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vendredi, 01 juillet 2016

Coût du logement social : et si on parlait de l’immigration ?

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FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Dans une étude récente de la fondation Ifrap consacrée au logement social à la française et intitulée Stopper la création de logements sociaux, le think tank libéral dénonce une politique trop coûteuse et peu efficace au détriment du secteur privé locatif, mais sans parler de l’immigration. « Les locataires les plus pauvres (premier décile de revenus) sont majoritairement logés dans le parc privé », s’indigne l’Ifrap, qui constate que si les logements sociaux sont de plus en plus nombreux en France (« Entre 1985 et 2011, on observe une augmentation de 53% du parc social »), ils ne permettent pas de subvenir à une demande qui a augmenté de 80 % en 13 ans. Cherchez l’erreur, et vous aurez une chance de la trouver dans les flux migratoires, non ?

Combien coûtent les logements sociaux en France ? 40 milliards d’euros par an sont dépensés chaque année pour le logement social en France, soit 2,3 % du PIB, deux fois plus que dans les autres pays européens. Les logements sociaux représentent 17 % du parc de logements, soit deux fois plus que la moyenne européenne qui s’élève à 8,6 %. Ils représentent exactement 5,3 % en Italie et 4,6 % en Allemagne.

Pourquoi se trouve‑t‑on dans une telle galère ? Selon l’Ifrap, cette situation est due en partie à l’article 55 de la loi SRU qui impose la création de 20 % puis de 25 % de logements sociaux dans les communes de plus de 3 500 habitants. « Se donner des objectifs de construction généraux sur tout le territoire n’a plus de sens », peut‑on lire dans l’étude qui dévoile un taux de vacance des habitations à loyer modéré alarmant. S’il s’élève en moyenne à 1,6 %, ce taux peut quasiment atteindre les 10 % dans certaines villes.

Comment pourrait‑on régler le problème aujourd’hui ? Selon l’Ifrap, il faudrait favoriser l’accession à la propriété, par exemple en facilitant la vente des logements à leur occupant. Ce serait en effet d’excellente politique mais une autre mesure s’impose : réduire la demande de logements sociaux en réduisant… l’immigration.

En Suisse, quand l’UDC calcule le coût de l’immigration, elle y intègre le coût de construction des logements, des écoles, des hôpitaux ou des routes pour subvenir aux besoins de cette population nouvelle. En France, jamais. Cherchez (encore) l’erreur.

Source : Novopress

Danemark : cette loi qui permet à la police de saisir l'argent des migrants

La police danoise a annoncé jeudi avoir saisi près de 11.000 euros en liquide chez des migrants. Et ce, en vertu de la très controversée loi lui permettant de saisir les biens de valeur des migrants entrant dans le pays.

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En janvier dernier, l'adoption d'une nouvelle loi sur l'immigration avait fait scandale au Danemark. Son principe ? Autoriser les forces de l’ordre à saisir l’argent liquide au-delà de 10.000 couronnes (1.300 euros) ainsi que les objets dont la valeur dépasse ce montant. Six mois plus tard, la polémique pourrait reprendre de plus belle après la première application du texte.

La police danoise a en effet annoncé jeudi avoir saisi près de 11.000 euros en liquide chez cinq étrangers qui essayaient de rentrer sur le territoire munis de faux documents. Il s'agit de deux hommes et trois femmes entre 26 et 35 ans et de nationalité iranienne. Ils ont été arrêtés mardi soir à l'aéroport de Copenhague et placés en garde à vue pour usage de faux. Ils étaient en possession de plus de 129.000 couronnes.

Vives critiques

Les cinq Iraniens ont demandé l'asile et le traitement de leur demande est en cours, a précisé la police. Une police chargée d'exécuter cette loi qui avait suscité de vives critiques en décembre à l'étranger, le Washington Post osant une comparaison avec les saisies de biens des juifs par l'Allemagne nazie. Le texte avait alors été légèrement modifié, permettant aux réfugiés de conserver les bijoux ayant une valeur sentimentale, comme les bagues de fiançailles. Des critiques qui n'ont pas empêché les élus de plébisciter cette loi, adoptée par 81 voix sur 109, soit près de 75 % des suffrages exprimés.

Le Danemark n'est pas le seul pays à vouloir dissuader les réfugiés en s'en prenant à leur portefeuille. En Suisse, les demandeurs d'asiles doivent ainsi remettre aux autorités tous les biens valant plus de 1.000 francs suisses (913 euros) à leur arrivée sur le territoire. Pour le gouvernement, cela est justifié par le fait que les réfugiés doivent participer aux coûts de leurs demandes d’asile et de la fourniture d’une assistance sociale.

Cas similaire en Allemagne

Même rengaine en Allemagne : en Bavière, "les demandeurs d’asile sont fouillés à leur arrivée pour leurs papiers, leurs biens de valeur et leur argent", selon le ministre de l’Intérieur de Bavière, Joachim Herrmann (CSU, droite). Ils peuvent être saisis si leur valeur excède 750 euros et qu’une demande de remboursement a été lancée. Dans le Bade-Wurtemberg, la police peut saisir les liquidités à partir de 350 euros.

Thomas Guien

Source : Metronews

IMMIGRATION VERS L’EUROPE : La nouvelle route passe-t-elle par Dori ?

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L’Europe n’a pas fini de fasciner les jeunes Africains. Pour y arriver, toutes les pistes et tous les moyens sont utilisés. Ces derniers temps, la route semble passer par Dori. De nuit comme de jour, ce sont des cars de transport en commun qui transitent par la ville de Dori. Nous avons essayé d’échanger avec eux. Difficile de leur arracher un mot. Néanmoins, le convoyeur a accepté de s’exprimer sous le couvert de l’anonymat. Lisez ce qu’il nous a confié !

 

Il était 15h 30 ce vendredi 24 juin 2016 lorsqu’une connaissance nous a abordé en ces termes : « Essayez de savoir ce qui se passe juste derrière la mairie de Dori ». Effectivement à notre arrivée sur les lieux, il y avait une foule derrière la mairie de Dori, du côté Est. Une cinquante de jeunes dont l’âge varie entre 20 et 30 ans attendaient à côté d’un car en provenance du Mali. Nous avons ciblé un petit groupe pour essayer d’échanger avec eux. « Je suis journaliste et je voudrais échanger avec vous », avons-nous introduit. « What’s the problem ? I don’t speak french » (NDLR : Quel est le problème. Je ne comprends pas français), nous a répondu un jeune. Rassemblant le peu de la langue anglaise à notre disposition, nous parviendrons à lui expliquer que nous souhaitons échanger avec lui sur les motifs et les conditions de son voyage. Après avoir compris l’objet de notre présence, le petit groupe s’est vite égaillé. Dans ce groupe, tous parlaient l’anglais et une autre langue africaine que nous ne sommes pas arrivés à identifier. Après cette première tentative infructueuse, nous nous sommes dirigés vers un autre groupe. Là, un monsieur d’une trentaine d’années, aidé par un autre jeune,  était occupé à rassembler des pièces d’identités des passagers. A notre approche, tous les autres partent le laisser. « Je suis journaliste et je voudrais échanger avec vous sur les motifs et les conditions de votre voyage », avons-nous réintroduit. Un ange passa. Puis, nous regardant de pied en cap, il déclara ceci : « Nous, nous ne sommes que des transporteurs. Et nous transportons toute personne qui se présente à nous et qui paie son ticket de transport. Nous faisons la ligne Bamako – Niamey via Dori parce que le chemin est plus court par-là ». Est-ce que ces gens que vous transportez ne vont pas continuer en Europe ? Avons-nous voulu savoir. « Là, il m’est difficile de vous répondre. Nous les transportons jusqu’à Niamey. C’est là que notre compagnie de transport s’arrête. Maintenant comme ce sont des aventuriers, c’est sûr que certains ne vont pas s’arrêter à Niamey. Peut-être d’autres vont y rester mais certains vont continuer vers d’autres contrées », nous a laissé entendre notre interlocuteur. De quelle nationalité sont ces passagers ? Avons-nous demandé. « Ils viennent tous d’horizons divers. Il y a des Maliens, des Gambiens, des Guinéens, des Sénégalais. Vraiment, ils viennent de plusieurs pays de la sous-région », nous a-t-il signifié. Quant aux difficultés, ils en rencontrent de toutes sortes. « Si vous nous voyez arrêtés là ce soir, c’est parce que notre véhicule a une panne. Mais demain matin Inch Allah, nous allons continuer », nous a relaté notre interlocuteur.

Il faut préciser que le car en stationnement que nous avons vu ne transportait pas de femme, de fille ni d’enfant. Tous ses passagers sont à même de prendre leurs propres décisions. C’est pour ainsi dire qu’ils n’ont nullement été victimes de la traite des enfants. En plus, le véhicule empruntait des routes nationales bien connues. Bref, Dori semble être la nouvelle route de l’immigration.

Hama Hamidou DICKO

Source : lepays.bf

Jihad: six mois avec sursis pour deux adolescents toulousains partis en Syrie

Deux adolescents toulousains ont été condamnés mercredi à six mois de prison avec sursis pour avoir passé trois semaines en Syrie début 2014 pour y faire le jihad, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Le parquet avait requis deux ans de prison, dont un avec sursis. Le procès s’est tenu mardi et mercredi à Paris, devant le tribunal pour enfants, à huis clos. Les deux mineurs ont été condamnés pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ».

Agés de 15 et 16 ans au moment des faits, ils avaient quitté Toulouse le 6 janvier 2014. L’un d’eux, après avoir demandé la somme de 500 euros à sa mère sous prétexte d’un voyage scolaire en Espagne, lui avait laissé une lettre: « Imagine-toi que je suis mort et fais ta vie normalement », selon une autre source proche du dossier.

Ils étaient rentrés en France, les 25 et 27 janvier, après avoir été récupérés par leurs familles en Turquie.

Ils voulaient soi disant rejoindre l’armée syrienne libre

Devant les juges d’instruction, les deux jeunes avaient assuré que leur but n’était « pas de faire le jihad, mais de combattre dans les rangs de l’Armée syrienne libre » contre Bachar el-Assad.

Mais l’enquête a révélé qu’ils avaient rejoint la brigade de Mourad Farès, l’un des principaux recruteurs de jihadistes français, via les réseaux sociaux, avant son arrestation en Turquie et sa remise à la France en 2014.

Un des adolescents a reconnu avoir participé à « des missions de surveillance », affirmant n’avoir jamais manipulé une arme. L’autre « avoir fait des tours de garde, armé d’une kalachnikov ». Ils auraient voulu quitter la Syrie à cause de « l’ambiance pourrie » qui régnait dans le groupe francophone.

Source : Boulevard Voltaire

Initiative contre l'immigration de masse: la solution de la clause de sauvegarde régionale plairait à l'UE

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La clause de sauvegarde régionale pourrait constituer une solution acceptable pour l'Union dans la mise en oeuvre de l'initiative contre l'immigration de masse. Ce modèle ne prévoit effectivement pas de contingents.

