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mardi, 24 mai 2016

1979 Les musulmans ont une mosquée

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" Chez les musulmans, les jeunes sont les moteurs de la propagation de la croyance. Actuellement l'élan islamiste est dans la jeunesse, les vieux ont la Sagesse et les coutumes."

L'un des responsables rémois de l'association islamique, M.Decelle, présente rue du Chanoine Lallement la mosquée mise à la disposition des musulmans par l'Association d'accueil des travailleurs migrants (Atrami). Il s'agit d'un bâtiment préfabriqué, mais cet ancien bâtiment administratif est tout de même plus vaste que les salles improvisées jusqu'alors dans les foyers Bienfait, Pont-Assy et Vasco-de-Gama. Désormais le millier de pratiquants musulmans comptabilisés sur Reims (surtout des Magrébins, des Turcs et des " Africains noirs et français" note l'union pourront, comme l'exige le Coran, faire leur prière communautaire du vendredi dans cette mosquée. Simultanément est créée l'association des musulmans de la mosquée et du centre islamiste. Les musulmans envisagent déjà pour l'avenir la construction d'une mosquée en dur avec un minaret " qui invite à la prière."

Après l'appel du muezzin devant l'une des fenêtres, les étudiants musulmans se réunissent dans une vaste pièce où l'on ne rentre que déchaussé. Après la prière en langue arabe, l'un des fidèles dit le sermon en français.

 Alain Moyat

Source : Reimshistoires

dimanche, 22 mai 2016

Un jeune homme poignardé à mort dans le RER C

Un homme de 22 ans a été poignardé à mort dans une rame du RER C à la suite d’une altercation, a-t-on appris samedi de source judiciaire, confirmant une information du Parisien. L’auteur présumé du coup mortel, un homme de 64 ans, a été arrêté et placé en garde à vue. Les faits sont survenus samedi vers 6h20 dans un RER entrant en gare de Juvisy-sur-Orge, au sud de Paris.

Une altercation a éclaté entre le sexagénaire et un groupe d’une dizaine de jeunes qui étaient « apparemment en train de fumer », a indiqué la source judiciaire. « L’homme leur demande d’arrêter et reçoit des coups. Il s’empare d’un couteau suisse qu’il portait sur lui et frappe l’un des garçons du groupe », a-t-elle ajouté. Le jeune homme est décédé à son admission à l’hôpital. L’auteur, qui était resté sur les lieux, a reconnu les faits. Il n’est pas connu des services de police.

Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte par le parquet d’Evry et confiée à la brigade des réseaux ferrés de Paris.

Source : Boulevard Voltaire

France Culture s’islamise ?

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Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, la station radiophonique France Culture occupe une place à part dans le paysage audiovisuel français. La qualité de ses émissions, la compétence de ses équipes, son haut degré d’exigence intellectuelle lui valent un prestige qui va bien au-delà des frontières hexagonales. Une fierté pour la France. Mais, n’est-ce pas, il faut bien « vivre ensemble ».

Prenez, par exemple, les émissions religieuses du dimanche matin : une heure pour les spiritualités du monde, une demi-heure pour l’orthodoxie, une demi-heure pour le protestantisme, une demi-heure pour le judaïsme, vingt minutes pour la libre pensée, une heure pour la messe. À titre personnel, j’avais pris le pli d’écouter « religieusement », de 7 à 8, la première de ces émissions, intitulée « Les Racines du Ciel », et superbement animée par Leili Anvar.

Aussi, quelle ne fut pas ma surprise, le dimanche 8 mai, lorsque j’allumai ma radio et qu’au lieu de la voix douce et mélodieuse de Leili, j’entendis les intonations aussi pieuses que mielleuses de je ne sais quel barbu qui me vantait à l’envi les mérites inégalables, incomparables, insurpassables du livre saint des musulmans. Incrédule, je crus d’abord que Leili recevait des invités, mais je dus rapidement me rendre à l’évidence : l’émission tout entière avait changé de main et, en guise de spiritualités du monde, on nous servirait désormais « Cultures d’islam ». Oui, monsieur. Tous les dimanches. Sans moi.

Vous habitez un quartier sans histoires, un quartier lambda de notre cher pays de France. Vous y êtes né, vous y avez toujours vécu. Mais peu à peu, et comme à votre insu, la population s’est mise à changer, les commerces se sont transformés, la boucherie est devenue halal et, de plus en plus souvent, il vous est arrivé de croiser d’étranges figures voilées de noir. Enfin, un beau matin, un édifice appelé mosquée s’est dressé devant vos yeux et vous vous êtes soudain rendu compte qu’être un Français de souche était devenu, en ces lieux, quelque chose d’incongru, de presque offensant. Vous vous frottez les yeux, et puis vous comprenez qu’il va falloir changer vos habitudes. Ou alors déménager.

C’est ce qui s’est passé en ce dimanche 8 mai sur France Culture. Jusqu’ici, vous vous mettiez paisiblement à l’écoute de votre émission préférée, sûr de ne faire de mal à personne, sûr de votre légitimité. Eh bien, non, vous n’étiez pas légitime. La grille de France Culture était une grille coupable, qui excluait scandaleusement l’islam de ses émissions religieuses. Alors, l’islam a réclamé sa place, rien que sa place, mais toute sa place. Celle de deuxième religion de France. Demain la première ?

Rassurez-vous, « Les Racines du Ciel » n’ont pas été supprimées, elles ont juste été reléguées à une heure de moindre écoute.

Jean-Yves Maleuvre

Source : Boulevard Voltaire

En 2016, combattons l’esclavage plutôt que de construire un musée !

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On parle de construire, en France, un musée afin d’expier le « crime » de l’esclavage. Cette pratique était, bien entendu, odieuse. Mais c’est l’Occident qui, le premier, l’a abolie pour des raisons morales. Or, en 2016, l’esclavage est encore une triste réalité pour des millions de personnes !

Les « États » esclavagistes les plus médiatisés sont les califats autoproclamés de l’État islamique et de Boko Haram, mais ils sont réprouvés et combattus par le monde entier ou presque. Le Soudan, quant à lui, pratique « officieusement » l’esclavage de chrétiens. Il existe un tarif quasi officiel. En Mauritanie, l’esclavage est régulièrement aboli mais concerne encore 4 % de la population.

L’association des ulémas de Mauritanie a émis une fatwa en 2015 pour le désapprouver et on a adopté une loi (la quatrième !) punissant sévèrement les esclavagistes. La première condamnation depuis 50 ans vient de tomber. Mais on a emprisonné les leaders des mouvements anti-esclavagistes pour blasphème (ils ont brûlé des hadiths justifiant l’esclavage). Heureusement, la Cour suprême a ordonné, le 17 mai 2016, leur libération. Mais le vice-président du CRAN a constaté, lors d’une visite officielle en Mauritanie, que chaque fois qu’il était invité à boire du thé, le breuvage était servi par un Mauritanien à peau foncée systématiquement vêtu de haillons, preuve qu’il n’est pas perçu comme l’égal des Maures à peau blanche.

En Mauritanie, on a plutôt affaire à un système de castes qui perdure (comme en Inde) car quelques Noirs (très peu nombreux !) ont des esclaves. L’islam apporte des arguments religieux à ceux qui ne veulent rien changer.

L’esclavage ravage encore les pays du Golfe. En 2011, une « féministe », membre du Parlement koweïtien, a exigé l’instauration d’agences pour vendre des femmes esclaves afin de lutter contre l’adultère. Si le maître couche avec une employée qu’il rétribue, il commet un grave péché. S’il l’a achetée, sa relation est « halal » et conforme au Coran. Le Koweït n’a pas légalisé l’esclavage mais beaucoup, dans ce pays et dans les États voisins, font comme si la loi était passée. Ils justifient leur conduite par l’application de l’islam. Pour être honnête, des expatriés chrétiens agissent de même (l’occasion fait le larron !)…

Même en France l’esclavage existe ! Il ne touche que quelques milliers de personnes. Enfants obligés de mendier, femmes de se prostituer, marginaux exploités par des employeurs sans scrupules constituent une part importante de ces esclaves. Mais on trouve aussi des familles qui viennent en France avec une domestique qu’ils exploitent sans la rétribuer. La kafala, l’adoption musulmane, sert parfois de paravent à cette odieuse pratique. En plus, grâce à Mme Taubira, elle permet de toucher les allocations familiales : le jackpot !

Si on trouve, parmi les esclavagistes de 2016, quelques chrétiens, force est de constater que la majorité d’entre eux sont musulmans car l’islam est la seule religion codifiant l’esclavage…

Christian de Moliner

Source : Boulevard Voltaire

Black M congédié, Youl prend la relève

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Ce n’est pas parce qu’il est noir que nous nous sommes indignés de la venue du rappeur Black M. Ce n’est pas parce qu’il est musulman. Ce n’est pas seulement parce qu’il s’agit d’un rappeur, quoi que nous ne soyons pas tout à fait dupes des affinités du monde rappant avec l’indigénat de la République et ce que nous pourrions appeler (pour rester polis) une certaine rancune militante à l’égard du « sous-chien ». Ce n’est pas seulement parce que le rappeur noir Black M. sacrifie, plus que d’autres, à la mode « racailleuse » et à sa somptueuse phraséologie : « youpins », « pédés », « kouffars »… Non, pas seulement.

