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mercredi, 15 juin 2016

Dès maintenant, retenez cette date : Le 2 octobre 2016

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Davantage de renseignements ici

Son mari l’a égorgée et a presque décapité sa petite fille de 13 mois: "Noura était un rayon de soleil, toujours souriante"

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Son mari l’a égorgée et a presque décapité sa petite fille de 13 mois : ce que dit le dossier à dix jours du procès.

Quand les enquêteurs lui ont demandé comment il avait égorgé sa femme et quasi décapité sa petite fille de 13 mois Samira, Saad a répondu qu’il avait procédé "comme on égorge un mouton". Et quand il a fallu préciser, Abdullah Saad a dit que cela consiste à "saigner l’animal sans le décapiter, juste pour le sacrifice". À l’autopsie, le légiste de Nivelles a dû indiquer pourtant que la tête de l’enfant ne tenait plus au corps que par des lambeaux de peau et de muscles. Bref, quasi-décollation.

Autant dire qu’elle sera rude, la tâche des avocats Hamid El Abouti et Yannick De Vlaemynck pour éviter la perpétuité au Syrien de 35 ans qui sera jugé dans dix jours par la cour d’assises de Nivelles pour les assassinats de sa femme Noura Horiya, 23 ans, et de leur fille Samira qui, quelques instants plus tôt, jouait par terre avec sa maman, près du séchoir à linge. Le drame, au domicile du couple rue du Bon Bateau à Wavre, date du 17 décembre 2013. On connaît maintenant la vérité. L’atroce, la monstrueuse vérité.

Saad soupçonnait sans preuves sa femme d’infidélité. Tout serait parti d’une discussion où Noura lui aurait demandé si "Dieu pouvait accorder son pardon à une femme adultère". Saad a voulu savoir si elle le trompait ou l’avait trompé. Noura n’a jamais cessé de répondre que non mais, dit-il, "je voyais dans ses yeux qu’elle mentait".

Deux ans et demi d’enquête n’ont pas permis d’identifier un éventuel amant. Abdullah Saad, qui a cherché, n’a trouvé personne. Mais il en était convaincu et convaincu aussi que la petite Samira n’était pas de lui. Au final, on n’a pas trouvé d’amant et l’ADN a prouvé par contre après coup que Samira "était sa fille à 99,99999 %."

Avant d’arriver en Belgique en 2007, Saad fut chauffeur d’officier dans les services syriens d’El Assad. Sur le double égorgement, il explique : "J’ai égorgé Noura du premier coup en la saisissant par les cheveux avec la main gauche tout en passant le couteau (lame courbe de 17 cm) plusieurs fois dans sa gorge. Alors, Samira est venue vers moi. Elle ne pleurait pas. J’ai passé le couteau deux fois dans son cou. Elle a encore fait quelques petits pas puis est tombée".

Deux ans plus tôt, le parquet et l’Office des étrangers s’étaient opposés au mariage. On savait que Saad cherchait "une femme à marier". Sur recours, le couple s’était finalement marié le 28 avril 2012 à Wavre.

Puis Saad a écoulé les bijoux en or du mariage. Sa logique ? "Je l’avais répudiée puisqu’elle était infidèle. Donc je reprenais la dot." Et s’est acheté du whisky, deux canettes de William Lawson : "J’avais entendu dire que ça permettait d’oublier".

Les enquêteurs lui ont parlé des crimes d’honneur. "Ça n’existe pas dans ma région (Syrie). J’ai tué Noura parce que je l’aimais très fort. Je n’ai pas accepté ce qu’elle a fait (quand bien même, mais rappelons que rien n’a été prouvé) . L’honneur n’est pas du tout intervenu dans ma décision de la tuer et de tuer Samira."

Noura portait le voile. Le légiste a émis l’avis que Saad l’a arraché pour "accéder plus facilement à la région cervicale".

Ses proches décrivent Noura comme "un rayon de soleil, toujours souriante". Et Samira : "Elle est née le 7 novembre 2012 à Ottignies. Son entourage était unanimement heureux de l’accueillir. Samira est décrite comme une enfant souriante, dont la courte existence se déroulait sans problème particulier".

Et dire que Saad est cet homme, à ce stade présumé innocent, qui fit la une de l’actualité l’an passé quand la justice a failli le libérer (DH des 7 et 8 mai 2015), à la suite d’un vice de procédure relevé par ses avocats.

Gilbert Dupont

Source : dhnet.net

 

Besançon : un barbecue sur le monument aux morts

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C’est un triste spectacle qui s’offrait ce jeudi matin au pied du monument aux morts des Glacis. « On passe là à pied chaque matin pour se rendre à notre travail. Il y avait eu visiblement des gens qui avaient fait un barbecue sur la pierre du monument aux morts, c’était plein de cendres », rapporte un couple de commerçants de la rue de Belfort.

À 9 h 30 ce matin, deux employés du service propreté de la ville finissaient d’enlever les reliefs sinon d’une soirée en plein air du moins d’une tentative de cuisson d’un gros rouleau de viande kebab. Viande qui avait visiblement commencé à être grillée sur des cartons à moitié consumés, le tout laissé sur place avec un épais parterre de cendres. Outrés et émus tout comme les commerçants qui avaient découvert les détritus abandonnés à proximité des gerbes de fleurs déposées mardi devant lors d’une cérémonie, les deux agents municipaux ont tout enlevé. Reste que le socle du monument est souillé, le nettoyeur à haute pression ne suffira pas à son nettoyage. « Il faudra un sablage pour qu’il retrouve son aspect », souligne un agent.

« C’est scandaleux, je condamne avec la plus grande fermeté ces agissements. J’espère surtout que les caméras de vidéosurveillance nous permettront de retrouver les auteurs. En tout cas, je dépose une plainte », indique Jean-Louis Fousseret.

Si c’est la première fois que la pierre du monument aux morts sert de plancha, le site a déjà attiré des cortèges de mariages dont les participants se prennent en photo sur place. Le parc environnant et la vue sur la ville sont certes fort plaisants mais le site est un lieu de mémoire de recueillement et d’hommage aux morts des guerres.

Y.A.

Source : L'Est républicain

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Trump veut « suspendre l'immigration » de pays ayant un passé de « terrorisme »

Le candidat républicain à la Maison Blanche a proposé ce lundi d’interdire l’entrée aux Etats-Unis des personnes provenant de pays liés, selon lui, à un risque terroriste contre les Etats-Unis ou ses alliés, sans préciser le périmètre ou les conditions exactes de cette suspension. 

« Nous avons autorisé la famille du tueur à venir ici »

« Quand je serai élu, je suspendrai l’immigration en provenance de régions du monde ayant un passé avéré de terrorisme contre les Etats-Unis, l’Europe ou nos alliés, jusqu’à ce que l’on comprenne pleinement comment mettre fin à ces menaces », a-t-il déclaré lors d’un discours à Manchester, dans le New Hampshire, au lendemain de l’attentat d’Orlando qui a fait 49 victimes.

« Nous ne pouvons pas continuer à laisser entrer des milliers et des milliers de personnes dans notre pays, dont beaucoup pensent de la même façon que ce tueur sauvage », a-t-il dit en évoquant le tueur d’Orlando, Omar Mateen, né aux Etats-Unis de parents afghans. « La seule raison pour laquelle ce tueur se trouvait en Amérique est que nous avons autorisé sa famille à venir ici », a-t-il déclaré.

En décembre dernier, après les attentats de Paris et de San Bernardino, Donald Trump avait proposé de fermer temporairement les frontières aux musulmans. Cette sortie avait provoqué un tollé y compris parmi de nombreux membres du parti républicain.

Source : Boulevard Voltaire

Le profil du tueur de Magnanville réveille les demandes d'enfermement préventif à droite

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A chaque attaque, les mêmes réflexes. Passé un temps de compassion de plus en plus court, les critiques visant le "laxisme" du gouvernement se sont mises à pleuvoir après la mort de deux policiers, tués à Magnanville (Yvelines) par un jeune homme de 25 ans se revendiquant de l'Etat islamique.

Larossi Abballa, originaire de Mantes-la-Jolie, avait déjà été jugé et condamné en 2013 à trois ans de prison, dont six mois avec sursis, pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes" en lien avec le Pakistan. Fiché S, le suspect était théoriquement dans les radars des services de renseignement qui n'ont donc pas pu ou su anticiper son geste. Un profil qui a immédiatement réveillé les partisans à droite et à l'extrême droite de mesures d'enfermement préventif visant toutes les personnes présumées proches de l'islamisme radical.

Sur Itélé, le secrétaire général adjoint des Républicains Eric Ciotti a d'emblée ressorti sa proposition d'assigner de manière préventive en centre de rétention tous les individus fichés par les renseignements. "Ces personnes doivent être placées en centres de rétention" au nom d'un "principe de précaution", martèle le député des Alpes Maritimes qui estime à "environ un millier" les personnes identifiées par la DGSI (direction générale de la sécurité intérieure) présentant "une dangerosité forte".

"La notion de dangerosité terroriste doit entrer dans notre loi pour prévenir les crimes des tueurs du radicalisme islamique", s'est enflammé sur son compte Twitter le député apparenté FN Gilbert Collard, après avoir dénoncé un "gouvernement de lâches incapables".