La Suisse doit avancer dans sa recherche de solutions pour appliquer l'initiative "Contre l'immigration de masse". La solution d'une clause de sauvegarde régionale pourrrait convaincre l'Union européenne, soutient Jean-Michel Cina (PDC/VS). Le modèle "bottom-up" est compatible avec l'accord sur la libre circulation des personnes.

"C'est une solution qui réunit de nombreux avantages", avance le président de la Conférence des gouvernements cantonaux dans une interview publiée jeudi dans 24 Heures. M. Cina explique que ce modèle, développé par l'ancien secrétaire d'Etat Michael Ambühl, et d'abord soutenu par le Tessin, ne prévoit pas de contingents, "un terme inacceptable pour Bruxelles".

"C'est aussi une solution fédéraliste qui se base sur la situation économique des différents cantons." Des mesures peuvent être prises lorsque des difficultés surviennent dans une branche particulière ou dans une région précise. "Les problèmes ne sont pas les mêmes au Tessin ou à Genève", note le Valaisan.

L'accord sur la libre circulation prévoit des mesures de régulation en cas de situation économique difficile. A la demande d'un des pays, un comité mixte peut les mettre en oeuvre. "C'est précisément ce point que reprend notre système", explique Jean-Michel Cina.

Pour les bilatérales

Pour le président de la Confédération, Johann Schneider-Ammann, une application à la lettre de l'initiative de l'UDC "Contre l'immigration de masse" du 9 février 2014 n'a aucune chance à Bruxelles. La proposition des cantons pourrait constituer une base de discussion acceptable pour l'UE, estime-t-il.

La priorité pour le président, autant que pour les cantons et le PLR, est le maintien de la voie bilatérale. L'accès au marché européen est important pour la Suisse.

Reste à trouver un compromis. Ce à quoi le président s'emploie à faire au plus vite, malgré le Brexit.

Source : Arcinfo.ch

 

Fin du ramadan 2016 : la date de l'Aïd el Fitr déjà connue pour des millions de musulmans

AID EL FITR - La date de la fin du ramadan est déjà fixée selon certains imams. Pour d'autres, il faudra attendre la prochaine "nuit du doute" pour savoir si l'Aïd el-Fitr tombe bien le 5 juillet 2016.

[Mis à jour le 29 juin 2016 à 19h48] La fin du ramadan approche. L'Aïd el-Fitr est une date cruciale, sans aucun doute l'une des plus importantes de l'année pour tous les musulmans du monde. L'Aïd el-Fitr (à ne pas confondre avec l'Aïd el-Kebir) marque la fin de plus de quatre semaines de privations alimentaires, d'ascèse morale et physique, qui répondent aux exigences fixées par la tradition coranique. Or, la date de fin du mois de ramadan n'est pas encore fixée par les différents représentants de la communauté musulmane. Tous ne sont pas d'accord sur la méthode à utiliser pour déterminer avec exactitude la fin d'un mois sacré et l'entrée dans le suivant.

Tous les musulmans s'accordent sur le fait qu'un nouveau mois, marqué par l'Aïd el Fitr, commence lorsque la nouvelle lune apparaît dans le ciel. Pour l'immense majorité des instances musulmanes de France cependant, c'est seulement lorsque le croissant lunaire est observable à l'oeil nu, lors de la "nuit du doute", qu'il est possible de fixer véritablement cette date. Si le croissant est visible, alors le nouveau mois commence le lendemain. Si ce n'est pas le cas, alors il faut attendre le jour suivant.

Fin du ramadan : le lundi 4 juillet pour le CTMF

Mais d'autres musulmans considèrent que les avancées de l'astronomie moderne permettent de déterminer avec certitude - et bien à l'avance - à quelle date le croissant lunaire sera bien dans l'horizon, en France, début juillet. Le Conseil théologique musulman de France (CTMF) est, à titre d'exemple, une institution indépendante d'imams et de théologiens qui prône la détermination des dates du ramadan par les calculs scientifiques. Dans un communiqué, le CTMF indique que "pour le mois de Shawwal 1437 H, la conjonction lunaire aura lieu le lundi 4 juillet 2016 à 11h01 GMT (13h01, heure de Paris). Ainsi la vision du croissant lunaire sera possible le jour même dans la zone étendue à l'ouest d'Amérique latine". Par conséquent, selon les tenants de la méthode astronomique, le mois du ramadan 2016 s'achève donc le lundi 4 juillet 2016, ce qui signifie, toujours selon le CTMF, que la fête de l'Aïd el-Fitr est prévue pour le mardi 5 juillet 2016.

Le CTMF rappelle par ailleurs que "des millions de musulmans en Turquie, en Allemagne et dans les pays de l'Est de l'Europe adoptent le calcul scientifique pour définir le début et la fin du mois de ramadan".

Fin du ramadan : la date de l'Aïd, peut-être le mercredi 6 juillet

Ce qui est certain, c'est que le mois du ramadan touche bien à sa fin au début du mois du juillet. La Grande mosquée de Paris annonce que la date de l'Aïd el Fitr tombera le mercredi 6 juillet 2016, avec une précaution cruciale : "Un décalage d'une journée est possible. Ce jour de décalage est dû à l'observation ou non du croissant de lune qui marque le début de chacun des douze mois qui composent le calendrier lunaire sur lequel s'appuie l'Islam". La Grande mosquée de Paris rappelle, qu'en effet, les grandes instances représentatives de la communauté musulmane en France se sont accordées pour déterminer la date de la fin du ramadan lors de la prochaine "nuit du doute".

La nuit du doute organisée le 4 juillet (29 Ramadane)

La détermination de la fin du ramadan sera officialisée par une commission de plusieurs représentants français de la communauté musulmane à la Grande mosquée de Paris le lundi 4 juillet dans la soirée. L'observation du ciel repose sur le fait que le prophète de l'islam a indiqué que ses compagnons devaient terminer le mois du jeûne quand ils verraient la nouvelle lune.

L'institut musulman de la Grande Mosquée de Paris indique par ailleurs que la nuit du Destin a lieu cette année dans la nuit du 1er au 2 juillet 2016, considérant que celle-ci intervient bien dans la nuit du 26e au 27e jour du ramadan.

Source : Linternaute

En Normandie, la manifestation anti-migrants par le mouvement d'extrême-droite Pegida interdite

La préfète de Normandie Nicole Klein rappelle, jeudi 30 juin 2016, que la manifestation prévue par l'association Pegida à Dieppe (Seine-Maritime) samedi 2 juillet a été interdite via un arrêté préfectoral. Pegida envisage un rassemblement sur le thème "Non aux migrants".

Y'aura t-il une manifestation samedi 2 juillet 2016 à Dieppe (Seine-Maritime) ? L'association Pegida, connue pour ses positions radicales anti-immigration, veut défiler en ville pour dire "non aux migrants" et rassembler les "patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident".

La crainte de violences

Mais la préfète de Région Nicole Klein a pris un arrêté le 10 juin pour interdire la manifestation. La représentante de l'Etat invoque plusieurs arguments pour justificer cette interdiction : l'objetif de la manifestation est en "opposition directe avec les actions de soutien aux migrants que développent à Dieppe diverses associations". La préfecture craint également une contre-manifestation, et donc "un risque sérieux de heurts et d'incidents violents entre les deux groupes de manifestants, de nature à créer des troubles graves à l'ordre public" au moment où les forces de l'ordre sont "pleinement mobilisées" face à la menace terroriste.

La préfecture conclut : "Seule l'interdiction de cette manifestation est de nature à prévenir les troubles à l'ordre public hautement prévisibles."

Pas sûr pour autant que cette interdiction suffise à arrêter les militants de Pegida, qui, sur différents réseaux sociaux, affirment qu'ils défileront.

L.D

Source : Tendanceouest

Obama met en garde contre les sentiments anti-immigration: " Ne nous coupons pas du reste du monde"

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Barack Obama a mis en garde mercredi contre la tentation du repli, "mauvais remède" face aux inquiétudes "légitimes" liées à la mondialisation, visant - sans jamais le nommer - le candidat Donald Trump.

Barack Obama a mis en garde mercredi contre la tentation du repli, "mauvais remède" face aux inquiétudes "légitimes" liées à la mondialisation, visant - sans jamais le nommer - le candidat Donald Trump.

"Même si nous le voulions, nous ne pouvons nous couper du reste du monde", a lancé, très applaudi, le président américain depuis le Parlement canadien à Ottawa.

Tout au long de l'histoire, "il y a eu des périodes durant lesquelles les sentiments anti-immigration ont été exploités par des démagogues", a-t-il affirmé à l'issue du sommet dit des "Trois amigos" avec les dirigeants canadien et mexicain.

Trump, candidat républicain à la présidentielle du 8 novembre, a promis de construire un mur à la frontière du Mexique et menace de remettre en cause l'accord de libre-échange qui unit les trois grands pays d'Amérique du Nord (Alena, ou Nafta en anglais).

L'augmentation des inégalités et la stagnation des salaires est source d'angoisses et certains politiques "exploitent cette colère et cette peur", a encore souligné M. Obama.

Prononçant un plaidoyer pour la coopération régionale et les accords de libre-échange, M. Obama a en particulier insisté, dans une allusion à peine voilée au magnat de l'immobilier, sur les liens entre les Etats-Unis et le Mexique, "notre voisin, notre ami".

Le président américain, qui fera campagne la semaine prochaine avec la démocrate Hillary Clinton, a aussi mis en garde contre la nostalgie d'une époque révolue qui pousse à des raisonnements erronés.

"Ce pays perd ses emplois et son argent parce que nous avons des gens stupides qui font de mauvais accords (de libre-échange)", lançait, presque au même moment, Donald Trump lors d'un rassemblement à Bangor, dans le Maine (nord).

En écho aux propos de M. Obama, le président mexicain Enrique Peña Nieto a souligné que l'isolationnisme n'était "pas la voie vers le progrès", tout en se refusant à critiquer directement Donald Trump comme il l'avait fait par le passé.

Dans la même veine, Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a mis en exergue les efforts communs des trois pays sur le climat "preuve que la coopération paye et que travailler ensemble est mieux que chacun dans son coin".


Priorité au climat 

Pour Donald Trump, l'Alena est la source de tous les maux des travailleurs américains. "Si (le Canada et le Mexique) ne veulent pas d'une renégociation (...), j'indiquerai que l'Amérique entend se retirer de l'accord", avait-il affirmé mardi.

Six jours après le séisme du vote des Britanniques en faveur du Brexit dont l'onde de choc s'est propagée des deux côtés de l'Atlantique, M. Obama a aussi exprimé sa confiance dans la stabilité du système financier mondial.

Reconnaissant que la perspective d'un Brexit suscitait de "réelles inquiétudes" sur la croissance mondiale à la long terme, il a jugé que toutes les parties en Europe avaient les moyens d'assurer une transition sans heurts.

Les Etats-Unis, le Canada et le Mexique ne craignent-ils pas que le Brexit n'affaiblisse, par ricochet, leur accord de libre-échange, qui rassemble près de 500 millions d'habitants, ou ne suscite des interrogations sur son bien-fondé ?

