’attachement pour le mode de vie européen unique au monde est une possibilité de réunir les élites et les peuples, ajoute-t-il.
La France, un pays difficile à réformer
"De tous les pays développés, la France est celui qui a le plus de mal à se réformer", estime l'ancien ministre français Hubert Védrine, en référence à la difficulté du gouvernement français à faire passer sa loi sur le travail.
Hubert Védrine donne ainsi quelques pistes d’explications pour comprendre les blocages auxquels la France fait face actuellement, tout en estimant que cela n'empêche en rien la France de jouer son rôle à l'international.
Laetitia Guinand
12:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Récolte de fonds pour la construction de la mosquée de Lokeren
La mosquée Imam Malik de Lokeren dont la construction à déjà débutée organise une récolte de fonds pour pouvoir aller au bout du projet Incha Allah.
La récolte de fonds sera organisée à hoedhaarstraat 5
les 3,4 et 5 juin 2016
la récolte de fond sera diffusée en direct sur : AL-OEMA.BE/LIVE
Vous pouvez faire des dons directement sur le compte bancaire de la mosquée : BE85 0882 4168 6306.
12:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Autriche: l'extrême droite étudie les "innombrables" fraudes lors de la présidentielle
L'extrême droite autrichienne, battue de justesse à l'élection présidentielle la semaine dernière, va étudier les "innombrables" cas de fraude qui ont entaché le scrutin en vue d'une éventuelle contestation du résultat, a annoncé ce dimanche le chef du FPÖ, Heinz-Christian Strache.
"Nous allons demander à un organisme neutre et indépendant d'examiner les innombrables indications (d'irrégularités) et nous déciderons ensuite" s'il faut contester le résultat du scrutin, a déclaré M. Strache au quotidien Kronen-Zeitung. "Il y a beaucoup d'indications provenant des votants et jusqu'à présent cinq plaintes pour violation de la loi", a-t-il ajouté dans cette interview, prévenant que "le résultat de l'élection pourrait changer".
L'écologiste Alexander Van der Bellen avait remporté d'une courte tête le 24 mai l'élection présidentielle face à Norbert Hofer du FPÖ, qui a échoué de justesse à devenir le premier président d'extrême droite en Europe. Près d'un électeur autrichien sur deux a voté au deuxième tour pour le FPÖ, un des partis de droite radicale les plus puissants électoralement en Europe.
Le scrutin parlementaire de 2018 dans la ligne de mire
Avec 50,3% des suffrages, M. Van der Bellen, ancien dirigeant des Verts, a devancé son adversaire de 0,6 point, soit 31.026 voix. Norbert Hofer a obtenu 49,7% des suffrages. Le FPÖ, qui caracole en tête des sondages pour les législatives depuis plusieurs mois, espère cependant décrocher la chancellerie, le coeur exécutif du pouvoir, lors du prochain scrutin parlementaire en 2018.
La semaine dernière, les autorités autrichiennes avaient indiqué enquêter sur plusieurs cas d'irrégularités présumées au cours du scrutin. Elles concernent dans la plupart des cas des votes par correspondance ouverts trop tôt et ne devraient pas modifier le résultat du scrutin, selon des experts.
M. Strache a entretemps dû demander à ses partisans de modérer leurs propos, certains d'entre eux ayant appelé à la violence contre M. van der Bellen et ayant même publié son adresse sur la page Facebook, très populaire, du chef du FPÖ.
Selon la presse, la police a renforcé la protection de M. van der Bellen après ces appels.
12:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Racisme: la droite populiste en remet une couche
La droite populiste a émis des critiques racistes à l'encontre des joueurs d'origine étrangère de la Mannschaft.
Le vice-président du parti Alternative pour l'Allemagne (AfD), Alexander Gauland, s'en est pris à une des icônes de l'équipe, le défenseur central du Bayern Munich Jérôme Boateng, en estimant dans une interview à l'édition dominicale du quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung: «Les gens l'apprécient en tant que footballeur. Mais ils ne veulent pas avoir Boateng comme voisin».
C'est la deuxième fois en l'espace de quelques jours que la droite populiste allemande émet des critiques à caractère raciste. Jérôme Boateng, qui s'apprête à disputer l'Euro en France avec la Mannschaft, a des origines ghanéennes par son père.
Un précédent de Pegida
En début de semaine, des membres du mouvement d'extrême-droite allemand Pegida avaient déjà suscité la controverse en s'en prenant sur internet aux joueurs de l'équipe nationale d'origine immigrée comme Boateng, à l'occasion d'une opération de marketing du groupe Ferrero qui commercialise ses chocolats Kinder avec des emballages portant des photos des joueurs lorsqu'ils étaient enfants.
Le président de la Fédération allemande de football (DFB), Alexander grindel, a dénoncé dimanche la dernière sortie de Alternative pour l'Allemagne (AfD) à l'égard de Jérôme Boateng. Il a estimé qu'il était «de mauvais goût» de chercher à «instrumentaliser à des fins politiques» la popularité du joueur et de l'équipe nationale.
Jérôme Boateng est «un joueur exceptionnel et un homme formidable, qui s'engage du reste beaucoup dans la société et constitue pour beaucoup de jeunes un exemple», a-t-il ajouté. Le président de la Fédération avait déjà loué en début de semaine la diversité au sein de la Mannschaft, qui inclut des joueurs de différentes origines.
Attaques inacceptables
Le directeur sportif de l'équipe nationale Oliver Bierhoff a estimé de son côté que «ce n'est pas la première fois que nous sommes confrontés à de telles déclarations», qui «discréditent» leurs auteurs.
Le ministre allemand de la Justice Heiko Maas a, lui, dénoncé des attaques «indignes et inacceptables».
Le parti AfD connaît un essor spectaculaire depuis quelques mois en profitant des craintes suscitées dans l'opinion allemande par l'arrivée d'un million de demandeurs d'asile en 2015.
La polémique autour de la Mannschaft n'est pas sans rappeler les critiques récurrentes exprimées en France ces dernières années, notamment par le parti d'extrême droite Front national, à l'égard de ce qu'il considère comme un nombre excessif de joueurs de couleur dans l'équipe de France.
11:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les Français se réveilleront lorsque Notre Dame deviendra une mosquée … et encore
Lorsque le diocese de Bourges a mis l’église St Eloi de Vierzon en vente, c’est une association islamique qui a fait une offre d’achat. Face à l’émotion provoquée, c’est ensuite une loge maçonnique qui s’est proposée d’acheter les locaux.
Finalement, la ville a préempté : le maire communiste Nicolas Sansu a tenu promesse en signant en juin 2013 l’acte de vente de l’église Saint-Éloi, qu’il va transformer en salles d’activités sociales et sportives.
À Graulhet, en 2015, l’église a été transformée en mosquée. Elle s’appelle maintenant mosquée Al-Mohammadi, et appartient toujours à la mairie.
En 2015, Quai Malakoff, à Nantes, la chapelle Saint-Christophe a subi le même sort. Elle a été coiffée d’un minaret de 17 mètres de haut sous le nom de mosquée de Forqane.
