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samedi, 04 juin 2016

Grèce: une bagarre entre migrants fait 3 blessés

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Trois migrants ont été hospitalisés après avoir été blessés lors d’une bagarre qui a éclaté pendant la nuit dans un camp de réfugiés de l’île de Lesbos, en Grèce.

Les affrontements ont eu lieu tôt jeudi. Un conteneur transformé en abri a été détruit par le feu.

Il s’agit des plus récentes violences à survenir au camp de Moria, où plus de 2500 personnes sont détenues en attendant d’être expulsées vers la Turquie dans le cadre d’un accord conclu entre Ankara et l’Union européenne.

Les déportations sont toutefois ralenties par de multiples problèmes bureaucratiques et de telles violences ne sont pas rares dans les camps de Lesbos et de l’île voisine de Chios.

Par ailleurs, la police allemande tente de retrouver trois hommes qui ont malmené un réfugié irakien dans la ville de Goerlitz.

Des images captées par des caméras de surveillance montrent trois individus vêtus de chemises noires qui font irruption dans un supermarché, où le réfugié se querelle avec une employée concernant une carte téléphonique défectueuse. Ils l’entraînent alors à l’extérieur par la force et le ligotent à un arbre avant de prendre la fuite.

Le quotidien Bild a mis en ligne ces images qui, dit-il, circulent sur des sites internet d’extrême-droite.

Soource : Journal métro

Un quart des personnes condamnées en France pour vol sont des étrangers

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D'après les statistiques du ministère de la justice, ce taux a doublé en 5 ans. Et dans les malfrats « français », combien sont d'origine étrangère ?

Source : Le blog de Thomas Joly

Canto, Benzema… Des « génies » qui pensent avec leurs pieds !

Et zou maï ! Comme on dit chez nous. Et ça recommence. Qu'est-ce qui recommence ? Les jérémiades victimaires au sujet des maghrébins. Cette fois, la charge pleurnicharde vient de ces enfants gâtés que sont les « génies » qui frappent dans un ballon un peu plus adroitement que d'autres.

C'est d'abord Cantona, pour qui on pouvait avoir beaucoup de sympathie, non pas seulement pour ses coups de tatanes lorsqu'il était foutebaleur, mais aussi pour ses qualités d'acteur sans oublier son flamboyant coup de gueule contre les banques lorsque, il y a quelques années, il avait fait trembler les banskters en mettant le doigt sur cette arme terrible contre ces derniers : si le même jour tous les clients d'une banque viennent retirer leur argent en dépôt, la banque plonge !

Là c'était du bon Canto ! Mais remuer la merde et prétendre que Deschamps serait raciste sous prétexte que son nom sonne bien « souchien », c'est une belle ânerie en plus d'une insupportable calomnie. Il n'est que de voir la composition de l'équipe qu'il a concoctée. Canto, t'as marqué contre ton camp.

 

Et voilà l'autre enfant gâté, Benzema, qui en rajoute une couche. Et allez ! Faites tourner le moulin à jérémiades : les maghrébins sont des victimes, les musulmans sont sans cesse ostracisés. Et voilà que les pseudo intello islamo-gauchistes de service entonnent leur grand air, des sanglots dans la voix : ils pleurnichent encore, eux aussi, sur la pauvre condition des malheureux musulmans en France, et gnan gnan gnan comme dirait Finkel. Il se vautrent dans l’autoflagellation, la haine de soi et du pays, pour eux le Français étant forcément un gros beauf raciste, colonialiste, chauvin et kon. Ils considèrent comme systématiquement victimes celui qui vient d’Afrique, et encore plus du Maghreb. Konnerie...

Les musulmans ? Connait pas. Je connais des citoyens français, c'est tout. Si certains veulent aliéner leur existence à quelque névroses collectives appelées « religions », libre à eux. Qu'ils fassent leurs simagrées chez eux. Dans leur espace privé. La laïcité leur en donne toute latitude. Mais qu'ils ne prétendent pas que leurs « croyances » puissent influer sur la marche de la république, ni surtout que leurs « lois » prétendument « divines » priment sur celles de l'Etat.Tous ceux qui viennent d'ailleurs bénéficient des bienfaits de notre république qui met à leur disposition, imparfaitement bien sûr, mais égalitairement les moyens d'être logés, nourris, soignés, sinon éduqués du moins instruits. A eux de se démerder pour évoluer. Des générations d'Italiens, d'Espagnols, de Polonais, d'Arméniens l'ont fait. Des générations de Vietnamiens, Cambodgiens, Laotiens, Chinois, Indiens le font. Sans faire d'histoire, sans rien vouloir imposer, en s'intégrant harmonieusement dans le pays qui leur ouvre les bras. Et parce qu'ils sont musulmans, certains – je dis bien certains – n'en seraient pas capables ?

Abdelwahab Meddeb, philosophe récemment disparu, considéré comme le Voltaire arabe, déclarait : « Ce n’est pas à l’Europe de s’adapter à l’islam, c’est à l’islam de s’adapter à l’Europe, à l’islam d’apprendre à subir la critique même la plus offensante sans en venir au crime de sang pour se défendre ». On peut hélas douter que les œuvres de ce penseur soit sur la table de chevet de M.Bensema…

Un autre grand penseur de l'islam, Abdenour Bidar, se désole avec lucidité de ce grand corps malade qu'est devenu l'islam : « ...un immense corps malade, dont les maladies chroniques sont les suivantes  : impuissance à instituer des démocraties durables dans lesquelles est reconnue comme droit moral et politique la liberté de conscience vis-à-vis des dogmes de la religion  ; difficultés chroniques à améliorer la condition des femmes dans le sens de l'égalité, de la responsabilité et de la liberté  ; impuissance à séparer suffisamment le pouvoir politique de son contrôle par l'autorité de la religion  ; incapacité à instituer un respect, une tolérance et une véritable reconnaissance du pluralisme religieux et des minorités religieuses. »

Les déluges de massacres, égorgements, assassinats, tortures perpétrés chaque jour au nom de l'islam donne de cette idéologie une image effroyable, bien loin de la doctrine admirable des soufis par exemple. Nous sommes tous concernés par ces exactions puisqu'elles arrivent sur nos terres, même si les musulmans en sont les premières et les plus nombreuses victimes. Chaque jour, à Bagdad, à Karachi, à Kaboul, à Alep, à Homs, à Kobané, à Tripoli, à Beyrouth, en Afrique de l'Ouest, en Somalie des hommes et des femmes meurent dans l’indifférence, assassinés par des terroristes financés par les fortunes du Golfe qui restent pourtant les meilleurs alliés de l’Occident.

Quand nos responsables politiques auront-ils le courage de laisser leur culte du fric de côté pour regarder les choses en face : comment considérer l'Arabie saoudite et le Qatar comme des pays amis alors qu'ils financent et exportent partout dans le monde des « prêcheurs » qui vident l'islam de sa spiritualité pour en faire une machine de mort ?

Prêcheurs du jihad que l'on retrouve dans les mosquées de nos banlieues et qui polluent l'esprit de cette jeunesse pleine de possibilités que la rancœur voire la haine de ces tarés empêchent de s'épanouir bien plus que le prétendu ostracisme de « certaines parties de la France » comme disent ces têtes sinon pensantes du moins frappantes dans une baballe que sont Benzema ou Canto.

Victor

Source : Agoravox

De l'islamisation de la Suède

La Suède et la Suisse sont deux pays différents mais guère éloignés. Qu'il s'agisse de la taille de leur population ou de l'attitude de leurs autorités envers les migrants, les parallèles sont nombreux. Les Suédois ont l'avantage discutable d'avoir poussé plus avant la générosité social-démocrate et le concept d'un pays sans frontière, ce qui, associée à une naïveté soigneusement entretenue par le gouvernement et les médias, les a entraîné à accueillir beaucoup de migrants. Bien plus de migrants que la Suisse n'en accueille de son côté - pour l'instant.

L'expérience suédoise se poursuit donc, désormais animée d'une vie propre. Elle donne un bel aperçu de ce que devient une population exposée à un phénomène migratoire qui la dépasse. Pour en parler, je vous livre donc une traduction d'un article d'Ingrid Carlqvist, journaliste indépendante suédoise du Gatestone Institute.

 

  • Ce n'est pas un secret que la démocratie puisse être utilisée pour abolir la démocratie.
  • Les gens semblent enfin comprendre peu à peu que la Suède suédoise sera bientôt perdue pour toujours, remplacée dans de nombreux domaines par une situation plus proche de celle qui a court au Moyen-Orient où différents groupes d'immigrants (principalement musulmans) se font la guerre les uns aux autres, ainsi qu'aux Suédois.
  • Selon le Dr Peter Hammond dans son livre Slavery, Terrorism and Islam: The Historical Roots and Contemporary Threat [Esclavage, Terrorisme et Islam: les Racines Historiques et la Menace Contemporaine, non traduit en français] le but de l'islam n'est pas de convertir tout le monde, mais plutôt d'étendre la loi de la charia sur le monde entier.
  • Il n'y a pas de pays où l'islam soit dominant qui puisse être considéré comme une démocratie avec liberté d'expression et égalité devant la loi.

Lors du dernier recensement de Suède où les citoyens furent invités à évoquer leurs croyances religieuses, en 1930, quinze personnes répondirent qu'elles étaient musulmanes. Depuis 1975, lorsque la Suède a commencé sa mutation de pays homogène suédois vers un pays multiculturel et multi-religieux, le nombre de musulmans a explosé. Maintenant, environ un million de musulmans vivent ici - sunnites, chiites et ahmadis de tous les coins du monde - et des mosquées sont planifiées et construites dans tout le pays.

Personne, cependant, ne semble poser la question cruciale dont dépend le futur de la Suède: l'islam est-il compatible avec la démocratie?

Les élites suédoise n'ont pas compris que l'islam est plus qu'une foi privée, et défaussent donc toutes les interrogations sur l'islam en répondant que la Suède dispose de la liberté de religion.

Deux faits démontrent que l'islam n'est pas compatible avec la démocratie. Tout d'abord, il n'existe nul pays où l'islam est dominant et qui puisse être considéré comme une démocratie avec liberté d'expression et égalité devant la loi. Certains évoquent la Malaisie et l'Indonésie - deux pays où flagellation et autres châtiments corporels sont infligés, par exemple, à des femmes exposant trop de cheveux ou de peau, ainsi qu'à toute personne qui se moquerait ou critiquerait l'islam. D'autres désignent la Turquie comme un exemple de "démocratie islamique" - un pays qui emprisonne régulièrement des journalistes, des dissidents politiques et des gens au hasard pour avoir prétendument "offensé" le président Erdogan, "l'islam" ou "la nation".

Deuxièmement, les musulmans en Europe votent en bloc. En France, 93% des musulmans votèrent pour l'actuel président, François Hollande, en 2012. En Suède, les sociaux-démocrates rapportent que 75% des musulmans suédois ont voté pour eux lors de l'élection générale de 2006; des études montrent que le segment "rouge-vert" de l'échiquier politique obtient 80-90% du vote musulman.

Ce n'est pas un secret que la démocratie puisse être utilisée pour abolir la démocratie - pourtant, cette question cruciale est complètement taboue en Suède. Les politiciens, les autorités et les journalistes voient tous en l'islam une religion comme une autre. Ils ne semblent avoir aucune idée des autres aspects de l'islam - son idéologie politique, son système de justice (la charia) et une culture spécifique qui a des règles pour pratiquement chaque détail de l'existence de la vie d'une personne: comment s'habiller; qui vos amis devraient être; quel pied doit aller en premier quand vous entrez dans les toilettes. Certes, tous les musulmans ne suivent pas toutes ces règles, mais cela ne change pas le fait que l'islam aspire à contrôler tous les aspects de la vie humaine - la définition même d'une idéologie totalitaire.

Alors que les élites ferment leurs yeux sur les problèmes qui viennent avec une population musulmane en croissance rapide en Suède, les Suédois ordinaires semblent être de plus en plus bouleversés. Le Premier ministre Stefan Löfven, cependant, semble complètement perdu quant aux raisons qui suscitent ce sentiment. Il déclara récemment au journal britannique Financial Times:

"Mais le plus surréaliste est que si tous les chiffres vont dans la bonne direction, l'image du public est que le pays va maintenant dans la mauvaise direction. Il n'est pas seulement question de peur et de la crise des réfugiés; c'est comme si tout allait dans la mauvaise direction."


