samedi, 30 avril 2016
Migrants : "L'Autriche estime avoir fait sa part du travail"
L'Autriche va durcir sévèrement sa politique migratoire pour restreindre l'afflux de migrants.
Migrants : "L'Autriche estime avoir fait sa part du travail"
Amaury Guibert revient sur le virage de l'Autriche en matière de politique migratoire. "L'Autriche estime avoir fait sa part du travail. Le pays a accueilli en 2015 90 000 réfugiés soit 1% de sa population. C'est considérable puisque c'est comme si dans le même temps la France en avait accueilli 650 000. L'Autriche estime aussi qu'elle n'a pas à payer pour la politique de ses voisins, la politique de l'Allemagne en particulier", indique la journaliste.
Extrême droite à l'affût
L'Europe n'ayant pas réussi à trouver une position commune, les Autrichiens ont donc décidé de faire cavalier seul. "Mais il ne faut pas oublier le contexte politique en Autriche puisque l'extrême droite est très puissante et est arrivée en tête au premier tour des présidentielles dimanche dernier. Cela explique pourquoi le gouvernement de coalition droite-gauche a décidé une nouvelle fois de durcir sa politique", conclut-il.
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Migrants : l'Autriche veut un mur à sa frontière, l'Italie s'insurge
Grosse tension entre l'Italie et l'Autriche qui vient d'annoncer le rétablissement de contrôles à ses frontières. Face à l'afflux des migrants en provenance d'Italie, Vienne veut effectivement ériger un véritable «mur» filtrant.
Mais les italiens trouvent le projet totalement inacceptable, estimant qu'il violerait les règles européennes. L'affaire qui est loin d'être close devrait être encore débattue le 5 mai à Rome lors d'une rencontre entre le président de la Commission européenne et le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi.
Le projet autrichien qui fait tant de raffut en Italie est destiné à contrôler et freiner le flux des migrants qui pourraient «monter» de l’Italie vers le Nord de l’Europe. Il prévoit notamment une barrière de 4 mètres de haut au niveau du col du Brenner, nœud commercial et routier majeur entre le Nord et le Sud des Alpes qui voit passer 40 000 véhicules (voir encadré). Le coût de l'opération est estimé à 1,1 million d’euros selon l'Obs. Mais l'Italie se bat bec et ongle pour que le projet ne voit pas le jour.
Pour l'Italie, le projet risque de nuire à l'économie des deux pays
Pour l'heure, Rome temporise et essaie de rassurer les Autrichiens en promettant un renforcement du contrôle des flux de migrants vers le col du Brenner comme le lui a encore conseillé le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière. Lors de son entretien avec son homologue autrichien, le ministre de l'Intérieur, Angelino Alfano, a notamment promis que l'accord de police entre l'Italie et l'Autriche, signé en 2014, serait bientôt ratifié par le Parlement. Mais il a aussi démontré, statistiques à l'appui, que le col du Brenner est « un lieu de passage plus emprunté par les migrants en direction de l'Italie qu'en direction de l'Autriche».
L'Italie rappelle ainsi que 3 143 migrants sont entrés sur son territoire en 2015, en empruntant la frontière autrichienne, et 2 051 depuis le 1er janvier 2016. C’est bien plus que dans l’autre sens.
La presse italienne dénonce l’attitude « xénophobe et populiste de l’Autriche portant un coup dur aux valeurs de l’Europe » et à l'économie de la péninsule qui voit dans ce projet de barrière anti-migrants, le risque d'entraîner de graves problèmes en termes d'économie et de tourisme pour les deux pays. Mais les Italiens espèrent surtout que le gouvernement de Vienne veuille seulement montrer les muscles en prévision d’un deuxième tour de l’élection présidentielle qui s’annonce délicat : un candidat des «Verts» est opposé à un candidat d'extrême-droite qui fait de la guerre aux immigrés, son cheval de bataille, et a obtenu plus du tiers des suffrages au premier tour.
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L’immigration au coeur des débats sur le Brexit
À moins de deux mois du référendum sur la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, la question de l’immigration est au cœur des débats, si bien que les observateurs considèrent que le vote sur le “Brexit” sera en réalité un vote pour ou contre l’immigration.
La Grande-Bretagne accueille aujourd’hui trois millions d’immigrés européens, c’est deux fois plus qu’il y a dix ans. Et malgré le durcissement de sa politique migratoire et le renforcement des contrôles à la frontière avec la France, elle reste perçue comme un eldorado pour les réfugiés et les migrants économiques originaires du Moyen-Orient et d’Afrique. Les partisans du “Brexit” y voient une menace pour la Grande-Bretagne.
“Ceci est un passeport britannique. Et quels sont les deux premiers mots dessus ? Union européenne, a expliqué vendredi Nigel Farage, le leader europhobe du parti UKIP, lors d’un meeting à Londres. Depuis le Traité de Maastricht, nous sommes citoyens de l’Union européenne. Il faut que les gens comprennent pendant cette campagne que l’appartenance à l’UE est synonyme d’immigration incontrôlée. Il faut que les gens comprennent qu’avec ce référendum, il s’agit de reprendre le contrôle de nos vies, de nos lois, de nos frontières. “
Cette rhétorique déplaît aux grands partenaires européens des îles britanniques, qui préfèrent mettre en avant leur bonne santé économique, notamment grâce à l’immigration. “Chacun voit cela selon son point de vue, a déclaré vendredi à Berlin Angela Merkel, la chancelière allemande. Voici le mien : nous souhaitons une Grande-Bretagne forte et économiquement prospère au sein de l’UE. La décision appartient aux citoyens de la Grande-Bretagne.
Selon l’OCDE, le PIB du pays serait 3 % plus faible d’ici 2020 en cas de sortie de l’UE, comparé au scénario d’un maintien dans l’Union. Cela équivaudrait à un coût moyen de 2 900 euros par foyer britannique.
Mais l’argumentaire des europhobes trouve un écho favorable auprès d’une partie de la population britannique, préoccupée par les récentes vagues d’immigration venues d’Europe de l’Est. Les dernières enquêtes d’opinion montrent que le “Yes” et le “No” sont au coude-à-coude, un peu plus de 40 % chacun.
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Nice aura un nouveau lieu de culte musulman dans la plaine du Var au nord du Parc des Sports
Le Maire de Nice Christian Estrosi annonce en compagnie des représentants du Conseil Régional du Culte Musulman le projet de création d'un nouveau lieu de culte sur l'ouest de la ville qui compte près de 60 000 musulmans.
Le maire de Nice après 8 ans de négociations a présenté avec une partie des autorités musulmanes locales le choix d'un site en vue d'implanter un nouveau lieu de culte
Ce ne sera pas une mosquée ! insiste Christian Estrosi
La municipalité a proposé l'un de ses terrains de 3 000 M2 situé sur la plaine du Var non loin du Stade Allianz au nord du Parc des sports dans une zone relativement neutre et sans habitation autour. Le bâtiment devrait s'étendre sur 1000 m 2. Il rassemblera à la fois un lieu de prières et un lieu culturel ouvert sur le monde Méditerranéen qui pourra accueillir des conférences. Un parking de 80 places sera crée à coté ainsi qu'une plateforme qui servira 3 jours par an pour l'abattage rituel des moutons pour la fête de l'Aïd.
Jour historique pour les musulmans de Nice
Les représentants de la communauté musulmane de Nice dont Boubakeur Bekri vice président du Conseil régional du Culte Musulman ont chaleureusement remercié Christian Estrosi et parlent d'un jour historique pour la communauté musulmane. ils estiment que les négociations se sont déroulées dans un climat apaisé malgré les tensions extérieures.
Le projet était en négociation depuis 2008. Il est présenté après la polémique sur l'ouverture de la mosquée En Nour également sur la plaine du Var à Nice. Une ouverture autorisée il y a quelques jours et sous conditions par le Préfet des Alpes maritimes mais rejetté par le maire de Nice.
Christian Estrosi veut un lieu encadré, transparent et tient à s'assurer que "les financements ne seront pas d'origine étrangère et sera attentif pour que les prêches ne soient pas à l'encontre des valeurs de la République."
Le financement pourrait s'élever pour ce type de projet selon les représentants musulmans niçois à 10 millions d'euros sera assuré par les dons des fidèles.
Aucune date d'ouverture n'est annoncée pour ce nouveau lieu qui s'ajoutera aux 17 lieux de culte existants qui sont utilisés par près de 10% des 60 000 musulmans de la 5 eme ville de France. La prochaine étape sera à l'automne lors d'un Conseil Municipal pour le vote sur un bail emphytéotique qui sera conclu entre les représentants du culte musulman et la ville propriétaire du terrain.
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vendredi, 29 avril 2016
Comprendre ce qui se passe en Syrie !
Un livre incontournable pour ceux qui veulent comprendre le conflit importé qui ravage la Syrie.
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Les Brigandes répondent à leurs accusateurs gauchistes et autres
Au mois d'octobre dernier Synthèse nationale avait invité Les Brigandes à se produire sur scène lors de la 9e Journée nationaliste et identitaire qui se déroulait à Rungis. Depuis deux ans nous avons en effet décidé de terminer nos journées annuelles par un concert. En 2014, ce furent Dr Merlin et Northmen Impact et en 2015 Les Brigandes. On peut aimer ou ne pas aimer ces chanteurs, mais personne n'est obligé d'assister à leurs prestations. Ce qui nous intéresse, c'est leur engagement dans le combat contre le mondialisme qui est le même que le nôtre.
