dimanche, 27 mars 2016
Bruxelles: une importante opération antiterroriste en cours
Une nouvelle importante opération de police antiterroriste était en cours vendredi en début d’après-midi dans la commune de Schaerbeek à Bruxelles, ont annoncé des médias.
Les unités spéciales de la police fédérale ont pénétré dans une habitation de Schaerbeek, et une explosion a été entendue, selon l’agence de presse Belga, et un homme a été « neutralisé » selon la chaîne publique RTBF, informations qui n’ont pas été confirmées officiellement.
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Migrants: la Bulgarie prête à installer une clôture à la frontière grecque
Le Premier Ministre bulgare Boïko Borissov n’a pas exclu vendredi d’ériger une « barrière » à la frontière grecque si une nouvelle route migratoire se mettait en place dans cette zone.
« La principale menace que je vois en ce moment est du côté de la frontière grecque, qui est très longue et mal protégée », a déclaré le chef du gouvernement au parlement.
« Nous disposons d’informations selon lesquelles des groupes de 1.000 à 2.000 personnes sont en train de s’organiser. Nous sommes prêts à prêts à prendre des mesures et, si nécessaire, à installer une barrière ».
Il avait déjà annoncé le 5 mars un renfort de 400 hommes à cette frontière de plus de 400 kilomètres. La Bulgarie a déjà installé à sa frontière avec la Turquie près de 100 km clôture de barbelés et prolonge actuellement ce dispositif qui devrait atteindre 132 kilomètres d’ici à l’été.
Elle y maintient également 2.000 membres des forces de sécurité.
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Attentats de Bruxelles: un Français mort, et douze blessés
Un Français a été tué, douze autres blessés dont trois grièvement dans les attentats de Bruxelles, a annoncé vendredi le Quai d’Orsay, selon un nouveau bilan des victimes françaises.
Le précédent bilan établi jeudi faisait état de 11 Français blessés, dont quatre dans un état grave.
#Bruxelles nous avons le regret d’annoncer le décès d’un français. Nous soutenons sa famille avec la quelle nous sommes en contact permanent
— Romain Nadal (@NadalDiplo) 25 mars 2016
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L'avocat de Salah Abdeslam a porté plainte contre le procureur de Paris
Sven Mary, l’avocat du suspect-clé des attentats de Paris Salah Abdeslam, a porté plainte « avec constitution de partie civile » contre le procureur de Paris, François Molins, pour violation du secret de l’instruction, a indiqué vendredi le parquet de Bruxelles.
« Une plainte, avec constitution de partie civile, a été déposée hier (jeudi) devant un juge d’instruction pour violation de l’instruction », a déclaré un porte-parole du parquet de la capitale belge, Denis Goeman. En droit belge, une plainte avec constitution de partie civile entraîne automatiquement la saisine d’un juge d’instruction, qui effectuera une enquête à charge et à décharge.
A l’issue de celle-ci, c’est une juridiction d’instruction, la chambre du conseil, qui décidera si la plainte débouche sur un non-lieu ou l’affaire doit être renvoyée devant un tribunal.
L’audition de Salah Abdeslam
Le procureur de Paris avait annoncé le 19 mars que Salah Abdeslam, arrêté la veille à Bruxelles, avait déclaré aux enquêteurs belges qu’il « voulait se faire exploser au Stade de France » à Saint-Denis le soir des attentats, avant de faire « machine arrière ».
Le 20 mars, Me Mary s’était insurgé contre ces déclarations estimant que « la lecture d’une partie de l’audition de Salah Abdeslam en conférence de presse constitu(ait) une violation » du secret de l’instruction. Le lendemain, François Molins s’était dit « très serein sur cette question », lors d’une conférence de presse à Bruxelles avec le procureur fédéral belge.
Le procureur de Paris avait rappelé que le code de procédure pénale « portait le principe de secret de l’enquête et de l’instruction mais autorise le procureur à rendre publics des éléments objectifs tirés de la procédure ». « Je pense que c’est ce que j’ai fait », avait-il argué.
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Attentats de Bruxelles: deux arrestations en Allemagne
Deux hommes soupçonnés d’être liés aux auteurs des attentats de Bruxelles ont été appréhendés par la police allemande, rapporte ce vendredi Der Spiegel. Selon l’hebdomadaire, les deux suspects, arrêtés mercredi près de Francfort, ont reçu des SMS peu de temps après les attaques. Des messages qui évoquaient Khalid El Bakraoui, le kamlikaze du métro Maelbeek.
Le ministère allemand de l’Intérieur a refusé de commenter les informations du Spiegel, qui précise que les messages contenaient le mot « fin » (en français) et qu’ils ont été reçus trois minutes après l’explosion à la station de Maelbeek.
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Attentats: "Les têtes pensantes sont des gens que l’on connait bien", avance Trévidic
Il a suivi la plupart des affaires de terrorisme ces dernières années. Marc Trévidic, ancien juge au pôle antiterroriste de Paris, est revenu vendredi soir sur les avancées de l’enquête des attentats de Bruxelles qui fait désormais le lien avec ceux du 13 novembre à Paris. « C’est tellement vieux les réseaux franco-belges en la matière », décrit-il.
Alors qu’il s’exprime sur BFMTV pour la première fois depuis l’arrestation de Salah Abdeslam, Marc Trévidic explique que « ce qu’il s’est passé en Belgique à partir de l’arrestation d’Abdeslam a précipité les choses ». Selon le magistrat, les attaques de Bruxelles « devaient certainement être beaucoup plus organisées, plus programmées ».
« Il y en a d’autres à interpeller »
Si ces arrestations mettent un coup de frein à cette filière, Marc Trévidic est pessimiste sur l’avenir. « Quand on voit le nombre de matériel qui est saisi à différents endroits, le nombre de personnes impliquées que ce soit en France ou en Belgique, on se dit qu’on a quand même échappé au pire et qu’il devait sûrement se préparer quelque chose de très programmé, très organisé », poursuit-il.
« Là, ils sont quand même déstabilisés mais il y en a qui sont dans les rues », prédit-il. Je ne crois pas qu’il y avait une seule personne à Argenteuil avec tout ce qu’ils ont trouvé, ça me parait impossible. (…) Ca laisse penser qu’il y en a d’autres à interpeller le plus vite possible et qu’ils pourraient faire des choses comme ça s’est passé à Bruxelles. »
Abdeslam, « une personnalité complexe »
Mais pour l’ancien juge du pôle antiterroriste, les événements tragiques de ces derniers mois en Europe ne sont pas le fruit d’apprentis jihadistes. « Pratiquement tous les gros réseaux que l’on a eu à traiter ces dernières années sont des réseaux franco-belges, détaille Marc Trévidic. Dans les années 90, c’était le réseau Farid Melouk, qui est certainement l’un des penseurs de ce qu’il nous est arrivé le 13 novembre et en Belgique. »
« Les têtes pensantes sont malgré tout des gens que l’on connait bien », insiste-t-il. Assurant que pour « comprendre qui dirige », il faut se pencher sur les jihadistes « anciens ».
Plus précisément sur le cas de Salah Abdeslam, Marc Trévidic estime que le terroriste présumé « a une personnalité plus complexe que celle de l’automate terroriste qui vient se faire exploser ». « Il y a quand même des failles, des retours en arrière, des choses qui seront certainement à exploiter », imagine le magistrat, qui pense qu’il doit exister « une façon peut-être de l’interroger qui peut être payante » pour l’amener à parler car « il dit beaucoup de mensonges ». Car même si Abdeslam « minore » sa participation aux attentats du 13 novembre, « elle est énorme », conclut Marc Trévidic.
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La Pologne fait le choix de la politique familiale plutôt que l’immigration de remplacement
A partir du 1er avril l’Etat polonais versera aux familles 500 zlotys (environ 120 €) par enfant et par mois à partir du deuxième enfant. Ce montant, dans un pays où le salaire net moyen est de 2800 zlotys par mois, représentera une aide non négligeable, notamment pour les familles avec 4 enfants et plus dont le quart environ vivent avec un revenu en dessous du minimum vital (statistiques de 2012). Depuis la chute du communisme en 1989-90, c’est la première fois que des allocations familiales de ce type sont mises en place en Pologne. Cette allocation ne sera pas conditionnée au niveau de revenu mais elle sera versée à partir du premier enfant pour les familles où le revenu par tête est inférieur à 800 zlotys (ou à 1200 zlotys pour les familles avec un enfant handicapé).
Cela faisait partie des promesses électorales du PiS qui souhaite mener une politique familiale volontariste pour contrer le désastre démographique. Car avec 1,3 enfants par femme, la Pologne est un des pays au monde avec le taux de fécondité le plus bas. Les contraintes financières liées au niveau des salaires encore bien inférieur à celui des pays d’Europe occidentale n’y est sans doute pas pour rien, puisque les Polonaises résidant au Royaume-Uni ont au contraire un taux de fécondité supérieur à 2,1.