M. Obama a mis en garde contre "les comparaisons simplistes" entre ce qui s'est passé au sein de l'Union européenne et les relations entre les trois grands pays d'Amérique du Nord.

Ces derniers ont par ailleurs annoncé un renforcement de leurs efforts dans la lutte contre le changement climatique.

Avec un objectif pour l'ensemble du sous-continent nord-américain: produire, d'ici 2025, 50% (contre 37% en 2015) de leur électricité grâce à des "énergies propres" (renouvelables + nucléaire).

"L'accord de Paris a été un tournant pour notre planète", ont-ils souligné dans un communiqué commun, jugeant que l'Amérique du Nord avait les capacités et les ressources nécessaires pour faire preuve de leadership sur ce dossier.

Réaffirmant leur engagement à ratifier le texte cette année, ils ont appelé tous les pays à soutenir sa mise en application dès 2016.

Le Mexique a par ailleurs rejoint l'engagement, déjà pris par les Etats-Unis et le Canada, de réduction des émissions de méthane (puissant gaz à effet de serre) de 40 à 45% d'ici 2025.

"Le changement climatique n'est plus une abstraction. Ce n'est plus un problème que nous pouvons remettre à demain", a affirmé M. Obama devant le Parlement canadien.

Source : Rtl.be

jeudi, 30 juin 2016

Brexit: pour le gouvernement français, la frontière à Calais restera "fermée"

La frontière à Calais restera fermée et le traité franco-britannique du Touquet en vigueur: le gouvernement a opposé mercredi une fin de non recevoir à ceux qui veulent revoir, à la faveur du Brexit, les règles visant à contenir l'immigration clandestine vers le Royaume-Uni.

"Remettre en cause l'accord du Touquet au prétexte que le Royaume-Uni a voté le Brexit et va donc engager des négociations pour sortir de l'Union européenne n'a pas de sens", a déclaré François Hollande à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles.

La renégociation de l'accord du Touquet, conclu en 2003, est réclamée notamment par deux ténors de l'opposition de droite, Alain Juppé, candidat à la primaire pour la présidentielle de 2017, et Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France qui estime lui que "faire comme si le vote sur le Brexit n'avait aucune conséquence n'a pas de sens".

"Ceux qui, aujourd'hui, demandent sa suppression sont ceux-là même qui l'ont conclu", a relevé le chef de l'Etat.

François Hollande a promis d'évoquer dès vendredi, avec le Premier ministre britannique démissionnaire David Cameron, "tout ce qui peut encore être amélioré", notamment pour "éviter qu'il y ait un certain nombre de camps qui ne sont pas dignes" de la France.

Près de 4.500 migrants selon les autorités -- plus de 6.000 d'après des associations -- peuplent la "Jungle" de Calais, le camp le plus important du nord de la France, dans l'espoir de rejoindre la Grande-Bretagne.

L'accord du Touquet permet de placer la frontière franco-britannique à Calais, et ainsi d'entraver l'immigration clandestine au Royaume-Uni.

- "Bras de fer" -

"La frontière à Calais est fermée et a vocation à le demeurer", a martelé pour sa part le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Une sortie du Royaume-Uni de l'UE "n'entraîne aucune modification de la frontière entre les deux pays", a-t-il assuré après une rencontre à son ministère avec des élus du Calaisis qui lui ont pourtant demandé d'engager un "bras de fer" avec Londres.

Remettre en cause l'accord enverrait "un mauvais signal" aux passeurs et aux migrants, a-t-il estimé, mettant en garde contre les risques d'une ouverture de la frontière: "intensification de la traite des êtres humains" par des passeurs "relégitimés", ce qui provoquerait "un afflux supplémentaire de migrants à Calais", "recrudescence des risques d'accident mortel" lors des tentatives de passage et "saturation" du travail des forces de l'ordre.

De plus, l'accord du Touquet prévoit un préavis de deux ans en cas de dénonciation: cela créerait une "période d'incertitude" et sans doute "une situation d'extrême confusion". "Les conséquences en termes d'attractivité économique de la région seraient à n'en pas douter négatives", a-t-il estimé.

"On n'en peut plus", "je demande qu'on renégocie les accords du Touquet", a dit la maire de Calais Natacha Bouchart à l'issue de la rencontre, "on veut un bras de fer avec le nouveau gouvernement britannique pour clarifier" la situation.

Pour elle, qui réclame l'installation d'un camp de migrants sur le sol britannique, "il faut un plan pour organiser le démantèlement en priorité" de la zone nord de la "Jungle".

Xavier Bertrand, qui demande aux Britanniques de "reprendre la gestion de la frontière" pour "obtenir une résolution définitive", a aussi évoqué une "réunion de travail" prévue "dans quelques jours" place Bauvau "pour voir dans quelles conditions on peut avoir" un tel démantèlement.

Source : Tv5monde

Allemagne: le nombre de crimes contre les migrants explose

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En 2015, le ministère allemand de l'Intérieur a constaté cinq fois plus de crimes contre les migrants que l'année précédente.

La police explique ce phénomène par une montée en puissance des organisations d'extrême-droite et la propagation d'idées xénophobes sur fond d'augmentation du nombre de réfugiés dans le pays.

Le rapport sur la protection de la Constitution a été présenté par le ministère de l'Intérieur allemand. Il fait le point sur les crimes commis pour raisons politiques par des organisations d'extrême-droite et d'extrême-gauche, des organisations islamistes, des services de renseignement étrangers et des sectes religieuses. Le rapport souligne que "l'augmentation du nombre de réfugiés a conduit à une hausse des sentiments hostiles à l'octroi d'un asile à ces derniers, alors que la crise migratoire était le thème principal de l'année 2015".

 Selon le ministère allemand de l'Intérieur, 894 crimes pénaux ont été enregistrés en 2015 contre des réfugiés et des migrants, dont 153 violents. Ces chiffres sont cinq fois supérieurs à ceux de 2014 — 170 crimes pénaux dont 25 violents. 5 incendies de centres de logement pour réfugiés ont été enregistrés en 2014 contre 75 en 2015. Le ministère indique que la plupart ont eu lieu de manière spontanée, sans avoir été prémédités, mais une partie des incendies (le ministère ne précise pas le pourcentage) a été planifiée et organisée, ce qui inquiète de plus en plus les forces de l'ordre.

Le ministère remarque que pour la première fois depuis des années, on enregistre en Allemagne une augmentation du nombre de sympathisants envers les organisations d'extrême-droite ou leurs membres — 21 000 en 2014 contre 22 600 en 2015. Ainsi, le nombre de partisans de l'idéologie nazie est passé de 5 600 en 2014 à 5 800 en 2015, le nombre des membres du parti national-démocrate reste au même niveau de 5 200 adhérents, celui des membres du parti Die Rechte (la Droite) est passé de 500 à 650 membres.

 Dans l'ensemble, le ministère constate que la montée en puissance de la propagande haineuse et d'incitation à la haine ethnique et religieuse pousse les autorités à adopter des mesures fermes. L'Allemagne a interdit en janvier le site Altermedia Deutschland qui propageait activement l'idéologie d'extrême-droite — la xénophobie, l'antisémitisme, le racisme et l'islamophobie. Le parquet allemand a déjà ouvert des affaires pénales à l'encontre des gestionnaires de ce site, soupçonnés d'avoir créé une organisation violant le Code pénal du pays.

Source : Sputniknews

« Si vous pensez que le vote « Leave » ne cherche pas à limiter l’immigration pakistanaise, vous êtes à côté de la plaque »

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Tyler Cowen, né le 21 janvier 1962, est un économiste, professeur d’université et écrivain américain. Il occupe la chaire Holbert C. Harris d’économie en tant que professeur à l’université George Mason, et est le coauteur, avec Alex Tabarrok , du blog d’économie Marginal Revolution. Il est l’auteur de la rubrique «Economic Scene» dans le New York Times, et écrit également pour des journaux tels que The New Republic, The Wall Street Journal, Forbes, Newsweek, et The Wilson Quarterly. Tyler Cowen est aussi le directeur général du Mercatus Center à l’université George Mason. En février 2011, une étude du magazine The Economist le classait comme l’un des économistes les plus influents de la décennie précédente1

Je suis favorable au Remain, mais également à l’immigration, et j’espère encore que les Britanniques s’inspireront du faux départ de DeAndre Jordan. (Je pense que la géopolitique et la sécurité nationale sont des raisons suffisantes pour favoriser le Remain, il suffit de demander à Poutine; en outre, la transition post Brexit semble bien plus problématique que prévue.) Mais je suis de plus en plus gêné par les arguments du Remain. A partir d’un certain moment, nous devons arrêter de moraliser le vote et commencer à le traiter comme un événement, pour mieux le gérer.

En fait, je vois ce résultat comme un vote pour préserver la nation anglaise, et oui j’utilise ces deux derniers mots à dessein; relisez Fintan O’Toole. Revenons en arrière et examinons l’histoire anglaise. Pendant des siècles, l’Angleterre a été habitée par des anglais, et quelques habitants des régions voisines. Allez visiter Norfolk et arrêtez-vous à Yarmouth, décrite par Charles Dickens comme « le plus bel endroit de l’univers», et qui, malgré son déclin, ressemble à l’Angleterre et EST parfaitement anglaise. Ce qui n’est plus le cas de Londres.

Comme le fait remarquer Zack Beauchamp (dans un texte exemplaire de ce que je critique): « … le nombre de personnes nées à l’étranger vivant au Royaume-Uni est passé de 2,3 millions en 1993 (lorsque la Grande-Bretagne a rejoint l’UE) à 8,2 millions en 2014. »

Vu leur concentration, l’impact de ces populations est encore plus important. Londres, le centre culturel, le poumon économique et la capitale politique de l’Angleterre pendant de nombreux siècles, est maintenant essentiellement une ville mondiale, et même étrangère. J’ai passé près de deux semaines à Londres en 1979, et même si je préfère clairement la ville telle qu’elle est aujourd’hui, la différence est flagrante, comme je suis sûr qu’elle l’est pour la plupart des anglais. (Et ce contraste est encore plus saisissant pour les plus âgés, ce qui explique la surpondération des personnes âgées pour le vote Leave ; et il est très indélicat de la part des soutiens du Remain de critiquer les choix de cette population sans doute mieux informés que la moyenne.)

Des villes comme Bradford, majoritairement blanches, ne se sentent plus anglaises (ou saxonnes!) comme par le passé. Et si vous pensez que le vote « Leave » ne cherche pas du tout à limiter l’immigration pakistanaise, vous êtes à côté de la plaque; ce vote a été le seul levier donné aux Anglais pour envoyer un message à leurs politiques.

Ce serait mentir et exagérer que de dire que «l’islam est désormais la première religion d’Angleterre», mais vu le faible taux de pratique dans l’église anglicane, ce n’est plus une affirmation absurde. Pour le meilleur ou pour le pire, beaucoup de gens ne s’adaptent pas à ce changement si rapide et si extrême. Et croyez-le ou non, ils ne sont pas convaincus par mon idée que les « musulmans britanniques doivent conduire la Réforme islamique mondiale ». L’immigration est la cause d’un «traumatisme culturel» qui a été sans doute le plus important pour l’Angleterre depuis Guillaume le Conquérant. La conquête normande, selon beaucoup d’estimations, ne comptait pas plus de 10.000 hommes, par rapport à une population anglaise d’environ 1,7 million à cette époque.