Depuis quelques semaines une campagne de dénigrement inspirée par quelques personnes aux motivations bien éloignées des nôtres a été amplifiée par le site gauchiste intitulé La Horde, et reprise par l'hebdomadaire mondialiste Le Point, contre Les Brigandes. Synthèse nationale étant considérée par La Horde Cliquez ici comme un tremplin qui aurait permis à celles-ci de se faire connaitre (CQFD). Une telle affirmation aurait plutôt tendance à nous flatter mais il se trouve que ces jeunes artistes ne nous ont pas attendus pour percer, en particulier sur les réseaux sociaux de la mouvance non-conformiste. Ce qui est regrettable, c'est que les accusations des gauchistes soient reprises par certains média nationalistes d'habitude mieux avisés.
Quoiqu'il en soit, tout le monde peu se laisser abuser, y compris les journalistes de la presse libre. Afin de mettre fin à cette polémique stérile, nous publions ici le communiqué des Brigandes qui éclairera sans doute nos amis sur le fond de cette affaire.
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Communiqué du secrétariat des Brigandes :
Le qualificatif de secte ayant été apposé à l’image des Brigandes, les faits rapportés par les accusateurs constituent une cabale orchestrée par des gauchistes satanistes en vue de détruire la réputation de notre groupe dans les milieux de la Droite Nationale. Une femme nommé Annick Lovinfosse qui a déjà tenté de nuire en nous accusant d’être un « groupe néo-nazi » et qui s’est rétractée devant la police, a récidivé en montant un scénario de « gourou et de secte » par dépit amoureux comme elle l’a avoué dans une lettre de rétractation : « L’état pathologique où je me trouvais alors (dépression et violent ressentiment affectif lié au rejet amoureux d’un musicien du groupe) m’ont amené à un véritable désir de vengeance envers tous les auteurs ou spectateurs de mon drame personnel, j’ai alors mêlé la C.A.F. à mon délire de persécution et dénoncer des choses dont je ne sais en réalité rien, ou déformées ces choses par mon désir de nuire à ces personnes… » (copie de l’original disponible au secrétariat des Brigandes).
Cette personne est mobilisée par une haine farouche des idées nationalistes. Ayant été formée idéologiquement au sein des Jeunesses communistes révolutionnaires, elle appartient à présent à une organisation mondialiste centrée à Tal Aviv, dirigée par Delia Steinberg au plan international, et les sionistes Fernand Schwarz et Thierry Adda au plan national. (La Nouvelle Acropole, citée comme secte occultiste dans le rapport parlementaire sur les sectes de 1995).
Cette musicienne retraitée, jalouse d’avoir été évincée de notre réseau par des jeunes femmes, et inapte à chanter dans notre formation, cherche depuis des années à nous décrédibiliser. Pour ce faire, elle a réuni quelques accointances ayant participé à un collectif d’artistes bien avant que les Brigandes soient réunies et qu’elles ne connaissent même pas. Ces gauchiste furent repoussés par opposition idéologique. L’un d’eux est le chanteur Jean-Luc de Meyer du groupe électronique Front 242 considéré comme une référence musicale de la sphère sataniste par Marilyn Manson.
Quant au personnage cité comme « le gourou des Brigandes », il s’agit d’un ami retraité, fin connaisseur de la chanson et de la musique populaire et qui nous a aidé à nous structurer musicalement et financièrement. Ses idées originales façon new age ne regardent que lui et ne sont pas les nôtres. Mais, issu d’une famille proche de l’Action Française, sa sincérité patriotique est totale, autant que sa virulence antimondialiste, d’où la haine qu’il suscite chez les gauchistes qui l’ont approché et qui se sont constitués en bande organisée pour le diffamer pour mieux nous atteindre, comme au billard français.
Les détails sur cette affaire sont disponibles auprès d’Antoine, secrétaire des Brigandes qui fournira pièces et preuves contradictoires permettant d’anéantir les accusations des « témoins » à charge en précisant la source politique de l’attaque. A vu de leur position unique dans la chanson contestataire antimondialiste, les Brigandes sont soumises à une très forte pression. Elles voudraient que l’on juge l’arbre à ses fruits car les attaques de tous bords ne manqueront pas.
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Cruauté animale : pour une fois, M. le Président, faites comme Merkel !
Abattage, expérimentation animale, corrida : la Société protectrice des animaux (SPA) a lancé le 18 avril une campagne d’affichage pour interpeller le président Hollande afin « que cessent les cruautés infligées aux animaux en France ».
Trois affiches : un agneau, un lapin blanc, un taureau. Avec un slogan : « La torture… c’est légal ? Monsieur le Président #JeVousFaisUneLettre. »
L’agneau est censé symboliser les méfaits de l’élevage, le lapin blanc la cruauté de l’expérimentation animale, le taureau le massacre engendré par la corrida. La SPA espère ainsi « interpeller les politiques pour les sortir enfin de l’immobilisme ».
C’est vrai que depuis que les animaux ont été reconnus comme êtres doués de sensibilité – et, ô combien ce fut difficile et laborieux – au terme de la loi du 28 janvier 2015, rien n’a été fait. Au contraire, la cruauté a battu son plein partout (hangars, abattoirs, laboratoires, arènes, cirques et autres fermes à canards, etc).
Il a fallu des images insoutenables et surtout médiatisées (car elles fourmillent dans les tiroirs des associations depuis longtemps) pour que les pouvoirs publics français bougent d’un pouce.
Un plan d’action en faveur du bien-être animal pour la période 2016-2020 avec 20 mesures prioritaires a en effet été présenté, par le ministre de l’Agriculture, le 5 avril, lors d’une séance exceptionnelle du CNOPSAV (Conseil national d’orientation des politiques sanitaires animales et végétales).
Mais pour le reste, nos deux têtes de l’exécutif ont brillé par leur indifférence, leur bêtise et leur immobilisme coupable.
Valls, l’aficionado de service, s’est toujours prononcé pour la corrida et a répondu en bottant en touche à la lettre des onze associations l’interpellant sur le scandale des abattoirs.
Hollande, le 5 mars 2014, avait répondu, sans surprise et sans courage, à une lettre de Brigitte Bardot en confirmant l’autorisation de l’abattage rituel au nom du respect de la liberté des cultes.
Alors, « Monsieur le Président, je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être si vous avez le temps ». La SPA a fait ce parallèle avec le très beau texte de Boris Vian de 1954 écrit lors de la guerre d’Indochine. Bien lui en a pris.
Monsieur le Président, un geste fort, on n’est pas obligé d’être végétarien, on n’est pas obligé d’être abolitionniste pour vouloir faire cesser les tortures faites aux animaux (un milliard tués chaque année pour notre consommation), au rang desquelles figure en bonne place l’abattage sans étourdissement.
Car des alternatives existent, l’abattage rituel peut exister avec étourdissement. Deux méthodes compatibles avec le rite sont déjà utilisées dans le monde : l’électronarcose réversible pour les caprins et ovins, ou alors l’étourdissement post-saignée pour les bovins (l’animal est saigné conscient, mais ensuite assommé dès que la saignée est effective pour ne pas agoniser).
Monsieur le Président, rendez ces techniques obligatoires, cette fois, « faites comme Merkel », et là, « ce ne sera pas une plaisanterie », alignez le droit français sur le droit allemand, interdisez l’abattage sans étourdissement !
Emmanuelle Frankl
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L’État islamique… de l’intérieur ! Surprenant !
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Salah Abdelslam : la connerie est-elle une circonstance atténuante ?
« C’est un petit con de Molenbeek issu de la petite criminalité, plutôt un suiveur qu’un meneur. Il a l’intelligence d’un cendrier vide, il est d’une abyssale vacuité. »
Ces propos ne sont pas ceux d’un client du Café du Commerce, mais de Sven Mary, avocat de Salah Abdeslam. Enfin, ex-avocat, puisque le terroriste a été transféré en France où il devrait être défendu par un confrère parisien. Pour être imagée – on connaissait « con comme un balai, comme une valise sans poignée, à bouffer du foin » et autres variations -, l’expression ne manque pas de surprendre, s’agissant d’un avocat à l’égard d’un client qui mérite a minima la perpétuité.
Tout avocat a un jour pensé que certains de ses clients en étaient… D’ailleurs, c’est sans doute la connerie humaine qui légitime en partie l’existence d’une institution judiciaire. Mais entre le penser in petto et le clamer devant les journalistes, il existe une différence notable. Alors, pourquoi un ténor du barreau tient-il de tels propos ?
Certains y voient une stratégie de défense. Pourquoi pas ? Faire passer son client pour un imbécile peut, en effet, constituer une manière d’atténuer sa responsabilité, un peu comme s’il avait commencé à descendre l’échelle de la folie qui, elle, peut entraîner une décision d’irresponsabilité pénale, assortie d’une hospitalisation en milieu spécialisé. Mais ce qui fonctionne pour un pauvre abruti accusé d’agressions sexuelles ou de violences conjugales n’est pas transposable au cas Abdeslam. Pour une raison qui tient en un mot : décence.
Abdeslam a participé activement à l’organisation et à l’exécution méthodique d’un massacre. Lui et ses complices ont délibérément entrepris de tuer plus de 130 personnes. Ils l’ont fait au nom d’une idéologie meurtrière qui légitime le meurtre, l’assassinat, la torture, la relégation en esclavage, sans états d’âme, sans pitié, sans distinction entre le combattant et le civil, entre l’homme et l’enfant, entre le jeune et le vieillard. Ils ont invoqué le nom du Prophète pour justifier leurs crimes et se sont – pour certains d’entre eux – fait exploser avec la certitude qu’ils gagnaient ainsi le paradis d’Allah.
