jeudi, 05 mai 2016
La jeunesse de France en colère après l'assassinat de Luigi
Luigi Guardiera est décédé aujourd'hui, après avoir été violemment agressé dimanche sur le parking d'une boîte de nuit de Tarbes. A 23 ans, il a été enlevé à sa famille et ses amis par par des racailles multirécidivistes.
Luigi Guardiera était un fervent patriote : il s'apprêtait à s'engager dans l'armée et avait défendu les couleurs du Front National lors des élections départementales 2015.
La direction de Génération Identitaire adresse ses sincères condoléances à la famille et aux amis de Luigi Guardiera, toutes nous pensées les accompagnent dans cette épreuve.
Nous adressons aussi un salut fraternel aux militants du Front National de la Jeunesse qui viennent de perdre l'un des leurs. Aujourd'hui, c'est la jeunesse de France toute entière qui est en colère.
09:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'association qui gérait la mosquée "radicale" de Lagny a été dissoute
La salle de prière de Lagny-sur-Marne avait été fermée le 2 décembre après une vaste opération de police qui avait conduit à 22 interdictions de sortie du territoire et neuf assignations à résidence "d'individus radicalisés".
Le Conseil des ministres a prononcé mercredi, sur proposition du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, la dissolution de l'association qui gérait la mosquée "radicale" de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne), fermée dans le cadre de l'état d'urgence.
Présentée par le ministère de l'Intérieur comme "un foyer d'idéologie radicale", la mosquée de Lagny avait été fermée en décembre. Le Conseil d'Etat avait confirmé sa fermeture le 25 février, mais l'"Association des musulmans de Lagny-sur-Marne" qui la gérait avait bénéficié d'un sursis, avec la suspension de sa dissolution par le Conseil d'Etat pour un vice de procédure.
Soupçons d'organisation de départ vers l'Irak et la Syrie
La salle de prière de Lagny-sur-Marne avait été fermée le 2 décembre après une vaste opération de police, première mesure de ce genre jamais prise pour motif de radicalisation. Bilan: un revolver, des documents sur le jihad et "un disque dur dissimulé" saisis, une madrasa (école coranique) clandestine découverte, 22 interdictions de sortie du territoire et neuf assignations à résidence "d'individus radicalisés" prononcées.
La direction de l'association, créée au printemps 2015 pour reprendre la mosquée, assure n'avoir rien à voir avec les dérives des deux précédentes équipes. Mohammed Ramdane, son président, avait vu son domicile perquisitionné au lendemain des attentats du 13 novembre, mais n'a fait l'objet d'aucune poursuite ni d'assignation à résidence, tout comme le reste de son équipe, selon l'avocat de l'association Karim Morand-Lahouazi.
Mais, pour le ministère, cette association visait "à organiser le départ de combattants en zone irako-syrienne (...), notamment le départ d'individus de la mosquée qui rejoignaient l'Egypte auprès d'un imam radical". Dans le viseur des autorités : l'imam salafiste français Mohamed Hammoumi, 34 ans, qui a officié dans cette mosquée jusqu'à son départ en Egypte fin 2014.
08:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Loi Veil et regroupement familial : les deux faces du suicide français
À l’heure où le peuple français est confronté à une vague migratoire inédite voulue et encouragée par l’oligarchie technocratique et mondialisée, et de nature à porter atteinte à sa substance même de manière définitive, il n’est pas inutile de rappeler l’incroyable responsabilité de la droite libérale dans ce suicide français.
C’est sous le gouvernement Giscard qu’ont été votées les premières prétendues lois antiracistes de 1972 dites Pleven, qui en réalité visaient à sanctionner les donneurs d’alerte face aux prémices de l’immigration de peuplement et l’abandon de la souveraineté monétaire et financière, avec l’interdiction à l’État de se financer auprès de la Banque de France. Le mondialisme était déjà en route.
Mais avec la loi sur le regroupement familial votée en 1974, c’est le début de l’immigration de peuplement qui a pris la relève de l’immigration du travail voulue par le patronat pour faire baisser les coûts salariaux.
Or, l’année suivante était votée la loi Veil autorisant le recours à l’avortement.
Sans y voir la marque d’un quelconque complot, il n’est pas anodin de voir un parallèle entre ces deux dernières lois votées à un an d’écart.
Au moment où le Parlement s’attaque à la vie et aux ventres des femmes françaises par l’avortement, il confie le soin d’assurer le renouvellement des générations par les femmes issues de l’immigration de masse. Le Grand Remplacement était déjà en germe. Il y a quelque chose de symbolique dans cette concomitance.
Quelques décennies plus tard, le technocrate mondialiste Juppé n’hésitait pas, avec un incroyable cynisme, à rappeler que l’immigration était un moyen pour faire venir une main-d’œuvre et des populations susceptibles de pallier le problème des retraites.
C’est aussi la position du patronat allemand qui, pour faire face à une population vieillissante, a largement encouragé ces derniers mois l’arrivée de millions de réfugiés sur les côtes de la vieille Europe.
Il serait vain de blâmer ces populations fuyant la misère et la guerre, si les Français et les Européens ne sont pas animés par un profond respect pour la vie humaine et une politique familiale vigoureuse et ne renoncent pas à un consumérisme hédoniste et individualiste.
En d’autres termes, un patriote sincère ne peut être cohérent s’il ne défend pas vigoureusement la vie qui repose sur l’union d’un homme et d’une femme en même temps qu’il défend les remparts de sa cité.
« Honore les dieux, aime ta femme et défends ta patrie » : tels étaient les mots d’Hector de Troie défendant les murs de la cité contre les envahisseurs qui y étaient entrés par ruse.
La famille est, en période de crise, le principal lieu de résistance aux totalitarismes mondialiste et niveleur, parce qu’elle transmet naturellement un héritage, une éducation, une langue… Elle est le premier lieu vital dans lequel les personnes s’enracinent et le premier rempart de notre identité et de nos libertés.
Soit la France et l’Europe renouent avec leur identité profonde par une politique familiale énergique et la réhabilitation d’une figure virile de l’homme et elles sortiront du chaos.
Soit, gavée de subventions au Planning familial, à la Gay Pride et idôlatrant Conchita Wurst comme icône de l’homme nouveau, elle sera mûre pour une dhimmitude définitive et irréversible.
Vieille Europe, tu as le choix entre la mort et la vie. Il est temps de choisir…
Me Frédéric Pichon
08:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les musulmans auront bientôt une mosquée dans le quartier de Beauval
Le Collectif musulman de Meaux aménage un nouveau lieu de culte dans l'ancien magasin Gigastore, à Beauval. Il était très attendu depuis la fermeture de la salle du foyer Adoma.
C’est un soulagement pour les centaines de musulmans qui fréquentaient la petite salle de prière du foyer Adoma, fermée l’été dernier pour des raisons de sécurité. Depuis plusieurs semaines, les travaux d’aménagement d’une nouvelle mosquée ont débuté, à Beauval, dans l’ancien magasin Gigastore. Le site, en friche depuis plusieurs années, offre à l’association un espace considérable : 1 500 m2 au rez-de-chaussée et 500 m2 au sous-sol, équipés du chauffage et de la climatisation. De quoi accueillir aisément entre 1 000 et 2 000 fidèles.
Un million d’euros pour acquérir le site
Le Collectif musulman de Meaux (CMM) porte le projet et a déjà trouvé le nom de sa mosquée : Bilal. Ouahid Abassi, conseiller municipal de la majorité, en fait partie. Mohamed Mellouk, le président, voit sur le long terme : « Pour le moment, on fonctionnera simplement comme une salle de prière. Au fur et à mesure, on va développer de nouvelles activités : du soutien scolaire, des cours d’arabe, des projets humanitaires, des conférences… » Les responsables savent qu’ils auront besoin de temps et d’argent pour cela. Ils sont actuellement locataires des lieux. Ils se donnent 24 mois pour récolter la somme nécessaire pour acquérir le bâtiment, soit environ un million d’euros, sachant que les mensualités seront déduites de ce montant.
Le CMM a déjà reçu une aide du roi du Maroc de 10 000 euros. Mohamed Mellouk précise qu’il s’agit d’un don « sans arrière-pensée » et qu’il n’y aura aucune ingérence dans la gestion du lieu. Il compte de toute façon surtout sur la collecte auprès des fidèles : « Nous n’avons aucune autre ressource. Cette collecte se fera en toute transparence avec l’aide d’un commissaire aux comptes. »
« Il y a un réel besoin »
Ce nouveau lieu de culte pose la question de l’avenir de la mosquée Al Badr, située dans le quartier Dunant…
L’article complet avec tous les détails du projet, la réaction de la mairie et celle des responsables de la mosquée du quartier Dunant dans notre édition en vente jusqu’au mardi 10 mai, disponible aussien version numérique
08:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Christian Estrosi dévoile son propre projet de mosquée à Nice
En guerre larvée contre l’ouverture de la mosquée En-Nour de Nice, Christian Estrosi a présenté, vendredi 29 avril, son propre projet de création de lieu de culte musulman.