Les Anglais veulent donc une Angleterre qui reste relativement anglaise, et le vote Leave était l’instrument qui leur était donné. En tant qu’américain d’origine irlandaise, cet attachement culturel me parle peu, car je ne ressens rien, sinon de l’amusement, quand quelqu’un me propose « un biscuit adorable », ou quand une petite librairie consacre une section entière au jardinage. Mais je constate bien cet attachement de la part des britanniques. Et c’est pareil pour de vieux morceaux anglais, comme les Beatles, les Monty Python ou James Bond, et je n’évoque même pas les gloires passées comme Trollope ou Edmund Spenser.

On a dit beaucoup de choses sur le paradoxe apparent que l’opposition à l’immigration serait la plus élevée là où le nombre d’immigrants est le plus faible. Oui, il y a bien une partie de racisme et de xénophobie de la part de zones les moins cosmopolites, mais ce serait une grave erreur que de les réduire à ça. Il y a également, principalement, une forte aversion à la perte. Ce sont ces régions qui se souviennent mieux – et vivent encore – de ce qu’est l’Angleterre. Et non seulement ils y tiennent, mais en plus, ils souhaitent que l’évolution future se fasse en cohérence avec celle-ci.

Une façon de comprendre le vote anglais est de le comparer à d’autres domaines, en lien avec l’immigration. Si vous lisez Fukuyama, il décrit correctement le Japon et le Danemark, ainsi que l’Angleterre, comme deux états nations développés, et ce, bien avant la révolution industrielle. Et qu’y voyons-nous ? Par rapport aux autres paramètres démographiques, ils sont très opposés à des niveaux très élevés d’immigration. L’Angleterre se distinguait par son accueil des étrangers, c’est désormais fini, elle a décidé de faire machine arrière et de se comporter comme le Danemark et le Japon.

Visiblement, les vieux Etats-nations cohérents sont ceux qui protègent les mieux les identités nationales (core identities). Est-ce vraiment une surprise ? Le contraste avec la Belgique, d’où j’écris, est remarquable. Les problèmes pratiques posés par l’immigration sont beaucoup plus présents à Bruxelles, mais le pays est bien loin de faire quoi que ce soit à ce sujet. D’autant que la Belgique n’est pas vraiment un Etat-nation mûr et pourrait tout à fait se scinder. Que l’Angleterre ait fait quelque chose est une conséquence de la meilleure gestion de ce pays, même si vous sentez comme moi que ce vote était une grosse erreur.

Bien sûr, les Etats-Unis, le Canada et quelques autres pays sont des États-nations mûrs fondés sur l’idée même de l’immigration, de sorte qu’ils ne sont pas confrontés au même dilemme que l’Angleterre. Par ailleurs, la plus anglaise des colonies – Nouvelle-Zélande – n’a jamais été aussi accueillante des immigrés que l’Australie, par exemple.
L’Ecosse et l’Irlande du Nord ont beaucoup moins d’intérêt pour «le projet anglais » et ont, bien sûr, voté pour le Remain à des niveaux élevés; les Gallois étant un peu plus proches des anglais, ont eu une majorité de Leave. Il faut également rajouter que l’Ecosse et l’Irlande du Nord n’ont jamais été des Etats-nations véritablement cohérents, avec un grand nombre d’Irlandais dans le chaos pendant des siècles, et une Ecosse sur le dos de la Grande-Bretagne. Ils voient l’UE (à raison) comme un moyen d’atteindre une plus grande cohésion interne, et il n’est donc pas surprenant que l’appartenance à l’UE ait conduit à un référendum presque victorieux sur l’indépendance de l’Ecosse. Ce qui après le Brexit, pourrait devenir d’actualité une nouvelle fois.

Adam Ozimek a fait quelques bonnes remarques sur l’immigration. Voici quelques comptes-rendus intéressants de ceux qui ont voté Leave. Notez que le vote «Leave» ne peut même pas modifier pour le moment la politique britannique d’immigration, une fois un nouvel accord conclu avec l’UE.

Restaurer et maintenir ce qui est anglais ? « Trop peu, trop tard!» vous dirais-je, « vous auriez dû plutôt trouver un moyen de renforcer et de redéfinir l’identité anglaise auparavant » aurais pu ajouter, mais bien sûr, personne ne m’a demandé mon avis.

Surtout, je conclurai en disant que le désir de préserver la nation anglaise [sic] anglaise est plus fort que ce que moi ou d’autres avions pu penser. Il y a un côté positif à ce sujet. Si vous aviez pensé tout du long que le Leave ne réussirait jamais, peut-être que le provincial, finalement, c’est vous.

Source : Fdesouche

“Dans le foot, passeport et nationalité sportive sont de plus en plus détachés”

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La composition métissée des équipes nationales de football illustre la mondialisation de ce sport. Selon l’historien Paul Dietschy, performances sportives et opportunités professionnelles supplantent, dans les choix des joueurs, la couleur du drapeau.

Depuis une vingtaine d’années, l’équipe de France de football cristallise des débats n’ayant aucun rapport avec ses performances sportives. En 1998, on encense une équipe idéalisée sous le label « black blanc beur », en ce qu’elle serait le miroir d’une société modèle. Le Front national fustige, en revanche, son métissage. Dès lors, le football devient objet de discussion sur le terrain politique, dont il était jusqu’alors absent. Auteur de L’Histoire du football publié chez Perrin, Paul Dietschy enseigne l’Histoire contemporaine, à l’université de Franche Comté. Dans Football et immigration, un texte publié sur le site du musée national de l’histoire de l’immigration, il retrace l’apport des joueurs étrangers ou issus de l’immigration à l’équipe de France.

Le 1er juin dernier, dans le quotidien espagnol Marca, le joueur Karim Benzema accusait Didier Deschamps d’avoir « cédé à la pression d’une partie raciste de la France » en l’écartant de la sélection nationale pour l’Euro. Qu’en pensez-vous ?

Le football est un espace qui n’est pas affranchi du racisme ordinaire. Dans ce cas de figure, il me semble pourtant que la réaction de Karim Benzema relève plutôt du dépit. Il s’agit d’une personnalité publique, mise en examen pour quelque chose de grave [le joueur est mis en cause dans une affaire de chantage dit de la sextape, NDRL]. Dans de telles circonstances, la règle est qu’elle se mette en retrait. Le rôle du sélectionneur est de composer son équipe avec la meilleure combinaison de joueurs possible. Je ne pense pas que des questions de cet ordre rentrent en ligne de compte.

La sélection française actuelle serait une des plus métissées de l’Euro.

Cela est vrai sur la durée. En ce sens, la France est un pays pionnier. La sélection française reflète historiquement les vagues de l’immigration. Dès les années 30, des joueurs venus des colonies intègrent l’équipe nationale. Ils sont certes considérés avec beaucoup de paternalisme et de xénophobie. Les années 50 voient l’arrivée des enfants des migrants. Ils sont d’abord polonais, puis portugais, espagnols ou italiens. L’équipe de France représente alors les classes populaires issues des différentes vagues d’immigration.

Depuis les années 2000, le champ des possibles est plus ouvert pour les joueurs. Ils peuvent circuler sur la planète football. Vous dites que le joueur de football incarne une élite mondialisée, on est très loin d’un lien patriotique entre l’équipe nationale et les joueurs.

Etre sélectionné dans une équipe nationale sanctionne la reconnaissance d’une excellence sportive. Pour les joueurs, c’est se voir offrir la possibilité de jouer dans une compétition internationale. On observe de plus en plus un détachement entre la nationalité sur le passeport, et la nationalité sportive. Depuis 1995 et l’arrêt Bosman de la Cour de justice européenne, la circulation des joueurs est libre. Plus de cinq cents français jouent ainsi à l’étranger.

Aujourd’hui, les footballeurs sont semblables aux jeunes sortant des grandes écoles. Leur horizon naturel est le monde, l’Europe. Le lien au territoire est plus faible. Ils sont à la recherche d’opportunités professionnelles alors que l’on voudrait croire qu'ils sont animés d’un mobile patriotique. C’est loin d’être le cas. Et pourquoi en serait-il autrement ? L’Euro ou la Coupe du monde ne sont-ils pas des moments où l’on commercialise la nation, où on en fait un produit de supermarché ? Il suffit de voir ce que l’on vend dans les rayonnages ! Les drapeaux permettent de faire la promotion des marchandises. De la même manière, le choix du joueur pour telle ou telle équipe nationale relève des opportunités professionnelles qui lui sont offertes, avant d’être un choix patriotique.

Depuis quand ces débats sur la nationalité, l’identité, le métissage sont-ils entrés sur le terrain du football ?

Le tournant date de 1998. Lors des victoires de l’équipe emmenée par Michel Platini dans les années 80, les politiques ne s’intéressaient pas au football. Ils le considéraient comme un sport des classes populaires. En 1998, la victoire est une divine surprise. Et autour de l’équipe se développe tout un discours dans la presse française et internationale. C’était la période de la cohabitation, la situation économique était plutôt favorable, un vent d’optimisme soufflait. La France est alors présentée comme un pays idéal. Beaucoup d’attentes sont placées dans cette équipe. Elle suscite de la joie et de la convivialité. Une nouvelle génération d’hommes politiques s’intéresse au football, et en parle. Charles Pasqua évoque même la possibilité de régulariser les sans papiers pour service rendu à la nation.

Le côté « black blanc beur » de l’équipe était exagéré. Zinedine Zidane était un peu une exception. L’équipe représentait plutôt la France des régions, des Dom Tom. Celle d’aujourd’hui reflète bien plus les classes populaires issues de l’immigration.

En 2010, on a reproché aux joueurs de ne pas chanter la Marseillaise. On s’est offusqué que l’hymne soit sifflé dans les stades.

C’est quelque chose de récurrent. On cherche à débusquer ceux qui ne seraient pas de vrais Français, car issus de l’immigration. Cela est lié au débat actuel sur l’identité. On est bien mal placé pour leur reprocher de ne pas chanter la Marseillaise. Elle est à peine enseignée dans les écoles, et on a la mémoire courte. Dans les années 70 et 80, le « grand » Michel Platini ne la chantait jamais. De plus, traditionnellement, dans les stades de football, on s’oppose à ce qui est institutionnel. Siffler l’hymne est aussi un moyen de déstabiliser l’adversaire.

Quelle est la situation dans les pays voisins ?

En 1979, la Grande Bretagne sélectionne un premier footballeur noir. En Italie, en vertu des lois sur l’« italiannité » datant d’avant la Première Guerre mondiale et renforcée par Mussolini, on va recruter des descendants d’Italiens installés en Amérique du Sud. Mais le phénomène du métissage de l’équipe émerge en 1990-2000. En Italie où j’étais récemment, les débats autour de la composition de l’équipe nationale, formée notamment de joueurs d’origine brésilienne, sont nombreux. Comme pour compenser, le sélectionneur Antonio Conte encourage les Italiens à porter les couleurs de l’Azzuro – le nom de la sélection italienne. Il « surjoue » le patriotisme.

