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jeudi, 14 juillet 2016

L'Allemagne serre la vis contre les propos racistes

La police allemande a annoncé mercredi avoir mené, pour la première fois, une série de perquisitions liées à des propos haineux tenus sur Internet, en particulier sur Facebook.

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Les logements de quelque 60 personnes ont été perquisitionnés dans 14 des 16 États régionaux allemands, a précisé la polie allemande. Personne n'a été interpellé dans l'immédiat mais du matériel informatique, Facebook propos haineux des appareils photos et des smartphones ont été saisis. La police criminelle allemande s'est en particulier concentrée sur les membres d'un groupe créé sur Facebook qui, entre juillet et novembre 2015, a loué, à plusieurs reprises, le régime nazi et diffusé des contenus xénophobes, antisémites et d'extrême droite.

«La violence, y comprise verbale, de quelque forme qu'elle soit et quel que soit son contexte» n'est «pas acceptable», a jugé le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière. Il existe «des principes moraux en dehors et sur Internet», a-t-il ajouté, précisant que «le droit pénal s'applique aussi sur Internet». La dirigeante du groupe des Verts au Bundestag, Katrin Göring-Eckardt, a de son côté enjoint à Berlin de se montrer plus ferme vis-à-vis de Facebook.

«Le gouvernement doit enfin commencer à agir de manière conséquente et durable contre la haine passible de poursuites», a-t-elle souligné. «Le gouvernement a trop longtemps essayé de régler le problème par des séances de groupes de travail avec Facebook and Co», a-t-elle critiqué. Depuis l'arrivée, l'an dernier, d'environ un million de migrants en Allemagne, les commentaires haineux et racistes n'ont cessé de se multiplier sur la toile au point que certains grands médias tels que Der Spiegel ont fermé leurs forums de discussion pour éviter des tombereaux d'injures.

L'essentiel

Allemagne: l'AfD implose sous l'effet du Brexit

Le soutien au parti d'extrême droite allemand Alternative pour l'Allemagne (AfD) a dégringolé dans les sondages, ce que les analystes expliquent par des querelles internes, par les critiques xénophobes de l'équipe nationale de football et sans doute aussi par les répercussions du Brexit.

Portée en début d'année par la crise provoquée par l'afflux massif de migrants et réfugiés en Allemagne et créditée il y a deux mois de 15% d'intentions de vote, la formation créée en 2013 pour lutter contre l'euro avant de se reconvertir en parti anti-immigration est tombée à 8% dans une enquête publiée aujourd'hui, soit son plus bas niveau en 2016. "Les populistes paraissent soudainement moins attirants", déclare Hans Vorländer, professeur de science politique à l'université technique de Dresde, y voyant la conséquence des querelles intra-partisanes au sein de l'AfD mais aussi du comportement des partisans du Brexit en Grande-Bretagne.

"Le fait que Boris Johnson et Nigel Farage aient fui leurs responsabilités si rapidement a montré aux partisans de l'AfD qu'ils promettaient une illusion. Leur fuite a révélé leur vrai visage et conduit à beaucoup de désillusions envers les populistes", juge-t-il.

L'AfD s'est également mis à dos bon nombre d'Allemands lorsque l'une de ses dirigeantes Beatrix von Storch a laissé entendre que la Mannschaft avait perdu sa demi-finale de l'Euro contre la France en raison du trop grand nombre de joueurs issus de familles immigrées au sein de l'équipe. En mai déjà, un autre dirigeant de l'AfD, Alexander Gauland, avait provoqué un tollé en déclarant que la majorité des Allemands ne voudraient pas de Jerome Boateng, joueur noir de l'équipe et l'une des stars de la Mannschaft, comme voisin.

D'autres partis d'extrême droite ont connu une courte vie en Allemagne. Le Statt Partei a remporté 5,6% des suffrages à Hambourg et jusqu'à 16% aux élections locales dans toute l'Allemagne avant de s'effondrer. En 2001, le parti Schill a remporté 20% des voix à Hambourg avant de plonger dans l'obscurité au cours des six années suivantes. "L'AfD est incroyablement stupide, comme les autres partis d'extrême droite avant lui", estime Hajo Funke, politologue à l'université libre de Berlin. "Leurs dirigeants se déchirent ouvertement. L'AfD implose plus vite que prévu."

L'AfD a quasiment disparu en 2015 avant de rebondir et d'obtenir de bons scores lors d'élections régionales grâce à la crise migratoire et la décision d'Angela Merkel d'accueillir massivement l'an dernier des migrants et réfugiés, contrairement à la plupart des autres pays européens. Le parti a obtenu son meilleur score en mars dernier - 24% des voix - lors de l'élection de l'assemblée du Land de Saxe-Anhalt.

Source : Le Figaro

La menace djihadiste, une aubaine pour l'ultra-droite française ?

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Selon Patrick Calvar, le patron de la DGSI, une confrontation entre l'"ultra-droite" et le "monde musulman" pourrait survenir en cas de nouveaux attentats en France.

Lors de son audition du 24 mai dernier devant la Commission d'enquête parlementaire sur les attentats de 2015, dont le contenu a été publié ce mardi, le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), Patrick Calvar, ravive le spectre d'un choc communautaire excité par l'ultra-droite à la faveur des attentats djihadistes. Il prophétise :

"Vous aurez une confrontation entre l'ultra-droite et le monde musulman - pas les islamistes mais bien le monde musulman."

Pour le numéro 1 des renseignements français, cette confrontation est "inéluctable", et implique de "dégager des ressources pour [s']occuper d'autres groupes extrémistes". 

Doit-on vraiment craindre que des groupuscules nationalistes radicaux mettent sur pied des représailles ou des expéditions punitives en cas de nouvel attentat sur le sol français ? Contacté par "l'Obs", le ministère de l'Intérieur tempère ces déclarations. Mais la sortie de Patrick Calvar interpelle sur la capacité de l'organisation terroriste à organiser le chaos en France, à quelques mois d'une élection présidentielle qui pourrait être marquée par un score historiquement haut de l'extrême droite. A Beauveau, on résume :

"La crainte est de voir la capacité de résilience affichée par la France au moment de Charlie et du Bataclan s'émousser."

"Vitalité" de l'ultra-droite

Patrick Calvar avait déjà évoqué les mêmes craintes, le 10 mai dernier devant la commission de la Défense nationale de l'Assemblée nationale. "L'Europe est en grand danger : les extrémismes montent partout et nous sommes, nous, services intérieurs, en train de déplacer des ressources pour nous intéresser à l'ultra-droite qui n'attend que la confrontation", avait-il alors affirmé.

"Encore un ou deux attentats et elle adviendra. Il nous appartient donc d'anticiper et de bloquer tous ces groupes qui voudraient, à un moment ou à un autre, déclencher des affrontements inter-communautaires".

L'entourage de Bernard Cazeneuve confirme le "regain de vitalité" de la mouvance de l'ultra-droite et "l'attention particulière" des services de renseignements. Exemple : les manifestations anti-migrants de Calais en février 2016, ou les perquisitions fructueuses menées chez plusieurs activistes identitaires pendant l'état d'urgence. 

Autre signal début juin, quand Grégoire M., un jeune Lorrain employé dans une exploitation agricole, est arrêté - selon les services secrets ukrainiens (SBU) - près de la frontière polonaise, en possession d'un arsenal impressionnant : 125 kg de TNT, 5 Kalachnikov, 2 lance-roquettes, 5.000 munitions et 100 détonateurs. Les images de son arrestation le montrent vêtu d'un tee-shirt rouge portant le symbole du "Renouveau français", un groupuscule nationaliste. Des informations à prendre avec une "grande prudence" - notamment au sujet des conditions d'arrestation du jeune homme -, rappelle Beauvau. Mais qui acte néanmoins "la présence de militants identitaires aux intentions violentes" sur le territoire français. 

"L'attitude de ces groupes évolue : ils agissent de plus en plus à découvert. Ils sont très actifs."

Et le travail de la DGSI réside précisément dans "l'anticipation de toutes les formes de menaces", "de l'ultra-gauche aux mouvements identitaires d'extrême droite", rappelle-t-on à l'Intérieur.

"Au lendemain des attentats de janvier, des lieux culturels et cultuels musulmans avaient été la cible d'attaques. Cela s'est reproduit après novembre mais dans une bien moindre mesure."

Stratégie du chaos de l'EI

La radicalisation potentielle de l'ultra-droite entre pourtant pleinement dans la stratégie du chaos de l'Etat islamique en France. Une stratégie qui s'appuie déjà sur sa relation ambiguë avec les discours identitaires portés par l'extrême droite, Front national en tête.

Au mois de février 2016, sa propagande avait certes désigné, dans son magazine francophone "Dar-al islam", les partisans du FN comme "cibles de premier choix". Mais ces menaces ne doivent pas être prises au premier degré. Elles expriment avant tout une stratégie "opportuniste", selon Jean-Charles Brisard, le président du Centre d'analyse du terrorisme (CAT), alors cité par "L'Express" : 

"En visant le parti le plus dur à l'égard des musulmans, l'organisation contribue à faire monter les communautés les unes contre les autres, à créer le chaos."

Le parti d'extrême droite n'a pas attendu ces provocations de l'EI pour surjouer la carte de la confrontation. Quelques semaines plus tôt, Jean-Jacques Bourdin ayant avancé que les djihadistes français et le FN partageaient "une communauté d’esprit" sur "le repli identitaire", la présidente du FN s'était lâchée sur Twitter en publiant des photos - non floutées - d'exécutions menées par l'organisation terroriste. 