Aussi pourrions-nous parfaitement demander au maire de Verdun de déprogrammer également son rappeur local, face de craie on ne peut plus crayeuse dénommé Youl, dont le nom a remplacé celui de son homologue francilien sur la liste des invités du centenaire. Je dis que tout réactionnaire conséquent devrait exiger aussi cette seconde annulation (ainsi que celle des deux groupes de rock et d’« electro pop » par la même occasion). Pourquoi nous arrêter en si bon chemin ? Il serait d’autant plus nécessaire de revoir cette calamiteuse programmation que Daniel Barenboim, hélas, a été décommandé – pour d’obscurs motifs logistiques – et qu’on menace, sérieusement, de faire résonner les tambours du Bronx autour de l’Ossuaire.

Ce Youl verdunois, sauf l’attachement – relatif – qu’on peut lui supposer à sa ville, a-t-il davantage sa place que Black M., petit-fils du tirailleur inconnu (je taquine), est-il donc mieux armé pour la grande commémoration nationale de 1916 ? A-t-il le cœur mieux disposé et le verbe plus délicat ? À vrai dire, j’ignorais tout de ce chanteur jusqu’à aujourd’hui, comme la plupart d’entre nous, je suppose. Il faudrait demander son avis à mademoiselle Maréchal-Le Pen.

Pour ce que j’ai pu entendre de lui, d’une oreille peu enthousiaste, je l’admets, les paroles ni la musique de ses chansons ne m’ont semblé totalement dénuées d’inspiration, et pas non plus de cette poésie de quartier très sensible si caractéristique : « musique de pédé », « fais pas ta tapette » (une distribution d’Homophobiol est-elle prévue à l’entrée du concert ?), « et que dire des forces de l’ordre, tous des abrutis congénitaux qu’on devrait sortir des commissariats pour enfermer dans des hôpitaux », etc. Mais ailleurs, il suggère des « lectures de Novalis à la télévision », au beau milieu d’une assommante logorrhée…

C’est un peu en raison de ces « dérapages » que nous désapprouvons le choix de ces mitrailleurs de variété ; mais c’est surtout, en dernière analyse, parce que nous ressentons la même chose que Renaud Camus, quelque part dans son immense Journal, face à une représentation « moderne » d’Agamemnon : « Si je n’aime pas cela, ce n’est pas parce que c’est arabe, juif, portugais, indien ou japonais ; mais parce que c’est culturellement, dramatiquement, tragiquement inapproprié. »

Thibaut d'Arcy

Source : Boulevard Voltaire

Collard : "Nous avons un problème avec un type d'immigration"

Invité de LCI pour la revue de presse politique ce samedi, le député et secrétaire général du rassemblement Bleu Marine Gilbert Collard s'est exprimé concernant la possible victoire de l’extrême droite en Autriche. Selon lui, "le peuple prend conscience d'un problème, l'immigration". "Nous avons un problème avec un type d'immigration. Ce n'est pas mettre en cause les immigrés, c'est mettre en cause la manière dont on traite l'immigration" a-t-il ajouté.

Source : lci-tf1

L’inexorable montée en puissance du populisme en Europe

Les politiciens européens d'extrême-droite, radicaux et populistes, profitent de la déception des électeurs pour promouvoir leurs idées, estime le Wall Street Journal.

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A l'instar des Etats-Unis, où Donald Trump doit son succès à un discours radical, toujours plus d'Européens rejettent les principes fondamentaux des centristes de droite et de gauche, lit-on sous la plume de l'observateur du Wall Street Journal Anton Troïanovski. 

"Ces électeurs veulent obtenir quelque chose que les partis traditionnellement populaires peuvent à peine leur procurer: une attitude plus dure par rapport aux migrants, un affaiblissement des liens avec l'UE et souvent un rapprochement avec la Russie. Ils n'ont plus confiance dans les élites au pouvoir qu'ils considèrent comme aliénées, corrompues et éloignées de la vie du peuple", estime le journaliste.

Pendant des décennies, les plus grands partis d'Europe continentale ont été unanimes à l'égard des valeurs fondamentales de l'intégration européenne qui prévoient l'ouverture des frontières, le commerce sans barrières et une devise commune.  

 Leur attitude envers ces valeurs n'était pas partagée par tous les Européens. Nombreux étaient ceux qui ont émis des doutes à ce sujet lors de référendums qui ont eu lieu en France, aux Pays Bas, en Irlande et dans d'autres pays. Cependant, le ferme attachement des partis centristes  à l'intégration européenne a influencé les eurosceptiques.

Sur fond de déception globale actuelle face aux idées d'intégration, les nationalistes et les populistes arrivent à réunir sous leurs bannières tant de personnes que même les plus grands partis, soucieux de ne pas perdre leurs électeurs, commencent à "parler un langage eurosceptique", écrit l'observateur.      

"Le Wall Street Journal a examiné le phénomène européen populiste dans plusieurs pays, allant des régions industrielles de l'Allemagne orientale et des banlieues ouvrières de Vienne à la Pologne industrielle et la Slovaquie agricole. Nous avons recueilli divers portraits d’électeurs qui sont liés par leur opposition au concept selon lequel l'intégration européenne serait une condition nécessaire de la prospérité et de la paix", poursuit le journaliste.

Ces électeurs parlent d'une souveraineté cédée à Washington, à Wall Street ou à Berlin. Ils citent des nouvelles transmises via Facebook ou Youtube en niant celles rapportées par des chaînes d'information traditionnelles, considérant ces dernières comme des "agents du gouvernement ou du grand business". Ils avouent craindre que l'afflux de migrants en Europe n'entraîne une recrudescence de la criminalité ou des bouleversements culturels. Beaucoup, mécontents des politiciens comme tels, déclarent vouloir des changements.

 "La montée en puissance de ces groupes (populistes, ndlr) oblige les politiciens à réagir, particulièrement à satisfaire certaines demandes qu'ils présentent. Les crises, allant des accords visant à sauver des Etats particuliers de la zone euro à la menace terroriste, ont affaibli les élites politiques ce qui, selon les analystes, a renforcé les positions du populisme d'aujourd'hui comparé à ses versions d'hier", conclut Anton Troïanovski.    

Source : Sputniknews

Limiter enfin l'immigration

Le groupe UDC s'est réuni aujourd'hui à Berne pour préparer la session d'été des Chambres fédérales. Les chiffres du chômage publiés hier ont fortement inquiété les parlementaires UDC. Le chômage ne cesse en effet d'augmenter en Suisse. Il atteint presque 10% chez les étrangers alors que l'immigration reste à un niveau élevé. C'est une raison de plus d'appliquer rapidement l'article constitutionnel sur la gestion et la limitation de l'immigration que le peuple et les cantons ont approuvé. Le groupe invite par ailleurs le Conseil des Etats à respecter la Constitution fédérale en examinant le projet d'extension de la libre circulation des personnes à la Croatie. Cette mesure est en effet exclue par les dispositions constitutionnelles en vigueur.

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Le Conseil fédéral et le Conseil national ayant accepté tout simplement et contre la volonté de l'UDC l'extension de la libre circulation des personnes à la Croatie, la Commission de politique extérieure du Conseil des Etats semble avoir des doutes face à cette décision. La situation est claire: une extension de la libre circulation des personnes viole de manière éclatante l'article constitutionnel sur la gestion et la limitation de l'immigration que le peuple et les cantons ont approuvé. L'UDC invite le Conseil des Etats à faire preuve de rigueur et à respecter la Constitution fédérale. L'insouciance que le Conseil fédéral et le Conseil national manifestent à l'égard de l'Etat de droit suisse ne peut pas être acceptée. 

Ne pas étatiser les enfants et les adolescents


L'initiative parlementaire exigeant une base constitutionnelle pour une loi sur la promotion et la protection de l'enfance et de la jeunesse vise à donner au Conseil fédéral la compétence constitutionnelle d'édicter des prescriptions supplémentaires pour encourager et protéger l'enfance et la jeunesse. Il n'existe pourtant aucune nécessité d'agir à ce niveau. Les bases légales en vigueur suffisent. Pour la promotion et la protection de l'enfance et de la jeunesse, la Confédération a dépensé en 2013 un montant estimé à quelque 100 millions de francs dans les domaines de J+S, des programmes UE pour la jeunesse ainsi que de la protection et la promotion de la jeunesse. Entrée en vigueur en 2013, la loi fédérale sur l'encouragement des activités extrascolaires des enfants et des jeunes (LEEJ) permet au Conseil fédéral de réagir à des besoins supplémentaires. Les dépenses des cantons pour la famille, la jeunesse, le sport, la culture et les loisirs sont estimées à environ un milliard de francs par an. Enfin, le volume du travail bénévole effectué notamment dans les associations et société de jeunesse indique l'importance de la contribution que la société apporte à ce domaine. La Confédération doit donc faire preuve de retenue en légiférant en politique de l'enfance et de la jeunesse. D'où la conclusion évidente du groupe UDC: l'Etat doit cesser de se mêler de ce domaine. 

Source : Udc.ch

Un défi de taille pour la Suisse après le référendum sur le Brexit

Il faut donc trouver une solution avec l'UE dans le courant de l'été afin de permettre au Conseil fédéral de soumettre un projet avant fin août, a souligné le négociateur en chef de la Suisse, qui a parlé samedi d'un "énorme défi".


Il y a environ un mois, le ministre des affaires étrangères Didier Burkhalter avait évoqué un calendrier serré après une réunion avec la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini. Une solution d'ici juillet sera "très difficile, mais pas impossible" à trouver, avait-il reconnu à Bruxelles.