Saint-Joseph de Clermont-Ferrand a été prêtée pendant 33 ans à la communauté musulmane de la ville qui a camouflé les symboles chrétiens derrière de nouvelles décorations. Devenue trop petite, les musulmans ont rendu les clefs en 2011 et ont construit une grande mosquée non loin.
A Lille la Chapelle des Sœurs Dominicaines est elle aussi devenue une mosquée après avoir été prêtée à titre gratuit en 1973 par l’Evêque de l’époque
« ce qui arrive au Moyen Orient arrivera en Europe »
Pour Isa Gürbüz, le responsable de l’Eglise orthodoxe syrienne en Suisse, « ce qui arrive au Moyen Orient arrivera en Europe », et il appelle les Chrétiens à la vigilance, car l’objectif de l’islam, c’est de prendre le pouvoir comme au Moyen Orient.
Dans le journal zurichois Tages-Anzeiger, Isa Gürbüz qui parle en connaissance de cause, affirme que :
« les musulmans sont en Europe pour prendre le pouvoir, comme au Moyen-Orient » et que « dans 20 ou 30 ans, il y aura en Europe une majorité de musulmans. La moitié des femmes européennes devra alors porter le hijab ».
Gürbüz ajoute que c’est la version rigoriste et violente de l’islam qui s’exporte en Europe.
« Ce que causent aujourd’hui les milliers de groupes terroristes de l’Etat islamique, des talibans ou d’al-Qaïda, est dans la continuité du génocide de 1915 » mené par l’Empire ottoman contre les minorités chrétiennes.
A l’inverse, l’Eglise d’Allemagne demande que l’islam soit enseigné à l’école publique dans tout le pays afin d’éloigner les jeunes musulmans de la tentation fondamentaliste. L’évêque Heinrich Bedford-Strohm a déclaré au quotidien Heilbronner Stimme que l’enseignement de l’Islam dans les écoles donnerait aux jeunes musulmans une chance d’avoir une approche critique de leur religion.
Dans la province hollandaise de Friesland, 250 des 720 églises ont été transformées ou fermées.
En Allemagne entre 1990 et 2010, l’Eglise Évangélique a fermé 340 églises.
L’an dernier, Dalil Boubakeur suggérait de convertir les églises vides en mosquées avant de se rétracter car il apportait des arguments contre les journalistes et intellectuels qui s’obstinent à nier qu’un remplacement est en cours.
En janvier, la synagogue Or Torah de Marseille a été vendue à l’association musulmane Al Badr pour 400,000 euros. La synagogue était désertée en raison des agressions antisémites.
La mosquée Fatih Camii d’Amsterdam s’appelait encore Eglise Saint Ignatius en 1997.
Une synagogue de La Hague a été transformée en mosquée Al Aqsa.
L’église St. Jacob, une des plus anciennes d’Utrecht, a été transformée en résidence de luxe.
A Maastricht, une bibliothèque a remplacé l’ancienne église des Dominicains.
La principale mosquée de Dublin est une ancienne église presbytérienne.
En Grande Bretagne, la cathédrale St Marks s’appelle maintenant « nouvelle mosquée de Peckham.
A Manchester, la mosquée de Disbury est une église méthodiste transformée.
Comme à Clitheroe, dans le Lancashire, où l’église anglicane Saint Pierre, a été transformée en mosquée.
Archevêque Jozef De Kesel : « l’avenir est avec l’islam »
Et l’archevêque Jozef De Kesel encourage l’ouverture des écoles catholiques aux musulmans, car « la société occidentale n’a jamais été aussi laïque, mais en même temps la religion n’a jamais été aussi présente que maintenant. En partie grâce à l’islam, car celui-ci a favorisé le retour de la religion » explique l’archevêque belge, tout en ajoutant : « je sens cette peur [de l’islam] et je la comprends en partie, mais la peur est mauvaise conseillère. L’avenir est avec l’islam. »
Répondant aux questions de Delphine de Mallevoüe pour Le Figaro, Maxime Cumunel, délégué de l’Observatoire du patrimoine religieux (OPR) expliquait en 2012 que « les campagnes comptent encore majoritairement des catholiques », mais sous la pression financière, les 5000 églises possédées par les diocèses de France construites au XXe siècle, seront « plus facilement vendables et transformables, car moins marquées religieusement dans leur architecture extérieure et intérieure ».
En revanche, plus de 15 000 églises françaises sont classées au titre des monuments historiques, ce qui rend leur conversion impossible tant que la loi n’est pas modifiée.
L’année dernière, Nicolas Sarkozy co-signait avec Eric Zemmour un appel pour « sauver les églises ».
« Ce qui nous arrive aujourd’hui a commencé il y a 1 300 ans », conclut l’évêque syrien Dionysos Isa Gürbüz.
N’est-ce pas rejeter la responsabilité sur les autres, puisque la solution est individuelle et à portée de tous les Chrétiens : se prendre en charge, retourner à l’église sans attendre maman Sarkozy et Zemmour, sans écouter Gürbüz.
11:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Turquie: manifestation pour la reconversion de Sainte-Sophie en mosquée
En Turquie, des centaines de fidèles musulmans ont demandé ce samedi 28 mai la reconversion de la basilique Sainte-Sophie en mosquée, une requête qui refait régulièrement surface ces dernières années dans le pays.
Il faut briser les chaînes et ouvrir Sainte-Sophie, ont scandé ce samedi au moins 1 000 fidèles réunis pour la prière devant la basilique, à l’initiative d’une association de jeunes conservateurs.
Sainte-Sophie a été transformée en musée par Atatürk en 1934, mais depuis quelques années, la pression s’intensifie pour la retransformer en mosquée, ce qu’elle avait été depuis la prise de Constantinople jusqu’au XXe siècle. Cette demande trouve un écho favorable parmi les dirigeants de l’AKP au pouvoir. En 2013 notamment, le vice-Premier ministre en avait déjà émis le souhait.
Si la requête est donc récurrente depuis quelques années, le choix de la date d’aujourd’hui n’a rien d’innocent. Car la Turquie s’apprête à célébrer en grandes pompes ce dimanche l’anniversaire de la prise de Constantinople. Plus d’un million de personnes sont attendues à Istanbul pour une reconstitution historique géante organisée par les autorités.
Avec notre correspondant à Istanbul, Alexandre Billette
11:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Migrants : Des militants d'extrême droite anglais brûlent le drapeau de l'UE à Douvres
Des militants de l’extrême droite anglaise ont manifesté contre l’immigration, samedi, à Douvres, l’une des portes d’entrée au Grande-Bretagne…
Samedi, une trentaine de militants d’extrême droite ont manifesté dans la ville anglaise de Douvres, l’une des principales portes d’entrée maritime en Grande-Bretagne. Ils ont par ailleurs brûlé un drapeau de l’Union européenne lors de ce rassemblement dans cette commune située en face de la ville française de Calais, où vivent des milliers de migrants espérant traverser la Manche.
Contre les réfugiés
Des policiers se sont déployés autour des manifestants qui ont défilé sur le front de mer du port de Douvres. L’un des manifestants brandissait un drapeau britannique avec l’inscription « Les réfugiés ne sont pas les bienvenus ».