L'hypothèse d'un EI suivant avec appétit la progression du FN a été encore relayée, le 1er juin 2016, par le maire écologiste de Sevran, Stéphane Gatignon, lors d'un débat sur Public Sénat avec Julien Sanchez le maire FN de Beaucaire :

"Finalement vous êtes opposés mais en même temps vous êtes des alliés objectifs quelque part… Le but c’est de fracturer la société française. Et la victoire de Daech, c’est cette fracturation de la société française."

Certains élus FN ont eu beau s'en offusquer sur les réseaux sociaux, le journaliste de RFI David Thomson, spécialiste du djihadisme, rappelle lui aussi à "l'Obs" qu'il existe de "vrais convergences" entre le discours de l'extrême droite et celui de l'Etat islamique et de ses soutiens :   

"Quand le Front national dit que 'l'Islam est incompatible avec la République', les djihadistes applaudissent. Si un attentat mené au nom de l'EI peut faire augmenter le sentiment d'islamophobie, gonfler les scores du FN ou pousser la partie la plus radicale de l'extrême droite à l'acte, c'est une bonne chose pour les djihadistes. Ils peuvent dire aux musulmans de France : 'regardez vous n'avez rien à faire dans ce pays'". 

Lucas Burel

Source : Le nouvel obs

Allemagne: La nouvelle juge de la Cour constitutionnelle est favorable à une immigration illimitée

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Politique: La professeur de droit Christine Langenfeld est devenue la nouvelle juge de la Cour constitutionnelle selon les vœux du parti CDU (parti dont Angela Merkel est la présidente). Elle est chercheuse dans le domaine des migrations et elle est favorable à une immigration illimitée en Allemagne.

Le Premier ministre de Hesse, Volker Bouffier (CDU) s'est mis d'accord avec son collègue de Bade-Wurtemberg, Wilfried Kretschmann (Parti des Verts) afin de promouvoir Christine Langenfeld, a rapporté le Tagesspiegel.

Mme Langelfeld est présidente du soit-disant "comité d'experts pour la migration et l'intégration" qui est sponsorisé par de grands consortiums comme VW. A ce titre, elle exige une immigration encore plus élevée en Allemagne. Elle refuse de mettre des limites, exactement comme la chancelière fédérale Angela Merkel.

Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

Source : Les observateurs.ch

USA: les républicains disent oui à la création d'un mur avec le Mexique

 

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Le parti républicain a ainsi appuyé la proposition de Donald Trump cherchant à mettre fin à l'immigration clandestine en provenance du ce pays du sud de l'Amérique.

La proposition du candidat à la présidentielle américaine Donald Trump de construire un immense mur à la frontière américano-mexicaine a été incluse dans le projet de programme politique de son parti républicain, apprend-on de la chaîne Fox News.

 Selon la chaîne, le projet a été mis au point à Cleveland à la veille du Congrès républicain prévu pour la semaine prochaine. Le document appelle à ériger un mur à la frontière qui devra "couvrir toute la frontière du sud et qui devrait suffire pour prévenir tant la circulation de véhicules que le trafic de piétons". Cette initiative a été avancée par le secrétaire d'Etat républicain du Kansas et partisan de Trump Kris Kobach.

L'introduction du point concernant l'édification de ce mur dans le programme pré-électoral du parti est en quelque sorte un geste de reconnaissance envers Trump, a déclaré Reince Priebus, président du Comité national républicain.

Depuis qu'il s'est lancé dans la course à l'élection présidentielle américaine, M. Trump a tenu de nombreux propos hostiles concernant l'immigration clandestine en provenance du Mexique.

 Il a promis, pour la contenir, la construction d'un mur de 1.600 kilomètres le long de la frontière, mur dont il estime le coût à 8 milliards de dollars. Il a averti par ailleurs que ce coût serait assumé par le Mexique.

Cependant, le président mexicain Enrique Peña Nieto a assuré qu'"en aucun cas" le Mexique ne paierait  le mur que le candidat républicain à la Maison Blanche veut construire le long de la frontière, a annoncé dimanche l'AFP.

Auparavant, le ministre mexicain des Affaires étrangères Claudia Ruiz Massieu a qualifé d'"absurde" la proposition de Trump sur l'édification du mur à la frontière entre les deux pays.

Source : Sputniknews

Boom de la xénophobie au Royaume-Uni

Brexit Un rapport le prouve: le nombre d’actes hostiles aux étrangers explose

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Insultes envers les Polonais, poudre blanche sur des mosquées, boutique orientale ciblée par des pyromanes… Le nombre d’actes xénophobes explose au Royaume-Uni. Entre jeudi 24 juin, (le jour du référendum sur la sortie de l’Union européenne), et dimanche 27 juin, le nombre d’incidents xénophobes déclarés a augmenté de 57% par rapport à la même période un mois plus tôt, selon un rapport du National Polical Chiefs Council, publié le 28 juin.

«Choqué», l’ambassadeur de Pologne à Londres, Witold Sobkrow, s’est déclaré «profondément préoccupé par les récents incidents et les insultes xénophobes adressées à la communauté polonaise et à d’autres migrants résidants au Royaume-Uni», dans un communiqué publié le 27 juin.

Sur les réseaux sociaux, 16 151 tweets, contenant un terme xénophobe ou anti-immigré, ont été recensés entre le 19 juin et le 1er juillet, dont 13 232 uniquement durant la période du 24 juin au 1er juillet. Par ailleurs, depuis mars dernier, 4 123 705 tweets contiennent un terme anti-islam dont 28 034 proviennent explicitement de l’Ukip, le Parti indépendantiste. L’immigration était l’un des trois thèmes principaux de la campagne de ce parti en faveur du Brexit. Il a tweeté plus de 258 553 messages contenants les mots «migrants, immigrés, réfugiés».

La crise des migrants que vit l’Union européenne, depuis quelques années, a mis l’immigration au cœur du débat sur le Brexit. L’Ukip et le Parti conservateur actuellement au pouvoir sont accusés par les proeuropéens d’avoir instauré un climat de peur. Ils auraient tiré leur épingle du jeu en instrumentalisant les craintes des populations locales notamment en s’appuyant sur la question migratoire.

Quentin Jeantet

Source : 24heures.ch

Le patron des renseignements français craint de nouvelles méthodes d’attaque de Daesh

Véhicules piégés, engins explosifs : dans un rapport rendu public ce mardi, Patrick Calvar présentait des prévisions inquiétantes.

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Le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure française (DGSI) Patrick Calvar présentait de sombres prédictions le 24 mai dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les attentats 2015. Ses déclarations ont été rendues publiques ce mardi 12 juillet.

Le directeur des renseignements français déclarait être persuadé que Daesh allait monter en puissance en utilisant de nouvelles formes de frappe comme «  d es véhicules piégés et des engins explosifs  ».

«  Ils vont finir par projeter des commandos dont la mission consistera à organiser des campagnes terroristes sans nécessairement aller à l’assaut avec la mort à la clef, annonçait Patrick Calvar. Dès qu’ils auront projeté sur notre territoire des artificiers, [les terroristes] pourront éviter de sacrifier leurs combattants tout en créant le maximum de dégâts  ».

Confrontations entre musulmans et extrême droite à craindre

Le patron de la DGSI s’inquiétait aussi de la montée des extrêmes. «  Je pense que nous gagnerons contre le terrorisme. Je suis en revanche beaucoup plus inquiet de la radicalisation de la société et du mouvement de fond qui l’entraîne  ».

Patrick Calvar craignait alors des confrontations entre musulmans et extrême droite : «  Vous aurez une confrontation entre l’ultra droite et le monde musulman – pas les islamistes mais bien le monde musulman  ».

Le 10 mai dernier, le patron des renseignements français était même allé plus loin et avait évoqué une véritable « guerre civile ».

Source : Lesoir.be

Migrants: La nouvelle Première ministre britannique peut-elle changer la donne?

Theresa May. Celle qui va accéder au poste de Premier ministre en Angleterre aujourd’hui pour prendre la suite de David Cameron et mettre en œuvre le Brexit connaît bien Calais et la problématique migratoire.

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1 Une Première ministre au fait de Calais. David Cameron, en poste depuis 2010, n’a jamais fait le déplacement à Calais et a toujours suivi de loin l’évolution de la situation migratoire, malgré des prises de position acerbes et outrancières de certains médias britanniques. C’est sa ministre de l’Intérieur, Theresa May, qui a - enfin - été envoyée au mois d’août dernier pour une visite conjointe avec son homologue français, Bernard Cazeneuve. Le 20 août, ils ont visité le site du tunnel, avant de s’entretenir avec les élus et des responsables du centre Jules-Ferry. Le contenu de la visite a essentiellement porté sur la sécurité et la signature d’un accord de coopération franco-britannique pour renforcer la lutte contre les passeurs, financer des installations de sûreté au port et au tunnel ainsi qu’améliorer le volet sécuritaire.

2 Qui est Theresa May? La ministre de l’Intérieur Theresa May est une eurosceptique dans l’âme qui va devoir négocier la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Elle avait pourtant choisi en début d’année de rester fidèle au Premier ministre David Cameron et de défendre le maintien dans l’Europe. Mais elle a fait le service minimum, continuant aussi à prôner une limitation de l’immigration, thème favori des pro-Brexit, ce qui l’a rendue crédible auprès des deux camps.

