dimanche, 05 juin 2016
Rendez-vous de Béziers : pour aller encore plus loin en matière de sécurité
Comme le propose Robert Ménard et comme je le fais régulièrement sur Boulevard Voltaire, je me crois autorisé à réagir à quelques-unes des propositions de Oz ta droite !.
Déchéance de nationalité pour les terroristes et les apologistes du terrorisme : cette mesure peut être efficace si elle est appliquée, dès le départ du territoire français, du candidat au djihad. Je crois, par contre, que la proposition est trop restrictive. Elle ne touche pas les nationaux qui, pourtant, sont nombreux à partir. La proposition de création d’un crime d’indignité nationale de 30 ans avec perte des droits civiques me paraît complémentaire et juste. J’aurais donc ajouté, après déchéance de nationalité, « et crime d’indignité nationale ».
Installation d’un poste de gendarmerie permanent, couplé à des moyens juridiques spécifiques et conséquents dans une première série de 100 zones de « non-France » jusqu’à complet rétablissement de la présence républicaine et française : cet objectif à atteindre est effectivement primordial, ce n’est pas moi qui dirais le contraire, et il faut un vrai plan national de reconquête. Mais cette proposition n’est pas réaliste sur les moyens humains nécessaires. Une bonne partie des zones à reconquérir est en zone où la police nationale assure la responsabilité de l’ordre public. Sauf à considérer que celle-ci n’est plus en mesure d’assurer ses responsabilités, la gendarmerie aura déjà suffisamment à faire avec ses propres zones de « non-France ». N’oublions pas qu’elle est compétente sur 95 % du territoire national et a en charge 50 % de la population ; c’est déjà pas mal, non ? En revanche, que la gendarmerie apporte ses moyens et ses compétences spécifiques, notamment en véhicules blindés, voire l’armée, oui, évidemment.
Création d’une Garde nationale composée de volontaires sélectionnés, âgés de 25 à 50 ans, sans double nationalité, et constituée sur une base départementale, pour un effectif total de 100.000 hommes et femmes : oui, cette idée fait son chemin, mais j’aurais aussi ajouté « issue d’un service militaire obligatoire ». L’expérience d’interopérabilité entre la gendarmerie et l’armée dans le cadre de l’opération Sentinelle qui vient d’être menée dans l’Isère (test baptisé Minerve) semble très prometteuse et aller dans ce sens.
Autorisation du voile islamique au seul espace privé : j’applaudis à cette proposition car le port du voile n’est pas une prescription coranique mais un marqueur identitaire. Mais il faut aller bien au-delà ! J’aurais ajouté « et appliquer une laïcité stricte dans l’espace public, collectif et politique ». Ainsi que la création d’un consistoire musulman selon la méthode employée par Napoléon par les décrets de 1808 concernant la religion juive.
Philippe Franceschi
10:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Affaire Benzema : c’est l’escalade !
L’affaire Benzema prend désormais des proportions incroyables. L’hystérie est telle qu’une maison appartenant à Didier Deschamps a été vandalisée, recouverte de l’expression « raciste » peinte à la bombe. Il va sans dire que le sélectionneur de l’équipe de France de football est sous le choc. Le mur donnant sur le domaine public, la police n’a pas constaté d’effraction.
La nouvelle tête de Turc de l’antiracisme en phase sénile occupe cette maison de Concarneau (Bretagne) depuis plus de trente ans, son épouse étant originaire de la région. Un Basque et une Bretonne : l’horreur absolue pour Éric Cantona, qui reprochait à Didier Deschamps de porter un nom « trop français », comme on n’en ferait plus. Un Basque et une Bretonne attachés à leurs terroirs respectifs, enracinés : le mal ontologique de l’humanité heureuse.
Mettons fin immédiatement à cette polémique aussi ridicule qu’absurde. Non, Didier Deschamps n’est absolument pas raciste. Pis : il est, en réalité, la victime d’un racisme anti-Blanc qui a pignon sur rue, et d’une présomption de racisme frappant les Français dits de souche. Cette sombre affaire a été ourdie par la gauche sociétaliste et tous ses supplétifs. L’inénarrable Éric Dupond-Moretti, avocat people de son état, s’en cache à peine lorsque, défendant son protégé, il affirme : « Karim incarne la banlieue et tous ses travers. Et, au fond, ce que l’on reproche à ce gamin, c’est de ne pas s’exprimer dans un français académique. Et de là où il vient, vers là où il est allé, il n’y a pas de viaduc possible. »
La mauvaise foi de Maître Dupond-Moretti est édifiante. Ce qui est reproché à Karim Benzema est d’abord d’avoir été mis en examen dans une affaire qui impliquait aussi Mathieu Valbuena, victime d’un chantage par un groupe de racailles dont les responsabilités précises restent encore à déterminer. S’est rajoutée à ce triste tableau la déclaration incroyable de Karim Benzema qui, à la suite de ses amis Éric Cantona et Jamel Debbouze, s’est permis d’accuser Didier Deschamps d’avoir cédé à des pressions d’une « partie raciste de la France » en ne le sélectionnant pas.
Je n’irai pas jusqu’à dire, comme monsieur Boudjelal, que Karim Benzema « fait le jeu de l’État islamique », mais je crois qu’il est directement responsable de l’escalade de violence que subit actuellement l’ancien champion du monde de football. Vraiment, cette sombre affaire fait office de nouveau révélateur de l’écrasante tyrannie de l’antiracisme politique, qui a transformé les minorités ethniques en victimes automatiques et les Français européens en coupables permanents.
On peut observer un phénomène similaire aux États-Unis en ce moment. Les militants pro-Donald Trump sont visés par des agressions physiques systématiques, après les meetings du candidat désigné par les primaires des Républicains, sans que cela ne semble émouvoir qui que ce soit. « Selon que vous serez puissant ou misérable/Les Jugements de cour vous rendront blanc ou noir » (extrait du poème de Jean de La Fontaine Les Animaux malades de la peste, qui n’a jamais été autant d’actualité).
Gabriel Robin
10:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
La marche turque
Le Bundestag a voté cette semaine, à la quasi-unanimité, une résolution reconnaissant le génocide arménien. Le texte est intitulé « Souvenir et commémoration du génocide des Arméniens et d’autres minorités chrétiennes il y a 101 ans ». Cette résolution a certainement dû embarrasser la chancelière, interlocuteur privilégié, jusque-là, du président turc Erdoğan.
Des députés allemands ont fait l’objet de menaces de mort. Rappelons, tout de même, que trois millions de citoyens allemands sont d’origine turque. Bien évidemment, cette résolution a provoqué la colère du sultan d’Ankara, qui a estimé qu’elle était « une erreur historique ». Il vient, d’ailleurs, de rappeler pour consultation son ambassadeur à Berlin.
Il est vrai que M. Erdoğan s’y connaît en matière de définition de crime contre l’humanité. Ainsi, en 2008, s’adressant à la communauté turque d’Allemagne, alors qu’il était encore Premier ministre, il avait tout simplement déclaré que « l’assimilation est un crime contre l’humanité ». Provocation ? Peut-être, mais cela avait au moins le mérite d’être clair. Provocation, toujours, cette fois-ci en France. En juin 2014, à Lyon, Erdoğan renouvela cette injonction à ne pas s’assimiler. Injonction qui tombe à pic au pays de Hollande et de Vallaud-Belkacem. En octobre 2015, toujours en France, c’est à Strasbourg qu’Erdoğan, cette fois-ci président, était venu galvaniser la diaspora européenne turque : entre 12.000 et 15.000 personnes rassemblées au Zénith pour cette « grand-messe », hommes et femmes chacun de leur côté. Grandiose, il avait notamment présenté la Turquie comme le défenseur de la vraie civilisation, face à une Europe affectée par la xénophobie, l’islamophobie et le racisme. Marine Le Pen, face à la soumission du gouvernement français devant une telle provocation, avait d’ailleurs tweeté « Erdoğan en meeting à Strasbourg : “Vous êtes des Turcs d’Europe.” Plus personne ne pourra dire qu’il ne savait pas. Désassimilation. »
Ironie du sort : c’est dans la même semaine où le président Erdoğan se fâche – sans doute provisoirement – avec l’Allemagne qu’il se permet de critiquer les violences policières dans notre pays à l’occasion des manifestations anti-loi Travail. La Turquie fait la leçon à la France. Et que répond la France ? Rien. Ou alors, si elle l’a fait, cela l’a été dans la plus grande disette médiatique, sous le voile, non pas islamique mais discret, de la diplomatie policée de notre vieille nation. Il est vrai que François Hollande ne peut pas être partout : d’un côté distribuer des milliards qu’il n’a pas en vue de 2017, assister aux matchs de foot et contempler les eaux qui baissent – comme le chômage ? – sous le pont de l’Alma et, de l’autre, demander réparation des insultes faites à notre pays.
Au fait, savez-vous sous quel gouvernement fut votée, en France, la reconnaissance du génocide arménien ? Sous le gouvernement Jospin en janvier 2001. Une loi moins compliquée que la loi Travail. Un seul article : « La France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915. » Par qui ? La loi ne le dit pas. Superflu ? Peut-être. Mais révélateur.
La Turquie peut continuer sa marche.
Georges Michel
10:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Douze propositions pour le collectif Horizon
Lundi 23 mai a eu lieu, au siège des Républicains, le meeting de lancement du collectif Horizon. Ce collectif rassemble le mouvement Sens commun, l’ancien courant sarkozyste La Droite forte et le syndicat étudiant UNI.
L’organisation du meeting était assurée par les jeunes militants de l’UNI, tandis que la salle était essentiellement remplie des adhérents de Sens commun. On peinait à trouver des membres de La Droite forte, qui semble devenue une coquille vide, bien qu’elle reste auréolée du prestige de premier mouvement de l’UMP, acquis aux élections internes de 2012.