Lors d’un point presse, il a promis un terrain de 3 000 m² appartenant à sa ville, dans la plaine du Var, à l’ouest de la ville. Un bâtiment de 1 000 m² serait construit et entouré d’un parvis et d’un parking. Un abattoir temporaire pourrait s’établir pour l’Aïd al-Adha au sein du parking. La délibération du conseil municipal, qui sera en mesure d’acter le projet, devrait intervenir « avant l’automne », d’après Christian Estrosi.
Le lieu serait attribué sous forme d’un bail emphytéotique à une association regroupant des personnes issues du Conseil régional du culte musulman (CRCM) et de l’Union des musulmans des Alpes-Maritimes (UMAM). Ces deux structures sont également sollicitées par la préfecture qui impose qu’elles prennent en charge la direction de la mosquée En-Nour pour qu’elle puisse ouvrir.
Le maire de Nice souhaite, en revanche, faire détruire l’édifice religieux pour le remplacer par une crèche. Le président de la région PACA encourage les institutions musulmanes à se tourner vers ce nouveau projet de lieu de culte.
08:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Merkel veut lutter contre la montée du FN en France, une "ingérence" pour Marine Le Pen
Allemagne: Angela Merkel veut lutter contre la montée du Front national en France, des déclarations qualifiées d'"ingérence" par Marine Le Pen
La chancelière allemande Angela Merkel s'est engagée mardi devant des élèves francophones de Berlin à lutter contre la montée du Front national en France, des déclarations "très graves" immédiatement qualifiées d'"ingérence" par la présidente du parti d'extrême droite, Marine Le Pen.
"Je vais essayer de contribuer à ce qu'évidemment d'autres forces politiques soient plus fortes que le Front national pour autant qu'on puisse le faire de l'étranger", a déclaré la dirigeante conservatrice à l'occasion d'une visite au Lycée français de Berlin.
La chancelière commente rarement la situation politique intérieure française.
"Mais c'est une force (politique) à laquelle nous devons nous confronter, exactement comme nous avons désormais en Allemagne des forces politiques qui ont un discours très négatif sur l'Europe, quand on voit la rhétorique de l'AfD (le parti populiste de droite Alternative pour l'Allemagne)", a-t-elle ajouté.
"Nous devons veiller à ce que l'Europe soit un projet que les gens comprennent", a-t-elle estimé, ajoutant: Il faut qu'ils voient que "c'est mieux avec l'Europe que sans l'Europe".
- "Humiliante" - Marine Le Pen a immédiatement dénoncé dans un communiqué des propos "très graves" qui "témoignent d'une ingérence dans nos affaires intérieures aussi outrancière qu'humiliante pour la France, et marquent une cruelle vérité : celle de la soumission de notre pays à l'Allemagne".
Marine Le Pen dénonce régulièrement la "tutelle" qu'exercerait l'Allemagne sur l'UE et sur la France.
"Pour s'autoriser de tels propos, il faut en effet que la Chancelière allemande considère définitivement la France comme son pré-carré et François Hollande comme son vice-chancelier", répétant ainsi un slogan déjà formulé devant le Parlement européen, "par ailleurs si faible qu'il faudrait même l'aider, chez lui, à lutter contre son principal parti d'opposition", raille l'eurodéputée.
"Hélas, aucune réaction officielle française ne viendra protester contre cette ingérence manifeste de la patronne du gouvernement allemand dans les affaires démocratiques du peuple français", selon elle.
Très critique envers l'Allemagne, Marine Le Pen avait qualifié l'an dernier Angela Merkel "d'impératrice" et l'avait accusée de "chercher à imposer une immigration clandestine +à la schlague+ à toute l'Europe, après lui avoir imposé son ordre financier".
Le FN et l'AfD, qui ont des positions fort différentes sur les questions économiques par exemple, se caractérisent par un discours anti-UE.
Le parti populiste allemand a conquis des sièges dans la moitié des puissants parlements régionaux d'Allemagne ainsi qu'à l'assemblée européenne, dans un contexte d'inquiétude avec l'arrivée de plus d'un million de demandeurs d'asile l'an dernier.
Beaucoup parient désormais sur son entrée à la chambre des députés, le Bundestag, lors de son renouvellement l'an prochain.
08:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une «voie anglaise» pour limiter l’immigration en Suisse
Face à l’impasse des négociations entre l’UE et la Confédération sur l’application de la votation dite «contre l’immigration de masse», un nouveau passage devant le peuple se profile.
L’initiative RASA, prévoyant l’annulation pure et simple du 9 février 2014, sera étudiée par le Conseil fédéral en septembre, faute de solution. Une perspective inquiétante, selon Cenni Najy, expert en politique de Foraus, think tank qui a proposé mardi un contre-projet visant à rendre euro-compatible la volonté populaire: «En demandant au peuple de se déjuger, l’initiative RASA a de faibles chances de passer. Un échec obligerait à une application stricte de la votation du 9 février, avec des conséquences très préoccupantes pour les milieux économiques.»
Le contre-projet de Foraus prévoit la réécriture de l’article 121 de la Constitution, modifié après le 9 février. Les contingents ou quotas d’immigrés, principale pomme de discorde entre l’UE et la Confédération, disparaîtraient et les traités n’auraient plus à être renégociés.
Concessions au Royaume-Uni
En compensation, l’article inclurait la possibilité de limiter les avantages sociaux aux étrangers. Une solution compatible avec les statuts européens, puisque concédée par l’UE à David Cameron en février, lors des discussions pour éviter la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne: «On peut imaginer un scénario où un travailleur étranger ne toucherait pas – ou moins- d’allocation chômage après deux ans de travail, avec des allocations familiales revues à la baisse pour les résidents non-Suisses, détaille Cenni Najy. Cela permettrait de limiter le « tourisme social » dénoncé par l’UDC. La disposition étant constitutionnelle, ce serait au parlement d’en déterminer les applications.» Des lois pourraient également être votées afin de limiter le dumping salarial des travailleurs européens détachés en Suisse.
Reste que les concessions accordées au Royaume-Uni sont conditionnées à son maintien dans l’Union européenne. Le vote anglais du 23 juin sera déterminant pour savoir si la possibilité restera d’actualité en septembre, quand le Conseil fédéral se penchera sur la question. Plusieurs représentants politiques, présent mardi pour l’annonce du contre-projet ont manifesté leur intérêt, mais ont déclaré attendre le résultat du scrutin au Royaume-Uni pour se prononcer.
08:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Beauraing : « Leur chien était dressé contre les immigrés »
Le parquet de Namur a requis, mardi devant le tribunal correctionnel de Dinant, deux ans de prison avec sursis probatoire à l’encontre d’un individu poursuivi pour avoir frappé un homme, le 16 décembre 2013 à Beauraing. Le prévenu se dit victime de racisme.
La victime, qui était accompagnée d’un ami, dit avoir été prise à partie par trois autres personnes, dont le prévenu, alors qu’elle se trouvait en voiture, immobilisée à un carrefour.
Tous s’étaient rencontrés quelques heures plus tôt à une soirée privée lors de laquelle les esprits se sont échauffés à la suite d’une conversation portant sur l’immigration.
Selon le parquet de Namur, les trois individus ont encerclé la voiture des deux victimes avant d’en venir aux mains. L’une d’elles a souffert de 17 fractures au visage et a été en incapacité de travail durant trois mois et demi. Elle souffre aujourd’hui d’une légère incapacité permanente.
Entendu à l’audience, le prévenu, d’origine irakienne, a reconnu avoir porté des coups mais pour se défendre. Ce sont, selon lui, les victimes qui ont encerclé sa voiture. Il ne serait pas à l’origine des nombreuses et graves blessures occasionnées qu’il remet sur deux familles de la région bien connues de la justice. «Durant la soirée, j’ai subi des violences physiques et morales. Des propos racistes et xénophobes ont été tenus. Les gens me disaient que leur chien était dressé contre les immigrés». La défense a plaidé l’acquittement. Jugement le 31 mai.
08:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le fondateur de Pegida condamné pour ses propos
Lutz Bachmann a été condamné mardi à 9600 euros d'amende par un tribunal de Dresde.
Le fondateur du mouvement islamophobe Pegida avait comparé les réfugiés à du «bétail».
Déjà condamné pour braquages, violences et trafic de cocaïne, Lutz Bachmann, 43 ans, a été reconnu coupable d'«incitation à la haine» pour des propos postés en septembre 2014 sur sa page Facebook. Il y décrivait les «réfugiés de guerre» comme du «bétail» ou de la «racaille».
Le juge Hans Hlavka a estimé qu'il était «clair» que M. Bachmann était à l'origine de ces propos tenus sur le réseau social et que ces insultes ne pouvaient pas relever de la liberté d'expression. A l'énoncé de la décision de justice, des partisans de Pegida ont manifesté bruyamment leur insatisfaction au point que certains ont été conduits vers la porte de sortie.
Patriotes européens
La défense qui avait demandé la relaxe de l'accusé a d'ores et déjà décidé de faire appel du jugement. Le Parquet, qui avait réclamé sept ans de prison, s'est également réservé ce droit.
Les «Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident» (Pegida) ont lancé leur mouvement à l'automne 2014 à Dresde. Mais après avoir tenté d'essaimer dans toute l'Allemagne et chez ses voisins, Pegida a subi un coup d'arrêt avec la publication par le journal Bild de photos de M. Bachmann grimé en Adolf Hitler, puis l'implosion de sa direction.
08:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Imam de Brest. Une enquête préliminaire ouverte
Immédiatement, l'erreur présidentielle provoque une cascade de réactions. Non, la mosquée Sunna, à Brest, n'a jamais été fermée, et non, son imam n'est pas « inquiété » par la justice. Tout au plus, le lieu de culte et son domicile ont donné lieu, en novembre dernier, à une perquisition administrative qui n'avait débouché sur aucune poursuite. Joint par Le Télégramme au lendemain des déclarations de François Hollande, le parquet de Brest confirmait que Rachid El Jay, alias Rachid Abou Houdeyfa, « ne faisait l'objet d'aucune procédure judiciaire » (nos éditions du 16 avril). Mais en haut lieu, il semble urgent de sauver la mise. Les services sont alertés, mobilisés, des notes sont exigées.
Train de vie passé au crible
Hasard du calendrier ? Une semaine plus tard, le 21 avril dernier, une enquête préliminaire a été ouverte, sous l'autorité du parquet de Brest, à l'encontre de Rachid El Jay. Conduite en co-saisine par le Groupement d'intervention régional (Gir) Bretagne, basé à Rennes, et l'antenne de police judiciaire de Brest-Quimper, elle offre un cadre juridique large aux policiers, notamment pour passer au crible tout ce qui a trait au train de vie, aux ressources, à d'éventuelles dissimulations d'actifs ou de fraudes fiscales. Dans la mesure où les propos tenus par Rachid El Jay, concernant la musique ou le statut de la femme, ne tombent pas sous le coup de la loi même s'ils ont provoqué un émoi considérable, c'est bien en scrutant son activité économique (dons pour financer l'école coranique qui devrait ouvrir dans les semaines à venir, revenus de ventes en ligne ou générés par les vidéos postées sur la chaîne YouTube, ou encore son activité de voyagiste) qu'il pourrait être, cette fois, « inquiété par la justice ». Contacté hier, le parquet de Brest a affirmé n'avoir « aucun commentaire » à faire sur le sujet.08:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pic historique des violences d'extrême droite en Autriche
L'Autriche a connu une "augmentation dramatique" des actes d'extrême droite au cours de l'année 2015, a annoncé lundi un bulletin d'information émis par le ministère autrichien de l'Intérieur. Les actes d'extrême droite et les actes de nature raciste et xénophobe sont passés de 750 en 2014 à 1156 l'année dernière, soit une hausse de 54,1%. Peter Gridling, du Bureau fédéral de Protection de la Constitution de la lutte contre le terrorisme (BVT), a déclaré que le nombre de personnes signalées dans ce type d'affaires avait atteint 1 691, un chiffre qu'il a qualifié de "pic historique". Les groupes appartenant à la soi-disant "nouvelle droite", et qui comprennent entre autres les Identitaires - une mouvance qui tend à attirer une base partisane plus jeune que par le passé - sont de plus en plus fréquemment impliqués dans ce genre d'actes d'extrême droite.
08:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 04 mai 2016
Alain de Peretti : Vigilance Halal pour un label « boucherie traditionnelle »
Alain de Peretti est vétérinaire et président de l’association Vigilance Halal. Après les scandales à répétition dans les abattoirs français, il dénonce le tabou autour de l’abattage rituel où la souffrance animale est annihilée et les conditions sanitaires régulièrement bafouées. Face à cette situation, Alain de Peretti a plusieurs objectifs. Le premier est d’informer les citoyens sur les risques potentiels qu’ils encourent en consommant de la viande halal… souvent à leur insu… L’exactitude de la traçabilité est également un combat de l’association Vigilance Halal, d’autant qu’une taxe sur ces produits rituels revient au culte musulman. Fort de toutes ces constatations, Alain de Peretti et son association s’inscrivent dans une démarche positive en recensant les abattoirs ne pratiquant pas l’abattage rituel. Ils proposent également aux bouchers d’adhérer à une forme de charte pour garantir aux consommateurs que leur viande n’est pas issue d’abattage confessionnel. C’est un peu la naissance d’un nouveau label “Boucherie traditionnelle”.
07:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 03 mai 2016
Pétition : Que la famille de Salah Abdeslam paie son avocat et non le contribuable.
À l'attention : de toute la France
Je trouve tout simplement honteux que cet individu soit défendu aux frais du contribuable.
Salah Abdeslam a contribué à la mort de dizaines de personnes, il doit payer son avocat lui-même!
11:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
CHARTRES - La mosquée Anoussra a ouvert ses portes
Les mosquées s'ouvrent de plus en plus au public. Exemple encore ce week-end, la mosquée Anoussra de Chartres a accueilli 250 visiteurs, c'était une première expérience pour le monument.
11:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
En France, mieux vaut casser du flic que critiquer l'islam
Dans un excellent article paru sur Boulevard Voltaire, Floris de Bonneville imaginait le discours que tiendrait François Hollande s’il se comportait vraiment en président de la République, suite aux agressions graves des forces de l’ordre qui se déroulent en France depuis plusieurs semaines.
Récemment, après la publication d’une affiche anti-flics de la CGT, le ministre de l’Intérieur s’était senti obligé de défendre ses hommes en rappelant qu’en 2015, 18.000 policiers et gendarmes avaient été blessés en service. Cela représente tout de même 50 membres des forces de l’ordre mis hors de combat chaque jour.
Sans doute par pudeur, Cazeneuve n’a pas ajouté que les seules forces organisées qui attaquaient la police étaient les racailles islamisées et les milices gauchistes.
On pourrait attendre, quand 150 des nôtres ont été exécutés par des soldats d’Allah en 2015, que l’appareil d’État, sa police, sa justice, son armée mettent toutes leurs forces pour éradiquer la menace islamiste. Pour cela, le gouvernement devrait permettre aux forces de l’ordre de protéger efficacement les Français, en arrêtant d’avoir 50 blessés tous les jours. Il devrait, d’autre part, donner des consignes à la justice pour qu’elle cesse de persécuter ceux qui, en expliquant ce qu’est réellement l’islam, permettent aux Français de comprendre pourquoi, depuis le 11 septembre 2001, 29.000 attentats mortels ont été commis au nom de ce dogme.
Mon expérience m’amène à constater qu’on est loin de ces priorités, dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve. Depuis deux mois, qu’ai-je vu, dans la mouvance du combat contre l’islamisation de la France à laquelle j’appartiens ?
Caroline Alamachère, rédactrice d’un site de réinformation, a été condamnée, le 10 mars dernier, par la 17e chambre, à 8.000 euros de dommages et intérêts à verser à une directrice d’école catholique, et à une amende de 1.500 euros. Son crime : avoir protesté contre le fait que, dans cette école, les élèves avaient dû apprendre par cœur une sourate du Coran.
Alain Jean-Mairet, président (suisse) d’un site répondant du droit helvétique, a été condamné par la même instance à 5.000 euros d’amende et à payer 3.000 euros à la LICRA. Son crime : avoir, sur ce site, autorisé un apostat de l’islam, tunisien, à publier un texte très critique sur les dérives sexuelles qu’autorisent les textes sacrés de l’islam. L’argument avancé : à cause d’Internet, l’article était disponible en France ! Notre pays s’est donc autoproclamé police mondiale contre l’islamophobie.
Le 14 avril dernier, j’ai été victime d’une perquisition en mon domicile. Sur commission rogatoire d’un juge parisien, les policiers m’ont « confisqué » mon téléphone portable et mon ordinateur. Mon crime ? Je suis suspecté (sans le début de la moindre preuve) d’être le misérable qui aurait envoyé un tweet représentant Anne Hidalgo, à genoux, en train de lécher une babouche musulmane, le jour où elle commémorait le ramadan, dans sa mairie. J’ai donc dû puiser dans mes économies pour me rééquiper au plus vite.
Quelques jours après, la dessinatrice Ri7 était convoquée par la même juge, et se voyait mise trois fois en examen ! Son crime : avoir été l’auteur du dessin incriminé, et qu’il ait été repris dans trois articles sur Riposte laïque !
Je conclus donc de tout cela que, dans la France socialiste, c’est bien d’être Nuit debout ou antifa. On peut casser du flic, on peut manifester, même pendant l’état d’urgence, on peut occuper la place de la République trois semaines durant en toute impunité, la transformer en dépotoir et en urinoir géant, vandaliser les boutiques, symboles du capitalisme et de l’exploitation, et aller se coucher tranquillement, à l’aube, sans être inquiété, en retrouvant son ordinateur à la maison.
Et en plus on est bichonné par les médias et invité sur les plateaux de télévision.
Je crois bien que je vais redevenir gauchiste : c’est nettement moins dangereux que de lutter contre l’islam !
Pierre Cassen, Président de Riposte laïque
11:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Abbé Dochy : « Mahomet était un voleur, un meurtrier et un violeur. »
« Mahomet était un voleur, un meurtrier et un violeur. » Oreilles impies, s’agit-il bien du Mahomet, prophète de la religion d’amour et de paix, dont toute caricature ou critique sont proscrites sous peine de fatwa, de mort et de déchaînement coléreux des masses musulmanes habituellement pondérées ?