A peine deux semaines


Jacques de Watteville n'a pas donné de détail samedi au Rathaus à Berne sur le calendrier. Selon les recherches menées par le "Tages-Anzeiger" et le "Bund", M. de Watteville et son équipe se sont donnés 13 jours après le 23 juin pour trouver une solution avec l'UE qui permette à la fois de sauver les accords bilatéraux et d'appliquer l'initiative contre l'immigration de masse.


Le secrétaire d'Etat aux migrations Mario Gattiker devrait rencontrer son homologue européen Richard Szostak le 6 juillet. En outre, une rencontre devrait être agendée entre Jacques de Watteville et Christian Leffler, le négociateur européen, pour fin juin ou début juillet.


Les négociations sont bloquées jusqu'au référendum sur le Brexit, un scrutin prioritaire pour Bruxelles. Une solution que l'UE pourrait trouver avec la Suisse ne doit pas fournir des munitions aux opposants britanniques à l'UE.


En mars, le Conseil fédéral a proposé une clause de sauvegarde pour mettre en ½uvre l'initiative contre l'immigration de masse, une solution provisoire. Après le vote au Royaume-Uni, les négociations devront se poursuivre pour trouver une solution acceptée par la Suisse et l'UE.

Source : Romandie.com

"Molenbeek sur Seine" : la nouvelle Une choc du Figaro Magazine

Le Figaro Magazine sort samedi une nouvelle Une choc "Molenbeek sur Seine", qui illustre une enquête sur l'islamisation de la ville de Saint-Denis dans le 93.


"Molenbeek sur Seine" : la nouvelle Une choc du... par Europe1fr

Reportage nécessaire ou stigmatisation blessante ? La nouvelle Une du Figaro Magazine "Molenbeek sur Seine" à paraître samedi 21 mai crée la polémique. Le reportage de l'hebdomadaire dénonce "l'islamisme du quotidien" en Seine-Saint-Denis. A l'intérieur du journal, des photos de femmes intégralement voilées et de prières de rue sont publiées pour illustrer le sujet. 

"Une stigmatisation permanente". Invité d'Europe 1, le rappeur Rost, président du Collectif Banlieues actives est outré : "On en a ras-le-bol. Quand j'ai vu l'article, je venais de rentrer de Rouen, où j'ai projeté mon court-métrage 'Et si on s'en sortait', écrit au lendemain des attentats. On fait des projections dans les quartiers, dans les écoles, pour leur expliquer qu'ils ne sont pas condamnés à l'échec. Or, l'image que l'on donne de ces jeunes, ils en parlent, ça a des conséquences graves sur leur psychologie, sur leur construction. On continue en permanence à les renvoyer à cette stigmatisation permanente, ça suffit !" a-t-il dénoncé.

"Faire du nettoyage là où il faut". "Je ne dis pas qu'il ne faut pas montrer les réalités mais on n'a pas à payer pour une petite poignée de gens", poursuit-il. Ces médias doivent prendre leur sens des responsabilités. Il faut faire du nettoyage, là où il y a du nettoyage à faire, mais qu'on arrête de stigmatiser une partie de cette population qui a déjà du mal." a-t-il renchéri. 

"Le piège de ne pas montrer". Invitée de Jean-Marc Morandini pour débattre face au rappeur, Lydia Guirous, membre du bureau politique Les Républicains, s'est opposée radicalement au rappeur : "Il ne faut pas mettre les problèmes sous le tapis en disant 'tout va bien, circulez, y'a rien à voir ce n'est qu'une minorité' a-t-elle affirmé. "Le problème aujourd'hui, c'est que ce n'est plus une minorité. Pendant longtemps on a caché ça, résultat ? Ils gagnent du terrain. Il y a 20 ans on ne voyaient pas des filles aller en jilbeb à l'université. Il ne faut, justement, plus tomber dans le piège de ne pas montrer", a-t-elle encore plaidé.

Le rappeur Rost a fortement réagi à ces propos : "à force d'enfermer les gens là dedans, ils deviennent ce qu'ils voudraient qu'ils soient. Le problème est là. La conséquence, c'est que quand vous habitez à Saint-Denis et que vous envoyez un CV, vous avez une chance sur 1 million qu'on vous réponde" a déploré Rost, pointant du doigt, ce qui pour lui, constitue une stigmatisation grandissante des habitants de Seine-Saint-Denis.

La réaction du maire de Saint-Denis, elle, ne s'est pas fait attendre. Dans un communiqué, Dider Paillard, a accusé le Figaro Magazine "d'alimenter les clivages extrémistes pour doper les ventes" et n'a pas exclu de porter plainte contre l'hebdomadaire.

Source : Europe1

samedi, 21 mai 2016

Des musulmans manifestent pour conserver une mosquée en centre-ville

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Quelque 300 personnes selon la police, plus de 1.500 selon les organisateurs ont manifesté pacifiquement vendredi devant la mairie de Clichy (Hauts-de-Seine) pour réclamer du maire (LR) qu'il conserve un lieu de culte musulman au centre-ville, alors que l'édile veut récupérer les lieux pour en faire une médiathèque.

La manifestation, qui s'est dispersée dans le calme, était organisée par l'Union des associations musulmanes de Clichy (UAMC), a constaté une journaliste de l'AFP.

Dans la foule étaient brandis de nombreux drapeaux français et des panonceaux où l'on pouvait lire: "Touche pas à ma mosquée" ou encore "Je suis Français, je mérite ma mosquée".

Le président de l'UAMC Hamid Kazed souhaitait remettre une pétition signée par près de 6.000 personnes en faveur du maintien d'un lieu de culte rue d'Estienne d'Orves, en plein centre-ville, qui accueille chaque vendredi quelque 3.000 personnes, selon lui. Le maire Rémi Muzeau a cependant refusé de le rencontrer.

L'imam de cette mosquée, cheikh Mounir Hedhli, s'est dit "déçu": "Le maire nous avait promis que la mosquée resterait là et en janvier, on a appris qu'il fallait partir", contrairement à ce à quoi "il s'était engagé" durant la campagne municipale, déclare le religieux.

Selon le maire, interrogé par l'AFP, une mosquée vient d'être aménagée il y a peu dans un autre lieu, avec parking et transports publics à proximité, et suffit amplement aux fidèles musulmans de la ville. Ce que l'UAMC réfute.

La salle polyvalente de la rue d'Estienne d'Orves, réaménagée en lieu cultuel par la précédente municipalité et qui était louée à l'UAMC "à titre précaire" selon le maire, voit prochainement son bail arriver à échéance et M. Muzeau veut désormais en faire "une grande médiathèque, qui manque à la ville".

"Je leur laisse jusqu'à la fin du Ramadan et s'ils ne veulent pas partir, je ferai une procédure d'expulsion. S'ils squattent les lieux, ce sera alors au préfet de régler le problème", prévient M. Muzeau.

Source : Lamontagne.fr

Religion : Le Pape recevra lundi l’imam de la mosquée d’Al-Azhar

Pour la première fois, le pape François va recevoir lundi au Vatican le cheikh Ahmed Al-Tayeb, grand imam d’Al-Azhar depuis 2010, plus haute autorité de l’islam sunnite dans le monde, l’imam de la prestigieuse mosquée sunnite Al-Azhar, le cheikh Ahmed al-Tayeb, a annoncé jeudi le porte-parole du Vatican.
«Cette audience est en préparation et est prévue pour lundi», a ajouté Federico Lombardi, sans donner plus de précisions sur l’entrevue. S’il n’y avait encore jamais eu de rencontre entre les deux hommes, leurs prédécesseurs Jean-Paul II et Mohammed Sayed Tantawi s’étaient déjà rencontrés lors d’un voyage de l’ancien pape au Caire en 2000.

Suspension des relations après la controverse Benoît XVI


Cette rencontre, à l’invitation du pape, pourrait donc marquer la fin du dégel entre l’institution sunnite et le Saint-Siège, dont les rapports sont très délicats depuis les propos controversés de Benoît XVI lors d’un discours à Ratisbonne (Allemagne) en 2006, pendant lequel il avait semblé établir un lien entre islam et violence.
Les relations avaient même été complètement interrompues en 2011, lorsque Benoît XVI avait appelé à protéger les minorités religieuses chrétiennes après un attentat meurtrier contre une église copte orthodoxe d’Alexan­drie. La grande université du Caire avait alors réagi avec force à cette prise de position publique du pontife allemand, fustigeant «les attaques répétées du pape contre l’islam».

Reprise du dialogue


Le dialogue a repris petit à petit après l’arrivée de François, avec l’envoi d’émissaires de part et d’autre. «Les problèmes que nous avons eus n’étaient pas avec le Vatican, mais avec l’ex-pape», avait indiqué en juin 2013 le conseiller de l’imam Ahmed Al-Tayeb dans un entretien au quotidien italien Il Messagero, déclarant également «atteindre un pas en avant» du pape François.

Source : Lequotidien.sn

Les jeunes Italiens affluent en Suisse

Le nombre de nouveaux arrivants en provenance d’Italie a triplé en cinq ans. Hautement qualifiés, ils forment aujourd’hui la première communauté du pays, devant les Allemands.

«En Italie, il y a de moins en moins de postes dans la recherche académique à cause de la crise. Pour ma part, je travaille depuis 2013 dans la biotechnologie à l’Hôpital universitaire de Zurich. Je suis très content à ce poste.» Après des études à Modène, Paolo Zanoni, 32 ans, a complété son cursus à l’Université de Pennsylvanie, tandis que son épouse, également docteure en médecine, est quant à elle restée en Italie.