Au ministère de l’Intérieur, qu’elle occupe depuis 2010, elle a tenu une ligne très ferme, qu’il s’agisse des délinquants, des immigrés clandestins ou des prêcheurs islamistes.

Si on lui reproche son manque de charisme, on lui reconnaît également autorité et compétence. Elle peut aussi se montrer cassante et « d’une détermination féroce », selon le Daily Telegraph. Ce qui lui vaut d’être parfois surnommée la « nouvelle Margaret Thatcher ».

Après des études de géographie à Oxford et un bref passage à la Banque d’Angleterre, elle entame sa carrière politique en 1986. Elle est élue député en 1997. En 2005, elle prête main forte à David Cameron dans sa conquête du parti.

Lorsqu’il est élu chef du gouvernement en 2010, il la récompense en lui attribuant le portefeuille de l’Intérieur, qu’elle conservera lors de sa réélection en 2015. « Elle a une capacité de travail incroyable et elle est très exigeante », souligne une de ses collaboratrices, sous couvert de l’anonymat. « Elle déteste le risque, c’est quelqu’un de fiable ». On la décrit aussi comme « très intelligente, résistante, fine négociatrice ».

3 Une nomination qui plait à Calais. Eurotunnel salue l’arrivée de Theresa May au poste de Premier ministre. « Theresa May est quelqu’un de très capable, avec qui nous avons très bien travaillé, surtout l’été dernier, et en qui nous avons beaucoup de confiance », réagit John Keefe, porte-parole pour l’entreprise, ajoutant que « Jacques Gounon se félicite de sa nomination ».

Jean-Marc Puissesseau, président de la CCI, pense que Theresa May aura une tâche assez difficile à remplir, suite au Brexit, et sera conciliante sur les accords d’échanges avec l’union européenne. « Elle ne pourra pas se couper de l’Europe, l’Angleterre a besoin de mettre en place des conditions favorables à l’import/export. Je ne suis pas inquiet sur la poursuite des libres échanges de marchandises. Elle sait où se situeront les intérêts commerciaux et économiques de son pays ».

4 Quel impact sur la problématique à Calais? L’arrivée de Theresa May ne devrait pas révolutionner la situation migratoire. « Elle va mener une politique migratoire qui marchera pour le Royaume-Uni et qui alliera enjeu économique et liberté de mouvement », estime un observateur du dossier. La politique migratoire anglaise a peu de poids à ses yeux face à la situation géopolitique et économique dans les pays d’origine des migrants.

5 Quelle position sur le Brexit? Theresa May est une eurosceptique passée dans le camp du maintien dans l’Union européenne pendant la campagne référendaire. Elle a indiqué qu’elle respecterait la victoire des pro-Brexit, laissant peu d’espoir à ceux au Royaume-Uni qui réclament une deuxième consultation sur l’Union européenne.

Elle a affirmé sa volonté de «négocier le meilleur accord» de sortie de l’UE et de faire jouer «un nouveau rôle dans le monde» à son pays.

«Brexit signifie Brexit et nous en ferons un succès», a-t-elle martelé.

Elle ne compte pas activer l’article 50 du Traité de Lisbonne - qui permet de déclencher le processus de sortie de l’UE - avant la fin de l’année.

Source : Nordlittoral

mercredi, 13 juillet 2016

Les Européens lient l'arrivée des réfugiés au terrorisme et au chômage

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Une étude du think-tank américain Pew Research Center démontre la montée d'un sentiment de peur à l'égard des migrants, en partie dans les pays d'Europe de l'Est et du Sud.

La vague de réfugiés sans précédents qui a gagné l'Europe cette année inquiète les peuples. C'est ce que confirme une étude du think-tank américain Pew Research Center*. Elle montre qu'une majorité d'Européens (59 %) craint que l'arrivée de réfugiés n'augmente le risque d'attentats dans leur pays, et que la moitié (50 %) pense que ceux-ci sont un fardeau pour l'économie. Les pays d'Europe de l'Est sont particulièrement sceptiques quant aux bienfaits de l'immigration. La part des personnes qui pensent que les «réfugiés vont augmenter la probabilité du terrorisme dans notre pays», est ainsi de 76 % en Hongrie, 71 % en Pologne et 61 % aux Pays-Bas. En Allemagne, où Angela Merkel a ouvert les bras à plus d'un million de migrants, 61 % de la population lie immigration et terrorisme.

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L'institut américain Pew Research Center, basé à Washington, a interrogé les personnes en âge de voter dans dix pays, où la part de la population immigrée est très variable. À la question de savoir si «les réfugiés représentent un fardeau car ils prennent les emplois et les avantages sociaux» des locaux, moins d'un tiers des Allemands (31 %) se disent d'accord avec cette information, contre 82 % des Hongrois. En France, on a plus peur de l'impact sur le chômage que sur le terrorisme: 53 % des Français pensent que les migrants sont un fardeau économique et 46 % pensent que leur présence augmente le risque terroriste.

La vision négative des musulmans en hausse dans les pays de l'Est et du Sud

Près de la moitié des Italiens et des Suédois interrogés pensent que les réfugiés sont davantage responsables d'actes criminels que d'autres groupes. Seuls 13 % des Espagnols cautionnent cette déclaration.

L'étude mesure également la montée d'une hostilité à l'égard de la population musulmane, particulièrement forte dans les pays de l'est et du sud de l'Europe. Ainsi 72 % des Hongrois, 69 % des Italiens, 66 % des Polonais et 65 % des Grecs ont une opinion défavorable des musulmans. À noter qu'il s'agit de pays où la présence musulmane est faible, voire inexistante. En France et en Allemagne, pays où la part de la population musulmane est importante, seule 29 % des sondés en ont une vision négative.

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La Grèce semble particulièrement touchée par ce sentiment grandissant d'hostilité à l'égard des migrants. Dans ce pays rongé par la crise économique et en première ligne dans la crise migratoire, 63 % de la population pense que «la diversité fait de leur pays un endroit pire à vivre». Près de trois quart des Grecs et des Hongrois pensent par ailleurs que les immigrés musulmans souhaitent rester «différents» plutôt que «d'adopter les us et coutumes du pays dans lequel ils vivent».

La diversité n'enthousiasme plus les Européens

La précédente enquête de l'institut sur le même thème date de 2005. L'évolution des mentalités est frappante. En Allemagne, 9 % des sondés jugeaient alors que les immigrants musulmans voulaient adopter les coutumes locales, ils sont désormais 32 % à le penser. En France aussi, cette part a augmenté puisque 43 % des interrogés jugent maintenant que les immigrés de confession musulmane souhaitent s'assimiler, contre 32 % en 2005. En France, les réponses quant aux réfugiés suivent les lignes partisanes: 36 % des sondés qui s'identifient comme socialistes voient les réfugiés comme un poids, contre 61 % pour les soutiens des Républicains et 90 % des sondés Front national.

La diversité n'a plus le vent en poupe en Europe. Peu d'Européens souscrivent à l'idée qu'une diversité croissante a un impact positif sur leur pays. Avec 36 % d'opinions favorables, la Suède enregistre le plus fort taux de soutien à l'idée. Dans la plupart des pays, une majorité de sondés estime cependant que le fait qu'un nombre croissant de groupes différents habite le pays n'a que peu d'incidence sur leur qualité de vie.

* Le sondage a été mené dans dix pays européens et aux États-Unis sur 11.494 personnes du 4 avril au 12 mai 2016, soit avant le référendum britannique sur le Brexit, et avant l'attentat de l'aéroport d'Istanbul, fin juin.

Lire le rapport en entier

Source : Le Figaro

Agressions sexuelles de la Saint-Sylvestre en Allemagne : un rapport révèle l'ampleur terrifiante du phénomène

Un rapport de la police allemande paru dans la presse vient de préciser l’ampleur terrifiante de la vague d’agressions sexuelles subies par des femmes en Allemagne pendant la nuit de la Saint-Sylvestre, révélant des chiffres bien plus élevés que ceux précédemment admis.

Ainsi, plus de 1200 femmes et 2000 agresseurs potentiels seraient concernés par cette monstruosité de masse qui a vu des milliers de femmes se faire agresser et violer, souvent par des groupes de plusieurs hommes, le soir du nouvel an en Allemagne. Le lien entre ce phénomène effrayant et l’immigration massive est désormais indéniable, puisque la plupart des hommes impliqués, selon ce rapport, sont de nationalité étrangère, présents en Allemagne depuis peu de temps et essentiellement originaires d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

La nouveauté de ce rapport, outre les chiffres édifiants qu’il expose, tient dans la reconnaissance officielle du lien entre l’immigration massive et ces agressions.

Le Front National a toujours plaidé pour regarder cette réalité en face afin d’y répondre et ne pas laisser l’obscurantisme l’emporter sur notre mode de vie, lequel assure, et nous en sommes fiers, la liberté et l’égalité entre les sexes.

L’immigration massive exacerbe des différences culturelles et de mentalité qui parfois, comme dans le cas de ces agressions de masse, aboutissent à des drames. La remise en cause du droit des femmes et, plus généralement, la remise en cause de leur liberté d’être et de se mouvoir, est un phénomène d’une gravité extrême qui ne doit pas être occulté.

Il est infiniment regrettable d’en être arrivé à de tels drames pour que la caste commence à admettre ce que nous dénonçons depuis des années.