Certes, il existe une forme de bêtise abyssale, une « abyssale vacuité », comme le dit Sven Mary, à se laisser entraîner à une telle extrémité. Cela ne fait pas de ces gens des « cons » qu’on pourrait presque, à bien y réfléchir, déclarer innocents. Les criminels communistes ou nazis n’étaient pas des imbéciles. Certains, même – à commencer par Lénine -, étaient d’authentiques intelligences. Hitler lui-même, tout vulgaire et inculte qu’il fût, possédait une intelligence des situations qui le rendait capable de fulgurances quasiment géniales, effrayant les gens raisonnables de son entourage, mais parfois couronnées de succès éclatants. Cela n’en a jamais fait un innocent des crimes abominables commis en son nom ou sous ses ordres. Celui qui oserait plaider cela serait sans doute voué à la vindicte publique.
Défendre un homme, quels que soient les crimes qu’il a commis, est une noble tâche qui mérite le respect. Mais pas au prix de n’importe quels arguments. Certains sont indécents. Par respect pour les victimes, l’avocat de la défense sait ne pas franchir certaines bornes. Manifestement, certains d’entre eux n’en ont cure. Sven Mary, par exemple.
François Teutsch
08:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pour lutter contre l’islam politique, la loi, tout simplement…
La condamnation pour discrimination d’un commerçant musulman ayant décidé d’ouvrir son commerce à des jours différents pour les femmes et les hommes éclaire l’outil juridique le plus efficace pour lutter contre les tenants de l’islam politique qui tentent d’imposer à la sphère publique des lois incompatibles avec nos principes juridiques fondamentaux.
Les articles 225-1 et 225-2 du Code pénal, qui punissent les comportements discriminatoires fondés, notamment, sur la religion ou le sexe sont un formidable outil pour lutter contre les dérives sectaires de certains musulmans.
En effet, concernant la discrimination à l’embauche : le fait, pour un dentiste musulman, de vouloir embaucher exclusivement un autre dentiste musulman contrevient aux dispositions des articles 225-1 et 225-2 du Code pénal, comme l’a jugé le tribunal correctionnel de Paris en 1991. Le fait de refuser les services d’un avocat commis d’office en raison de sa couleur de peau constitue l’entrave ou la volonté d’entrave exigée par le texte légal.
Nous pouvons donc en déduire que les manifestations fréquentes de patients exigeant d’être soignés par un homme ou une femme eu égard à leur religion entrent dans le champ des articles 225-1 et 225-2 en ce qu’elles entravent ou tentent d’entraver une activité économique.
Le dossier pénal concernant un boulanger installé à Nice et d’origine maghrébine qui avait porté plainte parce que, selon lui, trois hommes tentaient d’imposer qu’il ne vende pas de gâteaux contenant de l’alcool et de sandwichs au jambon est très instructif car le tribunal, tout en condamnant les trois individus, n’avait pas retenu la discrimination. À la condition que le tribunal soit persuadé du caractère religieux des violences et de la violation de domicile (ce que nous ignorons), l’infraction de discrimination était caractérisée. Il n’y a, en effet, aucune distinction intellectuelle entre une discrimination à l’égard d’un non-musulman ou d’un musulman considéré comme un mauvais croyant.
Dans les deux cas, une personne subit une distinction fondée sur « leur appartenance ou leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée » (article 225-1 du Code pénal). La discrimination en droit pénal français semble limitée par la rédaction du texte en ce qu’elle ne vise principalement qu’une activité économique ou la fourniture de biens et de services.
Qu’en est-il des associations, des mouvements, des clubs sportifs pratiquant le communautarisme ou prônant la non-mixité par exemple, ou bien du refus de certains de serrer la main d’une femme ? Une réécriture du texte me semble indispensable pour embrasser toutes les situations possibles. Réécriture sur la sanction, également, car il n’existe pas de peine complémentaire d’interdiction du territoire et le droit de vote n’est pas affecté. Dans le cas des personnes morales, associations notamment, la dissolution n’est pas prévue par l’article 225-4 du Code pénal.
Je trouve dommage qu’une association de lutte contre les discriminations n’utilise pas ces outils juridiques pour lutter et informer le public de l’ampleur de ces phénomènes.
Me Richard Daudanne
08:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Gilbert Collard : la torture en question
« Lorsqu’on a la certitude que l’individu qu’on tient sait où est posée la bombe qui va tuer des innocents, il faut qu’il nous dise où elle est. » Tels sont les propos exacts tenus jeudi matin par Gilbert Collard, député Rassemblement Bleu Marine du Gard, chez Jean-Jacques Bourdin. Nul doute que, dans les jours qui viennent, ces propos seront amplifiés, déformés, exploités par le tribunal de la bonne conscience qui ne connaît pas de vacances judiciaires en notre pays.
Marianne, par exemple, n’a pas traîné (le même jour dès 9 h 55). Reprenant in extenso – reconnaissons-le -, les paroles de l’avocat, Marianne ponctue, entre deux citations, son compte rendu de commentaires qui amènent forcément le lecteur à en conclure que Collard est un abominable salaud : « Décidément, le FN semble avoir un problème refoulé avec la torture », « C’est à cet instant de l’échange que la parole se libère », « Gilbert Collard vient de flatter les bas instincts dans le sens du poil ». Et Marianne, le drapeau de la bonne conscience dans une main, le stylo dans l’autre, de balayer, du revers de sa troisième main, le cas évoqué par Gilbert Collard pour justifier l’emploi de la torture, « en cas de certitude absolue » : « Sauf, évidemment encore, que les choses ne se passent jamais comme cela… » Parce qu’ils en savent quelque chose, chez Marianne, que cela ne se passe et ne se passera jamais comme cela ?
Alors que fait-t-on ?
C’est la question que Gilbert Collard a posée à Jean-Jacques Bourdin, la posant ainsi à toutes les bonnes consciences qui ont le privilège de tenir le haut du pavé médiatique, à tous nos politiques, à notre société, mais aussi à chacun de nous. Jean-Jacques Bourdin n’a pas répondu, évidemment, presque aussi désarçonné que cette pauvrette d’El Khomri lorsqu’elle passa son premier examen du matin chez ce même Jean-Jacques Bourdin.
Que fait-on, pour protéger notre société, notre pays, nos concitoyens ? Faut-il arrêter les « opérations homo » qui ont pour but d’« éliminer » à l’étranger certaines personnes, notamment terroristes, opérations décidées au plus haut niveau de l’État, alors même que la peine de mort est abolie dans notre pays ?
Et le pilote larguant, du haut de ses vingt mille pieds, ses bombes qui vont vitrifier Dresde, tuer 25.000 hommes, femmes et enfants, pour que la guerre cesse plus vite ?
Et ce commando poignardant dans la nuit cette brave sentinelle bedonnante, en train de lire la lettre de sa femme ou de ses enfants, parce que la prise du pont permettra de gagner la bataille et d’épargner des centaines de vies amies ?
Et ce salaud que l’on a réussi à arrêter mais qui a enfermé un petit enfant au fond d’une cave, on ne sait où, et qui refuse de parler…
Cela ne se passe jamais comme cela, Marianne l’a dit. Alors, que fait-on ?
Sans doute faudrait-il lire, ou relire, le livre de Vladimir Volkoff, Le Tortionnaire, son dernier roman paru en 2006, dans lequel est racontée l’histoire d’un lieutenant intègre, animé de fortes convictions religieuses, qui se refuse à malmener un suspect, chef d’un réseau terroriste. À cause des scrupules de ce lieutenant, un attentat atroce est commis : femmes enceintes éventrées, infirmières violées, etc.
Et une fois que l’on a lu, que fait-on ? Pour ma part, je ne sais pas. Marianne est bienheureuse de le savoir.
Georges Michel
08:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Salah Abdeslam à Fleury-Mérogis : la population carcérale divisée
Salah Abdeslam est arrivé hier soir aux alentours de 19 h 30 en sa nouvelle demeure, Fleury-Mérogis. Les prisonniers de la plus grande maison d’arrêt du continent ont réservé un accueil étonnant à leur nouveau compagnon d’infortune. Celui qui était encore, il y a peu, l’homme le plus recherché d’Europe, a divisé la foule d’obédience « islamo-racaille » qui peuple nos prisons.
Si l’arrestation du terroriste islamiste s’était déroulée de façon spectaculaire, son incarcération en France ne l’a pas été moins. Escorté par une vingtaine de gardes, issus de la gendarmerie et de l’administration pénitentiaire, aidés d’un hélicoptère en stationnement bas, Salah Abdeslam ne pouvait pas passer inaperçu. Et ce, d’autant plus que son arrivée était diffusée en direct à la télévision. Brisant la monotonie du morne quotidien des taulards, l’exécutant des basses œuvres mortelles de l’État islamique aura pu ainsi mesurer sa popularité, toute relative, dans son milieu naturel.
Selon plusieurs témoins cités dans les médias nationaux, les partisans et les détracteurs du dixième homme ont fait jeu égal à l’applaudimètre. Les acclamations ne surprendront pas ceux qui connaissent l’opinion générale de la voyoucratie « nationale », souvent sympathisante de la cause terroriste, ou au moins indifférente. Les terroristes sont des vedettes dans de nombreux quartiers, pudiquement qualifiés de « populaires ».