Ces trois mouvements se sont réunis à l’approche des primaires de la droite. Leur but ? Non pas soutenir un candidat précis, mais promouvoir certaines idées. Pour cela, ils ont émis 12 propositions, qu’ils entendent bien soumettre aux différents candidats de la primaire. Une démarche qui n’est pas très éloignée de celle de Robert Ménard, si ce n’est qu’elle se cantonne aux cadres d’un seul parti.
D’ailleurs, un signe ne trompe pas : l’invité vedette du collectif Horizon, l’écrivain Denis Tillinac, s’est rendu quelques jours après au Rendez-vous de Béziers pour y présenter sa vision de la droite.
Les propositions du collectif Horizon n’ont pas la radicalité que certains pourraient espérer. Mais cela n’est pas dû au hasard. En effet, formulées en vue du programme présidentiel du parti pour 2017, ces propositions se doivent d’être acceptables par l’establishment des Républicains. On remarquera ainsi que le collectif renonce à abroger le mariage homosexuel, pour se concentrer sur l’interdiction de l’adoption (et de la PMA) aux homosexuels.
De même, il ne prévoit pas de remettre en cause les conditions actuelles de l’immigration légale, mais il entend supprimer « l’acquisition automatique de la nationalité française » (probablement via une limitation du droit du sol) et « systématiser les expulsions de clandestins ». Ce dernier point n’est pas sans faire penser à la promesse du candidat Hollande en 2012 de « lutter implacablement contre l’immigration illégale »…
Plus curieusement, on notera l’absence de toute proposition sur les questions d’islam et de laïcité.
Ces questions sont pourtant sur le devant de la scène de la primaire, Jean-François Copé voulant interdire le voile à l’université, tandis qu’Alain Juppé souhaite créer un délit d’entrave à la laïcité dans les services publics.
Qui plus est, on se souvient que Guillaume Peltier, fondateur de La Droite forte, fut un temps partisan de l’interdiction totale du voile islamique dans l’espace public. Mais les conservateurs de Sens commun, plus attachés à la liberté religieuse, semblent avoir mis leur veto à toute mesure de ce type.
Émilien Halard
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Xavier Raufer : Délinquance : « À cause de Schengen, il n’y a plus de filtre »
L’essayiste et politologue Xavier Raufer ne s’étonne pas de la montée de la délinquance et son internationalisation. Pointant notamment les mafias albanaises, les clans roumains et bulgares et les défaillances de Schengen, il enfonce le clou : « Il fallait être naïf ou idiot pour penser que ces individus n’allaient pas se répandre dans toute l’Europe. »
10:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ouganda : un musulman étrangle son épouse convertie au christianisme
Awali Kakaire, un musulman de 34 ans, a étranglé son épouse, Mariam Nakirya, 30 ans, car il avait découvert qu’elle s’était convertie au christianisme. Le meurtre s’est déroulé le 8 mai au matin dans le village de Mbaale, district de Mayuge dans l’est de l’Ouganda. C’est l’imam du village qui a éveillé les soupçons de Kakaire en lui demandant pourquoi on ne voyait jamais son épouse à la mosquée et leurs enfants à la madrassa. Non content d’avoir étranglé sa femme, Kakaire obligea ses cinq enfants, âgés de 5 à 12 ans, à descendre dans une fosse qu’il avait creusée sans doute dans l’intention de les y enterrer vivants. Ce sont les cris des enfants qui ont alerté le voisinage lequel est intervenu pour empêcher ces nouveaux homicides. L’assassin a réussi à s’enfuir.
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Ouverture de la mosquée Essalam de Gennevilliers
Une nouvelle mosquée pour les musulmans de Gennevilliers. Après la mosquée Ennour qui a ouvert ses portes en 2009 rue Paul-Vaillant Couturier, c’est au tour de la mosquée Essalam sise Place Voltaire d’accueillir les fidèles ce dimanche à la veille du début du mois de Ramadan.
A Gennevilliers comme partout ailleurs en France, les lieux de culte existant sont saturés. Et la fermeture par les autorités en novembre 2015, de la mosquée El Houda du Port dans le cadre de l’état d’urgence n’a fait qu’empirer cette situation.
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L’universitaire droitier Jörg Baberowski réclame plus de répression contre les réfugiés
Le professeur d’histoire de l’université Humboldt de Berlin Jörg Baberowski devient de plus en plus ouvertement un idéologue de l’extrême droite. Il avait déjà acquis une certaine notoriété en banalisant les crimes nazis, en défendant l’apologiste d’Hitler Ernst Nolte et en se déclarant publiquement contre l’accueil des réfugiés. Actuellement, il exhorte à la création d’un Etat fort et autoritaire.
Lors du récent congrès Phil.Cologne, il a affirmé que les « hommes en Allemagne » étaient restés impuissants face à la violence venant des migrants parce qu’ils ne savaient plus se battre. On l’avait vu à la Saint-Sylvestre à Cologne où les hommes, a-t-il dit, n’avaient pas pris la défense des femmes victimes d’agressions. « Nous voyons qu’en Allemagne les hommes ne savent plus comment s’y prendre avec la violence, » aurait dit Baberowski à l’agence de presse DPA.
Sa propre alternative à la loi de la jungle est un Etat fort et autoritaire qui outrepasserait les procédures constitutionnelles et les droits démocratiques tels la présomption d’innocence. « Ces gens auraient dû être immédiatement jetés en prison, ce qui leur aurait servi de leçon pour la vie, » a-t-il précisé.
En avril, durant un débat sur la violence et la religion à l’Académie des sciences de Berlin-Brandenbourg, Baberowski était intervenu contre un examen des « motivations des auteurs, » autrement dit, des raisons de la violence. Il s’opposa à une politique sociale à but préventif et préconisa que l’Etat soit mieux équipé pour lui permettre de conserver son monopole de l’usage de la force. Il résuma ainsi son point de vue réactionnaire: « Les énormes sommes d’argent gaspillées en programmes sociaux pour civiliser les gens pourraient tout aussi bien être jetées dans la Spree ».
Ce n’est pas par hasard que Baberowski intervient à présent dans le débat sur les événements de la Saint-Sylvestre à Cologne. Ces incidents ont été délibérément gonflés par les médias dans le but de créer une atmosphère anti-réfugiés, ceux-ci jouissant à l’époque d’une immense vague de solidarité dans la population.
Bien que plus de quatre mois se soient passés depuis les faits, aucun des onze hommes accusés d’y être impliqués n’a été reconnu coupables d’une agression sexuelle. Beaucoup des affirmations de violence excessive se sont volatilisées en cours d’enquête. Il n’y a aucune preuve qu’il se soit passé plus que des vols à la tire et des prises à parties verbales, qui sont malheureusement chose courante dans ce genre d’événements de masse.
En dépit de tout cela, Baberowski a ajouté au Phil.Cologne une nouvelle fable à celles nombreuses qui circulent déjà sur les événements de la Saint Sylvestre. Sans citer la moindre preuve, il proclama que la cause de la violence était la situation dans les camps de réfugiés. Là, l’Etat était absent et de petits groupes d’hommes y avaient pris le commandement. Lorsque ces groupes étaient arrivés sur le parvis de la cathédrale cette nuit-là, ils l’avaient vu comme un autre espace de non droit.
Le professeur de Humboldt pense-t-il vraiment que ses auditeurs ne suivent pas l’actualité? Au plus tard depuis les mauvais traitements aux réfugiés dans le camp de Burbach en Rhénanie-du-Nord/Westphalie et au Lageso (administration chargée des questions sociales) de Berlin, il est bien connu qu’une zone de non droit existe dans les camps, pour l’Etat et les sociétés de sécurité privées qu’il recrute, pas pour les réfugiés qui sont intimidés, maltraités et réprimés.
De plus, l’opposition entre les « hommes en Allemagne » qui ont oublié comment se battre et les étrangers criminels et violents est un stéréotype raciste qui n’a rien à voir avec la réalité.
Baberowski sait que le nombre d’attaques contre des camps de réfugiés a connu l’an dernier un essor fulgurant. Selon les chiffres officiels, ils sont passés à 1.031, c’est-à-dire cinq fois plus que l’année précédente. Mais il minimise ces chiffres. Dans une interview à la chaîne de télévision 3Sat, il a dit, « Je crois que compte tenu des problèmes que nous avons avec l’immigration en Allemagne en ce moment, c’est plutôt bénin. »
L’augmentation de la criminalité concernant les étrangers, que montrent également les statistiques, est par contre presque exclusivement liée à des infractions à la législation sur les étrangers, telles les entrées illégales sur le territoire ou les contraventions à l’obligation de résidence, donc des « délits » que seuls des ressortissants étrangers peuvent commettre. « Ce n’est pas la violence qui est arrivée en Allemagne l’année dernière avec les réfugiés, mais la pauvreté, » a fait remarqué Christian Pfeiffer, l’ancien directeur de l’Institut de criminologie de Basse-Saxe.
Baberowski, professeur d’histoire de l’Europe orientale à l’université Humboldt, est maintenant régulièrement qualifié dans la presse de droite de « chercheur sur la violence ». Mais ses propos en public n’ont rien à voir avec la recherche ou la science. Dès qu’on les examine ou les regarde de façon critique, ils s’avèrent sans fondement. Baberowski ne répand pas un savoir scientifique mais des préjugés idéologiques liés auparavant aux milieux les plus à droite.
Dans sa vision bornée de la violence et de la société telle qu’elle apparaît dans son tout récent livre Räume der Gewalt (Espaces de violence) il y a soit la loi de la jungle soit l’Etat autoritaire. Il n’y a pas de place pour des structures démocratiques.