« Les manifestants d’extrême droite n’ont pas réussi dans leur tentative de fermer le port de Douvres », a déclaré Charlie Elphicke, député de la ville. « Tant de perturbations à cause d’un si petit nombre d’égoïstes », s’est-il indigné.
L'immigration, thème de débat
Une contre-manifestation a eu lieu parallèlement. Une femme arborait une pancarte proclamant « le racisme blesse tout le monde ».
L’immigration est l’un des principaux thèmes en débat à moins de quatre semaines du référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE, prévu le 23 juin, et appelé aussi le « brexit ».
M.L. avec AFP
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dimanche, 29 mai 2016
Allemagne. Les agressions contre les réfugiés en augmentation
Le ministre allemand de l'Intérieur s'inquiète de l'augmentation des agressions contre les réfugiés dans le pays dénonçant "l'abrutissement partiel de (la) société".
« La situation s'est encore dégradée dans les premiers mois de 2016 », a déclaré Thomas de Maizière (CDU) aux journaux du groupe de presse allemand Funke. Depuis janvier, son ministère a recensé plus de 1.100 délits à l'encontre des réfugiés, dont 449 contre des foyers de réfugiés et 654 contre des réfugiés hors des foyers. La crise des réfugiés a « agi comme un accélérateur », facilitant le passage à l'acte chez certains, a estimé le ministre. En 2015, l'Allemagne a enregistré près d'un millier de délits contre les foyers de réfugiés, attribués à l'extrême droite, soit une hausse de 427% en un an, concomitante à l'afflux de migrants dans le pays. Depuis le début de l'année, le flux de migrants arrivant en Allemagne a diminué, dans le sillage de l'application de l'accord entre l'UE et la Turquie qui aboutit de facto à déléguer à Ankara la gestion du flux de migrants
09:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Non à l'impunité parlementaire en matière de racisme
Jean-Louis Masson, sénateur de la République, a déposé récemment un amendement dont les motivations étaient clairement et explicitement racistes. Selon lui, le contrôle au faciès est légitime car "dans la mesure où la totalité des attentats terroristes récents sont le fait de musulmans, il est normal que dans un but de dissuasion des attentats, on contrôle plutôt les personnes de cette religion que les personnes d'autres religions". Les "musulmans d'apparence" sont de retour. Le sénateur Masson ne nous dit pas comment on les reconnait mais il a surement son idée sur la question. Fort heureusement, la bronca soulevée par la publicité donnée par la LICRA à ce texte scélérat semble avoir conduit ledit sénateur à ne pas venir défendre son texte en séance. La Haute Assemblée a ainsi évité le déshonneur en sus de la bêtise.
Le sénateur Masson est un récidiviste. Le 14 octobre 2015, il était déjà monté à la tribune du Sénat pour expliquer que "les immigrés d'aujourd'hui sont les terroristes de demain", sous les applaudissements jouissifs des deux sénateurs du Front National. Mais attention pas tous les immigrés ! Et le sénateur mosellan de continuer son oraison funeste : "par le passé, nous avons eu d'énormes vagues d'immigration : des Polonais, des Italiens, des Portugais. Et c'était des gens qui ne posaient pas de problèmes... Et il faut le dire.". Suivez son regard.
Jean-Louis Masson est parlementaire. Sa liberté d'expression est totale. L'article 26 de la Constitution dispose qu' "aucun membre du Parlement ne peut être poursuivi, recherché arrêté, détenu ou jugé à l'occasion des opinions ou votes émis par lui dans l'exercice de ses fonctions". L'article 41 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse prévoit en outre que "ne donneront ouverture à aucune action les discours tenus dans le sein de l'Assemblée nationale ou du Sénat ainsi que les rapports ou toute autre pièce imprimée par ordre de l'une de ces deux assemblées.". Le sénateur Masson le sait bien et une fois sorti de l'hémicycle, il a ses pudeurs.
Voilà. Chat perché. Fermez le ban. A l'Assemblée ou au Sénat, on peut être raciste sans passer par la case tribunal : c'est le racisme à cocarde. On peut outrager les valeurs de la République et se prévaloir de l'article 26 de la Constitution pour s'exonérer de rendre des comptes devant un tribunal qui, pourtant, rend la justice "au nom du Peuple Français".
Et bien non. L'incitation à la haine, prononcée à la sortie d'une école juive, dans la cage d'escalier d'une tour de banlieue ou sous les lambris du Palais du Luxembourg doit connaître le même sort. Dans le cas contraire, nous laisserions prospérer l'idée que l'immunité des parlementaires est une impunité. Quand les révolutionnaires, en France ou aux Etats-Unis, ont introduit ce privilège de protection des parlementaires, il s'agissait de garantir que le travail de la représentation nationale ne soit pas entravé ou contraint par le pouvoir exécutif, l'Eglise, le pouvoir judiciaire ou les citoyens eux-mêmes. Il s'agissait de sanctuariser le débat parlementaire, pas d'en faire une zone de non-droit.
Surtout, la parole des élus n'est pas une parole anodine. Elle a reçu l'onction du suffrage universel, même indirect. Elle est chargée d'une légitimité qui porte à conséquence. Elle est publique et en tant que telle, elle a une responsabilité particulière. Les mots d'aujourd'hui sont les actes de demain. Les élus ont une obligation d'exemplarité sur le plan éthique. Où est l'exemplarité, où est l'éthique quand un parlementaire incite à la haine raciste, échappe aux poursuites judiciaires et ensuite va expliquer à ses concitoyens qu'il faut respecter la loi, façon tolérance zéro ? Nulle part.
Un proverbe chinois bien connu dit que "le poisson pourrit toujours par la tête". A laisser prospérer de telles dérives au sein des institutions de la République, au plus haut niveau de l'Etat, notre pays joue avec le feu. Et les estimations qui prédisent l'arrivée en 2017 d'une cinquantaine de députés d'extrême-droite à l'Assemblée Nationale devraient conduire, avant qu'il ne soit trop tard, nos dirigeants à introduire une procédure pour que les parlementaires qui tiendraient des propos racistes ou antisémites, rendent des comptes devant la justice. Car certains discours qui seront alors prononcés à la tribune du Palais Bourbon après le mois de juin 2017 risquent de faire passer les dérapages de Monsieur Masson pour de la poésie bucolique.
Alain Jakubowicz
09:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Manifestation anti-réfugiés à Paris (VIDEOS)
Une manifestation contre l'immigration massive "On est chez nous!" s'est tenue dans la capitale française.
Les manifestants, rassemblés sur la place Monge à Paris sous la pluie battante, ont déclaré qu'ils souhaitaient vivre selon les traditions et les valeurs françaises et ont critiqué le système d'intégration des immigrés en France.
Selon un correspondant de Sputnik présent sur place, les protestataires portant des drapeaux français ont scandé "Non à l'islamisation!", "Français en colère" et "Ici c'est chez nous!" et ont chanté La Marseillaise.
