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lundi, 09 mai 2016

Meaux : une nouvelle mosquée devrait ouvrir en juin

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Elle s’appellera Bilal, du nom d’un esclave africain devenu le premier muezzin, membre de la mosquée qui appelle à la prière. Bilal sera la nouvelle mosquée de Meaux, installée dans l’ancien magasin de bazar Giga Store. Elle devrait ouvrir pour le début du ramadan le 6 juin.

La mairie n’a pas encore reçu de demande d’ouverture officielle ni de travaux.

Le projet est porté depuis un an et demi par le Collectif musulman de Meaux, qui regroupe trois associations : celle des musulmans de Beauval, présidée par Jean-Alphonse Guiogo, dit Yahya, El Qualam, menée par Karim Hadj et Dignité internationale section de Meaux, dirigée par Ouahid Abassi.

Suite à la fermeture du foyer Adoma en juillet dernier, et de la mosquée de Collinet pour cause de travaux d’agrandissement, de nombreux fidèles ne sortaient plus prier le vendredi. Sauf à aller à la mosquée temporaire, dans un entrepôt de la zone industrielle, loué par l’association qui gère la mosquée de Collinet.

« Ce centre musulman doit lutter pour les droits de l’homme »

« Ce collectif s’est créé pour répondre au besoin d’une mosquée dans une ville aussi importante que Meaux », explique Mohamed Mellouk, président du collectif.

La nouvelle mosquée s’étend sur 1 500 m2 en rez-de-chaussée. Le sous-sol de 500 m2 est dédié à la prière des femmes. « Nous ne pourrons pas assurer tout de suite des activités culturelles, juste peut-être des cours de soutien », poursuit le président du collectif.

Cette ouverture ne remet pas en question l’agrandissement de la mosquée de Collinet, qui devrait rouvrir cet été. Jean-Alphonse Guiogo, président des Musulmans de Beauval et son trésorier Sikou Dembele veulent que ce lieu « rassemble tous les musulmans dans le bien vivre ensemble et le partage. »

C’est aussi le souhait de Rachida Benahmed, porte-parole des Musulmans de Meaux et sa région. « Je serai vigilante au respect des droits des femmes et des enfants, pour que l’extrémisme ne puisse plus prospérer. Il ne faut pas que des prédicateurs ou des pays étrangers s’emparent de ce lieu. Ce centre musulman doit lutter pour les droits de l’homme, devenir un exemple d’excellence, un lieu d’échanges sociaux et éducatifs. »

Valentine Rousseau

Source : Le Parisien

Le Défenseur des droits dénonce une "logique de suspicion" envers les étrangers

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Dans un rapport, Jacques Toubon fustige les idées préconçues et les discriminations contre les étrangers en France.

Idées préconçues, discriminations... A l'heure de la crise des réfugiés, le Défenseur des droits Jacques Toubon déplore, lundi 9 mai, dans un rapport une "logique de suspicion" envers les étrangers, qui guide le contrôle de l'immigration et pèse sur la vie quotidienne. Ce rapport publié lundi, qui s'appuie sur un recensement des actions juridiques menées par le Défenseur, veut "pointer l'ensemble des obstacles qui entravent l'accès des étrangers aux droits fondamentaux", et mesurer "l'écart entre les droits proclamés et les droits effectivement exercés"

Une "logique de suspicion irrigue l'ensemble du droit français applicable aux étrangers (...) et va jusqu'à 'contaminer' des droits aussi fondamentaux que ceux de la protection de l'enfance ou de la santé", dénonce-t-il. Soulignant que les règles de droit consacrées aux étrangers sont autant de choix "qui reposent parfois sur des considérations subjectives, fluctuantes, empreintes de protectionnisme, voire de méfiance", il note que "c'est dans ce contexte que se développent des idées préconçues, des mythes".

L'immigration, "consubstantielle à la construction de la France"

Parmi ces présupposés à "déconstruire", Jacques Toubon cite la crainte de "l'appel d'air", ou celle d'une remise en cause de "l'identité française": l'immigration est un fait "consubstantiel à la construction de la France" et "aucune période de l'histoire de l'immigration, aussi intense soit-elle, n'a modifié le socle des valeurs républicaines communes", selon le Défenseur des droits. Une première partie consacrée à l'entrée des étrangers fait état d'"atteintes au droit dans la délivrance des visas", notamment pour les parents de Français sur le motif du "risque migratoire". Le Défenseur déplore que "la France tend(e) à réduire les voies d'immigration légales, alors même que la situation en Syrie accroit la pression migratoire".

Réitérant des réticences déjà exprimées sur l'accord UE-Turquie visant à dissuader les migrants et à faire face à la crise des réfugiés, il note qu'en France, "l'objectif de 'sécurisation' des frontières" n'est "en rien dissuasif, les exilés ayant derrière eux un parcours migratoire déjà semé d'obstacles et de prises de risques". Pour ceux qui atteignent le territoire français, le rapport pointe "des entraves au droit de demander l'asile à la frontière" et "le maintien en zone d'attente, source de privation des droits".

Des contrôles d'identité qui servent "à cibler des étrangers"

La deuxième partie du rapport, consacrée aux étrangers déjà présents en France, parle d'"une égalité de traitement avec les nationaux mise à rude épreuve""Entraves à l'accès au droit" en matière de prestations familiales, "discriminations" pour certains minimas sociaux... Le Défenseur s'inquiète aussi de "restrictions d'accès à l'emploi", notamment pour les métiers en tension qui font l'objet d'une autorisation, ou pour les demandeurs d'asile. Il souligne combien les contrôles d'identité servent souvent "à cibler des étrangers" dans une logique de contrôle migratoire.

Jacques Toubon revient longuement sur le sort des mineurs non accompagnés, l'un de ses sujets d'inquiétude récurrents. Accès aux droits et à la justice "défaillant", conditions de prises en charge "inquiétantes", absence de procédure spécifique pour la demande d'asile... Pendant l'évaluation de leur situation, "ces enfants devraient être protégés de manière inconditionnelle, ce qui n'est pas toujours le cas".

Source : Francetvinfo

0:02 / 20:12 Alain de Peretti : Vigilance Halal pour un label « boucherie traditionnelle »

Alain de Peretti est vétérinaire et président de l’association Vigilance Halal. Après les scandales à répétition dans les abattoirs français, il dénonce le tabou autour de l’abattage rituel où la souffrance animale est annihilée et les conditions sanitaires régulièrement bafouées. Face à cette situation, Alain de Peretti a plusieurs objectifs. Le premier est d’informer les citoyens sur les risques potentiels qu’ils encourent en consommant de la viande halal… souvent à leur insu… L’exactitude de la traçabilité est également un combat de l’association Vigilance Halal, d’autant qu’une taxe sur ces produits rituels revient au culte musulman. Fort de toutes ces constatations, Alain de Peretti et son association s’inscrivent dans une démarche positive en recensant les abattoirs ne pratiquant pas l’abattage rituel. Ils proposent également aux bouchers d’adhérer à une forme de charte pour garantir aux consommateurs que leur viande n’est pas issue d’abattage confessionnel. C’est un peu la naissance d’un nouveau label “Boucherie traditionnelle”.

Manifestation des policiers le 18 mai

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Les socialistes ont toujours réussi ce tour de force de mettre les policiers dans la rue. Bien plus : ils parvinrent même, en novembre 2001, à pousser les gendarmes à manifester. Jospin était alors Premier ministre et Daniel Vaillant (celui qui refusait qu’on l’affublât du titre de « premier flic de France ») était ministre de l’Intérieur. Une belle réussite pour un chef de gouvernement qui avoua un peu plus tard, tout penaud, qu’en matière de criminalité « il avait été naïf ». Ce brillant fiasco, qui contribua à l’éliminer du second tour de l’élection présidentielle, ne l’empêche cependant pas de poursuivre, aux frais du contribuable, une belle carrière sous les ors de la République, aujourd’hui au Conseil constitutionnel.

Les causes produisant souvent les mêmes effets, le 18 mai prochain, à condition que leur manifestation ne soit pas interdite pour cause d’état d’urgence, les policiers battront le pavé parisien. Ils diront leur ras-le-bol des injures, des violences et des campagnes de dénigrement et de haine qu’ils subissent depuis plusieurs mois.

Nous sommes décidément bien loin du lendemain des attentats où, non content d’être Charlie, il convenait, en particulier pour nos politicards opportunistes, d’être aussi « la police ». Et il a sans doute été difficile, à nos politico-syndicalo-intello-gauchos, de jouer un temps à ce jeu de dupes. Mais il fallait brosser le peuple dans le sens du poil ! Les événements étaient graves et l’avenir incertain. La plus grande prudence s’imposait. Il était important de ménager celles et ceux ayant en charge la sécurité publique.

Le danger passé (momentanément), le naturel revient au galop. La police peut redevenir la cible d’attaques qui visent, en vérité, un pouvoir complètement discrédité, mais que ses détracteurs n’osent pas affronter de face. Faute de pouvoir faire tomber un gouvernement dont plus personne ne veut, on s’en prend à l’un des piliers majeurs de nos institutions, espérant laminer ainsi un régime à bout de souffle.

Le 18 mai, il s’agira, pour les policiers présents à la manifestation (en grand nombre et unis, il faut l’espérer), d’expliquer qui ils sont et ce qu’ils font. De bien faire comprendre l’ingratitude de leur métier. De dire que, depuis des mois, ils sont face aux migrants, face aux délinquants, face aux terroristes, face aux manifestants les plus violents. Qu’ils font des heures et des heures de service tout en continuant de répondre aux attentes quotidiennes de leurs concitoyens.

Nonobstant les fautes et les erreurs commises sur le terrain, toujours regrettables mais qui sont le fait de celles et ceux qui s’engagent et ne se défilent pas, de nombreux patriotes et citoyens, à défaut d’être présents physiquement à Paris, seront, au moins par la pensée, aux côtés des policiers. Ils leur diront leur solidarité et leur amitié et les encourageront à poursuivre inlassablement leur tâche en faveur de notre sécurité à toutes et tous. Et, plus que jamais, il conviendra de dire et de penser : « Je suis la police. »

Olivier Damien

Source : Boulevard Voltaire

 

Marre des agressions sexuelles ? Faites-vous teindre en brune !

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Après la révélation choquante d’une vague d’agressions sexuelles à Cologne le soir du Nouvel An, des faits similaires avaient eu lieu en Autriche. Comme en Allemagne, la police avait minimisé les faits. Selon Le Monde, trois Viennoises avaient déposé des plaintes pour agressions sexuelles et vol dans la nuit de la Saint-Sylvestre. Il y aurait également eu huit dépositions pour des faits semblables dans la ville de Salzbourg, située non loin de la frontière allemande, lieu d’attente pour les migrants désireux de se rendre en Allemagne. Une des victimes, Sabrina S., avait raconté au journal Österreich comment elle et ses amies avaient été attaquées à Salzbourg par un groupe de 10-15 hommes en rentrant de discothèque.

« Mon amie a été attrapée par un homme qui l’a coincée sous son bras. Son visage était dans son blouson. Il l’a câlinée et a léché son visage. Elle m’a dit ensuite qu’elle n’avait pas eu la force de s’échapper, qu’elle était à sa merci », avait témoigné la jeune fille. Un Syrien de 23 ans et deux Afghans avaient été interpellés.

À l’occasion de ces attaques programmées, le chef de la police de Vienne avait donné des conseils « avisés » aux femmes : « Les femmes, en général, ne devraient pas sortir dans les rues seules la nuit, elles devraient éviter les lieux suspects et, dans les pubs et les boîtes de nuit, n’accepter des verres que des personnes qu’elles connaissent. » Avouez que, déjà, cela valait son pesant de cacahuètes.

