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dimanche, 06 mars 2016

Europe: combien de terroristes parmi les réfugiés?

Le flot de réfugiés et d’immigrants illégaux déversé vers l’Europe est une arme destinée à déstabiliser le continent.

Cette dramatique mise en garde n’émane pas d’un politicien excité mû par la démagogie mais d’un des plus hauts gradés de l’armée américaine.

Mardi dernier, le commandant en chef de l’Otan, le général Philip Breedlove témoignait devant la commission des forces armées du Sénat américain à Washington.

Le mouvement Etat islamique, a-t-il alerté, « se répand comme un cancer » parmi les réfugiés. Ses membres s’insinuent sur les routes poreuses de l’immigration clandestine et « menacent les nations européennes et la nôtre. » L’officier estime, sur la base de services de renseignement, à , au moins 1500, le nombre de combattants du jihad qui seraient revenus en Europe. De nombreux pays s’attendent à subir des attaques terroristes planifiées, a-t-il ajouté.

En 2015, plus d’un million de réfugiés ont afflué en Europe.

Depuis le début de l’année, 135 000 nouveaux arrivants ont traversé la Méditerrannée, selon une estimation à ce jour de l’Organisation internationale pour les migrations, 10 000 vers l’Italie, le reste vers la Grèce.

A ce rythme et avec l’intensification des traversées attendues une fois l’hiver terminé, le record de l’an dernier devrait être dépassé.

Deux des terroristes de Saint-Denis, auteurs des attentats du 13 novembre 2015 avaient emprunté cette filière avec des documents pris sur des cadavres de soldats syriens

En décembre 2015, la police finlandaise avait arrêté des jumeaux arrivés comme réfugiés mais identifiés, par une vidéo, comme les auteurs d’un massacre de prisonniers irakiens un an plus tôt.

L’attentat perpétré en Turquie, il y a quelques semaines, contre des touristes allemands avait été commis par un prétendu réfugié syrien.

Jean-Michel Demetz

L'Express

A Clichy, le maire veut transformer la grande mosquée en médiathèque

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En juillet 2013, les musulmans de Clichy-la-Garenne inauguraient avec joie leur nouvelle mosquée située en centre-ville rue d’Estienne d’Orves. Mais trois ans plus tard, ce bâtiment de 1500 m² pourrait devenir une médiathèque. Cette décision a été prise pour le maire LR Rémi Muzeau (proche de Bruno Le Maire) arrivé aux manettes en juin 2015 après l’annulation de l’élection municipale de 2014, remportée par un socialiste.

Les musulmans ne sont que locataires du bâtiment

En fait, les associations gestionnaires ne sont propriétaires. En octobre 2012, la municipalité socialiste rachète un ancien garage pour le prix d’un million d’euros puis engage des travaux de 2M d’euros. L’espace cultuel devait être soumis à un loyer d’environ 2.800 euros mensuels. La mairie PS avait signé avec les deux associations un bail précaire de deux ans, renouvelable une seule fois. Le but est que les associations récoltent pendant cette période les 3M d’euros nécessaires au rachat des murs et du terrain.

Le maire actuel ne veut donc pas reconduire le bail qui arrive à terme en juin et invite les associations de la rue Estienne-d’Orves à rejoindre la nouvelle salle de prière récemment ouverte rue des Trois-Pavillons, vers les quais de Seine qui sera inaugurée en mai en présence de Dalil Boubakeur selon Le Parisien.

Les musulmans doivent être propriétaires de leurs lieux de culte

Cette mauvaise nouvelle devrait faire réfléchir la communauté musulmane de France. Il serait peut-être temps de cesser de construire des mosquées sur des terrains cédés pour des baux emphytéotiques. Il faut noter que cette transformation en médiathèque sera d’autant plus facile que la mosquée ne dispose ni de dôme ni de minaret, des symboles qui doivent avoir leur place dans un projet de mosquée.

Source : Des domes et des minaret

 

Slovaquie: Fico surfe vers la victoire sur la vague antimigrants

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Les Slovaques, qui se rendaient aux urnes samedi pour des élections législatives, devraient reconduire à la tête du gouvernement le social-démocrate Robert Fico, approuvant son refus d'accueillir des migrants.

M. Fico, qui brigue son troisième mandat, a bâti sa campagne sur ce thème.

Il n'est pas isolé en Europe de l'Est: le chef du parti au pouvoir en Pologne Jaroslaw Kaczynski, le Premier ministre hongrois Viktor Orban et le président tchèque Milos Zeman partagent ses vues.

Bratislava a fait un recours en justice contre le système de quotas de migrants et M. Fico a qualifié de "fiasco complet" cette proposition européenne.

"Nous ne laisserons jamais entrer un seul musulman en Slovaquie, ni ne créerons aucune communauté musulmane ici, car ils (les musulmans) représentent un sérieux risque pour la sécurité", a-t-il lancé pendant un meeting de son parti, le Smer-SD (social-démocrate), à Bratislava quelques jours avant le scrutin.

Le public approuve. "J'ai voté Smer. J'aime la façon dont il gère le pays. Je trouve Fico digne de confiance", déclare à l'AFP Anna, une retraitée, à la sortie d'un bureau de vote à Rusovce, dans la banlieue de Bratislava.

Un sondage réalisé à la sortie des bureaux de vote, qui ont ouvert à 6H00 GMT, doit donner une estimation des résultats peu après 21H00 GMT, l'heure de leur fermeture.

"Protégeons la Slovaquie !"

Jan Baranek, analyste pour le groupe de réflexion Polis Slovakia, relève que M. Fico "est allé jusqu'à modifier le mot d'ordre de son parti en +Protégeons la Slovaquie !+, sous-entendu contre les migrants".

De grandes affiches placardées dans tout le pays ont diffusé ce message à l'approche du scrutin.

Avec ses partenaires des pays voisins, le Premier ministre sortant s'est engagé à aider la Bulgarie et la Macédoine à sceller leurs frontières au cas où la Grèce ne parviendrait pas à stopper les migrants en provenance de Turquie.

"Nous en sommes arrivés au point où (...) la Grèce pourrait être sacrifiée pour sauver Schengen", a averti Robert Fico, dont le pays doit assurer la présidence tournante de l'UE à partir de juillet.

Membre de la zone euro depuis 2009, la Slovaquie s'opposera à de nouvelles aides pour renflouer la Grèce : "c'est une ligne rouge pour nous", a-t-il dit, montrant par ailleurs qu'il n'était pas ému par la perspective d'une sortie de la Grèce de l'UE.

Son parti dispose actuellement de 83 sièges sur 150 au parlement, mais selon des sondages il pourrait n'en avoir plus que 65 ou 70. Des problèmes sociaux liés à l'éducation et aux services de santé ont relégué au second plan sa rhétorique contre les migrants dans les derniers jours avant le vote.

Les analystes pensent qu'il pourrait en conséquence être conduit à former une coalition avec le parti d'extrême droite SNS, comme il l'a fait déjà entre 2006 et 2010, ou chercher d'autres partenaires à droite ou au centre.

SNS, dont le nouveau chef Andrej Danko a récemment atténué ses propos xénophobes, antieuropéens et contre les Roms, peut compter sur environ 10% des voix.

"J'ai choisi le nouveau SNS. Danko a apporté à ce parti un changement positif", dit à l'AFP Milos, un enseignant de 41 ans à Bratislava.

Mais les analystes n'excluent pas la possibilité, plutôt faible, qu'une poignée de partis de même orientation s'allient pour le détrôner.

"Moindre mal"

"Fico parle de migrants musulmans et oublie les enseignants et les infirmières slovaques", déplore Alena Takacova, une employée de bureau âgée de 44 ans.

"Il faut choisir le moindre mal", juge Dusan Jancura, un homme d'affaires qui a voté pour les conservateurs d'OLaNO.

Le Premier ministre sortant avait pris de généreuses mesures sociales pour rétablir son image après sa défaite à la présidentielle de 2014 contre le milliardaire-philanthrope Andrej Kiska.

Cela sans faire gonfler la dette publique, qui tourne autour de 53% du PIB, un des plus bas ratios dans l'UE.

La solide croissance économique dans ce pays de 5,4 millions d'habitants, qui revendique la production automobile en valeur par habitant la plus élevée du monde, a atteint 3,5% en 2015. Elle devrait être de 3,2% et 3,3% dans les deux années à venir. Le taux de chômage est de 10,4% en janvier, au plus bas depuis 10 ans.

Source : La dépêche

Halalgate : la mosquée de Paris attaque la SFCVH qu’elle accuse de fraude

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Après des années de collaboration, la mosquée de Paris attaque son partenaire certificateur, qu’elle accuse de « manquement réel » et dont elle dénonce les « préjudices commis ».

Carrefour, complice volontaire depuis des années

Cataclysme chez les industriels du prétendu halal. La mosquée de Paris tire à l’arme lourde contre son partenaire certificateur la SFCVH (Société française de contrôle de la viande halal) qu’elle accuse de fraude.

La panique est gigantesque chez les Carrefour, Bigard, Fleury Michon, Samia, Shems, Findus et autres entreprises qui depuis des années profitent de l’inaction des consommateurs musulmans pour leur faire manger ce qu’ils présentent comme halal.

La mosquée de Paris exige que son logo ne soit plus utilisé ni par les industriels ni par la SFCVH, laquelle serait coupable d’un « manquement réel quant à l’exécution des termes » du contrat qui la lie à cette dernière. Elle disposerait à ce sujet d’« éléments probants relevés au niveau national et international […] qui pourront être mis à la connaissance du public et des autorités compétentes si la nécessité s’imposait ». International ? Les fournisseurs de cuisses (de poulets) belge Vanobel, Flandrin et autre Artislach doivent trembler.