Egalement partisan d'un enfermement préventif des individus fichés, le président LR de la région Rhône-Alpes-Auvergne Laurent Wauquiez a appelé à l'action, tout comme la députée des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer.

La présidente (LR) de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, également députée des Yvelines, a elle-aussi demandé l'ouverture de ces "centres de rétention" en Ile-de-France."Maintenant, c'est à François Hollande et à Manuel Valls de nous dire ce qu'ils vont faire. Je leur dis que je pense que la riposte contre ces terroristes doit monter d'un cran, là maintenant, tout de suite", a-t-elle déclaré également sur iTÉLÉ, se disant "à la disposition" de l'exécutif.

Pour l'ancien premier ministre François Fillon (LR), "le meurtrier, déjà condamné pour participation à une filière djihadiste, aurait dû être mis hors d’état de nuire". "Les condamnés pour terrorisme doivent faire de la prison ferme, sans aucun sursis ou mise à l’épreuve !", a affirmé dans un communiqué le candidat à la primaire à droite.

Dans un communiqué de presse, le président de Debout la France Nicolas Dupont Aignan affirme de son côté que "le gouvernement et le président de la République portent une importante part de responsabilité dans ce qui est arrivé". Le candidat à la présidentielle réclame, entre autres, "l’assignation à résidence immédiate en territoire éloigné des djihadistes de nationalité française, connus des services de renseignement".

Plus prudent, le président des Républicains Nicolas Sarkozy ne réclame pas de mesures de rétention mais affirme que "notre niveau de vigilance doit être adapté sans délai".

Le Conseil d'Etat opposé à la rétention arbitraire

Après les attentats de novembre 2015, François Hollande avait accepté de soumettre à l'avis du Conseil d'Etat la requête des Républicains visant à créer des centres de rétention censés accueillir des suspects. La haute autorité administrative avait alors écarté cette hypothèse, rappelant que dans un Etat de droit, "toute détention doit être décidée par l’autorité judiciaire ou exercée sous son contrôle".

Le gouvernement avait également envisagé la possibilité d'enfermer dans des centres de rétention uniquement les personnes ayant déjà été condamnées pour des actes de terrorisme. Le Conseil d'Etat n'avait pas totalement exclu ce scénario, tout en posant une condition rendant de fait la mesure inopérante à court terme: seuls les condamnés postérieurement à la publication de la loi pourraient être concernés.

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a indiqué que "plus de cent individus représentant une menace pour la sécurité des Français" ont été "arrêtés depuis le début d'année 2016".

Geoffroy Clavel
 

A Vénissieux, l'extension illégale de la mosquée sera rasée

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Cela fait plus de 20 ans que la mosquée Salam de Vénissieux dispose illégalement d'une extension de 27m2.

Cet été, à l'occasion d'une fermeture pour travaux du lieu de culte des Minguettes, sa démolition sera opérée.

 Au total, 98 000 euros seront dépensés par le propriétaire Alliade et la Ville de Vénissieux pour démolir le site, et mettre aux normes le reste du bâtiment qui comprend deux salles de prière et un local associatif pouvant accueillir jusqu'à 240 personnes.

 La commission de sécurité avait récemment rendu un avis défavorable pour ce site construit en 1974.

 En décembre dernier déjà, la mosquée Bilal avait été rasée pour des raisons de sécurité.

Source : mlyon

Un complot d’extrême droite ? Vraiment ?

Le « coup » du « terroriste d’extrême droite » arrêté en Ukraine me semble un peu cousu de fil blanc. Je sais bien qu’il existe aussi des dingues à droite et il est, bien sûr, possible qu’il s’agisse bien d’un terroriste d’extrême droite.

Mais, d’abord, je suis particulièrement dubitatif sur la notion « d’extrême droite ». En général, quand on parle d’extrême droite, on veut désigner le nazisme qui s’est toujours considéré comme d’extrême gauche – et qui l’était effectivement puisqu’il était révolutionnaire et socialiste.

Ensuite, cet événement arrive fort opportunément et sans que quiconque puisse vérifier quoi que ce soit sur la réalité de l’éventuelle menace. Ni le potentiel « terroriste », ni le groupe au­quel il serait rattaché ne sont connus. Tout juste a-t-on vu circuler un prénom, mais on sait que les médias et la police changent volontiers les prénoms des suspects pour éviter les « amalgames »…

De toute évidence, le pouvoir prépare un vaste coup de filet – ou, au moins, une vaste opération de propagande – contre les milieux de « l’ultra-droite ».

Or, il y a deux solutions. Soit on parle de « l’ultra-droite » pour désigner quelques skinheads. Auquel cas tout ce remue-ménage concerne, au plus, quelques centaines de personnes.

Soit – et je crains que ce soit plutôt ce que les « officines » ont en tête – on « mouille » dans « l’ultra-droite » tous ceux qui sont, disons à la droite d’Alain Juppé (dont je rappelle qu’il est favorable à un gouvernement LR-PS pour « sauver la république » dans l’hypothèse d’un nouveau « 21 avril »…). Cette fois, cela ferait quelques millions de personnes dont pratiquement aucune n’est violente !

Mais, surtout, ce qui est particulièrement choquant, c’est de dénoncer à grands cris un complot d’extrême droite, sur lequel personne n’a la moindre information, alors qu’aujourd’hui même, la gauche radicale tire en toute tranquillité sur les forces de l’ordre.

Pour mémoire, je rappelle que nous sommes sous le régime de l’état d’urgence. Plusieurs manifestations ont été interdites pour cette raison. Mais les manifestations violentes, elles, sont, non seulement tolérées, mais encouragées par plusieurs personnalités et partis de l’actuelle majorité.

Décidément, la gauche se moque du monde. Incapable de faire régner l’ordre, incapable de lutter contre le terrorisme islamique, incapable même de contrôler les milices d’extrême gauche, elle préfère concentrer son action sur de nébuleux complots d’extrême droite…

Source : les 4 vérités

Bruxelles veut vingt millions de migrants légaux en plus des illégaux !

Communiqué de presse de Gilles Lebreton, député français au Parlement européen

L’Union européenne ne tire jamais les leçons de ses échecs. Alors qu’elle subit une véritable submersion migratoire que la pseudo- digue de l’espace Schengen est incapable d’arrêter, elle ne trouve rien de plus pressé que d’organiser une voie d’immigration légale.

Le 7 juin, le commissaire Avramopoulos a en effet présenté à Strasbourg une réforme de la « carte bleue » européenne créée en 2009. Destinée à attirer en Europe les étrangers qualifiés dont les entreprises auraient prétendument besoin, cette « carte bleue » n’a jusqu’à présent guère été utilisée par les Etats. Avramopoulos a donc expliqué qu’il comptait l’améliorer pour inciter les Etats à y recourir davantage.

L’objectif clairement affiché par la Commission de Bruxelles est de compléter l’immigration subie – sans doute pas assez nombreuse à son goût – par une sorte d’immigration choisie. Il s’agit officiellement de remédier ainsi au déficit démographique de l’Allemagne et de quelques autres Etats européens.

Mais curieusement, lors de sa conférence de presse Avramopoulos n’a donné aucun chiffre pour cette nouvelle voie d’immigration. Un journaliste italien lui a alors demandé si la carte bleue était bien destinée à accueillir « vingt millions au moins de migrants ». Un peu gêné, car il aurait manifestement bien voulu noyer le poisson, Avramopoulos a répondu : « Oui (…). L’Europe aura besoin de bras, aura besoin de migrants. D’où cette politique (…). Le chiffre est celui que vous avez cité mais il va peut-être augmenter, qui sait ? »

Il y a tout juste un an, le même Avramopoulos évoquait le chiffre de cinquante millions de migrants. Dans l’intervalle, le Front national en France et le FPO en Autriche ont enregistré des succès électoraux spectaculaires. La Commission a désormais peur de ceux qu’elle appelle les « populistes » et n’ose plus faire preuve de la même arrogance qu’auparavant.

Elle a bien raison d’avoir peur. En 2017, son immigrationnisme fou sera relégué au magasin des antiquités grâce à l’accession de Marine Le Pen à la présidence de la République !

Source : Front National

"Identité", "religion" et "culture" de nouveau en débat à droite

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Paris - "Identité", "religion", ou encore "culture"... A cinq mois de la primaire, ces thématiques resurgissent dans le débat à droite laissant apparaître des divergences.

L'ancien chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy a fait la semaine dernière un discours présenté par ses troupes comme "fondateur" dans lequel il défend vigoureusement "l'identité française" et la France "pays chrétien" qui doit être "respectée par ceux qui veulent y vivre".  

Lui qui avait mis en place en 2007 un ministère de l'Immigration mais surtout de "l'Identité nationale", un intitulé très décrié à gauche à l'époque, enfourche de nouveau ce cheval de bataille. Mais certains dans ses rangs ne sont plus sous le charme. 

"On n'est plus en 2007, ni en 2012", a lâché l'ancien patron de l'UMP Jean-François Copé après ce discours. Également candidat à la primaire de la droite, et en froid avec l'ancien chef de l'Etat pour cause d'affaire Bygmalion, il a proposé de rendre obligatoire à l'école "le lever du drapeau, la Marseillaise et l'uniforme".  

Il avait d'ailleurs déjà proposé le port de l'uniforme en 2012 dans son livre "Un manifeste pour une droite décomplexée".  