"Le message qu'on passe aujourd'hui est qu'on est chez nous. Ce message est assez simple, mais qui est chargé de sens pour la jeunesse de notre pays. Aujourd'hui, on est confronté à une immigration massive (…), et particulièrement avec la vague des migrants", a déclaré à Sputnik Arnaud Delrieux, président du mouvement Génération identitaire, un des organisateurs de la manifestation.
Selon lui, le système politique actuel a rendu possible les attentats du Bataclan et d'autres attentats commis par des terroristes nés en France.
"On a une autre menace que nos politiciens n'avaient pas envisagé, la menace de Daech. Et le plus grave est que tous les enfants qui ont tué pour Daech, tous ces militants, extrémistes et terroristes de Daech sont des gens qui sont nés en France (…). Cela signifie que notre système d'intégration est mauvais", a conclu M.Delrieux.
09:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Populisme en Europe : poussée de fièvre ou bouleversement ?
Plusieurs pays d'Europe connaissent une crispation populiste, conservatrice ou nationaliste. S'agit-il d'un phénomène conjoncturel ou d'une profonde recomposition politique ? Eléments de réponse avec notre invité, le sociologue Erwan Lecœur.
L'extrême droite du FPÖ à deux doigts de remporter l'élection présidentielle en Autriche ; le parti UKIP très actif pour le Brexit en Grande-Bretagne ; le raidissement dans les pays de l'est de l'Union européenne face à la crise des migrants ; les ultra-conservateurs à l’œuvre en Pologne ; la montée des révisionnistes oustachis très actifs en Croatie...
Pour mieux comprendre ces mouvements qualifiés tantôt de populistes, néopopulistes, nationalistes, conservateurs, ethnicistes ou encore extrémistes de droite, le sociologue Erwan Lecœur explique.
08:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Quand l'extrême droite dirigera en Europe
ANALYSE DU RISQUE - Déjà présente dans plusieurs coalitions ou aux portes du pouvoir comme en Autriche, ce n'est sans doute qu'une question temps avant que l'extrême droite ne dirige un pays en Europe. Un scénario qui risque d'avoir à terme une influence sur le climat d'affaires et d'investissement sur le marché européen.
Le 23 mai, Norbert Hofer, le candidat du FPÖ (parti de la liberté), est passé tout près de devenir le premier chef d'État issu de l'extrême droite en Europe occidentale depuis 1945. C'est finalement un candidat écologiste, Alexander Van der Bellen, qui est devenu le président de l'Autriche, mais avec seulement 50,3% des voix.
L'Europe a poussé un grand soupir de soulagement.
Toutefois, le répit pourrait être de courte durée. Car des élections législatives (avec l'élection du chancelier soit l'équivalent d'un premier ministre) auront lieu en 2018, et l'extrême droite mène dans les sondages.
Les risques économiques et financiers
La montée de l'extrême droite représente un risque géopolitique pour les investisseurs.
Même si les partis d'extrême droite varient d'un pays à l'autre, ils ont en revanche plusieurs points en commun, soulignent les spécialistes.
Ils sont d'abord «eurospectiques». Cela signifie qu'ils sont contre l'Union européenne et l'euro, la monnaie commune de 19 pays européens.
Ils sont aussi très souvent hostiles au libéralisme économique et au libre-échange.
Lorsqu'un parti d'extrême droite siège par exemple au sein d'un gouvernement de coalition, il propose la plupart du temps des mesures protectionnistes défavorables aux investisseurs étrangers.
Enfin, les partis d'extrême droite s'opposent farouchement à l'immigration, qui est vue comme une menace à l'identité européenne. La crise des migrants a d'ailleurs permis à la plupart des partis de faire des gains dans les intentions de vote.
C'est ce qui explique la force de l'extrême droite en Autriche, un pays de 8,5 millions d'habitants.
En 2015, l'Autriche a enregistré 90 000 demandeurs d'asile, avant de fermer ses portes en début d'année, face au retournement de son opinion publique, rapporte Le Monde.
Or, si une société vieillissante comme l'Europe se prive d'immigrants, elle risque de réduire le potentiel de croissance de son économie et de ses entreprises, craignent plusieurs économistes.
Marine Le Pen présidente en 2017 ou 2022?
Après la quasi-victoire de l'extrême droite en Autriche, les regards sont maintenant tournés vers la France, où aura lieu une élection présidentielle en 2017. Et, là aussi, les analystes s'attendent à ce que la chef du Front national, Marine Le Pen, fasse bonne figure.
Elle devrait atteindre le second tour pour affronter soit l'actuel président socialiste François Hollande (la candidature probable, mais qui ne fait pas l'unanimité à gauche) ou le candidat de la droite modérée (qui n'a pas encore été choisi).
En 2002, l'ancien président du Front national, Jean-Marie Le Pen (le père de Marine Le Pen), avait créé toute une surprise au premier tour de l'élection présidentielle.
Il avait alors récolté 16,86% des voix, éliminant le candidat socialiste, le premier ministre Lionel Jospin.
Pour lui barrer la route, une écrasante majorité de Français - à gauche comme à droite - avaient alors réélu le président sortant de centre droit, Jacques Chirac, qui avait rassemblé 82% du suffrage.
L'effondrement des partis traditionnels
La montée de l'extrême droite en Europe a pour toile de fond le déclin des partis politiques traditionnels qui dirigent les pays européens depuis 60 ans, soit les sociaux-démocrates (centre gauche) et les chrétiens démocrates (centre droit).
La récente présidentielle en Autriche illustre bien ce phénomène: au second tour, les Autrichiens avaient le choix entre le candidat de l'extrême droite et un candidat écologiste anti-système.
Allons voir ce qui se passe ailleurs en Europe.
En Suède, le parti d'extrême droite, les Démocrates de Suède, a remporté 49 sièges (ou 13% des voix) en 2015, lui donnant la balance du pouvoir au parlement.
Au Danemark, le parti du peuple danois a fait des gains importants de puis cinq ans, passant de 14 à 21% dans les intentions de vote.
Même l'Allemagne n'échappe pas à ce phénomène.
Le parti alternative pour l'Allemagne progresse graduellement dans les intentions de vote. Actuellement, il est crédité de 15% des voix au niveau national, cinq point derrière les sociaux-démocrates, selon le quotidien The Guardian.
Depuis quelques années, l'extrême droite fait donc des gains dans plusieurs pays d'Europe. La grande question est à savoir si cette tendance peut s'inverser.
Bref, l'extrême droite en Europe sera-t-elle plus forte ou moins forte qu'aujourd'hui dans cinq ou dix ans?
La perte de confiance de plusieurs électeurs dans les partis traditionnels n'augure rien de bon, disent les analystes.
De plus, la crise des migrants - le carburant de l'extrême droite - est là pour durer à moyen terme en raison de la guerre civile en Syrie, sans parler des autres zones de conflits au Moyen-Orient et en Afrique.
Le climat est un autre facteur à considérer.
On l'oublie souvent, mais les changements climatiques forcent aussi des gens, en Afrique ou au Moyen-Orient, à quitter leur terre.
Comme le soulignait en 2015 le magazine Foreign Policy (Same Game, New Board: climate change is destroying the geopolitical playbook. How will Nation Survive?), les changements climatiques sont en train de changer la géographie de la planète.