Les industriels comme Carrefour avec sa marque prétendument halal et les dizaines d’autres marques, qui ont choisi la SFCVH comme partenaires, sont aujourd’hui contraint « de ne plus associer sur tout support » ledit logo. Ce sont ainsi des millions de produits prétendument halal qui se retrouvent entre les bras de ceux qui se moquent depuis tant d’années des consommateurs musulmans.

Le préjudice financier de cette action de la mosquée de Paris contre la SFCVH devrait se chiffrer à plusieurs dizaines de millions d’euros de pertes pour les industriels du prétendu halal. Sans parler des marques qui vont voir leur réputation, sur le marché du halal, complètement ruinée. Les cellules de crise vont être activé, bad buzz assurés.

Nous reviendrons rapidement dans un prochain article sur les détails de cette affaire, qui signe un tournant sans pareil sur le marché du halal alimentaire.

Source : Al-Kanz

samedi, 05 mars 2016

Immigration : la catastrophe...

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Les éditions Via Romana viennent de publier un nouvel essai de Jean-Yves Le Gallou intitulé Immigration : la catastrophe - Que faire ? . Ancien député européen, président de la Fondation Polémia (1), Jean-Yves Le Gallou travaille sur l'immigration depuis le début des années 80. Également spécialiste de la question de la désinformation et praticien de la ré-iformation, il a récemment publié La tyrannie médiatique (2) (Via Romana, 2013).

" Du Bataclan à Cologne, de la mer Égée à la Scandinavie : chacun le voit, l’immigration est une catastrophe pour la France et l’Europe. L’invasion les menace d’anéantissement.

Ses causes ? L’explosion démographique du Sud, les guerres, mais pas seulement.

Après quarante ans de déni organisé, la réalité s’impose. Même Hollande et Merkel semblent commencer à prendre conscience des difficultés. L’Europe est en train de mourir d’un projet idéologique : le mondialisme immigrationniste marchand, le « MIM », facilité par la trahison de ses élites politiques, économiques, judiciaires, médiatiques. Cette trahison explique quarante ans de mensonges, d’omerta, d’impuissance à traiter le problème malgré les promesses.

Énarque, inspecteur général de l’administration, ancien élu régional et européen, Jean-Yves Le Gallou développe à partir de sources inédites un constat accablant aussi documenté que sans concession. Mais non sans espoir : notre patrie, notre continent, notre civilisation peuvent encore se réveiller. À condition de changer radicalement de modèle.

Ici, c’est de courage qu’il va falloir faire preuve.

Le temps presse ! "

(1)  Lien 1

(2)  Lien 2

Source : Metapoifos

Lâcheté & mensonges sont les deux mamelles de l’État Hollando-Vallsien

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Tout le monde se souvient de la répression minable – et plutôt féroce – exercée par nos courageux CRS lorsque d’honorables parents et adultes sains d’esprit ont défilé pour marquer leur désapprobation de la légalisation du « mariage » entre personnes de même sexe (ce qui réalise une authentique antinomie) et l’adoption d’enfants par des homosexuels.

Tout le monde se souvient de la charge héroïque des glorieux CRS contre des manifestants français protestant contre l’invasion de Calais par des hordes de voyous immigrés. À cette occasion, on a arrêté un général chenu qui avait à son actif quelques actions militaires au service de l’État, ce que n’ont jamais eu les Hollande, Valls et autre Cazeneuve, à moins de faire passer des parlottes au Siècle ou dans telle ou telle officine plus ou moins secrète pour des « actions au service »… de leur carrière.

Depuis le 25 janvier 2016, circule sur le Net une vidéo montrant des CRS armés qui laissent courageusement passer, en s’écartant respectueusement, une meute d’immigrants qui courent ravager les installations portuaires de Calais, de façon à tenter de passer clandestinement en Grande-Bretagne. Au cas où certains Français, si bien informés par nos honnêtes journalistes des chaines télévisées et radiophoniques, l’ignoreraient, ce genre de scène se passe aussi à Dieppe.

Cette vidéo – aussi honteuse, par sa lâcheté, que la charge brutale à coups de matraque et de gaz lacrymogènes des honnêtes Français, deux semaines plus tôt, et dans la même cité – appelle plusieurs commentaires.

D’abord la preuve est faite qu’il n’y a pas, qu’il n’y a jamais eu « d’état d’urgence » en France depuis novembre 2015. En « état d’urgence », les manifestations violentes, ou qui risquent de le devenir, sont par définition interdites. Cette vidéo démontre qu’il n’en est rien et que, bien au contraire, des immigrés violents obtiennent ce qu’ils veulent, quand ils le veulent, où ils le veulent, face à un « Pouvoir » à la dérive, et que nos forces de l’ordre ne sont plus que des matamores, prêts à frapper d’honnêtes citoyens et à s’aplatir devant les hordes étrangères… en quelle que sorte des « faibles de notre déclin » !

La préfète du Pas-de-Calais devait avoir des ordres pour laisser faire une telle gabegie, puisqu’elle n’a pas été aussitôt révoquée par notre « viril » ministre de l’Intérieur et notre « puissant » premier ministre qui aime tant à singer l’homme en colère. À consulter cette vidéo et à la comparer avec la charge violente des CRS contre d’authentiques Français, on comprend ce que sont nos Janus bifrons : des taureaux furieux face aux honnêtes contribuables, des bouvillons apeurés face aux envahisseurs-casseurs.

Puisque ces « chances immigrées pour l’Europe » veulent absolument passer en Grande-Bretagne et ne veulent pas rester en France (on les embrasserait presque pour cette sage décision), pourquoi ne pas les y autoriser ? Après tout, des « chances » comme celles-là, il faut savoir les partager.

Enfin, une notion de Droit ne peut être ignorée. La Nation française, seule souveraine légitime, n’a pas été consultée par son mandant Hollande… notre prospère Président n’est nullement le souverain de l’État. Il n’en est que le gestionnaire…et dans la course au prix du plus minable, il est parti pour concurrencer victorieusement Chirac, le Président Black-Beur, et Satan sait si le défi était dur à relever.

Plutôt que de pérorer sur un soi-disant « état d’urgence » qui restera la plus belle supercherie du non-règne Hollando-Vallsien, il importe de réaliser au plus tôt la seule mesure démocratique qui s’impose : un referendum sur l’immigration européenne et, pendant que l’on y est, l’on pourrait exiger, en codicille, le strict respect de la Loi de 1905 consacrée à la laïcité de l’État par les musulmans. La France n’est pas encore un pays de Charî’a. Elle est encore régie par la Constitution de 1958. Et si des lâches et des menteurs se sentent inférieurs à leur tâche, dépassés par les événements, qu’ils s’en aillent. On ne trouvera jamais pire qu’eux.

Docteur Bernard Plouvier

Source : Synthèse Nationale

La Ligue du Midi a manifesté vendredi soir à Montpellier

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Vendredi soir la Ligue du Midi, dirigée par Richard Roudier, était devant le centre d'accueil pour migrants de Montpellier. Un seul slogan pour les identitaires : Clandestins dehors !

Source : Synthèse nationale

Afghanistan: les talibans refusent de participer aux pourparlers de paix

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Les talibans afghans ont fait part samedi de leur refus de participer aux pourparlers de paix avec Kaboul que le gouvernement afghan et ses partenaires chinois, américains et pakistanais tentent de relancer depuis le début de l'année.

"Tant que l'occupation des forces étrangères n'aura pas pris fin, tant que les talibans ne seront pas retirés des +listes noires internationales+ et les prisonniers libérés, ces négociations inutiles et trompeuses ne produiront aucun résultat", expliquent les talibans dans un communiqué.

Source : Le Parisien

Grèce : 13.000 migrants bloqués à la frontière macédonienne

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Quelque 13.000 migrants s'entassaient samedi à la frontière entre la Grèce et la Macédoine dans des conditions d'hygiène déplorables, à l'avant-veille d'un sommet entre l'UE et la Turquie jugé crucial pour un règlement de la crise migratoire.

Ils sont plusieurs dizaines de milliers de Syriens, d'Afghans et d'Irakiens à avoir fui les guerres qui font rage dans leur pays et à se retrouver bloqués en Grèce, depuis que la Macédoine a fermé sa frontière et que les autres pays des Balkans ont durci les mesures d'entrée sur leur territoire.

En toute, plus de 30.000 migrants sont bloqués depuis les îles grecques de la Mer Egée jusqu'au poste-frontière d'Idoméni, en passant par le port athénien du Pirée.

A la frontière gréco-macédonienne, un responsable grec tire la sonnette d'alarme ce samedi. «Il y a 13.000 personnes ici et près de 20.000 dans cette préfecture, soit plus de 60% de la population entière de migrants dans ce pays», déplore Apostolos Tzitzikostas, gouverneur régional de la préfécture grecque de Macédoine, à la télévision Skai, alors qu'il supervise des opérations de distribution de nourriture. «Nous ne pouvons plus supporter ce poids seuls», ajoute-t-il, réclamant que le gouvernement grec déclare une situation d'urgence dans la zone.

Médecins sans Frontières (MSF) a commencé samedi à mettre en place des tentes pour plus de 1.000 personnes supplémentaires alors que de nombreux migrants dorment sans abri dans des champs humides ou des fossés. Ces derniers jours, des migrants syriens ou irakiens notamment ont manifesté devant la barrière de barbelés empêchant le passage en Macédoine, surveillée par la police antiémeute.

Hussam, un Syrien de 25 ans, explique que les migrants attendent beaucoup du sommet entre l'UE et la Turquie prévu lundi à Bruxelles pour tenter de trouver une solution à la crise migratoire. «En ce moment nous restons calmes parce que nous espérons une issue favorable lundi et qu'ils nous aideront à passer, dit-il. Si cela ne se produit pas, je ne sais pas ce qui va se passer».