Parallèlement, la nouvelle majorité conservatrice (PiS) au pouvoir depuis novembre a voté il y a quelques jours une nouvelle loi qui interdit aux tribunaux de confisquer des enfants à leurs parents au motif de l’incapacité financière de ces derniers a assurer des conditions de vie suffisantes. Jusqu’ici, il n’était malheureusement pas rare que des juges retirent la garde d’enfants à leurs parents justement pour des motifs liés au niveau de vie et aux conditions d’habitation.
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samedi, 26 mars 2016
Charleroi : un agent de sécurité dans le nucléaire assassiné, son badge volé
L'affaire ne devrait pas rassurer alors que la sécurité des sites nucléaires belges est pointée du doigt. Un agent de sécurité dans le nucléaire a été tué jeudi soir à Charleroi, en Belgique, et son badge lui a été volé rapporte ce samedi La Dernière Heure.
Le badge a rapidement désactivé.
Si les motifs de ce meurtre ne sont pas encore définis, les attentats qui ont frappé Bruxelles en début de semaine rendent l'enquête encore plus délicate. Des médias belges et internationaux ont rapporté vendredi que la cellule terroriste responsable de ces attaques avait prévu de fabriquer une «bombe sale» radioactive.
En effet, un physicien du Centre d'études nucléaires (CEN) de Mol, près d'Anvers, avait été espionné par les terroristes. A la suite des attaques survenues mardi à Bruxelles qui ont fait 31 morts, la sécurité avait été renforcée autour des deux centrales nucléaires de Belgique.
Une cyberattaque possible d'ici 5 ans
Vendredi, le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avait appelé les Etats à «renforcer la sécurité nucléaire» face au risque de «terrorisme nucléaire», quelques jours après les attentats djihadistes qui ont ensanglanté Bruxelles.
La prise de contrôle d'une centrale nucléaire par des mouvements djihadistes via l'internet pourrait devenir une réalité «avant cinq ans», a admis ce samedi le coordinateur de l'Union européenne pour la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchov dans La Libre Belgique. Il évoque notamment la prise de contrôle du «centre de gestion d'une centrale nucléaire, d'un centre de contrôle aérien ou l'aiguillage des chemins de fer».
La miniaturisation des explosifs mais également la connaissance accrue des combattants de l'Etat islamique dans les biotechnologies constitueraient de réelles menaces pour l'avenir. Malgré les critiques, il estime que le département belge de la Défense est «assez bon» en matière de cybersécurité.
13:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Attentats de Bruxelles: un Français mort, et douze blessés
Le précédent bilan établi jeudi faisait état de 11 Français blessés, dont quatre dans un état grave.
#Bruxelles nous avons le regret d’annoncer le décès d’un français. Nous soutenons sa famille avec la quelle nous sommes en contact permanent
— Romain Nadal (@NadalDiplo) 25 mars 2016
13:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Charleroi : un agent de sécurité dans le nucléaire assassiné, son badge volé
L'affaire ne devrait pas rassurer alors que la sécurité des sites nucléaires belges est pointée du doigt. Un agent de sécurité dans le nucléaire a été tué jeudi soir à Charleroi, en Belgique, et son badge lui a été volé rapporte ce samedi La Dernière Heure.
Le badge a rapidement désactivé.
Si les motifs de ce meurtre ne sont pas encore définis, les attentats qui ont frappé Bruxelles en début de semaine rendent l'enquête encore plus délicate. Des médias belges et internationaux ont rapporté vendredi que la cellule terroriste responsable de ces attaques avait prévu de fabriquer une «bombe sale» radioactive.
En effet, un physicien du Centre d'études nucléaires (CEN) de Mol, près d'Anvers, avait été espionné par les terroristes. A la suite des attaques survenues mardi à Bruxelles qui ont fait 31 morts, la sécurité avait été renforcée autour des deux centrales nucléaires de Belgique.
Une cyberattaque possible d'ici 5 ans
Vendredi, le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avait appelé les Etats à «renforcer la sécurité nucléaire» face au risque de «terrorisme nucléaire», quelques jours après les attentats djihadistes qui ont ensanglanté Bruxelles.
La prise de contrôle d'une centrale nucléaire par des mouvements djihadistes via l'internet pourrait devenir une réalité «avant cinq ans», a admis ce samedi le coordinateur de l'Union européenne pour la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchov dans La Libre Belgique. Il évoque notamment la prise de contrôle du «centre de gestion d'une centrale nucléaire, d'un centre de contrôle aérien ou l'aiguillage des chemins de fer».
La miniaturisation des explosifs mais également la connaissance accrue des combattants de l'Etat islamique dans les biotechnologies constitueraient de réelles menaces pour l'avenir. Malgré les critiques, il estime que le département belge de la Défense est «assez bon» en matière de cybersécurité.
13:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Foules sentimentales : "On a nos pancartes et nos fleurs, nos slogans débiles et nos larmes"
La chronique d'Eric Zemmour sur RTL :
11:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
La menace terroriste, d’une ampleur inégalée ? Sans blague !
« La menace terroriste est d’une ampleur inégalée », a dit Manuel Valls mercredi matin sur France Inter. Aux yeux du citoyen français, belge ou européen, c’est la faillite de la politique sécuritaire de monsieur Valls, ministre de l’Intérieur puis Premier ministre, ou celle du ministre de l’Intérieur belge, qui semble d’une ampleur inégalée.
Les minutes de silence se suivent et se ressemblent, ici aux Invalides, là devant une salle de concert, là-bas devant les vestiges d’une rédaction, ou à l’entrée d’une école juive, un jour les couleurs françaises illuminant les bâtiments des édifices européens, le lendemain, les couleurs belges. Et demain, sans doute, les couleurs allemandes, néerlandaises, italiennes ou que sais-je.
Eh oui, monsieur Valls s’imagine que le citoyen français et européen n’avait pas remarqué l’ampleur inégalée de la menace. Ni de la faillite des politiques en la matière. Et monsieur Valls de nous annoncer sur un ton visionnaire de quel combat demain sera fait. Et il nous fait un dessin. Et, curieusement, beaucoup de ceux qui nommaient le péril aux quatre coins cardinaux du continent ces dernières années se retrouvaient – et se retrouvent encore – avec la justice de monsieur Valls et l’héritage Taubira aux fesses.
« La guerre contre le terrorisme sera le combat de toute une génération », dit encore notre Premier ministre au micro de France Inter. Nous ignorons, à vrai dire, ce qu’il entend exactement par là : la lutte va-t-elle durer le temps de toute une génération ? Ou la lutte devra-t-elle impliquer l’intégralité des membres d’une même génération ? Ou peut-être les deux, à savoir l’ensemble d’une génération tout au long de sa durée de vie ? Notons, au passage, l’honnêteté du propos : il ne s’agit pas ici, comme pour le chômage, de lancer des promesses à la légère et de s’engager à inverser mordicus la courbe du terrorisme d’ici le 31 décembre. Non, la promesse du terrorisme « combat de toute une génération », ce sera l’héritage qu’ils nous légueront, lui et ses amis.
Certes, le temps est loin où, pratiquant encore et toujours son métier d’homme de gauche, il crachait son venin en direction de la droite sur les bancs de l’Assemblée nationale, sur le thème du terrorisme. La gauche, en général, est bien plus hargneuse, malveillante, venimeuse que la droite. Phénomène que Malika Sorel a décrit dans son dernier ouvrage (Décomposition Française) :
La gauche a longtemps été créditée d’une image d’ouverture, de liberté, alors qu’elle est fermée et sectaire. La droite, qui est moins sectaire que la gauche et nettement plus ouverte à la contestation de ses idées politiques, est créditée d’une image fermée et plutôt autoritaire.
Ainsi, en novembre 2012, avec la posture qu’on lui connaît, monsieur Valls donnait une leçon « d’unité nationale » en s’adressant ainsi à la droite sur les bancs de l’Assemblée : « Le retour du terrorisme dans ce pays, c’est vous ! » La classe politique perdait son temps à se balancer son fumier électoral à la figure plutôt que de chercher en urgence à travailler à contrer le terrorisme dans un esprit d’unité.
C’est aux spectateurs du Bataclan que l’on a ensuite présenté l’addition. Esprit d’unité qu’ils prétendent nous vendre aujourd’hui, en défilant de manière ridicule, séparés de la populace par une armée de gardes du corps, sur 50 mètres s’il vous plaît, à la mémoire de Charlie.
Nous, on veut bien, Monsieur Valls, pour ne plus vous contrarier, que le retour du terrorisme dans ce pays, ce soit la droite. Mais vous, au pouvoir, auriez dû alors l’en expulser ; au lieu de quoi vous nous dites ce matin qu’il y restera au moins le temps d’une génération : est-ce vraiment mieux ?
Silvio Molenaar
11:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
M. Sapin, pire que naïf, vous êtes aveugle !
De manière abrupte et indigne, sans respect pour la souffrance du peuple belge, Michel Sapin a fustigé la naïveté des autorités belges face au communautarisme.