Après le ministre de la Justice belge, l’islamophobe Jambon qui, récemment, s’adonnait à la stigmatisation de masse de la communauté musulmane majoritairement pacifique, mais apparemment ô combien festive, en arguant qu’une « partie significative a dansé à l’occasion des attentats », voilà que, toujours du plat pays, nous vient monsieur l’abbé, Germain Dochy, 77 ans, qui, n’ayant cure de l’islamiquement correct endémique ou de circonstance, verse à son tour dans le sordide amalgame au cours d’une célébration religieuse devant des enfants qui répétaient pour leur Confirmation, en leur confirmant à son tour une vérité historique sur le modèle parfait vénéré de tous les musulmans modérés et/ou immodérés : « Il avait 45 femmes, dont la plus jeune avait 9 ans. Et, en réalité, l’islam n’est pas une religion. » Horreur, malheur et indignation collective et pavlovienne des familles et de sa hiérarchie.
De toute évidence, selon le lexique habituel de la propagande, le prêtre a dérapé, et le voilà jeté en curée aux chiens de garde et au diocèse de Bruges. Mais Dochy ne retire rien de ce qu’il a dit : « N’ai-je plus le droit de dire la vérité ? J’ai raconté aux enfants que Mahomet n’était pas un prophète. Pour l’islam peut-être, mais pas pour nous, il a mené une vie de débauche et a fait plusieurs guerres. Et puis, il y a l’islam, qui se comporte comme une religion mais qui est en réalité une anti-religion », prolonge-t-il. Le risque de sanctions n’est pas exclu. Des sanctions contre des prêtres pédophiles, on comprend aisément ; des sanctions contre un prêtre qui dénonce un pédophile, faudra que le diocèse argumente.
Une semaine plus tôt, Jambon, qui ne mâche pas non plus ses mots, déclarait : « Je pense qu’en démocratie, tout le monde a le droit d’avoir les faits. » Les faits en démocratie, la vérité dans les églises. Comme d’autres apprennent à manier le subtil art de la taqiya dans les mosquées de la République, n’est-on pas en droit d’apprendre à nos enfants la vérité, toutes les vérités, dans les églises, notamment celles de France, sa fille aînée ?
Germain Dochy, prêtre flamand de Kortemark, bientôt victime de la propagande et de l’islamiquement correct, contrairement à François qui, du seul fait qu’il soit si bien adoubé par la propagande, rend son éminence éminemment suspecte. Germain, somme toute, rime bien mieux avec Urbain, qui lançait, il y a mille ans, un appel aux « hérauts du Christ, à persuader à tous, à quelque classe de la société qu’ils appartiennent, chevaliers ou piétons, riches ou pauvres, de se rendre à temps au secours des chrétiens et de repousser ce peuple néfaste loin de nos territoires ». La nouvelle Libération, la Reconquête sera guerre de religion ou ne sera pas.
À l’attention des agnostiques, impies, incrédules, incroyants, irréligieux, mécréants, sceptiques, républicains, laïcards, démocrates, progressistes et autres athées : face à l’islam, à défaut de remplir les églises, tout combat ne les défendant pas ni ce qu’elles représentent est perdu d’avance.
À bon entendeur salut.
Pierre Mylestin
10:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Quand l’UOIF récuse les liens directs entre islam et terrorisme…
« Ma charia, ce sont les lois de la République. La charia des musulmans de France, ce sont les lois de la République. » Non, je ne tire pas ces assertions de 1984, le roman dystopique de George Orwell. Elles ont été prononcées par Amar Lasfar, le président de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), à deux semaines de la 33e rencontre de la RAMF (Rencontre annuelle des musulmans de France) tenue habituellement à La Courneuve.
Rappels : l’UOIF, créée en 1983 et membre du CFCM (Conseil français du culte musulman) depuis 2003, classée parmi 83 groupes terroristes par les Émirats arabes unis en 2014, a depuis 2003 pignon sur rue en France. L’UOIF, dont le président de 2012, Ahmed Jaballah, déclarait il y a 20 ans qu’elle était « une fusée à deux étages : le premier démocratique, le second mettra en orbite une société islamique ».
Depuis 32 ans, l’UOIF poursuit donc tranquillement son bonhomme de chemin – ayant essaimé 300 associations partout sur le territoire -, ses visées antirépublicaines n’ayant jamais été remises en question par aucun gouvernement. L’UOIF, de notoriété publique proche des Frères musulmans rêvant, eux aussi, de l’établissement d’un califat mondial. Sa proximité idéologique avec les Frères ? Lasfar assume totalement tout en certifiant que « ce n’est pas cela qui nous guide ». C’est quoi, alors ? L’UOIF semble bien pratiquer la double pensée, celle qui permet d’énoncer deux affirmations contradictoires tout en les acceptant toutes les deux. Langage orwellien version taqiya, en somme.
Exercice auquel continue de se livrer magistralement ce monsieur Lasfar, posant sur le même plan charia, « liberté, démocratie » et « laïcité », lesquelles sont censées « permettre à l’islam de vivre une expérience inédite ». Hassan II aurait-il affabulé quand il disait qu’« à partir du moment où on est musulman, on ne peut pas être laïc car le droit musulman nous colle à la peau tant sur le droit public que sur le droit privé, qu’on le veuille ou non » ?
Ce n’est pas tout. Alors que le recrutement de djihadistes en France passe la plupart du temps par les mosquées dites salafistes – celles pointées du doigt pour prêcher un islam radical -, le président de l’UOIF affirme qu’« il y a des salafismes respectueux des lois de la République et qui ont un discours responsable ». Nous ne sommes plus qu’à un pas des « djihadistes respectueux de la vie humaine »…
Il faut dire qu’à son colloque « Crises : quelles alternatives face aux peurs ? », en février 2016, l’organisation mettait les points sur les i. Elle en a par-dessus la tête, l’UOIF, que les acteurs musulmans soient « sommés de se désolidariser et de répondre des actes terroristes, comme si l’islam était tenu pour responsable du monstre né des entrailles de l’Hexagone »… Mais bien sûr, il fallait y penser : les coupables seraient donc, en vrac et dans le désordre, le mode de vie occidental, les Français non musulmans et les fameuses… valeurs républicaines ! Et nos gouvernants qui n’y voient que du feu…
Caroline Artus
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L'Autriche confrontée à une "augmentation dramatique" des actes d'extrême-droite, selon le ministère de l'Intérieur
L'Autriche a connu une "augmentation dramatique" des actes d'extrême-droite au cours de l'année 2015, a annoncé lundi un bulletin d'information émis par le ministère autrichien de l'Intérieur.
Les actes d'extrême-droite et les actes de nature raciste, xénophobe ou antisémite sont passés de 750 en 2014 à 1 156 l'année dernière, soit une hausse de 54,1 %.
Peter Gridling, du Bureau fédéral de Protection de la Constitution de la lutte contre le terrorisme (BVT), a déclaré que le nombre de personnes signalées dans ce type d'affaires avait atteint 1 691, un chiffre qu'il a qualifié de "pic historique".
Les groupes appartenant à la soi-disant "nouvelle droite", et qui comprennent entre autres les Identitaires - une mouvance qui tend à attirer une base partisane plus jeune que par le passé - sont de plus en plus fréquemment impliqués dans ce genre d'actes d'extrême-droite.
Le rapport a également souligné que la crise des réfugiés et des demandeurs d'asile, qui a commencé en 2015, avait conduit à un "déchaînement substantiel du ressentiment et des agressions xénophobes".
Dans le même temps, les actes liés aux mouvances d'extrême-gauche ont enregistré une baisse, passant de 371 à 186. Ces actes ont concerné 412 personnes, contre 545 l'année précédente.
10:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne Angela Merkel menacée par la montée de l’extrême droite
La laïcité de l’État turc serait-elle la nouvelle cible des islamo-conservateurs au pouvoir, dans la continuité de la vague de répression contre tous les mouvements progressistes ? C’est ce que laisse supposer la dernière déclaration du président du Parlement, Ismaïl Kahraman, membre du Parti de la justice et du développement (AKP, islamiste). «En tant que pays musulman, pourquoi devrions-nous rester en retrait de la religion ? Nous sommes un pays musulman. (…) Avant tout, la laïcité ne doit pas figurer dans la nouvelle constitution», a-t-il martelé le 25 avril, lors d’une conférence.
La déclaration a aussitôt déclenché des manifestations à Ankara, la capitale, à Istanbul, à Izmir. Les rassemblements qui ont eu lieu le 26 avril sous le mot d’ordre «La Turquie est laïque et le restera» ont été violemment réprimées. Les leaders de l’opposition ont dénoncé l’instrumentalisation politique de la religion, source de «chaos», reprochant à l’AKP de vouloir briser le socle de la laïcité sur lequel repose la République turque fondée par Mustafa Kemal (Atatürk) en 1923.
Le président Erdogan, fondateur de l’AKP en 2001, s’est fendu quant à lui d’une déclaration laissant entendre qu’il n’approuvait pas la sortie du président du Parlement, estimant que ce dernier exprimait seulement «ses propres opinions». En ce qui le concerne, sa «pensée est claire depuis le début : l’État doit se tenir à égale distance de tous les groupes religieux, c’est ça la laïcité», a-t-il déclaré le 26 avril à partir de Zagreb (Croatie), où il était en visite.