Au cours des deux dernières semaines, la Macédoine a entrouvert à plusieurs reprises sa frontière, ne laissant passer que quelque 2.000 migrants, soit autant que les nouveaux arrivants en Grèce depuis la Turquie en seulement deux jours. La Grèce a évalué pour l'UE ses besoins à 480 millions d'euros pour gérer l'accueil de 100.000 réfugiés au total.

Source : Le Parisien

Législatives en Slovaquie après une campagne marquée par le thème des réfugiés

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On vote ce samedi 5 mars 2016 pour les législatives en Slovaquie, pays d’Europe centrale membre de l'UE depuis 2004. Le Parti social-démocrate du chef du gouvernement sortant, Robert Fico, est largement en tête dans les sondages. Le Premier ministre a fait de la crise migratoire et de la « défense de la Slovaquie » l'un des thèmes majeurs de sa campagne, sans faire dans la nuance à propos des dangers posés par les migrants et sans hésiter à faire front contre les décisions prises à Bruxelles, notamment à propos des quotas de réfugiés imposés à chaque Etat-membre.

Arrivée en musique du chef du gouvernement, pour son dernier meeting à Bratislava, la capitale slovaque. Quelques mots sur un bilan économique positif et la croissance la plus soutenue de tous les pays de l’Union européenne, puis Robert Fico en arrive vite à la protection de l’espace Schengen. Et de promettre, sous les applaudissements, de ne jamais accepter un seul réfugié musulman sur le sol de son pays.

Pourtant, les demandeurs d’asile sont rares ici, et la Slovaquie, pays très catholique, n’a accueilli récemment qu’une centaine de réfugiés, des chrétiens d’Irak. « Nous sommes un petit pays et nous ne pouvons pas nous permettre d’aider tout le monde », estime cette retraitée, reconnaissante envers le gouvernement sortant de lui avoir un peu augmenté sa pension et permis de prendre le train gratuitement.

Sans réel adversaire de taille, Robert Fico et son Parti social-démocrate devraient facilement remporter ce scrutin législatif, avec des négociations prévues dès l’annonce des résultats pour la formation d’une coalition. Peut-être cela se fera-t-il à nouveau avec l’extrême droite, comme il y a dix ans. Une alliance très mal vue à l’époque par l’Union européenne, dont la Slovaquie prend la présidence tournante en juillet prochain.

Alexis Rosenzweig

Source : Rfi

Ivan Rioufol : « L’islamisme radical est moins dangereux que notre propre faiblesse ! »

 

Ivan Rioufol, vient de publier La guerre civile qui vient aux Éditions Pierre-Guillaume de Roux.

Persuadé qu’après les deux conflits mondiaux, plus aucune guerre n’adviendrait, tout le monde s’est autorisé à se désarmer, moralement et militairement… Ivan Rioufol analyse.

Source : Boulevard Voltaire

Le fait colognial

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Il est évident – et c’est heureux – que l’immense majorité des fidèles de la religion prêchée par Mahomet il y a treize siècles ne sont pas des adeptes de Daech, mais il n’est pas niable – et les premiers concernés sont aussi les premiers à le proclamer – que les dirigeants et les adeptes de Daech se réclament de cette religion et de ce prophète au nom duquel ils s’autorisent à assassiner ceux qui ne partagent pas leur interprétation très particulière de son Livre saint.

Il est parfaitement abusif d’assimiler l’islam que prêchent d’innombrables imams et que pratiquent près d’un milliard et demi d’êtres humains et l’islamisme radical tel qu’il sévit et se déchaîne aujourd’hui à travers le monde musulman et non musulman, mais l’islamisme radical, qu’on le reconnaisse ou non, est bien l’enfant bâtard, criminel et dégénéré de l’islam.

Même dans les pays soumis à l’islam le plus rigoureux et le plus obtus, le viol en réunion n’est pas un sport aussi populaire et aussi anodin que le cricket ou le football, mais il n’est que trop vrai qu’il existe une filiation très claire, de cause à effet, entre l’idée et l’image que la civilisation et la culture musulmanes se font de la femme, de ses droits et de ses devoirs, et l’usage que les hommes en font.

Les comportements de la foule masculine sur la place Tahrir, au Caire, lors du printemps de 2011, et ceux d’un certain nombre d’immigrés de religion musulmane et d’origine arabe qui ont fêté la Saint-Sylvestre d’une curieuse façon, le 31 décembre au soir, devant la gare de Cologne, traduisent assez crûment et leur misère sexuelle et le mélange détonant de peur, de mépris et de convoitise bestiale que leur inspire la femme, la femme occidentale, la femme libre, la femme égale.

Pour l’avoir dit et écrit en homme qui sait de qui et de quoi il parle, l’écrivain algérien Kamel Daoud, déjà condamné à mort par les intégristes dans son pays où il continue courageusement à vivre et à publier, a également encouru de la part d’une vingtaine de sociologues, universitaires et idéologues une fatwa à laquelle il ne s’attendait sans doute pas. Le Monde et Libération avaient donné, il y a un mois, le plus large écho à un texte de ce collectif qui prenait sans ambages, au nom de l’antiracisme et de la spécificité propre à chaque culture, le parti de l’obscurantisme contre les Lumières, des supposés violeurs contre les prétendues violées et de l’Orient humilié contre l’Occident coupable, forcément coupable.

Cette trahison des clercs avait écœuré Kamel Daoud au point qu’il avait annoncé son intention de ne plus commenter l’actualité, de se retirer sous sa tente et de se consacrer pleinement à la littérature, loin des chiens, des loups, des hommes et des imbéciles. Les témoignages de solidarité reçus de nombreux journalistes français – quand même – et même, il faut le signaler, du Premier ministre l’ont incité, semble-t-il, à revenir sur sa décision.

Mais voici qu’avant-hier dans Le Monde, la bêtise à front de taureau reprend la parole et revient à la charge. Présentée comme une anthropologue franco-tunisienne, une dame Jocelyne – c’est son côté français – Dakhlia – c’est son côté obscur -, déjà signataire du collectif précédemment paru, renoue avec le déni de réalité qui avait été la première réaction des autorités policières et politiques locales, et souligne que les faits de Cologne sont loin d’être établis. Le seraient-ils, poursuit-elle sans faiblir, « la population des réfugiés compte, comme toute population, son lot de sales types et il n’y a pas lieu de demander aux étrangers d’être meilleurs que nous ne sommes ». Autrement dit, il ne s’est rien passé sur les bords du Rhin dans la soirée du Nouvel An ou, s’il s’est passé quelque chose, rien d’autre que ce qui se passe quotidiennement dans nos stades, sur nos plages et nos champs de foire. Ah bon…

Libération, hier matin, vole à la rescousse d’une aussi pertinente anthropologue. On ne peut encore, selon un « géographe spécialiste » (spécialiste du viol, de la Rhénanie, de l’enfumage ?), Yves Raibaud, saisir ce qui s’est réellement passé à Cologne dans toute sa complexité, mais ces faits « impliquent de façon implacable le patriarcat, le capitalisme et le racisme »… envers les musulmans ! Et le sociologue, apparemment spécialisé lui aussi, Ramón Grosfoguel, de l’université de Berkeley, de mettre l’accent sur la colonialité, « matrice invisible, jamais nommée, mais qui construit nos subjectivités et nos manières d’agir »… Comprenne qui pourra.

Les incidents de Cologne seraient donc en définitive, à supposer qu’ils aient eu lieu, un fait colognial. Le maréchal Bugeaud, le cardinal Lavigerie, le docteur Schweitzer et Albert Camus bénéficieront-ils du statut avantageux de témoins assistés ? Seront-ils mis en examen dans l’attente de la condamnation exemplaire, qui ne saurait tarder ? Le 31 décembre dernier, le colonialisme a encore frappé à Cologne. Et voilà pourquoi votre fille est violée.

Dominique Jamet

Source : Boulevard Voltaire

Innsbruck (Autriche) : suite à des affrontements entre migrants, importante opération de police

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Un différend entre les résidents du camp de réfugiés de Pasch à Innsbruck a déclenché une importante opération de police dans la nuit de vendredi.

Selon les autorités quelque 40 fonctionnaires étaient mobilisés. Un Iranien de 21 ans a été agressé par trois assaillants inconnus à ce stade avec un tesson de verre. Un résident a été arrêté pour comportement agressif. Un autre a brandi une lame de rasoir et s’est blessé.

Source : islamisme.fr

La veritable histoire de la mosquée pirate de Gennevilliers

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Il a fallu l'état d'urgence pour fermer cette salle de prière installée dans les entrepôts portuaires. Enquête sur un lieu de culte qui, pendant des années, a concentré les dérives d'un extrémisme musulman que les autorités locales ne voulaient pas voir...

C'est l'histoire d'une petite mosquée des Hauts-de-Seine, dissimulée entre cuves de pétrole et entrepôts, sur le port de Gennevilliers. Une salle de prière musulmane ne ressemblant à rien, faite de bric et de broc, à l'image de celles qui ont prospéré dans les banlieues durant des décennies. Une de ces mosquées pirates comme la France en a vu pousser des dizaines, favorisant sans le vouloir ce que les spécialistes ont appelé l'islam des caves, propice à toutes les dérives radicales.

Le tout dans un local squatté au nez et à la barbe du département et des autorités du port autonome, copropriétaires des murs, et avec la bénédiction de l'Etat qui fermait les yeux plutôt que d'affronter le problème. Jusqu'au jour où l'état d'urgence, décrété après les massacres du 13 novembre dernier, a précipité une descente de police. La fermeture qui a suivi était dès lors prévisible à partir du moment où le nouveau préfet, Yann Jounot, s'était mis en tête de mettre un peu d'ordre autour des tapis de prière...

