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dimanche, 21 février 2016

L'Armée se méfie des soldats musulmans

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Notre camarade et ami Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France, vient de passer 6 heures de garde à vue pour avoir dénoncé publiquement la barbarie islamiste.

Le communiqué de Thomas Joly

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J'ai été placé en garde à vue ce vendredi 19 février pour être entendu à propos d'une soi-disant « diffusion de message violent accessible à un mineur ». Il s'agit en fait d'une procédure engagée par l'OCLCTIC (Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication) visant l'utilisation de deux photos pour illustrer des articles de mon blog consacrés aux atrocités commises par DAECH et au meurtre par décapitation commis par l'islamiste Yassin Salhi en juin 2015.

Cette minable petite intimidation politico-judiciaire est évidemment sans effet sur ma détermination à dire la vérité aux Français sur le danger islamiste dans un pays envahi dirigé par des irresponsables.

Marine Le Pen, Présidente du Front National, ayant diffusé ces mêmes photos sur son compte Twitter, il sera intéressant de voir si elle subit le même traitement que ma modeste personne...

Pendant que le terrorisme islamique prospère en France et en Europe, la police politique de Manuel Valls veille à traquer ceux qui entendent alerter les Français et résister à ce fléau. Le gouvernement socialiste et la justice française semblent avoir leurs priorités...

NDLR : La direction et les rédacteurs de Synthèse nationale tiennent à exprimer leur totale solidarité avec Thomas Joly et à lui témoigner leur amitié combattante.

Source : Synthèse nationale

Pays-Bas : un homme arrêté pour avoir porté un chapeau représentant un cochon

Le chef du mouvement Pegida – opposé à l’islamisation de l’Europe – aux Pays-Bas, Edwin Waengsveld, a été arrêté pour avoir porté un chapeau en forme de cochon, ont rapporté les médias néerlandais.

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Wagensveld, d’après la police, a eu un « comportement provocateur » en portant le chapeau gag, qui est largement disponible dans les magasins de déguisement et est normalement porté par des enfants.

L’arrestation, qui a démontré combien peu de liberté d’expression existe encore en Europe, s’est produite lors d’une manifestation dans la ville d’Ede, organisée par Pegida Pays-Bas contre l’arrivée prévue de 1.400 « demandeurs d’asile ».

La manifestation, qui a été complètement pacifique, a attiré plusieurs centaines de soutiens locaux, encadrés par une forte présence policière.

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La femme de Wagensveld était venue au rassemblement en portant le chapeau. Un policier lui demanda de le retirer, à la suite de quoi son mari l’a pris et l’a mis sur sa tête. La police lui a dit de le retirer, mais il a refusé, disant que ce n’est « qu’une chose d’enfants. Il n’y a pas de texte, ce n’est pas offensant ».

Les forces de l’ordre l’ont alors arrêté, ont malmené la presse hors du chemin alors qu’ils l’emmenaient jusqu’à la station de police locale où il a été enfermé dans une cellule.

Là, il a reçu la visite du procureur local, qui l’a interrogé et a ensuite ordonné qu’il soit relâché.

Le week-end dernier, environ vingt racailles gauchistes avaient été arrêtées après avoir attaqué la police et une manifestation Pegida à Amsterdam.

Les gangsters communistes, organisés par le parti socialiste local, avaient violemment attaqué les manifestants et avait laissé un paquet de feu d’artifices sur le lieu de la manifestation, causant l’appel de l’équipe locale de démineurs.

Source : Le blog de Thomas Joly

Allemagne envahie : les migrants ont commis plus de 200.000 crimes et délits en 2015

En Allemagne, selon des chiffres officiels partiels, les réfugiés (essentiellement Syriens, Afghans et Irakiens) ont commis 92.000 infractions de plus qu’en 2014, dans l’ensemble du pays. Le nombre de crimes commis par des migrants a donc augmenté de 79% en 2015 par rapport à 2014. Dans le même temps, le nombre de réfugiés a, quant à lui, augmenté de 440%. Dans leurs conclusions, les fonctionnaires mettent en garde contre une « tendance croissante » des terroristes à se mêler à d’authentiques réfugiés.

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Un rapport recensant les crimes et délits commis par les immigrés de janvier à décembre 2015 a été établit par le Bureau pénal fédéral (BKA). Confidentiel et réservé à la police, ce rapport a toutefois été divulgué par le magazine Bild. On notera que les données proviennent seulement de 13 des 16 États qui composent la République fédérale.

En effet, Hambourg, Brême et la Rhénanie du Nord-Westphalie, (3 États gouvernés par les parlements SPD de centre-gauche), n’ont pas souhaité transmettre leurs données criminelles au BKA. Cela signifie que les vols et les agressions sexuelles de Cologne, perpétrés le 31 décembre 2015, ne sont pas inclus dans ces statistiques .

Le rapport indique qu’il y eut 240 tentatives de meurtres par les migrants, contre 127 en 2014.

Proportionnellement on trouve plus de délinquants chez les migrants originaires d’Érythrée, du Nigeria et des Balkans (Kosovo, Albanie, Serbie).

Quant aux personnes soupçonnées de terrorisme qui s’infiltrent parmi les prétendus réfugiés, le rapport indique qu’il y a 266 cas de personnes soupçonnées d’être des « combattants et les membres des organisations terroristes à l’étranger. »

Source : le blog de Thomas Joly

Pourquoi ne pas adhérer à l'association "Les amis de Synthèse nationale" ?

Depuis bientôt dix ans, Synthèse nationale mène sans relâche un combat contre le Système mondialiste broyeur des Peuples et des Nations et pour l’instauration d’un Ordre nouveau, nationaliste, social et identitaire.

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Pour cela nous avons créé une machine de guerre qui repose sur :

 

■ la revue Synthèse nationale, 40 numéros parus, diffusée à 4 000 exemplaires, qui est le fer de lance de notre organisation... Ajoutez à cela des numéros thématiques hors-série…

 

■ Le blog éponyme, actualisé trois fois par jours, consulté quotidiennement par des milliers d’internautes…

 

■ Une maison d’édition, Les Bouquins de Synthèse nationale, créée en 2012, qui a déjà publié une vingtaine de titres diffusés dans les librairies non-conformistes et grâce au site synthese-editions.com

 

■ Une revue historique, Les Cahiers d’Histoire du nationalisme, lancée en avril 2014, dont le septième numéro, consacré à la Croix celtique, vient de paraître…

 

■ Les « Journées nationalistes et identitaires » qui se déroulent chaque année depuis neuf ans et qui sont devenues le rendez-vous de rentrée des forces patriotiques… Nous en sommes à la neuvième édition cette année. Une autre réunion de ce type a lieu chaque année au printemps, depuis 2013, près de Lille…

 

■ Des réunions, colloques, conférences de presse dans plus d’une trentaine de villes de France...

 

■ Des campagnes militantes remarquées (contre la réintégration dans l’OTAN en 2009, contre l’islamisation de la France en 2009 et 2010, contre l’étau bruxellois en 2011, pour l’Union de la Droite nationale en 2012, pour la dissolution de l’officine anti-française SOS-Racisme en 2013, contre le Traité transatlantique en 2014, « Non, nous ne sommes pas Charlie » en 2015…).

 

■ Un soutien fraternel aux organisations nationalistes victimes de la répression gouvernementale, comme ce fut le cas en 2013 au moment de « l’affaire Méric »…

 

■ Des contacts amicaux avec une grande partie des mouvements nationaux, nationalistes et identitaires, tant en France qu’en Europe…

Aujourd’hui, face à l’accélération du processus de décomposition de notre Nation et contre le génocide par substitution que nous impose le Système, nous avons le devoir d’intensifier notre action. Pour cela, nous avons besoin de votre soutien !

 

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Blocage des sites internet sans jugement

Le Conseil d’État a rejeté lundi deux recours exercés contre la procédure qui permet au ministère de l’Intérieur d’ordonner le blocage et le déréférencement de sites internet sans que leur illégalité soit confirmée par un juge. L’affaire ira devant la Cour européenne des droits de l’homme.

Moins d’une semaine après avoir jugé quel’accès aux donnés de connexion des internautes par les services de renseignement n’était pas disproportionné, le Conseil d’État a rejeté lundi deux recours exercés contre le blocage et le déréférencement de sites internet imposés sur ordre du ministère de l’Intérieur.
La haute juridiction administrative avait été saisie par l’association French Data Network (FDN), la Fédération FDN (FFDN) et La Quadrature du Net, qui contestaient la légalité de deux décrets publiés en début d’année dernière, en application de la loi anti-terrorisme du 13 novembre 2014, et de la loi Loppsi du 14 mars 2011 : le décret n° 2015-125 du 5 février 2015 relatif au blocage des sites provoquant à des actes de terrorisme ou en faisant l’apologie et des sites diffusant des images et représentations de mineurs à caractère pornographique.
Le décret n° 2015-253 du 4 mars 2015 relatif au déréférencement des sites provoquant à des actes de terrorisme ou en faisant l’apologie et des sites diffusant des images et représentations de mineurs à caractère pornographique.
Il s’agissait de savoir si, comme le prévoit la loi Loppsi de 2011 et la loi antiterrorisme 2014, l’État peut communiquer aux FAI et aux moteurs de recherche une liste de sites à bloquer ou à déréférencer, sans qu’un juge administratif ou judiciaire ait confirmé au préalable l’illégalité du contenu des URL en cause.

POSSIBILITÉ D’INTERCEPTION DES COMMUNICATIONS


Concernant le blocage des sites internet, les demandeurs estimaient que la procédure violait la liberté de communication des internautes, qu’elle portait une atteinte disproportionnée à la liberté d’expression (qui comprend aussi la liberté de recevoir des informations), ou encore qu’elle enfreint la séparation des pouvoirs.


