jeudi, 21 avril 2016
Les caricatures de l’UDC refont surface au lycée Blaise-Cendrars
Elles sont de retour.
Les caricatures polémiques sur l’immigration sont visibles cette semaine au lycée Blaise-Cendrars à La Chaux-de-Fonds, dans le cadre des semaines hors-cadre. L’exposition avait créé un petit scandale il y a un mois à l’école secondaire de Fleurier.
En effet, l’UDC neuchâteloise, via son président Yvan Perrin, avait fait retirer huit dessins jugés offensants. La conseillère d’Etat neuchâteloise en charge de l'éducation, Monika Maire-Hefti, avait alors justifié cette décision en invoquant un devoir de neutralité vis-à-vis des élèves.
Un débat organisé
Cette fois-ci exposées dans un lycée et non plus dans une école obligatoire, les caricatures ne sont plus bannies. Mais, l’institution a tout de même dû négocier avec le Département neuchâtelois de l’éducation pour afficher les dessins incriminés. Résultat : un débat qui réunira des jeunes politiciens de tous bords sera organisé dans le cadre de l’exposition.
Par son action, le lycée Blaise-Cendrars et son directeur Patrick Herrmann se refusent à vouloir alimenter la polémique - l’exposition a été commandée bien avant les controverses du mois passé – mais argumentent que ces images font partie intégrante de l’exposition.
Situation différente qu'à Fleurier
Selon la conseillère d'Etat, Monika Maire-Hefti, le cas du lycée de La Chaux-de-Fonds se différencie complètement de l'école de Fleurier du fait que les élèves ont plus de 16 ans. A son avis, l'exposition est adaptée à un public plus âgé comme les élèves du secondaire 2 et pas aux élèves de l'école obligatoire. Mais, elle rajoute aussi que si les caricatures ont fait leur retour, les élèves sont désormais accompagnés de manière pédagogique ce qui n'était pas le cas auparavant.
De son côté Yvan Perrin répond que ce ne sont pas les caricatures qui posent problème, mais la situation dans laquelle elles sont présentées aux élèves. Dans le cas du lycée Blaise-Cendrars, le président de l'UDC neuchâteloise se déclare satisfait de l'organisation d'un débat qui "permet la contradiction, ce qui n'était pas possible à Fleurier où le public était captif de l'exposition sans moyen d'opposer un point de vue inverse". Malgré tout, Yvan Perrin ajoute encore qu'il continue à penser "qu'une telle exposition n'a rien à faire dans un domaine scolaire, car sa place est dans l'espace public".
« La Suisse, terre d’accueil, eldorado ou paradis perdu ?» propose une cinquantaine de dessins de presse en lien avec les questions liées à l’immigration. Après ce passage à La Chaux-de-Fonds, l’exposition va retourner à Fleurier… sans les dessins polémiques. /jha
Pour Monika Maire-Hefti, l’exposition est cette fois plus adaptée au public visé, même si elle a nécessité quelques certains ajustements.
Cette fois-ci exposées dans un lycée et non plus dans une école obligatoire, les caricatures ne sont plus bannies. Le lycée a tout de même dû négocier avec le Département neuchâtelois de l’éducation pour afficher les dessins incriminés. Le directeur Patrick Hermann.
Contacté, Yvan Perrin répond que ce ne sont pas les caricatures qui posent problème, mais la situation dans laquelle elles ont été présentées aux élèves. Pour lui aussi, l’exposition est plus adaptée à l’âge des lycéens, mais c’est surtout un autre élément qui fait pencher la balance.
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Allemagne: la déchéance de nationalité à l'étude
La coalition gouvernementale en Allemagne va étudier une mesure de déchéance de nationalité pour les combattants binationaux de l'Etat islamique (EI) afin de les empêcher de revenir dans le pays, montre un document qu'a pu consulter Reuters aujourd'hui. Pus de 800 personnes ont quitté l'Allemagne pour la Syrie et le nord de l'Irak ces dernières années et environ 70 personnes sont revenues après avoir pris part à des combats ou suivi un entraînement militaire, ont annoncé récemment les services de renseignement.
"Pour empêcher les djihadistes de revenir en Allemagne, nous voulons examiner les possibilités juridiques permettant de priver ces personnes de leur nationalité allemande s'ils combattent pour une milice terroriste à l'étranger et détiennent une autre nationalité outre leur citoyenneté allemande", dit le document. Le texte doit être débattu demain par la coalition des Conservateurs et des Sociaux-démocrates. Celle-ci projette également de priver les sympathisants allemands de l'EI de leur carte d'identité et passeport afin d'éviter leur départ vers des zones contrôlées par l'organisation djihadiste. Le renforcement de la surveillance vidéo des lieux publics, pour contrer d'éventuelles menaces terroristes islamistes mais aussi celles liées à l'extrême-gauche et l'extrême-droite, est également envisagé.
"Les personnes que nos services de sécurité pensent prêtes à commettre des délits importants parce qu'elles soutiennent des activités terroristes doivent rester sur l'écran radar des services de sécurité", poursuit le document, évoquant des méthodes de suivi électronique. Une telle mesure devrait susciter nombre de controverses, les questions touchant au respect de la vie privée restant très douloureuses pour une partie de l'opinion publique qui conserve en mémoire le souvenir de la Stasi, la police secrète est-allemande. En France, François Hollande a renoncé fin mars, faute de majorité parlementaire suffisante, à réviser la Constitution pour rendre possible la déchéance de la nationalité des auteurs d'actes terroristes.
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Une charte pour encadrer l’islam et lutter contre les «obscurantismes salafistes»
Adoptée dans son principe le 15 décembre, elle a été paraphée ce mercredi par le préfet, le président du Conseil régional du culte musulman et les recteurs de la grande mosquée de Lyon et de la mosquée Othmane de Villeurbanne.
Création d’un conseil des imams, organisation des mosquées, instauration d’une plus grande transparence: le préfet et les responsables musulmans de la métropole de Lyon ont signé mercredi une charte pour lutter contre «les obscurantismes salafistes».
Adoptée dans son principe le 15 décembre, la «charte d’accompagnement de la rénovation des institutions représentatives du culte musulman dans le Rhône», a été paraphée par le préfet, le président du Conseil régional du culte musulman (CRCM) et les recteurs de la grande mosquée de Lyon et de la mosquée Othmane de Villeurbanne.
«Le but est de permettre aux maires de connaître leurs imams et leurs présidents d’associations», s’était réjoui en décembre Abdelkader Laïd Bendidi, président du CRCM.
«J’ai besoin d’eux et ils ont besoin de nous pour éradiquer l’islam radical», avait-il ajouté. En tout, la charte détaille dix propositions, prévoyant notamment la création d’un conseil des imams du Rhône, précisant l’organisation locale des mosquées et salles de prières nombreuses dans la région et clarifiant la place des femmes dans l’organisation du culte musulman.
Un "rempart face à tous les extrémismes et fanatismes"
«Ce texte rappelle l’importance du dialogue inter-religieux», a souligné le préfet Michel Delpuech, lors de la signature.
Selon lui, ce document permettra à tous les acteurs locaux de «moderniser et clarifier le fonctionnement des associations, en instaurant davantage de rigueur et transparence».
Après les attentats tragiques de 2015, la charte «prend place dans le rempart face à tous les extrémismes et fanatismes». Elle incite les «présidents de mosquées et salles de prière à dénoncer» les «obscurantismes salafistes», a aussi souligné le préfet.
Dans la foulée de la signature, chaque maire pourra décliner localement un protocole.
A l’Arbresle, la mosquée qui avait été fermée en raison de sa fréquentation par de nombreux salafistes a ainsi pu rouvrir en janvier «et accueillir sereinement les fidèles» depuis un travail de fond réalisé entre l’État, le CRCM et la mairie, a souligné M. Delpuech.
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En France, les immigrés sont globalement urbains et parisiens
Selon une étude de l'Insee, une part importante des 5,7 millions d’immigrés qui vivent en France réside dans des grands pôles urbains, en particulier dans l’aire urbaine de Paris.
Comment se répartissent les immigrés qui viennent s'installer en France? Une étude publiée mardi 19 par l'Insee répond à cette question et fait un point précis sur les zones géographiques où les immigrés se sont installés au fur et à mesure des grandes vagues d'immigration. Il apparaît que la plupart de ces derniers sont des urbains et vivent dans la région parisienne.
Selon la définition donnée par les Nations unies, une personne immigrée est une personne née dans un autre pays que celui où elle réside. "Un immigré peut garder sa nationalité ou acquérir la nationalité française. Dans les deux cas il reste immigré. Le fait d'être immigré est donc permanent", précise l'Institut, qui rappelle que 40% des personnes immigrées sont de nationalité française après l'avoir obtenue.
L'étude de l'Insee montre que huit immigrés sur dix (soit 5,2 millions de personnes) en France habitent une grande agglomération (une ville, une banlieue ou une grande banlieue), sur une population de 5,7 millions de personnes immigrées en 2012.
A elles seules, Paris et l'Ile-de-France, où résident 12,3 millions de personnes, concentrent 38 % de la population immigrée en France (soit 2,2 millions de personnes).
L'autre enseignement de cette étude c'est que la répartition territoriale de la population immigrée est le résultat de plusieurs vagues d’immigration, notamment vers le sud-ouest de la France et les zones urbanisées et industrialisées des années 1960; elle varie toutefois selon le pays de naissance.
De fait, les immigrés arrivés en France depuis moins de cinq ans s’installent dans des lieux où vivent déjà beaucoup ceux arrivés depuis longtemps. Ce constat s'explique en partie par la volonté de s'installer dans des lieux où le prix du logement est attractif et dans une moindre mesure avec des gens de la même origine que soi.
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“Les Autrichiens ont peur d’une nouvelle vague de réfugiés cet été”
L'Autriche, pays à la longue tradition d'accueil des réfugiés, ferme désormais ses portes. Un discours à lire à l'aune de la frilosité européenne, et de l'élection présidentielle à venir, selon l'universitaire Herta Luise Ott, spécialiste des civilisations autrichienne et allemande.
Depuis six mois, l'Autriche et ses 8,5 millions d'habitants se distinguent dans la gestion de la crise migratoire sans précédent qui frappe l'Europe. Membre de l'Union européenne depuis 1995, l'Autriche a d'abord emboîté le pas accueillant d'Angela Merkel, la chancelière allemande, et fait preuve d'une grande solidarité envers les personnes arrivant massivement sur son sol. Mais depuis la fin 2015, l'ambiance a changé.
Le pays a d'abord érigé une clôture grillagée à sa frontière slovène, puis annoncé, en janvier, des quotas pour les demandes d'asile : un maximum de 37 500 dossiers seront examinés en 2016 (quelques 90 000 demandes avaient été déposées en 2015). Et le 12 avril, le ministre de la Défense a annoncé la construction d'un mur à la frontière italienne, pour pouvoir fermer le passage si l'Italie continue de permettre aux migrants de passer.
