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dimanche, 19 juin 2016

Bistro Libertés : Martial Bild reçoit Gabrielle Cluzel

Martial Bild et les sociétaires de Bistro Libertés recevront Gabrielle Cluzel, écrivain et journaliste pour Boulevard Voltaire. Ils débattront des attentats terroristes aux Etats-Unis et en France, de l’identité nationale comme possible marqueur de la primaire à droite, du hooliganisme et des derniers soubresauts du féminisme.

Source : Synthèse Nationale

Lettre à un petit orphelin de Magnanville : parce qu’il y en aura d’autres…

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Tu es à l’âge où l’on ne réalise pas. C’est mieux comme ça. 

L’âge où les images s’estompent de la mémoire mais laissent des gouffres émotionnels et des carences affectives sans fin.

Tes parents ont été assassinés chez eux et ce n’est pas un fait divers. C’est le résultat de notre soumission. Pardon.

L’addition est pour toi. L’incurie de 40 ans de politique migratoire, 40 ans d’inconscience collective, de soumission de la France en repentance d’État.

Et aujourd’hui encore, nos politiques ne veulent pas mettre de mots sur ce qui a dévasté ta vie. Tes parents ont été assassinés, parce qu’ils représentaient l’État français, par un islamiste radical qui n’a respecté ni l’uniforme de ton père, ni le sanctuaire de ta maison, ni la femme qu’était ta mère. 

Dégueulant sa haine sur ce qui fonde notre nation.

Larossi Abballa est né en France, il a grandi dans des banlieues subventionnées à coups de millions, il est le transfuge d’une intégration rêvée par nos dirigeants pour répondre à une immigration de masse voulue. 

Et comme ces Français du sol n’ont plus de sang français, notre ministre de l’Éducation nationale, à la double nationalité franco-marocaine, a décidé d’intégrer l’apprentissage de l’arabe, langue du Coran, dès l’âge de 6 ans. Séance d’hypnose collective.

Nous sommes en état d’urgence, mais dans le discours officiel prononcé dans nos commissariats le 15 juin, jamais les mots « islam radical » n’ont été prononcés. 

C’est l’arlésienne des cérémonies d’hommage qui s’enchaînent depuis des mois. Flouter la réalité comme remède contre l’amalgame.
Petites bougies, « Let It Be », chrysanthèmes mais pas d’écho aux « allah Akbar » qui tuent à l’arme blanche les mécréants, rappelant à d’autres plus conscients les méthodes employées lors des « événements » (!) d’Algérie.

Nos politiques ne nomment pas le coupable, ils le protègent donc par omission. Et s’en font les complices. Pardon.

Tu apprendras plus tard que le bourreau de tes parents était connu de la justice et fiché S depuis 2011.

Condamné pour participation à une filière d’acheminent de djihadistes, il a profité de son (court) séjour en prison pour y faire l’apologie du djihadisme. Les services de probation ont pointé « un discours lisse vis-à-vis des faits et une pratique assidue de la religion. »

Sa voisine de palier, interrogée par un média complaisant, le qualifie de « normal » : « Normal : il disait bonjour à mes fils et à mon mari, pas à moi, mais normal. »

Voilà, cher petit Mathieu, ce qu’est aujourd’hui une France normale.

L’assassin de ton père et de ta mère était pressé de nettoyer du kouffar. On dirait du black M.

Anne-Sophie Désir

Source : Boulevard Voltaire

Orlando, Magnanville : après le tragique de répétition, la vérité nue, enfin ?

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Les choses avancent. Les yeux s’ouvrent. Les autruches relèvent la tête, attentat islamiste après attentat islamiste.
 
Les diversions grossières, les écrans de fumée ne tiennent plus que quelques heures avant que la vérité, l’âpre vérité, ne s’installe, simple, froide, impitoyable, dans l’esprit des peuples occidentaux : il y a bien une guerre mondiale menée par l’islamisme contre toutes les valeurs des sociétés occidentales, contre chacun d’entre nous.
 
Le « tragique de répétition » dont parlait Alain Finkielkraut pour cette montée inexorable de la terreur islamiste s’accompagne malheureusement d’un comique de répétition dans les réactions.
 