« LA CONVENTION DES DROITS DE L’HOMME N’IMPOSE PAS QUE LES MESURES DE BLOCAGE NE PUISSENT ÊTRE ORDONNÉES QUE PAR UN JUGE »


Des recours ont été déposés par diverses associations auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) .

François Palaffittes

Souce : Jeune Nation


 

"quelques perles de la sourate TAHA"

La mosquée de Vigneux a le plaisir de recevoir cheikh Hicham Elarafa, directeur de l'institut Oussoul eddine, samedi 27 Février après la prière du Maghreb pour une conférence qui aura pour thème : "quelques perles de la sourate TAHA".

La mosquée de Vigneux a le plaisir de recevoir cheikh Hicham Elarafa, directeur de l'institut Oussoul eddine, samedi 27 Février après la prière du Maghr

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eb pour une conférence qui aura pour thème : "quelques perles de la sourate TAHA".
Cette conférence sera suivie par un repas fraternel.
Venez nombreux !

Source : pageshalal.fr

Constitution : et les racines chrétiennes de la France ?

 
 
Le 16 novembre 2015, devant le Congrès, le président de la République a proposé une modification de la Constitution, avec l’objectif, assure-t-il, de consolider l’article Ier, qui insère l’article 36-1 sur l’état d’urgence, et l’article 2, qui modifie l’article 34 sur la déchéance de nationalité.

Mais cet article 36 concerne également l’article 16 accordant les « pleins pouvoirs ». Il faut se souvenir de quelle façon le président de Gaulle s’était approprié ces « pleins pouvoirs », accordés par l’Assemblée nationale le 25 avril 1961, après une manipulation mensongère, faisant croire aux Français que les « paras » de l’OAS allaient atterrir et occuper Paris dans la nuit du 20 au 21 avril, ce qui était une « intox » préparée de main de maître par un expert en la matière.

Concernant, justement, l’état d’urgence et la déchéance de nationalité, il n’est nullement nécessaire de modifier la Constitution pour les utiliser car la loi le permet déjà. La Constitution est faite pour garantir les droits et libertés des citoyens, et non pour les en priver.

14 députés Les Républicains (LR), avec leur porte-parole Jean-Frédéric Poisson, d’un côté et, de l’autre, la députée des Bouches-du-Rhône, Valérie Boyer (LR) ont signé et déposé un amendement prévoyant de mentionner dans la prochaine Constitution, en article Ier, « les racines chrétiennes de la France ». Ils estiment que « la protection de la dignité humaine repose sur les valeurs chrétiennes ».

Qu’en pense François Hollande ?

Il est vrai qu’il serait utile de s’en souvenir dans la période que nous vivons depuis quelques années, et qui n’est pas près de disparaître, sous la menace d’un islamisme envahissant et sanglant.

Mais il ne faudrait pas que, sous le prétexte des « valeurs chrétiennes de la France », ce soit la porte ouverte à l’accueil de dizaines de milliers de « migrants » qui, pour la très grande majorité, ne viennent pas de pays en guerre mais pour raisons économiques.

Et ce ne sont pas les dernières paroles du pape qui nous inciteront à en accueillir davantage : « Ceux qui construisent des murs au lieu de construire des ponts ne sont pas des chrétiens. » Combien de « migrants » ont traversé le pont et été accueillis dans la cité du Vatican ?

Rappelons que l’une des premières mesures prises par Bonaparte, en modifiant la Constitution, fut de rétablir le culte. Il estimait que la plus grande source d’inspiration de l’Occident était la Bible. La Révolution avait fait écrouler l’édifice religieux, et de la France chrétienne plus rien ne restait debout.

Le dimanche 28 germinal, an X, jour de Pâques de l’année 1802, une salve de cent coups de canon annonçait au peuple le rétablissement de la religion catholique. Le bourdon de Notre-Dame retentissait pour la première fois après dix années de silence et les cloches de toutes les églises de France répondirent à cet appel.

Plus de deux siècles plus tard, les « racines chrétiennes de la France » sont toujours préservées en Bretagne. « Il est à naître qui ait vu Breton bretonnant prêcher autre religion que la catholique », écrivait Chateaubriand. Et si la Bretagne vote socialiste c’est, sans doute, qu’elle n’a pas encore connu une « invasion » musulmane, comme le reste de la France !

Manuel Gomez

Source : Boulevard Voltaire

Priorités du musulman européen

Dimanche 21 Février après la prière de Al Asr, 15h30, Cheikh Abdekouahab Benali interviendra à la GMS autour du sujet "Priorités du musulman européen".

Dimanche 21 Février après la prière de Al Asr, 15h30, Cheikh Abdekouahab Benali interviendra à la GMS autour du sujet "Priorités du musulman européen".

Mgr Pascal Roland alerte sur « l’idéologie véhiculée par l’islam »

Une phrase de l’éditorial de l’évêque de Belley-Ars, parue dans un livret sur l’Année de la miséricorde distribué dans le diocèse à la veille du mercredi des Cendres, a fait réagir certains prêtres du diocèse. Mgr Roland leur a écrit une lettre le 9 février précisant « le sens de son propos ».

Je souhaite qu’on ose sortir des discours convenus ou prudents », déclare l’évêque de Belley-Ars, en rappelant qu’« on ne peut entrer dans un dialogue en vérité que si le regard posé est vrai et juste ».

«L’islam propose un Dieu sans l’homme et génère lui aussi le massacre sauvage et massif de ceux qui n’adhèrent pas à son idéologie».

Cette phrase a été écrite par Mgr Pascal Roland, évêque de Belley-Ars, dans l’éditorial du livret diocésain sur l’Année de la miséricorde distribué à la veille du mercredi des Cendres.

Elle a fait réagir quelques prêtres, premiers destinataires de ce livret, destiné ensuite à être distribué dans les paroisses. |…]

L’évêque mentionne d’abord le changement d’intitulé du service de la Conférence des évêques de France – l’ancien « Service des relations avec l’islam » est devenu « Service des relations avec les musulmans de France » – dans lequel il voit le signe de la nécessité de bien distinguer « entre les personnes concrètes que nous rencontrons et l’islam ».

Mgr Roland estime ensuite urgent de « poser un regard critique sur l’histoire de l’islam et de rappeler qu’il s’agit à l’origine d’une secte judéo-chrétienne». « Dans le relativisme ambiant et en raison du souci d’être sympathique avec tout le monde», il juge le regard de certains chrétiens sur l’islam faussé, et regrettent que trop peu se soucient «de leur annoncer la bonne nouvelle du Christ sauveur». […]
(…)

Source : Islamisme.fr

Molenbeek, la plaque tournante de l’immigration

Molenbeek commémore les 70 ans de l’immigration italienne cette année. En raison de l’attention médiatique, la commune au passé industriel veut souligner l’apport de l’immigration.

Le 23 juin 1946, la Belgique signait un accord bilatéral avec l’Italie. Loredana Marchi, directrice du Foyer, précise que « L’Italie s’engageait à envoyer 2000 italiens par semaine. En contrepartie, la Belgique devait envoyer des sacs de charbons ». Cette date symbolique est mise à l’honneur dans la commune. De nombreuses associations italiennes de Bruxelles, l’échevine Annalisa Gadaleta (Groen) ainsi que le Foyer ont lancé l’initiative.

Molenbeek a toujours été une commune à grande diversité culturelle grâce à son emplacement stratégique. Le cœur des quartiers industriels de Bruxelles se situait en plein centre de Molenbeek. Plus précisément, à La fonderie de Molenbeek, devenue le musée des industries et du travail. « Les industries se sont développées à partir de la deuxième moitié du 19ème siècle grâce au percement du canal de Charleroi. Il a permis l’importation des matières premières comme le Charbon et le minerai du Hainaut et l’exportation vers l’Escaut et la mer du Nord » raconte Benoît Lebrun, guide au musée de La fonderie. Le terrain marécageux et les prairies de ces quartiers ont contribué à l’industrialisation de la ville de Bruxelles. De Molenbeek à Schaerbeek, on parle de croissant industriel. En 1870, les industries s’installent et ont besoin de main-d’œuvre.

La première vague d’immigration fut interne. « Ce sont, d’abord, des paysans ruraux très pauvres qui viennent s’établir à Molenbeek » explique Benoît Lebrun. Les populations rurales belges se déplaçaient vers la capitale du pays. « Entre les deux guerres, ce sont surtout les flamands de Flandre occidentale qui venaient s’installer dans la commune » ajoute Loredana Marchi. Les années passèrent et cette population autochtone devenait vieillissante ou quittait au fur et à mesure la commune.

Toujours en quête de mains-d’œuvre, la Belgique se tourne vers d’autres pays. Vient alors ce premier protocole entre l’Italie et la Belgique. Les italiens étaient envoyés dans les mines du Hainaut ou dans les industries bruxelloises. Molenbeek comptait jusqu’à 20% d’habitants italiens. Une majorité qui jusqu’il y a deux ans se ressentait très fortement dans la démographie nationale belge. Cet accord a duré jusqu’à la catastrophe de Marcinelle en 1956. Le charbonnage du Bois du Cazier fut la catastrophe minière la plus importante en Belgique, causée par un incendie. Peu à peu, l’Italie mit fin à cet échange. L’État belge, toujours à la recherche de mains d’oeuvres au prix les plus bas fit arriver une population maghrébine et turque.

Molenbeek a toujours été une plaque tournante de l’immigration et le reste encore avec la venue des réfugiés politiques. « Hélas pour la commune, une fois que les populations sont bien installées et bien intégrées, elles quittent la commune » regrette Loredana Marchi. En 2014, Bruxelles fêtait aussi les 50 ans de l’immigration maghrébine et turque. La commune de Molenbeek apporte une valeur particulière à ce type de célébration afin de se souvenir des nombreuses communautés qui ont construit Molenbeek et la Belgique par la même occasion.