Mais début mai, la même direction de la police a fait mieux. En effet, une étudiante a été attaquée par quatre hommes à la gare de l’Ouest, à Vienne. Elle attendait son train dans la gare principale quand elle a été agrippée par quatre hommes (des Afghans), comme elle l’affirme. D’abord, un homme s’est approché d’elle et lui a touché ses cheveux blonds.

« Il m’a fait savoir qu’il n’y avait pas ou très peu de femmes blondes dans sa culture », explique Sabina. Après qu’elle lui a dit de la laisser, il est parti, avant de revenir un peu plus tard avec trois autres hommes qui ont volé son sac à main et ses cartes de crédit. Ils l’ont ensuite battue, la faisant tomber par terre avant de prendre la fuite, tout cela sous l’œil impassible de témoins.

Bien évidemment, la jeune fille a porté plainte auprès de la police de Vienne et la réponse a été encore plus gratinée que celles faites pour les agressions du Nouvel An. Mais laissons lui la parole : « Après l’attaque, ils [la police] m’ont dit que les femmes ne doivent pas être seules dans les rues après huit heures du soir. Ils m’ont donné un autre conseil : que je colore mes cheveux en noir et que je ne m’habille pas de manière aussi provocatrice. » Indirectement, cela signifie que je suis partiellement responsable de ce qui m’est arrivé.

Pour la police viennoise, quand il y a le feu, il faut maîtriser les pompiers ? Dans ce même registre, on pourrait demander aux jeunes femmes de se raser les cheveux, de se voiler, de parsemer leurs visages de faux points noirs, de mettre des oreillers sous leurs jupes pour se grossir ou faire croire qu’elles sont enceintes, de porter de fausses barbes et moustaches et de se coller du coton double épaisseur dans les narines.

Mais le plus simple, pour une telle police, ne serait-il pas de ne plus prendre les plaintes des blondes ? Tout simplement parce qu’elles sont… blondes ?

J.-P. Fabre Bernadac

Source : Boulevard Voltaire

 

La chute de Londres

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L’élection d’un maire musulman à la tête de la plus grande métropole d’Occident représente une immense victoire pour l’islam. Le maire de Londres dispose, certes, de pouvoirs limités mais cet événement revêt une valeur symbolique à l’échelon international.

Les médias se félicitent de ce résultat et prétendent que Sadiq Khan serait un modéré. Il faut pourtant se souvenir qu’il a participé à des réunions extrémistes et qu’il a défendu, en tant que président des affaires juridiques du Conseil musulman de Grande-Bretagne, un intellectuel qui justifie la violence domestique à l’égard des femmes et soutient les opérations martyres contre les Israéliens. Sadiq Khan a aussi attribué la responsabilité des attentats terroristes à la politique étrangère britannique favorable à Israël. Au vu d’un tel palmarès, les islamistes pourront interpréter cette élection comme un signe de Dieu en faveur du califat mondial !

Cet événement symbolique va accentuer l’invasion migratoire qui est encouragée par l’ONU, l’UNESCO, la Commission européenne, les gauchistes, le patronat, le pape et les médias. On assiste, ainsi, en direct au suicide d’une civilisation. Une majorité de nos compatriotes s’en désintéressent. Ils changeraient d’avis s’ils savaient quel sort épouvantable attend leurs enfants (se reporter à mon livre sur ce sujet précis).

Dans ce contexte, le Rendez-vous de Béziers à l’appel de Robert Ménard représente une lueur d’espoir. L’élaboration d’un programme de salut public devra prendre en compte le péril musulman. S’il n’y avait qu’un thème à traiter, ce serait à l’évidence celui-ci puisqu’il conditionne notre survie morale et physique. La « Grande Séparation » est la seule réponse possible au Grand Remplacement en interdisant, dorénavant, aux islamistes d’entrer en France, d’y séjourner et d’y vivre.

Il est vrai que des actions énergiques risquent de susciter une insurrection générale des banlieues, mais après tant d’atermoiements, on ne peut plus éviter une opération chirurgicale. À défaut, la gangrène ne fera que s’étendre en provoquant, à terme, des catastrophes épouvantables. Pour les sociétés comme pour les individus, il arrive un moment où il faut savoir regarder la vérité en face.

Gérard Pince

Source : Boulevard Voltaire

De quoi Sadiq Khan est-il le nom ?

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L’élection du nouveau maire travailliste de Londres n’a pas manqué de susciter les réactions les plus diverses. Sadiq Khan restera pour l’Histoire, quoi que puissent en dire les beaux esprits, le premier maire musulman d’une grande ville européenne, et pas des moindres. Londres bascule entre les mains des travaillistes après une longue période conservatrice, incarnée par le charismatique Boris Johnson, actuel meneur des partisans du « Brexit ».

Néanmoins, si vous pensiez que Sadiq Khan appartenait à la faction islamo-gauchiste du grand parti de gauche britannique, vous vous trompiez. L’homme est plutôt considéré comme un bébé Tony Blair, héritier de la deuxième gauche parfois abusivement qualifiée de « libérale-libertaire » et partisan convaincu du maintien de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne. Son modèle politique n’est autre que le baron Kinnock, chef de l’opposition travailliste de 1983 à 1992, membre de la Commission européenne de 1995 à 2004 et connu pour son engagement militant au sein de l’Association humaniste britannique (British Humanist Association). Sadiq Khan s’est aussi fait remarquer pour son zèle en faveur de l’immigration de masse, se laissant photographier muni d’une pancarte « Refugees Welcome » en plein cœur de la capitale anglaise.

N’appartenant certes pas au courant islamo-gauchiste et antisioniste du Parti travailliste, Sadiq Khan a su se ménager cette faction importante de la formation politique, actuellement déchirée entre les partisans de Corbyn et les nostalgiques de Tony Blair. Comment ? D’abord pour ce qu’il est essentiellement, c’est-à-dire le fils d’un immigré pakistanais musulman. Même s’ils ne sont pas très exactement sur sa ligne politique, les gauchistes communautaristes savent que les symboles comptent plus que toute autre chose en politique. Sadiq Khan incarne, après Barack Obama, la revanche des anciens colonisés, des damnés de la Terre, sur ce « monde blanc » honni. Malin, il a d’ailleurs laissé les antisionistes du parti attaquer son adversaire conservateur Zac Goldsmith, milliardaire de confession juive, sans les appuyer ni les contredire.

Quelques commentateurs informés ont jugé bon de préciser que Sadiq Khan n’était pas aimé des musulmans londoniens les plus radicaux, notamment les influents salafistes, en raison de certaines prises de position « progressistes » comme son vote en faveur du mariage homosexuel. Ce qui vaut pour des minorités agissantes ne vaut pas pour le petit peuple musulman de Londres. D’abord, une grande majorité n’était certainement pas au courant. Ensuite, ceux qui l’étaient ne pouvaient que s’en moquer car ces « choses-là » n’auront pas cours dans la « communauté ». Sadiq Khan n’a pas été élu maire de Londres uniquement en raison de ses origines ou de sa religion. Il serait faux de le dire. Il a été principalement élu maire de Londres parce que les électeurs en avaient assez d’une caste politique souvent interchangeable, mais aussi en raison d’un programme plus social dans une ville à deux vitesses.

On aurait cependant tort de sous-estimer ce fait majeur de notre histoire contemporaine, témoignant des profonds changements démographiques à l’œuvre en Europe de l’Ouest. Ce n’est pas anodin. Sadiq Khan incarne physiquement la transformation de l’Europe par un phénomène que certains appellent le « Grand Remplacement ». Bientôt, les Européens natifs ne pourront plus gagner des élections dans les grands centres urbains. La gauche continentale l’a très bien assimilé. Pour que l’électorat issu de la « diversité », ou plus précisément extra-européen, ait envie de se déplacer, il faudra que les candidats lui ressemblent. Et c’est cet électorat-là qui fera pencher la balance en faveur de la gauche, quand la bobocratie locale lui est déjà acquise quoi qu’il advienne… Sadiq Khan est donc le nom d’un changement de paradigme : le vote ethnique dans l’Europe multiculturelle.

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

A Hénin-Beaumont (62), le maire FN donne son feu vert pour la construction de la mosquée Ennasr

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Le néo-FN n’en finit plus de renier les valeurs qu’on lui prête. Et pour cause, si l’on en croit le site musulman très bien informé « D et M » (pour des dômes et des minarets), site qui se veut « le journal des mosquées de France », la municipalité FN d’Hénin-Beaumont, dirigée par Steeve Briois et fief de Marine Le Pen en personne (c’est dans cette circonscription qu’elle s’est présentée en 2012 à la députation), a donné son feu vert pour la construction de la mosquée Ennsar le 7 mars dernier. Le site musulman n’hésite pas à se poser la question de savoir si Briois ne serait pas islamophile, avant d’ajouter toujours bien informé : « Une nouvelle qui surprend mais pas tellement si l’on suit de très près les rapports entre la municipalité FN et les représentants musulmans héninois. »

Ainsi donc, ceux qui croient que le néo-FN lutterait contre l’islamisation de notre pays se trompe lourdement, ce néo-FN ne semble pas valoir mieux que l’UMPS, à cette différence près que ces partis assument leur islamophilie ce qui les rendraient presque plus respectables. Du reste, on comprend mieux pourquoi Marine Le Pen s’était elle-même montrée menaçante, il y a un 18 mois, envers les militants FN qui participaient aux manifestations organisées contre l’édification de la mosquée de Quimper : La lutte contre l’islamisation de la France ne fait pas partie des valeurs du néo-FN.

Source : Contre-info

Au Brenner, le mur de la discorde

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Une manifestation contre la fermeture des frontières a dégénéré samedi au Brenner, entre l’Italie et l’Autriche. Le village se retrouve bousculé par une politique autrichienne anti-migrants que les habitants italiens ne comprennent pas

Le panneau affiché sur la façade de l’ancien poste-frontière est difficilement lisible. Le mot «Österreich» se devine grâce aux étoiles du drapeau européen l’entourant. Il est barré d’un «welcome», tagué sur le mur. Bienvenue au Brenner, ce village d’à peine plus de 2000 habitants à cheval sur la frontière italo-autrichienne, pris malgré lui dans un conflit politique opposant Rome et Vienne. Les frontières s’étant successivement fermées sur la route des Balkans, les autorités autrichiennes craignent que les migrants n’affluent désormais par l’Italie. Elles ont ainsi menacé d’ériger un mur sur le col du Brenner si la Péninsule ne protégeait pas ses frontières maritimes et ne renforçait pas les contrôles sur son territoire.

Les réactions à Rome sont virulentes. «Il s’agit d’une propagande dangereuse», a condamné la semaine dernière Matteo Renzi, le président du Conseil italien. Cette position va à l’encontre de «la logique et de l’Histoire». Matteo Renzi fait référence à la campagne électorale en cours en Autriche. L’extrême droite est arrivée en tête du premier tour de l’élection présidentielle, le 24 avril. Le second tour aura lieu le 22 mai. Mais la menace autrichienne n’est pas seulement verbale. Mi-avril, les fondations pouvant accueillir une clôture de 250 mètres de long et jusqu’à 4 mètres de haut ont été posées.