Des îles disparaissent et de grandes zones agricoles sont en train de dépérir.
Et les changements climatiques ne vont pas s'inverser dans un avenir prévisible, affirment les scientifiques.
Par conséquent, il faut s'attendre à voir de plus en plus de réfugiés climatiques dans le monde dans les prochaines années et décennies, dont plusieurs iront en Europe.
Une situation qui risque d'alimenter encore davantage la crainte de l'immigration dans une frange de plus en plus importante de la population européenne.
C'est pourquoi ce n'est sans doute qu'une question de temps avant que l'extrême droite ne dirige un pays en Europe, voire plusieurs.
Les investisseurs doivent donc se préparer à gérer ce risque géopolitique.
08:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une femme musulmane à la tête d’un Parlement allemand: les musulmans jubilent!
A noter que c'est encore le parti des Verts, "crypto communistes" aurait été plus juste, qui est l'origine du problème. On relèvera encore l'article haineux de oumma.com sur le même sujet qui procède scrupuleusement à la distinction entre les musulmans et non musulmans, fêtant la défaite du parti patriote de l'AfD: c'est bien une guerre qu'ils nous mènent alors que nos dirigeants et le pape nous chantent les louanges du vivre-ensemble!
Bien évidemment, ces mêmes sites musulmans se fichent totalement de la condition des chrétiens dans les pays musulmans. On notera l'inversion immonde de ces sites qui clament que ce sont les "musulmans qui sont en situation délicate" alors que des islamistes viennent de massacrer des non musulmans en Europe et continuent de menacer les Européens!
Pendant que nos gouvernements nous imposent une tolérance à sens unique, obligatoire, les musulmans ne se trompent aucunement dans ce qui se passe en Europe et ils jubilent!
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Muhterem Aras, politicienne de 50 ans du Parti des Verts est entré dans l’histoire politique allemande en devenant la première femme présidente d’un parlement d’un lander allemand. Elle est également la première présidente issu d’une famille immigré et de même la première présidente musulmane.
Née en Turquie
Muhterem Aras est née en Anatolie-orientale près de Bingol. Ses parents ont immigrés en Turquie lorsqu’elle été jeune, elle a par la suite fait sa scolarité en Allemagne pour finalement s’engager politiquement avec le Parti des Verts. Muhterem Aras a, lors de son élection, saluée « le signe d’ouverture sur le monde, la tolérance et le succès de l’intégration » que l’Allemagne offre a ses citoyens.
Avant son élection, Muhterem Aras originaire de Stuttgart était la porte-parole des Affaires financières du Parti des Verts et conseillère fiscale. Elle a été la candidate à obtenir le plus de voix avec 42,4% des suffrages.
Cette élection fait par la même occasion, écho à l’élection de Sadiq Khan à Londres, en effet Muhterem Aras musulmane alévie de confession, apporte une valeur symbolique en devenant la première femme issu de l’immigration à être présidente.
Dans un pays où des mouvements d’extrêmes droites comme Pediga faisaient les gros titres, cette élection vient prouver que l’Allemagne offre toutes les possibilités pour réussir en dépit du contexte délicat pour les musulmans d’Europe (sic!).
08:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les autruches trichent (encore) avec l'Autriche
Logique médiatique oblige, la mobilisation sociale contre la loi travail a largement occulté le second tour de l'élection présidentielle en Autriche. Et pourtant…
Il y a tout juste un mois, ici même, nous écrivions : « La victoire [de Norbert Hofer, NDLR], le 22 mai prochain, est loin d'être acquise. Norbert Hofer risque de se heurter au même plafond de verre que Marine Le Pen lors des élections départementales et régionales. Pour autant, l'on aurait tort de se voiler la face et de faire l'autruche devant l'Autriche. » Nous ne pensions pas si bien dire : aussitôt le résultat connu, les autruches se sont empressées d'enfouir la tête dans le sable. Ouf ! Le pire a été évité, on peut donc passer à autre chose. Est-ce si sûr ?
Certes, le fameux plafond de verre n'a pas été enfoncé. Mais à 30 000 voix près. Autant dire rien : 50,3 % pour l'écologiste Alexander Van der Bellen, 49,7 % pour Norbert Hofer. Et l'on pourrait faire comme s'il ne s'était rien passé en Autriche ?
Une première remarque s'impose : laminés dès le premier tour, les partis de gouvernement autrichiens, chrétiens-conservateurs et sociaux-démocrates, n'ont appelé à aucun front républicain pour faire barrage au candidat du FPÖ (extrême droite). L'auraient-ils fait qu'ils auraient sans doute joué contre leur propre camp, tant leur discrédit est grand. Au moins, les électeurs autrichiens ont-ils choisi leur destin en conscience, sans la moindre injonction partisane.
Faut-il pour autant se rassurer en se disant que Marine Le Pen, elle aussi, se heurtera en 2017 au même réflexe républicain ? La question se pose. Le FPÖ n'est-il pas l'allié du FN au Parlement européen ? Ces deux formations ne partagent-elles pas la même europhobie, le même rejet de l'islam et du multiculturalisme, le même corpus idéologique sur les questions d'identité et d'immigration ? Ne profèrent-ils pas les mêmes anathèmes sur la question des réfugiés ? N'appliquent-ils pas à la lettre la même stratégie de dédiabolisation ?
Si la France avait accepté 700 000 demandeurs d'asile
Il y a cependant deux différences majeures entre le FN français et le FPÖ autrichien. La première donne des ailes à Marine Le Pen, la seconde la cloue au sol.
- Le FN de Marine Le Pen incarne une forme de renouveau politique, puisqu'il n'a jamais exercé le pouvoir, sinon dans quelques villes. Le FPÖ de Nobert Hofer, lui, gouverne – ou a déjà gouverné – plusieurs exécutifs régionaux. Il a même occupé, par le passé, plusieurs ministères régaliens. Les Autrichiens connaissent donc parfaitement les dangers de ce vote antisystème.
- Le FPÖ dispose d'un avantage politique dont le FN ne peut se prévaloir : il est capable de se trouver des alliés. Au plan local comme au niveau national. Ne dirige-t-il pas deux Länder au sein d'une coalition ? En France, personne ne veut nouer d'alliance avec l'extrême droite. D'ailleurs, Marine Le Pen n'en cherche pas. Le ferait-elle qu'elle se déjugerait, elle qui dénonce, depuis des années, le célèbre « UMPS ».
En réalité, l'essentiel de la campagne présidentielle autrichienne s'est jouée sur la question migratoire. Si Norbert Hofer a ainsi distancé et éliminé les deux partis de la coalition au pouvoir, c'est en surfant sur leur incapacité à entendre les inquiétudes de la population en matière d'immigration. En 2015, l'Autriche, pays de 8,5 millions d'habitants, a accueilli 90 000 demandeurs d'asile. Imaginez, si la France en avait accepté 700 000, à quel niveau sondagier culminerait aujourd'hui Marine Le Pen !
En 2015, rappelons-le, la France, pays de 66 millions d'habitants, a accepté 79 000 demandeurs d'asile. Pour certains, à gauche, c'est trop peu. Pour le FN, c'est déjà trop.