Des présidents qui ne nomment pas le mal ni l’ennemi : ce fut le cas de MM. Hollande et Valls jusqu’en janvier et novembre 2015. Ce fut le cas du président Obama qui disait à son peuple, quelques heures après la tuerie, ne pas savoir s’il y avait des liens entre l’acte de Omar Mateen et l’État islamique. Il n’avait pas fini de parler que l’État islamique revendiquait l’attentat, et le FBI révélait qu’il avait « suivi » cet individu. Tristement comique, M. Obama. Et discrédité.
 
On pourrait encore citer la nouvelle bourde des tweets de M. Hollande qui, face à l’horreur islamiste, s’empêtre dans la question d’une homosexualité innée ou pas… Tragi-comique, et hors sujet. Discrédité, lui aussi. Une fois de plus.
 
Dans ce triste comique de répétition, il y a toute la communication larmoyante et compassionnelle, les « Je suis Charlie« , les « I Love Orlando », les bougies. Il y a aussi les « fausses routes » (Valérie Toranian) que l’idéologie des autruches tente d’imposer pour faire diversion. Insistance sur le statut de certaines victimes (les homos, les Charlie et leur liberté d’expression) aux dépens d’autres (les chrétiens, les juifs, les policiers, nettement moins « porteurs » en termes d’émotion médiatique façon « tour Eiffel illuminée »).
 
Insistance sur le cas particulier des terroristes : jeune de banlieue, petit délinquant ici, bipolaire là-bas.
 
Tout est fait pour éviter de voir le mal et ses racines, dans les médias et au sommet du pouvoir.
 
Mais dans le peuple, dans toutes les classes de la société, la vérité avance et, désormais, elle se dit, ici et ailleurs.
 
Après tous ces mensonges et tous ces artifices, le roi est nu. Ou plutôt les rois sont nus.
 
Il y a d’abord le visage hideux de l’islamisme, de ses méthodes, de son idéologie, de ses relais multiples au sein du monde musulman, et aussi des complaisances anciennes et actuelles de nos sociétés, de nos gouvernants.
 
Et il y a aussi le visage pitoyable de nos gouvernants, coupables de n’avoir rien prévu avant, coupable de ne pas nous avoir protégés, ni même prévenus, mis en garde, coupables d’avoir ménagé la bête, coupables de ne toujours pas prendre les mesures fortes qui s’imposent, même quand ils sont face à l’horreur.
 
Il en fut de même face au nazisme et au communisme. La vérité sur le mal fut longue à émerger, tant les partisans de l’entente avec eux dans nos sociétés étaient nombreux. Si nombreux, aussi, les gouvernants complices, collaborateurs ou complaisants avec le mal.
 
Avant que, sous la pression des faits – la guerre menée par ces idéologies de terreur – et des peuples, ces gouvernants incapables et coupables soient balayés.
 
Roosevelt, Churchill, de Gaulle furent d’abord des éclaireurs, incompris, sur la vérité du mal, avant que leurs peuples ne leur permettent, certes tardivement, d’être les acteurs du bien.
 
Face à l’islamisme, nous en sommes encore à la première phase. Et les éclaireurs de vérité sont encore loin du pouvoir.

Pascal Célérier

Source : Boulevard Voltaire

Nuit debout Toulouse rompt le jeûne du ramadan par un « couscoussoulet »

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Nuit debout n’est pas un mouvement suspect d’une religiosité extrême. C’est même un euphémisme. Mercredi 8 juin dernier, des militants violents de Nuit debout ont chassé les Veilleurs qui souhaitaient se réunir place de la République à Paris au motif, notamment, que ces derniers se revendiquent pour la plupart comme étant de confession catholique, ou au moins animés d’une foi chrétienne.
 
Ce soir-là, plusieurs personnes avaient été blessées par ces militants, renforcés par la présence des casseurs professionnels appelés « antifas ». Parmi les victimes de ces milices gauchistes, un jeune journaliste de TV Libertés, quelques jeunes femmes ou bien encore Joseph Thouvenel, vice-président de la CFTC. Le syndicaliste a témoigné dans Le Figaro : « Le problème, c’est que ces gens fassent régner la terreur en toute impunité dans la capitale. Ces pratiques relèvent d’un véritable totalitarisme rouge. Et place de la République, on est en train de recréer une cour des Miracles, c’est-à-dire une zone de non-droit en plein Paris. »
 
Pour les sympathisants de Nuit debout, la tentation de la violence est grande. On peut même soupçonner que se soit créée, au sein du mouvement donné à voir aux médias, une minorité dominante inspirée par les méthodes d’Action directe et les théories insurrectionnelles formulées par les anarchistes autonomes. Mediapart le cache à peine, relayant régulièrement les appels de Julien Coupat, des antifas et des « interdits » de manifestations.
 