La date du début des travaux de la barrière n’est pas encore fixée. Mais une fois construit, le mur pourrait couper la route, l’autoroute et la voie ferrée en deux. Au Brenner, les habitants n’en voient pas encore la trace. Les fondations ne sont pas accessibles. «Tout ce que j’apprends, c’est par la télévision», sourit Karl, grillant derrière le comptoir de sa buvette quelques saucisses pour des promeneurs de passage. Les tensions entre les capitales italienne et autrichienne semblent si lointaines dans ce village lové entre des montagnes encore enneigées.

De nombreux Italiens et Autrichiens viennent donc profiter du paysage, font une pause dans les nombreux restaurants et en profite pour faire des courses dans l’imposant centre commercial. Leurs voitures et motos sont garées au bord de deux routes parallèles le long desquelles s’étire le village. A midi, aucune place n’est libre. Au bout de quelques centaines de mètres, un rond-point marque la frontière avec l’Autriche. Au-delà, une station-essence puis une route nationale.

La seule différence que notent les habitants est une présence renforcée des forces de l’ordre, notamment dans la gare. Plusieurs patrouilles de trois hommes arpentent les quais et contrôlent chaque train. Dans la salle d’attente du bâtiment, cinq Erythréens et Somaliens attendent. Trois autres migrants se trouvent au bord de la voie. Ils discutent avec Emad Mansour, de l’association italienne Volontarius, venant en aide aux réfugiés de passage dans la région. Ils n’ont rien mangé depuis deux jours, disent-ils dans un anglais maladroit. La police a prévenu l’opérateur humanitaire.

Emad, 33 ans, est Egyptien. Informaticien de formation, il est arrivé en Italie en 2005 à la recherche d’un emploi. Volontarius l’a engagé en novembre dernier après plusieurs mois de volontariat. Il veut se rendre «utile, apporter soutien et information à ces migrants». «Je ne me suis pas retrouvé dans leur situation, je ne le souhaite à personne», lâche-t-il, quittant la gare pour se rendre dans le centre de premier accueil de l’association, non loin. Il salue sur la route chaque policier ou commerçant. Tous le connaissent. Il se rend dans la structure de l’association qui peut accueillir jusqu’à 70 personnes, afin de préparer des sandwiches pour les nouveaux arrivés.

Le ministre italien de l’Intérieur, Angelino Alfano, affirme qu’en début d’année les migrants passant de l’Autriche vers l’Italie ont été plus nombreux que ceux traversant la frontière dans le sens inverse. Il n’a pas appuyé ses propos avec des chiffres. Volontarius refuse de compter les personnes de passage. «Mais nous n’avons vu aucun changement ces dernières semaines, rétorque Emad, aucune augmentation. Aujourd’hui est un dimanche comme un autre».

Pas tout à fait. Le village garde encore les marques de la violente manifestation de la veille. Quelques centaines d’anarchistes venus pour «abattre la frontière» ont affronté les forces de l’ordre. 18 personnes ont été blessées. Le Brenner a été paralysé une journée entière, ses rues bloquées et quadrillées dès le matin par la police italienne. Il s’agit de la troisième manifestation en un mois.

«C’est un désastre économique, déplore Franz Kompatscher, le maire. Nous avons enregistré 200 000 euros de perte samedi. Le centre commercial était vide, il n’y avait personne. D’habitude, il y a jusqu’à 6000 personnes en une journée comme celle-ci». Sans compter sur le blocage de l’autoroute et de la gare, où transitent près de 2500 camions et 15 000 voitures tous les jours ainsi que 42 millions de tonnes de marchandise tous les ans, faisant du col du Brenner un axe crucial pour l’économie et les entreprises italiennes.

Sonia Leitner gère depuis les années nonante le restaurant Terminus, à quelques dizaines de mètres seulement de la frontière autrichienne. Elle ne craint pas le potentiel afflux de migrants dénoncé par Vienne. Elle craint désormais les manifestations à répétition. Samedi, contrainte de fermer son local quelques heures, elle a servi moins de 20 repas, contre 200 un samedi normal. «Il faut des contrôles», clame Sonia, exaspérée. Pour les migrants? Non, pour les manifestants. Ici, «la seule chose qui a changé, déplore-t-elle, c’est l’arrivée non de réfugiés, mais de manifestants violents.»

Source : Letemps.ch

Hangar transformé en mosquée : les associations qui gèrent les lieux et leurs présidents font appel

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Brahim Bouharrada, 60 ans, et Jamel Moulouda, 43 ans, respectivement présidents de l’association de La renaissance culturelle sorguaise et La sérénité ont fait appel de la décision prononcée par le tribunal correctionnel d’Avignon à leur encontre le 27 avril (lire notre édition du 28 avril). Poursuivis pour une série d’infractions aux règles de l’urbanisme, ils ont été condamnés à remettre en état un hangar transformé en mosquée au 297 de l’avenue Blaise-Pascal à Sorgues. Le bâtiment, acheté 350 000 euros grâce aux dons de fidèles, accueillait une salle de prière au rez-de-chaussée et près de 200 élèves tous les week-ends dans cinq salles de classe au premier étage. La défense des prévenus est assurée par Me Louis-Alain Lemaire.

Source : Le Dauphiné

Armes, drogue... Benzema choque l'Espagne

L’apparition courte mais remarquée dans le dernier clip du rappeur Booba n’a pas vraiment été du goût de la presse espagnole.

Ami et fan de Booba, Karim Benzema n’a pas hésité à apparaître dans le dernier clip du rappeur, « Walabok ». Mais aussi brève soit-elle – quelques secondes tout au plus -, cette apparition a fait beaucoup parlé de l’autre côté des Pyrénées.

« Pas un exemple à suivre »

Casquette sur la tête, l’attaquant du Real Madrid s’illustre à la fin d’une vidéo où armes, drogue et liasses de billet ont leur place. Une association qui déplaît fortement à la presse espagnole. « La vidéo montre explicitement les bas-fonds et les mauvaises pratiques des délinquants des quartiers proches où Benzema a grandi, où l’immigration, la drogue, les gangs et la violence sont à l’ordre du jour », dénonce As.

Certains en profitent même pour ressortir l’encombrant passé du joueur. Pour El Mundo Deportivo, « Benzema ne serait pas un exemple à suivre en raison de ses récentes relations avec des mineurs, du chantage envers ses coéquipiers en sélection ou de ses dangereuses amitiés d’enfance ». Précisant que ses récents déboires judiciaires ne lui ont visiblement pas servi de leçon.

Source : Yahoo

Nicolas Blancho: «Le dijhad armé fait partie des moyens de légitime défense pour un musulman»

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Rencontré dans son QG à Berne, Nicolas Blancho concède être en lien avec des personnes figurant sur la liste terroriste des Etats-Unis

Nicolas Blancho, président du Conseil central islamique suisse (CCIS), nous reçoit dans son QG de Berne, dans un lieu qu’il préfère tenir secret «pour des raisons de sécurité». L’organisation qui compte 3500 membres se dit menacée par des groupes d’extrême–droite, mais aussi par l’Etat islamique. Au bas de l’immeuble, aucun signe ne mentionne la présence du CCIS. En guise d’accueil, la secrétaire générale Ferah Uluçay demande aux journalistes de déposer leurs portables dans une boîte en métal, avant de se raviser: les éteindre suffira. 

Le Temps: Vous dénoncez l’Etat islamique. Que répondez–vous si un jeune musulman viens vous dire qu’il souhaite partir combattre aux côtés de cette organisation en Syrie?

Nicolas Blancho: Souvent, les jeunes ne savent pas vraiment ce qui se passe au sein de ces organisation. Si nous apprenons qu’un jeune souhaite partir, nous lui dirons que cette idéologie est fausse et nous ferons tout pour rendre son départ impossible. Mais bien souvent, lorsqu’une personne souhaite vraiment partir, elle ne le dira pas, c’est très difficile de l’en empêcher. Notre devoir est de combattre l’EI ici, pour faire comprendre aux jeunes que leur idéologie ne correspond pas aux croyances et fondements islamiques.

– Avez–vous déjà été confronté à cette situation?

– Il y a un mois environ, nous avons réussi à empêcher une jeune femme de rejoindre l’EI. Nous avons envoyé deux personnes pour la rattraper à Istanbul avant qu’elle n’atteigne la Syrie. De nombreuses jeunes femmes sont attirées par l’EI, nous ne comprenons pas leurs motivations.

– Quelle est votre position sur le djihad?

– C’est un terme souvent mal compris. Le dijhad armé fait partie des moyens de légitime défense pour un musulman. Dans le cas du peuple syrien, il est légitime de combattre contre le dictateur Assad et de chercher à acquérir son autonomie au niveau international.

– Vous vous distancez de l’idéologie de l’EI. Pourtant vous avez des liens, dans vos associations, avec des personnes soupçonnées de terrorisme. Comme le Yéménite Abdel Wahab Humaiqani, soupçonné de financer AQPA (Al–Qaïda dans la péninsule arabique), l’imam de Pristina Shefqet Krasniqi, qui aurait incité des jeunes à faire le djihad armé, ou encore Adel Hassan Hamad, du Bahreïn...

– Je vais être très clair sur ce point: je n’accepte pas la liste des États–Unis pour définir qui est radical et qui ne l’est pas. Sur cette liste, il y a des personnes que je connais personnellement et je sais très bien qu’elles ne sont pas liés au terrorisme.

– Toutes ces accusations sont donc à vos yeux fausses?

– Oui. Abdel Wahab Humaiqani, par exemple, est très reconnu au sein de la politique yéménite. Il s’active en faveur des changements en cours dans son pays. Il faut comprendre qu’il est très facile d’atterrir sur la liste américaine, il suffit de quelques relations qui leur semblent suspectes. Cela ne veut rien dire.

– Vous affirmez oeuvrer pour la prévention. Le MPC vous reproche l’inverse…

– Je perçois l’enquête ouverte par le Ministère public de la Confédération contre Naim Cherni comme une expérience politique: il teste les limites d’application des lois et examine si elles suffisent pour punir la propagande.

– Comment justifiez–vous le voyage de l’un de vos membres dans les zones de conflit en Syrie, en compagnie d’un combattant?

– Ce voyage s’inscrit dans un cadre journalistique. Les jeunes attirés par la guerre en Syrie n’écoutent plus les imams, car ils se contentent de dénoncer l’EI de loin. Aux yeux de beaucoup de jeunes musulmans, il s’agit juste d’un discours convenu et opportuniste. Nous avons voulu leur livrer un documentaire de la réalité sur le terrain et leur donner un témoignage des gens qui combattent l’EI et qui n’ont rien à perdre. L’interview avec Muhaysini était spontanée.

– Avez–vous été perquisitionnés, auditionnés par le MPC suite à l’ouverture des procédures?

– Je n’en dirai rien, cette procédure n’est pas publique. Mais à mes yeux, elle est purement politique. Si vous, en tant que journalistes, vous étiez parties en Syrie, auriez–vous aussi été soumises à une procédure pénale? Je me pose la question.

– Donc selon vous, le MPC poursuit Naim Cherni juste parce qu’il est membre du CCIS…

– Pas forcément parce qu’il est membre, mais parce qu’il est parti plusieurs fois, parce qu’il porte une barbe, parce qu’il agit dans le cadre du CCIS. Pourquoi n’aurions nous pas le droit de faire un travail journalistique?

– Vous aviez dès la création du CCIS de grands projets: une mosquée, une chaîne télévisée … Où en êtes–vous?

– Ce sont des idées qui ont été discutées à l’interne, mais qui n’auraient pas dû être communiquées au grand public tant qu’elles n’étaient pas concrétisées.