On se souviendra, d’ailleurs, d’une chanson du groupe de rap lyonnais Zone 3 qui, reprenant parodiquement « La Marseillaise », lançait : « Si tu fermes pas ta gueule, on te la fait à la Merah. » Issus des mêmes quartiers, biberonnés à l’infra-culture et souvent dotés de curricula vitae criminels qui tiennent lieu de diplômes, les terroristes passent pour s’être purifiés par la pratique d’un islam, perçu, à tort ou à raison, comme celui des origines. Dans ces conditions, il n’est guère surprenant que Salah Abdeslam, un frère, soit élevé au rang de héros de la communauté.
Les lecteurs les plus ignorants auront probablement espéré, à la lecture de ce rapide exposé, que les détracteurs du terroriste soient les ultimes reliquats du patriotisme en ces lieux peu accueillants. Si vous étiez dans ce cas, sachez que vous vous trompiez. Il semblerait plutôt que les sifflets et les injures aient été le fait de la frange la plus radicale des détenus. Les islamistes de Fleury-Mérogis, nombreux et influents, semblent reprocher à Salah Abdeslam son attitude durant les attentats parisiens. Il est maintenant su de tous que Salah Abdeslam s’est enfui le soir du 13 novembre, ce qui lui est reproché par les islamistes emprisonnés qui le jugent coupable de trahison, ou de lâcheté.
Il est communément admis que les musulmans représentent entre 60 et 80 % de la population carcérale du pays. Parmi ces prisonniers, combien ressortiront demain commettre des méfaits de plus grande ampleur ? Combien se seront déterminés à basculer dans le terrorisme pour laver les péchés d’une vie précédente faite de crimes ? Combien viendront en aide au terrorisme, indirectement, via les trafics de toutes sortes, tant d’armes que de drogue ? Nos prisons sont des bombes à retardement.
Salah Abdeslam doit être gardé en vie dans cet univers hyper-violent. Son témoignage sera précieux pour comprendre les méthodes opérationnelles de l’État islamique en France et en Europe. Ne surestimons, cependant, pas l’intérêt du personnage, qui se situait au rang le plus bas de la hiérarchie interne de l’organisation. Sven Mary, avocat belge, a récemment déclaré que son client avait l’ « intelligence d’un cendrier vide ».
Gabriel Robin
08:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un élu du parti d'extrême droite suédois a été suspendu après avoir menacé de commettre un attentat-suicide contre une mosquée
Le parti d'extrême droite des Démocrates de Suède a annoncé la suspension d'un conseiller municipal accusé d'avoir menacé de commettre un attentat-suicide contre une mosquée.
La polémique est partie des révélations d'un site internet antiraciste, "Inte racist men..." ("Pas raciste mais..."), qui avait démontré que cet élu de la commune de Habo (sud), Lennart Karlsson, écrivait des commentaires violemment islamophobes sous pseudonyme.
"Je vais aller en personne à une mosquée avec une veste chargée", avait-il affirmé.
La radio publique SR a rapporté que mercredi soir, une réunion de la section régionale du parti dans le comté de Jönköping avait accepté, sur proposition de M. Karlsson, qu'il se retire provisoirement de ses fonctions. Son dossier est transmis aux instances nationales du parti.
Sans nier que le pseudonyme en question était le sien, Lennart Karlsson s'est défendu en expliquant aux membres de son parti et au quotidien local, le Jönköpings-Posten, que son compte avait été "piraté".
Dans un entretien publié mardi par ce quotidien, il déclare par ailleurs qu'il croit à l'existence de races humaines différentes.
Lennart Karlsson n'a en revanche pas nié être l'auteur sous ce pseudonyme, UNObserver ("observateur de l'ONU"), d'un récit considéré par la presse locale comme complètement invraisemblable: il aurait, en tant que membre d'une organisation humanitaire mandatée par l'ONU, participé à une action en Syrie consistant à enfermer "des musulmans" à l'intérieur d'églises que ces derniers faisaient brûler.
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Pour De Villiers, Hollande veut "faire de la France un grand Kosovo islamique"
L'ancien candidat souverainiste à la présidentielle Philippe de Villiers accuse François Hollande de vouloir "faire de la France un grand Kosovo islamique" dans un entretien à l'hebdomadaire Valeurs Actuelles à paraître jeudi.
Interrogé sur les raisons pour lesquelles le président de la République et la gauche appellent à l'accueil "humaniste" des migrants, le président du Mouvement pour la France répond : "L'islamisation de la France, sous prétexte de multiculturalisme, n'est pas un lapsus. C'est le projet de sauvetage électoral (de François Hollande) et celui des bobos.
Ils veulent faire de la France un grand Kosovo islamique, sous clé américaine." "Le migrant remplace le prolétaire, que les socialistes vont abandonner à la mondialisation sauvage. Le peuple migrant va devenir le nouveau peuple élu", selon lui.
Il critique aussi Nicolas Sarkozy, Alain Juppé ou François Fillon, qui "incarnent la politique veule, détachée du peuple réel, de la haute mémoire, de la souveraineté, de la famille".
"Leur bilan parle pour eux. C'est un désastre. Ils ont coulé le pays. Ce sont des naufrageurs en cravate."
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Agressions sexuelles à Cologne : un des principaux suspects arrêté en Suisse
La justice allemande va pouvoir faire son travail. Un jeune homme de 19 ans, considéré comme l'un des «principaux auteurs» des violences sexuelles commises contre des femmes lors de la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne (ouest) a été arrêté en Suisse, a indiqué jeudi la police allemande.
Le suspect a été interpellé mercredi en compagnie d'un autre homme de 24 ans à Kreuzlingen (canton de Thurgovie, nord de la Suisse), après un vol dans un centre commercial dans la ville allemande voisine de Constance (sud).
Le ressortissant marocain a accepté son extradition
Ils avaient été repérés peu avant midi par un vigile du centre commercial allemand qui les a suivis, avant qu'ils ne traversent à pied la frontière vers la Suisse. Le vigile a alors alerté les forces de l'ordre qui ont interpellé les deux suspects à Kreuzlingen.Le plus jeune, âgé de 19 ans, faisait l'objet d'un mandat d'arrêt européen émis par le Parquet de Cologne, qui le soupçonne d'être l'un des agresseurs lors des violences commises à Cologne la nuit du Réveillon.
Selon l'Office fédéral de la justice de Berne, le jeune homme est un ressortissant marocain et a accepté d'être extradé vers l'Allemagne. En conséquence, l'extradition devrait se faire rapidement, mais la justice suisse n'a pas donné davantage d'informations.
La vague de violences sexuelles perpétrées le 31 décembre à Cologne et dans d'autres villes allemandes ont scandalisé l'Allemagne alors aux prises avec un afflux sans précédent de demandeurs d'asile (plus d'un million en 2015).
Trois condamnations jusqu'à présent
Le 11 avril, le premier procès pour une agression sexuelle s'est ouvert devant un tribunal de Düsseldorf (ouest) où comparaît un Marocain de 33 ans. Jusque là, les tribunaux n'avaient prononcé que trois condamnations pour des faits de vols.Au total, rien qu'à Cologne, les enquêteurs ont recensé plus de 1500 délits, dont de très nombreuses agressions sexuelles mais aussi des viols. Ce soir-là, sur le parvis de la gare de Cologne, des femmes étaient devenues des proies sexuelles pour de jeunes migrants éméchés.
La plupart des 120 suspects identifiés sont originaires d'Algérie ou du Maroc. Certains sont arrivés récemment en Allemagne, d'autres sont présents depuis plusieurs années. En février, le chef de la police locale avait reconnu que la plupart des auteurs pourraient ne jamais être retrouvés.
07:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Suisse : un musée de l'islam inquiète des députés
L'inauguration est prévue pour dans un mois (le 27 mai), mais le Musée des civilisations de l'islam (Mucivi) fait déjà polémique. Des députés du Grand Conseil neuchâtelois ont exprimé leur méfiance contre ce projet, son financement et son objectif officieux. Les investissements consentis pour l'ouverture sont uniquement privés, à hauteur de 3 à 5 millions de francs, auxquels s'ajoutent 22 millions pour un projet immobilier connexe. L'Union démocratique du centre (UDC) pose la question de l'origine de ces fonds, dont il a été dit qu'ils venaient de pays du Golfe, comme le Koweït, le Qatar ou l'Arabie saoudite. Autant d'Etats "connus pour leur grand sens de la tolérance religieuse", remarquent ironiquement les députés.
Dans leur interpellation au Grand conseil, ils ont demandé : "Le Conseil d'Etat compte-t-il vérifier l'origine de ces fonds ? Ces dons ont-ils été défiscalisés ?" Des interrogations auxquelles l'exécutif répondra dans une session ultérieure. Autre élément problématique, le projet immobilier. Ce dernier devrait compter des surfaces commerciales, des appartements, ainsi qu'une salle de prière et une piscine à horaires différenciés pour les hommes et les femmes. Une structure propice pour le "prosélytisme islamiste, en particulier avec les enfants", dénoncent-ils. Les créateurs se sont défendu, présentant leur musée comme un lieu "d'ouverture", pas censé professer l'islam, mais le raconter et le questionner.
07:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
Des imams suisses pour éviter la radicalisation
La Turquie est sous les feux de la critique parce qu’elle envoie et paie des imams en Suisse. Une filière helvétique de formation des imams réduirait-elle les risques de radicalisation des musulmans sous l’influence d’Etats étrangers? Entretien avec Serdar Kurnaz, directeur du Centre Islam et société de l’Université de Fribourg.
Serdar Kurnaz a des orgines turques, mais il est né et a grandi en Allemagne. Avant d’arriver en Suisse, il était imam et a étudié les sciences des religions et la pédagogie à l’Université de Francfort.
swissinfo.ch: Comment devient-on imam en Suisse?
