mercredi, 24 février 2016
Les craintes de l’Europe centrale face à l’immigration
L’UE apparaît plus divisée que jamais entre pays d’Europe centrale et d’Europe occidentale sur certains dossiers essentiels : immigration, multiculturalisme, place de la religion… Par quoi ces divisions sont-elles provoquées? Et pourraient-elles, à terme, menacer l’existence même de l’UE ? Les réponses de Jacques Rupnik, directeur de recherche à Sciences Po.
Jacques Rupnik est l’auteur de «Géopolitique de la démocratisation, l’Europe et ses voisinages» (Sciences Po Les Presses)
Comment expliquez-vous les divergences actuelles entre Européens de l’Ouest et de l’Est ?
Cette coupure n’aurait pas eu la même dimension s’il n’y avait pas eu la crise migratoire à l’automne 2015 qui a révélé des attitudes très différentes sur les réponses à apporter. L’Allemagne a mis l’accent sur l’accueil. De leur côté, les pays du groupe de Visegrad, la Roumanie, la Bulgarie, mais aussi les pays baltes ont refusé les quotas de réfugiés proposés par Bruxelles. Ils exprimaient la crainte d’une vague migratoire du monde musulman vers le nord. La Hongrie a ainsi construit une clôture à ses frontières. Mais derrière tout cela, on perçoit des inquiétudes identitaires plus profondes sur l’idée de nation, l’Europe…
C'est-à-dire ?
En fait, cette affaire est révélatrice d’approches différentes en la matière, héritées de l’histoire. D’un côté, il y a la conception française : c’est l’Etat qui créé la nation. De l’autre, il y a la tradition allemande : la nation est culturelle avant d’être politique. Une conception ethno-culturelle reprise par les pays d’Europe centrale. Lesquels, à l’origine, appartenaient à de grands empires et se construits par la culture, la langue, les affinités religieuses.
Dans les années 70-80, pendant la période communiste, ces pays défendaient une certaine idée de l’Europe, différente de celle du Marché commun et de ses montagnes de beurre. A leurs yeux, les Européens de l’Ouest avaient perdu le sens des valeurs, de la culture du Vieux continent. Pour le comprendre, il faut lire le fameux article de Milan Kundera, Un Occident kidnappé (ou la tragédie de l’Europe centrale), qui date de 1983.
Ces idées étaient alors défendues par les peuples et les élites culturels. En Pologne, elles l’étaient par l’Eglise catholique et Solidarité, en Tchécoslovaquie par la Charte 77. A cette époque, l’idée de l’Europe comme culture et civilisation menacées se mariait avec celle de la démocratie et des droits de l’Homme. Aujourd’hui, on voit émerger une variante de cette Europe menacée mais sans les droits de l’Homme. Elle apparaît sous d’autres formes, dans d’autres circonstances et avec d’autres personnalités. La menace n’est plus celle de l’URSS, mais celle, supposée, de l’invasion du monde arabo-musulman.
De son côté, l’Allemagne a évolué différemment. Avant la réforme, en 2000, de son code de la nationalité, elle accueillait des Russes de la Volga ou des Saxons de Transyvlvanie, qui devenaient automatiquement des citoyens allemands, parce que parlant allemands. Mais désormais, elle a un modèle inclusif : elle peut ainsi naturaliser des Turcs d’immigration récente.
L’héritage allemand subsiste donc en Europe centrale. Les pays de cette région défendent un discours souverainiste de la nation sans dire qu’ils ont abandonné les droits de l’Homme. A leurs yeux, ces droits s’appliquent d’abord aux membres de la communauté politique. C’est donc une conception dévoyée.
La crise économique explique-t-elle cette situation ?
A mon avis, cette explication n’est pas satisfaisante. Par exemple pour la Pologne qui n’a pas connu la crise de 2008 et a eu une croissance de 3,5 % en 2015.
Je pense en fait qu’on assiste à l’épuisement d’un cycle. En 20 ans, les pays d’Europe centrale ont entamé une transformation démocratique et économique. Ils ont adopté des institutions compatibles avec celles de l’UE, ils ont intégré l’OTAN. Les succès, notamment économiques, ont été au rendez-vous. Le mot d’ordre, c’était un peu «Enrichissez-vous !». Mais cela n’a pas engendré de projet collectif, de projet de société.
Il y a donc une réaction contre cette période. Une réaction contre une politique eurocompatible, mais vidée de sa substance. Des dirigeants, comme Viktor Orban en Hongrie, ont ainsi voulu donner le primat au politique, avec un discours souverainiste.
L’Histoire ne fournit-elle pas une partie de l’explication ?
De fait, les deux parties du Vieux continent ont connu une histoire différente. Issus de la dispersion d’empires multinationaux, les pays d’Europe centrale ont évolué en fonction de circonstances qu’ils n’avaient pas toujours choisies. Les grandes vagues migratoires de l’immédiat après-guerre en Allemagne (des millions d’Allemands réfugiés et expulsés d’Europe centrale et de l’Est, NDLR) a créé dans la région des Etats homogènes mais enfermés par le Rideau de fer.
De son côté, l’Europe occidentale a connu une autre évolution, avec des vagues d’immigration venues de ses anciennes colonies : Indiens et Pakistanais pour la Grande-Bretagne, Maghrébins et Africains pour la France. Les pays de l’Europe centrale, eux, n’ont pas connu de syndrome post-colonial. Et aujourd’hui, quand on veut leur imposer des quotas d’immigration, ils ont l’impression qu’on veut leur imposer un modèle de société multiculturel qui, à leurs yeux, a échoué.
Leurs dirigeants ne manquent pas de citer un discours d’Angela Merkel en 2010, quand elle n’hésitait pas à dire que le modèle culturel en Allemagne avait «totalement échoué». Et tous prennent l’exemple de la France, confrontée à la question des banlieues, de l’islam, du terrorisme. Ils disent vouloir se prémunir. Et pensent que ceux qui promeuvent le multiculturalisme sont en train de saper une certaine idée de l’Europe et de sa culture.
Ces contradictions pourraient-elles conduire à un éclatement de l’UE ?
Les problèmes sont transeuropéens : ils touchent tous les pays du continent. Regardez ce qui se passe au Danemark et en Suède. Dans ce contexte, les solutions doivent être claires. Et forcément transeuropéennes.
Laurent Ribadeau Dumas
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Un nouveau lieu de culte pour les musulmans à Auxerre
A Auxerre dans l'Yonne, un nouveau lieu de culte va voir le jour. Un soulagement pour les musulmans-pratiquants du quartier Rive-Droite, obligés de prier dans un petit appartement en attendant. Le projet est accepté par les habitants du quartier.
Une nouvelle salle de prière pour les musulmans du quartier rive-droite à Auxerre ? C'est pour bientôt. Le permis de construire, rue de la Pérouse, a été délivré. L'association Averroès à la base du projet espère que ce nouveau lieu de culte ouvrira dans deux ans. D'après l'architecte du projet, ce centre culturel et cultuel coûtera 400.000 euros. En attendant, les fidèles prient dans un petit local, avenue de la résistance. Et ce n'est vraiment pas pratique.
A 13h pour la prière Sajid ouvre la porte du local, une pièce de 15 mètres carrés. "Ce n'est pas assez grand, car des fois nous sommes nombreux à prier. Cela ne nous suffit pas" affirme t-il. Pour Wassim, il est même compliqué de faire ses ablutions, un rite de purification qui nécessite de se laver les mains, les bras et le visage. "Mais nous n'avons qu'un seul lavabo puisque c'est un local. Ce n'est pas très très adapté" sourit le jeune homme.
Du coup certains pratiquants restent prier à la maison, à contrecœur comme Izède. Lui préférerait se déplacer : "c'est important de rassembler toute la communauté musulmane". La construction d'un nouveau lieu de culte soulagerait la mosquée de la ZUP, à l'ouest d'Auxerre, obligée d'accueillir notamment le vendredi, énormément de fidèles. "Tout le monde vient ici. Les gens de la rive-droite et même les fidèles de Monéteau" explique t-il.
Un projet accepté par les habitants
La salle de prière pourrait sortir de terre dans deux ans. C'est le souhait du président de l'association Averroès, Kader El Assri, à la base du projet : "Au dernier recensement, il y avait à peu près 230 familles sur le quartier Rive-Droite, donc il y a environ 500-600 familles". La demande est forte, et le projet accepté par les habitants du quartier rive droite. De quoi soulager Sajid surtout dans le contexte actuel : "On est bien content et nous devons remercier les responsables. Tout le monde y trouve son compte". Et tout le monde trouvera ce qu'il veut, même les non-pratiquants car le lieu de culte proposera de l'aide aux devoirs et des ateliers-cuisines.
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Les discours de haine, en forte hausse ces cinq dernières années
C'est ce qui ressort du rapport 2015 d'Unia. En 5 ans, entre 2010 et 2015, les plaintes en raison de discriminations ou de délits de haine liés aux convictions religieuses ont explosé : elles ont augmenté de 78 %, et cela concerne surtout les Musulmans.
Unia est, comme on le sait depuis quelques jours, le nouveau nom du Centre Interfédéral pour l'Egalité des Chances. Les chiffres sont révélés dans Le Soir et De Standaard. L'an dernier, 330 dossiers ont été ouverts, quasiment tous - 93% - suite à des plaintes déposées par des personnes de confession musulmane. Elles sont surtout victimes de discours de haine et d'appels au meurtre, notamment sur Internet.
Le musulman plus visé que l’Arabe
Et ce n'est plus autant "l'Arabe" qui est visé par des injures, ce sont désormais "les Musulmans" qu'il faut, par exemple " tous liquider ". Et puis, il y a aussi les délits, comme des agressions, injures, harcèlement et menaces. Une femme voilée, qui se faisait insultée, se fait à présent agresser. Là aussi, les faits se sont aggravés, surtout l'année dernière. 2015 qui a été marquée par les attentats et la crise des migrants.
