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jeudi, 09 juin 2016

A Genève, les liens très étroits de la Grande mosquée avec le djihadisme

L'information semble dépasser l'entendement. A Genève, la Grande mosquée de la ville est aux mains de prédicateurs radicaux délivrant une vision de l'islam des plus rétrogrades.

Deux imams, français, convertis, habitants de l'autre côté de la frontière dans le département de l'Ain y font l'objet d'une surveillance spéciale de la part des services de renseignement qui ont perquisitionné leur domicile en novembre 2015, quelques jours après les attentats de Paris.

Le numéro de téléphone portable de l'un d'eux, un Toulousain, figurerait au moins à sept reprises dans la liste des appels entrants et sortants du téléphone de Mohammed Merah, auteur de la tuerie de Toulouse et Montauban lors de laquelle il avait, au volant de son scooter, abattu sept personnes, dont trois militaires français et trois enfants juifs et un éducateur de l'école juive Ozar Hatorah.

 

Plus que cela, selon une note de la Direction départementale de la police aux frontières de l'Ain, il est soupçonné d'être «l'un des personnages-clés dans l'organisation d'une filière djihadiste».

Interrogé par Le Point et Le Matin dimanche, il a démenti toutes les accusations, affirmant «ne pas avoir le souvenir d'avoir jamais rencontré Mohammed Merah».

Le second a fait ses études en Arabie saoudite, avant de venir travailler pour la Grande Mosquée de Genève en 2008. Interrogé par la télévision suisse pour savoir ce qu'il pensait de la lapidation, il avait préféré répondre «Joker».

Plus grave encore, au printemps 2015, deux jeunes, un Suisse converti et un Tunisien, liés à «un groupe de jeunes radicalisés fréquentant la mosquée du Petit-Saconnex», sont partis en Syrie, explique Le Point.

Interrogée par La Tribune de Genève, la mère du suisse converti a indiqué avoir demandé de l'aide à un imam de la Grande mosquée du Petit-Saconnex. Ce dernier lui a répondu : «ce n'est pas mon problème».

L'Arabie saoudite aux commandes et à la rescousse

La Grande mosquée de Genève est un véritable symbole : il s'agit de la première mosquée construite en Europe en 1978, sous l'impulsion et avec le soutien de la Ligue islamique mondiale.

Cette dernière, fondée à La Mecque en 1962 a pour but de propager l'islam et lutter contre les fausses allégations visant à détruire l'unité des musulmans.

Aussi, ce scandale de la Grande Mosquée du Petit-Saconnex a contraint la Ligue, en bon dirigeant, à faire une petite visite à Genève, histoire de remettre les pendules à l'heure et faire le point sur cette affaire.

Car il s'agit là d'une véritable épine dans le pied de Riyad qui s'applique depuis des années à crier à la diffamation à chaque fois que l'Arabie saoudite est accusée d'entretenir des liens avec le terrorisme islamiste et le djihadisme.

Arrivés dans le plus grand secret, les membres de la Ligue islamique n'ont accepté de répondre à aucun journaliste et ont refusé de s'entretenir avec les fidèles de la mosquée.

«Ces gens descendent dans les palaces, mais ne cherchent même pas à dialoguer avec ceux qui fréquentent la mosquée ! Décidément, rien ne change», a déploré à Le Point Hafid Ouardiri, porte-parole de la Fondation culturelle islamique de l'Entre-Connaissance et ancien porte-parole de la mosquée du Petit-Saconnex d'où il a été licencié en 2007 pour avoir refusé de suivre à la lettre les instructions de Riyad, préférant que plus de pouvoir soit confié à la communauté musulmane locale.

Source : Lesobservateurs.ch

Athènes proteste contre la lecture du Coran dans l'ex-basilique de Sainte-Sophie

La diffusion tout au long du mois de Ramadan d'une émission religieuse dans le musée de Sainte-Sophie, une ancienne basilique, a provoqué la colère d'Athènes. Ankara a fait part de son bon droit et a appelé la Grèce à se focaliser d'abord sur la liberté religieuse de sa minorité turcophone.

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Le Diyanet, la Direction des affaires religieuses de Turquie, la plus haute autorité sunnite du pays, a reçu une autorisation exceptionnelle du ministère de la Culture pour diffuser sur la chaîne publique TRT une émission religieuse tout au long du mois de Ramadan dans le musée de Sainte-Sophie.

C'est donc la seconde fois que le Coran sera psalmodié dans cette ancienne basilique orthodoxe transformée en mosquée par le sultan Mehmed II en 1453 puis en musée par Mustafa Kemal Atatürk en 1934. L'an dernier, l'inauguration d'une exposition sur le Prophète avait débuté par la lecture du livre sacré, une pratique qui n'avait plus cours depuis 85 ans.

Athènes dénonce un manque de respect, Ankara rappelle la condition des musulmans en Grèce

«C'est un lieu d'instruction pour nombre de savants, de lettrés, de grands hommes. Je prie pour qu'Allah étende sa miséricorde à tous nos aînés qui, de la victoire manifeste [la conquête de 1453 dite «feth-i mubin» car annoncée par le Prophète, ndlr] jusqu'au début de ce siècle, se sont prosternés devant le Miséricordieux», adéclaré Mehmet Görmez, le président du Diyanet, lors de l'émission inaugurale.

L'initiative a eu l'heur de déplaire à Athènes qui a dénoncé une «attitude anachronique» et des «obsessions, confinant à la bigotrie, avec des rituels musulmans dans un monument faisant partie de l'héritage culturel mondial qui sont incompréhensibles et qui révèlent un manque de respect pour la réalité».

Le parti grec d'opposition conservateur Nouvelle Démocratie, au pouvoir jusqu'en janvier 2015, a dénoncé une «provocation» et «un manque de respect envers les chrétiens orthodoxes qui se trouvent dans les quatre coins du monde».

Mercredi 8 juin, Ankara a réagi par le biais du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Tanju Bilgiç. «Nous appelons à la raison la Grèce qui n'autorise toujours pas la construction d'une mosquée dans sa capitale, qui s'immisce sans arrêt dans la liberté religieuse de la minorité turque de Thrace occidentale et qui confond l'islamophobie avec la modernité», a-t-il déclaré.

Des polémiques en cascade

En 1967, le pape Paul VI, en visite en Turquie, s’était agenouillé pour une courte prière, un geste considéré comme un affront par les autorités turques de l’époque.

En mars 2014, devant les rumeurs qui couraient sur une annonce imminente de la réouverture du musée de Sainte-Sophie en mosquée, le patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomée, avait appelé le pouvoir à la retenue, estimant que face à une éventuelle transformation en mosquée, «le monde chrétien se dressera contre cette possibilité». «Si Sainte-Sophie est à nouveau ouverte à la prière, elle doit l'être conformément à son but initial», avait-il ajouté.

L’idée de transformation en lieu de culte avait été réfutée par Tayyip Erdogan en personne. En juin 2014, le Premier ministre, aujourd’hui président de la République, avait lancé : «Remplissons d'abord la mosquée bleue [qui se trouve juste en face de Sainte-Sophie, ndlr] non pas à l'occasion des prières du tarawih [qui s'accomplissent lors du Ramadan, ndlr] ou des fêtes religieuses mais à l'occasion des prières du matin. Après, on verra».

Sami Kiliç

Source : Zaman France

Nice: Une carcasse de sanglier retrouvée devant la mosquée En-Nour

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Le corps ensanglanté de l’animal a été découvert devant le bâtiment. Une carcasse de sanglier gisait ce mercredi matin contre un mur de la mosquée En-Nour, nouveau lieu de culte de l’Ouest de Nice qui doit ouvrir vendredi malgré l’opposition de Christian Estrosi (LR).

Cette mosquée, dont les travaux se sont achevés récemment, est au cœur d’une polémique entre l’association qui la porte et la municipalité de Nice, qui l’accuse de « salafisme » et lui reproche d’avoir été financée par des fonds saoudiens.

Lundi, le tribunal administratif a enjoint la ville de donner son autorisation d’ouverture dans les cinq jours. La juridiction considère notamment que le refus du maire porte « une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de culte ». La ville a décidé de se pourvoir en cassation devant le conseil d’Etat, mais ce recours n’est pas suspensif.

«Christian Estrosi qui décide de nous stigmatiser»

«Grâce à Christian Estrosi qui décide de nous stigmatiser, nous sommes victime d'actes islamophobes», a réagi l'institut En-Nour, sur son compte Twitter

Abdallah Zekri, président de l’Observatoire national contre l’islamophobie et secrétaire général du Conseil français du culte musulman (CFCM) s’est dit « choqué par ce nouvel acte raciste qui intervient en plein mois de ramadan ».

Le responsable « condamne avec la plus grande vigueur cet acte insultant et provocateur à l’encontre des musulmans français de la ville de Nice ». Il annonce par ailleurs que l'institut En-Nour a déposé plainte contre X.

« Une catastrophe pour le «vivre ensemble» »

Une enquête ouverte pour « violences morales » a été confiée à la Sûreté départementale, indique également Nice-Matin. Sur place dans la matinée, des policiers effectuaient des constatations.

La dépouille de l’animal a été enlevée rapidement mais des traces de sang demeuraient visibles, les responsables de cet acte ayant pris soin d’éviter d’être filmés par la caméra placée devant l’entrée du lieu de culte, selon Razak Fetnan, ancien conseiller municipal proche des dirigeants de la mosquée. « C’est une catastrophe pour le «vivre ensemble». Il s’agit d’un lieu de prière, pas d’un champ de bataille », a-t-il déploré.

Les dirigeants de la mosquée comptent inaugurer leur lieu de culte, qui peut accueillir plus de 800 fidèles, à l’occasion de la grande prière de vendredi.

F.B. avec AFP

Source 20 minutes

Ramadan : «Saint-Denis a sa basilique, son stade, elle aura sa mosquée !»

La grande mosquée de Saint Denis pouvant accueillir 2 500 fidèles ouvrait exceptionnellement ses portes en ce 6 juin, premier jour du mois de Ramadan. 

