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vendredi, 26 février 2016

Rachide proteste avec ses excréments, aucune prison ne veut de lui

1602260217360103.jpeg  En 1996, à 20 ans, Rachide est condamné à 4 ans de prison pour un braquage raté, relate BFMTV. Mais sa libération a été portée à… 2037.

En effet, en prison, le détenu multiplie les frasques. Il est surnommé l’ingérable ou l’emmerdeur : menaces du personnel, incendies… Et surtout, une lubie peu râgoutante : il a pris pour habitude de recouvrir les murs de sa cellule de ses propres excréments.

source : islamisme.fr

 

Fermeture de la mosquée de Lagny-sur-Marne

Le juge des référés du Conseil d’Etat, statuant sur le fondement de l’article L. 521-2 du code de justice administrative, a rejeté la demande de suspension de l’arrêté préfectoral ordonnant la fermeture de la salle de prière dite « Mosquée de Lagny-sur-Marne ». D’une part, celle salle a servi à des activités de prêche et d’enseignement en faveur d’un islamisme radical, prônant le rejet des valeurs de la République et de l’Occident, l’hostilité aux chrétiens et aux chiites et faisant l’apologie du djihad armé ainsi que de la mort en martyr. Elle a également servi de lieu d’endoctrinement et de recrutement de combattants volontaires, dont plusieurs ont rejoint les rangs de Daech et ont combattu en Irak et en Syrie. Par la suite, elle a été gérée par trois associations propageant la même idéologie et qui ont été dissoutes comme provoquant à la discrimination, à la haine ou à la violence envers un groupe de personnes à raison de leur non-appartenance à une religion, et comme se livrant à des agissements en vue de provoquer des actes de terrorisme en France ou à l’étranger. Certaines des personnes fréquentant la mosquée ont été interpellées, mises en examen ou incarcérées en raison de leur participation à des filières terroristes. Le fait que les prêches faits à la mosquée ne comportaient plus de caractère radical depuis plusieurs mois, de même que les tentatives actuelles de création d’une nouvelle association de gestion de la salle de prière, ne sont pas de nature à établir que la menace grave à l’ordre et à la sécurité publics fondant l’arrêté litigieux ne serait plus réelle. La mosquée demeure donc fermée.

Lien officiel

Source : la gazette du palais

Colloque des imams de la région samedi à la mosquée d'Angoulême

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                                                           Kader Bouazza, président du CRCM

 

Il sera question du rôle de l’imam « dans la diffusion de la paix » 

À l'initiative de Kader Bouazza, président du Conseil régional du culte musulman (CRCM) et avec la Fédération de la grande mosquée de Paris, la mosquée d'Angoulême recevra samedi à partir de 11 heures théologiens érudits, imams et évêque d'Angoulême pour parler « du rôle des imams dans la diffusion de la paix et de la stabilité sociale » ainsi que du dialogue interreligieux.

« Pour donner le bon écho, le bon message sans prosélytisme », assure Kader Bouazza. Au total, 15 interventions en français et en arabe évoqueront aussi bien le rôle de la mosquée « pour une génération qui vit avec l'autre », « pour lutter contre la corruption », mais aussi l'aide contre la radicalisation des jeunes. Participeront notamment au colloque, ouvert à tous, huit imams (mosquées de Paris, Bordeaux, Alger, etc.), le directeur de l'administration de la mosquée de Paris, le conseiller aux affaires religieuses auprès de l'ambassade d'Arabie Saoudite à Paris ou encore le directeur de l'Institut El Ghazali, chargé de la formation des imams et des aumôniers.

Source : Sud Ouest

Des mosquées de la métropole lilloise tentées par l'islamisme ?

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Dans un récit autobiographique, le Roubaisien Mohamed Louizi revient sur son parcours de «  Frère musulman  » et ses responsabilités au sein de la mosquée de Villeneuve-d’Ascq. L’ingénieur de 37  ans y dénonce un islam politique proche de l’islamisme et qui serait instrumentalisé par l’UOIF, l’Union des organisations islamiques de France.

 

– Votre livre est sorti le jour anniversaire de l’attentat contre Charlie Hebdo. Pourquoi l’écrire maintenant, alors que vous avez quitté toutes vos responsabilités en 2006 ?

« En fait, je le conçois comme un devoir de citoyen. Cela fait presque dix ans que je mène une réflexion critique vis-à-vis des discours de l’UOIF, via mes deux blogs, Écrire sans censures et sur Mediapart. Je me devais d’aller plus loin dans ma dénonciation publique de l’islamisme. Dernièrement, au sujet du 9e Rassemblement annuel des musulmans du Nord (RAMN), à Lille, j’ai alerté la présidence de la République, Manuel Valls, Bernard Cazeneuve, le préfet du Nord, Martine Aubry… Je l’ai fait aussi pour informer les 95 % de musulmans, en France, qui ignorent qu’ils sont instrumentalisés, que leur foi est confisquée au profit d’un projet politique. J’ai pensé à écrire ce livre dès que j’ai commencé à disparaître des archives de la mosquée de Villeneuve-d’Ascq. On m’a littéralement coupé la tête. Pendant quatre ans, j’avais participé à écrire le projet culturel de la mosquée… Mais après mon départ, je me devais de témoigner. »

– Vous vous présentez comme un ancien Frère musulman. Comment votre parcours vous a-t-il conduit du Maroc à Villeneuve-d’Ascq ?

« Je suis resté quinze ans chez les Frères musulmans. Je connais l’organisation de l’intérieur. À 13 ans, j’ai rejoint un cercle d’éducation religieuse en faveur des collégiens, le Mouvement de la réforme et du renouveau (MRR), au Maroc. Depuis cet âge-là, j’ai été au service de l’idéologie fondée par Hassan al-Banna. Puis je suis devenu un des responsables locaux du MUR (Mouvement de l’unicité et de la réforme). Arrivé en France pour mes études scientifiques, j’ai été approché par les Frères, sur le campus de Villeneuve-d’Ascq. J’ai été président des Étudiants musulmans de France (section de Lille) et j’ai pris des responsabilités au sein de la Ligue islamique du Nord, émanation de l’UOIF, qui gère notamment les mosquées de Villeneuve-d’Ascq et Lille-Sud. J’ai beaucoup contribué au projet de construction du CIV, le Centre islamique de Villeneuve-d’Ascq. »

– Pourquoi avoir rompu avec les Frères musulmans ?

« J’ai compris les enjeux du projet Tamkine, le projet politique d’islamisation de la société française. Il commence par la construction de mosquées, continue par la formation d’une élite par des écoles musulmanes, puis la diffusion de la pensée islamique dans la société avant la prise de pouvoir. C’est une stratégie non déclarée. C’est de l’islam politique. D’ailleurs, les prêches du vendredi évoquent d’abord la situation de la Palestine, de la Syrie, critiquent la politique de la France, créent une rupture des jeunes Français avec leur pays… Les tensions ont commencé quand, en tant que responsable du département culture de la mosquée de Villeneuve-d’Ascq, j’ai invité un penseur musulman de la non-violence, Khales Jalabi. Elles se sont exacerbées lorsque je me suis rapproché des catholiques locaux pour le dialogue interreligieux. J’ai démissionné de toutes mes responsabilités en octobre 2006. Aujourd’hui, je me suis tourné vers un islam apolitique, celui des grands-pères, de mon grand-père. »

Source : nord éclair

Migrants de Calais. Le point sur la répartition imposée à la Bretagne

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Entre octobre 2015 et début février 2016, ce sont 218 « migrants » de Calais qui ont été amenés en Bretagne. D’autres devraient suivre, comme nous l’avions révélé hier, à propos de Kerlaz mais aussi comme cela a été confirmé directement par le maire, à Cancale. Ces chiffres sont exclusifs à la Jungle de Calais, et ne prennent pas en compte l’arrivée d’autres immigrés, ici dans le cadre de la répartition par quotas dans toute l’Europe, là dans le cadre de l’immigration clandestine traditionnelle qui ne cesse d’augmenter.


Le gouvernement a décidé d’étaler le problème de la Jungle de Calais dans toute la France ; pour cela, les préfets sont chargés de réquisitionner des bâtiments dans les régions, en collaboration avec des associations (et sans demander l’avis aux municipalités) . Les collectivités locales n’ont pas leur mot à dire, dans ce qui ne manquerait pas d’évoquer pour certains les « heures les plus sombres » du jacobinisme en France.


Dans le Finistère, ils sont 27 à Fouesnant (dans une résidence Vacances) et 19 à Pleyber Christ . Dans les Côtes d’Armor, ils sont 30 à Langueux. Dans le Morbihan, 33 à Sarzeau, et 19 à Lorient. En Loire-Atlantique, ils sont 42 à Getigne. Enfin, en Ille-et-Vilaine, les « migrants de Calais » sont 48 à La Guerche de Bretagne.
En France, rares sont les départements à avoir été épargnés par ces décisions prises par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. 102 centres d’accueil et d’orientation ont ouvert leurs portes depuis le mois de septembre en France. Le pouvoir central a en effet adopté une attitude « humanitaire » à défaut d’être capable de résoudre ce que les responsables politiques de l’Europe Centrale qualifient de submersion migratoire et même de suicide de l’Europe en tant que civilisation, comme le soulignait l’ancien président Tchèque Vaclav Klaus.
L’Ile de France étant déjà totalement « engluée » par l’immigration, comme le rapporte Le Figaro, elle n’accueille pas ces « migrants de Calais » qui rêvent d’Angleterre pour beaucoup. A noter que la Corse non plus n’a pas ouvert de centre d’orientation et d »information .