Enfin, autre constat, les Musulmans, se disent toujours victimes de discriminations à l'embauche, au logement, mais dans une moindre mesure. Mais pas de quoi se réjouir, souligne Unia. Puisque c'est la Police qui se montre maintenant plus discriminante. C'est d'autant plus inquiétant, que les politiques eux-mêmes tiennent parfois des discours sans nuance sur les Marocains ou les Rom. Conclusion du rapport : la société Belge, tend à se polariser davantage encore.
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Rennes. Gilles Kepel à l'espace Ouest-France ce mercredi
Gilles Kepel, spécialiste de l'islam et du monde arabe contemporain, est l'invité de la librairie Le Failler, ce mercredi, à l'espace Ouest-France, à Rennes.
Spécialiste de l'islam et du monde arabe contemporain, Gilles Kepel est en conférence ce mercredi 24 février, à l'espace Ouest-France, à Rennnes, avec la librairie Le Failler.
L'écrivain présentera son dernier ouvrage coécrit avec Antoine Jardin : Terreur dans l'Hexagone ou la genèse du djihad en France, paru aux éditions Gallimard en décembre dernier.
Comment s'en sortir ?
Dans ce livre, Gilles Kepel décortique la montée de la radicalisation islamiste et celle de l'extrême droite, deux tendances qui menacent la stabilité du pays et qui pourraient bien déclencher « une guerre civile ».
Comment s'en sortir ? Impérativement selon Gilles Kepel, dans une conclusion intitulée « Entre kalach et Martel », par l'instruction publique « tombée dans l'indigence du fait d'une impéritie coupable de la classe politique tout entière ».
Mercredi 24 février, 18 h, espace Ouest-France, 38, rue du Pré-Botté (métro République), à Rennes. Gratuit, dans la limite des places disponibles.
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Un nouvel impôt destiné à financer l'accueil des immigrés clandestins ?
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Moyen-Orient : l’hémorragie des chrétiens en chiffres
En Irak, on comptait environ 1,5 million de chrétiens en 2003, soit un peu plus de 6 % de la population du pays ; ils constituaient, en 1947, 12 % de la population estimée alors à 4,7 millions d’habitants. En 1987, on en comptait 1,4 million, soit 8 % de la population. Après la guerre en Irak, on estime que le nombre des chrétiens est tombé à 450 000 en 2013. Des estimations le situent à 200 000 suite au début des attaques de l’EIIL [État Islamique en Irak et au Levant]. Près d’un tiers des chrétiens syriens, soit environ 600 000, n’ont pas eu d’autre choix que de fuir le pays, chassés par les groupes extrémistes comme Al-Nosra ou l’EIIL. […]
Le Liban connaît une forte émigration de chrétiens depuis plusieurs générations […]. On compte plus de Libanais vivant hors du Liban (entre 8,6 et 14 millions) que dans le pays (4,3 millions) et la majorité de la diaspora libanaise se compose de chrétiens. […] Les chrétiens libanais sont encore importants et constituent entre 35 et 40 % de la population.
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Djihadistes infiltrés : alerte générale
Lors d’une interview accordée la semaine dernière au journal allemand Neue Osnabrücker Zeitung, Rob Wainwright, directeur d’Europol, a déclaré avoir lancé une alerte générale à tous les États européens sur la présence de 3.000 à 5.000 djihadistes infiltrés notamment parmi « les migrants » et dont l’identification est rendue pratiquement difficile et presque impossible.
Selon lui, « l’Europe va faire face à la plus haute menace terroriste depuis plus de dix ans ». Il estime que « de nombreuses attaques se préparent quelque part en Europe avec pour objectif de faire de nombreuses victimes parmi les populations civiles ».
Cet avertissement intervient alors que l’organisation État islamique vient de revendiquer la totalité des attentats perpétrés dimanche en Syrie et qui ont fait plus de 150 morts, selon l’OSDH (Observatoire syrien des droits de l’homme).
Les terroristes ont le libre choix de leurs cibles afin de s’adapter aux spécificités locales, et cela rend le travail opérationnel des forces de l’ordre et du renseignement particulièrement difficile, d’autant que ces cibles sont très nombreuses dans chaque pays menacé.
Cette menace est confirmée, notamment, grâce aux preuves apportées par l’examen approfondi des contacts téléphoniques d’un Belge de 26 ans d’origine maghrébine, Ahmed Dahmani, en possession d’un faux passeport syrien, arrêté en Turquie lors de sa descente de l’avion en provenance d’Amsterdam, lourdement condamné (la Belgique a réclamé son extradition).
D’où l’absolue nécessité de saisir tous les téléphones portables aux migrants dès leur arrivée sur le territoire européen, et cela afin de ralentir les contacts.
Ahmed Dahmani était l’un des intermédiaires entre les passeurs et les terroristes entraînés par Daech. Il a aidé de très nombreux terroristes à pénétrer en Europe. Notamment les deux qui viennent d’être appréhendés en Allemagne, à Salzbourg, Fozi B., un Algérien de 28 ans, et Faysal A., un Pakistanais de 34 ans, débarqué sur l’île de Leros, en Grèce, le 3 octobre 2015, et qui se trouvaient en compagnie de deux des trois auteurs des attentats commis à Paris et près du Stade de France, à Saint-Denis, en novembre dernier.
Europol annonce le déploiement d’un centre européen de contre-terrorisme, installé à La Haye (Pays-Bas), dont la mission sera de fournir aux services français, belges et à tous leurs homologues européens la possibilité de regrouper le plus rapidement possible les informations et tenter de frapper préventivement les groupes et individualités terroristes.
Et l’on s’étonne que les Anglais souhaitent échapper le plus longtemps possible à ces « portes ouvertes » aux terroristes que sont devenues les frontières de l’Union européenne !
Manuel Gomez
10:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Et pendant ce temps… une loi immigrationniste plus permissive que jamais
La lecture des nouvelles est atterrante. Et toutes celles concernant l’immigration ou l’islamisme procèdent du même effet : le laissez-faire ou, pire encore, la répression dès lors qu’une critique vient s’opposer à ce qui est devenu les plaies de notre quotidien.
Chaque semaine, ce sont des pages que l’on pourrait remplir avec ces plaies. Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France, a été arrêté avec six heures de garde à vue pour avoir, dit-il, « utilisé deux photos pour illustrer des articles de mon blog consacrés aux atrocités commises par Daech et au meurtre par décapitation commis par l’islamiste Yassin Salhi en juin 2015, sur le territoire français ». Ce jeune homme a ainsi découvert l’existence de ce mystérieux office gouvernemental au nom barbare de OCLCTIC (Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication), cet office caché chargé de surveiller tous nos écrits numériques. Et de conclure, avec raison : « Pendant que le terrorisme islamique prospère en France et en Europe, la police politique de Manuel Valls veille à traquer ceux qui entendent alerter les Français et résister à ce fléau. Le gouvernement socialiste et la justice française semblent avoir leurs priorités… ».
À Calais, la rébellion gronde dans les rangs des migrants, qui préfèrent rester dans la boue dans l’attente d’un hypothétique camion qui leur ferait traverser la Manche. Dimanche, on a relevé un blessé par balle… Tiens, certains migrants seraient armés, alors que les médias nous disent à longueur de reportages qu’ils sont des plus pacifiques et pas violents pour un sou !
Samedi, toujours à Calais, on a vu des gendarmes casqués et déguisés en ninjas arrêter une poignée d’anciens paras, dont un colonel, venus déposer des gerbes devant des monuments aux morts. Allez, ouste, en garde à vue, les anciens militaires ! Comme le général Piquemal. Mais embastiller un clandestin, vous n’y pensez pas. Il n’est, après tout, qu’un simple hors-la-loi selon la devise socialiste. Et s’il refuse de quitter la jungle, on s’empressera de le choyer plus encore.
Je ne parle même pas de ce centre d’accueil de Belgique où des violences interethniques ont voulu imposer le port du voile. Et, pire encore, à Perpignan et en Angleterre, où Jean-Paul Grumberg a révélé sur son blog deux faits révoltants. À Perpignan où un professeur de langue arabe, de nationalité algérienne, enseigne la religion de Mahomet. Et en Angleterre, à Guernesey plus principalement, Amber Stables, professeur du lycée Les Beaucamps, est allée jusqu’à demander à ses élèves, dans le cadre d’un travail écrit, d’écrire à leurs parents pour leur expliquer « pourquoi je me suis converti à l’islam » et « comment cette conversion a changé ma vie, combien j’aime mes parents et espère qu’ils accepteront mon choix ». Vous avez bien lu : dans la paisible Guernesey, pas à Marseille ni en Seine-Saint-Denis !
Et pendant ce temps, comme l’a souvent rappelé Boulevard Voltaire, les migrants défilent et hurlent contre la France un peu partout en France sans que la police n’intervienne ou si peu, les antifas et autres No Borders cassent, détériorent, taguent et pillent sans aucune interpellation. Et que dire de cette justice qui relâche cet « étudiant » qui, gare de Lyon, vient de passer à tabac un policier ?
Que penser de ces quelques députés présents, cette semaine, qui ont voté en catimini la nouvelle loi sur les droits des étrangers ? Pas les devoirs. Leurs droits. Une loi immigrationniste encore plus permissive et plus folle que jamais ! Quand je vous dis que la France va encore vivre de sombres jours, je pense être très optimiste…
Floris de Bonneville
10:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Syrie: efforts pour une trêve après l'attentat jihadiste le plus meurtrier
Les efforts se multiplient pour parvenir à un cessez-le-feu en Syrie où des combats faisaient rage lundi près d’Alep, au lendemain de l’attentat jihadiste le plus meurtrier en près de cinq ans de guerre.
Le président américain Barack Obama et son homologue Vladimir Poutine devraient se parler dans les prochains jours pour finaliser les termes d’un accord provisoire de cessation des hostilités annoncé dimanche par le secrétaire d?Etat John Kerry.
L’annonce de cet accord a coïncidé avec une vague d’attentats du redoutable groupe jihadiste Etat islamique (EI), l’une à Homs (centre) contre les alaouites, et l’autre près de Damas contre les chiites, deux communautés « mécréantes » à ses yeux.
Le double attentat suicide perpétré à 400 mètres du mausolée de Sayeda Zeinab, l’une des petites-filles du prophète Mahomet, a fait 120 morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), dont 90 civils.
