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mercredi, 02 mars 2016

Les promoteurs du grand remplacement peuvent compter sur la Banque Nationale de Belgique

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Les banques et la haute finance se placent systématiquement du côté des partisans de l’immigration massive et du grand remplacement de population.

Un nouvel exemple vient d’en être donné avec l’étude d’impact publiée par la Banque nationale de Belgique (BNB) qui estime que le nombre actuel de demandeurs d’asile qui arrivent en Belgique ne constitue pas un défi insurmontable pour les finances de l’Etat.

Bien évidemment, la BNB ne tient compte que des chiffres officiels et occulte complètement l’immigration clandestine. L’étude de la BNB ne se base donc que sur les 35.500 demandeurs d’asile accueillis officiellement en Belgique en 2015.

Le rapport de la BNB remarque tout de même que le taux d’acceptation des demandes d’asile est deux fois plus élevé que par le passé (61% en 2015 contre 30% sur la période 2010-2014).

Les analystes au service de la BNB estiment que les dépenses supplémentaires générées par cet accueil devraient s’élever à 134 millions d’euros en 2015, 308 millions d’euros en 2016 et 154 millions en 2017. Il faut également ajouter 1,3 milliard d’euros d’allocations sociales sur la période 2015-2020, a calculé la BNB. Une bagatelle pour ces messieurs des banques.

 Pierre-Alain Depauw

La majorité des Allemands redoutent les conséquences négatives de l’immigration

La majorité des Allemands craignent les conséquences négatives provoquées par l’afflux de migrants sur l’économie et la société. C’est ce qui ressort d’un sondage d’opinion[1] commandé par l’Institut allemand de recherche économique (DIW[2]). Plus de la moitié des sondés (57 %) pensent que l’Allemagne deviendra, en raison de l’immigration des réfugiés, « un pays où les conditions de vie se sont détériorées ». 53 % estiment que « la vie culturelle est en général sapée par les réfugiés ». 79 % des personnes interrogées considèrent que l’afflux de réfugiés présentera, dans un bref délai, plus de risques que de chances.

Lors de la grande migration des Allemands vers l’Amérique du Nord au XIXe siècle[3], les réfugiés économiques osèrent se lancer dans un monde inconnu avec la pleine conscience qu’ils seraient les seuls responsables de leur survie. À l’époque, pas la moindre protection pour une vie dépourvue de tout, pas de logement réservé, pas d’argent de poche, pas de conseiller à l’intégration, pas de cours de langues gratuit, pas de service d’assistance municipal compétent dans tous les domaines, démarches administratives, répartition des logements, inscriptions dans les écoles, visites médicales, etc. Il suffit de rayer le « pas de » pour obtenir la liste d’aujourd’hui.

Bien qu’elle soit éloignée des zones de conflit, l’Allemagne, c’est-à-dire l’Europe, a, en janvier 2016, accueilli 100 000 réfugiés[4].

[1] http://www.focus.de/politik/deutschland/dennoch-grosses-engagement-mehrheit-der-deutschen-befuerchten-negative-folgen-durch-fluechtlingszustrom_id_5306779.html

[2] Fondé en 1925, l’Institut allemand de recherche économique (Deutsches Institut für Wirtschaftsforschung) est le plus grand de son genre en Allemagne. L’Institut conduit la recherche fondamentale et a pour mission de conseiller les décideurs en politique, économie et administration. L’accent est mis sur les analyses de la conjoncture et les pronostics.

[3] Quelque cinq millions.

[4] 600 000 d’entre eux se sont évanouis dans la nature. Les autorités allemandes ne savent pas où ils sont passés.

Jeanne de Baylan

Source : Mpi

Les finances de l’Etat islamique

L’Etat Islamique est-il riche ? Oui pour l’instant. Mais l’ère de l’opulence semble toutefois révolue et certaines difficultés commencent à apparaître dans le califat autoproclamé (et provisoire) de Syrie.

Le pillage des banques

Lors de la proclamation de l’Etat Islamique, les caisses de l’organisation sont pleines. Les sources sont multiples : d’abord la prise de nombreuses villes de Syrie et surtout d’Irak, s’est soldée par la main mise de Daesh sur les réserves bancaires abandonnées par l’administration en fuite. Le cas le plus spectaculaire est celui de Mossoul, la ville chrétienne, où d’importantes quantités d’argent ont été laissées dans les coffres. Les islamistes n’ont eu qu’à se servir. Le cas s’est répété à de nombreuses reprises et les réserves en liquide ont été soigneusement acheminées vers Raqqa, la nouvelle capitale.

Ces sommes servent notamment à payer les combattants et à faire vivre leurs familles quand celles-ci les ont rejoints. Notons à ce sujet, que Daesh a profité de ces excédents monétaires pour augmenter les soldes et attirer ainsi de nouveaux combattants au détriment des milices islamistes rivales. La foi n’empêche pas les affaires..

A ces pillages, s’ajoutent les trafics.

Il y en principalement de deux sortes : les objets d’art et le pétrole.

L’Etat Islamique n’a pas attendu de prendre Palmyre, la perle du désert, pour commencer à piller les vestiges païens, chrétiens, assyriens, mésopotamiens, et autres. Sous couvert de destruction d’un passé antérieur à Mahomet, et qui ne saurait donc exister, de nombreux objets et vestiges transportables ont en réalité été vendus à des trafiquants avant d’abonder le marché mondial des antiquités, peu scrupuleux par nature. C’est bien évidemment par la funeste Turquie que ce trafic opérait et opère toujours.

La prise de Palmyre

La conquête de Palmyre, de ce point de vue, constitue la plus belle prise artistique de Daesh. On peut au passage s’interroger sur la passivité de la coalition à ce sujet. Comment une colonne de plusieurs centaines de véhicules blindés ou armés a-t-elle pu traverser le désert impunément, sans qu’aucun bombardement ne vienne freiner sa progression ? L’occasion était pourtant belle. Est-ce parce que le site était toujours aux mains des troupes de Bachar à ce moment-là et qu’il ne fallait pas donner l’impression de l’aider ? On n’ose le penser, et pourtant… Seule l’Amérique a la réponse, mais comme c’est déjà elle qui avait organisé le pillage du musée de Bagdad sous l’ère Bush, on sait que tout est possible.

Palmyre est donc démantelée petit à petit dans l’indifférence générale et cela rapporte gros à l’Etat islamique. Il n’y a que peu d’illusions à se faire sur l’issue finale : ce qu’il ne pourra emporter sera un jour détruit et la plus belle colonnade romaine du monde n’existera plus.

L’autre source de revenus vient bien évidemment du pétrole. Plusieurs puits ont été conquis, et des milliers de camions partaient de Turquie pour, tranquillement, faire la queue devant les raffineries et revendre le pétrole en Turquie. Des proches d’Erdogan se sont ouvertement enrichis en touchant leur part sur ce commerce peu banal. Certains journalistes turcs croupissent en prison pour avoir évoqué ce dernier point…

Enfin, il y a l’impôt local, dans les zones contrôlées par l’EI. Les entreprises et les commerçants payent tribut pour avoir le droit de continuer à exercer leur activité. Comme on peut s’en douter le recouvrement ne se faisant pas vraiment sous forme amiable, il y a donc peu de resquilleurs..

Mais cette mécanique bien huilée commence à connaître des ratés.

Depuis quelques mois, L’EI a reculé, perdant des puits de pétrole au profit des Kurdes notamment. De plus , l’effondrement des cours se fait durement sentir, surtout pour un produit déjà vendu au tiers de son prix de marché.

Les mannes se tarissent

Et puis la coalition s’est enfin décidée à bombarder une partie des raffineries aux mains de l’EI. Il était temps et , là aussi, on peut se demander pourquoi avoir attendu l’intervention russe pour agir. Une année a été perdue et autant de gagnée pour Daesh. L’exemple russe a en tout cas certainement joué dans la décision, la passivité étant dorénavant un peu plus voyante.

La Turquie a, elle aussi, fait preuve d’un peu moins de complaisance. Pas par hostilité bien sûr, mais les pressions internationales finissaient par embarrasser Erdogan. Surtout, cela faisait mauvais genre au moment où le régime turc soutire des sommes considérables à l’Europe en lui faisant croire qu’il va juguler les départs des migrants vers l’Europe.

Les réserves restent importantes bien sûr et il semble aussi que des dons arrivent du monde entier, empruntant des circuits financiers complexes. Il est toutefois assez difficile d’avoir des certitudes à ce sujet.

Ce qui est sûr, c’est que les « impôts » augmentent dans les zones occupées et que la redistribution au profit des populations les plus pauvres, qui avait contribué à une certaine popularité de l’EI au début de son existence, diminue.

Ce n’est pas encore le chant du cygne, loin de là, mais tout de même, le vent tourne. Pour la suite, tout dépendra des discussions entre les deux supers-grands, puisque super-grands il y a à nouveau. La volonté russe sera primordiale : Poutine a, pour l’instant sauvé le régime, mais n’a pas rempli un de ses buts de guerre : anéantir les islamistes caucasiens qu’il ne veut à aucun prix voir revenir en Russie. Les prochains mois seront décisifs.

Antoine de Lacoste

Source : Mpi

Vers un renforcement de l’Axe Israël-Arabie Saoudite

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Le site Actualités Juives publie une tribune signée Olivier Rafowicz, colonel de réserve de Tsahal. Celui-ci y confirme que l’axe qui s’étend d’Israël à l’Arabie Saoudite et ses alliés (Qatar, Koweït, Jordanie, Egypte,…) est bien déterminé à poursuivre son plan de démantèlement de la Syrie ainsi que sa guerre aux chiites.

Selon cet officier de réserve de Tsahal, « les Saoudiens et leurs alliés sunnites sont en passe de reconnaître officiellement l’Etat d’Israël« , ce qui manifesterait ouvertement la répartition des forces sur l’échiquier géopolitique des conflits au Proche-Orient.