L’Allemagne vit pour sa part une lune de miel avec son équipe. C’est un peu l’équivalent du phénomène « black blanc beur » de 1998 en France. Ce groupe offre une vision idéalisée de la société allemande où la réalité est très contrastée. Des mouvements d’extrême droite sont actifs mais, dans le même temps, la situation économique n’est pas si mauvaise, les signaux sont plutôt au vert, et Angela Merkel a pris des positions courageuses face à la question des réfugiés. En fait, cette question du métissage dans l’équipe nationale ne se pose qu’aux vaincus.

Source : Telerama

Paris bientôt capitale de l’immigration clandestine ? Merci Anne Hidalgo !

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Anne Hidalgo est la quintessence de cette gauche des grandes métropoles qui a définitivement troqué les classes populaires contre la sacro-sainte « diversité ». Sociétaliste forcenée, voire entêtée, madame le maire de Paris ne rate jamais une occasion de donner des gages de bonne conduite aux idées dominantes. Elle s’est, en effet, plusieurs fois illustrée ces derniers mois dans une course effrénée à la boboïtude la plus crétine.

Concurrente directe du premier de la classe en mépris de classe qu’est Emmanuel Macron (qui déclarait, hier, au Club Bourbon que les gens « peu éduqués » avaient massivement plébiscité le Brexit), Anne Hidalgo peut aussi compter sur ses fidèles adjoints à la mairie pour faire de Paris une mégalopole mondiale bien éloignée de ses racines nationales. Sous l’influence de ses alliés d’Europe Écologie Les Verts, l’ambassadrice d’honneur du Qatar a interdit la circulation des vieilles voitures dans Paris intra-muros. Déjà forcés de vivre en banlieues par l’augmentation du coût des logements, les pauvres (qui ne peuvent pas s’offrir des SUV flambant neufs) ne pourront désormais plus conduire dans le Paris pasteurisé de la gauche des gentils.

Admiratrice du nouveau maire de Londres, Sadiq Khan, l’édile n’a pas manqué de rendre visite à son homologue après son élection, mais aussi en début de semaine, consécutivement au coup de tonnerre du Brexit. Comme l’indique l’inénarrable avocat Patrick Klugman à France 24, les élus parisiens « doivent arrêter de se comporter comme des villageois agressifs. Vu de l’étranger, Londres et Paris sont déjà une mégalopole commune et travailler ensemble peut être une manière intelligente de jouer la mondialisation. » Voilà qui est clair. Paris et Londres, sous la double gouvernance du fric et du marxisme culturel, ont plus en commun entre elles qu’avec les pays dont elles sont les capitales.

Anne Hidalgo n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Elle aimerait désormais s’inspirer de pays plus exotiques pour donner une autre couleur à l’une des villes les plus touristiques du monde. Le 31 mai dernier, elle annonçait vouloir une mesure forte pour assurer l’accueil des « migrants » clandestins. Paris, capitale de l’immigration illégale ? Cela semble le souhait des équipes de la mairie de Paris, qui s’inspireraient de Grande-Synthe pour bâtir un camp répondant aux « normes internationales ». Cerise sur le gâteau : l’installation se fera dans un lieu « tenu secret », de manière à ce que personne ne puisse s’y opposer, comme l’indiquait aujourd’hui le site Paris Vox.

Les Parisiens vont goûter encore un peu plus aux joies du « vivre ensemble ». En avril, des centaines de « migrants » s’affrontaient sous la station du métro aérien Stalingrad, démontrant à une population souvent peu au fait des difficultés du reste de la France ce qu’était la réalité de l’immigration massive. Non, un couple de designers nippons n’est pas représentatif de ce qu’est aujourd’hui le phénomène migratoire. Il serait temps que les habitants privilégiés de Lutèce le comprennent.

Les titis parisiens l’ont, quant à eux, compris. Ils sont partis, forcés de quitter une ville dans laquelle ils n’avaient plus leur place. Car Paris, aujourd’hui, a tout d’un hôtel. De luxe pour les fortunés qui peuvent s’offrir les beaux quartiers. De passe pour le tiers monde attiré par les généreux avantages que lui octroient des idéologues déracinés.

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

La Chine ouvre un "Disneyland musulman"

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A Yinchuan, à 600 kilomètres à l’ouest de Pékin, la Chine a ouvert la “World Muslim City”, un parc d’attraction sur le thème de l’islam qui s’étend sur plus de huit hectares et dont le coût total, une fois achevé, est estimé à 3,15 milliards d’euros, annonce le quotidien anglophone China Daily.

Des visites d’édifices reproduisant la mosquée bleue d’Istanbul, le Taj Mahal, ou encore un “Palace Doré” bâti sur le modèle d’une mosquée, sont au programme du parc d’attraction. On trouve des noms de rues écrits en arabe et un spectacle son et lumière inspiré du conte des Milles et Une Nuits, mais avec un Aladin né en Chine. Pour une expérience encore plus “immersive et authentique”, le visiteur peut s’habiller en habits traditionnels musulmans, en déboursant quelques yuans au magasin de souvenirs du parc, rapporte le 29 juin 2016 Eglises d’Asie (EdA), l’agence d’information des Missions Etrangères de Paris. Pour visiter une “mosquée”, il est proposé aux femmes de revêtir une abaya, ce vêtement ample, noir le plus souvent, qui ne laisse apparaître que les pieds et les mains.

Des musulmans bien vus

L’implantation du parc d’attraction, à Yinchuan, dans la région autonome hui du Ningxia ne doit rien au hasard, affirme EdA. L’une des plus petites et des moins peuplées des provinces du pays, le Ningxia, abrite une grande partie de la minorité des Huis de Chine populaire. Ces derniers sont des Hans musulmans et ils parlent le mandarin. Les Hans constituent la principale ethnie de Chine, représentant environ 92% de la population chinoise.

L’attitude du pouvoir à l’égard des Huis contraste ainsi avec celle réservée aux Ouighours et autres minorités musulmanes de l’extrême ouest chinois, au Xinjiang. La méfiance des autorités à l’égard de ces derniers se traduit par de nombreuses mesures discriminatoires: interdiction de port de vêtements traditionnels musulmans jugés extrémistes, restriction des pratiques liées au ramadan, arrestations pour suspicion de terrorisme et de liens avec l’organisation djihadiste Etat islamique (EI), note EdA.

Une porte d’entrée pour le monde arabe

Au Ningxia, les autorités tentent de développer la région comme un pôle d’attractivité et une porte d’entrée du monde arabe en Chine. La “World Muslim City” est ainsi entourée d’hôtels et de palais des congrès destinés à accueillir commerçants et investisseurs. Par ailleurs, le fait que le parc d’attraction soit construit au Ningxia plutôt qu’au Xinjiang a sans doute à voir avec une volonté de parer à tout risque terroriste potentiel ainsi qu’avec le désir de mettre en avant les musulmans Huis sinophones plutôt que les musulmans turcophones du Xinjiang.

Depuis quelques années, la Chine fait cependant l’objet de critiques à l’étranger pour sa gestion des musulmans, notamment des Ouighours, qui ressentent vivement l’implantation massive de “colons” Hans sur leurs terres. En 2015, la Turquie a publiquement dénoncé la politique chinoise envers les musulmans du pays. La déclaration avait entraîné des actes de vandalisme contre des établissements chinois à Istanbul. En décembre dernier, l’organisation Etat islamique (EI) a mis en ligne un texte chanté dans un mandarin parfait pour appeler les musulmans de Chine, sans distinguer entre Hans et Huis, à “se réveiller pour mettre fin à des siècles de sujétion”.

Pas d’enthousiasme touristique

Selon certains observateurs, ce projet de “Disneyland musulman” s’inscrit dans la volonté de Pékin d’améliorer ses relations avec le monde arabe, à l’heure où les liens économiques entre la Chine et cette région du monde vont croissant. Avec un tel parc d’attraction arabo-musulman, la Chine souhaite montrer au monde arabe qu’il existe entre les deux univers une histoire et une culture partagées.

Pour autant, selon certains analystes, le projet de la World Muslim City, le plus cher et le plus pharaonique de la région, n’a pour l’instant pas encore réussi à susciter l’enthousiasme des touristes arabes. L’aéroport de Yinchuan a néanmoins prévu de construire un terminal supplémentaire pour accueillir les musulmans du monde entier et des vols directs en provenance d’Amman, en Jordanie, et de Kuala Lumpur, en Malaisie, seront prochainement ouverts. (cath.ch-apic/eda/rz)

Raphaël Zbinden

Source : cath.ch

Paris: un campement de migrants évacué de la halle Pajol

Un campement de plusieurs centaines de migrants, qui s’était reconstitué à Paris devant la halle Pajol (18e arrondissement), théâtre l’an dernier d’une évacuation musclée, a commencé à être évacué dans le calme mercredi matin. L’opération menée par la préfecture de région, la préfecture de police, la ville de Paris, les associations Emmaüs et France Terre d’asile et l’Office français de l’intégration et de l’immigration (Ofii), a démarré peu avant 06h30.
    
Le campement, qui avait commencé à se réinstaller mi-juin, comptait environ 500 occupants, selon une estimation de la préfecture de région mardi. Les migrants, essentiellement soudanais, afghans et érythréens, ramassaient leurs affaires dans les tentes et se pressaient pour monter dans les bus et être emmenés dans 70 centres d’hébergement en Ile-de-France. A proximité, plusieurs dizaines d’autres migrants étaient massés derrière un cordon policier, espérant rejoindre la halle pour être emmenés vers des centres d’hébergement.   

« Il y a une mobilisation extraordinaire de l’Etat et de la ville de Paris », a salué Bruno Morel, directeur général d’Emmaüs France. « Mais Paris ne peut pas tout concentrer sinon on va à l’explosion. Il faut qu’on arrive à une approche nationale ». Le préfet de région Jean-François Carenco reconnait de son côté avoir « du mal à comprendre le niveau d’exigence des gens »: « Beaucoup ont connu la guerre ou la dictature et ne veulent pas aller en province ou dans un centre d’hébergement en Ile-de-France ». Il s’agit de la 25e opération de ce type depuis juin 2015, concernant au total plus de 11.300 personnes.

Source : Boulevard Voltaire

Mitterrand: « L’immigration a été utilisée par les entreprises pour peser à la baisse sur les salaires des français »

Havre : Projet de mosquée au quartier Bléville

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,
Que la paix soit sur vous.

Havre De Savoir est fier de vous annoncer que par la grâce de Dieu (loué soit-Il), nous avons enfin trouvé un terrain qui verra la naissance de notre futur Centre.