A la base, il y a une image de l’homme connue pour être celle des milieux conservateurs et anti-démocratiques de la République de Weimar. Selon celle-ci, les êtres humains ne sont pas doués de raison, ni capables de s’organiser en société mais plutôt des prédateurs incurables qu’il faut enfermer et réprimer.
« Aucun ordre n’est concevable qui ne soit fondé sur des hiérarchies et l’inégalité sociale parce que les chances dans la vie et les capacités sont inégalement réparties, » déclare Baberowski dans ce livre. Cet ordre doit donc être défendu contre la résistance au moyen du pouvoir d’Etat.
Baberowski justifie avec la même théorie de la violence la brutalité des guerres. Dans le journal Esslinger Zeitung il avait déclaré en novembre dernier que le principe « œil pour œil, dent pour dent » devait être appliqué avec les terroristes. Avant cela, lors d’un débat au Musée historique allemand, il avait conseillé de « prendre des otages, brûler des villages, pendre les gens et semer la peur et la terreur, » afin de battre les terroristes.
Les dernières déclarations de Baberowski correspondent à cette argumentation. Ces deux dernières années, le professeur de Humboldt s’est vu hissé au rang de premier porte-parole d’un nouveau mouvement d’extrême-droite allemand qui promeut le militarisme, cultive le nationalisme et le racisme et soutient le renforcement de l’appareil d’Etat. Les attaques menées contre les membres les plus faibles de la société vont de pair avec une haine farouche de la classe ouvrière et de toute opposition sociale. L’Etat autoritaire est le garant de l’ordre.
Ce développement confirme la justesse de l’offensive menée par les Etudiants et jeunes internationalistes pour l’égalité sociale (EJIEE/IYSSE) et le Partei für Soziale Gleichheit (Parti de l’Egalité sociale, PSG) à l’université Humboldt contre les points de vue d’extrême-droite de Baberowski. L’IYSSE a démontré dans une série de réunions et d’articles comment Baberowski avait relativisé les crimes du national-socialisme et pris fait et cause pour l’apologiste nazi Ernst Nolte. « Hitler n’était pas un psychopathe, il n’était pas cruel, » avait déclaré Baberowski en 2014 au magazine Der Spiegel.
Le livre « Science ou propagande de guerre » publié par le PSG, documente cette controverse et montre comment ces révisions de l’histoire sont liées au retour du militarisme allemand et à l’accroissement de l’inégalité. Pour mener de nouvelles guerres un nouveau narratif est requis, « une falsification de l’histoire dissimulant et justifiant les crimes de l’impérialisme allemand, » peut-on lire dans la préface.
La critique par l’IYSSE de Baberowski a suscité de fortes réactions dans les médias. Le rédacteur en chef du Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), Jürgen Kaube, a vitupéré contre l’IYSSE dans un article intitulé « Harcèlement, façon trotskyste. » Friederike Haupt a, dans le même journal, mis sur le même plan les critiques visant Baberowski et son collègue Herfried Münkler et les « bombes et les appels au meurtre ». Des articles identiques étaient apparus dans le magazine Der Spiegel, dans le Süddeutsche Zeitung et plusieurs autres publications.
Dans des déclarations publiques, l’Institut d’histoire et la direction de l’université Humboldt avaient accusé l’IYSSE de diffamation et d’atteinte à la réputation. Baberowski lui-même a exclu de ses cours les étudiants critiques en leur interdisant toute prise de parole et en réclamant des mesures juridiques à leur encontre.
Il ne fait désormais aucun doute que Jörg Baberowski est un idéologue d’extrême-droite. Ses points de vue sont ouvertement xénophobes et autoritaires au point d’avoir été repris et sévèrement critiqués par certains journaux.
Baberowski fait comme si « la violence avait pu éviter les événements de la Saint-Sylvestre à Cologne et comme si les femmes souhaitaient se faire escorter par des cogneurs en guise de protecteurs, » écrit le magazine Focus. Le journal Kölner Stadtanzeiger fait état de nombreuses bagarres et actes de violence de la part d’« hommes en Allemagne » qui contredisent les thèses du professeur. Une vague d’indignation s’est déchaînée sur Twitter contre Baberowski et le journal Kölner Express a évoqué le fait qu’en 2014, le professeur s’était déjà « exprimé pour banaliser Hitler ».
Christoph Vandreier
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État d’urgence : les casseurs sont protégés, les islamistes courent toujours
Manifestement résolus à interpeller François Hollande, porte de Versailles, au Salon des maires, d’où ils furent refoulés par la police, une centaine de casseurs vexés s’en sont pris au mobilier urbain, aux devantures des boutiques, aux distributeurs automatiques de banques, jusqu’à la mairie du XVe arrondissement, dont la porte fut attaquée à coups de hache.
Selon Le Parisien (3 juin), il s’agirait officiellement de bandes infiltrées dans « une manifestation non autorisée de cheminots anti-loi El Khomri ». Soit. Mais ce n’est pas le premier incident de ce genre que l’on peut déplorer depuis la mise en débat du projet gouvernemental de réforme du Code du travail à l’Assemblée nationale. Le 12 mai dernier, des casseurs, visages masqués et encagoulés, s’en sont pris violemment, battes de baseball au poing, aux membres du service d’ordre mis en place par les organisateurs des manifs anti-loi El Khomri. À Paris, à Nantes, à Toulouse (source : BFM TV). Idem, le 18 mai, quand les mêmes sauvages montèrent à l’assaut des grilles du musée de l’Armée, à l’hôtel des Invalides.
Manifestement, le gouvernement n’a guère pris l’entière mesure de ces scènes d’anarchie qui sont bien plus que des débordements : des actes de pure guérilla. Décrété à la suite des attentats du 13 novembre 2015, l’état d’urgence n’en finit pas d’être reconduit, la dernière prolongation s’étendant jusqu’au 26 juillet. On se perd en conjectures. Soit cet état d’exception légal (qui n’a rigoureusement rien à voir avec la « situation d’exception » théorisée par Carl Schmitt, en dépit de similitudes apparentes qu’il convient de nuancer) est proprement insuffisant, ce qui le rend inutile, soit il est prétexte à de viles et inavouables manœuvres destinées à profiter des pouvoirs élargis conférés provisoirement par la loi pour procéder à des enquêtes ou investigations totalement étrangères à la lutte contre le terrorisme islamique.
Les forces de l’ordre sont visiblement débordées et, pis, elles sont contraintes de retenir leurs coups en cas d’interpellations ou d’affrontements avec les manifestants et les voyous. Le spectre de Malik Oussekine plane tel un nuage funeste au-dessus de la préfecture de police où les avancements de carrières surplombent depuis longtemps la sauvegarde de l’ordre public.
Le Premier ministre Valls et son ministre de l’Intérieur gèrent la « chienlit » (et donc, d’une certaine façon, par leur nonchalance coupable, l’entretiennent) sur le dos des Français, espérant gagner du temps, jusqu’à l’adoption de la loi Travail, par des opérations de diversions dont la société du spectacle a le secret : le Festival de Cannes, les Internationaux de Roland-Garros, l’Euro 2016, le Tour de France, sans oublier les grands déplacements migratoires du tourisme industriel.
Pendant ce temps, notre bateau ivre hexagonal poursuit sa longue errance à vau-l’eau, son capitaine ayant préféré le suivre, de loin, sur un frêle pédalo mieux taillé à l’armature efflanquée de ses capacités. Il se donne du courage en ânonnant « Ça va mieux », tandis que, sur cet océan d’angoisse, affleurent les ailerons menaçants des requins islamistes…
Aristide Leucate
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Nicolas Dupont-Aignan : Arrêtons la substitution de médecins français par des médecins étrangers
Le conseil de l’Ordre vient de sortir son Atlas de la démographie médicale. Le nombre de généralistes a diminué de 8,4 %. Pour Nicolas Dupont-Aignan, il faut absolument réagir.
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Nouvelles agressions sexuelles en Allemagne : les gouvernements sont complices
Dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 mai, lors d’un festival de musique Open-Air Fest à Darmstadt, trois jeunes femmes ont signalé aux policiers présents sur les lieux qu’elles avaient été victimes d’agression sexuelle. Trois suspects ont immédiatement été arrêtés, des hommes âgés de 28 à 31 ans, demandeurs d’asile d’origine pakistanaise. Peu de temps après, quinze autres victimes se seraient manifestées auprès du commissariat. Décrites comme « majoritairement jeunes », elles racontent toutes le même scénario, un lugubre écho aux événements de Cologne : entourées par de « petits groupes » d’hommes, elles auraient subi des attouchements sexuels.
Grâce à sa politique migratoire, le pays d’Angel Merkel a accueilli plus d’un million de migrants en 2015. Un véritable « parcours d’intégration » attend les réfugiés. Ainsi, quelques semaines après la vague de viols et d’agressions sexuelles du Nouvel An, un site Internet Zanzu.de (« Mon corps et mes mots en image ») rappelait les règles de bonne conduite sexuelle. En avril, sous prétexte de « lutter contre le harcèlement sexuel dans les transports », une compagnie ferroviaire allemande avait créé des wagons exclusivement réservés aux femmes à Cologne. Au Danemark, les incidents se multiplient dans les bars et les boîtes de nuit. La Suède, en deuxième position du palmarès mondial des pays recensant le plus de viols, est bien partie pour en devenir lauréate. En Autriche, la police trouve des solutions ingénieuses : elle conseille à une jeune femme agressée de se « teindre en brune ». En France, la République de gauche reste étonnamment muette sur le sujet.