Alors la primaire à droite passera-t-elle forcément par la case identité nationale '  

"Nicolas Sarkozy pense que la France n'a jamais été autant à droite" et a "un besoin d'expression de valeurs de droite forte", relevait récemment un de ses soutiens. Entre la thématique de l'autorité "au sens large" (sécurité, immigration, identité..) et celle de l'économie, l'ancien chef de l'Etat juge qu'en 2017 "ça se jouera plus sur le premier thème que sur le second". 

Autre sarkozyste qui a pris ses distances, Frédéric Lefebvre, aussi candidat à la candidature, n'est pas du même avis. Il a ainsi reproché au président de LR de "flatter les bas instincts" quand il parle de la France comme "pays chrétien". 

- Surnommé "Ali Juppé" -

Une critique qui semble rejoindre celle du numéro deux du CFCM (Conseil français du culte musulman), Abdallah Zekri, qui trouve que Nicolas Sarkozy va "plus loin que le FN" et "attise le feu".  

"Nous sommes d'abord des laïcs", a lancé pour sa part Valérie Pécresse, proche de Fillon mais qui n'a pas annoncé qui elle soutiendrait pour la primaire des 20 et 27 novembre. 

Nicolas Sarkozy a aussi profité de son discours pour critiquer "les accommodements raisonnables" et "l'identité heureuse" promues par Alain Juppé, favori des sondages dans la course à la primaire. Celui-ci a plusieurs fois fait référence à ce concept québecois "d'accommodements raisonnables" avec les minorités, un concept parfois controversé, qu'il traduit volontiers par "solutions de bon sens" à pratiquer au quotidien. 

Dans un billet de blog publié quatre jours après le discours de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé persiste et dit "refuser d'avoir l'identité malheureuse, frileuse, anxieuse, presque névrotique". "Pour moi, identité ne rime pas avec exclusion ni refus de l'autre. Je veux faire rimer identité avec diversité et unité: respect de notre diversité, affirmation de notre unité", écrit-il.  

Il a aussi redit dimanche soir sur TF1 son souhait d'un pacte avec les responsables musulmans. Et son refus du communautarisme. "De ce point de vue, Nicolas Sarkozy a raison, encore que cela ne résume pas l'ensemble du problème de l'identité aujourd'hui", a-t-il ajouté. 

Protestant à cette occasion contre la "propagande" faite à son encontre sur les réseaux sociaux, notamment par la +fachosphère+ qui le surnomme "Ali Juppé", il a expliqué que cette campagne ne le fera "pas vaciller". "Quand on veut avoir une position un peu équilibrée et qui ne tombe pas dans les extrêmes, immédiatement on est caricaturé", a-t-il regretté. 

Un autre candidat à la primaire, Bruno Le Maire, ne délaisse pas ce terrain lui non plus. Il parle très régulièrement d'un combat pour la "culture" française mais pas de "l'identité" -- l'une "ouvre" et l'autre "enferme" explique-t-il -- et il ne cache pas qu'il n'est pas d'accord avec le concept d'"accommodements raisonnables".

Source : L'Express 

Larossi Abballa avait partagé une vidéo pro Etat Islamique le 12 juin sans être arrêté.

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La page Facebook du meurtrier de Magnanville  est toujours active. On voit qu’il a partagé dimanche la vidéo d’un cheikh salafiste  expliquant, en s’appuyant sur le fondateur du wahhabisme Abdel Wahhab (1703-1792), que les militants de l’Etat Islamique sont de vrais musulmans et qu’il faut les défendre contre l’alliance interdite avec les non musulmans  “polythéistes” de la coalition qui les combattent. Déjà condamné pour participation à une filière terroriste pakistanaise en 2013, ce genre de vidéo sur son profil public, avec son vrai nom, aurait dû pousser la police à une surveillance plus étroite.

Les livres djihadistes de Abdel Wahhab sont présents, outre les librairies musulmanes, jusqu’ à la Fnac comme nous l’avons constaté le 26 avril dernier Fnac Les Halles.

Le groupe Facebook qui a partagé cette vidéo, “Retour au Tawid” compte 19 696 membres et en gagne de nouveaux rapidement à cause de sa promotion par le terroriste Abballa.

Dans une autre publication le groupe “Retour au Tawid” explique qu’il n’est pas autorisé, lorsque deux factions musulmanes se combattent, de s’allier avec des mécréants s’ils sont les plus puissants, une façon de soutenir l’Etat Islamique contre la coalition internationale:

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Dans une autre publication, la page Facebook soutient les djihadistes qui détruisent les statues antiques, représentant un paganisme honni:

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Avec presque 20 000 membres, on comprend que l’Etat Islamique soit loin d’avoir épuisé ses réserves de djihadistes potentiels en France. Facebook censure avec beaucoup plus de diligence les pages nationalistes. La police française devrait aussi s’intéresser aux membres salafistes de ce groupe…

Observatoire de l’islamisation- 14 juin 2016

Source : islamisation.fr

Un commandant américain arrêté pour avoir menacé de tuer des musulmans dans une mosquée

Russell Thomas Langford, un commandant dans la réserve de l’armée américaine a été arrêté pour avoir menacé de tuer des musulmans dans une mosquée.

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L’homme a approché un aumônier musulman, lui montrant une arme à feu et menaçant de faire sauter la mosquée située en Caroline du Nord.

La police a découvert plusieurs armes à feu, et des munitions dans sa voiture.

Source : Fdebranche

Afghanistan : vive inquiétude sur le sort de la militante catholique enlevée

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L’Agence Fides consacre une dépêche aujourd’hui à l’affaire de la militante catholique enlevée à Kaboul dans la nuit du 9 au 10 juin, et que j’ai signalée ici. Les nouvelles ne sont pas rassurantes.

Une profonde préoccupation règne au sein de la société civile suite à l’enlèvement, le 9 juin dans la zone de Qala-e-Fatullah (Kaboul), de Judith D’Souza, 40 ans, militane des droits fondamentaux. Judith D’Souza, ressortissante indienne de religion catholique, travaillait pour l’ONG Aga Khan Foundation à Kaboul en tant que consultant technique depuis juillet 2015 […] Judith D’Souza est originaire de Calcutta et a fréquenté les écoles et universités catholiques. A compter de l’an 2000, elle a travaillé activement aux questions de discrimination sexuelle, de pauvreté et de conservation environnementale avec différentes organisations. Avec la Fondation Aga Khan, Judith D’Souza travaillait à Kaboul à des activités de recherche et de développement de stratégies d’émancipation des femmes. « L’enlèvement de Judith D’Souza démontre non seulement les dangers affrontés par les femmes qui travaillent en Afghanistan, mais également l’échec du gouvernement en ce qui concerne la mise en place d’actions concrètes visant à protéger les femmes menacées » remarque dans un message transmis à Fides l’activiste pour les droits fondamentaux William Gomes. « Nous exprimons notre préoccupation sérieuse pour le sort de Judith D’Souza. Nous croyons que son enlèvement est directement lié à son action pacifique en faveur de la promotion des droits fondamentaux » poursuit-il. La société civile afghane et d’autres ONG internationales, dans une missive envoyée au président de la République islamique d’Afghanistan, Ashraf Ghani, exhortent les autorités civiles à « adopter immédiatement toutes les mesures nécessaires pour sauver Judith D’Souza et garantir son intégrité et sa sécurité physique et psychologique » en lançant « une enquête immédiate, approfondie et impartiale concernant l’enlèvement et en assurant ses responsables à la justice ». Pendant ce temps, en Inde, les communautés catholiques élèvent des prières pour la libération de la jeune femme.

Nous devons joindre nos prières à celles de nos frères indiens.

Source : Agence Fides, 13 juin

Source : Christianophobie.fr

mardi, 14 juin 2016

Samedi 2 juillet : Dieppe dit "STOP à l'invasion migratoire !"

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Source : Synthèse Nationale

Mosquée de Bordeaux : Les mensonges d’Alain Juppé

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Dans un article publié sur son blog le dimanche 12 juin 2016, Alain Juppé, maire de Bordeaux et candidat à la primaire de la droite se plaint des « attaques venimeuses sur les réseaux sociaux », où nombres d’internautes le surnomment « Ali Juppé » ou le «Grand Mufti ». En cause, son soutien actif au projet de grande mosquée à Bordeaux.

Alain Juppé tente de mettre à mal cette réputation qui le dérange (polémique sur le tweet à propos du ramadan) et déclare que cette grande mosquée « n’existe pas et n’existera pas » !

C’est donc un scoop que vient de livrer le maire de Bordeaux, et dont l’imam Tareq Oubrou (photo avec Alain Juppé lors de sa remise de légion d’honneur) aura du mal à se remettre. En effet, soit la position du premier édile vient de changer radicalement, soit celui-ci ment effrontément.

Infos Bordeaux a consacré de nombreux articles à cette affaire, et nous conseillons à nos lecteurs de relire ceux qui y sont consacrés.

Quels éléments sont cependant indispensables à la compréhension de cette affaire. Le 05 août 2015 Médiapart enquêtait sur le sujet : « La construction d’une mosquée de 12 000 m2 reste une question ultrasensible pour les élus (…) S’il s’est, depuis l’origine, favorable au projet de grande mosquée à Bordeaux, porté par un Tareq Oubrou dont il est proche et qu’il estime représenter un islam modéré, Juppé ne souhaite plus s’exprimer sur le sujet ».

