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dimanche, 17 avril 2016

Attentats de Bruxelles: toujours 44 personnes hospitalisées

Vendredi 15 avril, 44 victimes des attentats terroristes perpétrés le 22 mars à Bruxelles étaient toujours hospitalisées en Belgique, dont 23 placés sous soins intensifs. Une semaine après les attentats qui avaient fait 340 blessés, 94 personnes étaient encore hospitalisées. Les attentats jihadistes avaient par ailleurs fait 32 morts.

La capitale belge, avait été frappée dès 7h58 par un double attentat-suicide à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem puis, environ une heure plus tard, par un troisième kamikaze dans le métro.

Source : Boulevard Voltaire

samedi, 16 avril 2016

L'Afrique Réelle N°76 - Avril 2016

Numéro spécial : Le jihadisme en Afrique

 

- Les fronts du jihad africain

- Afrique de l’Ouest : islam arabo oriental contre islam africain

- Pourquoi le royaume saoudien soutient-il les fondamentalistes musulmans en Afrique comme ailleurs ?

- La subversion saoudo-wahhabite bute sur l’Algérie

- L’Algérie, cible principale d’Aqmi

- Le Maroc est-il menacé par l'islamisme ?

 

A travers la presse

Les Saoudiens vont-ils détruire le mausolée du prophète Mohamed ?

Editorial de Bernard Lugan :

Connaître le jihadisme africain pour mieux le combattre

 

Le jihadisme contemporain est l’héritier politique, doctrinal et spirituel, à la fois des Frères musulmans et du wahhabisme. Les premiers sont au pouvoir en Turquie, le second l’est en Arabie saoudite et au Qatar.

Depuis qu’ils ont été renversés par l’armée égyptienne, les Frères musulmans ne contrôlent plus en Afrique du Nord que la ville libyenne de Misrata d’où ils entretiennent le chaos avec l’appui de la Turquie. Quant aux wahhabites, ils sont à la manœuvre au sud du Sahara. 

Quatre mouvements jihadistes mènent des actions terroristes sur le continent africain. Il s’agit des Shabaab en Somalie, de Boko Haram dans le nord du Nigeria, de Daesh-Etat islamique (EI) dans une partie de la Libye et d’Al-Qaïda qui fédère plusieurs groupes opérant au Maghreb, au Sahara, au Sahel et jusqu’en Côte d’Ivoire.

Les Shabaab somaliens et Boko Haram sont ancrés sur des revendications locales ou régionales. Leurs possibilités d’extension sont donc limitées.

Il n’en est pas de même d’Al-Qaïda (Aqmi), et de Daesh qui ont montré de remarquables facultés d’adaptation à divers terrains.

Daesh qui, il y a quelques mois a semblé menaçant en Libye, n’a guère progressé depuis. Sa puissance en Irak et en Syrie reposait sur une opposition chiites-sunnites qui n’existe pas en Libye où l’organisation se heurte aux profondes identités tribales.

Pendant que Daesh occupait l’avant-scène, Al-Qaïda-Aqmi refaisait ses forces et redéfinissait sa stratégie en s’efforçant  de ne pas trop s’en prendre directement aux membres de la Umma, tout en se greffant avec opportunisme sur des revendications locales. Si le mouvement a un objectif mondial, il tient en effet compte des aspirations des populations qu’il tente de rallier, qu’il s’agisse des Touareg ou de certaines fractions du monde peul. 

Sur le terrain, face à cette entreprise de subversion à grande échelle, la France est militairement seule. Le dispositif Barkhane ayant rendu les espaces nordistes du Mali et du Niger de plus en plus hostiles aux terroristes , ces derniers ont décidé d’opérer plus au sud, à l’abri de la toile wahhabite tissée par l’Arabie saoudite et par le Qatar[1]. La tentation est donc grande chez certains décideurs civils français, de redéployer Barkhane vers le sud. 

L’erreur serait grande car, détourner nos forces en les faisant basculer sur des positions plus sudistes ferait le jeu des jihadistes qui attendent de nous voir relâcher notre étau sur les zones limitrophes de la Libye et de l’Algérie. De plus, cette bascule d’effort ne serait pas suffisamment significative pour interdire des actions terroristes ponctuelles par des groupes jihadistes au sein desquels les Peul semblent jouer un rôle croissant[2] . 

Enfin, comment prétendre lutter contre le jihadisme menaçant les équilibres africains sans dénoncer son support idéologique qui est le wahhabisme, la religion d’Etat de l’Arabie saoudite et du Qatar ? Or, la France socialiste est de plus en plus liée à ces deux monarchies…

[1] Voir mon communiqué en date du 20 janvier 2016 intitulé « La critique de Barkhane procède d’une erreur d’analyse ».

[2] L’attaque de Ouagadougou le 16 janvier 2016 a été menée par le FLM (Front de libération du Macina), un mouvement peul. Sur les trois terroristes  identifiés de Grand Bassam, deux étaient  Peul d’après leurs noms, Hamza al-Fulani et Rahman al-Fulani.

Bernard Lugan

Source : Le blog officiel de Bernard Lugan

Guingamp. Une conférence sur la radicalisation islamiste et …le Ku Klux Klan

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Six étudiantes en licence de psychologie organisent une conférence, lundi 18 avril 2016 autour de la radicalisation. Elle se déroulera dans l’amphithéâtre de l’UCO (l’université catholique de l’Ouest) et sera animée par Michel Botbol, psychanaliste de l’enfant.

Cette conférence et l’exposition qui va avec son réalisées dans le cadre de leur troisième année de licence de psychologie. Les étudiantes déclarent à un quotidien de la presse subventionnée : « L’actualité en a même été le déclencheur ! Le 13 novembre 2015 nous a choquées, soulignent les étudiantes. Un sentiment de peur, de révolte mais aussi d’incompréhension est né. »
Mais hors de question de faire des amalgames ! Ainsi, les islamistes ne sont pas les seuls dans le collimateur de ces jeunes femmes. L’exposition pointera également du doigt, le nazisme, le Ku Klux Klan, et des sectes … « Tout le monde sait que la menace nazie est forte en Bretagne » remarque  ironiquement un observateur de la vie politique locale. « Les Renseignements Généraux surveillent de prêt la montée en puissance de sections bretonnes du Ku Klux Klan, et la crainte, c’est de les voir mener des actions de terreur à l’encontre des populations immigrées en Bretagne » poursuit-il, espérant « que des boîtes de Padamalgam 75mg seront distribuées par celles qui sont peut être de futures psychiatres à l’entrée de l’amphithéâtre, afin de prévenir de toute focalisation sur le terrorisme islamiste ».

Des étudiantes qui manifestement peu au fait de l’actualité, n’ont pas encore cerné que l’intégralité des attentats terroristes en France depuis quelques années est le fait exclusif des islamistes se revendiquant d’une religion et d’une seule.  La padamalgamite aiguë, prochain sujet d’étude en psychanalyse pour Michel Botbol ?

Conférence le lundi 18 avril, de 15 h à 17 h, amphithéâtre de l’UCO, campus de la Tour-d’Auvergne, rue Maréchal-Foch. Entrée libre.

Source : Breizh-info

Autriche: une pièce jouée par des réfugiés perturbée par l'extrême droite

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Des militants d'extrême droite ont perturbé à Vienne la représentation d'une pièce de théâtre jouée par des réfugiés, en montant sur scène et en aspergeant le public de faux sang, rapporte l’agence Reuters.

L'incident s'est produit jeudi soir peu après le début de la pièce "Die Schutzbefohlenen" ("Les Suppliants"), une œuvre de l'Autrichienne Elfriede Jelinek, lauréate du prix Nobel de littérature en 2004, jouée par une troupe amateur composée de demandeurs d'asile de Syrie, d'Irak et d'Afghanistan.

Selon la police, une trentaine de manifestants ont envahi la scène pendant quelques minutes agitant des drapeaux et déployant une banderole proclamant: "Hypocrites. Notre résistance à votre décadence!"

Ils ont également jeté des tracts affirmant que "le multiculturalisme tue" et du faux sang sur les 700 spectateurs réunis dans une salle de l'Université de Vienne, a précisé un porte-parole de la police à l'agence autrichienne APA.

 Une courte rixe a opposé des spectateurs aux extrémistes se revendiquant, sur leur site Internet, du groupuscule d'extrême droite "les identitaires". Ils ont finalement été chassés de la salle et la représentation a pu reprendre.

Huit plaintes pour blessures ont été déposées, selon la police.

Le ministre autrichien de la Culture, Josef Ostermayer, a jugé vendredi cet épisode "choquant", dernier incident en date d'une série de provocations imputées à ce groupuscule, rapporte l'AFP.

Cette pièce de Jelinek, montée pour la première fois en Allemagne en 2014, est une critique acerbe du traitement jugé inhumain réservé aux demandeurs d'asile en Europe.

L'Autriche a été l'un des principaux pays d'accueil des demandeurs d'asile lors de la vague migratoire de 2015.

 L'Europe est confrontée à un véritable exode en provenance des pays du Proche-Orient, d'Afrique et même de la partie balkanique du continent. Il ne s'agit pas de travailleurs immigrés, mais de gens persécutés par la guerre et la famine, dont les problèmes sont aggravés par l'attitude méfiante, voire hostile des Européens à leur égard. Les forces d'extrême droite profitent de ces sentiments négatifs pendant que l'Union européenne se divise sur la question migratoire.

Source : Sputniks

Des cas de radicalisation au sein de l'armée allemande

Il ne s'agit pas de nostalgiques de la Waffen SS mais bien de soldats musulmans préparant le djihad :

"L'Allemagne est confrontée à des cas de radicalisation dans son armée. Les services du contre-espionnage ont rendu public un rapport inquiétant sur une infiltration d'éléments radicalisés. Parmi ces 29 soldats identifiés, il y a même des anciens sous-officiers. Ce ne sont pas des déserteurs, mais ils sont partis au Moyen-Orient une fois leur service terminé, ou bien, dans plus d'une quinzaine de cas, après avoir été renvoyés de l'armée, justement pour cause d'extrémisme religieux.