Il s’agit de l’attentat le plus meurtrier depuis le début le 15 mars 2011 du conflit en Syrie, qui a fait plus de 260.000 morts et poussé à la fuite plus de la moitié de la population.
Il a été mené quelques heures après une double attaque à la voiture piégée, également revendiquée par l’EI, dans un quartier à majorité alaouite à Homs, qui a fait 64 morts selon l’OSDH.
L’EI est en guerre contre les alaouites, communauté issue du chiisme et à laquelle appartient le président Bachar al-Assad, et contre le Hezbollah libanais et l’Iran chiites, venus prêter main forte au régime syrien.
– ‘Toujours puissant’ –
Par cette double opération sanglante et en coupant, lundi avec d’autres jihadistes une route vitale permettant au régime d’accéder à la ville septentrionale d’Alep, l’EI a voulu montrer que ses récents revers face à l’armée et aux kurdes n’avaient pas entamé sa capacité d’action.
D’après le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, les jihadistes de l’EI, visés à la fois par les frappes de la coalition internationale menée par les Etats-Unis et par les raids russes, « veulent envoyer un message pour montrer qu’ils sont toujours puissants malgré les frappes ».
Selon lui, ce groupe ultraradical profite aussi de l’affaiblissement des rebelles syriens dans le nord syrien pour « montrer qu’il est le seul capable de frapper le régime dans ses fiefs, ainsi que les chiites et les alaouites ».
Pour la Russie, alliée indéfectible du régime Assad, les attentats de l’EI n’ont d’autre objectif que de torpiller « les tentatives pour trouver un règlement politique de long terme à la crise (…) et les efforts pour mettre fin au bain de sang ».
Dans un communiqué, les Affaires étrangères russes ont souligné la nécessité de « solidement bloquer » les tentatives de l’EI, du Front Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, et « d’autres groupes terroristes » « d’aggraver encore la situation en Syrie » et dans les pays voisins en provoquant des tensions confessionnelles.
– L’opposition réunie à Ryad –
La veille, M. Kerry a annoncé à Amman « un accord provisoire en principe » avec la Russie sur les modalités d’une trêve en Syrie, qui « pourrait commencer dans les prochains jours ».
Tous les efforts en vue d’un cessez-le-feu ont jusque-là échoué, les multiples protagonistes sur le terrain voulant à tout prix éliminer l’un l’autre, en plus des profondes divisions internationales et de la montée en puissance de l’EI et du Front Al-Nosra.
Une trêve censée entrer en vigueur vendredi dernier conformément à un accord international parrainé par Moscou et Washington a été complètement ignorée.
Avec le régime jugeant difficile sa mise en application, l’opposition syrienne posant des conditions quasiment irréalisables et les groupes jihadistes hors de contrôle, il est difficile de concevoir un cessez-le-feu global dans le pays.
Dans ce contexte, des groupes clés de l’opposition syrienne étaient de nouveau réunis à Ryad alors que la perspective d’une relance des négociations de paix semble lointaine après l’échec de Genève il y a près de trois semaines.
Déclenché par une répression brutale de manifestations pacifiques proréformes, le conflit en Syrie s’est transformé en guerre complexe impliquant des puissances internationales et régionales, qui a provoqué un désastre humanitaire.
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Afghanistan: au moins 13 morts dans un attentat-suicide des talibans
Au moins 13 personnes, dont neuf civils, ont été tuées lundi dans un attentat-suicide revendiqué par les rebelles talibans contre la police afghane, dans une zone reculée à environ 60 km au nord-ouest de Kaboul, a-t-on appris auprès des autorités.
« Il y a 13 morts, 9 civils et 4 policiers, et 19 blessés, dont 17 civils », a déclaré à l’AFP Mohammed Zaman Mamozaï, chef de la police de la province de Parwan.
09:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Royaume-Uni : deux très jeunes adultes accusés d’avoir battu à mort un imam, pilier de la communauté bangladaise
A Rochdale, une localité du nord-ouest de l’Angleterre, la communauté musulmane, épouvantée par le lynchage à mort de l’un des siens, l’imam Jalal Uddin, pleure la disparition tragique d’un visage familier et d’un guide spirituel estimé de tous, survenue dans la nuit crépusculaire de jeudi dernier.
Dans cette ville du Grand Manchester, un immense frisson d’effroi a parcouru les rangs des fidèles, et au-delà, de l’ensemble de leurs concitoyens, à l’annonce de ce crime abominable, laissant place à la sidération quand l’âge des deux auteurs présumés a été divulgué sur la place publique : 21 ans et 17 ans.
Les jeunes barbares, interpellés à la même adresse et accusés d’avoir sauvagement battu un musulman de 64 ans, loué pour sa grande piété et considéré comme un pilier par ses coreligionnaires bangladais, avant de le laisser pour mort, gisant dans une mare de sang, n’ont à eux deux même pas quarante ans.
Ce soir-là, Jalal Uddin, après avoir officié au sein de la mosquée locale et pris congé d’un ami proche, à l'issue de la prière du soir, qui l’avait invité à dîner, décida d’écourter son trajet le menant à son domicile, en traversant à pied un jardin d’enfants. C’est là que l’innommable s’est produit et qu’un « crime raciste et de haine » caractérisé, selon les propres termes de Rebekah Sutcliffe, le chef adjoint de la police du comté, n’a laissé aucune chance au regretté imam dont la tête fracassée a révélé l’extrême brutalité de ses assassins.
Alors que les dignitaires religieux musulmans, sous le choc, ont appelé au calme et à ne pas spéculer hâtivement sur les origines, l’appartenance politique et les motivations des deux criminels, l’émotion est à son comble dans la mosquée Masjid Jalalia Jaame où les sermons de Jalal Uddin étaient écoutés religieusement, les cœurs étant en berne et la terreur se lisant sur tous les visages.
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Un nouvel organisme européen anti-immigration clandestine voit le jour
Europol, l’office européen de police criminelle intergouvernemental, vient de lancer ce lundi le centre européen pour la lutte contre le trafic de migrants (EMSC), appelé à soutenir l’Europe dans sa lutte contre les passeurs.
La direction de ce tout nouveau centre installé au quartier-général d’Europol à la Haye, aux Pays-Bas, a été confiée à Robert Crepinko, le responsable de la lutte contre les réseaux de crimes organisés au sein d’Europol. Son objectif est d’aider les membres de l’Union européenne dans leurs échanges d’informations et dans la coordination des opérations.
La création de ce centre avait été annoncée à la fin 2015 pour aider au démantèlement des réseaux de passeurs qui profitent de la plus grave crise migratoire que connaît l’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.
Europol a révélé posséder des informations sur près de 40.000 personnes soupçonnées d’être impliquées dans le trafic de migrants. Les passeurs soupçonnés seraient originaires de plus de 100 pays, notamment de Bulgarie, de Hongrie, de Pologne, de Roumanie, de Serbie, du Kosovo, d’Irak, du Pakistan, de Turquie ou encore de Tunisie. A terme, ce centre doit aider à endiguer le flux migratoire en Europe.
Europol estime que les réseaux de passeurs ont généré en 2015, entre 3 et 6 milliards d’euros, ce qui fait du trafic de migrants l’activité criminelle bien rémunérée en forte croissance en Europe. Et ce chiffre est amené à doubler voire à tripler si la crise migratoire se poursuit à son rythme actuel.
Dans le même temps, plus d’un million de migrants ont rejoint l’Europe. L’office de police européen estime que près de 90% de ces migrants ont utilisé « un service de facilitation » et que dans la plupart des cas, ces services ont été fournis par des groupes criminels réalisant des gains substantiels.
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Politique nationale d'accueil et d’accompagnement des personnes étrangères nouvellement arrivées - Appel à projets 2016 - Actions nationales
La France accueille chaque année 200 000 étrangers issus des pays tiers à l’Union européenne dont 111 000 environ s’installent durablement sur son territoire.
Au sein de la direction générale des étrangers en France (DGEF), la direction de l’accueil, de l’accompagnement des étrangers et de la nationalité (DAAEN) est chargée de définir et de mettre en œuvre la politique publique d’accueil et d’intégration des personnes étrangères arrivant en France et souhaitant s’y installer durablement ainsi que celle concernant l’accès à la nationalité française.
La politique d’accueil et d’intégration a fait l’objet d’un processus d’évaluation qui a conduit à proposer un renforcement du dispositif d’accueil des étrangers primo-arrivants. Le projet de loi relatif au droit des étrangers, actuellement en cours de discussion au Parlement, instaure un parcours d’intégration républicaine plus structuré avec des prestations renforcées et mieux adaptées, dans lequel s’engagent les étrangers primo-arrivants. Il est caractérisé par une formation civique et une formation linguistique renforcées, dans le cadre d’un accompagnement plus individualisé et d’une articulation désormais effective avec la politique de délivrance des titres de séjour.
Cette politique, conçue au niveau national, se décline localement. Pour cela, l’Etat mobilise l’ensemble des acteurs qui agissent dans le domaine de l’intégration des étrangers primo-arrivants (institutions, associations).
En complément de l’appui des services territoriaux de l’Etat aux actions et acteurs locaux, la DAAEN souhaite favoriser l’émergence d’une offre de prestations cohérente et professionnaliser les acteurs qui contribuent à l’accueil et à l’intégration des étrangers primo-arrivants.
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Attentats de Paris : Ahmed Dahmani, le chaînon manquant
Incarcéré en Turquie, ce Belge de 26 ans, intime de Salah Abdeslam, est au cœur des investigations sur les attaques du 13 novembre. Il pourrait avoir aidé les terroristes à entrer en Europe. Avec son ami en fuite Salah Abdeslam, il est sans doute l’homme qui en sait le plus sur les préparatifs des attentats du 13 novembre.
Tout comme sur les probables cellules dormantes aujourd’hui disséminées en Europe par Daech. Peu connu du grand public, Ahmed Dahmani, 26 ans, se trouve plus que jamais au centre des investigations sur les attaques sanglantes de Paris et de Saint-Denis du 13 novembre. L’examen de ses contacts téléphoniques démontre son importance dans la logistique du groupe terroriste. Incarcéré en Turquie depuis trois mois, il constitue en effet l’indispensable chaînon manquant entre la Syrie, où ont séjourné la plupart des terroristes, et l’Europe de l’Ouest, leur cible.
