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mardi, 01 mars 2016

Démantèlement de la jungle de Calais : où vont aller les immigrés clandestins ?

N'allez pas imaginer que les immigrés clandestins ou illégaux vont-être expulsés comme la loi l'exigerait. Selon le Figaro :

"L'État assure que tout le monde sera relogé".

Gilles Pennelle, chef de file du FN au conseil régional de Bretagne, donne des éléments de réponse qui datent d'avant le début du soi-disant démantèlement, confirmés par la presse locale :

"Dans un silence quasi-complet, le gouvernement est en train d’installer de très nombreux immigrés directement issus de la « jungle de Calais » dans les bourgs et villages bretons. Seul le FN combat cette politique, seul le FN se déplace dans ces communes avec ses élus pour attirer l’attention de nos concitoyens bretons de cette menace qui pèse sur leur portefeuille bien sûr, mais également sur leur identité et leur sécurité. Les élus du FN sont mobilisés sur ce dossier, ils sont d’ailleurs les seuls. La première mission qu’ils remplissent est d’informer les populations sur ce qui est en train de se passer. On installe avec l’argent des contribuables de fortes communautés immigrées en Bretagne contre l’avis des Maires de ces communes, contre l’avis des administrés ; tout ceci pour désengorger la « jungle de Calais » qui se remplira immédiatement. C’est une politique irresponsable menée par les socialistes avec la complicité et le silence de l’ex-UMP et des centristes."

Source : Le salon beige

Génocide des chrétiens d’Orient : l’appel d’une philosophe allemande

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Sophia Kuby est une philosophe allemande, co-fondatrice de l’ONG European Dignity Watch à Bruxelles elle travaille aujourd’hui pour ADF International, autre ONG bruxelloise au service de la défense de la vie, de la famille et de la liberté religieuse. Elle a fait paraître, le 26 février dans le journal de l’Église catholique allemande, un appel intitulé Den Genozid stoppen (pour arrêter le génocide), qui a été traduit hier par nos confrères d’Aleteia. Voici cette traduction (légèrement remaniée).

« Le prétendu État Islamique [EIIL] tue, viole, torture, et réduit en esclavage toujours plus de monde en Syrie et en Irak : la communauté internationale voit cela et continue à rester passive. Nous vivons aujourd’hui un exode historique de toutes les minorités du Proche-Orient et pourtant l’action tarde à prendre corps : “Réveillez vous !” », s’est exclamé le père Bazi d’Erbil, en Irak, la semaine dernière quand il était devant le Parlement européen.

Il faut reconnaître que là-bas et ailleurs des actes commencent à émerger : le 27 janvier les 47 États membres du Conseil de l’Europe ont reconnu que les monstruosités commises par L’EIIL constituaient un génocide. Peu de temps après, une résolution a été prise au Parlement européen et qui dit les choses de manière suffisamment claire : les chrétiens, les Yézidis et les autres minorités ethniques et religieuses sont persécutés de manière systématique. Ce qui se traduit par un nom que l’immense majorité des parlementaires a reconnu : c’est un génocide, c’est-à-dire l’extermination d’un peuple, qui a lieu en Orient.

« Génocide » : il s’agit du concept le plus puissant qu’offre le droit international pour évoquer ce genre de meurtres de masses systématisés. On ne parlait jusqu’alors que de crimes contre l’humanité et d’épuration ethnique : des concepts proches mais pas aussi vastes et englobants que le terme génocide, qui inclut toutes ces dimensions dans l’horreur. Que ce soit au Rwanda ou au Kosovo, c’est le fait de nommer le génocide en tant que tel qui avait permis à la communauté internationale de s’entendre pour agir : « Les mots comptes ! », s’est exclamé le député suédois à l’origine de la résolution, Lars Adaktusson, devant l’assemblée plénière.

Ce sujet est maintenant abordé de manière brûlante à la chambre des Lords en Grande-Bretagne. De nombreux Lords ont écrit la semaine dernière un appel enflammé à leur Premier Ministre, pour faire en sorte qu’il agisse au niveau de l’ONU afin de mettre un terme à ce massacre abominable. Le Congrès américain a lui aussi adopté une résolution de la sorte et fin décembre Hilary Clinton évoquait le génocide chrétien qui a lieu en Syrie et en Irak.

Un consensus international semble enfin intervenir, lentement et bien tard, mais absolument nécessaire. Le patriarche catholique chaldéen de Babylone, Louis Sako, appelait début février le président du Parlement européen Martin Schulz dans une lettre ouverte à faire « tout ce qu’[il peut] pour arrêter ce génocide avant qu’il soit achevé ». Prions pour que la communauté internationale s’engage rapidement et véritablement dans cette direction et que se rapproche le terme de ces massacres.

Source : christianophobie.fr

L’oscar de la diversité pour nos césars

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A-t-on le droit de préférer le « Revenant » à « Fatima » ?


Notre presse idéologique est contente. Elle a pu nous donner de césars en oscars des leçons d’antiracisme pendant trois jours entre deux informations sur les pauvres migrants bloqués en Grèce.

Tout d’abord un immense sujet de satisfaction

Le cinéma français l’est de moins en moins. C’est un cinéma qui s’inscrit fièrement dans la préférence étrangère. Que d’Algériens, de Turcs et autres talents de la diversité pour bien démontrer combien notre courageux monde du cinéma résiste avec courage à la lepénisation des esprits. Rien à voir avec ces balourds d’américains qui en sont encore à récompenser du cinéma spectacle, incapables même d’établir des quotas en attendant la parité pour les talents noirs.

Et notre belle presse de dénoncer le Hollywood des blancs. Tout cela sans dire vraiment qui a fait Hollywood, qui le domine, qui le finance et s en sert depuis toujours comme d’une formidable fabrique des esprits.

La ségrégation serait elle de retour ?

Difficile à croire dans un cinéma où les noirs sont toujours innocents et persécutés, les femmes admirables, les gros des génies de l’informatique et les homosexuels attendrissants. Le problème ce n’est pas le contenu, c’est la récompense. S’il y a un problème de suprématisme blanc ce n’est certes pas le cas chez nous. C’est pourquoi on ose à peine écrire qu’on ira voir Le Revenant et pas Fatima.

Nos critiques n’ont que mépris pour cette aventure dans le grand nord glacé d’un Edmond Dantès des grands espaces entre ours et indiens survivant dans les tempêtes pour revenir se venger. Ils n’ont qu’admiration pour la femme de ménage voilée d’origine algérienne dont la banalité de vie est forcément une épopée sociale qui a du sens. C’est facile d’écrire comme eux.

Peu importe si seule Fatima, sa famille, sans doute nombreuse cependant, et quelques amis iront voir ce film qui parait-il est bon. Il ne manquerait plus que le cinéma français attire le grand public, ce ramassis de populistes. On est pas mieux entre nous ?


Des césars de la diversité et féministes comme le note Le Figaro. Il faudra bien sur un quota mais pour les hommes et les indigènes.

On laissera donc le césar de l’antiracisme ridicule de cette chronique à Adèle Haenel, qui a estimé, le cinéma français, «blanc et masculin» lors d’une interview pour Télérama, dont elle fait la Une. Franchement c’est difficile à défendre. Elle aurait sans doute donné les oscars à Star Wars qui n’a rien obtenu, à son acteur noir insipide et à la nouvelle héroïne peu convaincante.

Hollywood a toujours fait de l’idéologie. Le classique Spotlight mettant en valeur un journalisme d’investigation dénonçant la connivence de l’église catholique pour ses pédophiles en soutane en est une preuve. L’anti-catholicisme est assez bien vu à Hollywood, mais il faut dire que le sujet s’y prête vraiment.

Le meilleur film étranger aussi qui a tant déçu nos critiques. Ils auraient bien vu un film très turc sur les femmes récompenser la France. Méconnaissance complète d’Hollywood, car là aussi on a eu du classique avec Le fils de Saul. Le film montre, début octobre 1944, deux journées de la vie de Saul Ausländer, prisonnier juif hongrois à Auschwitz. Il fait partie du Sonderkommando de l’un des fours crématoires, groupe d’ouvriers strictement séparé du reste du camp et qui, tout en attendant leur propre exécution à tout moment, est forcé de participer à la crémation et à la dispersion des cendres des victimes de l’extermination massive. Saul croit reconnaître son fils dans un enfant mort, et décide de tenter de le sauver de l’incinération et d’entrer en contact avec un rabbin, avec qui il l’enterrera selon le rite approprié.

Á Hollywood le palmarès très politiquement correct aime les films qui ont du souffle. En France le palmarès encore plus politiquement correct préfère les films à prétentions intellectuelles.

On se mord la queue en se scrutant le nombril et c’est au niveau des scénarios à l’exception notable de Jean-Jacques Annaud que la diversité nous manque.