Mais notre ministre des Finances, qui pense que Molenbeek est la plaque tournante du djihadisme en Europe, oublie que le communautarisme existe en France. Nos villes disposent de quartiers où règne une loi hostile à notre République, un communautarisme créé par des gouvernements successifs laxistes qui ne garantissent pas la sécurité des Français et qui détruisent les fondements de notre société et de notre culture. Telle est la situation voulue par la gauche il y a 30 ans avec le droit à la différence, sans assimilation, intégration ni respect de notre nation, entraînant une dérive sociétale inéluctable. Le gouvernement de gauche, coupable de cette situation, le sait mais ne voudra pas l’avouer.
Ces quartiers populaires votant à gauche, M. Sapin ne souhaite pas créer d’amalgames, préférant que le désordre règne dans certains quartiers. Comme le rappelle Nicolas Dupont-Aignan dans ses tracts liés à la sécurité (et à la baisse du nombre des forces de l’ordre), des élus locaux corrompus ont pactisé avec les voyous, les salafistes et les communautés pour avoir la paix. Les voyous ou des terroristes sont laissés en liberté et nous ne rétablissons pas nos frontières, toujours passoires, seul moyen pourtant d’empêcher d’autres ennemis de notre nation de rentrer.
Pire : l’accord passé entre l’Europe et la Turquie active l’arrivée massive de migrants, donc des hors-la-loi qui rejoindront des quartiers communautarisés. Alors que certains pays ferment et renforcent leurs frontières, il est irresponsable de rester passif sur ce sujet.
Monsieur le Ministre des Finances, nous devons être tous unis face à la haine et à la barbarie. Avec vos propos, c’est l’hôpital qui se moque de la charité. Balayez devant votre porte avant de critiquer. Si vous traitez les Belges de naïfs, vous êtes bien aveugle sur la situation sécuritaire et sociale de notre pays, qui a besoin d’un retour de l’ordre, de la justice, d’actes forts garantissant la sécurité de nos citoyens et l’éloignement ou l’isolement (voire la peine de mort prônée par les Belges) de ceux qui combattent ou trahissent notre République.
Ludovic Demathieu
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Fabrice Caujolle : « On assiste à une radicalisation des détenus et aucune mesure concrète n’est proposée ! »
Fabrice Caujolle, responsable du syndicat Ufap-Unsa, déplore une radicalisation des détenus, entraînés par des meneurs. Il regrette qu’aucune mesure concrète ne soit proposée par l’administration pénitentiaire pour y remédier. Explication.
11:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tremblez, islamistes : Bisounoursator va frapper !
On entend des pessimistes, âmes tourmentées, se désoler de ce que l’Occident semble si démuni face au terrorisme islamique qui nous frappe dorénavant régulièrement. Nous serions trop peu combatifs, trop peu armés.
Il n’en est rien. L’Occident Bisounours ne manque pas d’armes, et il est prêt à s’en servir.
En voici une liste non exhaustive.
La marche blanche : arme essentiellement psychologique, destinée à faire honte à l’ennemi. Son efficacité n’est plus à démontrer : il paraît que certains membres de Daech reculent d’effroi en voyant les images de ces silencieux défilés, tels des vampires menacés par l’ail.
Les petits nounours : utilisant le même principe que la marche blanche, le petit nounours, ou plutôt l’accumulation de tas de petits nounours sur les lieux où des infidèles ont été démembrés, conduit les terroristes à mesurer brutalement l’étendue de leur méchanceté ! Bien fait, nous aussi, nous pouvons faire mal !
Le hashtag « Je suis… », dont on complète la formule en fonction du dernier lieu d’explosion meurtrière, conduit les terroristes à mesurer à quel point nous sommes nombreux, ce qui leur fait certainement un petit peu peur.
La réouverture des restaurants attaqués, la reprogrammation des concerts interrompus par des kalach’, tout reportage prouvant que « la vie continue », montrent à nos ennemis que rien ne peut nous abattre (hum) : les spectateurs d’un concert ou les consommateurs de pizza en terrasse qui sont tués sont aussitôt remplacés, tels des soldats tombant au front dont, inlassablement, d’autres soldats prennent la relève. « Ils sont vraiment invincibles ! » se disent les commanditaires de Daech.
Dans un style assez proche, les reportages « même pas peur », consistant à interviewer des gens qui expliquent qu’ils n’ont – donc – même pas peur, font – justement – peur aux terroristes : ils nous prennent vraiment pour des Terminator.
Enfin, et surtout, l’islamophilie est l’arme la plus efficace dont dispose le Bisounours contre la barbarie islamique : la tolérance totale envers l’islam est une arme redoutable, la pire vacherie que l’on puisse faire à ces gens-là, car rien ne saurait peiner davantage un coranophile fanatisé que de voir les territoires de son ennemi héréditaire se couvrir de mosquées, de restos halal, de ghettos salafistes !
Sans compter que lorsque les membres de Daech nous voient sympathiser avec des fondamentalistes, ils sont jaloux… et la jalousie est une arme redoutable.
Ah, ces terroristes, ils vont bientôt comprendre qu’avec nous, ça ne rigole pas !
Béatrice Ladeville
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Bernard Cazeneuve le révèle : Reda Kriket préparait un attentat. Sans blague ?
« Au lendemain de l’interpellation de Reda Kriket à Boulogne-Billancourt, le conseiller municipal LR de Courbevoie évoque sa relation avec le terroriste présumé : “Nous étions ensemble à l’école et rien ne laissait présager sa radicalisation. Il était très gentil et aimable”, a déclaré Arash Derambarsh sur i>Télé. »
Voilà ce qu’on peut lire vendredi sur le site de la chaîne en question à propos de l’arrestation, jeudi soir, du dénommé Kriket, et de la perquisition qui s’en est suivie à son domicile d’Argenteuil. C’est l’illustration même de la maladie qui nous ronge : sous prétexte d’« information en continu », on emplit des heures d’antenne de propos parfaitement insignifiants, quand ils ne sont pas carrément, comme ici, d’une stupidité confondante.
Le pire est que les politiques n’y échappent pas. Ainsi, quand Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, nous annonce gravement que « l’homme interpellé est suspecté d’être impliqué dans un projet d’attentat en France », on a juste envie de lui répondre : sans blague ?
Qui cela peut-il étonner, en effet, sachant que Reda Kriket faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international depuis le 4 mars 2014, ce qui ne l’avait pas empêché de regagner la France après son fructueux séjour en Syrie. Par où ? Comment ? Entre les mailles de quel filet distendu ? Mystère. Naviguant gentiment entre la Belgique et la France, il faisait pourtant l’objet d’une condamnation à dix ans de prison depuis juillet 2015. Et pas pour avoir vendu du whisky frelaté, non, pour « participation aux activités d’un groupe terroriste ». Il est avéré que « le Français » (son surnom) était le financier du réseau Zerkani – la plus grosse filière belge de recrutement de djihadistes -, qu’il arrosait de ses largesses, c’est-à-dire de ses larcins. L’un des membres du groupe a, en effet, révélé que Kriket « est un braqueur qui pratique la ghanima ». On apprend ainsi qu’il aurait « versé 12.000 euros à un aspirant au départ en Syrie pour financer son voyage ainsi que celui de sa femme. Des bijoux volés avaient également été retrouvés lors des perquisitions à son appartement ».
Enfin, ce qu’on a trouvé vendredi dans sa planque d’Argenteuil, à savoir plusieurs fusils d’assaut dont des kalachnikov et des explosifs parmi lesquels une petite quantité de TATP (le fameux peroxyde d’acétone appelé « mère de Satan »), ce n’était pas le matériel d’un jeune auto-entrepreneur entreprenant.
Tout comme Reda Kriket à Argenteuil, la bande des Buttes-Chaumont à laquelle appartenaient les frères Kouachi a usé ses fonds de culotte à l’école communale. À 6 ans, et même à 10, rien non plus « ne laissait présager [leur] radicalisation ». Mais je peux en témoigner, l’école communale les a laissés (incités à ?) devenir les délinquants qu’ils furent avant de basculer dans le terrorisme, parce que, quoi qu’ils fassent, la culture de l’excuse a prévalu en tout et pour tout.
Marie Delarue
11:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une manifestation européenne identitaire prévue à Molenbeek interdite
La manifestation européenne identitaire prévue le 2 avril à 15 h sur la place communale à Molenbeek-Saint-Jean sera interdite. C'est ce qu'a annoncé la bourgmestre Françoise Schepmans (MR) à la RTBF.be. Un large appel vient d'être lancé sur les réseaux sociaux via la page Génération Identitaire, un mouvement né en 2012 qui se qualifie de "politique" et dont la mission est "la reconquête". Dans le cadre de cette manifestation, l'appel est: "A Molenbeek comme ailleurs, Islamistes hors d'Europe". Une manière déguisée, selon certains, d'englober toute la population musulmane. L'un des slogans de Génération Identitaire restant "On est chez nous!"