Pourtant, la délinquance n’a jamais été aussi élevée. Le nord de Calais est défiguré par ce que l’on nomme, à juste titre, la « jungle ». Dans le XVIIIe arrondissement de Paris, 900 migrants s’abritent sous des bâches : Anne Hidalgo a donc annoncé qu’un camp humanitaire serait installé dans la ville. Des milliers de témoignages viennent corroborer le sondage de Boulevard Voltaire, interrogeant plusieurs femmes d’âges et d’origines variés sur leur sentiment de sécurité dans les transports en commun parisiens : la majorité évitait de les emprunter le soir, une déclarait ne pas porter de jupes parce qu’il faut « s’habiller correctement ». On en conclut qu’il faut s’adapter à l’envahisseur. Ce n’est pas le gouvernement complice qui nous protégera ! D’ailleurs, ce week-end, un sondage du Figaro annonçait que 83 % des votants (plus de 10.000) ne font pas « confiance aux autorités pour assurer la sécurité des fan-zones durant l’Euro 2016 ». Alea jacta est.
Virginie Vota
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Ils ont le culot d’accabler Benzema !
Karim Benzema provoque un tollé, y compris à gauche, et bien au-delà de la planète du ballon rond.
Mais qu’a-t-il fait de mal, au juste ? Il a seulement diagnostiqué chez le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, une tendance raciste, influencé qu’il serait par la montée de ce sentiment – que dis-je : de cette maladie honteuse – dans notre pays.
Moi, personnellement, je ne vois pas en quoi Karim a failli en s’exprimant publiquement.
Depuis sa plus tendre enfance, il rencontre des éducateurs, des enseignants, des journalistes, des faiseurs d’opinion, du genre donneurs de leçons du show-biz comme Cantona ou Djamel Debbouze (le dernier se récuse ?), qui ne cessent de lui expliquer que notre pays est raciste, que les Français, entre autres défauts ataviques, sont xénophobes, et même quand ils ne se déclarent pas comme tels, au fond d’eux-mêmes, comme descendants de colonialistes, esclavagistes, ils sont atteints par cette pathologie exclusivement réservée aux Blancs.
Le fait est que de nombreux Français et Européens vivent assez mal un afflux massif d’immigrants dans nos contrées. Ils ne disent pas qu’ils sont inférieurs, ils ne parlent pas de « white power » mais observent que certains apportent avec eux leur cortège de violence et d’insécurité, et que ce sont surtout les plus humbles qui subissent cette nouvelle pression.
Cela suffit à nos instituts de statistiques, relayés par la presse, pour décrire une montée du racisme. Par exemple, si vous répondez à un questionnaire « oui » quand on vous demande « Trouvez-vous qu’il y a trop d’étrangers en France ? », vous entrez dans la colonne des racistes et xénophobes. À ce train-là, et sur ces critères, les chiffres ne peuvent que s’emballer.
Donc, le riche footballeur n’a fait que réciter la leçon qu’on lui a toujours apprise : « Si t’as des problèmes, c’est jamais ta faute, c’est la faute des racistes… »
Et pourtant la gauche hypocrite est gênée. Il est vrai que, depuis les attentats de Paris, on note une méfiance accrue, bien compréhensible, de nos compatriotes à l’égard des nouveaux venus, issus le plus souvent de la mouvance musulmane, lesquels ne semblent pas montrer avec excès une reconnaissance, même discrète, pour notre communauté nationale.
Et puis, il a sauté aux yeux de tous que la déclaration du sportif était un peu déplacée, compte tenu de sa réputation de petit caïd et de maître-chanteur accessoirement, et aussi de la composition pour le moins cosmopolite de l’équipe de France de foot.
L’homme qui refuse obstinément de chanter « La Marseillaise » avant les matchs internationaux a bien affirmé qu’il n’était chez nous que pour le « business ». Son cœur est en Algérie.
Pour ma part, je trouve que cette déclaration vient parfaitement illustrer l’ambiance suffocante dans lequel notre pays est plongé. À force de surenchère de la LICRA, de SOS Racisme et de tous les ténors de l’idéologie victimaire, il fallait bien s’attendre à ce qu’un « naïf », cupide, inculte (et millionnaire) finisse par déraper.
Et si la classe politique ne fait pas chorus derrière l’outrance de Karim, c’est qu’elle est consciente qu’aux yeux de la majorité des Français, la coupe est pleine, et que l’opinion ne suivrait pas. Marine Le Pen recevrait là, en effet, le petit coup de pouce qui pourrait bien faire la différence en 2017.
Voilà un signe prudentiel qui montre bien que nous sommes en campagne électorale.
Olivier Perceval
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Une nouvelle mosquée en projet au centre-ville de Villeurbanne
Bientôt une mosquée plus grande au centre-ville de Villeurbanne (Rhône). L’Association Mosquée Errahma qui existe depuis 1981 prévoit d’agrandir ses locaux actuels rue Songieu pour mieux accueillir les fidèles. Un projet dont le coût est estimé à 3 millions d’euros (pour une durée de réalisation de 14 mois). Une étape a été franchie en février 2015 avec l’obtention du permis de construire.
Outre les prières quotidiennes, les salles de prière accueillent plus de 700 personnes chaque vendredi. Actuellement, elle occupe plus de 500 m² au sol. L’école ERRAHMA occupe le premier étage du bâtiment actuel. Elle accueille 400 enfants répartis en plusieurs niveaux d’études.
Chaque mois, ce sont ainsi plus de 1200 heures d’enseignement et d’éducation qui sont donnés par ERRAHMA aux enfants comme aux adultes, hommes et femmes. Plus de 500 demandes d’inscription sont enregistrées chaque année. La réalisation de la nouvelle ERRAHMA permettra de répondre au plus grand nombre d’entre elles.
Outre sa capacité d’accueil, la nouvelle ERRAHMA doit offrir à ses élèves, nombreux, une école digne d’eux, des attentes de leurs familles et des espoirs qu’elles forment pour leurs enfants et dont ERRAHMA se fait un honneur à réussir. L’importance prise par ERRAHMA, mosquée et école a mené à l’acquisition en 2011 d’une parcelle attenante. Portant la propriété d’ERRAHMA à 500 m² au centre de Villeurbanne.
La superficie totale est de 1200 mètres carrés répartie sur 4 niveaux.
1. Sous-sol : Parking, Salles d’ablutions et locaux techniques.
2. Rez-de-chaussée : Hall, salle de prière, bureau, accueil.
3. 1er étage : Salle de prière femmes, Ablutions, Bureaux, salle de réunion.
4. 2ème étage : Salles de cours, Bureaux, sanitaires.
Une cagnotte a été lancée sur la plateforme Leetchi pour permettre de récolter des dons au profit de ce noble projet. Vous êtes priés d’y laisser votre empreinte en effectuant un don, même minime.
Contacts
Adresse : 15, rue Songieu 69100 Villeurbanne
Tél : 06 11 89 57 94 ou 06 85 13 96 63
Email : jamarahma@hotmail.fr
00:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
De nombreux terroristes parmi les réfugiés immigrés
Le 1er février, un Syrien de 28 ans, originaire de Raqqa, a affirmé être à la tête d’une cellule dormante de l’Etat islamique, qui prépare un attentat suicide en Allemagne. Une vingtaine d’hommes dispersés entre Düsseldorf et un camp de réfugiés dans une ville des Pays-Bas, frontalière de l’Allemagne. Son arrestation est à l’origine de l’interpellation en Allemagne de trois individus suspectés de préparer un attentat suicide à Düsseldorf.
Les trois hommes sont tous de nationalité syrienne. Selon le parquet allemand, ils ont pris leurs ordres auprès de l’Etat islamique en Syrie. Les deux hommes ont ensuite rallié la Turquie, en 2014, puis l’Allemagne par la route des Balkans, en 2015. La route des migrants...
Par ailleurs, selon le général de l’armée irakienne Yahya Rassoul, des terroristes du groupe Etat islamique, qui occupent la ville de Falloujah, que les forces irakiennes sont en train, de reprendre, tentent de quitter la ville en se faisant passer pour des réfugiés.
00:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pour le dalaï-lama, il y a trop de réfugiés en Europe
Le chef spirituel tibétain, lui-même un exilé, juge qu’il y a actuellement trop de réfugiés sur le sol européen, tout en exprimant son empathie pour les migrants.
Dans un entretien accordé à des journalistes de la Frankfurter Allgemeine Zeitung, depuis Dharamsala (Inde), la capitale des Tibétains ayant fui leur région sous gouvernance chinoise, le dalaï-lama s’est exprimé ainsi sur la crise migratoire que traverse l’Europe : « Quand nous regardons le visage de chaque réfugié, surtout ceux des enfants et des femmes, nous ressentons leur souffrance, et un être humain qui a de meilleures conditions de vie a la responsabilité de les aider. Mais, d’un autre côté, il y en a trop à présent », déclare ainsi Tenzin Gyatso le mardi 31 mai.
Le Prix Nobel de la paix 1989 juge donc simultanément que le continent européen accueille trop de migrants. « L’Europe, l’Allemagne en particulier, ne peut devenir un pays arabe, l’Allemagne est l’Allemagne », juge le quatorzième dalaï-lama. Il constate que leur nombre présente une difficulté sur le plan pratique, et que leur accueil ne devrait être que provisoire, l’objectif devant être pour eux de rentrer à terme dans leur pays, pour contribuer à la reconstruction.
Au passage, le chef religieux réitère son souhait de remettre un jour le pied sur sa terre natale, dont il a franchi la frontière en 1959 après quinze jours de marche dans l’Himalaya. « Si les conditions de mon retour sont réunies, à tout le moins une courte visite, cela serait pour moi une joie », a confié celui que la propagande chinoise qualifie parfois de « loup en robe de moine »
.
Le dalaï-lama a renoncé en 2011 à ses fonctions politiques. A l’issue d’un premier mandat de cinq ans, le « sikyong », ou premier ministre, qui a pris sa suite à la tête du gouvernement de Dharamsala, a été réélu le 20 mars 2016. Fortement sollicité par les journalistes, l’homme de 80 ans a eu à plusieurs reprises, ces dernières années, des réponses maladroites. En 2015, sur la BBC, il jugeait que, du fait de leur compassion, les femmes devraient jouer un rôle plus important dans la gestion des affaires du monde, ajoutant qu’une femme pourrait lui succéder à condition qu’elle soit « très, très séduisante ».