«Au terme de mon programme de recherche aux Etats-Unis, nous avons cherché un endroit où il y aurait des possibilités intéressantes pour chacun d’entre nous.» La Suisse s’est rapidement imposée comme le meilleur choix. Les deux trentenaires bénéficient de salaires bien supérieurs aux quelque 1000 euros mensuels qu’ils toucheraient en Italie. «C’est la ville la plus agréable où j’ai vécu. La qualité de vie en fait un endroit idéal pour fonder une famille.»

A l’instar de Paolo Zanoni, les Italiens sont toujours plus nombreux à franchir les Alpes pour s’établir en Suisse, comme le démontrent les statistiques de l’Office fédéral des migrations. En 2015, la population italienne a augmenté de quelque 11 000 individus en Suisse (la différence entre le nombre des arrivées et des départs).

Ce bond a propulsé les Italiens au statut de premier groupe étranger en Suisse, avec 315  157 ressortissants. Entre 2009 et 2015, le nombre de nouveaux arrivants a ainsi triplé, passant de 8000 à 24  000 individus par an. Une évolution qui reflète la situation catastrophique de l’emploi dans ce pays voisin: le chômage des moins de 24 ans s’élève à 40%.

«C’est clairement la crise qui pousse les Italiens à s’exiler, faute de perspective de carrière dans leur pays. La Suisse est l’une des destinations privilégiées, avec la Grande-Bretagne et l’Allemagne», explique Gianni D’Amato, professeur à l’Université de Neuchâtel.

Le nombre d’Allemands diminue en revanche depuis 2009. L’année dernière, quelque 15  000 d’entre eux ont tourné le dos à la Suisse. La bonne santé actuelle de l’économie d’outre-Rhin explique le rétrécissement de ce groupe qui essuie en outre un accueil peu chaleureux – un doux euphémisme – de la part des Alémaniques. 

Surtout au Tessin

Les Italiens qui arrivent aujourd’hui ont pour la plupart moins de 40 ans et une formation universitaire. Ils sont banquiers, spécialistes en marketing ou conseillers en entreprise: des professions saturées dans leur pays d’origine. «Un quart des nouveaux arrivants s’établissent au Tessin. Suivent Zurich et Genève», poursuit Gianni D’Amato.

Le Tessin se révèle le canton où l’intégration est la plus difficile, en dépit d’une langue commune. La population locale perçoit ces nouveaux venus comme une concurrence dangereuse pour l’emploi, autant de par leurs qualifications qu’en raison d’exigences moins élevées au niveau des salaires.

Cette vague d’immigration fait écho à celle des ouvriers italiens venus dans les années 1950 et 1960 construire nos routes et nos infrastructures. Le contexte a radicalement changé. «Dès la fin des années 1990, lorsque la libre circulation des personnes commençait à se dessiner, les autorités helvétiques se sont engagées dans une politique délibérée en faveur des profils hautement qualifiés. Avec le déclin de l’industrie et de l’agriculture, les besoins en main-d’œuvre n’étaient plus les mêmes. Mais la haute conjoncture suisse du début des années 2000 a attiré davantage de ressortissants européens que prévu. L’effet de saturation ressenti par la population a joué un grand rôle dans le oui à l’initiative sur les contingents du 9 février 2014», analyse Etienne Piguet, vice-président de la Commission fédérale des migrations. 

Or, depuis, le renforcement du franc a ralenti l’économie helvétique, tandis que l’attractivité de l’Allemagne se renforçait en raison d’une industrie qui tourne à haut régime. Conséquence: en mars dernier, la population étrangère en Suisse était en recul d’un tiers par rapport à mars 2015.  

Mary Vakaridis

Bilan.ch

Le plan italien pour réduire l’immigration africaine

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Le Premier ministre italien a présenté un plan visant à ralentir les flux migratoires vers l’Europe. Mattéo Renzi préconise d’investir massivement dans des projets de développement pour aider les pays de l'Afrique subsaharienne à maîtriser les départs vers l’Europe. Quarante pays africains réunis à Rome se sont dit favorables à cette approche tout en refusant l'idée d'une forteresse Europe.


En présence des représentants d’une quarantaine de pays africains, le Premier ministre italien mattéo Renzi a présenté le 18 mai 2016 à Rome son pacte euro-africain pour réduire les flux migratoires vers l’Italie et l’Europe.
 
En échange d’une plus grande maîtrise des flux migratoires, de grands projets de développement seraient lancés dans les sept à huit pays africains d’où partent la majorité de migrants.
 
Investissements contre maîtrise des flux migratoires

Ces «investissements structurels» qui pourraient atteindre près de 10 milliards d’euros seraient financés par des emprunts ou des obligations européennes. Mattéo Renzi et Angela Merkel en auraient discuté récemment à Rome.

«En échange de ces fonds, on travaille ensemble et on gère ensemble les flux et les migrations, sans oublier l’aspect sécuritaire » a expliqué Mario Giro, vice-ministre italien en charge des questions africaines

Régler le problème de la Libye


Ce projet aurait recueilli «un large consensus» au sein de l’Union Européenne: «De nombreux pays africains y sont également favorables» s’est félicité le chef de la diplomatie italienne, Paolo Gentiloni.
 
Mais tous semblent d’accord pour dire qu’il faut au préalable régler le problème libyen, «en passe de devenir un sanctuaire du terrorisme», selon le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat.
 
«Tant qu’on ne règle pas la question de la Libye, il sera difficile de faire face à ces départs massifs d’Africains des côtes libyennes vers l’Europe», a déclaré le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye. «Stabiliser la Libye permettra de lutter contre l’immigration clandestine.»
 
Mais les dirigeants africains présents à Rome ont cependant affirmé «la nécessité de maintenir des canaux d’immigration légale» en raison de l’importance des transferts de fonds apportés par les migrants aux économies africaines.

Michel Lachkar

Source : Francetvinfo

vendredi, 20 mai 2016

Patriote, tu te trompes : le flic n’est pas de ton côté

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Sous le slogan « Touche pas à mon flic », toute la droite paraît soutenir les policiers descendus dans la rue. Rien d’étonnant, puisqu’un patriote souhaite l’ordre et la justice dans son pays. Surtout en France, où l’armée et la police sont associées à l’héroïsme et au dévouement, surtout depuis les attentats de 2015. Il est ainsi très difficile, en France, d’être patriote sans aimer les forces de « l’ordre ».

Pourtant, quand la même police nous chargeait lors de la Manif pour tous, à grands renforts de gaz lacrymogène et de matraques, les mêmes patriotes protestaient, traitant nos forces de l’ordre de « collabos ». Tout comme le jour où le général Piquemal était violemment arrêté par les CRS.

Ce rapport complexe à la police n’est pas exclusif aux patriotes. Si 71 % des Français se disent opposés à la loi Travail, et que les trois quarts trouvent « antidémocratique » le recours au 49-3, sept sondés sur dix « comprennent le ras-le-bol des policiers » et presque autant pensent que le gouvernement « n’est pas assez ferme face aux débordements des manifestants ».

Traduction : on veut du changement, mais sans flammes et sans barricades ; une révolution de gentlemen, sans se salir les pattes. Cette notion de « révolution polie » est encore plus présente chez les patriotes. L’amour de la France et l’amour de l’uniforme rivalisent dans leur esprit. Mais de ce combat fratricide il ne sort aucun vainqueur. Si bien que le pauvre patriote court les rues, défilant tour à tour avec la police, puis contre elle quand celle-ci se retourne contre lui.

Il serait cocasse que ces droitards exaltant la police se fassent rosser par elle, lorsqu’ils s’opposeront au gouvernement. Mais à quoi bon ? Le lendemain, ils défileraient pour crier leur amour aux hommes en bleu. Comme l’adolescent qui fugue mais, harassé par la faim et sentant le fumet du plat qu’on est en train de mitonner, revient dans le giron de ses géniteurs.

Le « rebelle bien élevé » fantasme sur une police patriote. Il rêve de voir gudards et flics entonner d’une voix « La Marseillaise ». « Ils servent la France, ils seront forcément de notre côté », se dit-il. Et fort de cette conviction, il défile dans la rue avec les policiers qui réclament « plus d’amour » de la part des citoyens. Mais quand la matraque du CRS s’abat sur ses fesses, il tombe de haut.

Eh oui, mon p’tit bourgeois, la police n’est pas de ton côté. Elle n’est du côté de personne, sinon de celui qui est au pouvoir. Le flic a une famille à nourrir, il s’en balance, de tes opinions politiques. Alors, défile tant que tu veux, crie ton amour de la police. Cela ne les empêchera pas de latter ta petite gueule si tu l’ouvres un peu trop fort.

Si les violences gratuites des casseurs contre la police et le mobilier urbain sont condamnables, la schizophrénie des patriotes dits « bien élevés » l’est à plus forte raison. Êtes-vous Antigone ou Créon ? Choisissez avant qu’ils ne décident pour vous.

Nicolas Kirkitadze

Retour au droit du sang : enfumage traditionnel des Républicains

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Monsieur Mariton, candidat à la primaire des Républicains, ressort sa rhétorique sur le « retour au droit du sang ». « Il faut supprimer l’acquisition automatique de la nationalité française pour les enfants nés en France de parents étrangers », vient-il de proclamer, fort d’un sondage montrant que 62 % des Français sont pour. Éric Ciotti s’était illustré sur la même thématique : « La nationalité ne peut pas s’acquérir par hasard. » Même Nicolas Sarkozy, qui y a toujours été opposé, y songeait en juin 2015.