Lorsqu’il est arrêté le 16 novembre dernier, à Antalya, deux jours après sa descente d’avion en provenance d’Amsterdam, Dahmani voyage avec un faux passeport syrien sur lequel a été apposée sa photo. Des vérifications plus approfondies sont alors effectuées, notamment dans son téléphone portable flambant neuf, équipé d’une ligne belge. La mémoire de l’appareil conserve en mémoire les numéros de deux passeurs turcs surveillés par la police locale.
C’est donc pour un trafic de migrants, et non pour son implication supposée dans l’organisation des attentats de Paris et de Saint-Denis, que Dahmani est interpellé, puis incarcéré à la prison d’Alanya. « Depuis, il aurait été condamné lourdement dans cette affaire, mais nous peinons à obtenir des informations précises sur ce point de la part des autorités turques », confie un bon connaisseur du dossier.
Depuis son premier jour de détention, les charges recueillies contre lui, dans le cadre des attentats de Paris cette fois, se sont considérablement alourdies. Là encore, c’est son portable qui le trahit. Selon une source proche du dossier, « Dahmani était en relation téléphonique avec deux commandos de Daech en Europe ».
Les enquêteurs explorent ses liens présumés avec les deux suspects arrêtés dans un foyer de demandeurs d’asile à Salzbourg, en Autriche, le 10 décembre 2015, près d’un mois après les attentats de Paris. Les services français pensent que ces derniers, Fozi B., un Algérien de 28 ans, et Faysal A., un Pakistanais de 34 ans, étaient chargés de commettre des attentats dans un autre pays européen que la France, comme nous le révélions dans nos éditions du 13 février.
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mardi, 23 février 2016
Plus de 100 000 migrants arrivés en Europe par la Méditerranée en 2016
Plus de 100 000 migrants et réfugiés sont arrivés depuis janvier en Europe, en traversant la Méditerranée, a annoncé mardi 23 février l’Organisation internationale pour les migrants (OIM). Plus de 102 000 se sont rendus en Grèce et plus de 7 500 en Italie, selon ces dernières statistiques.
« Au cours de la même période, plus de 410 migrants et réfugiés ont péri, le trajet entre la Turquie et la Grèce restant le plus meurtrier avec 321 morts », a-t-il ajouté.
L’OIM avait souligné le 8 février que les migrants et réfugiés avaient été dix fois plus nombreux à arriver en Europe par la mer au cours des six premières semaines de l’année que durant la même période de 2015. Le seuil des 100 000 migrants n’avait été franchi qu’à l’été, l’année dernière.
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Une deuxième mosquée à Bollène (13 000 habitants!) suscite l’ire des riverains
Bollène : l'installation d'une seconde mosquée fait polémique
Reportage France 3 du 22 février 2016 :
Depuis quelques mois, la communauté musulmane de Bollène est secouée par un schisme. Conséquence : les dissidents, structurés en association, veulent se doter d'une nouvelle mosquée. Ils sont actuellement installés dans des locaux inadaptés. La mairie et les riverains s'y opposent.
Il y a scission au sein de la communauté musulmane de Bollène. Une nouvelle association "Solidarité et vivre ensemble" s'est créée, reprochant à l'"association régionale des croyants musulmans" intégrisme et manque de transparence.
Provisoirement, l'association dissidente s'est installée dans un local qui ne peut accueillir du public pour des raisons de sécurité.
Elle a trouvé un nouveau bâtiment dans le quartier Saint-Ariès, et un compromis de vente a même été signé. Mais certains riverains estiment que "l'infrastructure ne s'y prête pas", et une pétition circule contre la nouvelle mosquée, ayant déjà recueilli une centaine de signatures.
La maire de Bollène, Marie-Claude Bompard, élue Ligue du Sud, juge que c'est à l'Etat d'intervenir. "Jusqu'à présent, il n'y avait pas eu de problèmes, maintenant il y a radicalisation. Il faut que le problème soit réglé au niveau de l'Etat", estime-t-elle.
Si la mairie ne préempte pas l'infrastructure et que le projet se développe, les riverains ont annoncé qu'ils prévoieraient d'autres actions.
18:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Jungle" de Calais: la Belgique rétablit des contrôles à sa frontière avec la France
La Belgique a annoncé mardi le rétablissement temporaire de contrôles à sa frontière avec la France, pour faire face à un éventuel afflux de migrants quittant la "Jungle" de Calais, vaste camp situé près de l'entrée française du tunnel sous la Manche.
"On a informé la Commission européenne qu'on va temporairement déroger à Schengen", a indiqué lors d'une conférence de presse le ministre belge de l'Intérieur, Jan Jambon, en référence aux règles de l'espace Schengen de libre-circulation.
Depuis plusieurs semaines, les autorités belges craignent un afflux de migrants aux abords du grand port de Zeebruges, d'où partent des ferrys pour la Grande-Bretagne. Les contrôles seront également renforcés dans la zone portuaire, selon M. Jambon.
"On veut éviter à tout prix des camps de tentes "à la Calais" en Belgique. C'est une question de maintien de l'ordre", a déclaré M. Jambon.
Le ministre a justifié cette mesure par le démantèlement annoncé de la "Jungle" de Calais, que les migrants ont été sommés de quitter d'ici mardi soir par les autorités françaises.
Les milliers d'occupants des abris de fortune de ce camp ont obtenu un répit, le temps que la justice française rende sa décision sur la légalité de l'opération, probablement mercredi ou jeudi selon une source proche du dossier.
Mais "le démantèlement de ce qu'on appelle la jungle est possible", a expliqué le ministre belge, indiquant qu'il craignait que les migrants se dirigent vers le littoral belge, alors que "la saison touristique va bientôt commencer".
"On observe déjà un mouvement de migrants de transit. Hier, nous avons arrêté 32 personnes à Adinkerke", une localité situé du côté belge de la frontière, a expliqué M. Jambon.
"Le potentiel, ce sont des milliers de migrants. Pour la plupart, ce ne sont pas des demandeurs d'asile, ce sont des migrants de transit, ils ne veulent pas rester en France ou en Belgique mais voyager au Royaume-Uni", a-t-il poursuivi.
"On va contrôler la frontière à différents lieux stratégiques, sur des lieux utilisés par les passeurs et que la police a détectés", a-t-il expliqué.
Les contrôles ont en fait commencé lundi soir et se sont renforcés mardi. Ils atteindront leur plein effet mercredi, avec "quelque 250 à 290 policiers" belges sur le terrain chaque jour, a précisé le ministre.
On compte désormais sept pays membres de l'espace Schengen de libre-circulation à avoir rétabli des contrôles temporaires à leurs frontières (Belgique, Danemark, Norvège, Suède, Autriche, Allemagne, France) comme ils y sont autorisés dans des situations exceptionnelles.
18:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'intervention russe en Syrie vue par Ignace
17:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Jean-Marie Le Pen suggère au Pape d’accueillir 20.000 migrants dans ses salons du Vatican
17:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Son fils avait lancé un cocktail Molotov sur une mosquée, un arsenal d’armes découvert chez Jean-Jacques
L’homme chez lequel a été découvert un arsenal le 19 janvier avait interdiction de détenir des armes. Il en a fait fi et a été incarcéré.
On ne badine pas avec une mesure de contrôle judiciaire imposée par un juge. Jean-Jacques Lavigne, 55 ans, habitant Belin-Béliet, mis en cause à la suite des perquisitions administratives menées le 19 janvier dernier, vient de l’apprendre à ses dépens. Arrêté à son domicile il y a tout juste un mois en possession d’un véritable arsenal, il avait obligation de ne plus détenir d’arme à feu ou d’arme blanche.
Or, les gendarmes qui se sont rendus, lundi, dans son appartement de la rue des Plantagenêts à Belin-Béliet, ont découvert un fusil de collection de la Première Guerre mondiale, des cartouches et des baïonnettes. Au domicile de sa compagne, ils ont aussi trouvé des revolvers et un fusil à canon scié, également détenus sans autorisation.
Interpellé, Jean-Jacques Lavigne a été conduit sur mandat d’amener devant un magistrat instructeur puis devant un juge des libertés et de la détention qui a révoqué la mesure de contrôle judiciaire. Il a été aussitôt incarcéré à la maison d’arrêt de Gradignan.
Particulièrement surveillé
En janvier dernier, les policiers du renseignement intérieur, venus de Paris, s’étaient intéressés à la mouvance de l’extrême droite en Gironde. Ils avaient effectué des perquisitions administratives dans le cadre de l’état d’urgence.
En janvier, son fils, Christophe, avait également été mis en cause lors d’une perquisition menée à son domicile libournais chez lequel avait également été saisi un stock d’armes. Cet ancien militaire, condamné pour avoir lancé en 2012 un cocktail Molotov sur la mosquée de Libourne, était revenu vivre en Gironde il y a quelques mois. Placé en garde à vue, il a été mis en examen pour détention d’armes sans autorisation et en récidive. Il avait été placé sous contrôle judiciaire.
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Front des Patriotes à Montpellier
En écho aux mouvements de résistance à l’invasion qui s’organisent dans toute l’Europe, cet éveil des peuples qui fait si peur au Système en place, la Ligue du Midi de Richard Roudier a organisé à Montpellier le 6 février un rassemblement qui a été une belle réussite. Pierre Vial et les camarades catalans groupés autour de Llorenç Perrié Albanell représentaient Terre et Peuple, voulant ainsi traduire concrètement (les paroles c’est bien, les actes c’est mieux…) notre volonté de faire vivre un Front des Patriotes, illustré par la présence à Montpellier de divers mouvements (Riposte Laïque, Vigilance Hallal, Réseau Identités). A souligner aussi la présence du mouvement de Catalogne Sud Som Catalans avec Ester Gallego et ses camarades.