Depuis combien d'années la petite mosquée prospérait-elle plus ou moins discrètement derrière ces murs ? Depuis combien de temps ses animateurs développaient-ils leurs activités aux marges de la République, dans ces préfabriqués occupés sans droit ni titre, pour le plus grand bonheur d'une poignée de prédicateurs ? L'inauguration d'une belle et grande mosquée, en règle celle-là, sur la commune de Gennevilliers, en 2009, aurait dû entraîner la fermeture de ce lieu pirate. C'était du moins l'ambition de la municipalité, communiste, qui avait contribué à faire sortir de terre ce nouvel et digne établissement. C'était aussi le marché passé avec la communauté musulmane.

Sauf qu'une poignée d'irréductibles ont décidé de s'enraciner, probablement parce qu'ils ne partageaient pas complètement la ligne « officielle » de la grande mosquée, sans doute aussi à cause de l'enjeu financier que représente une salle de prière, les fidèles étant généralement volontiers généreux lors de la prière du vendredi. Une association, El Houda, s'est donc montée et le flot des fidèles n'a cessé de gonfler, d'autant que la fermeture d'une mosquée estampillée « salafiste » à Epinay-sur-Seine, en novembre 2010, avait rabattu vers le port près de 300 fidèles supplémentaires, rejoints par quelques centaines d'autres un peu plus tard, venus cette fois d'Argenteuil...

Le vendredi, le nombre de véhicules stationnés en double file à proximité de la salle rendait difficile le passage des camions se rendant dans la zone industrielle voisine, au point que la police passait régulièrement verbaliser à tour de bras. Les services de renseignements ont à plusieurs reprises alerté les autorités administratives, sous le quinquennat précédent, sur les risques d'emprise salafiste, mais rien ne bougeait. Comme si ce point de fixation arrangeait, si ce n'est le ministère de l'Intérieur lui-même, qui pouvait facilement surveiller ce petit monde, au moins les responsables de la mosquée « officielle » de la ville, débarrassés des fidèles les plus remuants.


UN IMAM "DUR"

C'est ainsi que, ces derniers temps, les animateurs d'El Houda avaient été contraints de repousser les murs et de monter, à l'arrache, plusieurs tentes dans l'arrière-cour. Avec plus de 700 fidèles recensés les grands jours, débordant parfois dans la rue, il fallait bien ça. Le tout était placé sous la houlette d'un imam considéré comme un « dur », du moins par rapport à celui qui prêchait dans la grande mosquée, dont les frères Kouachi, auteur du raid mortel contre les locaux de Charlie Hebdo, avait déploré la « mollesse ». Un vieil homme d'origine algérienne, suffisamment adroit pour ne pas franchir certaines limites, ce qui aurait pu mettre en péril son titre de séjour.

La proximité de sites industriels classés « Seveso » a poussé les policiers de la direction du renseignement de la Préfecture de police à tirer plusieurs fois la sonnette d'alarme, mais les hautes autorités politiques et administratives du département y sont longtemps restées insensibles...

Les attentats de janvier 2015 modifient cependant la perception du préfet du département, qui évoque le sujet avec le maire de Gennevilliers et sonde Patrick Devedjian, patron UMP des Hauts-de-Seine, directement concerné puisque les locaux appartiennent en partie au conseil départemental. Tous approuvent une démarche consistant finalement à faire simplement appliquer la loi, une opération précipitée par l'état d'urgence, qui accorde aux préfets des pouvoirs spéciaux.

Le 17 novembre 2015, la police fait irruption dans les locaux de la mosquée du port, perquisition réalisée avec précaution dans la mesure où les fonctionnaires prennent la peine de retirer leurs chaussures, conformément aux usages.

Les éléments découverts ne relèvent guère des services antiterroristes, ils sont juste dans le droit-fil de cette saga : un pseudo-gardien en situation irrégulière, près de 4 000 € en espèces découverts dans le bureau de l'imam, sans doute le produit de la zakat (l'aumône) du vendredi, un scooter appartenant à un homme probablement en fuite, des sabres japonais, des couteaux et des poignards saisis dans une caravane à l'abandon, plus un fusil à air comprimé, sans oublier un garage sauvage installé dans l'arrière-cour, un atelier où l'on repeignait les voitures au black pour le compte d'on ne sait quelle caisse.

 Une fermeture est aussi prononcée, geste autant politique que symbolique que les responsables de l'association ne manquent pas de contester fermement devant le tribunal administratif, tandis que le président, Rafik Raka, un Algérien d'une cinquantaine d'années, officiellement employé par la mairie de Gennevilliers comme gardien de stade, explique tant bien que mal le fonctionnement de sa mosquée. Elu à la tête de l'association depuis un peu plus d'un an après la destitution de son prédécesseur, accusé de « ne pas prendre le temps d'écouter les membres de la communauté », il n'ignore rien de la situation de l'immeuble. Il assure même avoir consulté un avocat pour tenter de s'arranger avec l'administration.

El Houda ne touchait aucune aide publique, seuls les dons des fidèles permettaient de faire tourner la boutique, en particulier les cours de soutien scolaire, de langue arabe et de culture islamique dispensés aux plus petits par des bénévoles, explique-t-il. La collecte moyenne oscillait entre 300 et 500 € chaque vendredi, 700 € les bons jours, le compte en banque de l'association abritant autour de 30 000 €. Quant à l'imam, le président assure ne le connaître que par son prénom, Mustapha, même s'il exerçait depuis plus de dix-huit ans dans ces murs, tout en se défendant de toute dérive radicale : « Sincèrement, je peux vous dire que cette association est très difficile à gérer. Il y avait des tensions entre les fidèles, il fallait que je rétablisse l'ordre, je voulais de l'apaisement au sein de la communauté. »

L'imam, un homme de 70 ans, se rend à son tour au commissariat, où il se présente aux policiers comme un pacificateur plutôt que comme un barbu, arrivé en France en 1990 pour exercer sa profession dans la région parisienne. Il certifie avoir œuvré pour tenir à la porte de la mosquée ces fidèles « qui venaient imposer leurs certitudes alors qu'ils n'avaient aucune connaissance coranique » et voulaient officier à sa place.

A plusieurs reprises, confie-t-il, « des gens » ont essayé de prendre le contrôle de la mosquée, mais il ne les a pas « laissés aller jusqu'au bout de leur manœuvre ». L'association est pauvre, à l'entendre, tout juste si elle a les moyens de régler la facture d'électricité, lui-même est endetté et la sandwicherie de Bois-Colombes dans laquelle il avait investi a fait faillite... Et cet argent trouvé dans son bureau ? Il avait peur des gestes de sa femme, instable au point d'être capable de déchirer un jour des billets ou son propre passeport. Bienvenue dans l'islam de France !

Frédéric Ploquin

Source : Marianne

Nigéria : des centaines de chrétiens massacrés par des islamistes

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Plusieurs ONG de soutien aux chrétiens persécutés, International Christian Concern et World Watch Monitor notamment, ont lancé un message d’alerte sur des massacres de chrétiens commis dans l’État de Benue au sud-est du Nigéria. Des attaques contre de nombreux villages chrétiens ont été lancées depuis le 23 février par des islamistes peuls (ou fulanis en anglais), elles ont culminé le 29 février. On parle d’au moins 300 morts chez les chrétiens et de 7 000 déplacés, avec des villages et leurs églises détruits ou incendiés. C’est dans le distsrict d’Agatu que l’on compterait le plus grand nombre de victimes. Des rescapés de ces tueries ont affirmé que seuls les chrétiens ont été ciblés. Dans ces villages où ils sont largement majoritaires vivent aussi des minorités musulmanes : ces dernières, ainsi que leurs mosquées, ont été épargnées… Ce pourrait être le plus important massacre de masse de chrétiens enregistré au Nigéria depuis les tueries de 2010 dans l’État de Plateau qui coûtèrent la vie à quelque 200 chrétiens.

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Source : christianophobie.fr

Quatre Sœurs de la Charité assassinées au Yémen

Communiqué de l'AED :

"Nous apprenons à l’instant le meurtre de quatre Sœurs Missionnaires de la Charité, (Sœurs de Mère Teresa) à Aden, au Yémen. Elles ont été attaquées ce matin vendredi 4 mars par un groupe d’hommes armés qui s’est infiltré dans la maison où les religieuses s’occupaient de personnes âgées et handicapées.

En plus des quatre religieuses, les terroristes ont tué au moins douze autres personnes, dont deux femmes yéménites travaillant dans l’établissement, et huit personnes âgées. On reste sans nouvelle du père Tom Uzhunnalil, salésien, qui résidait au couvent des sœurs.

« Ces religieuses étaient au service des plus pauvres et avaient accepté de rester pour eux dans l’enfer qu’est devenu le Yémen aujourd’hui explique Marc Fromager, directeur de l’AED.Elles ont été victimes d’un absurde assassinat de sang-froid, qui semble encore plus violent que les bombardements quotidiens qui auraient pu les tuer à n’importe quel instant. Clairement, on cherche à faire disparaître toute présence chrétienne dans ce pays ».

Les sœurs assassinées venaient du Rwanda (pour deux d’entre elles), d’Inde et du Kenya.

En septembre dernier, Mgr Hinder, vicaire apostolique d’Arabie du Sud, rendait hommage à ces religieuses qui « malgré les menaces de guerre, confiait-il à l’AED, restent dans le pays et continuent de s’occuper des personnes handicapées».

Les chrétiens du Yémen aujourd’hui

Il y a quelques mois, avant la prise de la capitale par les Houthis (mouvement chiite en guerre contre le gouvernement sunnite), on évaluait le nombre de chrétiens vivant au Yémen à environ 9 000. Que des expatriés, indiens pour la plupart.