Jean Ansar

Source : Metamag

Syrie : Daech exécute huit de ses combattants néerlandais

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Le groupe extrémiste Etat Islamique (EI) a exécuté la semaine dernière huit de ses combattants néerlandais, «après les avoir accusés de tentative de désertion et de sédition», a affirmé un des responsables de l'ONG «Raqqa est massacrée en silence».

Cette organisation documente secrètement depuis avril 2014 les abus des djihadistes de cette ville du nord de la Syrie, désignée comme la «capitale» de l'EI. Depuis un mois existait une tension entre 75 djihadistes néerlandais, dont certains d'origine marocaine, qui étaient regroupés à Raqqa, et des Irakiens membres des services de renseignements de Daech. Ces derniers avaient arrêté trois djihadistes néerlandais, les soupçonnant de vouloir fuir, et l'un d'eux était mort sous les coups assénés durant l'interrogatoire.

Peut-être une vengeance

La direction de l'EI à Raqqa avait envoyé un délégué auprès des Néerlandais pour résoudre le problème, mais ces derniers l'avait assassiné pour venger la mort de leur camarade. La haute direction de Daech en Irak avait alors donné l'ordre d'arrêter tout le groupe de Néerlandais, qui ont été incarcérés dans deux prison à Tabaqa et à Maadan (province de Raqa), et huit ont été exécutés, toujours selon cette ONG.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) n'a pas confirmé ces exécutions mais a fait état d'informations selon lesquelles trois combattants originaires du Maghreb mais ayant des nationalités européennes avait été exécutés dans la «wilayat d'al Fourat«, région à cheval sur la Syrie et l'Irak, sans indiquer précisément où ils avaient été tués ni pour quelles raisons.

Selon les services de renseignements des Pays-Bas, qui n'ont pas confirmé ces exécutions, 200 Néerlandais, dont 50 femmes, ont rejoint Daech en Syrie et en Irak.

Source : Le Parisien

Huit ans requis à Paris contre un cyberdjihadiste tunisien

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Il se présentait comme l'administrateur du «plus grand forum jihadiste du monde», lié à Al-Qaïda. Huit ans de prison ont été requis en appel lundi à Paris à l'encontre du «cyberjihadiste» tunisien Nabil Amdouni, exactement la peine à laquelle il avait été condamné en première instance. Le jeune homme âgé de 37 ans avait été arrêté en juillet 2012 à Toulon, où il vivait avec son épouse et leurs deux enfants.

Les services de renseignement l'avaient identifié depuis environ un an comme administrateur du site «Choumoukh al-islam» (fierté de l'islam) hébergé sur un serveur en Malaisie.

Le site qu'il avait créé après avoir sévi sur un autre site djihadiste avait reçu l'agrément d'Al-Fajr, la branche médiatique d'Al-Qaïda. Nombre des messages dans la partie privée des forums étaient cryptés et le site était en lien régulier avec Al-Qaïda dans la péninsule arabique et Al-Qaïda au Maghreb islamique. C'est ainsi qu'ont été transmis des détails sur des personnalités cibles potentielles, la fabrication d'explosifs, ou encore des revendications d'enlèvement. Des filières de recrutement ou de financement étaient également promues même si Amdouni a affirmé n'avoir aidé que deux candidats jihadistes à partir au Yémen.

«J'ai fait des choses immorales»


Dans son réquisitoire, l'avocat général a assorti sa demande d'une peine de sûreté des deux tiers. «M. Nabil Amdouni nous dit que du musulman radical qu'il était, il est devenu un musulman tolérant avec une toute nouvelle vision de sa religion», a ironisé le représentant du ministère public. Mais ces propos ne doivent pas nous faire oublier ce qu'il a fait.» «Je me condamne moi-même. J'ai fait des choses immorales. Je le sais maintenant», a reconnu lundi Nabil Amdouni, qui n'a jamais nié les faits au cours de ses deux procès.

«Il y a autre chose à faire que la prison pour mon client», a plaidé son avocat Me Éric Bourlion, brandissant un rapport de la maison d'arrêt d'Osny (Val d'Oise) qui démontre que «(s)on client a changé». Pour l'avocat, expulser son client «vers la Tunisie est contre notre intérêt car après quatre années de déradicalisation en maison d'arrêt, on pourrait espérer un retour sur investissement».

La cour d'appel de Paris rendra sa décision le 5 avril.

Source : Le Parisien

 

Samedi 12 mars : Gabriele Adinolfi présente le Projet Lansquenet à Paris

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Les livres de Gabriele Adinolfi:

Années de plomb et semelles de vent (2014) cliquez là

L'Europe (2015) cliquez ici

Source : Synthèse Nationale

Santé : L’imam de Brest préconise de boire de l’urine de chameau

L’imam de Brest, Rachid Abou Houdeyfa, se réfère à un hadith sahîh de Boukhari et Mouslim : « Le prophète صلى الله عليه وسلم leur ordonna de suivre ses chameaux et de boire leur lait et leur urine. C’est ce qu’ils firent jusqu’au recouvrement de leur santé. »

Il dirige aussi l’école Al Amâna qui ” propose un cursus d’étude pour les enfants (5-15 ans) réparti sur 4 niveaux : maternelle, débutants, intermédiaires, avancés

islamisme.fr

En Turquie, hommes politiques et chercheurs vent debout contre l'islamisation du pays

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La grogne monte en Turquie contre la politique appliquée par le gouvernement en place.

Plusieurs hommes politiques et artistes turcs ont signé la pétition "Mouvement des Lumières contre les idées réactionnaires". Selon les signataires, la Turquie est sur le point de devenir un Etat islamique avec tous les dangers que cela présente pour la population. Le peuple doit s'opposer à la politique d'islamisation et protéger sa liberté et ses droits contre les atteintes des autorités actuelles, estiment les militants.

Les partis turcs semblent rivaliser pour savoir qui sera le plus réactionnaire, a déclaré à Sputnik l'avocat Hüseyin Aygün, signataire de la pétition. "Par exemple, la récente exigence de fréquenter les namaz (prières rituelles) du vendredi dans les mosquées risque de provoquer des affrontements et une discrimination à l'égard des citoyens qui ne vont pas à la mosquée, comme les alaouites ou les chrétiens. Mais aucun parti n'en parle, personne ne formule de préoccupations, alors que les exigences de la sorte contredisent, premièrement, le principe fondamental d'Etat laïc et, deuxièmement, risquent de devenir un instrument de pression sur certaines couches de la société turque de la part du gouvernement".

Le principal objectif du Mouvement des Lumières contre les idées réactionnaires, selon lui, consiste à protéger les valeurs de l'Etat laïc accumulées par la Turquie durant de longues années et à contribuer à la modernisation du pays, selon M. Aygün.

"Nous appelons la population à défendre ses droits et à résister aux provocations de l'administration Erdogan qui collabore avec le Front al-Nosra, reconnue dans le monde entier comme une organisation terroriste", a-t-il souligné.

De son côté, le membre du Parti communiste de Turquie Kemal Okuyan a déclaré à Sputnik que le gouvernement actuel faisait tout pour rendre la société turque plus religieuse et transformer à terme la Turquie en un Etat islamique. "Une protestation profonde existe dans la population, mécontente des activités des dirigeants du pays" souligne-t-il. Le Mouvement des Lumières contre les idées réactionnaires cherche, selon lui, à canaliser cette protestation et à faire savoir ses préoccupations à un maximum des gens.

A l'heure actuelle, les écoles laïques sont activement transformées en établissements religieux, a raconté M. Okuyan. "Nous envisageons d'engager une lutte juridique et politique légitime contre la politique d'islamisation de la Turquie appliquée par la direction actuelle", a-t-il déclaré.

Les activités du gouvernement sont soutenues par des représentants de grandes entreprises en Turquie et des acteurs internationaux influents, a souligné Kemal Okuyan. Sans cela, le Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir depuis 2002, présidé par le premier ministre Akhmet Davutoglu, ndlr) n'aurait jamais réussi à se maintenir au pouvoir, a fait ressortir le responsable communiste.

Source : Sputniknews

Education à la danoise: un imam prêche la lapidation des femmes infidèles

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Un imam d'une mosquée danoise interprète les textes coraniques à sa manière: il explique comment punir les femmes "correctement".

Les vidéos officielles révèlent une mosquée de Grimhøj fonctionnant en conformité avec toutes les règles danoises et encourageant les paroissiens à participer activement à la vie de la société… Pourtant, une chaîne de télévision danoise a réussi à filmer en caméra cachée les prédications de l'imam Abu Bilal, au moment où il explique comment punir les femmes infidèles: à savoir par la lapidation et des coups de fouet, rapporte le média Berlingske.

"Si un époux infidèle ou une épouse infidèle commet un adultère, leur sang est halal, et ils doivent être lapidés à mort. Si c'est une femme, il faut des coups de fouet", prêche Abu Bilal.

La mosquée de Grimhøj suscite des débats depuis longtemps.Ainsi, l'imam Abu Bilal avait été déjà condamné à une amende de 75.000 couronnes danoises pour des appels visant à assassiner des Juifs au cours de sa visite dans une mosquée à Berlin.