Ce commentaire en dit long sur la façon dont le Premier Ministre Löfven est déconnecté de la réalité à laquelle les Suédois ordinaires sont confrontés. Les grands médias passent sous silence les informations sur la plupart des violences qui ont lieu dans et autour des centres d'asile dans le pays, et il est peu probable que Stefan Löfven lise les sites des médias alternatifs; lui et les autres au pouvoir les surnomment, à l'unisson, les "sites haineux". Il n'a évidemment aucune idée de la colère et du désespoir que de nombreux Suédois ressentent désormais. Les gens semblent enfin comprendre peu à peu que la Suède suédoise sera bientôt perdue pour toujours, remplacée dans de nombreux domaines par une situation plus proche de celle qui a court au Moyen-Orient où différents groupes d'immigrants (principalement musulmans) se font la guerre les uns aux autres, ainsi qu'aux Suédois.

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Les personnes qui souffrent le plus cruellement de cette "Nouvelle Suède" sont les personnes âgées. Les coûts de l'immigration supportés par l'État-providence ont conduit un quart de million de retraités à vivre en-dessous du seuil de pauvreté défini par l'Union Européenne. Pendant ce temps, le gouvernement a récemment ajouté 30 milliards de couronnes (environ 3,5 milliards de francs suisses) au budget de la migration. Les 70 milliards de couronnes (8,2 milliards de francs suisses) suédoises dépensées pour les demandeurs d'asile en 2016 dépassent le coût total des forces de police et du système judiciaire, celui de la défense nationale, et le double du montant des prestations familiales.

Les 9,5 millions d'habitants de la Suède sont donc obligés de dépenser 70 milliards de couronnes pour laisser entrer des citoyens d'autres pays. En comparaison, les États-Unis, avec leurs 320 millions d'habitants, ont dépensé en tout et pour tout 1,56 milliard de dollars pour les réfugiés en 2015. Le chroniqueur éditorial Peter Magnus Nilsson commenta dans le journal économique Dagens Industri:

"Pour comprendre la portée de l'augmentation des dépenses, une rétrospective historique peut être utile. Lorsque le bloc de droite arriva au pouvoir en 2006, le coût était de 8 milliards [de couronnes] par an. En 2014, il monta à 24 milliards. Cet été-là, le ministre des Finances d'alors Anders Borg parla de cette augmentation comme du changement le plus spectaculaire du budget de l’État qu'il avait jamais vu. L'année suivante, 2015, le coût passa à 35 milliards, et en 2016, il devrait augmenter à 70 milliards."


Pendant de nombreuses années, les politiciens ont réussi à berner le peuple suédois en lui faisant miroiter que même si l'immigration représente un coût initial élevé, les immigrés permettraient bientôt au pays de rentrer dans ses frais et de faire des profits. Maintenant, de plus en plus de travaux de chercheurs indiquent que les immigrés demandeurs d'asile trouvent rarement du travail, voire jamais. Le quotidien Sydsvenskan rapporta en février, par exemple, que 64% des immigrants de Malmö sont toujours au chômage après avoir vécu en Suède pendant dix ans. Le gouvernement calcule ouvertement dans son budget que dans les quatre ans qui viennent, 980'000 personnes vivront en tout ou en partie de prestations d'assurance maladie, de pensions d'invalidité, d'allocations-chômage, de "prestations d'intégration" ou d'assistance sociale.

Les Suédois, qui ont payé sans pleurnicher de nombreuses années durant les impôts les plus élevés du monde, expriment désormais au travers des réseaux sociaux leur colère de voir leur argent bénéficier aux citoyens d'autres pays. De plus en plus de Suédois choisissent d'émigrer de Suède, principalement pour d'autres pays nordiques, mais aussi vers l'Espagne, le Portugal et la Grande-Bretagne, où les taxes sur les pensions de retraite sont beaucoup moins élevées.

Mais il y a des problèmes plus graves que le seul aspect économique. Un sentiment d'insécurité et de peur a saisi les nombreux Suédois qui vivent près des centres d'asile. À un certain niveau, le gouvernement semble avoir compris le danger: dans une récente décision de continuer à maintenir les contrôles aux frontières, le Ministre de l'Intérieur Anders Ygeman écrit:

"L'Agence Suédoise pour les Urgences Civiles, le MSB (Myndigheten för samhällsskydd och Beredskab), relève que le flux des migrants représente encore des défis pour faire respecter la sécurité dans la société, pour maintenir certaines fonctions publiques importantes, entre autres choses. Plusieurs de ces défis devraient persister dans le temps. L'Autorité de police évalue toujours qu'il existe une menace grave pour l'ordre public et la sécurité intérieure. Le service de l'immigration préconise toujours des contrôles aux frontières."


En dépit de ces mots inquiétants, les politiciens ne semblent toujours pas comprendre que beaucoup de Suédois expérimentent déjà "une menace grave pour l'ordre public et la sécurité intérieure" au quotidien. Les nouveaux centres d'asile ouvrent à un rythme alarmant, contre la volonté des personnes qui vivent à proximité. Dans la banlieue de Stockholm de Spånga-Tensta, le 15 avril, les autorités locales tinrent une réunion publique dont le but était de permettre aux résidents locaux de poser des questions aux politiciens et aux fonctionnaires sur un projet de nouveau logement prévu pour 600 migrants - à côté d'une école. La réunion, qui a été filmée, montra un vent de rage dans l'assemblée, beaucoup criant qu'ils allaient se battre "jusqu'à leur dernier souffle" pour empêcher ces plans de se matérialiser.

Certains des commentaires et des questions étaient:

"Nous avons vu combien de problèmes il y a eu avec d'autres centres d'asile - des coups de couteau, des viols et du harcèlement. Comment pouvez-vous garantir la sécurité pour nous autres citoyens? Cela va créer un sentiment de division, qui va créer la haine! Pourquoi ces grandes maisons, pourquoi pas de plus petites avec dix personnes dans chaque? Pourquoi ne demandez-vous pas, à nous qui vivons ici, si nous voulons cela? Comment vivrons-nous en sécurité?"

"Nous avons déjà des problèmes au niveau des centres d'asile existants. Il est irresponsable de créer une situation mettant en péril la santé de nos propres enfants, avec des gens qui ne se sentent pas bien et sont dans le mauvais environnement. Pourquoi cette maison juste à côté d'une école? Quelle est votre analyse?"

"Est-ce que les Suédois sont autorisés à vivre dans ces centres? Nos jeunes n'ont nulle part où aller. Vous autres politiciens, vous devriez résoudre le problème du logement pour les gens qui vivent déjà ici, pas pour toutes les personnes dans le monde."


Lorsque le président de la réunion, le représentant du Parti écologiste Awad Hersi, d'origine somalienne, remercia le public pour ses questions sans donner la moindre réponse, l'ambiance vira quasiment à l'émeute. Les gens criaient: "Répondez! Répondez à nos questions! Nous exigeons des réponses!!"

Tout indique que les Suédois, dociles jusqu'à présent, semblent en avoir assez de la politique d'immigration irresponsable qui a été menée depuis de nombreuses années tant par des gouvernements socialistes que conservateurs.

Les gens sont furieux de la vague de viols qui a donné à la Suède le deuxième taux le plus élevé de viol au monde, seul le Lesotho faisant pire, et qui a récemment forcé la police d'Östersund à émettre un avertissement aux femmes et aux jeunes filles pour leur dire de ne pas aller à l'extérieur seules après la nuit tombée. Les gens ont peur: le nombre de meurtres et d'homicides a grimpé en flèche. Au cours des trois premiers mois de cette année, il y a eu 40 meurtres et 57 tentatives de meurtre, selon les statistiques compilées par la journaliste Elisabeth Höglund.

Les autorités ont longtemps affirmé que la violence létale en Suède est sur le déclin, mais en la comparant avec une année record, 1989, où l'immigration de masse vers la Suède était déjà en plein essor. Si quelqu'un essayait plutôt de comparer le présent aux années 1950 et 1960, alors que la Suède était encore un pays homogène, le taux de meurtres et homicides aurait doublé. Récemment, le Conseil national suédois pour la prévention du crime, le BRÅ (Brottsförebyggande de rådet), dut admettre que la violence meurtrière ne faisait en fait qu'augmenter en 2015, lorsque 112 personnes furent tuées - 25 de plus que l'année précédente. Il a également révélé que la seule catégorie de violence meurtrière à avoir baissé était celle des homicides commis par des Suédois ivres, tandis que le nombre d'assauts façon gangster effectués par des immigrants augmentait de façon spectaculaire. L'amélioration des soins de traumatologie aux blessés aide aussi à tirer vers le bas le décompte des meurtres et des homicides.

Un récent sondage montre que 53% des Suédois pensent que l'immigration est désormais le sujet le plus important pour le pays. L'évolution depuis 2015 est dramatique - l'année dernière, seulement 27% affirmaient que l'immigration était le point le plus important. Un autre sondage montre que 70% des Suédois estiment que le montant de l'immigration en Suède est trop élevé. C'est la quatrième année consécutive de hausse de ce scepticisme quant à l'ampleur de l'immigration.

De plus en plus de gens semblent aussi se soucier de l'avenir de la Suède en tant que démocratie avec le nombre croissant de musulmans - non seulement à cause de l'immigration continuelle, mais aussi à cause de la fécondité supérieure des femmes musulmanes comparée à celle des Suédoises.

Comme les statistiques sur les croyances religieuses ne sont plus maintenues, nul ne sait exactement combien de musulmans résident en Suède. L'année dernière, un sondage montra que les Suédois pensent que 17% de la population est musulmane, tandis que le nombre réel, selon l'institut de sondage Ipsos Mori, serait plus proche des 5%. La société n'explique pas la façon dont elle parvient à ce chiffre, et il est selon toute vraisemblance beaucoup trop faible. Ipsos Mori a probablement compté de combien de membres disposent les congrégations et organisations musulmanes, mais l'islam est aussi une culture, et le pays est également touché par des musulmans qui vivent selon la tradition islamique sans pratiquer leur foi au sein d'une organisation répertoriée.

En 2012, le journal alternatif suédois Dispatch International calcula combien de musulmans furent enregistrés comme résidents de la Suède sur la base du registre des noms suédois. Le nombre était d'environ 574'000, plus ou moins 20'000. Pour des raisons évidentes, les clandestins et les demandeurs d'asile n'étaient pas inclus. Le nombre réel pourrait donc avoir été beaucoup plus élevé.

Depuis lors, près de 300'000 personnes ont demandé l'asile en Suède. Tous n'ont pas vu leur demande approuvée, mais malgré cela, très peu quittent la Suède. Le Service de l'immigration a expliqué au Gatestone Institute que seules 9'700 personnes ont été expulsées l'année dernière. La plupart des demandeurs d'asile étant musulmans, cela signifie que le nombre de musulmans en Suède se rapproche rapidement d'un million, soit 10% de la population.

Selon le Dr Peter Hammond dans son livre Slavery, Terrorism and Islam: The Historical Roots and Contemporary Threat explique ce qui est toujours survenu à travers l'histoire lorsque le nombre de musulmans augmente dans un pays. Ce sont certes des généralités, mais Hammond décrit les paliers suivants:

  •  Tant que les musulmans ne représentent qu'environ 1% de la population, ils sont généralement considérés comme une minorité pacifique qui ne dérange personne.
  • A 2-3%, certains commencent à se livrer au prosélytisme auprès d'autres minorités et de groupes de mécontents, surtout en prison et parmi les gangs des rues.
  • A 5%, les musulmans acquièrent une influence déraisonnable par rapport à leur poids dans la population. Beaucoup demandent que la viande soit abattue selon le rite halal et font pression sur l'industrie alimentaire pour qu'elle la produise et la vende. Ils commencent également à travailler auprès du gouvernement pour qu'il leur accorde l'autonomie en vertu du droit de la charia. Hammond écrit que le but de l'islam n'est pas de convertir le monde entier, mais plutôt d'établir la charia partout dans le monde.
  • Quand les musulmans atteignent 10%, historiquement, le niveau d'anarchie augmente. Certains commencent à se plaindre de leur situation, déclenchent des émeutes et des incendies de voitures, et menacent les gens qu'ils estiment insulter l'islam.
  • A 20%, de violentes émeutes éclatent, des milices djihadistes sont formées, des gens sont assassinés, et des églises et des synagogues sont incendiées.
  • Quand les musulmans atteignent 40% de la population, les massacres sont généralisés, les attaques terroristes constantes et une guerre de milice s'installe.
  • A 60%, la persécution des non-musulmans est désinhibée, le nettoyage ethnique sporadique amène à de possibles génocides, la charia et la jizya (la taxe pour la "protection" que les incroyants doivent payer) sont mises en œuvre.
  • Quand il y a 80% de musulmans dans le pays, ils prennent le contrôle de l'appareil gouvernemental et engagent alors la violence au nom de l'islam ou du pouvoir politique, comme par exemple en Syrie, en Afghanistan, au Pakistan et en Irak.
  • Lorsque 100% des habitants sont musulmans, la paix est censée venir dans la maison de l'islam - d'où l'affirmation que l'islam est "religion de paix". [NdT: mais en fait les massacres continuent entre branches concurrentes de l'islam ou contre les musulmans trop "modérés"...]