Les Antifa du coin auraient bien voulu nous empêcher de parler mais finalement ils sont restés prudemment à distance. Courageux mais pas téméraires…
La manifestation de Montpellier illustre notre volonté de mener des actions de terrain, loin des donneurs de conseils abrités derrière leur clavier d’ordinateur. A qui la bonne question à poser est : « Tu étais à Montpellier ? »
Manif de Montpellier : un grand succès contre l'immigration-invasion
Un grand succès par le nombre. Du haut de son appartement, un riverain dénombrait entre 350 et 400 personnes, chiffre qui était confirmé par un journaliste présent dans la manif et de toute façon les photos publiées attestent d'une participation massive de nos compatriotes... Richard Roudier président de la Ligue du Midi avait indiqué 48 heures plus tôt dans un interview que la comparaison serait faite avec le nombre de manifestants rassemblés il y a un peu plus d'un an suite aux attentats de Charlie Hebdo et là il n'y a pas photo, puisque le nombre des manifestants a ete multiplié par cinq passant d'un peu moins de 8o à prés de 400.
Un grand succès par la qualité du plateau mais aussi par sa diversité. Une grosse moitié d'identitaires et une petite moitié de souverainistes. Cette diversité se retrouvait également dans l'assistance avec une population de tous âges et de toutes conditions sociales mais cependant avec une dominante de jeunes. Les connaisseurs de la vie montpelliéraine détectaient dans la foule une une bonne dizaine d'élus et autant d'officiers et sous-officiers ce qui prouve que la « grande muette » -et c'était confirmé dans le même temps à Calais- commence sérieusement à s'intéresser au délitement de la France. La manifestation était surmontée d'un grand nombre de drapeaux français, mais également de très nombreuses bannières occitanes et catalanes ainsi que de la bannière officielle de la Ligue du Midi qui flottait au dessus de la tribune. Des délégations de Valencia, Barcelone, Perpignan, Toulouse, Cannes, Valence étaient venues renforcer la déjà forte mobilisation des languedociens de Sète, Beziers, Narbonne, Alès, Nîmes, Lunel, du sud-Ardèche etc
Mais où étaient donc passée l'extrême gauche. Ceux, toujours si prompts à s'enthousiasmer pour n'importe quelle cause à condition qu'elle soit xénophile ou nihiliste s'étaient inscrits aux abonnés absents. Il est vrai que nombreux sont ceux qui ont abandonné le terrain politique pour se retirer dans des associations sectorielles dont les réunions peuvent se tenir dans une cabine téléphonique. D'autres, à la suite des élections, sont aller pantoufler dans les divers cabinet du Conseil régional, de l’agglo ou du département . D'autres enfin ont préféré abandonner le terrain de la rue constatant, toute honte bue, que la Ligue du Midi était un ennemi particulièrement difficile à manoeuvrer physiquement; d'ailleurs une énième scission vient de se créer entre les réalistes, qui voudraient se faire discrets et les jusqu'auboutistes qui voudraient nous voir disparaitre . Certains affirment qu'ils ont croisé une dizaine de « crasseux », tentant de rameuter les foules au bas de la Rue de la Loge. Aucun incident donc, à part un lascar qui importunait un groupe de filles et qui fut évacué rapidement par notre service de sécurité très élégant dans des chasubles « bleu de France ».
Un autre absent de marque a été le « grand » quotidien d'information du Midi , dont tout le monde se fout d'ailleurs et qui ne survit que grâce à sa position monopolistique, à des renflouements périodiques de magnats de la finance et grâce aux largesses gouvernementales par le biais des subventions attribuées à la PQR. Mais le Midi Libre est à l'unisson des « gross Médias » qui ont totalement effacé les divers rassemblements en France ainsi que le sort ignoble réservé au Général de Corps d'armée Piquemal embarqué, si l'on peut dire, « manu militari » et déferré ce lundi en comparution immédiate. Mais il y a un espace de liberté qui s’appelle Internet... et l’on peut penser que cette affaire Piquemal sera l’une des plus grosses bourdes qu'aura commis le gouvernement socialo et dieu sait qu'il en fait.
Richard Roudier prévenu de cette situation inouïe à Calais quelques secondes avant le début des allocutions commençait par conspuer le gouvernement pour l'interpellation sans ménagement et sans base juridique du général Piquemal. A sa suite les orateurs se succédaient et l'on citera Philippe Gibelin président de Nationalité-Citoyenneté-Identité, qui dénonça les excès du droit du sol et de la bi-nationalité, particulièrement représentée chez certains ministres du gouvernement actuel. Daniel Pollett, responsable Gard-Hérault de Résistance Républicaine, a comparé la situation des années 30, -montée du nazisme et la lâcheté des démocraties- avec la situation actuelle faite de mondialisation et d'islamisation. A ce propos, il cita Maurice Vidal retenu par la réunion de Rungis. La parole était donnée par Richard Roudier, dans le rôle de Monsieur Loyal, à la première femme de la soirée, Michèle Bros, responsable de Ligue du Midi-Alès, qui insista sur la question des femmes, « c'est elles qui ont le plus à perdre avec l'Islam », et sur l'absolue nécessité du renvoi des envahisseurs et avec eux de tous les collabos au rang desquels les « autorités morales » et le Medef.
Jean Théron, responsable de Résistance Républicaine-Provence, dans un discours très émouvant et d'une voix puissante a appelé « a choisir son camp », celui de la France souveraine, de la démocratie et des Lumières et s'éleva aussi avec force contre le recrutement de jihadistes sur notre sol. Un des événements de cette journée mémorable fut le discours identitaire d'Ester Gallego, présidente du parti nationaliste-identitaire « SOM Catalans », qui exprima de longs remerciements et sa fierté d'être parmi nous. Elle a dénonça dans un discours en Catalan traduit par Llorenç Perrié Albanell de Terre et Peuple Catalogne-Nord, la colonisation démographique et l'expansion musulmane en rappelant l'histoire de l'Espagne et a appelé à une nouvelle Reconquista. Elle souhaita en finale la reconquête pour tous les pays européens. En guise de remerciement devant la foule sous le charme de cette belle sudiste, Richard Roudier proposait à l'assistance d'entonner le premier couplet de la Coupo Santo, chant d'amitié catalano-occitan. Alain De Peretti, président de Vigilance Halal, s'enthousiasmait de la fraternité qui régnait sur ce rassemblement et appelait de ses voeux un mouvement anti-immigration dans son Pays Basque. Il présenta Vigilance Halal, dont la motivation initiale a été la santé et la maltraitance animale mais mais qui connaît une évolution identitaire en raison du Halal : « Le Halal sert à envahir et à islamiser, c'est un cheval de Troie et un marqueur de l'islamisation ». Il insista sur l'importance de l'union dans la reconquête et du réarmement moral.
Pierre Vial, fondateur de Terre et Peuple, faisait référence à cet éveilleur de peuples que fut Dominique Venner affirmant que pour « la première fois dans l'Histoire, les peuples européens ne règnent plus sur leur territoire, spirituellement, ethniquement et politiquement. Nous sommes entrés dans le système du nihilisme et du chaos. Seules la fermeté de l'esprit et la résolution du cœur pourront nous sauver. Il faut éveiller la conscience des autres. Ceux qui veulent détruire notre identité ne supportent pas que l'on parle de nos ancêtres les Gaulois. Ils n'ont de cesse que de faire disparaître cette longue mémoire. La révolution du 21° siècle sera identitaire avec le réveil des peuples que nos ennemis nomment populisme. Chaque peuple a droit à son identité. Vive le droit à notre différence. Il faut un front uni des patriotes dans tous les pays européens. Le réveil des peuples et des patries charnelles est en train de se développer ».
Olivier Roudier, porte-parole de la Ligue du Midi, déclarait pour clore le meeting « il faut mettre des mots sur un phénomène historique majeur. Les récents événements sont une invasion, une colonisation, une guerre et un génocide. L'extrême gauche et le capitalisme veulent supprimer nos frontières. Le droit du sol est une imposture. Les dirigeants ne nous ont pas entendu lorsque nous annoncions ce qui arrive aujourd'hui. Et pourtant nous avions raison. Nous voulons bien payer la croissance en sueur mais certainement pas avec les larmes et le sang des nôtres. L'invasion n'a aucune légitimité et n'engage en rien l'initiative populaire ». Il terminait par un appel a rejoindre les différents mouvements de résistance.
Aucun incident n'a été à signaler. Lors de « l'after » on dénombra pas moins de 100 personnes dans le local que la Ligue venait juste d'ouvrir tandis que se déroulait à proximité une réunion d’une vingtaine de femmes qui a abouti à la création du Collectif “Femmes en colère” placé sous la direction de Michèle Bros.
La Ligue du Midi s’implante durablement en terre occitane
17:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Niederau (All) : un bénévole se fait racketter par des migrants
(…) Mais un incident au cours du week-end peut maintenant changer l’ambiance. Un volontaire de Coswig qui travaille dans le camp de réfugiés, a été attaqué dimanche soir sur le chemin du retour par trois inconnus, menacé avec un couteau. Les auteurs ont exigé son argent. Le lendemain, la victime a reconnu l’un des coupables dans le camp de réfugiés. C’était un demandeur d’asile de 22 ans en provenance d’Afghanistan.
16:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
Evacuation de la jungle de Calais : ce ne sera pas ce mardi
La juge administrative s'est rendue sur place ce mardi matin pour rencontrer les parties et se faire une idée de la situation. C'est de là qu'elle a annoncé qu'il n'y aurait pas de décision aujourd'hui sur un démantèlement de la jungle, comme attendu. L’ultimatum fixé par les autorités pour l’évacuation n’expirera donc pas à 20 heures ce soir.
La justice examine ce mardi à 14 heures l'injonction préfectorale fixant à 20 heures le début de l'évacuation d’une partie importante de la "jungle" de Calais. Hors, contre toute attente, le tribunal administratif de Lille a décidé de ne pas statuer aujourd'hui sur le référé déposé par 250 migrants et dix associations qui réclamaient la suspension de l'arrêté préfectoral pris vendredi ordonnant aux occupants de la zone sud du bidonville de quitter les lieux d'ici ce soir.
Décision mercredi ou jeudi
"Il s'agit d'une violation des droits fondamentaux des migrants. Les solutions proposées ne sont pas du tout adaptées à leurs besoins. Il faut qu'ils puissent rester ici en attendant que d'autres solutions soient trouvées", avait argumenté leur avocate, Me Julie Bonnier.