Harold Thibault
00:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 04 juin 2016
Après le succès de leur premier album, Les Brigandes récidivent avec un nouveau CD intitulé "France notre Terre"...
Les Brigandes sortent leur 2e CD avec 14 nouvelles chansons, toujours aussi fortes, mais avec une évolution dans leur thématique. Deux CDs en huit mois, c’est quasiment un exploit. Une partie des chansons est déjà en ligne et si certaines, au lieu de chorégraphie n’ont droit qu’à une simple animation, elles ont toutes des vidéos.
Avec humour et sourire, elles s’en prennent à une génération qui « a fait le vide » avec Les Soixante-huitards, un des titres qui n’a pas encore été mis en ligne : « Ô vous les soixante-huitards/ Je vous vois dans vos beaux costards/ Qui parlez maintenant/ Au nom du gouvernement. »
Jakadi des millions est aussi une découverte. Elle chante l’hypocrisie des vedettes du show-biz qui font la leçon, mais ne veulent surtout pas donner l’exemple. L’inventaire est large et tous en prennent pour leur grade « On en veut des millions, Jakadi des millions/ Mais pas dans ma maison. »
Les Brigandes en veulent aux fossoyeurs, aux révolutionnaires et aux transhumanitaires de tous poils, elles les veulent En Enfer, « les jacobins génocidaires, les bétonneurs de l’équerre, les maîtres des secrets bancaires… en enfer ». Tout cela dit avec gentillesse, accompagné au piano, à la guitare et à la clarinette, les Brigandes sont aussi des musiciennes.
Pas vraiment optimiste mais lucide, leurs jolies voix décrivent le temps de l’Antéchrist : « Si on désire un monde meilleur/ Il faut s’attendre à des malheurs/ Une aggravation de la laideur/ De nos vies. » Nul besoin d’être prophète pour s’en rendre compte, mais trop nombreux sont encore ceux qui ne veulent pas l’envisager.
Elles dézinguent les médias avec Cerveau lavé : « Un journaliste qui prend sa plume, pour écrire/ Se demande avec amertume, comment mentir ». Dommage qu’elles s’en prennent à l’Inquisition, la sainte Inquisition devrait-on dire puisque c’est une œuvre d’Église et qu’elle a introduit la procédure contradictoire dans les procès, ce qui a constitué un progrès avec une réelle prise en compte des droits de la défense. Quand désinformé rime avec télé, ce qui n’est pas assez répété, on ne peut que les approuver.
La Nuit où ils ont serré Jack, fait un rapprochement entre un célèbre assassin londonien du XIXe siècle et les figures médiatiques actuelles. Son sort pourrait être celui qui serait réservé à tous les « juges compromis… psys chabraques… journalistes… flics et complices » qui couvrent les infâmes.
Francis Cabrel serait-il une référence pour les Brigandes ? Pour la musique et le style peut-être, pas pour ses engagements, c’est sûr. Si Une Chanson pour Cabrel est quand même lucide « Mais quand on trime dans le mainstream/ Y’a pas d’erreur, on s’abîme/ Et Francis, n’y échappe pas », elle n’exclut pas une certaine reconnaissance.
L’évolution de leur nouvel album vient dans la place faite aux titres dont le thème se retrouvait précédemment dans Jeanne et France notre terre. C’est-à-dire des titres qui ne se contentent pas de s’en prendre à l’adversaire, mais fournissent des motifs d’espoir ou des modèles positifs comme dans Le Retour des héros qui évoque les figures de Charlotte Corday, Alexandre, Patton et Rommel.
Rêve de reconquête est celui de la reprise d’Algéziras (pour Alger ?) par des hommes venus du Nord : « Nous reviendrons du Nord sauvage/ Comme les loups pour un carnage/ Sonnez trompettes de la reconquête. »
Dans le style musical et poétique des ballades du temps jadis, le Rondeau de France évoque les couleurs de l’ancienne France, quand les chevaliers lançaient Montjoie-Saint-Denis en montant à l’assaut. On en aurait bien besoin. « Quand je vois flotter le drapeau de la France/ Dans l’or et l’azur mon cœur revit/ Par les temps de peine renaît l’espérance. »
Plus ancienne car elle remonte à octobre 2015 et avait été chantée lors du concert de Rungis, France notre terre est un plaidoyer pour l’amour de notre terre ancestrale, « France, notre mère/ On ne peut te laisser humiliée et vaincue. »
On est pas mécontentes d’être des Brigandes fait partie des nouveaux titres. À travers un inventaire de chansons traditionnelles françaises (la Bourgogne, la Paimpolaise, le P’tit Quinquin…), c’est une revendication à s’inscrire dans la continuité des chansonniers populaires anonymes ou célèbres et exprimer la joie de chanter. C’est aussi un appel pour éviter que les anciens répertoires soient remplacés par d’autres venus d’ailleurs : « Ils sont descendus du Nord y’a plus de mille ans/ Pour nous crier haut et fort : « Debout là-dedans ! »/ Ma parole, est-ce qu’ils sont morts, que font les Normands ? »
Seigneur, je ne veux pas devenir Charlie est un appel à se lever pour ne pas sombrer avec ceux qui sont dans le déni de réalité. « Demain l’âme qui vient au monde cherchera cet endroit béni/ Hors des cités nauséabondes où vit la race de Charlie. »
Jèze Society est la réponse des Brigandes aux attaques que le groupe a eues à subir récemment. On peut discuter certaines options des Brigandes, leur fixation sur les jésuites, leurs références au symbolisme ou à l’eschatologie, mais en cela elles sont bien de leur époque, celle du complot, des illuminatis ou du secret des francs-maçons. Et leurs chansons ne font que suivre l’évolution de nos sociétés, d’un certain point de vue de la dissidence. Quoi qu’il en soit de leurs options personnelles, elles savent faire passer avec douceur et poésie des paroles de combat et d’espoir. C’est un beau projet comme il n’y en a pas eu depuis bien longtemps dans la chanson qui défend notre identité.
CD est à 20€ + 3€ de frais de port = 23 €.
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Apparu ignore-t-il que le multiculturalisme est la cause du communautarisme ?
Je ne vais pas citer à nouveau cette célèbre phrase attribuée à Bossuet, un peu galvaudée. Vous la connaissez trop bien. Pourtant, cette sentence décrit à merveille les dernières déclarations de Benoist Apparu. Quand le porte-parole d’Alain Juppé affirme que l’« identité heureuse », concept cher à son mentor, paraphrasant trompeusement Alain Finkielkraut, s’accorderait avec le multiculturalisme, tout en refusant le communautarisme, il déplore les conséquences de ce dont il chérit les causes. Il ne fait, en effet, aucun doute que le multiculturalisme, conséquence négative d’une immigration qui ne s’est pas assimilée, est la cause première du communautarisme.
À l’origine de tous nos maux, il y a une politique migratoire parfaitement déraisonnable, depuis un peu plus de 40 ans. Cette politique porte un nom : l’immigration massive. D’abord voulue par le patronat pour jouer à la baisse sur les salaires des autochtones, l’immigration répondait aussi à une vision du monde universaliste dévoyée faisant suite aux conflits post-coloniaux. Je ne ferai pas ici l’historique de cette idéologie, mais elle domine désormais la pensée occidentale. Sur le plan politique, elle se traduit par le multiculturalisme, c’est-à-dire le fait de ne pas reconnaître une culture majoritaire, enracinée dans l’Histoire, pour une nation. On supposera donc que la France, État-nation multiséculaire, puisse ne pas procéder intégralement d’une culture française et européenne.
En ce sens, les déclarations de Benoist Apparu font écho à l’affirmation du théologien musulman Tariq Ramadan qui voudrait que l’« islam [soit] une religion française ». Il existe un islam en France, c’est un fait. Mais il n’existe pas d’islam de France. Plus précisément : l’islam n’a pas d’enracinement charnel en France. C’est donc à l’islam de s’adapter à la culture française, et non l’inverse. Dès que l’on imagine que la France puisse être multiculturelle, on admet qu’elle puisse accepter la présence de catégories différenciées de Français organisées en communautés d’intérêts selon des affinités le plus souvent ethno-religieuses.
Le multiculturalisme est opposé à l’essence de la France, sa substance, mais aussi à son incarnation politique qu’est la République, laquelle distingue les nationaux des étrangers par la citoyenneté. Si le multiculturalisme est officialisé politiquement, il se traduira concrètement par l’apparition d’une multi-citoyenneté. Que voulait dire Benoist Apparu, au fond ? Que la France est une société multiethnique, multiculturelle. Qu’au fond, les pouvoirs politiques agissent sur le réel, et qu’il serait impossible de mettre en place une politique d’assimilation. Plus encore, que notre pays doit accepter toujours plus d’immigration pour répondre aux injonctions de l’ONU et de l’Union européenne, organismes supranationaux sans identités culturelles et politiques, tétanisés par la démographie délirante du Sud.
N’étant pas d’une nature défaitiste, et étant attaché à la France historique, présentant une permanence culturelle, je pense qu’il faut refuser farouchement les volontés des juppéistes. Elles sont dangereuses. Oui à la France polyculturelle, de Charlie Maurras à Charlie Hebdo. Non à la France multiculturelle et multiconflictuelle. Voilà l’enjeu des prochaines décennies. Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas.