Au total, au cours des dix dernières années, les services de la direction allemande des renseignements militaires ont placé sous surveillance 320 soldats, soupçonnés de basculer dans l'islamisme. Des jeunes hommes et des jeunes femmes, qui par exemple, tout à coup, se mettent à refuser les douches ou les vestiaires collectifs. Pour 65 d'entre eux, l'enquête se poursuit toujours. On veut notamment éviter qu'ils deviennent des recruteurs de Daech à l'intérieur même des casernes allemandes. D'après les experts, le but n'est pas d'infiltrer la Bundeswehr proprement dit, mais bien de faire de l'armée allemande une base arrière de la formation des djihadistes."

L'armée du pays d'accueil pour se former au combat ? Ce serait surprenant qu'aucun islamiste n'y ait également pensé en France...

Source : Le salon beige

Après le Cahuzac, le cas Mandon…

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Où il est démontré, sur l’air de « Tout va très bien, Madame la Marquise », que Manuel Valls, lui aussi, comme Nicolas Sarkozy en son temps, travaille entouré de « collaborateurs ».

« Il n’y a pas de “contagion du foulard” », assure Thierry Mandon qui, de toute évidence, n’a jamais sorti la tête de ses cartons… ou bien se fout de celle du monde avec un aplomb, une détermination qui forcent l’admiration.

Sur les ondes de la radio RTL, répondant ce mercredi 13 avril 2016 aux questions d’Olivier Mazerolle, le secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche poursuit, toujours évoquant le « problème » soulevé quelques jours auparavant par le Premier ministre, son « patron » au sein du gouvernement, problème de l’irruption des femmes voilées dans les universités, de leur prolifération, de l’inquiétude grandissante, relayée par le journaliste qui l’interroge, de beaucoup de professeurs devant « l’affluence de plus en plus importante de jeunes femmes, d’étudiantes, avec un foulard sur la tête ».

Derrière son micro, le petit homme n’est pas disposé à s’en laisser conter. Il proteste, il s’insurge, il se rebelle, il pense à la postérité : « Il n’y a pas de problème ! C’est pas utile de créer un problème là où y en a pas ! » (sic).

Comment ne pas penser à l’un de ses anciens et célèbres collègues, alors ministre du Budget de son état, chargé entre autres de la lutte contre la fraude fiscale ?

Les yeux dans les yeux, la main sur le cœur : il n’y a pas, il n’y a jamais eu, Mesdames et Messieurs qui m’écoutez, de problème avec le voile… ni à l’université, ni ailleurs !

Ainsi, se dégageant jour après jour de l’actualité, se dessine dans l’idéal ce que pourrait donner, en sa composition, la future équipe gouvernementale de ce bon Président Mohammed Ben Abbes, cher à Michel Houellebecq, avec, pourquoi pas, une promotion pour le sieur Thierry Mandon (qui n’aura pas démérité), un bel avancement au titre de gratification pour service rendu à « La Fraternité musulmane » et, par-delà le parti de ses nouveaux maîtres, à l’islamisation de la France et de l’Europe : « ministre du Renoncement et de la Haute Trahison » !

Maxime Sentence

Source : Boulevard Voltaire

Intégriste et fraudeur, mais pas expulsé ?

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« Il n’y a pas un prêcheur de haine en France qui a vocation à rester en France », déclarait solennellement Bernard Cazeneuve, en juin 2015. Eh bien, si : Mohamed Khattabi ! Qui est aussi un « fraudeur et un tricheur », comme le dénonçait le préfet de l’Hérault, en décembre 2015, dans Le Figaro.

Non seulement cet imam destitué, en 2014, au bout de dix ans, de ses fonctions à la mosquée La Paillade de Montpellier pour cause de discours incompatible avec les « valeurs républicaines » continue de prêcher dans un hangar connu pour s’appeler « mosquée Aïcha », mais il vient juste d’être requis, contre lui, six mois de prison avec sursis avec mise à l’épreuve pour « recel de fraude aux allocations, travail dissimulé et blanchiment ». Pour sa femme et mère de quatre de ses enfants, c’est trois mois avec sursis pour « fausse qualité de parent isolé ». Un petit air de polygamie dans l’air, chez Khattabi ?

Faux, ils ne vivent pas sous le même toit ! Nadia Mallem, « elle vient, elle s’installe, elle repart, c’est très irrégulier », témoigne Mohamed. Un imam venu au tribunal en djellaba adepte de modernité, qui l’eût cru ? Pas la Caisse d’allocations familiales (CAF), en tout cas, qui a évalué les sommes indûment perçues à 20.000 euros. En outre, le préfet Pierre de Bourquet l’accusait aussi de percevoir l’allocation « adulte handicapé, alors qu’il ne l’est pas ». La raison pour laquelle, sans doute, à l’audience, ce sombre personnage de 53 printemps s’appuyait ostensiblement sur une canne… Sentence sera rendue le 18 mai 2018.

Et le clou : il n’est pas français ! Monsieur Khattabi est canado-marocain. Ah, il peut l’exhiber, sa carte de séjour renouvelée vingt fois depuis vingt ans par la France, cette bonne mère, alors qu’il est persona non grata au Canada ! Pour quelle raison le gouvernement n’a-t-il pas déjà expulsé manu militari cet imam étranger fraudeur qui « symbolise l’islam dont on ne veut pas dans ce pays », dont « les paroles de haine contre notre mode de vie » risquent d’influencer les jeunes, toujours selon le préfet sus-nommé ?

À cause de l’amitié, peut-être. À tu et à toi avec Philippe Saurel, le maire de Montpellier, qui lui doit une partie de sa victoire, en mars 2014. Très reconnaissant, le maire : Khattabi – interdit de prêche à celle de la Paillade – l’aura, sa grande mosquée. La preuve : 45.000 euros ont déjà été récoltés. Quoi d’autre ? L’amitié, peut-être encore, entre Manuel Valls et le maire en question, décoré par ses soins de la Légion d’honneur,en décembre 2014, soit neuf mois plus tard…

Récapitulons : l’État garde sur son territoire un étranger condamné pour l’avoir volé ; l’État héberge un imam, étranger qui, le 13 novembre 2015, jour des attentats, dans son prêche à la mosquée soutient « les moudjahidines ». Enfin, l’État ne trouve rien à redire à ce qu’un fraudeur, imam, étranger, déclame, enflammé : « Le Coran est notre identité, notre hymne, notre Constitution. ».

« Nous avons décidé d’être intransigeants » [envers les imams radicaux], déclarait Manuel Valls, en 2012. « S’il est étranger, il sera expulsé, je le fais systématiquement », renchérissait Bernard Cazeneuve, en 2015. Et depuis, combien d’autres spécimens comme Mohamed, à être toujours là ? Hein, combien ? On n’ose pas le savoir..

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

Thibault de Montbrial : Sécurité et Justice : « Nous sommes à l’aube de ruptures majeures »

Thibault de Montbrial participera le 28 mai prochain au Rendez-vous de Béziers. Il siégera à la table ronde « Sécurité/justice : comment faire en cinq ans ce que ni Chirac ni Sarkozy n’ont fait depuis trente ans ? ». Dans une interview accordée à Boulevard Voltaire, il explique notamment sa vision de l’élection présidentielle de 2017 et comment les politiques développées jusqu’à présent sur la sécurité et la défense ont, pour la plupart, abouti à un échec.

Source : Boulevard Voltaire

Écraser la dissidence : l’exemple de Pierre Cassen

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« Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d’autres », écrivait Orwell dans sa célèbre fable, La Ferme des animaux. Il en est de même pour l’actuel gouvernement socialiste, qui use et abuse de son pouvoir discrétionnaire.

Ainsi, des bandes de casseurs – agglomérat d’antifas et de « jeunes » des banlieues – sèment allègrement la terreur dans la capitale et quelques autres villes de province sans que cela émeuve outre mesure les pouvoirs publics. La réaction est même très molle.

Par contre, alors que tous les services de police et de justice devraient converger vers un seul but – vaincre le terrorisme, depuis son financement par les trafics, les prêches fielleux dans les mosquées salafistes jusqu’aux cellules prêtes à passer à l’acte -, il semblerait que la priorité soit tout autre : écraser la dissidence et ce, par des moyens qui ne sont pas sans rappeler certains régimes autrefois encensés par une bonne partie de la gauche intellectuelle. Souvenons-nous de l’« Ode à Staline » de Paul Éluard – pourtant immense poète -, par exemple !

Cette dissidence dérangeante est incarnée, entre autres, par Riposte laïque, dont le fondateur, Pierre Cassen, vient de subir l’ire des gardiens du temple de la rose, le jour même où François Hollande s’apprêtait à remuer du vide à la télévision.

Qu’a donc fait Pierre Cassen pour être convoqué à la brigade de répression de la délinquance à la personne, suivi d’une perquisition chez lui – avec confiscation de ses ordinateur et téléphone portable – sur ordre du parquet ? Il aurait adressé un tweet jugé injurieux à l’égard d’Anne Hidalgo – une femme très pointilleuse ! – et serait reconnu comme le vrai responsable de Riposte laïque Suisse. Avouez qu’à côté, Salah Abdeslam, c’est de la roupie de sansonnet ! Et pourquoi, au fait, une partie de Riposte laïque se trouve-t-elle en Suisse ? Mais pour éviter les affres d’une censure infatigable, mon capitaine ! Car en France, aujourd’hui, il y a effectivement ce qu’on a le droit de dire et faire – « sous-chiens », pour désigner les Français de souche ; dévaster des églises – et ce que l’on n’a pas le droit de dire et faire : lutter contre un dogme religieux mortifère dont l’histoire nous montre qu’il n’est compatible qu’avec lui-même. Cet interdit justifie qu’une commission rogatoire ait été délivrée à l’encontre de Pierre Cassen, aux avant-postes de la lutte contre les dangers réels de l’islam. Paraphrasant librement Stendhal, je constate que tout est ignoble en fait de résistance patriote aux yeux de nos délicats socialistes !

