L’islamisation progresse à la vitesse grand V. Une fonctionnaire genevoise porte le foulard et deux écoles lucernoises ouvrent des salles de prières. Entre autres...
La Ville de Genève provoque publiquement le Canton en autorisant une fonctionnaire à porter le foulard. Le Conseil d’État a en effet concocté un projet de loi qui interdit les signes d'appartenance religieuse à ses employés en contact avec le public. Sans attendre le résultat des travaux parlementaires, le Conseil administratif -à majorité de gauche- ouvre une brèche, sous couvert de "tolérance", à l'obscurantisme et à la règle qui prévalait jusqu'ici.
La réaction des députés correspond au front habituel: radicaux et socialistes approuvent et l'UDC s'indigne: "Autoriser le port du voile, c'est courber la nuque", rappelle Eric Bertinat. Mais à Genève, l'extrême gauche fait aussi partie des indignés: "(...) nous sommes face à une intrusion du du sectaire et du religieux sur le domaine public", fulmine Stéphane Guex-Pierre. Quant au conseiller d’État Pierre Maudet, sa colère fait plaisir à voir: "Cette approche est irresponsable, choquante, et porte atteinte au principe de laïcité (...) C'est une manière d'ouvrir la porte au communautarisme".
Le débat de la loi au parlement promet d'être vif.
Le tapis de prières à l'école pour une saine intégration
Lucerne fait pire.
«Les jeunes déroulaient leurs tapis de prière partout dans l’école, dans les couloirs et dans la cage d’escaliers. La direction ne voulait pas ça, elle a donc mis des espaces discrets à disposition, où les élèves peuvent se retirer, quelle que soit leur religion», explique le directeur de l’instruction publique du canton Reto Wyss. Comme si la seule solution était la démission… Et comme d’habitude, on voudrait nous faire croire que les musulmans ne sont pas les seuls concernés et que plein de croyants d’autres religions n’attendaient que le moment de pouvoir enfin prier à l’école! Enfumage, quand tu nous tiens…
Ces jeunes, le plus souvent enfants d’immigrés, fréquentent les classes de 10ème année proposées par Lucerne après la fin de la scolarité obligatoire. Elles ont été créées dans plusieurs cantons pour tenter d’éclaircir l’avenir professionnel d’élèves en échec scolaire.
Selon Reto Wyss, ces adolescents en difficulté éprouvent le besoin de vivre et de pratiquer intensément leur religion. «Ce qui compte pour nous, c’est d’assurer à ces jeunes une aussi bonne intégration que possible et de les amener à s’engager à l’école, à y être performants. Et avec l’exclusion, ce n’est guère possible».
On résume:
• Autoriser les élèves dévots à pratiquer une religion qui impose sans cesse davantage ses rites obscurantistes et bigots dans l’espace public, c’est aider à l’intégration.
• Interdire ces prières, c’est exclure les élèves.
Mais alors, pourquoi ne pas fournir aimablement de la nourriture consacrée, autoriser des fillettes à porter un foulard, accepter des aménagements durant le jeûne obligatoire, donner des congés lors des fêtes religieuses musulmanes, placer les filles à l’arrière lorsqu’elles ont leurs règles ?
En fait, une bonne partie de ces mœurs sont acceptées, probablement en douce, dans de nombreux établissements. Céder, c’est tellement plus facile que prendre des décisions courageuses afin de préserver notre société séculière.
«Nous ferons une évaluation après quelques mois, et nous verrons précise le directeur. La fermeture est aussi une option possible». Après avoir cédé, sera-t-il facile de rétropédaler ?
Rifa’at Lenzin, théologienne musulmane et membre d’un «Think Tank interreligieux», n’a rien contre les espaces de prière dans les écoles. Au contraire! Selon elle, la Suisse ne cultive pas un modèle laïc strict, mais plutôt une sorte de «sécularisme bienveillant», où la religion a sa place dans l’espace public. Quelle religion ?