En Bretagne, certains craignent désormais que les ports de Saint-Malo, mais aussi de Roscoff – tous deux beaucoup moins sécurisés que ceux du Nord de la France – servent désormais d’ultime recours à ces « migrants » que seule une résolution diplomatique et militaire semble désormais pouvoir arrêter dans leur volonté de venir massivement s’installer en Europe.


Ces craintes, qui se sont déjà exprimées lors de manifestations, à Quimper, à Saint-Brieuc, à Pontivy, ne semblent pas entendues par les autorités. Et encore moins par la presse subventionnée ou par les télévisions d’État, qui voudraient séparer une Europe centrale qui craindrait l’immigration d’une Europe de l’Ouest qui l’accepterait, alors même qu’hormis en Hongrie, aucun référendum populaire n’a été annoncé ou mis en place à ce sujet.

Breizh-info

jeudi, 25 février 2016

La Lettonie interdira le port du voile

Les autorités de Lettonie sont disposées à interdire dans les lieux publics le port de tout vêtement dissimulant le visage. La mesure concernera également le port du voile islamique.

"Il s'agit de l'interdiction de porter dans les lieux publics tout vêtement dissimulant le visage. Cela concerne notamment les masques et les casques. Si vous êtes vendeur en magasin, il ne serait pas bon de porter un casque et qu'on ne puisse pas voir vos yeux ou une autre partie du visage", a déclaré une responsable du ministère letton de la Justice à la chaîne de télévision LNT.

La fonctionnaire a précisé que la loi prévoyait néanmoins – et heureusement – quelques exceptions. Celles-ci concerneront les soudeurs et les médecins dont la profession implique le port du masque, ainsi que les motards, les cyclistes, les skieurs et les coureurs.


Le 16 novembre dernier, l'Alliance nationale de Lettonie entrant dans le gouvernement de coalition a demandé au ministre de l'Intérieur Rihards Kozlovskis de mettre fin à l'accueil des réfugiés venant du Proche-Orient. C'était une réaction aux attentats terroristes perpétrés en France dans la nuit du 13 au 14 novembre pendant lesquels 129 personnes ont été tuées et plus de 300 autres blessées. 

En octobre de la même année, le porte-parole du Centre culturel islamique a déclaré que dans 50 ans la Lettonie serait un pays musulman, soulignant que l'islam était la meilleure façon de "conquérir le monde par la voie pacifique".

La justice italienne invalide une loi « anti-mosquées »

Votée en Lombardie en janvier 2015, une loi édictant une liste de principes de construction des édifices religieux – qui interdisait de fait la construction de mosquées –, a été invalidée par la Cour constitutionnelle italienne.

La Cour constitutionnelle italienne, saisie en mars 2015 par le gouvernement, a invalidé mercredi 24 février à l’unanimité une loi de Lombardie (nord) considérée par ses détracteurs comme « anti-mosquées ».

Présenté comme « une liste de principes de planification de l’équipement pour les services religieux », ce texte voté en janvier 2015 par des élus locaux de droite et de la Ligue du Nord, un parti d’extrême droite, est soupçonné de viser avant tout à empêcher la construction de mosquées.

Elle obligeait chaque nouveau lieu de culte à s’intégrer dans « l’architecture du paysage lombard » et à obtenir le soutien d’une « consultation locale ». Surtout, elle exigeait que les instances religieuses aient souscrit au préalable un accord avec l’État, accord dont la communauté musulmane ne dispose pas.

La Cour n’a pas encore fait connaître ses motivations, mais en annonçant la saisine, le gouvernement avait dénoncé des mesures « contraires à l’exercice des droits fondamentaux de la liberté religieuse » et au principe d’égalité entre les citoyens.

« Les juges contre la Lombardie », a réagi sur Twitter Roberto Maroni, président de la région et membre de la Ligue du Nord, qui assure par ailleurs qu’il considère que « la liberté religieuse est sacrée » mais qu’il veut « seulement éviter les “mosquées sauvages” ».

« Maintenant, la gauche exulte en criant Allah Akbar », a-t-il lancé. « Bravo à la cour islamique », a raillé Matteo Salvini, le chef de la Ligue du Nord.

La loi critiquée par un évêque

Au moment du vote de la loi, le rapporteur Roberto Anelli, élu de la Ligue du Nord, disait espérer « qu’on a pu éviter un désastre, sinon ils [les musulmans] ne s’arrêteront jamais ». Les associations musulmanes avaient alors dénoncé « une région hors du temps ». Selon le journal italien La Stampa, la Lombardie compte 450 000 musulmans.

D’autres religions, notamment les évangéliques de Lombardie, avaient critiqué la loi. Peu de temps après ce vote, alors qu’un projet de construction de mosquée rencontrait une vive opposition dans la ville lombarde de Crema, l’évêque, Mgr Oscar Cantoni, avait écrit une lettre publique dans laquelle il affirmait que « la mosquée est un droit pour les musulmans ».

Ce qui lui avait valu une réponse cinglante, par médias interposés, de Matteo Salvini : « Que l’évêque fasse l’évêque, qu’il prenne soin de l’âme des catholiques et laisse ceux qu’il croit infidèles. Si le maire persiste à vouloir construire la mosquée, nous ferons tout pour l’empêcher. »

Gauthier Vaillant
 

Pour l’Autriche, réduire le flux migratoire est une question de survie pour l’UE

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Neuf pays des Balkans se sont réunis mercredi à Vienne. Ils ont persisté dans leur offensive pour freiner le flux migratoire. Après l’Autriche, qui a instauré vendredi des quotas quotidiens d’entrées sur son territoire, les principaux pays de transit ont drastiquement resserré les conditions de passage, créant un engorgement en Grèce, où 12.000 migrants sont bloqués.

La ministre autrichienne de l’Intérieur Johanna Mikl-Leitner, dont le pays organisait mercredi une conférence régionale sur la crise des réfugiés, a estimé que réduire le flux migratoire vers l’Europe était une question de survie pour l’Union européenne.

Nous devons réduire le flux migratoire maintenant. Il s’agit d’une question de survie pour l’Union européenne, a déclaré Mme Milkl-Leitner lors d’une conférence de presse en pointant notamment le risque nationaliste sur la scène politique européenne.

Excédés par l’impuissance des Vingt-Huit à juguler le flux de migrants et à adopter un mécanisme de répartition permanent, l’Autriche et les pays des Balkans situés sur la route migratoire ont pris ces derniers jours l’initiative de renforcer le filtrage des demandeurs d’asile aux frontières, malgré les critiques de la Commission européenne et des organisations humanitaires.

Vienne avait invité les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères de neuf autres pays d’Europe orientale, dont la Slovénie, la Croatie, la Serbie et la Macédoine, pour renforcer la coordination de ces mesures destinées à freiner les arrivées de migrants sur leur territoire, au risque de les laisser bloqués et de plus en plus nombreux en Grèce, porte d’entrée de l’exode vers l’Europe.

Il s’agit d’un signal clair quant à notre volonté de réduire le flux. Nous le devons, a insisté le ministre autrichien des Affaires étrangère Sebastian Kurz.

islamisme.fr

Belgique : 80 migrants interceptés à La Panne

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Quatre-vingt personnes, essentiellement des Afghans, ont été interceptées ces dernières 24 heures à la frontière française à hauteur de La Panne, à la suite de l’intensification des contrôles décidée mardi par le gouvernement fédéral, a indiqué mercredi Peter Dewaele de la police fédérale.

Ils arrivaient principalement par bus depuis Dunkerque. A la frontière, on leur a demandé s’ils souhaitaient demander l’asile en Belgique. Celui qui exprime ce souhait est en effet envoyé à Bruxelles pour y enregistrer sa demande mais personne ne l’a formulé.

L’ensemble des personnes interceptées désirait se rendre en Grande-Bretagne via le port de Zeebrugge. (…)

Source : islamisme.fr

La majorité des Allemands redoutent les conséquences négatives de l’immigration

La majorité des Allemands craignent les conséquences négatives provoquées par l’afflux de migrants sur l’économie et la société. C’est ce qui ressort d’un sondage d’opinion[1] commandé par l’Institut allemand de recherche économique (DIW[2]). Plus de la moitié des sondés (57 %) pensent que l’Allemagne deviendra, en raison de l’immigration des réfugiés, « un pays où les conditions de vie se sont détériorées ». 53 % estiment que « la vie culturelle est en général sapée par les réfugiés ». 79 % des personnes interrogées considèrent que l’afflux de réfugiés présentera, dans un bref délai, plus de risques que de chances.


Lors de la grande migration des Allemands vers l’Amérique du Nord au XIXe siècle[3], les réfugiés économiques osèrent se lancer dans un monde inconnu avec la pleine conscience qu’ils seraient les seuls responsables de leur survie. À l’époque, pas la moindre protection pour une vie dépourvue de tout, pas de logement réservé, pas d’argent de poche, pas de conseiller à l’intégration, pas de cours de langues gratuit, pas de service d’assistance municipal compétent dans tous les domaines, démarches administratives, répartition des logements, inscriptions dans les écoles, visites médicales, etc. Il suffit de rayer le « pas de » pour obtenir la liste d’aujourd’hui.