Hammond écrit aussi que dans de nombreux pays, comme en France, en Belgique, en Grande-Bretagne et en Suède, la plupart de la population musulmane vit dans des enclaves islamiques - et préfère apparemment ne pas être assimilée dans une société occidentale. Ce détachement renforce le groupe en interne, ce qui permet aux musulmans d'exercer une puissance plus grande que leur proportion au sein de la population pourrait laisser croire.

La description de Hammond de la limite de 10% décrit la Suède avec pertinence. Dans les zones dites d'exclusion, les incendies de véhicules sont quotidiens et des émeutes se produisent dans les villes. (Pour ne citer que quelques exemples, il y eut de graves émeutes à Malmö en 2008, à Göteborg en 2009, à Stockholm en 2013 et à Norrköping et Växjö en 2015.) Parfois, les troubles commencent après qu'un musulman local a été arrêté ou abattu par la police. Les dirigeants musulmans acquiescent alors immédiatement aux réactions de colère de leur peuple. Pendant les émeutes Husby en 2013, Rami Al-Khamisi de l'organisation de la jeunesse Megafonen, écrivit: "Nous pouvons comprendre pourquoi les gens réagissent de cette façon."

L'artiste Lars Vilks, qui dessina le prophète Mahomet comme une statue de chien bricolée, a été la cible de plusieurs tentatives d'assassinat et vit désormais sous protection policière permanente.

Pourtant, quasiment personne en Suède ne semble prêt à évoquer ces problèmes et de la façon dont ils s'articulent. Pendant des mois, le Gatestone Institute appela des politiciens, des fonctionnaires, des organisations et divers groupes minoritaires, pour leur demander ce qu'ils pensaient de l'islam en Suède. Estimaient-ils que l'islam était compatible avec la démocratie, la liberté d'expression et l'égalité devant la loi - et que leur réponse soit oui ou non, de quelle manière?

Les questions semblèrent susciter colère et peur. Certaines des personnes que nous avons appelé répliquèrent que ces simples questions les offensaient, tout en assurant leurs interlocuteurs que l'islam ne posait aucun problème pour la Suède. D'autres semblèrent effrayés et refusèrent de parler. Dans l'espoir d'obtenir au moins quelques réponses honnêtes, nous nous présentâmes alors comme de simples citoyens suédois ordinaires et préoccupés. D'innombrables personnes raccrochèrent alors le téléphone, et en général, de nombreuses réponses illustrèrent une ignorance abyssale de l'islam, des conséquences de l'islamisation d'un pays, ou des difficultés auxquelles la Suède est confrontée.

Le pays ne semble absolument pas préparé à ce qui l'attend.

Ingrid Carlqvist

Et si vous voulez entendre Ingrid Carlqvist, rien de mieux qu'une vidéo qui explique également comment un pays calme et paisible a vu une augmentation annuelle de 1'472% des viols, devenant le deuxième pays du monde à en souffrir, juste derrière le Lesotho, donc.

Source : Le blog de Stéphane Montabert

 

 

Mosquée de Roubaix : le prédicateur radical qui défie la France

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Ramzan al-Hajiri, prédicateur saoudien radical, brave les autorités françaises. Interdit de prêcher sur le territoire, l'imam s'adresse toujours aux fidèles de la mosquée de Roubaix, par téléphone.

La mosquée de Roubaix est réputée pour son accointance avec le salafisme. En 2010, le frère de Farid Gacem, trésorier de la mosquée, s’était déclaré favorable à la lapidation et à l’application de la charia en France. La mosquée a donné un nouvel exemple au mois de mai de sa volonté de délivrer son message extrémiste malgré les interdictions des autorités françaises. Selon la Voix du Nord, l'établissement religieux donne les moyens de prêcher au prédicateur saoudien Mohammed Ramzan al-Hajiri, alors même qu'il est interdit de territoire français. Ainsi pouvait-on lire sur la page Facebook de la mosquée : "La mosquée Abou Bakr Essedik de Roubaix vous informe qu'il y aura un cours en arabe, uniquement pour des raisons pratiques et par téléphone, de cheikh Mohamed Ibn Ramzân sur les règles du jeûne le dimanche 15 mai à 18 h 30".

Cet homme est notamment connu pour des propos sur les femmes ou les mécréants : "Tuer un musulman est moins grave que de le rendre mécréant", ou encore "la femme est comme un bonbon qui doit rester caché pour garder de la valeur". Ses positions extrémistes lui ont valu une fiche "TE" d'opposition à son entrée sur le territoire avant 2050, délivrée par la DGSI. Les autorités le considèrent ainsi comme un "individu susceptible de troubler l'ordre public en raison de ses prêches islamistes radicaux". En 2015, ce salafiste avait déjà prêché dans cette mosquée malgré l'interdiction des autorités, en arabe, devant 1 500 personnes.

Source : Valeurs actuelles

Manifestation antifasciste : 150 personnes défilent sous surveillance policière à Toulouse

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Plus d'une centaine de militants antifascistes ont manifesté dans le calme sous importante surveillance policière, jeudi 2 juin 2016 à 19 h, à Toulouse. Récit.

À l’appel des Alternative libertaire, Union Antifasciste Toulousaine, Coup pour coup, Act up et CNT, 150 personnes ont manifesté, encadrées par un important dispositif policier, jeudi 2 juin 2016, à Toulouse.

Les militants antifascistes souhaitaient rendre hommage à Clément Méric, ce jeune militant qui avait trouvé la mort à Paris, dans une rixe impliquant des groupes nationalistes d’extrême-droite, le 5 juin 2013. Trois ans après sa mort, la mouvance antifasciste n’oublie pas. « Clément, Clément, on t’oublie pas ! », ont scandé les militants au cours de leur marche.

Pas d’incidents

Dans le cortège, les manifestants dénonçaient également contre la banalisation des discours racistes, islamophobes, misogynes, homophobes et sexistes. Et parmi les slogans scandés par la centaine de personnes : « les seuls étrangers dans nos quartiers, ce sont les flics et les fachos ».

Déclarée en préfecture, la manifestation est partie du Monument aux Morts, à François-Verdier, à 19 h 30, pour terminer sa marche sur la place Arnaud-Bernard. Placée sous importante surveillance policière, la manifestation s’est déroulée dans le calme et s’est achevée sans incidents.

Source : actu cote toulouse

 

Attentats de Paris: L'un des «chauffeurs» de Salah Abdeslam pourra être transféré en France

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Dans la nuit du 13 au 14 novembre 2015, les deux hommes ont reçu un appel de Salah Abdeslam, qui se trouvait à ce moment-là à Paris et leur a demandé de venir le chercher, parce que sa voiture était en panne.  Hamza Attou et Mohammed Amri se sont rendus à Paris puis ont ramené Abdeslam à Bruxelles.

Aujourd'hui, Hamza Attou, suspecté d'avoir aidé Abdeslam dans sa fuite après les attentats du 13 novembre, peut être transféré en France pour y être jugé, selon l'agence de presse belge Belga. Attou s'était opposé à son transfert mais la chambre du conseil de Bruxelles a donné son feu vert, à la condition qu'il purge sa peine éventuelle en Belgique. En France, il est pour l'heure uniquement soupçonné d'avoir aidé Salah Abdeslam, a précisé l'agence Belga.

Inculpés en Belgique

Fin avril dernier, la justice française a émis un mandat d'arrêt européen à son encontre, ainsi qu'à celle de Mohamed Amri, Mohamed Bakkali et d'Ali Oulkadi, trois autres suspects dans le cadre de l'enquête sur les attentats qui ont été arrêtés, puis demandé leur remise à la France.

Hamza Attou et Mohamed Amri, qui avaient été contrôlés à trois reprises par la police française cette nuit-là, mais pas été interpellés, ont finalement été arrêtés le 14 novembre à Molenbeek, dans la banlieue de Bruxelles. Les deux hommes ont été inculpés en Belgique pour participation aux activités d'un groupe terroriste et assassinats dans un cadre terroriste.

Ali Oulkadi, un Français de Molenbeek de 31 ans, avait lui véhiculé Abdeslam dans Bruxelles le lendemain des attentats. Il le connaissait car il était «un des meilleurs amis» de son frère aîné Brahim, qui s'est fait exploser sur la terrasse d'un bar dans l'Est parisien le 13 novembre. On ignore encore quand tombera la décision quant au transfert de Mohamed Amri, Mohamed Bakkali et Ali Oulkadi.

M.C. avec AFP

20 minutes

Turquie : baisse de 87 pc des candidats à l'immigration illégale

Le flux des migrants illégaux de Turquie vers la Grèce a baissé de 87 pc, en mai dernier, après l'entrée en vigueur de l'accord Turquie-UE (20 mars), selon les autorités turques.

Les garde-côtes turcs ont intercepté, durant ce mois, 1.109 candidats à l'immigration clandestine qui tentaient de rejoindre les îles grecques en traversant la mer Egée contre environ 5.000 en mai de l'année écoulée.

L'accord sur la réadmission des migrants illégaux a largement contribué à la réduction de cette immigration clandestine et à éviter de nouvelles tragédies humaines lors des traversées périlleuses pour rallier les îles grecques voisines, porte d'accès vers l'Union européenne.

Le nombre de migrants irréguliers interceptés a été de 8.530 candidats en mars et 1.717 en avril derniers, selon la garde côtière turque.

La Turquie et l'UE ont convenu d'un accord prévoyant la réadmission selon le principe "un contre un", pour chaque Syrien ainsi reconduit en Turquie, un Syrien réfugié en Turquie serait accueilli dans un Etat membre de l'Union. Une mesure destinée à mettre fin aux périlleuses traversées de la mer Egée et au business du trafic d'êtres humains.

Ankara obtiendra en échange de sa contribution à la solution de cette crise migratoire, une aide financière supplémentaire de 3 milliards de dollars, l'accélération de la libéralisation des visas Turcs et du processus d'adhésion à l'UE.

La mer Egée est devenue, en raison des courtes distances entre les côtes turques et les îles grecques, l'une des principales voies d'accès en Europe pour les migrants illégaux après le renforcement des frontières terrestres.

En 2015, les garde-côtes turcs ont arrêté un total de 91.611 migrants illégaux et 190 suspects de trafic d'êtres humains contre 14.961 migrants et 106 trafiquants en 2014.

Source : Ccme

Histoire : Verdun, Black M et musique noire

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Quel fiasco ! La commémoration récente du centenaire de la bataille de Verdun aura donné lieu à une « affaire » pitoyable.

En invitant le rappeur Black M, dont le grand père (Alpha Mamadou Diallo) avait servi la France lors de la seconde guerre mondiale dans les rangs des tirailleurs sénégalais, les autorités officielles entendaient certainement honorer la mémoire de tous les combattants de 1914-18, Français de métropole et des colonies confondus et chanter un hymne à la réconciliation entre les peuples. Une belle occasion de rassembler- la musique adoucit les mœurs, dit-on- et de « célébrer » de manière pacifique la « boucherie » de 1916 -700.000 victimes en dix mois pour les deux camps dont 300.000 tués. Làs, le choix du chanteur n’a guère plu à la droite extrême et à l’extrême droite qui ont exhumé des chansons d’il y a une dizaine d’années contenant des propos homophobes, antisémites sans oublier ses attaques contre la France « pays de mécréants » ?.

Le rap véhicule certes par nature des propos violents et Black M s’exprimait récemment de manière plus fraternelle et consensuelle. Toujours est-il que la vindicte des extrémistes a fait plier le maire (socialiste) de Verdun accablé par (dixit) « ce déferlement de haine et de racisme ». Un représentant du Front National pouvait dès lors plastronner en saluant (je cite) « la victoire du camp patriote sur la musique nègre ». La charge brutale a des relents des années 30 quand les dignitaires nazis qualifiaient le jazz de « musique de dégénérés ».

Ce jazz qui avait alors les faveurs d’un public large et populaire après avoir séduit les intellectuels, de Jean Cocteau à Henri Matisse et Maurice Ravel. Une vogue ayant pris naissance en France dès avant la fin des hostilités de 14-18 avec l’arrivée du premier disque portant le terme jazz, œuvre de l’Original Dixieland Jass (orthographe d’alors) Band, orchestre blanc, gravé à New York en 1917 et qui se vendra à un million d’exemplaires. Mais le facteur déterminant aura été le débarquement de musiciens noirs américains intégrés dans une dizaine de régiments engagés sur le théâtre des opérations avec l’entrée en guerre des Etats-Unis le 6 avril 1917. L’un des plus célèbres, James Reese Europe, qui avait créé son propre orchestre en 1910, s’engage dans le premier régiment noir de la Garde Nationale de New York constitué en 1916 par le gouverneur de l’Etat, le 15 th Infantry Regiment (Colored) of the New York National Guard. En débarquant à Brest le 1er janvier 1918, il joue sur le port en commençant par La Marseillaise. Quelques concerts à diriger en Savoie et James Europe rejoint les tranchées de l’Argonne où « il devient le premier officier noir menant des troupes au combat lors de la Grande guerre » (Une histoire du jazz en France.Tome 1. Laurent Cugny. Ed.Outre Mesure).