Léo Kersauzie

Source : Mpi

Islam : retour au réel

Par son histoire comme dans sa filiation religieuse, il n’est pas possible à un musulman de partager librement, ni même de composer sincèrement avec les autres humains, que ceux-ci appartiennent à d’autres religions, ou qu’ils soient non-croyants, démocrates, et autres.

Au mieux, s’il se trouve dans un rapport de force avec « l’étranger » et qu’il dépende hiérarchiquement d’un non-musulman, l’adepte du Prophète, qu’il soit imam ou non, pratiquera la « takiya », c’est-à-dire le droit que lui donne sa religion de mentir et de tromper l’infidèle, auquel il se soumet en apparence et temporairement par nécessité.

Fondé en 634 par un brillant négociant et chef de guerre nommé Mahomet (de la tribu des Qurayshites), décrété « prophète » par des fidèles cherchant à conquérir des territoires, l’islam n’a jamais cessé d’imposer le coran et sa charia en y soumettant, de force si nécessaire, les peuples conquis au nom d’Allah.

Toute opposition est sévèrement punie par un code juridique allant du fouet à la lapidation, à l’amputation, à l’égorgement des « infidèles », com­me de multiples témoignages sur la planète le montrent en vidéos par internet.
Pas question de négocier en vérité avec l’infidèle, telle est la volonté du Prophète et la réalité de l’islam !

Quel degré d’égocentrisme et de prétention une certaine élite intellectuelle occidentale, no­tamment française, ose donc afficher en feignant d’ignorer cette réalité et en persévérant dans le déni, en prétendant ne pas faire d’amalgame entre terroristes et islamistes pour masquer une invasion musulmane de fait en Europe, soi-disant par nécessité démographique et économique !

Il est écœurant de constater, qu’aveuglée par les enjeux du marché mondial, et motivée par sa carrière, le cumul des mandats et le jeu électoral, l’élite politique et intellectuelle française saborde le savoir-faire de la population autochtone d’origine pour imposer une immigration sauvage réfractaire à notre culture, qui refuse de s’adapter aux lois, aux us et aux coutumes de la république, pour imposer « sa loi » au nom d’Allah.
Que faire ? Le minimum serait de faire respecter nos lois, en sanctionnant les contrevenants, de telle sorte que, soit ils s’adaptent aux mœurs locales comme le firent leurs grands-parents sans se renier pour autant, soit ils préfèrent être reconduits dans leur pays d’origine, où ils retrouveront les marques culturelles qui leur conviennent sans avoir à les imposer en France dans leur terre d’accueil.

Quant au positionnement pour le moins ambigu de l’Église catholique sur ce sujet, laissons à la philosophe Chantal Delsol le soin de conclure :
« La même question se pose à propos de l’Église catholique aujourd’hui : quel est le sens de son constant déni de réalité à propos de l’islam, qu’elle décrit comme une religion de la liberté identifiée à la sienne ? S’agit-il d’une malhonnêteté due au manque de courage ? D’une ignorance ?… Ce dont notre société a essentiellement besoin, c’est de prendre la réalité au sérieux. »

Source : islamisme.fr

Le franco-israélien Amir Haddad représentera la France à l’Eurovision

France 2 a confirmé ce lundi matin qu’Amir Haddad, candidat de la troisième saison de The Voice, représentera la France à l’Eurovision, le concours international de chansons.

Amir Haddad, finaliste du concours The Voice l’an passé, interprétera le titre « J’ai cherché » à Stockholm, en Suède, lors de l’édition 2016, dont la finale sera retransmise le 14 mai prochain sur France 2. […]

Révélé par la version israélienne de la « Nouvelle star », Amir s’est fait connaître en France lors de la saison 3 de The Voice. Coaché par Jenifer, il avait alors terminé en troisième position, derrière Kendji Girac et Maximilien Philippe. «Je suis très heureux et très fier» a déclaré le chanteur sur le site Melty. C’est «une opportunité énorme pour moi et ma carrière et un gigantesque honneur que de représenter son pays…». «Le jour où on a compris que le titre allait représenter la France à l’Eurovision, on s’est dit que c’était le choix de l’album le plus judicieux et le plus adapté. » […]

Source : islamisme.fr

Rennes (35) : « Pas d’impunité » pour les mineurs étrangers isolés

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La semaine dernière a été marquée par plusieurs affaires impliquant des mineurs isolés, dont la présence s’est accrue ces derniers mois à Rennes. Selon la police, ces jeunes, essentiellement originaires du Maroc et d’Algérie, font l’objet d’interpellations quasi quotidiennes pour trafic de stupéfiants ou vols divers (cartes bancaires, téléphones…). Très souvent des vols par ruse. […]

« La question des mineurs étrangers isolés, impliqués dans des délits, est un vrai sujet de préoccupation », assure Nicolas Jacquet, procureur de la République du tribunal de grande instance de Rennes.

Le procureur de la République de Rennes, qui veut « renforcer la politique pénale du parquet en recourant, par exemple, à des interdictions de séjourner dans le centre-ville », a aussi demandé aux policiers d’enquêter sur l’existence possible de filières ou réseaux, ces jeunes, mineurs ou pas, venant des mêmes villes du Maghreb. […]

Nicolas Jacquet

Source : islamisme.fr

Fawzia Zouari : « Est-ce que le fait de critiquer l’islam vaut l’accusation d’islamophobie ? »

La romancière Franco tunisienne prend la défense de l’écrivain algérien Kamel Daoud accusé de relayer des idées « islamophobes ». Selon elle, il « dérange le confortable angélisme sur l’islam et les musulmans ». Elle est l’invitée de Léa Salamé.

Source : islamisme.fr

Australie : Blackface, le racisme connaît-il un rebond ?

L’écrivain et acteur australien Bjorn Stewart a créé le buzz avec une vidéo postée sur Facebook, une parodie d’un tuto beauté, dans laquelle il donne des conseils pour se faire un « blackface ». Le but: dénoncer avec dérision l’explosion récente en Australie de cette pratique « raciste », qui consiste pour un Blanc à se maquiller le visage en noir.

Tout a commencé il y a un mois. « L’idée de cette vidéo est venue le jour de la Fête nationale, quand deux Australiens blancs ont posé le visage peint en noir comme des Aborigènes« , raconte Bjorn Stewart à Mic, qui a réalisé le court-métrage avec le collectif d’artistes aborigènes Cope St Collective. »Puis, il y a eu l’affaire Serena »

Le 30 janvier, pendant l’Open d’Australie, une spectatrice a manifesté maladroitement son soutien à la tenniswoman Serena Williams. Recouverte des bras jusqu’à la poitrine de peinture jaune, couleur de la tenue de la sportive, elle s’est aussi masqué le visage de cirage noir. A ce moment, « nous n’avons pas eu le temps de réaliser la vidéo, raconte l’artiste. « Mais la semaine dernière, il y a eu un nouveau cas de blackface« .

Le 20 février, la basketteuse australienne Alice Kunek a posté une photo, maintenant supprimée, sur Instagram, sur laquelle elle pose habillée comme Kanye West, et, prétendument pour pousser la ressemblance avec le rappeur, la face couverte de boue. « Choquée et perturbée« , sa coéquipière de l’équipe nationale, Liz Cambage, en partie d’origine Nigériane, a exprimé son désaveu sur Twitter. […]

Source : islamisme.fr

Vaucluse : Tête de sanglier devant la Mosquée

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L’islamophobie n’en finit pas.

Le lieu de culte qui devait accueillir une future Mosquée vient d’être la cible d’actes islamophobes.

En effet, quatre têtes de sangliers ont été découvertes sur le site des entrepôts Minas, quartier Saint-Ariès.

Les riverains ont immédiatement alerté la police municipale.

Les attaques contre les Mosquées ne se comptent désormais plus en France. Il faut dire que les responsables politiques et les médias n’expriment quasiment jamais leur soutien à la population musulmane française ainsi visée.

Ce silence est d’autant plus insupportable que les réactions, elles, ne manquent pas quand il s’agit de stigmatiser cette communauté au nom de la « laïcité » ou du « vivre ensemble »

Source : islamtinfo

Royaume-Uni: un rapport accablant sur le centre de rétention de Heathrow

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Au Royaume-Uni, un rapport critique les conditions de vie à l'intérieur du plus grand centre d'immigration d'Europe dans l'ouest de Londres. Géré par une société privée pour le compte du ministère de l'Intérieur britannique, le centre peut détenir jusqu'à 661 hommes demandeurs d'asile, clandestins ou criminels en attente d'être expulsés. L'inspecteur des prisons demande des améliorations immédiates.

Dortoirs infestés de cafards et de punaises, toilettes et salles de douches insalubres dans un environnement surpeuplé, voilà ce qu'ont découvert les inspecteurs lors d'une visite surprise en septembre dernier au centre de rétention de Harmondsworth à Heathrow.

Dans son rapport publié cette semaine, l'inspecteur en chef des prisons Peter Clarke juge inacceptable que les lieux aient atteint un tel niveau de détérioration et regrette que les inquiétudes déjà exprimées lors d'une inspection en 2013 n'aient été suivies d'aucune amélioration ou presque. Au moment de l'inspection, le centre n'avait pas atteint sa capacité maximale et pourtant les détenus étaient entassés à trois voire quatre dans des chambres conçues pour deux personnes dans des locaux sales et délabrés.

Autre problème, de nombreux immigrés sont restés plus d'un an, jusqu'à cinq ans pour l'un d'entre eux, dans ce centre qui n'est conçu que pour des séjours les plus courts possible, entraînant de graves conséquences psychologiques pour ses occupants.

En réponse à ce rapport accablant, le gouvernement et la société privée qu'il emploie assurent avoir entamé un programme de rénovation et des réformes pour limiter le temps de séjour et améliorer les conditions de vie dans le centre.