On estime aussi qu’il pourrait y avoir entre 500 et 1 000 chrétiens d’origine musulmane au Yémen. Mais comme l’apostasie est passible de la peine de mort, il est impossible d’en parler officiellement. Ces chrétiens sont obligés de vivre leur foi en secret et ne peuvent se réunir que clandestinement. « Être prudent et discret fait partie de notre comportement général dans les pays de la péninsule, surtout dans un pays en conflit comme le Yémen », explique Mgr Hinder.

Aujourd’hui, victimes collatérales de la guerre entre sunnites et chiites, les rares chrétiens expatriés sont partis, à cause de la violence et du risque d’enlèvement. Restent donc les plus pauvres. Ou ceux qui ont une mission particulière, comme les religieuses des Missionnaires de la Charité de Mère Teresa. Demeurent aussi deux prêtres salésiens dont le Père Tom dont on n’est sans nouvelle à ce jour".

Source : Le salon beige

 

Le conseil municipal de Rouvray dit “non” à l’accueil de demandeurs d’asile

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Jeudi soir, les élus de Rouvray ont voté majoritairement contre l’arrivée d’une soixantaine de migrants dans la commune.

Le conseil municipal de Rouvray, village de 508 habitants situé dans le Morvan, s’est réuni jeudi soir. Les élus se sont penchés sur la question de l’arrivée éventuelle d’une soixantaine de demandeurs d’asile dans un bâtiment du bailleur social Orvitis, situé espace Marcel-Boillin.

Source : Le bien public

Passeurs : le business de l’exil

Quelque 71 réfugiés retrouvés morts à l’arrière d’un camion frigorifique, l’été dernier près de Vienne en Autriche. Tous asphyxiés. Aux commandes de ce « camion de la mort », des passeurs. Les réseaux de trafic de réfugiés sont très organisés et tenus par les mafias. Enquête au cœur du business de l’exil.

Source : islamisme.fr

Miam !

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Allemagne : « Chaque réfugié va nous coûter au moins 450.000 € »

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Hans- Werner Sinn, chef de l’institut de recherche économique de Munich, dresse un sombre tableau des coûts résultant de la crise des réfugiés. Selon les calculs du chercheur financier l’Etat providence allemand devra sortir au moins 450 milliards d’ euros. «Cela fait par « habitant » 450.000 euros» , explique-t-il sur la base d’un million de réfugiés. En réalité, il faut s’attendre à des coûts beaucoup plus élevés.

Source : Les observateurs.ch

Agressions sexuelles de Cologne : un « détail » pour Amnesty International

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Tous les vendredis, Natacha Polony reçoit des « électrons libres » dans son émission « Polonium », diffusée sur la chaîne Paris Première. Dans le dernier épisode, datant du 4 mars au soir, un échange m’a interpellé. Robert Ménard faisait face à Jean-Michel Dubost, responsable du programme « Personnes déracinées » pour l’ONG Amnesty International.

Évoquant un rapport sur l’Allemagne rendu par Jean-Michel Dubost, l’édile de la ville de Béziers a voulu évoquer un sujet d’actualité révoltant, commenté depuis déjà plus de deux mois : « Ce qui me gêne, c’est que dans votre rapport sur l’Allemagne, vous ne parliez à aucun moment des agressions sexuelles du Nouvel An à Cologne, et ailleurs en Europe. » Qu’a répondu le Bisounours Dubost ? « Ah, ça, c’est un détail. »

Vous lisez bien. Un détail. Des centaines de viols, commis par des migrants extra-européens, constituent un détail de l’Histoire récente. On en a connu d’autres qui ont été mis au ban politico-médiatique pour ce genre de « détail ». Rassurez-vous, ce ne sera pas le cas de monsieur Dubost qui représente toujours, n’en déplaise aux « éditocrates » du Monde, la pensée dominante. Pas la pensée majoritaire, mais bien la pensée dominante dans les élites.

Les agressions sexuelles de masse de la nuit du Nouvel An dernier sont inédites dans l’Histoire continentale en temps de paix. Les faits sont si graves que les lobbyistes du multiculturalisme le plus forcené, partisans de l’immigration de peuplement et de la suppression de toutes les frontières, tant physiques que morales, ont décidé de les passer sous silence, ou de les minimiser. Championne du féminisme des plateaux télé, Caroline De Haas avait préféré prendre la défense des migrants plutôt que celle des femmes allemandes agressées : « Ceux qui disent que les agressions sexuelles en Allemagne sont dues à l’arrivée des migrants : allez déverser votre merde ailleurs. »

Ce déni de réalité s’explique. Ces gens ont été déformés par ces « bourdieuseries » qui nous tiennent aujourd’hui lieu de « bondieuseries ». Un « migrant » ne peut pas être coupable de quoi que ce soit. Seul l’homme occidental est un phallocrate. Les anciens colonisés sont, au pire, partiellement inadaptés à nos us et coutumes. Certains disent qu’ils ne tiennent pas bien l’alcool. D’autres pensent qu’ils n’ont pas l’habitude de voir des femmes en jupes ou qu’ils sont victimes d’éducation trop rigoriste. Toujours des excuses, jamais de condamnations. Du point de vue de ces cerveaux malades d’une idéologie utopique gavée de saccharose, ce qui importe n’est pas le crime mais qui le commet. Lorsqu’un migrant viole, c’est un détail. Lorsqu’un patron drague sa secrétaire, c’est une affaire d’État.

Le programme « Personnes déracinées » ne s’occupe pas des Français qui se sentent comme déracinés chez eux, comme orphelins de leur patrie. Jean-Michel Dubost défend les « personnes déracinées » mais entend déraciner les nations d’Europe pour en faire des néants, des terres d’accueil pour tous les candidats à l’immigration. Et Dieu seul sait qu’ils sont nombreux ! La démographie nigériane est supérieure à celle de l’Union européenne tout entière, et huit fois supérieure à celle de la France.

Il est temps de ne plus prêter crédit au Conseil de l’Europe, à l’ONU ou à Amnesty International. Ces gens sont déconnectés des réalités. Si les viols de masse ne sont pour eux que des « détails », qu’en est-il de notre mode de vie ?

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

La Suisse signe l'extension de la libre circulation à la Croatie

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La Suisse a signé vendredi matin à Bruxelles l'extension de l'accord sur la libre circulation des personnes à la Croatie. L'accord doit encore être ratifié par le Parlement pour aboutir à la pleine réintégration helvétique aux programmes européens Horizon 2020 et Eramus+.

La Suisse a signé vendredi matin à Bruxelles l'extension de l'accord sur la libre circulation des personnes à la Croatie. Le Conseil fédéral avait bloqué le texte après le "oui" à l'initiative contre l'immigration de masse, déclenchant des mesures de rétorsion.

Après la votation du 9 février 2014, le gouvernement estimait que la votation ne lui permettait plus de signer le protocole prévu concernant les Croates. L'UE avait réagi en suspendant la participation de la Suisse au programme européen de recherche Horizon 2020 et au programme européen d'échange d'étudiants Erasmus+.

Le Conseil fédéral a débloqué les choses en annonçant qu'il respecterait la libre circulation même sans accord et verserait les 45 millions de francs d'aide prévue à la Croatie. La Suisse a ainsi pu être partiellement réassociée aux programmes européens jusqu'à fin 2016.

L'accord a été signé vendredi à Bruxelles par un représentant de la présidence néerlandaise du Conseil de l'UE et le secrétaire d'Etat aux migrations Mario Gattiker, a confirmé la Mission de la Suisse auprès de l'UE. Il doit encore être ratifié par le Parlement pour aboutir à la pleine réintégration helvétique aux programmes européens.

Dans le camp du Parlement

Mais encore faut-il que la solution retenue par le Parlement pour appliquer l'initiative contre l'immigration soit acceptable pour l'UE. Les Chambres fédérales devraient recevoir ce vendredi les propositions du gouvernement à ce sujet. Le National a déjà annoncé qu'il traiterait le volet croate lors de sa prochaine session spéciale, fin avril.

L'UDC s'y opposera au Parlement, mais ne lancera pas le référendum, a annoncé le président de l'UDC Toni Brunner sur les ondes de la RSR. Le parti avait combattu les précédentes extensions, mais il veut concentrer ses forces sur l'essentiel à ses yeux: l'application du nouvel article constitutionnel pour limiter l'immigration et l'accord sur la collaboration institutionnelle avec l'UE. "La Croatie est une bataille secondaire."

L'enjeu du dossier européen chiffre en milliards de francs du côté de la recherche. Faute de solution définitive, la Suisse participera comme Etat tiers à l'ensemble du programme Horizon 2020. Cette situation a prévalu entre 1987 et 2003.

L'association partielle actuelle permet aux institutions suisses de participer aux projets, mais sans recevoir de financement européen. Du coup, la participation aux programmes de recherche 2014-2020 a a été divisée presque par deux par rapport à 2007-2013 et le nombre de projets coordonnés par la Suisse est en nette diminution.

Source : Arcinfo.ch

Au colloque du Vlaams Belang, « le printemps patriotique a commencé »

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Selon le leader de l’extrême droite néerlandaise, Geert Wilders, un bouleversement politique et une révolution non-violente sont en cours.

«Le printemps patriotique a commencé. Entre Molenbeek et la Tour de Babel (les institutions européennes), nous sommes là, les patriotes, avec la vérité pour seule arme», a déclaré vendredi soir le leader d’extrême-droite néerlandais et président du PVV, Geert Wilders, lors d’un colloque organisé par le Vlaams Belang au parlement flamand.