Au front, ses camarades se distinguent, reçoivent la Croix de Guerre, sont qualifiés par leurs ennemis allemands de « Noirs assoiffés de sang » et le régiment gagne le surnom de « Harlem Hellfighters » (combattants du diable). Gazé, James Reese Europe retrouvera plus tard son régiment, donnera des concerts à Paris, notamment aux Tuileries pendant l’été 18 et regagne les Etats-Unis avec ses hommes le 1er février 1919. Enfin pas tous, car certains restèrent en France où ils poursuivent leur carrière de musicien et contribuèrent à la propagation du jazz. Ils s’y plurent. Découvrant un pays où ils étaient (bien) accueillis, respectés.

C’est la même impression que ressentira en juin 1944, Jon Hendricks, en débarquant sur les plages de Normandie(le 18 à Utah Beach). Le chanteur noir, membre d’un trio mythique (LHR, Lambert-Hendricks and Ross), ne cachait pas son émotion en se remémorant l’accueil d’un fermier normand dénichant une bouteille de Calvados de derrière les fagots : « j’étais considéré pas comme un noir mais comme un être humain ». En 2004, il recevait la Légion d’Honneur, hommage à la bravoure du soldat et à la contribution artistique de l’homme.

Jean-Louis Lemarchand

Source : Place publique

 

Un écologiste estime que le FN est un "allié objectif" de l'EI

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Opposés dans un débat sur Public Sénat, le frontiste Julien Sanchez et l'écologiste Stéphane Gatignon ont évoqué la "fracturation" de la France. Selon le maire écolo de Sevran, le Front national partage le même intérêt que l'Etat islamique : la division de la société française.

"Il y a un lien évident à la fois entre l'insécurité et l'immigration massive et à la fois entre l'immigration massive et la radicalisation. Certains de ceux qui ont commandité ces attentats (du 13 novembre) sont passés parmi les réfugiés". Le frontiste Julien Sanchez a lancé les hostilités lors d'un débat sur Public Sénat. Maire de Sevran, commune particulièrement touchée par la radicalisation, l'écologiste Stéphane Gatignon a répliqué en établissant un parallèle douteux. "Le but de Daech, et ce qu'ils sont en train de réussir avec des propos comme les vôtres... Finalement vous êtes opposés mais en même temps vous êtes des alliés objectifs quelque part… le but c'est de fracturer la société française. Et la victoire de Daech, c'est cette fracturation de la société française".

Le FN, allié de l'Etat islamique ? "Les alliés objectifs, ce sont les nullités qui gouvernent ce pays et qui n'ont jamais rien fait contre l'islamisation et contre la radicalisation", réplique le délégué national du FN. "Comparer le 1er parti de France à Daech ne vous honore pas, surtout lorsque l'on voit l'état de Sevran" ajoute sur Twitter un conseiller régional FN d'Ile de France. Pour un le député écologiste du Gard Christophe Cavard, le maire de Sevran "a raison en expliquant que Daech espère diviser la France et que les propos de Julien Sanchez participent à cet objectif".


Stéphane Gatignon qualifie le FN « d’allié... par publicsenat

Source : Valeurs actuelles

vendredi, 03 juin 2016

Anne Coffinier : « Pour éviter la radicalisation, il faut déjà s’occuper de l’école publique ! »

Le gouvernement veut faire passer en force une réforme des écoles hors contrat, qui sont pourtant déjà très contrôlées…

 

Pour Jamel Debbouze, une sextape se dit « situation sociale de la France »

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Avant même le début de la compétition, l’Euro fait beaucoup parler. Et ça ne vole pas haut ! Après les récentes déclarations dans The Guardian de l’ancien joueur Éric Cantona, accusant Didier Deschamps de racisme, c’est au tour de Jamel Debbouze de mettre son grain de sel. Dans une interview accordée à France Football, l’humoriste revient, sans rire, sur les absences de Karim Benzema et Hatem Ben Arfa de la liste des joueurs retenus par Didier Deschamps pour l’Euro. Il y déclare, notamment, qu’« ils payent la situation sociale de la France aujourd’hui ».

Le ton étant donné, et l’ultima ratio des victimes de la xénophobie et du racisme des Français déclenché, c’est au tour de Benzema lui-même de déclarer, dans le quotidien espagnol Marca, que Deschamps « a cédé à la pression d’une partie raciste de la France »… Et, pour donner de la force à ses propos, de rappeler « les récents succès électoraux en France du Front national ».

Didier Deschamps ayant décidé d’attaquer Cantona en justice pour des propos qu’il considère, à juste titre, comme graves, laissons-en donc la responsabilité à son auteur. Fort de cette nouvelle expérience, il pourra sans doute en tirer une nouvelle série B ou C pour la télé.

Pour ce qui relève des propos de Jamel Debbouze sur les malheurs de ses amis, rappelons à l’amuseur public les informations suivantes. Tout d’abord, la raison pour laquelle le joueur madrilène a été écarté. À savoir son implication dans l’affaire de la sextape pour laquelle – excusez du peu – il a été mis en examen, en novembre 2015, pour « complicité de tentative de chantage » et « participation à une association de malfaiteurs ». Qu’est-ce que ces faits ont à voir avec la situation sociale de la France ? Encore un juge raciste, sans doute ? Par ailleurs, Benzema joue et vit en Espagne, à Madrid, sans doute pas dans un deux-pièces-cuisine. Après avoir été acheté pour la modique somme de 35 millions d’euros, il perçoit un salaire net de 8,5 millions d’euros par an. Dans ce contexte, quelle est sa légitimité a évoquer la situation actuelle d’un pays où il ne vit pas ?

Ben Arfa, pour sa part, après avoir refusé un salaire de 12,5 millions d’euros de la part des Chinois, aurait également refusé un salaire de 6 millions d’euros du club turc d’Antalya. Il joue maintenant à l’OCG Nice, où il ne percevrait (hors primes) que la somme de 120.000 euros par mois !

Alors, simple question : que connaissent ces individus de la situation sociale de la France aujourd’hui ? Rien ! Ils profitent sans vergogne des mannes d’un système inique, qui arrose tout le monde, du haut de la pyramide (cf. Blatter) au dernier des joueurs, pour peu qu’il ait quelque talent pour jouer au ballon.

Manifestement, M. Debbouze, vous et vos amis êtes déconnectés des réalités vécues par les Français qui se lèvent tôt pour aller travailler. Vos propos et attitudes en témoignent, ils sont indignes et honteux et ne peuvent que contribuer à nourrir les extrémismes.

Olivier Damien

Source : Boulevard Voltaire

 

 

Équipe de France de foot, ou le communautarisme érigé en norme

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« Benzema et Ben Arfa sont deux des meilleurs joueurs français et ne seront pas à l’Euro. Et, pour sûr, [ils] ont des origines nord-africaines […] Deschamps, il a un nom très français. Peut-être qu’il est le seul en France à avoir un nom vraiment français. Personne, dans sa famille, n’est mélangé avec quelqu’un, vous savez. »

C’est par cette déclaration qu’Éric Cantona allumait la première mèche. Il fut un grand joueur, certes ; il sait aligner les sujet-verbe-complément dans le bon ordre, oui ; c’est une grande gueule qui dit ce qu’il pense, peut-être ; mais de celle qui ferait passer BHL pour Spinoza et Musso pour Hugo. Ses propos ne révèlent qu’une chose : sa pauvreté intellectuelle tout juste utile à servir de mètre étalon pour mesurer la bêtise qui l’habite, mais bien inutile dans la dénonciation de l’antiracisme dogmatique.

La sortie, quelques jours plus tard, de Jamel Debbouze est bien plus intéressante :

« N’avoir aucun de nos représentants en équipe de France […]. On leur en voudra toujours d’être ce qu’ils sont. »

Par l’emploi du « nos », l’acteur érige le communautarisme en norme. L’équipe de France, symbole de la nation, n’est plus un effectif de footballeurs français mais un groupe soumis à un contractualisme diversitaire, vidé alors de toute identité commune. Le phénomène n’est pas nouveau. On repense à l’équipe black/black/black que dénonçait Alain Finkielkraut, dont on pouvait objectivement critiquer la dérive idéologique dans laquelle il se laissait entraîner, mais qui n’était qu’une réponse au péché originel de nos chargés de conscience qui, au lendemain de 1998, se félicitaient de l’équipe black/blanc/beur, porte-étendard de notre identité redéfinie habilement par le prisme racialiste.

Taper sur Cantona, Debbouze ou Benzema, qui déclarait tout récemment que « Deschamps a cédé sous la pression d’une partie raciste de la France » (très grande partie puisque 70 % des Français déclaraient, en février, ne pas vouloir voir Karim Benzema en bleu), peut être légitime mais, au-delà du semblant de soulagement cathartique, ce serait accorder bien trop d’importance à ces pions intéressés du multiculturalisme.

Le football ne ment pas. Les prétextes peuvent fleurir mais, cette fois-ci, les Français ne sont pas dupes. Il serait bien dommage de rater cette occasion de désigner les vrais coupables — comme, par exemple, le président de la Fédération française de football qui, au sujet de Benzema, déclarait il y a quelques mois : « Il faudrait dire quoi ? À mort l’Arabe ? » — qui, aujourd’hui, s’indignent des propos de ceux qu’ils ont pourtant biberonnés à leur idéologie. Ces coupables ont désigné la nation comme cible prioritaire à déconstruire, par la création d’une nouvelle sociologie ethnique où même l’enraciné s’auto-communautarise dans un réflexe de repli sur soi artificiel. Il est temps de s’attaquer à la racine du mal, sans tomber dans les codes que cette nouvelle religion tente d’imposer.

Arthur de Watrigant

Source : Boulevard Voltaire

 

Femmes européennes, tremblez : votre avenir n’est pas rose !

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Selon Le Figaro du 27 mai dernier, entre 30 et 85 tribunaux islamiques (ou « conseils de la charia ») existent et rendent la justice sur le sol britannique en parallèle des tribunaux légaux. Ce n’est pas nouveau, plusieurs journaux français s’en sont déjà fait l’écho.

Les autorités britanniques n’en sont pas choquées outre mesure, au nom de la tradition communautariste, allant même jusqu’à en reconnaître le « rôle positif ». Toutefois, elles commencent à s’inquiéter des « discriminations » dont seraient victimes les femmes au nom de la loi islamique, en matière de droit civil, au cours des mariages, divorces ou successions, et ont diligenté une enquête dont les résultats seront connus l’année prochaine.

« Discrimination » est un doux euphémisme pour la régression immense des droits de l’homme qu’elle cache au nom d’une religion importée : mariages forcés contre le gré de filles, jeunes filles ou femmes, divorces contraints ou impossibles au désavantage de la femme, polygynie, polygamie… bientôt les punitions corporelles ?

On nous a expliqué qu’il ne fallait pas faire d’amalgame, que l’islam n’était pas l’islamisme et qu’il existait un islam modéré totalement inoffensif qui pourrait prendre sa place à côté des chrétiens et des juifs, dans le plus grand respect de nos démocraties européennes, avec une effusion toute œcuménique.

Force est de constater que la religion musulmane connaît actuellement beaucoup d’interprétations qui sèment la confusion dans les esprits et, en premier lieu, ceux des musulmans. Cependant, les tribunaux islamiques britanniques étant admis par tous, l’islam, « c’est aussi ça ». Fini les discours : l’islam modéré montre son vrai visage, du moins l’islam pratiqué au Royaume-Uni.

Qu’en est-il de l’islam pratiqué en France ? Tareq Oubrou, imam modéré, donnait une conférence à Bordeaux mercredi dernier, et était interrogé à propos de l’égalité homme/femme dans l’islam.

Selon lui, dans le Coran, la femme est l’égale de l’homme parce que homme et femme auraient été créés en même temps et pas l’un après l’autre, ni l’un issu de l’autre, comme dans la Bible. Et aussi parce que la femme ne serait pas vue en tant que pécheresse dans le Coran, contrairement à la Bible.

Bref, les chrétiens en prennent pour leur grade. Ce genre de discours venant d’un homme au demeurant fort sympathique, plein d’humour et, sésame suprême, menacé par l’État islamique, donc forcément modéré et fréquentable, nous rassure sur l’islam. À tort.

Car pendant ce temps, le risque de son emprise sur nos sociétés augmente, et il n’est plus si délirant d’imaginer qu’un jour, en France, la loi ne soit plus rendue au nom du peuple français, comme auparavant au nom du roi de France, mais au nom d’Allah.