Muriel Delcroix

Source : RFI

Mariage pour tous au Maroc : les filles dès 9 ans selon un cheikh qui invoque l'islam

"Marier des fillettes dès l’âge de neuf ans ? L’islam le permet, a répondu dernièrement le cheikh marocain Mohamed Ben Abderrahman Al Maghrawi, par une fatwa publiée sur son site Internet maghrawi.net.

Intitulé « âge du mariage », cet avis religieux n’y est d’ailleurs pas allé par quatre chemins. Le corps d’une fillette de neuf ans lui permet d’avoir des rapports sexuels et de s’unir à un homme. D’ailleurs, le prophète Mahomet a montré l’exemple, a ajouté le théologien marocain. Aïcha, sa troisième épouse, avait six ans quand il s’est marié avec elle et neuf ans quand il a eu des relations sexuelles avec elle (...)

le problème reste entier dans le monde musulman. D’Egypte à la Jordanie, en passant par l’Arabie Saoudite ou l’Irak, la question des mariages précoces enflamme les foules et délie les langues. Au Yémen, le calvaire de Noyoud Nasser, 8 ans, qui avait osé demander le divorce deux mois après ses noces, a provoqué un tollé au-delà des frontières de la péninsule arabique.

La fillette a accusé son ex-mari, de vingt-deux ans son aîné, d’abus sexuels et son père de mariage forcé. Une première dans ce pays où la loi n’impose pas d’âge pour une union. Et dont le parlement ne veut pas en fixer malgré la demande d’amendement de la loi déposée par un mouvement féministe yéménite. Il proposait que le mariage soit interdit avant l’âge de dix-huit ans.

Autre histoire qui a défrayé la chronique : les noces d’un homme de soixante ans avec une fillette de dix ans en Arabie Saoudite. Quelques figures intellectuelles se sont indignées et ont demandé l’intervention du roi Abdallah pour empêcher cette union. Sans succès".

Source : Le salon beige

Un migrant chrétien iranien refoulé par la France vers son pays, risque d’y être pendu…

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Notre frère missionnaire Daniel O., qui nous avait déjà averti de l’égorgement d’un migrant iranien converti au christianisme dans le camp de Grande-Synthe (voir ici), nous a signalé hier un autre cas particulièrement préoccupant et qui laisse perplexe : notre droit interdit d’expulser vers son pays d’origine un étranger, fût-il en situation irrégulière, s’il y risque sa vie, sa liberté ou de mauvais traitements. Dans le cas documenté par Daniel O., il semblerait que les autorités françaises en aient fait litière… Voici la contribution de Daniel O.

Ahmed*, natif de Téhéran, s’est converti au christianisme lors d’un séjour en Turquie, il y a déjà longtemps. Il était retourné en Iran mais, comme les autres convertis de l’islam, il ne pouvait se rendre dans les églises “officielles” (à cause des caméras de surveillance, de la police secrète présente aux cultes, etc.). Il participait donc à des réunions de maison. La pression exercée devenant trop forte, il a fui son pays par la route des migrants, laissant derrière lui sa femme enceinte qui devait venir le rejoindre une fois qu’il serait passé en Angleterre. Il s’est retrouvé dans la jungle de Dunkerque, avec d’autres migrants candidats au passage en Angleterre. Il a été pris dans la persécution des migrants chrétiens par les islamistes et a été secouru par des chrétiens locaux avec les autres chrétiens iraniens le 14 décembre 2015. Au cours de cette nuit, dans la jungle de Grande-Synthe, Mohammed, 19 ans, avait été égorgé rituellement – pour avoir refusé de revenir à l’islam – et de nombreux autres migrants chrétiens avaient reçu des coups de couteau, avaient été frappés et dévalisés. Ayant trouvé un travail de traducteur (il parle anglais, kurde, turc…), Ahmed* avait décidé de demander asile en France. Début février 2016, aidé et conseillé par des chrétiens de Dunkerque, il a pris le train pour Paris afin de faire les démarches nécessaires, mais il y a été arrêté. Deux jours plus tard, il était expulsé vers l’Iran via la Turquie. Motif de son expulsion : visa expiré. Il est resté en prison en Turquie, puis en Iran. Il n’a commis aucune infraction de droit commun ni en France ni en Iran : ses tribulations sont uniquement dues à son absence de papiers en règle et à sa foi chrétienne. Amir a toujours affiché sa foi chrétienne avec courage. Arrivé en Iran, on lui a dit qu’il allait être pendu pour « apostasie de l’islam ». Cela lui a été communiqué oralement : à notre connaissance il n’y a aucun document écrit dans ce sens. Mais tôt dimanche matin 28 février, il a été libéré avec ordre de se présenter à la police toutes les semaines. Nous sommes en contact téléphonique avec lui mais son téléphone est probablement sous écoute, donc nous ignorons s’il a été battu et tous autres détails. Nous pouvons prier pour les autres Iraniens chrétiens persécutés qui sont encore à Dunkerque. Ils ont été hébergés à l’Armée du Salut (à qui on doit vraiment tirer le chapeau pour leur dévouement) pendant deux mois, ont été pris en charge un temps par les Assemblées de Dieu de Saint-Pol-sur-Mer (Nord), mais aujourd’hui, ils se retrouvent sans aide et sans ressource. Un Afghan a tenté de se suicider en apprenant qu’il allait devoir retourner dans la “jungle”. Ça les a tous traumatisés… Hier, dimanche 28 février, la plupart des migrants chrétiens secourus ont dû être amenés aux urgences pour des angines, bronchites, grippes. Leur situation reste très précaire. Merci de prier pour eux et pour ceux qui s’en occupent.

* Il s’agit d’un nom d’emprunt pour garantir l’anonymat.

Daniel Hamiche

Source : christianophobie.fr

Irak : les spoliations des chrétiens bientôt sanctionnées ?

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Maintenant que les voilà prévenus, les concussionnaires vont, forcément, devenir plus prudents… Les intentions ministérielles sont bonnes mais nous verrons bien si elles se traduisent par des faits et rien n’est dit sur les propriétés déjà spoliées des chrétiens irakiens…

Les fonctionnaires qui favorisent les escroqueries immobilières au détriment des chrétiens seront punis de sanctions administratives sévères allant de la suspension provisoire à la mise à pied définitive. C’est ce qu’a annoncé dans un entretien télévisé le ministre de la Justice irakien, Haider Zamili, confirmant que les escroqueries et les vols de maisons et de terrains appartenant à des chrétiens ont lieu grâce à la participation prouvée de fonctionnaires corrompus, dont des préposés à l’enregistrement des transferts de propriétés immobilières dans les bureaux du cadastre. Désormais, selon les déclarations du ministre, les sanctions administratives seront appliquées dans les cas prouvés de participation directe de fonctionnaires aux fraudes. La lutte contre les escroqueries, outre l’application de peines sévères pour les fonctionnaires corrompus, se basera également sur de nouvelles règles, afin de rendre plus sûres les procédures d’acquisition ou de cession, afin que soit prouvé, au-delà de tout doute raisonnable, le réel accord des propriétaires à la cession de leur propriétés immeubles.

Source : christianophonie.fr

Référendum : la Suisse n’est pas la France

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La Suisse est un exemple de démocratie directe, mais encore faut-il que les questions posées respectent les conventions internationales auxquelles la Suisse a adhéré.

Or, ce n’était pas le cas ce dimanche 28 février, car la question proposée par l’UDC (Union démocratique du centre), première formation politique du pays, qui réclamait une révision constitutionnelle, ne pouvait en aucun cas obtenir une majorité des suffrages : « Expulsion automatique de tout étranger, non titulaire du passeport national, condamné au cours des dix dernières années, même pour des infractions mineures comme les lésions corporelles simples ou avoir participé à une rixe. »

La Suisse a huit millions d’habitants et compte deux millions d’étrangers. Il était bien évident qu’on n’allait pas expulser, rétroactivement, un étranger résidant en Suisse depuis dix années (et plus) condamné pour une simple rixe.

Ce vote a été mal expliqué et, donc, mal compris. Il est donc extrêmement important que, lors d’un référendum, la proposition soit précise et sans équivoque. La question posée aurait dû être : « Expulsion de tout étranger condamné pour des fautes graves telles que meurtre, viol, prise d’otage ou récidiviste de plusieurs condamnations ».

Il est même étonnant que, dans un tel cas de figure, les Suisses favorables à l’expulsion directe, dans les conditions qui étaient ainsi proposées, aient pu obtenir 41,1 % de « oui », contre 58,9 % de « non ».

Rappelons qu’en 2010, le même référendum d’expression populaire, concernant « l’expulsion des étrangers condamnés pour des faits graves », avait obtenu 52,9 % de « oui », mais le Parlement avait ajouté une clause permettant aux juges de n’ordonner l’expulsion automatique que dans certains cas.

Il est probable qu’un nouveau référendum sera proposé d’ici quelques mois.

Ce qu’il faut retenir de cette véritable démocratie participative, telle qu’elle se déroule en Suisse, c’est que le résultat est accepté par tous et qu’il n’y a pas de contestations. Alors qu’en France – nous en avons l’exemple actuellement -, un référendum va être proposé concernant l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, et si le « oui » l’emporte, il est d’ores et déjà refusé par les opposants. Bel exemple de démocratie directe à la française !

Manuel Gomez

Source : Boulevard Voltaire

Banalisation du racisme : l’Europe accuse la France

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Le verdict des « experts » du Conseil de l’Europe vient de tomber : « banalisation des discours racistes en France, y compris de la part de responsables politiques, et accroissement des violences racistes, antisémites et islamophobes. » Qu’en jolis termes technocratiques ces choses-là sont dites.

En effet, le racisme, à l’instar de la tuberculose ou du chancre mou, tout le monde est contre. Nonobstant, on ajoutera que dans cet inventaire, il y a quelques « blancs », si l’on nous tolère encore ce vocable. Les violences anti-françaises ou le racisme anti-Blanc, par exemple. Oubli volontaire ou simple distraction de nos ronds-de-cuir de Strasbourg ?