Pendant ce temps, notre pays est devenu un géant aux pieds d’argile qui s’enfonce dans une vase malodorante composée de mondialisme frénétique, d’invasions barbares et de négation de son passé. Pierre Cassen et beaucoup d’autres tentent, quant à eux, de réveiller les consciences, mais ce n’est pas lorsque nous aurons la tête immergée qu’il faudra réagir : c’est maintenant, comme le changement, le vrai !

Charles Demassieux

Source : Boulevard Voltaire

« Radicalisation » : citée dans « Enquête Exclusive », la mosquée de Givors menace de poursuivre l’émission

Pour les dix ans de l’émission « Enquête Exclusive » de M6, Bernard de Lavillardière a consacré la soirée du dimanche 10 avril à « lutte anti-terroriste ». Des mosquées décrites comme « salafistes » ou « radicales » ont été citées dans cette émission dont la grande mosquée de Givors.

« L’évolution » de la deuxième plus grande mosquée du Rhône « inquiète » selon l’émission.

Son recteur a tenu à réagir aux accusations de l’émission, regrettant l’image renvoyée aux téléspectateurs.

« L’image de la Grande Mosquée a été dégradée malgré un travail de plusieurs années sur l’esprit d’ouverture, le respect et la fraternité ». Et de conclure « Nous nous réservons le droit de poursuivre l’émission devant les juridictions compétentes afin de rétablir la vérité ».

COMMUNIQUÉ DU RECTEUR DE LA MOSQUÉE Mr. NACER SAADIA

Suite au reportage diffusé sur M6 dimanche 10 avril 2016, sur l’islamisme radical et notamment sur la mouvance salafiste, des informations erronées ont été diffusées.

Nous tenons à apporter des précisions en ce qui concerne l’ancien Président. En aucun cas il y a eu d’éviction le concernant. Il y a bien eu démission de sa part, documents à l’appui attestant cette dernière. Ils peuvent être mis à votre disposition, le cas échéant.

La Grande Mosquée de Givors n’a pas été reprise par deux Imams. L’Imam actuel est présent depuis 23 ans. Les membres actuels sont majoritairement les mêmes qu’à sa création.

Au départ, ce reportage avait pour sujet « le travail de terrain des renseignements territoriaux ».

Notre avis ne nous a pas été demandé et aucun droit à l’image n’a été cédé à M6.

L’image de la Grande Mosquée a été dégradée malgré un travail de plusieurs années sur l’esprit d’ouverture, le respect et la fraternité.

Nous nous réservons le droit de poursuivre l’émission devant les juridictions compétentes afin de rétablir la vérité.

Source : Des domes et des minarets

 

L'Italie refuse de se faire coincer entre le conflit libyen et les murs anti-migrants

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La décision unilatérale de Vienne  (et donc très grave en matière de droit international) de procéder depuis lundi à l'aménagement de structures visant à filtrer, voire à fermer, sa frontière avec l'Italie sur le Col du Brenner suscite une vive émotion à Rome. Le gouvernement italien estime depuis le début que la crise migratoire est une crise qui ne peut être gérée qu'au niveau européen, et que laisser seuls Athènes et Rome est non seulement un acte de lâcheté et un manque de solidarité, mais aussi un calcul à courte vue. Selon les autorités italiennes, 6 000 migrants sont arrivés cette semaine. Soit plus de 25% d'augmentation par rapport à une année 2015 déjà fortement marquée par une croissance des flux migratoires.

Immigration Compact après le Fiscal Compact

Dans la presse italienne de ce vendredi, comme tous ces jours derniers, les commentaires sont nombreux. Face à ce que l'éditorialiste du quotidien IlSole24Ore appelait l'autre jour "l'Orbanisation de l'Europe", tous les journaux lancent l'alarme. La Repubblica, estime que l'UE " ne peut pas nous abandonner dans la gestion de la vague venant de Libye’’, et précise que "l’Italie est en train de préparer une lettre à l’attention de l’UE, appelée ‘’immigration compact’’ à l’instar du ‘’fiscal compact’’ imposé par l’Allemagne en 2012 en matière économique. L’Italie demandera que l’Europe accélère sur les accords avec les pays de transit et d’origine des migrants. Et un fonds aux pays de transit pour arrêter les flux de l’urgence migratoire ».

« L’Europe des Nations revient » 

Dans son éditorial, le quotidien La Stampa évoque le retour d'une Europe des Nations: «L’Autriche pourrait fermer ses frontières pour se sauver, les murs pourraient surgir pour se sauver aussi. L’été qui approche va porter une autre vague de migrants, après la fermeture de la ‘’route des Balkans’’, ils arriveront surtout en Italie. L’installation du nouveau gouvernement d’Al-Sarraj à Tripoli ouvre une possibilité de stabilisation, mais il faudra beaucoup de temps pour arriver à contrôler tout le territoire. Le Président italien Sergio Mattarella a parfaitement raison, les murs seraient le suicide de l’Europe, toutefois ses mots risquent de ne pas être pris au sérieux si les officiers ainsi que l’équipage du navire Europe ne sont pas capables de rassurer les passagers que ce bateau ne finira pas comme le Titanic. »

Soutien de Bruxelles contre Vienne

Dimitris Avramopoulos, commissaire UE pour les Affaires Intérieures, déclare dans un entretien à La Stampa.  « Nous enverrons une lettre formelle, l’Italie a notre soutien total et nous sommes prêts à renforcer Frontex sur les côtes. L’Italie et la Grèce ont été surprises par l’afflux extraordinaire de migrants, mais maintenant elles sont  fortement engagées à faire ce qu’elles ont promis. »

Source : Ouest France

Lagny : la municipalité se bat pour que les musulmans aient un nouveau lieu de culte

À Lagny-sur-Marne, la situation dégénère. Il devient crucial de trouver un nouveau lieu de culte pour les musulmans.

Il y a quelques jours, Manuel Valls s'inquiétait de la montée du salafisme. La France compte une centaine de mosquées salafistes dont trois ont été fermées depuis les attentats du 13 novembre. À Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne), pour empêcher les prières de rue, le maire plaide pour la réouverture d'une de ses mosquées.

Avant le ramadan

Depuis quatre mois, cinq fois par jour, des musulmans prient en plein air. De l'autre côté de la rue : la cour de récréation d'une école primaire. De sources policières, certains de ces hommes ont leurs avoirs gelés par la justice française, d'autres sont interdits de sortie du territoire ou assignés à résidence. L'ancien lieu de culte musulman de Lagny a été fermé après novembre 2015. Avec l'État d'urgence, les forces de l'ordre ont pu perquisitionner cette mosquée. Les enquêteurs y ont découvert un disque dur, des documents sur le jihad et une école coranique non déclarée. L'ancien imam, Mohamed Hammoumi, est accusé de prêches antisémites et d'endoctrinement de jeunes en vue du jihad. La municipalité se bat désormais pour que les musulmans aient un lieu de culte avant le ramadan, qui débute début juin.
 

Allemagne : vers une loi sur l’intégration des réfugiés

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La coalition gouvernementale allemande a approuvé tôt jeudi une série de mesures encadrant l’intégration des réfugiés, leurs droits et leurs devoirs : une «première» et un accord «historique» pour un pays longtemps réticent à se définir comme une terre d’immigration.

«C’est une première dans l’histoire de la République fédérale d’Allemagne», s’est réjouie la chancelière conservatrice Angela Merkel lors d’une conférence de presse à la mi-journée avec plusieurs ténors de sa coalition conservateurs/sociaux-démocrates. Cet accord, conclu au bout de sept heures de tractations et qui doit être converti en loi, est «un pas historique» traitant d’un «changement profond de la société», a renchéri le social-démocrate Sigmar Gabriel, vice-chancelier et ministre de l’Économie.

La future loi encadrera les droits et les devoirs des migrants en Allemagne, pays qui a accueilli plus d’un million de demandeurs d’asile en 2015, ce qui a mis la chancelière sous pression, particulièrement dans son camp conservateur. Entre autres mesures, les autorités attribueront un lieu de résidence aux demandeurs d’asile reconnus en tant que tel, afin de mieux les répartir sur le territoire et d’éviter ainsi les ghettos. «Une violation de cette attribution exposera les personnes concernées à des conséquences», indique le document.

Droits et devoirs

Le document prévoit également de ne pas attribuer de droit de séjour durable aux réfugiés qui ne feraient pas suffisamment d’efforts pour s’intégrer, notamment par l’apprentissage de la langue allemande. «L’acquisition de la langue est aussi nécessaire pour un séjour provisoire» en Allemagne, stipule le document.

L’accord comporte également un volet dédié à l’emploi des réfugiés afin de faciliter leur embauche. Jusqu’ici, les demandeurs d’asile ou personnes de statut équivalent ne pouvaient occuper un emploi que dans la mesure où il ne trouvait pas preneur parmi les Allemands ou les citoyens de l’UE : cette restriction sera levée durant trois ans. Les réfugiés en formation se verront attribuer un droit de séjour pour la durée de leur apprentissage, afin qu’ils puissent trouver un emploi. «Celui qui interrompra sa formation se verra retirer son titre de séjour et, par là-même, le droit de rester en Allemagne», a prévenu la chancelière.

Quelque 100 000 offres d’emploi seront proposées aux demandeurs d’asile, dont seront exclu les migrants issus de pays classés sûrs, comme par exemple les pays des Balkans. Les députés allemands votent à partir de jeudi pour classer également l’Algérie, le Maroc et la Tunisie parmi ces pays sûrs. Résumant la philosophie de la nouvelle législation, M. Merkel y a vu «une offre pour chacun, mais aussi des devoirs pour tous ceux qui arrivent». «Nous voulons des gens intégrés, fiers, pas des personnes assimilées de force», a renchéri Sigmar Gabriel.