Ces décisions frappent dans un pays qui a pourtant une longue histoire et tradition de l'accueil, comme l'explique Herta Luise Ott, enseignante-chercheure à l'université Jules Verne de Picardie, spécialiste des civilisations autrichienne et allemande. Le contexte politique national – l'Autriche élit un nouveau président, le 24 avril 2016 – n'est pas étranger à ces annonces de fermeté…
Vous revenez d'Autriche, quelle ambiance avez-vous pu constater sur place ?
L’Autriche est désormais clivée : après une vague de solidarité à l'automne 2015, qui a mobilisé une partie importante de la population, dans les villes et dans les campagnes, et qui a eu pour conséquence un large soutien de l’accueil des réfugiés dans les médias, le vent a tourné en janvier 2016. Pour expliquer ce revirement, on peut mentionner la durée de la crise migratoire, l’incapacité au niveau européen de trouver des solutions politiques, les attentats de Paris et plus récemment de Bruxelles. Les événements de Cologne [des femmes y ont été agressées par des hommes d'origine étrangère la nuit du 31 décembre, ndlr] ont également joué. Très concrètement, les gens ont peur d’une nouvelle vague de réfugiés cet été. Les informations sur les capacités d’accueil et d’intégration en Autriche sont peu précises.
On me dit sur place qu’il existe toujours des initiatives d’accueil à titre privé (accompagnement dans les démarches administratives, cours d’allemand dispensés à titre gratuit, hébergement, etc.), mais les médias mettent désormais l’accent sur la division de la population face à l’accueil des réfugiés en général et face à la politique gouvernementale en particulier. Ceux et celles qui continuent à défendre la Willkommenskultur (culture de l’accueil) – par exemple Michael Landau, président de Caritas, la plus grande organisation caritative catholique en Autriche –, critiquent sévèrement les mesures restrictives prises par le gouvernement ; d’autres, en premier lieu le FPÖ [parti d'extrême droite, ndlr], considèrent qu’elles ne vont pas assez loin.
Peut-on dire que l'Autriche a une tradition de terre d'accueil pour les réfugiés ?
Oui. Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, l'Autriche a accueilli 1,4 à 1,65 millions de displaced persons (les estimations varient), en premier lieu des ressortissants de divers pays d’Europe centrale et de l’Est (juifs, populations slaves, Volksdeutsche – les « Allemands ethniques »…). Sont venus ensuite, en 1956, un an après l’indépendance du pays accordée par les quatre alliés, 180 000 Hongrois qui fuyaient la répression de l’insurrection de Budapest, puis 162 000 Tchèques et Slovaques victimes de la répression du Printemps de Prague de 1968, puis encore 33 000 Polonais fuyant la Loi martiale de 1981. Dès 1991-92, et même après, on voit des flux importants de réfugiés ex-yougoslaves, notamment de Serbie, de Croatie, de Bosnie-Herzégovine et du Kosovo.
On peut aussi souligner la longue histoire de l’accueil des juifs ayant réussi à quitter l’Union soviétique, particulièrement soutenu par les gouvernements de Bruno Kreisky [SPÖ, parti social-démocrate, grand parti de centre gauche actuellement au pouvoir dans une coalition avec les conservateurs de l'ÖVP, ndlr] des années 70. S’y ajoutent, à cette même époque, des réfugiés venus d’un peu partout dans le monde, en particulier du Vietnam et du Chili. Sous les différents gouvernements Kreisky (entre 1970 et 1983), l’Autriche s’est fait, en coopération avec l’UNHCR, une réputation de pays d’accueil passager de réfugiés, sans qu’elle devienne une terre d’asile définitif.
Entre 1987 et 1994, le nombre de ressortissants étrangers vivant en Autriche (y compris les réfugiés politiques), en faible augmentation depuis 1961, a doublé, passant de 326 000 en 1978 à 713 000 en 1994. Aujourd’hui, l’Autriche est après la Suisse et le Luxembourg le pays européen avec le taux le plus élevé de ressortissants nés à l’étranger (environ 17%). Quant aux demandeurs d’asile, ils proviennent depuis 1994 prioritairement de la Confédération russe (1994 : 30 000 Tchétchènes) et de l’Afghanistan. Plus récemment, entre 2014 et 2015, le nombre de demandes d’asile a triplé – de 28 452 à 88 912.
Quelle a été, dans l'histoire, la politique d'intégration de l'Autriche ?
Il convient de rappeler ici la politique d’accueil de l’Autriche face à la main d’œuvre étrangère à partir des années 60, qui, comparée à l’Allemagne et à la Suisse, s’est développée avec un léger retard, en raison d’un essor économique retardé. Comme ailleurs en Europe, et à l’instar de la politique d’asile, elle n’était pas conçue comme invitation à une immigration définitive. C’est notamment en raison de la forte pression exercée par la confédération syndicale autrichienne (Österreichischer Gewerkschaftsbund), qui a fortement influencé la politique d’immigration autrichienne, que le primat des « nationaux » est demeuré une exigence importante, même en temps d’essor économique. Les travailleurs immigrés étaient considérés comme une « armée de réserve ».
Par conséquent, on s’est opposé au regroupement familial. L’enseignement de la langue maternelle dispensé aux enfants d’immigrés venus de l’ex-Yougoslavie et de Turquie, dès les années 70 (crise économique de 1974-76) était censé servir à la future « réintégration » dans le pays d’origine de leurs parents. La pression de la Cour constitutionnelle, qui a annulé en 1985 la « loi sur la police des étrangers » (Fremdenpolizeigesetz) de 1954, a fait qu’on a modifié par la suite le cadre constitutionnel de la politique d’immigration autrichienne : on a remplacé la régulation via le marché du travail par une régulation directe, en introduisant un plafonnement des titres de séjour délivrés annuellement. On a fusionné ainsi sur ce point la politique d’asile et la politique d’immigration de la main d’œuvre : il y avait parfois des ressortissants étrangers munis d’un titre de séjour officiel (par exemple des femmes sortant d’un congé de maternité) qui ne pouvaient prétendre à un permis de travail.
Au tournant du XXIe siècle, c’est la connaissance de la langue qui redevient un enjeu important de la politique d’immigration autrichienne (examen de connaissance de langue allemande en vue de l’obtention d’un titre de séjour dans le cadre d’un « accord d’intégration », Integrationsvereinbarung). Si l’Autriche des années 2000 est connue pour avoir développé une politique restrictive d’accueil des ressortissants étrangers, y compris des réfugiés politiques (en s’appuyant sur la clause européenne du « pays tiers sûr »), on peut constater que certains Länder, et notamment la capitale, ont mené une véritable politique d’intégration à l’égard de la population immigrée. La position officielle du gouvernement a également changé. On peut lire sur le site du gouvernement : « Actuellement, 8,5 millions de personnes vivent en Autriche, dont 1,4 million sont nés dans un autre pays. Cela signifie qu’un habitant de l’Autriche sur six est un immigré, une habitante sur six une immigrée. Cela signifie aussi clairement que l’Autriche est devenue plus moderne et plus internationale. »
A la fin de l'été 2015, dans un premier temps, l'Autriche a plutôt fait montre de solidarité envers la politique accueillante pour les réfugiés d'Angela Merkel… Comment interpréter le revirement actuel ?
Je préfère citer ici l’extrait d’un discours que le président de la République a tenu à la séance plénière de l’ONU à New York le 30 septembre 2015 :
« Tout d’abord, il s’agit d’accueillir et de traiter ces réfugiés de manière humaine. Je crois que l’Autriche a fait cela d’une manière exemplaire. L’Autriche a approvisionné pendant de nombreuses semaines les réfugiés en nourriture, en eau, elle les a hébergés, leur a apporté de l’aide médicale et d’autres services de base. Dans ce cadre, j’aimerais souligner l’importante participation spontanée de la société civile aux côtés des structures d’aide professionnelle. Sans cette aide substantielle, l’Autriche n’aurait pas été capable de gérer aussi bien ce flux migratoire. J’ai visité des centres d’accueil et des gares et j’ai été profondément impressionné par le travail infatigable tant des structures d’accueil professionnelles que des nombreux volontaires qui coordonnent les ressources – souvent via les réseaux sociaux pour optimiser l’aide aux réfugiés arrivants. La situation actuelle cependant est intenable. » (Je tiens cet extrait d’un article de Mme Ute Weinmann, MCF à l’université de Cergy Pontoise, à paraître dans la revue Austriaca)
A titre personnel, je trouve regrettable que la plupart des médias français ne s’intéressent à l’Autriche que lorsqu’on entend parler de mesures restrictives. En France, on a très peu parlé de cette énorme vague de solidarité spontanée, qui a permis d’accueillir les réfugiés dans de bonnes conditions dès l’été 2015…
Dès le départ, l’arrivée en masses des réfugiés a néanmoins inquiété une partie de la population. Cette inquiétude s’est exprimée notamment par un vote massif pour le FPÖ à Vienne, et en haute Autriche à l’automne 2015. Vienne « la Rouge », gouvernée par le SPÖ depuis 1945, a été sauvée de justesse par des votes utiles en faveur du SPÖ. Mais le FPÖ y a réalisé un score de 30,79% soit une hausse de 6%. La politique d’intégration de la municipalité viennoise est exemplaire à beaucoup d’égards, Vienne est régulièrement élue « ville la plus agréable du monde », etc.
Par conséquent, ce n’est pas à cause d’une mauvaise politique d’ensemble que les socialistes ont failli perdre ces élections contre le FPÖ, mais bel et bien en raison de l’inquiétude montante d’une population modeste qui se voit en concurrence directe avec les réfugiés (considérés comme « immigrés ») en matière de ressources financières (concurrence sur le marché du travail dans une situation où le chômage augmente, menace d’une baisse de certaines allocations, etc.), mais aussi en matière d’éducation (à Vienne, il existe des écoles élémentaires où le taux d’élèves non germanophones a atteint les 85% avant 2015). S’y ajoutent les perdants de la mondialisation issus des classes moyennes… On parle de 700 000 personnes qui auraient transité par l’Autriche entre début septembre et fin décembre 2015 !
Précisons également qu'actuellement, la frontière italienne n’est pas bloquée. Le gouvernement dit se préparer pour le jour X. Il me semble qu’en soi, cet argument n’est pas dépourvu de pertinence. Même si les inquiétudes des organisations humanitaires, de la Caritas notamment, d’une partie de la classe politique et de la population qui continue à soutenir la Willkommenskultur sont tout à fait compréhensibles, il ne faut pas oublier que bon nombre des pays de l’UE ont jusqu’ici fait montre de peu de solidarité dans la gestion de la crise. Il s’agit d’envisager une éventualité. Le gouvernement a peur qu’en cas d’afflux de réfugiés, l’Italie se contente de les laisser passer d’une frontière à l’autre… Et n’oublions pas : la campagne électorale bat son plein !
Que disent les sondages quant à l'élection présidentielle ?
Nous sommes face à une constellation exceptionnelle : six candidat(e)s pour la présidence du pays, dont trois officiellement « indépendant(e)s ». Il faut remonter à 1951 pour retrouver autant de candidats ! Par le passé, les candidats du SPÖ et du ÖVP ont toujours rassemblé une large partie de la population dès le premier tour.