– Vous aviez pourtant parlé vous–même de ce projet dans les médias. Vous disiez il y a à peine 3 ans que lorsque vous allez à l’étranger, vous cherchez des soutiens financiers, notamment pour une mosquée

– Oui, c’est vrai. Je devais répondre honnêtement. Mais cela remonte à deux ans. Depuis, nous avons gelé le projet de mosquée. Il n’est pas totalement enterré. La capitale de Suisse n’a toujours pas de vraie et belle mosquée et c’est dommage. Mais, dans le contexte actuel, avec les tensions autour de l’islam, il nous paraît difficile de concrétiser ce souhait.

– Où trouvez–vous les fonds pour financer vos activités?

– Les cotisations de nos membres représentent une grande partie du financement. A côté, nous essayons d'obtenir aussi des dons de musulmans riches en suisse, d’entreprises et d’organisations.

– Quel genre d’organisations? Qatar Charity?

– Nous avons présenté nos projets chez des organisations semblables, oui. Essentiellement des organisations qui appartiennent aux Etats du Golfe.

– Quelle part de votre budget cela représente–t–il?

– Les projets présentés à l’étranger ne sont pas encore financés.

– Vous figurez dans le comité directeur de nombreuses organisations à Berne. Pourquoi?

– Elles représentent un réseau de contacts avec la communauté musulmane à l’échelle internationale. Nous discutons des problèmes des musulmans dans le monde.

– Sont–elles aussi une source de financement?

– Non. Elles–même cherchent déjà des financements pour leurs propres projets

– Pour quelles raisons ces organisations sont–elles enregistrées en Suisse?

– Elles ont un siège ici parce qu’elles ont besoin d’être enregistrées en Suisse pour demander une reconnaissance au sein de l’ONU et des organisations internationales, et pour le prestige. Si elles souhaitent s’enregistrer ici, je les aide à faire les démarches. Mais elles sont actives dans les pays arabes, africains et asiatiques.

– Comment subvenez–vous à vos besoins ?

– Je n’en parle pas, c’est privé. Personne ne veut ouvrir son porte–monnaie. Mais je ne suis pas subventionné par l’État, ni par les organisations que vous citez.

– Quelle est votre activité professionnelle ?

– Mes activités tournent autour du conseil et de traduction de livres, ou de la production d’émissions télévisées.

– Vous intervenez sur des chaînes arabes, où vous vous présentez comme le représentant des musulmans de Suisse...

– Non, je ne me présente pas comme représentant des musulmans de suisse, mais comme Nicolas Blancho, président du Conseil central islamique. Je parle de la réalité des musulmans en Suisse et en Europe. Je m’inquiète pour la paix dans nos pays européens.

– Ces interventions vous permettent–elles d’obtenir des soutiens financiers?

– Les conférences sont plutôt de nature intellectuelle et culturelle. Si je cherche des financements, je pars à l’étranger pour cela.

– Allez-vous au Qatar, au Koweit, aux Emirats arabes unis, en Arabie saoudite?

– Jamais en Arabie saoudite.

– Quelle est votre relation avec Abdulaziz Abdulrahman H.A. Al–Thani, membre de la famille royale au Qatar?

– C’est une relation plutôt professionnelle. On se voit peut–être une fois par année.

– En Suisse, vous offrez vous services juridiques aux musulmans lorsqu’ils sont en conflit avec les autorités. Pourquoi privilégier un interprétation littérale de la religion, comme dans le cas de la poignée de main, à Therwil?

– Il faut faire la différence entre défendre une option et appeler à une option. Nous n’allons pas dire à tous les musulmans de ne pas serrer la main d’une femme. Il existe dans toutes les religions des interprétations orthodoxes, aussi dans le judaïsme, on n’en fait pas toujours un problème. Ce qui est beaucoup plus néfaste, c’est le discours autour de ce problème. Le débat des valeurs, l’idée que les musulmans vont envahir la suisse, etc, etc. On tourne autour d’une petite chose et on en fait un grand problème. Idem avec les minarets. Cela n’a jamais été un problème.

– Vous proposez également des contrats de mariage, des Nikah. Que faut–il faire pour se marier selon la loi islamique?

– Le contrat de mariage est fait pour les couples déjà mariés selon la loi suisse. Les musulmans veulent avoir la certitude que leur mariage est accepté religieusement, ils viennent faire leur mariage musulman chez nous.

– En passant par vous, une personne peut–elle conclure plusieurs mariages?

– Ce n’est pas possible. Ils doivent venir avec un contrat de mariage suisse. Si la personne a déjà un contrat de mariage à l’étranger, alors celui est reconnu aussi.

– On dit que vous avez plusieurs femmes, c’est vrai?

– Je ne donne pas d’information sur ma vie privée.

– Selon la loi islamique, un homme peut être marié avec plusieurs femmes, est–ce exact?

– Du point de vue de la normativité islamique, oui, c’est correct.

– Que dites–vous à un musulman qui souhaite épouser plusieurs femmes?

– Qu’il le fasse et qu’Allah lui bénisse son prochain mariage.

Céline Zünd

Source : letemps.ch

dimanche, 08 mai 2016

Le Parti de la France a tenu son 3e congrès samedi à Bagnolet près de Paris

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Le Parti de la France a tenu samedi 7 mai à Bagnolet, près de Paris, son troisième congrès national. Plus de 400 délégués venus de toutes les régions ont participé à cet événement.

Il s'agissait, un an avant les échéances électorales de 2017, de définir la ligne et la stratégie du parti qui se revendique fièrement comme étant l'incarnation politique de la Droite nationale, populaire, sociale et européenne. Ce congrès devait aussi renouveler les instances dirigeantes. Carl Lang a bien sûr été réélu à la présidence et Thomas Joly au poste de secrétaire général du parti.

La matinée fut consacrée à l'organisation interne du PdF. Plusieurs cadres locaux ou nationaux, comme Myriam Baeckeroot (Yvelines), Pierre Deplanque (Charente), Christophe Devillers (Haute-Saône), Dominique Morel (Puy-de-Dôme), Dominique Slabolepszy (Nord), Mattieu Mautin (Mayenne), ainsi que notre ami et collaborateur Jean-Claude Rolinat intervinrent lors des tables rondes prévues à cet effet. Notons aussi la passionnante intervention de Franck Timmermans, fin connaisseur des questions électorales, qui vint éclairer les congressistes de sa grande expérience.

L'après-midi, ce sont les questions programmatiques qui furent abordées. De nombreuses interventions de qualité se succédèrent. Nous citerons celles de Martine Lehideux, de Katel Mautin sur la famille, de Christian Baeckeroot, Eric Pinel sur l'écologie, Roger Holeindre, Fernand Le Rachinel qui parla des difficultés des entreprises françaises dans le contexte actuel. Une révélation : Nicolas Goas, le jeune délégué national des étudiants du PdF, qui fit une intervention remarquable sur la nécessité de l'engagement de la jeunesse française. Intervention faisant appel à de nombreuses références allant de Charles Maurras à Dominique Venner. Une vraie synthèse...

Justement Synthèse nationale était aussi invitée à ce congrès. Notre stand reçu un grand nombre de visiteurs qui purent, pour certains d'entre eux, découvrir nos revues et nos éditions. Ce fut aussi l'occasion de retrouver de vieux amis.

Dans son discours de clôture, Carl Lang se livra à un véritable réquisitoire contre la classe politique française, il dénonça aussi les leurres qui mènent notre famille politique dans une impasse et il présenta des propositions concrètes pour reconstruire une France forte dans une Europe libérée. Ce sont ces propositions que la centaine de candidats annoncés du Parti de la France aux élections législatives prévues en juin 2017 défendront.

Après cinq ans d'existence et vue la réussite de ce troisième congrès, force est d'admettre que le Parti de la France devient, petit à petit, une force avec laquelle il faut maintenant compter.

Dans quelques jours, vous pourrez voir sur ce site les différentes interventions filmées.

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Roger Holeindre

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Carl Lang

Source : Synthèse Nationale

Réponse à Nicolas Gauthier

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Monsieur Gauthier vient de publier un papier (1) contre l’islamophobie, en évitant soigneusement d’utiliser le terme, et c’est ce qui le rend très intéressant. Le mot « haine », qu’il n’hésite pas à employer, eût pourtant amplement justifié l’emploi « d’islamophobie », car dans l’esprit de ce concept musulman-iranien, les deux vont de pair. Le titre de l’article me suffit pratiquement pour ouvrir une modeste discussion. « Islam : la nécéssaire minute de haine quotidienne ? » suivi de « Pour les inconsolables de la chute du communisme, le musulman fait office aujourd’hui d’épouvantail de remplacement ».

Je me demande, de mon côté, si les plus inconsolables de la chute du communisme ne restent tout de même pas les communistes eux-même… La haine quotidienne de l’islam, cela porte un nom, c’est l’islamophobie, du moins c’est ainsi que les tenants du concept le vendent : avoir peur de l’islam est injustifié donc illégitime, voire haineux. Que cette islamophobie, de même que le sentiment de danger qui la nourrit, soient imaginaires ou non, c’est un autre débat, ou un débat dans le débat, sachant tout de même que le concept vise insidieusement à étouffer toute velléité de liberté critique à l’égard de la religion de paix et d’amour.

Monsieur Gauthier croit sur parole la religion de paix et d’amour, c’est son droit le plus strict. J’ai tendance à ne pas la croire sur parole, à croire sur parole ou de visu, plutôt, les témoins appartenant aux minorités vivant en terre d’islam (dâr al islâm). C’est également mon droit le plus strict, sans que monsieur Gauthier ne nous brandisse l’anathème d’inconsolable nostalgique de ceci ou de cela à travers la gouverne. Ce que monsieur Gauthier omet simplement est que, pour l’heure, il n’est ni en terre d’islam (encore que certains quartiers de son pays le soient déjà : je lui suggère d’aller y prospecter) ni minoritaire en terre d’islam, ce qui fait de son raisonnement une sorte de pari.

Il parie sur l’absence de danger, exactement comme l’essentiel de nos politiques : pas même par conviction, seulement parce que cela simplifie et facilite leur carrière – je parle de celle des politiques. Car personne ne peut savoir ce que serait une France majoritairement musulmane, personne ne peut le savoir avant d’y être.

Il est donc naturel que mon regard et mon attention se portent sur les régions du monde où l’islam est majoritaire plutôt que sur monsieur Gauthier. Ma seule préoccupation consiste à éviter, de préférence, que la terre sur laquelle nous vivons ne devienne « terre d’islam », au sens « déjà existant ailleurs » du terme. Je m’y réfère donc, de préférence à monsieur Gauthier, dans l’espoir d’éviter, pour paraphraser un célèbre général, que Colombey-les-Deux-Églises (terre de guerre, dâr al harb) ne devienne Colombey-les-Deux-Mosquées (terre d’islam, dâr al islâm). À moins que de Gaulle ne fût lui aussi qu’un anticommuniste primaire doublé d’un islamophobe : après tout, n’a-t-il pas bâti sa légende sur une solide « germanophobie », que dis-je, une haine féroce de l’Allemagne des années 40 ?

Nous aimerions donc pouvoir continuer à bénéficier de la liberté de douter ou de craindre avec le général de Gaulle. Ce qui pose question dans le papier, c’est l’emploi du mot « musulman » à la place « d’islam » pour désigner « l’épouvantail de remplacement » des nostalgiques du communisme. Quelque chose comme : « Tu as peur du communisme, donc les centaines de millions de Russes sont pour toi de potentiels salauds. » « Pour ne plus être xénophobe ou raciste, tu devras ne plus craindre le communisme » ou, mieux, tu devrais l’aimer, le laisser croître tranquillement chez toi : l’essence même du concept d’islamophobie. Nous aimerions simplement que notre avenir ne se décide pas sur un poker menteur politique.