En effet, c’est la mairie de Bordeaux qui porte ce dossier depuis plus de 10 ans. Le 21 mars 2005, en conseil municipal, les élus socialistes et UMP votaient déjà le soutien à ce projet.

Depuis, la position n’a jamais variée. Le 10 janvier 2008, Alain Juppé confirmait lors d’un chat sur le journal Le Monde : « Nous sommes en discussion avec la communauté musulmane. Nous avons d’excellentes relations avec ses principaux leaders. J’ai déjà indiqué qu’un terrain leur serait proposé. Ils sont en train d’élaborer leur projet, qui, je l’espère, pourra se réaliser dans les prochaines années».

Alors que les oppositions ne cessaient de grandir au sein de la ville quant à ce projet pharaonique (salle de prière pour 4000 fidèles, 25 salles de classe, bibliothèque, amphithéâtre, salle d’exposition, institut de formation des imams, restaurant … ). Muriel Parcelier, maire adjoint à la Bastide l’avouait en 2012 dans la presse : « Nous avons une volonté ferme d’avancer vers sa réalisation ».

Finalement en septembre 2014, la mairie de Bordeaux annonçait directement dans la presse que la grande mosquée ne verrait pas le jour dans le quartier de la Bastide, mais quai de la Souys, toujours rive-droite.

Alain Juppé déclarait à l’époque au journal Sud-Ouest : « Nous avons pris la décision de déplacer le projet de mosquée sur Garonne Eiffel, sur un site où il n’y a pas de riverains et où des places de parking seront disponibles. Donc il n’y aura plus de problème ».

Enfin, contrairement à ce que répète le maire de Bordeaux, le financement de ce projet sera porté par des fonds étrangers. C’est l’imam de Cenon, Mahmoud Doua, qui le confirmait en mars 2014 au journal Aqui : « L’Azerbaïdjan et le Qatar appuient le Centre Culturel Musulman de Bordeaux ».

Les Bordelais se souviendront de cette phrase prononcée le 12 juin 2016 : « Cette mosquée n’existe pas et n’existera pas ».

Source : Info-Bordeaux

Des salles de prières musulmanes dans des écoles catholiques ?

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Appel à une marche le 25 juin

Des salles de prières musulmanes dans des écoles catholiques ?

Cette idée absurde est en passe de se réaliser en Belgique. Lieven Boeve, directeur général du réseau de l’Enseignement catholique de Flandre (Katholiek Onderwijs Vlaanderen), a proposé d’ouvrir des salles de prières musulmanes dans les écoles catholiques de Flandre. Et l’Archevêque De Kesel a déclaré à la presse que “les Evêques soutiennent complètement les propositions de Lieven Boeve”.

Or cette proposition est en contradiction directe avec la mission d’un enseignement qualifié de catholique qui, comme son nom l’indique, a pour devoir d’instruire les enfants selon la doctrine catholique.

Ouvrir des salles de prières musulmanes dans des écoles catholiques conduira soit à une conquête islamique de certains établissements scolaires dits catholiques mais dont les élèves musulmans sont déjà majoritaires, soit à l’essor du relativisme et du syncrétisme religieux qui servent le plan mondialiste.

Si cette mesure est pour l’instant discutée en Flandre, nul doute qu’elle sera reprise ultérieurement en Belgique francophone, en France et dans le reste de l’Europe car elle correspond à l’attitude générale irresponsable d’une part importante de l’Eglise conciliaire.

Cette nouvelle folie vient confirmer l’utilité des écoles catholiques hors contrat. Mais leur existence en Belgique se révèle extrêmement compliquée. Et en France, elles sont menacées par une proposition de loi déposée par des parlementaires LR ainsi que par un projet de modification par ordonnance de la règlementation en vigueur présenté par le ministre Najat Vallaud-Belkacem.

L’association catholique flamande Pro Familia tente de s’y opposer. Elle organise à Bruxelles, le samedi 25 juin, une “Marche pour l’enseignement catholique” et m’a demandé d’y prendre la parole en français. J’invite tous les Français et les Belges qui le peuvent à me rejoindre à cette marche.

Alain Escada, président de Civitas

Marche pour l’enseignement catholique, samedi 25 juin à 14h, square Frère-Orban à Bruxelles.

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Léo Kersauzie

Source : Mpi

 



Riyad menace l’ONU qui retire l’Arabie saoudite des pays les plus violents avec les enfants

Le secrétaire général de l’ONU l’a déploré lui-même, il a pris la décision de retirer la coalition saoudienne au Yémen d’une liste noire des pays les plus violents avec les enfants suite à des menaces:  «Des enfants qui sont déjà en danger en Palestine, au Sud Soudan, en Syrie, au Yémen et dans beaucoup d’autres lieux tomberont dans le désespoir» en raison de ce retrait, a-t-il dit. Dans cette liste noire sur la persécution des enfants, l’Arabie saoudite figurait aux côtés de l’État islamique, d’Al-Nosra, de Boko Haram, etc.

 

C’est une source diplomatique qui a confié à l’agence Reuters sous anonymat que l’ONU faisait face à «un réel chantage», « à l’intimidation, aux menaces et à la pression» de la part de Riyad .

La source diplomatique a précisé que «des chefs religieux réunis à Riyad » menaçaient d’émettre « une fatwa contre l’ONU en la qualifiant d’antimusulmane ce que signifierait qu’il n’y aurait plus aucun contact avec les membres de l’Organisation de coopération islamique (OCI), aucune relation, aucune contribution, aucun soutien aux projets ou programmes onusiens». l’Arabie Saoudite est le quatrième plus grand donateur à l’UNRWA à l’organisation, avec environ 100 millions de dollars.

Ces allégations ont été démentis par l’Arabie saoudite. Il faut donc croire que cette inscription sur la liste noire n’est qu’une fantaisie de l’ONU, de même que le retrait, et que c’est Ban Ki Moon qui ment… Les crimes de l’Arabie saoudite au Yemen sont passés sous silence en France, même s’il est davantage connu que ce royaume arabe soutient les islamistes en Syrie notamment, où il livre des armes, dont une partie au moins est achetée à la France. Les liens du pouvoir français avec l’Arabie saoudite sont bien connus, de même que le soutien de François Hollande qui fait livrer des armes aux islamistes. 

Pendant ce temps les islamistes, armés par la Turquie et l’Arabie saoudite qui se fournissent en armes auprès de l’Occident, continuent, également, chaque jour, de bombarder la population civile d’Alep. Ceci alors que par ailleurs les USA  soutiennent une coalition contre le siège de l’État islamique situé à Raqqa dans le nord de la Syrie. Cette double attitude de l’Occident au Moyen-Orient est typique de la politique menée depuis les accords Sykes-Picot, en 1916, qui étaient à l’avantage des anglo-saxons et bientôt de la juadaïsation de la Palestine.

Emilie Defresne

Source : Mpi

Défenseur de la lapidation, Hani Ramadan intervient dans une école à Genève

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Hani Ramadan, frère de Tariq Ramadan et directeur du Centre islamique de Genève avait été licencié en 2002 de son poste d’enseignant dans la ville suisse pour avoir notamment défendu la lapidation. Son licenciement avait été suivi d’une indemnité de départ de 255.000 francs suisses, correspondant à 24 mois du dernier salaire qu’il touchait lorsqu’il était encore employé au Département de l’instruction publique.

Mais plusieurs journaux suisses ont révélé qu’Hani Ramadan serait intervenu ces jours-ci dans une classe pour évoquer l’islamophobie. L’intervention s’est faite au Centre de la transition professionnelle de la Coulouvrenière à Genève, devant des élèves de 16 à 17 ans.

Le porte-parole du Département de l’instruction publique (DIP) a déclaré au journal Temps « que l’enseignante a cru bien faire en invitant Hani Ramadan à s’exprimer sur l’islamophobie en classe« . Et d’ajouter que « l’enseignante a été convoquée par sa direction« . Le journal genevois cite une mère d’élève : « Mon enfant a trouvé l’intervenant fascinant et il a souhaité avoir davantage de professeurs aussi intéressants que lui. Comme nos jeunes sont en recherche d’identité, c’est d’autant plus préoccupant« .

Léo Kersauzie

Source : Mpi

Ramadan : le rappel à la loi du maire de Lorette

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La commune de Lorette (centre-est) suscite depuis hier un inhabituel intérêt médiatique. La raison ? Des panneaux lumineux municipaux qui diffuse différents messages parmi lesquels : «Avis: le Ramadan doit se vivre sans bruit» et «La République doit se vivre à visage découvert».

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Les réseaux sociaux se sont emparés de l’affaire, suivis de près par les journalistes.

Omar Belbouab, président du Conseil théologique musulman de la Loire, affirme que «La communauté musulmane se sent heurtée. Le moyen utilisé par le maire pour faire passer son message est disproportionné».

Pourtant, Gérard Tardy, maire de Lorette, et qui n’est membre d’aucun parti, rappelle que ces deux messages sont de simples rappels de la loi et n’ont donc pas de quoi offenser qui que ce soit.