Tatyana Rassos

Source : bxlbondyblog.be

samedi, 20 février 2016

La croix celtique : le CHN n°7 est à nouveau disponible

 

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Source : Synthèse Nationale

Immigration : les dangers d'une loi irresponsable votée en catimini

L'Assemblée nationale a adopté jeudi 18 janvier le projet de loi sur l'immigration de MM. Valls et Cazeneuve. Pour Alexis Théas, elle complique davantage la lutte contre l'immigration illégale.


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Jeudi 18 février, subrepticement, en catimini, dans l'indifférence générale, la cachoterie, le désintérêt absolu des médias, l'Assemblée nationale a définitivement adopté le projet de loi sur l'immigration de M. Valls et M. Cazeneuve. Cette réforme transforme profondément le système français de l'immigration. Pourquoi ne pas le dire, pourquoi le dissimuler? Il va de toute évidence dans le sens de l'ouverture, de l'accueil, du renforcement des droits des étrangers et de l'affaiblissement des outils de l'Etat dans la lutte contre l'immigration illégale.

Ainsi, cette loi crée une «carte pluriannuelle de quatre ans» (article 313-17 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, ou CESEDA). Elle met fin au système classique en France de la carte de séjour temporaire d'un an renouvelable pendant cinq ans, avant de passer au titre de résident de dix ans. Ce système imposait une période probatoire à un ressortissant étranger qui devait faire la preuve de sa volonté d'intégration avant d'obtenir un titre de séjour durable. Désormais, il obtient, dès la fin d'une première année en France, une carte de séjour «solide»de quatre années, ne nécessitant pas de renouveler sa démarche en préfecture.

La nouvelle loi adoptée hier prévoit un dispositif particulier en faveur des étrangers en situation irrégulière, malades en France, après trois mois de résidence. Ces derniers, atteints d'une maladie d'une exceptionnelle gravité - terme qui recouvre quasiment toutes les maladies graves, y compris psychiatriques - , s'ils n'ont pas les moyens personnels d'être soignés dans leur pays (revenu suffisant, couverture sociale, proximité d'un hôpital de son domicile), obtiennent le droit d'être régularisés en France et de bénéficier du système de soin français (article L313-11-11 du CESEDA). Il incombe à l'administration, si elle envisage de refuser de le régulariser, d'apporter la preuve qu'il dispose personnellement des moyens d'être soigné dans son pays. Ce dispositif ouvre un engrenage, un risque d'un appel d'air, dont on ne voit pas où il peut s'arrêter.

Enfin, la loi Valls-Cazeneuve rend infiniment plus compliquée la lutte contre l'immigration illégale. Elle supprime la rétention administrative de cinq jours pendant laquelle le préfet peut décider de garder un étranger en situation irrégulière en rétention, le temps d'organiser son départ. Celle-ci passe à 48 heures. Seul le juge des libertés pourra la prolonger au-delà de 48 heures (article L 551-1) Or, les juges des libertés sont dans l'ensemble extrêmement réticents à maintenir en rétention en vue de leur éloignement des étrangers en situation illégale n'ayant pas commis d'infraction pénale (la jurisprudence et la loi Valls du 31 décembre 2012 ont dépénalisé le simple séjour irrégulier). En 48 heures, il est totalement impossible au préfet d'organiser le départ d'un migrant en situation irrégulière. Le dispositif de lutte contre l'immigration illégale va ainsi se trouver en grande partie bloqué. En outre, la nouvelle loi interdit le placement en rétention administrative des familles avec enfant mineur (article L551-1 et L561-2). Dès lors, l'éloignement des familles en situation irrégulière devient quasi impossible.

D'ores et déjà, aujourd'hui, seule une décision d'éloignement sur quatre prises par les préfets est exécutée. La nouvelle loi a toutes les chances d'aggraver encore bien davantage la paralysie de l'Etat dans la lutte contre l'immigration illégale.

Dans le climat actuel, alors que la crise des migrants bat son plein en Europe, cette réforme aura forcément pour effet d'affaiblir l'Etat dans la maîtrise de l'immigration. Avec cette loi, le gouvernement donne des gages à la frange la plus idéologique du parti socialiste. L'affichage de la fermeté, à travers la constitutionnalisation de la déchéance de la nationalité, totalement inutile, cache mal une fuite en avant dans le renoncement plus général. Mais tous les partis sont concernés. La nouvelle loi a été voté dans un climat d'indifférence et de légéreté qui donne le vertige. Seul un député des Républicains était présent à l'Assemblée lors du vote final, expédié en moins d'un heure. Aucun des deux députés Front national n'assistait à cette séance (ni à la précédente). Il est intéressant de voir ce parti qui a prospéré sur la provocation anti-immigrée, se montrer totalement absent dans un débat aussi stratégique. Bref, une fois encore, face à un intérêt essentiel pour l'avenir du pays, en pleine crise migatoire, la classe politique dans son ensemble, comme d'ailleurs le monde médiatique, sont surpris en pleine dérobade, en pleine dissimulation. Irresponsables et coupables.
 
Alexis Théas
 
 

L’incompréhensible islamophilie des élites

 
 

Depuis trois jours, Kamel Daoud ne décolère pas. Dans le journal Le Temps tout comme dans Le Quotidien d’Oran pour lequel il écrit, le journaliste algérien affirme qu’il va jeter l’éponge, fatigué des menaces de mort des islamistes, mais peut-être plus encore des critiques de ses confrères français. Certains d’entre eux lui ont vivement reproché les tribunes qu’il a rédigées à la suite des agressions de Cologne, tribunes dans lesquelles il s’interrogeait sur le rapport à la femme et « la misère sexuelle dans le monde arabe ». Un collectif d’intellectuels n’avait pas hésité, le 11 février dans les colonnes du Monde, à l’accuser « d’alimenter les fantasmes islamophobes ». Parlant de procès stalinien et même d’Inquisition, Kamel Daoud s’interroge désormais sur les motivations de ces donneurs de leçons occidentaux. Il est vrai que leur attitude a de quoi surprendre.

Le pouvoir spirituel en Occident est, en effet, détenu depuis au moins cinquante ans par des gens dont la passion principale est l’antichristianisme, par une élite intellectuelle et économique qui s’emploie à déconstruire méthodiquement tout ce que le christianisme a construit, et plus largement, pour reprendre la formule de Bernanos, qui conspire « contre toute forme de vie intérieure ». Or, pour justifier cette rage destructrice, ces « athéocrates » n’ont eu de cesse que de reprocher au christianisme sa présumée haine des femmes et des libertés individuelles, ou encore sa prétendue violence historique. Ainsi, dans le prolongement de la philosophie des Lumières qui leur sert de dogme sacré, ont-ils fait de l’Inquisition le symbole de la violence et de l’arbitraire judiciaire alors même que ledit tribunal était le seul à n’utiliser que rarement la torture, à l’encadrer très strictement et à prendre en compte les droits de la défense.

Cette dénonciation systématique de la violence, de la misogynie et des atteintes aux libertés individuelles aurait dû tout naturellement conduire ces bonnes âmes à lutter contre l’islam avec une énergie décuplée. Le pouvoir exercé par le pater familias, la condition des femmes, le refus de la liberté de culte, la persécution des minorités, la condamnation à mort des blasphémateurs et des apostats, des femmes infidèles et des homosexuels, les châtiments corporels et les mutilations prévus par la charia, le pouvoir politique ou judiciaire des religieux, la notion de guerre sainte, la biographie de Mahomet, l’histoire de la conquête musulmane et des califats, ou même simplement l’importance accordée à la prière répétitive ou le primat de la foi sur la raison auraient dû provoquer une terrible aversion chez les disciples de Voltaire et Rousseau, dès lors que l’islam s’oppose presque point par point à tout ce qu’ils adulent. Et pourtant, les procureurs du libéralisme économique ou sociétal font preuve, à son égard, d’une invraisemblable mansuétude.

Comment expliquer un tel paradoxe ? Kamel Daoud y voit un relent du sentiment de supériorité hérité de la colonisation, de la conviction que les valeurs de l’Occident sont tellement universelles que même les islamistes y adhèrent forcément. On peut y voir, au contraire, le signe d’un sentiment d’infériorité et d’une belle lâcheté : c’est tout de même plus risqué de critiquer l’islam radical que d’insulter et de calomnier des catholiques ; plus facile de coasser au passage d’une bonne sœur que d’un barbu en djellaba. On peut, enfin, y voir la preuve que l’enfermement dans une idéologie – en l’occurrence l’antichristianisme matérialiste – et la négation du réel peuvent prendre une forme pathologique et conduire des gens intelligents à servir la soupe à leurs pires ennemis… Notons, cependant, que cette maladie ne touche pas tous les idéocrates et que l’on note, ici ou là, quelques lueurs de lucidité. La preuve, c’est que c’est le site du journal Marianne qui relayait, le 18 février, les interviews de Kamel Daoud.

François Falcon

Source : Boulevard Voltaire

vendredi, 19 février 2016

Le maire d’Autun demande un « audit » dans un institut de formation musulman

L’élu s’inquiéterait du « rôle particulièrement néfaste dans la radicalisation des jeunes en Autunois Morvan » joué par cet institut, géré par l’Union des organisations islamiques de France.

Le statut entièrement privé de l’établissement rend toutefois « impossible » un audit de ses programmes.

Prière à la mosquée de l’Institut européen des sciences humaines (IESH), le 11 février 2015, Saint-Leger-de-Fougeret (Nièvre).

Prière à la mosquée de l’Institut européen des sciences humaines (IESH), le 11 février 2015, Saint-Leger-de-Fougeret (Nièvre). / PHILIPPE DESMAZES/AFP

Dans un courrier daté du 11 décembre et adressé au préfet de Saône-et-Loire, le maire (divers gauche) d’Autun, Rémy Rebeyrotte, a demandé la fermeture « le plus rapidement possible » de l’Institut européen des sciences humaines de Saint-Léger-de-Fougeret (Nièvre). Selon le Journal de Saône-et-Loire qui rapportait l’information lundi 15 février, l’élu aurait motivé sa demande par le « rôle particulièrement néfaste dans la radicalisation des jeunes en Autunois Morvan » joué par cet institut.