 Pour cette première prière du Dohr du mois de Ramadan, quelques dizaines de fidèles se sont pressés pour suivre l'imam qui guide l'office sur les tapis étalés à même un sol encore brut. Quelques fils pendouillent toujourd du plafond, le gris du béton apparaît ci et là : les travaux ne sont pas terminés et l'ouverture est encore fragile. «La préfecture nous a donné l'autorisation d'ouvrir pendant le ramadan, mais seulement la salle des hommes, en bas» explique Hakim Rabiha, porte parole de l'association Amal en charge de l'édifice.
 

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Le projet d'une valeur de 7 millions d'euros au total, comprend un bâtiment central et deux bâtiments adjacents aux normes RT 2012, assurant une gestion thermique très performante. Le toit sera végétalisé et le bâtiment doté d'un système de récupération des eaux pluviales. Même l'électricité devrait être alimentée par des panneaux solaires.

«On n'a plus de prétexte pour ne pas aller à la mosquée !»

Nichée au cœur du quartier de la cité Allende, à la frontière nord entre Saint-Denis et Stains et un nouveau quartier en construction, la nouvelle mosquée de Saint-Denis multiplie les communications aux journalistes et a convoqué la presse à plusieurs reprises pour annoncer l'ouverture officielle bien que la mosquée ne sera pas ouverte définitivement avant décembre 2016.

«On en profite avant que ça ferme, avance Karim, 22 ans, habitant du quartier. On espère vraiment que la mosquée sera ouverte en décembre», une réalité qui n'enlève en rien la joie des habitants.

«Attendez, on a une mosquée en bas de chez nous : que demander de plus ?» lance un jeune fidèle en sortant de la prière. En kamis blanc, grand sourire, une petite barbe de jeune homme, il ne cache pas sa joie. «On n'a plus de prétexte pour ne pas aller à la mosquée !» ajoute-t-il, hilare.

«Avant, j'allais à Stains, se souvient Karim. Ça me prenait 10 à 15 minutes. » En effet, la plupart des habitants fréquentaient soit la mosquée de Stains, dans l'autre commune, soit la mosquée Bilal que beaucoup d'habitants ont peur de voir être fermée à cause de l'ouverture du nouveau lieu de culte, ou encore la salle de prière du foyer au premier étage d'un bâtiment adjacent à la nouvelle mosquée.

«Saint-Denis a sa basilique, son stade, elle aura sa mosquée ! »

«Au foyer, les prêches sont parfois en Bambara ou Konianké, se souvient Réda, 34 ans. Moi je ne comprends pas ces dialectes, alors je préfère aller dans la nouvelle mosquée.» Arrivé un peu en retard pour l'heure du Dohr, il trouvera porte clause. Tant pis pour cette fois-ci. «J'ai hâte qu'elle soit ouverte tout le temps et puis elle est belle, c'est une marque de respect de faire un bâtiment aussi beau pour nous.» 

26 mètres de minarets, un dôme visible de la rue... il faut dire que malgré sa sobriété, le bâtiment se pose assez fièrement dans ce quartier en rénovation. «C'est une situation géographique stratégique entre trois quartiers, dont un qui se construit, explique Hakim, le porte parole de l'association Amal. «Saint-Denis a sa basilique, son stade, elle aura sa mosquée !» plaisante-t-il joyeusement.

Le projet a été lancé en 2003, par l'association Amal qui gère déjà la mosquée Bilal, une salle de prière située près du barrage de la ville : «La mère des mosquées de Seine-Saint-Denis », aime à dire Ahmad, le trésorier, rappelant qu'elle est la première structure officielle d'accueil du culte musulman dans le département.

L’association a décidé d’acquérir le terrain de 4 000 m² pour la somme de 666 000 euros. «Il était pour nous hors de question de faire un bail emphytéotique, affirme Hakim. Cela reste une épée de Damoclès sur nos tête : que se passera-t-il dans 99 ans si tout à coup on ne nous renouvelle pas le loyer ? Il faudrait détruire le bâtiment ? Non, être propriétaire nous garanti de la pérennité de ce lieu».

La mosquée de Saint-Denis, un enjeu pour les élections du CFCM ?

La construction de cette grande mosquée pouvant accueillir jusqu'à 2 500 fidèles a démarré en 2007 et la première pierre fut posée à ce moment là.

Les travaux n'ont réellement commencé qu'en 2009. «Nous avons été très bien accompagné par la Mairie, dans le respect des règles de la laïcité, la communauté chrétienne nous a aussi beaucoup soutenu.» conclu le porte parole.

Avec son nombre important de m², la mosquée risque également de devenir un enjeu capital pour les élections du Conseil français du culte musulman (CFCM). Mais à la grande mosquée de Saint-Denis, «on n'y a pas encore réfléchit avoue Hakim. On n'est affilié à aucune tendance, ou courant. On est indépendant ! ».

Source : pages hallal

Sanglier devant la mosquée: l'association En-Nour va porter plainte

Le président de l'association devrait porter plainte contre X dans la journée de mercredi.

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Le président de l'association qui gère la mosquée En-Nour a annoncé sa volonté de déposer plainte après la découverte d'un cadavre de sanglier devant la mosquée de Nice-Ouest.

Anouar Benaouada va porter plainte contre X dans la journée de mercredi.

Une enquête pour "violences morales" a été ouverte et confiée à la Sûreté départementale.

Source : Nice Matin

Les musulmans de Meaux dans leur nouvelle mosquée pour le Ramadan

Le Collectif musulman de Meaux (CMM) a réussi son pari. La nouvelle mosquée, aménagée dans l'ancien magasin Gigastore, dans le quartier de la Verrière, a ouvert juste avant le ramadan, qui a débuté lundi 6 juin.

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Les musulmans de Meaux et des environs bénéficient désormais d’un espace « digne pour la prière », selon les mots de Mohamed Mellouk, président du collectif. Le rez-de-chaussée s’étend sur 1 500 m². Le sous-sol offre une surface de 500 m².

La commission donne son feu vert

Ce n’était pourtant pas gagné. Début mai, la mairie de Meaux n’avait pas encore reçu le dossier ERP (Etablissement recevant du public). La commission technique s’est finalement réunie jeudi 2 juin. Des représentants des sapeurs-pompiers, de la mairie, de la police, de la préfecture et du Département ont visité le site en compagnie des responsables du CMM pendant plus de 4 heures. « Ils ont délibéré et nous ont accordé le droit d’ouvrir au public. Le site répond aux normes de sécurité », explique Mohamed Mellouk.

Fini donc l’entrepôt de la zone industrielle où les fidèles prient depuis la fermeture de la mosquée du quartier Dunant, fin 2014, pour cause de travaux. L’association islamique culturelle et cultuelle de Meaux, qui gère ce lieu de culte, ne va pas renouveler le bail qui s’achève en juin. Tous les musulmans se retrouveront donc à la Verrière au moins jusqu’à la réouverture de l’autre mosquée meldoise, prévue au cours de l’été. « Ca règle déjà les problèmes de stationnement, de nuisances et de sécurité dans la zone industrielle », explique Mohamed Mellouk.

Mohamed Mellouk :

Nous sommes là pour rassurer

Le CMM a engagé le dialogue avec certaines associations de quartier qui avaient exprimé une inquiétude à propos de ce projet de mosquée. « Il y a une peur à cause du contexte actuel. Je peux la comprendre. Nous sommes là pour les rassurer. Il n’y a pas de raison pour que l’on ne puisse pas cohabiter sereinement. Je le répète : nous défendons un islam modéré, vecteur de paix. La diversité doit être une richesse. » Quatre imams vont se relayer pendant le mois de ramadan. Nordine Mamoune, celui de la mosquée du quartier Dunant, en fait partie.

Pour Mohamed Mellouk, l’ouverture de cette salle de prière n’est qu’une première étape. « L’objectif est de créer un centre cultuel mais aussi culturel avec du soutien scolaire, des animations… un lieu de vie pour tout le monde. On a encore beaucoup de boulot. »

Gurvan Abjean

Source : Journal de la Marne

A Sorgues, une pétition pour sauver la mosquée

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Deux mois après la décision du tribunal correctionnel d'Avignon, ordonnant la fermeture de la mosquée à Sorgues, et alors que les membres de l'association La Renaissance culturelle sorguaise ont interjeté appel de ce jugement, une pétition réclamant "un lieu de culte décent dans la ville de Sorgues" a été lancée.

Sur mesopinions.com, un site dédié aux pétitions et sondages en ligne, le président de l'association La Renaissance culturelle sorguaise, Brahim Bouharrada, réclament un lieu de culte pour tous les citoyens de confessions musulmanes. "Après plusieurs années de refus émanant de la mairie (droit de préemption notamment) c'est en 2014 qu'un pas a été franchi avec l'acquisition du bâtiment situé en zone industrielle du Fournalet pour une somme globale de 400 000, ce projet de mosquée est et restera en adéquation avec la commune", peut-on lire. Le président y dénonce toujours l'ambiguïté du maire Thierry Lagneau dans ce dossier. "Il fit la promesse de modifier le PLU (Plan Local d'Urbanisme) afin que les musulmans puissent avoir un lieu de culte honorable et sécuritaire. Aujourd'hui, il récuse la promesse qu'il a tenue (...) !"

"Des gens font la prière dehors par tous les temps"

Les pétitionnaires -- 1354 personnes ont signé ce texte depuis le 22 mai dernier-- réclament enfin la modification du zonage de la parcelle où est situé le bâtiment acquis dans la zone du Fournalet par l'association. Fin avril, l'association avait été condamnée à remettre en état l'entrepôt abritant la mosquée et dans laquelle des salles de classe d'une école coranique et une salle de prière avaient été aménagées. Le tribunal correctionnel avait ordonné la remise en état des lieux sous peine d'astreinte de 100€ par jour.

"Nous sommes 4000 musulmans à Sorgues, dit M. Brahim Bouharrada. Comment peut-on rester dans une mosquée de 50m² ? Des gens font la prière dehors par tous les temps".