Laurent Neumann
08:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Brexit : Cameron "consterné" par les arguments sur le "danger" turc
L'immigration constitue avec l'économie le principal enjeu du référendum du 23 juin : 500.000 personnes vivant au Royaume-Uni sont d'origine turque.
Le Premier ministre britannique David Cameron s'est dit "consterné" vendredi par les avertissements qu'ont adressés les partisans d'un retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne sur le danger que représenterait selon eux une éventuelle entrée de la Turquie dans l'UE.
Une offense pour les musulmans. "Nombre de musulmans britanniques seront offensés par la manière dont ils tentent d'effrayer les gens. Je pense que c'est un signe de désespoir" de ceux qui agitent notamment le spectre de l'installation de millions de Turcs en Grande-Bretagne si celle-ci restait dans l'UE, a déclaré David Cameron au journal en ligne Muslim News. "Dépeindre les Turcs comme des criminels ou des terroristes est franchement consternant", a ajouté le chef du gouvernement, qui fait quant à lui campagne pour le vote en faveur du maintien de son pays dans l'Union européenne au référendum du 23 juin.
Des affiches chocs. Des partisans du "Brexit" ont suggéré que la sécurité de la population serait menacée du fait que les taux de criminalité et de détention d'armes sont plus élevés en Turquie. Le groupe "Vote Leave" ("Votez pour quitter" l'UE) a diffusé lundi une affiche sur laquelle on peut voir un passeport britannique en guise de porte ouverte avec écrit à côté : "la Turquie (76 millions d'habitants) rejoint l'UE". "Cela prendrait des décennies avant qu'on ne se retrouve face à cette éventualité. La Turquie a déposé sa candidature en 1987. Au rythme où avancent les choses, il faudra attendre l'an 3000 pour la voir adhérer à l'Union européenne", avait rétorqué dimanche dernier David Cameron aux défenseurs de telles thèses.
Actuellement, environ 500.000 personnes vivant au Royaume-Uni sont d'origine turque, selon le ministère de l'Intérieur. L'immigration constitue avec l'économie le principal enjeu du référendum du 23 juin. La question d'une intégration de la Turquie à l'UE est revenue au premier plan après le récent accord sur les migrants conclu avec Bruxelles, qui prévoit notamment l'ouverture de nouveaux chapitres d'adhésion à l'Union européenne.
08:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 28 mai 2016
Livre : Le Grand rembarquement Emmanuel Albach
Les Bouquins de Synthèse nationale
390 pages 26 € Sortie 1er juin 2016
En 2019, un président "consensuel" met en œuvre un projet d'une folle audace, qui se veut une solution définitive et magistrale au problème devenu explosif de la cohabitation des communautés : le "Projet SCSE". Mais qui a conçu ce "Projet SCSE" ? Et quel est son véritable but ? Et qu’est-ce qui se cache derrière ces initiales ? Une version inversée de l'exode de 1962 ? Et, si c'est cela, comment se fera cette fois ce grand déplacement de population, ce grand rembarquement ? Quand l’histoire s’emballe et que les hommes politiques en ont perdu le contrôle, tout peut arriver… Même une issue aussi inattendue qu’inespérée !
Emmanuel Albach est aussi l'auteur de Beyrouth 1976 Des Français aux côtés des Phalangistes... (Les Bouquins de Synthèse nationale, 2015)
08:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un militaire français agressé à Castres
Il s'agit d'un sous-officier du 8ème RPIMa de Castres :
"Un militaire du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) de Castres, dans le Tarn, a été violemment agressé jeudi soir à l’arme blanche. Il faisait une marche d’entraînement, seul et en uniforme, à une trentaine de kilomètres de sa caserne, à Saint-Julien-du-Puy, lorsqu'il a été abordé par deux hommes.
Selon nos informations, ces derniers lui auraient reproché les bombardements français en Syrie, avant de le frapper à coups de poing et de lui asséner deux coups de cutter. Le soldat a été hospitalisé dans un état grave. Ses agresseurs ont pris la fuite et sont activement recherchés."
08:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Des tags anti-islam découverts à la mosquée de La Chapelle-Saint-Luc
Des tags islamophobes ont été découverts sur les murs du futur centre social et culturel musulman. L’UCMA, association religieuse, a porté plainte.
Vive le porc », « islam hors d’Europe », « terroriste », FAF (« France aux Français ») et même croix gammée : les fidèles ont découvert plusieurs tags islamophobes sur les murs du futur centre social et culturel musulman dont le chantier est adossé à la mosquée chapelaine, alors qu’ils se rendaient à la prière, mercredi midi.
« Des islamophobes maladifs »
« Les gens étaient inquiets, stupéfaits, raconte Abdelkhalak El Harchaoui, secrétaire de l’association qui gère la mosquée, l’UCMA*. Nous avons tenté de les rassurer… Nous ne nous laisserons pas intimider par le geste d’islamophobes maladifs et minoritaires, nous resterons calmes et ne changerons pas nos habitudes. »
C’est la première fois qu’un vandalisme de cette ampleur est constaté par l’association. « Nous avons déjà reçu des courriers d’insultes, mais ça n’est jamais allé aussi loin ! » Une plainte a été déposée. « Plusieurs indices laissent à penser qu’il s’agit d’un acte isolé, de jeunes irréfléchis, mais nous prenons cette affaire au sérieux », explique un enquêteur.
Le gymnase Clemenceau a également été tagué d’une prose identique.
Mélanie LESOIF-KADDAR
* Union de la communauté musulmane de l’Aube.
08:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mince alors, l’imam « trouve » des armes dans sa mosquée et il est condamné !
Le jihad est encouragé et exhorté dans les mosquées par les imams (tous les gens de bonne foi savent ça !). Mais de là à surveiller les mosquées ? Oh non, pas en Occident ! Ce serait de l’islamophobie. Si bien que les jihadistes possèdent des bases opérationnelles fiables que les autorités, ainsi que les imams le savent fort bien, n’oseront pas toucher.
L’imam de Belgorod, Ismailov Faizulla (en photo), qui a « trouvé » une grenade, des explosifs et des armes dans sa mosquée, a été condamné à trois ans de prison, pour les avoir remis illégalement à la police. (Dernières nouvelles de Russie, le 10 mai 2016).
Par décision du juge Themis, Ismailov Faizulla restera trois ans en prison dans un établissement correctionnel de régime général, ainsi que le précise « Interfax ». Cette sentence comptera rétroactivement à partir de la date initiale de sa détention, le 13 décembre 2015.
La défense a fait savoir sa surprise face à la décision du tribunal. « J‘étais convaincu que le verdict serait un acquittement. Le tribunal n’a présenté aucune preuve de délit de mon client, n’a posé aucune question. Ce verdict est un outrage et nous allons, bien entendu, faire appel » a déclaré l’avocat Ismailov Andrey Sotnikov. Il a ajouté que la défense se plaindrait du caractère vindicatif des charges.