Selon Geert Wilders, un bouleversement politique et une révolution non-violente sont en cours. Il se refère au succès de Donald Trump aux USA et des partis «frères» en Autriche, Allemagne, Italie et Belgique. «Lundi prochain, un sommet turco-européen se déroulera lors duquel Michel et Rutte nous vendrons à Erdogan, qui ne peut pas épeler le mot ‘liberté», ajoute-t-il. «Si nous étions assis à la même table que Tom Van Grieken et Marine Le Pen, nous fermerions immédiatement les frontières afin que l’argent des contribuables retourne à nos peuples».

Le leader populiste Geert Wilders était l’hôte vendredi d’un colloque organisé par le Vlaams Belang. Quelques mois après Marine Le Pen.

Source : lavenir.net

Une seule certitude: les Suisses finiront par revoter

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Le Conseil fédéral peine à rassurer sur la mise en oeuvre d'un frein à l'immigration

Deux ans après le vote du 9 février 2014, le Conseil fédéral peine à rassurer sur la mise en œuvre d’un frein à l’immigration. Sur le plan extérieur, il est contraint de s’accommoder du calendrier européen. Tant que le référendum de la Grande-Bretagne sur son appartenance à l’Union européenne n’aura pas eu lieu – il se déroulera le 23 juin – il ne pourra y avoir de solution consensuelle, négociée, entre Berne et Bruxelles sur la libre circulation des personnes (ALCP). Et même ensuite, une telle solution n’est pas acquise. Elle devrait passer par l’article 14 alinéa 2 qui prévoit une clause de sauvegarde, mais seulement en cas de graves problèmes sociaux ou économiques. Elle placerait aussi le frein à l’immigration dans les mains du comité mixte suisse-UE, une perte de souveraineté que ne manquerait pas de dénoncer l’UDC.

Sur le plan intérieur, le Conseil fédéral bredouille. Son plan unilatéral de mise en œuvre présenté hier n’est qu’un écran de fumée, qui doit permettre de patienter jusqu’au 23 juin. Aujourd’hui, il n’y a encore qu’une seule certitude: un nouveau vote aura lieu à un moment ou un autre sur cet encombrant dossier. Pour emporter cette bataille-là, le gouvernement doit préparer le terrain. Pour l’instant, il ne parvient pas à dépasser le stade des intentions. Le groupe de travail qui a planché sur le renforcement des mesures d’accompagnement a échoué. Le collège s’est aussi présenté hier à la presse sans le ministre des affaires étrangères, Didier Burkhalter, curieusement absent sur un dossier dans lequel il a un rôle clé et qui devra se poursuivre sur le plan institutionnel. A un an du délai de mise en œuvre de l’initiative UDC, le tableau n’est ainsi guère réjouissant. Les partenaires sociaux sont désunis. Le Conseil fédéral n’agit pas en collège. Et on voit encore moins aujourd’hui qu’hier la question qui sera posée aux citoyens. Le terrain en vue d’un nouveau vote reste à l’état de friche.

Lise Bailat

Letemps.ch

Mantes-la-Ville : les musulmans espèrent ouvrir la mosquée en juin

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Les travaux pour la mosquée Mantes-sud de Mantes-la-Ville avancent.

La reconversion de l’ancienne trésorerie en salle de prières musulmane devrait être achevée avant l’été. « Nous espérons ouvrir et accueillir nos premiers fidèles pour le début du ramadan, début juin », annonce Aziz El Jaouhari, président de l’association des musulmans de Mantes-sud. Pour l’instant, les travaux se concentrent sur les aménagements intérieurs. La façade et l’extérieur n’ont pas encore été modifiés. « Le maire a refusé de signer notre permis de construire et l’affaire est au tribunal administratif », explique le responsable. La mosquée pourra accueillir jusqu’à 900 fidèles.

Source : Le Parisien

 

Migrants : Paris et Berlin veulent montrer leur unité

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« La France et l’Allemagne travaillent dans le même esprit et avec la même volonté » face à la crise migratoire, a affirmé François Hollande, vendredi, avant l’important sommet Europe-Turquie du 7 mars.

Front uni. Lors de leur première réunion de travail préparatoire au crucial sommet Union européenne-Turquie qui se tiendra lundi à Bruxelles, François Hollande a assuré vendredi à l’Elysée, aux côtés de la chancelière Angela Merkel, que « la France et l’Allemagne travaillent dans le même esprit et avec la même volonté » face à la crise migratoire.

Le président de la République a aussi assuré que la France que la France respecterait « l'ensemble de ses engagements » auprès de l'Europe, et en particulier celui d’accueillir 30.000 migrants comme elle s’y est engagée auprès de l’Union européenne, et annoncé également que la France aller envoyer « un bateau » au large de la Turquie dans le cadre de la force de l'Otan mise en place en mer Egée pour assurer le contrôle des flux migratoires. « Ensemble, nous sommes convaincus que des solutions unilatérales ne nous aideront pas » car elles « ne mènent pas à une réduction (du chiffre) des réfugiés », a de son côté déclaré la chancelière allemande. En dépit de ces déclarations de solidarité, le grand écart persiste toutefois dans les faits entre Paris et Berlin concernant l’accueil des réfugiés : Angela Merkel se montre aujourd’hui plus pugnace que son partenaire français pour appeler les Européens à ne pas laisser la Grèce « plonger dans le chaos »

Faire face au tangage franco-allemand

Le temps presse. La chancelière allemande et le président français veulent s’entendre pour tenter, dans le court laps de temps avant le crucial sommet de Bruxelles, de convaincre leurs partenaires de s’engager dans une réponse coordonnée à la grave crise migratoire qui enflamme l’Europe -et qui fait tanguer le couple franco-allemand- au lieu de se déchirer. Les restrictions aux frontières récemment décidées en cascade par plusieurs pays des Balkans, ont piégé des milliers de migrants en Grèce, menacée d’une crise humanitaire imminente.

« La visite de la chancelière à Paris vendredi vise à préciser les sujets, faire le point sur là où on en est, et engager la dernière phase durant le week-end pour obtenir le maximum lundi », a-t-on expliqué à Paris, estimant que l’Europe est désormais « engagée dans une course de vitesse pour rattraper le temps perdu ». Pour Paris, « l’idée c’est de montrer que l’engagement de la France et de l’Allemagne permet de donner toutes ses chances » au sommet de lundi. Une démarche qui n’est pas facilitée par les vives critiques de Manuel Valls, le 13 février à Munich, contre la politique migratoire allemande, qui avaient profondément fâché Berlin.

Pousser Ankara à tenir ses engagements

Paris et Berlin veulent notamment pousser la Turquie à tenir ses engagements pour le contrôle de l’accès à son territoire, voie de passage vers la Grèce, la réadmission des migrants irréguliers et la surveillance de ses frontières. La Turquie doit également, selon la France, améliorer ses structures d’accueil en échange des 3 milliards d’euros qui lui ont été alloués par l’UE.

La rencontre intervient deux jours après l’annonce d’une aide européenne inédite de 700 millions d’euros pour soulager les Etats membres en première ligne sur la route des migrants qui veulent rejoindre l’Europe du Nord, en particulier la Grèce. Celle-ci abrite actuellement 23.000 migrants, dont 10.000 bloqués à la frontière macédonienne. Plus de 130.000 migrants ont afflué en Europe depuis début janvier selon le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), après un million l’an dernier.

Source : Les Echos

Le feuilleton autour de la mosquée de Fréjus continue

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Le procureur de Draguignan a confirmé hier l'appel du parquet. Un choix qui ne constitue pas vraiment une surprise et qui, selon le magistrat, "permettra à la cour d’apprécier l’ensemble du dossier".

C’est un épisode supplémentaire dans l’interminable feuilleton de la mosquée de Fréjus. Mais son scénario était quasiment écrit à l’avance. Le parquet a décidé de faire appel du jugement rendu le 26 février dernier par le tribunal correctionnel de Draguignan.

Un appel "principal" et non "incident", comme l’a précisé hier le procureur de la République, qui ne fait donc pas écho à l’appel formé par ailleurs par Élie Brun, à titre personnel. "Cela permettra à la cour d’avoir une appréciation d’ensemble de ce dossier assez complexe", a expliqué le magistrat.

Satisfaction pour Rachline

De son côté, l’ancien maire de Fréjus a donc également choisi de confier son destin à de nouveaux juges. Il faut dire que le verdict du procès en première instance a dû lui laisser un arrière-goût dans la bouche : 18 mois de prison avec sursis, 100.000 euros d’amende, 5 ans d’interdiction d’exercer toute fonction publique, voilà qui fait beaucoup pour un seul homme, contraint aujourd’hui d’expier les lourdes erreurs commises dans les dernières années de son mandat.

Concernant le dossier de la mosquée, rappelons que le tribunal n’a pas exigé la remise en état des lieux, ainsi que l’avait réclamé le procureur dans son réquisitoire. Un camouflet pour l’actuel maire de Fréjus qui, d’ailleurs, ne s’était pas privé d’afficher après coup son amertume et son incompréhension.

Ce qui est sûr, c’est que la décision prise ce jeudi par le parquet n’est pas faite pour lui déplaire. Hier d’ailleurs, David Rachline a réagi avec satisfaction en apprenant la nouvelle... "Je n’avais pas manqué de m’étonner après le jugement rendu le 26 février dernier, qui laissait beaucoup de questions en suspens et, surtout, revenait à dire qu’une construction érigée en l’absence de permis pouvait sans souci perdurer", nous disait-il.

"La Ville soutiendra le parquet"

"Cet étonnement, largement partagé, l’a aussi été par le parquet, qui a demandé au procureur de la République de faire appel de ce jugement. La Ville s’en félicite, et évidemment, soutiendra pleinement le parquet dans cette démarche, assure David Rachline. J’espère cette fois que toutes les conséquences seront tirées de la fraude avérée dans l’octroi du permis de construire de la mosquée de Fréjus, et de l’illégalité manifeste de cette construction. Personne ne comprendrait, en effet, que la loi ne soit pas la même pour tous. C’est en tout cas depuis l’origine le sens des démarches que nous entreprenons sur cette affaire."