Mais la France pratique déjà le droit du sang. Toute personne dont les parents sont français devient française automatiquement. Ce droit date de Napoléon. Il se situe dans la ligne du droit romain qui, de la fondation de l’Urbs, en 753 avant J.-C., à Auguste (mort en 14 après J.-C.), ne connaît de citoyens romains qu’en Italie, c’est-à-dire en une fraction minime de l’immense Empire. D’Auguste à l’édit de Caracalla, en 212, les 21 empereurs qui se sont succédé n’ont ouvert la citoyenneté qu’aux riches et aux nobles, ce qui était fort restreint. Quand l’empereur Caracalla ouvrit les vannes, l’affaiblissement de l’Empire était déjà en cours : les Barbares réussissaient sous Marc-Aurèle (161-180) à pénétrer en Italie.

Hervé Mariton oublie que naturalisations et mariages sont les principales façons d’acquérir la nationalité. Et que son parti n’a rien fait, quand il était au pouvoir, pour limiter droit du sol ou naturalisations. Ce débat fait partie de l’enfumage traditionnel des Républicains dans la droite ligne de l’UMP et des RPR-UDF. Depuis 40 ans, ils trahissent leurs électeurs, mais la prochaine fois, promis-juré, ils ne le feront plus.

Hervé Mariton se positionne à la droite des Républicains. Facile : son parti a grosso modo géré la France de la même façon que les socialo-écolo-trotsko-communistes. Toujours plus de mondialisation, toujours plus de dépenses publiques et sociales, toujours plus d’immigrés, toujours moins de libertés et toujours plus d’impôts. Avec des résultats « probants » : toujours plus de dettes, toujours plus de délocalisations, toujours plus de chômeurs, toujours plus d’insécurité, et des services publics toujours moins performants (hôpitaux, Éducation nationale). Sans parler de la Défense, détruite par Nicolas Sarkozy qui, à un an des présidentielles, veut en augmenter le budget.

Les mêmes qui ont mené la France au déclin (Juppé, Sarkozy, NKM) nous expliquent que si le FN prenait le pouvoir, ce serait la catastrophe. Comique. La catastrophe, c’est maintenant ! En réalité, sur ce sujet, comme sur les autres, il n’y a qu’un seul grand parti qui oserait faire de vraies réformes. Le parti qui veut vraiment mettre fin à l’immigration massive, réduire les titres de séjour, supprimer le regroupement familial, arrêter les faux étudiants, renvoyer les étrangers condamnés ou ceux au chômage depuis plus d’un an, et remettre en cause les accords de Schengen, c’est le FN. Le reste n’est qu’enfumage politicien.

Mylène Troszczynski

Source : Boulevard Voltaire

 

Mayotte : la chasse aux comoriens

Le Gouvernement au pied du mur.

Près de 500 étrangers ont été chassés de leur domicile par les habitants de Mayotte et ont donc passé dehors les nuits de dimanche, lundi et mardi. Mayotte est ainsi devenue, d’un point de vue africain, la honte de la politique française mais aussi de l’idéologie française, cette idéologie de la bienveillance qui refuse de sécuriser les frontières au nom du grand remplacement des peuples et de la charité laïque humanitaire, à moins que ce ne soit à Mayotte encore pire, la survivance d’une logique ou d’un raisonnement néo-colonialiste encore en cours en 2016.

Depuis dimanche, la place de la République de Mamoudzou (chef-lieu de cette île de l’océan Indien) est occupée par des centaines de familles, la plupart d’origine comorienne, qui ont été délogées de force par des collectifs d’habitants des communes du sud et du nord de Mayotte. Ces collectifs ont appelé toute la semaine dernière à « chasser les étrangers de leurs villages » (selon les propos mêmes du tract du collectif du village de Kani-Kéli), accusant l’immigration clandestine de vols, agressions et meurtres au quotidien (selon le collectif des citoyens de la commune de Bouéni).

Dans un communiqué commun mardi soir, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, et la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin ont condamné les violences commises ces derniers jours à Mayotte à l’encontre de familles, ayant par ailleurs conduit à la destruction de leurs habitations. Ils ne se sont pas remis en question car si effectivement de tels comportements n’ont pas leur place dans la République, le laxisme migratoire ne doit pas non plus y avoir force de loi. Faute d’avoir, depuis des années, voulu trouver des solutions rationnelles au problème comorien, le gouvernement décharge sa haine sur les Mahorais eux-mêmes en déclarant que tous les individus impliqués, dont l’enquête devra établir l’identité, devront rendre compte de leurs actes devant la justice.

A Mayotte, pendant des années, les gouvernements successifs ont laissé prospérer la délinquance, les zones grises, les bidonvilles, les incivilités et autres comportements de voyous, par une politique choisie, délibérée, entérinée pendant des années pour tardivement s’en prendre au bon sens du peuple mahorais en le menaçant. Les choses sont en tout cas claires : le gouvernement français à Mayotte a délibérément laissé pourrir la situation pour ne désigner qu’un seul coupable : le peuple Mahorais. C’était en gros tous les dérapages de l’ancien préfet Seymour Morsy allant même dans son pot de départ prophétiser l’arrivée d’un bœuf au « palais » préfectoral, confondant dans son point de vue animal Monsieur Le Boeuf avec Monsieur Frédéric Veau, nommé nouveau préfet du cent et unième département français.

527 personnes sont donc officiellement expulsées par les Mahorais et sont dans l’attente d’un relogement d’urgence, selon le dernier recensement effectué sur la place de la République. La Croix-Rouge est présente et a fait don d’une citerne d’eau potable, de nombreux habitants de Mayotte ont apporté nourriture, médicaments et produits de première nécessité pour enfants. En outre, un médecin bénévole est venu porter secours aux personnes expulsées.

En brousse, des véhicules appartenant à des leaders des collectifs d’habitants ayant expulsé des familles de la commune de Bouéni (sud de l’île) ont été brûlés au cours de la nuit de lundi à mardi. Mais cela n’empêche pas du tout la détermination de la population. D’autres expulsions sont en effet prévues dimanche à M’tsamboro (nord de Mayotte) et le 5 juin à Kani-Kéli (sud de l’île).

Les ministres de l’Intérieur et des Outre-mer ont précisé que 221 gendarmes et 499 policiers, renforcés par 102 gendarmes mobiles, soit 822 policiers et gendarmes au total étaient mobilisés pour rétablir l’ordre républicain, afin de mettre fin à ces exactions  et protéger l’ensemble de la population de Mayotte.  Il faut le dire et le répéter : l’immigration est responsable de tous les maux du département : délinquance, chômage (36%), surcharge dans les écoles, dégradation des services de santé à moins que… à moins que… pour ce gouvernement, Mayotte n’est jamais vraiment été un territoire français mais alors qui va poser la question qui fâche, la vraie question celle du rattachement de Mayotte aux Comores ?

La situation de Mayotte continue  d’être de plus en plus explosive.  De fait, l’exaspération de la population mahoraise face à l’insécurité, les vols et une immigration totalement hors de contrôle est à son comble.  Il serait grand temps de voir l’État prendre la problématique de l’immigration comorienne  comme il se doit. Or, ne nous voilons pas la face : cela suppose de mettre sur la table et de rouvrir l’épais dossier de l’indépendance des Comores, de l’escroquerie du vote séparé des îles dans le cadre d’urgence de l’ONU. L’État français, les élus locaux, la population, les autorités comoriennes, tous ont laissé faire, laissé passer depuis 20 ans la dégradation d’aujourd’hui et la venue de la guerre civile, chacun y trouvant son compte. La « bombe à retardement » de Mayotte évoquée par Mansour Kamardine alors qu’il était député, explose car la situation de Mayotte, ce sont des terrains squattés, des écoles saturées, un hôpital à l’agonie, de l’environnement pillé, de l’argent mis sans arrêt sur la table immédiatement dilapidé, une image de l’île et de ses traditions d’hospitalité particulièrement dégradée , l’exode et une insécurité devenue intolérable.

De ce qui arrive à Mayotte, la France ne peut donc s’en prendre qu’à elle-même, à l’inaction des gouvernements de tous bords , toute la drauche réunie qui n’a jamais su ou voulu prendre le problème de l’immigration comorienne à Mayotte, pour ce qu’elle est : une crise politique internationale qui a débouché sur une crise humanitaire majeure. C’est donc après le Ministère de l’Intérieur le quai d’Orsay qu’il faut réactiver sur le dossier mahorais. .

Nous avons été l’un des rares médias à évoquer la nouvelle loi sur l’immigration votée en catimini par nos députés . Cette loi votée en mars dernier (le 7 mars 2016) a comme nous l’avions fait remarqué élargi le droit du sol dans une proportion jamais atteinte dans notre constitution puisqu’elle instaure un nouveau droit du sol, le droit du sol par fratrie. Un ressortissant étranger peut maintenant acquérir la nationalité française à sa majorité sans être né en France mais uniquement parce qu’il y aurait vécu depuis l’âge de 6 ans (après avoir effectué toute sa scolarité) ou parce qu’il y aurait des frères ou des sœurs ayant la nationalité française. A ce titre, c’est presque toutes les Comores ou en tout cas Anjouan dans sa quasi totalité qui dans quelques mois sera devenue française par la fratrie. Mais au fait, qu’en disent les Comores ?