L'année derrière, le représentant de la mosquée Oussama El-Saadi a ouvertement exprimé sa sympathie pour Daech, après quoi un grand nombre de jeunes associés à ce centre spirituel se sont rendus en Syrie et en Irak afin de rejoindre les rangs des terroristes.

Mosquées portes ouvertes : un moyen efficace de lutter contre l’islamophobie ?
Oussama El-Saadi a également exhorté le gouvernement danois à accepter des jeunes épouses qui ont l'âge d'un enfant, car c'est selon lui une pratique qui fait partie de la culture de nombreux réfugiés arrivés dans ce pays européen.

Certains hommes politiques se prononcent pour la fermeture de la mosquée et l'expulsion de l'imam du pays.

"Si nous ne fermons pas la mosquée, ce sera une reconnaissance du fait que nous permettons aux gens d'y aller et d'y écouter les sermons de l'imam ", a déclaré un représentant du Parti social-libéral danois, Naser Khader.

Néanmoins, l'expert en terrorisme Magnus Ranstorp estime que la fermeture de la mosquée ne résoudra pas le problème de la radicalisation des jeunes, qui dans ce cas prendront le maquis, ce qui rendra plus difficile la surveillance de leurs activités.

Sputniknews

La grande Mosquée financée uniquement par ses fidèles

Le chantier de la future grande mosquée de Glain se poursuit, les travaux ont certes pris du retard notamment dû à la météo mais surtout à un soucis de financement.

Explication. Le projet est de taille, le bâtiment devrait pouvoir accueillir 1.000 fidèles, comprendra 7.000 m² de parc, un minaret lumineux, une bibliothèque, et d’autres éléments encore. Il s’agit d’un projet monumental de quatre millions d’euros.

Une facture qui n’est assumée que par les musulmans de Liège et de sa région via l’ASBL qui gère la mosquée. « Du coup, au fur et à mesure que les travaux avancent, il y a parfois des moments de « pause » parce que le financement suit moins », explique Mehmet Aydogdu, conseiller communal PS à Liège et « coordinateur » du projet.

Ce qui a ouvert la voie à des propositions de financement moins claires, selon Le Soir plusieurs « puissances étrangères » ont tenté de participer à la construction de la mosquée. Jamais de manière directe, mais via des approches discrètes et répétées.
Notamment, des sympathisants des courants wahhabite, courant d’origine saoudienne connu pour être extrêmement fondamentaliste.

Le président de l’ASBL, M.Aktas poursuit : « Vous savez, cela pourrait être très simple de se financer. Il suffirait d’aller aux ambassades d’Arabie ou du Qatar et ça suivrait. Mais alors, l’imam serait imposé, la « ligne » aussi, et ainsi de suite. »

C’est pourquoi les responsables tiennent à rester maître de la situation même si cela entraîne des retards. « Nous n’avons aucune entente financière avec personne. Ni avec la Turquie, ni avec des pays comme l’Arabie et le Qatar. »

 Today in Liege

Les chercheurs du CNRS présentent 200 projets pour lutter contre le terrorisme

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Protéger les cathédrales gothiques des risques d’attentat, étudier le prosélytisme islamiste sur les terrains du sport, repérer des suspects grâce à un nez artificiel… des chercheurs français ont présenté plus de 200 projets pour aider à répondre à la menace terroriste.

Peu après les attentats du 13 novembre à Paris qui ont fait 130 morts, le président du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) Alain Fuchs avait appelé les scientifiques à faire des propositions pour offrir «sinon des solutions, du moins de nouvelles voies d’analyse et d’action». […]

L’organisme public de recherche a reçu 202 projets à fin janvier. La date butoir pour recevoir des réponses est fixée au 3 mars. Après examen, il a décidé d’en financer 53, soit un peu plus du quart. Pour chaque projet, l’enveloppe varie entre 2.000 et 30.000 euros. Le budget total consacré à l’appel «attentats-recherche» dépassera les 600.000 euros, précise le CNRS. […]

Une chimiste veut développer une sorte de «nez électronique» pour la capture d’odeurs corporelles ou l’analyse de résidus d’explosifs. En effet, chaque individu aurait une «empreinte olfactive» unique. Un détecteur de molécules pourrait permettre de détecter la «signature» d’un suspect sur le lieu d’un attentat.

Un autre scientifique veut travailler à la neutralisation d’armes chimiques sur le lieu de leur détection, grâce au développement de dispositifs transportables rapidement.

Les chercheurs en sciences humaines et sociales ont également été nombreux à présenter des projets. L’un d’eux vise à étudier les processus de radicalisation liés à l’islam salafiste au sein des structures de sport amateur. L’enquête de terrain se fera dans des «quartiers sensibles» en Alsace. Un autre s’interroge sur la façon dont la France combat le terrorisme d’aujourd’hui. Il entend montrer que les instruments de politique publique sont «inadaptés aux menaces actuelles» et compte proposer des pistes, en s’appuyant notamment sur les réponses d’autres pays exposés.

Depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, «il y a eu énormément de recherches» autour de l’islam, des pays du Moyen-Orient, du terrorisme, souligne Sandra Laugier, du CNRS. Mais «elles n’ont pas été suivies d’effet sur le plan de la connaissance du grand public et des politiques publiques». […]

islamisme.fr

La visibilité de l'islam : un "problème" pour le FN

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« C'est un jugement particulièrement laxiste » regrette David Rachline. Les propos du sénateur-maire FN de Fréjus se rapportent au jugement du 26 février dernier. La mosquée de Fréjus échappe en justice à la démolition, malgré des irrégularités dans le permis de construire.

Dès la fin des années 1980, le FN se pose en adversaire déclaré de ce lieu de culte. En 1987, on peut lire « Inch’Allah ! Dans vingt ans, c’est sûr, la France sera une république islamique » sur une affiche anonyme (imprimée par Jean-Pierre Stirbois). Une autre, plus confidentielle, suit. Comme la précédente, elle met en avant les signes visibles de ce que le parti d'extrême considère comme une « menace islamique », mosquée, minaret et voile religieux


Le FN aborde la question de l’immigration sous plusieurs angles dont un essentiel : sa visibilité. Pour Jean-Yves Le Gallou, l’islam n’est pas seulement une religion, c’est aussi un « ensemble de pratiques sociales qui tendent de s’imposer à l’ensemble de la société et (...) à remettre en cause une partie de l’identité française ». Pour l’idéologue de la « préférence nationale », l’islam rend « visible » les immigrés et, de ce fait, rend visible l’immigration. Dans son livre programme de la présidentielle de 2012 Pour que Vive la France, Marine Le Pen va dans le même sens lorsqu'elle avance qu'il est « désormais interdit de considérer que la France, ce sont aussi les clochers et les cathédrales par héritage, et que l’irruption soudaine dans notre paysage de signes prosélytes tels que les mosquées cathédrales ou les minarets ne sont pas nécessairement souhaitables ».

Après une parenthèse d'une vingtaine d'années, la propagande du FN réinvestit le thème de l’islamophobie à partir du printemps 2010. Ce faisant, Marine Le Pen marche sur les plates-bandes d’un de ses ennemis politiques : Bruno Mégret. Le mouvement de l'ancien numéro 2 du FN, le MNR, n'a cessé d'exploiter le thème de la « menace islamique ». Voici l'affiche du MNR pour la présidentielle de 2002
Le FN entend mettre un terme à la visibilité de l'islam par l'interdit. La présidente du FN s'est déjà prononcée pour l'interdiction dans l'espace public, notamment, du voile religieux porté par certaines femmes musulmanes et de la djellaba. La ligne politique du parti de Marine Le Pen, fondée sur le rejet de l’islam, assimilé en tant que culture et religion à un danger, dénonce ce qu'elle considère comme des « signes religieux ostentatoires ». Dans un entretien à Zaman France (avril 2013), Marine Le Pen précise un peu plus certaines de ses positions : « Il y a toujours eu des musulmans en France. Mais la majorité des musulmans sont arrivés ces trente dernières années. Je ne peux que regretter que cette immigration se fasse sur la base d’une radicalisation religieuse. Or, la multiplication du voile dans les rues n’est pas un simple effet de mode. (...) Il n’y a pas de signes ostensibles dans la religion catholique. Il y a des religieux qui portent l’habit mais c’est autorisé par la loi de 1905. Les Français se sentent agressés dans leurs habitudes. Les voiles, les exigences sur les lieux de prière, les demandes de nourritures spécifiques… tout ça est en contradiction avec notre culture ».

Et de conclure : « Par conséquent, ce n’est ni l’islam qui pose problème ni même son exercice mais c’est sa visibilité ».

Francetvinfo

Les Pays-Bas identifient 30 suspects de crimes de guerre parmi les réfugiés

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Les autorités néerlandaises ont identifié 30 suspects de crimes de guerre, dont 10 Syriens, parmi les dizaines de milliers de réfugiés ayant demandé l’asile dans le pays en 2015, a affirmé lundi le ministère de la Justice et de la Sécurité.