Contacté, Thierry Lagneau a précisé "comprendre la démarche. Chacun se bat avec ses armes. Mais pour l'instant, je m'en tiens à la décision de la justice".

M.F.

Source : La Provence

mercredi, 08 juin 2016

Une serveuse agressée à Nice, parce qu'elle servait de l'alcool lors du ramadan?

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Une serveuse de Nice a porté plainte pour violences volontaires. Elle dit avoir été insultée et frappée, lundi, par des hommes qui lui reprochaient de servir de l'alcool au premier jour du ramadan.

Il est midi, lundi, dans le centre-ville de Nice. Une serveuse d'une trentaine d'années sert de l'alcool à des clients, quand deux hommes seraient entrés dans le bar en pointant les bouteilles du doigt et l'auraient invectivée.  

La jeune femme d'origine tunisienne a relaté à l'Obs, ce mardi, les propos qu'ils auraient tenu: "L'un d'entre eux m'a dit en arabe: 'Tu devrais avoir honte de servir de l'alcool en période de ramadan'. Puis, il a ajouté: 'Si j'étais Dieu, je t'aurais pendue'."  

"Tu n'es pas Dieu pour me juger"

La jeune femme qui pratique le ramadan dit ne pas s'être démontée. "Tu n'es pas Dieu pour me juger", aurait-elle répliqué à ses interlocuteurs. Les deux hommes ne se seraient pas arrêtés là puisque avant de quitter les lieux, ils l'auraient traitée de "sale pute" et de "prostituée" et l'un des deux l'aurait frappée. La trentenaire dit être tombée à terre.  

C'est son patron, qui n'était pas présent lors des faits, mais qu'elle a appelé immédiatement, qui aurait prévenu la police. Nice-Matin relate qu'il aurait confié aux enquêteurs les bandes de vidéo-surveillance de l'établissement, qui ont enregistré la scène et que l'Obs assure avoir pu consulter.  

"Si je le fais, c'est parce que je suis serveuse"

"J'ai eu tellement peur. J'ai du mal à comprendre. Pourquoi m'ont-ils insultée? Pourquoi cette gifle? Je me suis sentie rabaissée, humiliée, salie. Je ne veux pas que d'autres femmes puissent être victimes d'une telle agression", a réagi la victime auprès de l'Obs. Elle dit ne pas comprendre cette haine envers elle. "Ce n'est pas parce que je sers de l'alcool que je n'accomplis pas mon devoir. Si je le fais, c'est parce que je suis serveuse. En Tunisie, j'exerçais le même métier et je n'ai jamais eu le moindre problème. Je ne pensais pas qu'en France, pays de libertés, je puisse être agressée pour ça", déplore la jeune femme.  

La serveuse, a tenu à terminer sa journée de travail, mais a porté plainte pour violences volontaires, comme l'a confirmé à L'Express la préfecture des Alpes-Maritimes. "Une division de la police de Nice s'occupe de cette enquête", précise cette source. 

Source : L'Express

Deux grandes mosquées à Nice, ou comment se prendre les pieds dans le tapis…

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De longue date, Christian Estrosi voulait une grande mosquée à Nice. En 2006, lorsqu’il n’était pas encore maire mais président du conseil général des Alpes-Maritimes, il avait défendu cette idée avec ferveur. Il risque, aujourd’hui, d’être satisfait bien au-delà de ses espérances !

Nice, qui compte déjà 18 lieux de prière musulmans (selon le site trouvetamosquee.fr), pourrait bientôt s’appeler Nice-les-Deux-Grandes-Mosquées.

En effet, un bâtiment, situé à Nice-Ouest et appartenant à un sujet saoudien qui a investi 4 millions d’euros, a fait l’objet de travaux pour être aménagé en grande mosquée. Christian Estrosi, depuis plusieurs mois, tente en apparence de s’opposer à cette construction. Mais l’association culturelle et cultuelle En-Nour, en charge du projet, a déposé la semaine dernière un référé auprès du tribunal administratif de Nice. La décision est tombée le 6 juin : sous cinq jours – avant le début du ramadan -, cette mosquée devra ouvrir ses portes aux fidèles. La ville de Nice s’est immédiatement pourvue en cassation auprès du Conseil d’État.

Christian Estrosi en pointe face à l’islam radical ? Voir. Car comme le faisait remarquer, le 23 avril dernier dans Nice-Matin, Olivier Bettati, conseiller régional Front national et conseiller municipal de Nice, « qui peut imaginer une seconde qu’une mosquée de cette taille soit construite dans la circo du maire sans qu’il ne se soit occupé de rien ? » Et Benoît Kandel, ancien premier adjoint d’Estrosi, de préciser que c’est le maire qui a signé les autorisations de travaux en ajoutant : « Aujourd’hui, le maire veut apparaître comme le sauveur d’une situation qu’il a lui-même créée… C’est lui qui a fabriqué la mosquée. »

Ces déclarations venaient à la veille d’un conseil municipal extraordinaire autour de ce sujet, conseil au cours duquel Christian Estrosi montra ses gros bras pour faire face au fondamentalisme. Marie-Christine Arnautu, conseillère municipale Front national, avait alors dénoncé cette gesticulation inscrite dans un plan com’ bien huilé.

Et lorsqu’on prend connaissance des remarques faites par le tribunal administratif, on ne peut que se ranger à cette appréciation. En effet, le tribunal a relevé que le maire de Nice ne s’opposait pas à l’ouverture de cette mosquée pour des motifs relatifs au respect de la législation mais pour ses doutes sur l’origine du financement des travaux et sa crainte de prêches dangereux, arguments qui ne pouvaient à l’évidence être retenus par la justice administrative. En outre, le tribunal a souligné le fait que la commission d’accessibilité et la commission de sécurité communales avaient rendu des avis favorables à l’ouverture au public. Devant qui ces commissions sont-elles responsables ? Sans préjuger de la décision du Conseil d’État et sans être derviche tourneur, on peut imaginer comment se terminera cette affaire…

Mais le plus fort, c’est que pour contrer ce projet de grande mosquée, Christian Estrosi a eu l’idée géniale d’en soutenir un autre, non loin de l’autre mosquée. Un terrain communal a été attribué par bail emphytéotique à l’Union des organisations islamiques de France (UOIF). Cette UOIF dont Estrosi envisageait la dissolution le 25 mars dernier au micro d’Europe 1. Cette même UOIF à qui le même Estrosi, deux semaines après, sur Public Sénat, concédait un brevet de républicanisme en déclarant qu’elle appartenait « aux 90 % des musulmans qui se reconnaissent dans les valeurs de la République française ». Il est vrai qu’entre-temps, le groupe FN au conseil régional de PACA avait proposé d’adresser un vœu au gouvernement pour prononcer la dissolution de cette association…

Difficile de suivre les arabesques de M. Estrosi. Ce que l’on voit, c’est que pour le prix d’un Estrosi, Nice aura droit à deux grandes mosquées.

PS : on lira avec intérêt le livre de Philippe Vardon L’imam Estrosi. Demain à Nice, 20 mosquées?

paru en 2014.

Georges Michel

Source : Boulevard Voltaire

Philippe Vardon : Christian Estrosi et les mosquées, c’est le double langage permanent !

Christian Estrosi a attaqué en justice le préfet des Alpes-Maritimes pour empêcher l’ouverture d’une mosquée à Nice, financée par l’Arabie saoudite. Le tribunal administratif vient de lui demander de signer l’arrêté d’ouverture. Philippe Vardon, auteur de « L’imam Estrosi. Demain à Nice, 20 mosquées?« , réagit au micro de Boulevard Voltaire.

Source : Boulevard Voltaire

La grande mosquée de Genève, repaire de radicaux

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Accusée d’abriter régulièrement des djihadistes en son sein, la grande mosquée du Petit-Saconnex à Genève revient sur le devant de la scène pour avoir accueilli deux imams français, fichés S, et deux autres fidèles partis combattre en Syrie.

Repaire notoire de djihadistes, la grande mosquée du Petit Saconnex à Genève, financée par l’Arabie saoudite, s’est encore (tristement) distinguée. En cause, comme le révèle Le Point, la présence de deux imams fichés S, faisant donc l’objet d’une surveillance accrue de la part des services français. En l’occurrence, le numéro de téléphone de l’un d’entre eux figurerait « au moins à sept reprises » dans la liste des appels entrants et sortants du portable de Mohamed Merah.

Par ailleurs, selon une note de la Direction départementale de la police aux frontières de l'Ain dévoilée par l’hebdomadaire, ce Français converti serait soupçonné d'être « l'un des personnages-clés dans l'organisation d'une filière djihadiste »

Deux imams dans le collimateur des services de renseignement

Le second imam, également surveillé de près par les services, a étudié la théologie en Arabie saoudite, chantre du Wahhabisme, avant de revenir s’établir en Suisse, un parcours à première vue plus « classique » mais singulièrement entaché par une apparition à la télévision suisse où, invité à se prononcer sur la question de la question de la lapidation des femmes, il a répondu par un inquiétant et lapidaire « joker ».

Outre ces deux personnages peu recommandables, deux jeunes, un Suisse converti et un Tunisien, étroitement liés à un groupe de jeunes radicalisés de la mosquée, ont plié bagage, direction la Syrie et les contingents de l’Etat islamique.  

« Décidément, rien ne change ! »

Fort de constat accablant, la Ligue islamique mondiale, organisme saoudien fondé à La Mecque en 1962 pour « propager l'islam et lutter contre les fausses allégations visant à détruire l'unité des musulmans » a été appelée à la rescousse pour « remettre de l’ordre dans la maison ». Toutefois, les représentants de cette institution ont catégoriquement refusé de s’entretenir avec la presse, pour rendre compte de leurs investigations.

« Ces gens descendent dans les palaces, mais ne cherchent même pas à dialoguer avec ceux qui fréquentent la mosquée ! Décidément, rien ne change », déplore, toujours dans Le Point, Hafid Ouardiri, porte-parole de la Fondation culturelle islamique de l'Entre-Connaissance. En effet, les représentants de la ligue islamique mondiale n’ont pas davantage prévu de s’entretenir avec la communauté musulmane de Suisse, ne semblant pas particulièrement enclin à redorer le blason de la plus ancienne grande mosquée d’Europe.