Premier écueil : être Français, ce n’est pas une race ; terme qui, par ailleurs, a été biffé de notre Constitution. Après, quid des violences faites, par exemple, à nos compatriotes antillais ? Sont-ils molestés parce que Noirs ou Français ? Ou les deux à la fois ? Les instances européennes ne le disent pas.

Deuxième écueil sémantique : l’islamophobie. La foi islamique ne relève pas du domaine racial, sachant qu’on peut être arabe et chrétien, breton et musulman. À ce sujet, les instances européennes nous mettent au piquet, avec bonnet d’âne de surcroît, stigmatisant – Dieu, que ce mot est joli – les discours de personnalités politiques aussi diverses que Marine Le Pen et Jean-François Copé.

Troisième écueil qui relève de la légitime liberté d’expression : « l’islamophobie ». À l’origine de ce néologisme, il y a un grand malentendu linguistique. L’islamophobie, c’est la « peur de l’islam », mot-valise dans lequel certains mettent dans le même sac les intellectuels rétifs ou critiques vis-à-vis de cette religion, la deuxième de la planète. Mais personne n’est obligé de tenir l’islam en haute considération. Personne n’est, non plus, obligé d’aimer les musulmans. En revanche, de par ses livres saints, l’islam, au même titre que les autres religions, est aussi un objet public, de fait susceptible de prêter le flanc à la critique, qu’elle soit bienveillante ou pas, négative ou non.

On pourrait aussi ajouter qu’il en va de même des autres religions : catholique, protestante, orthodoxe, juive, bouddhiste, voire même païenne. Mais il semble que certaines transgressions soient plus ou moins tolérées, encouragées ou tout simplement proscrites. Tout dépend du Top 50 du moment et des élégances démocratiques de l’instant médiatique. Il n’empêche que critiquer telle ou telle religion relève de la liberté d’expression la plus élémentaire, à condition toutefois que cette même critique soit argumentée et point trop haineuse ; mais cela fait aussi partie de ce type d’exercice.

Quatrième écueil : mettre les homosexuels dans le même sac. Une fois de plus, il ne s’agit pas d’une race et encore moins d’une religion ; mais seulement d’un loisir d’ordre privé entre adultes consentants, hommes ou femmes, et même ceux habitués à jouer une mi-temps dans chaque camp.

Le dernier et cinquième écueil pour la fin : la question des « gens du voyage ». Là encore, le grand flou technocratique. S’agit-il d’une « race » ? À l’évidence non, puisque ce « peuple » vient de diverses contrées allant de l’Espagne au Pakistan tout en passant par l’ensemble du monde arabe. Et puis, de quels « gens du voyage » parlent-ils ? De nos manouches d’autrefois, tel le très droitier Marcel Campion, surnommé « le roi des forains » ou d’immigrés clandestins venus de Roumanie ou de Bulgarie ? Bref, de nos romanichels français ou de ceux qui, accords de Schengen obligent, viennent de partout et de nulle part, prenant la France comme un supermarché dans lequel on peut venir se faire reluire à l’œil, gratis et sept jours sur sept ?

Bref, on voudrait rendre les Français racistes pour de bon que le Conseil de l’Europe ne s’y prendrait pas autrement. On se consolera en se disant que tout cela n’est pas véritablement sérieux.

Nicolas Gauthier

Source : Boulevard Voltaire

Suisse : un « non » démoralisant et inquiétant

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Mauvaise nouvelle, lundi 29 février matin : 59 % des Suisses ont voté « non » à l’expulsion automatique des étrangers délinquants, escrocs ou criminels. Comment cela a-t-il pu se produire ? Tout simplement le résultat d’une désinformation martelée à jet continu et d’une propagande d’affichage digne d’un État totalitaire.

La désinformation, d’abord. Nos amis helvètes pouvaient lire, dans un communiqué de l’Union syndicale de Suisse, sur le site uss.ch, que « l’inhumaine UDC » envisageait de priver de leurs droits tous les Suisses sans exception, de jeter aux orties les acquis sociaux et, le summum, de s’attaquer en réalité aux droits humains. Pas moins. En outre, pour les défenseurs du « non », expulser les étrangers délinquants visait à nuire aux étrangers « qui habitent la Suisse depuis longtemps ou qui sont nés dans le pays ». Et nous qui pensions plutôt que ces personnes se sentiraient infiniment soulagées de ne pas subir, comme les Suisses, la délinquance étrangère… L’Union syndicale de Suisse portait donc en étendard « la Suisse de la diversité et des minorités », tandis que l’initiative de l’UDC – comble de l’horreur – souhaitait subordonner « les droits humains pour tous » aux droits des nationaux. Pas une ligne sur le fait que l’expulsion ne concernait que les étrangers commettant deux délits. Un vote sur la base d’informations mensongères est-il encore démocratique ?

La propagande, ensuite. Afin de contrer une réponse affirmative à ce référendum, l’annonceur Parvez Sheik Fareed a inondé de neuf écrans la gare de Zurich, sur lesquels, toutes les trois minutes pendant dix secondes, les voyageurs et autres passants dans le lieu s’en prenaient plein la vue : la croix suisse déformée en croix gammée accompagnée de « Non pour une justice à deux vitesses ». Avec une moyenne de 437.000 quidams à traverser la gare quotidiennement et un coût de 3.585 francs l’emplacement (3.290 euros), il n’y a pas à dire, la dépense valait le coup ! De la publicité politique dans les gares, n’est-ce-pas étrange, en démocratie ? « Obligatoire », répond la porte-parole des Chemins de fer fédéraux suisses (CFF). Au fait, qui a payé ? De généreux donateurs, des particuliers, paraît-il. Sans autre commentaire de la part de Sheik Fareed…

Même la BBC s’y est mise, qui mettait en garde, en cas d’approbation de l’initiative UDC contre les législations suisses, lesquelles deviendraient « les plus sévères pour les étrangers parmi tous les pays européens ». Pas gentils, assimilés nazis, qualificatifs trop durs à porter, pour les Suisses qui n’ont pu se résoudre à voter « oui » ? Au fait, pourquoi ce référendum, alors qu’en 2010, le même avait été organisé ? Parce que les Suisses, à 52,9 %, avaient, justement, voté « oui » !

Le résultat du forcing suisse en faveur des étrangers délinquants ? Un avant-goût de ce qui nous attend lors des prochaines élections. Des campagnes qui ne s’adresseront ni à la raison, ni au jugement critique des électeurs, mais uniquement aux réflexes pavloviens, à la peur et aux émotions. Totalitaire ? Juste un peu…

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

mardi, 01 mars 2016

Adhérer à l'association des amis de Synthèse Nationale

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Depuis bientôt dix ans, Synthèse nationale mène sans relâche un combat contre le Système mondialiste broyeur des Peuples et des Nations et pour l’instauration d’un Ordre nouveau, nationaliste, social et identitaire.

Pour cela nous avons créé une machine de guerre qui repose sur :

 

■ la revue Synthèse nationale, 40 numéros parus, diffusée à 4 000 exemplaires, qui est le fer de lance de notre organisation... Ajoutez à cela des numéros thématiques hors-série…

 

■ Le blog éponyme, actualisé trois fois par jours, consulté quotidiennement par des milliers d’internautes…

 

■ Une maison d’édition, Les Bouquins de Synthèse nationale, créée en 2012, qui a déjà publié une vingtaine de titres diffusés dans les librairies non-conformistes et grâce au site synthese-editions.com

 

■ Une revue historique, Les Cahiers d’Histoire du nationalisme, lancée en avril 2014, dont le septième numéro, consacré à la Croix celtique, vient de paraître…

 

■ Les « Journées nationalistes et identitaires » qui se déroulent chaque année depuis neuf ans et qui sont devenues le rendez-vous de rentrée des forces patriotiques… Nous en sommes à la neuvième édition cette année. Une autre réunion de ce type a lieu chaque année au printemps, depuis 2013, près de Lille…

 

■ Des réunions, colloques, conférences de presse dans plus d’une trentaine de villes de France...

 

■ Des campagnes militantes remarquées (contre la réintégration dans l’OTAN en 2009, contre l’islamisation de la France en 2009 et 2010, contre l’étau bruxellois en 2011, pour l’Union de la Droite nationale en 2012, pour la dissolution de l’officine anti-française SOS-Racisme en 2013, contre le Traité transatlantique en 2014, « Non, nous ne sommes pas Charlie » en 2015…).

 

■ Un soutien fraternel aux organisations nationalistes victimes de la répression gouvernementale, comme ce fut le cas en 2013 au moment de « l’affaire Méric »…

 

■ Des contacts amicaux avec une grande partie des mouvements nationaux, nationalistes et identitaires, tant en France qu’en Europe…

Aujourd’hui, face à l’accélération du processus de décomposition de notre Nation et contre le génocide par substitution que nous impose le Système, nous avons le devoir d’intensifier notre action. Pour cela, nous avons besoin de votre soutien !

 

ADHEREZ AUX AMIS DE SYNTHESE NATIONALE !

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COMBAT NATIONALISTE ET IDENTITAIRE

 

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Pakistan: foule dense aux funérailles d'un islamiste exécuté

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Quelque 100.000 partisans d'un islamiste, exécuté pour avoir assassiné un politicien réformateur, ont participé à ses funérailles mardi à Islamabad, couvrant de pétales l'ambulance transportant son corps, tandis qu'écoles et routes ont été fermées et la police déployée en nombre.

Aux cris de "Qadri, ton sang déclenchera la révolution", une foule immense a participé aux prières en mémoire de l'islamiste pendu lundi, Mumtaz Qadri, dans un parc de Rawalpindi, ville voisine de la capitale pakistanaise, selon des journalistes de l'AFP sur place.

Qadri a été salué comme un "héros" par des islamistes conservateurs après avoir abattu en 2011 Salman Taseer, gouverneur de la province du Pendjab, car ce dernier était favorable à une révision de la loi sur le blasphème.