Bien qu’elle soit éloignée des zones de conflit, l’Allemagne, c’est-à-dire l’Europe, a, en janvier 2016, accueilli 100 000 réfugiés[4].


[1] http://www.focus.de/politik/deutschland/dennoch-grosses-engagement-mehrheit-der-deutschen-befuerchten-negative-folgen-durch-fluechtlingszustrom_id_5306779.html


[2] Fondé en 1925, l’Institut allemand de recherche économique (Deutsches Institut für Wirtschaftsforschung) est le plus grand de son genre en Allemagne. L’Institut conduit la recherche fondamentale et a pour mission de conseiller les décideurs en politique, économie et administration. L’accent est mis sur les analyses de la conjoncture et les pronostics.


[3] Quelque cinq millions.


[4] 600 000 d’entre eux se sont évanouis dans la nature. Les autorités allemandes ne savent pas où ils sont passés.

Jeanne de Baylan

Mpi

Italie : Loi anti-mosquée annulée

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La Cour constitutionnelle italienne vient d’annuler la  loi Maroni ( Ligue du Nord) régissant la construction de nouvelles mosquées en Lombardie.

« Maintenant, la gauche exulte en criant ‘Allah Akbar' » : Roberto Maroni, président de la région

« Bravo à la cour islamique » : Matteo Salvini, le chef de la Ligue du Nord

Eurocalifat

Algérie : cette guerre qui menace

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Il y a maintenant deux ans, j’écrivais un article, en forme de bouteille à la mer, pour Boulevard Voltaire intitulé « Printemps algérien en vue, une catastrophe pour la France ? » Des troubles naissaient alors en Algérie, suite à la nouvelle élection d’Abdelaziz Bouteflika à la tête du pays. Loin de s’être arrangée, la situation du pays s’est, depuis, dégradée. En cause, notamment, la chute des cours des matières premières. Les rentes de gaz et de pétrole (60 % des recettes budgétaires d’Alger) ne rapportent plus autant qu’auparavant et la gérontocratie algérienne ne peut plus calmer la population en l’arrosant d’allocations diverses.
Mohamed Benchicou, ancien directeur du journal Le Matin, estime que l’Algérie est au bord d’une faillite qui « engendrerait le chaos et pousserait les Algériens à fuir vers l’Europe ». Une situation qui n’est pas souhaitable des deux côtés de la mer Méditerranée. Pire : l’Algérie partage une frontière avec la Libye, actuellement en guerre civile suite à la funeste opération de « démocratisation » voulue par Nicolas Sarkozy et son visiteur du soir, l’« intellectuel » Bernard-Henri Lévy.


Les forces de l’État islamique se sont considérablement renforcées lors des derniers mois, et certaines zones libyennes menacent de basculer sous le joug des armées du califat. Boualem Sansal, auteur du roman d’anticipation 2084 – La fin du monde, grand prix du roman de l’Académie française pour l’année 2015, déclarait hier au Figaro qu’un « scénario d’une escalade de la terreur sur le modèle syrien » lui paraissait tout à fait crédible. Je fais mienne sa déclaration et suis au regret de constater que ce que je prévoyais il y a deux ans pourrait n’être que modéré par rapport à ce qu’il se prépare.


Si l’Algérie aurait pu avoir vocation à être un point d’équilibre dans le monde arabe et la région, certains défauts structurels sembleraient plutôt la précipiter dans le chaos. Le contexte international n’aide pas, mais l’Algérie doit au plus vite parer à ces funestes éventualités en procédant à son examen critique.


L’argent du pétrole n’a pas été investi pour moderniser le pays et lui donner une économie diversifiée capable de lui permettre d’affronter les transformations mondiales. L’Algérie est un pays riche et jeune aux institutions hors d’âge. Abdelaziz Bouteflika a livré les pauvres aux islamistes qui se substituent parfois à l’État, à l’image de ce qu’il se produit dans quelques zones de non-France dans l’Hexagone. Que se passera-t-il lorsque Bouteflika mourra ? La continuité institutionnelle ne semble pas assurée et les divisions profondes des diverses sensibilités pourraient se faire jour dans une cruelle guerre de succession.
Inflation, austérité, panne de l’ascenseur social et baisse du pouvoir d’achat entraînent une grogne sociale de plus en plus vive. Sans oublier les tensions multiples entre la communauté amazighe, souvent méprisée, et le pouvoir. La moitié des 40 millions d’Algériens ont aujourd’hui moins de 19 ans. Ils sont nombreux à rêver de s’installer en Europe, ce que nous ne pouvons pas permettre. Ils sont nombreux, aussi, à profiter de la crise migratoire pour s’infiltrer dans les filières des « migrants ». En témoignent les violeurs arrêtés à Cologne, parmi lesquels figuraient plusieurs jeunes Algériens.


Diriger, c’est prévoir. Le danger que fait planer l’explosion hallucinante de la démographie africaine est multiplié par plusieurs phénomènes contemporains : la vivacité de l’islam de combat, la chute du prix des matières premières, les populations immigrées non assimilées en France et en Europe, le laxisme et l’impuissance des autorités européennes, l’absence de frontières intra-européennes. Un printemps algérien serait une immense catastrophe. Nous devons nous y préparer dès maintenant pour éviter le pire.

Gabriel Robin

Source : Boulevard voltaire

L’esclavage des chrétiens est halal au Soudan, les pères trinitaires les libèrent

            

 

islamisation.fr

La Ville de Genève autorise le voile à une employée et Lucerne les prières à l'école

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L’islamisation progresse à la vitesse grand V. Une fonctionnaire genevoise porte le foulard et deux écoles lucernoises ouvrent des salles de prières. Entre autres...


La Ville de Genève provoque publiquement le Canton en autorisant une fonctionnaire à porter le foulard. Le Conseil d’État a en effet concocté un projet de loi qui interdit les signes d'appartenance religieuse à ses employés en contact avec le public. Sans attendre le résultat des travaux parlementaires, le Conseil administratif -à majorité de gauche- ouvre une brèche, sous couvert de "tolérance", à l'obscurantisme et à la règle qui prévalait jusqu'ici.


La réaction des députés correspond au front habituel: radicaux et socialistes approuvent et l'UDC s'indigne: "Autoriser le port du voile, c'est courber la nuque", rappelle Eric Bertinat. Mais à Genève, l'extrême gauche fait aussi partie des indignés: "(...) nous sommes face à une intrusion du du sectaire et du religieux sur le domaine public", fulmine Stéphane Guex-Pierre. Quant au conseiller d’État Pierre Maudet, sa colère fait plaisir à voir: "Cette approche est irresponsable, choquante, et porte atteinte au principe de laïcité (...) C'est une manière d'ouvrir la porte au communautarisme".


Le débat de la loi au parlement promet d'être vif.


Le tapis de prières à l'école pour une saine intégration


Lucerne fait pire.


«Les jeunes déroulaient leurs tapis de prière partout dans l’école, dans les couloirs et dans la cage d’escaliers. La direction ne voulait pas ça, elle a donc mis des espaces discrets à disposition, où les élèves peuvent se retirer, quelle que soit leur religion», explique le directeur de l’instruction publique du canton Reto Wyss. Comme si la seule solution était la démission… Et comme d’habitude, on voudrait nous faire croire que les musulmans ne sont pas les seuls concernés et que plein de croyants d’autres religions n’attendaient que le moment de pouvoir enfin prier à l’école! Enfumage, quand tu nous tiens…


Ces jeunes, le plus souvent enfants d’immigrés, fréquentent les classes de 10ème année proposées par Lucerne après la fin de la scolarité obligatoire. Elles ont été créées dans plusieurs cantons pour tenter d’éclaircir l’avenir professionnel d’élèves en échec scolaire.


Selon Reto Wyss, ces adolescents en difficulté éprouvent le besoin de vivre et de pratiquer intensément leur religion. «Ce qui compte pour nous, c’est d’assurer à ces jeunes une aussi bonne intégration que possible et de les amener à s’engager à l’école, à y être performants. Et avec l’exclusion, ce n’est guère possible».


On résume:


• Autoriser les élèves dévots à pratiquer une religion qui impose sans cesse davantage ses rites obscurantistes et bigots dans l’espace public, c’est aider à l’intégration.
• Interdire ces prières, c’est exclure les élèves.


Mais alors, pourquoi ne pas fournir aimablement de la nourriture consacrée, autoriser des fillettes à porter un foulard, accepter des aménagements durant le jeûne obligatoire, donner des congés lors des fêtes religieuses musulmanes, placer les filles à l’arrière lorsqu’elles ont leurs règles ?


En fait, une bonne partie de ces mœurs sont acceptées, probablement en douce, dans de nombreux établissements. Céder, c’est tellement plus facile que prendre des décisions courageuses afin de préserver notre société séculière.
«Nous ferons une évaluation après quelques mois, et nous verrons précise le directeur. La fermeture est aussi une option possible». Après avoir cédé, sera-t-il facile de rétropédaler ?


Rifa’at Lenzin, théologienne musulmane et membre d’un «Think Tank interreligieux», n’a rien contre les espaces de prière dans les écoles. Au contraire! Selon elle, la Suisse ne cultive pas un modèle laïc strict, mais plutôt une sorte de «sécularisme bienveillant», où la religion a sa place dans l’espace public. Quelle religion ?