Sobre. Mais explicite. De son côté, l’association El-Fath à qui nous avons laissé un message, ne nous a pas recontactés.

Eric Farel (avec G. D.)

Source : Nice matin

Devant Merkel, Hollande assure que la France accueillera 30.000 réfugiés

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En marge d'un rendez-vous avec la chancelière allemande ce vendredi, le président de la République a annoncé qu'il respecterait son engagement pris devant l'Union européenne.

Mise au point. Trois jours avant le sommet crucial entre l'Union européenne et la Turquie sur la crise des migrants, François Hollande a reçu Angela Merkel à l'Élysée pour tenter d'accorder les positions françaises et allemandes. C'est peu dire que les déclarations de Manuel Valls avaient été mal perçues à Berlin, lorsque le premier ministre y avait déclaré, il y a trois semaines, que la ligne de la chancelière était «non tenable».

Face à l'afflux de réfugiés en Europe, Angela Merkel avait ouvert ses frontières et mis en place une politique d'accueil. Elle plaide depuis pour un mécanisme permanent de répartition des migrants dans l'UE. Après les critiques du premier ministre français, les diplomates allemands avaient évacué la polémique, en faisant savoir que leur interlocuteur en France était François Hollande. Lequel a donc remis les pendules à l'heure, vendredi à l'issue de sa rencontre avec Angela Merkel. «La France et l'Allemagne travaillent dans le même esprit et avec la même volonté», a assuré le président de la République, en ajoutant que Paris «respectera son engagement» pris devant l'UE d'accueillir 30.000 migrants.


Enjeu crucial

Ceci évacué, il s'agissait pour les deux dirigeants d'accorder leurs positions sur la Turquie, pour pousser cette dernière à respecter ses engagements. Ceux-ci tiennent en trois points. D'abord mieux contrôler l'accès à son territoire qui constitue une voie de passage vers la Grèce pour les réfugiés. Ensuite gérer la réadmission des migrants irréguliers. Enfin, améliorer ses structures d'accueil en échanges des 3 milliards d'euros qui lui ont été alloués par l'UE. Pour François Hollande et Angela Merkel, l'enjeu est crucial. Il s'agit de tarir le flot de réfugiés bien sûr mais aussi ne pas laisser la Grèce s'enfoncer dans une crise humanitaire qu'elle a du mal à affronter seule. «Nous devons veiller à ce que la Turquie respecte ses engagements, aider la Turquie à pouvoir les tenir et faire en sorte que la Grèce, qui est notre frontière commune, puisse être soutenue, aidée grâce à une solidarité européenne», a fait valoir François Hollande.

Depuis que plusieurs pays des Balkans ont fermé leurs frontières, la Grèce est devenue un cul-de-sac pour les réfugiés qui s'y retrouvent coincés. Après la fermeture des frontières macédoniennes, ce sont ainsi plus de 70.000 personnes qui pourraient se retrouver bloquées en Grèce. Un afflux auquel le pays, financièrement exsangue, ne parvient pas à faire face. «La Grèce ne peut pas gérer toute seule» ce fardeau, a répété jeudi son premier ministre, Alexis Tsipras.


La France va envoyer un navire en mer Égée

Si la France était apparue en première ligne pour aider le pays lors de la crise financière de 2015 qui avait failli voir Athènes quitter l'Europe, c'est cette fois l'Allemagne qui se porte au secours de la Grèce. Alors que François Hollande apparaît très en retrait, Angela Merkel s'est nettement plus engagée au côté d'Alexis Tsipras. La crise des réfugiés est sans doute beaucoup plus sensible en France, alors que se profile l'élection présidentielle de 2017 sur fond de forte poussée de l'extrême droite. Paris avait d'ailleurs été critiqué par Angela Merkel pour sa lenteur à mettre en place des dispositifs d'accueil des réfugiés pour soulager la Grèce. Le cap des 300 personnes accueillies dans l'Hexagone a récemment été franchi et ce sont désormais une centaine d'admissions par mois auxquels se prépare le pays. Très loin derrière l'Allemagne et son million de réfugiés accueillis.

Pour tenter de limiter les arrivées en Grèce, François Hollande a annoncé vendredi que la France allait envoyer un navire en mer Égée pour participer aux opérations de contrôle de l'Otan sur cette voie de passage des réfugiés entre la Turquie et la Grèce. Un geste symbolique pour adresser aussi un message à une Europe que la crise des migrants met au bord de l'implosion. Face aux réfugiés, chaque pays tente de trouver lui-même des solutions. «Ensemble, nous sommes convaincus que des solutions unilatérales ne nous aideront pas. Nous voyons qu'aucune d'elles ne conduit à une réduction du nombre des réfugiés», a assuré Angela Merkel à l'Élysée, en appelant à une «solution européenne commune», axée sur «la protection des frontières extérieures» et «le soutien à la Grèce».

François-Xavier Bourmaud

Source : Le Figaro

Responsables et coupables

Sur fond d’actualité chargée et d’horizons menaçants, s’est ouvert hier  à Amiens le 34e sommet franco-britannique. L’Ukraine, les crises syrienne et libyenne, les accords, les projets économiques et militaires sont au menu des discussions. Rencontre qui se déroule à quelques mois de l’anniversaire du début de la Bataille de la Somme (juillet-novembre 1916) qui mit aux prises principalement Britanniques et Allemands. François Hollande et le Premier ministre David Cameron se sont retrouvés symboliquement hier matin au cimetière-mémorial britannique de Pozières. Cette bataille-boucherie de la Somme se solda par un bien maigre gain territorial pour les alliés, et fit environ de chaque côté 1 200 000 tués et blessés; au premier jour de l’offensive 19 000 soldats britanniques furent tués entre 7h30 et 8h00… Une occasion peut être pour les deux hommes de méditer non seulement sur les conséquences dramatiques de cette guerre civile européenne, mais aussi sur les catastrophes auxquelles conduisent les décisions erronées en matière militaire comme dans le domaine politique. 

D’une invasion l’autre, d’un entêtement l’autre, la question de l’afflux de migrants désireux de passer en Angleterre depuis Calais est au menu des discussions, alors que la pression migratoire, les tensions et les violences qu’elle génère ne faiblissent pas, de la Mer Egée à la Mer du Nord.

Hier, clin d’œil de l’histoire, c’est une figure du lobby immigrationniste des années 80, Harlem Désir, aujourd’hui recasé comme secrétaire d’Etat aux affaires européennes, qui a annoncé que la contribution britannique à la gestion de la crise (à Calais, NDLR), actuellement «de plus de 60 millions» sera complétée par « une vingtaine de millions supplémentaires», pour «la sécurisation de la zone d’accès au tunnel et de la zone du port de Calais», ainsi que «la lutte contre les réseaux de passeurs».

Bien évidemment, même si cela officiellement ne fait pas partie des discussions, l’éventualité du Brexit, objet du référendum prévu en juin, sera certainement évoquée, d’autant qu’Emmanuel Macron n’a pas hésité à brandir (également) la menace migratoire pour dissuader les Britanniques de s’émanciper de l’Europe bruxelloise.

Mercredi, dans le Financial Times, le ministre de l’Economie a prévenu que «Le jour où cette relation (entre la Grande Bretagne et l’UE) sera rompue (pour cause de Brexit), les migrants ne seront plus à Calais»…et donc passeront au Royaume-Uni.  Harlem Désir a enfoncé  le clou: « Il n’y a pas de chantage, ni de menace, mais c’est vrai que nous coopérons plus facilement en étant membres de l’UE que si le Royaume Uni ne l’était plus». Ni chantage, ni menace? Cela y ressemble pourtant diablement!

 Florian Philippot a relevé sur i-télé que cette saillie de M. Macron sonnait comme un « aveu. Cela veut donc dire que si la France les retient aujourd’hui c’est à cause de l’Union européenne. C’est donc à cause des règles de l’Union européenne que la France connaît la jungle de Calais. (…) Merci M. Macron pour cet aveu. Nous l’avons toujours dit, l’Union européenne est un facteur de vulnérabilité pour notre pays.»

Vulnérabilité qui frappe tout l’édifice bruxellois qui tremble sur ses bases sous les coups de boutoir de l’immigration-invasion. Au moment ou des milliers d’ immigrés  sont toujours bloqués à la frontière de la Grèce avec la Macédoine, poussés en avant par le flux continu qui débarque sans cesse dans leur dos, le président du Conseil européen, Donald Tusk,  en est réduit à lancer des vœux pieux et à constater les dégâts.

Présent hier jeudi à Athènes, au moment ou l’UE vient de promettre de débloquer 700 millions d’euros d’aide humanitaire d’urgence aux pays envahis par les migrants -dont environ 500 millions devraient tomber dans l’escarcelle du gouvernement Grec- M. Tusk s’est adressé aux immigrés: «Ne venez pas en Europe. Ne croyez pas les passeurs. Ne risquez pas vos vies et votre argent. Tout cela ne servira à rien», «Ni la Grèce, ni aucun autre pays européen ne pourront continuer à être des pays de transit. (…) Les réglementations de Schengen seront à nouveau appliquées», a-t-il encore déclaré.

Un langage d’apparente fermeté qui ne l’a pas empêché de sermonner les pays qui, désireux de reprendre (un peu) leur situation en main, ont imposé des quotas à l’entrée de leurs territoires. «Des décisions unilatérales sans une coordination préalable, même si elles sont compréhensibles dans un contexte national, portent atteinte à l’esprit européen de solidarité», a affirmé le dirigeant européiste…Mais croit-il vraiment qu’il est encore audible et crédible alors que 130 000 migrants (chiffre officiel) ont dores et déjà déferlé sur l’Europe depuis le début de l’année?