« 50 ans après »

Ce texte sur l’intégration est une première pour l’Allemagne, les conservateurs allemands ayant toujours freiné de peur de créer un appel d’air et de transformer le pays en terre d’immigration. Ironie du sort, c’est une conservatrice, Mme Merkel qui a ouvert la voie à travers sa politique d’accueil massive des migrants en 2015. «50 ans après le début de l’immigration, l’Allemagne a désormais une loi sur l’intégration», a salué dans un tweet le patron des députés sociaux-démocrate, Thomas Oppermann.

Une référence aux «travailleurs invités», majoritairement turcs, arrivés dans les années 60 pour nourrir le «miracle économique» allemand mais que le pays a longtemps peiné à intégrer faute d’une politique volontariste en la matière. Sigmar Gabriel a par ailleurs estimé que cette loi ne constituait qu’un premier pas vers une loi plus générale sur l’immigration. Le mouvement pro-migrants Pro-Asyl a de son côté dénoncé une loi de «désintégration», s’offusquant particulièrement de l’obligation de résidence qui sera introduite. Les populistes de l’AfD, en plein essor depuis le début de la crise migratoire, se sont de leur côté emportés contre une «forme perfide de dumping social».

Autre thème, la coalition s’est aussi entendue sur des mesures destinées à combattre le terrorisme, notamment en autorisant la police fédérale à utiliser des agents infiltrés afin de prévenir des attentats et en renforçant la coopération avec les renseignements étrangers.

Source : Lequotidien.lu

Une commission souhaite la préférence nationale

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Le plan B du Conseil fédéral pour appliquer l'initiative contre l'immigration de masse ne convainc pas.

La commission des institutions politiques veut approfondir le dossier, notamment sur la question de la préférence nationale. Le plénum ne tranchera qu'à l'automne.

Le gouvernement mise sur une clause de sauvegarde consensuelle avec Bruxelles. Mais en attendant que les discussions aboutissent et vu que l'initiative doit être mise en oeuvre d'ici février 2017, il a présenté une solution unilatérale au Parlement.

La clause de sauvegarde permettrait une limitation temporaire et ciblée des autorisations de séjour des ressortissants de l'Union européenne. Un seuil d'immigration serait fixé au-delà duquel des contingents devraient être définis.

La commission est entrée en matière sans opposition sur cette proposition. Elle n'a pas l'intention de la refuser sans autre forme de procès, mais elle a des doutes et se demande si des alternatives ne seraient pas meilleures, a indiqué son président Heinz Brand (UDC/GR) devant la presse vendredi. A titre personnel, il n'exclut pas que la commission revoie complètement le projet.

Eclaircissements

En attendant, la commission a décidé de demander des éclaircissements à l'administration. Confrontée à une vingtaine de propositions, elle a préféré se concentrer sur les questions relevant de la préférence nationale. Il s'agira de définir clairement le concept et quelles en sont les implications.

Le PLR a notamment plaidé en ce sens. Le modèle présenté par le canton du Tessin devrait être étudié dans ce cadre. Celui-ci est basé sur une approche ascendante. Partant du niveau le plus bas, à savoir les branches économiques régionales, il envisage ensuite les régions et en dernier lieu seulement le pays entier.

La commission va d'ailleurs auditionner l'ancien secrétaire d'Etat Michael Ambühl, auteur d'une étude dans ce sens. Un employeur devrait par exemple prouver qu'il a d'abord cherché à engager de la main-d'oeuvre indigène avant de recruter un frontalier. La commission va aussi entendre une délégation de la Conférence des gouvernementaux cantonaux, qui serait intéressée par une telle solution. D'autres personnes pourraient être invitées.

Foule de propositions

L'idée de renvoyer le projet au Conseil fédéral, en lui demandant de trouver une solution qui soit en tout cas compatible avec les bilatérales, a été rejetée par 18 voix contre 8.

La commission a également écarté toute une série d'éclaircissements allant d'une meilleure intégration des requérants d'asile sur le marché du travail à l'inscription de limites quantitatives dans la loi en passant par un traitement séparé par le Parlement des dispositions concernant les ressortissants de l'UE et ceux des pays tiers.

Décision à l'automne

Pour pouvoir mener avec sérieux ses travaux, la commission n'entend pas rendre sa copie avant la session d'automne. La tenue d'un référendum de la Grande-Bretagne sur la sortie de l'UE le 23 juin n'a eu aucune influence, a assuré Heinz Brand, affirmant que ce scrutin ne concernait pas les relations entre la Suisse et Bruxelles.

De toute façon, il devrait y avoir référendum en Suisse sur la loi d'application de l'initiative sur l'immigration, la votation ne pourra pas se tenir avant mai 2017, a-t-il ajouté. «Ca ne sert donc à rien de presser le pas.» Et le Conseil fédéral pourra toujours appliquer l'initiative par voie d'ordonnance en février 2017 si la loi ne peut pas encore entrer en vigueur.

Source : Tdg.ch

Chelles : la mosquée rachète un terrain à la ville pour agrandir son parking

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Un pas de plus a été franchi mardi soir vers l’extension de la mosquée des Coudreaux, gérée par l’association Aboubaker Essadik. Le conseil municipal de Chelles a en effet voté le déclassement du domaine public et décidé la cession d’une parcelle de 3254m² située derrière l’emplacement actuel de la mosquée au prix de 75 000 € à cette association, dans le but d’y réaliser un parking de 120 places.

A terme, ces nouvelles places de stationnement seront ouvertes à tous, et pas uniquement réservées aux fidèles. Sur un temps plus long, l’association Aboubaker Essadik souhaite agrandir la mosquée et y développer des activités culturelles. Disposer d’un nombre de places de parking suffisant est un préalable indispensable à l’obtention d’un permis de construire.

Source : Le Parisien

vendredi, 15 avril 2016

Condamné pour fraudes à la CAF, l’imâm Khattabi de Montpellier restera en France

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Outre sa qualité de fraudeur, Khattabi est de plus étranger et musulman radical. Cela fait beaucoup pour le même bonhomme, mais ne semble pas du tout déranger les autorités françaises. Joachim Véliocas s'en indigne à juste titre :

"Condamné à six mois de prison avec sursis en ce 13 avril 2016 pour recel de fraudes aux allocations et “travail dissimulé”, son assignation à résidence avait été levée en décembre comme nous le révélions en exclusivité. Une de ses femmes a été également condamnée pour se prétendre “parent isolé” , technique bien connue dans les familles polygames pour toucher l’allocation liée. L’imâm de la mosquée Aisha est aussi accusé par le parquet de travail dissimulé. Un catalogue à la Prévert que l’on peut lire dans la dépêche du Figaro.

Il est incroyable que malgré ses prises de positions en faveur des moudjahidines et de moult dérapages, il soit encore toléré sur le sol français. Même le Canada -dont il a aussi la nationalité- n’en veut plus. Son titre de séjour en France a été renouvelé vingt fois, il s’en vante, mais sur quels critères?  Manuel Valls qui a surtout le ministère de la parole, ne compte pas l’expulser de notre territoire, ce qui démontre son double discours à l’endroit des imâms radicaux, fussent-ils étrangers."

Joachim Véliocas rappelle les méfaits de cet imam, qu'il a recensés dans plusieurs articles, à lire sur l'Observatoire de l'islamisation. Ne pas expulser cet imam, c'est encourager tous les autres.

Source : Le salon beige

Déradicalisation : avec un Coran et un tapis de prière, ça marche ?

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Parents du monde entier, vous n’êtes pas musulmans du tout, vous vous occupez bien de votre petite Camille, meilleure élève de sa classe avec son amie Sarah la musulmane, vous lui donnez tout votre amour, mais en dépit de tous ces facteurs bénéfiques, elle a basculé dans la radicalisation ? Comment faire, à présent, pour l’aider à se sortir des griffes des djihadistes ? Ainsi, sur France 5, le 7 avril, Dounia Bouzar présente-t-elle son livre Ma meilleure amie s’est fait embrigader.

Parce que les statistiques, c’est les statistiques. Les nouveaux djihadistes ayant « tellement affiné leurs techniques de recrutement », dit la pionnière en Centre de prévention des dérives sectaires liées à l’islam, créé en 2014, toutes les familles sont concernées. Y compris et surtout celles dans lesquelles on s’y attend le moins. D’ailleurs, même Sarah – « une musulmane vendue », d’après Camille – n’a rien vu venir. Le temps que tout le monde s’aperçoive de l’étrange retranchement de Camille dans son monde intérieur devenu paranoïaque, c’était trop tard : le mal était fait.

Et Dounia Bouzar – qui, soit dit en passant, en février 2016, en protestation de la loi sur la déchéance de nationalité, renonçait finalement à sa mission de déradicalisation auprès du gouvernement – de nous éclairer sur la personnalité du jeune sous emprise islamique. Le radicalisé ne sachant jamais qu’il est radicalisé, il s’avère donc impératif de ne pas chercher à le raisonner. Le radicalisé souffrirait donc d’une pathologie mentale – la folie, par exemple – dont l’anosognosie est l’un des symptômes constamment avérés. Un « déséquilibré », en somme, comme les médias présentent quasi systématiquement l’auteur d’une attaque au couteau. Comment s’y prendre, alors, avec ce type de jeune ? Il faut « lui parler avec le cœur ». Celui-là même qu’il ne ressent déjà plus, puisqu’il a été embrigadé ? Et, par-dessus tout, appréhender la radicalisation comme une désocialisation et non comme une islamisation…

D’ailleurs, la maman de Camille, dans le livre, a une idée de génie : à sa fille rattrapée in extremis sur le chemin du djihad, elle offre… un Coran et un tapis de prière ! « Et ça marche ? », demande, en gros, Anne-Sophie Lapix, un peu sonnée. « Mâme » Bouzar est un peu embêtée. Non, elle « ne pense pas qu’on puisse déradicaliser juste avec le bon islam parce que le jeune pense qu’il détient la vérité ». Bref, l’amour, qu’il vienne des parents ou du Coran, rien n’y fait. C’est gai ! Que reste-t-il, alors, pour éradiquer le mal ?