La prise de conscience de cette réalité quant aux effets délétères de l’immigration massive ne doit donc pas rester à l’état de rapport de police ou de tribune dans la presse, elle doit désormais aboutir à l’arrêt de cette politique folle d’immigration massive qui a déjà fait tant de mal à nos pays.

Communiqué de Presse du Front National

Front National

Une majorité d'Européens associe réfugiés et risque terroriste

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Berlin - Une majorité d'Européens estime que l'afflux de réfugiés sur le continent augmente le risque d'attentats et une forte proportion s'inquiète des conséquences pour leur emploi, selon une enquête publiée lundi par l'institut américain Pew Research.

Dans huit des dix pays examinés, représentant 80% de la population européenne, au moins la moitié de l'opinion juge que l'arrivée des demandeurs d'asile "accroît le risque terroriste". Plus d'un million ont été enregistrés en Europe en 2015, fuyant notamment la guerre en Syrie. 

La proportion atteint un record (76%) en Hongrie et en Pologne (71%), pays qui ont proportionnellement accueilli peu de migrants et dont les gouvernements ont adopté des politiques très fermes à l'égard des réfugiés. Les Allemands, qui ont accueilli le plus important nombre de migrants, sont 61% à partager cette inquiétude, les Italiens 60% et les Britanniques 52%. 

Paradoxalement en France, pays durement frappé par des attentats en 2015, une majorité (51%) ne partage pas cette opinion, 46% jugeant que le risque est accru. 

De manière générale, "la crise des réfugiés et la menace terroriste sont très clairement liées dans l'esprit de nombreux Européens", juge l'institut Pew Research, en soulignant que "l'envolée récente du nombre de réfugiés en Europe a pris une place prépondérante dans la rhétorique anti-immigrés des partis d'extrême droite sur tout le continent et dans le débat très controversé autour de la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne". 

L'inquiétude des Européens s'étend aussi à leur situation économique. Une proportion importante voit dans l'arrivée des réfugiés "un fardeau" car ils sont "susceptibles" de "prendre nos emplois et nos allocations sociales", selon Pew. Elle atteint 82% en Hongrie, 75% en Pologne, 72% en Grèce, 65% en Italie et 53% en France.  

Au total, cette opinion domine dans sept des dix pays étudiés. C'est paradoxalement en Allemagne, pays le plus concerné par les réfugiés, qu'une majorité de la population (59%) ne partage pas cette crainte. 

Au-delà, le sondage montre une augmentation des sentiments négatifs des Européens à l'égard des musulmans, y compris en France où cependant seule une minorité (29%) partage ce sentiment, selon l'enquête. 

Les Européens sont globalement plus nombreux à penser que la diversité culturelle et ethnique est une mauvaise chose pour leur pays que l'inverse. Et une majorité juge qu'il est important de partager des habitudes et traditions communes pour appartenir réellement à une communauté nationale. 

Ce sondage, qui concerne aussi l'opinion aux Etats-Unis, a été effectué par Pew auprès de 11.494 personnes au total entre le 4 avril et le 12 mai. 

Source : L'Express

Contre le hallal, votre boucher !

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Pourquoi l’identité nationale refait parler d’elle dans la campagne

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Tribune libre. Après quelques signes d’essoufflement, le thème de l’identité revient en force. Il est en passe de devenir un sujet central de la campagne présidentielle, à tout le moins, de la primaire de la droite.

L’épisode raté du débat sur l’identité nationale avait remisé le thème au fond des tiroirs. Il ressort aujourd’hui et ce n’est pas un hasard. D’abord parce qu’il est clivant et différenciant.  Ensuite parce qu’il permet d’aborder plusieurs champs, celui de la République, de la nation, comme celui des valeurs. Pourtant des enquêtes récentes ont montré que les Français étaient de moins en moins réceptifs à ces thématiques.  Une étude de l’Ifop réalisée dernièrement, souligne que seul un tiers des personnes interrogées se déclare sensible à ces termes. 47% des sympathisants du Parti Socialiste disent que ça ne les touchent plus vraiment, contre 53% qui y sont encore sensibles. Chez les Républicains, la proportion s’inverse. 53% disent que ça ne les touchent pas contre 47% qui pensent le contraire. Aux extrêmes, le taux d’insensibilité est plus marqué. 57% chez les sympathisants du Front de Gauche et 70% chez ceux du Front National ou la notion de République peut parfois faire référence au Système que ces partis combattent.

Entre le recours à la République, largement exploité par la gauche en particulier après des attentats de 2015 et la tentation de la droite à  réinventer le thème de l’identité nationale, un débat politique s’est installé. Mais là encore, les Français semblent  de moins en moins touchés par ces discours.  Ils se divisent d’ailleurs en trois groupes dès lors qu’il s’agit de se prononcer sur les propos les plus évocateurs de sens. 38% se disent touchés par les politiques quand ils parlent d’identité nationale. C’est davantage le cas dans l’électorat de droite et d’extrême droite, mais c’est également vrai pour  un quart des sympathisants de gauche. 33% disent être sensibles aux discours sur la République  quand 29% se déclarent indifférents à ces deux concepts. C’est bien dans les électorats les plus mobilisés que ces sujets fonctionnent le mieux. Nicolas Sarkozy ne s’est d’ailleurs pas privé de relancer sa conquête en utilisant ce registre identitaire : « La campagne va se jouer sur la France, la République, la culture française, avec deux questions majeures ; qu’est-ce qu’être  français ? Et que va devenir la France ? Il oblige ainsi ses concurrents à opérer un tournant pour venir sur un sujet plus clivant que les choix techniques sur le taux de la CSG ou la défiscalisation des heures supplémentaires.  C’est d’ailleurs sur ce terrain identitaire qu’il se sent le plus crédible à défaut d’être rassembleur, et même si la période « buissonnière » ne lui a guère été profitable. Quand Bruno Le Maire et François Fillon en appellent à la culture et à l’histoire, quand Alain Juppé déroule le concept de l’identité heureuse, quand Jean François Copé flatte la fierté d’être français,  Nicolas Sarkozy, lui, exploite les fractures françaises et s’appuie sur la vision d’une France éternelle attendue par une majorité de l’électorat des Républicains. Mais aucun ne dit vraiment que la République « une et indivisible » ne suppose pas forcément une identité « une et indivisible ».

Ce tournant identitaire de la campagne est  aussi inspiré par une production littéraire particulièrement dense, elle-même suscitée par un contexte dans lequel la laïcité est bafouée, les communautarismes stimulés, les tentations nationalistes exacerbées.   Dans la préface qu’il consacre à la « République identitaire » de  Béligh Nabli, Michel Wieviorka souligne combien les mots de République, de Nation et d’Identité déchaînent les passions. La « guerre des deux France » du début du XXème siècle qui opposait une gauche républicaine, laïque et dreyfusarde et une droite catholique, un brin nationaliste, a laissé place à un unanimisme républicain facteur de tensions et de crise. Béligh Nabli montre comment  les clivages demeurent, s’intensifient et se transforment  entre partisans d’une République ouverte à la diversité,  ceux  qui ne reconnaissent aucun particularisme dans l’espace public et les derniers qui  veulent  faire de la laïcité un moyen de préservation de l’identité nationale.  Dans cette France à l’identité fracturée, Malika Sorel –Sutter, revient dans son dernier livre « Décomposition française – comment en est—on arrivé là ? » sur ces mythes de la diversité, de la discrimination positive qui ont conduit les politiques à la faiblesse face à la montée des communautarismes et à l’exigence d’assimilation.  De son coté, Roger Martelli, historien de gauche, ex-communiste, publie un essai au titre provocateur « L’identité, c’est la guerre », dans lequel il explique comment la droite installe le thème de l’identité pour en faire un combat alors que la gauche abandonne son « pivot symbolique » de l’égalité.  Après la fracture sociale, la fracture identitaire, décrite différemment pas ces trois auteurs, est en passe de devenir un des marqueurs d’une campagne électorale où la compétition n’a jamais été aussi rude et le résultat aussi incertain.

D’abord journaliste, puis conseiller d'un Premier ministre et d'un ministre de l'Intérieur, ex-directeur du Service d'Information du Gouvernement (SIG) et du Syndicat de la Presse Quotidienne Régionale (SPQR), Vincent de Bernardi est aujourd'hui, directeur de la communication et des affaires publiques d'une organisation et chroniqueur au Magazine Paroles de Corse.

Vincent de Bernardi
 

Non! Non !Non à l’islamisation!

Comme toujours très courageux, les militants de Génération Identitaire Lyon ont interrompu hier soir le conseil de la métropole du Grand Lyon qui était en train de voter une subvention de 1 million d’euros pour un centre islamique. Voici la vidéo embarquée intégrale.
Partagez cette vidéo ! Les Français doivent savoir comment les élus détournent  leurs impôts écrasants au profit des salafistes!

 

Source : délitdimages

Allemagne: un rapport révèle l'ampleur des agressions sexuelles du Nouvel an

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La fuite d'un rapport de la police allemande dans la presse révèle que le nombre d'agressions sexuelles durant la nuit du Nouvel an est beaucoup plus élevé que les chiffres officiellement révélés.

Violences du nouvel an à Cologne: 1200 victimes, 2000 migrants agresseurs et que 4 condamnations !