Rassurer l’UE
Des propos qui visent sans surprise à rassurer l’UE. Le gouvernement turc espère une relance des négociations en contrepartie de l’accord sur les réfugiés. Mais nul n’est dupe dans les milieux progressistes attachés au caractère laïc de l’État turc. Dans la réalité, l’offensive est bel et bien engagée sur le terrain, dans les secteurs les plus sensibles de la société, pour instaurer la domination sans partage des signes et des comportements religieux.
Le port du voile est ainsi autorisé dans les universités, dans la fonction publique, de même que dans les lycées. L’enseignement de l’islam est obligatoire dans l’école publique. Les salles de prière rouvrent partout où cela est souhaité, notamment à l’intérieur des enceintes universitaires. Les autorités religieuses mènent de véritables campagnes d’islamisation de la jeunesse, tandis que les centres de formation d’imams se multiplient à travers le pays.
Manœuvres et attentats
Faute de majorité parlementaire pour réformer la Constitution (317 députés au lieu de 330) et instaurer le régime présidentiel omnipotent voulu par Erdogan, l’AKP tente de «travailler» en profondeur la société turque dans l’objectif évident de faire pression pour ébranler l’État laïc. Ces manœuvres politico-idéologiques interviennent dans un contexte d’attentats sanglants à répétition et d’une offensive de Daech à la frontière avec la Syrie. Le pouvoir turc donne le sentiment de vouloir jouer sur la peur pour accompagner la dérive autoritaire du président Erdogan et accélérer l’islamisation du pays.
- See more at: http://www.mediaterranee.com/0212016-turquie-letat-laic-sous-menace-des-islamo-conservateurs.html#sthash.wDjopQou.dpufRéuni en congrès, à Stuttgart, le parti populiste allemand AfD se pose en force anti-establishment et donc directement contre la chancelière allemande.
Ce n’est pas la première fois qu’un parti se révolte contre la classe dirigeante en Allemagne. La dernière fois, c’était le parti des Verts il y a 36 ans. Trois ans après sa création, il entrait au Bundestag. Il a changé le pays de manière durable. Une grande partie de ce qui semble évident et important aujourd'hui, ce sont les Verts qui l'ont initié : les énergies renouvelables, l'égalité entre hommes et femmes, les unions entre hétérosexuels et homosexuels, les technologies plus vertes, dans l’industrie automobile, l'alimentation bio, l'égalité des chances à l'école, l'ouverture sur le monde…
Ces jours-ci, un parti s'est de nouveau mis en quête de changer l’Allemagne. Comme beaucoup de Verts à leurs débuts, ses membres rejettent le système, fustigent ses représentants et voient partout connivences et compromissions.
Le parti a été fondé il y a trois ans et devrait probablement accéder au pouvoir aussi vite que les Verts en leur temps. À la différence qu’aujourd’hui il ne mènera pas une politique moderne et progressiste mais plutôt destructrice et rétrograde. Oui, une politique qui, sur de nombreux points, est contraire à la constitution.
Un parti normal ?
Le succès important de l’Afd ne se nourrit pas seulement du rejet de la politique des réfugiés du gouvernement fédéral. Celui-ci a d'ailleurs déjà commencé à adapter son action sous les critiques. Or, le nombre de réfugiés baisse mais dans les sondages, l’AfD continue sa progression. Au niveau national, il vient de dépasser les Verts et il ne lui manque pas grand chose pour faire pareil avec les socialistes de la SPD. Enfin, lors du congrès du parti, qui s'est tenu à Stuttgart le week-end dernier, l'AfD a travaillé essentiellement sur les grandes lignes de son programme, avec un message : Nous sommes un parti normal.
Mais il ne l’est pas. L'AfD est un parti radical qui refuse le progrès et prône des limitation. La limitation des religions, la limitation des modes de vie, la limitation de la créativité politique. L'AfD est devenu un creuset pour tous ceux qui ne votaient pas ou ne se reconnaissaient pas dans les grands partis existants, la SPD et la CDU. Ces électeurs ont fui vers l’AfD et acceptent sa radicalité – bon gré, mal gré.
Plus longtemps la CDU sera menée par Angela Merkel, plus le parti perdra ses éléments les plus conservateurs. Ils sont profondément aigris que Merkel ait écarté ou écrasé tous ses adversaires. Ils font ouvertement part de leur déception de voir la stature de la CDU se déliter parce que Merkel mène une politique socialiste.
Merkel a fait de la CDU un « corps creux » politique, lui reproche même le chef de la SPD Sigmar Gabriel. En Allemagne, personne n’avait cherché à se démarquer ainsi des rapports de force établis depuis des années. Tout ça pour rester au pouvoir. La colère à ce sujet se manifeste désormais sous plusieurs aspects, de l’adhésion à à l’AfD.
Merkel, haïe de tous
Cependant, le SPD est lui aussi vidé de sa substance. Et Merkel y a contribué. Ceux qui étaient socialistes se sont tournés vers les populistes de droite, car ils ne savent plus ce que défend leur ancien parti. Sigmar Gabriel ne peut pas mener une politique d'opposition parce qu'il siège au gouvernement depuis des années le gouvernement et, au fond de lui, approuve le cap suivi par Merkel.
La politique classique du SPD, à savoir le salaire minimum, l’abaissement de l'âge de la retraite, ou encore les quotas des femmes ne comptent pas. Mais c’est plutôt le nombre croissant de licences pour les exportations militaires vers les pays douteux, le manque de logements à des prix abordables ou l'augmentation des contrats de travail et du travail en intérim que l’on retient.
Au cours de son mandat, Merkel a pulvérisé les deux camps politiques. Le sien et celui des sociaux-démocrates. Le résultat est la montée de l’AfD. Bien sûr, on peut espérer que le parti finira par se saboter lui-même et trébuche sur ses divisions, et que le sujet des réfugiés (au fur et à mesure qu’ils s’intégreront) n'en soit plus un, de sorte qie le parti retombe entre 5 et 8 %.Mais que se passerait-il si cet espoir était déçu ?
A la fin de son mandat, Angela Merkel aura été chancelière depuis 12 ans. Si elle se représentait en 2017 et était de nouveau élue, cela ferait 16 ans. La même durée qu’Helmut Kohl. Il a été chassé du pouvoir, à la fin, par le SPD et ces-mêmes Verts qui se révoltaient contre l'immobilisme depuis des années.
Une chance pour le SPD
On constate déjà une certaine lassitude envers Merkel. On n'ose imaginerait ce que ce serait en 2021. Et encore moins ce que cela donnerait si l’AfD chassait Angela Merkel du pouvoir et entrait au gouvernement sous quelque forme que ce soit. Merkel serait bien avisée de renoncer à la prochaine candidature de chancelier pour laisser la place à un conservateur désigné. Cela ne signifiera pas un retour aux années 1950, lorsque la femme devait rester au foyer et que la famille se composait d’un père, d’une mère et d’un enfant.
Ce n'est d'ailleurs pas ce qu'incarne Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des Finances (CDU), tout conservateur qu'il est, et qui pourrait ainsi réaliser le rêve d'une vie en devenant, pour quatre ans, chancelier de transition. Cela laisserait le temps à tous les membres de la CDU qui se sentent écrasés par Merkel de s'affirmer. Les conservateurs auraient alors de nouveau une maison.
Le départ de Merkel permettrait aussi au SPD de respirer à nouveau et peut-être aussi de freiner sa chute vers l'oubli. Si Sigmar Gabriel (SPD) devait lui aussi partir, il resterait encore du temps pour renouveler les rangs avec des personnalités qui ne seraient ni le chef du SPD Thomas Oppermann, ni la ministre des Affaires sociales Andrea Nahles. Il y aurait à nouveau l’opportunité de se démarquer, de s’assurer de ses propres résultats et de se frotter à un parti au centre du spectre politique.
Pour l'Allemagne, c’est de toutes façons mieux que deux grands partis s’affrontent l’un l’autre plutôt qu’ils affrontent tous deux l’AfD.
Janko Tietz
La laïcité de l’État turc serait-elle la nouvelle cible des islamo-conservateurs au pouvoir, dans la continuité de la vague de répression contre tous les mouvements progressistes ? C’est ce que laisse supposer la dernière déclaration du président du Parlement, Ismaïl Kahraman, membre du Parti de la justice et du développement (AKP, islamiste). «En tant que pays musulman, pourquoi devrions-nous rester en retrait de la religion ? Nous sommes un pays musulman. (…) Avant tout, la laïcité ne doit pas figurer dans la nouvelle constitution», a-t-il martelé le 25 avril, lors d’une conférence.
La déclaration a aussitôt déclenché des manifestations à Ankara, la capitale, à Istanbul, à Izmir. Les rassemblements qui ont eu lieu le 26 avril sous le mot d’ordre «La Turquie est laïque et le restera» ont été violemment réprimées. Les leaders de l’opposition ont dénoncé l’instrumentalisation politique de la religion, source de «chaos», reprochant à l’AKP de vouloir briser le socle de la laïcité sur lequel repose la République turque fondée par Mustafa Kemal (Atatürk) en 1923.