Les Frères musulmans ? Excellent ! D’accord, « ils ont l’inconvénient de penser que l’islam a inventé beaucoup de choses et ils gèrent les domaines de la vie quotidienne, mais par contre ils incitent les jeunes à se mélanger à des non-croyants », ils vantent nos « valeurs communes », et puis « ils disent qu’une femme doit avoir bac+8 pour être une vraie musulmane ». Si si, « normalement, ils ont énormément évolué », affirme la dame, tout sourire. Sur le plateau, un ange passe… Devinez qui se bouscule au portillon des centres de déradicalisation, d’après Caroline Fourest, récemment ? Vous avez dit islamisation ?

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

Un Molenbeek dans votre village ? Remerciez le gouvernement !

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Manuel Valls a déjà utilisé l’expression (choquante, mensongère) d’« apartheid social, territorial et ethnique » pour qualifier la situation vécue par les habitants des quartiers, pudiquement qualifiés de « populaires ». Mensongère ? Disons plutôt que l’expression est partiellement exacte. Si certains quartiers sont devenus, au fil du temps, des zones de Non-France, ce n’est pas parce que l’État ne leur a pas donné la chance de s’intégrer, mais bien parce qu’ils se sont eux-mêmes affranchis de nos lois, parfois avec la complicité bienveillante du pouvoir. Catéchisme officiel de l’excuse, laxisme, repentance permanente, concessions à l’islam et promotion d’une infra-culture anti-française ont entraîné une séparation de fait entre la France issue de l’immigration et la France historique.

Dernier « grand texte du quinquennat » (sic), le projet de loi Égalité et citoyenneté a été conçu pour répondre à l’explosion de la France « façon puzzle » communautaire, comme aurait pu le dire Michel Audiard. Dans un livre dense et exhaustif, intitulé Immigration : la catastrophe. Que faire ?


, Jean-Yves Le Gallou démontre que l’immigration ruine la France à tous points de vue. Les politiques dites de la ville ont été de véritables gouffres financiers, sans autres résultats visibles que l’augmentation de la criminalité. Des populations entières ne se sont pas intégrées, et encore moins assimilées.

Le projet de loi Égalité et citoyenneté ne rompt pas avec l’idéologie qui a contribué à l’immigration de masse et, par voie de conséquence, à la division du pays en deux grands ensembles qui se regardent sans se mélanger, en viennent même à se haïr. En effet, on retrouve la même logique : arroser les quartiers de subventions, discriminer « positivement ». Les mesures imaginées par Patrick Kanner, ministre de la Ville, en collaboration avec le ministre du Logement Emmanuelle Cosse et la secrétaire d’État à l’Égalité réelle (re-sic) Ericka Bareigts, consistent simplement en une série de cadeaux. Tels de mauvais parents, nos gouvernants offrent des cadeaux pour calmer l’enfant colérique. Tout bon pédopsychiatre dirait que l’enfant réclamera alors toujours un peu plus. Le projet compte un volet consacré à l’« Égalité réelle », que signifie cette expression ? Faudra-t-il une fois de plus accorder moins de chances aux classes moyennes pour prolonger une fiction mortifère ?

Les habitations à loyer modéré sont déjà réservées aux populations d’origine extra-européenne, cela sera renforcé. Parmi les réformes proposées, quelques-unes sont purement délirantes : la loi SRU sera considérablement renforcée alors qu’elle est déjà inapplicable, possibilité offerte aux préfets d’attribuer des logements sociaux en dépit des réticences des maires, obligation pour les collectivités territoriales d’octroyer 25 % des logements sociaux aux ménages prioritaires, dont ceux bénéficiant du droit au logement opposable, renforcement de la lutte contre les « discriminations » avec durcissement des sanctions, élargissement de l’accès au 3e concours dans la fonction publique (faux emplois qui continueront d’alourdir le mammouth)… Une véritable tyrannie de la « mixité sociale », pour ne pas dire la mixité ethno-culturelle imposée. Chaque village de France aura son mini-Molenbeek, de gré ou de force.

En Seine-Saint Denis, l’économie de la drogue générerait un chiffre d’affaires annuel d’un milliard d’euros par an. De quoi faire vivre grassement toute une partie de la population, par ailleurs gavée d’aides indues et bénéficiant de logements à loyer modéré. Aucun ministre n’a jugé bon d’analyser ce chiffre. Pourtant, l’économie parallèle ne sert pas qu’à financer des locations de voitures de sport pour flamber sur les Champs-Élysées. L’argent de la criminalité a aussi permis de financer les dernières équipées terroristes islamistes qui ont ensanglanté l’Europe. De cela il ne sera pas question. Pourquoi ? Pour une raison évidente : si les trafics sont coupés, les quartiers exploseront à nouveau, bien plus violemment qu’en 2005.

Rien de ce qui devrait être fait n’est prévu par ce projet de loi. Le gouvernement ne tire pas les conclusions de bon sens qui s’imposent. Les attentats n’auront-ils servi qu’à aggraver un peu plus la dette publique ? Plus de discrimination dite positive, plus d’immigration, plus d’argent public gaspillé, plus de génuflexions. Jusqu’à quand ? Jusqu’à l’explosion !

 

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

Pour le député Grouard, l’islam n’est pas une chance pour la France

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Le 8 avril dernier, Serge Grouard, député LR du Loiret, écrivait sur Facebook une lettre ouverte aux musulmans de France. À ma connaissance, aucun média ne l’a diffusée alors qu’en quelques heures, l’« islamo-dhimmi-sphère » fut déchaînée. Je vous invite donc à découvrir cette lettre qui a la forme d’un réquisitoire bien aiguisé.

Ainsi, Serge Grouard rappelle que la France, c’est deux mille ans d’Histoire, que les musulmans se sont installés, pour la plupart, il y a cinquante ans. Cependant, au lieu de nous enrichir de « chances pour la France », l’immigration musulmane nous a permis de faire connaissance avec le repli identitaire, les revendications communautaires, la victimisation, la violence et, aujourd’hui, le terrorisme.

À la différence de Manuel Valls, Serge Grouard refuse de dénoncer le « salafisme » ou encore, comme Marine Le Pen, à combattre « le fondamentalisme islamique ». Non, pour lui, il ne s’agit là que de « subtiles nuances ». Serge Grouard nous fait donc savoir qu’il n’est plus dupe. Il a compris que l’islam est à la fois une spiritualité ainsi qu’une idéologie juridico-politique. Ne pas le reconnaître, c’est, au final, se battre contre des moulins à vent.

Il appelle donc les musulmans de France à faire une inévitable « révolution interne », qu’ils entament à leur tour une « séparation de la religion et de l’État ». Bref, il les invite à entrer dans la laïcité sans plus tarder, qu’ils rejettent le voile, qu’ils renoncent à imposer dans les cantines scolaires des menus confessionnels, et surtout à chasser l’obscurantisme prêché dans certaines mosquées. En somme, il leur demande de devenir Français. Serge Grouard termine sa lettre sous la forme d’un avertissement. Notre tolérance, socle moral sur lequel est basée notre société moderne, est sur le point de se briser. Si les musulmans ne changent pas, alors « attention, ce peuple tolérant [que sont les Français] est aussi violent et il l’a montré dans son histoire ».

Cette lettre est, à mon sens, importante et j’espère que vous la partagerez. Même si, comme moi, vous n’êtes pas un sympathisant LR, je pense qu’il est nécessaire de faire front commun quand qui que ce soit se décide à franchir le Rubicon afin d’affronter l’islam. À nos dépens, nous avons compris que l’islam n’était pas une religion de paix et d’amour mais un poison qu’on aurait aimé ne jamais découvrir. Nous avons également intégré que chacune de nos concessions n’était, au final, reçue que par plus d’exigences. De nombreux politiques continuent à courtiser l’islam, mais il est nécessaire de leur faire comprendre que pour le peuple, l’islam est aujourd’hui autant le bienvenu qu’un astéroïde. Comme le fait savoir Serge Grouard, nous n’avons plus de tolérance à offrir à l’islam car cette dernière a léché l’assiette sans jamais rien donner en retour. Il est fondamental de montrer qu’on ne se laissera plus intimider, que toute revendication sera désormais rejetée, et cela même si on doit aller jusqu’au point de non-retour.

Xavier Scott

Source : Boulevard Voltaire

 

Le nouveau Forum des Halles : temple des bobos-bios contre « la racaille »

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« La canopée se dévoile », comme dit la presse. Et comme il a été fort bien écrit ici, il faut une forte dose d’imagination pour voir dans cette horreur vaguement verdâtre « l’étage sommital de la forêt tropicale humide » !

Qu’importe, d’ailleurs, puisque la canopée n’est qu’une couverture. Dans tous les sens du mot. Elle ne sert, en effet, qu’à abriter le nouveau temple de la consommation chic, des boutiques branchées destinées à cette gauche qui ne veut plus être caviar mais « bobo-bio ».

Avant que vous n’alliez vous ruiner dans ce trou vaste comme trois halls de gare, je vous livre la description dithyrambique qu’en fait le magazine À nous Paris, l’hebdomadaire du mercredi distribué dans les couloirs du métro. Tout est dans le style :
– un quartier « où l’expérience shopping, food, sport et culture nous embarque dans une nouvelle ère » ;
« des marques inédites, internationales ou esprit “made in Paris” » ;
– « le concept-store en ligne L’Exception ouvre enfin sa première boutique physique » ;
« un spot dédié aux talents de la mode où se refaire un look et un dressing dans l’air du temps » ;
« des sessions de running collectives » ;
« Lego et son premier flagship store à Paris » ;
– le « design innovant » et même « le bar à selfies (sic) » pour une « expérience shopping beauté » ;
– tout cela avant d’aller « déjeuner healthy ».