Pour la bourgmestre, au regard des motivations des organisateurs, pas question d'autoriser le rassemblement. "Nous n'avons pas eu connaissance d'une quelconque demande de manifestation de la part de ce mouvement. Mais de toute façon, cette manifestation ne sera pas autorisée", déclare Françoise Schepmans. "Quand on lutte contre l'extrémisme, c'est contre tous les extrémismes. Il est donc hors de question de laisser des fous furieux s'exprimer." Et au cas où des personnes braveraient l'interdiction, "la police sera présente pour dissoudre le rassemblement sur le champ".
Pour rappel, Molenbeek est au centre de l'actualité depuis les attentats du 13 novembre à Paris et du 22 mars à Bruxelles. Une grande partie des instigateurs ou exécutants de ces attaques particulièrement meurtrières viennent de Molenbeek à l'image d'Abdelhamid Abaaoud et des frères Abdeslam... La famille Abdeslam habite d'ailleurs toujours place communale, où les membres et sympathisants de Génération Identitaire ont l'intention de se rassembler.
Juste après les attentats de Paris, la bourgmestre avait déjà interdit un rassemblement du mouvement Nation. Françoise Schepmans avait qualifié Nation de "groupe d’extrême droite fascisant".
Karim Fadoul
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Les fidèles de la mosquée soutiennent l'imam
Un soutien clair et massif. À la sortie de la prière du vendredi, hier, tous les fidèles que nous avons interrogés ont souhaité apporter leur «soutien» à l'imam Hassan Oul Caid. «Ce n'est pas du tout un terroriste, il tient un discours très modéré, il est juste et gentil», estime l'un d'entre eux. «Franchement, je suis kosovar et je ne parle pas arabe, donc je ne comprends pas ses prêches. Mais il n'a pas l'air d'avoir quelque chose à voir avec le terrorisme», déclare de son côté Leo. «Aujourd'hui, il a porté l'amour entre frères, assure Abdellah, en critiquant les attentats de Bruxelles.» Deux jeunes discutent du sujet : «C'est quelqu'un qui connaît très bien l'islam et c'est justement parce qu'il connaît bien l'islam qu'il n'a rien à voir avec toutes ces horreurs», pense Ouanis. «Tout ce qu'on nous dit ici, c'est que l'islam est paix et amour», enchérit Sofiane.
Dans un communiqué de presse, les conseillers municipaux d'opposition Pierre Tabarin et Sylvie Lasserre estiment «que la situation de M. Hassan Ould Caid n'est pas claire. Que signifie ‘'qu'il doit se conformer à une décision administrative de refus''? En qualité d'élus locaux, tout en demandant la clarté, nous appelons, à la fois, à la modération car tout homme a droit au respect, mais aussi à la détermination que nous devons avoir dans la défense de nos valeurs républicaines.»
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La mosquée de Bassens et 3 imams perquisitionnés
Selon nos informations, la mosquée de Bassens, située à l'entrée de la cité (15e), a fait l'objet d'une perquisition administrative en fin de nuit dernière. Les domiciles de trois de ses imams ainsi que de deux de ses responsables, également. "D'après ce que l'on sait, on y prêche un islam salafiste radical", glisse-t-on de source proche de ces enquêtes sensibles.
Ni armes ni stupéfiants n'ont été découverts au cours de ces opérations. Des documents écrits ont en revanche été saisis et seront analysés par les spécialistes du Renseignement. Ces derniers mois, les mosquées des Oliviers (13e), de Saint-Jean (12e), de la cité Consolat (15e), de la cité Airbel (11e) ont également été "visitées".
Pour l'heure, aucune d'entre elles n'a été fermée.
03:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : une région de l'ex-RDA prête à accueillir 2000 réfugiés
A rebours d'autres régions allemandes, et alors que dans la Saxe voisine où les actes antimigrants se sont multipliés, le Land de Thuringe et sa capitale Erfurt accueilleraient volontiers davantage de réfugiés.
Seul élu du parti de gauche radicale Die Linke à la tête d'une région en Allemagne, Bodo Ramelow souhaite accueillir entre 1.000 et 2.000 Syriens ou Irakiens dont le chemin s'est arrêté à la frontière macédonienne, hermétiquement close depuis le 7 mars, et qui «espèrent désespérément de l'aide».
Le ministre-président, qui gouverne avec les sociaux-démocrates et les écologistes ce Land d'ex-RDA, l'explique dans une interview accordée au «Spiegel». Il songe en particulier à des personnes qui séjournent dans la ville-frontière grecque d'Idomeni dans la gadoue et des conditions épouvantables
«Nous pouvons contribuer à une solution européenne» pour répartir les réfugiés dans l'UE, expliquant qu'à l'heure actuelle, sept des 10 centres de prise en charge des réfugiés sont actuellement vides en Thuringe. Des employeurs souhaiteraient la venue de réfugiés, laisse-t-il entendre au «Spiegel». Mais il ne cache pas qu'une aide de l'Etat fédéral serait la bienvenue.
L'Allemagne a ouvert ses portes à plus 1,1 million de demandeurs d'asile l'an dernier. Dans un geste spectaculaire mû par un souci humanitaire, Angela Merkel avait notamment décidé début septembre d'accueillir sans réserve les réfugiés bloqués en Hongrie.
Depuis, le flot s'est ralenti avec la fermeture progressive des frontières des pays des Balkans.
Quelque 61 450 demandeurs d’asile sont arrivés en février en Allemagne, selon le ministère de l'Intérieur, soit environ un tiers de moins que le mois précédent. Mais surtout, un virage radical a été amorcé avec le renvoi systématique des réfugiés arrivés illégalement en Grèce vers la Turquie. Un accord entre Bruxelles et Ankara a été signé dans ce sens, sous l'impulsion de la chancelière. Aux candidats à l'émigration de faire leur demande en bonne et due forme aux pays de l'UE de Turquie.
M.-L.W.
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Le «terrorisme nucléaire», menace bien réelle selon l'AIEA
Le monde doit davantage se prémunir contre le risque de «terrorisme nucléaire», estime le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, soulignant que la possibilité d’un attentat de ce type, aux conséquences dévastatrices, peut de moins en moins être exclue.
«Le terrorisme se répand et la possibilité que des matériaux nucléaires soient employés ne peut pas être exclu», a indiqué le secrétaire général de l’AIEA dans un entretien exclusif accordé à l’AFP jeudi soir, au surlendemain des attaques jihadistes qui ont ensanglanté Bruxelles.
«Les Etats membres doivent manifester un intérêt accru à renforcer la sécurité nucléaire», a-t-il rappelé alors qu’un sommet sur la question doit réunir les dirigeants d’une cinquantaine de pays à Washington les 31 mars et 1er avril, à l’invitation du président Barack Obama.
Illustration de ces risques, des centrales nucléaires françaises ont été survolées à plusieurs reprises par des drones non identifiés ces derniers mois, le dernier incident remontant à mercredi.
La police belge a par ailleurs mis la main en décembre, dans le cadre de perquisitions effectuées à la suite des attentats de Paris, sur une dizaine d’heures d’enregistrements vidéo ciblant un haut responsable de l’industrie nucléaire belge.
Selon des informations du journal belge La Dernière Heure, non confirmées par le parquet, ces enregistrements auraient été effectués par les frères Ibrahim et Khalid Bakraoui, deux des kamikazes qui se sont fait sauter mardi dans la capitale belge.
Outre le risque d’attaque directe sur une des quelque 1.000 installations nucléaires dans le monde, la principale menace provient du vol de matériaux radioactifs, souligne M. Amano.
En une vingtaine d’années, l’AIEA a recensé près de 2.800 cas de trafic, de détention illicite ou de «perte» de telles substances, dont un incident en Irak l’an passé. Et «il est très possible que ce ne soit que la partie émergée de l’iceberg», note le responsable.
«Bombe sale»... ou vraie bombe A
Or l’équivalent d’un pamplemousse de plutonium suffirait à un groupe terroriste pour confectionner une bombe atomique «rudimentaire», un scénario qui n’est aujourd’hui «pas impossible», juge M. Amano.
«C’est désormais une technologie ancienne et de nos jours les terroristes ont les moyens, les connaissances et les informations» pour réaliser une telle bombe, estime-t-il.
Au total, il existe dans le monde suffisamment de plutonium et d’uranium enrichi pour fabriquer l’équivalent de 20.000 bombes d’Hiroshima, selon le Panel international sur les matériaux fissiles, un groupe d’experts.
Plus simplement, une organisation comme le groupe Etat islamique pourrait aisément confectionner une «bombe sale», qui répandrait des substances radioactives au moyen d’un explosif classique, s’alarme l’AIEA.
«Des bombes sales seraient suffisantes pour (semer) la panique dans n’importe quelle grande ville dans le monde», relève Yukiya Amano.
Or une telle bombe ne nécessiterait pas d’uranium enrichi ou de plutonium et pourrait être confectionnée avec des matériaux nucléaires largement répandus dans les hôpitaux ou les universités, des locaux généralement beaucoup moins biens gardés qu’une installation classique.