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Elles ont été 1200 les femmes agressées à Cologne, Hambourg, Stuttgart et autres villes allemandes, lors du Nouvel An 2016. Victimes d’agressions de nature sexuelle pour un total de 900 crimes et délits qui vont du viol à la violence, en passant par les vols à l’arraché et les intimidations. Et ils sont environ 2000 les hommes qui ont participé à ces violences. Mais seulement 120 les suspects sur qui la Magistrature enquête et 4 les condamnations : deux à Cologne, une à Düsseldorf et une autre à Nürtingen.

Cologne et la gare centrale ont été le centre principal de ces événements violents, là où les agressions envers les femmes ont été les plus nombreuses et les plus intenses. Selon le rapport, la majeur partie des suspects sont Nord-Africains et Afghans, très peu les syriens, et plus de la moitié était arrivé en Allemagne en 2015.

Ce sont les chiffres contenus dans le rapport sur les faits de la Saint-Sylvestre recueillis par la Police fédérale, la Bundeskriminalamt, et publiés par Sueddeutsche Zeitung.

 

« Les enquêtes ne sont pas encore conclues mais nous retenons que beaucoup de ces délits ne pourront pas être examinés » explique le chef de la Police Fédérale, Holger Muench, en se référant à la pauvreté des preuves, des photographies et des films.

« Le récent flux de réfugiés a eu des conséquences avec les crimes du Nouvel An » a-t-il ajouté. Dans le détail, la police a comptabilisé 650 délits de nature sexuelle à Cologne et plus de 400 à Hambourg. Il n’y a pas en revanche d’indications que ces violences aient été préméditées et que ces hommes se soient donnés rendez-vous dans les lieux où ces agressions sont advenues.

Ces chiffres et la nature des crimes et délits commis donnent la mesure de ce qui est réellement arrivé au cours de cette nuit, qui devait être un moment de fête, et qui s’est transformée en cauchemar pour de nombreuses femmes. Elle a signé un véritable tournant dans le rapport des Allemands et le phénomène de l’immigration.

6 mois après ces violences, le Bundestag a approuvé une nouvelle loi anti-violence qui durcit les peines et rend plus facile les inculpations. Et la police demande plus de camera de surveillance dans les lieux où se déroulent les grandes manifestations publiques.

Mesurettes qui ne sont que des cache-sexes du véritable problème : l’ampleur de l’immigration invasion à laquelle sont soumises les régions germaines, cautionnée par l’ethno-masochisme de bien trop d’Allemands, traumatisés par l’après guerre, culpabilisés à outrance. C’est en redevenant fiers leur peuple que les Allemands pourront reprendre en mains leur destin national afin de préserver leur identité!

Francesco de Villasmundo

Source : MPI



La prédiction sombre du patron de la DGSI sur les «affrontements intercommunautaires»

Patrick Calvar redoute « une confrontation entre l’ultra droite et le monde musulman - pas les islamistes mais bien le monde musulman »…

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Pour Patrick Calvar, « l’Europe est en grand danger». A cause de la montée des extrémismes dans le contexte actuel, le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dit redouter « une confrontation entre l’ultra droite et le monde musulman - pas les islamistes mais bien le monde musulman ».

«Je pense que nous gagnerons contre le terrorisme», estime-t-il, selon la retranscription de son audition devant la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, rendue publique mardi. « Je suis en revanche beaucoup plus inquiet de la radicalisation de la société et du mouvement de fond qui l'entraîne», a affirmé le 24 mai le patron du renseignement intérieur, auditionné à huis clos.

 Encore un ou deux attentats et la confrontation adviendra»

« C’est ce qui m’inquiète quand je discute avec tous les confrères européens : nous devrons, à un moment ou un autre, dégager des ressources pour nous occuper d’autres groupes extrémistes parce que la confrontation est inéluctable », a-t-il estimé. Le patron de la DGSI avait tenu des propos similaires le 10 mai devant la commission de la Défense nationale de l’Assemblée nationale.

« L’Europe est en grand danger : les extrémismes montent partout et nous sommes, nous, services intérieurs, en train de déplacer des ressources pour nous intéresser à l’ultra droite qui n’attend que la confrontation », avait-il alors affirmé. « Encore un ou deux attentats et elle adviendra. Il nous appartient donc d’anticiper et de bloquer tous ces groupes qui voudraient, à un moment ou à un autre, déclencher des affrontements intercommunautaires », avait estimé Patrick Calvar.

M.C. avec AFP

20 Minutes

Sondage: les migrants menacent-ils l'emploi des Européens?

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Selon un sondage de Sputnik.Opinions menée par l'Ifop et la société britannique Populus à la demande de l'agence d'information et radio Sputnik, 50% des Français, 47% des Britanniques et 36% des Allemands interrogés pensent que l'immigration conduit à une perte d'emploi pour les habitants de leur pays.

A la question "Êtes-vous d'accord ou non avec l'affirmation suivante: l'immigration conduit à une perte d'emploi des habitants du pays au profit des migrants", presque un quart des Britanniques n'a pas pu répondre. Les Français et les Allemands ont affiché une opinion plus marquée: seulement 5% et 6% respectivement ont répondu "je ne sais pas".

 Le sondage a été mené au Royaume-Uni par la société Populus du 15 au 21 avril 2016. En France et en Allemagne — par l'Ifop du 14 au 18 avril 2016. 3 042 personnes ont participé à l'étude au total: 989 en Allemagne, 1008 en France et 1045 au Royaume-Uni. Les résultats sont représentatifs du sexe, de l'âge et de la géographie de la population. La marge d'erreur maximale par pays est de +/- 3,1% avec un intervalle de confiance de 95%.

A propos du projet Sputnik.Opinions

Le projet international d'étude de l'opinion publique Sputnik.Opinions a été lancé en janvier 2015, en partenariat avec les célèbres sociétés de recherche Populus, Ifop et Forsa. Dans le cadre du projet Sputnik.Opinions sont régulièrement menés des sondages dans les pays d'Europe et aux États-Unis sur les sujets sociaux et politiques les plus d'actualité.

Source : Sputniknews

 

La moitié des Européens lie réfugiés et risque d'attentats

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Environ la moitié des Européens craignent que l'arrivée de réfugiés n'augmente le risque d'attentats dans leur pays, montre un sondage publié lundi, et l'Europe de l'Est en particulier voit les réfugiés comme un fardeau pour l'économie.

L'institut américain Pew Research Center, basé à Washington, a interrogé les personnes en âge de voter dans dix pays, où la part de la population immigrée est très variable. En France, la part des personnes qui pensent que les "réfugiés vont augmenter la probabilité du terrorisme dans notre pays", est de 46%. Elle est de 52% en Grande-Bretagne, 61% en Allemagne, 71% en Pologne et 76% en Hongrie. 

En terme médian, 59% des sondés des dix pays lient les réfugiés au risque terroriste dans les dix pays européens. 

Méfiance

À la question de savoir si "les réfugiés représentent un fardeau car ils prennent les emplois et les avantages sociaux" des locaux, moins d'un tiers des Allemands (31%) se disent d'accord avec cette information, contre 82% des Hongrois. Au total, 50% des sondés européens souscrivent à l'idée (médiane). 

Près de la moitié des Italiens et des Suédois interrogés pensent que les réfugiés sont davantage responsables d'actes criminels que d'autres groupes. Seuls 13% des Espagnols cautionnent cette déclaration. 

Amalgame religieux

Interrogés sur les musulmans présents dans leurs pays, les sondés d'Europe de l'Est et du Sud s'y montrent les plus opposés. 

Environ deux tiers de Polonais, mais aussi des Grecs, des Italiens et des Hongrois déclarent avoir une opinion "défavorable" des musulmans de leur pays, quand moins d'un tiers des Français, des Allemands et des Britanniques partagent ce jugement. 

Principes politiques

Les données de l'institut suivent en outre les évolutions des réponses depuis une précédente enquête de 2005. En Allemagne, 9% des sondés jugeaient alors que les immigrants musulmans voulaient adopter les coutumes locales, ils sont désormais 32% à le penser. En France aussi, cette part a augmenté puisque 43% des interrogés jugent maintenant que les immigrés de confession musulmane souhaitent s'assimiler, contre 32% en 2005. Près de trois-quarts des Grecs et des Hongrois pensent au contraire en 2016 que les immigrés musulmans souhaitent rester à part de la société. 

En France, les réponses quant aux réfugiés suivent les lignes partisanes: 36% des sondés qui s'identifient comme socialistes voient les réfugiés comme un poids, contre 61% pour les soutiens des Républicains et 90% des sondés Front national. 

Difficulté à accepter l'immigration

Enfin, peu d'Européens souscrivent à l'idée qu'une diversité croissante a un impact positif sur leur pays. Avec 36% d'opinions favorables, la Suède enregistre le plus fort taux de soutien à l'idée. Dans la plupart des pays, une majorité de sondés estime que le fait qu'un nombre croissant de groupes différents habitent le pays n'a que peu d'incidence sur leur qualité de vie. 

Le sondage a été mené dans dix pays européens et aux États-Unis sur 11 494 personnes du 4 avril au 12 mai 2016, soit avant le référendum britannique sur le Brexit, et avant l'attentat de l'aéroport d'Istanbul-Ataturk, fin juin. 

Ouest-France

La fraude aux allocs explose. À qui la faute ?