Mais les sondages donnent aujourd'hui pour gagnants au premier tour Alexander van der Bellen (officiellement indépendant, mais proche des Verts dont il est l’ancien chef – jusqu’à 30%, selon l’orientation des sondages) et Norbert Hofer (FPÖ – jusqu’à 24 %). Ensuite viennent Irmgard Griss (candidate conservatrice indépendante, soutenue par les NEOS, petit parti libéral récent – jusqu’à 20%, en hausse), Rudolf Hundstorfer (SPÖ – dernièrement à 16%, avec des fluctuations entre 21 et 14%) et Andreas Khol (ÖVP – dernièrement à 11%, après 15% en mars). Sur le plan national, le FPÖ est actuellement toujours moins fort qu'en 1999, mais rappelons ses hauts scores en Haute Autriche et à Vienne en 2015 : quant à la présidentielle, son candidat risque fort de se retrouver au deuxième tour…
Aujourd'hui, la crise migratoire occupe le devant de la scène politique. Les autres problèmes (et ils sont nombreux, notamment ceux du chômage, du système éducatif et de l’inégalité des revenus, même si l’Autriche demeure l’un des pays les plus prospères de l’UE) semblent actuellement perdre leur importance. Voire être uniquement perçus à travers le prisme de la question des réfugiés.
Juliette Bénabent
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Près de 500 migrants meurent noyés dans un naufrage en Méditerranée
En débarquant sur le sol grec, à Kalamata, ils livrent un récit glaçant. Quarante-et-un migrants, originaires de Somalie, du Soudan et d’Ethiopie, ont débarqué en Grèce après avoir été secourus en Méditerranée. Selon leur récit, relaté par Carlotta Sami, porte-parole du Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR) pour l'Europe du Sud, ils auraient assisté à "un grand naufrage qui a eu lieu en mer Méditerranée et qui a tué environ 500 personnes".
Des doutes subsistent quand à la date de ce naufrage. Toujours selon la même source, ces migrants auraient rejoint en pleine mer un bateau déjà chargé d’autres immigrés. Les passeurs tentent alors de faire passer certains d’entre eux depuis leur embarcation délabrée jusqu’à ce navire. Sous l’effet de la surcharge et du mouvement, le bateau aurait sombré. "Parmi les 41 survivants se trouvent des gens qui n'avaient pas encore embarqué à bord du plus grand bateau ainsi que des gens qui ont réussi à nager jusqu'au plus petit bateau après le naufrage", explique Carlotta Sami.
L’embarcation avait pris le départ depuis un port proche de Tobrouk, dans l’est de la Libye. Le pays nord-africain devient l’un des principaux points de passage de migrants du Moyen-Orient vers l’Europe depuis l’accord entre l’Union européenne et la Turquie pour le contrôle des flux migratoires par le régime de Recep Tayyip Erdogan.
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Dans Paris et sa banlieue, une personne sur cinq est immigrée
Les immigrés sont concentrés dans les grandes villes et leur périphérie plus que dans le reste du pays. Le phénomène s’accentue lorsque ces populations ne viennent pas d’Europe.
Ils sont 8 sur 10 à habiter dans les grandes métropoles. Sur le territoire français, les immigrés sont particulièrement concentrés, selon un récent rapport de l’Insee, qui s’appuie sur des chiffres de 2012. Le reste de la population est bien urbain, lui aussi : 6 Français sur 10 habitent en ville. Mais entre ces deux groupes, une vraie différence existe.
Paris joue un rôle important dans cette inégalité. La capitale et sa petite banlieue abritent 36% des immigrés venus en France, contre 14% de l’ensemble de la population française. En chiffres, cela donne 2 millions d’immigrés pour 8,5 millions de Français. Dans Paris et sa proche périphérie, 1 personne sur 5 (19,4%) est donc immigrée.
Une telle concentration ne se retrouve nulle part ailleurs en France. Cependant, les immigrés sont pour la plupart présents dans les communes densément peuplées : c’est le cas pour 6 d’entre eux sur 10. En comparaison, 3 non-immigrés sur 10 seulement habitent de telles villes.
Des différences selon le pays d’origine
Cette concentration concerne tous les immigrés. Mais, selon le pays d’origine, certaines populations sont plus concernées que d’autres. Par exemple, l’immigration originaire d’Afrique est encore plus urbaine que les populations venues de l’Union européenne : 95,2 % des Africains vivent dans les grandes aires urbaines contre 82,5 % des Européens.
Cette répartition géographique évolue peu au fil des années. De fait, les immigrés arrivés en France depuis moins de cinq ans s’installent dans des lieux où vivent déjà beaucoup ceux arrivés depuis longtemps. Rien ne semble donc présager d’un changement à venir.
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Sénégal : Plus de 100 000 sénégalais partis à l’étranger entre 2009 et 2013
Ils sont estimés à prés de 164.901 Sénégalais soit 1,2% de la population, qui sont partis à l’étranger entre 2009 et 2013 pour des raisons qui sont principalement économiques. Ces chiffres sont établis sur la base du Recensement général de la population et de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage (RGPHAE) de 2013 publié en 2015.
Les chiffres et statistiques contenues dans les 2e et 3e rapports périodiques combinés devant le Comité des Nations Unies pour la Protection de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles présentés par le Sénégal les 13 et 14 avril 2016, à Genève (Suisse). L’étude révèle en outre que les principales destinations des jeunes sont l’Europe (44,4%) et les pays de l’Afrique centrale (27,5%), selon la même source soulignant que le motif principal a été le travail (73,5%).
S’agissant de l’immigration internationale, le Sénégal a accueilli 244 953 étrangers, soit 2,0% de la population, l’essentiel de ces immigrants venant de l’Afrique de l’ouest avec 84,4%.
Selon les deux rapports, «il apparaît que l’immigration internationale affecte tous les âges même si les groupes d’âges jeunes sont plus concernés. Ainsi, il y a 14,2% entre 20 - 24 ans et 13, 9% pour les 25-29 ans, 13,9% », souligne les rapports. Des informations livrées par l’Agence de presse sénégalaise (APS).
D’après toujours cette étude « le niveau élevé de la migration dans ces derniers groupes d’âge s’explique depuis le début des années 2000 par la scolarité », explique t-on.
Ainsi « il convient de noter à ce niveau que la migration féminine est plus importante que celle masculine, mais elle diminue à partir de 30 ans en faveur de celle des hommes, mentionnent les documents », précise les documents.
Et, pour ce qui est de l’émigration internationale, l’analyse par sexe et selon l’âge montre que chez les femmes les départs sont plus importants entre 20-24 et 25-29 avec respectivement 20,0% et 17,1%. Toujours pour ce même groupe d’âge on a respectivement 80,0% et 82,9% pour les hommes. Entre 45 et 65 ans les hommes représentent plus de 90%".
Dans la foulée les rapports en montré que « le Sénégal a pris différentes mesures dans le cadre de la mise en œuvre de chacun des droits énoncés dans la Convention internationale sur la Protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Le pays a également a ratifié la presque totalité des instruments internationaux et régionaux de protection des droits de l’homme », souligne les deux rapports.
Il en est ainsi par exemple de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), du Pacte international sur les droits civils et politiques (PIDCP), du Pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels et de la Convention sur les travailleurs migrants et des membres de leur famille.
Khadim Fall
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La Norvège va indemniser Anders Breivik pour mauvais traitements
La justice de l'Etat scandinave a donné raison au tueur d'Utoya et d'Oslo, ce qui suscite l'incompréhension au regard du statut particulier du prisonnier.
330 937,50 couronnes norvégiennes – soit un peu plus de 35 800 euros. C’est la somme que l’Etat norvégien va devoir verser à Anders Behring Breivik afin de couvrir ses frais d’avocat, au titre des dommages et intérêts, imposés ce mercredi par la juge Helen Andenaes Sekulic. L’auteur de la tuerie du 22 juillet 2011, qui a fait huit victimes à Oslo et 69 sur l’île d’Utoya, a en partie obtenu gain de cause dans la bataille juridique qui l’opposait à l’Etat norvégien qu’il accusait de «traitements inhumains».
Jugement «courageux» pour les uns, «grave» pour les autres, il est en tout cas déjà extrêmement controversé et «devrait être difficile à digérer en Norvège et à l’étranger», constate l’éditorialiste du quotidien Aftenposten Harald Shanghelle, qui observe que la juge n’a pas tenu compte du statut exceptionnel du plaintif, pour se concentrer uniquement sur le contenu de la plainte.
L’enjeu était particulièrement important pour la Norvège, qui avait été saluée à l’étranger pour la dignité avec laquelle elle avait conduit le procès du tueur en 2012. Dans un jugement de 37 pages, la magistrate constate que «l’interdiction des traitements inhumains et dégradants représente une valeur fondamentale dans une société démocratique» et que ce principe «s’applique dans n’importe quelle circonstance – y compris dans le traitement des terroristes et des meurtriers». Breivik a beau être «une personne dangereuse, qui va probablement passer le reste de sa vie en prison», la juge estime cependant qu’un «seuil de gravité a été dépassé» dans le régime d’incarcération qui lui est réservé.
«Statut héroïque dans certains milieux d’extrême droite»
Elle met en cause notamment les longues périodes d’isolement, qui ont pu avoir des effets sur la santé mentale du détenu et constituent une violation de l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’Homme. Condamné à la peine maximale de vingt et un ans de prison en juin 2012, Breivik, qui revendique depuis 2014 son «allégeance au national-socialisme», est incarcéré à la prison de haute sécurité de Skien, à une centaine de kilomètres d’Oslo.
Pendant le procès, qui s’est tenu mi-mars dans le gymnase de l’établissement pénitentiaire, son avocat, Oystein Storrvik, avait fait valoir que le terroriste passait entre vingt-deux et vingt-trois heures par jour à l’isolement, était soumis à des fouilles corporelles jusqu’à quatre fois par jour et avait été menotté plus de 3 000 fois depuis son arrestation. Le taxant de «poseur narcissique», la défense avait rétorqué qu’il disposait, pour son confort, de trois cellules, d’une télévision, d’un ordinateur (non-connecté à Internet) et même d’une console de jeux.
Breivik dénonçait aussi la «violation de sa vie privée et vie familiale», se plaignant de voir ses communications vers l’extérieur limitées. Sur ce point, sa plainte a été déboutée, le tribunal arguant qu’il disposait d'«une forme de statut héroïque dans certains milieux d’extrême droite» et que les restrictions étaient justifiées. Les associations de proches des victimes avaient encouragé les Norvégiens à ne pas suivre le procès, pour priver Breivik de l’attention qu’il recherchait.
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mercredi, 20 avril 2016
L’armée allemande infiltrée par l’Etat Islamique ?
Les services allemands du contre-espionnage militaire (MAD) ont rendu public un rapport indiquant la possibilité que le groupe djihadiste Etat islamique ait infiltré la Bundeswehr, l’armée allemande, avec l’intention de collecter des armes et des moniteurs pour leurs camps d’entraînement en Syrie et Irak. Le MAD ne parle pas de tentatives d’infiltration systématique, mais ses soupçons sont validés par des données inquiétantes: 29 anciens soldats se sont rendus en Syrie et en Irak pour combattre dans les rangs de groupes djihadistes, État islamique compris, et 65 autres soldats sont sous enquête pour suspicion de tendances islamistes.