Chose intéressante, ce même Julien Coupat est aussi l’auteur, avec le Comité Invisible, de deux ouvrages importants de la pensée anarcho-autonome des dernières années : L’insurrection qui vient et À nos amis. Dans L’insurrection qui vient, le Collectif Invisible fantasme sur la jeunesse immigrée du pays, louant les émeutes de 2005. Les auteurs espèrent une convergence des luttes pour détruire le « système ». Au même titre que le Parti des indigènes de la République, l’essentialisme en moins, le Comité Invisible n’est pas loin de penser que les luttes consécutives à la décolonisation ne se sont pas encore achevées.
 
Dans ce contexte, il n’est guère surprenant que la haine antireligieuse de Nuit debout ne soit dirigée qu’à l’encontre de l’Église catholique, vue comme une survivance paternaliste, rétrograde et conservatrice. A contrario, l’islam est vu comme la religion des damnés de la Terre, des éternelles victimes de l’homme occidental, à la manière de ce que pensait le boxeur Cassius Clay, devenu Mohamed Ali (surnom du terroriste Abballa sur Facebook, soit dit en passant).
 
Nuit debout Toulouse a, d’ailleurs, rompu le jeûne du ramadan, le jeudi 16 juin 2016, en investissant le quartier Arnaud-Bernard, connu pour sa forte communauté musulmane et ses rixes entre trafiquants de drogue. Point de cassoulet toulousain pour les participants toulousains de la Nuit debout, mais un couscous. Ou, pour rester dans l’air du temps multiculturel, un « couscoussoulet ». Sous les discours de Nuit debout, les vieux classiques gauchistes sont à peine recyclés : haine de la France, négation de notre identité, amour immodéré de l’« autre » et, in fine, dhimmitude. Un discours porteur à Toulouse, rose à l’extérieur et rouge à l’intérieur.

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

Terrorisme : Manuel Valls nous invite au suicide collectif

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À propos de l’assassinat du couple de policiers, au micro de France Inter, Manuel Valls affirme d’une voix grave adaptée à la situation qui est grave : « D’autres innocents vont perdre leur vie. »

Une déclaration qui donne du baume au cœur. Quel battant ! Quel gagneur ! Une telle intuition des drames à venir épate l’auditeur. Peut-être connaît-il l’adresse du prochain attentat ? La date ? L’heure ? Les noms et numéros de téléphone des terroristes ? Il a l’air de savoir. Et puis quels innocents ? Moi ? Ma sœur ? Mon collègue de bureau ? Allez, dites-le-nous. Nous sommes pendus à vos lèvres. « D’autres innocents vont perdre leur vie » est une phrase de djihadiste. Un avertissement qui pourrait être proféré d’Irak par les instances de Daech. Dans la bouche d’un décideur censé mettre un terme aux attaques terroristes, c’est de l’art moderne.

Certains, légèrement plus combatifs, auraient déclaré : « Nous allons tout mettre en œuvre pour que d’autres innocents ne perdent pas la vie. » Pas lui. Manuel le perdant avoue son renoncement. En filigrane, le message est clair : « Nous sommes en guerre et nous allons la perdre. » La défaite est en lui. Et puis il affine sa prédiction grâce au marc de café mis à sa disposition par la rédaction de France Inter : c’est très difficile à dire et on peut m’accuser de rendre la société encore plus anxiogène, mais malheureusement, c’est la réalité, c’est l’affaire d’une génération. En gros, il suffit d’attendre que ça passe. Et il sait combien de temps ça va durer : un risque auquel la France devra faire face pendant au moins 10 ou 20 ans. D’accord. Pour échapper à cette menace, il suffit simplement de partir très loin – au Bhoutan ou sur l’île de Pâques – puis de revenir d’ici 10 ou 20 ans.