Les services de l’immigration ont enquêté sur 170 personnes, a indiqué le secrétaire d’Etat en charge du dossier, Klaas Dijkhoff, dans une lettre adressée au parlement après des questions sur le sujet par des députés.

La convention de Genève qui définit les droits des réfugiés prévoit une clause d’exclusion - l’article 1F - «quand il existe de sérieuses raisons de croire que les personnes se sont rendues coupables de crimes de guerre, crimes contre l’humanité ou de graves crimes non politiques», a précisé M. Dijkhoff.

Un an plus tôt, les services néerlandais avaient mené un nombre similaire d’enquêtes et avaient conclu qu’une cinquantaine de personnes étaient suspectes.

La question des réfugiés divise les Pays-Bas, qui ont accueilli une nombre record de réfugiés l’an dernier, avec 58.880 demandes sur l’année, soit près du double du nombre de demandes déposées en 2014.

Dix des suspects sont d’origine syrienne alors que les autres sont originaires de l’Érythrée, du Nigeria, du Soudan et de la Géorgie, a souligné M. Dijkhoff.

Vingt d’entre eux ne peuvent être renvoyés chez eux à cause de guerres, notamment, ou de menaces de traitements inhumains, comme le prévoit l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme.

Le débat néerlandais sur la pire crise migratoire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale profite au Parti pour la liberté (PVV) du populiste Geert Wilders, plus populaire que jamais alors que se rapprochent les élections législatives de 2017.

Plusieurs manifestations violentes ont eu lieu contre des projets de centres d’accueil pour les réfugiés, obligeant notamment la police à procéder à des tirs de sommation dans le village de Geldermalsen, dans l’ouest du pays.

Afp via Libération

Un rapport du Conseil de l’Europe déplore la « banalisation » du racisme en France

Des experts du Conseil de l’Europe se sont inquiétés mardi 1er mars de la « banalisation » des discours racistes en France. Ils dénoncent aussi un accroissement des actes xénophobes, antisémites et islamophobes.

Selon les données du ministère de l’intérieur, les violences associées à ces préjugés ont augmenté de 14 % entre 2012 et 2014, dont 36 % pour celles relevant de l’antisémitisme. Dans leur rapport, les spécialistes de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI) dénoncent également l’homophobie et les discriminations anti-Roms.

« Le discours de haine, de par sa banalisation dans la sphère publique, demeure un sujet de préoccupation », a commenté le secrétaire général de l’organisation paneuropéenne, Thorbjorn Jagland. Il a appelé les responsables politiques à s’abstenir « de tenir des propos qui stigmatisent des groupes déjà vulnérables et attisent les tensions dans la société française ».

« Conception restrictive de la laïcité »

L’ECRI cite le cas du député et maire de Cholet, Gilles Bourdouleix, qui avait affirmé en 2013, lors d’une altercation sur un terrain agricole occupé illégalement par des gens du voyage : « Hitler n’en avait peut-être pas tué assez. »

Le texte évoque aussi une persistante alarmante des discours islamophobes, notamment chez des dirigeants comme la présidente du Front national Marine Le Pen, qui a comparé les prières de rue à l’occupation allemande en décembre 2010, ou le maire Les Républicains de Meaux Jean-François Copé, qui a évoqué des « voyous » musulmans qui auraient arraché un pain au chocolat à un jeune au motif « qu’on ne mange pas pendant le ramadan », en octobre 2012.

La Commission déplore également des décisions prises « au nom d’une conception restrictive de la laïcité » et pouvant être « perçues comme sources de discrimination », comme exemple celle en 2015 du maire de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret, de supprimer les menus sans porc des cantines scolaires.

« Circonstance aggravante »

Les experts européens demandent par ailleurs aux autorités de « clarifier » la réglementation concernant l’accompagnement de sorties scolaires par des mères d’élèves portant le voile. En décembre 2013, le Conseil d’Etat avait jugé son interdiction illégale. Mais la circulaire qui précisait cette prohibition n’a pas été abrogée, si bien que « des incidents de même nature se reproduisent régulièrement », insiste l’ECRI.

L’organisation demande aussi de légiférer pour que le racisme ou l’homophobie constitue « une circonstance aggravante de toute infraction pénale ordinaire ». Une réforme promise à plusieurs reprises l’an dernier par le président François Hollande.

Quant aux Roms, les responsables politiques française doivent leur accorder une domiciliation administrative, même s’ils n’ont pas de résidence stable, afin de ne pas entraver leur accès « aux droits de base », notamment à la scolarisation de leurs enfants.

L’ECRI déplore enfin une inflation des discours haineux sur Internet et les réseaux sociaux, « malgré les efforts des autorités pour endiguer ce phénomène ». Le même phénomène a été observé lors des manifestations contre l’instauration du mariage homosexuel, début 2013.
 

Cameroun : Un correspondant de RFI jugé pour complicité de terrorisme

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Un correspondant camerounais de Radio France International (RFI), Ahmed Abba, interpellé en juillet 2015, a comparu pour la première fois lundi devant le tribunal militaire de Yaoundé sous l’accusation de »complicité de terrorisme ».

Il lui est reproché d’être le complice de deux membres du groupe islamiste nigérian Boko Haram, qui mène des attaques en territoire camerounais. Le ministère public l’accuse aussi d’avoir « manqué d’avertir » les autorités quand il a eu connaissance d’ »activités de la secte Boko Haram« .

islamisme.fr

lundi, 29 février 2016

Démantèlement de la "jungle" de Calais: 40 cars de CRS sur place

            

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L'évacuation de la partie sud de la "jungle" de Calais a débuté ce lundi matin. Quarante cars de CRS sont sur place tandis qu'une vingtaine de personnes, épaulée de deux bulldozers démontent peu à peu les abris.

A l'issue de l'arrêté d'expulsion validé par le tribunal administratif de Lille jeudi, l'évacuation de la partie sud de la "jungle" de Calais a débuté ce lundi matin. Quarante cars de CRS sont actuellement sur place selon nos informations.

Une présence musclée justifiée par Fabienne Buccio, préfète du Pas-de-Calais, afin de sécuriser l'évacuation de la partie sud de la "jungle". Une activiste no border britannique a été interpellée lors de cette opération, d'après les indications de deux sources policières.

"Les gens regardent leurs abris être détruits"

Deux bulldozers ainsi qu'une vingtaine de personnes d'une entreprise privée mandatée par l'Etat sont en charge de démonter une vingtaine d'abris située sur une zone de 100 mètres sur 100 encadrée par des CRS, mettant les détritus dans une benne. "On a dit au gens "vous avez une heure pour partir. Vous allez soit dans les containers, soit dans un CAO (centre d'accueil et d'orientation), soit dans les tentes bleues de la zone Nord" mais elles sont dans un état épouvantable. Les gens regardent leurs abris être détruits." confie Maya Konforti de l'association L'auberge des migrants. 

Pour le moment, les lieux communautaires construits par les migrants comme l'église, la mosquée ou encore l'école ne seront pas démolis. "C'est ce que l'Etat a promis mais la préfète avait promis de ne pas détruire l'église et la mosquée sur la bande des cent mètres et pourtant elle l'a fait. Nous avons du mal à faire confiance, d'autant que s'il n'y a plus de réfugiés pour se servir de ces endroits, à quoi ça sert?" regrette Maya Konfori. 

Amaigrir le plus grand bidonville de France "Entre 800 et 1000 personnes" vivent sur cette partie de la "jungle" selon la préfecture, 3.450 selon les associations. Les autorités avaient précisé que la mise en exécution ne serait pas immédiate, le but étant toujours de convaincre les migrants de partir pour être "mis à l'abri" dans des centres ouverts en France. Déçues par la décision de justice, certaines associations n'avaient pas hésité à saisir le Conseil d'Etat ce jeudi, sans résultat. La plupart d'entre elles ont jugé les solutions de relogement proposée par l'Etat, insuffisantes. Les centres d'accueil prévus ne peuvent accueillir que 1 000 migrants, tandis que le bidonville de Calais en compterait 3 à 5 fois plus.

A.-F. Lespiaut

 Source : Bfmtv

 

L’immigration clandestine arrivant par la Grèce triplera en 2016

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Le ministre grec de la politique migratoire, Yiannis Mouzalas, affirme que 22 000 « réfugiés et migrants » se trouvent actuellement en Grèce.