Pour Elham Manea, Suisse et Yéménite, politologue à l’Université de Zurich, la prière au contraire n’a pas sa place à l’école. «Ça n’a rien à voir avec de l’assimilation ou de l’intégration. La religion est une affaire privée, et doit le rester.» D’ailleurs, remarque-t-elle, Mahomet enseigne que l’on peut adapter les horaires de prière de manière flexible tout en restant un bon musulman. (Bon ça, on s’en fiche un peu, mais la remarque montre à quel point nos imams sont en période de conquête).

La prof alerte sur le danger d’engrenage et rappelle qu’en Grande-Bretagne, on en est arrivé par ce genre de priere-tapis.jpgcompromissions à des classes séparées pour garçons et filles. Et elle pointe l’idéologie islamiste qui sous-tend cette demande. « … à l’adolescence, les jeunes y sont sensibles, ils aiment la rébellion et la provocation. Il ne faut pas sous-estimer l’influence (…) des imams et des islamistes missionnaires. Ces gens savent exactement ce qu’ils font».


Sa démonstration par l’inversion des rôles est éloquente. Si des élèves chrétiens se mettaient à prier dans les couloirs, ça ne passerait jamais. Sa conclusion: pas de traitements de faveur!


Pas de boussole pour traiter des revendications musulmanes


En Suisse, chaque canton, chaque école fait ce qu’il veut vu qu’aucune directive générale n’indique comment traiter les revendications musulmanes. Ainsi, Zurich procède différemment de Lucerne. La ville a reçu des demandes pour des espaces de prière, mais «à Zurich, la religion est considérée comme une affaire privée, l’école est un espace religieusement neutre, et nous nous y tenons», signale Charlotte Peter.


Elle enseigne au secondaire dans un quartier multiculturel: presque tous ses élèves sont enfants d’immigrés et une bonne moitié sont musulmans.
Lorsque des conflits surgissent, par exemple des voyages scolaires ou des journées sportives durant le Ramadan, l’enseignante assure: «En tant qu’école, nous n’en tenons pas compte. Les activités ont lieu et elles sont obligatoires».
Mais tout de suite après, la fermeté mollit singulièrement : «(…) en cas de problèmes, on cherche le dialogue et on trouve le plus souvent une solution.»
Bref, les activités sont obligatoires… sauf en cas de contestation!
Cet article a paru en dix langues et a valu à la rédaction 200 commentaires. Dans un deuxième papier, les auteurs font part de leur surprise, mais se gardent bien de préciser combien approuvent les prières à l’école et combien s’en scandalisent. On le devine sans peine.


Et de trois, de quatre... de sept!


Ces dernières semaine, l’islamisation, soit l’expansion des mœurs musulmanes -sexistes et bigotes- dans l'espace public fait des progrès galopants. Le Tribunal fédéral a autorisé le foulard des fillettes à l'école. Le canton de Berne recommande aux communes de réserver des carrés musulmans et d'éviter d'y laisser des croix. Il ne signale pas à combien de mètres il est conseillé de bannir ce signe chrétien que ne supportent pas les adeptes d'Allah.


Pour les Verts, un élu musulman qui ne serre pas la main des femmes a toute sa place dans le parti et parmi nos législateurs. Le rejet permanent des "mécréants" qu’instille la mosquée radicale dont l'élu est porte-parole lui est par ailleurs parfaitement indifférent.


Dix restaurants scolaires de la plus grande association du canton de Genève ont renoncé au porc. Certains jours, lorsque la nourriture interdite par Allah était servie, seuls 60% des élèves mangeaient le repas.


Des profs d’une école de commerce ne prennent pas le risque de faire faire aux filles de la gymnastique à l'extérieur. La cause: une malfaisance de dévots musulmans qui ont agressé et insulté un groupe d'élèves en tenue impudique de gym. Il sortaient de la mosquée voisine où ils étaient venus pour le Sermon du vendredi.


J'en oublie certainement...

Mireille Vallette

Le blog de Mireille Valette

Brest. Des immigrés albanais et kosovars squattent les couloirs d’un logement social

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Mais que fait cette trentaine d’immigrés albanais et kosovars à dormir dans les couloirs de la résidence sociale « port de commerce », située rue de Madagascar, à Brest ? Alors qu’ils ont fait une demande d’asile, ils squattent ces couloirs d’immeubles appartenant à Coallia, une des principales association (subventionnée par l’État) collaborant avec les « migrants » depuis le début de la crise. A défaut d’obtenir un logement d’urgence, comme l’exige Casse Papier, association d’extrême-gauche oeuvrant pour l’immigration, la suppression des frontières et la régularisation de tous les immigrés en France.


Coallia a toutefois fait faire un constat d’huissier, pour obtenir l’expulsion de ces personnes de la résidence.
On apprend également que plusieurs centaines d’immigrés illégaux sont hébergés à Brest, alors que d’autres centaines attendent un logement d’urgence. Ceux-ci sont soutenus par le Réseau Digemer, qui oeuvre pour leur trouver des logements. «Cela confirme l’importance considérable que prennent, en Bretagne, des associations qui agissent pour aider en priorité les immigrés », remarque un acteur social.


Concernant les Albanais et les Kosovars, leur demande d’asile devrait être – si la loi est appliquée – rejetée et ces personnes expulsées vers leur pays d’origine. En effet, depuis 2015, l’Albanie et le Kosovo font partie de la liste des pays sûrs. Sauf motif individuel exceptionnel, il n’y a aucune raison de garder ces personnes sur le territoire français.


Il s’agit d’une décision du 9 octobre 2015 du conseil d’administration de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides, fixant la liste des pays d’origine sûrs. La loi précise donc désormais :
Code de l’Entrée et du Séjour des Etrangers et du Droit d’Asile – Article L. 741-4
» Sous réserve du respect des stipulations de l’article 33 de la convention de Genève du 28 juillet 1951 relative au statut de réfugiés, l’admission en France d’un étranger qui demande à bénéficier de l’asile ne peut être refusée que si :

...


2°) L’étranger qui demande à bénéficier de l’asile a la nationalité d’un pays pour lequel ont été mises en oeuvre les stipulations du 5 du C de l’article 1er de la convention de Genève susmentionnée ou d’un pays considéré comme un pays d’origine sûr. Un pays est considéré comme tel s’il veille au respect des principes de la liberté, de la démocratie et de l’état de droit, ainsi que des droits de l’homme et des libertés fondamentales. La prise en compte du caractère sûr du pays d’origine ne peut faire obstacle à l’examen individuel de chaque demande ;


Ces immigrés albanais et kosovars bénéficient toutefois étrangement de l’examen individuel de la demande d’asile par l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et des Apatrides) dans le cadre de la procédure prioritaire (Articles L.723-1, R.723-1 et L.742-6 du CESEDA) .


« L’accumulation des lois (et parfois leurs contradictions) entre la France, l’Union Européenne (et ses textes rédigés par des fonctionnaires européens non-élus) paralyse totalement le système de contrôle de l’immigration », observe un Brestois du centre-ville. Et cela « au plus grand dam de la population française, lésée dans l’attribution des logements , mais aussi de ces populations immigrées, obligées de vivre dans des conditions indignes dans l’attente que l’Etat fasse son travail d’expulsion (ou pas).»


Les conséquences de cette submersion migratoire, de Brest à Calais, sont-elles prises en compte par les autorités ? Rien n’est moins sûr.


Le Kosovo – berceau historique de la nation serbe, arraché notamment par les bombardements américains et de l’OTAN – n’est pas reconnu par 35 États dans le monde (Russie, Ukraine, Algérie, Chîne, Inde Nigéria…), ni par le Saint-Siège.

Breizh-info

Pour une vraie mosquée à Nice

Les niçois de confession musulmane n'ont pas de mosquée digne de ce nom et l'ouverture de l'Institut En-nour est bloquée sous des prétextes fallacieux. Or c'est paradoxalement en cessant d'entraver l'islam que nous combattrons mieux l'islamisme. Et l'entrave à la liberté de culte, tout comme l'entrave à la liberté d'opinion ou d'expression, est intolérable, à Nice comme ailleurs.

Selon l'article 1er de notre constitution la France est une République laïque et respecte toute les croyances. La laïcité garantit a chacun la liberté de croire ou de ne pas croire et de pratiquer un culte dans le respect de la loi et de l'ordre public.

Nos concitoyens de confession musulmane doivent avoir les mêmes droits et ne pas voir leur liberté de culte entravée.

Or c'est le cas à Nice, 5ème ville de France, où, de façon récurrente, des projets d'ouverture de mosquées sont bloqués sous des prétextes fallacieux.

Ce fut le cas lorsque l'ancien maire de la ville, Jacques Peyrat, préempta un local destiné au culte pour en faire un... local à poubelles. Ce fut le cas encore, en juin 2012, lorsque l'actuel maire de la ville, Christian Estrosi, préempta un local lui aussi dédié au culte musulman pour en faire... un commissariat. 