De son côté, le directeur de l’établissement, Zuhair Mahmood, s’étonne – dans les colonnes du même journal – de cette volonté de faire fermer « comme ça, sans fait, sans preuve » un institut délivrant un diplôme « très recherché » par les mosquées, et indique son souhait de porter plainte si le maire « fait état publiquement de sa demande ».

Mardi 16 février, le maire d’Autun a demandé au Journal de Saône-et-Loire de publier un droit de réponse, regrettant en préambule la publication dans la presse locale d’« une note ou (d’) un courrier confidentiel au préfet ».

Lois et règles de notre République

« Oui, comme je l’ai fait depuis plus de dix ans à plusieurs reprises, j’ai demandé une nouvelle fois un audit précis sur l’Institut européen des sciences humaines de Saint-Léger-de-Fougeret installé dans la Nièvre, pour vérifier qu’en permanence, quels que soient les formateurs présents, la formation est bien conforme aux lois et règles de notre République », écrit-il.

« Depuis dix ans, je n’obtiens pas de réponse claire sur un audit et ses conclusions. Je me suis donc permis, une nouvelle fois, en décembre dernier, de demander à l’État de clarifier les choses et de vérifier si, en toutes périodes, la formation dispensée à l’Institut est bien compatible avec les lois et règles fondamentales de notre République », indique le maire d’Autun dans son droit de réponse.

« Difficile pour ne pas dire impossible »

Interrogé à ce sujet, un spécialiste du droit des cultes qualifie de « difficile, pour ne pas dire impossible » l’hypothèse d’« un audit » dans un établissement d’enseignement supérieur entièrement privé. « L’enseignement supérieur est libre. Seule pourrait être sanctionnée une infraction au droit commun, que ce soit un discours appelant à la haine ou à la violence – souvent difficile à prouver – ou le non-respect des règles relatives aux établissements recevant du public », explique-t-il.

« C’est la limite, ou l’avantage, de notre droit », rappelle ce spécialiste, tout en précisant qu’il n’exclut pas, en revanche, un dialogue régulier entre les pouvoirs publics et les responsables d’un tel institut.

Une autre possibilité, pour permettre « un droit de regard extérieur », serait l’établissement d’une convention entre une université publique et l’IESH, permettant à ses étudiants en arabe par exemple de passer un diplôme national.

« Bienfaiteurs du Golfe »

Inauguré en 1992, l’IESH a été créé par l’Union des Organisation Islamiques de France, branche française des Frères musulmans et membre historique du Conseil français du culte musulman, « en association avec des penseurs, des chercheurs, des théologiens », précise son site Internet. Selon ce dernier, « dès l’an 2000, l’Institut accueillait 120 étudiants en résidentiel auxquels il convient d’ajouter 200 étudiants par correspondance ».

« Pendant toutes ces premières années, l’IESH fut principalement financée par des bienfaiteurs de la région du golfe arabo-persique. À partir de la fin du siècle, les financements en provenance du Golfe se tarirent », affirme encore le site.

L’Union des organisations islamiques de France a été le centre d’une polémique début février à l’occasion du rassemblement annuel de sa branche installée dans le Nord de la France  : trois orateurs accusés par certains responsables politiques d’être des « prêcheurs de haine » ont été « déprogrammés en réponse à la polémique et dans un souci d’apaisement », à la demande du président de l’UOIF, Amar Lasfar.

Anne-Bénédicte Hoffner
 

Montpellier. Les élèves d’un collège privé catholique visitent une mosquée de l’UOIF

 
Montpellier. Les élèves d’un collège privé catholique visitent une mosquée de l’UOIF

Opération séduction cette semaine pour l’Union des Musulmans de l’Hérault (UMH), branche locale de l’ UOIF (Union des Organisations Islamiques de France). L’UMH a reçu ce jeudi 18 février, à la mosquée de l’Union située dans le quartier des Cévennes à Montpellier, des élèves du collège/lycée privé catholique Saint Joseph Pierre Rouge de Montferriez-sur-Lez

Une mosquée de l’UOIF qui invite des imams radicaux

Problème, l’Union des Musulmans de l’Hérault et la mosquée de l’Union ont, par le passé, invité et reçu à plusieurs reprises des conférenciers pour le moins polémiques. C’est notamment le cas de l’imam Hassan Iquioussen, un prédicateur de l’UOIF qui est connu pour avoir ouvertement appelé au Jihad dans un de ses prêches. Ainsi, en 2013, Hassan Iquioussen avait déclaré : « ceux qui préfèrent la dounia à Dieu, au prophète, et au Jihad ont quitté le chemin de la droiture ». Il a également tenu des propos clairement antisémites et révisionnistes en 2004 : « les juifs n’ont cessé […] de comploter contre l’Islam et les musulmans », il ajoute également que « les sionistes ont été de connivence avec Hitler. Il fallait pousser les Juifs d’Allemagne, de France à quitter l’Europe pour la Palestine. Pour les obliger, il fallait leur faire du mal ».

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Hassan Iquioussen a été invité par l’Union des Musulmans de l’Hérault et l’UOIF, à participer en mars 2015, à la troisième rencontre annuelle des musulmans du Languedoc-Roussillon. Il sera de nouveau invité en juin 2016 à la mosquée de l’Union.

Autre invité polémique, la mosquée de l’Union a reçu, le 7 février dernier, le professeur Hani Ramadan, frêre de Tariq Ramadan. Hani Ramadan est connu pour avoir, entre autre, fait la promotion de la lapidation dans une tribune publiée par le journal Le Monde. Dans cette tribune, Hani Ramadan présente la lapidation comme une « punition » et une « purification ».

Photos : Union des Musulmans de l’Hérault/Facebook.

Publié par  Jordi Vives   

Source

Une nouvelle mosquée bientôt sous la douane de Bardonnex

Grand Genève : Le Conseil municipal de Saint-Julien doit valider le 9 mars la vente d'un terrain communal à deux associations locales musulmanes.

 

Le maire de Saint-Julien-en-Genevois, le centriste Antoine Vielliard, très impliqué dans le développement du Grand Genève, défend dans son blog Portevoix l'érection d'une mosquée sur le territoire de sa commune, à deux pas et au-dessous du viaduc qui relie la douane autoroutière de Bardonnex au réseau français. La première étape du projet porté par l'Association des musulmans du Genevois (AMG) et l'Association culturelle turque est à l'ordre du jour du Conseil municipal du 9 mars. Celui-ci doit valider la vente d'une parcelle appartenant à la Commune.

Le futur centre culturel se situera dans la zone d'activité Sous-Combe à l'entrée de la ville savoyarde en venant d'Annemasse, une entreprise de transports y agrandit actuellement ses bâtiments de stockage. Les deux associations musulmanes, basées à Saint-Julien, proposent 100 euros le mètre carré pour devenir propriétaire, alors que les entreprises ont pu acquérir leur parcelle pour moitié moins. «C'est de loin la meilleure offre, écrit Antoine Vielliard, le projet est conforme au plan localisé d'urbanisme. Les acquéreurs sont sérieux.»

Pour le maire de Saint-Julien, l'enjeu est bien plus essentiel qu'une simple transaction financière. Il s'agit, poursuit-il, de la liberté de conscience en France. «Peut-on être musulman en France au XXIe siècle? Peut-on exercer librement sa foi? Une association musulmane peut-elle acquérir librement une parcelle comme toute autre personne morale? Je réponds clairement oui à ces questions», écrit Antoine Vielliard, qui se dit défenseur d'une «laïcité qui permet à chacun de croire ou de ne pas croire plutôt que d'interdire toute religion».

La Mairie a informé les habitants en automne dernier de l'offre d'achat par les associations, qui ont par ailleurs organisé une réunion d'information publique au début de février, indique le secrétariat du maire. Antoine Vielliard, qui publie régulièrement des billets politiques dans son blog, rappelle qu'un petit lieu de culte existe déjà à Saint-Julien, dans une ancienne carrosserie.

Une nouvelle génération

«Le vote du Conseil municipal ne devrait pas poser de problème, dit-il, l'information diffusée jusqu'à présent n'a soulevé aucune opposition manifeste.» Il relève que deux associations musulmanes travaillent de concert. «Le projet est par ailleurs porté par une nouvelle génération de citoyens nés en France et dont le français est la langue commune», remarque le maire.

Le 21 mai 2015, des membres de l'AMG, déplorant l'absence de mosquée à Saint-Julien, avaient publié sur Facebook un appel aux dons et annoncé la création d'un site Internet. «On récolte donc le moindre euro pour pouvoir construire notre mosquée avec l'aide d'Allah et des musulmans. Inch'Allah que chacun donne ce qu'il peux!»

Pas de minaret

Djamel Bouchareb, président de l'AMG, interrogé par 20 minutes, indique que le bâtiment de 1000 mètres carrés, entouré d'un grand parking, n'aura pas de minaret. «Notre imam viendra de France et aura été formé à Château-Chinon, dans le centre du pays», déclare encore le président.

Sur son site, l'Association des musulmans du Genevois affiche un communiqué dans lequel elle condamne avec la plus grande fermeté les attaques commises contre la France durant la nuit du vendredi 13 novembre 2015. «Nous exprimons en tant que citoyens français et plus généralement en tant qu’humains nos sincères condoléances et notre soutien aux familles des victimes. Nous témoignons notre douleur et notre indignation. En islam, la vie est sacrée. Tuer une âme, c’est tuer l’humanité tout entière.»

Jean-François Mabut

Source : tdg.ch

Projet de mosquée aux portes de Genève

Obligés de prier dehors ou dans la cafétéria de l'actuel lieu de culte, les musulmans de Saint-Julien veulent acheter une parcelle de 5000m2 à la mairie de la ville frontalière.