Pour Elham Manea, Suisse et Yéménite, politologue à l’Université de Zurich, la prière au contraire n’a pas sa place à l’école. «Ça n’a rien à voir avec de l’assimilation ou de l’intégration. La religion est une affaire privée, et doit le rester.» D’ailleurs, remarque-t-elle, Mahomet enseigne que l’on peut adapter les horaires de prière de manière flexible tout en restant un bon musulman. (Bon ça, on s’en fiche un peu, mais la remarque montre à quel point nos imams sont en période de conquête).
La prof alerte sur le danger d’engrenage et rappelle qu’en Grande-Bretagne, on en est arrivé par ce genre de priere-tapis.jpgcompromissions à des classes séparées pour garçons et filles. Et elle pointe l’idéologie islamiste qui sous-tend cette demande. « … à l’adolescence, les jeunes y sont sensibles, ils aiment la rébellion et la provocation. Il ne faut pas sous-estimer l’influence (…) des imams et des islamistes missionnaires. Ces gens savent exactement ce qu’ils font».
Sa démonstration par l’inversion des rôles est éloquente. Si des élèves chrétiens se mettaient à prier dans les couloirs, ça ne passerait jamais. Sa conclusion: pas de traitements de faveur!
Pas de boussole pour traiter des revendications musulmanes
En Suisse, chaque canton, chaque école fait ce qu’il veut vu qu’aucune directive générale n’indique comment traiter les revendications musulmanes. Ainsi, Zurich procède différemment de Lucerne. La ville a reçu des demandes pour des espaces de prière, mais «à Zurich, la religion est considérée comme une affaire privée, l’école est un espace religieusement neutre, et nous nous y tenons», signale Charlotte Peter.
Elle enseigne au secondaire dans un quartier multiculturel: presque tous ses élèves sont enfants d’immigrés et une bonne moitié sont musulmans.
Lorsque des conflits surgissent, par exemple des voyages scolaires ou des journées sportives durant le Ramadan, l’enseignante assure: «En tant qu’école, nous n’en tenons pas compte. Les activités ont lieu et elles sont obligatoires».
Mais tout de suite après, la fermeté mollit singulièrement : «(…) en cas de problèmes, on cherche le dialogue et on trouve le plus souvent une solution.»
Bref, les activités sont obligatoires… sauf en cas de contestation!
Cet article a paru en dix langues et a valu à la rédaction 200 commentaires. Dans un deuxième papier, les auteurs font part de leur surprise, mais se gardent bien de préciser combien approuvent les prières à l’école et combien s’en scandalisent. On le devine sans peine.
Et de trois, de quatre... de sept!
Ces dernières semaine, l’islamisation, soit l’expansion des mœurs musulmanes -sexistes et bigotes- dans l'espace public fait des progrès galopants. Le Tribunal fédéral a autorisé le foulard des fillettes à l'école. Le canton de Berne recommande aux communes de réserver des carrés musulmans et d'éviter d'y laisser des croix. Il ne signale pas à combien de mètres il est conseillé de bannir ce signe chrétien que ne supportent pas les adeptes d'Allah.
Pour les Verts, un élu musulman qui ne serre pas la main des femmes a toute sa place dans le parti et parmi nos législateurs. Le rejet permanent des "mécréants" qu’instille la mosquée radicale dont l'élu est porte-parole lui est par ailleurs parfaitement indifférent.
Dix restaurants scolaires de la plus grande association du canton de Genève ont renoncé au porc. Certains jours, lorsque la nourriture interdite par Allah était servie, seuls 60% des élèves mangeaient le repas.
Des profs d’une école de commerce ne prennent pas le risque de faire faire aux filles de la gymnastique à l'extérieur. La cause: une malfaisance de dévots musulmans qui ont agressé et insulté un groupe d'élèves en tenue impudique de gym. Il sortaient de la mosquée voisine où ils étaient venus pour le Sermon du vendredi.
J'en oublie certainement...
Mireille Vallette
Le blog de Mireille Valette