Les conservateurs défendent bec et ongles cette loi qui prévoit jusqu'à la peine de mort pour le blasphème, un sujet extrêmement sensible au Pakistan, république islamique de 200 millions d'habitants.

"La punition du blasphémateur, c'est la décapitation" ou "Mort au (Premier ministre) Nawaz Sharif" ont scandé des participants aux funérailles, conspuant le gouvernement.

Si les forces de sécurité étaient déployées à distance du parc où se déroulaient les prières, les principaux rond-points et bâtiments sensibles d'Islamabad et Rawalpindi étaient gardés par des milliers de policiers, avec le renfort d'unités militaires du ministère de l'Intérieur.

Des routes ont été bouclées, les écoles sont restées fermées, et le personnel de l'ONU renvoyé chez lui.

Une partie de la foule s'est dispersée après les prières funéraires, mais environ 5.000 partisans ont défilé en procession derrière l'ambulance recouverte de pétales de roses sur le chemin du cimetière, où Mumtaz Qadri a été enterré en début de soirée.

Pour l'analyste Amir Rana, la décision des autorités d'exécuter Qadri marque "un moment critique dans l'histoire politique du Pakistan". "Ils ne laissent pas d'espace à l'extrémisme au Pakistan", a-t-il estimé, soulignant le risque de faire de Qadri un martyre au yeux des conservateurs.

- 17 condamnés à mort pour blasphème -

Pour Khadim Hussain, présent aux funérailles, "le ministre de la Justice, le chef d'Etat major et le président doivent craindre le jour où chaque habitant de ce pays sera devenu un Mumtaz Qadri".

Un autre sympathisant, Muhammad Ghias, dit être venu de Mansehra dans le nord-ouest, avec la conviction que sa participation aux funérailles lui permettrait d'aller au paradis.

Des Pakistanais sont venus d'aussi loin que Karachi, Lahore ou le Cachemire pour assister à l'enterrement. Plusieurs rassemblements de taille modeste ont également eu lieu dans le nord-ouest du pays.

La plupart des médias pakistanais ont continué à limiter leur couverture des manifestations, comme ils l'avaient fait la veille.

Lundi, aussitôt répandue la nouvelle de l'exécution survenue à l'aube, des milliers de manifestants étaient descendus dans la rue à travers le pays pour rendre hommage à Qadri, une mobilisation sous haute sécurité qui n'avait pas dégénéré.

Policier affecté à la protection de Salman Taseer, Qadri avait avoué l'avoir criblé de 28 balles dans le centre d'Islamabad.

L'assassinat du gouverneur avait pétrifié une classe politique locale déjà très frileuse sur toute controverse impliquant la religion d'Etat.

A Islamabad, des partisans de Qadri ont appelé mardi à "pendre Asia Bibi", une chrétienne condamnée pour blasphème en 2010, dont le gouverneur Taseer avait pris la défense.

Si personne n'a été exécuté pour blasphème jusqu'à présent, 17 condamnés dont Mme Bibi se trouvent actuellement dans le couloir de la mort pour de tels faits.

De simples allégations valent régulièrement à des personnes souvent pauvres et issues des minorités d'être lynchées par la foule ou prises pour cible par des fanatiques.

Les critiques de cette loi soulignent qu'elle est souvent instrumentalisée pour régler des différends personnels, et que de nombreux innocents croupissent en prison sous de fausses accusations.

Afp via Le Point

"Jungle" de Calais: reprise du démantèlement avec des migrants récalcitrants

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Les travaux de démantèlement d'une partie de la "jungle" de Calais se poursuivaient dans le calme mardi après les incidents de lundi, mais les maraudes organisées par l'Etat se heurtent parfois au refus des migrants de quitter les lieux.

Une vingtaine d'ouvriers de la société Sogéa mandatée par l'Etat, vêtus de gilets oranges, ont commencé avant 09H00 à déblayer le terrain des abris de fortune, laissés vides, dans un nouveau périmètre de la zone sud jouxtant celui où ils étaient intervenus lundi.

Par un froid glacial, et sous la neige fondue, la progression des ouvriers, aidés de deux pelleteuses qui faisaient table rase de ces cabanes ou caravanes, se faisait sous protection d'un important cordon de CRS, a constaté une équipe de l'AFP.

Elle n'était pas sans à-coups, cependant: il faut en effet d'abord convaincre les occupants de partir, "un travail de persuasion" selon le sous-préfet de Calais Vincent Berton, mené tant bien que mal par les équipes de maraudes sociales.

"Vous devez prendre vos affaires et partir, la police va venir", expliquait ainsi un membre de ces maraudes à un groupe de migrants soudanais, pas décidés du tout à abandonner leurs cabanes. "Nous avons déjà connu la prison et les tortures, cela ne nous fait pas peur!", lui ont répondu les migrants, refusant de rejoindre l'un des 102 Centres d'accueil et d'orientation (CAO) disséminés partout en France ou d'emménager dans le Centre d'accueil provisoire (CAP), des conteneurs chauffés en périphérie de la "jungle", où ils craignent, disent-ils, de devoir laisser leurs empreintes à leurs dépens.

Des attroupements se forment alors, l'avancée est stoppée, et "pour le moment on les laisse sur place", explique le sous-préfet. Conscient des difficultés, les équipes de maraude vont jusqu'à ne plus proposer les options CAP ou CAO, au profit des tentes de la sécurité civile en bordure du bidonville.

- "activisme d'une poignée de militants" -

Lundi, selon la préfecture, 43 migrants, répartis en deux bus, ont toutefois été acheminés vers deux CAO près de Bordeaux et Montpellier. Ils n'étaient que cinq vendredi, au lendemain de la décision du tribunal administratif de Lille d'autoriser l'évacuation de la zone sud de la "jungle", où vivent entre 800 et 1.000 migrants selon la préfecture mais 3.450 selon les associations.

Les militants altermondialistes du collectif No border avaient en effet multiplié les interventions pour dissuader les réfugiés d'accepter ces propositions, tentant de les empêcher de monter dans les bus. Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a dénoncé mardi "l'activisme d'une poignée" de ces militants "extrémistes et violents", qui a rendu "nécessaire", selon lui, la présence de policiers. Leur activisme "ne changera rien" à la détermination de l'Etat de mener à bien l'opération, a ajouté M. Cazeneuve

Lundi, les heurts se sont multipliés entre d'une part ces militants radicalement opposés aux politiques de contrôle de l'immigration et certains migrants, et d'autre part les CRS, du début d'après-midi jusqu'en soirée. Les forces de l'ordre ont notamment riposté par gaz lacrymogène aux jets de projectiles.

Entre 19H00 et 20H00, quelque 150 migrants, certains armés d'une barre de fer, s'étaient ainsi introduits une heure durant sur la rocade portuaire jouxtant la "jungle" de Calais, lançant des pierres ou tapant sur des véhicules en partance vers l'Angleterre, avait constaté un correspondant de l'AFP.

La nuit de lundi à mardi a été cependant calme, selon des sources concordantes.

David Courbet

Source : Tv5 monde

ZOOM - Claude Huet : "Inacceptable de donner aux clandestins ce que l'on refuse à nos SDF"

En juin dernier, Claude Huet venait raconter son histoire sur le plateau de TV Libertés. Après 10 années passées dans la rue en tant que sans abri, ses talents d'écrivain et quelques bons amis l’ont aidé à s'en sortir. Auteur d'un nouvel ouvragé intitulé "Etats des Lieux" paru aux éditions du Rubicon, il pointe du doigt l'incompétence des politiques et des associations et explique les réels besoins des SDF.

Président de l’association SOS Sans Abris, il a récemment rencontré Marine Le Pen pour évoquer le sort des Français en détresse, tandis que le gouvernement se préoccupe en priorité des clandestins...

Source : Tv Libertés

Crise des réfugiés: Washington sous pression pour empêcher l'Europe de s'effondrer

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Les Etats-Unis sont sous pression pour prendre la tête d'un règlement international d'urgence à la crise des réfugiés syriens, sous peine, s'alarment des experts, de voir s'effondrer des pays du Moyen-Orient et l'Union européenne.


L'administration de Barack Obama n'est plus seulement vilipendée depuis des mois pour avoir refusé toute intervention militaire d'envergure en Syrie, mais elle est dorénavant brocardée pour ne pas voler au secours de ses alliés européens, turc, jordanien ou libanais submergés par le flot de réfugiés et de migrants.


Soulignant que "la crise actuelle des réfugiés est de loin la plus grave depuis la fin de la Seconde guerre mondiale", l'ex ambassadeur des Etats-Unis en Irak et en Syrie, Ryan Crocker, estime que cet afflux potentiel de millions de déplacés "n'est pas un problème pour le Moyen-Orient, ni pour l'Europe, (mais) un problème pour le monde et pour l'Amérique".


Pire: cet ancien diplomate donne écho aux inquiétudes de responsables américains qui évoquent ces dernières semaines en privé une menace "existentielle" sur l'Europe et il redoute lui aussi que "le flot de réfugiés défasse l'Union européenne en tant que construction politique".


Quant aux "Etats en première ligne, la Turquie, la Jordanie et le Liban, ils risquent de chanceler", avertit-il. De fait, le roi Abdallah II, dont le royaume jordanien accueille des centaines de milliers de Syriens, avait sonné l'alarme du point de rupture.


Alors, M. Crocker réclame au gouvernement américain d'organiser au plus vite "un sommet mondial sur les réfugiés" car "ni la région (le Moyen-Orient, ndlr), ni l'Europe ne peuvent surmonter" la crise.


Mais, selon l'ambassadeur américain, l'administration Obama a jusqu'à présent péché par "manque de leadership", alors que seule l'Amérique "peut faire la différence" pour régler la crise.


- 'Crise mondiale' -


Accusée par ses opposants de conduire une politique étrangère "isolationniste" à l'égard du monde arabe et de l'Europe et de ne plus vouloir se mêler des conflits armés régionaux, l'administration démocrate défend sans relâche son engagement diplomatique et humanitaire pour la Syrie.