S.K.: Il n’existe pas de formation en Suisse, du moins pas de programme reconnu par l’Etat. La plupart des personnes se rendent à l’étranger pour se former, ou alors ce sont des imams de l’étranger qui sont employés en Suisse.
swissinfo.ch: Concrètement, cela signifie que tous les imams actifs en Suisse sont étrangers ou ont été formés à l’étranger?
S.K.: Oui, il n’y pas d’autres options. Parfois, il peut arriver que les jeunes suivent une sorte d’«apprentissage par la pratique», et qu’ils soient ensuite reconnus comme imam par une association. Ce sont toutefois des cas très rares.
swissinfo.ch: La voie à suivre pour devenir imam en Suisse est donc très informelle?
S.K.: Dans ce cas, oui. Toutefois, cela dépend aussi des associations. Certaines ont aussi des liens avec le gouvernement suisse. Par exemple, le Diyanet (le Ministère turc des Affaires religieuses, ndlr) a conclu un accord avec la Suisse pour que des imams turcs puissent venir exercer. Ils doivent répondre à certaines conditions, par exemple en ce qui concerne la connaissance de la langue. Le Diyanet est une institution étatique de la Turquie. Il possède des succursales à l’étranger, comme la fondation Diyanet en Suisse. Les mosquées de la fondation s’engagent à employer les imams payés par le Diyanet. Cela se fait en accord avec la Confédération et les autorités cantonales.
swissinfo.ch: La majorité des imams actifs en Suisse est donc formée en Turquie?
S.K.: Absolument pas. Il y a aussi des imams qui viennent d’Albanie, du Kosovo, de Macédoine, d’Arabie saoudite, de Tunisie ou du Maroc. Cela dépend de la composition ethnique de la communauté ou de l’association. La langue joue aussi un rôle. Par exemple, un imam prêchera en français et en arabe à la mosquée Diyanet de Fribourg. Les mosquées ont différentes manières de recruter leurs imams.
swissinfo.ch: Le lieu où un imam a été formé est-il vraiment important?
S.K.: Pas d’un point de vue théologique, mais il ne peut pas faire abstraction de l’empreinte culturelle de sa communauté de fidèles. Un imam arabe aura beaucoup plus de difficultés à évoluer dans une mosquée turque que dans une mosquée tunisienne. Il y a aussi un problème de langue: s’il parle uniquement arabe et pas allemand ou turc, il sera confronté à une barrière linguistique en Suisse alémanique. Ainsi, la plupart des communautés optent pour un imam qui vient d’un environnement similaire à celui des fidèles. La prière et le contenu du sermon sont toutefois souvent les mêmes.
swissinfo.ch: N’est-il pas problématique que des imams soient formés ou financés par d’autres pays?
S.K.: A certains égards, oui. Dans de nombreux cas, les imams venus de l'étranger ont de grandes difficultés à s’adapter à la vie suisse. Ils ont du mal à comprendre comment les musulmans vivent dans notre pays et quels sont leurs problèmes. Il peut leur arriver de parler de choses que les gens ne comprennent pas, notamment lorsqu’ils abordent des thèmes qui concernent les musulmans turcs ou tunisiens mais qui ne touchent pas les musulmans d’ici. C’est particulièrement problématique pour les jeunes qui sont encore plus éloignés du contexte de leur pays d’origine. Ainsi, il serait hautement souhaitable de disposer de possibilités de formation en Suisse. Evidemment, il reste encore beaucoup de points à clarifier, notamment la question de savoir qui met en place la formation et qui la finance.
Je crois, cependant, que le problème concerne moins les soi-disant prédicateurs haineux. Ce sont plutôt des cas isolés. De plus, la radicalisation a peu avoir avec le fait que des formations soient financées par des fonds étrangers. Dans la plupart des cas, il s’agit de fondations qui investissent de l’argent mais qui ne s’occupent pas du contenu du prêche.
swissinfo.ch: Quels efforts ont-ils été entrepris en Suisse pour la formation des imams et pourquoi ont-ils échoué?
S.K.: Il y a eu des discussions pour former des imams dans les universités. A ce propos, notre centre a aussi été évoqué. Nous ne formons toutefois pas d’imams, nous proposons des formations continues, et notre public cible comprend bien sûr des imams.
En Suisse, les imams s’occupent aussi d’assistance spirituelle. Une tâche qui n’est pas comprise dans les programmes de formation des pays arabes ou de la Turquie. Les imams pourraient approfondir cet aspect dans le cadre universitaire. Cependant, l’Université est à mon avis le mauvais endroit pour former les imams. Les associations sont mieux adaptées. Chez les chrétiens non plus, la formation ne se déroule pas uniquement à l’Université.
swissinfo.ch: N’est-il pas problématique que des imams soient formés ou financés par d’autres pays?
S.K.: A certains égards, oui. Dans de nombreux cas, les imams venus de l'étranger ont de grandes difficultés à s’adapter à la vie suisse. Ils ont du mal à comprendre comment les musulmans vivent dans notre pays et quels sont leurs problèmes. Il peut leur arriver de parler de choses que les gens ne comprennent pas, notamment lorsqu’ils abordent des thèmes qui concernent les musulmans turcs ou tunisiens mais qui ne touchent pas les musulmans d’ici. C’est particulièrement problématique pour les jeunes qui sont encore plus éloignés du contexte de leur pays d’origine. Ainsi, il serait hautement souhaitable de disposer de possibilités de formation en Suisse. Evidemment, il reste encore beaucoup de points à clarifier, notamment la question de savoir qui met en place la formation et qui la finance.
Je crois, cependant, que le problème concerne moins les soi-disant prédicateurs haineux. Ce sont plutôt des cas isolés. De plus, la radicalisation a peu avoir avec le fait que des formations soient financées par des fonds étrangers. Dans la plupart des cas, il s’agit de fondations qui investissent de l’argent mais qui ne s’occupent pas du contenu du prêche.
swissinfo.ch: Quels efforts ont-ils été entrepris en Suisse pour la formation des imams et pourquoi ont-ils échoué?
S.K.: Il y a eu des discussions pour former des imams dans les universités. A ce propos, notre centre a aussi été évoqué. Nous ne formons toutefois pas d’imams, nous proposons des formations continues, et notre public cible comprend bien sûr des imams.
En Suisse, les imams s’occupent aussi d’assistance spirituelle. Une tâche qui n’est pas comprise dans les programmes de formation des pays arabes ou de la Turquie. Les imams pourraient approfondir cet aspect dans le cadre universitaire. Cependant, l’Université est à mon avis le mauvais endroit pour former les imams. Les associations sont mieux adaptées. Chez les chrétiens non plus, la formation ne se déroule pas uniquement à l’Université.
swissinfo.ch: Quelle est la différence entre un imam et un prêtre catholique ou un pasteur protestant? Quelles sont ses tâches?
S.K.: Il y a plusieurs similitudes. L’imam a des devoirs pastoraux, dirige la prière et est la personne de référence pour toutes les questions religieuses. En Europe en particulier, l’imam est un personnage qui assume de nombreuses fonctions. J’ai parfois l’impression qu’il est considéré comme un Supermann. Parfois, il est psychologue ou théologien. Il doit parfois jouer les savants ou être un organisateur, notamment de pèlerinages. Le rôle des imams en Suisse doit être redéfini. Les imams ne peuvent pas continuer à être surchargés de la sorte.
swissinfo.ch: Y a-t-il des voix qui s’élèvent contre la formation des imams en Suisse?
S.K.: Oui, il y a eu beaucoup de critiques à propos de la formation d’imams en Suisse. L’Union démocratique du centre (UDC, droite conservatrice) a utilisé cela pour protester contre notre centre, même si nous ne formons pas d’imam. Je ne comprends pas ce scepticisme. La formation des imams en Suisse ou en Allemagne pourrait empêcher la radicalisation et rendre le financement plus transparent. Les imams pourraient étudier en Allemagne et suivre des formations continues en Suisse. En outre, il est du devoir des associations d’approfondir la formation pratique de leurs imams. Ce serait une contribution à la lutte contre la radicalisation et la coexistence constructive.
(Traduction de l'allemand: Katy Romy)
Sibilla Bondolfi
07:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les islamistes se félicitent de la proposition de Christian Estrosi pour une Grande Mosquée à Nice
Rappel :
LE CONSEIL MUNICIPAL “EXTRAORDINAIRE” ACCOUCHE D’UNE SECONDE GRANDE MOSQUÉE A NICE OUEST !
(communiqué du 25/04/2016)
« Nous proposerons d’ici à la fin de la semaine un autre projet pour l’implantation d’une mosquée à l’ouest de la ville (…) Il s’agira d’un complexe beaucoup plus développé qui permettra de limiter aussi les abattages clandestins. » a donc annoncé Christian Estrosi.
Au-delà des gesticulations politico-médiatiques de cette matinée, voici la principale nouvelle qu’il faudra retenir de ce Conseil municipal « extraordinaire » : après avoir encouragé le projet de Grande mosquée saoudienne de Nice Ouest et après que sa municipalité en ait autorisé les travaux, Christian Estrosi entend désormais s’y opposer… en favorisant une seconde Grande mosquée ! Pilotée par ses grands amis de l’UOIF peut-être ? Comme c’est déjà le cas de la mosquée de Nice centre, hébergée dans des locaux municipaux, et de celle de Nice Est, hébergée dans des locaux de l’office HLM de la métropole. Son annonce laisse aussi entendre que le lieu, « beaucoup plus développé », pourrait même être agrémenté d’un abattoir halal.