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Le lieu de culte doit prendre place à l'entrée de la commune, à côté d'un transporteur. (photo: Google)


Après Annemasse, c'est au tour de Saint-Julien-en-Genevois de se doter d'un projet de mosquée. L'Association des musulmans du Genevois (AMG) et l'Association culturelle turque se sont alliées pour avoir un nouveau lieu de culte. La vente d'une parcelle de 5000m2 doit passer en mars devant le Conseil municipal de la commune frontalière de 12'000 habitants.

Situation intenable

Le lieu de culte actuel, d'une capacité de 60 places, ne suffit plus pour la communauté musulmane de Saint-Julien. D'après leur propre recensement, les associations ont estimé à environ 300 le nombre de pratiquants. «Le vendredi, les fidèles doivent prier dans la cafétéria et sur le parking, explique Djamel Bouchareb, président de l'AMG. Et la mosquée la plus proche est à Genève ou à Ambilly, à une quinzaine de kilomètres.» Des installations qui ne sont elles-mêmes plus adaptées au nombre de pratiquants.

Architecture sobre

Pour remédier à cela, ils projettent de construire un lieu de culte flambant neuf à l'entrée de la commune. «Le bâtiment aurait une superficie de 1000m2. Il serait suffisant pour les trente prochaines années», explique le président. Une salle de prière, des salles de cours et une bibliothèque prendront place dans la construction.

L'architecture est prévue pour être «sobre, épurée, s'intégrant à au bâti existant». Il n'est pas question de minaret, «un symbole qui peut être frustrant pour les non-musulmans et qui n'est pas crucial pour nous», indique le responsable. Un grand parking occuperait le reste de la parcelle située dans une zone d'activité, sur la route d'Annemasse.

Financement assuré

Les associations ont proposé à la mairie d'acheter la parcelle 510'000 euros (562'000 fr.). Au total, la mosquée doit coûter 1,4 millions d'euros (1,5 millions de fr.). Elle sera intégralement financée par des collectes auprès des fidèles et des galas de solidarité notamment. «Nous avons de la chance d'être dans une région française riche, précise Djamel Bouchareb. Nous avons un certain nombre de frontaliers parmi nos membres qui peuvent donner 5000 ou 7000 euros (5500 ou 7700 fr.).»

Un autofinancement qui permet également de ne pas dépendre d'un pays étranger, qui serait ensuite susceptible d'imposer un imam. «Le nôtre viendra de France et aura été formé à Château-Chinon, dans le centre du pays, explique le président de l'AMG. C'est important qu'il parle français et qu'il comprenne les enjeux nationaux.» Une question essentielle. «Avoir un contact avec un imam est la meilleure barrière à la radicalisation, estime-t-il. Car sinon l'enseignement des jeunes risque de se faire par internet, de manière incontrôlée.»

Julien Culet

20min.ch

« Des projets de mosquées se débloquent un peu partout dans le 93 »

 

 «Dans 10 ans, on ne parlera plus de construction de mosquées. Elles seront toutes terminées », estime M’hammed Henniche, secrétaire générale de l’Union des associations musulmane du 93.
«Dans 10 ans, on ne parlera plus de construction de mosquées. Elles seront toutes terminées », estime M’hammed Henniche, secrétaire générale de l’Union des associations musulmane du 93. (LP/E.B.)

M’hammed Henniche est secrétaire de l’Union des associations musulmanes du 93 qui regroupe une partie des acteurs du culte musulman. Selon lui, «le département est enfin dans une bonne dynamique de construction de mosquées malgré un retard important. »

Comment s’explique ce retard ?

M’hammed Henniche. Bondy a été la première ville de Seine-Saint-Denis à accueillir une mosquée.

J’entends par là un lieu de culte construit avec la volonté affichée d’en être un. C’était en 2005, longtemps après les premières ouvertures en France. Au-delà de la problématique financière — la construction d’une mosquée coûte cher — ce retard s’explique par des raisons politiques. Un projet de mosquée se réalise au moins sur deux mandats, il a besoin de stabilité or certaines villes n’en ont pas toujours eue. Il faut ajouter que les mairies ont souvent eu peur de braquer  tout le monde avec de tels projets : une société française qui ne serait pas prête mais aussi une communauté musulmane — qui représente un électorat important en Seine-Saint-Denis — à cause des divisions et des tensions que cela peut provoquer, comme c’est le cas à Noisy-le-Sec.

Le nombre des mosquées est-il insuffisant ?

Il manque surtout des mosquées dignes de ce nom. Beaucoup ont été aménagées dans l’attente d’une «vraie » mosquée, dans des lieux inadaptés ou trop petits. A Romainville, par exemple, l’une d’entre elles s’est installée dans une ancienne entreprise où il y a un transformateur électrique, c’est dangereux. Par manque de place, certaines n’ont pas d’espace pour les femmes qui se retrouvent les plus lésées. Un peu par la force des choses, ces lieux de culte ont été reconnus officiellement mais nous ne pouvons pas en rester là. Il faut défendre des projets aux yeux de tous et en bonne et due forme.

Pourtant, les projets semblent se multiplier aujourd’hui…

Aujourd’hui, le sujet est définitivement sur la table. Des projets se débloquent un peu partout. Au moins douze sont en cours. Selon moi, dans dix ans, on ne parlera plus de construction de mosquées. Elles seront toutes terminées.

F.L.

Source : Le Parisien

Noisy-le-Sec : le projet de mosquée exacerbe les tensions

 
Noisy-le-Sec, jeudi. Au moins 150 personnes sont venues soutenir l’association musulmane Aman qui a tenté de prendre la parole, lors du conseil municipal, pour défendre son projet de mosquée.
Noisy-le-Sec, jeudi. Au moins 150 personnes sont venues soutenir l’association musulmane Aman qui a tenté de prendre la parole, lors du conseil municipal, pour défendre son projet de mosquée. (DR.)

Même scénario, même pagaille. Le conseil municipal de Noisy-le-Sec de jeudi soir, comme en décembre, a mal tourné. La raison est toujours la même : l’association cultuelle des musulmans de Noisy-le-Sec, Aman, soutenue par près de 150 personnes dans le public, a voulu prendre la parole en début de séance.

Le maire (UDI), Laurent Rivoire a refusé. Et, devant la bronca, les élus ont dû voter le huis clos.

Au cœur de ces tensions, un projet de mosquée qui traîne dans les tiroirs depuis au moins 10 ans.«Noisy-le-Sec fait partie de ces villes très en retard sur le sujet », rappelle M’hammed Henniche, président de l’UAM 93 (lire ci-dessous). Aujourd’hui, deux projets se font face. D’un côté, depuis 17 ans, les musulmans de la commune prient dans un pavillon aménagé rue Brément. Ce lieu, géré par l’association Aman, est trop petit. «Nous avons dû acheter une 2e maison à côté pour agrandir », explique son porte-parole, Ahmed Amri.

La communauté musulmane est divisée

Sauf que la mairie n’est pas d’accord : pas assez de stationnements dans cette zone pavillonnaire, trop de bruit… Elle leur a refusé le permis de construire et leur propose autre chose. Ce jeudi, le conseil municipal a acté l’achat d’un terrain de 430 000 € pour que les fidèles construisent une grande mosquée. L’idée est soutenue par plusieurs associations musulmanes de Noisy-le-Sec. Pas par Aman. Ahmed Amri explique, parmi d’autres arguments, que «son projet, au moins, ne coûtera rien aux contribuables. Et puis, il se fera alors que ce terrain n’est encore qu’une promesse. Une de plus… »

Les fidèles favorables au projet municipal se sont rassemblées au sein de la Fédération des musulmans de Noisy-le-Sec. «A la base, tout le monde vient d’Aman qui s’est scindée entre les communautés », précise la fédération. Pour Olivier Sarrabeyrouse (FG), le maire joue de ces divisions. Laurent Rivoire dément fermement : «J’ai fait mon boulot, maintenant il faut que tout le monde s’entende et ça, ce n’est pas le mien. »

En attendant la construction de cette mosquée de la discorde, la Fédération va installer des préfabriqués provisoires à Rosny-sous-Bois. Aman, quant à elle, a attaqué le refus du permis de construire devant le tribunal administratif. Une décision devrait être rendue en mars.

Floriane Louison

Source : Le Parisien

12 projets en cours en Seine-Saint-Denis

700 000 musulmans en Seine-Saint-Denis. Les statistiques sur l’appartenance religieuse étant interdites, ce chiffre n’est ni officiel, ni vérifié. Il a été indiqué par la préfecture en janvier 2015 dans un article publié dans nos colonnes.

160 mosquées et lieux de prière. Là aussi, difficile de savoir combien il existe de mosquées. L’annuaire en ligne des lieux de culte de musulmans, «Trouvetamosquée », indique 160 adresses de mosquées et lieux de prière, soit environ un lieu pour 4 400 fidèles.

Au moins 12 projets de construction de mosquée en cours : Saint-Denis, Aubervilliers, Noisy-le-Grand, Pantin, Sevran, Saint-Ouen, Rosny, La Courneuve, Montfermeil, Le Pré-Saint-Gervais, Noisy-le-Sec, Aulnay-sous-Bois.

L’abbé Pagès, un salafiste sous couverture

Dans le cadre de l’état d’urgence, le 16 février, le site www.islam-et-verite.com tenu par l’abbé Guy Pagès a été saisi chez son hébergeur, sur réquisition judiciaire. La police, sans aucun préavis, est venue saisir toutes les données et sauvegardes du site, au motif des nouvelles dispositions légales relatives à la lutte contre le terrorisme, et des articles 5461-2, 227-24 et 225-17 du Code pénal incriminant, notamment, la « diffusion d’un message à caractère violent, incitant au terrorisme, pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine […] lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur, et atteinte au respect dû aux morts. »

 

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Il est vrai – et personne ne le niera – que l’abbé Pagès connaît bien le Coran, en a étudié de nombreux passages. Il connaît également les hadiths, la Sunna et a même déjà eu un code de charia entre les mains. Il en diffuse de nombreux versets dans ses vidéos, en grand nombre, traduits en français, pour toucher un maximum de nos concitoyens et leur faire découvrir l’islam. Il explique souvent ces textes de façon claire et fondamentale pour bien donner un enseignement de ce qu’est l’islam. Il n’y a pas de doute, on ne peut que féliciter les services de renseignement et de police pour leur flair manifestement infaillible dans la traque des réels soutiens au terrorisme et des vrais ennemis de la France !