 

Un chiffre qui devrait selon lui tripler au mois de mars

Toujours selon le ministre ils devraient en effet être en 50 000 et 70 000 d’ici un mois. Plusieurs facteurs expliqueraient cette hausse. Sous le double effet des contrôles aux frontières et des quotas mis en place unilatéralement par les pays des Balkans, la Grèce se retrouve une impasse pour bon nombre des migrants qui cherchent à rejoindre les pays européens les plus accueillants. 6 pays de l’espace Schengen ont rétabli provisoirement — mais pour combien de temps ? — les contrôles à leurs frontières. L’Autriche a décidé la semaine dernière de limiter l’accès à son territoire. Elle ne laisse plus rentrer que 80 demandeurs d’asile par jour et laisse transiter 3 200 personnes. La Macédoine refuse depuis une semaine l’accès aux Afghans et renforce les contrôles pour les Syriens et les Irakiens.

Jean-Yves Le Gallou

Source : La gauche ma tuer



Xavier Raufer explique la réalité des attentats

 

Source : Terre et Peuple

«Holocauste», «Islam», «Israël»... Jean-Marie Le Pen va publier son abécédaire

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Le patriarche, qui n'exclut pas de fonder un mouvement satellitaire au FN, devrait faire paraître son «livret» courant 2016. Il y évoquera l'«Holocauste», l'«Algérie» et les «arabes».

Il est loin d'avoir dit son dernier mot. Expulsé du Front national après plusieurs mois d'une âpre bataille politico-familiale avec sa fille, le fondateur du parti, Jean-Marie Le Pen, semble avoir conservé toutes ses capacités de nuisance. Après avoir récemment fait parler de lui en relançant la menace de la création d'un mouvement satellitaire au FN, le patriarche a joué une nouvelle carte ce week-end: il a annoncé la publication prochaine d'un abécédaire qui s'annonce déjà sulfureux.
Pourtant dans une logique de réconciliation avec Marine Le Pen, le «Menhir» pourrait anéantir le peu de chances qu'il lui reste de réintégrer un jour le mouvement qu'il a fondé, dont il est toujours le président d'honneur. «C'est un travail d'édition qu'on m'a demandé à partir de l'alphabet: 24 convictions sur A, B, C, D, E, F, ... Voilà, c'est une espèce de livre. Un livret, disons», s'amuse-t-il devant les caméras du «Supplément» de Canal +, qui a révélé l'information dimanche.


Un visuel, filmé par la chaîne cryptée, permet d'avoir une première idée du contenu de ce brûlot: «A comme Algérie, Arabes ou Afriques (sic), B comme Bicamérisme, Bible ou Bibliothèque, C comme Chômage, Combat ou Chirac, D comme Détail ou Décadence, E comme Europe, Étranger ou Enseignement, F comme FN ou Fascisme, G comme Guerre ou Gouvernement, H comme Histoire, Holocauste ou Hollande, et enfin I comme Islam ou Israël», peut-on notamment y lire.

Voir la séquence, isolée par Le Lab d'Europe 1:


Le Pen Abécédaire

Arthur Berdah

Source : Le Figaro

Islam et esclavage

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Si l’on ignore tout des pratiques économiques et sociales de la préhistoire (et qu’il est peu probable que l’on en connaisse jamais grand-chose), l’on sait que toutes les sociétés antiques connues ont été fondées sur l’esclavage des prisonniers de guerre et des peuples soumis par droit de conquête ainsi que sur la servitude des débiteurs insolvables. C’était notamment le cas des Arabes et des Juifs de la Péninsule arabique quand Mahomet vint au monde, l’an vers 570, à La Mecque (Watt, 1958).

S’il faut en croire le Coran, Mahomet a beaucoup admiré Moïse et Jésus de Nazareth. Hélas, il a adopté la tradition esclavagiste moïsaïque, en la remodelant, et s’est détourné du commandement d’amour général du Christ.

Si le Deutéronome fait des peuples vaincus les esclaves naturels du peuple hébreu, le Lévitique ordonne de libérer les esclaves juifs (pour dettes) lors de l’année sabbatique, tandis qu’il n’est pas prévu de libérer les esclaves razziés lors d’une guerre.

Pour les esclaves « frères de race » (les Juifs), les choses se sont aggravées dans la seconde moitié du 1er siècle avant Jésus-Christ, quand Hillel l’ancien, le « bon pharisien », a proposé la clause du prosbul (ou prosbol : à l’époque d’Hillel, on ne notait pas les voyelles dans les écrits rédigés en hébreu ou en araméen, chacun est donc libre d’écrire ce mot à sa guise). Selon cette clause, lors de l’année sabbatique (soit, tous les sept ans), les biens prêtés et les esclaves qui avaient accepté cette clause, du fait de l’ampleur de leur dette ou de leur incurable stupidité, passaient sous l’administration du Sanhédrin de Judée (ou du tribunal juif provincial pour les Juifs de la diaspora), puis étaient rendus, l’année suivante, à leur propriétaire.

Mahomet a été formel : aucun musulman, aucun Croyant en Allah, ne peut être l’esclave d’un autre musulman (ce qui réalise un progrès par rapport à la religion juive), mais pour les autres (prisonniers de guerre non exterminés après une victoire, individus capturés lors d’un rezzou, famille d’un apostat ou d’un homme qui a combattu l’islam), il n’est pas prévu d’affranchissement, tout au plus une rançon, s’il s’agit d’un riche chevalier (sourate 47).

Par ses sourates 2, 6, 16, 24, 29, 30, 31, 33, 47, le Coran légalise l’esclavage (Chebel, 2007, non exhaustif). Il est précisé, in sourates 6 et 33, que l’esclave féminine doit satisfaire toutes les exigences de son maître. Toutefois, les relations homosexuelles sont absolument prohibées, ce qui n’empêche nullement qu’elles n’aient été fort pratiquées par les maîtres et les gardes-chiourmes sur les Européens des bagnes du Maghreb (Davis, 2003) et de Turquie.

Il est important de noter qu’en terres d’islam (le Dâr al-Islam), les dhimmis, en pratique dépourvus de droits civiques, pressurés d’impôts et soumis à de multiples vexations, ne sont pas des esclaves, mais des individus simplement « inférieurs » (Fattal, 1958).

L’esclavage des VII-XIXe siècles conservera les deux caractéristiques initiales, la juive et la musulmane, enrichie d’un apport de très mauvais chrétiens (coptes, monophysites éthiopiens, catholiques et réformés de toutes les variétés à l’exception des quakers).

Il a existé, en Afrique ou en provenance de ce continent, trois courants esclavagistes. Les bons auteurs n’insistent guère que sur la Traite négrière vers les Amériques, ce qui est une façon fort réductrice de considérer le phénomène, à la fois dans les dates et dans les effectifs.

A – La Traite vers les Amériques


C’est la seule qui soit connue des auteurs consensuels. L’on y trouve, parmi les trafiquants, des Juifs et des chrétiens, mais aussi des musulmans.

Les estimations des Noirs razziés par des « rois nègres » et vendus à des négociants musulmans, juifs ou plus rarement chrétiens établis sur les côtes d’Afrique occidentale varient entre 10 et 12 millions. En fait, les deux estimations chiffrées recouvrent des réalités différentes.

Environ 10 millions d’esclaves sont arrivés d’Afrique dans les trois Amériques (Antilles, colonies anglaises d’Amérique du Nord puis USA, colonies néerlandaises, espagnoles et portugaises d’Amérique du Sud), mais il en était parti d’Afrique environ 12 millions entre le milieu du XVe siècle et le début du XIXe (Folhen, 1998 ; Eltis, 2008).

L’énorme mortalité de la traite transatlantique, évoquée par les Lumières françaises du XVIIIe siècle, a été amplement confirmée par les études modernes. Entre mutineries, naufrages et destructions de navires lors des guerres opposant divers États européens, on évalue la mortalité au sixième des captifs (Eltis, 2008). On ne peut en faire porter la responsabilité que sur les organisateurs chrétiens et juifs, le rôle des vendeurs musulmans s’arrêtant aux côtes d’Afrique occidentale.

Le « commerce triangulaire » est effectivement européen. Les vaisseaux partent de Bristol et de Liverpool (c’est le port prédominant de la traite au XVIIIe siècle, in Petré-Grenouilleau, 2004), de Rotterdam, de Bordeaux (où la famille juive Gradis domine la traite au dernier siècle de l’Ancien Régime), accessoirement de Copenhague, de Nantes et de La Rochelle. Ces navires sont chargés de tissus et d’articles de pacotille destinés à satisfaire, moins les vendeurs arabes qui exigent du numéraire, que les Noirs razziant des Africains.

Repartis, avec soutes et entrepont bondés d’esclaves, ils affrontent l’Atlantique pour atterrir aux Antilles ou à Newport (Rhode Island) où la famille juive Lopez domine, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la vente des esclaves destinés aux plantations de l’Est de l’Amérique du Nord (l’esclavage est interdit au Canada français), ou encore dans les ports de Curaçao ou du Brésil : Isaac da Costa, juif portugais, et sa famille dominent le trafic d’Amérique du Sud (Raphael, 1983).

En ce XVIIIe siècle, six millions d’Africains arrivent dans les Amériques (dont 42 % sont transportés par des Anglais, 28 % par des Portugais, 18 % par des Français, 12 % par des néerlandais et des Danois, in Daget, 1990).