Depuis 2007, le MAD a enquêté sur 320 cas de présumés islamistes dans l’armée (Bundeswehr), dont 7 % seraient considérés comme «extrémistes» «La Bundeswehr, comme toutes les armées, peut être très attrayante pour les islamistes en recherche d’armes pour l’entrainement, nous sommes donc face à un danger réel qui doit être pris très au sérieux», a déclaré le commissaire parlementaire aux forces armées, Hans-Peter Barlels.
Un danger réel parce que l’enquête du MAD, indépendamment du nombre, a montré le manque de contrôles de la Bundeswehr, à l’exception des soldats et officiers qui travaillent dans les zones sensibles ou avec des informations classifiées. Les porte-paroles du ministère de la Défense ont annoncé mardi que d’ici la fin du mois sera présenté au Cabinet un projet de loi qui permettra de renforcer les contrôles de tous ses effectifs pour empêcher les infiltrations.
Le projet de loi prévoit, entre autres, l’étude exhaustive de chacun des candidats à la Bundeswehr, y compris la formation, les antécédents familiaux, les croyances religieuses, ainsi que des contrôles réguliers des troupes. L’Allemagne est l’un des pays d’Europe occidentale qui compte le plus d’anciens militaires partis rejoindre les djihadistes au Moyen-Orient, des jeunes nés dans des familles musulmanes ou convertis qui, une fois revenus, pourraient constituer un risque pour la sécurité en Europe.
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L’Autriche veut fermer ses frontières avec l’Italie
Arrivée du printemps et route des Balkans fermée : deux conditions qui poussent les vagues de migrants vers l’Italie qui devient ainsi la route privilégiée des aspirants au titre de « réfugiés ». Populations en exode qui se déversent, de la péninsule, sur tout le sol européen, par le col du Brenner, un des principaux points de passage avec le voisin autrichien.
L’Autriche tonne : elle construira un mur au Brenner si l’Italie n’adopte pas des mesures pour stopper l’invasion. De toute façon les portes vont se fermer : « Si l’Italie continue à faire passer les migrants et l’Allemagne à contrôler sa frontière comme elle le fait maintenant, nous aurions un sérieux problème » a expliqué le ministre de la défense autrichien, Hanspeter Doskozil, au cours d’une réunion de son parti, le Sphe. Le Tyrol deviendra, a-t-il prophétisé, « une grande salle d’attente. » « En cas de crise, nous devrons fermer les frontières. » a donc précisé le ministre de la défense autrichien, qui ajoute que si le flux de migrants continue et incontrôlé à travers la frontière du Brenner se maintient « nous demanderons à l’Italie de pouvoir contrôler aussi sur son territoire. »
Depuis mardi, du côté autrichien, des travaux pour la construction d’une clôture au Brenner destinée à barrer la route aux clandestins a donc débuté. Pour bien montrer que l’Autriche prend les choses très au sérieux et ne se laissera pas intimider par les réactions hostiles que sa décision de fermer son pays aux nouveaux migrants a suscitées dans le gratin immigrationiste européen.
Le gouvernement italien s’insurge à travers son ministre des Affaires extérieures, Paolo Gentiloni, qui estime que cette décision « serait grave car cela signifie oublier que les problèmes doivent être affronter ensemble et non en érigeant des barrières. » Ce serait « un mauvais signal pour l’Europe ».
L’évêque de Bolzano et Bressanone, au pied du col, Mgr Ivo Muser y a été aussi de son couplet culpabilisant et misérabiliste sur le journal local, Il corriere dell’Alto-Adige : « Ma première préoccupation ne réside pas dans les conséquences négatives sur l’économie et le tourisme, mais va d’abord à ces femmes, ces hommes et ces enfants qui fuient et ont besoin de notre aide », « L’Europe a besoin de solutions communes et non de barrières. Celle-ci n’est pas une vague migratoire de quelques mois, mais un mouvement de masse qui se prolongera des années » pour terminer par un rappel à l’année de la miséricorde, atout magique pour faire accepter aux européens une invasion : « A quoi ça sert de célébrer l’Année de la Miséricorde, si ensuite nous sommes durs de cœur envers notre prochain? »
A quoi ça sert une année de la Miséricorde sans une prise de conscience de tous ces beaux esprits philanthropes et humanitaristes que leur premier prochain sont, non toute la misère du monde, mais avant tout les hommes et les femmes dont ils ont la charge. Et qu’ils sacrifient allègrement, avec dureté de cœur, sur l’autel de l’idéologie cosmopolite et mondialiste à laquelle ils sont soumis !
Francesca de Villasmundo
06:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pegida Allemagne: Tatiana Festerling dénonce l’immigration musulmane de masse et les mensonges des immigrationnistes
06:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’Union Européenne réforme le droit d’asile pour favoriser l’invasion
Le nombre de débarquements sur les côtes italiennes a déjà doublé par rapport à l’an dernier. La crise migratoire avec ses conséquences dramatiques que sont l’aggravation de l’insécurité, du marasme économique et de la banqueroute financière ainsi que la conquête islamique de nos territoires grâce à l’arrivée de combattants djihadistes prêts à se faire sauter et à des populations en majorité musulmane, pèse toujours plus lourd sur les épaules d’une vieille Europe à l’agonie. Et l’Union Européenne ne trouve rien de mieux à faire que de réformer dans un sens encore plus libéral le droit d’asile ! Pour attirer, encore et encore, de nouveaux clandestins sur le continent européen, en leur rendant leurs démarches d’obtention du droit d’asile plus simples et plus favorables.
Avec 459 votes pour, 206 contre et 52 abstentions, les eurodéputés ont donc approuvé mardi 13 avril 2016 la réforme du droit d’asile proposée par la socialiste italienne d’origine congolaise, Cecile Kyenge, arrivée clandestinement sur le vieux continent, rappelons-le. C’est un véritable plan de l’Union européenne pour amener toujours plus de migrants en Europe.
« Chaque demandeur d’asile devrait être considéré comme une personne en recherche d’asile dans toute l’Europe et non dans un seul État membre » lit-on dans le texte qui décrète ainsi la fin du Traité de Dublin.
La révision du traité prévoit la création d’un système « centralisé » du droit d’asile pour consentir une meilleure gestion des flux migratoires et des demandeurs d’asile qui arrivent en Europe. Avec la résolution nouvellement approuvée (mais qui n’est pas contraignante) le Parlement de l’UE a décidé également de l’ouverture de couloirs humanitaires pour garantir que les migrants ne finissent pas entre les mains des trafiquants. En effet, selon cette vénérable assemblée composée surtout d’idéologues immigrationistes « l’actuel système du droit d’asile ne tient pas compte suffisamment de la particulière pression migratoire à laquelle sont soumis les pays membres situés aux confins externes de l’Union. » Qui, en conclusion, ne décide pas sagement, pour alléger cette pression, de la fermeture totale des frontières aux confins de l’Europe ni du renvoie des bateaux et des ses occupants, manu militari s’il le faut, à la manière australienne. Au contraire, sous le prétexte fallacieux d’aider les pays des confins, il met en place des secours pour aider les clandestins à rejoindre le territoire européen. En somme, c’est l’UE qui favorise l’invasion au détriment des populations européennes, et pour le plus grand avantage des trafiquants qui voient leur commerce de chair humaine conforté.
Dans le document voté, il est demandé en outre aux États membres de s’engager dans la redistribution des migrants débarqués en Grèce et en Italie. Concernant la réimplantation de camps de réfugiés, le texte insiste sur le fait que l’UE a besoin « d’une approche législative contraignante et obligatoire ». Pour mieux multiplier des petits Calais sur tout le vieux Continent…
L’ex-ministre de l’intégration de l’Italie, Cécile Kyenge, a ainsi pu exulter : « Avec le rapport approuvé aujourd’hui, nous décrétons la fin du règlement de Dublin et nous allons vers un système européen du droit d’asile ».
Avec la congolaise Kenye, qui semble avoir comme but de changer les composantes ethniques des vieux peuples européens, nous allons vers la submersion sans retour de l’Europe, submersion favorisée par des euro-députés traites à leur nation.
Francesca de Villasmundo
06:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alain Soral s’inquiète d’un Pape au service du Nouvel Ordre Mondial et plus préoccupé par les migrants musulmans que par les chrétiens d’Orient
Le samedi 16 avril 2016, le pape François s’est rendu sur l’île grecque de Lesbos et a ramené avec lui à Rome douze réfugiés syriens musulmans. Alain Soral livre sa réaction.
Alain Soral s'exprime à propos du Pape François par LaPravdaCH
06:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Où habitent les immigrés ?
Selon une étude de l'Insee, une part importante des 5,7 millions d’immigrés qui vivent en France réside dans des grands pôles urbains, en particulier dans l’aire urbaine de Paris.
Qui sont-ils ? Où habitent-ils ? D'où viennent-ils ? Une étude publiée ce mardi par l'Insee fait un point précis sur les zones géographiques où les immigrés se sont installés au fur et à mesure des grandes vagues d'immigration.
Pour mémoire, une personne immigrée est une personne née dans un autre pays que celui où elle réside selon la définition de l'Organisation des Nations Unies.
" Un immigré peut garder sa nationalité ou acquérir la nationalité française. Dans les deux cas il reste immigré. Le fait d'être immigré est donc permanent ", précise l'Institut.
Huit immigrés sur dix résident dans les grands pôles urbains
En France, au 1er janvier 2012, la population immigrée était estimée à 5,7 millions de personnes. Parmi elles, 40 % ont acquis la nationalité française. Un chiffre à comparer à la population totale française, estimée à 65,2 millions de personnes.
Principal enseignement, huit immigrés sur dix résident dans les grands pôles urbains. près d'un immigré sur quatre, 38% précisément, vit dans l'aire urbaine de Paris où résident 12,3 millions de personnes, ce qui représente 2,2 millions de personnes. Concrètement, 17,7 % des personnes qui résident dans l'aire urbaine de Paris sont immigrées.
La concentration géographique des populations immigrées a évolué au fil des années." Entre les deux guerres, les flux migratoires en provenance d'Italie et d'Espagne se sont accélérés afin notamment de combler les besoins en main d'œuvre de l'industrie en expansion, mais également de l'agriculture. À cette époque, les immigrés venus d'Espagne se sont majoritairement installés dans le sud-ouest de la France pour travailler dans l'agriculture, mais aussi dans les départements industriels (Paris et sa petite couronne, Rhône, Isère, Bouches-du-Rhône). Les Italiens ont quant à eux immigré dans les zones industrielles de l'est de la France ", rappelle l'Insee.
Les derniers arrivants ? Les populations turques et chinoises
De fait, après 1945, ce sont des immigrés algériens qui sont venus travailler dans l'industrie, "principalement en Île-de-France, à Lyon, à Marseille ou à Grenoble et s'y sont installés ", précise le rapport.
Et ensuite ? Au cours des années 1960, les immigrés portugais sont également venus combler les besoins en main d'œuvre. Ils se sont installés en fonction de l'extension des grands travaux des zones urbaines. Les immigrés arrivés depuis la fin des années 1960 d'Afrique subsaharienne se sont très majoritairement établis en Île-de-France. Au cours des années 1960 et jusqu'au milieu des années 1980, les vagues migratoires en provenance de l'Asie ont été trop ponctuelles pour constituer des populations d'origine commune importantes. Depuis 1999, l'immigration asiatique est essentiellement d'origine turque ou chinoise.