(1)   Lien

Silvio Molenaar

Source : Boulevard Voltaire

 

 

 

Haine de soi et déracinement : les nouveaux repères pour collégiens

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Le 11 mars dernier, Najat Vallaud-Belkacem avait annoncé un projet de réforme pour le collège qui bouleverse le contenu de l’enseignement de toutes les matières et dans toutes les classes : il entrera en vigueur dès la rentrée de septembre 2016. Les premiers manuels ont été publiés, et malgré les critiques reçues de toute part, le ministre défend fièrement son programme, qualifié de « réforme du collage » par Nicole Ferroni sur France Inter, le 4 mai dernier. L’Histoire est, bien entendu, écorchée vive. Selon Madeleine de Jessey, qui s’est penchée sur le contenu de cet enseignement pour Le Figaro Vox, l’école de la République « entend une nouvelle fois enfermer l’élève dans le culte de la culpabilité et de la haine de soi ».

En effet, la lecture des brochures « Histoire – Géographie », téléchargeables sur le site du ministère de l’Éducation nationale, laisse penser que notre pays est associé à tous les maux de l’humanité. Aussi, dès le CM1, le parcours sera balisé en apprenant aux enfants que « le premier empire colonial français, porté par le pouvoir royal […] repose notamment sur le déplacement d’Africains réduits en esclavage ». La Régence sera principalement étudiée sous l’angle des « violences telles que les croisades, les guerres de religion et le régicide ». Naturellement, Saint Louis, François Ier et Henri IV – pour ne citer qu’eux – sont éliminés du programme.

Dès la sixième, prétendant que le christianisme serait seulement « issu du judaïsme », l’on interrogera alors les élèves sur « les fondements de ce nouveau monothéisme qui se réclame de Jésus ». Et pour cause, puisque l’on verra en quatrième que le christianisme est présenté comme responsable d’un régime qui a tant opprimé les campagnes, jusqu’à ce que « l’école, la municipalité, la caserne deviennent des lieux où se construit une culture républicaine progressiste et laïque » grâce à la Révolution. Le lynchage se poursuit en quatrième dès qu’il s’agit d’évoquer la France à l’origine des « traites négrières » ou du « génocide juif et tsigane ». Plus drôle encore, l’invasion migratoire de l’Europe actuelle est implicitement comparée au sort de l’Empire romain « marqué par la diversité des sociétés et des cultures qui le composent ». Lorsque le programme aborde la Première Guerre mondiale, « combattants et civils subissent des violences extrêmes dont témoigne particulièrement le génocide des Arméniens en 1915 » : certes, mais pas un mot sur nos milliers de poilus qui ont sacrifié leur vie dans l’enfer des tranchées.

Au profit d’une culpabilisation morale insensée, le dénigrement de soi et le mépris de ses racines remplacent les figures d’émulation ou les héros dont nos jeunes pourraient s’inspirer pour redresser notre pays. Si l’on en croit Charles Maurras, le passé contient « toute la semence de l’avenir » en ce qu’il constitue « la mise à profit des bonheurs […] que tout esprit bien né souhaite à son pays ». La République ne construit pas ; visiblement, elle détruit.

Virginie Vota

Source : Boulevard Voltaire

God Save the Queen!

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Voilà, c’est fait ! Un musulman d’origine pakistanaise dirige Londres. Pour conquérir cette capitale occidentale, nul besoin de violences, non, juste la soumission confortable d’Occidentaux culpabilisés, lobotomisés et émasculés, pensant (si l’on peut dire) qu’un maire musulman protégera Londres du terrorisme, qu’il n’est pas mauvais pour la City et les affaires d’être du côté des pétrodollars et que, de toute façon, en cas de charia incompatible avec la fête tous azimuts, ils se tireront sous d’autres cieux où ils pourront continuer à brûler leur existence sans avenir, sans valeur et sans dieu, si ce n’est celui du Veau d’or, des plaisirs et de la mort libératrice d’une vie vide.

Et à quand Paris ? Demain, à moins que l’instauration de cette terre d’islam « à deux étapes du Tour de France » comme disait Grand Charles, parvienne à ouvrir les yeux de nos politicos-bobos qui n’ont trouvé, pour résister au terrorisme islamique, qu’à trinquer en terrasse ou planter leurs choux place de la République, monôme grotesque et pitoyable d’adolescents de tous ages en quête de leur Mai 68.

Heureusement, il y a François, pape des temps modernes qui enfourche gaillardement tous les poncifs politiquement écolo-franc-maçon-compatibles, qui veut faire l’ange et qui fait la bête ; qui accepte, lui, le vicaire du Christ et successeur de Pierre, de se pavaner avec un hochet, une décoration européenne baptisée « Charlemagne » récompensant son engagement pro-migratoire ! Quand on pense que cet empereur a combattu vigoureusement les Sarrasins qui menaçaient la chrétienté…

Mais « même le diable porte pierre ». Jamais on a connu le temps où le printemps n’a effacé l’hiver, comme dit la ritournelle ! Jeanne d’Arc, patronne de la France dont la fête officielle est célébrée le 8 mai, Jeanne est venue de nulle part, dans une France encore plus défaite qu’aujourd’hui.

Le désespoir est une absurdité, surtout en politique où l’inconstance et la déraison ne pèsent rien devant la force des choses et la volonté de quelques-uns.

Pierre Lours

Source : Boulevard Voltaire

Quand l'islam bouleverse la gauche

La question de l'islam fracture la gauche, au point d'inverser des identités politiques. Certains de ceux qui s'en réclament ne veulent pas critiquer cette religion, au prétexte qu'elle serait celle de masses exploitées par l'Occident. C'est oublier le contenu doctrinal du Coran, dont l'essentiel est inacceptable et qui nourrit l'aliénation de ceux qui y adhèrent et ne pas être de gauche.

Le Monde a parfaitement eu raison de souligner que la question de l'islam, forme particulièrement violente de la question religieuse aujourd'hui, est en train de fracturer la gauche et d'inverser certaines identités politiques. En particulier, des esprits que l'on croyait à gauche, partisans de l'universalisme des Lumières qui fait abstraction de l'identité ethnique au profit de celle de citoyen, hostiles à l'oppression de l'homme sur la femme, favorables inconditionnellement à l'esprit critque s'exerçant  au moyen de la raison, sont en train de bafouer tout cela en étant complaisants à l'égard de l'islam et ne sauraient donc se dire "de gauche" selon moi, qu'ils soient socialites ou communistes revendiqués - et je précise que je suis pleinement de conviction communiste et fidèle à cette identité en m'exprimant comme je le fais ici.

Quelles sont donc les manifestattions de ce retournement ahurissant et quels en sont les motifs? Quelques éléments factuels, d'abord. On a vu l'écrivain algérien Daoud se faire insulter parce qu'il avait osé, suite aux violences de Cologne, aborder le thème de "la misère sexuelle dans le monde arbo-musulman" et parler de son "rapport malade à la femme". Il aurait pu ajouter: "son rapport insupportable à l'homosexualité" car il faut savoir que les termes qui la qualifient sont particulièrement violents et dégradants chez ses théoriciens. Une poignée d'universitaires lui est tombée dessus d'une manière indigne, provoquant son renoncement au journalisme, et un sociologue qui se prétend de gauche, E. Fassin,  s'est permis de signaler que les musulmans de Cologne s'en étaient pris à des "femmes blanches" et non à des "prostituées"(sic), ce qui traduirait bien "la finalité politique" de cette violence et lui donnerait "du sens" (Le Mondes des idées, p. 12). Comme si la violence, surtout dans cas, avait du sens! Cette remarque est moralement scandaleuse! De même, il aura suffi qu'E; Badinter dénonce le chantage à l'islamophobie, tout  en l'assumant courageusement, pour qu'on soit tout près de la traiter de raciste. Or il faut dénoncer ce chantage accusateur et y voir, avec G. Kepel, un moyen de disqualifier celui qui parle et d'"interdire le débat".  Deux points, ici: 1 Le terme d'islamophobie est maladroit puisqu'il comporte l'idée d'une attitude "phobique", donc irrationnelle et maladive, alors qu'il s'agit tout simplement d'une opposition sytématique mais raisonnée à l'islam, à ses fondements doctrinaux et aux violences qu'ils justifient chez les islamistes (comme il y a eu dans le christianisme d'Eglise, dans le passé, une justification de la guerre aux infidèles). Ainsi compris et rectifié le sens de ce terme, on a parfaitement le droit d'être "islamophobe", comme d'être "judéophobe" ou "christianophobe", dès lors que l'on pense que les religions positives font du mal aux êtres humains ... comme tous les grands penseurs du passé, philosophes des Lumières ou théoriciens du 19ème siécle (Feuerbach, Marx, Nietzsche et, plus tard, Freud) l'ont vigoureusement soutenu. Et l'on peut même ajouter, avec Marcel Conche, le plus grand philosophe français vivant, que toute religion est "une aliénation de la raison", qu'il n'y a rien à retenir du Coran et qu'il faut donc s'y opposer intellectuellement. 2 Là oû cela ne va plus du tout et où surgit la malhonnêteté, c'est quand on glisse de cette opposition raisonnée à des croyances et des pratiques insupportables à l'idée qu'il s'agirait d'un racisme voilé (si j'ose dire). Or cela est rigoureusemen faux, et je peux en témoigner personnelement : je suis fondamentalement anti-raciste. Ce glissement  dans l'accusation est malheureusement fréquent et commode: c'est ainsi que l'on ne peut se déclarer anti-sionniste sans être qualifié d'antisémite ou se dire hostile à l'islam sans être accusé de verser dans un racisme anti-arabe: absurde dans les deux cas!

Je m'arrête là, mais j'aurais aimé développer davantage les formes multiples de cette complaisance a-critique à l'égard de l'islam. Quelques exemples, cependant.. L'apologie du différentialisme, quel qu'il soit, pour justifier des pratiques religieuses qui entravent la laîcité ou portent atteinte à la dignité humaine - le cultuel devenant du culturel qu'il faudrait à tout prix respecter! A quand la justificatin de l'excision? Ou encore la cécité devant des formes religieuses contraires aux droits humains, comme le satut de la femme dominée par l'homme dans l'islam, conformément à ce qu'en dit le Coran ( la Bible affirme aussi l'infériorité de la femme, mais sous une forme moindre, et ce n'est pas une excuse! ) ou le port du voile dont certaines féministes en plein délire nient qu'il résulte d'une contrainte ou d'une aliénation et qu'il en soit le signe fort! Ou encore, cette détestable habitude de débattre en public avec des partisans de l'islam, prosélytes et habiles comme Tarik Ramadan, proche de toute évidence de l'islamisme radical quand il refuse de condamner Daech ou la pratique de la lapidation! Comment Clémentine Autain, du Front de gauche, peut-elle se justifier de l'avoir invité à un débat avec elle? Narcissisme?  Goût de la provocation? Politique de l'égo? Passage sur ce point à droite? Qu'elle s'en explique donc avec les féministes des pays du Magheb qui se battent pour leur émancipation hors d'une religion machiste!