Mais, il ne faut pas oublier la réduction en esclavage des Amérindiens, à l’initiative d’un gouverneur français de Saint-Domingue en 1503 (Daget, 1990), largement imité par les gouverneurs des colonies espagnoles et portugaises, en dépit des initiatives des Jésuites pour éviter cette ignominie. De même, il serait malhonnête de ne pas signaler qu’en 1746, après leur victoire de Culloden, les Anglais ont vendu des milliers d’Écossais des Highlands, comme esclaves, aux Bahamas et à la Barbade (Henninger, 2010).

Ce trafic de chair humaine commence très tôt à révolter certaines consciences. Dès la fin du XVIIe siècle, les quakers de Grande-Bretagne et d’Amérique du Nord ont vainement tenté d’apitoyer leurs concitoyens. En fait, les premières condamnations sont venues de l’Église catholique. Si un mauvais pape, Nicolas V (Tommaso Parentucelli), ignorant probablement tout des écrits de saint Justin, père de l’Église, et répudiant la doctrine de charité du Christ, a autorisé en 1454 les rois du Portugal à déporter des Africains pour leur colonie brésilienne (en échange de leur baptême systématique), d’autres pontifes ont condamné l’esclavage, sans aucune ambiguïté (in Sévillia, 2003) : Paul III (en 1537), Pie V (en 1568), Urbain VIII (en 1639), Benoît XIV (en 1741).

Vers 1750, les Lumières de France prennent le relais : Montesquieu, Diderot, Jean-Jacques Rousseau, Louis de Jaucourt, suivis des prêtres Guillaume Raynal et Henri Grégoire, à la fin du siècle. Leur combat n’aboutira qu’à une tentative mort-née d’abolition de l’esclavage, durant le règne de la Convention Nationale.

B – La Traite d’Afrique noire vers le Maghreb et la piraterie barbaresque

Qu’elle soit transsaharienne ou méditerranéenne, cette traite, exclusivement musulmane celle-là, porta sur 9 à 10 millions d’humains, des Africains, mais aussi des Européens (Austen, 1987 ; Davis, 2004).

Entre 8 et 8,5 millions de Noirs ont été razziés dans les bassins du Tchad et du Niger, puis exportés à pied, enchaînés, à-travers le Sahara, vers les cités du Maghreb, avec une mortalité d’environ 1,5 million d’êtres humains lors des transferts, entre les VIIe et XIXe siècles (Austen, 1987 ; Petré-Grenouilleau, 2004), alors que l’esclavage avait disparu du Maghreb christianisé avant l’invasion musulmane.

Entre 1,2 et 1,3 million d’Européens (des hommes, pour 90 % d’entre eux) ont été réduits en esclavage, entre 1530 et 1830 (Davis, 2004). Ils étaient soit les victimes de raids de vaillants guerriers musulmans sur les cités et les villages non ou mal défendus des zones côtières d’Ibérie, de Provence, de Sicile et d’Italie méridionale, soit des navigateurs dont les navires de pêche ou de commerce avaient été attaqués par des « pirates barbaresques » du Maroc et d’Algérie, ces derniers n’ayant été neutralisés que grâce à l’intervention militaire française de 1830. Les Arabes d’Alger et d’Oran exportaient des esclaves « roumis » vers le Soudan (Mali, de nos jours).

Jusqu’à présent, aucune repentance ne s’est manifestée, à ce propos, du côté de Salé ou de Rabat, ou en provenance d’Oran ou d’Alger. Cela ne saurait tarder, de la part d’individus qui se sentent très concernés par ce concept… à moins que, comme on l’a constaté pour le racisme ou les génocides, la repentance ne soit une notion à géométrie variable.

C – La Traite d’Afrique orientale

Elle fut à la fois juive, copte, monophysite éthiopienne et majoritairement musulmane, pour les trafiquants, quasi-exclusivement musulmane pour les acheteurs. Elle a porté sur environ 8 millions d’humains, avec une mortalité en cours de transport d’environ 100 000 Noirs (Petré-Grenouilleau, 2004).

Les bassins de rapt étaient la Nubie (ou Soudan égyptien), l’Éthiopie et les royaumes de Somalie, la région des grands lacs d’Afrique centrale. Les captures étaient organisées par des roitelets noirs ou le négus éthiopien. Les négociants étaient des musulmans de Khartoum, de Mogadiscio et de Zanzibar, qui dispersaient leurs prises vers les Comores et les Mascareignes, vers la Péninsule arabique, vers l’Égypte (où ils étaient revendus par des musulmans, des Juifs et des coptes), vers le littoral libyen, ainsi que vers le Pakistan, l’Insulinde et la Malaisie.

Des Juifs installés en Égypte assuraient la fourniture en esclaves de la Perse, où ces trafiquants étaient appelés Rhadanites (Heers, 2003).

Musulmans et Juifs, d’Alger et du Caire, n’hésitaient pas à châtrer des esclaves pour en faire des gardiens de harem ou des prostitués mâles (Heers, 2003), en dépit des interdits coraniques sur l’homosexualité.

Si l’on additionne les deux dernières traites, en très grande partie musulmanes pour trafiquants et acheteurs – des traites si rarement citées par les auteurs bien-pensants –, l’on arrive à un chiffre approximatif de 16 à 17 millions d’êtres humains victimes de rapt à des fins d’esclavage : c’est nettement plus que le total de la Traite des Noirs vers les Amériques.

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C’est d’Europe qu’est venue la campagne pour l’abolition de l’esclavage et ce sont les Européens qui l’ont interdit partout où ils ont dominé : en terres musulmanes aussi bien qu’en Éthiopie, où la victoire italienne de 1936 fut suivie de la fin de l’esclavage (les derniers négus n’avaient interdit que l’esclavage des Éthiopiens, mais ils poursuivaient la politique de razzia des Noirs étrangers à leur empire et l’exportation, fort rémunératrice, de ces esclaves en terres d’islam).

Après un premier essai en février 1794, les gouvernants français n’ont interdit la pratique de l’esclavage dans les possessions coloniales qu’en 1848. Mais il est bon de rappeler que le Code Noir de 1685 affranchissait au moins en principe tout esclave dès qu’il mettait le pied sur le territoire métropolitain. Les Britanniques avaient interdit la traite dès 1807, puis abolirent l’esclavage dans leurs colonies par un vote du Parlement en 1833, la date d’application étant fixée au 1er janvier 1835.

Abraham Lincoln en fit autant, à la date du 1er janvier 1863, en pleine guerre de Sécession. L’application de ce décret présidentiel attendit la fin du conflit, soit l’année 1865. Au Brésil, l’esclavage ne fut aboli qu’en 1888 (Petré-Grenouilleau, 2004).

En terres d’islam, l’esclavage disparut rapidement avec la colonisation par l’homme blanc. Toutefois, il fallut attendre 1922 pour l’obtenir au Maroc, simple protectorat français, alors que le sultan-calife de l’Empire ottoman l’avait aboli en 1876.

En Arabie saoudite, où les Wahhabites avaient chassé, de 1926 à 1932, les chérifs de La Mecque, l’esclavage fut très florissant dès les années 1920 ; la pratique n’en fut officiellement abolie qu’en 1968.

L’esclavage a repris en Mauritanie après la décolonisation française et ne fut déclaré hors la loi qu’en 1980, mais il fallut renouveler l’avis à la fin de la décennie 1990, et l’on considérait qu’au début du XXIe siècle, il existait encore environ 100 000 esclaves dans ce pays (Delacampagne, 2002).

En 2003, un rapport présenté devant l’Organisation des Nations Unies (un organisme dont l’efficacité n’échappe à personne) faisait état d’environ 20 millions d’esclaves adultes et de dix à quinze fois plus d’enfants esclaves (Petré-Grenouilleau, 2004). Aucune mesure ne fut prise contre les États esclavagistes de fait, dont les représentants nièrent tous la réalité du phénomène et hurlèrent leur parfaite bonne foi, s’indignant d’une accusation « colonialiste ».

De nos jours (Chebel, 2007), il semble que l’esclavage soit florissant au Pakistan oriental (Bengladesh), en Arabie saoudite et dans les Émirats arabes, ainsi que dans les États du Sahel où le prosélytisme et le terrorisme islamistes progressent d’année en année, pour la plus grande gloire d’Allah, le Tout-puissant et le miséricordieux.
 