Michel Lhomme

Source : Metamag

Un rapport Europol inquiétant : 800 000 immigrés prêts à partir de Libye

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Le trafic de migrants vers l’Europe en 2015 a rapporté aux réseaux criminels entre 4,5 et 6,5 milliards d’euros, selon un rapport Europol-Interpol. Le million de migrants illégalement entré dans l’Union Européenne aurait ainsi payé aux trafiquants entre 2850 et 5800 euros en moyenne pour leur voyage.

90% du flux de migrants qui tâchent d’entrer dans l’union européenne, lit-on encore dans le rapport, est facilité, organisé et géré par des membres de réseaux criminels. Selon l’étude, cette réalité est comparable à une multinationale du crime qui implique des personnes originaires de plus de 100 pays, avec une structure formée par des responsables qui coordonnent les activités le long des routes migratoires et des organisateurs qui gèrent le trafic au niveau local à travers contacts personnels et « facilitateurs » de bas niveau. Les trafiquants suspectés font habituellement partie du milieu criminel,

Les immigrés qui voyagent vers l’UE, sont ainsi vulnérables et susceptibles d’exploitation sexuel ou de travail illicite, et sont utilisés pour payer leur dette avec les trafiquants. Si, selon Europol, « il n’est pas montré de liens systématiques entre terrorisme et migration, un risque existe, en augmentation, que les terroristes puissent utiliser le flux migratoire pour rentrer dans l’Union Européenne, cas déjà vérifié plusieurs fois à la suite des attentats qui ont bouleversé l’Europe dans les mois passés».

Selon le rapport Europol, pour 2016, une autre augmentation du nombre de migrants voulant atteindre l’UE est prévue : «Dans la seule Libye, ils sont environ 800.000 à attendre leur départ.»

UE: l’accord sur les visas avec la Turquie augmente le risque d’attentats.

La Commission européenne, de son côté , a averti que la suppression des visas pour l’entrée des citoyens turcs dans l’ UE – une partie de l’accord controversé entre Bruxelles et Ankara sur les migrants – «pourrait augmenter le risque d’infiltrations terroristes et de nouveaux attentats » dans le Vieux Continent». Selon un rapport de la Commission, des terroristes étrangers tenteraient d’obtenir des passeports turcs pour pouvoir atteindre l’Europe dès que les visas ne seront plus nécessaires.

Selon l’accord avec l’UE, en effet, les 75 millions de Turcs pourront entrer dans la zone Schengen pour une période maximum de 90 jours, en possession de passeports  biométriques à partir de la fin juin . Le tout, cependant, si Ankara modifie sa loi antiterrorisme actuelle. Or, aujourd’hui la Turquie a encore affirmé ,pour la énième fois, ne pas vouloir le faire par la voix du ministre des affaires étrangères Mevlut Cavusoglu : «Nous dire de changer notre loi antiterrorisme au moment où nous sommes en train de combattre contre le PKK et Daesh équivaut à soutenir le terrorisme. Nous n’accepterons jamais de diktat de ce genre. »

Jean Pierinot

Source : Metamag

Terrorisme / Les djihadistes infiltrent les aéroports

Ennemi infiltré. L’information a été passée sous silence dans les media français, pourtant elle est de taille. Un Marocain, Aziz Zaghnane est suspecté d’être le chef de Daech en Espagne. Arrêté début mai dans la banlieue de Madrid, l’individu profitait visiblement de son statut de directeur Marketing d’une filiale d’Adecco de ressources humaines pour recruter pour le djihad. Pierre Bergerault

Aziz Zaghnane était l’employé modèle. Depuis 11 ans dans la société Lee Hecht Harrison en Espagne, il avait un poste de haut cadre : directeur Marketing. Il était connu pour être un chasseur de tête hors pair… Et l’Etat Islamique ne s’est pas trompé puisqu’il était justement chargé de trouver des individus candidats au djihad. Pour sa mission, Aziz Zaghnane avait tous les atouts… En effet, il disposait de la base de données pléthorique de son entreprise pour choisir ses recrues parmi les noms à consonance musulmane. Il était également très en pointe sur les réseaux sociaux, un support sur lequel Daech se plaît à communiquer. Quoi qu’il en soit, les collègues d’Aziz Zaghnane n’avaient aucun soupçon quant à sa loyauté. Pourtant, les renseignements le suivaient depuis près de 4 ans. Le SNGAF, syndicat des navigants du Groupe Air France, a publié un communiqué mercredi pour s’insurger contre la perméabilité des bases de données. En effet, une autre filiale d’Adecco, Altedia, est en charge des salariés d’Air France volontaires pour bénéficier du plan de départ. Des données que l’on peut supposer accessibles à l’ensemble des salariés du Groupe Adecco… comme le redoute Patrick Henry Haye, secrétaire de section du SNGAF.

[SON ]

Altedia, la filiale d’Adecco ne travaille pas uniquement pour Air France… mais pour de nombreux groupes français comme Aéroports de Paris, La poste ou la SNCF. On imagine alors aisément l’ampleur de la base de données… mais également l’importance d’une sécurisation rigoureuse des données. Comme le rappelle Patrick Henry Haye, c’est une nouvelle démonstration de l’ubiquité des services de recrutement de Daech.

[SON ]

Les répercussions réelles de l’affaire ne sont pas encore connues mais un tel cas révèle encore une fois que les djihadistes peuvent être infiltrés partout…

Source : Tvlibertés

Une « Forteresse Europe » contre le danger islamiste

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Pierre Cassen est fondateur de Riposte Laïque, et fut co-organisateur, entre autres, de l’Apéro saucisson-pinard et des Assises internationales sur l’islamisation de nos pays. Il a animé de nombreuses manifestations et des rassemblements. Depuis plus de dix ans, il consacre l’essentiel de son combat à la lutte contre l’islamisation de notre pays et de l’Europe, et anime de nombreuses conférences, souvent tournées vers l’action. À ce titre, il revient de Prague, et répond aux questionsde Philippe Randa, durecteur d’EuroLibertés.

Vous venez de participer dans les locaux du Parlement tchèque à « une initiative européenne de lutte contre l’invasion migratoire et l’islamisation de nos pays »… Qui l’a organisée ? Quels étaient les participants ?

Cette initiative a une histoire. Nous avons rencontré Tatjana Festerling, porte-parole de Pegida Allemagne qui revenait d’un entretien à TVLibertés, grâce à l’entregent de Jean-Yves Le Gallou. Le contact entre elle, Christine Tassin et moi a été excellent, et Tatjana nous a demandés si nous serions d’accord pour venir à Prague, le 13 mai, afin de participer à une réunion de résistants européens. C’est le genre de proposition qui ne se refuse pas, et nous nous sommes donc rendus disponibles.

Quelles ont été les décisions prises et les projets futurs décidés à cette occasion ?

L’initiative avait lieu au cœur du Parlement tchèque. Les rôles avaient été répartis entre le parti tchèque Usvit (Aube pour la Démocratie directe), qui compte huit députés, et Pegida Allemagne, qui est la tête de pont de la Résistance européenne, surtout à Dresde, d’où est issue Tatjana. La volonté était de créer une structure européenne, « Forteresse Europe », avec tous ceux qui avaient envie de se lancer dans cette aventure. Au total, pour le moment, quatorze pays, majoritairement de l’Est, mais aussi, outre les Allemands, les Anglais, les Espagnols, les Italiens, les Autrichiens et nous, les Français. Notre pays était représenté par Christine Tassin et moi, au nom de Résistance républicaine – Riposte Laïque, et par Karim Ouchikh, président du SIEL (Souveraineté, identité et libertés). Après que chacun a pu prendre la parole, les organisateurs ont proposé à chaque représentant national de signer une pétition s’opposant à la logique des quotas de migrants imposés par l’Union européenne. L’objectif annoncé est de recueillir 1 million de signatures pour contraindre l’UE à ouvrir un débat parlementaire sur cette question. Nous avons respecté cette première initiative, privilégiant le cadre unitaire. Pour nous, l’essentiel était qu’un outil européen se mette en place, et donc que des actions communes, au niveau Vieux Continent, puissent se développer au plus vite. Avec la force militante de Pegida Allemagne aux commandes, et le savoir-faire de chaque pays représenté, il y a un potentiel prometteur, et nous sommes heureux d’avoir été conviés à cet événement.

Les pays d’Europe de l’Est sont-ils confrontés de la même manière que ceux de l’Ouest aux invasions migratoires et comment appréhendent-ils le danger djihadiste ? Craignent-ils des attentats similaires à ceux qui viennent de frapper la France et la Belgique récemment ?

Il y avait deux mondes, effectivement, ce vendredi, dans le Parlement européen. Les pays de l’ouest de l’Europe, déjà fortement islamisés, et les pays de l’Est, qui ne sont pas du tout confrontés à cette situation, mais ne veulent surtout pas y être. D’où la pétition pour refuser les quotas. Les pays de l’Est, à ce jour, ne vivent absolument pas dans la crainte d’un attentat. Certains pensent que seul l’Est pourra sauver la culture européenne, et que l’ouest est mal parti, même s’ils sont solidaires de nos combats. Par contre chose inquiétante, nous avons entendu le témoignage d’un militant de l’Usvit, qui a raconté au public l’offensive d’une jeune collégienne musulmane voilée dans une école, à Prague, et les nombreux soutiens dont elle bénéficie, scissionnant la société tchèque. C’est Creil, 27 ans après…

Quelles sont vos impressions sur la République Tchèque après votre séjour ?