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Dans son rapport annuel publié jeudi dernier, la Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF) nous informe que, pour 2015, ce sont près de 40.000 fraudes (+22 % par rapport à 2014) qui ont été détectées, pour un total de près de 250 millions d’euros (+18 % par rapport à 2014), soit une moyenne de 6.250 euros par fraude. Près de 75 % des fraudes sont dues à des omissions ou de fausses déclarations, notamment sur les ressources réelles perçues. C’est le RSA qui constitue le « poids lourd » de la fraude aux allocations, soit 68,5 % des fraudes avérées.

Depuis quelques années, les contrôles sont mieux ciblés, notamment grâce au « data mining », qui permet d’extraire automatiquement des informations grâce à des méthodes statistiques et mathématiques, révélant donc des incohérences. De plus, les contrôles au domicile se sont vus renforcés et continueront de l’être.

On pourrait me rétorquer, et à raison, que comparée aux 2,6 milliards d’euros récupérés en 2015 via des évadés fiscaux « repentis », la fraude aux prestations sociales est insignifiante. Cependant, et au-delà des chiffres, le problème n’est pas de savoir qui, entre celui qui trompe la CAF et celui qui cache son argent à l’étranger, est le pire des salauds. Ce n’est pas parce qu’il existe pire que soit que l’on gagne forcément en vertu. Au final, le fraudeur de prestations sociales et le fraudeur fiscal sont jumeaux en idées, seuls leurs moyens pour abuser de la communauté nationale pour faire du profit divergent. En somme, leur philosophie est la même que Hollande, « ça ne coûte rien, c’est l’État qui paye ».

Pour La Dépêche du Midi, la fraude aux allocations ne serait qu’une « fraude de survie ». Soit un joli qualificatif en forme d’excuse trouvé afin de ne pas vexer les fraudeurs en question, mais également pour ne pas affoler les contributeurs, puisque au lieu d’assister des vies, ils les sauvent ! Une « fraude de survie » ne servirait donc pas à s’enrichir mais juste à améliorer les fins de mois. Donc, si l’on vole son voisin sans chercher à s’enrichir, s’agit-il d’un « vol de survie » ?

La fraude est comme un mensonge ayant une valeur monétaire : il entretient un climat malsain et répand un sentiment d’injustice qui deviendra explosif. Quant au système de protection sociale lui-même, force est de constater qu’avec plus de 70 milliards d’euros dépensés en prestations diverses à 11,8 millions d’allocataires, la fraude ne concernerait donc que 0,33 % de la population des bénéficiaires. Cependant, cette colossale somme d’argent, correspondant à huit fois le budget de la justice, démontre un constat encore plus alarmant que la fraude.

Notre système de protection sociale devait, à son origine, juste « aider les plus nécessiteux à court terme ». Aujourd’hui, il est devenu pour beaucoup un « complément de revenu », créant donc une dépendance dangereuse vis-à-vis de l’État. Ce dernier, pour pérenniser le système, n’a d’autre choix que d’emprunter. Comme le disait Reagan : « L’État ne règle pas les problèmes, il les subventionne. »

Xavier Scott
 

Drapeaux algériens et casse en marge de la finale de l’Euro

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Dimanche 10 juillet, la France perdait contre un Portugal solide mais sans génie, en finale de l’Euro 2016. Je laisse le soin aux experts du jeu de déterminer ce qui fut fatal à cette équipe de France. Je vais, pour ma part, m’intéresser aux violences « en marge » de la finale.

Comme d’habitude, l’anti-France était de sortie, trouvant un prétexte pour manifester bruyamment, et violemment, sa haine de notre pays. Les témoignages de badauds concordent avec les vidéos qui ont été diffusées sur Internet. Dès avant le match, des débordements étaient à regretter aux abords de la fan-zone près du Trocadéro, illustrés par des photos sidérantes montrant d’immenses nuages de fumée sous la tour Eiffel.

La fête ? Non, des images de guerre. Les forces de l’ordre ont été obligées de charger des groupes de racailles – car c’est ainsi qu’il faut les nommer, qui se sont dévoués pour mettre à nouveau une ambiance détestable au cœur d’un grand rassemblement populaire. Est-il toujours possible, au juste, d’assister dans le calme à une manifestation quelconque sans qu’elle ne finisse irrémédiablement gâchée par des perturbateurs ?

Les dégâts ont été si considérables que la tour Eiffel était fermée aux visiteurs lundi 11 juillet. La Société d’exploitation de la tour Eiffel expliquait, dans un communiqué, que la situation actuelle ne permettait pas « d’ouvrir aujourd’hui dans des conditions de sécurité correctes ». Des « supporters », avec de gros guillemets, ont brûlé des poubelles, des scooters et même une voiture.

Après le match, le centre-ville de Paris fut pris d’assaut par des supporters de l’Algérie, et parfois de la Côte d’Ivoire. J’ignorais que ces deux pays participaient à l’Euro de football, mais passons. « One, two, three : viva l’Algérie ! » pouvait-on entendre sur les Champs-Élysées. Ces gens ne fêtaient pas la victoire du Portugal, mais la défaite de la France, pays honni.

La confusion était si grande que les journalistes de Libération ont diffusé, aux alentours de 23 h 30, un article sous-titré « Décalage. Sur les Champs-Élysées, les supporteurs français sont prostrés sur leur smartphone tandis que les supporteurs portugais sont aux anges », illustré par une photo de personnes portant des drapeaux extra-européens, de pays du Maghreb et d’Afrique subsaharienne ! Ridicule… Soit les journalistes de Libération sont très mauvais en géographie, soit ils désinforment sciemment, soit ils ont voulu prouver qu’une partie de la jeunesse profitait de toutes les occasions possibles pour attaquer le pays qui les héberge. Je vous laisse juges.

Christopher Nunès, ancien journaliste de BFM TV, indiquait sur Twitter qu’il avait surpris un homme lancer une bouteille devant les CRS, en scandant « Vive Daech ». Pourtant, la plupart des journalistes et commentateurs se refusaient à relayer ces informations ce 11 juillet. Le blogueur Koztoujours, Bisounours devant l’éternel, se contentant d’expliquer que ces actes n’étaient pas « représentatifs ». Ils se reproduisent pourtant à chaque événement…

Gabriel Robin
 

mardi, 12 juillet 2016

Une majorité d'Européens lie terrorisme et réfugiés

SondageSelon un sondage paru lundi, au moins la moitié des personnes interrogées dans dix pays européens jugent que l'arrivée des demandeurs d'asile «accroît le risque terroriste».

Une majorité d'Européens estime que l'afflux de réfugiés sur le continent augmente le risque d'attentats et une forte proportion s'inquiète des conséquences pour leur emploi, selon une enquête publiée lundi par l'institut américain Pew Research.

Dans huit des dix pays examinés, représentant 80% de la population européenne, au moins la moitié de l'opinion juge que l'arrivée des demandeurs d'asile «accroît le risque terroriste». Plus d'un million ont été enregistrés en Europe en 2015, fuyant notamment la guerre en Syrie.

La proportion atteint un record (76%) en Hongrie et en Pologne (71%), pays qui ont proportionnellement accueilli peu de migrants et dont les gouvernements ont adopté des politiques très fermes à l'égard des réfugiés. Les Allemands, qui ont accueilli le plus important nombre de migrants, sont 61% à partager cette inquiétude, les Italiens 60% et les Britanniques 52%.

46 % en France

Paradoxalement en France, pays durement frappé par des attentats en 2015, une majorité (51%) ne partage pas cette opinion, 46% jugeant que le risque est accru.

De manière générale, «la crise des réfugiés et la menace terroriste sont très clairement liées dans l'esprit de nombreux Européens», juge l'institut Pew Research, en soulignant que «l'envolée récente du nombre de réfugiés en Europe a pris une place prépondérante dans la rhétorique anti-immigrés des partis d'extrême droite sur tout le continent et dans le débat très controversé autour de la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne».

L'inquiétude des Européens s'étend aussi à leur situation économique. Une proportion importante voit dans l'arrivée des réfugiés «un fardeau» car ils sont «susceptibles» de «prendre nos emplois et nos allocations sociales», selon Pew. Elle atteint 82% en Hongrie, 75% en Pologne, 72% en Grèce, 65% en Italie et 53% en France.

L'Allemagne ne partage pas cette crainte

Au total, cette opinion domine dans sept des dix pays étudiés. C'est paradoxalement en Allemagne, pays le plus concerné par les réfugiés, qu'une majorité de la population (59%) ne partage pas cette crainte.

Au-delà, le sondage montre une augmentation des sentiments négatifs des Européens à l'égard des musulmans, y compris en France où cependant seule une minorité (29%) partage ce sentiment, selon l'enquête.

Les Européens sont globalement plus nombreux à penser que la diversité culturelle et ethnique est une mauvaise chose pour leur pays que l'inverse. Et une majorité juge qu'il est important de partager des habitudes et traditions communes pour appartenir réellement à une communauté nationale.

Ce sondage, qui concerne aussi l'opinion aux Etats-Unis, a été effectué par Pew auprès de 11.494 personnes au total entre le 4 avril et le 12 mai.

Source : tdg.ch

Talence : L’école de moto va-t-elle être remplacée par une mosquée ?

Le dossier de la mosquée de Talence est sur la table depuis de nombreuses années. Malgré l’opposition des riverains (qui avaient demandé au tribunal administratif d’annuler le permis de construire), le maire de Talence persiste dans son soutien au projet, à la grande satisfaction de Mohamed Boultam. Ce dernier, président de l’Association musulmane à Talence, faisait partie du comité de soutien du maire Alain Cazabonne lors des dernières élections municipales.