Une répartition spatiale qui a peu varié
Autre enseignement, les immigrés sont moins présents dans les zones peu ou très peu densément peuplées. " La répartition territoriale de la population immigrée est le résultat de plusieurs vagues d'immigration, notamment vers le sud-ouest de la France et les zones urbanisées et industrialisées des années 1960 ; elle varie toutefois selon le pays de naissance. De fait, les immigrés arrivés en France depuis moins de cinq ans s'installent dans des lieux où vivent déjà beaucoup ceux arrivés depuis longtemps ".
Résultat, la répartition spatiale des immigrés n'a que très peu évolué entre les recensements de 2007 et 2012. En effet, 72,9 % de l'ensemble des immigrés habitent en 2012 dans les 48 aires urbaines de plus de 200 000 habitants, soit autant qu'en 2007. Et après ? Les statistiques portant sur l'exercice suivant, l'année 2013, seront publiés en décembre.
05:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’appel de musulmans à coloniser l’Italie
La loi anti-mosquée votée début avril en Vénétie, en Italie, suscite l’émoi dans la communauté musulmane. Un émoi qui s’exprime avec un appel lancé sur Facebook aux musulmans du monde entier à envahir l’Italie.
« Musulmans venez en Italie » c’est le message écrit sur la page web du groupe Rumiya Al-Mawu’ , communauté musulmane internationale qui compte 80 000 inscrits et qui est domiciliée en Italie.
« Nous apprenons avec déplaisir que la loi anti-mosquée a été votée en Vénétie la semaine dernière. La loi pose des restrictions pour la construction de nouveaux lieux de culte et de facto réduit la capacité de pratiquer la religion musulmane librement et en toute sécurité.
« Si la communauté islamique en Italie était plus forte et nombreuse cela ne serait pas arrivé » continue le post, écrit en Italien et en arabe. Qui invite donc à l’envahissement de l’Italie : « Nous demandons à tous les musulmans du monde de rejoindre l’Italie, pour renforcer notre communauté et nous aider à garantir un futur meilleur pour tous. » Enfin pour tous, c’est un bien grand mot. Pour les musulmans, oui, pour les Italiens, non !
D’autre part, pour bien marquer cette volonté d’islamiser et de coloniser l’Italie, le drapeau italien reproduit sur le message est islamisé tout simplement avec au centre la parole Inshallah (Si Allah veut)
Ces gentils envahisseurs musulmans ont déjà trouvé deux alliés de poids dans leur œuvre de conquête : l’évêque de Venise qui s’est insurgé contre cette loi anti-mosquée au nom de la liberté religieuse. Et surtout le pape François qui a ramené avec lui, de Lesbos, trois familles musulmanes, soit 12 personnes. Avec de tels soutiens, la colonisation de l’Italie par le monde musulman risque d’être un jeu d’enfants…
Francesca de Villasmundo
05:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Montpellier – 6 mois de prison pour l’Imam
Six mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve ont été requis mercredi contre l’imam Mohamed Khattabi qui comparaissait devant le tribunal correctionnel de Montpellier pour recel de fraudes aux allocations et « travail dissimulé ». Trois mois de prison avec sursis avec mise à l’épreuve ont été également requis contre Nadia Mallem, sa compagne et la mère de quatre de ses enfants, notamment pour avoir mis en avant auprès de la Caisse d’allocations familiales (Caf) une « fausse qualité de parent isolé ». Le jugement a été mis en délibéré au 18 mai.
05:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'immigration est en forte baisse en Suisse
D'un côté, le nombre d'étrangers arrivés en Suisse a diminué, de l'autre l'émigration a augmenté. Conséquence: le solde migratoire a chuté de 34,5% au 1er trimestre.
L'immigration nette d'étrangers a diminué au premier trimestre 2016, selon les derniers chiffres du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM). L'immigration a baissé de 9,7%, tandis que l'émigration a augmenté de 11,5% par rapport à la même période de l'année dernière.
Le solde migratoire après les trois premiers mois de l'année était de 15'027 personnes, ce qui correspond à une baisse de 34,5%. Cette diminution concerne aussi bien les ressortissants d«Etats membres de l«UE-28 ou de l«AELE (-38,4%) que ceux d«Etat tiers (-25,4%). Le nombre d'étrangers venus d'un Etat membre de l'UE ou de l'AELE pour travailler en Suisse est de 32'667, soit une diminution de 14,7% par rapport au premier trimestre de 2015.
Sur la même période, 10'880 personnes sont entrées en Suisse dans le cadre d'un regroupement familial (-8%). Un cinquième d'entre eux sont des membres de la famille d'un Suisse ou d'une Suissesse, selon un communiqué du SEM publié mardi. Fin mars, 2'004'263 étrangers vivaient en Suisse, dont 1'371'572 étaient ressortissants d«un Etat membre de l«UE ou de l«AELE et 632'691 d«un Etat tiers.
Augmentation de 2% sur un an
La population étrangère résidante permanente a crû de 1,9% entre mars 2015 et mars 2016. Si les autorisations d'établissement ont augmenté de 1,5% et les permis de séjour de 2,9%, le nombre d'autorisations délivrées pour un séjour de courte durée (un an au minimum) est en baisse de 5,2%.
Plus de deux tiers (68,4%) des étrangers résidant de façon permanente en Suisse proviennent de l'UE/AELE. L'Italie et l'Allemagne sont les principaux pays d'origine, avec respectivement 15,7% et 15,1%, devant le Portugal avec 13,4%. Suivent la France (6,2%), le Kosovo (5,5%) et l'Espagne (4,1%).
L'augmentation la plus marquée entre mars 2015 et mars 2016 concerne la France, dont 5136 nouveaux ressortissants sont arrivés en Suisse, devant l'Italie (3957) et le Portugal (3682). Inversement, les plus forts reculs sont le fait des Serbes (-3541) et des Turcs (-910).
La population d'étrangers qui résident de façon non permanente en Suisse a de son côté reculé de 7,9% sur une année. En provenance d'Europe ou d'un Etat tiers, les étrangers vivant temporairement en Suisse étaient moins nombreux en mars 2016 qu'un an auparavant. Seul le nombre de ressortissants croates est en hausse, passant de 173 à 211 ( 22%).
05:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un groupuscule d'extrême droite préparait des attaques contre des réfugiés en Allemagne
La police allemande a arrêté aujourd'hui cinq personnes soupçonnées d'appartenir à un groupuscule d'extrême droite projetant des attaques à l'explosif contre des demandeurs d'asile, annonce le parquet fédéral.
Plus de 200 agents des forces de l'ordre ont participé à l'opération menée dans la région de Dresde, la capitale politique du land de Saxe, en ex-Allemagne de l'Est. Les cinq suspects, âgés de 18 à 39 ans, auraient formé l'an dernier le "groupe de Freital", du nom d'une ville de la région où un centre d'accueil de demandeurs d'asile a été la cible d'un incendie criminel l'an dernier.
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mardi, 19 avril 2016
Yvan Rioufol : "François ne prend pas la mesure de la crise d’identité qui traverse l’Europe"
Tout comme Bernard Antony, Yvan Rioufol critique l'attitude du pape François dans un billet intitulé "Le pape François s'égare dans la politique":
"Le pape François s’est donné le meilleur rôle, samedi après sa visite éclair sur l’île grecque de Lesbos, en ramenant avec lui trois familles syriennes musulmanes : douze personnes au total, qui seront prises en charge par Le Vatican. Émouvantes ont été les scènes, diffusées sur les télévisions, de réfugiés en larmes aux pieds du Saint Père ou demandant sa bénédiction. Un chrétien ne peut qu’être fier et solidaire, évidemment, de ce geste d’humanité envers des musulmans, qui répond à la barbarie islamiste qui martyrise aussi les minorités religieuses en terres d’islam.
Cependant, cette mise en scène flatteuse trouve vite ses limites, puisque 700.000 migrants (chiffre de Frontex) attendent de pouvoir passer en Europe et que l’immigration de masse est désormais vue comme une menace par une majorité d’Européens (...)
Le pape est bien sûr dans son rôle quand il applique la parole du Christ invitant à accueillir l’étranger comme lui-même le fut. Mais Jésus ne faisait que passer chez ses hôtes. Et il recommandait aussi d’aimer son prochain comme soi-même. Or, François ne prend pas la mesure de la crise d’identité qui traverse l’Europe et qui fragilise sa confiance en ses valeurs. Il ne s’attarde pas non plus sur la montée du totalitarisme salafiste qui, embarqué dans les bagages de l’immigration, ne cache pourtant rien de sa détestation de l’Occident gréco-latin et judéo-chrétien. Le pape a expliqué n’avoir pas choisi parmi les réfugiés, tous "enfants de Dieu". Mais cet oubli du sort des Chrétiens d’Orient, qui font partie des réfugiés, est difficilement acceptable.
Le pape assure ne pas faire de la politique et dit s’exprimer en tant de chef spirituel. En réalité cette subtilité ne tient pas. En parlant de Dieu, il bouscule aussi César. Or ce n’est pas son rôle. "Nous sommes tous des migrants", proclame-t-il, à la plus grande joie de Jean-Luc Mélenchon, l’ancien enfant de choeur. François critique les frontières et les murs, en oubliant que ces moyens sont parfois nécessaires pour protéger les nations affaiblies de leurs ennemis ou du grand Babel. Le pape est un guide spirituel inspiré. Mais ses incursions dans la politique obligent à ne pas le prendre au sérieux."
Les lecteurs du Salon beige me pardonneront de publier trois réactions plutôt critiques vis-à-vis du Pape mais son geste entraîne de nombreux commentaires. Les réactions de ces trois intervenants (Marion Maréchal-Le Pen, Bernard Antony et Yvan Rioufol) restent néanmoins respectueux et relèvent du libre débat politique.
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"Il n'y a pas d'islam démocratique, y compris en Allemagne"
Toute la bien-pensance leur tombe dessus :
"Le parti populiste allemand Alternative für Deutschland (AfD) a créé la polémique en estimant que l'islam n'était pas compatible avec la Constitution allemande, suscitant lundi critiques nationales et européennes.
"L'islam est en soi une idéologie politique qui n'est pas compatible avec la loi fondamentale", a déclaré dimanche dans le journal Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, Beatrix von Storch, une des responsables du parti (...) Et plusieurs autres responsables de l'AfD ont multiplié ce week-end les déclarations concernant l'islam.
"Il n'y a pas d'islam démocratique, y compris en Allemagne", a par exemple affirmé Alexander Gauland, un autre responsable du parti, dans un autre journal, qualifiant l'islam de "corps étranger".
Interrogé lundi à propos de ces déclarations, le porte-parole d'Angela Merkel, Steffen Seibert, a souligné que la chancelière avait "à maintes reprises" affirmé que l'islam appartenait "indubitablement à l'Allemagne". Il a par ailleurs rappelé que la loi fondamentale allemande garantissait "la liberté de croyance et de conscience" ainsi que le droit de pratiquer sa religion.