Ainsi, au final, et après toute cette comédie, c’est donc bien d’une seconde Grande mosquée que risquent d’hériter les habitants des quartiers Ouest de Nice. Une seconde Grande mosquée dont tout laisse à croire qu’on y professera la même dangereuse doctrine politico-religieuse.
Les Niçois peuvent compter sur nous pour continuer à combattre sans relâche tant la Grande mosquée à propulsion saoudienne que celle à propulsion municipale !
Marie-Christine Arnautu
Vice-présidente du Front National
Député français au Parlement européen
Conseillère municipale et métropolitaine de Nice
Philippe Vardon
Conseiller régional de PACA
Benoît Loeuillet
Conseiller régional de PACA
Responsable FN de la ville de Nice
07:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dossier de la mosquée de la Plaine du Var : le FN rentre en bataille
Le projet d'implantation d'un lieu de prière pour le culte musulman dans l'ouest de Nice n'a pas fini de faire parler de lui. Après le Conseil Municipal de lundi (auquel l'élue Madame Arnautu n'avait pas participé) et la conférence de l'association En Nour porteuse du projet auquel le maire de Nice s'oppose, c'est au tour du FN de s'exprimer d'un ton ferme et sans ambiguïté.
Ce sont Marie-Christine Arnautu, Conseillère municipale et métropolitaine de Nice ; Philippe Vardon, Benoît Loeuillet, Conseillers régionaux de PACA qui ont réagi avec véhémence en reprenant les déclarations du Maire de Nice :
"Nous proposerons d’ici à la fin de la semaine un autre projet pour l’implantation d’une mosquée à l’ouest de la ville, sur un terrain adapté, avec des financements français et qui représentera tous les courants de la religion musulmane (...) Il s’agira d’un complexe beaucoup plus développé qui permettra de limiter aussi les abattages clandestins".
Les élus frontistes mettent le doit dans la plaie : "Ainsi, au final, et après toute cette comédie, c’est donc bien d’une seconde Grande mosquée que risquent d’hériter les habitants des quartiers Ouest de Nice. Les Niçois peuvent compter sur nous pour continuer à combattre sans relâche tant la Grande mosquée à propulsion saoudienne que celle à propulsion municipale !
Philippe Vardon va encore plus loi et lance un gant de défi : "Je ne doute pas qu’un homme si courageux et si vertueux que Christian Estrosi, n’ayant rien à craindre d’un lâche opposant* et de ses arguments fallacieux, acceptera donc de débattre face à moi sur ce sujet qui préoccupe désormais tous les Niçois".
* au moment où Olivier Bettati et Benoît Kandel allaient quitter l’hémicycle, le Maire de Nice les qualifia de "lâches" .
07:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Migrants: l'Italie répond à l'Autriche
L’Italie et l’Autriche, bien que frontaliers, ne sont pas sur la même longueur d’ondes en matière d’immigration et de contrôles. La fermeture du col du Brenner est notamment en jeu.
Les mesures anti-migrants que l'Autriche veut mettre en place à sa frontière avec l'Italie provoquent la colère des dirigeants italiens, qui devraient l'exprimer ce jeudi lors d'une réunion ministérielle à Rome.
Le nouveau ministre autrichien de l'Intérieur, Wolfgang Sobotka, est attendu ce jeudi après-midi à Rome, où il doit s'entretenir avec son homologue italien Angelino Alfano. "C'est contre la logique, contre l'Histoire et aussi contre le bon sens de fermer le col du Brenner", dans les Alpes, un des axes principaux de transit entre l'Italie et le nord de l'Europe, a prévenu Angelino Alfano ce jeudi matin à la télévision.
A.M avec AFP
07:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
64% des français font le lien entre immigration et criminalité
Un sondage Ifop (mené du 3 au 5 février sur un échantillon représentatif de 1499 personnes) révèle que les Français considèrent les migrants comme une « importante source de criminalité ». À plus de 64 % ils sont convaincus que la présence de migrants d’Afrique et du Moyen-Orient sur leur territoire est une des causes de l’importante criminalité qui sévit en France. Ils ne sont que 28 % à déclarer penser le contraire.
Ce sondage est à relier avec celui dévoilé le 5 mars dernier dans lequel on apprenait que 59 % des Français étaient opposés au plan de l’Union européenne de saupoudrage des envahisseurs dans tous les États européens en général et à leur accueil en France en particulier. 61 % des Français jugeaient déjà que la France « compte beaucoup d’étrangers ou de personnes d’origine étrangère et en accueillir de supplémentaires n’est pas possible ».
Donc selon le sondage, 64% des français interrogés associent l’invasion avec le développement de la criminalité en France; 8% n’ont été capable de répondre à la question, et 28% des sondés ne sont toujours pas conscients du rapport entre la hausse permanente de la criminalité en France avec l’invasion extra-européenne que nous subissons.
Il est inconcevable qu’en 2016, il soit possible que 8% d’un échantillon de 1499 personnes interrogées puissent ne pas avoir d’avis sur une question dont la réponse est démontrée tous les jours, et que 28% nient sérieusement l’évidence. C’est de l’ethno-masochisme.
Nous devons reconquérir tous ces esprits malades et endormis.
Pierre Olivier
07:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'Autriche crée un "état d'urgence" migratoire sur fond de poussée d'extrême droite
Le parlement autrichien a adopté mercredi une loi qui prévoit la possibilité de décréter un "état d'urgence" migratoire supprimant quasiment le droit d'asile, sur fond de montée de l'extrême droite dans ce petit pays qui a accueilli 90.000 réfugiés en 2015.
Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a immédiatement condamné le texte, soulignant notamment que "les demandeurs d'asile, même venant de région en guerre, n'auront plus la possibilité de bénéficier de l'asile en Autriche" si l'état d'urgence est proclamé.
Elaboré depuis plusieurs mois et décrié par des ONG et une partie de l?opposition, cette loi, l'une des plus restrictives d'Europe qui n'a d'équivalent qu'en Hongrie, permettra dans certaines circonstances de bloquer les migrants aux frontières sans même leur accorder la possibilité de formuler une demande d'asile.
Sous ce régime, mis en oeuvre si les services de l'Etat sont jugés "dépassés", tous les demandeurs d'asile, y compris les Syriens et les Irakiens, seront refoulés aux frontières, à moins de prouver qu'ils sont persécutés par le pays d'où ils arrivent, par exemple l'Italie.
La nouvelle loi, adopté par 98 voix contre 67, limite aussi à trois ans l'octroi initial du droit d'asile, une mesure déjà en vigueur dans d'autres pays européens comme l'Allemagne. Elle restreint le regroupement familial pour les bénéficiaires de la protection subsidiaire, un statut moins favorable que l'asile et qui concerne principalement des Afghans.
"Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde", a expliqué le nouveau ministre de l'Intérieur Wolfgang Sobotka, assurant que le gouvernement n'agissait "pas par plaisir, mais parce que d'autres pays ne font pas leur travail" en matière de contrôles des migrants.
Située au croisement des deux principales routes migratoires en Europe - via les Balkans et via l'Italie - l'Autriche a vu transiter plusieurs centaines de milliers de réfugiés en 2015. Elle en a accueilli 90.000, soit plus du 1% de sa population, dépassée seulement par la Suède au sein de l'UE.
Pour 2016, Vienne s'est fixé un plafond de 37.500 demandeurs d'asile supplémentaires, assurant que ses capacités d'intégration arrivent à saturation. Quelque 18.000 demandes ont été enregistrées depuis le début de l'année.
Saluée pour sa générosité au plus fort de la crise, à l'automne, la grande coalition gouvernementale du chancelier social-démocrate Werner Faymann et du vice-chancelier conservateur Reinhold Mitterlehner a, depuis, fortement durci sa politique, dans un contexte de montée du parti d'extrême droite FPÖ.
Créant un véritable "séisme" dans le pays, le candidat FPÖ Norbert Hofer a recueilli 35% des voix au premier tour de la présidentielle dimanche. Et les deux partis au pouvoir ont été éliminés du second tour au profit d'un écologiste.
- 'Entre de mauvaises mains' -
Dans ce contexte, la création d'un "état d'urgence" forge "des outils extrêmement tranchants, qui risquent de tomber un jour entre de mauvaises mains", s'est alarmé le petit parti libéral Neos, en référence à la montée du FPÖ, donné favori aux prochaines échéances électorales.
La patronne des Verts, Eva Glawischnig, a dénoncé mardi "une suppression de facto du droit d'asile" et la conférence épiscopale a dénoncé une "atteinte inacceptable au droit fondamental qu'est le droit d'asile".
Face à un début de bronca au sein même d'une partie des élus sociaux-démocrates, dont quatre ont voté contre le texte, le gouvernement a accepté de limiter à deux ans au maximum la mise en oeuvre de cette disposition.
L'Autriche a réaffirmé mercredi sa volonté de réintroduire des contrôles fin mai à sa frontière italienne, évoquant le risque d'un afflux de migrants via l'Italie. Elle envisage d'ériger une clôture au col du Brenner, l'un des principaux axes de transit nord-sud à travers les Alpes.
Un projet jugé injustifié et illégal par le chef de la diplomatie italienne, Paolo Gentiloni, au regard du droit européen, dans une interview au journal Die Presse mercredi, alors que, selon le HCR, un peu plus de 26.000 migrants sont arrivés en Italie depuis le début de l'année.
Vienne a annoncé mardi une rallonge de 1,3 milliard d'euros pour l'armée et de 1,1 milliard pour la police, notamment pour la protection des frontières, promettant 500 millions supplémentaires pour l'intégration.