L’islamisation ne serait donc pas qu’un fantasme ou un délire d’une extrême droite islamophobe ?

Le méchant groupuscule PEGIDA pourrait-il avoir raison ?

Femmes européennes, tremblez : votre avenir n’est pas rose !

Emmanuelle Frankl

Source : Boulevard Voltaire

 

En Libye, l’État islamique perd du terrain !

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La motivation a, quelquefois, des effets bénéfiques.

Ainsi, en Libye, les forces armées du gouvernement d’union, présidé par Fayez Al-Assad, et l’armée rivale, aux ordres de l’autre gouvernement, celui de l’Est, et fidèle au général Khalifa Haftar, se sont engagées dans un sprint afin d’être les premières à chasser l’État islamique de sa base opérationnelle de Syrte.

L’armée officielle a repris, mardi, le contrôle de la centrale thermique située à 23 km de Syrte et à 450 km de la capitale Tripoli. Elle a pénétré, dans l’après-midi, jusque dans la localité de Wadi Jaref, au sud-ouest du fief tenu par Daech, accueillie avec joie et soulagement par l’ensemble de la population.

Les combats ont repris dès hier matin et ont permis une nouvelle avancée importante avec de très faibles pertes humaines. De son côté, les forces armées du gouvernement rival, celui de Benghazi, basé dans l’est de la Libye, ont chassé les djihadistes de deux villages et se rapprochent également de Syrte.

Pris en étau, les djihadistes, dont la menace se faisait grandissante depuis quelques semaines, après leur implantation à Syrte depuis fin 2014, résistent très mal et abandonnent du terrain.

Il faut espérer que cette rivalité motivante, entre les deux gouvernements en présence, permette leur rapprochement, leur union, et non pas une nouvelle opposition, activée par leur succès respectifs, pour la conquête d’un pouvoir dont l’absence, jusqu’à ce jour, a placé la Libye au bord du chaos.

La Tunisie et l’Algérie se sont placées en alerte rouge car elles craignent la fuite vers leurs frontières de groupes djihadistes désertant le théatre des opérations. Mardi dans l’après-midi, un groupe de huit terroristes a été intercepté et abattu par l’ANP algérienne (Armée nationale populaire) près de Guelta Zarka, dans la wilaya de Sétif.

En Tunisie, c’est à Mnihla, dans le sud, que deux terroristes ont été abattus ces derniers jours, et les forces sécuritaires mènent une opération de ratissage afin de débusquer les autres membres du groupe.

Manuel Gomez

Source : Boulevard Voltaire

L’Allemagne reconnaît le génocide arménien : vote insultant contre le sultan !

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À quel jeu se prête l’Allemagne, dont le Bundestag (Chambre basse) vient d’adopter une résolution reconnaissant le génocide des Arméniens en 1915 ?

À Ankara, sur un ton mi-loukoum, mi-ciguë, quelques heures avant le vote de ce texte controversé, le Premier ministre Binali Yıldırım prévenait : « ce texte ne veut rien dire pour nous […] et il constituera un véritable test de l’amitié entre les deux pays. […] Trois millions et demi de Turcs vivent en Allemagne et contribuent très activement à l’économie […] Nos amis allemands n’ont pas le droit de décevoir une telle communauté. » Tout le charme rhétorique de l’Orient…

Toujours est-il que la réaction turque ne s’est pas fait attendre, l’ambassadeur ayant été rappelé illico presto par le Premier ministre. Le test a été passé. Tout dépend de savoir s’il le fut avec succès, de part et d’autre du Bosphore.

D’aucuns s’étonneront peut-être que la chancelière Merkel (qui n’était pas présente au moment du vote) ait laissé les députés conservateurs de la CDU/CSU comme ceux du SPD ainsi que ceux des Grünen (Verts) s’aventurer, la fleur au fusil, sur un chemin diplomatique aussi escarpé. D’autant que, depuis des semaines, Berlin ne cesse de donner des gages à Ankara, qui n’en demandait pas tant. Si rapidement. L’on se souviendra de l’activisme particulièrement poussé de l’Allemagne en faveur d’une Turquie subitement transfigurée, apparaissant en sauveur immaculé d’une Europe submergée autant par des vagues migratoires incontinentes que par son inconséquente politique de la main tendue à tous les damnés de la Terre. Et, récemment, Berlin ira même jusqu’à faire condamner un de ses ressortissants pour insultes à Erdoğan, à la demande de ce dernier.

Oui mais… Si la politique intérieure a parfois ses raisons (électorales, notamment) à l’écart desquelles la politique extérieure est soigneusement tenue (et inversement), force est d’admettre que ce n’est nullement le cas en l’espèce. Dans un premier temps, forte de son passé holocaustique, Berlin envisagerait de conduire le Grand Turc sur les voies incertaines de la réconciliation avec Erevan. Ici, la candeur le dispute avec une certaine arrogance.

Dans un second temps, la classe politique ne souhaitant pas désespérer son opinion publique lui concède une prise de distance, fût-elle symbolique, avec l’autocrate de la Sublime Porte.

En 1879, le grand vizir promettait de « faire disparaître à jamais le peuple arménien ». S’inscrivant dans un contexte géopolitique complexe de démantèlement de l’Empire ottoman par l’accession de ses minorités à l’indépendance, ce dernier ne dissimulait pas son intention de supprimer une minorité qui, très tôt dans l’histoire de ce lointain peuple de souche indo-européenne, embrassa le christianisme. On sait ce qu’il en adviendra. Dès 1894, le peuple arménien faisait déjà l’objet d’un processus d’extermination planifié par l’Empire ottoman. D’avril 1915 à l’été 1916, le génocide coûta la vie à environ un million deux cent mille Arméniens d’Anatolie et d’Arménie occidentale, soit les deux tiers de la population arménienne.

Mais Berlin se soucie-t-elle réellement de l’Arménie ?

Aristide Leucate

Source : Boulevard Voltaire

Géraldine Smith : « On ne vit pas ensemble, on coexiste – et pas toujours pacifiquement »

Géraldine Smith est journaliste. Elle est l’auteur de Rue Jean-Pierre Timbaud, Une vie de famille entre bobos et barbus. Elle raconte à Boulevard Voltaire qu’on a beau se bercer d’illusions sur le vivre ensemble, celui-ci n’existe pas. Tout au plus une cohabitation qui « n’a rien de sympa »…

Votre rêve multiculturel n’a pas fonctionné, c’est un peu la conclusion de votre livre. Quel a été votre déclic ?

Qui dit rêve dit réveil… Pour moi, il se produit quand, devant l’école de mes enfants qui jouxte la mosquée de la rue Jean-Pierre-Timbaud, un homme en djellaba m’insulte parce que je suis en survêtement en train de boire un Coca. Du coup, je cesse de nier l’évidence. Vivre au quotidien là où l’islam radical tient le haut du pavé n’a rien de « sympa ». Par la suite, je m’aperçois que nous sommes nombreux dans la rue à partager ce sentiment, sans nous l’avouer, surtout parmi les moins bien lotis, qui ne peuvent pas « racheter » leur liberté en partant ailleurs, et parmi les jeunes, qui se font aborder pour se joindre à la prière ou reçoivent des vidéos et des messages sur Facebook. Mais c’est vrai aussi pour les musulmans modérés, qui sont en fait les plus exposés à la pression des islamistes dans notre espace commun. Je raconte l’histoire de ce pizzaiolo tunisien dont la femme, de guerre lasse, se voile mais qui finit par baisser rideau et par déménager quand on lui enjoint de ne vendre que du « Coca arabe ». Bref, dans une société multiculturelle, le respect doit être mutuel — et non pas à sens unique. Il faut y veiller quand on croit, comme c’est toujours mon cas, à la possibilité d’une vraie convivialité.

On évoque souvent l’échec de notre modèle français d’intégration. Diriez-vous qu’il existe également un manque de volonté de s’intégrer ?

D’abord, ce n’est pas comme si d’autres « modèles », ailleurs, seraient de franches réussites. Moi qui vis aux États-Unis, je vois bien aussi les limites d’un communautarisme « positivé » qui, dans le souci de protéger, érige ses propres barrières à l’intégration. Donc, ce n’est pas facile, nulle part. Ensuite, tout immigré, y compris moi-même en Amérique, se pose constamment la question de ce qui est « à prendre ou à laisser ». C’est normal et, d’ailleurs, c’est toute la différence entre l’assimilation, qui vise l’absorption pure et simple, et l’intégration, qui vise un nouvel ensemble « intégral » dans lequel tout le monde se retrouve.

En France comme ailleurs, l’immense majorité des immigrés ne demandent qu’à s’intégrer dans ce sens, c’est-à-dire en négociant, parfois pied à pied, l’intimité d’une langue maternelle importée, le respect dû aux parents, la longueur des jupes, etc. Dans mon esprit, le modèle français ne demande pas à tout le monde de devenir un « Français moyen » – un être introuvable, inexistant, dans une société comme la nôtre, diverse à tous points de vue. En revanche, il y a un contrat social à respecter, qu’il s’agisse du « rêve américain » inscrit dans leur Constitution ou de nos principes républicains que sont la liberté, l’égalité ou, encore, la laïcité.

C’est là où le bât blesse avec une minorité qui cherche à imposer ses règles, à dicter sa loi divine. Il serait naïf de ne pas voir qu’il s’agit d’un défi et que la « tolérance », au sens médical de ce qui est supportable, n’est pas la bonne façon de le relever. Bien sûr, la crise économique n’aide pas en écrasant la marge de manœuvre. Quand, pendant trop longtemps, l’espoir d’ascension est broyé, de jeunes Français se réinventent facilement une patrie originelle ou s’enferment dans leur minaret pour lancer des foudres. Ils rejettent la France et sont rejetés par elle.

On parle sans cesse de « vivre ensemble ». L’avez-vous constaté concrètement dans votre quartier ?

Non, rue Jean-Pierre-Timbaud, on ne vit pas ensemble, on coexiste – et pas toujours pacifiquement. Les bobos y côtoient les barbus, sans les rencontrer. Les bobos restent entre eux, dans leurs bars, leurs restaurants. Quand ils habitent la rue, ils scolarisent leurs enfants au plus tard à l’entrée en 6e dans d’autres quartiers. Ils se trouvent « cool » et ouverts, sans se rendre compte qu’ils poussent les plus pauvres vers les banlieues du fait de la hausse des loyers et que leur multiculturalisme de façade fait le jeu des barbus. Mais ce n’est pas parce que les bobos s’aveuglent et que les barbus livrent une guerre sainte à tout ce qui ne leur ressemble pas qu’il faut abandonner la poursuite d’un meilleur « vivre ensemble ». Au contraire !

Votre livre est écrit à la première personne, mais vous dites à un moment « On ferme les yeux pour mieux ne rien entendre » : avez-vous l’impression que cet aveuglement est collectif en France ?

Bien sûr, j’ai écrit ce livre parce que je crois que d’autres, comme moi auparavant, se rassurent en se répétant que « c’est quand même calme ici » et que « ça va aller ». Mais mon but n’est pas d’ajouter un anathème – l’aveuglement collectif — à tous ceux qui empêchent déjà un débat lucide. Je voudrais qu’on accepte de regarder les problèmes d’intégration en face tout en sachant qu’on ne les verra jamais tous de la même façon, évidemment. Mais on doit pouvoir les appeler par leur nom sans être excommunié sur la place publique comme « réac » voire « raciste » ou, en face, comme « communautariste » ou « islamo-gauchiste ». Je décris le plus concrètement possible, au jour le jour de ma vie familiale, des problèmes de cohabitation rue Jean-Pierre-Timbaud, des jeunes qui « se prennent pour leur origine » aux classes vertes qui sont supprimées parce que des parents musulmans s’opposent à la mixité entre filles et garçons en voyage. Voilà, commençons par là. Au lieu de nous empoigner au nom de grands principes, reprenons le problème par le bas pour trouver des solutions pragmatiques, vivables. La France d’aujourd’hui est diverse, de toute origine et de toute religion. C’est la seule certitude qui s’impose à tous.