Le président Erdogan, fondateur de l’AKP en 2001, s’est fendu quant à lui d’une déclaration laissant entendre qu’il n’approuvait pas la sortie du président du Parlement, estimant que ce dernier exprimait seulement «ses propres opinions». En ce qui le concerne, sa «pensée est claire depuis le début : l’État doit se tenir à égale distance de tous les groupes religieux, c’est ça la laïcité», a-t-il déclaré le 26 avril à partir de Zagreb (Croatie), où il était en visite.
Rassurer l’UE
Des propos qui visent sans surprise à rassurer l’UE. Le gouvernement turc espère une relance des négociations en contrepartie de l’accord sur les réfugiés. Mais nul n’est dupe dans les milieux progressistes attachés au caractère laïc de l’État turc. Dans la réalité, l’offensive est bel et bien engagée sur le terrain, dans les secteurs les plus sensibles de la société, pour instaurer la domination sans partage des signes et des comportements religieux.
Le port du voile est ainsi autorisé dans les universités, dans la fonction publique, de même que dans les lycées. L’enseignement de l’islam est obligatoire dans l’école publique. Les salles de prière rouvrent partout où cela est souhaité, notamment à l’intérieur des enceintes universitaires. Les autorités religieuses mènent de véritables campagnes d’islamisation de la jeunesse, tandis que les centres de formation d’imams se multiplient à travers le pays.
Manœuvres et attentats
Faute de majorité parlementaire pour réformer la Constitution (317 députés au lieu de 330) et instaurer le régime présidentiel omnipotent voulu par Erdogan, l’AKP tente de «travailler» en profondeur la société turque dans l’objectif évident de faire pression pour ébranler l’État laïc. Ces manœuvres politico-idéologiques interviennent dans un contexte d’attentats sanglants à répétition et d’une offensive de Daech à la frontière avec la Syrie. Le pouvoir turc donne le sentiment de vouloir jouer sur la peur pour accompagner la dérive autoritaire du président Erdogan et accélérer l’islamisation du pays.
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Hazebrouck: la construction de la mosquée avance doucement mais sûrement
Depuis deux ans, des fidèles viennent travailler le week-end pour construire la mosquée d’Hazebrouck, au bout de la rue de Merville. Le bâtiment est construit mais il reste à y faire tous les aménagements intérieurs. Et aussi à collecter des dons pour les financer.
Le chantier de la future mosquée d’Hazebrouck avance à un rythme tranquille depuis deux ans, celui des bénévoles qui se relaient le week-end pour édifier un bâtiment dans lequel ils pourront prier et pratiquer leur religion. Contrairement à ce qu’ont pu affirmer certains sans vraiment savoir de quoi ils parlaient, cette réalisation ne bénéficie d’aucune subvention publique. Ce sont les dons des fidèles et des participations d’entreprises qui permettent d’édifier cette mosquée sous l’égide de l’Association culturelle et éducative, que préside Aïssa Harrous.
Aujourd’hui, le bâtiment s’est élevé sur le terrain acheté par l’ACEH au bout de la rue de Merville. Le clos et le couvert sont achevés. Il reste encore beaucoup de travail pour en venir maintenant aux aménagements intérieurs (sols et murs, électricité, sanitaires, décoration intérieure, alarme et vidéo-surveillance). Aïssa Harrous estime qu’il faudra collecter environ 50000€ pour ces travaux et ne se risque pas à indiquer pour le moment une date de mise en service de la mosquée.
300 m2 de surface et un accès pour personnes handicapées
L’accessibilité aux personnes handicapées, précise-t-il, « a coûté beaucoup d’argent, il a fallu aussi rehausser le bâtiment à cause des risques d’inondation ».
Le projet n’a guère changé depuis l’origine. Le bâtiment a une emprise au sol de 300 m2 , avec une rampe d’accès pour les personnes handicapées à l’extérieur. Dedans, le même souci a conduit à réaliser également des toilettes accessibles aux personnes handicapées, des deux côtés, hommes et femmes.
L’étage accueillera un grenier et un appartement de gardiennage. Il disposera aussi d’une terrasse. On trouvera deux salles de prière au rez-de-chaussée (une pour les hommes et une pour les femmes) ainsi que des bureaux et des salles de formation ou de réunion.
Et non, il n’y aura pas de minaret. Le bâtiment est conçu pour s’intégrer dans le paysage, tout comme les fidèles se veulent intégrés dans la ville…
10:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Immigration: le Maroc, gendarme de l’Europe?
Le Maroc joue le rôle de gendarme de l’Europe en matière de lutte contre l’immigration clandestine, en contrepartie d’un soutien à ses intérêts en rapport notamment avec la question du Sahara, soutient le quotidien El Pais dans un long reportage paru le 1er mai.
A l’instar de la Turquie, le Maroc, qui vient d’achever la construction de sa propre clôture autour de la frontière de Melilia, "joue le rôle de gendarme (de l’Europe), mais la contrepartie obtenue par ce pays n’est pas bien définie", ajoute le journal dans un reportage consacré à ce sujet.
Le journal espagnol relève que la clôture construite par le Maroc autour du préside de Melilia est "une illustration claire de la mission de filtrage assumée par le Royaume en matière de contrôle des flux migratoires pour le compte de l’Espagne et l’Europe".
Interrogé par El Pais sur la contrepartie perçue par le Maroc pour cette mission, le ministre espagnol de l’Intérieur, Jorge Fernandez Diaz, a évité de répondre de manière directe à cette question.
"La Turquie est en train de fournir un grand effort et elle doit être récompensée. Je suis préoccupé par cette comparaison injuste avec le Maroc", a-t-il dit, ajoutant que des menaces comme le terrorisme, le trafic de drogue et les mafias de l’immigration clandestine ne peuvent pas être affrontées sans la collaboration du Maroc.
10:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Paris : 1.619 migrants évacués du camp de Stalingrad
Lundi 2 mai, peu après 6 heures du matin, les services de police ont procédé à une nouvelle évacuation sous le métro aérien de Stalingrad, dans le nord de Paris. Il s'agit de la troisième opération du type depuis le mois de mars. Celle-ci était menée par la Ville de Paris, la préfecture d’Île-de-France et la préfecture de police. Un campement de plus d'un millier de migrants s'y était progressivement reformé au cours des dernières semaines.
Selon la préfecture de région, "1.619 personnes ont été mises à l'abri". À l'aube, les premiers d'entre eux, en majorité Soudanais et Afghans, sont montés calmement dans des bus affrétés pour l'opération. Les véhicules devaient les conduire dans des centres d'hébergement en Île-de-France et en province, selon une journaliste de l'AFP.
"Je préférerais rester à Paris"
Entre 400 et 500 personnes avaient été recensées la veille mais les migrants étaient largement plus nombreux lundi. Peu après 8 heures, 1.044 d'entre eux étaient déjà partis, selon la préfecture d’Île-de-France, et environ 300 personnes attendaient toujours, sous la surveillance de la police, de monter dans les bus. L'opération a mobilisé 150 membres des forces de l'ordre, selon un porte-parole de la police.
"On est contents de partir", explique Moustafa, un Afghan de 24 ans, qui dormait sur place depuis un mois. Il y avait des bagarres tous les soirs sur le campement". "Je préférerais rester à Paris, c'est là qu'il y a le reste de la communauté, du travail", explique pour sa part Abdullah, lui aussi Afghan, qui attend de monter dans un bus avec un petit groupe de compatriotes. Contrairement à beaucoup d'autres, Abdullah n'envisage pas de passer en Grande-Bretagne.
Un nombre important de "primo-arrivants"
Les migrants "vont demander l'asile" dans les centres d'hébergement et "ceux qui ne le font pas ou se conduisent mal, on les met dehors. La France n'est pas une terre de désordre et de pagaille", a déclaré sur place Jean-François Carenco, préfet d’Île-de-France. Des représentants de France terre d'asile, Emmaüs ou encore de l'Ofii (Office français d'intégration et d'immigration) étaient également présents sur place, de même qu'Emmanuelle Cosse, ministre du Logement. "Si l'on veut éviter que ce type d'opération ne se reproduise, il faut installer des centres de transit dans toutes les capitales régionales", préconise Pierre Henry, président de France Terre d'asile.
Au total, une vingtaine d'opérations de "mise à l'abri" de ce type ont été organisées à Paris depuis le 2 juin 2015, date de l'évacuation du campement de La Chapelle. Celui de Stalingrad avait été évacué une première fois le 7 mars, puis le 30 du même mois, et s'est toujours reformé peu après. "Ce ne sont pas les mêmes", précise le préfet de région, qui souligne le nombre important de "primo-arrivants" parmi les migrants évacués lundi.
Certains occupants du campement sont partis il y a une dizaine de jours vers un lycée désaffecté du XIXe arrondissement de Paris. Vendredi 29 avril, le tribunal administratif, saisi par le Conseil régional, en a ordonné l'évacuation. Il précisait qu'au terme d'un délai de 72 heures, la région pourrait procéder à l'expulsion de ses occupants "avec le concours de la force publique".
10:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 02 mai 2016
Avec 429 atteintes, les actes antimusulmans en France ont triplé
Les actes antimusulmans en France ont plus que triplé en 2015 en France, notamment après les attentats terroristes de janvier et novembre dernier, a indiqué lundi un rapport de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH).
De 133 actes en 2014, ils sont passés à 429 en 2015, soit +223 %, a précisé le rapport annuel sur la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie, relevant que les infractions antisémites ont, quant à elles, enregistré un léger recul de 5,1 % (de 851 à 808), et les autres actes racistes ont augmenté de 17,5 % (de 678 en 2014 à 797 en 2015).
La CNCDH a ajouté que les faits délictueux (actions et menaces) à caractère raciste, antisémite et antimusulman sont globalement en ‘‘hausse conséquente’‘ de 22,4 %, de 1.662 en 2014 à 2.034 en 2015, notant que ce sommet n’a jamais été atteint auparavant.
‘‘La courbe de tendance de la délinquance apparente à caractère raciste ne cesse ainsi son inquiétante ascension’‘, s'est-elle inquiétée.
L’année 2015 a été celle qui a vu de très nombreux lieux de culte (1.000 sur 2.500 sont actuellement protégés par les services de l'Etat) pris pour cible, avec comme panoplie : graffitis, dépôt de têtes et abattis de cochon, jets de cocktails Molotov ou incendie.
Samedi, une salle de prière à Ajaccio (Corse) a été incendiée, quelques mois après le saccage d’une mosquée dans la même ville à des débordements racistes et antimusulmans.
Le procureur de la République d'Ajaccio, Eric Bouillard, a indiqué que la piste criminelle était privilégiée, et le préfet de Corse Christophe Mirmand a évoqué ‘‘des traces d'hydrocarbures’‘ découvert lors des premiers relevés par la police scientifique.
Le procureur a rappelé qu’à plusieurs reprises des têtes de porc ont été déposées devant la mosquée, affirmant que ‘‘les faits démontrent qu'on n'est pas sur une hypothèse accidentelle’‘.
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait averti que de tels actes, ‘‘doivent être sévèrement punis’‘. ‘‘J’ai donné des instructions aux préfets pour qu’ils saisissent systématiquement la justice, au titre de l’article 40 du code de procédure pénale, en cas d’acte de haine contre des croyants ou de profanation de lieux de culte ou de sépultures. Cela vaut pour toutes les religions’‘, avait-il affirmé dans une interview au quotidien La Croix.
Par ailleurs, selon un sondage Ifop pour Le Figaro, publié vendredi dernier, la défiance vis-à-vis de l'islam s'installe en France.
En 1989, 33 % des Français étaient par exemple ‘‘favorables’‘ à la construction des mosquées, ils sont 13 % aujourd'hui. Pour le port du voile, ils étaient 31 % contre en 1989, alors qu’en 2016 ils sont 63 % de Français.
Dans une interview au Figaro, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Anouar Kbibech, a estimé que ‘‘ce sondage conforte le sentiment que l'image de l'islam représente un défi majeur pour les citoyens français de confession musulmane’‘.
‘‘Nos concitoyens doivent considérer les Français de confession musulmane comme des citoyens à part entière et non comme des citoyens entièrement à part’‘, a-t-il ajouté.
15:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Quand Laurent Joffrin découvre la lune…
Au moment où, dans le cadre d’un sondage IFOP pour Le Figaro (29 avril), traitant de « l’image dégradée de l’islam en France et en Allemagne », le président du CFCM Anouar Kbichech réclame un « droit à l’indifférence » pour les musulmans, Laurent Joffrin (Libération, 29 avril) découvre tout à la fois la lune, le fil à couper le beurre et l’enfonçage de portes ouvertes. « Je vous l’avais bien dit, que l’eau mouille ! », semble-t-il s’exclamer dans un élan d’enthousiasme visionnaire.
De quoi s’agit-il ? Des « Confessions d’un fils de Marianne et de Mahomet (1)
« , rédigées par un fils d’ouvrier algérien, Soufiane Zitouni, qui « porte sur sa propre tradition un regard aigu et critique » (Éditions Les Échappés). Extraits (cités par Joffrin) : « Le mari a donc le pouvoir culturel préétabli […] le pouvoir pervers de la terreur qu’inspire aux femmes la violence masculine […] Je ne peux m’expliquer autrement cette soumission aux hommes, qui semble volontaire, de millions de femmes musulmanes » (p. 66). « Je commençai à comprendre avec étonnement l’un des fondements […] de l’antisémitisme islamique, si présent dans de nombreuses familles musulmanes depuis des siècles, et à notre époque plus que jamais, hélas » (p. 36). « Le port du voile dit islamique est revendiqué comme un acte libre par des millions de musulmanes, alors qu’il est, à l’évidence, le fruit d’une société patriarcale qui impose une domination masculine absolue sur le corps féminin » (page non précisée). « Et qui a écrit ça ? », s’exclame Joffrin dans un paroxystique roulement de tambour. « Un islamophobe ? Un raciste ? Ou bien – horresco referens – un militant laïque émule de Caroline Fourest ou d’Élisabeth Badinter ? Non. Un musulman revendiqué qui fait de sa foi mystique l’une des grandes affaires de sa vie. »
Minute, Monsieur Joffrin… L’avancée sociologique majeure, observée ici et formulée par vos soins, s’énonce donc en clair comme suit : quand Gérard critique l’islam, c’est un islamophobe raciste, et quand Soufiane critique l’islam en des termes rigoureusement identiques, c’est le « regard aigu » d’un honnête musulman. Quant à savoir en quoi la démarche de ce musulman « républicain-compatible » (et par ailleurs franc-maçon !) serait emblématique d’un islam aussi répandu qu’occulté, nous vous laissons le soin et la responsabilité de sa comparaison avec « tant de musulmans dont on parle si peu »…
Le néanmoins sympathique Soufiane Zitouni pourrait tout aussi bien constituer, et fort à propos, un gage, une caution ou, si vous préférez, une issue de secours dialectique, idéologique et sémantique pour tous les « Joffrin » dont la vision d’un islam exclusivement victime aurait tendance, ces temps-ci, à se fracasser douloureusement sur le réel. En 2009, une haut fonctionnaire, « détachée auprès du service de renseignement extérieur de son pays », rédigea (sous le pseudonyme « Enyo ») un ouvrage chez Denoël Impacts intitulé : Anatomie d’un désastre – L’Occident, l’islam et la guerre au XXIe siècle. Page 301, elle y déclarait : « D’ailleurs, les communautés islamiques, qui sont les premières à identifier les processus de rupture et de radicalisation en leur sein, n’aident jamais les services de police et de renseignement occidentaux à appréhender les futurs terroristes. Elles promeuvent presque toutes un double langage, selon qu’elles s’adressent aux pouvoirs publics ou à leurs fidèles. »
À moins que les services de renseignement ne soient, à leur tour, contaminés par le virus islamophobe et raciste de Gérard ?
(1) Lien : livre
Silvio Molenaar
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Etat d’urgence migratoire en Autriche
Au début du mois de décembre de l’année 2015, deux faux réfugiés étaient arrêtés en Autriche. Mohamed Usman, de nationalité pakistanaise, et Adel Haddadi, de nationalité algérienne, s’étaient infiltrés parmi les « migrants », missionnés par l’État islamique. Ils avaient accepté de se rendre en France pour commettre un attentat et « mourir en martyrs ». Pour différentes raisons, les deux hommes ont été arrêtés par l’agence Frontex, laquelle les a d’abord pris pour de simples « migrants » économiques munis de faux papiers. Placés dans un centre pour réfugiés à Salzbourg, leur projet a été dévoilé après le 13 novembre quand les services de renseignement se sont intéressés aux « migrants » débarqués le 3 octobre sur l’île de Leros. Les deux Irakiens du Stade de France ont, quant à eux, malheureusement pu se rendre en France. Vous connaissez la suite.
Cet exemple édifiant témoigne de la perméabilité des frontières européennes, véritables passoires. Si les deux hommes ont été arrêtés, personne n’avait compris qu’ils étaient en réalité des terroristes de l’État islamique. Combien sont-ils dans ce cas ? Des centaines, des milliers ? Peut-être des dizaines de milliers ? Le continent, déjà confronté à l’immigration de peuplement depuis les années 1970, fait aujourd’hui face à une crise migratoire d’une ampleur inédite dans son histoire. Le Sud est prêt à envahir le Nord, sous les effets conjoints d’une démographie irresponsable et d’une incapacité des Européens à assumer qu’ils doivent se protéger.
Heureusement, certains pays commencent à prendre la mesure de la menace. Les pays d’Europe centrale, formant le cercle de Visegrád, créé en 1991 à la suite de la chute de l’URSS, s’opposent à la politique migratoire décidée par Angela Merkel. Ils ne sont désormais plus seuls. L’Autriche s’allie aux frondeurs, reformant de façon informelle le défunt Empire austro-hongrois au cœur de l’Europe, la France ne jouant tristement plus son rôle de modérateur de l’Allemagne.
Mercredi 27 avril, le Parlement autrichien a voté une loi prévoyant la possibilité de décréter un « état d’urgence migratoire » qui revient à rétablir le droit d’asile comme il doit être pensé, c’est-à-dire comme une faveur exceptionnelle. Cette loi de bon sens ne trouve d’équivalent qu’en Hongrie. Wolfgang Sobotka, ministre de l’Intérieur autrichien, a très justement indiqué que son pays ne pouvait pas « accueillir toute la misère du monde ».