Le secrétaire d'Etat John Kerry a même reconnu lundi soir, pour la première fois, que la crise des réfugiés était un "défi mondial" et non plus uniquement "régional" pour le Moyen-Orient et l'Europe. Il a admis qu'il s'agissait dorénavant d'un "test pour nous tous" et non plus du "problème de quelqu'un d'autre".


Face au Congrès républicain, M. Kerry, qui parraine avec Moscou un cessez-le-feu et l'acheminement de l'aide humanitaire en Syrie, avait vanté la semaine dernière le fait que Washington était "le plus important donateur" humanitaire pour la Syrie avec "plus de 5,1 milliards de dollars" débloqués en cinq ans.


Le président Obama s'est aussi engagé à l'automne dernier à ce que les Etats-Unis accueillent 100.000 réfugiés de toutes nationalités d'ici au 30 septembre, dont 10.000 Syriens. Pour l'année 2016, ils sont pour l'instant tout juste 942 Syriens à avoir franchi toutes les étapes d'admission sur le sol américain, selon des chiffres officiels.


"Vous ne pouvez pas exercer du leadership si vous n'êtes pas un leader", tacle Eric Schwartz, ancien cadre du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche et ex responsable au département d'Etat des politiques pour les réfugiés et les migrations.


L'association américaine Human Rights First formule la même critique de fond, soulignant la "nécessité d'un leadership des Etats-Unis", dans un rapport de terrain assassin sur la "dégradation de la situation des réfugiés syriens". L'auteure du rapport, Eleanor Acer, dénonce "l'échec pour régler la crise des réfugiés (qui) sape les intérêts de la sécurité nationale des Etats-Unis, menace la stabilité des pays en première ligne et contribue à la désunion de l'Europe".


Elle réclame "au gouvernement américain un objectif d'accueil de 100.000 Syriens en 2017, un engagement qui correspondrait davantage à la tradition de leadership américain et aux intérêts de la sécurité nationale".
De surcroît, abonde M. Schwartz, "une telle initiative encouragerait certainement d'autres pays à en faire plus".

Source : Le Parisien

La crise migratoire, préoccupation numéro 1 des Français

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La crise migratoire est devenue le principal sujet de préoccupation des Français, devant le terrorisme. Le climat est relégué au fond du classement.

Les Français considèrent l’immigration comme le principal problème auquel doit faire face l’Union européenne, selon un sondage Eurobaromètre publié le 29 février.

L’enquête, réalisée en France en novembre 2015 par l’institut TNS Sofres pour la Commission européenne, place la question de l’immigration loin devant tous les autres sujets de préoccupation, comme le terrorisme ou la situation économique.

En effet, 49 % des personnes interrogées placent l’immigration parmi les deux plus importants problèmes de l’UE, soit une hausse de 15 points par rapport au dernier sondage réalisé au printemps 2015.

Au niveau européen, le problème de l’immigration encore plus présent qu’en France, puisqu’il est cité dans 58 % des cas.

Terrorisme en deuxième position

Le terrorisme arrive en seconde position des préoccupations des Français (27 %) en hausse de 8 points après les attentats de Paris en janvier 2015 et dans une moindre mesure ceux de novembre 2015, puisqu’une grande majorité des personnes interrogées l’ont été avant le 13 novembre. Suivent ensuite la situation économique et le chômage (22 % chacun).

Le chômage est pourtant cité comme principal sujet de préoccupation à l’échelle nationale par les Français (54 %).

Parmi les priorités identifiées par les Français au niveau européen, les questions d’environnement et de climat demeurent assez peu présentes. Le changement climatique, pourtant très exposé au niveau médiatique en France au moment de la COP 21, n’est mentionnée que par 8 % des répondants. L’environnement (8 %) et l’approvisionnement en énergie (2 %) sont également mentionnés.

Attente d’une politique commune

Principal problème de l’Europe, l’immigration est aussi le sujet sur lequel les Français attendent le plus de Bruxelles. En effet, ils sont 64 % à se déclarer favorables à une politique européenne commune en matière de migration. Seuls 27 % des répondants sont opposés à une solution au niveau européen.

Les Français demeurent cependant moins enthousiastes que le reste de l’UE sur la question du traitement de la crise migratoire à 28. Dans les 28 États membres, les personnes interrogées ont été 68 % à se déclarer en faveur d’une réponse européenne, et 24 % contre.

Le soutien des classes supérieures atteint 92 % tandis que seul 35 % des personnes de classe ouvrière se déclarent en faveur d’une action européenne. La division est également très marquée en fonction des orientations politiques. Les sympathisants de gauche sont 81 % à vouloir une politique européenne, contre seulement 58 % des sympathisants de droite.

Deux poids, deux mesures

L’attitude des Français face à l’immigration est fortement conditionnée par l’origine des migrants. 51 % des Français trouvent que l’immigration de personnes venant d’autres États membres de l’UE est positive. Mais cette proportion se tombe à 30 % si les migrants ne sont pas des ressortissants d’un État membre.

Cécile Barbière

Euractiv

En Allemagne, le dérapage d'une députée sur la crise des migrants fait scandale

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Elle s’appelle Erika Steinbach. Députée de Francfort, membre de la CDU, le parti d’Angela Merkel : à 72 ans, cette femme politique aguerrie – bien connue en Allemagne pour ses prises de positions conservatrices – est notamment chargée au Bundestag des questions humanitaires et des droits de l’homme. Bref, quelqu’un de tout à fait respectable, mais si Erika Steinbach fait tant parler d’elle depuis deux jours, c’est parce qu’elle a cru bon de partager sur les réseaux sociaux un photo-montage d’un gôut tout à fait discutable. Sous le titre « Allemagne 2030 »… On y voit un enfant blond aux cheveux blouclés, encerlé par un groupe de jeunes à la peau sombre qui le regardent comme une bête curieuse et lui demandent : « mais d’où viens-tu ? ».

La peur de l’envahissement du pays par les migrants : c’est un sujet qui travaille aussi la société allemande. Et notamment depuis Cologne. Les militants d’extrême droite – qu’ils soient membres du parti AfD ou qu’ils manifestent avec les islamophobes de Pegida – s’en donnent à cœur joie sur les réseaux. Mais de là à voir une élue démocrate, proche d’Angela Merkel, rentrer dans ce jeu : c’est une autre histoire. De gauche à droite de l’échiquier politique, le tweet de la députée fait scandale. Les écologistes réclament sa démission, ils dénoncent un message "raciste et nauséabond". A la CDU, c’est l’embarras : le secrétaire général du parti, Peter Tauber a eu cette petite phrase : « Chère Erika, pour ne pas employer de gros mots, je ne commenterai pas ton dernier tweet ». La députée se défend comme elle peut, en plaidant l’innocence et la bonne foi. « Il n’y a rien d’agressif là dedans » dit-elle. « Je n’ai fait que relayer le message d’un père de famille inquiet qui m’a écrit en me disant que son fils n’avait plus que deux camarades allemands dans sa salle de classe ».

Cyril Sauvageot

France Inter

Daech en Syrie : Robert Kennedy dénonce l’imposture américaine

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L’actuelle guerre au Proche et Moyen-Orient – mais qui contamine déjà le Maghreb -, la faute à qui ? À l’islam, pardi ! Qu’importe que cette religion ne soit ni une personne civile, administrative ou morale, elle est la seule coupable et ses sectateurs les premiers complices.

Qu’importe, encore, que le Coran puisse donner lieu à des interprétations multiples, que d’innombrables écoles théologiques puissent s’affronter au sein de la même religion, puisqu’il y a l’Oumma (communauté des croyants), vocable repris à la fois par les musulmans les plus obtus et les islamophobes les plus bas de plafond.

Qu’importe qu’au nom de cette même Oumma, les musulmans s’entre-déchirent depuis des siècles. D’ailleurs, si cette Oumma était autre qu’une simple figure rhétorique, les pays musulmans avoisinants accueilleraient à bras ouverts ces cortèges de réfugiés… musulmans. Pourquoi ne le font-ils pas ? Tout simplement au nom de la primauté politique incarnée par ces frontières, fussent-elles récentes et dictées par les Occidentaux pour la plupart.

Qu’importe, donc, qu’on puisse prétendre, musulmans bas de plafond et islamophobes des plus obtus, que l’islam ne sache distinguer le temporel du spirituel, puisque la réalité de « l’Oumma » démontre chaque jour le contraire. À ce titre, un papier très révélateur de notre confrère Caroline Artus, publié hier en ces colonnes, qui narre les problèmes d’un couple de salafistes franco-maghrébins à trouver asile en Afrique du Nord ou en Arabie saoudite. La raison en est simple : les pays du Maghreb ont assez d’extrémistes musulmans chez eux pour en importer d’Europe. Quant aux Arabes, ils n’ont que mépris pour les Maghrébins. La vérité est parfois toute bête…

Plus sérieusement, Robert Kennedy, Jr., qui n’est pas exactement le premier venu, étant à la fois avocat et neveu de John Fitzgerald Kennedy, vient de jeter un assez joli pavé dans la mare en révélant au magazine américain Politico que les raisons de l’embrasement syrien étaient tout autres.