Mais l’association a du mal à réunir les fonds qui serviront à financer la construction de ce lieu de culte, après l’achat à la Ville d’un terrain de 1571 m2 pour 180.000 euros. Selon l’Association musulmane à Talence « le coût estimé de la construction est de 800 000 € (gros œuvre & second œuvre). L’objectif est de collecter 200 000 € fin juillet afin de financer le démarrage des travaux, Qu’Allah vous récompense et vous réserve une demeure au Paradis ». Selon nos informations, seuls 51 000 euros ont pour l’instant été réunis. Il est donc fort peu probable qu’une nouvelle mosquée voit le jour chemin des Maures à Thouars.

Cependant, si cette  construction se confirmait, cela entraînerait la disparition de l’Ecole talençaise des sports motorisés (ETSM), installée sur ce même espace depuis dix-huit ans et qui reçoit chaque année un millier de jeunes pour une formation à l’éducation routière.

Ces derniers ont donc lancé une pétition (signée pour l’instant par près de 1500 personnes) : « L’ETSM et l’ensemble des pratiquants souhaitent pouvoir bénéficier d’un autre terrain sur Talence afin que l’activité puisse se poursuivre, or pour l’heure aucune solution concrète n’a été apportée ».

Source : infos Bordeaux

A Beauvais, « plaque tournante » européenne, la tentation d’une sortie de l’UE

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Aux touristes qui se rendent à Beauvais (Oise), le nom de la ville évoque désormais moins son immense cathédrale gothique que l’étape obligée sur leur trajet low cost en Europe. Bien connu des étudiants fauchés, son aéroport est aujourd’hui le royaume de la compagnie irlandaise Ryanair, dont les vols représentent 80 % du trafic. Il est aussi le symbole d’une certaine Europe, où transitent chaque année quatre millions de touristes, de professionnels et de travailleurs détachés venus des quatre coins de l’Union européenne (UE).

Le regard que portent les 55 000 habitants de Beauvais sur l’Europe n’en est pas moins sévère. En 2005, plus de 60 % d’entre eux avaient voté « non » au référendum sur le traité constitutionnel (pour moins de 55 % au niveau national). En décembre 2015, c’est le très eurosceptique Front national qui est arrivé en tête au premier tour des régionales avec 34 % des voix. Le Brexit – la sortie du Royaume-Uni de l’UE – semble avoir ouvert une brèche. Et si la France quittait à son tour l’UE, comme le propose Marine Le Pen ? Chez les Beauvaisiens, l’idée d’un « Frexit » fait son chemin.

« Mieux vaut arrêter les frais tant qu’il est temps »

Pour Thérèse et son fils Etienne (les prénoms ont été changés), petits commerçants, la réponse est évidente. « S’il y a un référendum aujourd’hui sur la sortie de la France, je vote oui, lance le quadragénaire aux cheveux longs sur un ton sans appel. Je souhaite la fin de l’UE. Et comme la France est un pays fondateur, si elle sort, l’Europe n’existera plus. » 

 Hostile depuis toujours à l’UE, cet électeur du FN avait déjà voté non en 1992 au référendum sur le traité de Maastricht. Il reproche à l’Europe de donner « trop à certains pays », « beaucoup aux agriculteurs », mais à lui, « rien, zéro retombée ». La question des migrants, que les partisans du Brexit ont agitée comme une menace outre-Manche, alimente ici aussi l’incompréhension, voire le rejet. Sans compter « ces terroristes qui passent les frontières comme ils veulent en Europe, peste Etienne. Mieux vaut arrêter les frais tant qu’il est temps ».

Chez lui, il a gardé une copie du traité de Maastricht. « C’est une pièce à conviction », s’amuse-t-il. « J’ai essayé de le lire mais c’est incompréhensible », s’agace aujourd’hui encore sa mère. Elle aussi voterait pour le « Frexit ». « On y laissera quelques plumes, mais après on remontera la pente. » Malgré tout, « Marine [Le Pen] idéalise. Tout ne se ferait pas aussi facilement qu’elle le dit ».

Pro-européen, mais pas hostile à un « Frexit »

A l’extrême gauche, le discours de Jean-Luc Mélenchon appelant la France à « sortir des traités européens » rencontre lui aussi de l’écho. De fil en aiguille, certains habitants, pourtant pro-européens, en viennent à envisager la sortie de la France de l’UE comme une option possible.

C’est le cas d’André Alluchon, enseignant à la retraite et vieux militant associatif. En 2005, il avait voté non au référendum par rejet envers « l’Europe des banques et des capitalistes » que proposait, selon lui, le traité constitutionnel.

Douze ans après, le constat est amer. Sur le plan économique, « l’Europe est devenue ce que je craignais ». Sur le plan politique et humain, c’est pire. « La xénophobie et l’extrême droite se répandent partout, se désole-t-il. Ma famille a souffert des deux guerres mondiales. Un aïeul est mort à Verdun, un autre a été déporté à Buchenwald. Donc l’Europe comme espace de paix, ça avait un sens. Mais aujourd’hui, l’UE aboutit à l’inverse de ce qu’on voulait au départ. Je ne vois pas l’intérêt. »

Il continue d’appeler à « contruire une autre Europe ». A défaut, cet « Européen convaincu » ne dirait pas non à un « Frexit ». « Je suis hésitant. Je pourrais être pour, à condition que ce soit sans le FN au pouvoir. »

« Un risque mesuré »

Ceux qui avaient dit oui au traité constitutionnel sont eux aussi en proie au doute. A l’image de Sébastien, jeune sapeur-pompier aux yeux clairs, qui regrette son vote de l’époque. « J’ai l’impression que l’Europe est presque fictive, on ne s’engage pas tous de la même façon dans les conflits à l’étranger, on n’applique pas tous la même politique économique… On est une entité commune, mais à l’intérieur, chacun fait sa sauce. » Il déplore aussi « la hausse du chômage, et l’écart qui se creuse entre les classes sociales ».

Un « Frexit » serait donc « un risque mesuré, mais ce n’est pas inenvisageable. Il faut juste voir si la France aurait les reins assez solides pour assurer d’un point de vue militaire et économique ». Le précédent créé par le Royaume-Uni sera observé à la loupe : « Les Anglais serviront peut-être de test, pour voir comment ça se passe. »

La pédagogie comme rempart ?

La perspective d’une sortie de la France de l’Union européenne fait en revanche frémir Marian Wielezynski, président du comité de jumelage de Beauvais. « C’est aberrant, et ce serait complètement irréalisable », lâche le vieil homme. Pour lui, qui considère que « le jumelage sert à fabriquer des Européens sur le terrain », le Brexit a été « un coup de massue. Ça traduit un échec ».

La semaine dernière, pendant la fête locale, il a reçu cinq Anglais de Maidstone, la ville britannique jumelée avec la commune, et dont la population a largement voté en faveur du Brexit. Le choc était encore tel que ni lui, ni eux n’ont évoqué le sujet. « On a senti qu’ils ne voulaient pas en parler. On est restés impassibles. Ça a été a complètement refoulé », glisse-t-il en touillant son jus de tomate, le regard un peu perdu.

Il oscille entre incrédulité et fatalisme face à un potentiel « effet domino », avec la perspective d’une dislocation de l’Europe. « Maintenant on peut s’attendre à tout », dit-il en haussant les épaules. Comme beaucoup d’autres, il estime que l’Europe s’est élargie « trop vite », et aimerait « revenir au noyau dur, l’Europe des 12, pour faire des choses solides ».

La sénatrice et maire LR de Beauvais, Caroline Cayeux, espère repousser l’idée de la sortie de la France de l’UE, « une pure folie », en « faisant de la pédagogie » auprès des habitants. « On a toujours considéré que Beauvais est une ville carrefour vers l’Europe, car l’aéroport est une plaque tournante, explique-t-elle. Il permet aussi d’optimiser l’attractivité des entreprises locales, qui peuvent rejoindre très vite des capitales européennes. » « Il faut expliquer à quoi sert l’UE et ce qu’elle leur rapporte », assure-t-elle, tout en appelant à « refondre les institutions européennes ».

Quand la ville organise des tombolas, les jours de fête, l’aéroport offre souvent un billet d’avion. Pas sûr que cela soit suffisant pour réconcilier les Beauvaisiens avec l’Europe.

 
Faustine Vincent (Envoyée spéciale à Beauvais)

Source : Le Monde

Le Mexique ne paiera "en aucun cas" le mur anti-immigration voulu par Trump

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Etats-Unis. Le président mexicain a affirmé dimanche que son pays ne paierait pas un centime pour la construction du mur voulu par le candidat républicain à la Maison-Blanche Donald Trump, pour stopper l'immigration en provenance du Mexique.

C'est l'une des propositions phare de Donald Trump. Pour stopper l'immigration illégale en provenance du Mexique, le candidat républicain à la présidence américaine a promis de construire un mur le long de la frontière. Une construction immense, de 1 600 kilomètres de long, dont il a estimé le coût à 8 milliards de dollars. Selon lui, c'est le Mexique qui s'acquittera de cette somme considérable.

Hors de question, a assuré hier le président mexicain Enrique Peña Nieto. "En aucun cas le Mexique ne paiera pour ce mur", a-t-il affirmé en anglais lors d'une interview sur CNN. Sans s'opposer à la volonté de Washington, il affirme qu'il ne soutiendra pas financièrement le projet du milliardaire, malgré la relation de "coordination, de collaboration et de coopération" entre les deux Etats en matière de sécurité.