Manuel Valls est le Léo Ferré de la politique : « Avec le temps, va, tout s’en va… » Quelques notes de piano pour accompagner ses déclarations seraient les bienvenues… L’absence de musique est le drame de Manuel Valls. Les Français comprendraient mieux. Les Français aiment la poésie. Allez, Manuel, chante ! « Avec le temps, avec le temps, va, tout s’en va… La guerre, les attentats… Le cœur, quand ça bat plus, c’est pas la peine d’aller chercher plus loin, faut laisser faire et c’est très bien. » Les paroles de cette chanson ont été écrites pour lui. Son potentiel pour gagner les primaires de « The Voice » est évident. Un tel talent ne doit pas rester inexploité plus longtemps.

Rien ne viendra perturber l’idéologie des tâcherons de ce « vivre ensemble » niaiseux tout droit sorti des livres de coloriage pour classe de maternelle. Aucun mort, aucun carnage, aucun chaos. Au travers de ces propos pointe un jusqu’auboutisme effrayant. À ce stade, ce n’est plus un gouvernement, c’est une secte ! « Le temps solaire » les habite. L’invitation au suicide est palpable. A l’écoute de ces paroles insensées, l’auditeur de France Inter continue à préparer son café. Puis il part rejoindre son bureau en sifflotant… Après tout, 10 ou 20 ans c’est vite passé… Ne prend pas la pleine mesure de ce qu’il vient d’entendre. Il est déjà mort.

Jany Leroy

Source : Boulevard Voltaire

 

Angoisse : demain, Astérix sera-t-il toujours français ?

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Mort aux clichés du journalisme ! « Il faut que tout change pour que rien ne change », phrase tirée du Guépard de Luchino Visconti, en est un. Mais ce cliché, certes usé jusqu’à la corde, peut encore se révéler pertinent. La preuve par Astérix.

Car Astérix n’est pas seulement le premier satellite français envoyé dans l’espace, en 1965, à l’époque du gaullo-communisme triomphant, mais également une bande dessinée qui, forte de 107 versions différentes, demeure celle ayant été la plus traduite au monde. Astérix, c’est donc l’irréductible petit Gaulois que l’on sait. C’est même une certaine vision de la France, pourrait-on ajouter.

Mais Astérix est-il si français que ça ? Au pinceau, Albert Uderzo, un enfant d’immigrés italiens. Dans les bulles, un juif polonais, René Goscinny, petit-fils de rabbin. Mais attention, pas n’importe quel juif, Goscinny ayant politiquement toujours été plus Zemmour que Minc. Trois de ses oncles sont morts en déportation. Sa famille, même si réfugiée en Argentine, le laisse rejoindre la France, là où il veut faire son devoir de patriote. En 1946, c’est un peu tard. Il n’empêche qu’il sert sous les ordres du maréchal de Lattre de Tassigny, illustrant le journal du 14 1e bataillon d’infanterie alpine. Ses « petits Mickeys », tel qu’on disait alors, font beaucoup rire le maréchal en question, qui le propulse tôt sergent. Pour le reste, René Goscinny apprend le métier à New York, avec Harvey Kurtzman, légendaire fondateur du mythique mensuel Mad, lointain ancêtre de notre Pilote national.

Et l’actualité immédiate ? Celle de sa fille Anne Goscinny qui, veillant d’une main de fer sur l’œuvre de son père, entend remettre les adaptations cinématographique de cette dernière au goût du jour. Ainsi, « Astérix doit plonger dans le XXIe siècle et plaire de la Pagode à Rosny-sous-Bois. Le dernier film (Au service de Sa Majesté) était trop cérébral. Il n’a pas traversé le périphérique. » En ligne de mire, le Mission Cléopâtre d’Alain Chabat, qu’Anne Goscinny cautionne à 200 %, tenant même le dernier représentant de « l’esprit Canal+ » pour « héritier naturel » de son défunt père.

Alors, Astérix en sweat à capuche ? Obélix en rappeur, façon Notorious Big ? Panoramix en dealer de potion magique ? Et Assurancetourix en Christophe Maé ? L’équation s’annonce des plus velues à résoudre.