Nous ne sommes restés que trois jours, et ne pouvons prétendre avoir tout vu de la réalité tchèque, n’étant demeurés qu’à Prague. On voit que la capitale est toujours une ville européenne. Les élèves que nous avons croisés dans les rues sont tous blancs, et par ailleurs paraissent fort bien élevés, et respectueux des enseignants. Naturellement, le centre-ville, autour du Pont Charles, est superbe. Gros point noir, les tags. J’avoue ne pas comprendre que dans une ville aussi touristique, ils soient aussi omniprésents, y compris sur la façade du musée Kafka (voir photo). Peut-être un Jack Lang tchèque ? Vous ne vous sentez jamais menacé, sur le qui-vive, ce qui est loin d’être le cas dans nombre de capitales d’Europe de l’Ouest, Paris en premier. On peut manifester librement à Prague. Nous avons vu un groupuscule nationaliste, un samedi, jour des 700 ans de la naissance du Roi Charles IV, tenir une réunion en plein centre-ville, à cinquante personnes. Pas de policiers, pas de gauchistes, pas de racailles. Il n’y a pas de chômage de masse, et il paraît y avoir du travail pour tout le monde. Nous avons vu de nombreuses usines en activité avec des hautes cheminées envoyant leur fumée dans le ciel, preuve qu’il y a toujours des ouvriers dans ce pays… et pas trop d’écolos ! Le salaire moyen tourne entre 800 et 1000 euros. La situation française passionne beaucoup les Tchèques, admirateurs de notre pays, et désespérés qu’il soit devenu un des maillons faibles de l’Europe. Ils cherchent à comprendre ce qui nous arrive, et paraissent décidés à ne pas se laisser envahir, ni islamisés.

Source : Eurolibertés

Le pape François va recevoir l'imam de la prestigieuse mosquée sunnite Al-Azhar

Le pape François va recevoir lundi pour la première fois au Vatican le cheikh Ahmed Al-Tayeb, grand imam d'Al-Azhar, plus haute autorité de l'islam sunnite dans le monde, a annoncé jeudi le porte-parole du Vatican.

"Cette audience est en préparation et elle est prévue pour lundi", a déclaré à l'AFP Federico Lombardi, sans donner plus de précisions sur l'entrevue avec le grand imam de cette institution sunnite basée au Caire.
Il n'y avait encore jamais eu de rencontre entre un pape et un grand imam d'Al-Azhar.

L'audience marquera aussi la fin du dégel entre l'institution sunnite et le Saint-Siège, dont les rapports sont très délicats depuis les propos controversés de Benoît XVI lors d'un discours à Ratisbonne (Allemagne) en 2006.

Les relations avaient même été complètement interrompues en 2011, la grande université du Caire ayant réagi avec force à une prise de position publique du pontife allemand après un attentat meurtrier contre une église copte orthodoxe d'Alexandrie. Le dialogue a repris petit à petit après l'arrivée de François, avec l'envoi d'émissaires de part et d'autre.

En mars 2014, un représentant de la mosquée, Mahmoud Azab, avait ainsi participé à une initiative interconfessionnelle pour lancer un réseau de lutte contre toutes les formes d'esclavage moderne et de traite des personnes.
"Le dialogue n'a jamais été coupé, il était juste suspendu", avait-il alors assuré.

Source : Lorientlejour

L’organisation Etat islamique perd du terrain mais reste influente

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Selon des sources occidentales, l’organisation Etat islamique aurait perdu près de la moitié de son territoire. Appuyé par les raids de la coalition, les forces irakiennes parviennent à regagner du terrain. Mais l’organisation terroriste vient de prouver qu’elle est capable de mener de sanglants attentats en Irak, ou encore des raids éclairs, pas plus tard que le 12 mai dernier, sur certains quartiers de Ramadi. Pour les militaires français engagés au Moyen-Orient et dans le golfe Arabo-Persique dans l’opération Chammal, la contribution française aux frappes de la coalition, la lutte contre Daech est affaire de patience.

La guerre contre l’organisation Etat islamique (EI) est avant tout une guerre de renseignement et un exercice de patience. Comme l’explique le colonel Denis, adjoint au renseignement de l’opération française Chammal, « il faut compter un à deux mois pour transformer un point d’intérêt en un objectif qui sera frappé par un avion. Donc il faut accumuler beaucoup de renseignements, notamment de vidéos de drones ».

Des dizaines d’heures à tourner au-dessus d’une maison suspecte, observer une usine, une mosquée pour être sûr de ce qui se cache réellement à cet endroit. « Les membres de Daech utilisent beaucoup les mosquées comme zone de rassemblement ou zone de cache d’armes, parce qu’ils savent très bien que nous ne frappons pas les mosquées. Et actuellement, ils se déplacent avec femmes et enfants », explique le colonel.

L’EI a perdu 30 000 combattants depuis le début des frappes de la coalition

 

Selon la coalition, l’EI a perdu 30 000 combattants depuis le début des frappes. Le flux de combattants étrangers a quasiment été divisé par deux, assure une source militaire française. Même dans les villes placées sous sa coupe, l’EI commence à perdre de l’influence, assurent les militaires français. « Nous avons également, même au sein de Daech, des cas de désertion, des tensions entre les combattants étrangers et les Irakiens », affirme le colonel Denis.

La coalition affirme que l’EI a abandonné 40% de son territoire de 2014, mais l’organisation tient toujours fermement ses bastions de Mossoul et Raqqa. « On a essayé de se spécialiser sur leur zone de Raqqa, explique le colonel Denis. On frappe également tout ce qui sert à la vie de Daech, notamment à la fourniture de ses revenus [comme les] plusieurs centaines de micro-raffineries dispersées sur le paysage. » Selon une source militaire française, près de 600 camions-citernes auraient été détruits afin d’endiguer le commerce du pétrole de contrebande.

Olivier Fourt

Source : Rfi

La route de l’Adriatique est ouverte aux migrants

Une bateau, le Talay 1, chargé de « réfugiés », battant pavillon turc, est arrivé à Santa Maria de Leuca, à l’extrême pointe du talon de la botte italienne, début mai ! Maintenant l’invasion de l’Europe, via la péninsule, passera par l’Adriatique. Et par des bateaux plus modernes.

Au large des côtes de Lampedusa, il était habituel de voir des radeaux pneumatiques remplis de clandestins à l’assaut du monde occidental. L’embarcation qui a abordé à Santa Maria est différente. Sur la route de l’Adriatique, les bateaux sont solides, soumis à un contrat entre armateur et passeur. Ils partent de l’Albanie pour arriver en Italie. Chargés de clandestins. C’est la nouvelle voie pour l’immigration depuis la fermeture des frontières macédoniennes et hongroises.

Du bateau d’hier sont descendus 52 migrants afghans, pakistanais, syriens et somaliens. Parmi eux 21 mineurs, 8 femmes et 23 hommes. Un ennui mécanique a obligé le passeur à appeler les secours. Et ainsi la police maritime a découvert tous ces clandestins qui seraient débarqués illégalement sur le territoire italien. Le passeur a été arrêté et les immigrés transférés au Centre d’accueil d’Otrante.

Du Kosovo, voisin de l’Albanie, sont partis pour rejoindre Daech quelques 350 militants islamiques. Qui pourront bien facilement embarquer sur ces embarcations qui de Pristina l’albanaise arrivent à Santa Maria l’italienne.

Un danger terroriste qui ne fait que croître sans freiner pour autant les frénésies d’ouverture de la bien-pensance universelle…

Francesca de Villasmundo

Source : MPI

Pour Jacques Toubon, les pieds-noirs étaient des immigrés !

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À la lecture du rapport « Les droits fondamentaux des étrangers en France », on comprend mieux pourquoi Jacques Toubon a été désigné Défenseur des droits, sous un gouvernement socialiste, par décret en Conseil des ministres après avis des commissions parlementaires.

Aussi gaulliste que Mélenchon est monarchiste, Jacques Toubon défend sur 305 pages la folle politique migratoire qui conduit la France à la ruine. Libération s’en est même réjoui ouvertement dans un article daté du 9 mai dernier, appelant notre très laxiste gouvernement à prendre exemple sur Jacques Toubon !

« L’idée de traiter différemment les personnes n’ayant pas la nationalité française, de leur accorder moins de droits qu’aux nationaux est si usuelle et convenue qu’elle laisserait croire que la question de la légitimité d’une telle distinction est dépourvue de toute utilité et de tout intérêt », écrit nerveusement l’ancien ministre de la Culture. Oui, cela est usuel car consubstantiel à toute République. Cette citation démontre tout le caractère antirépublicain de ces hommes politiques qui nient la nation.

Une République distingue ses citoyens de ses non-citoyens. Certains droits fondamentaux sont accordés à tous les hommes : le droit à un procès équitable, notamment. Mais la citoyenneté accorde des droits spécifiques, des privilèges, à ses nationaux. Ainsi, le droit de vote n’est pour l’instant offert qu’aux personnes de nationalité française. Ce qui, vous en conviendrez, est parfaitement légitime.

Plus loin, pour tordre le cou à certains « mythes » qui circuleraient sur l’immigration contemporaine, Jacques Toubon devient carrément abject : « Aucune période de l’histoire de l’immigration, aussi intense soit-elle, n’a modifié le socle des valeurs républicains communes. Ni le million de rapatriés et harkis au début des années 60, pas plus que tous les Portugais, Espagnols, Italiens, Algériens, Marocains, Tunisiens, venus – pour travailler – dans les années 60 et 70. Ni les immigrés subsahariens que l’indépendance des États africains a conduits en Europe. »

Sans aucune espèce de décence, le Défenseur des droits confond les pieds-noirs (parfaitement français) et les harkis (qui ont mérité de devenir français par le sang versé) avec immigrés récents. Un délire suffisant pour invalider l’intégralité de ce tissu d’âneries. Les rapatriés, comme leur nom l’indiquait, n’étaient en aucun cas des immigrés.