Déjeuner « healthy » au prix de La Tour d’Argent dans des « concept food » imitant les épiceries de quartier des années cinquante mais où l’on vous vend la boîte de sardines à 10 euros.

Pourquoi pas, me direz-vous, s’il y en a qui veulent bien payer. Sauf que… sauf que le même Premier ministre qui inaugurait la semaine dernière, avec le maire socialiste Anne Hidalgo, ce nouveau Forum voulu par l’ex-maire socialiste Delanoë, ce Premier ministre, donc, était hier à Vaulx-en-Velin pour « lutter contre l’apartheid social ». Il paraît, en effet, que « l’État monte au front contre les inégalités ». La bonne blague.

Sous la bannière socialiste, Paris se transforme. Je ne dis pas « se nettoie » parce que la ville ressemble toujours à une poubelle. Enfin, dans les quartiers où la boîte de sardines est à un prix normal. Ailleurs, on pousse les pauvres et les colorés pour faire place aux CSP+++. L’exemple par le Forum. En effet, comme tous les points de jonction des lignes de RER, les Halles sont le lieu de rencontre de tous les « jeunes » de banlieue. Jusqu’ici, les boutiques du Forum, clients comme personnel, concentraient donc une population qui ne plaît guère à nos édiles. Alors, on a décidé de les chasser par le fric. En leur imposant un nouvel univers, un nouveau monde dont ils n’ont pas les codes.

Le message est clair : qu’ils aillent voir ailleurs. Le Paris des Blancs friqués ne veut plus des « racailles ». C’est, en effet, une façon de « lutter contre l’apartheid social » : en le renforçant encore un peu plus.

Marie Delarue

Source : Boulevard Voltaire

Syrie: Daesh contrôle plusieurs villages près de la frontière turque

La province d’Alep est le théâtre de combats de plus en plus violents sur plusieurs fronts, qui menacent la fragile trêve négociée par la Russie et les Etats-Unis et globalement respectée depuis le 27 février. Ils pourraient également peser sur le nouveau round de pourparlers indirects en vue d’un règlement politique qui se tient à Genève sous l’égide de l’ONU. En attendant Daesh a mis la main sur des villages près de la frontière avec la Turquie.

Six villages sous le joug de Daesh

« De violents combats font rage entre les rebelles et l’EI après une progression des jihadistes qui ont pris le contrôle de six villages près de la frontière turque », indique l’OSDH qui dispose d’un large réseau d’informateurs à travers la Syrie. Le plus important de ces villages est Hiwar Kallis, situé à 1 km environ au sud de la frontière, souligne le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.

Source : Boulevard Voltaire

Une collégienne de 12 ans rackettée et battue par des adolescentes

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Trois adolescentes âgées de 13 et 15 ans attendaient la collégienne à la sortie de son établissement de Créteil. Elles l'ont frappée, brûlée avec des cigarettes, menacée et humiliée après des mois de racket.

Brûlures de cigarettes sur le visage et le bras, coups sur le corps, mâchoire déplacée... Une élève de 12 ans a subi mardi dernier un déferlement de violences à la sortie de son collège de Créteil, dans le Val-de-Marne, comme le révèle Le Parisien. Des faits par ailleurs filmés par les agresseuses. Cette agression, qui est le fait de trois adolescentes âgées de 13 et 15 ans, est le point culminant de mois de racket.  

"Grand couteau de cuisine"

Le récit que la victime livre est glaçant: "Ces six filles m'attendaient à 17 h 30 à la sortie et m'ont obligée à les suivre à cause du grand couteau de cuisine avec lequel elles m'ont menacée. Je me doutais qu'il allait arriver quelque chose. Elles m'avaient réclamé 170 € que je ne pouvais pas leur donner. Elles m'ont frappée, craché dessus, brûlée avec leur cigarette, fait déshabiller, coupé des mèches de cheveux avec le grand couteau et même uriné dessus. On a changé deux fois de lieux parce qu'elles entendaient des sirènes de police."  

 C'est la mère de la collégienne qui va la retrouver dans la soirée, titubant, en sang, avec des difficultés à respirer, toujours selon Le Parisien. Les policiers ont réussi à retrouver ses trois agresseuses ainsi que le couteau qui a servi aux sévices chez l'une d'entre elles. 

Une enquête a été ouverte pour extorsion de fonds en bande organisée, torture et actes de barbarie sur mineur de moins de 15 ans a été confiée à la sûreté territoriale. La victime s'est vue prescrire trente jours d'arrêt.  

Source : L"Express

Dans la Grèce de l’église craignent une islamisation de la Grèce et de l’Europe entière

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Le primat De l’église orthodoxe , le Métropolite Сервийский et Козанский Paul troublé par l’afflux de réfugiés en Europe.

«Soliman le Magnifique n’a pas pu saisir la Veine, et maintenant, en temps de paix, nous assistons à une tentative de османизировать de l’Europe. Qu’allons-nous faire, après tout, cela se passe à une époque où la Grèce est confrontée à la crise démographique? Suis sûr qu’une grande partie des colons s’installe dans notre pays, sur une base permanente», — cite le portail «Interfax-Religion» énonciation du métropolite, publiée sur le site Agionoros.ru.

Il a appelé à réfléchir sur le fait que les grecs ont combattu en 1821. «Ils sont morts pour la liberté de la Grèce. Et maintenant, nous исламизируем notre pays?» — rhétorique demande metropolitan.

En 1821 commencé Grecque de la révolution — la lutte armée du peuple grec pour l’indépendance de l’empire Ottoman. Elle s’est achevée en 1832, Constantinople le traité de paix.

Le métropolite a raconté que, en 1995, portait le ministère aux états-UNIS et d’entendre les paroles de la politique américaine, Henry Kissinger: «Nous avons besoin de discipliner ce peuple (les grecs), de sorte qu’il n’interfère pas avec nous dans la Méditerranée et le moyen-Orient».

«Maintenant, cette approche est implémentée sous nos yeux. Jusqu’à ce que nous venons en aide aux réfugiés, de notre économie, il meurt. Ils ont bloqué la route et entravé le transport. Nous nous sommes retrouvés coincé au lieu de recevoir de la gratitude pour ce que l’ont partagé avec les migrants à la dernière bouchée de pain», a déclaré l’évêque grec.

Rappelons qu’en septembre 2015 au dimanche sermon prononcé dans l’église des Trois saints hiérarques à Thessalonique, le hiérarque De l’église orthodoxe, le Métropolite de Thessalonique Анфим touché le problème de l’immigration massive de musulmans en Grèce.

«Il faut aider les gens qui viennent dans notre pays, mais nous ne devons pas perdre son identité nationale et de disparaître en tant que peuple», a souligné l’évêque.

«J’ai récemment parlé, que tous ces gens (les immigrés) nous aimons et que nous pouvons les aider. Mais la Grèce n’est pas en mesure d’accueillir de nouveaux visiteurs. Certains mal interprété mon adage… Que dois-je dire? Venez, des millions de personnes en provenance d’Asie? Si vraiment viendront des millions d’ — nous à la fin», a dit le métropolite Анфим.

news4.ru

 

Hollande sur France 2 : «170 Français ont été tués» dans les rangs de Daech

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Cent soixante-dix Français sont morts en Irak et en Syrie. Ils sont quelque 600 à s'y trouver actuellement dont 200 jeunes filles. Près de 2 000 jeunes sont en voie de radicalisation : tels sont les chiffres que François Hollande a égrenés sur France 2, devant Véronique Roy, une mère qui a perdu son fils en Syrie où il avait rejoint Daech.

Le chef de l'Etat l'a remerciée de son témoignage.

«Nous avons expulsé à peu près 80 prêcheurs de haine», a également assuré  le président de la République. «Ils commencent sur un terrain confessionnel, religieux. Très vite, ils arrivent à un terrain politique, puis ensuite, ils mettent en cause nos principes», concernant notamment les relations entre les hommes et les femmes, juge-t-il

Le président  met en garde : «Attention, ne laissons pas penser que ce serait la pauvreté qui induirait la radicalisation». «Beaucoup de familles peuvent être concernées. Il y a eu 9 000 signalements. Votre témoignage est très important», dit-il à Véronique Roy. Le numéro vert, la mère «y croit beaucoup, même s'il ne va pas tout régler. Il faut l'imposer, auprès des préfectures, c'est un devoir. Ça ne doit pas attendre 2017 !»

Source : Le Parisien

François Hollande affirme à tort que la mosquée de Brest est fermée

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Interrogé sur les propos d'un imam de Brest, Rachid Abou Houdeyfa, qui prêchait que "la musique est la créature du diable" devant des enfants, le président s'est ému. 

"C’est vrai que quand on entend ces prêches-là, on ne peut pas les accepter. C’est la raison pour laquelle nous avons expulsé environ 80 prêcheurs de haine" a déclaré le chef de l'Etat. 

Après avoir condamné ces propos, François Hollande est allé plus loin, affirmant que la mosquée avait été fermée. 

"Ce lieu de haine a été fermé. Il (l'imam) est dans une procédure judiciaire. Donc nous devons lutter contre ces prêcheurs, ces partisans de la haine qui induisent la radicalisation."

Sauf que comme l'a expliqué L'Express, la mosquée en question n'a pas été fermée, mais seulement perquisitionnée en novembre 2015. Plus embêtant encore pour le président de la République, l'imam en question prêche toujours dans la mosquée Sunna de Brest. 

P.A.

Source : Bfmtv

 

 

 

 

 

Allemagne : vers une loi "historique" sur l'intégration des réfugiés

La coalition gouvernementale allemande a approuvé tôt jeudi une série de mesures encadrant l'intégration des réfugiés, leurs droits et leurs devoirs : une "première" et un accord "historique" pour un pays longtemps réticent à se définir comme une terre d'immigration.