Géraldine Smith

Source : Boulevard Voltaire

Indonésie : une chrétienne bastonnée en application de la sharia

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Une information scandaleuse. Et doublement, car je comprends assez mal l’explication donnée par l’Agence Fides : « Les non musulmans peuvent également choisir [de se] soumettre » à la sharia. Dès lors, en effet, que la charia « est en vigueur dans la province d’Aceh », elle s’applique à tous et n’est pas « réservée aux citoyens musulmans » puisque les non musulmans n’ont pas le droit de vendre et/ou de consommer de l’alcool. À partir du moment où vous n’êtes pas libre de le faire vous êtes évidemment soumis à la sharia, vous n’êtes en fait que “libre” de l’accepter ou de l’enfreindre et si vous l’enfreignez vous devez en supporter les peines telles qu’elles sont déterminées dans le code pénal d’Aceh. La seule “liberté” de cette infortunée chrétienne était donc le bâton ou la prison… Vous parlez d’un choix ! Me trompé-je ? En Iran, les églises (catholique, orthodoxe…) utilisent du vin pour l’Eucharistie. L’État islamique interdit le transport, l’achat, la vente et la consommation de vin aux musulmans iraniens, mais pas aux chrétiens pour l’exercice de leur culte. Cela fait une sacrée différence avec Aceh…

Pour la première fois en Indonésie, un non musulman a été bastonné selon les prescriptions de la charia – la loi islamique – en vigueur dans la province d’Aceh, au nord de l’île de Sumatra.
Ainsi que l’a appris Fides, cela est arrivé à Remita Sinaga, chrétienne protestante de 60 ans, punie de fustigation dans la ville de Takengon, en province d’Aceh. La femme a été reconnue coupable par un tribunal islamique d’avoir vendu des boissons alcoolisées, après que la police eut confisqué 50 bouteilles [de boissons alcoolisées] dans son magasin. Remita Sinaga a été condamnée pour cela à recevoir une bastonnade de 30 coups [d’autres sources parlent de 28 coups appliqués avec une verge de rotin]. À Aceh, la charia est réservée aux citoyens musulmans, mais les non musulmans peuvent également choisir de s’y soumettre. Ainsi que l’ont expliqué des fonctionnaires locaux, la femme a choisi volontairement la fustigation en pensant que la peine alternative – la détention selon la loi en vigueur – aurait été pire. En effet, en 2015, le gouvernement indonésien a interdit la vente de boissons alcoolisées dans les petits magasins. En 2002, pour apaiser les tensions indépendantistes, le gouvernement central indonésien a concédé à la province d’Aceh, dans laquelle vivent 4,7 millions de personnes en large majorité musulmanes, un régime d’autonomie spéciale. Le nouveau Code pénal islamique a été approuvé dans la province en 2014 pour entrer en vigueur en octobre dernier. Le Code punit de fustigation les rapports sexuels en dehors du mariage, la consommation ou la vente d’alcool ainsi que les jeux de hasard. Selon l’ONG indonésienne Kontras, qui défend et promeut les droits fondamentaux, « la fustigation est une pratique inhumaine et une forme de torture qui ne devrait pas être permise en Indonésie »

Source : christianophobie.fr.

Tariq Ramadan: "Il faut poser la question du racisme en France"

Invité sur BFMTV et RMC ce jeudi matin, le professeur et islamologue Tariq Ramadan est revenu sur la polémique entourant les propos tenus par le footballeur Karim Benzema, selon qui l’entraîneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, « a cédé à la pression d’une partie raciste de la France » en ne le sélectionnant pas pour l’Euro 2016. 

« Il y a un vrai problème de racisme dans le milieu du sport, en France », a estimé Tariq Ramadan, tout en jugeant que les reproches formulés par Karim Benzema « ne sont pas justes ». « Je ne connais pas Didier Deschamps, mais je ne pense pas que l’on puisse parler de racisme sur cette affaire. Je pense que c’est maladroit de la part de Karim Benzema, il n’aurait pas dû réagir de cette façon. Il y a quand même un fait qui lui est reproché », a poursuivi Tariq Ramadan. 

« Mais il faut poser la question du racisme en France, vis-à-vis des Noirs, des Arabes, des Roms », a toutefois tempéré l’islamologue.

Source : Boulevard Voltaire

Japon : le boom touristique fait craindre l'immigration illégale

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Les touristes sont toujours plus nombreux à visiter le Japon. Mais cette montée du tourisme n’est pas forcément bien vue du côté de Tokyo qui craint une flambée de l’immigration clandestine. D’après le South China Morning Post 20 ressortissants chinois se seraient déjà « échappés » de leur groupe touristique au cours des dix derniers mois.
La question de l’immigration demeure très sensible au Japon qui craint de connaître une crise migratoire semblable à celle qui touche l’Europe.

 Les autorités nippones ont toutefois assoupli les conditions de délivrance de visas pour les touristes asiatiques depuis janvier 2015. Le South China Morning Post rappelle que le nombre de touristes chinois en visite dans l’archipel s’est multiplié sous l’impulsion d’une classe moyenne plus prospère et plus encline à voyager. En 2015 près de 5 millions de Chinois avaient visité le Japon. C’est le double par rapport à 2014, ce qui fait des visiteurs chinois le plus important contingent étranger au pays du Soleil levant.

Interrogé par le South China Morning Post, Yoichi Shimada, professeur en relations internationales à l’université de Fukui affirme : « la Chine a une population de 1,4 milliard d’habitants. Il suffirait qu’un pour cent de sa population décide de venir au Japon illégalement pour provoquer un important flux de migrants ». Avant d’enjoindre le Japon de prendre des mesures plus strictes pour lutter contre l’immigration illégale.

Source : Asialyst

L’arabe, future langue de la République ?

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Dès la rentrée 2016, Najat Vallaud-Belkacem entend convertir l’enseignement des langues et cultures d’origine (ELCO) « pour la scolarisation des enfants des travailleurs migrants », mis en œuvre par la directive européenne du 25 juillet 1977, en cours de langue étrangère classique, proposé dès le CP.

Si la mesure paraît logique pour les langues italienne et espagnole, qui appartiennent à des pays proches de la France, quid de l’arabe ? La députée républicaine Annie Genevard dénonce « l’introduction des langues communautaires ». La ministre se défend en brandissant le joker de « l’égale dignité des langues ». Elle prétend contrôler la formation académique des professeurs non titulaires en intégrant leur enseignement dans les cadres du système, puisqu’il n’y a pas (encore) d’épreuve d’arabe au CAPES ou à l’agrégation.

De son côté, le journal Libération soutient l’initiative avec un argument imparable : l’arabe est la deuxième langue parlée en France, celle des « jeunes des banlieues » qui se sentent exclus. Les langues anciennes à qui nous devons l’origine de notre lexique, ou encore les langues régionales qui forment notre patrimoine peuvent, quant à elles, tomber dans l’oubli : la République ne les regrettera pas.

Pas un mot, non plus, sur les professeurs de Seine-Saint-Denis incapables d’écrire correctement français.

Rien d’étonnant ! Dans son monde parallèle de cette gauche amnésique, le contraire du « racisme » dont les Blancs se rendent coupables de manière unilatérale envers les « minorités » n’est pas l’absence de racisme mais « l’antiracisme », soit le racisme anti-blanc ; ou encore, la lutte contre les discriminations passe par l’édition revue et augmentée des motifs de discrimination sanctionnés. Il ne semble donc pas surprenant qu’au lieu d’inspirer la fierté et l’amour de sa patrie, elle la rabaisse, au contraire, pour obéir à chaque revendication étrangère : c’est « la diversité ».

Ainsi, le meilleur moyen de lutter contre le sentiment d’exclusion n’est pas l’assimilation, par l’apprentissage de la langue, de l’histoire et de la culture d’un hôte, mais l’abnégation de ses propres racines, afin que les migrants ne se sentent finalement pas trop dépaysés, les pauvres.

Triste vision confirmée par le discours de François Hollande : « Les morts, nous dit-il, [les poilus de Verdun] n’ont plus d’uniformes ni de religions. Nous ne distinguons plus les nationalités, les origines ou les lieux ». En plus de sa bêtise outrecuidante, cette sentence annonce le programme réservé aux vivants dans les années à venir.

Dès sa promulgation, la question de l’éducation des « bons citoyens » est le pilier de la République. Par là passe alors la contre-révolution. Dans son intervention magistrale du 11 mai 2016 au cercle Afl Okkat à Strasbourg, Philippe Conrad nous rappelle que « le combat engagé est une lutte de longue haleine qui doit mobiliser les esprits et les énergies, dans les salles de classe où officient encore d’authentiques professeurs ».

Virginie Vota

Source : Boulevard Voltaire

Bloquer les avoirs du Qatar en France pour financer les camps de réfugiés !

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Un camp humanitaire dans un arrondissement parisien pour accueillir les « réfugiés » déjà parisiens et ceux qui arrivent chaque jour – entre 20 et 60. C’est le projet qui va être réalisé dans les semaines à venir.

Le maire de Paris, Anne hidalgo, l’a annoncé lors d’une conférence de presse ce mardi 31 mai, ajoutant que « ni l’Europe, ni la France n’étaient à la hauteur de leur histoire lorsqu’elles n’accueillent pas dignement les “migrants” ».

Le terrain sera choisi dans un arrondissement du nord de Paris (afin, sans doute, que le trajet de déménagement soit moins long) , et si plusieurs sites sont nécessaires, elle en ouvrira plusieurs pour pouvoir mieux nourrir et aider ces « demandeurs d’asile » en grande difficulté.

Je suggère à Mme Hidalgo de tourner son regard vers un site qui pourrait accueillir immédiatement trois millions de « demandeurs d’asile » musulmans : le village-tentes de Mina, au Qatar, réservé aux pèlerins de La Mecque et actuellement vide de tout occupant.

Ces dizaines de milliers de tentes sont climatisées, ininflammables, dotées de haut-parleurs, télévision, détecteur d’incendie, thermomètre, etc. Trois millions de « réfugiés » musulmans pourraient, ainsi, trouver un refuge.

Pourquoi le Qatar ne pourrait-il pas accueillir trois millions de frères et de sœurs appartenant à la même religion, qu’ils soient alaouites, sunnites ou chiites ? Comment peut-il rester insensible au spectacle de tous ces musulmans qui périssent noyés en Méditerranée, de cette photo d’un enfant mort sur une plage qui a servi à tous les médias pour culpabiliser le monde occidental… mais pas les pays musulmans !

Si le Qatar prenait cette décision – mais ce ne sera pas le cas -, cela permettrait aux pays européens d’accueillir en priorité des réfugiés chrétiens, qui sont les premiers persécutés et méritent véritablement le titre de « demandeurs d’asile ».

Inutile, Madame le maire de Paris, d’espérer une réponse du Qatar. Nous savons parfaitement que les pays arabes ne veulent pas de ces « réfugiés » musulmans, ils nous les offrent bien volontiers !

N’y aurait-il pas une solution pour obliger ces pays arabes (Qatar, Émirats, Arabie saoudite, etc.) à accueillir ces millions de réfugiés musulmans ?

Ne suffirait-il pas, par exemple, de bloquer tous les avoirs en Europe – et plus particulièrement en France – du Qatar (700 milliards investis dans le monde par Qatar Investment Authority), notamment dans l’industrie, l’hôtellerie, l’immobilier de luxe, le PSG, la chaîne télévisée beIN Sports, les groupes Lagardère, Vivendi, Orange, EADS, Vinci, Veolia, Total, LVHM, Le Printemps, les plus grands palaces, etc., et, peut-être demain, le Parce des Princes.

Mais qui aurait ce courage en Europe ? Certainement pas la France !

Manuel Gomez

Source : Boulevard Voltaire

« Grand Remplacement » : même le dalaï-lama s’y met !

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Le 20 avril, une quarantaine de rescapés somaliens, éthiopiens, égyptiens et soudanais, partis de Tobrouk, ont été récupérés sur un mince rafiot. Ils étaient les seuls, disaient-ils, à avoir échappé à la noyade lors d’un transfert au large de la Libye sur un navire déjà plein comme le métro un jour de grève. La ruée des nouveaux embarqués l’aurait fait chavirer : 500 morts de plus à la mer.

C’est le HCR qui le dit : 2016 sera bien pire que 2015. Déjà, depuis le début de cette année, on dénombre 204.000 migrants et réfugiés arrivés dans l’Union européenne en passant par la Méditerranée. « Plus de 2.500 sont morts, dont 880 la semaine dernière », a déploré l’ONU mardi dernier. Et nous ne sommes qu’au début de la saison…

L’ONG allemande Sea-Watch a diffusé, lundi, la photo d’un bébé noyé, tentant de bousculer les consciences comme on l’avait fait avec le jeune Aylan Kurdi. « Ces images tragiques doivent être vues par la société européenne car les tragédies sont la conséquence de la politique étrangère européenne », dit Sea-Watch. Mais neuf mois ont passé, et tant d’autres images, depuis, nous ont choqués… Si bien que la polémique, ce matin, n’est que celle-ci : faut-il ou non « flouter » le visage de l’enfant mort ?

Le flot des réfugiés ressemble à la crue qui monte : impossible à endiguer. Alors, des voix « autorisées » commencent à s’élever, de celles qu’on fait semblant d’écouter, des sagesses incarnées comme ce bon dalaï-Lama, qu’on ne saurait ranger du côté des fachos.