Mais ce type de menace reste trop souvent sous-estimé par les Etats, selon le chef de l’autorité nucléaire des Nations unies. «Le plus gros problème provient des pays qui ne reconnaissent pas le danger que représente le terrorisme nucléaire», souligne-t-il.
A preuve, un amendement à la Convention sur la protection physique des matières et des installations nucléaires, qui seul obligerait légalement les Etats à protéger ces matières, n’a toujours pas pu entrer en vigueur onze ans après sa signature, faute d’un nombre suffisant de ratifications.
«Le maillon le plus faible (en matière de sécurité nucléaire), c’est que cet amendement n’est pas entré en vigueur», relève Yukiya Amano.
Signe encourageant toutefois, l’AIEA a annoncé jeudi la ratification du texte par le Pakistan, ce qui réduit à huit le nombre de pays devant encore franchir le pas, le principal étant l’Afrique du Sud.
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De la délinquance au terrorisme
L’expérience acquise par les forces de police françaises, britanniques et belges, ces dernières années, démontre à l’évidence que la très grande majorité des kamikazes djihadistes et des candidats terroristes arrêtés avant d’avoir pu nuire n’étaient pas des prix de vertu avant leur passage au crime aveugle et de masse, ce qui définit le terrorisme spectaculaire de ces dernières années, alors qu’autrefois, le terrorisme était davantage ciblé.
La filiation entre délinquance, criminalité de droit commun et criminalité djihadiste est très logique. Dès l’adolescence, les jeunes transplantés et les fils d’immigrants africains ou proche-orientaux nés en Europe, lorsqu’ils ne sont ni doués pour les études ni motivés par le monde du travail et la création d’une famille honorable, se lancent dans le racket, le vol à l’arrachée, puis le trafic de haschich.
Le viol des « petits culs blancs » revêt pour eux une double signification : raciste et pseudo-scientifique, enseignée par certains imams et ulémas. À la joie maligne de déshonorer une « meuf à cul blanc » – c’est la motivation raciste -, se surajoute la mission d’ensemencer à vie une Blanche qui donnera naissance à des métis de musulman : c’est la très stupide théorie de la télégonie, selon laquelle le premier mâle à féconder une femme lui imprime sa marque à jamais, pour toute sa descendance, même issue de pères différents.
Le banditisme – attaques à main armée ; meurtres couplés au vol ; pillages de stocks d’armes et de munitions ; trafic d’armes et de stupéfiants à grande échelle – traduit le passage à un niveau de nuisance supérieur. Dans les civilisations où l’on privilégie la palabre au travail, il est important pour le malfrat de trouver une justification de noble apparence à ses actes crapuleux : rien de tel que de se parer du titre de djihadiste, même quand les actes ont pour seule motivation l’enrichissement personnel illicite.
Que reste-t-il comme solution à un psychopathe – soit : un glorieux incapable – ou à un sociopathe – dévoré par la seule joie de nuire au plus grand nombre possible d’honnêtes citoyens – lorsqu’on est nul en tout et bon à rien d’utile ? Le sacrifice de sa vie au service d’une très curieuse conception de la divinité : un dieu assoiffé du sang d’infidèles et d’apostats, exigeant des carnages et des conversions forcées.
À bout de souffle, la terreur de banlieue, le repris de justice voulant « laisser sa marque » dans sa communauté, en est réduit au pari ordalique : il accepte de mourir au service d’Allah, à la triple condition de se faire accompagner d’un maximum d’innocents dans son trépas de glorieux fanatique, de produire un maximum de mousse journalistique pour édifier d’autres crétins de banlieues et de se retrouver au paradis de son dieu bizarre, un paradis peuplé de houris et où coule le vin en abondance.
Vider nos prisons des racailles issues de l’immigration-invasion n’est une bonne chose qu’à l’unique condition de les dénaturaliser et de les expulser avec l’assurance d’une mort discrète en cas de retour en Occident. On ne combat pas le terrorisme avec de pseudo-mesures de démocrate timoré. On n’entre pas dans une guerre de races et de religions encombré d’une 5e Colonne, parasitant les forces de police et de gendarmerie, l’armée et le gardiennage de prison.
La Nation est en droit d’exiger de ses gouvernants les mesures les plus rudes et de pur bon sens, puisque l’État a pour seule justification de protéger les honnêtes citoyens des canailles et des crapules.
Docteur Bernard Plouvier
01:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Immigration clandestine : Plus de 15.000 Algériens arrêtés en 2015
Le nombre de migrants clandestins algériens arrêtés aux frontières de l'Union Européenne durant l'année 2015 s'établit à 15.587. C'est ce que vient de révéler l'Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures de l'U.E. (Frontex), dans son rapport sur les mouvements migratoires de l'année 2015.
Cet organisme européen, chargé de la coordination des activités des garde-frontières dans le maintien de la sécurité des frontières de l’U.E. présidé par Fabrice Leggeri, fait état d’une augmentation de 17%, par rapport à l’année 2014, du nombre d’Algériens ayant tenté l’aventure européenne à partir des pays qui ne font partie de l’Union Européenne.
Avec un tel flux de jeunes Algériens se rendant clandestinement jusqu’aux portes de l’Europe et se faisant arrêter, l’Algérie se place à la 10ème position des pays « émetteurs » de migrants arrêtés. A ces cas de jeunes arrêtés, s’ajoutent naturellement le nombre de personnes qui ont réussi à s’infiltrer dans les pays relevant du territoire de l’Union Européenne.
La répartition des arrestations effectuées pendant l’année 2015, selon le rapport de Frontex, se présente comme suit : du premier au quatrième trimestre de l’année, le nombre de personnes arrêtées est respectivement de 3.564, 3.999, 3.726 et 4.298. Ces jeunes Algériens arrêtés aux frontières de l’U.E. ont, dans plupart des cas, fait l’objet de décisions d’expulsion. Le nombre de ces expulsions est évalué à 6.830 pour l’année 2015. La procédure de reconduite aux frontières a concerné quelque 2.232 personnes.
Laurent Chalard, géographe-consultant, membre du think tank European Centre for International Affairs, explique, dans un entretien au site atlantico.fr, que, après l’immigration clandestine des Algériens, charriée par la forte immigration légale (visites familiales, études dans les pays européens), les Algériens sont aussi touchés par la vague d’immigration illégale qui utilise la mer Méditerranée. Ils tentent l’aventure européenne par « l’Italie, par l’intermédiaire de l’île de Lampedusa, accessible depuis la Tunisie, pays voisin de l’Algérie, ou la Libye. Mais ces derniers temps, comme pour d’autres nationalités, de plus en plus de migrants choisissent d’emprunter la route balkanique. La quantification de cette nouvelle forme d’immigration est difficile, car les Algériens ont tout intérêt de mentir sur leur nationalité lorsqu’ils entrent en Europe».
Abordant la vague de l’immigration clandestine générée par les différents conflits au Moyen-Orient et, principalement, la guerre en Syrie, Laurent Chalard parle d’une « aubaine » exploitée aussi par les Algériens pour se rendre préférentiellement en Allemagne. « Comme pour d’autres pays, le discours d’Angela Merkel de l’été 2015 d’ouverture de l’Allemagne à tous les réfugiés syriens, a été perçu comme une aubaine inespérée par les candidats algériens à l’émigration, qui y ont vu l’occasion ou jamais de passer en Europe. En conséquence, un certain nombre de jeunes gens, qui ne seraient pas partis tout de suite, ont profité du contexte extrêmement favorable de la crise des migrants pour émigrer en Europe, puisqu’il s’agissait simplement de suivre le flot des migrants syriens, en se faisant passer pour l’un d’entre eux ».
Le revirement de l’Allemagne dans sa politique d’ouverture vers l’accueil de plus d’immigrés clandestins, après une saturation jugée « dangereuse », a aussi sonné le glas de la facilité qu’ont les Algériens à rentrer dans ce pays à partir des pays balkaniques ou de l’Europe centrale. Le gouvernement d’Angela Merkel a été amené à déclarer l’Algérie comme un pays « sûr », « démocratique » et « respectueux des droits de l’homme », afin de faciliter -par ce procédé de neutralisation des demandes d’asile- le renvoi des immigrés clandestins algériens vers leur pays. Cette situation a fait l’objet de discussions entre le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et la chancelière, Angela Merkel, lors de la visite de Sellal en Allemagne en janvier dernier.
A cette occasion, lors de la conférence de presse conjointe tenue à Berlin avec le Premier ministre algérien, le 12 janvier 2016, Angela Merkel a demandé à Sellal que « les ressortissants algériens déboutés du droit d’asile en Allemagne soient renvoyés plus rapidement qu’aujourd’hui dans leur pays ». Abdelmalek Sellal a tenu à « conseiller » les Allemands de s’assurer, avant de prendre toute mesure d’expulsion, qu’il s’agit bien…de ressortissants algériens.