«Les deux messages que j’ai mis en ligne sur nos journaux lumineux ne sont que de simples rappels de la loi à l’attention de notre population. Il n’y a pas de quoi faire une tempête dans un verre d’eau dans la presse». 

Léo Kersauzie

Source : Mpi

Daniel Cohn-Bendit conseille à François Hollande de souhaiter un bon Ramadan aux musulmans

Daniel Cohn-Bendit, cheville ouvrière du désordre moral reconvertie en promoteur du mondialisme, conseille à François Hollande de souhaiter un bon Ramadan aux musulmans et de prendre exemple sur le communautarisme en vigueur dans le monde anglo-saxon…

Léo Kersauzie

Source : Mpi

«Il Giornale joue avec le feu en diffusant Mein Kampf d'Hitler»

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Le directeur du Centre d'histoire de Sciences Po, Marc Lazar, analyse la décision controversée du quotidien italien, dirigé par Paolo Berlusconi, de diffuser l'ouvrage doctrinal du leader national socialiste.

Depuis que les droits de réédition de Mein Kampf sont tombés dans le domaine public, les polémiques fleurissent dans tous les pays d'Europe. Le dernier touché est l'Italie. Le quotidien Il Giornale, propriété de Paolo Berlusconi, le frère de l'ancien premier Ministre, vient de diffuser l'ouvrage doctrinal d'Adolf Hitler.

Matteo Renzi, l'actuel chef de l'exécutif et les représentants de la communauté juive italienne ont aussitôt dénoncé cette décision en la qualifiant de «scandaleuse et de blessante».

L'historien Marc Lazar, directeur du centre d'histoire de Sciences Po, spécialiste de l'Italie, a accepté de donner son éclairage au Figaro.

LE FIGARO. - Comment interprétez-vous la décision d'Il Giornale de diffuser samedi 11 juin Mein Kampf avec leur édition du week-end?

MARC LAZAR. - Je crois que c'est fondamentalement une action commerciale, une opération de marketing. Elle a incontestablement un objectif: celui de susciter des controverses et en même temps, peut-être, de se faire de l'argent. De ce point de vue, c'est condamnable. Et surtout ce journal joue avec le feu.

Est-ce impossible de publier un texte historique qui propage des idées dangereuses?

Ces idées ont eu des conséquences redoutables en Allemagne et en Europe avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Ce n'est pas un texte anodin. Je ne suis pas contre la réédition de Mein Kampf, mais à condition qu'elle soit soumise à la critique historique. Cette dernière version, d'ailleurs, a été publiée avec le concours d'un historien reconnu du fascisme italien, Francesco Perfetti. Je pense que le modèle est celui qui a été adopté en Allemagne, par l'Institut d'Histoire contemporaine de Munich, le plus grand centre d'histoire du nazisme. Les historiens de ce point de vue ont une responsabilité: livrer un travail rigoureux dans toutes les règles de l'art.

Il Giornale précise qu'il fait cela avec l'objectif avoué de «connaître pour rejeter». On peut le croire, car ce quotidien, qui appartient à Paolo Berlusconi, le frère de l'ancien Premier ministre, ne peut être suspecté de la moindre complaisance avec le nazisme, ou d'être antisémite. Il faut rappeler que Berlusconi, à chaque fois qu'il a été au pouvoir, a toujours adopté une attitude fermement pro-israélienne qui d'ailleurs était en rupture avec la diplomatie traditionnellement pro-arabe de son pays. Ce qui est blâmable dans cette affaire, c'est le mode de diffusion. Ce qui est choquant c'est que l'on offre largement Mein Kampf sans avoir demandé l'avis des lecteurs. ce n'est pas la même chose d'aller acheter son journal et de trouver Mein Kampf que de se décider à aller l'acheter dans une librairie classique ou digitale.

L'histoire du fascisme mussolinien rend-elle plus sensible les Italiens à cette publication?

Depuis que ce livre a été diffusé par Il Giornale, il n'y a pas eu de relation entre la diffusion de Mein Kampf, le nazisme et le fascisme. Les premières réactions sont très politiques. Matteo Renzi a condamné fermement cette publication, tout comme la petite communauté juive italienne. Il faut ajouter que Milan vit actuellement une période de campagne municipale. Le Centre gauche a fait remarquer que Il Giornale était le journal qui soutenait le candidat de la droite modérée, Stefano Parisi. Et, bien sûr, ils ont souligné les liens qui existaient entre Paolo Berlusconi et le Centre droit.

Le point de vue historique est à mon sens plus intéressant. Depuis une quinzaine d'années, les spécialistes ont revisité le point de vue traditionnel sur le fascisme et l'antisémitisme. Auparavant on expliquait que le fascisme n'avait pas été antisémite sauf à partir de 1938, avec les lois promulguées par Mussolini, mais que finalement elle n'avait pas eu beaucoup de conséquences et qu'elles étaient le résultat de la contamination nazie. Les recherches ont montré depuis que cette question était plus compliquée. Les historiens ont mis en évidence une véritable composante endogène à l'antisémitisme du fascisme italien.

L'ouvrage d'Hitler a-t-il gardé son pouvoir d'endoctrinement?

Mein Kampf tombe dans le domaine public à un moment précis où en Europe on constate un retour de mouvements populistes. Certains n'ont rien à voir avec le nazisme mais d'autres, comme en Grèce et en Europe centrale, sont très proches. On a l'impression de revivre un épisode tragique de l'histoire. On sait qu'elle ne se répète pas de la même manière mais il y a un contexte politique aujourd'hui de repli, xénophobe, raciste et antisémite qui accentue encore le malaise.

Bertrand Guyard

Source : Le Figaro

La Côte d'Ivoire promet d'éradiquer l'immigration clandestine

La Côte d'Ivoire est déterminée à éradiquer le phénomène de l'immigration clandestine des jeunes, a relevé dimanche à Abidjan un responsable du ministère ivoirien des Affaires étrangères. Le directeur général des Ivoiriens de l'extérieur au ministère des Affaires étrangères, Issiaka Konaté, a dénoncé, lors d'une conférence les dangers de l'immigration irrégulière, disant que la souffrance des candidats à la migration clandestine est "une réalité tangible". "En plus d'une mort certaine à laquelle les candidats à l'immigration clandestine s'exposent, il y a le risque de se faire emprisonner à l'insu de leurs famille et des autorités de leur pays de même que le fait de se voir voler toutes leurs économies", a-t-il alerté.

Source : Lexpression.dz

Initiative de l’UDC contre les juges étrangers: un coup dans l’eau?

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Le texte du parti de la droite dure, actuellement en phase de récolte des signatures, ne tient pas ses promesses et laisse irrésolues d’importantes questions, prévient une étude publiée ce lundi par le laboratoire d’idées foraus

L’initiative de l’UDC contre les juges étrangers ne résout pas les problèmes auxquels elle prétend répondre, selon une étude du laboratoire d’idées foraus – Forum de politique étrangère, qui doit être rendue publique ce lundi à Berne.

Elle n’apporterait pas de réelle clarification à la mise en œuvre, aujourd’hui déjà problématique, d’initiatives telles que celle contre l’immigration de masse acceptée en février 2014, prévoit l’auteur de l’étude, le constitutionnaliste Guillaume Lammers.

L’UDC, qui a lancé son texte en février 2015, a jusqu’au 10 septembre prochain pour déposer les 100 000 signatures nécessaires. L’initiative représente une rupture complète avec des principes largement acceptés du droit international et inquiète déjà les autorités.

Seule la dénonciation d’un traité peut en délier un Etat

Intitulée «Le droit suisse au lieu de juges étrangers (initiative pour l’autodétermination)», elle demande que les initiatives populaires approuvées en votation populaire l’emportent à l’avenir sur le droit international. Au besoin, les traités inconciliables avec le vote sorti des urnes devront être dénoncés.

Pas si simple, détaille Guillaume Lammers. D’abord, il est évident que même si la Constitution prévoit qu’une initiative populaire acceptée par le peuple et les cantons l’emporte sur les accords internationaux, seule la dénonciation en bonne et due forme de ceux-ci peut en délier formellement la Suisse. Par exemple, même si le texte de l’UDC était adopté, les juges de Strasbourg ne pourraient pas en tenir compte pour juger si oui ou non la Suisse respecte la Convention européenne des droits de l’homme.

Il faudrait donc impérativement que Berne la dénonce. Mais l’initiative n’est pas claire sur ce point non plus, dit Guillaume Lammers. En cas de conflit entre une initiative et un traité, les autorités devraient en effet «veiller» à mettre les engagements internationaux en conformité avec la volonté populaire, prévoit le texte, «au besoin en dénonçant les traités concernés».

La volonté populaire difficile à interpréter

Cette clause, avertit l’auteur, ne permettra pas au Conseil fédéral de trancher facilement. Il lui faudra se demander si les citoyens entendaient nécessairement que le traité, s’il ne peut être renégocié exactement dans le sens voulu, devrait être dénoncé. Or il est tout à fait probable qu’une part des électeurs ayant approuvé une initiative n’ont pas souhaité aller jusque-là.

Les «juges étrangers» sont dans le viseur de l’UDC depuis plusieurs années. Le parti critique parfois violemment les juges de la Cour européenne des droits de l’homme et les verdicts qui condamnent la Suisse, en particulier pour l’expulsion de délinquants étrangers.