* R. Austen : African economic history, Currey, Londres, 1987
* M. Chebel : L’esclavage en terre d’islam. Un tabou bien gardé, Fayard, 2007
* S. Daget : La Traite des Noirs, Éditions Ouest-France, Rennes, 1990
* R. C. Davis : Christian slaves, muslim masters. White slavery in the Mediterranean, the Barbary coast and Italy, 1500-1800, McMillan, New York, 2003 (en réalité la traite des esclaves européens se poursuit jusqu’en 1830 en Algérie et jusqu’au milieu du XIXe siècle au Sahel)
* C. Delacampagne : Histoire de l’esclavage. De l’Antiquité à nos jours, Librairie Générale de France, 2002
* D. Eltis : The trans-atlantic slave trade database, Emory University, 2008 (en libre lecture sur le Net)
* A. Fattal : Le statut légal des non-musulmans en pays d’Islam, Institut Catholique de Beyrouth, 1958 (consultable dans les facultés catholiques de France et de Belgique)
* C. Folhen : Histoire de l’esclavage aux États-Unis, Perrin, 2007
* J. Heers : Les négriers en terre d’Islam, Perrin, 2003
* L. Henninger : Révolution militaire et naissance de la modernité, Krisis, N° 34, juin 2010, p. 58-75
* O. Petré-Grenouilleau : Les traites négrières, essai d’histoire globale, Gallimard, 2004
* M. L. Raphael : Jews and judaism in the United States. A documentary history, Behrman, New York, 1983
* J. Sévillia : Historiquement correct. Pour en finir avec le passé unique, Perrin, 2003
* W. M. Watt : Mahomet à La Mecque, Payot, 1958
 
Docteur Bernard Plouvier
 

Lundi 14 mars : 7e cérémonie des Bobards d'or

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Procès de Redoine Faid, braqueur « repenti »

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Il se disait braqueur repenti. Il comparaîtra mardi devant la cour d’assises de Paris pour tentative de braquage en état de récidive aux côtés de 7 autres personnes. Redoine Faid est soupçonné d’être le cerveau de l’opération commando qui projetait d’attaquer un fourgon blindé le 20 mai 2010. Projet avorté qui s’est achevé en fusillade au cours de laquelle la policière municipale Aurélie Fouquet a perdu la vie. […]

[..] A désiré plus que tout cette « ascension sociale dans le monde de la délinquance« . Et s’y est attelé tôt, « en autodidacte », certifie-t-il. La légende qu’il s’est fabriquée dit qu’à six ans, il volait déjà des chariots de bonbons chez Cora. Qu’à neuf, il dévalisait avec son frère l’école maternelle de Creil où la fratrie Faid a grandi. Et qu’un peu plus tard, il cambriolait des magasins. 80, selon ses estimations. […]

Le psychiatre qui a expertisé Redoine Faid le décrit comme un homme « doué pour la manipulation« . « C’est un prédateur social, il utilise les qualités de sa personnalité – charme, charisme, intelligence… – pour contrôler les autres et obtenir ce qu’il souhaite« .

En 2013, le détenu modèle de la prison de Sequedin a refait la une de l’actualité. Une évasion spectaculaire, violente, explosive. Sa fin de cavale, un peu moins : au bout de six semaines, il s’est fait cueillir dans son sommeil dans un B&B Hôtel de Pontault-Combault. Trois années en arrière, Redoine Faïd jurait pourtant devant les caméras à qui voulait l’entendre : « S’échapper de prison, aujourd’hui, c’est impossible« . Parole de braquo.

Source : islamisme.fr

En Norvège, les soldats d’Odin et d’Allah se font face

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Les musulmans norvégiens ont créé l’organisation les Soldats d’Allah destinée à faire face au groupe d’autodéfense islamophobeles Soldats d’Odin, dont plusieurs membres ont patrouillé les rues de villes norvégiennes le week-end dernier.

"Face à l'activité mécréante de l'organisation les Soldats d'Odin, nous avons décidé de créer le groupe les Soldats d'Allah qui patrouillera désormais les rues des villes norvégiennes, notamment celles de la ville d'Oslo, dans le but d'empêcher le mal de se produire et d'encourager les gens à faire le bien", ont expliqué les Soldats d'Allah, cité par le site Local.

Pour le moment, la police norvégienne, poursuit le site, n'a pas encore réagi à cette déclaration. Toujours est-il que l'ancienne ministre norvégienne de la Culture, Hadia Tajik, a de son côté dénoncé l'activité des deux organisations, tout en soulignant que la "police est la seule institution en droit de patrouiller les rues et de recourir à la force en cas de nécessité".

Les Soldats d'Odin (Odin est le dieu de la guerre dans la mythologie nordique, ndlr) ont patrouillé le week-end dernier les rues de villes norvégiennes, montrant que le mouvement apparu en Finlande essaime en Europe du Nord à la faveur de la crise migratoire.

Plusieurs dizaines d'hommes, certains vêtus de bombers noirs frappés d'un logo censé représenter un casque de viking, se sont rassemblés samedi soir dans des villes comme Stavanger, Drammen et Kristiansand.

Le groupe, qui a aussi des ramifications au Danemark et en Suède, est calqué sur un mouvement proche de l'extrême-droite fondé l'an dernier en Finlande.

M. Alte, un ancien des groupes islamophobes Norwegian Defence League et Pegida, a toutefois affirmé qu'"il représente tout le spectre politique" et qu'il vient en aide à tous, sans distinction.

A Drammen, la police a contrôlé samedi les membres de la patrouille pour relever leur identité et vérifier qu'ils n'avaient pas d'armes. A Kristiansand, les "soldats" n'ont été autorisés qu'à distribuer du café et des pâtisseries.

Dans un rapport annuel publié le 9 février, les services de renseignement norvégien (PST) ont estimé que "la menace des milieux d'extrême droite s'accroît en Norvège" à la faveur de la crise migratoire.

Tous contre "l'extrême droite"! Avec les islamistes de Daech alors?

"Suite à l’annonce de l’implantation des “Soldats d’Odin” en Norvège depuis la Suède, les islamistes du pays ont annoncé la création d’une milice islamiste en charge d’assurer la progression de l’islam dans le pays.

Le Daily Mail s’en fait l’écho :

Les islamistes ont formé une milice dénommée “Les Soldats d’Allah” en Norvège en réponse à l’arrivée controversée des Soldats d’Odin. Ils ont présenté des uniformes arborant le drapeau de l’État Islamique. La nouvelle organisation, basée à Oslo, s’est donnée le nom de “Jundullaah” et a patrouillera dans les rues. Elle a été créée afin de contrer le groupe d’autodéfense affiliée à l’extrême-droite “Les Soldats d’Odin” qui s’est récemment développé en Scandinavie depuis la Finlande".

Source : Le salon beige

La Turquie parle à l'Etat islamique : "Où t'es, grand frère ? Là où je t'ai dit ?"

"Des policiers turcs ont eu des échanges téléphoniques avec un important membre du groupe jihadiste Etat islamique (EI). C'est ce qu'affirme le quotidien turc Cumhuriyet, cité mercredi par le site Europe 1.

"Où es-tu, grand frère ? Là où je t’ai dit ?". Ces bribes de conversations publiées par le journal turc dans son édition de lundi "constituent une nouvelle preuve de la collaboration entre le groupe jihadiste et la police turque à la frontière entre la Syrie et la Turquie", explique Europe 1, qui souligne que les documents sont issus d’une enquête en cours, à Ankara, sur des citoyens turcs qui ont rejoint les rangs de Daech (acronyme arabe de l'EI).

Le responsable au sein du groupe terroriste serait un certain "Mustafa Demir, présenté comme un membre (....) chargé de l’acheminement de bombes depuis la Syrie vers la Turquie", ajoute Europe 1.

Le jihadiste s’adresse à un officier turc qui lui dit être, avec ses camarades policiers, "dans le champ de mines" et l’appelle à le rejoindre immédiatement, poursuit le site. "Viens ici, de ce côté, les hommes sont ici", indique le policier. "OK grand frère, j’arrive. C’est cet endroit où j’ai donné une voiture au lieutenant Burak ?", répond Demir".

Source : Le salon Beige

Dimanche 24 avril, près de Lille : 4e Journée régionale de Synthèse nationale

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Source : Synthèse Nationale

« Génération salafiste » : les enfants voulus de la République

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« Le salafisme, courant ultraconservateur de l’islam […], ses fidèles revendiquent une pratique […] qui remonte au temps du Prophète, il y a 1.400 ans, adeptes d’un islam rigoriste, littéraliste du Coran. Pourtant, la plupart de ces imams condamnent la violence armée. » Ainsi « Envoyé spécial » a-t-il présenté, le 25 février, son reportage, effectué en 2012 et 2013, intitulé « Génération salafiste ». Introduction conclue par : « Leurs pratiques sont-elles compatibles avec la République ? »

En aucun cas pour le libraire, dont la boutique regorge de livres islamiques, qui explique au reporter que « vous, vous avez une loi, nous, on en a une autre ; les deux ne peuvent pas se mélanger […]. Et dire que Sarkozy-Hollande-Valls-Cazeneuve et consorts clament à qui mieux mieux tout le contraire ! » « Mais là, on est en France », lui fait remarquer le journaliste. Justement. Il paraît que les salafistes cherchent à partir sous des cieux plus cléments. En terre islamique. Mais, parbleu, qu’est-ce qui les retient encore en France ? C’est bête, le journaliste n’a pas pensé à le leur demander.