De son temps, René Goscinny avait toujours su coller au sien : blagues sur les Beatles, clins d’œil appuyés aux célébrités de l’époque : Eddy Merckx, Guy Lux, Lino Ventura, Bernard Blier, Jacques Chirac et autres Pierre Tchernia. Est-il encore possible de perpétuer cet humour référencé ? Nul doute que l’affaire fera débat, mais pourquoi pas ? La blonde Lepénix contre le vilain Attalix ? Le gentil petit Debbouzix contre le grand méchant Dieudonnus ? Et, juste histoire de coller à l’histoire du siècle dernier : l’affreux Mitterrandus dans le rôle du maréchal Francix…

Il n’y a décidément qu’en France que l’on perd – de manière délicieuse, il va de soi – un temps paraît-il précieux. Irréductibles Gaulois que nous sommes…

Nicolas Gauthier

Source : Boulevard Voltaire

Musulmans de France, il est temps de montrer quel camp vous avez choisi !

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Chers compatriotes, pourquoi un tel silence médiatique de la part de votre communauté, pourtant première concernée par les événements dramatiques qui frappent la France ? Il est certain que les Français non musulmans méconnaissent les différents courants et les antagonismes qui traversent votre religion. Wahabbisme, salafisme, soufisme sont des catégories bien exotiques pour celui qui, élevé au roman républicain, ne sait déjà plus différencier un protestant d’un catholique. On ne saurait les en blâmer.

S’il existe différents courants au sein de l’islam, c’est au nom d’un certain islam que les « déséquilibrés » nous attaquent. Mais, s’il ne s’agit pas de l’islam véritable, de quel islam s’agit-il ? Et, plus précisément, par quels peuples est-il porté, par quelles nations ? Par quels régimes est-il soutenu ? Toutes ces informations font défaut et vous conviendrez qu’une clarification s’impose. Aussi, je vous demande : qui d’autres que vous, musulmans de France, pourraient fournir cette clarification ?

Vos instances représentatives principales, UOIF et CFCM, ont chacune dénoncé dans un communiqué les derniers crimes commis au nom de l’islam. Mais ce qu’elles ont dénoncé, ce n’est pas l’islamisme, ni le djihadisme, c’est le terrorisme, sans même qu’il soit qualifié d’islamiste. Aussi, en ne dénonçant que le terrorisme, qui n’est qu’un moyen d’action, le CFCM et l’UOIF semblent dénoncer la forme de l’action sans en condamner le fond, à savoir le djihad par les armes.

Voici donc la question lancinante qui vient m’agacer lorsqu’on débat sur les méthodes à employer pour lutter efficacement contre les attaques terroristes islamistes. Comment se fait-il que les représentants de la religion la première mise en cause ne soient pas plus impliqués dans la lutte ? Comment se fait-il que, dans le débat public, personne ne leur demande de clarifier leurs positions ? Et de condamner fermement et ouvertement le djihadisme ? Comment se fait-il que si peu d’espace médiatique soit accordé au dialogue et à la recherche d’une méthode de lutte concertée ?

Amis et compatriotes musulmans, votre silence médiatique n’est ni complice, ni coupable, mais il vous rend ambigus. Or, il est grand temps de lever toute ambiguïté car nous l’avons dit : les Français méconnaissent l’islam et leur patience est à bout. Amis musulmans de France qui n’aspirez qu’à vivre en paix dans la concorde civile, vous devrez toujours vous justifier des crimes commis en votre nom ! Et vous devrez toujours vous en désolidariser ! Car il vous revient d’expliquer à vos compatriotes qu’il existe un islam républicain. Il vous revient de prouver aux Français que l’islam n’est pas cette idéologie totalitaire à laquelle les pseudo-soldats de l’État islamique se raccrochent.

Musulmans de France, il est temps de vous manifester dans les médias ! Car votre silence médiatique est équivoque. La colère gronde. Il est temps de montrer quel camp vous avez choisi !

François Millet

Boulevard Voltaire

samedi, 18 juin 2016

Mali : la missionnaire suisse enlevée en janvier serait toujours vivante

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Je n’avais aucune information sur cette missionnaire suisse enlevée à Tombouctou (Mali) le 7 janvier dernier depuis le 28 du même mois . Le quotidien suisse Le Temps signale aujourd’hui une nouvelle vidéo la mettant en scène mais, et j’ai beaucoup de peine à le dire, cette vidéo ne « prouve » pas que la Béatrice Stockly est toujours en vie, mais qu’elle l’était le 17 mai dernier, c’est-à-dire voici un mois ! Dans cette nouvelle vidéo elle dit, en français, que la vidéo a été tournée le 17 mai et précise qu’elle est aux mains d’AQMI depuis 130 jours (entre le 7 janvier et le 18 mai, nous comptons 132 jours auxquels il faut soustraire celui de son enlèvement et celui du tournage, ce qui nous donne bien 130 jours). Les exigences d’AQMI sont tellement excessives pour libérer cette missionnaire – libération de tous les combattants islamistes d’AQMI détenus au Mali et celle de l’un de ses dirigeants en prison à La Haye dans l’attente d’être jugé par la Cour pénale internationale – qu’on ne peut que rester très circonspect sur les chances de sa libération… Prions donc à ses intentions.

Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a diffusé jeudi [16 juin] une vidéo, prouvant que la missionnaire suisse détenue est en vie, selon le centre américain de surveillance de sites djihadistes SITE. La vidéo diffusée sur Twitter date de mai. Sur les images de deux minutes et 50 secondes, on voit une femme voilée, de type occidental, les yeux clairs et le visage marqué. S’exprimant en français, d’une voix à peine perceptible, elle déclare qu’elle s’appelle Béatrice Stockly. Face à la caméra ou filmée de profil, elle donne la date du mardi 17 mai 2016, précise qu’elle est aux mains d’AQMI depuis 130 jours, avant de remercier sa famille et le gouvernement suisse pour leurs efforts afin de tenter de la faire libérer. La Bâloise précise qu’elle est en bonne santé, mais qu’elle supporte très difficilement la chaleur. AQMI avait revendiqué fin janvier dans une première vidéo l’enlèvement le 7 janvier de cette Suissesse dans le nord-ouest du Mali et avait réclamé pour la relâcher l’élargissement de détenus djihadistes. La Suisse a exigé sa libération « sans conditions ». Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a mis sur pied un groupe de travail qui œuvre de concert dans ce dossier avec l’Office fédéral de la police (Fedpol). La missionnaire, une quadragénaire, protestante convaincue qui ne faisait pas mystère de sa volonté évangélisatrice, avait déjà été retenue en otage en 2012, lorsque la ville de Tombouctou était contrôlée par des groupes djihadistes […]

Source : Le Temps, 17 juin (merci J. F. R. pour ce signalement)

Source : Christianophobie.fr

Un déséquilibré qui voulait "tuer des mécréants" arrêté à Carcassonne

Selon nos informations, un homme de 22 ans a été arrêté lundi soir à la gare de Carcassonne. Armé d’un marteau et d’un opinel, il avait pour projet de partir en Syrie ou de « tuer des mécréants ». Chez lui, la police a retrouvé un pistolet à air comprimé.

Des problèmes psychiatriques

Appréhendé par la DGSI, il a été placé en garde à vue à Toulouse avant d’être transféré mercredi à Levallois-Perret. Souffrant de problèmes psychiatriques, un médecin a jugé son état compatible avec le régime de la garde à vue. Il pourrait être déféré devant un juge. 

Selon l’AFP, le suspect « s’était rendu à Carcassonne en vue de commettre une action violente, visant plus particulièrement des Américains et des Russes », selon une source judiciaire. Une source proche de l’enquête a pour sa part évoqué un projet d’attaque visant des touristes.

Source : Boulevard Voltaire

Donald Trump qualifie la politique d'immigration allemande de "catastrophe"

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Le candidat républicain à la présidence américaine Donald Trump a intensifié ses critiques sur la crise des réfugiés en Europe et qualifié la gestion allemande de "catastrophe". Lors d'un meeting électoral à Atlanta mercredi, Donald Trump a assuré que les Allemands auraient préféré une zone sécurisée en Syrie plutôt qu'autoriser les réfugiés à venir massivement dans le pays.

"C'était une horrible erreur. C'était une terrible erreur", a affirmé Donald Trump. Il a encore déclaré que les Allemands quittaient leur pays en raison de la criminalité en hausse, en allusion aux harcèlements sexuels commis par des réfugiés à Cologne la nuit du Nouvel An et qui avaient capté l'attention des médias internationaux.

Il a mis en doute la performance de la chancelière allemande Angela Merkel lors des prochaines élections.

Donald Trump a enfin clamé à nouveau son opposition à l'entrée de réfugiés aux Etats-Unis et réitéré ses appels cette semaine pour une interdiction de l'immigration musulmane dans un contexte de menace terroriste.