La juge administrative s'est rendue sur place ce mardi matin pour rencontrer les parties et se faire une idée de la situation. C'est de là qu'elle a annoncé qu'il n'y aurait pas de décision aujourd'hui sur un démantèlement de la jungle, comme attendu.
L’ultimatum fixé par les autorités pour l’évacuation d’une partie du camp de la «jungle» à Calais n’expirera donc pas à 20 heures, la décision du tribunal administratif n’étant pas rendue avant mercredi ou jeudi.
16:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Logo Lvci
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En 2020, trois mosquées vont poindre à l’horizon de Genève
Trois villes de Haute-Savoie ont accepté de vendre des terrains communaux afin que des lieux de culte y soient érigés. Un moyen de vider les salles de prière clandestines et marginaliser les intégristes, soutiennent élus et religieux
Trente ans qu’ils attendaient cela. Les musulmans d’Annemasse auront dans quatre ans un lieu de prière digne de ce nom, assez vaste pour accueillir le vendredi, jour de la grande prière, 800 fidèles.
Le 18 février, le conseil municipal de la deuxième ville de Haute-Savoie s’est prononcé en faveur d’une vente au CCMA (Centre culturel des Musulmans d’Annemasse) d’un terrain communal situé dans le quartier du Brouaz. Superficie: 7 500 m2. «Mais la mosquée elle-même n’occupera qu’un quart de la surface, nous allons construire un parking de 250 places et conserver un grand espace vert» indique Hamid Zeddoug, le président du CCMA.
Les fidèles se retrouvent depuis 15 ans dans une ancienne grange à Ambilly dont la salle de prière ne peut contenir que 200 personnes. Le double de personnes prie dehors, qu’il pleuve, vente ou neige. Hamid Zeddoug précise: «Nous avions besoin d’un vrai lieu de culte, un lieu rassembleur pour en finir avec les divisions dans la communauté. C’est un moyen également de vider les salles de prière improvisées dans les caves où on ne contrôle pas ce qui s’y passe et s’y dit. Le combat contre la radicalisation passe par ces mosquées officielles et ouvertes à tous». Michel Boucher, maire adjoint d’Annemasse, confirme: «Nous connaissons les responsables du CCMA depuis plus de trente ans et nous savons qu’ils prônent un islam de France et républicain, il paraît normal qu’ils puissent se retrouver dans un lieu décent».
Refus des donations étrangères
Coût du terrain: 540 000 euros financés par le CCMA hormis la dépollution du site à la charge du vendeur, la ville en l’occurrence. «La somme est déjà réunie car cela fait 20 ans que nous organisons des quêtes dans notre communauté pour ce projet de mosquée. Elle pourra même couvrir en partie le début du chantier pour ériger le bâtiment qui n’aura pas de minaret» souligne Hamid Zeddoug. Ensuite d’autres collectes seront organisées. Le CCMA insiste sur le fait que sont mis à contribution les fidèles et qu’il refuse les donations des pays étrangers «parce que ceux-ci attendent toujours quelque chose en retour, comme un contrôle sur le lieu de culte via un imam imposé».
L’imam Bousekri qui prêche depuis 30 ans à Annemasse sera reconduit dans la nouvelle mosquée. «Mais il faudra préparer sa succession, le profil idéal est un prêcheur qui outre son instruction religieuse en France a reçu une formation profane de deux années à l’université catholique de Paris, c’est-à-dire prodiguée par des laïques et qui intègre l’anthropologie» insiste le président du CCMA.
Projets avancés à Saint-Julien...
Autre commune frontalière, Saint-Julien-en-Genevois vient aussi de céder au prix de 510 000 euros une parcelle de terrain acquise par l’Association des musulmans du Genevois. Ceux-ci se rassemblaient dans un local d’une capacité de 60 places (pour près de 400 pratiquants). Le terrain situé au lieu-dit Sous Combe non loin de la douane de Bardonnex fait 5000 m². Là aussi il s’agit d’autofinancement et le maire Antoine Vielliard se porte garant de l’origine de ces versements. «Ces responsables sont des vieux habitants connus de tous.
Beaucoup de pratiquants sont frontaliers, travaillant dans la banque ou l’horlogerie, ils donnent beaucoup d’argent» explique l’édile. Qui poursuit: «Ce sera une première en France dans la mesure où toutes les associations, qu’elles soient d’origine maghrébine, turque ou des Balkans, ont décidé de partager ce lieu pour prier, étudier, réfléchir à des projets culturels et humanitaires. Certes il y a des réticences dans le contexte que l’on sait mais ces gens prient comme les adventistes le samedi et les catholiques le dimanche. Ce type de lieu moderne peut faciliter les rencontres pour mettre fin aux craintes».
... et à Bonneville
À Bonneville, le projet est plus avancé puisque la mosquée devrait ouvrir dès 2018. 4200 m², 700 personnes accueillies, une architecture moderne avec une coupole, une école pour apprendre la langue arabe et le Coran. Le terrain a été cédé à un prix symbolique pour un bail emphytéotique, de longue durée. À Cluses (18 000 habitants dont 20% d’origine étrangère), au cœur de la très industrielle Vallée de l’Arve, le dossier est au point mort du fait, entre autres, des pressions d’un Front National très implanté (43% lors du dernier scrutin). «Si on parle ici de future grande mosquée la ville va basculer vers l’extrême droite» confiait récemment au Temps un conseiller municipal.
Non loin de là, à Marnaz, le sénateur-maire centriste Loïc Hervé s’est opposé à la sortie de terre d’un lieu de culte «car contrairement à Annemasse et Saint-Julien l’Association demandeuse, l’Asli, n’est pas reconnue pas le Conseil français du culte musulman car elle professe un islam radical non compatible avec les valeurs de la République».
12:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne. Offensives nationalistes tout-terrain
Sur fond d’intensification des attaques antiréfugiés, l’extrême droite proche d’une entrée fracassante dans trois parlements régionaux.
L’Allemagne n’échappe pas aux ravages du virus nationaliste qui s’est répandu sur l’Europe. L’incendie d’un bâtiment destiné à devenir un foyer de demandeurs d’asile à Bautzen (Saxe) le 21 février et une attaque contre un bus de réfugiés à Clausnitz deux jours plus tôt dans la même région viennent accentuer encore les inquiétudes soulevées par la montée de la xénophobie. L’escalade que traduit le caractère de ces agressions alimente alertes et indignations. À Bautzen, un hôtel où devaient être hébergés des réfugiés a été incendié par des sbires de groupuscules néonazis. Des badauds s’y sont rendus, hilares, pour fêter l’événement, avec force boissons alcoolisées. Dans le bourg de Clausnitz, quarante-huit heures auparavant, le bus qui emmenait des réfugiés vers un autre foyer d’hébergement a été stoppé par des individus qui se sont mis à hurler des paroles de haine contre les passagers. Plus grave, selon des responsables locaux de Die Linke, la police dépêchée sur place s’est comportée de façon complaisante avec les agresseurs, faisant même évacuer brutalement les occupants du bus, au prétexte que ceux-ci auraient fait usage de… gestes obscènes.
Si quelques abcès de fixation se sont agrégés en Saxe et à l’est, le fléau touche tout le pays (notre infographie). Quelque 95 attaques incendiaires (une tous les quatre jours) ont ainsi été enregistrées en 2015 par les statistiques de l’administration judiciaire fédérale, qui font état d’un total de 1 005 agressions durant cette année contre des réfugiés. Ainsi, le 29 janvier dernier, à Villingen-Schwenningen dans le Bade-Wurtemberg (ouest), les 170 occupants d’un foyer ont-ils eu beaucoup de chance. La grenade offensive lancée en pleine nuit à l’intérieur de leur lieu d’hébergement n’a fort heureusement pas explosé…
La percée annoncée de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) (extrême droite anti-euro) dans les scrutins de trois importantes élections régionales le 13 mars prochain illustre aussi la profondeur de la dégradation du climat politique. La patronne de l’AfD, Frauke Petry, s’est même crue autorisée à souhaiter que les forces de l’ordre fassent usage de leurs armes contre les réfugiés qui essaieraient de franchir illégalement la frontière. Devant le tollé suscité, elle s’est rétractée. Mais ce type de « dérapage », indiquant jusqu’où ils sont prêts à aller « trop loin », est si fréquent chez les nationalistes que l’on peut parler de méthode. Les sondages leur donnent de 9 % en Rhénanie-Palatinat à 17 % en Saxe-Anhalt pour le scrutin de mars. Sous pression, la chancelière a déjà restreint sa politique d’accueil et, au sein de la grande coalition, de nombreuses voix s’élèvent pour exiger, comme la CSU bavaroise, l’instauration de mesures plus drastiques allant jusqu’à la fermeture des frontières.
Bruno Odent
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Guerre civile quotidienne à Calais racontée par un CRS
Publié le 19 février 2016. Publié dans LIGNES DE FRONT
Les CRS parlent , la guerre civile est imminente... préparez vous !!!
VEUILLEZ LIRE, NE SERAIT-CE QUE POUR ETRE INFORMES DE CE QUE LES MEDIAS VOUS CACHENT...
Voici le reportage "Journal d'un CRS" que vous ne trouverez nulle part ailleurs car totalement interdit !
PAROLES DE POLICIER : (Prenez le temps de lire jusqu'au bout)
Ce journal de bord relate le quotidien des missions dont sont chargées nos CRS. Il ne s’agit nullement d’un texte d’anticipation mais de la narration sur le vif du début de la guerre civile qui a commencé sur notre sol. Pour le moment, cette guerre civile est contenue dans le périmètre de «La Jungle» à Calais. Comme nous le prévoyons, attendez-vous à ce qu’elle se propage dès que sera donné le signal de l’assaut général. Un assaut minutieusement préparé contre la France. Contre notre civilisation. Contre vous...