Source : Valeurs actuelles

Liège: la mosquée "Markaz Attawhid" fermée aussi pour terrorisme par le bourgmestre

A Liège, huit jours après avoir fait fermer le centre culturel islamique Markaz Attawhid pour des infractions urbanistiques, le bourgmestre Willy Demeyer a lancé une autre procédure de fermeture contre ce centre qui abrite une mosquée réputée être un lieu de prêches radicaux.

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Des condamnations pour terrorisme

Cette fois, ce ne sont plus des raisons de sécurité dans le bâtiment qui justifient la procédure administrative lancée par le bourgmestre de Liège mais bien des motifs terroristes. La procédure administrative visant à la fermeture du centre Markaz Attawhid, le bourgmestre Willy Demeyer l'a lancée suite à un courrier du Procureur du Roi de Liège.

"Ce courrier m’informe du fait que 4 personnes qui ont fréquenté, ou fréquente toujours la mosquée, ont fait l’objet de condamnations définitives pour des faits de terrorisme. D’autres personnes sont également concernées par ces procédures. Sur base de cette information, j’ai entamé cette procédure pour éviter des troubles à l’ordre public. Elle prévoit que les responsables des lieux soient entendus avant que je prenne une décision définitive" explique Willy Demeyer.

Jurisprudence

Le bourgmestre de Liège use donc de ses pouvoirs de police administrative, mais sur base d'un dossier judiciaire lui faisant craindre des troubles à l'ordre public.

"Il ne faut pas préjuger de l’issue du dossier mais il est clair que quand une décision est prise, toutes les situations de même nature pourraient connaitre la même issue" poursuit-il.

Autrement dit, la procédure lancée à Liège pour faire jurisprudence. L'issue de cette procédure administrative sera sans doute observée avec intérêt par d'autres bourgmestres confrontés à des situations comparables qui pourraient ainsi trouver un moyen d'action contre des mosquées radicales. 

Martial Giot
 

Strasbourg (67) : le Maroc veut s’emparer de la grande mosquée

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C’était réunion de crise ce week-end à la grande mosquée de Strasbourg à la veille de l’ouverture du Ramadan. Le président de l’association qui gère l’institution vient de démissionner, comme trois autres présidents avant lui depuis 2013. À l’origine de ce dernier retournement, une visite à Rabat début mai lors de laquelle le Maroc a menacé de cesser de financer la mosquée si elle ne suivait pas ses conditions.

L’ouverture de la grande mosquée de Strasbourg en 2012 avait le goût d’une promesse, celle d’un Islam de France en émergence. La mosquée qui réunirait toute la communauté musulmane par-delà les origines diverses des fidèles. La vitrine et l’animatrice d’un « Islam du juste milieu », financée à 25% par l’argent public alsacien (Ville, Département, Région) grâce au droit local et à la volonté politique. Mais quatre ans plus tard, son bilan est amer. En pleine crise de l’image de l’Islam, l’institution est rongée par des conflits internes et sa voix reste donc inaudible. Quant à son indépendance, il n’en est plus question, le Maroc veut la récupérer dans son giron et c’est lui qui tient les cordons de la bourse.(…)

D’après des informations qui ont fuité sur cette visite, Abdellah Boussouf a posé un ultimatum aux administrateurs de la grande mosquée : soit ils acceptent de passer une convention avec le Maroc et de mettre en place un recteur et une équipe salariée fixe à la tête de la mosquée, payés grâce à des subventions marocaines, soit ils ne pourront à l’avenir plus compter sur le soutien financier du royaume chérifien. Une autre condition est posée : que la mosquée de la Robertsau soit rattachée juridiquement à la grande mosquée et passe donc elle aussi sous le contrôle de l’équipe marocaine. Au poste clé de recteur, Abdellah Boussouf exige l’ancien président de la GMS, Saïd Aalla. (…)

« Si le Maroc veut avoir le maximum de mosquées en France, c’est d’abord pour avoir un lobby qui défend sa domination sur le Sahara Occidental afin que la France ne lâche pas le Maroc sur ce dossier. » (…)

Source : Fdesouche

Jean Reno se défend d'avoir critiqué l'intégration des musulmans

Jean Reno a apporté un démenti à la suite de la publication de son interview dans le quotidien espagnol El Mundo dans laquelle il explique que les immigrants qui s'intègrent aujourd'hui en Europe sont des non-musulmans. Selon une attachée de presse, les propos de l'acteur auraient été déformés.

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Ses propos ont fait le (bad) buzz. Au cours d'une interview accordée au quotidien espagnol El Mundo, Jean Reno a été invité à s'exprimer sur l'immigration alors qu'il a lui-même connu cette situation. Né à Casablanca de parents espagnols, qui avaient fui le franquisme, la star des Visiteurs est, en effet, arrivé en 1970 en France.

Le média ibérique a ainsi rapporté cette déclaration : "Si on regarde les gens qui arrivent en Europe, on voit que ceux qui s'intègrent sont des non-musulmans. Ceux qui mettent les lois avant la religion peuvent y arriver mais ceux qui décident de rester dans une culture dont la base est la religion auront des problèmes. A l'école et dans d'autres institutions de la République".

"M. Reno regrette la déformation de ses propos"


Mais ce mardi matin, une attachée de presse de l'acteur a apporté un démenti. Jean Reno n'aurait "d'aucune façon" livré cette opinion. "M. Reno regrette la déformation de ses propos de la part du quotidien", peut-on lire dans un communiqué. Jean Reno aurait simplement exprimé que : "l’intégration pouvait être plus difficile lorsque la religion était placée au-dessus des lois de la République."

"Jean Reno n’a donc d’aucune manière exprimé l’incompatibilité de la religion et des lois de la République", précise le communiqué sorti à la suite de la publication de plusieurs articles sur ce sujet et des très nombreuses critiques lancées sur Twitter.

Source : Metronews

Brève – Ramadan – 5000 personnes chaque nuit à la mosquée de Gennevilliers

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Alors qu’une polémique voit le jour autour des nuisances sonores qui peuvent être occasionnées par le Ramadan, le Parisien donne une idée des chiffres concernant la pratique du ramadan à Gennevilliers.

 

L’importante communauté musulmane de Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine : « Trois mille fidèles viennent pour la prière du vendredi, et presque 5 000 personnes la nuit pendant le ramadan, comptabilise Mohammed Benali, le président de l’association qui gère la mosquée Enour.

Source : Riposte catholique

La grande mosquée de Genève, nid de djihadistes ?

Deux des imams de la grande mosquée de Genève, financée par les Saoudiens, sont des Français convertis, fichés "S" par les services de renseignements.

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La Ligue islamique mondiale, fondée à La Mecque en 1962 pour propager l'islam et lutter contre les fausses allégations visant à détruire l'unité des musulmans, prend son temps. Elle n'est arrivée que la semaine dernière à Genève, alors que depuis plusieurs années déjà la grande mosquée du Petit-Saconnex, financée par l'Arabie saoudite, est accusée de propager une vision de la religion parmi les plus rétrogrades. Plus embarrassant, deux de ses fidèles sont partis se battre en Syrie et deux de ses imams font l'objet d'une surveillance accrue de la part des services de renseignements français.

Le numéro de portable de l'un des deux imams, un Toulousain, figurerait au moins à sept reprises dans la liste des appels entrants et sortants du téléphone de Mohamed Merah, emprunté à sa mère. Les domiciles des deux imams, des Français convertis, domiciliés à Ferney-Voltaire, dans le département de l'Ain, juste de l'autre côté de la frontière, ont été perquisitionnés en novembre 2015. Répondant à une interview dans Le Matin Dimanche, J. A., l'imam toulousain, affirme, parlant de Toulouse, « Mohamed Merah venait d'un autre quartier. Nous ne fréquentions pas la même mosquée. [...] Je n'ai aucun souvenir de l'avoir jamais rencontré. » Par ailleurs, selon une note de la Direction départementale de la police aux frontières de l'Ain, ce Français converti serait soupçonné d'être « l'un des personnages-clés dans l'organisation d'une filière djihadiste ». Une accusation que J. A. dément.

« Partir en Syrie ? Ce n'est pas son problème »

Quant à l'autre imam, F. T., qui fait également l'objet d'une fiche « S », il a fait ses études en Arabie saoudite, avant de travailler pour la grande mosquée de Genève en 2008. Parti un temps en Jordanie, il est revenu ensuite en Suisse officier dans ce lieu de culte appartenant à la Ligue islamique mondiale. Interrogé par la télévision suisse pour savoir s'il était pour ou contre la lapidation, il a préféré répondre « joker ». Plus grave, au printemps 2015, deux jeunes, un Suisse converti et un Tunisien, liés à « un groupe de jeunes radicalisés fréquentant la mosquée du Petit-Saconnex », sont partis en Syrie.

Lorsque la mère du Suisse converti appelle un imam de la mosquée pour lui demander de l'aide, celui-ci lui répond « [qu']il ne le connai[t] pas, [que] ce n'[es]t pas [s]on problème ». « Il m'a mal répondu », raconte la mère dans La Tribune de Genève, en août 2015. Saïd Ramadan, le gendre d'Hassan al-Banna, le fondateur des Frères musulmans égyptiens, et père d'Hani et de Tariq, a bien participé à la création de la Ligue islamique mondiale en 1962. En revanche, il a coupé les ponts avec l'Arabie saoudite quelques années plus tard. Le centre islamique de la famille Ramadan, installé au bord du lac Léman, n'a officiellement pas de relations avec la grande mosquée établie au Petit-Saconnex. Hani Ramadan, son directeur, a toujours manifesté son hostilité quant à l'envoi de djihadistes en Irak ou en Syrie.