Avec son initiative d’inspiration souverainiste, la droite dure cherche aussi à influer sur les relations de la Suisse avec l’UE. Bruxelles demande en effet à la Suisse d’accepter des mécanismes institutionnels d’adaptation continue du droit suisse aux normes européennes dans les domaines couverts par des accords bilatéraux.

Les juges de l’UE

Dans ce cadre, l’interprétation des normes européennes devrait être réservée à la Cour de justice de l’UE, cette interprétation s’imposant aux autorités suisses. L’initiative contre les juges étrangers contrecarrerait cet objectif.

Néanmoins, après la défaite le 28 février dernier de l’initiative de «mise en œuvre» pour le renvoi automatique des délinquants étrangers, le parti est tout à coup apparu moins sûr de sa cause sur le thème – très présent dans ce vote –, des juges étrangers et de la primauté de la volonté populaire sur le droit international.

Le nouvel échec de l’UDC sur l’asile, le week-end dernier, a amené plusieurs commentateurs à se demander si le parti allait maintenir son initiative. Sur son blog de L’Hebdo, Johan Rochel, vice-président de foraus, s’est demandé si le parti n’allait tout simplement pas renoncer à déposer son initiative à l’échéance de la date butoir, à la fin de cet été.

Si elle ne croit pas que l’UDC ira jusque-là, Emilia Pasquier, la directrice de foraus, pense que le parti pourrait délaisser son initiative par la suite, pour se rabattre sur les thématiques plus étroitement liées aux relations avec l’UE et aux votations qui pourraient y être liées.

Denis Masmejan

Source : Letemps.ch

Un Saoudien nommé directeur de l'Institut du monde arabe à Paris

 

L'Orient le Jour :

"Un professeur d'université saoudien, Mojeb al-Zahrani, a été nommé directeur de l'Institut du monde arabe (Ima) à Paris, a annoncé samedi l'institution dans un communiqué de presse. Sa nomination, proposée par le Conseil des ambassadeurs arabes à Paris, a été approuvée par le président de l'Ima Jack Lang et son conseil d'administration le 31 mai, indique le communiqué.

De nationalité saoudienne, spécialiste de littérature comparée, M. al-Zahrani dirige actuellement le département des arts libéraux de l'Université al-Yamama, en Arabie Saoudite, après avoir enseigné de nombreuses années à l'Université de Riyad.

L'Ima est une fondation de droit privé dont font notamment partie 18 États de la Ligue arabe parmi lesquels l'Arabie saoudite, le Qatar, l'Égypte ou le Yémen. Sa "vocation est de faire connaître – ou mieux connaître –, aux publics français et européen, l'apport du monde arabe à la civilisation universelle" et de "promouvoir le dialogue entre l'Orient et l'Occident".

Et à part ça, quelqu'un a des nouvelles de "l'islam de France", indépendant, comme chacun sait, des monarchies pétrolières coupeuses de têtes adeptes du wahabbisme pur et dur ?

Source : Le salon Beige

Le voile est le début de la burqa

Benoît Rayski épingle nos politiques "de droite", soudainement (re)devenus très catholiques, mais peu réalistes quant à l'islam. Atlantico :

[...] "Mais il y a chez nous une religion plus jeune, plus dynamique, plus énergique (je refuse d'employer des mots qui fâchent) que d'autres. 

Elle réclame des lieux de culte. De plus en plus grands. De plus en plus nombreux. Elle revendique pour les femmes de son obédience des tenues vestimentaires propres, parait-il, à décourager les convoitises masculines. Elle réclame des repas spécifiques pour les enfants scolarisés. Elle est déjà beaucoup : on la soupçonne de vouloir devenir tout. 

Il s'agit là d'un phénomène totalement dévastateur. Il isole et enferme une partie des habitants de notre pays. Il inquiète et angoisse tous les autres qui se demandent, perdant pied, niés dans leur mémoire, piétinés dans leur histoire où cela va s'arrêter. Et surtout qui va l'arrêter. À droite, on ressent ce désir encore confus. Sarkozy, un intuitif, l'a bien compris. 

L'épiscopat français regarde cette frénésie amoureuse avec circonspection. La République s'est créée et renforcée contre le catholicisme : nos évêques s'en souviennent. Ils ont payé et se tiennent pour cette raison tranquilles, très tranquilles. Ils se trompent. Car ils devraient savoir, eux qui sont si ouverts à l'islam, que plus on est soi-même, plus il est facile d'accepter l'autre. En un mot, il faut des églises fortes pour que les mosquées ne le soient pas trop. 

PS : Quelques mots sur la laïcité qui est brandie à tout bout de champ dans cette affaire. Telle qu'elle se décline, c'est oui au voile et mollement non à la burqa. Foutaises : le voile est le début de la burqa."

Source : le salon beige

Nigéria : une chrétienne assassinée par des musulmans à Kano

 

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Bridget Agbahime, âgée de 74 ans et épouse de Mike Agbahime pasteur de la Deeper Life Bible Church (une dénomination pentecôtiste parmi les plus populaires au Nigéria), était commerçante en articles fabriqués en matière plastique sur le marché de Kofar Wambai à Kano. Jeudi 2 juin dernier, alors qu’elle vaquait à son commerce, un groupe de jeunes musulmans s’est approché de son étal et a commencé à lui chercher querelle. Comme chrétienne, elle n’a pas perdu son calme mais a fini par répondre vertement à ceux qui lui cherchaient noise. Ces derniers ont prétendu qu’elle avait insulté le “prophète” de l’islam et ils se sont mis à la frapper jusqu’à ce mort s’ensuive ! Puis ils se sont rendus au domicile de la victime dans l’intention de faire subir le même sort à son époux lequel y a échappé car la police, prévenue par téléphone, se rendit immédiatement à son domicile, ce qui le sauva. Cinq suspects ont été arrêtés par la police et déférés devant un juge. Ils ont plaidé non coupable mais le juge les a placés en détention provisoire dans l’attente de leur procès. La réprobation est universelle au Nigéria, d’abord de la part des organisations chrétiennes mais aussi de certaines associations musulmanes et jusqu’au président musulman du Nigéria qui a dénoncé l’assassinat et demandé que ses auteurs soient condamnés par la justice.

Source : Christianophobie.fr

Euro 2016 : Gianluigi Buffon, une légende à prendre avec des gants

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Qui mieux que "Gigi" incarne l'âme de la Nazionale ? Considéré comme le meilleur gardien du monde, l'Italien Gianluigi Buffon va disputer son quatrième Euro, à 38 ans. Une histoire débutée il y a bien longtemps, dans sa ville natale de Carrare, en Toscane. Fils de parents lanceurs de poids, l'enfant passe son temps à dribbler "quelques voitures" au milieu d'une rue bordée de platanes. Alors que ses camarades vibrent devant Diego Maradona et Gary Lineker, lors de la Coupe du monde 1990 organisée en Italie, "Gigi" est scotché par le style inimitable du gardien du Cameroun, Thomas N'Kono, au point de donner le même prénom à son premier fils, né en 2007. "Je me suis mis entre trois montants et je n'en suis plus parti, résume-t-il (en italien*). Grâce à mon père, à N'Kono et au titulaire malchanceux de mon club."

Gianluigi Buffon trouve rapidement ses marques. A 13 ans, il est repéré par un observateur de Parme et intègre le club, où il progresse rapidement. Quatre ans plus tard, l'entraîneur de l'équipe première, Nevio Scala, frappe à sa porte, car le gardien n°1, Luca Bucci, est blessé. "Tu te sens de jouer ? Bien sûr, sinon qu'est-ce que je fais ici ?" A 17 ans, le voilà titulaire face au Milan AC, pour son premier match de Serie A, en novembre 1995. Match nul 0-0 ; la carrière du prodige est lancée. "J'ai de belles mains et les doigts longs. C'est un héritage de mon père, a-t-il répondu un jour à La Repubblica." Encore faut-il du tempérament."Je suis devenu gardien par narcissisme [afin d'étouffer] les cris de joie dans la gorge de l'adversaire".

"Je ne savais pas que le nombre 88 était lié au nazisme"

Le gosse est turbulent. En 1997, Il présente un faux diplôme pour valider son inscription à la fac de droit, ce qui lui vaudra une poursuite au pénal. "Tout le monde me voyait comme un fou, un peu déséquilibré." A 18 ans, il se rue vers un virage de supporters et dévoile un tee-shirt flanqué d'une maxime de Benito Mussolini : "Boia chi molla" ("Celui qui abandonne est un bourreau"). A l'époque, il jure en ignorer l'origine : "La phrase correspondait à mon état d'esprit." Rebelote en 2000, quand il choisit de jouer avec un double 8 – comme quatre ballons – au grand dam de la communauté juive. "Je voulais le double zéro, mais ça n'a pas été possible. Et je ne savais pas que "88" était lié au nazisme [la 8e lettre de l'alphabet doublée, "h", signifie "Heil Hitler"]".