Il faut dire que l’Autriche se trouve coincée au croisement des deux principales routes migratoires, via les Balkans et l’Italie. Des centaines de milliers de migrants ont ainsi transité dans cette petite nation alpine en 2015. Vienne n’a d’ailleurs pas manqué de générosité en accueillant pas moins de 90.000 « réfugiés » l’an passé, soit l’équivalent de 1 % de sa population ! Les Autrichiens n’en peuvent plus, ils sont arrivés à saturation.
Immanquablement, le Haut Commissariat pour les réfugiés de l’ONU s’est indigné, ainsi que Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’organisation transnationale. Si l’on en croit cette entité mondialiste, un pays souverain n’aurait pas le droit de surveiller ses frontières, d’installer une clôture au col du Brenner, de bloquer des migrants aux frontières, sans même leur accorder la possibilité de formuler une demande d’asile, si les services de l’État sont jugés « dépassés », ou bien de restreindre le regroupement familial. En somme, une nation n’aurait donc pas le droit de décider qui peut rentrer chez elle, qui peut faire nation avec elle. Ce serait là une terrible régression, et même une atteinte majeure aux libertés humaines fondamentales.
Le propre de la souveraineté politique est de pouvoir décider du moment où le droit commun se suspend, et par quoi il est remplacé, quand un danger crée un « état d’exception ». La crise migratoire, et ses corollaires que sont le terrorisme islamiste, l’insécurité quotidienne et l’atomisation culturelle des nations européennes, sont constitutifs d’un « état d’exception » chimiquement pur. Bravo aux Autrichiens qui sonnent la charge. Ils seront bientôt rejoints par toute l’Europe.
Gabriel Robin
08:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Belgique, cette terre ouverte aux migrants
Parodiant la une du plus grand quotidien régional wallon, un groupe d’associations, essentiellement de gauche, mais aussi les scouts – comme si les épigones de Baden Powell n’avaient rien de plus intéressant à faire -, a distribué, jeudi dernier, partout à Bruxelles et en Wallonie, un journal fictif (lebienvenu.be) démontant les clichés sur les migrants car « un bon préjugé est un préjugé mort ».
L’éditorial de la gazette donnait le ton : « La terreur, l’effroi, la tristesse que les attentats de mars à Bruxelles ont provoqués chez les Belges permettent de mieux comprendre ce que des millions de Syriens vivent chaque jour. » Il suffisait d’y penser. Les huit pages égrènent ensuite les avantages, économiques autant qu’humains, à accueillir les souffreteux de la planète.
Et surtout rassurent : oui, vous pouvez toujours effectuer votre jogging en habitant près d’un centre d’accueil, à condition, ajoute un brin rigolard la gazette au numéro unique, de faire « attention de s’échauffer ».
Quant à Calais, les journalistes d’un jour regrettent que tout le tintamarre fût fait « pour quatre mille personnes », ajoutant que chaque grenade lacrymogène lancée « sur les réfugiés » par les forces de l’ordre a coûté 40 euros pièce. Le journalisme d’investigation n’est visiblement pas mort.
La même journée, le Centre démocrate humaniste, parti politique officiellement centriste, mais plus réellement de centre gauche, et toujours acoquiné aux socialistes (façon de rester au pouvoir), a proposé que soient défrayées les familles qui logent des réfugiés afin de pallier le manque de logements disponibles.
Les quotidiens traditionnels n’ont pas hésité à embrayer : les migrants accueillis à domicile sont, dans la plupart des cas, devenus des amis, des vrais de vrais. Les enfants jouent ensemble ; le partage se fait dans les valeurs de tolérance ; et, cerise sur le gâteau, il s’est même trouvé un couple de Syriens pour chanter « des berceuses en arabe » à une petite fille belge.
Il n’aura pas fallu beaucoup plus d’un mois après les attentats de Zaventem et de Bruxelles pour que la Belgique revienne à une certaine forme de normalité et retombe dans le politiquement correct. Seule la présence de militaires dans les stations de métro rappelle la menace permanente.
Les migrants, en Belgique, bénéficient déjà d’un certain nombre d’avantages : tickets de bus gratuits, logement, nourriture… Si l’on doit garder un certain humanisme dans la gestion d’un tel dossier, il ne faut en aucun cas que celle-ci confine à la naïveté.
Car, pendant ce temps-là, l’État islamique a déjà annoncé avoir envoyé des terroristes (jusqu’à 4.000) parmi les migrants, aujourd’hui disséminés en Europe. Si l’on peut s’interroger sur le nombre, il n’y a pas de raison de ne pas croire que quelques centaines de fanatisés au moins ont déjà rejoint le continent. Il fut une époque où les médias belges démentaient catégoriquement l’information.
Gregory Vanden Bruel
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Gabrielle Cluzel : « L’islam sera le Titanic du féminisme… »
Gabrielle Cluzel répond aux questions de Charlotte d’Ornellas après la parution de son livre sur le féminisme Adieu Simone ! Les dernières heures du féminisme
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Carl Lang a-t-il de l'avenir dans le "camp national" ?
Bruno Larebière est interrogé sur Atlantico. Extrait :
"Jean-Marie Le Pen n'est pas éternel. Sa fille étant spirituellement déshéritée, quels seront les héritiers de la ligne politique originelle du FN ? Marion Maréchal-Le Pen, qui tente de maintenir les liens entre les deux bords ? L'un des membres de sa garde rapprochée (Bruno Gollnisch, Carl Lang) ? Une nouvelle figure comme le très polémique Henry de Lesquen ?
[...] Si l’on prend votre question comme celle de la possibilité que l’extrême droite soit fédérée sur le plan électoral, c’est Carl Lang, ancien secrétaire général du FN qui a fondé le Parti de la France (PDF), qui me semble le mieux placé pour réussir cette synthèse. On aura une première occasion de la mesurer avec les élections législatives de 2017, où il est probable qu’il présentera un nombre de candidats suffisant pour partir en quête du financement public et lancer véritablement son parti.
Si on ne peut pas exclure des candidatures dissidentes de ces dissidents du Front national, Carl Lang est le seul à avoir une personnalité reconnue, en raison de son absolue fidélité militante, et à tenir un discours qui fait consensus dans le "camp national", en plus de disposer de la structure qui lui permettra de partir au combat électoral. [...]"
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L’islam n’a pas sa place en Allemagne, selon un parti d’extrême-droite
Les membres du parti populiste Alternative pour l’Allemagne (AfD) ont approuvé, dimanche, un programme politique affirmant que l’islam n’a pas sa place en sol allemand et réclamant l’interdiction des minarets, des appels du muezzin ainsi que du voile pour les femmes et les filles.
La popularité et l’influence de la formation politique ne cessent d’augmenter alors qu’elle fait campagne avec une plateforme anti-islam. L’AfD tenait son congrès national ce week-end à Stuttgart.
La chancelière allemande, Angela Merkel, a répété à plusieurs reprises que l’islam avait sa place en Allemagne et que la liberté de culte était protégée par la Constitution.
Environ 16 millions d’Allemands, soit 20 pour cent de la population du pays, sont d’origine étrangère, la majorité provenant de pays musulmans comme la Turquie, le Liban et le Maroc.
L’Allemagne a également accueilli plus d’un million de migrants l’an dernier, pour la plupart originaires de la Syrie.
08:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
En Allemagne, l’AfD assume son hostilité face à l’islam
Anti-euro, anti-réfugiés et désormais ouvertement anti-islam : dimanche, à l’issue de son congrès, l’Alternative für Deutschland (AfD), le parti de la droite populiste allemande, a clairement assumé son hostilité à l‘égard de la religion musulmane.
Au lendemain d’une manifestation des mouvements anti-racistes qui s’est soldée par de nombreuses interpellations, les adhérents du parti ont notamment voté pour l’interdiction des minarets et du voile intégral et ont adopté une résolution soulignant que l’islam ne faisait par partie de l’Allemagne.
Devant les caméras, le porte-parole de l’AfD a soufflé le chaud et le froid : “La charia sur le sol allemand n’est pas autorisée. C’est le cas aussi pour le traitement des femmes tel qu’il est décrit dans le Coran, de notre point de vue ce n’est pas compatible avec la constitution allemande”, a expliqué Jörg Meuthen, co-Leader du parti. Mais de préciser aussitôt que “cela ne signifie pas que nous soyons contre les musulmans (vivant en Allemangne) qui sont se sont paisiblement intégrés.”
Divisé quant à sa stratégie vis-à-vis de l’extrême droite européenne, l’AfD a finalement évité dimanche de se prononcer sur un éventuel rapprochement avec le Front national.
Mais un député européen de l’AfD n’a pas hésité : il vient d’annoncer à titre personnel son ralliement au nouveau groupe d’extrême droite au Parlement européen où siège déjà Marie Le Pen qui s’en est réjouie sur twitter.
Crédité de 13% d’opinions favorables selon un récent sondage, l’AfD vise désormais les prochaines élections législatives de 2017 en Allemagne.
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