Une direction imposée par les Saoudiens

Les « dysfonctionnements » de la grande mosquée ont donc contraint la Ligue islamique mondiale à venir la semaine dernière remettre de l'ordre dans la ville du bout du lac. À l'origine, le déplacement devait demeurer confidentiel. Les représentants de l'Arabie saoudite ont refusé de rencontrer la presse et « de s'entretenir avec la communauté musulmane de Suisse ». « Ces gens descendent dans les palaces, mais ne cherchent même pas à dialoguer avec ceux qui fréquentent la mosquée ! Décidément, rien ne change », déplore Hafid Ouardiri, porte-parole de la Fondation culturelle islamique de l'Entre-Connaissance. Ancien porte-parole de la grande mosquée, il a été licencié en 2007 pour avoir demandé la nomination d'une direction issue de la communauté locale, et non imposée par l'ambassade d'Arabie saoudite.

Pour l'Arabie saoudite, qui entend tordre le cou à toutes les accusations évoquant ses liens avec le terrorisme, la grande mosquée, la première construite en Europe en 1978, fait incontestablement désordre. Car elle « est devenue la plus polémique d'Europe », constate Hasni Abidi, politologue d'origine algérienne. Mais de là à démocratiser son fonctionnement…

Ian Hamel

Source : Le Point

Roubaix : une mosquée ouvre une cagnotte sur Leetchi pour financer son chantier

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La mosquée du Pile a lancé une cagnotte sur internet pour « rembourser ses dettes » liées au chantier d’agrandissement du lieu de culte.

Ce n’est pas un hasard si cet appel aux dons a été lancé ce lundi, premier jour du ramadan : les musulmans sont traditionnellement invités à davantage de générosité pendant leur mois sacré. La mosquée Abou Bakr de Roubaix a donc lancé un appel à la contribution visant à «  rembourser les dettes  » de l’association, liées à son chantier d’agrandissement.

La cagnotte vise un objectif de 100 000 €. «  Nous avons terminé la salle de prière, la sonorisation, les tapis, le chauffage au sol, le tout-à-l’égout, le portail, toute la partie sécurité avec entre autres le système de vidéosurveillance et les portes automatiques  », précise l’association cultuelle. Le 10 mai, la commission de sécurité avait donné son avis favorable à l’ouverture de la nouvelle mosquée. Le budget total des travaux est estimé à 2,6 millions d’euros.

Sur les six mosquées de Roubaix, quatre ont achevé ou lancé des vastes chantiers permettant d’augmenter la capacité d’accueil du lieu de culte et d’améliorer le confort des fidèles. Outre la mosquée Abou Bakr, la mosquée Bilal est quasi terminée à l’Épeule. Le chantier de la mosquée turque avance à Oran-Cartigny, et la mosquée Arrahma en est encore au stade du dépôt du permis de construire.

Bruno Renoul

Surce : Nord éclair

Benzema, Ben Arfa, Black M, même combat ?

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Footballeurs sur la touche et rappeur au chômage, la faute au racisme, à la bêtise ou au nationalisme exagéré ?

L’intelligence obscurcie par son idéologie, le maire de Verdun n’a pas compris trois choses essentielles. Premièrement, quand un chanteur prend comme nom de scène le nom d’un tueur,  ennemi public n° 1 (Black M, c’est l’abréviation de Black Mesrine), pour le porter comme un étendard, il n’est peut-être pas le mieux placé pour chanter la piété nationale et la réconciliation des peuples, surtout devant la jeunesse.

Une tragique erreur de casting

Deuxièmement, dans une cérémonie de commémoration, on recherche autant que possible un genre musical digne et consensuel, témoin d’un haut degré de civilisation. Or le rap est tout sauf cela : même s’il relève souvent d’un authentique art poétique et musical, il est marqué comme agressif et barbare. De plus il est souvent primaire, d’une extrême vulgarité et polémique au dernier degré. Enfin, il divise puisqu’une majorité de citoyens le trouve inécoutable, voire odieux. Ajoutons qu’en l’espèce, il est arrivé à Black M de chanter des paroles antifrançaises et antichrétiennes explicites. Il a aussi été accusé d’homophobie et d’antisémitisme. Bref, aussi bon artiste que l’on puisse considérer Black M (et il l’est), n’importe quel imbécile aurait compris que pour la célébration du centenaire de la bataille de Verdun, il n’était pas l’homme de la situation.

Pourquoi ne pas organiser des « teufs d’enfer » dans les cimetières ?

Monsieur le maire de Verdun est-il un imbécile ? Quoi qu’il en soit, il fait partie de ces élus qui n’ont de cesse que d’avilir ce qu’ils ont mission d’élever. Peut-il imaginer seulement que des « jeunes » puissent aspirer à se voir initiés à la splendeur des chefs d’œuvre consensuels de la civilisation ? Qu’ils puissent être élevés, à tous les sens du terme, par la beauté dans la communion de beaux sentiments exprimés avec grandeur ? Qu’ils puissent être saisis par le sublime d’une célébration digne, recueillie, émouvante, solennelle ; et, à partir de là, qu’ils puissent comprendre que tout ce qui divise les hommes, tout ce qui les pousse à se dresser les uns contre les autres, a conduit et conduira toujours aux tragédies les plus sanglantes ?

À cet égard, la réaction de M. Hollande est révélatrice : « Cette initiative était prévue après la cérémonie, pour que des jeunes puissent avoir un moment festif. » Quand on est obligé d’expliquer au Président de la République qu’un ossuaire sacré, haut-lieu de la mémoire nationale, n’est pas une boite de nuit, il ne reste plus beaucoup d’espoir… Bientôt, pour former la jeunesse, l’État organisera-t-il des « teufs d’enfer » dans les cimetières après les cérémonies d’enterrements ? Nos grands esprits pensent que tous les jeunes doivent être rendus aussi nuls, vulgaires et pervertis qu’eux-mêmes sont nuls, vulgaires et pervertis. Sentiment trop inavouable, qui fit dire à M. le maire de Verdun – avec le renfort de madame le ministre de la Culture – qu’il avait annulé le concert à cause « d’un déferlement de haine et de racisme ».

La réaction contre Black M n’a pas été motivée par le racisme

Si le maire de Verdun avait invité, par exemple, Pretty Yende et Lawrence Brownlee, chanteurs noirs l’une et l’autre, étrangers de surcroît, à chanter des pièces du répertoire adaptées aux circonstances, il n’y aurait pas eu la moindre protestation ni la moindre crainte de déferlements à avoir, hormis ceux de l’émotion vraie et des applaudissements. Les réactions suscitées par l’annonce du concert de black M n’ont donc pas été motivées par le racisme. Elle traduisent une indignation nationale, compréhensible (bien qu’elle ait parfois trahi un nationalisme exagéré), qui se lève contre l’imbécilité foncière d’un maire et son besoin irrépressible d’abaisser tout ce qui est élevé et de pervertir tout ce qui est beau.

Le football a donné leur chance a MM. Benzema et Ben Arfa

Karim Benzema et Hatem Ben Arfa sont des jeunes gens très doués, virtuoses dans leur spécialité. Ils ont des qualités et des défauts, comme nous tous. Ils ont grandi dans des circonstances et un environnement difficile, au cœur de ghettos de banlieue, soumis à des influences contradictoires et parfois délétères : islam radical ou islam modéré ; amour de l’Algérie ou désir d’intégration en France ; école ou errance au quartier ; bonne conduite ou trafics et deals ; chômage endémique ou vedettariat. Il n’est pas étonnant que leur personnalité reflète ces contradictions qui ont du être difficiles à gérer pour l’enfant, puis l’adolescent qu’ils ont été. Le football et précisément le centre de formation de l’Olympique lyonnais leur ont donné leur chance. Ils l’ont saisie et bien saisie, en dépit de complications, comme les complications furent le cadre de leur maturation humaine.

La décision contre M. Benzema est une décision disciplinaire légitime

Karim Benzema est toujours apparu comme un bon élève et un garçon sympathique, sauf que depuis peu, quelques histoires sordides viennent ternir cette réputation. M. Ben Arfa est toujours apparu comme antipathique et ingérable, sauf qu’en moins d’un an, il s’est brillamment racheté une conduite. Les deux compères gagnent énormément d’argent (58 millions d’euros par an pour le premier). Benzema, promis aux avant-postes de l’équipe de France, a commis une sordide et impardonnable bêtise (et peut-être pas qu’une). Si bien que le Président de la Fédération française de football s’est vu obligé de prononcer sa « non-sélectionnabilité » dans l’Équipe de France. Ledit Président a pris là une décision disciplinaire qu’il était habilité à prendre, conformément à la charte éthique signée par le joueur lui-même. Sa décision, prise à regret car il apprécie M. Benzema, est incontestable. Le sélectionneur, Didier Deschamps, n’y est strictement pour rien et il est obligé de s’y soumettre. C’est donc tout-à-fait à tort que M. Benzema parle de sa non-sélection en disant : « Didier Deschamps a cédé à une partie raciste de la France ».

Le premier devoir d’un sélectionneur est précisément de sélectionner

Ben Arfa, lui, a été présélectionné comme doublure, pour éventuellement remplacer un titulaire qui se serait blessé pendant la préparation. Comme tel ne fut pas le cas, il a dû quitter l’équipe de France avant le commencement de la compétition. Ne pas retenir M. Ben Arfa comme titulaire a été la décision souveraine du sélectionneur, qui est à ce poste précisément pour sélectionner. Cette décision, sur le plan purement sportif, n’est pas sérieusement contestée.

Seulement voilà : du fait des non-sélections de MM. Benzema et Ben Arfa, plus aucun joueur originaire du Maghreb ne figure dans le groupe des vingt-trois joueurs sélectionnés. Immédiatement, des professionnels de l’indignation unilatérale ont crié au complot raciste. Sans aucune vraisemblance mais qu’importe : l’antiracisme est une arme de disqualification médiatique et sociale des adversaires, qui frappe tous azimuts, sans la moindre préoccupation de vraisemblance et encore moins de culpabilité. Là encore, la bêtise joue un grand rôle, dont Eric Cantona remporte la palme, lui dont la vitrine est déjà bien pleine de trophées de même nature. Cantona n’a pas craint de déclarer : « […] Deschamp raciste ? Peut-être non, peut-être oui. Pourquoi pas ? Une chose est sûre, Benzema et Ben Arfa sont les deux meilleurs joueurs français et ils ne seront pas à l’Euro. Et pour sûr, Benzema et Ben Arfa ont des origines nord-africaines ».