Ainsi : « La décision américaine d’organiser une campagne contre Bachar el-Assad n’a pas commencé avec les manifestations pacifiques du printemps arabe en 2011, mais en 2000, lorsque le Qatar a offert de construire un pipeline pour dix milliards de dollars qui traverserait l’Arabie saoudite, la Jordanie, la Syrie et la Turquie. »

Aussitôt, le président syrien rejette cette proposition susceptible de nuire aux intérêts de son traditionnel allié russe et propose, un an plus tard, à l’Iran de construire un autre gazoduc qui, lui, passerait directement par le Liban, évitant ainsi les pays susnommés. Casus belli géopolitique et hautement stratégique en matière énergétique, donc. Toujours à lire Robert Kennedy, Jr., dès ce refus syrien, pour le moins logique, les services de renseignement qataris, américains, israéliens et saoudiens commencent à planifier le régime de Damas ; rappelons que nous ne sommes encore qu’en 2001…

D’où le financement d’une opposition démocratique syrienne encore fantomatique, de son frère ennemi islamiste qui l’est déjà un peu moins. Là, Robert Kennedy, Jr. se fait encore plus précis : « La CIA a utilisé les membres du groupe extrémiste Daech pour protéger les intérêts des USA sur les hydrocarbures et instrumentaliser les forces radicales pour réduire l’influence de l’ancienne URSS dans la région. »

Nous voilà donc bien loin de l’Oumma, quitte à décevoir ceux qui n’y voient qu’un étendard ou un démon ; étendard et démon de papier, il va de soi. En effet, la réalité de la marche du monde est souvent bien plus prosaïque et ne relève que de loin des contingences religieuses, puisqu’il suffit généralement, pour comprendre les raisons de ces guerres orientales, d’y gratter un peu le sable…

Il n’est pas rare d’y trouver du pétrole et quelques-uns de ces agents occidentaux, paraît-il garants de ce fameux « monde libre », autre sorte d’Oumma tout aussi fantasmatique.

Nicolas Gauthier

Source : Boulevard Voltaire

Echec de la votation UDC : dommage !

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On y avait pris goût, aux victoires de nos amis de l’UDC.

En novembre 2009, ils proposaient une votation contre la construction de nouveaux minarets : victoire à 57 %. En décembre 2010, ils demandaient aux électeurs de se prononcer pour le renvoi automatique des délinquants étrangers : victoire à 52,9 %. En février 2014, ils s’opposaient à l’immigration de masse, voulue par le Conseil fédéral et l’Union européenne : victoire à 50,3 %.

À chaque fois, le scénario était le même. Il y avait d’un côté l’UDC, et de l’autre côté les autres : politiciens de tous bords, patronat, syndicats, universitaires, journalistes, ecclésiastiques, banquiers. Et à chaque fois, jusqu’à ce jour, le peuple infligeait un camouflet à la caste et aux prébendiers du système.

Que cela était savoureux de voir Caroline Fourest, en 2009, venir faire la leçon aux Suisses, et Daniel Cohn-Bendit les insulter carrément. Avec le résultat qu’on connaît. Que cela était gouleyant de voir, en 2010 et 2014, les immigrationnistes et autres européistes menacer les Suisses de représailles s’ils votaient mal. Avec le résultat qu’on connaît. Nos amis helvètes étaient les Astérix de l’Europe, comme l’avait dit Oskar Freysinger aux Assises contre l’islamisation de nos pays, en décembre 2010, à Paris.

Sauf que, cette fois, cela n’a pas marché. L’UDC n’a recueilli que 41 % des voix, ce dimanche 28 février. Cette votation était déjà un scandale à elle toute seule. En effet, elle ne faisait que reprendre celle, victorieuse, de 2010, avec une obligation d’application. Le Conseil fédéral, depuis cinq ans, bloquait le vote du peuple, en permettant aux délinquants criminels d’avoir des recours que, bien souvent, les juges écoutaient avec bienveillance, pour ne pas les expulser.

Faut-il rappeler ce qu’était un étranger criminel, dans le texte des amis d’Oskar Freysinger ? Des personnes coupables de meurtre, de viol, de brigandage, de traite d’êtres humains, de trafic de drogue. On est loin du voleur de poule…

L’UDC a donc voulu empêcher ces recours systématiques, pour permettre l’expulsion de dix mille délinquants étrangers par an, alors qu’aujourd’hui, il n’y en a que cinq cents qui sont renvoyés. La réalité de la Suisse, où les statistiques ethniques sont légales, est la suivante : 73 % des prisonniers sont des étrangers. Depuis l’invasion migratoire que connaît l’Europe, la surdélinquance a touché encore davantage les Helvètes. Et pourtant, cette fois, l’UDC a perdu, n’ayant pu résister à un rouleau compresseur d’une ampleur sans précédent. Une croix gammée remplaçant la croix du drapeau suisse a même été exposée, en toute légalité, à la gare de Zurich, par les adversaires de l’UDC.

On avait fini par s’habituer aux exploits à répétition de ce parti qui, avec 30 % de votants aux élections nationales, réussissait, seul contre tous, face à une opposition haineuse, à dépasser les 50 % à chaque fois. Comment ne pas penser au deuxième tour des régionales en France, où la propagande d’État a fonctionné à plein régime, et victorieusement, contre le FN ? À une époque où, sous l’impulsion de la Hongrie et de la Pologne, de nouveaux dirigeants européens veulent retrouver leur souveraineté, cet échec de l’UDC est un coup dur pour tous les patriotes européens.

Mais faisons confiance aux amis de Christoph Blocher et d’Oskar Freysinger pour savoir l’analyser, et repartir de plus belle, pour que la Suisse demeure ce modèle de démocratie directe, au service du peuple, que tous les pays lui envient, et que l’Union européenne veut briser.

Pierre Cassen

Source : Boulevard Voltaire

Le sordide « attentat » d’une nounou voilée à Moscou

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On sentait, confusément, qu’un jour cela arriverait. Parce qu’à chaque fois – c’est l’implacable logique islamiste -, il faut bien gravir une marche. Sinon, n’est-ce pas, tout le monde finirait par être blasé, habitué, blindé. En France, il y avait eu un « homme fait », Hervé Cornara. Il y aurait un jour, ici ou sur une autre terre « chrétienne », c’était écrit, un enfant. Et c’est à Moscou que cela s’est passé : une fillette de 4 ans a été décapitée. Par sa nounou, qui a ensuite incendié l’appartement, laissant le petit corps derrière elle pour gagner le centre-ville, couverte d’un hijab noir, et brandir la tête en criant « Allahu Akbar », « je suis une terroriste » et en menaçant de tout faire sauter.

On lit que la femme – originaire d’Ouzbékistan, à majorité musulmane – était sous l’empire de stupéfiants et que son mari venait de la quitter. On lit aussi qu’elle va subir un « examen psychiatrique ». On peut imaginer, en effet, qu’elle n’est pas parfaitement équilibrée… Peut-être entendra-t-on demain qu’elle s’est « autoradicalisée », puisque cette pauvre parade-là, usée jusqu’au trognon, parvient encore à nous rasséréner ?

Qu’elle soit dingue et droguée n’y change rien. Qu’elle n’ait pas été expressément téléguidée par tel commando organisé non plus. C’est le rituel morbide qui signe l’acte. Que Daech soit une armée constituée de soldats identifiés, d’un ramassis d’électrons libres fous furieux et dispersés ou bien des deux à la fois ne fait, in fine, pas grande différence : sa force de frappe est redoutable.

On sentait, confusément, qu’un jour cela arriverait. Et c’est arrivé – si tout cela est confirmé – de la pire des façons.

Parce que même si Moscou est loin, on se projette. La victime aurait pu être un enfant de 12 ans à bicyclette, assassiné par un barbu au coin d’une rue. Il aurait suffi, alors, de dire au nôtre de n’emprunter que les boulevards éclairés. Ou de prendre le bus. Et de faire gaffe aux barbus le regardant de travers. Mais dit-on à une fillette de 4 ans de se méfier de sa nounou ? Pourquoi pas, aussi, de son doudou ?
Lire aussi : Elle dénonce les islamistes : elle est condamnée à mort

Parce que la charge symbolique de cet assassinat est frappante. Comme l’écrit Caroline Ibos dans son livre Qui gardera nos enfants ? (Flammarion) : « À qui les couples de bobos hyperactifs confient-ils le plus souvent leurs enfants et leur appartement ? La réponse est la même à Paris qu’à Londres ou à New York : des femmes migrantes, originaires du monde pauvre, laissant leurs propres enfants au pays pour venir prendre soin de ceux de la bourgeoisie occidentale. » Des femmes majoritairement musulmanes. Souvent voilées.

Une chose est de voir le terrorisme rentrer dans son pays. Une autre de l’imaginer dans son foyer. Et dans ce que l’on a de plus intime et de plus cher à l’intérieur de celui-ci : la chambre du bébé.

« Chers parents, je suis une babysitteuse voilée, et alors ? », écrivait, en septembre 2012, une contributrice de L’Obs.

Et alors, voilà.

Toutes les « babysitteuses voilées », bien sûr, ne sont pas des terroristes, mais puisque le principe de précaution, chez nous, a force de loi, comment empêcherait-on les parents de l’appliquer, secrètement, dans un domaine aussi précieux que celui-là ? Un degré de plus dans la suspicion a été franchi. Et pas seulement à Moscou.

Gabrielle Cluzel.

Source : Boulevard Voltaire

Des centaines de familles françaises retenues en Arabie saoudite

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Il n’y a pas, je crois, de contrées où notre lâcheté et notre veulerie s’expriment plus ouvertement que dans les monarchies pétrolières. On y fait assaut de bassesse et de flagornerie, on se prosterne en reculant comme on le faisait voilà trois siècles à Versailles, baisant les babouches d’obscurantistes à peines descendus de leurs chameaux pour implorer deux signatures au bas d’un contrat de dupes.

Ainsi Manuel Valls, en octobre dernier, vantant des « accords très importants » après que le roi Salman – qui l’avait fait poireauter une heure dans le hall de l’hôtel avec ses ministres Fabius et Le Drian avant de daigner le recevoir – eut réellement signé pour moins de trois milliards de contrats alors qu’il en avait annoncé pour plus de 10 milliards en juin et promis 50 un mois plus tôt, en mai 2015. La France est un pays de cocus glorieux qui non seulement doit en permanence rabaisser ses tarifs mais, en plus, fait l’avance pour payer l’hôtel.