Ce CRS raconte :
"Au rassemblement, on nous demande une fois de plus de ne pas dire ce qui se passe ici aux gens que l’on connaît. IL FAUT CACHER LA VÉRITÉ comme l’argent qui leur est donné chaque jour, les 3 repas par jour offerts, la nourriture distribuée directement au camp, les vêtements souvent neufs, le fait qu’ils aient tous, je dis bien TOUS, des smartphones dernière génération (ceux que l’on ne peut pas se payer en travaillant), les soins gratuits à outrance − d’ailleurs je plains les pompiers du coin − le fait qu’ils détruisent une partie de la nourriture qui leur est offerte car ils n’ont pas ce qu’ils ont commandé…"
Une honte de les garder sur notre sol !
"La matinée a été longue. Très longue. Le manque de repos sur cette mission commence à se faire sentir. Enchaînement incessant des services à différents horaires… De jour comme de nuit. Qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige… Enfin… Nous ressentons du dégoût à ne pouvoir faire du travail de police, grandir, ici et là, dans des conditions dangereuses. Nous sommes là et las. En surveillance sur une bande d’arrêt d’urgence pendant six heures (endroit où l’on dit que la durée de vie est calculée statistiquement à moins de quinze minutes) constatant, impuissants, que les routiers de tous les pays empruntant cette voie, se moquent de nous, policiers présents… Ils débouchent sur ces voies rapides sans prendre gare aux véhicules déjà sur cet axe, à toute allure, nous rasent sans ralentir, s’engagent devant nos yeux sans respecter les règles de sécurité, les règles de priorité ni le code de la route… Nous sommes frôlés par ces semi-remorques lancés à plus de 90 km/h, ce qui rajoute au mauvais temps, une dimension surréaliste. En d’autres endroits, nous jouons les «cônes de Lübeck», ces fameux cônes en plastique orange aux bandes blanches réfléchissantes, qui servent à matérialiser un accident, un danger ou des travaux, posés devant des trous dans le grillage qui coûte une fortune. À chaque trou bouché ou pas, un ou deux policiers restent là, sous les caprices des éléments et du temps, à attendre une potentielle attaque !
Les migrants viendront. Un sas de sécurité a été installé, des barrières gigantesques de 4 ou 5 mètres de haut, distantes en parallèle d’un mètre cinquante sur plus de 35 kilomètres… J’en suis loin, je pense. Chaque jour, ils cassent en différents endroits, là où nous ne sommes pas ! Les réparations elles aussi coûtent une fortune.
04:30 : réveil puis nous arrivons à l’heure du repas.
13:20 ― Nous n’avons vu personne. Pas un migrant sur notre point. Le temps de se restaurer, de reprendre la direction de notre hébergement, déchargement de l’armement collectif et douche sans traîner.
15:15 ― Dans 8 heures, nous reprenons le service. La nuit prochaine, nous travaillons. Ce soir, ce sera une prise de service à 23:30 pour terminer (en théorie) à 07:00 du matin…
Arrive l’heure de reprendre le service. Les mines sont fatiguées. Le bonjour jovial, reste marqué d’une fatigue flagrante qui se lit de plus en plus sur les visages, comme une écriture. Au rassemblement, la température de la journée est donnée : quelques grenades lancées, beaucoup d’activité sur les voies rapides, mais plus encore en soirée. En fond sonore, une radio embarquée dans l’un des véhicules-recueil est active : « sur le point Golf-Alfa-2, ils sont au contact. Ils lancent des barres de fer et des pierres. Un de chez nous est touché légèrement. Avons utilisé une dizaine de grenades MP7 [1]. » […] «Deux poids-lourds accidentés à cause de blocs de béton sur les voies rapides. Les avons dégagés. Demande renfort de 2 véhicules».
Pendant ce temps, nous est rappelé le cadre de l’utilisation du lanceur de balles de défense. Le lanceur de 40 est une arme de défense intermédiaire dotée d’un viseur point rouge non projeté. Il lance des balles de caoutchouc et touche à plus de 50 mètres. Malgré tout, son utilisation est très réglementée et contraignante. Il nous est rappelé également que dans le cadre de notre travail, il est autorisé aux gens de nous prendre en photo !
Anarchistes des groupes "NO BORDER"
Les «NO BORDER» [2] incitent les migrants à nous tendre des embuscades (bien qu’ils n’aient pas besoin de conseil pour le faire) pour prendre des photos et des vidéos pour dénoncer des “failles” dans notre manière d’intervenir ou des images pour nous mettre en cause. Mais surtout, ils espèrent faire un maximum de blessés dans nos rangs.
Le chargement de l’armement collectif se fait au cul du camion-armurerie. Des "blagounettes" sont lancées ici et là pour faire oublier que nous serions mieux dans un lit bien chaud, dans nos foyers et non sous ce crachin permanent qui nous recouvre petit à petit…
Femmes et enfants ou parents, pour beaucoup, sont la pensée du moment, mais seront relégués au second plan dans une minute ou deux. Les rôles de chacun dans le VR [3] sont distribués. « Qui est habilité LBD [4] ? » – « Moi » répond Julien. Comme les autres, je prends un LBD. Moi, je dis : « Perso, je prends en compte le lanceur Cougar [5] ». Il lance des grenades au coup par coup mais avec de l’habileté, il se manie très bien et se recharge vite. Son bruit détonnant ressemble à celui d’un mortier. – « OK » lance le chef de bord. « Qui veut des grenades à main ? » Elles sont réparties dans les gilets tactiques (qui n’ont de tactique que le nom) censés nous protéger de coups éventuels, absorber des chocs, mais aussi permettre le transport de matériel supplémentaire. La répartition des grenades et conteneurs lacrymo faite, je m’emploie à mettre le gilet de grenades pour le lanceur Cougar. Il est lourd. Il contient des grenades avec un dispositif de retardement [6] pour les lancer à 50 mètres, d’autres à 100 mètres. La fermeture est cassée. Sur les ondes, on apprend que les effectifs que nous allons relever sont pris à partie en de nombreux endroits. Il va falloir faire vite.
Les jambières sont mises, les casques vont se visser sur nos têtes rapidement… Le LBD et le Cougar sont alimentés d’une cartouche chacun, prêts à être utilisés au besoin. À la radio, la station directrice ne sait plus où donner de la tête. Il faut des renforts partout, sur presque tous les points. Ordre nous est donné, bien que nous soyons en dynamique cette nuit, de renforcer ponctuellement un point situé juste derrière le camp des migrants : « la Jungle ».
00:15 ― À notre arrivée, l’atmosphère est tendue. Le bleu des gyrophares inonde la nuit et se reflète sur nos visages à moitié protégés. Les consignes sont prises. Nous voilà seuls. Deux VR montés de cinq hommes chacun, casque sur la tête. À nos côtés, une vingtaine de personnes viennent à notre rencontre. Certains sont en treillis camouflé, bonnet ou cagoule noire. Ce sont les hommes et les femmes du collectif « Les Calaisiens en Colère » [7]. Ils tentent de protéger leurs biens, mais donnent aussi de bonnes informations sur les événements passés ou à venir, sans avoir peur, le cas échéant, de combattre aux côtés des Forces de l’Ordre !
La semaine avant notre arrivée, «Les Calaisiens en Colère» ont apporté une aide considérable aux collègues présents.
Assaillis de tous côtés, les policiers ont utilisé toutes leurs grenades et se sont retrouvés face à des migrants armés de couteaux et barres de fer.
N’écoutant que leur courage, « Les Calaisiens en Colère » sont venus se battre au coude à coude aux côtés des forces de l’ordre qui, bien qu’ayant informé la hiérarchie qu’elles n’avaient plus de moyens intermédiaires pour contenir les assauts répétés, ont reçu l’ordre de rester sur place.
Ça bouge sur un petit chemin plongé dans le noir complet, longeant la voie rapide. Nous intervenons pour dégager des amas de barres de fer, de blocs de béton et je ne sais encore quels autres projectiles de fortune entassés et abandonnés par un groupe de migrants qui voulaient les lancer sur les voies de circulation.
01:20 ― La situation est calme pour nous. Les pompiers interviennent dans le camp, escortés par une de nos patrouilles (5 hommes) pour secourir un individu blessé par arme blanche.
02:00 ― Au loin, des silhouettes traversent la petite route sur laquelle nous sommes implantés en direction d’habitations civiles. Ici et là, sur les ondes radio, on entend signaler des vagues de migrants de 40 ou 50 individus.
02:30 ― Les riverains et amis du Collectif quittent les lieux. Nous sommes plongés dans le calme de la nuit, avec un éclairage faible.
02:45 ― Sur les ondes et partout alentours, on entend hurler que de nombreux camions sont arrêtés, assaillis par des vagues de 50 migrants, dont certains accidentés sur la voie rapide. À pied en courant, nous venons prêter main forte à l’effectif originaire de l’information ; dessous, une multitude de véhicules immobilisés, presque au contact les uns des autres qui, miraculeusement, ne se sont pas percutés les uns les autres.
Pareil à des Gremlins, de « petits démons noirs » surgissent de toutes parts des fourrés Ils prennent d’assaut les cabines de poids lourds, armés de barres de fer.
> > Déchaînement de violence
> > Cliquez sur l’image ci-dessus pour visionner la vidéo (12:48)
La Sécurité retirée, du haut du pont, quatre salves de 3 Cougars (soit 12 grenades) arrivent à mettre en fuite les assaillants qui se trouvent à 80 mètres. Nous arrivons, malgré l’excitation collective, à ne toucher aucun camion avec nos projectiles ! Une fois les assaillants repoussés par des effectifs venus en renfort sur la voie rapide, le déblai des gravas peut commencer.
À notre tour, nous arrivons à bord du véhicule venu nous récupérer sur ce qui ressemble à une « zone de guerre », zigzaguant entre les véhicules arrêtés et des débris de toutes sortes. Sur les ondes, ordre nous est donné de remonter sur le même axe pour prêter main forte aux collègues qui se trouvent en niveau bas de grenades, à quelque 300 mètres plus haut. À leur hauteur, nous sautons de notre véhicule encore en marche car nous constatons qu’un effectif se trouve contre la rambarde de sécurité. Des projectiles arrivent à les atteindre.
Les objets sont jetés depuis une zone boisée sans que l’on puisse distinguer les individus… Seuls des cris venant des fourrés dans des dialectes inconnus.