En Autriche, le flux quotidien de migrants est tombé à 150 par jour, selon le ministère de l'Intérieur, après la fermeture de la route des Balkans et la mise en oeuvre de l'accord entre l'UE-Turquie en mars.
07:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
École privée musulmane d’Halluin: tout est en règle pour le procureur
L’école privée musulmane Al Fitra avait ouvert pour la rentrée de septembre malgré l’absence d’autorisation de la ville. Le maire a fait un signalement auprès du procureur, qui a été classé sans suite.
C’est une victoire pour l’école Al Fitra et un désaveu pour la ville. La veille de la rentrée, les parents ayant inscrit leurs enfants dans la toute nouvelle école privée musulmane de la rue de la Lys, attenante à la mosquée, ne savent pas si l’établissement va bel et bien ouvrir. Des responsables de l’association qui portent ce projet iront même en mairie pour voir le maire, qui refusera de les rencontrer.
Finalement, l’école ouvre sans l’accord de la ville. « Nous avons saisi le procureur de la République, explique Véronique Six, adjointe à l’action éducative, pour lui signaler cette ouverture sans autorisation. Nous n’avons jamais eu de réponse. » Nous sommes donc allés demander au procureur Thierry Pocquet du Haut-Jussé. Qui nous a répondu que « considérant qu’il y avait eu régularisation et mise en conformité, le parquet a procédé à un classement sans suite du signalement effectué par Monsieur le maire d’Halluin. » Et le procureur de préciser que « la commission de sécurité a rendu un avis favorable à l’ouverture de cet établissement en fin d’année 2015 ».
Une autorisation en août
Plusieurs mois avant l’ouverture de l’école, la ville avait effectué une visite pour vérifier l’hygiène et la sécurité. Ayant remarqué plusieurs problèmes, le maire avait envoyé un courrier recommandé pour demander des aménagements. Par exemple la cour située sur le parking de la mosquée, ce qui est interdit, pour des raisons de sécurité évidente. La ville a fait une seconde visite et là encore, des remarques ont été émises, empêchant le maire de donner son autorisation. En août, la commission communale hygiène et sécurité passe pour la troisième dans les locaux de l’école musulmane et rend un avis favorable. Mais la ville attend une déclaration d’ouverture qu’elle ne recevra jamais. D’où ce signalement au parquet.
« Nous avons fait ce que la loi exige, se défend Gustave Dassonville. Si le procureur classe sans suite, c’est tout, chacun ses responsabilités, j’ai fait ce qu’il fallait faire. » Et le maire d’insister sur le fait qu’il « n’a rien contre cette école ni contre personne. J’applique la loi ».
De leur côté, les responsables d’Al Fitra s’étaient assurés que le parquet ne poursuivrait pas. Ils aimeraient à présent rencontrer le maire « qui n’a jamais donné suite à nos demandes officielles de rendez-vous ».
06:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Migrants/Autriche: Ban Ki-moon «préoccupé»
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s'est dit "préoccupé" par l'adoption en Europe de politiques de "plus en plus restrictives" concernant les migrants, jeudi lors d'un discours devant le Parlement autrichien.
"Je suis préoccupé par le fait que les pays européens adoptent aujourd'hui des politiques de plus en plus restrictives concernant l'immigration et les réfugiés", a-t-il déclaré au lendemain d'un durcissement par Vienne de son droit d'asile, sur fond de montée de l'extrême droite dans ce pays.
06:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 28 avril 2016
Jean Raspail : « Il n’y aura pas de solution sans force ! »
Jean Raspail répond aux questions de Boulevard Voltaire. L’auteur du Camp des saints revient sur les événements tragiques que la France a connus en 2015 et donne sa vision de l’avenir. Selon lui, les armes parleront.
09:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
À Marseille, une synagogue bientôt transformée en mosquée
Jeanne d’Arc avait bouté les Anglais hors de France, ou presque. Moins de 600 ans plus tard, des musulmans marseillais finiront-ils par bouter les juifs hors du centre-ville, ou presque ? La synagogue Or Thora, dans le centre, justement, est en passe d’être rachetée par l’association islamique Al Badr. L’explication, donnée par Zvi Ammar, président du consistoire israélite de Marseille au journal La Provence : « Ce qui arrive est dû à un transfert des populations. » Rien d’autre ?
Massalia, la capitale provençale fondée par les Grecs, longtemps réputée pour être l’une des villes les plus accueillantes pour ceux appelés jadis Israélites, a bien changé. Depuis dix ans, année après année, les juifs quittent donc son centre, de gré ou de force, du moins l’imagine-t-on, cédant la place à une communauté démographiquement plus vigoureuse. Mais après, lorsqu’il n’y aura plus assez de place pour les musulmans à cet endroit ? Les juifs ayant élu domicile dans les 8e, 9e,10e et jusqu’au 13e arrondissement, où émigreront-ils, cette fois ?
« Un mouvement de population » cependant « naturel », pour Zvi Ammar. Mais un « vivre ensemble » pas si naturel, en tout cas, entre les musulmans, représentant dorénavant près de 30 % de la population, contre seulement 9 % de juifs. Lequel, Zvi Ammar, qui se félicitait du « dynamisme de la communauté juive, qui, en quinze ans, a triplé le nombre de synagogues, quadruplé celui des restaurants cacher et doublé le nombre des écoles juives », quatre mois plus tard, ne semble pas s’émouvoir outre mesure à la perspective de troquer une synagogue contre une mosquée.
Et la mairie, dans cette histoire ? La mairie, celle du secteur dirigée par Sabine Bernasconi, se réjouit et « espère même que ce sera grand » ! Peu de chance, après si enthousiaste déclaration, de voir la mairie préempter. La même élue Les Républicains, l’année dernière, qui promettait de faire recouvrer « son identité de culture, sa vocation patrimoniale et culturelle » au centre-ville…
Tout de même, ce changement de peuple de la cité phocéenne ne présenterait-il pas, de surcroît, quelques liens avec une insécurité de plus en plus manifeste ? Comme la trentaine d’actes antisémites signalés chaque année depuis 2012, date des tueries de Toulouse, commises par Mohammed Merah, par exemple ? On peut tout de même se poser la question.
Car, alors que jusqu’aux années 90, les juifs marseillais pouvaient prendre à leur compte le vieux proverbe yiddish « Heureux comme un juif en France », désormais le fait de porter une kippa dans certains lieux est perçu comme un comportement à risque, comme l’explique Jérôme Fourquet dans son livre L’an prochain à Jérusalem. Kippa que Zvi Ammar recommandait de ne plus porter… On comprend mieux, dans ces conditions, que face à 250.000 Marseillais musulmans dont 10 % de pratiquants sur un total d’environ 855.000 habitants, de plus en plus de Marseillais de confession juive parmi une communauté s’élevant, elle, à 80.000, finissent par fuir. Pire : « ils n’ont plus confiance », confie Tal Sfadj, du CRIF.
Aujourd’hui, le centre-ville. Et demain ? Et quid de tous les autres Marseillais ? Des Français non musulmans ? Vous avez dit Grand Remplacement ?
Caroline Artus
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La politique de l’accommodement raisonnable face au terrorisme islamiste Aujourd'hui Alain Juppé est un fervent admirateur de la politique de « l’accommodement raisonnable », persuadé qu’elle amènera à « l’apaisement »
Le Canadien John Ridsdel a été décapité, lundi 25 avril, par l’organisation djihadiste Abou Sayyaf (« les porteurs de l’épée »), qui a fait allégeance à l’État islamique depuis août 2014. Le 21 septembre dernier, John Ridsdel fut enlevé aux Philippines avec trois autres personnes à bord d’un yacht dans la marina d’un complexe hôtelier près de Davao, grande ville de l’île méridionale de Mindanao. Les trois autres détenus sont le Canadien Robert Hall, sa petite amie Marites Flor et le manager norvégien du complexe hôtelier, Khartan Sekkingstad.
Après l’enlèvement, plusieurs vidéos avec les otages avaient été publiées par Abou Sayyaf. Dans la dernière, on y voyait les otages totalement épuisés et affamés. John Ridsdel, lui, gémissait de peur alors qu’un terroriste le tenait fermement par la tête tout en pressant sa nuque contre une machette bien aiguisée. Il sera expliqué que John serait tué le 25 avril si une rançon de 6,4 millions de dollars n’était pas versée. La date arriva mais pas l’argent. Quelques heures après l’expiration de l’ultimatum, la tête de John fut jetée devant la mairie de Jolo par deux personnes circulant à moto.
Face à cet acte, qu’on ne peut qualifier que d’islamiste, Justin Trudeau a dénoncé un « acte de haine » commis par des « terroristes », mais s’est refusé à les qualifier « d’islamistes ». Depuis qu’il a été élu, Justin Trudeau mène face à l’islam et l’islamisme une politique de « l’accommodement raisonnable ». Cette dernière consiste à croire que l’on peut obtenir une paix du moment où nous arrêtons toute confrontation directe avec l’ennemi. Ce dernier se mettra alors à devenir « gentil » et à vous « aimer ». Ainsi, en janvier 2016, Trudeau fit une entrée fracassante sur la scène internationale en annonçant le retrait total de l’aviation canadienne dans la guerre contre l’État islamique, allant même jusqu’à déclarer : « Nous ne bombarderons pas l’État islamique, et cela même si nous sommes attaqués. » Le 6 mars dernier, pendant l’émission « 60 minutes » de CBS, Trudeau développa sa nouvelle stratégie : la meilleure façon pour vaincre le terrorisme, c’est en étant « ouvert » et « respectueux ». Visiblement, cela n’a pas suffi pour sauver la vie de John Ridsdel. L’État islamique considérant sans doute Justin Trudeau comme encore « trop renfermé sur lui-même » et « intolérant ».