C'est le cas actuellement avec l'Institut niçois En-nour. Le maire de Nice a lancé une Déclaration d'Utilité Publique pour faire de ce lieu... une crèche. Oui, il manque des crèches à Nice et le maire n'est pas sans responsabilité à ce sujet. Oui, il en manque dans ce périmètre mais d'autres espaces y sont disponibles à proximité, dont ceux qu'occupait précédemment l'inspection académique ou des locaux vides de 800m2, eux aussi juste en face de l'Institut.

Christian Estrosi a par ailleurs évoqué l'origine des fonds permettant le financement du projet. Oui, il faut contrôler la provenance des fonds avant ouverture d'un lieu de culte. Mais c'est le rôle de l'Etat et ce n'est pas la prérogative du maire. 

En réalité, rien ne justifie l'entrave systématique à la création de lieux de culte musulmans à Nice.

Nous sommes tous préoccupés par la montée du fondamentalisme religieux. Mais en refusant une place et une reconnaissance légitime à nos concitoyens de confession musulmane nous alimentons la radicalisation. Et cette reconnaissance passe par des lieux de culte décents et dignes.

Nous devons cesser de laisser progresser une islamophobie latente qui alimente le sentiment de rejet et de discrimination. Nous devons cesser de donner des arguments à ceux qui tentent de monter nos jeunes contre notre pays et qui prennent en exemple les conditions dégradantes de pratique du culte pour les convaincre que la France ne les respecte pas et les exclut.

L'islam des caves non seulement permet la prolifération de pseudo imams incontrôlables, mais alimente le soupçon et l'inquiétude. Une mosquée visible, ayant pignon sur rue, ouverte aux non musulmans et au dialogue, est un bien meilleur antidote que le mépris et le rejet.

C'est paradoxalement en cessant d'entraver l'islam que nous combattrons mieux l'islamisme.

L'entrave à la liberté de culte, tout comme l'entrave à la liberté d'opinion ou d'expression, est intolérable, à Nice comme ailleurs. 

David Nakache

Mediapart

NDLR : ce point de vue n'est bien sur nullement celui de Lvci

Kerlaz (29). Un centre d’accueil et d’orientation pour migrants dans la commune de 800 habitants ?

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Située entre Locronan et Douarnenez, la petite commune de Kerlaz (800 habitants) s’apprêterait à accueillir des migrants très prochainement. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la révélation de cette information au grand public semble particulièrement gêner les acteurs de cette immigration imposée à la pointe bretonne. Seule une indiscrétion téléphonique administrative nous aura en effet permis d’avoir la confirmation d’un accueil qui se préciserait rapidement.


Des « migrants » – dont ne nous savons pas pour le moment s’il s’agit de familles ou, plus vraisemblablement, de jeunes hommes seuls – seraient accueillis dans l’ancien IME de la Clarté (Institut-Médico Educatif) dont l’activité a été récemment délocalisée à Quimper. C’est l’association Championnet, dont la vocation principale est « la solidarité et l’action sociale au service de la jeunesse et de l’éducation » , qui n’a vu aucun problème à ce que ses locaux soient réquisitionnés par la préfecture du Finistère, pour en faire un centre d’accueil et d’orientation pour immigrés illégaux.


Les services de communication de la préfecture ont pour consigne – comme c’est de plus en plus souvent le cas désormais – de ne rien dire aux journalistes qui n’appartiendraient pas à la presse subventionnée favorable à l’immigration. Le gouvernement fait ainsi de la rétention d’information à destination des journalistes indépendants et de la presse dissidente. On comprend ainsi mieux pourquoi « la France, reste mauvaise élève » en matière de liberté de la presse. Silence également à la mairie de Kerlaz, dirigée par Marie-Thérèse Hernandez (sans étiquette), ancienne professeur des écoles à la retraite. Silence enfin du directeur de l’association Championnet, M. Coiffard, qui renvoie la balle… à la préfecture du Finistère, à Quimper.


Initialement, lorsque l’activité de l’IME a été transférée à Quimper pour des raisons pratiques, l’ancien directeur, M. Hémon, voulait faire un centre d’accueil pour personnes âgées. Mais l’État semble désormais vouloir donner la priorité à l’accueil des immigrés, tout en se montrant inapte, dans l’affaire de la Jungle de Calais, à faire respecter l’état de droit.


Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, travaille d’ailleurs de façon acharnée pour la mise en place de ces centres d’accueil et d’orientation destinés à étaler le problème de Calais sur tout le territoire. Il était lundi au Mans, pour visiter l’un d’entre eux, serrant avec conviction les mains de ces « migrants » présents en toute illégalité sur le territoire français. Parallèlement, le gouvernement – incapable de faire respecter le droit dans la jungle de Calais – réprime vigoureusement les opposants à l’immigration, comme en témoignent les arrestations de ces derniers jours, en marge de manifestations interdites à Calais. Sans que cela n’émeuve l’opposition qui, du Front national aux Républicains, ne semble pas en mesure d’agir concrètement et cela malgré quelques discours politiques offensifs.


Plutôt que d’évoquer le sujet, la presse subventionnée, comme L’Express, préfère titrer sur « les bas instincts des Européens face aux migrants » (sic), sans évoquer une seule seconde le droit des citoyens européens à décider de vivre avec qui ils l’entendent, sur leur territoire.

Breizh-info

Réfugiés : la crise fatale à l’UE ?

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L’afflux des réfugiés provoque une crise humanitaire, intolérable. Mais au-delà, l’incapacité de l’Union à faire face met en danger Schengen, l’euro – et son avenir même.

Alexis Tsipras peut être amer… Inquiet de voir ses voisins fermer leurs frontières aux réfugiés, le Premier ministre grec avait menacé la semaine dernière le Conseil européen de bloquer l’accord avec le Royaume-Uni. Angela Merkel et François Hollande avaient passé la nuit à le rassurer. Et promis que l’Autriche n’organiserait pas de réunion avec les voisins de la Grèce…

La réunion a pourtant eu lieu, hier à Vienne. Avec des membres « balkaniques » de l’Union mais aussi la Macédoine et l’Albanie, adversaires héréditaires de la Grèce. La prochaine fois, Alexis Tsipras ne croira plus aux bonnes paroles du tandem franco-allemand.

L’épisode illustre le caractère destructeur de la « crise des réfugiés ». Une crise systémique, qui n’épargne aucun domaine, et finit par menacer l’existence même de l’Union.

Le rêve de Schengen, un espace sans frontières intérieures, est moribond. Face aux flux de réfugiés, les contrôles sont rétablis dans les Balkans, en France à la frontière italienne, depuis mardi entre la Belgique et la France… L’euro est également en danger. Car la crise fragilise le gouvernement grec, que l’Europe croyait avoir stabilisé après un an d’hésitation sur le Grexit. Et elle pèse sur les budgets des États, ce qui est supportable pour l’Allemagne, mais qui alimente une vive querelle entre Bruxelles et l’Italie, à la peine pour résorber ses déficits.

Angela Merkel affaiblie

La crise des réfugiés a surtout un effet politique dévastateur. Elle empoisonne les relations entre les membres du club, et d’abord entre la France et l’Allemagne, qui ne font même plus semblant d’être d’accord. Les vives critiques de Manuel Valls contre la politique d’accueil de la chancelière auront sans doute des conséquences – par exemple contre l’incapacité de la France à réduire ses déficits…

Angela Merkel, la « patronne » de l’Union, devient la principale victime de cette crise. Hier au zénith, elle est aujourd’hui contestée par ses alliés et par ses compatriotes, qui pourraient la sanctionner dans quinze jours, à l’occasion de trois élections régionales. Et c’est plus généralement l’ensemble des politiques qui est atteint par l’impuissance de l’Union, aux yeux des citoyens européens comme du monde extérieur – voire en Ukraine face la Russie, ou en Syrie.

Mais un nouveau sommet est annoncé, cette fois avec la Turquie, le 7 mars… En attendant, depuis janvier, plus de 102 000 migrants ont gagné les îles grecques, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Et c’est encore l’hiver…

France : la Ville désavouée par le TGI concernant Mosquée de Fréjus

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On pensait que la ville de Fréjus se serait contentée d'attendre le verdict du tribunal correctionnel de Draguignan (qui doit tomber le 26 février, Ndlr) appelé à juger sur le fond, le dossier de la mosquée de la Gabelle. En fait, pas du tout.

Une action visant à démolir les lieux de culte

Dans la foulée de l'audience pénale tenue le 24 novembre dernier, la commune a engagé, dès le 3 décembre, une nouvelle action judiciaire contre l'association musulmane El-Fath, devant la chambre "construction" du TGI de Draguignan. Une action visant, comme les réquisitions du procureur en novembre, à démolir le lieu de culte, tout en contestant au passage le titre de propriété de l'association.

Pour ne pas rendre trop indigeste ce dossier déjà lourd de procédures et rebondissements en tout genre, on va essayer de simplifier : l'assignation devant le tribunal a été déposée par la commune de Fréjus qui entendait agir en qualité de copropriétaire des résidences Valescure 1 et Valescure 2.

But de la manœuvre : revenir sur un vote d'assemblée générale autorisant la scission du terrain supportant l'édifice religieux, contester la qualité du titre de propriété notarié de l'association El-Fath, et solliciter la démolition de la mosquée.