Donald Trump a également visé la Belgique, à laquelle il a fait référence comme "une ville magnifique et un endroit incroyable", affirmant qu'il avait eu "raison" au sujet de la situation dans le pays avant les attaques terroristes l'an passé.

Source : Lalibre.be

À force d’esquiver les faits et la réalité…

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Un policier des Mureaux et sa femme sont assassinés à l’arme blanche, aux cris de « Allah akbar ». C’est ce que j’ai appelé du terrorisme de proximité, basé sur la possibilité, pour un kamikaze, de jaillir d’une foule dans laquelle il se fond. Du terrorisme de proximité à double titre, car l’assaillant connaissait probablement ses victimes, pour avoir eu affaire à la police.

Mais la proximité n’exclut pas l’affiliation. Les attaques au couteau se sont dernièrement multipliées en Israël comme en Allemagne, pays où Daech a explicitement conseillé ce modus operandi (faute de disposer de conglomérats pouvant servir de bases arrière à des opérations plus élaborées).

En Israël, il y eut six attaques au couteau en six jours en octobre 2015. Depuis, le procédé a fait école. Citons, par exemple, pour 2016, un soldat tué et un civil blessé en février, un mort et douze blessés en mars, un soldat et un civil blessés en mai.

En Allemagne, en septembre 2015, un assaillant tente de poignarder une policière. En février 2016, une adolescente de 15 ans tente de poignarder au cou un policier. En mai 2016, un homme profère le fameux cri en « distribuant des coups de couteau autour de lui ». Non loin de là, en janvier 2015, à Metz, un individu tente d’étrangler un policier à mains nues.

Auparavant, on peut citer l’attaque au couteau d’un militaire français à La Défense, en mai 2013. Mais l’égorgement — puisque c’est de cela qu’il s’agit — n’était guère répandu en France. Sauf le cas spectaculaire de décapitation en Isère, en juin 2015, qui rappelait la décapitation d’un militaire en civil, à la machette, en pleine rue de Londres, en 2013. On constate que les victimes sont quasiment toujours des serviteurs de l’ordre.

Le silence sur l’Allemagne s’explique par la concomitance de ces actes terroristes avec la question dite des réfugiés. Les grands journaux français ont, par exemple, quasiment tous censuré la tentative d’assassinat de l’adolescente de 15 ans. Au milieu d’un silence assourdissant, l’évidence même sera confirmée par des médias marocains et suisses : 360.ma, en mars, puis 24heures.ch, en avril, confirment : « L’ado qui avait poignardé un policier est liée à Daech. »

C’est également en février 2016 que deux adolescentes arabes de 14 ans tentaient de tuer un agent de sécurité israélien dans un centre commercial, avec des couteaux de cuisine dissimulés dans leurs sacs d’écolières. En esquivant des faits, ne contribue-t-on pas à leur répétition ?

Marc Crapez

Source : Boulevard Voltaire

Le temps de la lâche soumission est terminé !

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Il a fallu trop longtemps pour que les yeux s’ouvrent sur l’horrible réalité que les politiciens ont voulu cacher au peuple français. Les bons apôtres du « pas d’amalgame » peuvent mesurer aujourd’hui le prix de leur refus de voir les choses en face. C’est désormais trop clair : les fous d’Allah savent s’inspirer du Coran. Que l’on cesse donc de considérer que les franco-djihadistes sont des Français ! Ce sont les produits du droit du sol, régime d’un autre temps, qui fabrique depuis des années des jeunes, nés par hasard sur notre sol et dont un grand nombre cultivent la haine de la France. Ceux-là ont maintenant vingt ans et sont fiers d’être des soldats d’Allah, à défaut d’être des citoyens français.

Le cas de ce pseudo-Français, assassin de deux policiers, capable d’une barbarie animale exceptionnelle, est suffisamment chargé par de multiples contrôles et condamnations pour que sa situation criminelle appelle une législation d’exception. Comme ses monstrueux congénères, il présente toutes les marques du provocateur arrogant, imprégné de haine contre la France. La réaction politique doit être à la mesure de l’outrage commis envers la France et l’humanité.

Il n’est donc plus possible de continuer à faire l’autruche, à faire profil bas et attendre le drame suivant. Le gouvernement ne peut plus se payer le ridicule de défendre l’indéfendable.