 

Source : valeurs actuelles

Nord. Démantèlement du camp de migrants de Steenvoorde

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La préfecture du Nord a procédé, lundi matin, au démantèlement du camp de migrants de Steenvoorde, au sein duquel vivaient une soixantaine de personnes. L'opération s'est déroulée "sans incident".

Le camp de Steenvoorde, où vivaient une soixantaine de migrants le long d'une autoroute, a été évacué lundi matin « sans incident », a indiqué la préfecture du Nord. 

« Le camp de Steenvoorde a été fermé en exécution d'une décision de justice prononçant l'évacuation de migrants illégalement installés sur un terrain privé », a déclaré une porte-parole de la préfecture du Nord, confirmant une information de La voix du Nord. « Tout s'est déroulé sans incident, 65 migrants ont été orientés vers des Centres d'accueil et d'orientation (CAO) », a-t-elle ajouté.

Le long de l'autoroute reliant Lille à Dunkerque, à Steenvoorde, commune de 4 000 habitants, des migrants africains vivaient sous des tentes, au milieu d'un champ boueux, à côté de quelques vaches.

Comme la plupart des autres camps de la région, ce petit camp comparé à ceux de Calais (entre 4 500 et plus de 6 000 personnes selon les sources) ou Grande-Synthe (800) était situé à proximité d'une aire de repos où des camions stationnent. Généralement la nuit, les migrants tentaient de grimper dans les poids lourds pour rejoindre l'Angleterre, via Calais.

 

Source : Ouest France

Projet de construction d’une mosquée à Talence: communiqué de Bruno PALUTEAU

Bruno Paluteau, Conseiller régional FN de la Nouvelle-Aquitaine s’étonne du projet de construction d’ une mosquée, sur une parcelle de terrain vendue par la ville en 2013, située chemin des Maures, dans le quartier de Thouars à Talence.

 En effet, le financement de ce lieu de culte apparait obscur, de nombreuses associations de riverains talençaises mais aussi de Gradignan et de Villenave d’ Ornon s’ élevent contre cette perspective. Enfin, l’ école de moto ETSM, véritable relai social local depuis 1998, sera chassée par cette construction.

Le Front National, aux cotés des habitants, s’ oppose à ce projet et soutient la pétition en faveur du maintien de l’ ETSM à Talence.

 

 

                   Bruno PALUTEAU

Conseiller municipal de Bègles

Conseiller  régional de Nouvelle-Aquitaine

Source : Fn33

lundi, 11 juillet 2016

Doit-on s'attendre à un Finxit? Une pétition pour le référendum progresse

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Une initiative populaire en faveur de l'organisation d'un référendum sur une sortie éventuelle de la Finlande de l'Union européenne a recueilli en moins d'un mois la moitié des signatures requises.

Une pétition en faveur de l'organisation en Finlande d'un référendum sur le maintien ou non du pays au sein de l'Union européenne a déjà recueilli 27.100 signatures et ce, en moins d'un mois, rapporte la presse locale, rappelant que pour que ce document soit examiné par le parlement, il faut qu'au moins 50.000 personnes le signent dans un délai de six mois.  

Cette pétition qui a été publiée il y a trois semaines sur Internet avait été rédigée par le chef de l'organisation de jeunesse du parti d'extrême-droite Vrais Finlandais, Sebastian Tynkkynen. Connu pour ses tendances eurosceptiques, ce parti a appelé les citoyens à organiser un référendum sur un Finxit.

"La prise de décisions concernant la Finlande est déléguée à Bruxelles plus que cela est nécessaire (…) Pour recouvrer son indépendance, le pays devra quitter l'UE", stipule le document. 

Le 23 juin dernier, à 51,9% le Royaume-Uni a choisi de quitter l'UE. Le premier ministre finlandais Juha Sipila a déclaré à l'époque qu'un tel référendum n'était pas d'actualité pour son pays.

Source : Sputniknews

L'avocat de Salah Abdeslam porte plainte contre le député Thierry Solère

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Franck Berton accuse le député LR Thierry Solère d'avoir porté atteinte à la vie privée de son client, Salah Abdeslam, lors de sa visite à la prison de Fleury Merogis. Il va porter plainte.

La polémique sur les conditions de détention de Salah Abdeslam, soulevée par le député LR Thierry Solère, ne s'éteint pas. Mardi soir, l'avocat du terroriste soupçonné d'être le "cerveau" des attentats du 13 novembre a interpellé le ministre de la Justice et lui a annoncé qu'il comptait porter plainte pour atteinte à la vie privée rapporte l'Obs

Depuis dimanche, le député enchaîne les plateaux radios et télés pour dénoncer une détention qui serait, selon lui, plutôt confortable, avec notamment un accès exclusif à une "salle de sport". Une dénonciation qui a donné lieu à droite et à l'extrême-droite à des extrapolations parfois farfelues. Car en réalité, Salah Abdeslam ne bénéficie d'aucun traitement de faveur. 

Dans un courrier adressé à Jean-Jacques Urvoas, Franck Berton dénonce le fait que le parlementaire Les Républicains ait pu visionner les images de la vidéo-surveillance dont le détenu fait l'objet, 24 heures sur 24, pour ensuite en faire le récit en public. 

Selon l'avocat, Thierry Solère a "méprisé" les droits de son client, "le travail des magistrats et la douleur des parties civiles". L'avocat déposera donc le 11 juillet un référé liberté devant le tribunal administratif pour atteinte au respect du droit à la vie privée. 

"Le quartier d'isolement connaît rarement une occupation à 100%"

Pour tenter d'éteindre la polémique, Jean-Jacques Urvoas a justifié point par point les critiques soulevées par Thierry Solère: "J'ai cherché à concilier les exigences judiciaires à des considérations de sécurité intérieure à la bonne marche de la Justice sans préjudice pour les conditions de détention générale", écrit le ministre de la Justice. 

"Quatre cellules ont été neutralisées dans son environnement immédiat, confirme le ministre. Ce choix n'a en rien entamé les capacités d'accueil au sein du quartier d'isolement qui ne connaît que rarement une occupation à 100%", précise-t-il. Une réponse à ceux qui s'insurgeait que Salah Abdeslam ait quatre cellules pour lui tout seul alors que la surpopulation carcérale est une réalité à Fleury-Mérogis. 

Enfin, Jean-Jacques Urvoas a justifié le recours à une salle de sport "privative", rapporte le Huffington Post: en isolement, Salah Abdeslam ne peut fréquenter la salle de la prison. Un appareil de musculation a été installé dans une cellule voisine, sans entacher les règles de détention. 

Source : L'express

En Californie, l'immigration illégale occupe toute la campagne électorale

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Au moment où Barack Obama s'engage officiellement dans la campagne d'Hillary Clinton - c'était hier soir en Caroline du Nord à l'autre extrémité du pays - les 11 millions d'immigrés sans papiers sont devenus l'enjeu politique du moment.

Dans l'Etat de Californie, ils sont près de 3 millions sur une population de 39 millions.

Les sociologues y voient un laboratoire. Politiquement, c'est un marqueur. Chacun connaît les propositions explosives de Donald Trump sur le sujet et son programme : la construction d'un mur de 3.000 kilomètres de long entre les Etats-Unis et la Mexique et le renvoi de millions de clandestins.

En avril dernier, le milliardaire était accueilli en Californie sous les huées et la police chargée de le protéger avait été bombardée par des oeufs. Côté démocrate, Obama a permis l'intégration de beaucoup de clandestins/ mais il en aussi renvoyé près de deux millions et demi chez eux. Et le mois dernier la Cour suprême a bloqué des mesures de régularisation temporaires voulues par la Maison blanche concernant 4 millions de migrants.

Un enjeu de campagne mais aussi une réalité quotidienne avec laquelle la Californie doit composer.

Dans le Golden State nombre de sans papiers font tellement partie de la vie quotidienne et sont devenus si indispensables à la réussite de l'économie que des initiatives se multiplient pour les intégrer.

Depuis un an, raconte le Los Angeles Times, des centaines d'immigrants illégaux bénéficient d'une loi californienne qui leur permet de s'installer comme coiffeurs, mécaniciens, agents de sécurité, mais aussi pour les plus diplômés en tant que médecins, infirmiers, psychologues, ou pharmaciens.

Autant de professions très demandées en Californie et qu'ils pratiquaient souvent dans leur pays d'origine -le Mexique - dans la plupart des cas.

Dans l'espoir de toucher du doigt le rêve californien, beaucoup d'entre eux s'étaient fait embaucher pour récolter des fruits ou comme employés de maison. La Californie les autorise aussi à obtenir un permis de conduire... à condition qu'ils fournissent la preuve de résider sur place et qu'ils passent des tests écrits ainsi qu'un examen de la vue.

Dans ce domaine, la Californie ne figure pas parmi les pionniers. Une dizaine d'autres Etats américains offrent déjà cette possibilité. Mais le nombre d'immigrants clandestins sur le territoire californien en fait une mesure phare.

Depuis un an et demi, la délivrance de ces permis spécifiques aux immigrés a explosé. Des centaines de milliers d'étrangers ayant besoin d'une voiture pour leur travail ou amener leurs enfants à l'école en ont bénéficié.

Ce document destiné à améliorer la sécurité routière n'est toutefois pas reconnu comme une pièce d'identité au niveau fédéral.

Bertrand Gallicher

Source : Franceinter