La mairie condamnée à verser 10.000 euros

Dans l'exposé du litige, il apparaît ainsi que la Ville considère la parcelle ayant servi d'assiette à la mosquée, comme n'appartenant pas intégralement à l'association El-Fath, en ce qu'elle est composée certes de parties privatives (les anciens garages, Ndlr) propriété de l'association, mais aussi de parties communes relevant des copropriétés Valescure 1 et Valescure 2.

Elle en déduit de fait que le bâtiment a été édifié en violation de la réglementation et ne voit que deux échappatoires au problème : la conservation de la construction avec, en contrepartie, l'indemnisation de celui qui l'a réalisée, ou la démolition pure et simple de l'ouvrage.

Or, ont soulevé les conseils de la commune, «au regard des difficultés financières des copropriétés et des conditions de délivrance du permis de construire et de son modificatif, seule la démolition est envisageable.»

Les juges ont fait connaître leur décision le 16 février dernier, en déclarant irrecevables les demandes de la ville de Fréjus. De quoi satisfaire les défendeurs. Les dirigeants de l'association El-Fath se disent ainsi «très heureux du rejet par le TGI de Draguignan, de cette demande de démolition formulée par la commune. La mairie, précisent-ils par ailleurs, a été condamnée à verser 5 000 euros à notre association et 2 500 euros à chacun des syndicats de copropriétaires de Valescure 1 et Valescure 2. Il s'agit donc d'une nouvelle victoire pour El-Fath qui ne comprend toujours pas les motivations profondes, l'acharnement et le comportement de rupture de la commune, notamment par rapport aux décisions du Conseil d'État.»

El-Fath qui dit «constater avec plaisir que les juridictions administratives et judiciaires lui ont donné raison» et «attendre avec sérénité le délibéré pénal du 26 février.»

Source : le message de l'islam

mercredi, 24 février 2016

L'information est une arme

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Colloque Géopolitique - Immigration - Terrorisme

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19 mars 2016 après-midi au Forum de Grenelle, colloque sur le thème :
De la guerre au Proche-Orient à l’immigration et au terrorisme en Europe

avec notamment

Introduction (Roberto Fiore, ancien député européen)

. “Le plan mondialiste de remodelage des frontières du Moyen-Orient” (Pierre Hillard, géopolitologue, ancien professeur en relations internationales)

. “Ce que nous vivons en Syrie aujourd’hui” (Mère Agnès-Mariam de la Croix, supérieure du monastère de Qara en Syrie)

. “L’étincelle libanaise” (Elie Hatem, avocat à la Cour, docteur en droit et chargé d’enseignement à la Faculté Libre de Droit, d’Economie et de Gestion de Paris)

. “Le rôle du wahhabisme” (Jean-Michel Vernochet, journaliste et géopolitologue)

. "Le terrorisme : instrument du Choc des civilisations au service du sionisme" (Youssef Hindi, écrivain et historien marocain)

“L’engagement russe contre le terrorisme” (Alexandre Marchenko, Conseiller de l'Ambassade de la Fédération de Russie en France)

. “Chaos au Proche-Orient et en Europe Les responsabilités du gouvernement français” (Damien Viguier, avocat aux barreaux de l’Ain et de Genève, docteur en droit privé et sciences criminelles, chargé d’enseignement à l’université)

. “Les conséquences migratoires” (Jean-Marie Le Pen, député européen)

Conclusion (Alain Escada, président de Civitas)


+ Stands de livres et séances de dédicaces

Violence contre les migrants à Calais : quatre personnes incarcérées hier soir

Quatre personnes habitant Calais ont été incarcérées hier (mardi) soir pour des faits de violences contre des migrants. Selon les victimes, il s'agit d'une vingtaine d' "expéditions punitives". Les migrants, seuls, étaient roués de coup avec des barres de fer ou des chaines de vélo. Les agresseurs repartaient sans avoir volé quoique ce soit.


"Ce sont des gens du coin, qui travaillent, qui n'ont pas de casier judiciaire particulièrement fourni, qui ne sont pas marqués politiquement", a assuré à France Info Romuald Muller, patron de la PJ de Lille, "mais qui ont un ras le bol d'une présence migratoire sur leur ville".


Depuis le début de mois février, 11 personnes au total ont été interpellées par la PJ de Lille pour des faits de violences contre des migrants. Il y a quinze jours, sept militants d'extrême droite avaient été pris en flagrant délit d'agression près de la "jungle" de Calais.

France info

Berlin menace de sanctions juridiques certains pays de l’UE qui refusent d’accueillir des réfugiés

Le ministre des affaires étrangères allemand, Frank-Walter Steinmeier, a menacé, samedi 19 décembre, de sanctions juridiques les pays de l’Union européenne qui refusent d’accueillir des réfugiés dans le cadre d’un programme de quotas de répartition.


« L’Europe est une communauté de droit, a avancé le chef de la diplomatie, dans un entretien à l’hebdomadaire Der Spiegel. La parole donnée compte. » Et « si on ne peut pas faire autrement, les choses seront réglées par les voies juridiques prévues à cet effet », a-t-il ajouté.


M. Steinmeier vise notamment la Slovaquie et la Hongrie qui ont porté plainte auprès de la justice européenne contre les quotas de répartition de réfugiés entre les Etats membres de l’UE adoptés en septembre. « La solidarité européenne n’est pas une voie à sens unique », a martelé M. Steinmeier. « Ceux qui refusent [d’accueillir ces réfugiés] doivent savoir ce qui est également en jeu pour eux : des frontières ouvertes en Europe », a-t-il souligné.


Un plan européen qui a du mal à se concrétiser


Frank-Walter Steinmeier n’est pas le premier à proférer des menaces contre les pays récalcitrants, qui accueillent peu de réfugiés sur leur sol. Le chancelier autrichien, Werner Faymann, a estimé que ces pays, qui reçoivent plus d’argent de l’UE qu’ils n’en versent au budget, pourraient voir la donne financière modifiée s’ils persistent dans leur refus.


La Slovaquie, qui s’est distinguée par son souhait de ne recevoir sur son territoire que des migrants chrétiens, ne compte accueillir, à titre volontaire, que vingt-cinq familles, soit au total 149 réfugiés chrétiens d’Irak. Dans le cadre d’une relocalisation de 160 000 réfugiés dans différents pays de l’UE, la Slovaquie doit recevoir près de 2 300 personnes. Mais le plan européen adopté en septembre a bien du mal à se concrétiser.

Lors d’un sommet européen jeudi et vendredi, les Etats membres ont fait front commun pour rappeler l’urgence de mieux protéger les frontières extérieures de l’UE. Pour ce faire, l’Allemagne devrait envoyer quelque 100 policiers, ainsi que des hélicoptères et des bateaux, pour soutenir la mission de l’agence européenne Frontex, chargée de la surveillance de ses frontières, en Grèce, rapporte également Der Spiegel. Sous la direction de la Grèce, Frontex doit, avec environ 850 hommes, permettre de reprendre le contrôle de la frontière entre la Turquie et les îles grecques de la mer Egée, où sont passés des centaines de milliers de réfugiés en quête d’Europe.

Le Monde

La Hongrie veut un référendum sur les quotas de migrants

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Le gouvernement hongrois a décidé d’organiser un référendum sur les quotas de migrants à accueillir imposés par l’Union européenne aux Etats membres de l’UE, a annoncé, mercredi 24 février, le premier ministre Viktor Orban. Il n’a pas précisé à quelle date ce référendum serait organisé.

Pour le chef du gouvernement hongrois, l’imposition de ces quotas ne peut que bouleverser les équilibres ethniques, culturels et religieux de l’Europe :

« Le gouvernement, aujourd’hui, ne fait que répondre au sentiment de la population : nous pensons qu’introduire des quotas d’installation de migrants sans l’aval du peuple est tout simplement un abus de pouvoir. »

Le gouvernement hongrois avait déjà porté plainte en décembre devant la justice européenne contre les quotas de relocalisation adoptés en septembre 2015 par l’UE. Ce recours, qui avait été annoncé depuis plusieurs semaines par Budapest, a été fait au lendemain d’une procédure judiciaire similaire lancée par la Slovaquie.
 
 
 
 
 

Migrations: foire d'empoigne au sein de l'UE, qui craint une « crise humanitaire »

Le renforcement des contrôles aux frontières sur la route des Balkans a aggravé mardi les divisions européennes sur la crise migratoire, avec des passes d’armes entre Athènes, Vienne et Berlin, et accentué l’inquiétude de l’UE face au risque d’une « crise humanitaire ».

Le commissaire européen chargé de la question migratoire, Dimitris Avramopoulos, et le ministre néerlandais gérant ce dossier, Klaas Dijkhoff, dont le pays exerce la présidence tournante de l’Union européenne, se sont dit « inquiets » de cette situation dans les Balkans, craignant une possible « crise humanitaire », en particulier en Grèce, selon un communiqué commun.

Athènes, qui doit gérer dans l’urgence depuis dimanche le blocage de milliers d’exilés jusque-là autorisés à poursuivre leur périple en Europe, a protesté tant auprès de Vienne qu’auprès de l’UE, sur l’absence de concertation migratoire européenne.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras, a exprimé « son mécontentement » auprès de son homologue néerlandais Mark Rutte. Il a aussi dénoncé la tenue prévue mercredi en Autriche d’une réunion ministérielle, sans la Grèce, sur le contrôle des frontières avec l’Albanie, la Bosnie, la Bulgarie, le Kosovo, la Croatie, la Macédoine, le Monténégro, la Serbie et la Slovénie.