Dans un communiqué, le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Thorbjørn Jagland, a estimé que les déclarations de l'AfD étaient "contraires aux valeurs européennes, valeurs que l'Allemagne, en tant que membre fondateur du Conseil de l'Europe, a toujours soutenues avec force". "S'il est juste et nécessaire d'avoir un débat sur des questions importantes comme l'intégration et l'éducation, dépeindre l'islam comme une menace pour notre société n'est pas bon et blesse des millions d'Européens musulmans", a-t-il ajouté.
Des représentants de la communauté musulmane allemande ont aussi vivement critiqué le positionnement antimusulman de l'AfD. Le Conseil central des musulmans d'Allemagne a ainsi jugé que c'était "la première fois depuis l'Allemagne d'Hitler qu'il y a un parti qui de nouveau discrédite une communauté religieuse dans son ensemble et la menace dans son existence". L'ensemble des partis politiques allemands ont également dénoncé les propos de l'AfD (...)
En 2015, le pays a accueilli plus d'un million de demandeurs d'asile, principalement de confession musulmane."
L'AfD n'a pourtant rien dit de plus que ce que disait le RPR en France en 1990 :
"L'islam n’apparaît pas conforme à nos fondements sociaux et semble incompatible avec le droit français Il y a bien incompatibilité entre l’islam et nos lois"
09:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'islamisation est une infiltration insidieuse qui s'inscrit dans le temps long
Céline Pina est une ex-élue PS (adjointe à la mairie de Jouy-le-Moutier dans le Val-d'Oise et conseillère régionale d'Ile-de-France). Après avoir dénoncé le salon de "la femme musulmane" de Pontoise, elle sort un livre "Silence coupable" dans lequel elle dénonce le déni de la classe politique face à la progression rampante du salafisme mais aussi le clientélisme des élus locaux vis-à-vis des islamistes. Extrait de son interview édifiant recueilli par Marianne :
Vous dénoncez les élus qui pactisent avec des islamistes en citant des municipalités comme Bagnolet, Cergy-Pontoise ou Aulnay-sous-Bois, mais vous n'accumulez pas de nombreux exemples. Est-ce pour ne pas jeter des noms en pâture ou parce que tout cela reste marginal ?
D'abord, je n'ai pas mené moi-même une enquête : j'ai pris des exemples que j'ai vus ou dont on m'a parlé. Ensuite, ce n'est pas forcément intéressant de livrer des noms car c'est une logique de système. Surtout, c'est dangereux. Certaines personnes vous racontent des choses, mais ne veulent pas témoigner publiquement de peur d'être violemment attaquées. Les accusations d'islamophobie ferment encore la bouche de beaucoup de monde. Quand quelqu'un d'aussi respectable et respecté qu'Elisabeth Badinter subit de telles attaques pour avoir dit qu'il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d'islamophobe, vous imaginez la trouille des gens qui n'ont pas son aura.
Dans votre livre, vous décrivez des salafistes dans une logique permanente de dissimulation…
Ce n'est pas une invasion de barbus, c'est beaucoup plus insidieux. C'est de l'infiltration qui s'inscrit dans le temps long. Or, nous ne savons pas observer ces lentes montées en puissances, et quand elles aboutissent, nous sommes complètement décontenancés. Lorsqu'une association a voulu construire une mosquée dans la ville où j'étais élue, elle a d'abord envoyé trois gugusses sur la liste de gauche et trois autres sur la liste de droite. Ceux qui sont envoyés en première ligne sont de vieux chibanis sympas, pas du tout agressifs. Mais derrière, vous voyez souvent des jeunes, plutôt beaux gosses et sportifs, avec un look à la Tariq Ramadan. Ils ne disent jamais rien tant que les places ne sont pas prises, mais à la fin, vous vous rendez compte que ce sont eux qui tirent les ficelles.
Concrètement, qu'avez-vous observé dans le cas des mosquées ?
D'abord, la mairie accorde un bail emphytéotique, ce qui permet de subventionner sans le dire. Ensuite, les promoteurs de la mosquée vous demandent de construire un parking, en assurant que c'est l'intérêt général puisqu'il servira à tout le monde. Ensuite, on vous explique que ce serait bien de construire la mosquée à côté du lycée, pour que les jeunes puissent y aller au lieu de traîner dans la rue. Ensuite, on vous demande pourquoi on ne la mettrait pas dans le centre-ville. C'est un moyen de montrer sa puissance et de gagner en visibilité. On ne parle jamais de religion dans ces discussions, qui ressemblent plus à des négociations politiques qu'à une revendication légitime de gens qui veulent pratiquer leur religion dans l'enceinte privée.
On distingue en général l'islamisme non violent du terrorisme djihadisme, mais vous écrivez que les courants islamistes quiétistes sont en réalité "les préparateurs du terrain". Pourquoi ?
Parce qu'ils ensemencent des graines de haine, de violences, de rejet de la société et préparent ainsi le passage à l'acte, même si je suis bien consciente que tous ne basculeront pas. Que la prise du pouvoir se fasse par la violence ou la légalité, la société qu'elle installe est la même. Quelle que soit la différence entre les Qataris, l'Arabie saoudite, l'Etat islamique, etc, la finalité est identique : soumission, oppression des femmes, violence envers les homosexuels, refus d'accorder les mêmes droits à ceux qui n'ont pas la même religion… On dériverait alors vers des sociétés claniques, non démocratiques, marquées par une embolie intellectuelle (...)"
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Terrorisme : j’irai danser sur vos tombes
Le ministre belge de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA, Nieuw-Vlaamse Alliantie/Alliance néo-flamande) vient de lancer un fameux pavé dans la mare en affirmant, dans une interview accordée au Standaard, quotidien flamand, qu’« une partie significative de la communauté musulmane avait dansé à l’occasion des attentats », précisant que ce sont des faits rapportés par les services de renseignement et non de simples spéculations.
On se souvient qu’en 2001, après l’effondrement des tours jumelles à New York, et les 2.977 victimes que le 11 septembre engendra, partout dans le monde arabe, notamment à Gaza, les attentats furent célébrés aussi bruyamment qu’une victoire sportive.
Quinze ans plus tard, c’est en Occident même, dans les territoires perdus de nos pays, que l’on fête les actes barbares de terroristes agissant aujourd’hui au nom de Daech. Faut-il, dans ce contexte, s’étonner qu’il ait fallu plusieurs mois pour retrouver Salah Abseslam dans la commune même d’où il était parti commettre ses méfaits ?
Les pays de la vieille Europe ont donc leurs communes et quartiers au sein desquels la bataille métapolitique est en passe d’être gagnée par les islamistes. Dans son dernier ouvrage, La France djihadiste, Alexandre Mendel explique remarquablement comment Molenbeek est devenue une zone grise dans laquelle un environnement, que l’on qualifiera de halal, fait de boutiques vendant des livres aux titres évocateurs, d’enseignes en arabe ou de voiles, sert de terreau à la guerre sainte.
Pire encore : nous pouvons également affirmer que dans certaines écoles belges, où il n’y a plus beaucoup de têtes blondes, il est désormais interdit de manger des bonbons ou des tartines de jambon sous peine d’insultes et de crachats. N’essayez pas non plus d’y expliquer la théorie de l’évolution et ne vous aventurez pas trop dans un débat sur le terrorisme. Le Premier ministre belge, le libéral Charles Michel, tout en confirmant qu’il y a eu « des expressions de soutien aux auteurs des attentats », a néanmoins recadré son ministre de l’Intérieur, pourtant l’un des meilleurs depuis longtemps, en affirmant qu’il s’agissait « d’actes provenant de personnes minoritaires » et qu’il faut éviter « de faire des généralisations ». En d’autres termes, cachez cette réalité que je ne saurais voir.
Les médias se sont mis au diapason : alors que la Belgique organisait ce dimanche une marche contre la haine et la terreur, organisée et soutenue par le ban et l’arrière-ban de la gauche et de l’extrême gauche – sorte de marche du 11 janvier, mais à la belge -, les médias ont fait tourner en boucle l’image des quelques musulmans et musulmanes voilées présents sur les lieux. L’honneur du multiculturalisme est sauf !
Si l’on peut se féliciter que des musulmans se désolidarisent de la terreur, on ne peut occulter une réalité autrement préoccupante : oui, en Belgique, quand les cadavres jonchent le sol, certains dansent et font la fête à quelques encablures de corps sans vie !
Gregory Vanden Bruel
09:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Renaud Camus : « Il faut interrompre le processus du Grand Remplacement »
À l’origine du concept du Grand Remplacement, Renaud Camus réagit aux propos tenus par Marion Maréchal-Le Pen, qui a déclaré que le Grand Remplacement est une vérité sur un certain nombre de territoires en France. Répondant aux questions de Boulevard Voltaire, il rappelle qu’il est important que les Français se dressent contre ce qu’il convient d’appeler un phénomène qui ne s’est encore jamais produit et qui ressemble à une vaste « colonisation ».
Renaud Camus
09:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mensonges d’État
Alors là, c’est grave ! Vraiment grave. Le président Hollande – j’insiste sur « président » -, interrogé sur le sort de l’imam de Brest – vous vous souvenez, c’est celui qui menace les gamins qui écoutent de la musique d’être transformés en porcs ! -, eh bien, le président a déclaré devant trois millions et demi de téléspectateurs : « Celui-là est français et ne peut pas être expulsé, mais son lieu de prière – je ne veux même pas utiliser ce mot -, ce lieu de haine a été fermé. » À une question de la journaliste demandant s’il ne pouvait pas, quand même, être inquiété, le Président a répondu : « Il est inquiété, il est poursuivi et il est dans une procédure judiciaire. »
Deux affirmations tombent donc du verbe présidentiel, la plus haute autorité de France : un, la mosquée de Brest est fermée, et deux, l’imam est poursuivi.
En réalité, deux mensonges ! La mosquée Al Sunna, là où cet excité – je parle de l’imam – prêche ses diatribes, n’est pas fermée. Ces derniers jours encore, le tenancier faisait de la retape. Il cherche 830.000 euros pour construire son école coranique qui se donne un triple objectif : l’éducation religieuse, l’apprentissage de la langue arabe et la mémorisation du Coran. Le permis de construire, accordé par la mairie socialiste, est actuellement contesté devant le tribunal administratif par des voisins. L’imam, quant à lui, le sinistre Rachid Abou Houdeyfa, contrairement à ce qu’a affirmé Hollande, vit sa vie paisiblement. Son domicile et la mosquée ont bien été un peu perquisitionnés il y a six mois, mais c’est tout : pas de poursuite, pas de procédure judiciaire en cours. Le type est libre comme l’air. Évidemment ! Il se permet même de claquer les bretelles en se fichant ouvertement du Président, un peu à la manière d’une certaine Leonarda ! En effet, selon Libération, il affirme : « L’imam de Brest n’a jamais commis le moindre délit pénal, il n’a jamais enfreint la moindre loi ou a été mis en examen suite à ses discours, contrairement à beaucoup de personnes. »
Trois jours avant la soirée catastrophe sur France 2, tous les médias nous racontaient à longueur d’antenne que François Hollande préparait son intervention avec minutie, que c’était sa dernière chance, qu’il peaufinait ses réponses, etc. Et dans ses petites fiches, rien sur la mosquée de Brest ? Rien sur ce prêcheur en eaux troubles ? Stupeur : il ne connaît pas le sujet. Ou s’il le connaît, il n’a rien compris ! C’est hallucinant de la part d’un président de la République, gardien de l’ordre, de la moralité, de la sécurité, de la cohésion des Français – de la loi, en somme. Ne pas maîtriser un tel sujet lorsque l’on parle à la France entière, qui en a plus que marre de cette islamisation même plus rampante, c’est se moquer ouvertement du monde. Et dire qu’il y a encore 13 % des gens à lui sauver la mise ! On ne tire pas sur une ambulance, d’accord, mais il y a des limites à l’incompétence ou à la fourberie. N’est-ce pas, Dilma ?