Et que dit-il, ce brave homme ? Qu’il y a trop de réfugiés en Europe :

Il y en a tant que cela devient difficile sur le plan pratique. Et sur le plan moral, je trouve aussi que ces réfugiés ne devraient être accueillis que provisoirement. L’objectif devrait être qu’ils retournent [dans leur pays] et aident à reconstruire leur pays. »

La presse française n’aurait pas osé lui poser de telles questions, alors le sage tibétain parle au quotidien allemand Frankfuter Allgemeine Zeitung. Et dit ce que personne, chez nous, n’aurait osé imprimer, sauf à voir les antifas grimper au rideau :

L’Europe, l’Allemagne en particulier, ne peut devenir un pays arabe. L’Allemagne est l’Allemagne. »

Tout cela, basique dans le principe, relève certes du bon sens élémentaire, mais par les temps qui courent, ça nous illumine comme le phare de la pensée.

C’est que le dalaï-lama sait de quoi il parle. Il aimerait bien, lui, retourner dans son Tibet natal. C’est le seul souhait terrestre qu’il voudrait voir s’accomplir avant d’entrer dans le Nirvana de l’Illumination. Et si le chef spirituel s’efforce d’épouser les préceptes du Bouddha de Compassion, il sait bien, lui, qu’on n’est pas citoyen du monde mais qu’on appartient corps et âme à la terre de ses ancêtres.

Marie Delarue

Source : Boulevard Voltaire

Annie Genevard : L’enseignement de l’arabe en France renforcera le communautarisme

Annie Genevard, députée du Doubs, chargée des questions d’éducation au parti LR, a interpellé le ministre de l’Éducation nationale la semaine dernière lors des questions au gouvernement. Annie Genevard a dénoncé « l’introduction des langues communautaires », comme l’arabe, qui « encouragera le communautarisme » et défendu l’enseignement du français et des langues anciennes. Elle répond aux questions de Boulevard Voltaire

Source : Boulevard Voltaire

Mantes-la-Ville : La nouvelle mosquée est ouverte malgré l’opposition acharnée du maire FN

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Ses locaux sentent encore la peinture, après plusieurs mois de travaux menés tambour battant. Vendredi dernier, la première vraie mosquée de la commune, située dans l’ancienne trésorerie des impôts du quartier des Merisiers, a ouvert ses portes et reçu des fidèles lors de la prière de 18 h. La guérilla juridique d’opposition au projet menée par Cyril Nauth, le maire FN de la commune élu en 2014, n’aura finalement pas payé.

 

Cette mosquée était portée depuis fin 2013 par l’Association mosquée Mantes Sud (AMMS), présidée par Abdelaziz El Jaouhari. Ce n’est aujourd’hui pas le seul projet en cours, l’association El Fethe, soutenant historiquement la construction d’une salle de prière définitive n’ayant pas renoncé malgré le fait que l’ex-maire PS, Monique Brochot, ait choisi peu avant les élections (et sa défaite, Ndlr) de vendre l’ancienne trésorerie, propriété de la communauté d’agglomération du Mantois aujourd’hui disparue, à l’AMMS et non à El Fethe (voir encadré).

Des deux niveaux du bâtiment qui jouxte le cimetière, seul celui du dessus, sur 475 m², est aménagé pour le moment en deux salles de prière, une terrasse et quelques bureaux. Si la procédure de préemption engagée par le maire Cyril Nauth pour éviter la vente doit toujours être jugée au fond, le président de l’AMMS ne cachait pas son bonheur vendredi, entre des saluts aux habitants du quartier venus voir l’endroit, aider à faire les derniers réglages ou solliciter de menus services.

A l’achat du local pour 600 000 euros s’ajoutent 200 000 euros de travaux, et beaucoup de bénévolat. « Nous avons levé environ 600 000 euros depuis le début du projet, et des fidèles ont contracté des emprunts relativement importants pour couvrir le reste, avance Abdelaziz El Jaouhari. Beaucoup ont aussi participé aux travaux ou fourni des matériaux. Les Mantevillois attendent une mosquée depuis de très longues années. »

Pour le moment, la capacité d’accueil est de 300 personnes. « Nous pouvons accueillir plus du double [de la capacité initiale], mais c’est soumis au permis de construire que le maire a refusé de signer malgré sa validation par les commissions de sécurité », déplore le président de l’AMMS. Alors, pour l’instant, le local municipal du boulevard Salengro, utilisé jusque-là, continuera de servir pour les fêtes religieuses, les prières du vendredi et les cours d’arabe.

L’AMMS est en effet en procès pour forcer le maire a délivrer le permis, mais l’audience a été repoussée pour la troisième fois, la municipalité mantevilloise déposant des éléments complémentaires. « C’est le paradoxe : le maire, responsable des établissements recevant du public, nous contraint à ne pas pouvoir utiliser un équipement aux normes », note Abdelaziz El Jaouhari. Et Cyril Nauth, qui ne voulait pas d’une mosquée, va peut-être devoir vivre avec plusieurs.

Un autre projet (et le conflit d’assos) toujours en cours

Une seconde mosquée, de l’association historique des fidèles mantevillois, pourrait ouvrir bientôt. Son responsable dénonce un acharnement de l’autre association de fidèles pour les en empêcher.

Une autre « vraie » mosquée, propriété des fidèles, pourrait voir le jour dans les prochains mois, également dans le quartier des Merisiers, à proximité du stade. L’association El Fethe n’a en effet pas renoncé : elle est en procès pour obtenir la vente du pavillon sur lequel elle avait jeté son dévolu, mais dont la propriétaire ne s’est pas présentée chez le notaire et refuse désormais la vente. El Fethe a lancé une procédure judiciaire pour la forcer.

L’ambiance est par ailleurs toujours aussi détestable entre El Fethe, l’historique, et l’Association mosquée Mantes Sud (AMMS), la nouvelle. Cette dernière s’est vue confier la veille de sa création, en novembre 2013, la vente de la trésorerie des Merisiers, pourtant intialement destinée à El Fethe, dont Abdelaziz El Jaouhari (président de l’AMMS, Ndlr) était alors un jeune membre. Deux procédures judiciaires croisées sont en cours entre les deux structures, et la détestation est plus vive que jamais entre leurs dirigeants respectifs, qui disent tous deux attendre le verdict de la justice.

« L’AMMS a mis la main sur ce projet, et a réussi, en mettant le maire (Monique Brochot, Ndlr) dans sa poche, à faire expulser El Fethe des locaux qu’elle occupait boulevard Salengro pour l’y installer, indique l’avocat de l’association historique, Philippe Bataille. Avec l’aide de juristes, M. El Jaouhari avait même imaginé qu’El Fethe apporte la totalité de ses fonds à l’AMMS. »

Une procédure contre Abdelaziz El Jaouhari est toujours en cours depuis 2014, avec demande de dommages et intérêts. El Fethe avance « des fautes » de sa part, celui-ci étant en 2013 le mandataire d’El Fethe pour négocier avec la mairie. « On mandate quelqu’un qui fait glisser le projet vers sa propre association, et fait échouer le projet prévu initialement », estime l’avocat.

L’AMMS a également porté plainte contre El Fethe pour détournements de fonds et des statuts. L’association historique et ses responsables sont par ailleurs régulièrement visités par différents services de l’Etat, de l’Urssaf à la police nationale qui a perquisitionné le domicile de Zoher Abbadia et le local de l’association en avril. Le motif ? L’utilisation suspectée de ces locaux prêtés par la mairie pour des prières et non seulement des cours d’arabe.

« Il émane des dénonciations tous azimuts, de fraudes aux cotisations sociales, de travail dissimulé, de malversations financières, et qu’il (Zoher Abbadia, Ndlr) est proche de l’islam rigoriste. C’est du délire ! », s’étrangle Maître Bataille. Il prépare d’ailleurs le dépôt d’une plainte pour dénonciation calomnieuse liée à la perquisition du mois d’avril, qui s’est avérée infructueuse.

« Pourquoi le préfet motive ces perquisitions sur la base d’éléments qui sont ceux utilisés par l’AMMS dans le cadre des procédures en cours (la plainte de 2014 et la défense, par la même avocate, de la vendeuse du pavillon à El Fethe, Ndlr) ?, demande-t-il. Il y a un conflit très profond qui me paraît alimenté par le président de l’AMMS, dont la virulence dépasse toute limite. C’est assez inquiétant. »

Pour Zoher Abbadia, la raison est toute trouvée : « Ce qui intéresse [Abdelaziz El Jaouhari] est l’argent que nous avons, pourtant déjà bloqué chez le notaire pour l’achat du pavillon (pour 220 000 euros, Ndlr). » Il estime que la vendeuse « a été manipulée ». Lui cherche aujourd’hui des locaux temporaires afin de pouvoir continuer les cours d’arabe en attendant sa nouvelle mosquée, la mairie lui ayant indiqué récupérer les salles actuelles de la zone de la Vaucouleurs en septembre.

« Nous sommes la troisième association qui porte ce projet [de mosquée], relativise Abdelaziz El Jaouhari qui dénonce le prêt, selon lui « illégal » de salles par la mairie à El Fethe. Vous avez une coquille vide, que plus personne ne reconnaît et qui n’a plus de personnalité morale. Les donateurs ont voulu récupérer les fonds, ils ont écrit au proclamé président sans obtenir de réponse. D’après nos estimations, il manque de l’argent, et pas de petites sommes, par rapport à ce que prétend M. Abbadia. »

Source : la gazette yvelines

Sion: les habitants du quartier des Collines s'opposent à faire de l'abri PC de la Planta un centre pour requérants

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L'abri PC de la Planta pourrait accueillir des migrants selon le plan d'urgence du Canton. Une solution qui ne convainc pas les riverains.

Les habitants du quartier des Collines de Sion s’inquiètent du possible aménagement de l’abri PC de la Planta en zone d’accueil pour les migrants. Une pétition contre ce projet a été distribuée dans le voisinage. "L’abri est situé à dix mètres seulement de notre immeuble, s’inquiète une mère de famille. Le site est en plein cœur d’un quartier résidentiel et le lieu de passage de plus de 1000 écoliers par jour". Ayant appris la nouvelle par voie de presse, les riverains ont tenté d’obtenir des explications à plusieurs reprises mais leurs questions restent sans réponse. 

Seulement  en cas d'urgence

Le conseiller national UDC Jean-Luc Addor soutient cette initiative citoyenne. "L’endroit ne se prête vraiment pas à ce type d’occupation. Il nous semble que d’autres alternatives seraient plus appropriées." Roger Fontannaz, chef de l’Office de l’Asile, comprend les inquiétudes de la population. "Il est habituel que les gens expriment leurs craintes. Le site de la Planta ne fait cependant que partie d’un plan d’urgence, que nous utiliserons uniquement en cas d’arrivée massive des migrants." Si cette solution venait à être utilisée, une séance d’information serait organisée pour le voisinage. 
 

L’apprentissage de l’arabe : une ruse pour islamiser la France

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Quand la ministre de l’éducation Mme Najat Vallaud-Belkacem déclare sur BFM-TV que « l’enseignement de l’arabe se fera dès le CP », elle ne fait qu’agrandir la porte d’entrée au communautarisme musulman pour malmener davantage la France.
Lorsqu’on sait que l’enseignement du coran est lié à la langue arabe, il n’y a aucun doute à ce que le communautarisme musulman se développe et un jour ou l’autre, il finira par emporter le consensus républicain qui fait la grandeur de la France.
Ce n’est qu’une ruse de plus pour islamiser la France, car la langue arabe est directement liée à l’islam.
Sans islam, pas de langue arabe et vice-versa…
Nier cette évidence criante, c’est ignorer l’histoire islamique et ses conséquences sur l’avenir du pays. D’ailleurs, il n’y a qu’à voir l’état des pays musulmans pour se rendre compte que cette décision sera néfaste et dangereuse pour la France.
Et si elle se confirme, elle aura de graves conséquences sur la cohésion sociale.
N’est-il pas écrire dans le coran :
« Nous l’avons fait descendre, un Coran en langue arabe afin que vous raisonniez » ( sourate 12 verset 2).

Pour Allah et Mahomet, le coran doit s’apprendre uniquement en langue arabe. D’ailleurs, la prière et les prêches religieux se font dans la langue d’Allah, dans l’ensemble des mosquées du monde musulman, c’est-à-dire l’arabe, jusqu’à preuve du contraire.

Et vouloir à tout prix, enseigner dès le CP, la langue arabe aux petits français, n’est-ce pas là une manœuvre pour mieux leur bourrer le crâne par les valeurs islamiques, c’est-à-dire la haine de l’autre, le rejet de tout ce qui n’est pas musulman…
Et les écoles coraniques qui poussent comme des champignons dans les quartiers fortement islamisés, ne lui suffisent-elles pas ? Peut-être qu’elle crève d’envie d’accélérer l’islamisation de la France ?