J'aborde donc le second point: pourquoi tout cela, à gauche j'entends, car le rejet de l'islam  à l'extrême-droite ne repose absolument pas sur la même base progressiste? La première explication tient au refus de trouver dans le Coran lui-même (comme dans d'autres textes religieux du passé pour leurs violences potentielles respectives) un fondement doctrinal à ses débordements  guerriers, comme s'il y avait un islam doux et pacifique, authentique lui, et un islam violent qui en serait une trahison ou une exagération. Cette affirmation, répandue scandaleusement par les médias, est théoriquement inexacte, sans la moindre justification. Je ne vais pas en faire à nouveau la démonstration  ici et on la trouvera développée dans mon prochain livre. Disons seulement que toute religion du Livre (d'un Livre) repose sur un corps de doctrine tiré de ce Livre et qu'elle y trouve  la légitimation de ses pratiques de tous ordres, y compris politiques. Et que la doctrine coranique est spécialement  belliqueuse, animée par une haine de l'infidèle, de l'incrédule ou de l'athée, qu'elle voue à la mort. C'est noir sur blanc dans le texte, ce qui a entraîné Adonis, le grand poète d'origine syrienne et de cultue musulmane, devenu athée, à rejeter en bloc le Coran (voir Violence et islam, au Seuil) et le regretté Meddeb à avoir une position plus nuancée de réforme de l'islam, consistant à en éliminer cependant la moitié, tout en proférant ce propos essentiel: "L'islamisme est une maladie de l'islam (peut-être - Y. Q.), mais les germes sont dans le texte". Ceux qui nient ce propos n'ont pas lu le Coran, ou alors avec des oeillières.

La deuxième explication est tout aussi grave et relève de la politique: c'est cette dérive naïve et irresponsable que constitue "l'islamo-gauchisme". Elle consiste, à gauche et spécialement à l'extrême-gauche (toutes tendances confondues), à mettre au premier plan la situation d'exploitées et de dominées  des masses arabes influencées par l'islam, ce qui est, bien entendu, important comme cause des violences actuelles de l'islamisme. Je ne développe pas ce point, mais je le prends totalement en considération. Cependant, à partir de là, on prétend en quelque sorte excuser ou en tout cas banaliser les croyances ou idées qui animent la conscience de ces masses et de leurs leaders extrêmistes, comme si leur valeur intrinsèque ne posait pas problème et comme si elles n'étaient que le reflet passif  de leur situation objective, sans effet actif et, en l'occurrence rétrograde, sur le réel. Et comme on est dans un milieu vaguement marxiste (je dis bien "vaguement"), on fait appel à Marx pour justifier cette attitude en centrant la critique sur la "détresse réelle" qui engendre ces idées (et comportements) et en excluant de s'en prendre à ces idées et à leur efficacité propre - ce qu'on appele l'idéologie. En réalité, cela revient à trahir ce Marx dont on se réclame. C'est lui qui a poutant affirmé que "la critique de la religion est la condition préliminaire de toute critique" (Introduction à la Critique de la philosophie du droit de Hegel)  parce que cette critique nous permet de dépasser les illusions religieuses qui masquent ou justifient cette "détresse réelle" et donc l'entretiennent. Et c'est ce même Marx qui, à la fin de sa vie (Critique du programme de Gotha), affirmait vigoureusement qu'il ne suffisait pas, d'un point de vue communsite, de garantir la liberté de la religion (ce qui était évident pour lui) mais de "libérer les consciences de la fantasmagorie religieuse". Propos que tout progressiste  peut et doit reprendre à son compte: la religion, ici l'islam, n'est pas seuelement un effet de l'aliénation socio-économique et politique, elle est aussi, hélas, une cause d'aliénation. C'est en cela qu'il faut combatrre l'islam sur son terrain: celui des idées, par une lutte idéologique ou culturelle pacifique mais intransigeante. On ne saurait tolérer l'intolérable ou l'intolérance  qu'il contient, dans une socité civilisée! Ce faisant, on réconciliera la gauche avec elle-même et avec ses idéaux émancipateurs.

Yvon Quiniou. A paraître: Pour une approche critique de l'islam, chez H§O.

Source : Mediapart

L'extrême droite défile à Berlin contre Angela Merkel

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Près de 2 000 manifestants d'extrême droite ont manifesté samedi à Berlin pour demander la démission d'Angela Merkel.

La chancelière serait  coupable à leurs yeux d'avoir  autorisé l'entrée en Allemagne de plus d'un million de migrants  et de réfugiés. 

Les manifestants se sont réunis devant la Berlin Hauptbahnhof, la gare centrale de la capitale allemande, brandissant des drapeaux allemands et des pancartes "Islamists not welcome«  et  »Wir sind das Volk«  (Nous sommes le peuple », le slogan adopté en leur temps par les Allemands de l'Est et repris l'année dernière par le mouvement anti-islam Pegida.

Selon la police, le défilé a réuni 1.800 participants, moins de la moitié du nombre attendu par les organisateurs. Une contre-manifestation organisée par des mouvements de gauche a de son côté rassemblé 7.500 personnes.

Source : ouest france

Autriche : Une mosquée et un centre culturel islamique en construction souillés

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Une mosquée et d'un centre culturel islamique en construction ont été souillés jeudi soir à Graz, dans le sud de l'Autriche, a-t-on indiqué vendredi de source policière. Il s'agit d'un homme de 46 ans qui «a déposé les têtes de porc sur le chantier et souillé le minaret avec du sang», a indiqué un porte-parole de la police locale, cité par l'AFP, et alertée par des passants au moment des faits. «Il ne s'agit pas seulement d'une attaque contre notre mosquée mais d'une attaque contre toute notre communauté religieuse, ses fidèles et la liberté de religion», a déploré le Centre islamique de Graz sur sa page Facebook.

La chancelier social-démocrate Werner Faymann a mis en garde contre le «risque d'une polarisation croissante de la population et la propagation des préjugés».Les délits racistes recensés par la police ont augmenté de moitié en Autriche durant l'année 2015, au cours de laquelle le pays a été en première  ligne des flux migratoires, selon un récent bilan du ministère de l'Intérieur.

Source : dknews

Grand remplacement : la preuve par Londres

Un fils de colonisés à la tête de l’ex capitale de Kipling.

Il est présenté comme le futur premier ministre musulman par la presse française. Ce marqueur est moins souligné en Grande-Bretagne où on le fait plutôt le champion de la diversité ethnique, une sorte d’Obama municipal. « Yes we Khan » est un slogan bien trouvé mais une identité peut en cacher une autre.

Ce qui est incontestable, c’est qu’un descendant de colonisés devient maire d’une ville de plus en plus cosmopolite et de moins en moins anglaise. Le symbole est fort. Qu’en aurait dit Kipling ?

Ce qui se passe à Londres se passe partout dans le monde européen et plus largement blanc pour dire les choses comme elles sont. Les peuples colonisés, chez eux hier, sont devenus les immigrés d’aujourd’hui chez nous. La loi de la démographie transforme cette immigration de différentes natures en une immigration de peuplement et de remplacement, de substitution, en tout cas de submersion.

On voit bien dans la réaction des médias en admiration devant le musulman pakistanais que c’est ce que souhaite la caste mondialiste et ses laquais de presse.

Le changement parait irréversible. C’est d’ailleurs le thème du prémonitoire « soumission » de Houellebecq où le président français est un Sadik Khan de chez nous.

Dans les deux cas cependant on remarque qu’on a affaire a des musulmans progressistes, féministes et favorables, du moins pour le britannique, au mariage homosexuel.

Pour Daech et d’autres radicaux, ce Sadik Khan est en fait un apostat et donc une cible pour les vrais musulmans.

En revanche s’ il n’y a eu qu’indirectement un vote religieux, il y a eu de toute évidence un vote ethnique. Tous les « coloured « qui le pouvaient ont voté avec les travaillistes convaincus pour le candidat issu de la diversité et des milieux populaires.

Pour le parti travailliste étrillé par ailleurs dans les législatives, l’électorat étranger devient une carte indispensable. Encore que cette carte reste limitée aux municipales et pas distribuée à tous les étrangers.

La Grande-Bretagne, qui l’a dit, n’a ouvert ce droit qu’aux citoyens du Commonwealth : un Ougandais ou un Indien peuvent donc voter, mais pas un Coréen ou un Sénégalais.

On resté donc dans une perspective municipale et dans un contexte ex impérial. Le droit de vote aux étrangers dans les municipales entraîne la victoire des plus nombreux… les Français le savent bien, ils en ont la preuve par Londres.

Quand aux blancs londoniens, les plus modestes ont voté pour le candidat travailliste sans tenir compte de ses origines pour son programme. Il faut bien voir que le candidat conservateur est une caricature d’une certaine oligarchie d’origine juive, ce qui a d’ ailleurs entraîné dans la campagne, avec des allusions islamophobes, quelques piques antisémites. Pour la dynastie Goldsmith, l’échec est cinglant.

 » Zac », 41 ans, très riche petit-fils de l’autre est passé par la prestigieuse école d’Eton, ce qui n’en fait pas le candidat le plus au fait des problèmes quotidiens des électeurs. Il a d’ailleurs eu du mal à se débarrasser de son image élitiste. Zacharias Goldsmith s’est ainsi montré incapable, pendant la campagne, de répondre à quelques questions simples d’une journaliste de la BBC sur Londres, comme le nom d’une station de métro, d’équipes de foot, ou l’emplacement d’un musée.

On notera enfin que l’ancien maire de Londres est assez proche de Donald Trump par le style et que cela aussi est un enseignement. Boris Johnson ancienne star du football était le roi du dérapage lui aussi et du bras d’honneur au médiatiquement correct.

Le contraire d’un Zacharias. Il a été maire 8 ans, tête de file du brexit et premier ministrable au cas où. Cependant il est remplacé par un travailliste pakistanais musulman. Cherchez l’erreur.

Contre le grand remplacement mieux vaut donc un Johnson qu’un Goldsmith, cela aussi est une leçon de Londres.

Source : Metamag

Cologne, voile: les féministes se déchirent autour de l'islam

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Quatre mois après les agressions subies par des centaines de femmes à Cologne, et au beau milieu d'une nouvelle polémique sur le voile, les féministes se déchirent autour de l'islam et de sa place dans la société.

"Actuellement, la question de la place de l'islam dans les sociétés occidentales divise les féministes de façon radicale", explique à l'AFP Françoise Picq, historienne du féminisme.

Si les deux camps qui s'opposent mettent en avant la défense des femmes musulmanes, en réalité "ils ne défendent pas les mêmes femmes", selon elle.

Quels sont ces deux camps ?

D'un côté, les féministes historiques. Universalistes, elles sont issues de la gauche et des luttes des années 60 pour l'émancipation (contraception, IVG..). Au premier rang, la philosophe Elisabeth Badinter, militante contre le voile intégral.

Beaucoup ont soutenu la ministre, Laurence Rossignol, attaquée sur les réseaux sociaux par des mouvements anti-islamophobie pour avoir critiqué la mode vestimentaire islamique (ou "pudique"), lancée par des marques occidentales.

- "Laïcité, élément d'oppression" -

L'autre point de vue est incarné notamment par le mouvement anti-colonialiste des "Indigènes de la République". Ainsi qu'une pionnière comme la sociologue Christine Delphy, cofondatrice avec Simone de Beauvoir de la revue Nouvelles questions féministes en 1977.

"Pour elles, la priorité est de défendre les femmes en faisant passer leur culture musulmane et la lutte anti-raciste et anti-coloniale, avant leur volonté féministe" souligne Françoise Picq.

Souvent plus jeunes, actives sur les réseaux sociaux, elles militent notamment pour l'accès au marché du travail des femmes voilées, et pour la liberté de porter un voile.

Dans cette sphère, la laïcité est perçue comme "un élément d'oppression", relève Mme Picq.