L’imam de la mosquée de Belgorod, Faizulla Ismailov, 34 ans, est membre d’organisations religieuses musulmanes telles que « Paix et création ». Au cours d’une recherche dans sa mosquée, il avait trouvé plus de 700 grammes de TNT, une grenade f-1, des fusibles pour grenades, deux pistolets TT, un reévolver sans plaque d’identification et trois balles. Le 12 décembre 2015, il avait aussi trouvé dans la salle de prières de la mosquée de la littérature de contenu extrémiste. (Le curieux de cette affaire est que c’est l’imam qui a « trouvé »(!) ces armes et documents… Aurait-il senti le vent tourner et décidé de prendre les devants en remettant le tout à la police ? Pas de chance, le juge n’est pas tombé dans le piège).
L’imam a été inculpé en vertu de la partie 1 de l’article 222 et de la partie 1 de l’article 222-a du code criminel pour « possession illégale d’armes et de substances explosives ». De plus, il a été accusé de « distribution de documents extrémistes » en vertu de l’article 20.29 du code administratif.
Début février 2016, le tribunal de Belgorod, district de Oktyabrsky, a reconnu l’imam coupable de distribution de documents extrémistes et l’a condamné à une amende de 4 500 roubles. Le tribunal a découvert que la littérature illégale se trouvant dans une armoire de l’imam, à la disposition de tout un chacun. L’un des fidèles a d’ailleurs avoué à la police qu’il avait pris des livres interdits pour les lire….
07:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Saint-Denis : la grande mosquée ouvre enfin ses portes
« C’est formidable. » La joie intérieure d’Ahmed Jamaleddine est perceptible. Alors que quelques ouvriers s’affairent aux derniers travaux, le trésorier de l’association Amal, qui gère la construction de la grande mosquée de Saint-Denis, contemple les lieux avec satisfaction. Les travaux sont quasiment terminés : fidèles, riverains et curieux pourront les découvrir ce dimanche, lors d’une journée portes ouvertes*.
Ensuite, le nouveau lieu de culte accueillera les fidèles pendant le mois du Ramadan, avant une nouvelle fermeture de quelques mois. « Il reste à installer le chauffage au sol et faire quelques finitions », précise le trésorier. L’inauguration définitive est prévue, enfin, pour la fin de l’année.
« Notre souhait, c’était d’avoir un lieu de culte digne de ce nom. Ce n’était pas totalement le cas jusqu’à présent. Notre mosquée n’est qu’une petite salle de prière, dans la cité Stalingrad et elle date de 1976 », explique Ahmed Jamaleddine.
Ville la plus peuplée du département, et abritant sans doute la plus forte communauté musulmane du 93, Saint-Denis ne disposait pas d’un grand lieu de culte, avec coupole et minaret. « C’est important pour nous d’avoir pignon sur rue, d’être un lieu ouvert à tous, même aux non-musulmans. On ne veut pas prier cachés », continue le responsable. Avec une salle de prière de 1200m2 et 300m2 à l’étage pour les femmes, la nouvelle mosquée peut accueillir deux fois plus de fidèles que l’ancienne, soit 2500 personnes.
L’édifice s’intègre bien dans le voisinage de ce quartier pavillonnaire. Il comporte aussi deux bâtiments attenants d’environ 500 m2 pour les actions éducatives et sociales, un parking souterrain de 3900 m2 et des salles de réunion. A terme, l’association aimerait y ajouter des panneaux photovoltaïques et une terrasse végétalisée, pour en faire la première « mosquée écolo ».
Une énième innovation pour le lieu de culte qui avait déjà lancé un inédit « mosquéethon » pour collecter les 6M€ nécessaires à sa construction (dont 665000€ pour le terrain et 2M€ rien que pour le parking). « L’essentiel des fonds est venu des fidèles. Tout a été fait dans la transparence », assure Ahmed Jamaleddine.
Un financement long à boucler, qui explique la lenteur des travaux, avançant à mesure que l’argent tombait. Le projet est né au début des années 2000, la promesse de vente fut signée en 2004, le permis de construire déposé en 2006, la première pierre en 2007 mais le début des travaux véritable en 2009-2010 ! « On est fiers, on se demande encore comment on a fait, sourit Ahmed Jamaleddine. La main de Dieu est là. »
*Portes ouvertes ce dimanche de 14 h 30 à 17 h 30, 115, rue Henri-Barbusse à Saint-Denis.
Jean-Gabriel Bontinck
07:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Belgique : un site d’information publie une carte des musulmans commune par commune
Cartographier les musulmans "commune par commune" en Belgique, telle est l’initiative proposée par le site d’information belge Sudinfo.be. Une carte interactive qui choque de nombreux internautes.
Les critiques pleuvent. "781 887 musulmans vivent en Belgique : découvrez la carte, commune par commune." Tel est le titre d'un article payant publié mercredi sur le site d'information belge Sudinfo.be. Une carte interactive qui répertorie "commune par commune" les "7% de la population musulmane" dans le pays. Et le journal belge d'expliquer que 4,9% de la population musulmane vivent en Wallonie et 23,6% à Bruxelles. Pour parvenir à ce résultat, le site affirme s'être appuyé sur les observations réalisées par un sociologue, Jan Hertogen, la Belgique "n'organisant pas de recensement religieux".
Une méthode douteuse et approximative qui suscite une vive polémique. Dans le détail, Jan Hertogen fonde son calcul sur le nombre d'habitants issus de l'immigration et installés en Belgique depuis 1945, ainsi que le "degré de religiosité" ou "de laïcité" selon l'origine. Mais selon lui, il ne s'agirait que d'un simple comptage à partir des gens issus de l'immigration. Le sociologue "répond à un besoin public qui est celui de savoir avec qui chacun d'entre nous cohabite", a-t-il affirmé à RTBF.
Le malaise sur Twitter
Sur les réseaux sociaux, l’initiative n’a pas tardé à faire réagir. De nombreux internautes ont dénoncé un contenu "honteux", "scandaleux", "raciste", "dangereux" et "illégal" sur Twitter. D’autres ont choisi l’ironie pour tourner en ridicule les chiffres du sociologue.
Le site parodique Nord Presse a rebondi sur la polémique, y allant de sa propre enquête-Wikipedia. "Alerte : 11 millions de GENS habitent près de chez vous", plaisante le faux journal. Et de conclure : "on le sait, certains GENS sont des voleurs, des pédophiles, des assassins et des psychopathes, attention donc".
07:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pétition : Scandale du halal : mobilisons nous en appelant les professionnels à la vigilance !
07:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Emmanuelle Cosse contre le "sans-abrisme" des migrants
Jeudi, la ministre du Logement visitait l'ancien lycée Jean-Quarré, réhabilité en centre d'accueil par Emmaüs, après des débuts chaotiques. Reportage.
Un migrant lui tend son smartphone. Emmanuelle Cosse s'approche et observe la photo. Difficile d'identifier l'objet. Le jeune homme tente d'expliquer sa requête à la ministre dans un mélange d'arabe et d'anglais. On comprend vaguement qu'il s'agit de nourriture et que celle-ci ne lui plaît pas… Nous sommes dans la salle à manger de l'ancien lycée Jean-Quarré dans le 19e arrondissement de Paris. Coincé entre une barre HLM et un squat d'artistes, le centre d'hébergement d'urgence accueille aujourd'hui 145 migrants sous l'égide d'Emmaüs.