Ce qui est en cause n’est pas le racisme mais le nationalisme

Mais des gens comme Jamel Debbouze ou Karim Benzema ne sont pas des idiots. Et ce qu’ils disent ne relève pas de l’anti-racisme idéologique mais du nationalisme. Jamel Debbouze dit notamment : « Ça me fait mal […] de n’avoir aucun de nos représentants en équipe de France ». De qui parle M. Debbouze ? Des « jeunes de banlieue » d’origine maghrébine et plus précisément d’origine algérienne. En vérité, le conflit n’oppose pas tant les races que les nationalismes algériens et français (l’islam interfère aussi, mais ce serait trop long de traiter cette question ici et nous en reparlerons).

Souvenez-vous du match France-Algérie au stade de France, où la Marseillaise a été copieusement sifflée par la grande majorité des spectateurs présents, lesquels agitaient le drapeau algérien, au point que le Président Chirac a dû quitter le stade ! Qui étaient ces spectateurs ? De jeunes français. Voyez-vous aujourd’hui les hésitations des jeunes sportifs français d’origine algérienne, quand il s’agit de choisir entre l’équipe de France et l’équipe d’Algérie ? Demain Jamel Debbouze n’aura pas de représentants en équipe de France, non parce qu’ils n’y auront pas été sélectionnés mais parce qu’ils auront choisi l’équipe d’Algérie.

Karim Benzema est de la génération précédente, moins radical, plus foncièrement conciliant. Et grâce à son père spirituel, Zinédine Zidane, il a appris à aimer l’équipe de France. En 2006, il parlait de son choix final de jouer pour l’équipe de France, éclairant bien la problématique actuelle : « Moi je dis l’Algérie, voilà… C’est le pays de mes parents, c’est dans le cœur. Mais bon après sportivement, c’est vrai que je jouerai en équipe de France. Je serai là toujours présent pour l’équipe de France ». Ajoutant : « C’est plus pour le côté sportif, parce que l’Algérie c’est mon pays, voilà, mes parents ils viennent de là-bas. Après, la France… C’est plus sportif, voilà ». Karim Benzema a une patrie de cœur et une patrie sportive. Il s’agit là encore d’une question relevant du nationalisme.

Quel chrétien peut, sans problème de conscience, chanter La Marseillaise ?

Et il s’agit tout autant de nationalisme chez tous ceux qui voudraient voir Benzema exclu de l’équipe de France pour d’autres raisons que sportives ou disciplinaires. Par exemple ceux qui lui reprochent de ne pas chanter La Marseillaise. Celui-ci leur répond : « […] il faut se calmer. J’aime bien l’équipe de France, comme je l’ai dit c’est un rêve pour moi de jouer pour l’équipe de France. On ne va pas me forcer à chanter La Marseillaise… » Réponse aussi intelligente que franche. En équipe de France, Benzema se considère comme un mercenaire au bon sens du terme. Depuis les Suisses de l’Ancien Régime, ce sont souvent les meilleurs soldats. Et tous les grands clubs, Real et Barça en tête triomphent avec des mercenaires. Alors, s’il est loyal et fidèle à l’équipe de France, pourquoi forcerait-on M. Benzema à chanter La Marseillaise ? D’autant que même pour un bon chrétien, il est difficile de faire sien cet hymne hérité d’une Révolution sanglante, prototype de tous les régimes totalitaires et génocidaires. Quel chrétien peut, sans problème de conscience, formuler ce vœu à l’égard d’autres êtres humains : « Qu’un sang impur abreuve nos sillons » ?

A Verdun, nos sillons ont été, ô combien, abreuvés. Était-ce par « un sang impur » ?

Nous revoici à Verdun, où La Marseillaise a retenti lors des célébrations comme elle retentissait pendant le carnage. Si j’avais été présent, à l’instar de Benzema, je ne l’aurais pas chantée : qui peut encore laisser croire qu’à Verdun le sang impur de 337.000 soldats allemands a abreuvé nos sillons ? Se mêlant au sang, sans doute pur celui-là, de 378.000 soldats français ? J’aurais gardé un silence de profond recueillement, en méditant Ad beatissimi, l’encyclique du pape Benoît XV publiée à la Toussaint 1914. « Ils semblent vraiment être arrivés ces jours dont Jésus-Christ a dit : ‘Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres… Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des horreurs en tous lieux.‘ De tous côtés domine la triste image de la guerre, et il n’y a pour ainsi dire pas d’autre pensée, qui occupe les esprits. Des nations – les plus puissantes et les plus considérables – sont aux prises : faut-il s’étonner si, munis d’engins épouvantables, dus aux derniers progrès de l’art militaire, elles visent pour ainsi dire à s’entre-détruire avec des raffinements de barbarie ? Plus de limites aux ruines et au carnage : chaque jour la terre, inondée par de nouveaux ruisseaux de sang, se couvre de morts et de blessés… À voir ces peuples armés les uns contre les autres, se douterait-on qu’ils descendent d’un même Père, qu’ils ont la même nature et font partie de la même société humaine ? Les reconnaîtrait-on pour les fils d’un même Père qui est aux Cieux ? »

Ne pas dépasser la dose prescrite 

Aujourd’hui, Dieu merci, en Europe, on ne se fait plus guère la guerre (il serait trop long ici d’aborder la question du terrorisme). Alors, en France, le nationalisme s’est reporté sur l’économie, sur la construction européenne, et sur ces petites batailles organisées, disciplinées et de plus en plus civilisées que sont les matchs de football. C’est heureux car à faible dose le nationalisme renforce le dynamisme des peuples par l’esprit de concurrence et sauvegarde le génie propre de chaque culture. Et en sport, il rend les compétitions passionnées et passionnantes. Mais au-delà de la dose prescrite, le nationalisme rend bête et empoisonne tout ceux qu’il infeste. Heureusement, dans le sport les conséquences seront toujours moins graves qu’à Verdun. Cependant, on voit bien que les polémiques dans le football révèlent une véritable fracture dans la société française. Alors, prions pour que les expressions exagérées du nationalisme restent toujours circonscrites aux rubriques sportives.

Ramadan : la surenchère des grandes surfaces.

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Paradoxalement le ramadan, période de jeûne, est celle où les musulmans consomment le plus, car pour tenir la journée, ils mangent davantage la nuit, parfois à grand bruit, d’où l’expression populaire « faire du ram dam« .
Les grandes surfaces l’ont bien compris et elles rivalisent pour attirer le chaland.
Un de nos amis a pu le constater tôt ce matin chez Auchan à Vineuil, où tout un rayon, garanti « halal » est proposé au consommateur.
Le développement de cette offre est bien le signe tangible que l’islam progresse dans notre pays.
Et comme chaque année, alors que le carême est volontairement passé sous silence dans l’actualité, le ramadan est annoncé en boucle dans tous les médias.
On peut s’étonner d’une telle publicité, alors que l’on supprime progressivement le porc des cantines scolaires au nom de la « laïcité ».

Source : Fn 41

Belgique : un "camp salafiste" organisé par Halal Events

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Le bourgmestre du village de Saint-Jacques, en Belgique, est inquiet alors que l'association néerlandaise "Halal Events" a organisé pour la troisième année un camp salafiste avec des simulations de combats et des prêches d'imams radicaux, raconte le journal Le Soir. L'élu dénonce l'absence de surveillance des autorités fédérales.

A première vue, l'événement ressemble à un comité d'entreprise, mais la réalisé est différente. Du 27 au 29 mai, l'association néerlandaise Halal Events a organisé pour la troisième fois un camp, dans le village de Saint-Jacques, sur la commune de Trois-Ponts en Belgique, raconte le journal Le Soir. Réputée salafiste, elle prévoit dans le programme des prêches de l'imam radical Remy Soekirman, et des parties d'airsoft en tenue de camouflage. Les riverains dénoncent un "camp djihadiste", et s'inquiètent du manque de surveillance des autorités : "Comme leur présence n’a pas provoqué d’incident, comme le calme et la quiétude n’ont pas été troublés, l’affaire en est restée à ce niveau, sans que la police zonale ne s’en occupe" explique le bourgmestre Francis Bairin. En octobre 2015, le Comité permanent de contrôle des services de police (Comité P) dénonçait également l'absence totale de surveillance autour de ce genre d'événements.

Quelques mois après ce rapport, le camp de cette année a donc été surveillé d'un peu plus près cette année : "J’ai été mis au courant vendredi matin par la police qu’un camp se dessinait à Saint-Jacques pour la 3e fois, a expliqué le bourgmestre à Télévesdre. Au niveau de la surveillance et de l’observation, ils ont été pris en charge par la police fédérale et les policiers de la zone Stavelot-Malmedy". Le propriétaire du gîte ne voyait quant à lui aucun problème, estimant qu'il s'agissait de clients "comme les autres". 

Valeurs actuelles

Marseille : rumeurs sur des persécutions contre des religieuses

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Un lecteur de notre Observatoire m’avait signalé, le 24 mai dernier, que les sœurs du monastère des Religieuses Victimes du Sacré-Cœur de Marseille faisaient l’objet d’une persécution de la part de musulmans au point de devoir quitter leur monastère pour aller se réfugier ailleurs. Ce monastère traditionnel qui observe strictement ses constitutions remontant à la fin du XIXe siècle, est situé dans le quartier de La Belle de Mai. J’ai, évidemment, demandé à mon correspondant de m’en dire davantage et j’ai contacté immédiatement le diocèse de Marseille. Le premier ne m’a guère apporté d’éléments probants quant au second il m’a répondu ce qui suit :

Nous sommes très étonnés de l’information qui vous a été donnée car, à notre connaissance, les sœurs n’ont fait l’objet d’aucune menace et elles n’envisagent pas de déménager. Elles ont organisé, le week-end dernier, leur vente annuelle de charité qui s’est très bien passée.