Yannik Chauvin
09:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’affaire Benzema, c’est l’antiracisme dans toute sa splendeur
Il est des semaines où tout va mal. Les adeptes de la France multiculturelle s’apprêtaient, mercredi dernier, à fêter l’inévitable qualification du Paris Saint-Germain pour les demi-finales de la Champions League. Ils imaginaient déjà des centaines de milliers de Parisiens remonter les Champs-Élysées avec un maillot « Fly Emirates ». Peut-être même les communicants de l’Élysée avaient-ils réfléchi à faire défiler Hollande et Hidalgo revêtus du maillot du Qatar, au milieu d’une foule en liesse majoritairement venue du 9-3… Hélas, les « Parisiens » se sont liquéfiés et, pour la quatrième année consécutive, ils sont éliminés en quart de finales. Caramba, encore raté !
Comme un malheur n’arrive jamais seul, une autre bien mauvaise nouvelle tombait, le lendemain. La Fédération française de football annonçait que Karim Benzema ne serait pas retenu en équipe de France, pour le prochain Euro 2016. Le prétexte évoqué étant la volonté de « préserver le groupe ». Belle hypocrisie qui cachait une autre réalité : 70 % des Français, rejoints par Valls et le ministre des Sports, ne voulaient pas de Benzema dans cette équipe. Ces affreux « racistes » ne supportaient plus l’arrogance du joueur, ses frasques judiciaires et surtout son mépris à peine dissimulé pour le maillot tricolore, l’hymne national et notre pays. Et comme d’autre part, en deux matchs, sans « Karim », l’équipe de France avait marqué sept buts et enthousiasmé le public, imposer dans ce contexte aux supporters un joueur aussi détesté devenait périlleux. Exit Benzema, qui avait pourtant pris comme avocats Jakubowicz et Dupond-Moretti, des pointures de l’antiracisme et du politiquement correct !
Coup terrible pour le journal L’Équipe, qui nous avait fait un numéro spécial sur « celui que le monde entier nous envie ». Frustration énorme pour Cambadélis et Askolovitch qui, les rares fois où Benzema (un but tous les trois matchs, c’est peu) marque en équipe de France, tweetent aussitôt pour rappeler aux Français le prénom du buteur.
Dans un autre registre, le chef du service des sports d’Europe 1, François Clauss, osait : « Ne pas prendre Benzema, c’est céder à une certaine France raciste. C’est envoyer un message très négatif aux quartiers. » Donc, par antiracisme, il faudrait sélectionner un joueur à cause de ses origines. Intéressant…
L’ineffable Guy Roux, entraîneur mythique d’Auxerre durant 40 ans, jouera dans le même registre. « S’il s’appelait Jean-Claude et était né à Brest, on ne parlerait pas autant de cette affaire. Mais son problème est de s’appeler Karim. C’est déplorable, mais c’est ainsi. Aux yeux de certains, il paie ses origines. Il faudra un siècle avant que ce genre de préjugés disparaisse. »
Le même Guy Roux n’avait pas eu un mot, en 1998, quand Aimé Jacquet avait choisi de ne pas retenir, pour préserver le groupe, les deux meilleurs joueurs français de l’époque. Mais eux s’appelaient Éric et David, cela n’intéressait donc pas l’entraîneur d’Auxerre.
Rappelons ce que disait « l’antiraciste » Guy Roux, il y a quelque temps, sur le plateau de Ruquier : « À Auxerre, le centre de formation, c’était 80 % d’Africains, 10 % de Maghrébins et 10 % de Gaulois. » Si on applique ces principes à la société française, cela devrait aller plus vite qu’un siècle pour que « ce genre de préjugés disparaisse »…
Faut-il le rappeler, Benzema est juste mouillé jusqu’au cou dans une affaire de chantage à l’encontre d’un coéquipier de l’équipe de France, Valbuena.
Ces bonnes âmes, qui pleurnichent pour « Karim », oublient juste que, dans cette affaire, la véritable victime est celui qui, déstabilisé par cette affaire, ne sera probablement pas sélectionné pour l’Euro. Cela lui apprendra à s’appeler Mathieu, et d’avoir refusé de céder au chantage des amis de Karim…
L’affaire Benzema, c’est l’antiracisme dans toute sa splendeur !
Pierre Cassen
09:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vive la guerre civile ?
Une guerre civile est-elle inévitable ? Faudrait-il l’appeler de nos vœux ? Car une guerre civile aurait le triste mérite de clarifier une fois pour toutes le débat qui se joue en France au lieu de condamner la France à la mort lente par strangulation ou étouffement au travers de l’ inévitable islamisation de notre pays, processus qui est clairement en route et que rien ni personne ne semblent devoir arrêter.
Rappelons qu’à un taux de croissance de 2 % , une population double en 35 ans, à 3 % elle double en 25 ans, à 3,5 % elle double en 20 ans . Ainsi le veut l’inexorable loi des intérêts composés qui commande l’évolution du volume d’une population dans le temps. Il s’agit , bien entendu, du potentiel de croissance de la population musulmane en France. L’islamisation gagne de proche en proche tel un cancer malin, toutes les cellules du corps social français. Et nul ne s’en soucie.
Mais de quoi s’agit-il , comme aurait dit le général Foch ?
On parle beaucoup de guerre civile ici et là devant les attentats répétitifs qui ont secoué la France l’an dernier un peu comme les enfants évoquent avec effroi des malheurs épouvantables pour se faire peur sans risque.
Selon le dictionnaire, une guerre civile est un soulèvement armé qui oppose un État à une partie de la population décidée à prendre le pouvoir ou plus simplement déterminée à s’opposer au reste du pays pour de multiples raisons ethniques, religieuses, politiques, etc. Les motifs ne manquent pas. Tous les prétextes sont bons pour s’entretuer.
Le motif principal est la haine de l’autre, celui d’en face, et la volonté de ne plus vivre paisiblement ensemble au sein d’un même pays, ou d’une même nation, ou d’un même territoire, associées au désir de tuer, de détruire , de faire souffrir.. Exactement l’inverse de la définition d’Ernest Renan sur « le désir de vivre ensemble » qui, selon lui, définissait l’appartenance à une même nation. Cette définition donne un guide pour comprendre le phénomène qui se donne libre cours en France. La communauté musulmane reste encore aujourd’hui un corps étranger au sein de la nation française.
Devant les attentats meurtriers de l’an dernier, peut-on raisonnablement parler de guerre ?
En fait, on voit bien qu’il ne s’agit que d’un abus de langage, comme ceux dont Emmanuel Valls est coutumier. On l’a entendu rouge, les traits crispés et les joues gonflées, parler de guerre pour faire peur et justifier au passage les manquements et les incapacités de son gouvernement en regard des crises spasmodiques meurtrières qui ont secoué le pays en 2015.
En fait, ces attentats sont à la fois beaucoup plus que cela et beaucoup moins qu’une guerre civile. On ne peut pas dire que le pays soit en guerre le moindrement du monde. Le Marathon de Paris vient de prendre place le plus paisiblement du monde avec plus de 54 000 personnes dans les rues sans le moindre incident de parcours . Un climat de guerre civile ? Vous voulez rire.
En revanche, les ingrédients d’une guerre civile larvée, une guerre à venir, sont clairement en place.
En premier lieu , il y a la présence sur le sol national d’une importante communauté musulmane dont une fraction significative a clairement refusé l’assimilation au sens classique du terme (voir sur ce point les lumineuses analyses de Michelle Tribalat- Assimilation : la fin du modèle français, ed. du Toucan,2013) . Il faut entendre par là l’adoption des mœurs des us et coutumes de la plus grande partie de la population d’accueil , qu’il s’agisse du port du voile, de la viande hallal, mais aussi le refus d’attenter à la vie d’autrui, l’acceptation d’une justice égale pour tous, le respect du résultat des élections démocratiquement menées, en fait , tout ce qui fait le propre d’une société civilisée.
C’est par pur aveuglement politique que les gouvernements successifs, depuis Valéry Giscard d’Estaing jusqu’à François Hollande en passant par l’ineffable Nicolas Sarkozy ont laissé se constituer, année après année, cette accumulation de personnes étrangères aux traditions françaises par la religion, l’ethnie , le langage , bref, en tout.
Combien sont-ils ? Nul ne sait avec précision puisque le gouvernement, fidèle à la politique de l’autruche de rigueur dans notre pays, se refuse à autoriser la publication de statistiques ethniques ou religieuses. Mais les estimations se situent dans une fourchette allant de 4 millions (selon Michelle Tribalat) à 6 ou 7 millions selon d’autres sources (Jacques Dupâquier). Mais comment traiter convenablement un problème si l’on n’en connait pas avec précision les dimensions ?
Mais il faut garder à l’esprit que ces communautés ont un taux de fécondité largement supérieur à celui de la population française dite de souche, en fait, presque le double (soit environ 1,6 enfant par femme pour les Français de souche contre de 2,5 à 3 enfant par femme pour les Maghrébins (4,2 pour les femmes d’origine africaine).En outre, les flux migratoires, qui n’ont nullement diminué, comportent une importante fraction de Musulmans, au moins 50 % , sinon bien davantage. En conclusion, par le seul effet démographique (fécondité plus immigration) , la place relative des Musulmans dans la société française est arithmétiquement appelée à s’élargir, avec les conséquences que l’on peut imaginer à terme.
Comment on en est-on arrivé là ?
La classe politique a totalement manqué de courage et de lucidité en s’abandonnant avec bonheur à des concepts bonasses passe partout comme la « France, terre d’asile », France « terre d’accueil » etc. etc. Elle ne s’est jamais soucié de mettre en question la validité de ces slogans commodes portés largement par les « bobos » du monde diplomatique, de la politique et de la presse résidant pour la plupart dans le 6° et 7° arrondissements pour éviter des voisinages gênants pour eux-mêmes et leur progéniture. Les voisins encombrants, c’est pour la banlieue ou les arrondissements du nord de Paris. En France, la générosité c’est toujours pour le compte d’autrui.
Ces concepts avaient l’immense avantage d’éviter à avoir à se poser des questions gênantes et à prendre des décisions difficiles. Tout est là, dans la lâcheté de la classe politique, de droite comme de gauche. Cette lâcheté a évidemment atteint son apogée avec le présent président de République qui rassemblait sur sa personne rotonde tout ce que la classe politique peut incarner de méprisable.