 

Après plusieurs années de réflexions et de recherches de locaux au Havre, nous avons trouvé un terrain d’une superficie de 472 m² en plein coeur du quartier de Bléville.
Le choix de ce quartier était un critère primordial dans nos recherches. En effet, bien que Bléville possède une importante population musulmane, ce quartier ne dispose malheureusement d’aucun lieu de culte musulman.

 

Ce projet mûrement réfléchi s’inscrit dans la continuité du travail que nous effectuons déjà depuis quelques années. C’est pourquoi, le futur Centre comprendra une Mosquée ainsi qu’un Institut de Sciences Islamiques & Humaines. Soucieux de l’environnement, il se voudra écologique et moderniste dans son architecture.

 

Aujourd’hui, nous sollicitons votre générosité afin de collecter les fonds nécessaires à l’achat de ce terrain. Afin de mener ce projet à terme, nous avons besoin de collecter la somme de 70 000 euros. Nous comptons sur votre soutien durant ce mois béni.

 

Et dépensez de ce que Nous vous avons octroyé avant que la mort ne vienne à l’un de vous et qu’il dise alors: « Seigneur! si seulement Tu m’accordais un court délai: je ferais l’aumône et serais parmi les gens de bien ».  (Coran 63.10)

Soyez les initiateurs de ce projet, afin d’en récolter pleinement les fruits dans ce monde et dans l’autre. Votre aide pour ce projet est essentielle. Vous pouvez nous aider de trois manières concrètes :

 

1) En faisant des invocations : Et Votre Seigneur a dit : « J’exauce la demande de celui qui M’invoque quand il M’invoque. » (Coran 2. 186)

Profitons de ce mois béni pour multiplier les invocations, notamment à la rupture du jeûne. Comme nous l’a enseigné notre bien aimé, le Prophète Muhammad (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) : “L’invocation de celui qui jeûne au moment de la rupture de son jeûne n’est jamais refusée”.

 

2) En participant financièrement à ce projet afin de bâtir deux édifices, dans chacun des deux mondes, un ici-bas et votre maison dans l’au-delà inch’Allah.

D’après ‘Othman (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui construit une mosquée pour Allah, Allah lui construit son équivalent dans le paradis ».

 

3) En faisant connaître ce projet autour de vous, en partageant ce lien sur les réseaux sociaux, en incitant vos proches à y contribuer.

Selon ‘Oqba Al Ansari , le Messager de Dieu (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: «Celui qui montre la voie d’une bonne action à l’égal du salaire de celui qui la fait ».

Pour faire un don, cliquez-ici

Source : pageshallal

L’INSEE publie une enquête sur la répartition de l’immigration

L’INSEE a publié en avril une enquête sur la répartition de l’immigration sur le territoire français.

Au niveau régional, les immigrés représentent 119 400 personnes, soit 3,3 % de la population globale.

Une proportion faible comparée à la moyenne nationale (8,7 %).

Se concentrant dans les villes, sept habitants immigrés sur dix vivent dans les grands pôles urbains, contre seulement quatre non immigrés sur dix.

La plus importante population immigrée dans la région vit en Loire-Atlantique.

En Pays de la Loire, l’aire urbaine de Châteaubriant est la seule de taille moyenne à compter plus de 4 % d’immigrés dans sa population, avec 1 000 personnes pour 24 100 habitants.

Source : courrier de l'ouest

8 juillet : conférence de Jean-Yves La Gallou à Brignais

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Suède : aux cris de “Allahu Akbar” un vandale s’attaque à une église de Malmö

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À 3 h du matin, lundi 27 juin, la police de Malmö a reçu un appel signalant qu’un homme s’était introduit dans l’église Saint-Paul, au centre de la ville, et était en train de la vandaliser. Arrivés sur les lieux, les fonctionnaires de police ont été agressés par l’individu armé d’un gourdin qui les a chargés aux cris de « Allahu Akbar ». Les policiers ont fait usage de gaz poivre pour le maîtriser. Cette église luthérienne du XIXe siècle a été endommagée, le vandale s’en étant pris notamment, à ses vitraux. Il a été arrêté pour vandalisme, intrusion et tentative de violence envers des représentants de la force publique. La police estime que le motif est probablement antichrétien et qu’il pourrait être inculpé aussi de crime de haine. À 11 h du matin, la police n’avait toujours pas réussi à déterminer l’identité du vandale, son âge et son origine.

Source : christianophobie.fr

Immigration clandestine turque. Des filières officielles connues et tolérées !

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Comme nous le disions sur notre Blog, le tribunal de Blois juge depuis hier deux affaires de trafic de titres de séjour dans les milieux turcs du département. Une douzaine de prévenus sont concernés par cette affaire. Les 2 personnages centraux sont un employé de la préfecture, chef adjoint du service étrangers, et un ressortissant turc, Ali Izmirlioglu, alias Ali Digis. 

Un exemple banal en France. Un trafic juteux pour des notables «respectables»

Le principal acteur de ces deux affaires ,Ali Izmirlioglu , a été longtemps le « représentant influent de sa communauté auprès des autorités » (la Nouvelle République 28/6/2016) et président de l’Association des travailleurs turcs.

Pour cette raison, il était en relation directe avec le consulat général de Turquie. Ce n’était pas n’importe qui. Mais lorsque  la police d’Istanbul a signalé des cas de ressortissants turcs qui tentaient d’embarquer pour la France en possession de récépissés officiels émis par la préfecture du Loir-et-Cher, l’enquête s’est dirigée vers ce personnage qui constituait des dossiers à l’aide d’attestations falsifiées et moyennant de fortes sommes d’argent, soit 3000 euros par dossier.

La Police a saisi  à son domicile pour 100.000 euros de bijoux et de montres de marque alors que le prévenu vivait de sa modeste retraite de chauffeur de car. Il a justifié la présence de ces objets de valeur en avançant que c’étaient des cadeaux de famille ! Ben voyons, la famille c’est capital !

Une association dont le président joue un double jeu !

À la tête de l’ « Association des Travailleurs turcs«  depuis 1995, le prévenu  « était respecté comme un chef. Il était aussi l’interlocuteur incontournable des pouvoirs publics qui avait ses  entrées à la préfecture et auprès de nombreux élus. Il déjeunait régulièrement avec des maires et des membres haut placés du corps préfectoral. » C’est dire si l’affaire dépasse le simple cadre d’un vulgaire trafiquant de base et si elle implique tous les rouages politiques et administratifs de la politique d’immigration.

Pour corser le tout, l’employé incriminé de la préfecture affirme  que le prévenu, Ali Digis, était aussi un indicateur qui aidait la préfecture à réaliser ses objectifs de reconduites à la frontière en localisant des compatriotes en situation irrégulière. Certains expulsés en raison de ses dénonciations auraient pu revenir sur le territoire grâce à son organisation illégale.  Une réalité qui dépasse la fiction ! On se demande comment les services officiels français ont fait confiance à cet homme, un agent double qui mangeait à tous les rateliers. Si les Services secrets français travaillent de la même façon pour détecter les islamo-terroristes nous avons du souci à nous faire.

Le cabinet du préfet savait mais ne disait rien !

Il faut savoir qu’une note des Renseignements généraux présentait Ali Digis comme un acteur de l’immigration clandestine mais seul le cabinet du préfet était destinataire de cette information et les fonctionnaires en charge de ces dossiers n’en avaient pas connaissance! Inimaginable ! S’agit-il d’incompétence ou de mauvaise foi ? Sans doute les 2 à la fois !

Dans tous les cas, à ce niveau de l’Etat, il est inadmissible de fermer les yeux sur l’immigration clandestine ou de ne pas ouvrir les yeux de ceux qui sont chargés de s’y opposer ou de la réprimer. A moins que ce ne soit voulu par M. Cazeneuve ….

Un fonctionnaire zélé qui obéit à sa hiérarchie.

Quant au deuxième accusé, l’ancien chef adjoint du Service étrangers, il affirme qu’il est seulement intervenu pour accélérer ou débloquer des situations, parfois en appelant directement une mairie qui hésitait à remettre le titre demandé. Mais comment un « petit » maire peut-il s’opposer aux services de la Préfecture ? cCest impossible. On voit donc que les autorités officielles faisaient pression sur les maires qui n’étaient pas d’accord face à la politique d’immigration du pouvoir.

Mais il faut reconnaître que ce fonctionnaire ne recevait rien en échange, à la différence d’Ali Digis. A sa façon il était intègre et il affirme même qu’il « agissait avec l’aval de sa hiérarchie » car il savait  que « M. Digis était un intermédiaire de la communauté turque qui est très importante dans la région, laquelle pèse dans l’économie locale.» Si les fonctionnaires divent agir en fonction de l’importance politico-économique de la personne qui est de l’autre côté du guichet, c’en est fini de l’application objective et rigoureuse des lois et règlements français.

Le Loir et Cher est en route vers le communautarisme

Avec cette affirmation publique, nous constatons que le personnel de la Préfecture réagit, comme sa hiérarchie, en termes de communautarisme. On devine dès lors le progressif comportement communautariste des maires de Mer, Blois, Romorantin ou Vendôme (qui, pour l’Euro de foot, encourageait l’équipe de Turquie mais oubliait les Bleus !), des villes à forte concentration turque. Faut-il en déduire que les maires en France se constituent ainsi des clientèles électorales?

Amalgame et clairvoyance : sœurs jumelles ! 

Lors du Conseil municipal de Blois hier soir, Miguel de Peyrecave a évoqué ce procès et souligné le lien qui existait entre la Politique de la Ville, les avantages qui en découlent et l’augmentation de l’immigration clandestine. Il a rappelé l’énorme appel d’air que constituent les avantages concédés aux immigrés, clandestins ou non.

Choqué par cette évidence, Denys Robiliard, député de Blois, a condamné ce raisonnement en parlant d’« amalgame ». Les Français, au contraire du député PS, comprennent de plus en plus que les statistiques et propagande officielles ne correspondent pas à ce qu’ils voient de leurs propres yeux. Le tsunamigratoire touche toutes les villes de France.

La politique de la Ville est la matrice cachée de la politique d’immigration, officielle et clandestine. Les Français qui « amalgament » à bon escient ont compris. Ils le feront savoir en 2017!

Nous vous tiendrons au courant du verdict de ce procès.

Source : Fn41

Fresque anti-police de Grenoble : l’aveu naïf ?

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Le Landernau virtuel des réseaux sociaux est secoué d’une petite tempête causée par une fresque où sont représentés deux CRS qui molestent une Marianne à terre censée figurer la liberté. Les deniers publics de Grenoble auraient financé cette œuvre, d’où une vindicte électronique à l’encontre de son édile. Mais où est le scandale ?

Les manifestants de la Manif pour tous, les Veilleurs, les Mères veilleuses, les Sentinelles le savent bien : la police a bafoué sans aucun scrupule les libertés qu’elle était censée protéger. La loi renseignement votée lors de cette législature et l’état d’urgence à rallonge mettent des policiers sans réel contrôle probant en capacité de violer nos libertés individuelles les plus essentielles et les plus intimes. Oui, les forces de l’ordre attentent à nos libertés ; c’est devenu, en quelque sorte, leur droit. La fresque ne ment pas.