Les vidéos de l’abbé Pagès expliquent à la fois des bases de la théologie musulmane, comme par exemple ce qu’est le paradis pour les musulmans, qui est le diable de l’islam ou encore ce qui attend les musulmans dans l’autre monde. Il explique aussi les points concernant la façon dont doit vivre un musulman, en abordant le sujet des droits de l’homme en islam, la pratique de la lapidation ou encore ce que peut apporter l’islam à notre société.

Ce site Islam et Vérité comportait, en fait, deux parties parallèles. Une sur l’islam et une autre sur la vérité. Cette partie, moins connue, propose des vidéos sur la façon d’être chrétien aujourd’hui ou sur des sujets de société où une lecture chrétienne est nécessaire.

Ce prêtre est bien connu des milieux fondamentalistes islamistes. En effet, certains vont même jusqu’à lui répondre par vidéos. En examinant bien celles-ci, il n’est pas rare d’y voir, en image de fond, des personnes brandissant des drapeaux de Daech ou pratiquant des exactions au nom d’Allah. Parmi les personnes qui regardent ces vidéos, ou qui les côtoient, se trouvent des personnes proches de Jean-Frédéric Poisson, ce député ayant rencontré Bachar el-Assad à plusieurs reprises. Ce qui laisserait supposer que M. l’abbé Pagès aurait des liens avec la Syrie.

Comme dommages collatéraux, le serveur neutralisé par la police hébergeait d’autres sites n’ayant aucun rapport avec celui de l’abbé Pagès, tel celui de la très honorable Fondation pour l’école. Beaucoup se trouvent désormais rayés de la carte. Les vidéos de l’abbé Pagès, quant à elles, sont toujours visibles sur YouTube, et d’autres plates-formes, et le réseau qui l’entoure dispose de copies de ces dernières en grand nombre, de sorte qu’elles pourront être remises en ligne aussi longtemps que cela sera nécessaire.

D’un point de vu critique, on peut également se demander si cette saisie n’est pas simplement une réaction à sa lettre ouverte parue sur le site de Nouvelles de France et qui remettait en cause l’action de M. Valls face à l’islamisme radical.

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Projet de loi El Khomri : bientôt des salles de prière obligatoires dans les entreprises ?

Le projet de loi portant réforme du Code du travail était récemment révélé en avant-première par Le Parisien. Présenté comme une simplification nécessaire d’un droit du travail particulièrement contraignant pour les employeurs, le projet cache aussi nombreux dangers. Au-delà de la « flexisécurité à la française » et de la place accordée aux accords de branche, certains détails interpellent. Je m’attarderai principalement sur les dispositions qui consacreront et légitimeront les revendications communautaires au travail.

 

Myriam El Khomri, binationale franco-marocaine, a adhéré au Parti socialiste après le 21 avril 2002. Apparatchik du parti, elle est passée par toutes les étapes classiques de l’ascension personnelle à la sauce « sociétaliste ». Collaboratrice de la mairie du 18e arrondissement de Paris à partir de l’année 2001, Myriam El Khomri finit par être élue au Conseil de Paris en 2008 tout en poursuivant sa progression au sein des instances du parti (elle siège au conseil national à partir de 2008, puis au bureau national à partir de 2012). Adjointe au maire de Paris, chargée de la protection de l’enfance et de la prévention spécialisée de 2011 à 2014, avant d’être appelée au gouvernement Valls II pour prendre le portefeuille de secrétaire d’État à la Politique de la ville, l’actuel ministre du Travail est un véritable « bébé Delanoë ». Depuis l’élection de Bertrand Delanoë, la mairie de Paris est un laboratoire du communautarisme politique tel que l’a conceptualisé le groupe de réflexion Terra Nova.

Les propositions du projet de loi de Myriam El Khomri sortent tout droit du cerveau du cacochyme Robert Badinter. L’ancien garde des Sceaux publiait l’an passé, avec le professeur Antoine Lyon-Caen, un ouvrage intitulé Le Travail et la Loi. Quelques analyses étaient justes. En effet, notre Code du travail est trop volumineux et sa complexité peut terrifier certains petits patrons qui se retiennent d’embaucher. Mais d’autres points trahissaient le vieux fond « démocrate américain » de Robert Badinter, repris in extenso par le gouvernement. Hillary Clinton joue sur les clientèles communautaires pour les élections primaires : les femmes, les noirs, les latinos… François Hollande fera de même en 2017.

Robert Badinter écrivait ceci : « La liberté du salarié de manifester ses convictions, y compris religieuses, ne peut connaître de restrictions que si elles sont justifiées par l’exercice d’autres libertés et droits fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise et si elles sont proportionnées au but recherché.» Je pensais naïvement qu’un salarié devait avant tout travailler, voici qu’il peut maintenant « manifester ses convictions religieuses » !

En somme, le projet de loi El Khomri permettra aux représentants d’une communauté religieuse de demander des menus spéciaux à la cantine ou des horaires aménagés pour prier, sans que l’employeur ne puisse réellement s’y opposer. C’est là une terrible régression. Bientôt des syndicats religieux défendant l’application de la charia ? Bientôt l’obligation de construire des salles de prières dans les entreprises ? Il faut s’y opposer.

Gabriel Robin

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L’imâm de la mosquée Taqwa de la Plaine-Saint-Denis entendu concernant une filière de djihadistes en Syrie

Lu dans le parisien Le Parisien  du 18 février 2016 :

Il va devoir s’expliquer sur ses connaissances troubles. Selon nos informations, l’imam d’une mosquée de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) a été placé tôt ce mercredi matin en garde à vue dans le cadre d’une enquête préliminaire pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste.

Le suspect prêche à la mosquée Taqwa, rue Bailly, dans le quartier de La Plaine. Le nom de cet homme, considéré comme salafiste par les services de renseignement, est apparu récemment dans le cadre d’investigations visant un djihadiste français parti en Syrie. Sa garde à vue, décidée par le parquet antiterroriste de Paris, peut durer jusqu’à 96 heures.

Sur son site officiel, la mosquée Taqwa cite en référence les cheikhs wahhabites Bin Baz et Albani. Danscite en référence le prêche du 5 octobre 2015 , l’imâm précise les moyens d’atteindre “une belle fin en islam”. La retranscription   du prêche précise :

11/ Mourir dans la mobilisation (pour le djihad).

Car Mouslim (1913) a rapporté d’après Salman al-Farissi  que le Messager d’Allah  a dit

« Se mobiliser pendant un jour et une nuit (pour le djihad) est meilleur que de jeûner et de prier pendant tout un mois. Celui qui meurt (mobilisé) bénéficiera du mérite de son action et on lui maintiendra la subsistance dont il jouissait et le protégera contre les épreuves ».

Est précisé à La retranscription La retranscription une autre page   que ” En fait, l’Islam consiste à faire preuve de soumission à la Charia et à mettre en pratique ce que le Prophète  a transmis de son Seigneur”. Et plus loin, sur “les signes de la fin des temps” est commenté ce que Djibril rapporte des prévisions du “Prophète” : “C’est comme si le Prophète  indiquait qu’à la fin des temps, les musulmans conquerront les pays du monde et que les esclaves se multiplieront, de sorte que l’esclave donnera naissance à des enfants de son maître. Ce sera alors un signe précurseur de l’Heure.

Encore une mosquée salafiste qui est tolérée par le ministère de l’Intérieur, qui n’a fermé presque aucune mosquée sur les 140 identifiées radicales par la DGSI que compte la France.

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Bouches-du-Rhône : Kurdes et Turcs se battent à Marignane, devant une mosquée

 
 
Bouches-du-Rhône : Kurdes et Turcs se battent à Marignane, devant une mosquée
 

Importation des tensions de plus en plus fortes en Turquie et en Syrie entre Turcs et Kurdes ou simple coïncidence ? Il y a quelques jours, c’est une rixe qui a opposé les membres des deux communautés à Marignane, et ce devant la mosquée rue Molière.

Quand Erdogan s’invite à Marignane…

Tout aurait débuté avec des affiches collées par des Kurdes à quelques pas de la mosquée fréquentée par des Turcs. Sur celles-ci, des mots dénonçant la politique de Recep Tayyip Erdogan. Les Turcs se trouvant à la mosquée auraient montré leur mécontentement en arrachant les affiches en question. S’en est suivie une bagarre. Afin de mettre fin à ces heurts, ce sont les forces de l’ordre qui ont été appelées à la rescousse. Elles ont fait usage de lacrymogènes. Le bilan a fait état de quelques personnes blessées. Cependant cet évènement n’est pas sans conséquence puisque ce n’est pas la première fois que Turcs et Kurdes se tiennent tête.

Le maire de Marignane souhaite utiliser son droit de préemption afin de faire fermer définitivement la mosquée en question pour des raisons de sécurité. Pas sûr que cela empêche Turcs et Kurdes de s’affronter ailleurs….

Siham

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Strasbourg (67) : « Allah Akbar », »Je vais tuer les Français »

 

Le 1er août dernier, quatre policiers ont été violemment pris à partie à Strasbourg par un homme qu’ils venaient interpeller parce qu’il terrorisait sa famille. Ivre et caché dans un placard, il a repoussé les agents en criant « Allahu Akbar », puis en proférant des menaces de mort et en tenant des propos tels que « Vive l’État islamique », « Je vais tuer les Français », « Vive Mohammed Merah » ou « Je vais aller en Syrie tuer des chrétiens ». Pour le maîtriser, les policiers ont fait usage d’un pistolet à impulsion électrique. Par la suite, l’homme de 35 ans les a faussement accusés de viol à l’aide d’une matraque, avant de se rétracter.