"C'est une première dans l'histoire de la République fédérale d'Allemagne", s'est réjouie la chancelière conservatrice Angela Merkel lors d'une conférence de presse à la mi-journée avec plusieurs ténors de sa coalition conservateurs/sociaux-démocrates.

Cet accord, conclu au bout de sept heures de tractations et qui doit être converti en loi, est "un pas historique" traitant d'un "changement profond de la société", a renchéri le social-démocrate Sigmar Gabriel, vice-chancelier et ministre de l'Economie.

La future loi encadrera les droits et les devoirs des migrants en Allemagne, pays qui a accueilli plus d'un million de demandeurs d'asile en 2015, ce qui a mis la chancelière sous pression, particulièrement dans son camp conservateur.

Entre autres mesures, les autorités attribueront un lieu de résidence aux demandeurs d'asile reconnus en tant que tel, afin de mieux les répartir sur le territoire et d'éviter ainsi les ghettos.

"Une violation de cette attribution exposera les personnes concernées à des conséquences", indique le document.

- Droits et devoirs -

Le document prévoit également de ne pas attribuer de droit de séjour durable aux réfugiés qui ne feraient pas suffisamment d'efforts pour s'intégrer, notamment par l'apprentissage de la langue allemande.

"L'acquisition de la langue est aussi nécessaire pour un séjour provisoire" en Allemagne, stipule le document.

L'accord comporte également un volet dédié à l'emploi des réfugiés afin de faciliter leur embauche. Jusqu'ici, les demandeurs d'asile ou personnes de statut équivalent ne pouvaient occuper un emploi que dans la mesure où il ne trouvait pas preneur parmi les Allemands ou les citoyens de l'UE: cette restriction sera levée durant trois ans.

Les réfugiés en formation se verront attribuer un droit de séjour pour la durée de leur apprentissage, afin qu'ils puissent trouver un emploi. "Celui qui interrompra sa formation se verra retirer son titre de séjour et, par là-même, le droit de rester en Allemagne", a prévenu la chancelière.

Quelque 100.000 offres d'emploi seront proposées aux demandeurs d'asile, dont seront exclu les migrants issus de pays classés sûrs, comme par exemple les pays des Balkans. Les députés allemands votent à partir de jeudi pour classer également l'Algérie, le Maroc et la Tunisie parmi ces pays sûrs.

Résumant la philosophie de la nouvelle législation, M. Merkel y a vu "une offre pour chacun, mais aussi des devoirs pour tous ceux qui arrivent". "Nous voulons des gens intégrés, fiers, pas des personnes assimilées de force", a renchéri M. Gabriel.

- '50 ans après' -

Ce texte sur l'intégration est une première pour l'Allemagne, les conservateurs allemands ayant toujours freiné de peur de créer un appel d'air et de transformer le pays en terre d'immigration. Ironie du sort, c'est une conservatrice, Mme Merkel qui a ouvert la voie à travers sa politique d'accueil massive des migrants en 2015.

"50 ans après le début de l'immigration, l'Allemagne a désormais une loi sur l'intégration", a salué dans un tweet le patron des députés sociaux-démocrate, Thomas Oppermann.

Une référence aux "travailleurs invités", majoritairement turcs, arrivés dans les années 60 pour nourrir le "miracle économique" allemand mais que le pays a longtemps peiné à intégrer faute d'une politique volontariste en la matière.

M. Gabriel a par ailleurs estimé que cette loi ne constituait qu'un premier pas vers une loi plus générale sur l'immigration.

Le mouvement pro-migrants Pro-Asyl a de son côté dénoncé une loi de "désintégration", s'offusquant particulièrement de l'obligation de résidence qui sera introduite. Les populistes de l'AfD, en plein essor depuis le début de la crise migratoire, se sont de leur côté emportés contre une "forme perfide de dumping social".

Autre thème, la coalition s'est aussi entendue sur des mesures destinées à combattre le terrorisme, notamment en autorisant la police fédérale à utiliser des agents infiltrés afin de prévenir des attentats et en renforçant la coopération avec les renseignements étrangers.

Damien Stroka

Source : Tv5monde

L’extrême-droite turque se réveille en Suède

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De gauche à droite, le ministre (Vert) du Logement Mehmet Kaplan, le vice-président de la Fédération des Turcs de Suède, Barbaros Leylani. Au bout de la table, Ilhan Senturk, le président des Loups gris en Suède.

Le vice-président de la Fédération des trente associations turques de Suède, Barbaros Leylani, a appelé ses adhérents à massacrer les Arméniens lors d’une manifestation publique, au centre de Stockholm, le 9 avril 2016, en soutien aux Azéris après les affrontements du Haut-Karabagh.

Sur cette vidéo (en turc), il appelle les Turcs à se réveiller et fait scander par les manifestants : « Mort ! Mort ! à ces chiens d’Arméniens ».

La vidéo, rendue publique par la quatrième chaine, TV4 Nyheterna, a soulevé de vives protestations et poussé M. Leylani à démissionner.

Par ailleurs, le 13 avril, a été diffusée une photographie du ministre (Vert) du Logement, Mehmet Kaplan, participant à un dîner aux côtés de Barbaros Leylani et d’Ilhan Senturk, un leader des Loups gris (voir ci-dessus).

Interrogé par la presse, le ministre a répondu avoir représenté les Verts à une fête de la communauté turque en ignorant la présence d’Ilhan Senturk et son rôle au sein des Loups gris. Cependant, infirmant cette déclaration, l’Aftonbladet a établi que MM. Kaplan et Senturk se connaissaient de longue date.

En mai 2010, M. Kaplan avait participé à l’opération de l’IHH « Flotille de la Liberté », en soutien aux Gazaouites. L’IHH est une association humanitaire turque, contrôlée par les Frères musulmans. Deux rapports de renseignement russes, remis au Conseil de sécurité de l’Onu, attestent que l’IHH sert de couverture à un vaste trafic d’armes pour les jihadistes d’Al-Qaïda et de Daesh en Syrie et en Irak.

Les « Loups gris » sont une organisation suprémaciste laïque turque, liée à l’Otan. En 1981, le numéro 2 de cette organisation, Mehmet Ali Ağca, avait tenté d’assassiner le pape Jean-Paul II pour mettre fin à l’Ostpolitik du cardinal Casaroli.

Le président Recep Tayyip Erdoğan, ancien dirigeant de la Millî Görüş, une organisation suprémaciste turque et islamique, multiplie depuis plusieurs mois les déclarations enflammées sur la supériorité de l’ethnie turque, et niant le génocide des chrétiens pontiques et arméniens. Il a annoncé, en avril 2016, son intention de priver de leur nationalité 5 millions de Turcs qui soutiennent le HDP (parti des minorités) et 1 million d’opposants sunnites qui soutiennent son ancien allié, Fethullah Gülen.

Source : Voltairenet

Allemagne : vers une loi "historique" sur l'intégration des réfugiés

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La coalition gouvernementale allemande a approuvé tôt jeudi une série de mesures encadrant l'intégration des réfugiés, leurs droits et leurs devoirs : une "première" et un accord "historique" pour un pays longtemps réticent à se définir comme une terre d'immigration.

"C'est une première dans l'histoire de la République fédérale d'Allemagne", s'est réjouie la chancelière conservatrice Angela Merkel lors d'une conférence de presse à la mi-journée avec plusieurs ténors de sa coalition conservateurs/sociaux-démocrates.

Cet accord, conclu au bout de sept heures de tractations et qui doit être converti en loi, est "un pas historique" traitant d'un "changement profond de la société", a renchéri le social-démocrate Sigmar Gabriel, vice-chancelier et ministre de l'Economie.

La future loi encadrera les droits et les devoirs des migrants en Allemagne, pays qui a accueilli plus d'un million de demandeurs d'asile en 2015, ce qui a mis la chancelière sous pression, particulièrement dans son camp conservateur.

Entre autres mesures, les autorités attribueront un lieu de résidence aux demandeurs d'asile reconnus en tant que tel, afin de mieux les répartir sur le territoire et d'éviter ainsi les ghettos.

"Une violation de cette attribution exposera les personnes concernées à des conséquences", indique le document.

- Droits et devoirs -

Le document prévoit également de ne pas attribuer de droit de séjour durable aux réfugiés qui ne feraient pas suffisamment d'efforts pour s'intégrer, notamment par l'apprentissage de la langue allemande.

"L'acquisition de la langue est aussi nécessaire pour un séjour provisoire" en Allemagne, stipule le document.

L'accord comporte également un volet dédié à l'emploi des réfugiés afin de faciliter leur embauche. Jusqu'ici, les demandeurs d'asile ou personnes de statut équivalent ne pouvaient occuper un emploi que dans la mesure où il ne trouvait pas preneur parmi les Allemands ou les citoyens de l'UE: cette restriction sera levée durant trois ans.

Les réfugiés en formation se verront attribuer un droit de séjour pour la durée de leur apprentissage, afin qu'ils puissent trouver un emploi. "Celui qui interrompra sa formation se verra retirer son titre de séjour et, par là-même, le droit de rester en Allemagne", a prévenu la chancelière.

Quelque 100.000 offres d'emploi seront proposées aux demandeurs d'asile, dont seront exclu les migrants issus de pays classés sûrs, comme par exemple les pays des Balkans. Les députés allemands votent à partir de jeudi pour classer également l'Algérie, le Maroc et la Tunisie parmi ces pays sûrs.

Résumant la philosophie de la nouvelle législation, M. Merkel y a vu "une offre pour chacun, mais aussi des devoirs pour tous ceux qui arrivent". "Nous voulons des gens intégrés, fiers, pas des personnes assimilées de force", a renchéri M. Gabriel.