Gabriel Robin
02:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Bayern Munich va construire une mosquée dans son stade
Outre Franck Ribéry, plusieurs joueurs du Bayern Munich sont de confession musulmane sans compter également les supporters du célèbre club allemand. Prenant en compte cette réalité, le géant européen du football a décidé de construire une mosquée dans son stade Allianz-Arena (70 000 places), qui comprendra également une bibliothèque islamique. Cette mosquée sera financée à hauteur de 85% par le club lui-même, qui a remporté cette année son 23 ème titre de championd’Allemagne, en attendant de disputer le 24 mai, face au Borussia Dortmund, la finale de la Ligue des Champions 2013.
02:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Migrants. Daech à l’assaut de l’Europe via les côtes libyennes
Le groupe terroriste Etat islamique, qui étend son influence sur le littoral libyen, tente d’envoyer dans les pays européens des combattants infiltrés parmi les migrants en provenance de Libye. Le reportage de CNN international.
Après avoir traversé des rues parsemées de détritus, au-delà des carcasses de voitures brûlées, dans une cour où s’amoncellent des bouteilles en plastique vides, on pénètre soudain dans leur chambre sombre et insalubre. Environ 30 migrants africains, plein d’espoir, sont assis, les genoux serrés les uns contre les autres, confrontés à leur nouveau statut de prisonniers de la police de l’immigration libyenne.
Eugene est le premier à s’exprimer. C’est avec des sanglots dans la voix qu’il évoque son frère et son père tués au Nigeria par une bombe déposée par Boko Haram, le groupe ayant fait allégeance à l’Etat islamique.
“Aujourd’hui, une explosion, demain, une explosion”, se lamente-t-il face à sa décision de quitter le Nigeria et d’accepter l’aide des passeurs dans son périple à travers les routes poussiéreuses d’Afrique pour rejoindre la Libye. “Laissez-moi sortir, laissez-moi partir. Ici en Libye, la paix n’existe pas. Nous ne pouvons pas vivre en paix.”
Ces hommes ont été arrêtés quelques instants plus tôt lors d’une descente de police dans le petit immeuble situé en front de mer dans lequel ils s’étaient entassés avant d’être renvoyés vers la Méditerranée. Ils font partie du nombre exponentiel de migrants qui cherchent à rejoindre l’Europe par la Libye – approximativement 100 000 cette année, selon les dernières estimations à l’approche des frontières turques –, mais ils font également face à une nouvelle menace.
Des représentants de l’autorité libyenne et un passeur nous ont déclaré que le groupe Etat islamique – qui a peu à peu étendu son influence en Libye en prenant le contrôle d’environ un dixième de son littoral – avait tenté de s’infiltrer dans ce trafic humain pour envoyer ses combattants en Europe.
Il y a près d’un mois, un passeur confiait à CNN qu’un “fervent religieux”, qu’il savait appartenir à l’Etat islamique, lui avait demandé de transporter 25 militants par bateau pour 40 000 dollars. Il a refusé mais a ajouté que, quinze jours auparavant, il avait entendu parler d’un bateau sur lequel 40 membres du groupe Etat Islamique avaient embarqué depuis leur bastion de Syrte en compagnie d’un passeur. Le mauvais temps les a contraints à faire demi-tour, et pourtant ils ont réessayé. Il ne sait pas ce qu’il est advenu d’eux, mais il a ajouté que les passeurs n’avaient aucun problème moral à transporter des membres de l’Etat islamique.
“La seule chose qui les intéresse c’est le trafic. Qu’il s’agisse de l’Etat islamique ou de quiconque. Peu leur importe. Du melon ou des pastèques… seul l’argent les intéresse.”
Ce trafic a commencé à devenir visible ces deux derniers mois, affirme le passeur. Plusieurs militants se rasent la barbe avant de partir et voyagent avec des familles – constituées exprès pour le voyage – afin d’éviter les soupçons.
Les propos du passeur ont été corroborés par des agents d’immigration à Tripoli, qui ont affirmé qu’ils avaient retrouvé des membres de l’Etat islamique parmi les migrants qu’ils avaient récemment arrêtés. Un haut responsable du renseignement militaire libyen, le colonel Ismaïl Al-Chukri, a également confirmé ces affirmations en indiquant à CNN sur le port de la ville de Misrata que les membres de l’Etat islamique “peuvent faire partie des migrants illégaux qui remplissent les bateaux. Ils voyagent avec leurs familles, sans armes, comme de simples migrants illégaux. Ils s’habillent comme des Occidentaux et ont des papiers d’identité en anglais afin de n’éveiller aucun soupçon.”
Nous nous sommes aventurés en mer avec ceux qui représentent la seule ligne de défense que la Libye peut offrir à l’Europe contre cette menace : sa garde côtière. Bien qu’ils n’aient que six petits canots pneumatiques, ils nous ont confié que celui dans lequel nous nous trouvions était le seul qui était en état de marche. On saisit alors l’ampleur du défi auquel ils devront répondre.
Nick Paton Walsh - Correspondant Senior à CNN International
02:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Goussainville : une kermesse pour la future mosquée
La future mosquée de Goussainville, qui doit ouvrir d’ici à l’été 2017, attend toujours des dons pour financer la poursuite de ses travaux. Ce samedi, l’association Essalam, qui gère le projet, organise une kermesse toute la journée à proximité du futur édifice, sur le stade situé derrière le collège Robespierre.
L’occasion pour l’association, qui tiendra un stand toute la journée, de présenter le chantier et proposer des visites aux fidèles. De nombreux stands d’animations (jeux, structures gonflables…), et de la restauration sont prévus sur place.
Ce samedi, de 11 heures à 20 heures, au stade situé derrière le collège Robespierre.
02:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mosquée Bilal : réouverture partielle
La mosquée Bilal, située, rue Thirard à Saint-Fons va enfin pouvoir ouvrir. On se souvient que Nathalie Frier maire de Sains-Fons avait dans un premier temps mis sous le coude l’arrêté de fermeture administrative, en attendant qu’une solution soit trouvée, et après des discussions avec les responsables, le maire avait maintenu et décidé la fermeture et l’arrêté avait été affiché. A un mois du Ramadan, la décision municipale a été dure pour les personnes qui fréquentent cette mosquée.
A quelques jour du Ramadan, les responsables de la mosquée de la rue Claudius-Thirard devaient impérativement trouver une solution. Selon l’article du Progrès du vendredi 03 juin 2016
une solution a été trouvée puisque la commission de sécurité a émis un avis favorable remis le 27 mai 2016 qui limite la fréquentation de la mosquée au rez-de-chaussée et restreint l’accueil à 299 personnes.
Pour une ouverture complète de la mosquée, la ville de Saint-Fons, annonce que celle-ci pourra ouvrir quand l’ensemble de l’établissement sera mis en conformité. Donc cela signifie pour les responsables de la mosquée de déposer un nouveau permis de construire modificatif et la commission de sécurité repassera. Ces travaux permettront à la mosquée d’accueillir 900 personnes.
En attendant, les fidèles pourront à nouveau se rendre à la mosquée Bilal pour cette période de Ramadan qui devrait débuter en début de semaine prochaine.
02:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les évêques soudanais dénoncent le pilonnage des civils par le président islamiste
(Information non traitée par les médias français)
Radio Vatican du 2 juin 2016
“Les évêques du Soudan ne cachent pas leur colère : ils condamnent avec la plus grande fermeté les raids aériens incessants dans les Monts Nouba qui tuent et blessent sans discrimination et qui répandent une culture de peur et de mort au sein de la population. Ces jours derniers, une école catholique a été touchée au Kordofan du Sud, entre les deux Soudans, une zone contrôlées par les rebelles, qui contestent le pouvoir du président Omar el-Béchir.
Mgr Macram Max Gassis, évêque émérite d’El-Obeïd, indique que 15 bombes sont tombées le 18 mai à proximité de cette école primaire ; trois d’entre elles à 300 mètres seulement. Le 26 mai, un missile largué par un chasseurs-bombardier a touché le complexe scolaire provoquant des dégâts importants. Le toit de la bibliothèque s’est en partie effondré et les livres ont été endommagés. Heureusement, les enfants n’étaient pas à l’école.
Depuis cinq ans, les forces du président Omar el-Béchir combattent la branche nord du Mouvement de libération du Soudan dans les Etats du Nil-Bleu et du Kordofan du Sud. L’armée mène une campagne implacables d’attaques aériennes et au sol contre les personnes vivant dans les zones contrôlées par les rebelles, bombardant les logements, les écoles, les hôpitaux et les commerces et y compris dans les endroits éloignés de toute cible militaire. Selon Amnesty international, le bourdonnement caractéristiques des Antonov domine le quotidien, tous le reconnaissent. Issus de tribus arabes nomades et de communautés de cultivateurs africains marginalisés par le gouvernement soudanais, la plupart des habitants du Kordofan du sud soutiennent les rebelles.
Depuis 2011, les bombardements de l’aviation soudanaise ont fait des centaines de victimes et plus de 400 000 déplacés. Le système de santé a été décimé, la crise humanitaire est sans précédent. De plus, Khartoum limite l’accès des régions en guerre la presse et aux humanitaires. La vérification des informations souvent contradictoires est difficile. Du coup le monde semble se désintéresser du problème. Mgr Gassis lance un appel pressant à toutes les parties concernées les invitant à travailler pour trouver une paix durable .
(CV-RF avec Fides)
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NÎMES Mosquée de la gare : la salle des costières pour le ramadan ?
Nouvelle réunion de conciliation, hier après-midi, en préfecture entre la mairie et les responsables de l’Association culturelle islamique.
Depuis lundi, la ville de Nîmes et les responsables de la mosquée de la gare ont entamé un bras de fer. Souvenez-vous : ce lundi, le maire Les Républicains Jean-Paul Fournier a prononcé la fermeture du 8 boulevard Sergent Triaire, pour raison de sécurité . D’une superficie de 2 000 m2, le bâtiment est propriété de la Ville depuis 2002 et n’a jamais été entretenu par les services municipaux. À quelques jours du ramadan, la décision de Jean-Paul Fournier a provoqué l’indignation et l’incompréhension des fidèles qui occupent depuis leur lieu de culte afin d'empêcher cette fermeture.