La Grèce y voit une initiative « unilatérale et inamicale » visant à prendre, sans elle, « des décisions concernant directement ses frontières ». « Répéter une erreur ne la corrige pas », a répondu Athènes après le rejet de ces critiques par Vienne, qui a fait valoir qu’une telle réunion n’était pas une première.

L’Autriche a également demandé à l’Allemagne de mettre fin à ses « contradictions » et de fixer son propre quota de demandeurs d’asile. Elle répondait au ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière qui lui avait reproché dimanche de laisser passer un trop grand nombre de migrants vers son pays.

Près de 4.000 migrants restaient bloqués mardi soir à la frontière d’Idomeni, la Macédoine, qui n’est pas membre de l’UE, ayant barré dimanche le passage aux Afghans et exigé des réfugiés autorisés à passer, Syriens et Irakiens, qu’ils disposent de papiers d’identité en plus du laissez-passer délivré dans les centres d’enregistrement.

Quelque 300 réfugiés ont toutefois pu passer dans l’après-midi, selon la police grecque.

– Risque de ‘chaos’ en Europe –

Les modalités exactes de ce durcissement, qui a déjà entraîné un effet domino, avec le renvoi en Macédoine de migrants déboutés par la Croatie, restaient confuses.

Skopje a affirmé appliquer des décisions prises le 18 février à Zagreb lors d’une réunion des cinq pays de la route des Balkans. Le filtrage se fait sur la base de « critères imposés par les pays de destination finale », a indiqué une source gouvernementale macédonienne.

Un porte-parole de la police autrichienne, à l’extrémité de la route des Balkans, a lui expliqué que son pays recalait les arrivants dont les « déclarations sont contradictoires » et/ou « dont l’identité ne peut pas être établie ». L’absence de papiers d’identité ou la présentation de faux papiers constitue donc un motif de rejet, a-t-il précisé.

Le ministre grec de la Défense, Panos Kammenos, a de son côté appelé son homologue allemande, Ursula von der Leyen et devait joindre dans la soirée le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, pour s’assurer, face à réticences turques, du déploiement rapide en Egée de la mission alliée convenue mi-février pour tarir les départs de Turquie, a indiqué une source du ministère.

Alors que le sommet européen la semaine dernière s’est entendu sur la nécessité d’une réponse « commune » de l’UE à la crise migratoire, « cinq directeurs de la police (…), et donc leurs Premiers ministres derrière eux, ont pris des décisions différentes », a déploré le ministre grec à la Politique migratoire, Yannis Mouzalas.

Il accompagnait à Lesbos le Haut-commissaire aux Réfugiés de l’ONU, Filippo Grandi. Ce dernier s’est dit « très inquiet » de la fermeture croissante des frontières, qui « va créer davantage de chaos et de confusion », les flux ne faiblissant pas.

Plus de 102.000 migrants et réfugiés sont arrivés depuis janvier sur les îles grecques en provenance des côtes turques, soit autant qu’au premier semestre 2015, a annoncé mardi l’Organisation internationale pour les migrations. Quelque « 2.000 personnes dont un tiers sont des Afghans » continuent d’arriver quotidiennement, selon le responsable du HCR en Grèce, Philippe Leclerc.

« nous risquons d’avoir trois semaines très difficiles », faute de places, a averti M. Leclerc.

 Source : Boulevard Voltaire

Migrants: Vienne réunit neuf pays des Balkans, Athènes s'agace

L’Autriche réunit mercredi neuf pays des Balkans pour évoquer la gestion du flux de migrants qui arrivent depuis la Grèce, provoquant l’agacement d’Athènes qui n’a pas été convié et subit les conséquences d’une restriction du nombre de migrants admis à transiter par les Balkans.

Parallèlement, Amnesty International épingle l’Europe sur la crise des migrants.

Les ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères des pays de la route balkanique empruntée par les migrants (Albanie, Bosnie, Bulgarie, Kosovo, Croatie, Macédoine, Montenegro, Serbie et Slovénie) ont été invités par Vienne à une réunion de coordination sur la « gestion migratoire ».

La Grèce y voit une initiative « unilatérale et inamicale » visant à prendre, sans elle, « des décisions concernant directement ses frontières ».

Vienne a fait valoir mardi qu’une telle réunion n’était pas une première. Ce à quoi Athènes a répondu : « Répéter une erreur ne la corrige pas. »

Prenant acte de l’impuissance jusqu’à présent de l’Union européenne à réguler le flux de migrants et à en assurer la répartition parmi les Vingt-Huit, l’Autriche a instauré le 19 février des quotas quotidiens d’entrées sur son territoire : 80 demandeurs d’asile et 3.200 personnes en transit.

Cette annonce, qui a engendré un effet domino de mesures restrictives dans les pays des Balkans situés en amont du flux, a été vivement critiquée par l’Union européenne, qui a évoqué mardi le risque d’une « crise humanitaire ».

Et Athènes, qui doit gérer dans l’urgence le blocage de milliers d’exilés arrivés de Turquie et jusque-là autorisés à poursuivre leur périple en Europe, a protesté tant auprès de Vienne qu’auprès de l’UE, sur l’absence de concertation migratoire européenne.

Près de 4.000 migrants restaient bloqués mardi soir à la frontière d’Idomeni, la Macédoine, qui n’est pas membre de l’UE, ayant barré dimanche le passage aux Afghans et exigé des réfugiés autorisés à passer, Syriens et Irakiens, qu’ils disposent de papiers d’identité en plus du laissez-passer délivré dans les centres d’enregistrement.

Quelque 300 réfugiés ont toutefois pu passer dans l’après-midi, selon la police grecque.

Le filtrage se fait sur la base de « critères imposés par les pays de destination finale », a indiqué une source gouvernementale macédonienne.

– Réaction ‘honteuse’ des Européens –

Depuis l’île grecque de Lesbos, principale porte d’entrée des migrants en Europe, le haut-commissaire aux réfugiés de l’ONU, Filippo Grandi, a estimé mardi que la « fermeture croissante » des passages aux réfugiés et migrants sur la route balkanique risquait de créer un « chaos » en Europe.

Plus de 102.000 migrants et réfugiés sont arrivés depuis janvier sur les îles grecques en provenance des côtes turques, soit autant qu’au premier semestre 2015, a annoncé l’Organisation internationale pour les migrations.

Quelque « 2.000 personnes dont un tiers sont des Afghans » continuent d’arriver quotidiennement, selon le responsable du HCR en Grèce, Philippe Leclerc.

Dans ce contexte, le secrétaire général d’Amnesty International a qualifié mercredi de « honteuse » l’attitude des pays européens face à la crise des migrants qui fuient la guerre au Proche-Orient.

« L’UE, qui compte plus de 500 millions d’habitants et qui constitue l’ensemble politique le plus riche de la planète, s’est singulièrement montrée incapable d’apporter une réponse cohérente, humaine et respectueuse des droits humains », insiste l’organisation dans son rapport annuel sur la situation des droits de l’Homme dans le monde.

« Seule l’Allemagne a fait preuve d’une volonté politique à la mesure de l’importance du problème », estime l’ONG. « La plupart des dirigeants européens ont préféré prêter l’oreille aux discours tonitruants hostiles aux immigrés, motivés par la peur de l’insécurité et d’une perte de souveraineté nationale. Résultat : les seules mesures sur lesquelles ils ont pu s’entendre sont celles qui visaient à renforcer la « forteresse Europe+ », ajoute-t-elle.

Source : Boulevard Voltaire

Fréjus : la justice va-t-elle ordonner la démolition de la mosquée ?

Vendredi 26 février, le tribunal correctionnel de Draguignan décidera si le lieu de prière flambant neuf, au cœur d'un conflit avec la municipalité FN, doit être démoli.

Le maire Front national de Fréjus, David Rachline, obtiendra-t-il la démolition de la nouvelle mosquée de sa ville ? Si les réquisitions sont suivies, ce serait sans précédent. Tous les juristes qui suivent ces dossiers n’ont pas souvenir d’avoir vu un procureur demander la destruction complète d’un lieu de prière dont les travaux sont déjà entièrement achevés depuis neuf mois. S'il y avait un concours récompensant la mosquée de France qui collectionne le plus de procédures juridiques contre elle, Fréjus aurait décroché plusieurs trophées.

La ville varoise est un cas d’école qui a abouti le mois dernier à une décision totalement inédite. Le maire refusant d’autoriser l’ouverture au public des lieux, le préfet du Var s’est substitué à lui pour faire appliquer la loi de 1905 qui prévoit le libre exercice des cultes.   

Des irrégularités pointées

L’inauguration très festive de la mosquée, en présence de 700 fidèles musulmans, heureux d’avoir enfin leur lieu de prière, s'est déroulée le mois dernier. Après neuf mois à prier à l’extérieur, devant le bâtiment, et après des années dans des salles de prière improvisées dans des garages.
 
Ce qui est certain, c’est que le permis de construire n’a pas été accordé dans les règles de l’art par l’ancien maire, condamné par la justice par ailleurs et battu par David Rachline, le maire FN actuel. "L'ancien maire avait scellé une alliance avec une association pour lui permettre de construire la mosquée", explique un bon connaisseur du dossier. Les maires, dit-il, sont "souvent désireux de satisfaire les demandes des communautés musulmanes, par sympathie mais aussi pour des raisons électoralistes". Le permis est donc accordé. Mais plusieurs irrégularitée sont pointées : l’association musulmane n’était pas propriétaire de toutes les parcelles au moment du permis, les délais juridiques n'ont pas été respectés, etc.