Amar Naït Messaoud
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Aubervilliers : la future mosquée met le feu au conseil
Contre toute attente, ce n’est pas le vote du budget et la hausse des impôts (+ 6,14 % pour la taxe d’habitation) qui a enflammé jeudi soir le conseil municipal d’Aubervilliers, mais l’une des dernières délibérations consacrée à la future mosquée.
La question, a priori anodine portait précisément sur la promesse de bail attaché au terrain (lire encadré) de la mosquée et de son centre culturel. Le coup est parti d’où personne ne l’attendait. Damien Bidal, conseiller municipal PRG, demande la parole pour lire une lettre signée de l’association des musulmans d’Aubervilliers (AMA) dans laquelle il est indiqué qu’elle ne signera pas ce bail en l’état.
Meriem Derkaoui maire PCF, décontenancée par ce camouflet, rétorque : « C’est l’AMA qui t’a demandé d’être son porte-parole ? » Elle avait proposé un bail emphytéotique (de 99 ans) de 1 € pour la mosquée et de 8 € pour son centre culturel. Dans le public, le président de l’AMA, Chiheb Harar, et des membres de l’association écoutent attentivement la passe d’armes.
L’AMA a trouvé un autre fervent avocat en la personne du 5e adjoint, Kilani Kamala. « Je m’étonne que depuis 14 ans, de grandes mosquées aient été construites partout autour d’Aubervilliers. Aucune n’a connu autant de freins politiques. » Et il enchaîne : « L’AMA porte sur ses épaules l’intégration des musulmans d’Aubervilliers. Nous voulons que les membres de la communauté musulmane soient traités comme des citoyens à part entière et non comme des citoyens entièrement à part. En France on a un problème avec cela. »
Fethi Chouder, 13e adjoint (groupe Ensemble) de la majorité, a enfoncé le clou : « Moi-même musulman, ça me déchire le cœur de voir des fidèles prier dans la rue. »
Plus mesurée, Evelyne Yonnet, dans l’opposition PS, a rappelé la position inconfortable de l’association : « Lors de la précédente mandature (2008-2014), nous avions donné un délai de 10 ans pour la construction de la mosquée. S’ils ne peuvent pas jouir de ces terrains immédiatement ils ne signeront pas. »
Nathalie Revenu
01:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Aubervilliers : la future mosquée met le feu au conseil
Contre toute attente, ce n’est pas le vote du budget et la hausse des impôts (+ 6,14 % pour la taxe d’habitation) qui a enflammé jeudi soir le conseil municipal d’Aubervilliers, mais l’une des dernières délibérations consacrée à la future mosquée.
La question, a priori anodine portait précisément sur la promesse de bail attaché au terrain (lire encadré) de la mosquée et de son centre culturel. Le coup est parti d’où personne ne l’attendait. Damien Bidal, conseiller municipal PRG, demande la parole pour lire une lettre signée de l’association des musulmans d’Aubervilliers (AMA) dans laquelle il est indiqué qu’elle ne signera pas ce bail en l’état.
Meriem Derkaoui maire PCF, décontenancée par ce camouflet, rétorque : « C’est l’AMA qui t’a demandé d’être son porte-parole ? » Elle avait proposé un bail emphytéotique (de 99 ans) de 1 € pour la mosquée et de 8 € pour son centre culturel. Dans le public, le président de l’AMA, Chiheb Harar, et des membres de l’association écoutent attentivement la passe d’armes.
L’AMA a trouvé un autre fervent avocat en la personne du 5e adjoint, Kilani Kamala. « Je m’étonne que depuis 14 ans, de grandes mosquées aient été construites partout autour d’Aubervilliers. Aucune n’a connu autant de freins politiques. » Et il enchaîne : « L’AMA porte sur ses épaules l’intégration des musulmans d’Aubervilliers. Nous voulons que les membres de la communauté musulmane soient traités comme des citoyens à part entière et non comme des citoyens entièrement à part. En France on a un problème avec cela. »
Fethi Chouder, 13e adjoint (groupe Ensemble) de la majorité, a enfoncé le clou : « Moi-même musulman, ça me déchire le cœur de voir des fidèles prier dans la rue. »
Plus mesurée, Evelyne Yonnet, dans l’opposition PS, a rappelé la position inconfortable de l’association : « Lors de la précédente mandature (2008-2014), nous avions donné un délai de 10 ans pour la construction de la mosquée. S’ils ne peuvent pas jouir de ces terrains immédiatement ils ne signeront pas. »
Nathalie Revenu
01:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Annette Wieviorka : « Comprendre ce monde nouveau et mouvant »
La résistance pourrait être définie comme elle l’est en physique : une rétroaction. On résiste à quelque chose. Ainsi, certains historiens considèrent que, pendant la seconde guerre mondiale, tout acte s’opposant à la destruction des juifs d’Europe était un acte de résistance. Le camaïeu de ces actes est large : des insurgés du ghetto de Varsovie aux jeunes filles qui organisèrent le passage d’enfants en Suisse ; du policier qui prévint de l’imminence des rafles aux familles qui cachèrent, au mépris de leur vie en Pologne, des juifs. Encore fallait-il être informé du sort des juifs dans les divers pays d’Europe ; encore fallait-il comprendre qu’ils étaient voués à la mort.
Jean-Louis Crémieux-Brilhac qui, à Londres, dirigea le service de diffusion de la France libre expliquait qu’aucune information ne leur parvint, à lui et ses camarades, sur la rafle du Vél’d’Hiv des 16 et 17 juillet 1942. En revanche, ils furent renseignés sur celles qui se déroulèrent le mois suivant en zone libre, et Radio Londres s’en fit l’écho. Mais, comme pour Raymond Aron et tant d’autres, les informations reçues ne faisaient pas sens : « Les chambres à gaz, l’assassinat industriel d’êtres humains, non je l’avoue, je ne les ai pas imaginés, et parce que je ne pouvais pas les imaginer, je ne les ai pas sus. » Soixante-dix ans après la fin de la guerre, nous comprenons ce qui restait opaque aux contemporains.
Un souvenir me hante depuis janvier 2015. Celui de l’attentat devant la synagogue de la rue Copernic, le 3 octobre 1980. Je me souviens de la mobilisation au lycée Jules-Siegfried, à Paris, où j’enseignais alors ; je me souviens du flot humain de la manifestation Nation-République où, pour la première fois, des francs-maçons défilèrent en tenue ; je me souviens de la violence de nos émotions et de notre détermination absolue à résister à l’extrême droite qui avait, pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, tué des juifs sur le territoire de notre pays. Nous nous sommes alors trompés de cible. Les très rares voix – celle d’Annie Kriegel notamment – qui affirmaient que l’attentat n’était pas le fait de l’extrême droite, mais que la bonne piste était la piste moyen-orientale, furent étouffées. Il serait intéressant de relire ce que Le Monde écrivait alors. Ainsi, nous ne résistâmes pas contre le bon ennemi.
On peut vouloir résister pour être en paix, en accord avec soi-même. Mais résister à quoi ? Car le plus difficile, dans les jours que nous vivons, entre terrorisme et réseaux islamistes, crise des migrants, détricotage de l’Europe, c’est bien de comprendre ce monde nouveau et mouvant dans lequel nous vivons. En ce sens, la responsabilité de nous aider à comprendre incombe d’abord aux médias et aux politiques, à leur capacité d’écouter ceux qui ont la meilleure connaissance des situations, à leur capacité d’imaginer dans la lucidité et le respect de la vérité, et de nous faire connaître ce qu’ils ont compris.
Annette Wieviorka
01:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Christopher Caldwell : «Les intuitions de Houellebecq sur la France sont justes»
Dans son livre, une Révolution sous nos yeux, le journaliste américain Christopher Caldwell annonçait que l'islam allait transformer la France et l'Europe. En exclusivité pour FigaroVox, il réagit aux attentats de bruxelles.
Après Paris, Bruxelles est frappée par le terrorisme islamiste. A chaque fois la majeure partie des djihadistes sont nés dans le pays qu'ils attaquent. Cela révèle-t-il l'échec du multiculturalisme?
Peut-être, mais je ne suis pas sûr que le mot «multiculturalisme» signifie encore quelque chose. Il ne faut pas être surpris qu'un homme né européen commette des actes de terrorisme européen. C'est pour l'essentiel une question pratique. Le terrorisme requiert de la familiarité avec le terrain d'opération, le “champ de bataille”. C'est une chose très difficile que de constituer une équipe de terroristes en passant plusieurs frontières pour mener à bien une opération dans un pays étranger - même si cela peut être réalisé, comme les attentats du 11 Septembre l'ont montré.
Au surplus, l'ensemble des droits et libertés constitutionnels de l'Union européenne, en commençant par Schengen, donne un éventail particulièrement large de possibilités à tout jeune Européen en rupture. Regardez ces terroristes belges. L'artificier Najim Laachraoui est allé en Syrie pour se battre aux côtés de Daech, mais personne n'a su comment il était revenu à Bruxelles. Ibrahim el-Bakraoui a été condamné à 9 ans de prison pour avoir tiré sur un policier en 2010. Mais il a également été arrêté plus récemment par la Turquie à Gaziantep, à la frontière syrienne, et identifié comme un combatant de Daech. Et tout cela est resté sans conséquences.