Est-ce le financement qui pose problème ? Il est difficile de s’ériger contre la censure a priori, l’expression artistique peut être (heureusement !) subversive et tout au plus est-il paradoxal de voir une subversion subventionnée par de l’argent public. Principe de subsidiarité, c’est sans doute aux Grenoblois de déterminer s’ils trouvent l’argent public bien ou mal employé avec cette fresque.

Ou alors le scandale ne résiderait-il pas dans ce que nous ne voyons pas sur cette fresque ? Il y a la victime et ceux qui tapent sur elle, mais ne sont pas représentés tous ceux qui instrumentalisent les policiers qui ne sont que des agents de cette violence. Il y a, bien sûr, le pouvoir exécutif, issu du monde politique et dont la tentation totalitaire n’est plus à démontrer (gauche ou droite). Il y a des hauts fonctionnaires, ces petits marquis de notre régime où la veulerie courtisane a droit de cité. Il y a les médias officiels, univoques et soumis, qui bêleront « liberté » sans lever le petit doigt pour elle. Il y a aussi les leaders de la « bien-pensance » idéologique, tel cet Eolas qui incitait les policiers à se servir d’armes à feu lors d’une manifestation pacifique de 2013 dont le mot d’ordre avait l’heur de lui déplaire. Eux violent nos libertés, mais en col blanc.

« Un gendarme, ça obéit aux ordres », me disait mon père, qui y connaissait quelque chose. Ceux qui donnent les ordres ne sont pas sur la fresque ? Nous avons le devoir de savoir qu’ils existent, qui ils sont, et de lutter contre eux, si nous aspirons à préserver nos libertés. Mais prenons bien garde à ne pas faire des gendarmes et des policiers des boucs émissaires de notre ressentiment. René Girard nous l’a dit maintes fois : les boucs émissaires sont innocents

Rémy Mahoudeaux

Source : Boulevard Voltaire

Michel Thooris : On est dans une situation de guérilla urbaine !

Michel Thooris, secrétaire général du syndicat France Police, revient pour Boulevard Voltaire sur ces casseurs qui n’hésitent pas à agresser les policiers durant les manifestations.

Source : Boulevard Voltaire

 

mercredi, 29 juin 2016

Dès maintenant, retenez cette date : Le 2 octobre 2016

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On en reparle...

Les Amis de Synthèse Nationale

Un peu d'histoire

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Les actes racistes augmentent de moitié après le Brexit : "Sale atmosphère"

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Axée sur l'immigration, la campagne pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne a jeté de l'huile sur le feu.

Un tag raciste contre un centre culturel polonais de Londres. Des tracts contre la "vermine polonaise" distribués à des écoliers dans une petit ville du Cambridgeshire. Une journaliste de la BBC qui subit une injure raciste en direct. Un autre, en duplex dans les rues de Barnsley, qui raconte avoir entendu trois personnes crier "renvoyez-les chez eux" en cinq minutes.

"Nous ne tolérerons pas ces crimes de haine", a lancé le Premier ministre britannique David Cameron lundi 27 juin au Parlement. Car les exemples sont nombreux. Comme si la campagne sur le Brexit, qui s'est soldée par par la victoire du camp du "out" le 23 juin et a été en bonne partie centrée sur l'immigration, avait ouvert la boîte de Pandore.

Les chiffres en témoignent. Entre jeudi (jour du référendum) et dimanche, le nombre d'incidents racistes déclarés a augmenté de 57% par rapport à la même période quatre semaines plus tôt, selon le National Police Chiefs' Council, organisation de chefs de la police britannique.

Ces incidents recouvrent les agressions verbales, physiques, le harcèlement et les dégradations.

 85 incidents ont ainsi été recensés contre 54 sur la période précédente. John O'Connell, du mouvement antiraciste Far Right Watch, avance le chiffre de 90 attaques xénophobes auprès de l'AFP. Et "ce n'est pas une coïncidence", précise une source policière au "Guardian".

Les travailleurs européens ciblés

Au centre culturel polonais de Hammersmith, un quartier de l'est de Londres, le tag raciste a été découvert sur la porte d'entrée dimanche. Ses membres disent leur surprise et leur colère. "Nous sommes très inquiets et bouleversés", a ainsi déclaré Joanna Mludzinska, la présidente de l'association culturelle polonaise à la BBC.

La communauté polonaise, visée aussi par les tracts anonymes sur la "vermine" distribués à Huntingdon, dans le Cambridgeshire, compte 790.000 membres au Royaume-Uni. Il s'agit de la plus grosse communauté de citoyens de l'UE installés au Royaume-Uni (ils sont trois millions). 

Durant la campagne référendaire, ces travailleurs européens profitant de la libre-circulation pour s'installer sur l'île et bénéficier de ses emplois et de son système de santé ont été régulièrement brandis comme un argument anti-UE, notamment par les tabloïds. Un argument répété à tel point dans le camp du "Leave" (pour la sortie) que dans de nombreux incidents signalés, le Brexit est interprété comme un "renvoi" dans leur pays des citoyens de l'UE installés au Royaume-Uni.

C'est ce que montrent les témoignages recueillis par les médias britanniques auprès d'individus qui racontent s'être fait interpeller dans le bus, dans la rue ou au supermarché, par des personnes leur demandant de "faire leurs bagages". 

La conservatrice Sayeeda Warsi, une membre conservatrice de la chambre des Lords, raconte ainsi à Sky News : 

"J'ai passé une bonne partie du weekend à discuter avec des organisations, des individus ou des activistes qui travaillent sur les crimes de haine [...]. Ils ont montré des résultats très dérangeants, de la part de personnes qui se font arrêter dans la rue et à qui l'ont dit : écoutez, j'ai voté 'Leave', il est temps pour vous de partir."

"L'ambiance dans les rues n'est pas bonne", assure-t-elle.

Sur Twitter aussi, de nombreux actes de xénophobie ont été rapportés, parfois avec le hashtag #PostRefRacism, ou racisme post-référendum. "Ce weekend, ma famille et moi ont assisté à trois 'quand est-ce que vous rentrez chez vous ?'. Des incidents racistes visent les citoyens de l'UE", témoigne par exemple un journaliste de Sky News sur le réseau social :

Des attaques islamophobes

Les travailleurs européens ne sont pas les seules victimes de la libération de la parole raciste au Royaume-Uni. 

Tell Mama, une association de surveillance du racisme, a compilé les incidents survenus depuis le référendum du 23 juin. Dans plusieurs villes du pays, on rapporte des agressions islamophobes. Le lien avec le référendum est clair. "Le 25 juin 20016, une femme musulmane s’est fait crier 'Brexit' au visage - Londres", peut-on ainsi lire sur ce tableau qui compile certaines des agressions.

Incidents racistes recensés par Tell Mama

La police en état d'alerte

Au Parlement, lundi, de nombreux députés ont dénoncé cette multiplication des agressions xénophobes. Le leader du parti Travailliste, Jeremy Corbyn :

"Il existe une véritable inquiétude à propos de l'immigration. Mais durant la campagne une trop grande partie de la discussion a été rude et a semé la division."

Le Premier ministre du Pays de Galles, Carwyn Jones, parle même d'une "sale atmosphère". On se souvient de l'affiche de campagne des europhobes de Ukip, le parti de Nigel Farage, sur lequel il était écrit "POINT DE RUPTURE" en lettres majuscules rouges sur une photo représentant des migrants en route. Le poster a été signalé à la police pour incitation à la haine raciale et comparé à une image de propagande nazie.

La police de Londres est en état d'alerte, a prévenu le maire de Londres, Sadiq Kahn. Lui dit "[prendre] au sérieux [sa] responsabilité, qui est edéfendre le formidable mélange de diversité et de tolérance londonien".

Au centre culturel polonais de Hammersmith, le tag a été effacé et les messages de soutien se multiplient. Joanna Ciechanowska, qui vit au Royaume-Uni depuis 35 ans et dirige une galerie dans le centre, a exprimé sa stupeur à plusieurs médias. Au "Guardian", elle raconte : "C’est triste, parce que je vis ici depuis plusieurs années et je n’ai jamais vraiment été confrontée au racisme dans ce pays, c’est la première fois que cela m’arrive en plein visage." Elzbieta Pagór, libraire au centre culturel : "Avec ce référendum, les gens ont simplement explosé."

Agathe Ranc

Source : Le nouvel obs

Les crimes d'extrême droite en forte hausse en Allemagne

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Le nombre de crimes commis par des militants d'extrême-droite a bondi de plus de 40 % l'an dernier en Allemagne.

Le rapport annuel de l'agence allemande du renseignement intérieur dénombre 1408 crimes violents commis par des extrémistes de droite en 2015, comparativement à 900 l'année précédente.

Le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière, a expliqué mardi que les extrémistes ont particulièrement ciblé les demandeurs d'asile l'an dernier.

Les groupes d'extrême-droite ont profité l'an dernier d'une hausse de la xénophobie pour augmenter leur nombre de membres et gonfler les appuis dont ils jouissent, quand l'Allemagne a accueilli des centaines de milliers de migrants originaires d'Afrique et du Moyen-Orient.

Source : lapresse.ca

La filière turque avait ses entrées à la préfecture

Le tribunal juge deux affaires de trafic de titres de séjour. À la barre, un fonctionnaire imprudent et un influent porte-parole de la communauté turque.

Tribunal correctionnel de Blois

Depuis hier matin, une douzaine de prévenus installés en arc de cercle face au tribunal comparaissent pour répondre de leur participation dans deux trafics de titres de séjour au sein de la communauté turque. Le premier concerne la période 2006-2009 et rayonnait entre Blois, Romorantin et Vierzon. Le second a démarré en 2010 et a été interrompu fin 2012 par l'action de la police et de la justice.

Le principal acteur de ces deux affaires s'appelle Ali Izmirlioglu. Plus connu sous le nom d'Ali Digis, cet homme d'une soixantaine d'années fut longtemps le représentant influent de sa communauté auprès des autorités. Il était aussi en ligne directe avec le consulat général de Turquie. Les enquêteurs ont commencé à le surveiller de plus près quand la police d'Istanbul a signalé des cas de ressortissants turcs qui tentaient d'embarquer pour la France en possession de récépissés émis par la préfecture du Loir-et-Cher. Ces autorisations de séjour provisoire ne permettaient pas de voyager ou de travailler sur le territoire français mais elles évitaient à ces candidats à l'immigration d'être pris pour des clandestins une fois arrivés à destination.


Ali Digis est accusé de leur avoir fourni de façon irrégulière ce précieux sésame en constituant des dossiers à l'aide d'attestations falsifiées et moyennant de fortes sommes d'argent.

" J'avais mes entrées à la préfecture et auprès de nombreux élus "

En novembre 2009, lorsque les enquêteurs ont perquisitionné son domicile richement meublé à Vierzon, ils ont saisi pour 100.000 euros de bijoux et de montres de marque. Le prévenu vivait alors de sa modeste retraite de chauffeur de car. « Il s'agissait de cadeaux offerts lors de fêtes de famille », justifie Ali Digis. L'homme explique que son rôle consistait à aider ses compatriotes dans leurs démarches administratives et sociales. Bénévolement. Hier, il a pour la première fois reconnu que pour constituer un dossier, il prenait 3.000 euros afin de régler ses frais de représentation et de déplacement. « C'est une évolution », note la présidente, Maggy Deligeon.