Un site marseillais a confirmé la tenue de ce week-end “portes ouvertes”

Il n’y a donc à ce jour et jusqu’à plus ample informé aucun crédit à apporter à cette rumeur.

Source : christianophobie.fr

La protection de l’euro 2016 vire au casse-tête

Une menace terroriste récurrente, des forces de l’ordre au bord de l’épuisement, des sites difficiles à contrôler : à J-3, portrait du dispositif hors-norme déployé pour protéger le championnat d’Europe de football.

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Huit millions de supporteurs et spectateurs attendus dans dix villes hôtes. Et sans doute près de 100 000 policiers, gendarmes et agents de sécurité privée, soit plus que la capacité du stade de France. C’est un dispositif sécuritaire sans précédent qui va être déployé à partir de vendredi, jour de l’ouverture en France de l’Euro de football.

En période d’état d’urgence, quelques mois après les attentats de novembre à Paris et en pleine contestation sociale, l’événement sera évidemment placé sous haute surveillance. À quoi faut-il s’attendre ? Le climat anxiogène est encore monté en température hier avec la révélation de l’arrestation d’un Français en Ukraine. « Les menaces sont là depuis longtemps, comme celles portée directement sur l’Euro, souligne Alain Bauer, professeur de criminologie aux Arts et métiers. Le 13 novembre, c’est d’abord le Stade de France qui était visé… »

C’est un agent de sécurité privée qui a évité ce jour-là que les kamikazes ne s’introduisent dans les tribunes lors du match France-Allemagne. Ces agents seront 13 000 pour l’Euro, plusieurs milliers recrutés en urgence. Et parmi eux, 82 personnes fichées par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) n’ont pas été accréditées…

« Beaucoup a été fait, l’essentiel de ce qui se fait est ce qui ne se voit pas, précise Alain Bauer. Les services de renseignement font bien leur métier, beaucoup d’opérations de tous les services occidentaux ont été effectuées avec une certaine efficacité préventive. » Autre sujet d’inquiétude : les supporteurs. « On peut craindre aussi des heurts à connotation raciste, note également Jean-Yves Camus, spécialiste des mouvements d’extrême droite, mais l’unité anti-hooligan est préparée à ce genre d’événement. »

Fan-zones, le sujet qui fâche

Mais le problème le plus difficile à gérer sera sans doute les fan zones, où les amateurs de ballon rond pourront voir les matchs sur écran géant. Le préfet de police de Paris avait menacé de fermer celle de la tour Eiffel durant les matchs s’il n’obtenait pas des renforts. Il en a obtenu 3 000 hier. « La fan zone est une aberration absolue avec au minimum des risques au niveau des mouvements de foule, on est très préoccupés », nous racontait hier un officier de police spécialisé dans le maintien de l’ordre. Un souci majeur qui s’ajoute à l’épuisement des forces de l’ordre mobilisées depuis les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher en janvier 2015. « On est sur les rotules, physiquement et opérationnellement », poursuit le policier, « nos politiques n’ont pas pris la mesure de la situation qu’imposait un tel événement dans ce contexte ».

Le Premier ministre Manuel Valls a récemment affirmé que « renoncer aux fan zones, ce serait céder au terrorisme ». Mais ponctuellement, les autorités n’excluent rien.

Xavier Frère

Source : Bien public

mardi, 07 juin 2016

Livre : Dominique Venner, soldat politique : Basile Cérialis

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Le geste fatal de Dominique Venner avait une dimension politique… Il avait une dimension politique parce que Venner est resté toute sa vie un soldat politique.

Bien sûr son engagement prit des formes différentes au cours des années. Mais l’idéal est toujours resté le même. Venner savait que la fidélité en politique ne consiste pas à toujours faire la même chose, mais de faire des choses qui vont toujours dans le même sens.

Dans cet essais fort bien documenté, Basile Cerialis, étudiant passionné par les idées nationalistes et identitaires, analyse l’engagement politique de Dominique Venner de Jeune Nation, au milieu des années 50, jusqu’à son ultime message du 21 mai 2013, jour de sa mort.

Visionnaire dans bien des domaines, le fondateur d’Europe Action mérite que son combat ne retombe pas dans l’oubli. C’est ce à quoi Basile Cerialis s’est attaché dans cet ouvrage.

L'auteur :

Basile Cérialis est enseignant. D'origines grec, il est passionné par l'histoire des idées politiques en France.

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La promesse de la victoire finale de la Chrétienté sur l’Islam par la Sainte Vierge

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Publication par l’ECLJ d’une étude historique sur L’Église catholique et l’Anatolie en ligne et en français dans le ”Journal of the Oxford Centre for the Study of Law & Public Policy”. Conclusion :

"Cette brève présentation des rapports entre l’Église et l’Anatolie serait incomplète sans perspective spirituelle, laquelle, d’un point de vue religieux révèle le sens de l’histoire. Or, l’opposition entre la chrétienté et l’Empire ottoman, a une dimension eschatologique. Dans l’Apocalypse relaté par l’apôtre Jean, est présente une image qui fera l’objet d’une grande vénération : celle de la « Vierge de l’Apocalypse ». Elle présente Marie, la mère de Jésus-Christ, à la fin des temps. Elle est vêtue de bleu et sa tête est couronnée de douze étoiles, préfigurant le drapeau européen. Sous ses pieds sont représentés le croissant de lune, préfigurant le symbole de l’Islam, ainsi que le démon, qu’elle écrase. Les Chrétiens peuvent y voir la promesse de la victoire finale de la Chrétienté sur l’Islam par la Sainte Vierge. Les relations entre l’Église et l’Anatolie ont aussi cette dimension extraordinaire illustrée par les victoires miraculeuses et fondatrices de Constantin au pont Milvius en octobre 312 et de la Sainte Ligue à Lépante en 1571. Dans les deux cas, la Tradition affirme que dans le ciel apparût une croix associée à la promesse : « In hoc signo vinces », signifiant Tu vaincras par ce signe."

Source : Le salon beige

Sainte-Sophie de Constantinople sera transformée en mosquée pendant 30 jours

Le Coran sera entendu à l’intérieur de Sainte-Sophie de Constantinople pendant la durée du ramadan. Il s’agit là d’une décision provocatrice de la chaîne TV de l’État turc TRT Diyanet. Selon l’information publiée par le journal turc Daily Sabah, la chaîne d’État turque retransmettra depuis Sainte-Sophie le programme « sahur », c’est-à-dire la prière matinale avant le jeûne. La transformation de Sainte-Sophie en mosquée durera trente jours, du 6 juin jusqu’au 7 juillet. Cette transformation, tout en étant provisoire, a provoqué le « délire » de la presse pro-gouvernementale turque qui s’est empressée d’applaudir cette décision. Ce n’est pas un hasard si, dès qu’a été connue la retransmission de la prière du matin depuis Sainte-Sophie, le député du pari AKP [le parti de M. Erdoğan] de Constantinople, Samil Tayyar, s’est hâté de déclarer que, puisque les États-Unis « ont embrassé » le PKK et Fethullah Gülen [opposant au régime réfugié aux États-Unis, ndt] et que l’Allemagne « est tombée dans le mensonge du génocide [arménien ndt] », l’amitié n’est plus à l’ordre du jour. Par conséquent, comme il l’a déclaré, la Turquie doit prendre des représailles et Sainte-Sophie doit s’ouvrir au « pèlerinage » c’est-à-dire quelle doit devenir à nouveau une mosquée, ce qui reviendrait à fermer les portes d’un monument de l’héritage culturel mondial et un lieu sacré du monde chrétien.

Source : orthodoxie.com

Le Maroc accusé de vouloir s'ingérer dans la gestion de la Grande mosquée de Strasbourg

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C’est un écheveau complexe que le site Rue89 s’est attelé à décortiquer. Une semaine après la démission du président de l’Association de la Grande mosquée de Strasbourg après trois mois de fonction, le site d’informations français indique que le Maroc souhaiterait la mettre sous tutelle.

Selon Rue89, c’est Abdellah Boussouf, le président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) qui tirerait les ficelles. L’homme ferait pression sur les responsables qui se sont succédé à la tête de la Grande mosquée afin qu’ils signent une convention avec le Maroc. Abdellah Boussouf a exigé lors d’une réunion à Rabat, toujours selon le site d'informations français, que les responsables désignent un recteur et une équipe fixe payés par le Maroc. Le président du CCME souhaiterait que la mosquée signent une convention avec le Maroc et que l’équipe de 2013 revienne aux commandes.

Inaugurée en 2012 sur financement à hauteur de 12 millions d’euros dont 4 provenant du Maroc, la mosquée est plongée depuis 2013 dans l’instabilité. Les présidents qui se sont succédé depuis trois ans ont tous démissionné. L’équipe dirigeante de 2013 a laissé derrière elle une dette de 2 millions d’euros en TVA. Une obligation qui rend la mosquée dépendante des subventions du Maroc qui souhaite passer une convention avec la Grande mosquée et intervenir dans la gestion du lieu de culte.

‘’Avec cette dette Abdellah Boussouf tient la Grande mosquée en otage au lieu de traiter avec les présidents. Face à cela, chaque président est mis face à un choix impossible. Soit il accepte les conditions marocaines, ce qui revient à trahir la base des fidèles à Strasbourg et donc d’endosser le rôle du traître ici. Soit il dit non au Maroc, et alors il devient traître à son pays d’origine, avec toutes les conséquences que cela peut avoir. C’est cette pression intenable sur tous les présidents qui fait qu’ils démissionnent’’, confie un proche de la mosquée à Rue89.

Pour rappel, en 2012, le Maroc a signé une convention avec la mosquée de Saint-Etienne dont il est devenu propriétaire. Certains estiment que c’est le même schéma que le Maroc voudrait reproduire avec la mosquée de Strasbourg. Pour d’autres, le désir du Maroc d’avoir plusieurs mosquées en France servirait au royaume à se constituer un lobby pour le soutien de la France à la question du Sahara.