Malgré ces casseroles, Gianluigi Buffon rejoint la Juventus en 2001. Mais en décembre 2003, patatras : toujours très marqué par son échec en finale de Ligue des champions quelques mois plutôt face au Milan AC, il sombre dans la dépression. Il continue de jouer mais se retrouve souvent prostré dans son lit, en larmes. Sans énergie, malgré les séances chez le psy. Quelques mois plus tard, dans les rues de Turin, Gianluigi Buffon découvre une affiche pour une exposition du peintre Chagall. Un inconnu le guide au milieu des tableaux, raconte la revue culturelle Serie, dans la galerie d'art moderne de la rue Magenta. C'est un déclic. Gianluigi Buffon fera la visite trois fois dans la même journée. "J'ai commencé à lire, à visiter des expositions, à m'intéresser à l'actualité."

Cette "renaissance personnelle" porte ses fruits. Trois ans plus tard, "Gigi" soulève la Coupe du monde, le 9 juillet 2006 à Berlin (Allemagne). Lors de la fête donnée à Rome, au Cirque Maxime, certains observateurs s'étonnent de la présence d'une petite croix celtique, souvent utilisée par les mouvements d'extrême droite, en bas de la banderole brandie par plusieurs joueurs. Des soupçons, encore et toujours.

La "maladie" du jeu

Autour de la trentaine, Gianluigi Buffon a bien changé. Il achète deux quotidiens par jour – en plus de la Gazzetta dello sport. Au fil des lectures, "Gigi" devient incollable sur les années de plomb et la criminalité italienne. Sans s'interdire la lecture d'un manuel de programmation neurolinguistique. Avec ses premiers salaires, il s'était offert une Porsche jaune, que son père lui avait aussitôt demandé de revendre. Désormais, il ne possède plus de voiture. Pour se rendre de Turin à Milan, le gardien emprunte le train. "Et à la maison, je conduis une Jeep [sponsor du club] prêtée par la Juventus".

Assagi, "Gigi" ? Pas tout à fait. Joueur invétéré, Gianluigi Buffon est dingue de casinos et de jeux de hasard, dont il est parfois l'ambassadeur. Une passion qui excite la curiosité de la presse italienne, depuis le scandale des paris sportifs de 2006, dans lequel son nom est apparu. En 2012, un proche du joueur a qualifié cette passion de "maladie", selon la Gazzetta dello sport, tandis qu'une ex-compagne évoquait des dépenses atteignant deux millions d'euros par an. Interrogé sur ce point, le gardien botte en touche : "C'est un plaisir et un divertissement". Comprenez : pas question d'y renoncer.

"Entre la droite et la gauche, je préfère la droite"

Pour qui roule Gianluigi Buffon ? La question passionne la presse italienne. "Entre la droite et la gauche, je préfère la droite", explique-t-il au Giornale, en 2009. L'année suivante, l'ancien sélectionneur Cesare Prandelli lui prédit un avenir en politique. "Pourquoi pas ?, répond-il un jour au Corriere della sera. Si tout le monde nous tire vers le bas, alors nous sommes tous coupables, moi compris." L'année suivante, le gardien apporte un soutien "inconditionnel et total" à Mario Monti, leader du centre-droit et président du Conseil italien. Aujourd'hui, il vante "la vigueur et le dynamisme" de Matteo Renzi, président du Conseil de centre-gauche, qualifié de "leader courageux". Comprenne qui pourra.

Une chose n'a jamais changé : son amour du drapeau. "Je considère que le patriotisme est une chose importante, explique-t-il sans détour, interrogé par le journal communiste L'Unità. J'apprécie la volonté du président de relancer le sens de l'orgueil national, et de redonner de la valeur à l'hymne et au drapeau. Je ne suis pas un nationaliste stupide, mais tous les autres pays possèdent ce sentiment." Depuis longtemps, ses déclarations sont commentées en ce sens. En mai 2015, par exemple, il rend hommage à Fabrizio Quattrocchi, un employé d'une société de sécurité assassiné en Irak par des islamistes, après les avoir bravés en prononçant : "Je vais vous montrer comment meurt un Italien." Aussitôt, le magazine Oggi publie un édito : "Buffon leader de la droite ?"

A 38 ans, il bat toujours des records d'invincibilité

En attendant, Gianluigi Buffon reste un adversaire respecté, eu égard à son impressionnant palmarès. Les supporters de la Juventus n'ont pas oublié sa fidélité, quand le club a été rétrogradé en deuxième division en 2006, après l'affaire des matchs truqués. En janvier, son absence dans la liste des possibles choix pour le Ballon d'or a heurté la fédération italienne. Laquelle a passé la consigne au gardien et à son sélectionneur, Antonio Conte, de s'abstenir de voter. A 38 ans, "Gigi" vient de réussir l'une des plus belles saisons de sa carrière, parvenant à conserver sa cage inviolée pendant 974 minutes, ce qui représente un nouveau record d'invincibilité en Serie A.

Fabien Magnenou

Source : Francetvinfo

«La Suisse doit envoyer des gardes-frontière à la gare de Milan»

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Une semaine après la défaite de l’UDC sur l’asile, le président national du parti Albert Rösti propose une mesure pour la fermeture des frontières.

Deux votations perdues coup sur coup. Et sur des thèmes chers à l’UDC: le référendum contre la réforme de l’asile dimanche dernier et la mise en œuvre de l’initiative sur l’expulsion des criminels étrangers le 28 février dernier. L’UDC est-il en perte de vitesse? La machine de guerre du premier parti de Suisse est-elle cassée? Albert Rösti, le président national, se veut pourtant combatif et rassurant sur son parti.

Il paraît que vous êtes proche d’Adolf Ogi, vous venez tous les deux de Kandersteg… Il vous a dit quoi après la votation de dimanche dernier?

C’est vrai que nous nous connaissons très bien. Tout le monde sait qu’Adolf Ogi n’est pas toujours content avec la politique du parti. Mais je crois qu’il est assez strict en matière de politique migratoire. Je ne veux pas parler pour lui. Mais j’imagine qu’il va me faire l’une ou l’autre remarque.

Ou alors il vous dirait que deux défaites pour commencer une présidence, c’est une sacrée baffe…

Je ne crois pas. Mais, bon, quand j’ai pris la présidence du parti, je savais que ce ne serait pas une tâche facile. En fait, un nouveau président doit se fixer des buts à long terme. Moi, par exemple, je vise une certaine croissance en Suisse romande. Après, en tant que chef, il faut prendre ses responsabilités et assumer aussi lorsque cela se passe moins bien, même s’il y a beaucoup d’autres facteurs bien plus décisifs que le président de l’UDC dans une votation. L’important pour moi, c’est que je ressens une très grande confiance à l’interne du parti.

Qu’est-ce que vous avez fait de faux?

Aujourd’hui encore, je lancerais le référendum. Mais la grande leçon du vote de ce dimanche c’est que le parti n’a pas réussi à mobiliser suffisamment dans les sections cantonales. Certes, nous avons renoncé à une campagne nationale d’affichage et peut-être que le message sur des points précis, comme les avocats gratuits ou le problème de l’expropriation, était difficile à faire passer. Mais nous avons demandé aux sections cantonales de mener campagne sur le terrain, d’utiliser les champs que les paysans mettent gratuitement à disposition ou d’aller sur les marchés. Les débats auxquels j’ai participé n’ont pas réuni plus de 50 personnes… Là non plus, nous n’avons pas su mobiliser les citoyens.

Vous pourriez faire semblant que cette défaite n’est pas grave…

D’abord, j’aimerais dire que je ne suis pas sûr que l’UDC soit la perdante de cette votation. Premièrement, nous avons obtenu trois grandes promesses de la conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga: une accélération des renvois et pas seulement des procédures d’asile, aucune expropriation et une baisse des coûts. Sans le référendum, ces questions n’auraient même pas été débattues. Et puis la loi est prévue pour 24 000 demandes d’asile par année. Nous pourrions rapidement avoir le double, voire encore plus. L’UDC est donc en bonne position. Elle ne sera pas responsable si les choses tournent mal et, si tout se passe bien, elle aura fait son travail en attirant l’attention sur des points précis.

Au fond, cette défaite ne vous sert-elle pas à faire semblant de rester dans l’opposition?

Non! Je rappelle que nous avons déposé 80 demandes pour modifier cette réforme au Parlement, notamment pour réduire l’attractivité de la Suisse pour les réfugiés économiques. Et toutes nos demandes ont été rejetées. Puisque nous n’avons pas été entendus, il était normal de lancer le référendum, ne fût-ce que pour rester crédible, et puis aujourd’hui il n’est pas question d’endosser la responsabilité de cette réforme. Mais cela n’a rien à faire avec l’opposition.

Avec ces deux dernières votations, avouez que la machine de guerre UDC est cassée…

Disons que la machine ne roule pas toute seule. C’est la grande leçon, comme je le disais tout à l’heure, il faut toujours créer la mobilisation. L’UDC a perdu beaucoup plus d’initiatives et de référendums qu’elle n’en a gagné, y compris celle de l’élection du Conseil fédéral par le peuple. Il y a eu deux exceptions: le renvoi des criminels étrangers et l’initiative «Contre l’immigration de masse». Et dans une moindre mesure l’initiative antiminaret issue de milieux proches de l’UDC. C’est comme ça en politique suisse, les instruments populaires servent à corriger le tir. Si on devait mesurer le succès d’un parti aux initiatives qu’il gagne, le PS ne serait plus autorisé à faire de la politique.