Apres plusieurs échanges avec la municipalité, un début de solution a été trouvé, ce mercredi : la mairie a accepté de vendre le bâtiment, estimé environ à 500 000 €*. Toutefois, la Ville maintient son arrêté de fermeture. Une situation qui n'arrange pas les fidèles à quelques jours du ramadan. Alors, pour maintenir la pression et poursuivre les négociations, l’Association culturelle islamique a déposé plainte au pénal contre le maire pour mise en danger d’autrui.
Le préfet rédige un protocole d'accord
Hier après-midi, une réunion de conciliation entre les protagonistes s’est tenue sous la houlette du préfet du Gard. À l'issue, Didier Lauga a rédigé, à travers un protocole d'accord, les engagements de chaque partie.
Ainsi, la municipalité s'engage à "mettre à disposition", dès le 6 juin, la salle des Costières à l’Association culturelle islamique pour la période du ramadan. Facilement accessible et proche du centre-ville, ce lieu peut accueillir près d’un millier de fidèles. Durant cette période d’environ un mois, la mairie réaliserait des travaux de consolidation du bâtiment attenant à la façade. Des travaux nécessaires au retrait de l’arrêté municipal puis, à la vente du bâtiment.
De son côté, l'association s'engage à libérer les locaux pour permettre la réalisation des travaux, mais également, à renoncer à tout contentieux judiciaire. Enfin, comme ils le souhaitent depuis plusieurs mois, les responsables associatifs pourraient se porter acquéreur du bâtiment.
Reste à savoir, à présent, si ce compromis sera accepté par tous.
*Une nouvelle estimation doit être réalisée par France Domaine.
Coralie Mollaret
02:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un immense campement de migrants s'installe à nouveau dans Paris
Alors que la semaine dernière, la préfecture faisait état de 300 personnes dans le campement de migrants installé dans le nord de Paris, ils seraient aujourd'hui au moins 1 200. L'insalubrité des lieux s'accroit à mesure que le camp grossit.
Les chiffres varient en fonction des sources, mais le campement installé à Paris dans les jardins d'Eole grossit à une vitesse vertigineuse. "On est à 1 200 au comptage objectif et fiable fait par les travailleurs sociaux de la Ville de Paris" a estimé la mairie de Paris. D'une cinquantaine de personnes il y a une dizaine de jours, on est ainsi passé à 800 mardi et 1 200 jeudi. Quelques jours avant, la ministre du Logement, Emmanuelle Cosse, avait affirmé sur Europe 1 qu'il y avait "en gros aujourd'hui" 2 300 personnes. A la mairie, on explique la raison pour laquelle les migrants se pressent dans ces camps insalubres : "aujourd'hui, un migrant sait que la seule option pour obtenir une mise à l'abri est de venir s'installer sur un campement dans l'attente de son démantèlement".
02:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les fidèles trop à l’étroit dans la mosquée de Méru
De son propre aveu, il n’a jamais été un grand communicant. Nacer Yousfi a pourtant décidé de forcer sa nature en assurant la promotion des activités proposées par l’association culturelle musulmane de Méru qu’il préside depuis 2006.
Objectif : obtenir le feu vert de la ville pour l’acquisition d’une parcelle, et enfin concrétiser le projet de construction d’une annexe à la mosquée.
Le timing de cette opération séduction ne doit évidemment rien au hasard. Lundi marquera le début du Ramadan. Une période pendant laquelle près de 500 fidèles convergeront, chaque jour, vers la mosquée « La Lumière ». « En temps normal, on se sent déjà un peu à l’étroit. Mais là, on va presque devoir pousser les murs, soupire Nacer Yousfi. On manque clairement d’espace, et même si on se débrouille, c’est parfois compliqué d’assurer à la fois l’accueil des fidèles et la bonne tenue de nos activités... »
Car contrairement à ce que beaucoup pensent, la mosquée installée depuis 2006 dans un ancien bâtiment SNCF, à deux pas de la gare de Méru, n’est pas seulement un lieu de culte. « Elle accueille aussi des cours de langue arabe dispensés par des enseignants et suivis par plus de 130 jeunes âgés de 6 à 16 ans, détaille Christian Bertelle, le trésorier de l’association. On y organise également des conférences et des débats sur des thèmes comme l’égalité homme-femme. Ces activités ne s’inscrivent pas du tout dans une logique confessionnelle. Elles sont d’ailleurs ouvertes à absolument tout le monde... »
Ces activités, les membres de l’association rêvent désormais de les transférer dans une annexe. Une annexe qu’ils envisagent de construire sur un terrain acheté en 2011 par la ville de Méru à Réseau ferré de France (RFF). « Cette parcelle devait nous être cédée, affirme aujourd’hui Nacer Yousfi. Nous avions même obtenu une promesse de vente de l’ancien maire... »
Si le dialogue se poursuit aujourd’hui avec la nouvelle municipalité, le projet semble néanmoins être resté au point mort.
D.L.
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Mulhouse: 8 mineurs écroués pour le viol collectif d'une adolescente
Huit mineurs de 13 à 17 ans ont été mis en examen et écroués jeudi pour le viol collectif d’une adolescente de 14 ans, la semaine dernière dans une cave à Mulhouse, dans le Haut-Rhin, selon une source judiciaire à l’AFP jeudi.
Les suspects sont tous poursuivis pour « viol en réunion par violence, menace, contrainte ou surprise », a précisé cette source.
A l’issue de leur audition par le juge de la liberté et de la détention (JLD), les huit adolescents ont été placés en détention provisoire dans différentes prisons du Grand Est. Identifiés grâce à leurs empreintes génétiques et aux images de vidéosurveillance, ils avaient été interpellés mardi matin, à l’aube, au cours d’une vaste opération de police dans le quartier sensible des Coteaux.
Ils sont soupçonnés d’avoir, l’après-midi du 25 mai, emmené de force la jeune fille dans une cave, de l’avoir frappée à plusieurs reprises et obligée à pratiquer des fellations.
Immédiatement après les faits, la victime avait alerté ses parents, qui ont porté plainte. La jeune fille a été hospitalisée en état de choc.
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Pour les médias il n’y a aucun problème d’immigration en France
Pour les médias, ni le Grand Remplacement de population, ni le Grand Remplacement civilisationnel n’existent. Et si les médias l’affirment les hommes politiques « convenables »… le répètent comme des perroquets. Juppé, Mélenchon ou Philippot vous le confirmeront. Le Grand Remplacement n’existe pas, foi d’autruche ! Le vice-président du Front national l’a redit sur BFM TV le 30 mai : « Je ne parle pas comme ça [c’est vrai que ce ne serait pas chic pour un petit marquis] parce que c’est flou, je ne sais pas ce qu’on y met derrière. »
C’est sûr, le Grand Remplacement, c’est « flou », c’est un fantasme et même un « fantasme complotiste » (le même Philippot au JDD en 2014).
Alors ne bêlons plus ! Ouvrons les yeux ! Sortons la tête du sable :
- Il n’y a pas de Grand Remplacement en Angleterre mais le nouveau maire de Londres s’appelle Sadik Khan. Ce musulman pakistanais a été élu à la suite du départ en 10 ans de 600.000 Britanniques de souche, des cockneys, des quartiers de l’est.
- Il n’y a pas de Grand Remplacement en Belgique : comme chacun sait, les Flamands et les Wallons se partagent toujours Molenbeek.
- Il n’y a pas de Grand Remplacement Gare du Nord à Paris et il n’y a que Nadine Morano pour s’y croire en Afrique.
- Il n’y a pas de Grand Remplacement en Seine-Saint-Denis mais on y voit de moins en moins de femmes ne portant pas le voile islamique.
- Il n’y a pas de Grand Remplacement en France mais, en 2015, le président du CFCM, le Conseil français du culte musulman, a demandé de transformer des églises en mosquées.
Cela ne vous suffit pas ? Vous voulez des statistiques ?
En voici quelques-unes !
- Oui, il y a Grand Remplacement dans les abattoirs où plus de 50% des animaux de boucherie sont tués dans d’atroces souffrances, sans étourdissement préalable.
- Oui, il y a Grand Remplacement dans les prisons où plus de 50% des détenus sont musulmans et où les Français de souche représentent moins de 30% des effectifs.
- Oui, il y a Grand Remplacement dans les maternités. Les statistiques médicales confirment ce qu’on y voit. Les médecins y dépistent la drépanocytose chez les nouveau-nés qui ne sont pas d’origine européenne. Voici les chiffres : 20% des nouveau-nés étaient dépistés en France en 2001, 37% en 2014. Les chiffres montent à 50% en Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur et 66% en Ile-de-France.
Quant à imaginer que cela serait sans conséquences c’est nier le réel : de même qu’il y a des pommes sous les pommiers, les Africains africanisent et les musulmans islamisent.
Les Français sont confrontés à une difficulté majeure : le déni de réalité de la classe médiatique et, à sa remorque, de la classe politique. Tous partis confondus ?
Jean-Yves Le Gallou01:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
Solution en vue pour la Croatie mais non pour le frein à l’immigration
Feu vert ou presque du Parlement à l’extension à la Croatie de l’accord sur la libre circulation des personnes en vigueur entre la Suisse et l’UE. Une entente avec Bruxelles pour appliquer le frein à l’immigration approuvé en 2014 par le peuple semble toutefois encore très lointaine.