Logique, au fond, que le Défenseur des droits estime que l’immigration clandestine ne puisse exister que dans l’imagination fertile de cerveaux malades. Jacques Toubon explique, en effet, que le terme « réfugié » est à double tranchant, voire discriminatoire, car il pourrait « inciter à distinguer, une fois de plus, les “bons” réfugiés, ceux qui pourraient prétendre à une protection au titre de l’asile, des “mauvais” migrants, dits économiques ». On rit. Et pour ce qui concerne les différents terroristes rentrés, ou revenus, en Europe par les filières des « migrants » ?

Signe d’une déconnexion totale avec la France historique, Jacques Toubon suggère de faciliter les demandes de titres de séjour pour les prisonniers. Une double peine pour le pays, forcé de recevoir un immigré clandestin doublé d’un délinquant, et parfois d’un criminel. Au moment où la France ne peut plus accueillir d’immigration supplémentaire, ses élites l’offrent sur un plateau à toutes les prédations. L’universalisme de Jacques Toubon est un néant libre-échangiste, surtout pas un humanisme.

Gabriel Robin

Source : Le blog de Thomas Joly

Européens, sortez de la culpabilité !

Discours de Dresde de Jean-Yves Le Gallou à l’occasion de la réunion de Forteresse Europe le 16 mai 2016.

 

Après les horreurs et sur les ruines de la seconde guerre mondiale le peuple allemand a été culpabilisé. Et plus le temps qui nous sépare de la seconde guerre mondiale s’écoule plus la culpabilisation s’étend et s’intensifie. Les pères ont été culpabilisés. Puis les fils. Puis les petits fils. Et maintenant les arrières petits fils. Jusqu’à quand. ?

Progressivement cette culpabilisation allemande a été étendue aux autres peuples européens. Eux aussi jugés coupables. Coupables de ne pas avoir assez résisté durant la seconde guerre mondiale. Coupables aussi de la colonisation. Coupable enfin de l’esclavage. Coupables, toujours coupables.

Cette culpabilisation touche même le peuple suisse qui a été neutre de 1939 à 1945, qui n’a jamais eu de colonies ni pratiqué l’esclavage !

Qu’importe car cette culpabilisation a perdu toute raison. Cette culpabilisation est le fruit d’une rééducation totalitaire. Elle s’appuie sur le système scolaire pour décérébrer les jeunes enfants et les médias de propagande – ce que vous appelez la « Lugenpresse » – pour domestique les adultes.

C’est cette culpabilisation qui contraint les peuples européens à accepter d’être toujours plus envahis : des Îles ioniennes au Cap nord, de Gibraltar à la Baltique. C’est cette culpabilisation qui conduit les Européens à accepter d’être africanisés et islamisés.

Ce grand remplacement de nos peuples et de notre civilisation ne doit pas conduire les Européens à s’opposer les uns aux autres mais à s’unir pour défendre leur civilisation commune, la civilisation européenne. Une civilisation dont ils doivent être fiers.

Je suis Français. C’est-à-dire que je suis un Européen d’expression française. Je suis fier de l’histoire et de la culture de mon pays. Mais je connais aussi tout ce que je partage avec mes frères européens. A commencer par cet héritage grec, romain, celte et germanique qui nourrit notre imaginaire. Je suis fier de Paris, de Versailles et de l’esprit français mais je sais ce que je dois en tant qu’Européen aux autres nations : par exemple que serait la musique européenne sans la famille Bach, l’immense Beethoven et le génial Wagner qui a mis en scène toute une mythologie européenne ? Et que serait la philosophie sans Kant, Hegel, Nietzsche et Heidegger ? Si j’étais Allemand, je serai fier d’appartenir à un peuple qui a tant donné à notre Europe.

Peuples européens, ne nous opposons pas sur des broutilles matérielles, des querelles économiques et monétaires, unissons-nous pour défendre notre civilisation. Unissons-nous pour rester nous-mêmes face à l’invasion qui tend à nous submerger.

Source : Institut Illiade

Découvrez le projet de la mosquée sur le site de l'ancienne gare de Baulers

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Le centre culturel et islamique voudrait quitter le nº6 de la rue Henri Pauwels, devenu trop petit. Il convoite aujourd’hui le bâtiment technique de la SNCB, situé à proximité de la gare de Baulers.

Une mosquée sur le site de l’ancienne gare du Baulers : voilà le projet du centre culturel et islamique de Nivelles. Sa volonté est de «  créer une école de langue arabe et de religion avec une infrastructure adéquate, créer des salles de prières et prévoir un bureau et une salle pour l’accueil  ». Cela, tout en garantissant un accès aux personnes à mobilité réduite «  grâce à la répartition des pièces sur un seul étage  ». Contrairement au lieu de culte actuel, situé au nº6 de la rue Henri Pauwels, le bâtiment convoité permettrait «  l’aménagement d’un parking et de places supplémentaires dans le voisinage  ». Le centre culturel et islamique souligne aussi d’autres avantages, tels que l’absence de voisin proche et la proximité avec le centre-ville de Nivelles.

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Le bâtiment est mis en vente par la SNCB. Celle-ci attend des offres à partir de 140.000 euros. C’est donc une somme importante pour laquelle le centre culturel et islamique aura besoin du soutien de ses fidèles. Sans compter que des travaux seront nécessaires : «  Les murs ainsi que le toit de l’immeuble sont en bon état, l’intérieur est à rénover entièrement. » Abandonné, le bâtiment a en effet été la cible des vandales et squatteurs.

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S.B

La capitale.be

jeudi, 19 mai 2016

Samedi 21 mai : Thomas Joly à Marseille

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Source : Synthèse Nationale

Musique : Le grand remplacement : Les Brigandes

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Livre : POURQUOI ? La Syrie baasiste plutôt que l'Etat islamique...

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Synthèse nationale lance une nouvelle collection : la collection "POURQUOI ?". Alors, pourquoi cette collection ? Pour donner aux militants et sympathisants de la cause nationale des arguments dans le combat qu'ils mènent quotidiennement pour rétablir la vérité face au rouleau compresseur de la presse asservie à la pensée dominante. Chaque livre de cette collection sera consacré à un sujet d'actualité et développera des arguments permettant d'aider à une meilleure compréhension de celui-ci. Ces ouvrages sont collectifs et, fidèles à la vocation qui est celle de Synthèse nationale, ils donnent la parole à des personnalités qui connaissent bien les problèmes abordés.

Ainsi, le premier tome, qui sortira à l'occasion de la journée lilloise de Synthèse nationale du dimanche 24 avril prochain, sera consacré au conflit qui ensanglante la Syrie depuis quelques années. Son titre : "La Syrie baasiste plutôt que l'Etat islamique...". Vous retrouverez des contributeurs réguliers de Synthèse nationale, comme Georges Feltin-Tracol, Jean-Claude Rolinat, Serge Ayoub, Nicolas Tandler, ainsi que des personnalités qui connaissent bien le problème pour l'avoir suivit de près comme Elisa Bureau, responsable de SOS Chrétiens d'Orient, Emmanuel Albach, ancien combattant volontaire français aux côtés des Phalangistes libanais en 1976, Martial Roudier, de l'excellent site Languedoc-info qui nous tient régulièrement informés sur l'évolution du conflit ou Stéphane Wulleman qui vient d'effectuer plusieurs voyages en Syrie, et quelques autres.

Vous pouvez dès maintenant commander ce livre (160 pages, 20 €) à Synthèse nationale. Un outil indispensable pour mieux comprendre les source et la réalité de cette guerre importé en Syrie par l'étranger et dont l'Europe supporte de plus en plus mal les conséquences dramatiques.

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Black M a menti, son grand-père n'a jamais combattu en 39-45

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Suite à l’annulation de son concert à Verdun, Black M avait communiqué sur sa page Facebook : « Une terre pour laquelle mon grand-père Alpha Mamoudou Diallo, d’origine guinéenne, a combattu lors de la guerre 39-45 au sein des Tirailleurs Sénégalais » avant de dénoncer « une polémique incompréhensible et inquiétante ».

Contacté par téléphone Pascal Guy est formel : historien et spécialiste du Ier Empire, qui a en sa qualité de chercheur a une carte d’accès aux archives militaires de Vincennes : « Il n’y a pas d’Alpha Mamoudou Diallo guinéen incorporé dans les troupes coloniales ».

Le chercheur ajoute qu’après avoir fait des recherches minutieuses avec toutes les orthographes possibles, et en supprimant le prénom « Alpha Mamoudou », seuls deux Guinéens (qui donc n’ont pas « Alpha » dans leur prénom) figurent dans les archives militaire l’un est trop agé née 1888, quand l’autre né en 1905 à été démobilisé en 1941 et n’a donc pas participé à la libération de la France.

Le chercheur explique que ces archives sont publiques et qu’il est possible pour chacun de faire la recherche soi-même.

Les médias auraient-ils pris le post Facebook de Black M pour argent comptant sans la moindre vérification ? Partout, dans presque tous les médias, des journalistes annonçaient sans aucune précaution la qualité d’ancien combattant du grand-père de Black M comme argument pour démontrer l’injustice qui était faite au rappeur.

Source : Le Blog de Thomas Joly