Faire croire, comme elle le prétend, que cet enseignement de l’arabe, c’est dans l’intérêt des petits français, n’est qu’une fumisterie diabolique qui ne tient pas la route. Elle n’est pas convaincante et conduira inéluctablement au communautarisme.
Cette décision à l’emporte-pièce est une preuve supplémentaire de l’islamisation de la France, voulue par cette caste mondialisée qui gouverne le pays.

Il est à parier aussi que derrière cette déclaration se cache en réalité les élections présidentielles de 2017.
Cette annonce est un contrat proposé aux français musulmans pour les inciter à voter utile, c’est-à-dire pour la gauche. Et quand on sait pour qui, elle roule, on a tout compris.

Mme Najat Vallaud-Belkacem n’oublie pas ses origines arabo-islamiques mais au lieu d’aider les petits Français issus de l’Afrique du Nord à mieux s’intégrer à la nation française en apprenant le français correctement, au contraire, elle leur propose un avenir qui débouchera sur l’islamisme.

On sait par avance que l’enseignement de l’arabe dès le CP, conduira inéluctablement à l’apprentissage du coran, avec tout que cela comporte comme bourrage de crâne, de préjugés incompatibles avec la liberté et la démocratie. Et bonjour les dégâts…
Enfin, c’est enfermer ces gamins-là dans un monde peuplé de chimères, de rancœur et de haine.

Au lieu de leur montrer le chemin du progrès et de la modernité, elle veut leur inculquer le rejet des valeurs qui ont fait la France depuis des siècles.

En parfaite musulmane qui sait jouer la dissimulation à merveille ( une vraie experte en la matière), elle tient à exaucer les recommandations d’Allah et de son Envoyé, afin que l’islam soit la religion dominante dans le monde. Et pour atteindre ce but sacré, il n’y a pas mieux que d’enseigner dès le CP la langue arabe, la langue d’Allah.
« Certes, la religion acceptée d’Allah, c’est l’islam…. » ( sourate 3 verset 19).
« Et nous savons parfaitement qu’ils disent : « Ce n’est qu’un être humain qui lui enseigne le Coran ». Or la langue de celui auquel ils font allusion est étrangère (non arabe), et celle-ci est une langue arabe bien claire » ( sourate 16 verset 103).
(voir aussi les versets suivants qui prétendent que la langue arabe est celle d’Allah : sourate 13 verset 37, 26 versets 192-193, sourate 41 verset 3, 44, sourate 43 verset 3 et sourate 46 verset 12).

En musulmane convaincue, elle tient à imposer la langue arabe aux Français pour mieux les endoctriner et permettre ainsi à l’islam de se propager en toute inquiétude dans la patrie de Jeanne d’Arc. Ce que les musulmans n’ont pas pu faire par l’épée, elle pense le réaliser par la ruse.

Il est évident qu’elle agit conformément aux enseignements coraniques qui exigent d’elle qu’elle serve les intérêts de ses coreligionnaires avant ceux des mécréants.
« Les croyants et les croyantes sont les alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable, accomplissent la prière, acquittent l’aumône et obéissent à Allah et Son Messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Puissant et Sage »( sourate 9 verset 71).

Et à l’approche de Sidna Ramadan ( le Seigneur Ramadan) comme le radotent chaque année les musulmans, ne tient-elle pas à leur démontrer que désormais la France s’achemine vers son islamisation complète ?

Par cette annonce mûrement réfléchie, veut-elle proposer une collaboration à l’UOIF qui meurt d’impatience de prendre les rênes du pouvoir en France, face à la démission de l’oligarchie régnante?

Hamdane Ammar

Source : Riposte laïque

jeudi, 02 juin 2016

Le prédicateur saoudien interdit de territoire revient à Roubaix… par téléphone

Le prédicateur saoudien Mohammed Ramzan Al-Hajiri avait bravé l’an dernier une interdiction d’entrée sur le territoire pour venir prêcher à la mosquée Abou Bakr de Roubaix. Cette année, il a donné une conférence pour le début du ramadan... par téléphone !

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La dernière visite à Roubaix de ce prédicateur saoudien controversé, en mai 2015, n’était pas passée inaperçue. En venant pour la troisième fois consécutive prêcher à la mosquée Abou Bakr, après 2013 et 2014, Mohammed Ramzan Al-Hajiri avait violé une interdiction de pénétrer en France. Il fait en effet l’objet jusqu’en 2050 d’une fiche « TE » d’opposition à son entrée sur le territoire, délivrée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Motif : il serait un « individu susceptible de troubler l’ordre public en raison de ses prêches islamistes radicaux ».

Malgré la polémique de l’an dernier, la mosquée du quartier du Pile, qui se revendique du courant salafiste, vient de récidiver,  . Il faut dire que le prédicateur a beaucoup de succès : l’an dernier, pas moins de 1 500 personnes étaient venues l’écouter.

Le précédent de 2010

Dans le contexte de l’état d’urgence, qui rend les contrôles aux frontières plus stricts, Mohammed Ramzan Al-Hajiri a, cette fois-ci, été invité à s’exprimer… par téléphone ! Le thème, dont on peut penser qu’il n’était pas en mesure de faire polémique : « un cours en arabe uniquement sur les règles du jeûne du ramadan ».

 

Contacté pour savoir pour quelle raison l’association cultuelle Abou Bakr souhaite absolument inviter chaque année ce prédicateur qui tient des discours incitant au repli identitaire et stigmatisant l’occident (lire-ci-dessous), le responsable de la mosquée, Farid Gacem, n’a pas souhaité s’exprimer, estimant que nous n’aurions « ni le recul nécessaire, ni la science pour débattre sur les questions de l’islam ». « Je ne me permettrais pas d’écrire un article qui traite de l’astrophysique car je n’y connais strictement rien ou si peu », martèle-t-il.

Le président de cette mosquée est bien placé pour se méfier des journalistes : son propre frère, Rachid Gacem, avait dû s’excuser publiquement et démissionner de son poste de trésorier de la mosquée roubaisienne, en 2010, après avoir dérapé devant les caméras de John-Paul Lepers : il s’était déclaré favorable à la lapidation et à l’application de la charia en France pour le cas où les musulmans deviendraient majoritaires.

Mohammed Ramzan Al-Hajiri, un prédicateur fondamentaliste

Même ceux qui n’ont pas une « science de l’islam » suffisante peuvent se faire une idée sur la pensée de Mohammed Ramzan Al-Hajiri… en allant visionner ses conférences sur Youtube.

Il y en a beaucoup. Dont une, qui date d’avril 2014, et qui s’intitule « conseil aux enfants des musulmans de l’Occident ». En cinquante minutes, le Saoudien, qui prône une application littérale du coran appelle le plus tranquillement du monde les musulmans au repli identitaire et à la méfiance envers l’occident. « N’oublie pas tes croyances, ta langue, ton identité, ta personnalité », insiste le prédicateur, qui fustige les musulmans « qui sont devenus chrétiens », ou les musulmanes qui ont « épousé un chrétien ». Ceux qui s’habillent à l’occidentale le font tout simplement « pleurer ».

« Si tu perds ta religion, tu ne seras pas mieux qu’un animal ! », avertit-il. Plus tard, il lance même que « tuer un musulman est moins grave que de le rendre mécréant ». Ambiance.

L’Occident, qu’il conviendrait de « fuir » pour être sûr de ne pas perdre son âme, est qualifié de « pays de mécréance ». Il faut tenir les bons croyants à l’abri des « pensées déviantes » des Occidentaux, et de « l’innovation ». Et bien sûr protéger les femmes, dans ces pays où « les gens sont habillés sans l’être ». Ce qui veut bien sûr dire qu’elle doit se voiler, si possible intégralement : « L a femme est comme un bonbon qui doit rester caché pour garder de la valeur ». C’est dire si l’omniprésence de ce prédicateur à Roubaix est de nature à renforcer le « vivre ensemble ».

Bruno Renoul

Source : La voix du nord

Porc dans des produits halal : chez 3 marques « assez connues », selon le magazine Capital

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Après analyses dans un laboratoire, le magazine Capital indique avoir détecté trois produits dits « halal » contenant du porc. Banalité.

Dans le cadre d’une enquête publiée dans son dernier numéro, le magazine Capital a fait tester 42 échantillons de produits de viande halal (raviolis, brochettes de poulets, saucisses, etc.).

Comme le révèle le journaliste Gilles Tanguy dans une interview disponible sur la page Facebook du magazine, du porc a été découvert dans trois produits. Lesquels ? Capital a choisi de ne pas divulguer les noms des marques, mais, précise Gilles Tanguy, « c’est à chaque fois des marques assez connues ».

On apprend en revanche que les produits incriminés sont certifiés par… la mosquée d’Evry et l’obscur CPH. S’agissant de la mosquée d’Evry, ce n’est pas une première: en 2011, quatre produits Elsaada sur cinq analysés contenaient du porc.

De tels résultats auraient dû a minima servir de leçon à la mosquée d’Evry, qui n’emploie aucun contrôleur présent sur site de façon systématique, permanente et indépendante. Mais l’absence de réactions des consommateurs, qui auraient dû dès lors boycotter la marque incriminée et cette certification, a conforté la mosquée d’Evry à agir comme elle agit depuis de nombreuses années. Quant à ElSaada, ces produits sont encore proposées par la grande distribution, jusqu’à être mis en avant dans les catalogues « spécial ramadan ».

Le laboratoire ayant procédé aux analyses n’est autre que le laboratoire Histalim, le même qui avait détecté voilà quelques années du porc dans les produits Kenza halal.

Notons que depuis 2014 tout particulier peut chez lui procéder à ce type de vérification grâce aux bandelettes Halaltest.

Malheureusement, alors que l’assainissement du marché du halal ne peut venir que de la mobilisation des consommateurs, ces derniers permettent aux fraudeurs d’oeuvrer en toute impunité. La lutte contre le faux halal passe par l’exigence d’une certification sérieuse et systématique pour chaque produit vendu.

Chaque fois qu’un consommateur refuse d’acheter une viande halal qui n’est pas certifiée ou pas certifiée par un organisme sérieux, c’est un pas vers moins de faux halal.

Pour écouter l’interview de Gilles Tanguy, cliquez sur le lien suivant :

Pour écouter l’interview de Gilles Tanguy, cliquez ici

Source : Al Khanz

Le projet de mosquée salafiste rebondit à Douchy

Un temps installée à Denain, l’association Sunna, qui se revendique « salafi », a jeté son dévolu sur la commune voisine de Douchy-les-Mines où elle a acheté un terrain. Pour l’heure, rien n’est fait, nous assurent les intéressés, mais cette arrivée suscite l’émoi des riverains.

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Nous vous en parlions dans notre édition du 10 février : l’association salafiste Sunna en appelait à la générosité des fidèles pour « son projet d’achat, étape cruciale pour l’acquisition d’un masjid (une mosquée) ». À l’époque, les membres de l’association que nous n’avions pu rencontrer, mais avec lesquels nous avons pu nous entretenir par mail, nous confiaient que le projet ne verrait pas forcément le jour dans la ville centre, où l’association se réunissait pourtant régulièrement, à deux pas de la rue de Villars. En réalité, Sunna a acheté un bien immobilier à Douchy-les-Mines, rue Victor-Hugo, à côté de l’école éponyme. Là encore, paradoxalement, alors que l’association se veut plutôt discrète, son nom apparaît… sur la boîte aux lettres.

Évidemment, la nouvelle s’est déjà répandue comme une traînée de poudre dans le voisinage et suscite l’émoi. « Ils sont deux à venir de temps en temps le soir, indique cet habitant. Ils inspectent les garages, relèvent le courrier. » Cet autre riverain lâche : « Moi je m’en vais si c’est ça et je vends la maison. Et d’autres personnes dans la rue disent la même chose. J’ai des enfants et ça m’inquiète. » L’un de ses voisins va plus loin et craint la présence de « djihadistes »

« Rien n’est fait »

Un amalgame pour l’association Sunna qui, comme en février, rappelle qu’elle a toujours condamné les attentats, ceux de Paris ou de Bruxelles. En février, nous avions interrogé un sociologue qui expliquait qu’il existe différents courants salafistes, dont le quiétisme, qui ne prône pas la violence. « Le soupçon de terrorisme nous colle à la peau, nous le savons, nous le subissons, nous le détestons (…). Nous les détestons plus que quiconque, nous les répugnons et nous les combattons. Notre premier avertissement aux gens des environs était contre eux (les groupes terroristes)…Le samedi 14 novembre, nous avions organisé une conférence sur les départs en Syrie et en Irak, qui suite aux événements de vendredi a dû être annulée… Et nous enseignons aux gens de faire de même, de les dévoiler et les dénoncer aux autorités si nécessaires. »

Sur le fond, le groupe souligne que, de toute façon, « rien n’est fait. Tout s’achète et se revend. » Aucune date d’ouverture du lieu de culte n’est pour l’heure programmée.