Certains points ont été régularisés depuis. Du coup, l'avocat de l'association dénonce le "jusqu'au-boutisme" du procureur. Le contexte politique local et l’arrivée du Front national à la mairie ont fait du dossier de la mosquée de Fréjus un enjeu politique. Sa démolition serait aujourd'hui une victoire hautement symbolique pour le parti de Marine Le Pen.

Des cas rares

Cette mosquée de Fréjus est-elle révélatrice de ce qui se passe aujourd'hui en France concernant les constructions de lieux de culte pour les musulmans ? On a posé la question à un homme qui tente de dépassionner le débat sur la construction de mosquées en France. Depuis vingt ans, Bernard Godard a suivi tous ces dossiers de près. Sociologue de formation, il a longtemps été le "Monsieur Islam" au ministère de l’Intérieur. Les cas comme celui de Fréjus sont, à ses yeux, une exception.

"Il y a encore des blocages. Cela devient rare, quoi qu'on en dise. Cela existe, mais ça se compte sur les doigts d'une main", explique-t-il. "D'autre part, la plupart des musulmans ne demandent pas en plein centre-ville un minaret qui dépasse la flèche de l'église. Tout cela est du domaine du fantasme", ajoute-t-il. Les minarets sont effectivement rares. Seules 2,5% des mosquées françaises en possèdent. Celle de Fréjus n'en a pas.

Si l'on s'en tient aux chiffres, c'est constant depuis dix ans : 150 à 200 nouveaux lieux de culte musulmans sont déclarés chaque année en ce moment. Ce ne sont pas forcément des constructions neuves. Il y a des agrandissements, des rénovations de locaux existants. "Tous ces lieux, insiste Bernard Godard, deviennent du coup des locaux déclarés et enregistrés".

Source : Rtl

Un ex-militaire condamné à 6 mois de prison

Un ancien militaire de 26 ans, évoluant dans le milieu de l'ultra-droite et déjà condamné pour avoir lancé un cocktail-molotov contre une mosquée en Gironde, a écopé de six mois de prison ferme pour "détention d'armes". Jugé mardi par le tribunal correctionnel de Libourne, le jeune homme a également été condamné à une interdiction de détenir des armes soumises à déclaration pendant trois ans. Les armes et munitions saisies à son domicile ont été confisquées.

Ces armes avaient été découvertes le 19 janvier lors de perquisitions administratives menées dans le cadre de l'état d'urgence. Les gendarmes avaient découvert au domicile de l'ancien militaire, sans profession, trois armes longues et 500 munitions. Trois autres armes avaient été découvertes sur ses indications au domicile de sa compagne.  Parallèlement, une autre perquisition menée au domicile de son père avaient conduit à la saisie de 28 armes et plus de 12.500 munitions. Un atelier artisanal et de la poudre noire permettant de confectionner des munitions avaient été également découverts.

Les deux hommes étaient décrits comme "profondément xénophobes, profondément racistes, vivant dans une théorie du complot". "Ils pensent qu'à un moment donné, ils vont devoir se défendre et vivre dans leur maison coupés du monde pendant le plus longtemps possible", avait-on précisé à la préfecture.

Agé de 56 ans, et jusque là sans antécédent judiciaire, le père a été incarcéré lundi pour avoir violé son contrôle judiciaire sur l'interdiction de détenir des armes. L'ancien militaire avait déjà été condamné en octobre 2014 à Paris à trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour avoir lancé un cocktail-molotov contre la mosquée de Libourne en 2012. L'attaque n'avait pas fait de victime et très peu de dégâts car les pompiers casernés juste en face de la mosquée étaient rapidement intervenus. Il avait par ailleurs été interpellé en août 2013 car il projetait de tirer sur une mosquée à Vénissieux, dans la banlieue de Lyon. Il avait toutefois renoncé à son projet la veille de son interpellation et bénéficié d'un non-lieu pour ces faits.

Source : Le Figaro

La communauté turque veut créer sa mosquée, « autonome et indépendante »

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Vers une troisième mosquée à Bollène ? La rumeur a pris hier soir de la consistance. Selon plusieurs sources que l’on peut qualifier de “bien informées”, la communauté turque aurait pour projet d’installer sa propre mosquée, « indépendante et autonome, afin de s’éloigner des conflits qui perdurent entre les deux autres lieux. »

« On est sous le choc »

Dans la soirée d’hier, Xavier Fruleux, directeur de cabinet du maire de Bollène, confirmait avoir été mis au courant du projet : « On est sous le choc. On est encore pas dépatouillé de cette histoire de deuxième mosquée, qu’on nous parle d’une troisième. On attend de voir, d’être sollicité par une association, un collectif, un particulier… » Il ajoute que « pour l’instant on ne connaît évidemment pas les délais, combien de personnes pourraient être concernées, où la communauté turque a pour projet de s’installer… » En centre-ville, selon nos informations.

Les deux autres lieux de culte, c’est d’un côté la mosquée salafiste de Bollène Écluse, désertée par de nombreux fidèles.

Les locaux du Sactar ne sont pas aux normes

De l’autre, celle mise en place officieusement dans la zone artisanale du Sactar, par l’association “Solidarité et vivre ensemble”.

La commission de sécurité a indiqué vendredi que le bâtiment n’était pas conforme aux règles s’appliquant aux locaux recevant du public. Un procès verbal a été dressé.

L’association, qui ne partage plus « la même idéologie » (que celle de Bollène-Écluse) a, par ailleurs, signé un compromis de vente avec les propriétaires du hangar Minas, dans le quartier Saint-Ariès (lire nos précédentes éditions). Officiellement, pour quitter la zone du Sactar et y créer un centre socioculturel.

Mais les habitants et la Ville s’inquiètent de voir s’y édifier un nouveau lieu de culte. Une pétition a été lancée par les riverains. La mairie réfléchit à faire exercer son droit de préemption.

Hier matin, France Domaine s’est d’ailleurs rendu au hangar Minas pour une estimation du lieu, affiché à 330 000 euros. L’estimation faite par le service du ministère des Finances sera connue dans les prochains jours.

Sophie Moreau

Le Dauphiné libéré

"Ils nous apprenaient à décapiter": des enfants rescapés de Daesh racontent l'enfer

Ils apparaissent régulièrement dans les vidéos macabres de Daesh. Des centaines d’enfants ont été enrôlés par l’organisation jihadiste, qui cible les plus jeunes pour préparer de nouvelles générations de combattants. Certains parviennent à échapper. Les envoyés spéciaux de BFMTV dans le Kurdistan irakien ont rencontré Adel, Assi et Khalid. Témoignages. 

Adel et son petit-frère Assi sont des rescapés de Daesh. Agés de 12 et 10 ans, ils sont Yézidis, ce peuple non-musulman du nord de l'Irak persécuté par les jihadistes. Capturés par Daesh, les deux frères ont subi pendant trois mois un entraînement forcé pour devenir jihadistes, comme de nombreux enfants de leur âge. BFMTV est allé à leur rencontre, dans le camp de déplacés d'Esyan, dans le Kurdistan irakien.


Utilisés dans des attentats-suicides


Ils décrivent des scènes d'une grande brutalité, comme celles montrées par Daesh dans ses vidéos de propagande. "On était debout et ils nous donnaient des coups de pied dans le ventre. On avait la trace de leurs sandales. Ils me donnaient une mitrailleuse et me demandaient de tirer. Ils me disaient: 'tu vas tuer des combattants Kurdes'", raconte Assi.


"Ils cassaient des tubes de néon sur nos têtes. Certains enfants étaient blessés. Les petits comme mon frère pleuraient tous, ils avaient peur. Et ils nous cassaient aussi du carrelage sur la tête", poursuit son frère.


Adel et Assi ont finalement réussi à s'échapper. Mais des centaines d'enfants sont encore aux mains de Daesh. Ils sont endoctrinés pour constituer la nouvelle génération de combattants et de kamikazes. 40% d'entre eux seraient ensuite utilisés dans des attentats-suicides. Les jihadistes forcent aussi des enfants à assister à des exécutions.


"Je fais des cauchemars"


Khalid, 14 ans, ne peut oublier son passage dans un camp de Daesh. "On commençait à 7 heures le matin jusqu'à 18 heures. On s'entraînait à tirer et on coupait des arbres avec des sabres. Ils nous disaient: 'frapper les arbres avec des sabres, c'est comme ça que vous allez décapiter'. C'était pour nous apprendre à décapiter", explique l'adolescent.


"Je fais des cauchemars. Je les vois nous frapper. Je revois l'entraînement, rester sans manger, sans boire, les gens assassinés devant nous. Ils nous disaient: 'on a tué tous vos parents, il n'y a plus personne pour vous, vous allez rester chez nous", poursuit-il, très ému.


Le traumatisme est profond. Ces garçons manquent de soutien médical et psychologique. Avec leurs familles, tous s'efforcent pourtant de reprendre leur vie.

Par A.S. avec Thomas Couderc, Florian Brunet

Source : Bfmtv