Diriez- vous que derrière l'islamisme guerrier de Daesh, l'Europe est-elle également confrontée à une islamisation douce un peu comme dans le dernier livre de Houellebecq, Soumission ?
Quand j'ai lu le livre de Houellebecq, quelques jours après les assassinats à Charlie Hebdo, il m'a semblé que ses intuitions sur la vie politique française étaient tout à fait correctes. Les élites françaises donnent souvent l'impression qu'elles seraient moins perturbées par un parti islamiste au pouvoir que par le Front national.
La lecture du travail de Christophe Guilluy sur ces questions a aiguisé ma réflexion sur la politique européenne. Guilluy se demande pourquoi la classe moyenne est en déclin à Paris comme dans la plupart des grandes villes européennes et il répond: parce que les villes européennes n'ont pas vraiment besoin d'une classe moyenne. Les emplois occupés auparavant par les classes moyennes et populaires, principalement dans le secteur manufacturier, sont maintenant plus rentablement pourvus en Chine. Ce dont les grandes villes européennes ont besoin, c'est d'équipements et de services pour les categories aisées qui y vivent. Ces services sont aujourd'hui fournis par des immigrés. Les classes supérieures et les nouveaux arrivants s'accomodent plutôt bien de la mondialisation. Ils ont donc une certaine affinité, ils sont complices d'une certaine manière. Voilà ce que Houellebecq a vu.
Les populistes européens ne parviennent pas toujours à développer une explication logique à leur perception de l'immigration comme origine principale de leurs maux, mais leurs points de vues ne sont pas non plus totalement absurdes.
Dans votre livre Un révolution sous nos yeux, vous montriez comment l'islam va transformer la France et l'Europe. Sommes-nous en train de vivre cette transformation?
Très clairement.
Celle-ci passe-t-elle forcément par un choc des cultures?
C'est difficile à prévoir, mais ce qui se passe est un phénomène profond, anthropologique. Une culture - l'islam - qui apparaît, quels que soient ses défauts, comme jeune, dynamique, optimiste et surtout centrée sur la famille entre en conflit avec la culture que l'Europe a adoptée depuis la seconde guerre mondiale, celle de la «société ouverte» comme Charles Michel et Angela Merkel se sont empressés de la qualifier après les attentats du 22 Mars. En raison même de son postulat individualiste, cette culture est timide, confuse, et, surtout, hostile aux familles. Tel est le problème fondamental: l'Islam est plus jeune, plus fort et fait preuve d'une vitalité évidente.
Certains intellectuels comme Pierre Manent propose de négocier avec l'islam. Est-ce crédible? Les «accommodements raisonnables» peuvent-ils fonctionner?
Situation de la France de Pierre Manent est un livre brillant à plusieurs niveaux. Il a raison de dire que, comme pure question sociologique, l'Islam est désormais un fait en France. Manent est aussi extrêmement fin sur les failles de la laïcité comme moyen d'assimiler les musulmans, laïcité qui fut construite autour d'un problème très spécifique et bâtie comme un ensemble de dispositions destinées à démanteler les institutions par lesquelles l'Église catholique influençait la politique française il y a un siècle. Au fil du temps les arguments d'origine se sont transformés en simples slogans. La France invoque aujourd'hui, pour faire entrer les musulmans dans la communauté nationale, des règles destinées à expulser les catholiques de la vie politique.
Il faut aussi se rappeler que Manent a fait sa proposition avant les attentats de novembre dernier. De plus, sa volonté d'offrir des accomodements à la religion musulmane était assortie d'une insistance à ce que l'Islam rejette les influences étrangères, ce qui à mon sens ne se fera pas. D'abord parce que ces attentats ayant eu lieu, la France paraîtrait faible et non pas généreuse, en proposant un tel accord. Et aussi parce que tant que l'immigration se poursuivra, favorisant un établissement inéluctable de l'islam en France, les instances musulmanes peuvent estimer qu'elles n'ont aucun intérêt à transiger.
«Entre une culture qui doute d'elle-même et une culture forte, c'est la culture forte qui va l'emporter...» écrivez-vous en conclusion de votre livre. L'Europe des Lumières héritière de la civilisation judéo-chrétienne et gréco-romaine est-elle appelée à disparaître?
L'Europe ne va pas disparaître. Il y a quelque chose d'immortel en elle. Mais elle sera diminuée. Je ne pense pas que l'on puisse en accuser l'Europe des Lumières, qui n' a jamais été une menace fondamentale pour la continuité de l'Europe. La menace tient pour l'essentiel à cet objectif plus récent de «société ouverte» dont le principe moteur est de vider la société de toute métaphysique, héritée ou antérieure (ce qui soulève la question, très complexe, de de la tendance du capitalisme à s'ériger lui-même en métaphysique). A certains égards, on comprend pourquoi des gens préfèrent cette société ouverte au christianisme culturel qu'elle remplace. Mais dans l'optique de la survie, elle se montre cependant nettement inférieure.
Christopher Caldwell est un journaliste américain. Il est l'auteur de Une Révolution sous nos yeux, comment l'islam va transformer la France et l'Europe paru aux éditions du Toucan en 2011.
Alexandre Devecchio
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vendredi, 25 mars 2016
A Bitterfeld, avant-poste du populisme allemand
Après son succès électoral du 13 mars, le parti AFD tente de se structurer, et pourrait déstabiliser la droite aux législatives de 2017.
Place du marché, à Bitterfeld. Gerhard prend le soleil avec deux voisins. Les trois retraités sont inquiets : «Regardez, les commerces ferment les uns après les autres, les jeunes s’en vont. Qu’est-ce qu’on va devenir ?» Capitale du charbon et de la chimie du temps de la RDA, la région de Bitterfeld est aujourd’hui sinistrée. Le taux de chômage dépasse les 10 %. Les jeunes qualifiés sont tous partis chercher du travail dans l’ouest du pays. Ne sont restés que les retraités et ceux qui ont quitté le système scolaire sans diplôme.
A Bitterfeld, petite ville de Saxe-Anhalt située à une heure au sud deBerlin, l’AFD a réalisé son meilleur score aux élections régionales du 13 mars : 31,2 % des électeurs ont donné leur voix au petit parti populiste qui a centré sa campagne sur la lutte contre les réfugiés. Dans les rues avoisinantes, les affiches électorales sont encore en place : «Sécuriser les frontières. Mettre fin au chaos de l’asile politique». Ou simplement «Ça suffit !» Parti protestataire créé en 2013, l’AFD traverse une phase de turbulences, à l’approche d’un congrès décisif pour son avenir, fin avril. Son enracinement dans le paysage politique rend plus difficile la formation de majorités stables.
Retour sur la place du marché. Melanie, une corpulente mère de famille au chômage, mange un kebab au soleil pendant que son fils dort dans sa poussette. Melanie et Gerhard ne font pas mystère de leur vote : «J’ai voté pour l’AFD parce que ça ne peut plus durer, peste la jeune femme. Les réfugiés ont plus de droits que nous, les Allemands ! Ils reçoivent de l’argent, un logement, et nous, on n’a rien !»
Melanie vit avec son fils dans un deux-pièces de la périphérie. L’immeuble, sans charme, édifié du temps du communisme, est confortable. Mais depuis que le propriétaire a rénové la façade, le loyer a augmenté et Melanie n’est pas sûre de pouvoir continuer à payer, malgré l’allocation à laquelle elle a droit du fait de son statut «Hartz IV» de chômeuse de longue durée. «La Merkel, elle doit comprendre que les gens n’en peuvent plus. Et qu’on ne veut pas de tous ces réfugiés. Ici, on a peur.»
En 2011, Melanie faisait partie du camp des abstentionnistes. «Pourquoi je dois m’intéresser à un Nègre qui mendie devant ma porte ? Il n’avait qu’à rester chez lui !» siffle Gerhard. Lui avait voté en 2011 pour les néocommunistes de Die Linke, dont il approuve le programme social, mais dont il rejette violemment le soutien aux réfugiés.
Hétérogène
Le chef de l’AFD en Saxe-Anhalt, André Poggenburg, a axé sa campagne sur un «quota zéro» pour les réfugiés. Le thème est si porteur dans la région qu’un scandale de factures impayées dans l’entreprise de pièces détachées automobiles du candidat, révélé en début d’année, n’a en rien affecté sa popularité. Il sera à la tête d’un groupe parlementaire des plus hétérogènes. On y trouve Andreas Mrozek, un ancien du Parti populaire libéral allemand (FDVP), une formation d’extrême droite éphémère créée dans la région en 2002. Siégera aussi pour l’AFD Hans-Thomas Tillschneider, professeur en islamologie de l’université de Bayreuth, supporteur déclaré du mouvement xénophobe anti-islam Pegida et du sulfureux Björn Höcke, le patron du parti dans le Land voisin de Thuringe. Höcke - l’une des pointures nationales de l’AFD - est l’auteur de dérapages verbaux, comme lorsqu’il compare «la stratégie de reproduction des Européens à celle des Africains».