Un mouvement de "féministes islamiques" revendique en outre une réinterprétation féministe des textes religieux et du Coran, déclare à l'AFP Fatiha Ajbli, sociologue, habitant à Villeneuve d'Ascq (Nord).

"Nous avons des groupes de réflexion aux quatre coins de la France, on travaille sur les textes avec des femmes qui ont des formations en théologie, loin des projecteurs, pour réhabiliter le discours de l'égalité hommes-femmes" ajoute-t-elle.

Femme, musulmane, voilée et titulaire d'un doctorat, Mme Ajbli s'estime "rejetée" par "le féminisme mainstream en France", et "contestée" en sa qualité de "femme émancipée": "En France, le féminisme a grandi sur une contestation du religieux" dit-elle.

Les dissensions ne datent pas d'hier. Et se cristallisent toujours autour du voile depuis 2004, avec la loi interdisant le port de signes religieux ostentatoires à l'école.

Depuis le début de l'année, les clivages se sont accentués. En Allemagne, le parquet de Cologne a reçu près de 1200 plaintes pour des vols et violences survenus la nuit du Nouvel An, attribués à des hommes majoritairement venus du Maroc ou d'Algérie. Moins de la moitié de ces plaintes, soit 492, font référence à des agressions sexuelles.

- "Extrême-droite musulmane" -

La réaction la plus retentissante est venue d'un homme: l'écrivain-journaliste algérien Kamel Daoud qui a dénoncé dans le New York Times, le Monde et la Reppublica le "rapport malade à la femme, au corps et au désir" entretenu selon lui par une bonne partie des hommes du monde arabo-musulman.

"Le sexe est la plus grande misère du monde d'Allah", où la femme est "niée, refusée, tuée, voilée, enfermée ou possédée", a-t-il affirmé.

Pour ces mots, l'écrivain a subi les foudres d'universitaires français, l'accusant "d'alimenter" l'islamophobie, en "essentialisant" tout l'islam autour des seuls islamistes.

Il a aussi reçu des soutiens de l'écrivaine franco-tunisienne Fawzia Zouari, du Premier ministre, Manuel Valls. L'éditorialiste Jean Daniel voit en lui un rappel des luttes des premières féministes.

Le fossé entre féministes correspond aux divisions de la gauche française sur l'islam: Laïcs républicains contre défenseurs d'un modèle communautaire, en vigueur dans les pays anglo-saxons.

Mais, alors que certains voudraient faire de "l'obsession du voile" une affaire purement française, le débat, cette fois-ci, s'est élargi à l'étranger.

Selon la sociologue algérienne Marieme Helie Lucas, les agressions de Cologne doivent être vues comme une "préfiguration de la montée de l'intégrisme musulman, comme une nouvelle forme d'extrême-droite musulmane": "Le lien doit être fait entre les attaques contre les femmes en Algérie, en Tunisie, en Egypte, au Mali et celles qui se sont passées en Europe".

- "La liberté (..) c'est la jouissance" -

Djemila Benhabib, auteure de "Après Charlie, laïques de tous les pays mobilisez-vous" a renvoyé à leurs chères études la poignée d'étudiant(e)s qui ont récemment voulu "démystifier" le voile en lançant un provocateur et très commenté "hijab day" à SciencesPo Paris.

Selon elle, pour obtenir une réelle émancipation des femmes en islam, il faut d'abord ouvrir beaucoup de chantiers qui n'ont rien à voir avec le voile: De l'héritage à la contraception en passant par la polygamie, la répudiation ou la violence conjugale.

Dans un essai, "Sortir du manichéisme" (Editeur Michel de Maule), Martine Storti, présidente de Féminisme et geopolitique, tente de jeter des ponts entre les deux camps:

"L’émancipation des femmes n’est ni une donnée de l’Occident, ni l’autre nom du néo-colonialisme", dit-elle en relevant que la conquête des droits des femmes est le résultat d'une "histoire".

"Les Occidentales aussi ont dû affronter leurs Eglises, leurs partis politiques, leurs pères, leurs frères, leurs camarades. Elles ont dû faire face aux opprobres, aux injures, aux stigmatisations, aux refus déguisés en +plus tard+, en +ce n'est pas le moment+.", pour conquérir leur indépendance, a-t-elle écrit.

"Sur le sujet du voile, ce n'est pas l'enjeu de laïcité qu'il faut mettre en avant, c'est l'enjeu de liberté, et la liberté, c'est le corps, le sexe. La jouissance".

D'autres tentent des méthodes de militantisme plus classiques mais difficiles à mettre en oeuvre dans le climat passionnel autour du voile.

Ainsi Fawzia Baba-Aissa, généticienne et enseignante chercheuse de 56 ans, qui dirige le "Fonds pour les Femmes en Méditerranée" prépare une rencontre ce printemps de responsables d'associations de femmes de banlieue, certaines pro-voile, d'autres anti.

"C'est clair qu'il y a vraiment une profonde division des féministes, et qu'il faut retrouver le débat en toute sérénité" dit-elle à l'AFP.

Elle a l'espoir de trouver un moyen de "réconcilier tout le monde" par la discussion.

Source : La Croix

Blocage de la frontière italienne par l'Autriche: une "catastrophe politique" pour Juncker

Un blocage par l'Autriche de sa frontière avec l'Italie au col du Brenner pour lutter contre l'afflux de migrants serait une "catastrophe politique" pour l'Europe, a prévenu samedi le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker.

L'Autriche menace de mettre en place un dispositif anti-migrants au col du Brenner, si l'Italie ne prend pas de mesures pour mieux contrôler les flux qui transitent par son territoire et utilisent ce tunnel pour quitter le pays.

Mais le passage est un carrefour clé pour les transports européens et une porte entre l'Europe du Nord et celle du Sud, a rappelé M. Juncker, dans une interview aux journaux du groupe allemand de médias Funke Mediengruppe.

"Voilà pourquoi tout ce qui bloquerait le Brenner aurait non seulement des conséquences économiques graves, mais surtout de lourdes conséquences politiques", a-t-il averti.

Le Luxembourgeois s'est également inquiété du comportement de l'Autriche dans la crise des migrants, qui alimente la tentation de la fermeture des frontières et rend les discours d'extrême-droite "présentables" ailleurs en Europe.

"Ce que nous observons en Autriche, nous le voyons aussi malheureusement dans d'autres pays européens, où des partis jouent avec les peurs des gens", a-t-il regretté.

Quelque 2.500 camions et 15.000 voitures transitent en moyenne chaque jour par le tunnel du Brenner, axe économique crucial pour l'Italie et ses entreprises exportant vers le nord de l'Europe.

Le tunnel est aussi emprunté par les centaines de milliers de touristes allemands et d'Europe du Nord qui se rendent chaque été en Italie.

Située au croisement des deux principales routes migratoires en Europe - via les Balkans et via l'Italie - l'Autriche a vu transiter plusieurs centaines de milliers de réfugiés en 2015 et en a accueillis 90.000, soit plus du 1% de sa population.

Pour 2016, Vienne s'est fixée un plafond de 37.500 demandeurs d'asile, et en a déjà enregistré près de la moitié.

Source : Afp via Le Point

Un muslim maire de Londres

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Qu’il soit d’emblée évident pour tout lecteur qu’il ne s’agit nullement de mettre en doute l’honorabilité du nouvel élu, avocat et politicien professionnel (engagé dès l’âge de 15 ans dans le Parti travailliste). Très loin d’être une affaire de personne, le titre de cet article sous-entend une triple réalité : ethnique, religieuse et morale.

Les rues de Londres, de Birmingham et d’une foule d’autres villes britanniques (Irlande du Nord presque exclue) sont aussi pittoresques que les nôtres : on y croise énormément de têtes non-européennes, de voiles islamiques, de souks… et lors de son premier voyage en Grande-Bretagne, l’année 1981, François Mitterrand avait constaté ce qui n’existait pas encore en France à cette époque : une émeute raciale, dominée par les Jamaïcains (pour amateurs, lire Verbatim I, de Jacques Attali, témoin de première main).

Il faut reconnaître que depuis cette époque, nous avons rattrapé le temps perdu, grâce à une immigration massive en provenance d’Afrique noire et maghrébine et à sa natalité exubérante. En Grande-Bretagne, en plus d’Antillais et d’Africains assez émotifs et instables, l’on jouit d’une immigration asiatique, notamment indo-pakistanaise, composée de gens beaucoup plus calmes, talentueux et travailleurs (le nouveau Lord-Maire est un islamo-pakistanais).

Le recensement de l’An 2011 a démontré que le nombre de musulmans (muslims) avait doublé en dix années. Certes, Mohamed est le premier prénom attribué à des nouveau-nés dans la ville de Londres, mais les muslims n’y sont qu’un million sur les 8,4 millions d’habitants. Le problème est donc double.

Tout le monde le sait, il existe un défaut de natalité des Britanniques de souche européenne (c’est, en réalité, le cas de tous les pays d’Europe, occidentale, scandinave, danubienne et orientale) : le différentiel de natalité entre chrétiens (55% des Britanniques), athées déclarés (25%) et les muslims et hindous varie du simple au double ou au triple selon les quartiers des grandes villes.

La seconde partie du problème est évidente : il n’y a pas ou plus de conscience raciale chez les Européens. On avait déjà observé le phénomène aux USA lors des deux élections de Barak-Hussein Obama : il avait récolté 95% des voix de Noirs, mais aussi 40% des voix de Blancs.

Quels que soient ses mérites intrinsèques, le nouveau maire ne pouvait l’emporter par les seules voix musulmanes, même additionnées des voix de sujets non-musulmans provenant de l’immigration asiatique. À Londres, résident encore une majorité d’Européens de souche.

Il ne s’agit pas, dans ces considérations, de racisme : aucune race n’est supérieure à une autre. Il ne s’agit même pas de xénophobie : les non-Européens sont toujours les bienvenus comme étudiants, stagiaires ou touristes. Il s’agit de réfléchir à un simple phénomène de continentalisme : les Européens veulent-ils ou non demeurer les maîtres en Europe ?

Tant que cette question n’aura pas été résolue par l’affirmative, le continent ira dans le sens souhaité par les maîtres du métissage universel. Il est des moments, dans une civilisation, où la bêtise et l’irréflexion peuvent devenir suicidaires.

Docteur Bernard Plouvier

Source : Synthèse Nationale

samedi, 07 mai 2016

Les musulmans menacent de massacrer les chrétiens dans les centres d’asiles suédois

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Selon l’Alliance évangélique suédoise, un réfugié chrétien dans Kalmar, au sud-est de la Suède, a été menacé d’être « massacré », et d’être égorgé par un homme qui prétendait avoir combattu avec des groupes djihadistes en Syrie.

Un couple chrétien pakistanais a emménagé dans une église lorsque le nom du mari a été graffité sur un mur près de leur chambre pour demander sa mise à mort. D’autres demandeurs d’asile à Kalmar ont été contraints de quitter leur logement lorsque le harcèlement qu’ils subissaient s’est intensifié.

 «Les chrétiens ne vivent pas dans des camps de réfugiés au Moyen-Orient, parce que, là aussi, ils sont persécutés par des extrémistes musulmans. A cause de cela, la plupart du temps, ils ne sont pas habilités à bénéficier de l’aide de l’ONU. Nous, les Eglises et les organisations communautaires, faisons de notre mieux pour les aider.

« Un hébergement d’asile séparé pour les chrétiens et les autres demandeurs d’asile est essentiel. Nous vous demandons de trouver un tel endroit et de redonner au mot asile son sens véritable de protection et de sécurité ».