« J’avais beaucoup bu et pris de la drogue », expose au tribunal correctionnel Benyahia Belakhal, qui dit avoir « l’alcool très mauvais. Je suis désolé, j’ai jamais voulu en arriver là. »

Déjà très défavorablement connu de la justice, celui-ci a été condamné, conformément aux réquisitions du parquet, à un an de prison ferme avec mandat de dépôt.

Merci à Bobbynette

Benyahia Belakhal

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jeudi, 18 février 2016

La Belgique financera le salaire de 80 nouveaux imams

La mesure annoncée jeudi 17 février par le gouvernement fédéral complète un plan de lutte contre le terrorisme axé sur le renseignement et la sécurité

 

Marche blanche le 18 mars 2012 à Anderlecht (Belgique) en mémoire de l’imam chiite Abdellah Dahdouh tué par l’explosion d’une bombe dans la mosquée Rida d’Anderlecht le 12 mars. 

Marche blanche le 18 mars 2012 à Anderlecht (Belgique) en mémoire de l’imam chiite Abdellah Dahdouh tué par l’explosion d’une bombe dans la mosquée Rida d’Anderlecht le 12 mars. / CHRISTOPHE LEGASSE/AFP

Le gouvernement fédéral de Belgique, qui finance l’activité du clergé de toutes les confessions autorisées dans le royaume, a débloqué 3,3 millions d’euros afin de financer le salaire de 80 nouveaux imams, rapporte De Standaard jeudi 17 février.

« Cette stratégie correspond à notre philosophie pour un islam plus intégré », explique le ministre de la Justice Koen Geens, compétent pour les salaires des imams. « Pour combattre la radicalisation, il est important que les jeunes ne se tournent pas vers des mosquées radicales. Cela nous donne également plus d’interlocuteurs. »

Les nouveaux imams ainsi que les nouvelles mosquées feront l’objet d’une enquête de la Sûreté de l’État.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre du plan antiterrorisme présenté vendredi 5 février, qui veut notamment promouvoir un « islam intégré ». Elle complète un plan axé sur le renseignement et la sécurité après que les attentats de Paris en novembre dernier ont mis en évidence de graves lacunes qui ont permis à des personnes fichées d’échapper à toute surveillance.

Une trentaine de mosquées salafistes

« Une trentaine de mosquées installées en Belgique font l’objet d’une influence salafiste », soit le double de l’estimation faite en 2001 dans un rapport du Comité R, indique vendredi La Libre Belgique, qui précise avoir obtenu cette estimation à bonne source.

À Molenbeek, petite commune de l’ouest bruxellois, 16 des 24 mosquées fonctionnent en dehors de tout cadre officiel, souligne la police. Quatre seulement sont officiellement reconnues et quatre autres ont lancé une procédure pour obtenir un agrément, qui permet notamment la rétribution de l’imam et l’entretien du bâtiment, mais impose aussi un contrôle des messages qui sont délivrés dans ces lieux de culte, ainsi que de leur financement.

Le gouvernement entend avoir une vision globale des lieux du culte musulman dans tout le pays. Il a également évoqué la nécessité d’une formation des imams dans l’enseignement supérieur.

Le renseignement belge estime que le salafisme est bien implanté dans le pays. Cette situation est notamment observable à la présence d’imams ou de directeurs de mosquées, de groupes de croyants ou de prédicateurs de passage inspirés par ce courant rigoriste et conservateur de l’islam.

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Cette annonce survient alors que s’est ouvert lundi à Bruxelles le procès de 31 prévenus soupçonnés d’avoir acheminé des candidats au djihad en Syrie. L’un d’eux, Mohammed Benajiba, enseigne toujours à des adolescents dans la mosquée d’Anderlecht. Né au Maroc et éduqué dans une école coranique, il a parfait ses connaissances en Syrie et à l’Université Al-Azhar au Caire, université de référence du monde islamique.

Christophe Chaland (avec La Libre)
 

mutilation

 

A Marseille, on tue. Dans le 93, on mutile

 

 

« A Marseille, on tue. Ici, on mutile: une ou plusieurs balles dans les jambes, c’est une particularité locale. » En Seine-Saint-Denis, les policiers ont désormais un nom pour désigner les expéditions punitives entre dealers: « jambisation ».


[…]
« Cuisse, cuisse, jambe, genou -deux impacts-, genou… », égrène le médecin. « Le nombre de blessures aux membres inférieurs est… frappant. »
[…]
« Désormais, en Seine-Saint-Denis, on donne des leçons en mutilant, dit-il. Pourquoi? En terme d’exemplarité, c’est plus efficace: un mec qui disparaît, au bout de 15 jours, on l’oublie. Alors que celui qui se trimballe dans la cité avec des béquilles ou en fauteuil roulant, c’est autre chose. »

Autre hypothèse avancée: « Pour coups et blessures avec armes, les auteurs ne risquent pas les assises. Et donc pas de lourdes peines ».

Et le fonctionnaire, « sidéré par ces actes punitifs », d’ajouter: « Il y a dix ans, au Clos Saint-Lazare, à Stains, les mecs se flinguaient à la pelle. Ça a complètement disparu ».
[…]
Le phénomène a pris une telle ampleur que, dans son discours de rentrée en janvier, la procureure de Bobigny Fabienne Klein-Donati n’a pas manqué de mentionner ces « jambisations » lorsqu’il s’est agi de brosser le portrait du département (278 cités, dont 44 considérées comme sensibles) au nouveau président du tribunal.

Certains points de vente de drogue « rapportent jusqu’à 25.000 euros par jour », a expliqué la chef du parquet.

Merci à Pure souche

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"Le viol de l'Europe" : La couv' d'un magazine polonais qui ne passe pas

La revue wSieci a réussi à créer le buzz en mettant en scène une agression sexuelle symbolique servant à critiquer la politique d'accueil des réfugiés.

 

Une jolie jeune femme blonde, vêtue d'une robe one-shoulder taillées dans le drapeau étoilé européen agressée par des bras d'hommes, tous "bronzés" qui tentent de lui arracher son vêtement, lui tirent les cheveux, lui tiennent les mains pour qu'elle ne puisse pas se défendre et lui touchent les hanches... Une mise en scène dont le message n'est pas très difficile à comprendre mais qu'un gros titre vient confirmer "Le viol islamique de l'Europe". Voilà la Une choc du magazine polonais wSieci qui a fait un tollé sur le Web et ça n'est pas très étonnant.

Avec ce numéro voulant revenir sur la vague d'agressions sexuelles survenues à Cologne au Nouvel An, la revue réputée d'extrême-droite et populaire a annoncé faire la lumière sur ce que les dirigeants de l'UE cacheraient à leurs citoyens en matière d'immigration et offre un bilan et des perspectives alarmistes de ce territoire au coeur de la crise des réfugiés. Des envahisseurs, plutôt, tels que les dépeint la publication qui emprunte par ailleurs ce dangereux raccourci religieux, catégorisant sans distinction ces personnes, quelle que soit leur situation et leur pays d'origine, selon leur foi commune.

 

De la propagande digne des années 40

 
 

"L'enfer de l'Europe", "L'Europe veut-elle se suicider ?" le magazine poursuit son discours catastrophe dans ces articles tandis que son éditorial évoque une guerre entre Islam et Europe vieille de "14 siècles" et le "choc de civilisations" qui se déroule aujourd'hui dans tous ses pays et pointe du doigt la politique d'Angela Merkel qui obéirait aux lobbys allemands favorables à l'arrivée de main d'oeuvre peu coûteuse. En ouvrant ses frontières, la Chancelière aurait également ouvert "la boîte de Pandore" (qui, on le rappelle, contenait tous les maux du monde), écrit un autre auteur. Si la revue dans son ensemble a de quoi faire grincer des dents, c'est avant tout cette couverture qui a indigné les internautes qui ont été nombreux à réagir sur Twitter.

 

Dans l'un de ses messages, un journaliste irlandais Ronan Burtenshaw dénonce une forme de propagande, juxtaposant la fameuse Une et une affiche italienne datant de la Seconde Guerre Mondiale sur laquelle on peut voir un soldat noir s'apprêtant à violer une jeune femme symbolisant le pays avec l'ordre "défends-la !". Il poursuit en réponse à un autre Twittos, qualifiant ce numéro de panique raciste typique. "Il s'agit d'un spectacle bien commun de conservateurs qui n'ont habituellement que faire des droits des femmes mais qui s'y intéressent dès lors que des musulmans s'y attaquent."

""Le viol islamique de l'Europe"... remplacez "islamique" par "juif" et vous retournez dans la Pologne des années 30", constate tristement une autre journaliste spécialisée dans les pays touchés par la guerre.

"Le viol islamique n'existe pas. Ce sont les violeurs qui violent, pas les musulmans, les catholiques ou les juifs. Un écho très inquiétant du passé"

"Cette couverture est absolument écoeurante. Comment diaboliser les réfugiés, extrait directement des règles du jeu des nazis"

"Honte à vous d'avoir fait ça. C'est du racisme pur. Etes-vous nostalgique du 3ème Reich ?"

 

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Fermeture de la mosquée de l’Arbresle : une dérive de l’état d’urgence ?

 


 

 

 
La mosquée de l'Arbresle - LyonMag

 

La mosquée de l'Arbresle - LyonMag

 

Le parlement vient de prolonger l’état d’urgence pour une durée de trois mois supplémentaires, jusqu’au 26 mai. A Lyon, la fermeture de la mosquée de l’Arbresle le 26 novembre dernier, dans un contexte post-attentat aux effets de sidération inouïe, met en évidence une dérive inquiétante de cet état d’exception. Ainsi, l’utilisation de  "notes blanches" au contenu faux et approximatif, en justification de la fermeture du lieu de culte, interpelle.