A Magdebourg, le groupe parlementaire AFD comptera également Jens Diederichs, qui affirmait récemment dans une interview au Mitteldeutsche Zeitung qu’il serait «prêt à tirer sur les réfugiés tentant de franchir la frontière si la situation l’exigeait».Ou encore Robert Farle, un ancien de Die Linke assurant : «L’Allemagne doit rester l’Allemagne. Je ne veux pas être gouverné dans trente ans par les Américains ou un gouvernement islamiste.» Pour le politologue Carsten Koschmieder, de l’Université libre de Berlin, «si on prend en compte la personnalité et le parcours de certains cadres du parti, le discours tenu et les caractéristiques de l’électorat, alors on peut clairement dire que l’AFD est un parti d’extrême droite, même si, en Allemagne, aucun parti ne veut se revendiquer de l’extrême droite».
En Saxe-Anhalt, les frustrations des habitants ont mené 24 candidats de l’AFD sur les bancs du parlement régional. Avec la Saxe-Anhalt, le Bade-Wurtemberg et la Rhénanie-Palatinat où l’AFD a réussi sa percée, le parti est désormais représenté dans huit des seize Länder du pays. Les premiers succès électoraux remontent à 2014, lors des régionales en Thuringe, en Saxe, dans le Brandebourg (tous trois en ex-RDA), à Hambourg et à Brême. Dans ces cinq Parlements, l’AFD semble s’être concertée pour multiplier les actions d’obstruction et déposer des motions et des questions au gouvernement régional qui ralentissent le travail parlementaire. «L’AFD est aussi très forte pour lancer des propositions populistes sans préciser comment elles seront financées», ajoute un député vert du Parlement régional de Saxe. Comme la prime de 5 000 euros réclamée par le parti à la naissance d’un enfant.
Turbulences
En dix-huit mois de travail parlementaire, l’AFD s’est surtout illustrée par ses querelles internes. Trois députés du groupe ont claqué la porte en Thuringe, en conflit avec Björn Höcke. Un quatrième a quitté le bateau à Hambourg, trois autres à Brême et un dernier dans le Brandebourg. Manifestement, cette jeune formation en est toujours à la crise d’adolescence, traversée de courants contraires, voire ennemis. D’autant que l’autorité de la patronne du parti, Frauke Petry, est loin d’être assise. Un des enjeux du conflit porte sur la participation au pouvoir - question pour l’instant théorique, puisqu’aucun des partis représentés au Bundestag n’est prêt à s’allier avec l’AFD. Frauke Petry serait favorable à la constitution d’alliances. L’aile radicale y est farouchement opposée.
Mais avec l’ancrage de l’AFD dans la vie politique, la formation de majorités stables risque de se compliquer. Dans le passé, il suffisait à la CDU (chrétiens-démocrates, droite) ou au SPD (sociaux-démocrates, gauche) de s’allier aux libéraux du FDP ou aux Verts pour former un gouvernement. Depuis l’apparition du parti de la gauche radicale Die Linke en 2005 (avec qui le SPD refuse de gouverner), ce jeu d’alliances est devenu compliqué. Il pourrait l’être davantage avec l’AFD.
L’essentiel se jouera dans les semaines à venir, lors du congrès du parti à Stuttgart les 30 avril et 1er mai, au cours duquel doit être - enfin - adopté son programme électoral. Dans cette perspective, les élections du 13 mars ont rebattu les cartes. L’aile dure, représentée par Björn Höcke et André Poggenburg, est sortie renforcée. Höcke et Poggenburg avaient rédigé en mars 2015 la «Résolution d’Erfurt», un texte signé par 1 800 membres du parti, le définissant comme un «mouvement de protestation contre la liquéfaction de la souveraineté et de l’identité allemandes». Tous deux soutiennent ouvertement Pegida.
L’aile libérale, plus modérée, est incarnée par la tête de liste de l’AFD dans le Bade-Wurtemberg (sud-ouest), Jörg Meuthen, et elle sort aussi renforcée du scrutin de mars, avec 15,1 % des voix dans le Land. Entre ces deux tendances, Frauke Petry aura le plus grand mal à s’imposer, d’autant que son style de management individualiste est critiqué en interne.
Une fois traversée cette période de turbulences, l’AFD pourrait s’installer dans la durée et franchir la barre des 5 % aux législatives de 2017. «Le parti est en train de devenir la version allemande du FPÖ autrichien, estime le quotidien Tagesspiegel, un mouvement de protestation, critique envers l’Union européenne, anti-islam et populiste à la fois.» En clair, le cauchemar de la CDU-CSU, qui avait pour devise de ne jamais laisser de place sur sa droite à un nouveau parti.
Nathalie Versieux Envoyée spéciale à Bitterfeld
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Le Danemark envisage de retirer la nationalité aux imams radicaux
Sous l'impulsion du parti nationaliste «DF», le Danemark envisage de déchoir de leur nationalité les imams radicaux qui prêchent des idées «contraires aux valeurs danoises». Cette proposition de loi tend à lutter contre la radicalisation observée dans certaines mosquées de ce pays d'Europe du nord.
L'initiative a de grandes chances d'être votée par le Parlement national puisqu'elle a été publiquement soutenue par le Parti libéral au pouvoir mais également par le Parti social-démocrate et le Parti conservateur. Elle a été également été qualifiée de «très bonne idée» par Marcus Knuth, le porte-parole en matière d'immigration du Parti Libéral. «Il s'agit de mosquées qui ont façonné de nombreux terroristes syriens, et ceux-ci peuvent être une véritable menace pour la sécurité nationale», a-t-il poursuivi. Trine Bramsen, porte-parole du Parti social-démocrate, a indiqué pour sa part que son parti soutenait la déchéance de la nationalité des imams dans certains cas spécifiques. «Nous sommes ouverts à toutes les solutions qui peuvent stopper les imams radicaux», a-t-elle déclaré selon des propos rapportés par le quotidien Berlingske.
Montée de la radicalisation
Selon le site d'informations en ligne The Local, cette proposition de loi viserait plus particulièrement à déchoir de sa citoyenneté danoise Abu Bilal, qui est l'imam de la mosquée Grimhøj à Aarthus, la deuxième ville du pays en termes d'habitants. Un récent documentaire, intitulé «Mosques behind the Veil» («Les mosquées derrière le voile», en français), avait révélé que cet imam avait prôné la lapidation de femmes infidèles à leur mari ainsi que le meurtre pour les apostats. À la suite de la diffusion de ce film, le Premier ministre danois avait demandé aux députés de venir le voir avec des propositions de loi afin de lutter contre la montée de la radicalisation islamique observée dans certaines mosquées du pays.
«Lorsque des imams encouragent la lapidation ou s'ils sont d'accord avec le fait que les femmes peuvent être sujectes à des violences de la part de leur mari, à mon avis, cela peut-être considéré comme un discours subversif et trouble l'ordre public», a réagit Martin Henriksen, le porte-parole de DF. «Certains de ces imams sont des citoyens danois et, selon nous, il faut les priver de leur passeports».
Le président de la mosquée s'y oppose
Le président de la mosquée Grimhøj, Oussama El-Saadi, a tenu a averir la classe politique danoise que des telles mesures allaient encore plus alimenter la radicalisation islamique, au lieu de la réduire. «Ce n'est pas de cette façon que nous allons résoudre le problème mais au contraire cela va créer davantage de radicalisation", a-t-il déclaré au quotidien Politiken. «Je ne comprends pas le raisonnement. Le Danemark est le meilleur pays dans lequel je puisse possiblement vivre et je n'ai aucun intérêt à le détruire".
Oussama El-Saadi a également souligné le fait que déchoir l'imam Abu Bilal de sa nationalité danoise le rendrait apatride, ce qui est contraire aux réglements internationaux. Le Premier ministre danois a, pour sa part, déjà dit qu'il était prêt à «repousser les limites» de la Constitution lors de l'examen des propositions.
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Terrorisme : grande manifestation le 2 avril
Grande manifestation européenne le 2 avril à Molenbeek : « Expulsons les islamistes ! »
En seulement un an, des attentats islamistes ont déjà tué près de 200 personnes sur le sol européen. Il est grand temps d'en finir avec les « je suis », les bougies et les marches blanches pour enfin sonner le signal de la Reconquête.
Le quartier de Molenbeek, à Bruxelles, apparaît comme un véritable vivier islamiste et la base logistique de nombreux terroristes. Si ce quartier n'est malheureusement pas le seul dans cette situation en Europe, il est un symbole de la guerre qui se joue non pas à Palmyre ou Mossoul, mais en nos murs.
Génération Identitaire appelle donc la jeunesse européenne à se rassembler sur la place communale de Molenbeek le samedi 2 avril à 15h avec un message simple et clair : à Molenbeek comme ailleurs
« Islamistes hors d'Europe ! »
20:25 | Lien permanent | Commentaires (0)