L’homme qui, le soir même de son élection, allait nuitamment, toutes affaires cessantes, satisfaire ses pulsions avec la petite actrice du moment , puis d’échecs en reculades, qui s’est révélé totalement incapable de faire adopter une mesure de déchéance de la nationalité pour des Français qui assassinent d’autres Français . Et tout cela par manque d’autorité et de prestige. C’est le triomphe du mépris en politique. Malheureux de Gaulle ! Quel successeur pathétique l’histoire lui aura cruellement désigné.
En fait, les candidats au terrorisme ont de beaux jours devant eux. Le seul dispositif efficace et encore pour la prévention est une police, il faut le reconnaître, remarquablement dévouée et motivée . La triste constatation est que le régime ne tient que par la police. Sinon il s’effondrerait sur lui-même. Le Général de Gaulle aura légué aux Français un système institutionnel qui tient debout par lui-même sans que rien de vivant ne vive à l’intérieur, comme dans une armure vide.
Mais le reste ? Des politiciens mous qui ont peur de leur ombre , des institutions molles qui ne permettent pas d‘agir, des politiques molles qui ne règlent rien, des associations caritatives au grand cœur aux aguets du moindre manquement à la pensée unique et des Français , il faut bien le constater, qui sont loin d’être des foudres de guerre. Après ces atroces attentats de l’an dernier le mot d’ordre du jour n’était-il de s’amuser, par patriotisme, bien sûr, et de faire la fête comme si rien de bien grave ne s’était passé ? On ne peut mieux exprimer la médiocrité d’une époque et d’un peuple veule, adonné à la jouissance du moment. Du moment que ce sont les autres qui trinquent …
Les Français sont clairement prêts à tout accepter pourvu qu’on ne touche pas au portefeuille et aux vacances . Ah, j’oubliai l’essentiel : la bouffe. Du reste , il n’y a qu’à voir le nombre d’émissions à la télévision, sur la cuisine, les petit plats, la façon de les préparer, bref, la bouffe. Pour le reste, les grands problèmes de l’heure, c’est l’affaire des autres. Faire une guerre civile dans ces conditions. Monsieur veut rire.
Or c’est à une guerre civile larvée, une guerre à venir que nous avons à faire. Pour l’affronter il faudrait du courage politique et non des accommodements au jour le jour destinés à préparer l’opinion à l’inévitable triomphe de l’Islam sur la terre de France. A cet égard il est permis de considérer que l’islamophobie tant décriée n’ est en fait que le réflexe ultime de survie de la part de Français qui se savent condamnés à disparaître.
Est-ce que le gouvernement actuel est en mesure d’ouvrir ce gigantesque chantier ?
Surement pas , ne serait-ce que parce que le socialisme est, de fait , l’antichambre de l’islamisation, son compagnon de route (Immigration : la droite pourra-elle encore gagner ? Colloque de l’Institut de Géopolitique des Populations,13 avril 2013). Cela est d’ailleurs tout à fait normal car les immigrés musulmans votent massivement socialiste . François Hollande lui-même, cette caricature de président, a été élu avec 2 millions de voix des électeurs musulmans qui ont fait la différence. Les élus socialistes sont les obligés des électeurs musulmans. Cela créé des liens et des rapports de force. Il faudra donc attendre les changements d’équipe à venir.
La bataille peut encore être gagnée à condition de l’engager dès maintenant. Cela passe par la volonté de juguler les sources de l’expansion démographique de l’islam en France. Mais il faut aussi engager la lutte pour la conquête de esprits sur le terrain à l’école, dans les mosquées, dans les cantines, sur les lieux de travail , en fait partout où aujourd’hui l’islamisme , et son frère jumeau, le salafisme, gagnent du terrain. C’est une immense cause nationale qu’ il faut entreprendre avec le concours de tous les Français.
Sinon ce sera effectivement la guerre civile, et cette guerre- là, nous avons toutes les chances de la perdre.
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Le fondateur de Pegida jugé pour avoir qualifié les réfugiés de « bétail »
Le fondateur du mouvement islamophobe allemand Pegida va de nouveau devoir faire face à la justice de son pays. Lutz Bachmann comparaît à partir du mardi 19 avril dans son fief de Dresde, dans la Saxe, pour avoir traité les réfugiés de « bétail », dans un contexte de forte poussée de l’extrême droite au niveau national.
Déjà condamné pour braquages, violences et trafic de cocaïne, détenu quatorze mois en Allemagne après s’être enfui en Afrique du Sud, l’homme de 43 ans encourt cette fois trois mois à cinq ans de prison. Il sera jugé sur trois jours jusqu’au 10 mai, sous haute sécurité.
La justice lui reproche des propos postés en septembre 2014 sur sa page Facebook, décrivant les « réfugiés de guerre » comme du « bétail » ou de la « racaille », soit une « incitation à la haine » et une « atteinte à la dignité » aux yeux de l’accusation.
Sursaut du mouvement islamophobe en pleine crise des migrants
Les Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident (Pegida) avaient lancé leur mouvement à l’automne 2014 à Dresde, avec quelques centaines de personnes. Ils ont pris rapidement de l’ampleur avant de culminer après les attentats de janvier 2015 en région parisienne.
Mais le mouvement, après avoir tenté d’essaimer dans toute l’Allemagne et dans les pays voisins, avait subi un coup d’arrêt avec la publication par le journal Bild de photos de Lutz Bachmann grimé en Adolf Hitler puis l’implosion de sa direction, avec le départ des plus modérés.
Malgré un sursaut à l’automne dernier, porté par les inquiétudes suscitées par l’afflux record de demandeurs d’asile en Allemagne, Pegida n’a pas renoué avec ses sommets et reste principalement cantonné à son berceau dans la capitale de l’Etat régional de Saxe, en ex-RDA.
Lundi soir, lors du traditionnel rassemblement hebdomadaire de Pegida, au cœur de Dresde, M. Bachmann n’a fait aucune allusion au procès mais a ironisé sur l’émoi suscité ces derniers jours en Allemagne par la menace de poursuites contre l’humoriste Jan Böhmermann, pour un poème traitant le président turc Recep Tayyip Erdogan de zoophile et de pédophile.
« Imaginez le tollé (…) si ce poème était venu de moi ! On m’aurait arrêté directement devant la scène, placé en détention provisoire », et finalement « exécuté », a raillé Lutz Bachmann face à quelques milliers de manifestants venus réclamer l’expulsion des demandeurs d’asile et conspuer le gouvernement et la « presse mensongère ».
En quête de débouchés politiques, Pegida a multiplié les appels du pied – jusqu’ici en vain – au parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), entré à la mi-mars dans trois nouveaux parlements régionaux. Avant la crise des réfugiés vivaient en Allemagne environ quatre millions de musulmans, majoritairement d’origine turque. En 2015, le pays a accueilli plus d’un million de demandeurs d’asile, principalement venus de pays musulmans.
08:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne: le fondateur de Pegida au tribunal
Le fondateur du mouvement islamophobe allemand Pegida comparaît à partir d'aujourd'hui dans son fief de Dresde, dans l'est du pays, pour avoir traité les réfugiés de «bétail», dans un contexte de forte poussée de l'extrême droite au niveau national.
Déjà condamné pour braquages, violences et trafic de cocaïne, détenu 14 mois en Allemagne après s'être enfui en Afrique du Sud, Lutz Bachmann, 43 ans, encourt cette fois trois mois à cinq ans de prison. Une manifestation s'inspirant des positions de Pegida avait été organisée le 6 février dernier à Calais pour protester contre la présence des migrants dans la région.
La justice lui reproche des propos postés en septembre 2014 sur sa page Facebook, décrivant les «réfugiés de guerre» comme du «bétail» ou de la «racaille», soit une «incitation à la haine» et une «atteinte à la dignité» aux yeux de l'accusation.
Hier soir, lors du traditionnel rassemblement hebdomadaire de Pegida, au coeur de Dresde, Lutz Bachmann n'a fait aucune allusion au procès mais a ironisé sur l'émoi suscité ces derniers jours en Allemagne par la menace de poursuites contre l'humoriste Jan Böhmermann, pour un poème traitant le président turc Recep Tayyip Erdogan de zoophile et de pédophile.
08:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pour la Suisse, le bon étranger est avant tout un étranger utile
La Suisse, qui est avant tout un pays pragmatique, voudrait introduire des quotas d’immigration au mépris de la libre-circulation préconisée par l'Union européenne, les étrangers y étant les bienvenus pour travailler, mais pas plus.
Plus de deux ans après le vote du 9 février 2014 sur l'initiative populaire "Contre l'immigration de masse", la Suisse ne sait toujours pas comment s’y prendre pour concilier les quotas voulus par le peuple et la libre circulation préconisée par l'Union européenne.
Tout au long de son histoire, les immigrés ont largement contribué à construire la Suisse moderne. Néanmoins, la Suisse est avant tout un pays pragmatique pour lequel le bon étranger est avant tout un étranger utile.
Par tradition, la Suisse n’est pas un pays d’immigration et les étrangers ne peuvent en règle générale y effectuer que des séjours temporaires. Il suffit de rappeler le fameux "statut de saisonnier".
La population, surtout rurale, est opposée à "l’emprise étrangère", estimant que la Suisse offre du travail, et ceux qui veulent le prendre n’ont qu’à s’estimer heureux et rentrer ensuite avec leurs économies se réinstaller dans leur pays d'origine.
Dans les années 1970, cette vague xénophobe a été contre-attaquée par la gauche avec une proposition de supprimer le statut de saisonnier, qu’elle jugeait inhumain.
Dans ce contexte, il s'agissait pour la Suisse de développer son économie, tout en limitant l’immigration. Telle est sans doute la contradiction majeure de la politique pratiquée par la droite conservatrice qui plaide en faveur des quotas d’immigration au mépris de la libre-circulation.
Il est toutefois évident qu'il n'y a pas de solution miracle pour résoudre la contradiction entre quotas et libre circulation. Les analystes estiment que la Suisse va pourtant essayer de conserver autant de liberté que possible vis à vis de l'Union européenne.
Au cours des 60 dernières années, on estime toutefois à plus de 6 millions le nombre d’immigrants entrés en Suisse. Beaucoup sont repartis, mais la Confédération a connu, proportionnellement à sa taille, une immigration durable largement supérieure à celle de la plupart des pays du monde. Fin 2014, la Suisse comptait près de 2 millions d’étrangers sur 8,2 millions d’habitants.
Selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), pour la période 2005-2009, la Suisse se trouve au premier rang des pays d’immigration, avec 16,5 entrées par an pour 1.000 habitants. Elle devance de peu l’Irlande (16,3) et l’Espagne (16), mais de beaucoup l’Autriche (11,1), l’Australie (9), le Canada (7,6), le Royaume-Uni (7,3), l’Allemagne (7), l’Italie (4), les Etats-Unis (3,8) ou la France (2,1).
Si l’on exceptait des cas très particuliers comme les monarchies pétrolières du Golfe, des petits pays d’accueil massif de réfugiés (Jordanie, Liban) ou des cités-Etats comme Singapour ou le Luxembourg, on dirait que la Suisse est la championne du monde de l’immigration.
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