Dans un tout récent  entretien accordé à Breizh-Info, dans le cadre de la sortie de son livre «Immigration, la catastrophe – que faire ? », Jean-Yves Le Gallou citait le géopoliticien Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand qui «en juin 2015 lorsque l’invasion de l’Europe a commencé depuis les côtes libyennes avait déclaré:  Un jour le recours à la force sera inévitable ».

Pourtant indique encore M. Le Gallou, les peuples européens sont victimes «des oligarchies européennes – à Bruxelles, Berlin ou Paris – sont à la remorque des oligarchies financières et médiatiques : elles sacrifient leur peuple à l’idéologie dominante, le mondialisme immigrationniste marchand, le MIM». Pourtant, « la responsabilité du politique est  de décider de mesures exceptionnelles face à des circonstances exceptionnelles. Or l’invasion que nous subissons nécessite des mesures exceptionnelles. Ne pas les prendre aujourd’hui, c’est préparer le chaos de demain. Agir sans faiblesse aujourd’hui est la seule manière d’éviter de grands malheurs demain !»

Jean-Yves Le Gallou n’épargne pas le FN qu’il juge trop en retrait sur cette thématique (ce qui est peu ou prou aussi l’avis du maire de Béziers Robert Ménard) : «Il est assez étonnant de voir les dirigeants du FN s’embourber dedans les questions économiques, en vérité secondaires (par rapport à l’invasion migratoire, NDLR). Ceux qui discutent à perte de vue de l’euro me font penser à ces byzantins qui débattaient du sexe des anges quand les Turcs étaient aux portes. Ceci étant, quoi que pensent et disent ses principaux dirigeants, le FN reste de loin la meilleure offre électorale pour quiconque combat l’immigration. En politique, est ce qui paraît. Et c’est ainsi que le FN est perçu par les électeurs et les médias. Ainsi, dans la semaine qui a suivi les attentats de Paris, les intentions de vote pour le FN aux élections régionales ont progressé mécaniquement de 3 points ( de 25% à 28%). Florian Philippot et Marine Le Pen recueillent les rentes électorales de la ligne anti immigration constamment suivie par Jean-Pierre Stirbois, Bruno Megret, Bruno Gollnisch et bien sur Jean-Marie Le Pen.»

Ce qui est en tout cas certain ajouterons-nous,  c’est que ce constat lucide sur les dangers de l’immigration non contrôlée est partagé par beaucoup, y compris par certain de nos adversaires, y compris dans les rouages du pouvoir.

Héros de la Grande Guerre, engagé notamment dans la bataille de la Somme, grand écrivain allemand, grand européen francophile, Ersnt Jünger le notait: Le savoir aggrave la faute et avec elle la responsabilité. Mais tétanisés par le politiquement correct, la peur, la démission morale, politiciens, spécialistes et personnalités sont nombreux à se taire, à mentir, à détourner les yeux, à s’accrocher à des prébendes, des places, des  chimères. Responsables et coupables,  ils seront sévèrement jugés par l’histoire.

Bruno Gollnisch

Source : Le site de Bruno Gollnisch

Le Conseil fédéral présente son projet de loi sur la gestion de l’immigration

Berne, 04.03.2016 - Ce vendredi, le Conseil fédéral a adopté, à l’intention du Parlement, plusieurs projets de loi visant à mettre en œuvre les dispositions constitutionnelles relatives à l’immigration. Il s’efforce par ailleurs de parvenir à une solution consensuelle avec l’Union européenne (UE). Toutefois, étant donné qu’aucun accord n’a encore pu être trouvé avec l’UE, il propose, comme il l’avait annoncé, de gérer l’immigration au moyen d’une clause de sauvegarde unilatérale : lorsqu’un certain seuil sera dépassé, le Conseil fédéral devra fixer des nombres maximaux annuels. Afin de mieux exploiter le potentiel des travailleurs en Suisse, le Conseil fédéral souhaite que les personnes qui relèvent de la législation sur l’asile et qui peuvent demeurer dans notre pays puissent trouver du travail plus facilement. En outre, il a arrêté une modification de la loi fédérale sur les étrangers (LEtr) en vue d’empêcher que les étrangers en quête d’un emploi en Suisse aient accès à l’aide sociale. Enfin, le Conseil fédéral a adopté le message concernant l’extension de l’accord sur la libre circulation des personnes (ALCP) à la Croatie. La ratification du protocole sur la Croatie est une condition de la poursuite de la participation de la Suisse au programme-cadre de recherche Horizon 2020.

Aujourd’hui, le Conseil fédéral a confirmé ses décisions du 4 décembre 2015. Il entend donc poursuivre les pourparlers avec l’UE en vue de parvenir à une solution consensuelle et de consolider ainsi la voie bilatérale. Toutefois, aucun accord n’a pu être trouvé à ce jour. Les consultations avec l’UE se poursuivront rapidement au plus tard après le référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE. Si les pourparlers se concluent par un accord, le Conseil fédéral veillera à ce que les résultats des négociations soient pris en compte dans les délibérations parlementaires. Afin que le délai constitutionnel en matière de gestion de l’immigration puisse être respecté, le projet de loi du Conseil fédéral prévoit une clause de sauvegarde unilatérale.

Clause de sauvegarde unilatérale envers les ressortissants des Etats membres de l’UE ou de l’AELE

La clause de sauvegarde unilatérale proposée prévoit que le Conseil fédéral détermine des nombres maximaux annuels pour les autorisations octroyées aux ressortissants des Etats membres de l’UE ou de l’AELE, lorsqu’un certain seuil d’immigration est dépassé. A cet égard, le Conseil fédéral tiendra compte des intérêts économiques globaux de la Suisse, comme le prévoit la Constitution, et des recommandations d’une commission de l’immigration qui doit encore être créée. En parallèle, il prendra des mesures en vue d’encourager le potentiel des travailleurs en Suisse et d’adapter, si nécessaire, l’exécution de la législation sur les étrangers. Il entend ainsi réduire la demande de main-d’œuvre étrangère supplémentaire.

Mesures contre les abus en matière d’aide sociale

La modification de la LEtr comprend des mesures destinées à améliorer l’application de l’ALCP. Concrètement, il s’agit d’éviter que des étrangers qui sont à la recherche d’un emploi en Suisse puissent y toucher des prestations d’aide sociale. Le projet de loi définit aussi les critères selon lesquels un ressortissant d’un Etat membre de l’UE ou de l’AELE perd son droit de séjour en cas de cessation des rapports de travail. Désormais, la loi contiendra également une disposition prévoyant un échange de données entre les autorités en cas de versement de prestations complémentaires.

En outre, le Conseil fédéral a adopté un message additionnel sur les dispositions de la LEtr qui portent sur l’intégration. Pour renforcer les effets de l’initiative visant à combattre la pénurie de main-d’œuvre qualifiée en exploitant mieux le potentiel indigène, le Conseil fédéral propose une série de mesures dans le domaine de l’asile. Afin que les personnes autorisées à demeurer en Suisse puissent accéder plus facilement à une activité lucrative, il propose de simplifier les procédures d’autorisation et de supprimer l’obligation de verser la taxe spéciale.

Extension de l’ALCP à la Croatie

Aujourd’hui, le Conseil fédéral a également adopté, à l’intention du Parlement, le message concernant l’extension de l’ALCP à la Croatie, membre de l’UE depuis le 1er juillet 2013. Désormais, la libre circulation des personnes entre la Suisse et l’UE sera également valable pour les ressortissants croates. Le protocole III, qui en règle les modalités, a été signé aujourd’hui et soumis au Parlement pour approbation. Sa ratification, soit son entrée en vigueur juridiquement contraignante, aura lieu lorsqu’une solution compatible avec l’ALCP aura été trouvée.

La signature du protocole III et l’examen parlementaire sont importants pour deux raisons. D’une part, les conditions seront ainsi créées pour que la Croatie soit un jour traitée de la même manière que les autres Etats de l’UE. D’autre part, la signature du protocole III constitue une étape importante d’un processus devant permettre la pleine association de la Suisse au programme-cadre de recherche Horizon 2020. Si le protocole III n’était pas ratifié d’ici à février 2017, la Suisse serait considérée, à titre rétroactif à partir du 1er janvier 2017, comme un Etat tiers dans ce programme qui revêt une importance capitale pour la recherche et l’économie de notre pays. Les chercheurs suisses ne pourraient dès lors participer aux projets qu’en tant que partenaires externes, c’est-à-dire sans bénéficier d’un financement de l’UE. Cette mise à l’écart serait aussi dommageable pour la réputation de la Suisse comme place de recherche.

Effets négligeables de la crise de l’euro sur l’immigration en Suisse

Le Conseil fédéral a pris acte d’une étude consacrée aux répercussions de la crise de l’euro sur l’immigration en Suisse. Il ressort de cette analyse que la crise a surtout renforcé l’immigration en provenance de pays durement touchés par cette crise et qui étaient déjà des pays d’émigration traditionnels (Portugal, Espagne et Italie). Sont concernées en premier lieu des branches saisonnières comme le bâtiment ou l’hôtellerie et restauration, qui emploient avant tout des travailleurs peu qualifiés. Au vu de ces constatations, la promotion du potentiel indigène dans ces branches revêt une importance particulière.

Par ailleurs, le Conseil fédéral a arrêté diverses mesures supplémentaires en vue de lutter contre les abus sur le marché du travail. En particulier, un plan d’action doit permettre d’améliorer la mise en œuvre des mesures d’accompagnement à la libre circulation des personnes. Enfin, le Conseil fédéral a adopté le message relatif à la modification du code des obligations (prolongation des contrats-types de travail imposant des salaires minimaux).