À la tête de cette association d'entraide depuis 1995, le sexagénaire était respecté comme un chef. Il était aussi l'interlocuteur incontournable des pouvoirs publics. « J'avais mes entrées à la préfecture et auprès de nombreux élus », a confirmé hier l'ancien chauffeur de car qui, à l'époque, déjeunait régulièrement avec des maires et des membres hauts placés du corps préfectoral.


L'ancien chef adjoint du service étrangers de la préfecture en sait quelque chose. Cet homme de 57 ans est lui aussi jugé dans cette affaire. Il est intervenu pour accélérer ou débloquer des situations, si besoin en appelant directement une mairie qui rechignait à remettre le titre demandé. L'homme n'est pas un corrompu : il n'a jamais reçu d'argent ou de cadeau en contrepartie. « J'agissais avec l'aval de ma hiérarchie. M. Digis était un intermédiaire de la communauté turque qui est très importante dans la région, elle pèse dans l'économie locale. » La présidente lui indique qu'une note des Renseignements généraux présentait Ali Digis comme un artisan de l'immigration clandestine. « Seul le cabinet du préfet était destinataire de ces informations », répond le fonctionnaire. Sauf que la plupart des agents du service des étrangers interrogés ont exprimé leurs doutes sur la probité d'Ali Digis. « Je me suis sans doute montré négligent mais je ne suis pas le seul. Je pensais que M. Digis agissait à des fins politiques et non pour gagner de l'argent. »


Selon lui, Ali Digis était aussi un indicateur qui aidait la préfecture à réaliser ses objectifs de reconduites à la frontière en localisant des compatriotes en situation irrégulière. Certains auraient pu revenir sur le territoire grâce à son organisation illégale.


Le fonctionnaire a, depuis sa mise en examen, changé de service. L'inspection générale de l'administration a préconisé un blâme à son encontre. « Compliqué de sanctionner un fusible ! » a lâché son avocat, Me Jacques Sieklucki.


Le procès reprend ce matin avec le réquisitoire et les plaidoiries.

Lionel Oger
 

Nice : tollé autour de l’ouverture d'une mosquée saoudienne

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Polémique. Depuis 2012, l'ancien député-maire (LR) de Nice Christian Estrosi s’oppose au projet de création d’une mosquée appartenant à l’Arabie saoudite. Après des recours déposés par Estrosi, devenu entre temps président de la région PACA, le Conseil d’Etat doit rendre sa décision demain.

Tout commence en 2002. A cette époque, un saoudien cherche à acquérir un local permettant de favoriser la création artistique et les échanges. Il achète alors, ce qui deviendra un local associatif et une cafétéria. Des années plus tard, en 2011, l’association qui exploite les locaux, « Nice La Plaine », fait une demande d’autorisation de travaux pour « réaménager l’intérieur » des bâtiments. Certains acteurs politiques locaux craignent que ces réaménagements ne cachent une volonté de transformer l’usage du local associatif en mosquée. Une crainte confirmée en 2012, avec le dépôt en préfecture d’un dossier « de coût des travaux » pour transformer les lieux en mosquée. Dossier, validé par la suite par le préfet des Alpes Maritimes.

La mosquée appartient au ministre des Cultes d'Arabie saoudite, qui prône la Charia

Ayant pris connaissance du projet, le premier magistrat de la ville Christian Estrosi, s’oppose immédiatement au projet. Son argument principal : « le gouvernement sait que le local dans lequel est implanté ce lieu de culte est la propriété d'un ministre de l'Arabie Saoudite, plus précisément de celui des Cultes et de la propagation de la foi qui prône la charia dans un état religieux wahhabite proche du salafisme ». Effectivement, après vérifications, il apparait que le local appartient au Cheikh Salah al Cheikh, qui n’est autre que le ministre des affaires religieuses d’Arabie saoudite, qui selon Estrosi « prône la charia ».

Des demandes sans réponse

En octobre 2012, constatant la complexité du dossier, Estrosi adresse un courrier au ministre de l’Intérieur de l’époque Manuel Valls pour connaître la provenance des fonds mis en avant par l’association pour rénover le local. Il renouvellera sa démarche en juin 2015 auprès de Bernard Cazeneuve son successeur, sans réponse.

Une réponse du Conseil d'Etat attendue demain

Alors que le Conseil d’Etat doit rendre sa décision définitive mercredi 29 juin, sur l’autorisation de réalisation du projet de la mosquée En-Nour, plusieurs questions demeurent. Comment l’Etat peut-il autoriser le début des travaux alors que personne manifestement ne sait d’où proviennent les fonds ? Lors d’un conseil municipal qui s’est tenu à Nice le 25 avril 2016, une délibération a été votée pour saisir Tracfin la cellule anti-blanchiment de Bercy. Comment l’Etat peut-il valider le début du chantier alors qu’on ne connait pas la décision de Tracfin ? Christian Estrosi a posé ces questions le 14 juin au ministre des Finances Emmanuel Macron. Il attend toujours sa réponse.

Un bras de fer entre Christian Estrosi et le préfet Adolphe Colrat

A la place de la mosquée, la ville de Nice qui souffre d’un faible nombre de places de crèches, a reçu plusieurs avis favorables de construction d’un lieu d’accueil pour les enfants, notamment d’un commissaire-enquêteur qui a validé d’expropriation des actuels occupants. En dépit de la présentation de ce projet alternatif, le préfet Adolphe Colrat a accéléré le processus de l’ouverture de la mosquée en posant deux conditions : « la non-ingérence du propriétaire saoudien » et l’octroi de la gouvernance « de la mosquée à l’association des grandes fédérations musulmanes du département ». Des conditions qui peinent à convaincre. Effectivement, en réponse à la première objection, l’association En-Nour a avancé que le propriétaire saoudien pourrait faire un legs de son bien. Pour la seconde, aucune autorité indépendante ne peut garantir pour le moment par qui sera exercée la gouvernance réelle  et concrète de la mosquée.

Une illustration de la difficulté d’un maire à s’imposer face à l’Islamisme

Plus récemment, le 1er juin, à l’occasion du Ramadan, l’association a saisi le tribunal administratif pour demander une autorisation d’ouverture de la mosquée « à titre provisoire ». Au refus du maire, le tribunal a ordonné la signature de l’arrêté d’ouverture de la mosquée par la mairie, « sous cinq jours sous astreinte de 500 euros par jour de retard ». En réaction, Christian Estrosi a martelé : «  En tout état de cause, je ne ferai courir aucun risque à ma ville et nous n’exécuterons une décision de justice que lorsqu’elle sera devenue définitive ». Verdict demain.

Source : Valeurs actuelles

Centre humanitaire pour réfugiés à Paris : pourquoi la mairie tient le lieu secret

CONFIDENTIEL - La Ville de Paris annonce que les travaux ont commencé pour le futur centre humanitaire qui doit accueillir les réfugiés dans la capitale. Mais pour l'instant, la municipalité prend grand soin d'entretenir le flou sur le lieu précis où il sera installé.

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"Un site a été retenu dans le Nord de Paris, à proximité des quartiers de la gare du Nord et du boulevard de la Chapelle". Voilà ce que nous apprend le communiqué de presse de la Ville, envoyé lundi. Quelques lignes pour annoncer que le projet de centre humanitaire à Paris est en bonne voie, et que les travaux ont commencé la semaine dernière. Et des indications, très, très floues sur le site retenu. La mairie de Paris, qui a annoncé début juin sa volonté de créer ce centre, prend en effet grand soin de garder le mystère, autour du lieu précis du camp. Et c'est complètement assumé.

"Cette décision a été prise en lien avec les associations", explique à metronews un porte-parole de la mairie. Ce qu'elle craint, en levant le voile trop tôt ? Tout simplement de "mettre en péril le projet". Forcément, la question titille : mais d'où vient donc ce péril ? L'annonce du début des travaux "dans un lieu tenu secret", circule en effet sur Twitter, relayé sur les réseaux d'extrême droite, où l'on accuse la Ville de dissimulation à propos des migrants. Aurélien Legrand, vice-président du groupe FN Ile-de-France, estimait d'ailleurs mardi matin sur France Bleu, qu'il fallait "en finir avec la politique d'appel d'air d'Anne Hidalgo".

L'expérience du lycée Jean-Quarré

Mais ce n'est pas vraiment à eux que pense la mairie. Elle se souvient surtout du casse-tête de l'été dernier autour de l'ancien lycée Jean-Quarré dans le XIXe arrondissement. A l'époque, en pleine crise migratoire, la mairie de Paris avait voulu travailler avec l'Etat pour ouvrir des lieux d'hébergement d'urgence. La Ville s'était mise en quête de lieux vacants non utilisés. Parmi les sites recensés, celui de cet ancien lycée hôtelier, un établissement désaffecté, cédé par la Région à la municipalité un peu plus tôt, et qui devait subir des travaux en 2019.

La Ville de Paris avait voulu profiter de cette période de vacance pour en faire un centre d'hébergement d'urgence. Sauf que… "L'information a fuité, et des collectifs ont décidé de squatter le lieu pendant trois mois, ce qui a totalement suspendu le projet", explique la mairie à metronews. Des collectifs plutôt politisés, tendance extrême gauche, qui étaient d'ailleurs dans une démarche de soutien aux migrants, et avaient dans l'optique de créer un centre d'hébergement autogéré dans ce lycée. La situation avait d'ailleurs parfois dégénéré, sur fond de sur-occupation générant des tensions, bagarres autour de la nourriture, mais aussi intoxications alimentaires.

"Le site défini n'est pas à proximité immédiate de logements d'habitation"

L'établissement avait fini par être évacué en septembre. Décalant d'autant les travaux nécessaires à l'ouverture de ce centre d'hébergement d'urgence pour migrants, qui n'a pu ouvrir en décembre dernier. "On a perdu trois mois"', regrette la municipalité. Voilà pourquoi, un peu échaudée, elle a voulu éviter de revivre cette situation. "La jauge pour le futur projet est entre 500 et 1000 places. On ne peut pas se permettre d'avoir le même genre de problème. Evidemment, nous communiquerons sur le lieu une fois que ces travaux seront suffisamment avancés".

Ce nouveau centre humanitaire pourrait également faire réagir les riverains. Dans le XVIe arrondissement, l'annonce d'un centre d'hébergement au bois de Boulogne a suscité une véritable fronde des habitants du quartier et du maire d'arrondissement, des réunions publiques mouvementées et des recours en justice. Aussi, pour ce futur centre humanitaire, la Ville tient à rassurer. "Le fait de ne rien dire peut susciter des inquiétudes chez les riverains", reconnaît-on. "Mais le site défini n'est pas à proximité immédiate de logements d'habitation."

Sibylle Laurent

Source : Metronews