Parfois un NIQUE LA POLICE ou FUCK THE POLICE se mêle aux ALLAH AKHBAR ! et à leur slogan favori : VIVE DAESH !
M. Bernard Cazeneuve s’adressant à des réfugiés… « syriens » peut-être (?)
David, l’un de ceux que nous sommes venus appuyer par le tir, braque son faisceau lumineux et me demande d’envoyer une MP7 (lacrymo) dans la direction d’où il pense que partent les lancers. Avec 3 tirs de Cougar, j’arrive enfin à saturer l’endroit et à mettre en fuite le petit groupe de perturbateurs. Le vent nous est favorable. On en profite, mais les effets psychologiques ne sont pas négligeables non plus. Juste au dessus, 300 mètres plus un groupe de 20 à 30 individus virulents, armés de barres de fer, prennent le temps de jeter des panneaux de signalisation, des poteaux métalliques arrachés plus loin et des poubelles par dizaines au milieu de la voie rapide. Nous progressons avec un effectif de la section 3 : 2 Cougars et 2 agents munis de conteneurs lacrymo. La progression se fait sous la protection de tirs Cougar. Les migrants ripostent avec des objets métalliques qui s’écrasent à nos pieds en formant des étincelles et rajoutant des décibels au vacarme environnant. Certains sont presque au contact. Visage barbu pour les uns, imberbe pour les autres, âge moyen de 20 à 30 ans. Robustes. Regards pleins de haine. Des yeux à la flamme meurtrière nous font face.
Il nous faut prendre cette partie haute. Mais l’endroit d’où viennent les pierres nous est caché par la végétation qui les protège. Avec le Cougar, le tir devient tendu pour tenter de pénétrer l’épaisse végétation. Effet immédiat : ça les fait reculer et descendre jusqu’à l’entrée du camp. Pendant que je m’occupe de cette partie, les autres, derrière moi, protègent mes arrières et mon latéral.
La place devenue nôtre. Je me mets en protection avec le Cougar, le temps que les collègues sortent les nombreux débris accumulés. En bas, une centaine d’individus (pour beaucoup masqués) vocifèrent, tendent les poings en notre direction et des barres de fer de plus de 1,50 m. D’autres se sont regroupés sous le pont, juste en-dessous de nous. Une bonne cinquantaine, qui attendent en guet-apens et ramassent de nombreux projectiles. Un petit groupe de 5 individus rejoint les autres en courant, leur tendent les mains et se séparent à droite et à gauche du camp.
L’évacuation des gravats n’étant pas terminée, je reste sur le point fort, ce qui semble leur poser un problème quand tout à coup, venant de droite à l’entrée du camp, des projectiles sont lancés vers nous pendant que d’autres assaillants tentent de se rapprocher. Une vraie stratégie de guérilla. J’effectue un premier tir en cloche. Mais la MP7 avec un DPR 100 mètres (dispositif de retardement) – il ne me reste plus que ça dans le gilet – tombe juste derrière eux. Le vent ne m’étant pas favorable, je décide de tirer en direction des pieds à 10 mètres devant ceux qui arrivent au contact. Le tir parfaitement exécuté, repousse les assaillants. Rechargé rapidement, j’utilise une seconde fois le Cougar contre le groupe dont les projectiles arrivent jusqu’à nous. Je réussis à l’aide du rebond sur un baraquement visé, à atteindre ma cible avant que les plots de lacrymo ne soient expulsés hors du corps de la grenade. Un des individus tente de la saisir. Trop tard. Boum !
Au passage, protégeant un groupe de chez nous venu en soutien sous le pont pour couper l’assaut des migrants en leur direction, je tire une grenade qui arrive droit sur un homme en train de jeter des pierres sur l’effectif d’en bas, le percutant vers le visage. Le carton rouge étant brandi, ce dernier regagne les vestiaires sans demander son reste.
La situation est maîtrisée sur le point maintenant tenu par d’autres effectifs de chez nous.
Nous sommes requis par notre station directrice qui nous envoie en renfort d’un équipage de l’autre côté du camp, endroit où nous avons commencé à grenader en début de soirée. Sur les lieux, nous effectuons encore des tirs sporadiques de MP7 sur des migrants qui nous arrivent dessus en courant et en hurlant.
06:50 ― La nuit se termine. Nous sommes relevés. Esprit calme. Une nuit comme on aimerait passer plus souvent… (!)
La vacation suivante se révélera être beaucoup moins valorisante. Le véhicule est posé sur un rond-point donnant vue sur 2 entrées du port, avec 2 effectifs au sol de 19:30 à 02:00 du matin. Un vent d’au moins 120 km/h et une pluie battante n’épargnent même pas le dessous du pont juste à côté. En tout et pour tout, un seul migrant est venu tenter sa chance sur notre point pendant que de l’autre côté de la ville, des grenades tombent à foison.
J’en passe… C’est trop long.... Je suis fatigué..."
Type de lance-grenades utilisé par les Forces de l’Ordre.
> > [2] Réseaux anarcho-libertaires transnationaux investis dans les luttes pour la liberté de circulation et l’abolition des frontières, contre les politiques de contrôle de l’immigration. Apparition : 1999.
> > [3] Véhicules-Recueil.
> > [4] Lanceur de Balles de Défense (arme sublétale ou incapacitante, plus connue sous le nom de « Flash-Ball », marque commercialisée par Verney-Carron).
> > [5] Lance-grenade simple action de cal. 56 mm / portée : 50, 100 ou 200 mètres / poids : 3,7 kg.
> > [6] Le DPR (Dispositif de Propulsion à Retard, réglé en fonction de la longueur du lancement de la grenade).
> > [7] Voir la page Facebook des « Calaisiens en Colère »
Vous avez lu... Libre à vous de diffuser ce témoignage à tous vos contacts... Ne serait-ce que pour informer le maximum de Français de ce que vivent nos forces de l'ordre à Calais... Et bientôt en France car, sans être outrancièrement alarmiste, il est indéniable que ce flot de migrants renferme bon nombre d'intégristes musulmans qui nous conduisent peu à peu vers une probable...
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Samedi 26 mars, à Beauvais
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Sortie prochaine du n°9 des Cahiers d'Histoire du nationalisme
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Sondage : 70% des Français jugent qu'il y a trop d'étrangers
Une enquête Ipsos Cliquez ici relayée par Le Monde, jeudi 24 janvier, dresse un portrait sombre de la France. Selon ce sondage réalisé avec le Centre d'études politiques de Sciences Po (Cevipof) intitulée "France 2013 : les nouvelles fractures", les Français redoutent la mondialisation, la place que prend l'Europe, ne font pas confiance à leurs hommes politiques et montrent un franc repli identitaire.
"Les Français – du moins la grande majorité d'entre eux – semblent avoir peur de tout" et, quand ils se prononcent sur les "moyens de redressement, ils répondent : redressement de l'autorité et repli sur le pré carré", a commenté l'historien Michel Winock pour Le Monde. Francetv info a retenu trois enseignements de cette étude.
Ils trouvent qu'il y a trop d'étrangers en France
D'après l'étude, quelque 70% des sondés (et jusqu'à 83% chez les sympathisants de l'UMP) trouvent qu'il y a "trop d'étrangers en France". Ils sont 62% à estimer que l'on "ne se sent plus chez soi comme avant".
Par ailleurs, 29% seulement jugent que "l'immense majorité des immigrés qui se sont installés en France ces trente dernières années est bien intégrée". Pour 46%, "pour réduire le nombre de chômeurs, il faut réduire le nombre d'immigrés". Enfin, 57% jugent que "le racisme anti-Blanc est assez répandu en France".
La religion musulmane est particulièrement visée. Elle est considérée par 74% des sondés comme intolérante et incompatible avec la société française. Selon Michel Winock, "les ingrédients du populisme sont là et dépassent les rangs des électeurs de Marine Le Pen".
Pour autant, "l'intégrisme religieux" ne représente un sujet préoccupant que pour 17% des sondés, et l'immigration 16%.
Ils pensent que les politiques privilégient leurs intérêts
Par ailleurs, les Français montrent une franche défiance vis-à-vis de leurs représentants politiques. Pour eux, "le système démocratique fonctionne plutôt mal en France" (72%), car "les hommes et les femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels" (82%) et "la plupart" d'entre eux "sont corrompus" (62%). Un sentiment partagé par 51% de l'électorat de gauche.
Les médias sont aussi éreintés : 58% pensent qu'ils "font mal leur travail", 72% que les journalistes "sont coupés des réalités", 73% qu'ils "ne sont pas indépendants". Les jugements sont plus ambivalents à l'égard de l'argent et de la justice sociale. 71% des sondés trouvent que "c'est bien de vouloir gagner beaucoup d'argent" même s'il "a corrompu les valeurs traditionnelles".
Ils voient la France sur le déclin
Par ailleurs, une personne sondée sur deux (51% contre 49%) se dit certaine que "le déclin de la France est inéluctable". Cette conviction est même ancrée chez 77% des sympathisants du Front national. Ce sentiment est fondé sur la pénurie de travail, le chômage, cité par 56% des sondés, surpassant tous les autres sujets de préoccupation. Plus on entre dans le concret, plus ce sentiment est fort : 90% trouvent que "la puissance économique française" a décliné, 63% que tel est aussi le cas pour le rayonnement culturel.
Par ailleurs, 78% des sondés partagent l'avis qu'"on n'est jamais assez prudent quand on a affaire aux autres", 61% perçoivent la mondialisation comme "une menace pour la France". Si 58% sont pour "prendre aux riches pour donner aux pauvres", ils sont presque aussi nombreux (56%) à penser que "les chômeurs pourraient trouver du travail s'ils le voulaient vraiment".
Pour s'en sortir, les sondés comptent sur l'Etat-nation : près des deux tiers (65%) estiment qu'"il faut renforcer les pouvoirs de décision de notre pays même si cela doit conduire à limiter ceux de l'Europe". Mais très majoritairement (72%), ils sont pour le maintien de la France dans la zone euro.
Cette étude a été réalisée ce mois-ci par internet auprès d'un échantillon représentatif d'un millier de personnes.
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