En aucun cas pour Abdel, père algérien et mère australienne, fervent pratiquant qui a renié les femmes et l’argent, « des trucs qui servent à rien », aujourd’hui… en détention pour trafic de stupéfiant. Son souhait, en 2013 ? Partir en Algérie parce qu’il n’a pas choisi d’être français. Et les défenseurs de l’abrogation du droit du sol sont montrés du doigt !

En aucun cas pour Jessica, père cubain et mère marocaine, fière de sa burqa, qui, tout en ne se revendiquant pas salafiste, adhère sans exception à tous les préceptes du Coran et des hadiths, même quand ils lui promettent l’enfer parce que les femmes seraient grandement « médisantes ». Son idéal, à Jessica ? Vivre « dans l’adoration d’Allah », au Yémen ou, mieux, en Arabie saoudite, « là où elle sera libre ». On ne rit pas ! Au fond, salafiste prétendument non violent ou pas salafiste du tout, l’islam, il n’y a pas à tortiller, c’est l’islam !

En aucun cas, non plus, pour toutes ces sortes de femmes « enburqanées », qui se plaignent de l’école laïque, de ses chants en général et ceux de Noël, en particulier, qui félicitent une petite fille de quatre ans pour avoir clamé, en classe « C’est Allah, le chef » et s’offusquent de la punition de la maîtresse. Qui redoutent, si elles restent ignorantes de l’islam, « d’entrer en mécréance sans le savoir », par exemple de voter ou signer l’acte de leur mariage. Et dire que des suffragettes ont sacrifié leur vie pour l’obtenir, le droit de vote ; quel progrès !

Enfin, les pratiques musulmanes – la charia, quoi – ne sont pas non plus compatibles avec les valeurs de la République, selon les prêcheurs de la centaine de mosquées salafistes. Des « psalmodieurs », comme les appelait presque affectueusement le progressiste Bernard Cazeneuve, au Sénat, il y a peu – qui récusent toute lecture interprétative du Coran, autant que tous les livres « qui ramènent le doute ». L’islam doit être « préservé de toute ambiguïté », l’islam, « c’est la science religieuse ». Contradictoire ? Un peu, tout de même ! L’islam, selon la vision du polytechnicien et écrivain Gilles Cosson, interviewé par TV Libertés, s’assimilerait plutôt à un « astre mort, un trou noir figé dans ses certitudes ». Confirmé, en quelque sorte, par un prêcheur, qui interdit de lire les « ouvrages de l’innovation » ou ceux des « gens de la déviance ». C’est de nous qu’il parle. Sympathique, ce garçon !

Des hommes et des femmes, très jeunes et, sans doute, pour l’écrasante majorité d’entre eux nés en France, se tourner vers la plus rétrograde mais aussi la plus vigoureuse et prosélyte des religions traduirait l’échec de l’intégration ? Plutôt l’éclatante et effrayante réussite des politiques menées depuis plusieurs décennies, conjuguant culpabilisation et haine de tout ce qui fait français avec l’encouragement à revendiquer ses origines et ses convictions religieuses. Et à les imposer.

Génération salafiste, Abdel, Jessica et les autres, des cobayes, purs produits de l’expérience Génération multiculturelle et laïque. Multiculturalisme, laïcité ? Que du pipeau !

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire

Rendons à César ses arabesques

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Rendons à César… ses César ! La cuvée 2016 nous prouve (ouf !) qu’en France la diversité est célébrée et que le monde du spectacle ne s’est pas « droitisé », bien arc-bouté sur sa gauche malgré des spectateurs qui, quel scandale, votent parfois à 50 % pour le FN…

Vus de l’extérieur mais aussi de l’intérieur par des gens de passage, les Français – du moins ceux de la catégorie la plus « répandue » – passent pour des « racistes », voire (plus grave) pour des « islamophobes ». Or, qu’ont choisi les 4.500 jurés des César – certes noyautés par trois collèges (techniciens, réalisateurs, acteurs) totalisant 60 % des voix, les 40 % restants s’éparpillant entre sept collèges (dont, pourtant, ceux des auteurs, des producteurs, des distributeurs) – ? Eh bien, les représentants de la vie cinématographique phagocytée par l’intelligentsia de la culture n’ont pas hésité un instant à récompenser Fatima, un film qui, après trois petits tours, a fait (incroyable score) 161.945 entrées (7.712 par jour). Fatima l’a emporté face à Marguerite, qui a réalisé, en six semaines, 980.161 entrées (23.337 par jour). Ne parlons pas d’un autre film français mais si vulgairement enfantin, Les Nouvelles Aventures d’Aladin, avec le gamin Kev Adam, plusieurs semaines en tête, resté huit semaines en salles et ayant engrangé 4.362.560 entrées, soit 77.903 par jour, soit dix fois plus que Fatima… C’est dire le courage des jurés impartiaux des César. Applaudissons-les debout ! Comme la France !

Croyez-vous que si, cette année, une équipe cinématographique – assurément déclarée par la profession « complètement déjantée » – se mettait à proposer, produire, réaliser, commercialiser un film sur la tragédie vécue par une famille de paysans dans laquelle le père se suiciderait et la mère et le fils reprendraient l’élevage ou la production de lait malgré les tracasseries décidées par l’Europe, les contrôles administratifs de l’État français, les interdictions sanitaires répercutées par le préfet du coin… Croyez-vous que, même en prenant des comédiens amateurs jouant leur propre vie – comme ce fut le cas avec Fatima -, avec des noms fleurant bon le terroir normand, breton, auvergnat, picard ou autre… Croyez-vous que ces mêmes jurés voteraient en faveur d’un film portant comme titre un prénom tel que Florence, comme Foresti, l’hôtesse de la soirée des César ? Assurément oui !

À moins qu’ils ne veuillent confirmer leur attachement à la diversité en récompensant un film sorti le 17 février : La Vache (déjà 48.392 entrées par jour). D’autant que ce film a été réalisé par Mohamed Hamidi et qu’il réunit Fatsah Bouyahmed, Jamel Debbouze et, accessoirement, Lambert Wilson… Et qu’en outre le synopsis est des plus tentants pour nos jurés des César : « Fatah, petit paysan algérien, n’a d’yeux que pour sa vache Jacqueline, qu’il rêve d’emmener à Paris, au Salon de l’agriculture. » Donc, inutile de faire un film sur le malheur des paysans. Tout est déjà dans La Vache !

À propos de vache et de Salon de l’agriculture, pourquoi ne pas donner le César du meilleur acteur de la tragi-comédie « La Vache et le Président », tournée en décors naturels le 27 février et aussitôt projetée sur tous les (petits) écrans de France, à François Hollande ! Non ? En plus, lui aussi aime bien la diversité…

Jacques Martinez

Source : Boulevard Voltaire

 

Il est temps de qualifier de génocide ce que subissent les chrétiens d’Orient

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Deux ONG étatsuniennes, In Defense of Christians et les Chevaliers de Colomb (Knights of Columbus) ont lancé, le 22 février, une pétition intitulée Stop the Christian Genocide (Halte au génocide des chrétiens) destinée, notamment, à faire pression sur le gouvernement Obama pour qu’il reconnaisse formellement que les atrocités commises contre les chrétiens d’Orient portent un nom : génocide. Le secrétaire d’État John Kerry tergiverse. On le comprend, car reconnaître officiellement que les chrétiens d’Orient subissent un génocide, c’est s’engager non seulement à combattre ceux qui le perpètrent mais aussi ceux qui en soutiennent directement ou indirectement les auteurs. Beaucoup d’État occidentaux, empêtrés dans des sujétions financières ou géopolitiques avec les pétro monarchies, y sont rétifs. Raison de plus pour soutenir cette pétition qu’on peut signer ici  (près de 30 000 signataires ce dimanche matin). Pour appuyer cette pétition, les deux organisations ont réalisé une courte vidéo qu’elles diffusent, comme publicité, sur les chaînes de télévision aux États-Unis. Elle est très efficace et a notamment pour intérêt de montrer que plusieurs candidats à l’investiture pour la présidentielle, républicains ou démocrate, ne craignent pas de qualifier de génocide les atrocités commises contre les chrétiens d’Orient. Voici cette vidéo.

christianophobie.fr

Saïd Boulahtit, nouveau président de la grande mosquée

Saïd Boulahtit, 49 ans, vient d’être élu samedi président de la grande mosquée de Strasbourg, par son conseil d’administration. Il succède à Ali El Jarroudi qui a démissionné de ses fonctions pour des raisons professionnelles et familiales.

Chef d’entreprise, le nouveau président a occupé le poste de secrétaire général de la GMS et a accompagné le bureau exécutif depuis le 10 octobre 2013.

Il souhaite « vivement restructurer la grande mosquée afin d’en faire une véritable institution, qui sera dotée de compétences et de moyens financiers pour pouvoir mener à bien ses missions. »

Dna.fr