En France, Alain Juppé est également un fervent admirateur de la politique de « l’accommodement raisonnable ». Il est persuadé qu’elle amènera à « l’apaisement » dont la France a tellement besoin et, donc, nous garantirait la paix. Cependant, il n’existe qu’un seul moyen pour obtenir et garantir la paix : en capitulant. Se prononcer pour « l’accommodement raisonnable », ce n’est pas préférer « la paix à la guerre », mais choisir de se rendre au lieu de se battre.
Xavier Scott
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L’intégration de l’Europe dans la Turquie semble en bonne voie
Dans la vie, il n’y a jamais rien d’acquis, chose que les citoyens des démocraties occidentales vont probablement devoir redécouvrir dans les temps à venir (et la douleur), plus particulièrement dans le domaine de la liberté d’expression, voire de la liberté tout court. Peu ont eu à se battre au péril de leur vie pour l’acquérir ou la préserver. Et l’on ne sait pas exactement qui est prêt à sacrifier quoi dans ce but.
Je n’aimerais pas devoir me sacrifier pour rattraper les inconséquences de la sordide classe politique européenne actuelle. Là gît néanmoins tout le paradoxe et le mystère : la patrie est une chose terrestre, fragile, finie, qui nécessite parfois un sacrifice absolu, selon l’idée de Simone Weil. L’épouse du vizir Erdoğan, ardente pratiquante de l’autocensure capillaire, déclara il y a quelques semaines de cela que les harems furent d’excellentes écoles préparant les femmes à la vie. Et c’est avec son mari que Bruxelles discute le plus sérieusement du monde de l’entrée de la Turquie dans l’Europe, dans le cadre de péripatéticiens marchandages autour des « migrants ».
Le sultan semble s’être mis en tête de régir d’ores et déjà les modalités de l’expression humoristique européenne, décrétant haut et fort frontières du haram et du halal, et ce, avant même l’entrée de son lopin dans une Europe dont l’exécrable mollesse semble, elle, ne plus avoir de frontières. Un certain humoriste allemand, Jan Böhmermann, avait ouvert le bal, mais il n’est pas en reste : les Pays-Bas et la Suisse ont commencé également à goûter au bâton halal du vizir.
Il y a le cas de cette chroniqueuse turco-néerlandaise, Ebru Umar, brièvement arrêtée à Kuşadası en Turquie pour « insultes » au chef des Ottomans et, aux dernières nouvelles, interdite de sortie du territoire. Détail intéressant – mais faut-il s’en étonner ? -, la communauté turque des Pays-Bas semble soutenir massivement Erdoğan dans ce bras de fer (contre le bras de terre). Par ailleurs, des individus ont pénétré par effraction dans le lieu où réside Ebru Umar à Amsterdam, et sur les murs, l’on peut lire désormais « Pute ». Il semblerait également que les autorités turques aient discrètement encouragé les Turcs des Pays-Bas à leur signaler tout « manquement » à l’égard d’Erdoğan. Cela a été démenti par les autorités turques en des termes aussi savoureux que grotesques : « Il s’agit d’un malentendu, cela ne s’adressait pas aux citoyens turco-néerlandais, mais à des organisations. » Entre-temps, l’ambassadeur néerlandais à Ankara avait reçu rappel à l’ordre concernant les médias sociaux aux Pays-Bas, Facebook et Twitter, après que toutes sortes de moqueries et caricatures d’Erdoğan y ont fleuri. L’ambassadeur Van Rij a rétorqué que cela se situait dans le cadre légal de la liberté d’expression aux Pays-Bas.
Mais le chef ottoman ne s’est pas arrêté là : c’est désormais le tour de nos amis suisses. Dans le cadre d’une exposition photo place des Nations à Genève, un artiste avait installé une photo où l’on pouvait lire notamment : « Je m’appelle Berkin Elvan, la police m’a tué sur l’ordre du Premier ministre turc. » Le photographe en question, le Genevois d’origine kurde et arménienne Demir Sönmez, y expose en effet 58 photos jusqu’à dimanche. La photo incriminée avait été prise lors d’une manifestation en mars 2014 à Genève, et montrait une banderole avec la victime et le petit texte incriminant le Premier ministre. Les autorités turques ont exigé le retrait de la photo incriminée : les Genevois ne se sont pas laissés démonter.
Dernière minute (27 avril, 9 h 00) : selon De Telegraaf, la ville de Mayence a reçu des centaines de dépôts de plainte contre le comique allemand Jan Böhmermann qui s’en était pris à Erdoğan. L’Oumma ottomane germanique en marche. La Turquie ne fait pas encore partie de l’Europe, et le moins qu’on puisse dire est : pourvu que ça dure.
Silvio Molenaar
08:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Campagne contre les discriminations : l'antiracisme à sens unique
Pour lutter contre les discriminations à l'embauche, le gouvernement a lancé la campagne #LesCompétencesD'Abord. André Bercoff s'étonne du deux poids deux mesures qui a cours quand il s'agit de combattre le racisme.
André Bercoff est journaliste et écrivain. Son dernier livre Bernard Tapie, Marine Le Pen, la France et moi est paru en octobre 2014 chez First.
Le ministère du Travail nous l'affirme, et pourquoi ne pas l'écouter? La France est raciste. Discriminante. Réactionnaire. Sclérosée. Corsetée dans son refus de l'autre en son infinie diversité. D'où la campagne nationale à coups d'affiches, de clips et de posters intitulée «Les compétences d'abord». Il s'agit de combattre ce deux poids deux mesures indicible, honteux mais réel, qui empêcherait les patrons d'employer des hommes et des femmes qui n'auraient pas la même couleur qu'eux. Ainsi, sur une image divisée en deux, on voit par exemple, à gauche une jeune femme blanche à qui l'on susurre: «à demain» et à droite, une jeune femme basanée à qui l'on déclare: «désolé, on ne cherche personne»
Que le racisme soit une tare aussi haïssable que condamnable, nul ne le conteste. Mais désigner, depuis des années, le Blanc comme l'archétype du beauf, des Dupont-la-Joie ; psalmodier en permanence qu'il n'existe pas de racisme anti-blanc alors qu'une foultitude de faits divers prouve le contraire, c'est ajouter, au mécontentement ambiant, une frustration et un sentiment d'injustice qui nuisent à la cause même que l'on prétend défendre. Depuis près de quarante ans, de la naissance de SOS Racisme aux mouvements pro-migrants d'aujourd'hui, on ne cesse de clamer: «Touche pas à mon pote». A une seule condition: défendons ardemment le pote si celui-ci est africain, oriental ou asiatique. Mais s'il s'agit d'un visage pâle ou d'une «face de craie», alors il est normal que l'on s'acharne sur lui et que l'on trouve des excuses à ses agresseurs, puisque, par essence, ce Français «de souche» est un colonialiste, un coupable, un oppresseur, qui doit expier tous les péchés de ses ancêtres qui ont occupé, pillé et massacré des populations entières. Par exemple, selon la doxa régnante, seuls les Occidentaux auraient été esclavagistes et il n'y aurait eu aucune traite négrière organisée et soutenue pendant des siècles par des Africains et des Arabes, ni aucune épuration ethnique au Soudan et au Rwanda, au Biafra et au Yémen: cela ne se peut. Seule l'hémisphère Nord a le monopole des génocides.
Récemment, en France, par exemple, on a appris que pourrait se tenir cet été un «camp décolonial» interdit aux blancs. En fait, ce qui se construit ici, à l'insu du plein gré de responsables sourds et aveugles, c'est l'exact pendant des racismes propres à l'extrême-droite de l'entre-deux guerres et d'aujourd'hui. Une espèce de délire de la différence qui, par vengeance mémorielle et commémorations à l'envers, s'attache à répandre, heureusement pour le moment à basse température, les théories qui firent le bonheur de l'Allemagne et de l'Italie des années 30. Ce n'est pas en pratiquant le retour haineux de balancier et la discrimination à l'envers que l'on fera avancer les mœurs et les esprits dans une France moins apaisée que jamais, et où, pour certains, faire de la politique consiste à ajouter encore plus d'huile sur un feu qui couve de moins en moins. Les compétences d'abord? Absolument. A condition que les Gribouille cessent d'être à la manœuvre.
André Bercoff
08:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une mosquée installée dans un ancien entrepôt a Sorgues doit vider les lieux de tous caractères religieux
Le tribunal correctionnel d'Avignon a condamné ce mercredi deux associations musulmanes sorguaises à démolir toute installation liée à la pratique du culte musulman et à rendre l'entrepôt à son état d'origine d'ici deux mois
Un permis de construire avait été refusé par la mairie pour transformer le bâtiment acheté durant l'été 2014 dans la zone commerciale du Fournalet. Mais une salle de prière et des salles de classe avaient tout de même été installées et la mairie a porté plainte
Les deux associations se défendent d'avoir eu un accord verbal du maire de Sorgues car elles cherchent à quitter sans succès des locaux pas du tout aux normes dans la cité des Griffons ou elle réunissent depuis des années les fidèles.
Leur avocat qui avait plaidé la relaxe en dénonçant une réaction politique de la mairie au moment des élections départementales réfléchit avec ses clients à interjeter appel.
Le tribunal en plus d'astreintes financières par jour de retard sur l'exécution de sa décision dans deux mois ( 100 euros par jour de retard ) a condamné les associations a verser 1000 euros à la municipalité de Sorgues.
08:24 | Lien permanent | Commentaires (0)