L’extension de la libre circulation à la Croatie ne constitue en soi pas un grand changement pour l’immigration en Suisse. Signé en 1999 par la Suisse et l’UE, l’accord sur la libre circulation s’applique déjà à 27 pays membres, comprenant une population de plus de 500 millions d’habitants au total. La Croatie compte à peine 4 millions de personnes. Sur la base du protocole négocié entre Berne et Bruxelles, pendant la première décennie, la Confédération n’accorderait pas plus de 300 permis de séjour à l’année aux citoyens croates.
Le dossier croate, en gestation depuis trois ans, est toutefois devenu emblématique des dilemmes que le système de démocratie directe crée toujours plus souvent au gouvernement et au parlement; en particulier de la difficulté à concilier les décisions populaires avec les accords internationaux, et dans le cas de la Croatie, de concilier aussi de nouveaux accords internationaux avec de nouvelles normes constitutionnelles.
Signature du protocole congelée
Négociée en 2013, l’extension de la libre circulation des personnes à la Croatie apparaissait alors presque comme une simple formalité dans le cadre des rapports complexes entre Berne et Bruxelles. En Suisse, la perspective d’un nouveau référendum annoncé par l’Union démocratique du centre (UDC / droite conservatrice) ne semblait même pas devoir faire obstacle à cet accord. Le parti de droite s’était déjà opposé, sans succès, à l’extension de la libre circulation aux 10 nouveaux pays qui avaient adhéré à l’UE en 2004, puis à la Roumanie et à la Bulgarie, entrées dans l’UE en 2007.
Mais le dossier de la Croatie est devenu tout d’un coup épineux après le 9 février 2014, lorsque le peuple suisse a approuvé l’initiative «Contre l’immigration de masse», lancée par l’UDC. Le texte, inscrit dans l’article 121a de la Constitution fédérale, prescrit que la Suisse gère de manière autonome l’immigration et que le nombre de permis de séjour pour les étrangers est limité par des plafonds et des contingents annuels. En outre, il n’est plus possible de conclure des accords internationaux en contradiction avec cet article.
Au lendemain du vote, le gouvernement a donc décidé de congeler la signature du protocole additionnel avec l’UE sur la libre circulation, relatif à la Croatie (Protocole III). Aux yeux du Conseil fédéral, un tel protocole devait être considéré comme un nouveau traité international contraire à l’article 121a. La réaction de l’UE a été immédiate: en l’espace de quelques jours seulement, les Vingt-Huit ont suspendu plusieurs dossiers, parmi lesquels la participation de la Suisse au programme européen de recherche Horizon 2020 et au programme d’échange d’étudiants Erasmus +. Des milliards de francs sont en jeu.
Échéance proche
Une décision qui a mis en ébullition non seulement les milieux scientifiques et universitaires, mais aussi le monde économique: le succès des entreprises suisses est lié en bonne partie à la capacité d’innovation et de formation des hautes écoles. Le gouvernement a alors communiqué à Bruxelles qu’il aurait initié la libre circulation avec la Croatie également sans la signature du protocole. Suite à cette déclaration, l’UE a réinséré partiellement la Suisse dans les programmes européens jusqu’à la fin de 2016.
Une échéance qui se rapproche, comme d’ailleurs aussi celle de l’application de l’article 121a de la Constitution: le frein à l’immigration doit entrer en vigueur au plus tard trois ans après la votation, soit le 9 février 2017. Le 4 mars dernier, le gouvernement a donc signé le Protocole III et immédiatement soumis le texte à l’approbation du Parlement.
Le Conseil fédéral a motivé cette démarche par le fait que, au cours de l’année 2015, l’UE a manifesté sa disponibilité à chercher une solution commune, afin que la Suisse puisse appliquer l’article constitutionnel sur le frein à l’immigration dans le respect de l’accord sur la libre circulation. Avec l’approbation du Parlement, le Protocole III pourra être ratifié dans de brefs délais dès qu’un accord avec l’UE sera trouvé.
Une concession inacceptable
Au cours des débats à la Chambre du peuple, à fin avril, le décret du gouvernement a été sèchement rejeté par l’UDC qui n’a pas épargné la ministre de Justice et Police Simonetta Sommaruga (responsable du dossier) de ses dures critiques. Selon les représentants du parti de droite, la signature du Protocole III représente une concession inacceptable face aux pressions de l’UE et une évidente violation de l’article 121a, qui interdit la «conclusion» de nouveaux traités internationaux.
Le Protocole III a toutefois été approuvé par une large majorité des députés, nombreux d’entre eux ayant souligné l’énorme importance scientifique et économique d’une participation de la Suisse aux programmes de recherche européens. Selon certains, le Protocole III ne doit même pas être considéré comme un nouveau traité international, mais comme le prolongement d’un accord déjà en vigueur avec l’UE.
Cet argument n’a pas convaincu la Commission de politique extérieure de la Chambre des Cantons, qui a demandé une expertise à l’Office fédéral de la justice. Selon le rapport des experts, le Protocole III constitue effectivement un nouveau traité international. Le terme «conclusion» d’un traité international doit toutefois être interprété comme sa ratification: la signature de la part du gouvernement et l’approbation de la part du parlement ne violent donc pas l’article 121a.
Un oui conditionnel
Jeudi, la Chambre des cantons a également approuvé le Protocole III. Les sénateurs ont toutefois décidé d’ajouter une précision au décret présenté par le gouvernement pour mettre en évidence le fait que l’approbation du Parlement respecte la Constitution: le protocole pourra être ratifié par le Conseil fédéral seulement une fois que sera conclu avec l’UE un accord conforme à l’article constitutionnel sur le frein à l’immigration.
Cette condition, jugée inutile par une minorité des sénateurs, devrait également obtenir le soutien de la Chambre du peuple. Dans l’un ou l’autre des cas, il est aujourd’hui déjà clair que le protocole recevra le feu vert du Parlement. Il est en revanche beaucoup moins clair s’il entrera un jour en vigueur: de nombreux parlementaires se sont dit sceptiques sur la possibilité d’arriver à un accord avec l’UE sur le frein à l’immigration.
(Traduction de l’italien: Barbara Knopf)
Armando Mombelli
01:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Grenoble : les recours des riverains rejetés, la mosquée sera construite
Le tribunal administratif de Grenoble a rejeté deux recours des opposants à la construction d'une mosquée, ouvrant ainsi la voie à la construction de cet établissement pour la plus grande satisfaction de la communauté musulmane, comme l'a relaté France Bleu Pays de Savoie.
"C’est une grande satisfaction tous les musulmans d’Annecy" a réagi le président de l'association "Nouvel avenir", cité par France Bleu pays de Savoie. Les travaux de la construction d'une mosquée à Grenoble vont pouvoir se poursuivre, puisque les deux recours déposés par les opposants au projet de la future mosquée ont été rejetés par le tribunal administratif. La bataille juridique avait été lancé en 2002. Les riverains opposaient notamment des doutes sur la légalité du permis de construire et le manque de places de parking. Les défenseurs de la mosquée estiment qu'ils ont toujours maintenu le dialogue avec les opposants: "On a organisé avec eux une douzaine de réunions. Ils ont même participé à l’esquisse du projet et l’ont même corrigé." La mosquée pourrait être terminée d'ici un an.
01:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un fast-food halal a ouvert à Armentières
Ouvert depuis deux mois, Planet Burger a déjà commencé à séduire les Armentiérois. Sa réussite, il la doit à deux éléments : des prix moins élevés que les grandes chaînes de fast-food et de la viande halal.
Planet Burger est un « nouveau souffle pour la restauration rapide dans la ville ». C’est ce qu’espère Taoufik Rajiallah. À 32 ans, cet ancien négociant dans l’automobile s’est lancé dans une nouvelle aventure. « Le local appartient à un ami, qui était déçu de son ancien locataire qui faisait du snack. » Un local de 160 m², une soixantaine de places assises, un décor épuré et contemporain, du matériel performant récupéré de grandes chaînes de fast-food internationales, des menus pour les petits et les grands : Taoufik Rajiallah a de la suite dans les idées et a sauté sur cette occasion pour innover sur l’Armentiérois.
Une demande sur le secteur
Armentiérois depuis toujours, Taoufik Rajiallah connaît les demandes non assouvies du secteur. Unique en son genre, Planet Burger propose de la viande halal pour ses sandwichs. « Ça ne change rien pour ceux qui ne consomment pas leur viande halal. » Mais ça change tout pour ses coutumiers. « Jusqu’ici, les personnes qui voulaient manger du fast-food halal se déplaçaient jusqu’à Lomme ou Lille. » Une carte que joue pourtant timidement Taoufik. « Je ne veux pas que ça empêche les personnes qui ne mangent pas halal de venir, ce n’est pas le seul atout du restaurant. »
Et pour cause, des burgers en menu à partir de 5,90 €, des portions de frites conséquentes, un fast-food ouvert sept jours sur sept et des livraisons à domicile le week-end : le restaurateur met toutes les chances de son côté pour séduire au maximum.
Au bout de deux mois seulement, Planet Burger est une affaire qui marche. « Je suis agréablement surpris de l’affluence, j’ai des retours très positifs. » Des familles, des ouvriers, mais aussi des étudiants : « Je suis à la sortie des lycées, les lycéens viennent manger le mercredi midi après les cours. »
Seul hic, l’emplacement, niché un peu à l’écart du centre et surtout sans parking, à la différence des chaînes de restauration rapide. « Le problème reste le stationnement aux alentours. J’ai déjà un client qui s’est pris une amende par la police le temps de venir chercher son burger. » Un problème récurrent à Armentières comme dans bon nombre de villes, qui ne devrait pas devenir un frein pour les gourmands.
Planet Burger, 158, rue François-Mitterrand à Armentières ; 03 20 03 13 82 ; ouvert du lundi au vendredi de 11 h 30 à 14 h et de 18 h 30 à 22 h et les samedis et dimanches de 11 h 30 à 14 h et de 18 h 30 à 23 h
01:43 | Lien permanent | Commentaires (0)