- '50 ans après' -

Ce texte sur l'intégration est une première pour l'Allemagne, les conservateurs allemands ayant toujours freiné de peur de créer un appel d'air et de transformer le pays en terre d'immigration. Ironie du sort, c'est une conservatrice, Mme Merkel qui a ouvert la voie à travers sa politique d'accueil massive des migrants en 2015.

"50 ans après le début de l'immigration, l'Allemagne a désormais une loi sur l'intégration", a salué dans un tweet le patron des députés sociaux-démocrate, Thomas Oppermann.

Une référence aux "travailleurs invités", majoritairement turcs, arrivés dans les années 60 pour nourrir le "miracle économique" allemand mais que le pays a longtemps peiné à intégrer faute d'une politique volontariste en la matière.

M. Gabriel a par ailleurs estimé que cette loi ne constituait qu'un premier pas vers une loi plus générale sur l'immigration.

Le mouvement pro-migrants Pro-Asyl a de son côté dénoncé une loi de "désintégration", s'offusquant particulièrement de l'obligation de résidence qui sera introduite. Les populistes de l'AfD, en plein essor depuis le début de la crise migratoire, se sont de leur côté emportés contre une "forme perfide de dumping social".

Autre thème, la coalition s'est aussi entendue sur des mesures destinées à combattre le terrorisme, notamment en autorisant la police fédérale à utiliser des agents infiltrés afin de prévenir des attentats et en renforçant la coopération avec les renseignements étrangers.

Source : Le Point

Arrestation en Espagne d'un complice présumé d'Amédy Coulibaly

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La police espagnole a arrêté un ressortissant français soupçonné d'avoir pu fournir des armes à Amédy Coulibaly, auteur de l'attaque de l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes le 9 janvier 2015, a annoncé mercredi le ministère espagnol de l'Intérieur.

Selon des sources judiciaires françaises, Antoine Denive, 27 ans, originaire de Sainte-Catherine, dans le Pas-de-Calais, est visé par un mandat d'arrêt européen lancé par un juge de Lille, qui enquête sur un trafic d'armes.

Dans un communiqué, le ministère espagnol précise que le suspect a été appréhendé mardi à Rincon de la Victoria, une localité proche de Malaga, lors d'une opération conjointe avec la police judiciaire française.

Amédy Coulibaly a tué quatre personnes de confession juive le 9 janvier 2015 au supermarché de la porte de Vincennes, à Paris, et une policière, la veille, à Montrouge. Il a été abattu lors de l'assaut par la police du supermarché.

Cette attaque faisait suite à l'opération commando menée par deux frères, Chérif et Saïd Kouachi, contre le journal satirique Charlie Hebdo le 7 janvier 2015. Cette opération avait entraîné la mort de 12 personnes.

Amédy Coulibaly et sa femme avaient passé un moment en Espagne avec une troisième personne avant ces attentats, avait précisé la Haute Cour d'Espagne l'an passé.

Le communiqué espagnol précise qu'Antoine Denive avait fui la France quelques semaines après les attentats de Paris.

Il s'était installé à Malaga, ville de la côte sud espagnole, où il continuait de pratiquer le trafic d'armes en utilisant de faux papiers d'identité.

Le ministère espagnol de l'Intérieur n'a pas précisé s'il était soupçonné d'appartenir à un groupe islamiste.

Selon des sources judiciaires françaises, il n'était en fait pas recherché dans le cadre de l'enquête sur l'attaque de la Porte de Vincennes mais en relation avec le trafic d'armes dirigé par une figure de l'extrême droite du Nord de la France, Claude Hermant.

Celui-ci s'approvisionne dans les Balkans et vend des armes en Belgique, où Amédy Coulibaly est soupçonné de s'être équipé.

Deux autres hommes, un Serbe et un Monténégrin, ont été également arrêtés pour trafic d'armes au cours de l'opération policière, a poursuivi le ministère espagnol.

La Haute Cour d'Espagne a précisé mercredi que Denive avait nié avoir vendu des armes à Amédy Coulibaly mais qu'il était d'accord pour une extradition vers la France.

La Haute Cour devrait extrader Denive vers la France sauf s'il est impliqué dans une autre affaire criminelle en Espagne, précise le quotidien El Pais.

(Angus Berwick et Tomas Gonzalez, avec service France,; Pierre Sérisier et Emmanuel Jarry pour le service français)

Source : Capital.fr

Lycéen et musulman, la proie idéale pour les chasseurs de tête du jihad

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Depuis qu'il a été approché par des recruteurs pour le jihad, Yacine, 16 ans, ne traîne plus à la sortie de la mosquée. Nassim et Byllel, 18 ans, se tiennent sur leurs gardes, conscients d'être des cibles privilégiées pour ces "vendeurs de rêve".

C'était après la prière, un soir de semaine en Seine-et-Marne, ils étaient deux. "Ils m'ont direct mis dans le bain, on a parlé de la Syrie, ils essayaient de relativiser les choses, pourquoi ils faisaient la guerre sainte, qu'il fallait mourir en martyr pour aller au paradis." La fois suivante, ils sont trois. Celle d'après, Yacine tente de filer avant la fin de l'office mais ils le coincent. "Je suis resté pour pas avoir de représailles et après je suis plus jamais retourné dans cette mosquée", témoigne l'adolescent, encore traumatisé par cette expérience.

Yacine suppose avoir été pris pour cible en raison de sa pratique assidue de la religion musulmane. Il fréquente désormais une autre mosquée, "pas extrémiste" celle-là. Mais ne s'attarde pas: "Je prie et je pars." Plusieurs de ses copains ont rejoint les rangs de l'organisation État islamique (EI) et posté des photos de leurs aventures sur Facebook ou SnapChat, comme des cartes postales expédiées d'une "colonie de vacances". Paradant "avec des armes de guerre" ou s'affichant "en train de tuer des gens", mais "tout le temps avec un sourire", observe l'adolescent. "Je remercie Dieu, j'ai été bien encadré par mes parents et mon grand frère", affirme cet élève de première, persuadé qu'il aurait "pu devenir comme eux".

  • 'Fête sanglante'

En Terminale, Nassim n'a "heureusement" jamais croisé le chemin de rabatteurs. Mais en mars 2015, son ami d'enfance, qui avait abandonné le lycée, est parti en Syrie avec un autre garçon de la cité. "Ils avaient dit qu'ils allaient au ski. Ça a été un gros choc, on l'avait pas du tout vu venir. Pour moi, c'était plus qu'un ami, c'était comme un grand frère. Sa mère, elle a beaucoup pleuré, son père aussi."

Environ un mois avant les attentats du 13 novembre, le jihadiste a mis en ligne une photo où il pose aux côtés de trois "frères", dans un décor de salon oriental, devant un plateau rempli de victuailles, de bouteilles de soda et une Kalachnikov. Pieds nus, un garçon est allongé sur une banquette, tout sourire, dans une posture décontractée: c'est Bilal Hadfi, 20 ans, futur kamikaze du Stade de France.

"Dans le jihad, c'est pas la dimension théologique qui prime mais l'héroïsme, l'exotisme, le romantisme, la surabondance", explique Farhad Khosrokhavar, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). "Et pour une partie de ces jeunes de banlieue, cette absence de pénurie, de restriction, c'est une incitation énorme au jihad", dit-il. Pas pour Nassim qui dit préférer "être pauvre ici que riche là-bas". Pas non plus pour Byllel, rencontré au MacDo de Rosny-sous-Bois : "Je suis sûr de ne jamais rentrer dans leur jeu parce que j'ai une bonne foi, une belle vie."  Malgré tout, il se tient sur ses gardes : "ils ont les bons mots" et, redoutables "psychologues", sont habiles à détecter les failles et à les exploiter. "Nous, les personnes de 18, 20, 25 ans, du moment qu'on peut tenir une arme, on est les premières cibles." D'autant que le but de l'existence des musulmans pratiquants est d'atteindre le paradis, analyse Byllel.

Les propagandistes de la cause jihadiste le savent, qui "proposent le paradis directement, vendent du rêve tout de suite". Leur camarade de classe Ismaël est moins sûr de lui. "Je sais pas si je suis prêt mentalement parce que ces personnes-là, elles sont très, très fortes : envoyer 1.000 personnes, ce n'est pas rien."

A fin mars, plus de 2.000 Français ou résidents français étaient impliqués dans les filières de recrutement jihadiste et plus de 600 étaient présents en Syrie ou en Irak, dont au moins 85 mineurs.

  • Jeux en réseau

"La menace est réelle mais l'ennemi premier, c'est internet plus que la rue", estime Nadia Dali, conseillère principale d'éducation (CPE) au lycée Olympe-de-Gouges, implanté dans la cité du Londeau à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). A écouter les élèves confier leurs inquiétudes, invités à pousser la porte de son bureau à toute heure de la journée, elle en sait long sur les techniques d'approche des recruteurs. "Un élève qui va +liker+ une page montrant un enfant tué en Syrie ou poster un commentaire un peu virulent sur un site pro-palestinien" peut se faire aborder. Autre cas de figure, confirmé par les lycéens rencontrés, tous férus de jeux en réseau: la prise de contact lors de parties de "Call of Duty", "League of Legends" ou "World of Warcraft". Pour Nadia Dali, 40 ans, l'éducation numérique - "leur apprendre à verrouiller leur mur Facebook, à se protéger" - est fondamental. Mais "ce qu'il faut surtout, c'est être au plus près des familles et des élèves, favoriser leur bien-être". Pour "ne pas laisser la place aux autres" (entendre: les personnes mal-intentionnées), elle fait en sorte de saturer leur temps libre en organisant clubs, ateliers, "espaces de parole". Et le lycée reste ouvert jusqu'à 20 heures pour leur permettre de faire leurs devoirs. "Ils sont chez eux ici", assure Philippe Le Coz, le proviseur. Et s'y sentent tellement en sécurité qu'il est difficile de leur faire quitter l'établissement, le vendredi soir.

Source : Lindépendant