Un responsable du conseil d’administration confie quant à lui que "tout le monde est pour un rapprochement avec le Maroc mais c’est un problème de méthode plus que de principe". Alors que débute le Ramadan, la mosquée devrait tenir une assemblée générale pour prendre sa décision finale. L’affaire de la Grande mosquée de Strasbourg est loin de connaître son épilogue.

Ibrahima Bayo Jr
 

Nîmes : la mosquée de la Miséricorde est sauvée

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La mosquée de la Miséricorde avait dû fermer ses portes le 30 mai sur ordre de la municipalité de Nîmes. Le maire LR Jean-Paul Fournier avait alors invoqué des raisons de sécurité, estimant que les risques d’effondrement étaient élevés et que la fréquentation en hausse durant le mois de Ramadan faisait courir un risque trop important.

Un accord a finalement été trouvé dans la soirée du jeudi 2 juin au cours d’une réunion entre le maire, le préfet Didier Lauga et des représentants de l’Association cultuelle islamique. La mairie accepte de vendre la mosquée de la gare aux fidèles, de mettre en œuvre « les procédures judiciaires nécessaires à cette cession dans le respect des délais réglementaires légaux » et, surtout, de sécuriser la façade du bâtiment pour éviter tout effondrement.

Pendant la durée des travaux qui doivent démarrer le 6 juin, après évacuation des lieux, les musulmans pourront prier dans la salle des Costières de Nîmes. L’Association cultuelle islamique s’engage en retour à mettre fin à toutes ses procédures judiciaires engagées contre la mairie. Les fidèles devront également racheter les locaux, estimés à 500 000 euros. Environ 100 00 euros ont déjà été collectés et un appel aux dons a été lancé auprès des musulmans du département.

Source : Saphirnews

Seine-et-Marne : le ramadan débute pour 60 000 musulmans

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Le ramadan a débuté ce lundi pour les quelque 60 000 musulmans qui vivent en Seine-et-Marne, selon des estimations du conseil régional du culte musulman. Un mois placé sous le signe du partage, de l’entraide et de la miséricorde, où les fidèles ne doivent pas s’alimenter ni boire tant que le soleil est levé.

Il devrait durer jusqu’au 6 juillet. « Les journées de jeûne seront donc particulièrement longues, d’environ 4 heures du matin à 22 heures, relève Driss Lachhab, vice-président du conseil régional du culte musulman. La nuit, nous partageons le repas tous ensemble et faisons aussi des prières. Cela peut créer des nuisances liées au bruit et aux voitures pour les voisins. Nous présentons à l’avance toutes nos excuses aux riverains concernés. »

Cette année, l’événement coïncide avec l’ouverture d’une nouvelle mosquée, située à Sénart dans la commune de Moissy-Cramayel. Il s’agit de l’aboutissement d’un projet lancé il y a vingt ans et de quatre années de travaux. Une vraie joie pour les fidèles. « Pour bâtir cette mosquée, nous avons collecté 1,9 M€ de dons, notamment auprès des Moisséens mais aussi à travers la France en allant visiter vingt mosquées par an », explique Abdelaziz Abderrahmane, président de l’association culturelle et éducative des musulmans de Moissy.

Le bâtiment de 950 m² se trouve en lisière de la ville, rue de Noisement, près de la piscine, avec une vue imprenable sur les champs. Il peut recevoir jusqu’à 1 200 personnes, comprend une salle de prière de 350 m² pour les hommes, une autre de 150 m² pour les femmes ainsi que six salles de classe qui serviront aux 250 enfants et adultes suivant les cours de soutien scolaire, les études d’arabe et de sciences islamiques.

Les constructions de mosquées se multiplient

« Jusqu’à présent, on priait dans des préfabriqués mis à disposition par la mairie à côté du chantier. C’était un peu inconfortable, on était serrés, notamment le vendredi où il y a jusqu’à 500 fidèles. Certains étaient contraints de prier dehors », confie Abdelaziz Abderrahmane. « Mais on était juste à côté du chantier et ça nous motivait de voir le bâtiment sortir de terre petit à petit. Nous étions comme les spectateurs regardant un match se dérouler sous nos yeux », sourit Ahmed, un fidèle.

Les constructions de mosquées se multiplient en Seine-et-Marne au fil des ans et au fil des dons. « L’an dernier, nous avons inauguré celle de Coulommiers. Cette année, c’est celle de Moissy. En 2017, peut-être celle de Nemours. Et ensuite celles de Gretz-Armainvilliers et Lieusaint », se réjouit Driss Lachhab, vice-président du conseil régional du culte musulman.

Marine Legrand

Source : Le Parisien

Nice: Le tribunal administratif autorise l'ouverture de la mosquée pour le ramadan

Le maire de Nice Christian Estrosi, qui a cinq jours pour délivrer l’arrêté d’ouverture, annonce se pourvoir en cassation…

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Le ramadan débute ce lundi. C’est également ce jour que le tribunal administratif de Nice a choisi pour donner son accord d’ouverture de l’ institut En-Nour, une mosquée à l’ouest de Nice.

« Il est enjoint au maire de Nice d’autoriser dans un délai de cinq jours […] l’ouverture de l’établissement recevant du public », ordonne le tribunal administratif, saisi par l’association Nice La Plaine qui gère l’institut El-Nour. Elle demandait l’ouverture provisoire de l’établissement pendant le ramadan.

500 euros par jour de retard

« C’est une satisfaction pour l’association, estime son avocat Me Ouassini Mebarek. Cette décision fait honneur à la République française. » Le tribunal accompagne son jugement d’une astreinte de 500 euros par jour de retard.

L’accord revient donc au maire de Nice, Christian Estrosi. « Dans ce contexte, la ville a décidé de se pourvoir immédiatement en cassation auprès du Conseil d’Etat, annonce-t-il dans un communiqué. En tout état de cause, je ne ferai courir aucun risque à ma ville et nous n’exécuterons une décision de justice que lorsqu’elle sera devenue définitive. »

L’avocat de la mosquée fait savoir qu’en cas de refus du maire de Nice de signer l’arrêté d’ouverture, « le tribunal administratif sera une nouvelle fois saisi pour le paiement de l’astreinte et pour constater que la décision n’a pas été exécutée. »

Autorisée également par le préfet début avril

Prête à accueillir les fidèles, la mosquée a été autorisée à ouvrir par le préfet en avril. Une ouverture suspendue à ses responsables qui doivent auparavant fournir les conditions fixées par l’Etat (liées au financement et à la gouvernance). La mosquée En-Nour a jusqu’au mois d’août pour fournir les pièces justificatives.

« Dans tous les cas, dans ce secteur stratégique de l’Eco-Vallée voué à la création d’emplois et dans lequel aucun lieu de culte n’a vocation à être construit, et alors que l’Euro 2016 va démarrer, je prendrai tous les arrêtés municipaux nécessaires au maintien de l’ordre public en matière de stationnement et de circulation, insiste Christian Estrosi ce lundi. Je redis solennellement que je ne renoncerai pas. »

Début mai, le maire de Nice avait lancé son propre projet de lieu de culte. Accompagné d’un abattoir, lui aussi prendrait place à Nice-Ouest.

Si, dans sa position, Christian Estrosi trouve un soutien du côté du président du département des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, ce n’est pas le cas de la gauche niçoise. Le conseiller municipal PS Patrick Allemand parle même de triomphe du droit sur « la petite politique politicienne populiste du maire de Nice pour lequel cette décision est une véritable gifle ». Le FN local, lui, rappelle qu'« à plusieurs reprises les responsables de la mosquée, tout comme son ancien premier adjoint Christian Estrosi, a encouragé ce projet à travers plusieurs rencontres. Et c’est sa municipalité qui en a autorisé les travaux », explique Philippe Vardon, membre du bureau départemental FN 06.

Mathilde Frenois

Source : 20 minutes

Mosquée En Nour : la Ville de Nice se pourvoit en cassation

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Le tribunal administratif de Nice ordonne au maire de Nice d'autoriser, sous cinq jours, l'ouverture du lieu de prières controversé pour les musulmans à l'ouest de Nice, selon l'avocat de l'association cultuelle En Nour. La ville a décidé de se pourvoir immédiatement en cassation.

La juridiction avait été saisi jeudi dernier, en référé liberté, pour non-respect de la liberté de culte en France, par l'association Nice La Plaine En Nour. Elle a donné jusqu'à samedi à la mairie pour autoriser l'accès au lieu de culte, faute de quoi elle devra payer une astreinte quotidienne de 500 euros. La mairie a décidé de se pourvoir immédiatement en cassation, la salle de prière ne sera donc pas ouverte en ce début de ramadan.

Le lieu de culte controversé, situé à l'ouest de la ville, est un bâtiment flambant neuf, propriété d'un Saoudien qui a investi quatre millions d'euros pour réaliser ce centre culturel, avec une grande salle de prières de près de 1000 places.

Selon l'avocat de cette association, Maître Mébarek, il manque 3 500 places pour prier à Nice, où sont rassemblés près de 50 000 musulmans D'après lui, les croyants niçois doivent prier dans des conditions "indignes, les 13 lieux de prières actuels de la ville sont souvent exigus". L'avocat a également insisté, durant l'audience, sur l'affluence à la prière pendant le ramadan, l'un des piliers de l'Islam. Jusqu'au 5 juillet, 70% des Musulmans français vont ainsi observer le jeûne et les cinq prières quotidiennes.

La mairie a décidé de se pourvoir en cassation, c'est donc le Conseil d'Etat qui aura le dernier mot. Christian Estrosi regrette "que le tribunal administratif se pose en juge du nombre de mètres carrés accordés au culte musulman" à Nice. Le maire Les Républicains a refusé à plusieurs reprises de signer l'autorisation d'ouverture, il souhaite y créer une crèche municipale à la place. Il a récemment présenté un contre-projet avec le conseil représentatif du culte musulman (CRCM) pour réaliser un autre lieu de culte dans la même plaine du Var, non loin du stade Allianz Riviera. Selon la municipalité, "les lieux de culte à l'ouest [sont] loin d'être saturés et [permettent] d'accueillir de nombreux fidèles supplémentaires".

Violaine Ill et Lisa Melia

Source : France bleu