Le problème n’est-il pas que tout le monde s’occupe désormais de l’asile? Le PLR s’attaque aux admissions provisoires. Le président du PDC veut accueillir les réfugiés chrétiens. Et le PS, après Simonetta Sommaruga, va proposer ses solutions lundi…

Ce n’est pas un problème, c’est un succès de l’UDC! Un parti politique doit imposer des sujets et trouver des solutions aux problèmes qu’il dénonce. C’est donc une réussite pour nous que tous les autres partis, même si nous n’avons pas tous les mêmes solutions, débattent de l’asile. C’est le même succès que nous avions eu avec les abus dans l’aide sociale. Après, c’est vrai que c’est plus difficile de profiler le parti. Mais je suis sûr que nos électeurs se rendent compte que les autres partis reprennent nos idées avec deux ans de retard. Mais qu’ils sont heureux, comme moi, que des majorités soient désormais possibles.

Mais vous êtes comme les Verts une fois que la sortie du nucléaire a été décidée: sans combat à mener et avec un gros problème d’identité.

Il y a une différence: les Verts n’ont que le thème du nucléaire. Alors que, nous, nous avons trois gros dossiers où il y a encore beaucoup à faire. L’indépendance de la Suisse est une question brûlante avec l’accord institutionnel que veut l’UE et nous devons veiller à l’application stricte de l’initiative du 9 février. Il y a le sujet de la dérégulation qui est important pour l’économie et sur lequel nous travaillons avec les autres partis bourgeois. En matière d’asile, il y a notre proposition de fermer les frontières et pour l’instant, nous sommes seuls, avec des soutiens très mous des autres partis au Parlement.

Fermer les frontières sera donc votre prochain grand combat en matière d’asile?

Oui. Nous espérons trouver une majorité au sein du Conseil fédéral. S’il y a un afflux massif de 60 000 ou 70 000 requérants, je pense que le Conseil fédéral nous écoutera et prendra des mesures. S’il refuse, nous devrons encore nous battre…

… pour mettre un soldat derrière chaque arbre à la frontière tessinoise?

Non. Je sais que la mesure n’est pas si efficace et que la Suisse ne peut pas construire de mur. Nous verrons si l’armée doit être envoyée en renfort. Mais rétablissons déjà des contrôles systématiques aux frontières. C’est une mesure urgente à prendre et le Conseil fédéral a le cadre législatif nécessaire. Ce serait un message fort aux passeurs et aux réfugiés économiques. Je ne parle pas là des réfugiés syriens. Et puis 85% des réfugiés en Suisse arrivent par le train entre Milan et Chiasso. Nous pourrions négocier avec l’Italie pour trouver une solution: des gardes-frontière suisses pourraient monter faire des contrôles dans le train à Milan. Ils pourraient ainsi faire descendre les voyageurs clandestins. C’est désormais le seul moyen de faire réellement respecter l’accord Schengen-Dublin.

 Fabian Muhieddine

Source : lematin.ch

Euro: des hooligans parisiens ont attaqué des supporters turcs près du Parc des Princes

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Des hooligans s'en sont pris à des supporters turcs à proximité du Parc des Princes avant le début du match Turquie-Croatie qui a débuté à 15h, affirme le journal L'Equipe sur son site internet.

La police serait rapidement intervenue pour disperser les individus. Selon le journal le Parisien, des hooligans d'extrême-droite entièrement vêtus de noir s'en seraient pris à des supporters croates. Les CRS (corps spécial de la police nationale) seraient rapidement intervenus et la situation serait à nouveau calme.

Ambiance détendue dans l'ensemble

Hormis cet incident, les supporters des sélections turque et croate qui s'affrontent dimanche à Paris dans un match classé à risque de l'Euro ont rallié le Parc des Princes dans une ambiance détendue, a-t-on appris de sources concordantes.

Loin des affrontements déplorés la veille en marge d'Angleterre-Russie à Marseille, les supporters de la Turquie et de la Croatie ont contribué à mettre une ambiance festive dans ce quartier résidentiel de l'ouest parisien, entre chants, klaxons de voitures, drapeaux au vent et fumigènes, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le tout sous le regard attentif des forces de l'ordre, présentes en très grand nombre : plus de 1.500 policiers et gendarmes mobiles ont été dédiés à la sécurisation du stade, de ses abords et de la fan zone du Champ-de-Mars, sous la Tour Eiffel, selon la préfecture de police. Les consignes de vigilance ont été renforcées après les violences marseillaises.

En outre, 170 sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour cette rencontre classée 3 sur une échelle de risque de violences qui compte 4 niveaux.

"Pourquoi y aurait-il des problèmes? Sur une foule de 20.000 fans, il y en aura toujours 5% qui vont foutre le b... Ils n'ont rien à faire là. Ici on répond aux chants de l'équipe adverse, on s'amuse, c'est ça l'Euro", confie Marko Andric, supporter croate venu de Berlin.

Ali Okutucu, supporter turc résidant à Paris, confirme de son côté, en arrivant au stade : "Avec les Croates, il n'y aura pas de problèmes. On est juste deux peuples très fervents". "Par contre j'ai vu quelques hooligans français, crânes rasés et tatoués" à proximité. "Mais ils n'ont pas l'air très nombreux", ajoute-t-il.

Peu avant le coup d'envoi, tout était calme à la fan zone aménagée au pied de la Tour Eiffel, où seules quelques centaines de personnes, dont de nombreux... Suédois, avaient défié un temps maussade, a constaté l'AFP.

Les supporters turcs se sont installés dans les premiers rangs devant l'écran géant, brandissant leur drapeau national frappé d'un croissant, portant quelques maillots de Galatasaray, grand club d'Istanbul, ou fraternisant avec les supporters croates.

Source : dhnet.be

Fusillade d’Orlando : le monde libre en état d’urgence

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Un certain Omar serait l’auteur de la plus meurtrière fusillade aux États-Unis : 50 morts dans une boîte de nuit gay, à Orlando, en Floride.

Les autorités américaines ont déclaré l’état d’urgence et le mobile du terrorisme islamiste est désormais officiel. Les États-Unis viennent d’avoir leur Bataclan, leur 13 novembre.

Et ce n’est pas un cow-boy à la gâchette preste, ce n’est pas un ultra-religieux américain qui a déchaîné le feu meurtrier contre la jeunesse américaine, non. C’est Omar, citoyen américain d’origine afghane et de confession musulmane. Ce que nous vivons depuis Charlie, les États-Unis vont devoir l’affronter.

Mais eux, ils s’y attendent et s’y préparent. En témoigne le succès de Donald Trump à la primaire, qui a raflé la mise du parti républicain en axant sa campagne sur le péril islamiste. Il a gagné, il est en lice contre la candidate de « l’ouverture », du “together”. Donald Trump, lui, a fixé des limites au “together”, au vivre ensemble : on ne peut vivre ensemble avec ceux qui veulent vous détruire et détruire votre civilisation.

En France, le peuple attend de l’opposition un courage et des initiatives politiques comparables, mais il ne voit rien venir : une primaire des Républicains qui, elle, ne suscite aucun enthousiasme, et un Front national incapable de prendre d’assaut cette primaire ou d’offrir une grande alternative crédible, en suscitant les ralliements que Trump, lui, a su conquérir.

Gouverner, c’est prévoir. Et nos gouvernants actuels méritent la défaite que le peuple leur prépare car ils n’ont rien prévu. Mais être dans l’opposition, c’est anticiper. Et notre opposition a beaucoup à apprendre de son homologue américaine. Le compte à rebours a commencé.

Par ailleurs, la France de M. Hollande, censée être en état d’urgence, n’aura guère de conseils à donner au grand frère américain, tant la gestion calamiteuse des affaires, et notamment depuis janvier 2015, n’inspire confiance à personne, ni aux Français, ni au reste du monde.

L’état d’urgence en France ? Manifs, casseurs, heurts de supporters quotidiens, forces de l’ordre épuisées à qui on continue de demander l’impossible pour que la fête continue. Dès novembre 2015, on avait compris : il était hors de question d’annuler la COP21 ; donc l’Euro, six mois après, évidemment qu’on allait maintenir.

Si les mots ont encore un sens, s’il leur reste un peu de courage politique, que MM. Obama et Hollande, présidents sortants pendant encore quelques mois, sortent enfin de leur apathie, de leur angélisme et soient à la hauteur de la guerre qu’on a déclarée au monde libre. On ne peut, d’un côté, faire mine d’en prendre acte en déclarant l’état d’urgence et, de l’autre, continuer à ignorer les racines culturelles du mal : les terroristes islamistes ne sont pas des pousses hors-sol.

Il est des moments dans l’Histoire où Français et Américains se retrouvent soudainement frères et dépositaires des valeurs du monde libre et de la civilisation occidentale : ce fut vrai contre le nazisme et contre le communisme. C’est encore aujourd’hui le cas, dans une guerre de civilisation d’un genre nouveau qui va demander à nos dirigeants, et à nous tous, de regarder clairement ce que nous sommes, ce à quoi nous tenons, d’où nous venons, mais aussi qui sont nos ennemis, quelle idéologie, quelle culture les animent et quels sont les relais et les complaisances qu’ils trouvent dans la nôtre.

C’est par cet examen froidement lucide que la riposte doit commencer. On attend un Roosevelt et un de Gaulle pour mener cette longue guerre.

Pascal Célérier

Source : Boulevard Voltaire