 

 

Elles étaient censées ne plus exister depuis une douzaine d’années. L’Etat vient d’en faire un usage intensif dans le cadre de l’état d’urgence décrété après les attentats du 13 novembre. Les  "notes blanches" ont permis aux autorités de motiver des assignations à résidence ou de justifier la fermeture de lieux de culte musulman. Trois mosquées ont été fermées en France dans le cadre de l’état d’urgence, dont la mosquée de l’Arbresle à quelques kilomètres à l’ouest de Lyon dans un coin de campagne réputé paisible. Elle a été rouverte depuis, le 27 janvier dernier précisément.

 

Recours devant le tribunal

C’est en premier lieu ce dernier point qui suscite les premières interrogations lorsqu’on se penche sur le dossier de la mosquée de l’Arbresle. Car celle-ci devait en effet rester fermée jusqu’à la fin de l’état d’urgence, initialement prévu le 26 février, selon l’arrêté du préfet. 

 

Mais la décision de Michel Delpuech, préfet du Rhône, de rouvrir la mosquée est intervenue au moment même où le tribunal administratif de Lyon était saisi d’un recours en référé contre la décision de fermeture du préfet. Ce recours a été introduit par l’ancien président de la mosquée, Kaled Boulanouar, le 20 janvier. "Quand ils ont fermé la mosquée, on nous a dit : "la mosquée sera rouverte à la condition que vous ne fassiez pas de recours et qu’on démissionne du bureau de l’association". C’est ce qu’on a fait mais les semaines ont passé et jamais il y a eu la réouverture de notre mosquée. Alors, on a fait ce recours devant le tribunal administratif", raconte M. Boulanouar.

 

L’argument est d’ailleurs repris par le tribunal administratif dans son jugement : "si les requérants ont attendu presque deux mois pour intenter leur recours, c’est en raison du fait même que des réunions ont eu lieu, avec les services communaux et préfectoraux, afin de pouvoir procéder à la réouverture du lieu de culte ; il leur a été imposé, dans les faits, de dissoudre le bureau […] mais la promesse de la réouverture tarde pourtant être mise en œuvre".

 

Si le tribunal a rejeté le 26 janvier la demande de Kaled Boulanour, c’est donc dans la stricte correspondance de cette procédure que le préfet du Rhône a décidé de la réouverture du lieu de culte le lendemain, soit le 27 janvier. La décision du préfet donne le sentiment que l’Etat s’est subitement rappelé à sa bonne promesse sous la pression du recours intenté par les fidèles.

 

Une association cultuelle (loi 1905) et une association culturelle (loi 1901) ont été créées afin de chapeauter la mosquée. Dans la première siègent des membres du Conseil Régional du Culte Musulman et dans la seconde, ce sont des membres de la mairie qui sont présents dans les statuts de l’association. Cette reprise en main institutionnelle a de quoi rassurer le préfet.

 

La fiabilité des notes blanches ?

Mais ce sont les "notes blanches" utilisées par le préfet pour justifier de la fermeture de la mosquée qui étonnent le plus. En 2002, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, avait supprimé cette pratique largement utilisée par les anciens RG.

 

A l’époque des Renseignements Généraux, ces notes non datés et totalement anonymes faisaient état de renseignements dont la fiabilité pouvait paraître suspectes mais étaient un instrument redoutable de contrôle à la disposition du pouvoir. Elles viennent de faire leur réapparition massive dans le cadre de l’état d’urgence. Pourtant, en 2004, Dominique de Villepin, alors ministre de l’intérieur, déclarait à l’Assemblée Nationale qu'"il n'est pas acceptable en effet dans notre République que des notes puissent faire foi alors qu'elles ne portent pas de mention d'origine et que leur fiabilité ne fait l'objet d'aucune évaluation".

 

Pour justifier de la fermeture de la mosquée de l’Arbresle, Michel Delpuech a pris sa décision en prenant appui sur deux notes blanches des services de renseignements. Les documents énumèrent un certain nombre de prêcheurs salafistes qui sont intervenus dans la mosquée. Mais aucun "processus de radicalisation, ni propos contre les valeurs de la République ne sont établis par les services de l’Etat", souligne Me Kaddour Haboudou, l’avocat de Kaled Boulanouar.

 

Le préfet évoque par exemple l’intervention d’Abderahamane Colo, un salafiste diplômé de l’université de Médine en Arabie Saoudite. Mais le préfet omet de rappeler que ce prédicateur a condamné au sein de l’association Dine Al Haqq les attentats de Paris en appelant explicitement à dénoncer Daesh: "il incombe aux prédicateurs, orateurs et autres journalistes d’unir leur discours en annonçant clairement qu'ils se désavouent de ces actes criminels. De même, je dirai à mes enfants et frères salafi de France : […] Mettez en garde contre eux, exposez clairement aux gens leur égarement, leur déviance, leur maux et leur dangerosité".

 

Cet appel lancé aux salafistes de contribuer à dénoncer la dangerosité de Daesh confirme que les responsables de la mosquée de l’Arbresle se revendiquent d’un salafisme quiétiste et non d’un salafisme radical prônant un discours violent contraire aux valeurs de la République.

 

 

Méconnaissance de l’islam ?

La note blanche évoque un autre prêcheur qui serait intervenu au sein de la mosquée de l’Arbresle. "Ce professeur de mathématiques dans un lycée d’Orléans, est en relation avec l’association tunisienne nommée "Oqba Ibn Nafaa" située à Ingre (Loiret), nom tiré d’une katibat liée à AQMI [Al Qaida au Maghreb Islamique, ndlr.]."

 

S’il ne fait pas de doutes que cette Katibat (groupe de combattant) affiliée à AQMI est à l’origine de l’attaque du musée du Bardo en Tunisie, les services de renseignement font néanmoins l’aveu de leur méconnaissance de l’islam. Car "Oqba Ibn Nafaa" n’est pas "tiré" d’un groupe djihadiste d’Al Qaida, mais il s’agit avant tout d’un général arabe du 7e siècle qui a édifié la mosquée de Kairouan en Tunisie. N’importe qui peut dès lors revendiquer l’héritage de ce général arabe.

 

 

"Le monde à l’envers"

La seconde note blanche fait état que le lieu de culte a été fréquenté par Julien B., en lien avec des individus qui se trouvent en Syrie et qui a été en lien avec le djihadiste algérien Saï Arif, chef de Jund al-Aqsa, groupe jihadiste proche du Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda. Saïd Arif a été tué en mai 2015 par un tir de drone américain en Syrie.

 

Pourtant, les responsables de la mosquée de l’Arbresle avaient signalé les agissements de Julien B. aux services du renseignement territorial ( RT). Un fonctionnaire du RT nous a en effet confirmé cette information. "C’est le monde à l’envers", s’agace Kaled Boulanouar, l’ancien président du lieu de culte qui ajoute : "c’est nous qui sommes allés voir les gendarmes pour signaler des individus dangereux à nos risques et périls. Et à la fin, les informations qu’on a pris soin de donner aux autorités se retrouvent dans des notes blanches pour être utilisées contre nous. Comment on peut faire confiance aux policiers du renseignement avec lesquels on travaille ?".

 

Pour justifier les approximations des notes blanches, le préfet évoque "les contraintes propres au travail des services de renseignement, qui doivent s’abstenir de révéler des éléments couverts par le secret de la défense nationale". Pour le préfet, "il ne saurait être question d’appliquer le même régime de preuve que lorsqu’il s’agit d’établir l’existence d’une infraction pénale".

Voilà qui définit précisément l’état d’urgence comme un état de suspension du droit. Les approximations dans l’administration de la preuve vont continuer encore trois mois en France.

 

Slim Mazni

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Noisy-le-Sec : un grand pas vers une mosquée rassembleuse pour la communauté ?

laurent Rivoire
 

Ce jeudi 18 février 2016 est un jour à marquer d’un trait vert pour les musulmans de Noisy-le-Sec, le conseil municipal doit délibérer sur l’acquisition d’un terrain pour la future mosquée locale.

Dès son élection en 2012 et surtout après sa réélection en mars 2014, le nouveau maire de la ville, M. Laurent Rivoire, avait pris l’engagement d’accompagner les musulmans dans leur projet d’une vraie mosquée digne des attentes de la communauté locale. Signe de cette volonté : il inscrit cette délibération tout au début de l’ordre du jour du conseil municipal.

Laurent Rivoire (UDI) tranche dans sa démarche avec la majorité précédente de gauche qui n’a jamais été claire sur le dossier d’une mosquée pour les musulmans, brandit haut pendant la campagne et tout de suite classé dans les tiroirs après la victoire.

Le maire de la ville démontre qu’il est dans la même dynamique que l’actuelle présidente de la région Mme Valérie Pécresse qui a déclaré pendant l’Iftar de Ramadan en juillet 2015 au Blanc-Mesnil :

« Il faut résoudre la question des lieux de culte et des écoles confessionnelles car ce qu’on a donné aux catholiques et aux Juifs par le passé, on doit aussi pouvoir le donner aux musulmans de France « .

Enfin, la nouvelle majorité conduite par M. Laurent Rivoire a invité toutes les associations musulmanes de la ville à porter collectivement ce grand projet sans distinction aucune. Cette exigence louable a agacé une partie de l’opposition qui souhaite capoter le projet qu’elle n’a pas réussi à faire aboutir en jouant la division entre les différentes associations musulmanes.

mosquée noisy

Les musulmans de Noisy-le-Sec disposent actuellement de deux lieux de culte loin de satisfaire la communauté, il s’agit d’une modeste mosquée, un pavillon acheté il y a dix ans, qui n’arrive plus à accueillir tous les fidèles sans créer des problèmes supplémentaires avec le voisinage, et d’une salle de prière dans des Algéco (mobil-home).

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