En face de quelques élus parisiens, le jeune réfugié insiste : « C'est une banane écrasée ! » croit reconnaître le maire de l'arrondissement, François Dagnaud (PS). Quelques rires s'échappent devant le garçon, qui s'obstine avec le plus grand sérieux à se faire entendre. Au lieu de l'ignorer, la ministre du Logement l'interpelle en anglais, et lui fait un peu la leçon. « Nous essayons de vous donner un toit, de vous apprendre le français… » relativise-t-elle. Avant de conclure, un brin ironique : « Je suis sûre qu'on va trouver une solution ! » Malgré l'épreuve qu'elle traverse, l'épouse de Denis Baupin, qui faisait jeudi l'une de ses premières apparitions publiques depuis l'éclatement de l'affaire, n'a pas perdu son aplomb ni son franc-parler.
« Ils veulent de la viande halal »
Il est vrai que les barquettes sous vide servies ici en guise de repas ne sont pas toujours au goût de ces hommes originaires du Soudan, de Somalie, d'Érythrée, d'Afghanistan ou de Libye. Une salariée d'Emmaüs confirme : « Ils veulent en plus de la viande halal, et on ne peut pas leur en fournir. On essaye d'épicer les plats, mais ça ne convient pas toujours. » On est bien loin des revendications d'hier… Du temps où 1 300 personnes s'entassaient ici, se partageant deux toilettes par étage et trois douches au total, et où les bagarres et les nuisances sonores rythmaient le quotidien des occupants.
Emmanuelle Cosse poursuit sa visite dans les locaux entièrement rénovés par Emmaüs (avec le financement de l'État). Elle entre dans une chambre. Ici, avant l'évacuation d'octobre 2015, les matelas s'empilaient et des dizaines de personnes cohabitaient dans une promiscuité parfois malsaine. « Les femmes s'enfermaient à clef dans leur chambre, le soir », raconte une élue parisienne. « Je pense qu'il y a malheureusement eu quelques femmes qui ont été… » La ministre ne finit pas sa phrase, mais on comprend qu'elle évoque des violences sexuelles.
« En France, on peut s'intégrer facilement »
Dorénavant, il n'y a plus que des hommes, tous trentenaires et célibataires. Les chambres sont vastes et accueillent entre deux et quatre personnes uniquement. Un bloc de douches a été créé, ainsi qu'une laverie et des vestiaires. Emmanuelle Cosse discute avec Youssef, un Soudanais venu de Libye. Elle s'intéresse au parcours de cet homme portant une veste kaki et un bonnet sur lequel est écrit « Italia ». Il est passé par l'Italie, donc, puis par Marseille et le campement de la Chapelle, à Paris. Ensuite, elle croise Ibrahim, qui a quitté la Libye, lui aussi. On lui demande l'image qu'il avait de la France avant son exil, il explique en arabe, par l'intermédiaire de la traductrice : « En France, on peut s'intégrer facilement. » Quel est son projet ? « Apprendre des langues et… faire du foot ! » Dans leur pays d'origine, 16 % d'entre eux étaient agriculteurs et 17 %, ouvriers du bâtiment. Un espoir de réinsertion pour l'équipe d'Emmaüs.
En attendant, on tente de les occuper entre deux démarches administratives. Un potager a vu le jour en février, grâce à l'association Vergers urbains et aux habitants du quartier qui ont apporté les premières graines. L'atelier jardinage ne fait pas le plein. Entre cinq et dix personnes seulement s'y rendent, une fois par semaine, pour bêcher et semer afin de récolter blettes et autres courges. Seront-elles plus nombreuses à venir ramasser les œufs dans le futur poulailler ?
Pour la ministre du Logement, la reconversion de ce lycée est une réussite. Elle compte réhabiliter davantage de bâtiments, notamment des bureaux vides. Comme cela a été le cas dans les anciens bureaux de Canal+, dans le 15e arrondissement, qui accueillent aujourd'hui 176 personnes, dont 70 enfants. Face à l'afflux de migrants, l'urgence est de désengorger Paris et l'Ile-de-France pour créer de nouveaux centres en province. Mais comment faire jouer « la solidarité nationale » ? « On motive ou on impose ! prévient la ministre, qui compte utiliser l'arme de la réquisition. Mon objectif, c'est de ne laisser personne à la rue. »
Une détermination que la ministre a immédiatement tweetée dans un message qui n'est pas passé inaperçu.
Émilie Trevert
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Plus d'une vingtaine de blessés dans des affrontements dans la "jungle" de Calais
Une vingtaine de migrants, un policier et au moins trois bénévoles ont été blessés jeudi 26 mai en fin d'après-midi dans la "jungle" de Calais lors d'une rixe opposant environ 200 réfugiés afghans et soudanais, a-t-on appris de sources concordantes.
La rixe a éclaté lors de la distribution des repas dans le centre d'accueil de jour Jules-Ferry selon la préfecture, puis s'est étendue au Centre d'accueil provisoire constitué de conteneurs, de source policière. Au sein même de la "jungle" plusieurs cabanes ont été brûlées, a constaté un correspondant de l'AFP. La situation était "stabilisée" vers 18H30 a indiqué la préfecture.
Des feux de tente ont par ailleurs été signalés sur le camp, raconte La Voix du Nord, qui précise que le plan NOVI (plan d’urgence pour porter secours à un nombre important de victimes dans un même lieu) a été mis place.
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En Suisse, les musulmans doivent faire comme les Suisses
Les autorités du canton de Bâle-Campagne ont levé la dispense accordée à deux collégiens syriens de ne pas serrer la main de leurs professeurs féminins.
En Suisse, les élèves de confession musulmane devront se plier aux us et coutumes du pays. Les autorités du canton de Bâle-Campagne, au nord de la Suisse, ont décidé, ce mercredi, de supprimer la dispense accordée à deux élèves du collège de Therwil de serrer la main de leurs professeurs féminines [le rétablissement orthographique est de notre rédaction]. L’affaire remonte à avril dernier, lorsque deux syriens âgés de 14 et 16 ans avaient refusé de serrer la main de leur enseignante sous prétexte que ce contact physique entrait en contradiction avec leur pratique de l’islam.
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Editorial de Bernard Lugan
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Brexit : racisme anti-blancs dans une campagne du gouvernement britannique
Sous prétexte de convaincre les Britanniques de participer au référendum sur la sortie de l'Union Européenne, le gouvernement de David Cameron tombe dans le racisme anti-blancs primaire :
"Un vote est un vote". La photo, lancée par Operation Black Vote, invite tous les Britanniques à participer au vote, quelque soit leur origine. Elle met en scène, sur une balançoire, une femme asiatique âgée et un voyou blanc tatoué et prétend dénoncer "la diabolisation des étrangers et des personnes de couleur". L'homme représente un skinhead, un jeune britannique blond, d'origine sociale modeste et semble très agressif. Face à lui, se tient une femme d'origine asiatique, calme. La balançoire, à l'équilibre, rappelle que le vote de ces deux personnes ont la même importance dans le résultat du référendum."
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