L’Arabie saoudite que nous courtisons et dont nous acceptons les pires atteintes aux « droits de l’homme » – dont nous ne cessons, par ailleurs, de nous gargariser – est en train de couler, car tout le monde vit là-bas de la rente pétrolière, dangereusement à la baisse. Sur les 5,5 millions de Saoudiens qui travaillent, 3 millions sont employés directement par le gouvernement. Le secteur privé, lui, très limité, fonctionne grâce aux étrangers. Des Philippins, des Malaisiens pour la main-d’œuvre réduite en esclavage, et des Occidentaux pour l’encadrement.

C’est ainsi que la plus grande entreprise de BTP du royaume, Saudi Oger, basée à Riyad, ne paie plus ses 56.000 employés depuis cinq mois. Ce fleuron qui appartient au Libanais Saad Hariri, fils de feu Rafiq Hariri (grand ami et logeur du couple Chirac), est en faillite. Des centaines de familles françaises sont concernées, des expatriés qui non seulement n’ont plus de revenus et dont l’entreprise ne paie évidemment plus ni le logement, ni les billets d’avion pour le retour, mais pour beaucoup n’ont même pas la possibilité de rentrer en France puisqu’ils « ne disposent plus d’iqama, le permis de séjour et de travail. Ils sont actuellement bloqués dans le pays, tout comme leur compte bancaire. » Et souvent privés de passeport.

À côté de ces salariés, de nombreuses entreprises françaises et autres sous-traitants sont dans une situation tout aussi désespérée, des contrats et chantiers honorés depuis trois ans n’ayant toujours pas été réglés.

Et que fait le Quai d’Orsay ? Le mort. On ne veut pas risquer de se fâcher avec nos bons amis saoudiens. Seul l’ambassadeur a envoyé une lettre de protestation à Saad Hariri, qui a payé aux cadres français les salaires de septembre. Et promis la suite en mars… c’est-à-dire aux calendes grecques.

Ce qui n’a pas empêché Manuel Valls, parti nous prostituer pour quelques Rafale, de fanfaronner sur son compte Twitter un mois plus tard : « France-Arabie saoudite : dix milliards d’euros de contrats ! Le gouvernement mobilisé pour nos entreprises et l’emploi. » La bonne blague.

Avec les monarchies du Golfe, la France s’humilie à crédit. Et le pire est que nos politiques, et nos entreprises dans leur sillage, s’avilissent bassement devant ces chameliers pour leur vendre des services qu’ils ne paieront jamais : le FMI l’assure, la faillite de l’Arabie saoudite, c’est pour 2020 ! Si nous ne sommes pas morts avant, ce sera juste après.

Marie Delarue

Boulevard Voltaire

La Cour pénale internationale juge pour la première fois un djihadiste

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Certains Français qui ont pu être impliqués dans des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre à grande échelle au sein de Daech pourraient être poursuivis par la Cour pénale internationale (CPI).

Ahmad al-Mahdi, ayant joué un rôle majeur à Tombouctou au sein du groupe djihadiste d’Ansar Eddine, est suspecté de crimes de guerre pour la destruction de neuf mausolées et de la mosquée Sidi Yahia à Tombouctou, entre le 30 juin et le 10 juillet 2012. L’audience de confirmation des charges s’ouvre le 1er mars à la Cour pénale internationale (CPI). C’est un procès décisif, car ce sera la toute première fois que les juges de la CPI se prononceront sur la destruction d’édifices religieux.

Cette annonce arrive au moment où le rôle de la CPI, créée par le statut de Rome en 2002 pour statuer sur le sort des personnalités mondiales accusées d’avoir commis des crimes de guerre, crimes contre l’humanité, génocides et crimes d’agression à grande échelle, est aujourd’hui décrié, principalement en Afrique. Et pour cause : les individus jugés ou recherchés à ce jour par la CPI, dont des chefs d’État, sont pour la plupart originaires du continent africain. Lors du dernier sommet de l’Union africaine, les dirigeants africains ont soutenu une initiative kényane prévoyant « l’élaboration d’une feuille de route pour un retrait de la CPI », adoptée à huis clos. Ce serait une régression dont la CPI ne se remettrait pas. Malgré la nomination en 2012 d’un procureur africain, la Gambienne Fatou Bensouda, la position de la CPI est fragilisée par l’absence des USA, de la Russie, de la Chine et d’Israël dans l’assemblée des « États parties ».
Lire aussi : Lutte contre Daech : l’imposture et la responsabilité des Occidentaux

En avril 2015, le procureur de la CPI a déclaré que, depuis l’été 2014, son Bureau reçoit et examine des renseignements à propos d’allégations préoccupantes concernant des atrocités commises de façon généralisée par le prétendu État islamique d’Irak et du Cham/Grande Syrie. Cependant, ni la Syrie ni l’Irak ne sont parties prenantes au statut de Rome. Par conséquent, la Cour n’a pas de compétence ratione loci [en raison du lieu, ndlr] s’agissant des crimes commis sur leur territoire. Le procureur précisait que, cela étant, il peut exercer sa compétence ratione personae [en raison de la personne, ndlr] à l’égard des auteurs présumés de crimes s’ils sont ressortissants d’un État partie, en concentrant son action sur les personnes qui portent la responsabilité la plus lourde dans les crimes commis à grande échelle.

Des milliers de combattants étrangers ont rallié les rangs de l’organisation État islamique. Parmi eux figurent un nombre important de ressortissants d’États parties, dont des Français. Les renseignements dont dispose le Bureau indiquent également que l’État islamique est une organisation militaire et politique dirigée principalement par des ressortissants irakiens et syriens. Partant, à ce stade, les chances de pouvoir enquêter et poursuivre les personnes qui portent la responsabilité la plus lourde au sein de la direction de l’État islamique semblent très minces et le fondement juridique nécessaire pour procéder à un examen préliminaire est trop étriqué.

Toutefois, précise le procureur, si les États en cause renouvellent leur engagement et prennent conscience de l’urgence de la situation, des solutions seront peut-être envisageables. C’est un appel du pied auquel la France devrait répondre si nous avons ou quand nous aurons des ressortissants djihadistes au sein de Daech susceptibles de correspondre aux critères de la CPI. Même s’il convient de rappeler qu’au regard du statut de Rome, il incombe en premier lieu aux autorités nationales d’enquêter sur les crimes commis à grande échelle et de poursuivre leurs auteurs, en se dessaisissant des dossiers les plus lourds au profit de la CPI, la France s’honorerait de faire avancer le droit pénal international.

Philippe Franceschi

Source : Boulevard Voltaire

Visite de Jude Law à Calais : du migrant au hooligan

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Dimanche 21 février, Jude Law, accompagné d’autres comédiens britanniques, s’est rendu dans la « jungle » de Calais. Cette visite était dans la droite ligne d’une lettre ouverte envoyée au Premier ministre, David Cameron, et signée par plus de 100 personnalités britanniques.

L’interprète du Dr Watson dans Sherlock Holmes est apparu peu après midi sur le site où vivent, selon la préfecture du Pas-de-Calais, 3.700 « migrants » (ou, plus exactement, clandestins). Vêtu d’un bonnet, d’une épaisse veste rembourrée et de bottines vite recouvertes de boue, il a traversé à pied le camp détrempé par les intempéries pour se diriger vers le dôme du « Good Chance Theatre », créé par des associatifs anglais. L’acteur et les autres comédiens à ses côtés veulent que la Grande-Bretagne accueille les mineurs isolés. Ils ont lu, chacun leur tour, des lettres de migrants présents dans la « jungle », accompagnés par de la musique traditionnelle afghane notamment. Le spectacle, qui était traduit en direct en arabe, kurde, pachtoune et farsi par des associatifs, a été salué par des applaudissements nourris. Voilà ce que vous avez pu lire dans vos quotidiens favoris et pu voir sur toutes les chaînes d’information de la télévision.

Lorsqu’on lit ces lignes ou lorsqu’on voit les images de ce reportage, on ne peut que s’extasier devant le courage de cette vedette internationale qui, prenant le risque de salir ses belles bottines et de côtoyer la misère du monde, n’a pas hésité à dénoncer sur le lieu même du « délit » son gouvernement. Tout irait donc bien dans le meilleur des mondes du politiquement correct si ce même personnage n’avait pas été choqué par des résidents se comportant, juste avant son départ, comme des « racailles ».

En effet, l’équipe de sécurité gardant Jude Law – on n’est jamais trop prudent – a été attaquée par les migrants. Les caméras venaient juste de cesser de tourner lorsque les gardes du corps ont été pris en embuscade par certains habitants de la jungle et se sont fait voler leurs téléphones portables.
Lire aussi : Jude impose sa Law dans la jungle de Calais

Peu de temps avant l’embuscade, alors que la tension grandissait, les accompagnateurs de Jude lui avaient demandé de rester dans le bus. C’est justement au moment où il s’installait à l’intérieur avec l’équipe de production que des voyous sont passés à l’attaque. L’équipe de sécurité s’est fait caillasser et deux membres ont vu leurs téléphones fracassés et volés.

D’après une source proche de l’acteur, celui-ci ainsi que ses compagnons auraient « été choqués de voir certains des migrants agir comme des hooligans ». Ces faits ont été relatés par le quotidien britannique The Mirror, anciennement The Daily Mirror. On peut d’autant plus faire confiance à ce journal qu’il est proche des milieux travaillistes.

Deux remarques : pourquoi ce magazine a attendu le 27 février pour faire connaître l’information alors que les faits se sont passés six jours plutôt ?

Mais, surtout, pourquoi aucun organe de presse français n’a cherché à connaître les derniers développements rattachés à la venue de Jude Law ou, au minimum, n’a repris les propos du Mirror ?

On voit bien, comme d’habitude, que le deux poids deux mesures est de mise dans les médias de notre pays. D’un côté, il ne faut pas décourager les « droits-de-l’hommistes » et, de l’autre, interdiction de conforter une majorité de Français dans leur refus de cautionner une immigration prolifique génératrice de délinquance.

J.-P. Fabre Bernadac

Source : Boulevard Voltaire