Dans sa réponse, le directeur général de l’Office suédois des migrations, Anders Danielsson, a souligné la longue tradition de la Suède d’aider les personnes fuyant la guerre et la persécution :

« (…) Les appels pour un logement séparé pour les chrétiens et les autres groupes vulnérables iraient à l’encontre des principes et des valeurs qui sont au cœur de la société suédoise et de notre démocratie», a-t-il dit. « Ce serait considéré comme un grand échec d’avoir à recourir à la ségrégation en tant que mesure. » 

Source : Jeune Nation

Premier procès sur les violences du nouvel-an à Cologne

Le premiera accusé à comparaitre devant un tribunal de la ville de Cologne, dans l'Ouest de l'Allemagne, est un Algérien de 26 ans - l'évènement a donné du grain à moudre aux mouvemants xénophobes.

Plus de 1000 délits, dont 480 agressions sexuelles recensées, en une nuit: c'était à Cologne, dans l'Ouest de l'Allemagne, lors du nouvel an cette année. Des évenements qui ont choqué les allemands. Quatre mois plus tard, le tribunal de Cologne ouvre un premier procès sur les agressions sexuelles survenues cette nuit-là. Un procès symbolique - Des explications de Karina Kochan, en cliquant sur l'image ci-dessus.

Le document audio, cliquez ici

Synthèse nationale Hors série n°5 sur la Première Rencontre Charles Martel qui s'est tenue à Poitiers

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Synthèse nationale

Hors série n°5

Automne 2015

80 pages, 15  €

 

Dimanche 7 juin, près de Poitiers où se tenait le congrès du Parti socialiste, s'est déroulée la 1ère rencontre Charles Martel destinée à dénoncer la politique d'immigration menée par les différents gouvernements depuis des décennies.

Cette rencontre était organisée par le Cercle du Chat botté présidé par Jacques Soulis.

Elle s'est déroulée là où en 732 Charles Martel gagna la fameuse "Bataille de Poitiers" contre les envahisseurs arabes.

 

Ce recueil rassemble les interventions de :

Hugues Bouchu, Président de la Ligue francilienne

Pierre Cassen, Président de Riposte laïque

Paul-Marie Coûteaux, Directeur des Cahiers de l'Indépendance

Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

Julien, étudiant identitaire poitevin

Carl Lang, Président du Parti de la France

Richard Roudier, Porte parole du Réseau Identités

Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine

Pierre Vial, Président de Terre et peuple

L'acheter en ligne, cliquez ici

ou à Synthèse nationale 116 rue de Charenton 75012 Paris (correspondance uniquement) Ajouter 3 € de frais de port.

Sciences Po lance une formation interreligieuse

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Sciences Po et les représentants des principaux cultes, catholique, protestant, orthodoxe, juif, musulman et bouddhiste, ont annoncé mercredi 4 mai le lancement d’un programme de formation interreligieux. Dès la rentrée 2016, prêtres, pasteurs, rabbins, imams et moines bouddhistes seront les nouveaux étudiants de l'Institut d'Études Politiques de Paris.

Ce nouvel enseignement est destiné à mieux former les responsables et cadres religieux, clercs ou laïcs, des différentes communautés religieuses. Elle est baptisée "Emouna, l'amphi des religions". L'objectif, précise le communiqué, est de renforcer les liens et la connaissance mutuelle, et assumer une juste place dans la laïcité et la culture françaises. «Nous ne pouvons rester immobiles et impuissants face à une sorte de crispation qui entoure le fait religieux en France, de même que face aux pratiques les plus extrêmes, double écueil qui menace notre société» explique le directeur de Sciences Po, Frédéric Mion.

Pendant 18 jours répartis sur neuf mois, trente élèves, ministres du culte ou responsables d’associations cultuelles en formation ou déjà actifs, seront accueillis dans des locaux de Sciences Po. Le programme sera dispensé par des universitaires, des responsables religieux et des professionnels issus des secteurs public et privé, et conduira à la validation d’un certificat.

Parmi les thèmes abordés, la connaissance des liens entre les religions et institutions françaises, l’apprentissage de l’environnement politique et institutionnel entourant les pratiques religieuses, la connaissance des différentes religions et de leurs traditions intellectuelles et rituelles, l’exercice de responsabilités dans le cadre d’une communauté religieuse.

L’initiative est portée par un groupe interconfessionnel en lien avec le grand rabbinat de France, le conseil des rabbins libéraux Kerem, la Conférence des évêques de France (CEF), la Fédération protestante de France, l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, le Conseil français du culte musulman (CFCM) et l’Union des bouddhistes de France. Et le projet a reçu le soutien de l’État français.

Source : Radiovaticana

 

 

Différencier de Populisme de l’Extrême droite : une mission impossible ?

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Lorsqu’à l’Assemblée, auto-proclamée Constituante en juillet 1789, on disposa les places de députés (ceux-là même qui avaient été envoyés aux États Généraux du royaume de France), les réactionnaires, partisans de la poursuite de l’institution monarchique de droit divin, siégèrent à l’extrême-droite du fauteuil présidentiel… depuis lors, l’on a toujours, et très justement, assimilé l’extrême-droite au conservatisme politique, économique et social.

À dire vrai, certains monarchistes des années 1830 à 1914 étaient de chauds partisans de l’établissement de lois sociales et d’un salaire équitable. Certains d’entre eux inspirèrent à Léon XIII son encyclique Rerum novarum, rendue publique le 15 mai 1891, qui effraya tant le patronat européen. En France, ce patronat était généralement républicain, volontiers de tendance « radicale », voire affilié au Grand-Orient, mais ses membres ne voulaient ni de réformes sociales ni d’augmentation notable des salaires. L’histoire réelle, pas celle enseignée dans nos écoles et facultés, offre de petites joies au chercheur !

Comment qualifier des patriotes (voire des « nationalistes chauvins ») qui veulent améliorer le statut culturel et le pouvoir d’achat des couches les plus pauvres de la Nation ? Par le nom d’Extrême-droite, nous dit-on… mais pour un observateur lucide, cette appellation devrait plutôt être attribuée à un patronat rétrograde, qui, par son immobilisme et son égoïsme, permet aux marxistes, aux socialistes de salons et aux permanents syndicaux de donner périodiquement de la voix, justifiant ainsi leur existence et leur gagne-pain : sans patronat stupide et arriéré, pas de gauche ni d’extrême-gauche ! L’un et l’autre s’entretiennent en une cynique interaction, dont les pauvres font les frais : à octroyer trop vite de décentes conditions de vie au bon peuple, on risquerait de mettre au chômage les démagogues.

De nos jours, les deux groupes complices (patronat et pseudo-gauche) soutiennent l’immigration-invasion, utile pour fournir des travailleurs engagés à bas coût par les patrons – qui ne reculent pas devant l’emploi de « clandestins » davantage sous-payés encore -, utile pour gonfler des effectifs syndicaux désertés par des autochtones désabusés. Tous hurlent auprès des mols politiciens pour que l’on accroisse par des allocations de toutes sortes les bas salaires, ce qui est excellent pour la consommation, donc au premier chef pour la grande distribution.

Comment désigner les hommes et les femmes qui refusent l’invasion de la patrie par des éléments extra-européens, violents, incultes, importateurs d’une religion conquérante et meurtrière par son Djihâd (recommandé à tout musulman en bonne santé), ces patriotes qui réclament la priorité d’embauche pour les nationaux, une meilleure protection de la production nationale exposée à une concurrence extra-européenne qui bénéficie d’un dumping d’État (aux USA ou en Chine) ou de l’exploitation – selon nos critères européens – de populations encore peu exigeantes ?

Pour les désigner, plutôt que d’user à tort du qualificatif d’extrême-droite (qui sous-entend un conservatisme économique et social), il convient de parler de Populisme, soit une doctrine de promotion de la culture en milieu populaire, de revalorisation du travail manuel, d’exigence d’un juste salaire, adapté à la qualité et à la quantité du travail fourni par chacun… bref, comme l’ont écrit divers théoriciens depuis le Moyen Âge, c’est une doctrine qui se résume par l’expression : à chacun selon son dû.

On conçoit que ne soit guère à l’honneur cette notion très démocratique, qui définit la méritocratie, en une Europe des Économies Unies dans le cadre de la globalisation et de la mondialisation des vies politiques et sous-culturelle, qui sont plus proches de la médiocratie  que de la méritocratie.

Docteur Bernard Plouvier

Source : Metamag

À Dresde, la ville de Pegida, découvrez cette usine en forme de mosquée

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Bastion du mouvement islamophobe Pegida, la ville allemande de Dresde accueille depuis plus d’un siècle une immense réplique de mosquée. Cette ancienne usine abrite aujourd’hui des bureaux et un restaurant.

Durement touchée par les bombardements alliés à la fin de la Seconde guerre mondiale, la ville allemande de Dresde a su reconstruire ses grands monuments. Parmi eux, on compte le célèbre opéra de la ville, son église de Notre-Dame ou encore l‘élégant palais du Zwinger. Moins prestigieuse mais ô combien curieuse, l’ancienne fabrique de cigarettes Yenidze a elle aussi été entièrement remise en état. Retour sur un bâtiment qui célébrait le goût allemand pour l’Orient, un siècle avant la naissance du mouvement islamophobe Pegida.

Créée en 1907 (et achevée en 1909) cette surprenante construction mimant avec de nombreux détails une mosquée abritait à l’origine l’«Orientalische Tabak- und Cigarettenfabrik Yenidze» (manufacture de tabac oriental et de cigarette Yenidze), un fabricant célèbre à l’époque. Fondée en 1886, il avait pris le nom d’une ville de l’empire ottoman Yenice-i Vardar, devenue Giannitsa, dans le nord de la Grèce, et vendait avec beaucoup de succès en Allemagne des cigarettes sous la marque «Salem Aleikum».

Une cheminée-minaret

Alors forcément, lorsqu’elle s’installe sur les bords de l’Elbe, à Dresde, la marque compte bien jouer sur son image orientale. Elle fait appel à un architecte du cru, Martin Hammitzsch, qui s’inspire directement du complexe funéraire du sultan Qaytbay, au Caire. Il ne reste plus qu’à intégrer la cheminée en la transformant en minaret et à faire de la coupole une élégante verrière.

Entièrement restauré en 1996, le bâtiment qui culmine tout de même à 62 mètres continue d’attirer les curieux. Si la manufacture de tabac a disparu, les locaux abritent aujourd’hui 9.000 m² carrés de bureaux répartis sur cinq étages. Le lieu est accessible au public, notamment pour des lectures de contes (souvent orientaux) et des concerts sous l’élégante coupole vitrée sans oublier le restaurant situé juste en dessous.

Jean-Bernard Litzler

Source : Le Figaro

 

[Vidéo] Génération Identitaire à Calais

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Depuis des mois, Calais est devenue le symbole dans notre pays de la véritable invasion à laquelle est confrontée notre continent.

Puisque l’État se montre incapable de défendre réellement les Calaisiens, Génération Identitaire a pris les choses en main !

130 militantes et militants de Génération Identitaire ont occupé deux ponts de la ville de Calais, afin d’en bloquer l’accès aux immigrés clandestins.

Opposant une résistance passive uniquement, les jeunes identitaires ont été durement matraqués et gazés par la police sous les ordres d’un Préfet s’empressant sans doute d’obéir docilement aux instructions du gouvernement.

Si les gouvernants refusent de protéger les populations en rétablissant des frontières, à l’échelle nationale comme européenne, alors ils verront les peuples dresser des barricades !