Quelques mesures de sauvetage s’imposent sans délai pour enrayer la déflagration de la France menacée à l’intérieur d’elle-même. L’état d’urgence et l’article 16 de la Constitution autorisent les dispositions nécessaires. Les terroristes comme les casseurs, qui ne respectent même pas les hôpitaux, ne craignent ni les menaces ni les hommages commémoratifs. La foudre républicaine doit s’abattre sur la horde bestiale.

En plus de la démission des ministres responsables, les décisions suivantes correspondent à l’appel de la nation en danger :
– Constitution d’un gouvernement provisoire de salut public.
– Dissolution de l’Assemblée nationale pour rétablir une honnête représentation de la nation et permettre les réformes.
– Organisation d’un référendum pour proposer au peuple français les priorités d’une politique conforme à l’intérêt de la patrie.
– Mise en place d’un moratoire de trois ans, avec un contrôle strict aux frontières pour empêcher l’introduction de migrants. Ce délai doit permettre de faire un état des lieux de la population immigrée sur le territoire.
– Suppression du droit du sol afin de ne retenir, pour l’accès à la nationalité française, que la naissance d’enfants issus de parents français, ainsi que la démarche volontaire de naturalisation. Il est urgent d’arrêter le courant continu de pénétration de nationaux contestables et dont le nombre détruit progressivement l’équilibre de la population.
– Appréhender tous les suspects ayant retenu l’attention de la police, notamment signalés par une fiche S, et les assigner à résidence dans des camps d’internement (comme cela avait été fait pour le FLN puis pour l’OAS).
– Application stricte et sans exception de la loi sur la laïcité par l’interdiction immédiate des tenues et attitudes provocatrices dans l’espace public, en publiant les sanctions infligées.
– Mettre l’armée en réserve d’intervention.
– Rappeler aux médias qu’ils sont tenus de respecter la discipline d’information en temps de guerre.

Dans tous les domaines de l’ordre public, force doit rester à la loi. C’est à ce prix que les gouvernants seront jugés : sur leur courage et leur amour de la patrie.

Paul Bernard

Source : Boulevard Voltaire

Ne dites plus « religion d’amour et de paix », mais « qui aime bien châtie bien »

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Pour Omar, citoyen américain de 29 ans, biberonné aux valeurs de l’Oncle Sam et des enseignements d’un père groupie des talibans et activiste politique afghan, pour qui le massacre n’a évidemment « rien à voir avec la religion », la fessée, c’est has been.

Muni de son fusil d’assaut AR-15 et d’un pistolet 9 mm, Omar a admonesté, en pleine période pieuse de ramadan, son châtiment, terme cité à 354 reprises par le prophète de tolérance, une létale branlée au soufre, à une centaine de gais lurons faisant la fiesta dans le sulfureux club Pulse à Orlando.

Omar avait, nous dit-on, acheté son arsenal deux semaines auparavant, selon les us et les coutumes locales, en total respect du deuxième amendement de la Constitution des États-Unis, qui garantit pour tout citoyen américain, fût-il amish, mormon ou musulman, le droit de porter des armes. Pour la loi, Omar était clean, n’étant notamment pas un fugitif, un déficient mental reconnu, déséquilibré, immigré illégal, utilisateur dépendant de substances ou ayant fait l’objet d’une condamnation, par les tribunaux, d’une peine de plus d’un an d’emprisonnement.

Immédiatement, la propagande imputait la faute de cette nouvelle tuerie au plus puissant des lobbies pro-armes et aux défenseurs des armes à feu et à la législation leur en permettant l’acquisition chez l’armurier du coin ou en grande surface. Pourtant, en République apaisée, le contrôle strict des ventes d’armes n’a pas empêché les Omar du terroir, mijotés aux valeurs républicaines, de faire impunément leurs emplettes en armes de guerre et d’en faire un usage adéquat selon les préceptes axiomatiques de la religion de vous savez qui.

Et alors que les dépouilles des Homo festivus étaient encore chaudes, chez nous, un commandant de police et sa femme sont assassinés à coups de couteau dans les Yvelines, par un individu déjà condamné pour radicalisation. Et là, paradoxalement, la Fédération des couteliers de France n’est pas en ligne de mire par les mêmes chiens de garde de la désinformation.

À l’instar des armes à feu, faudrait-il donc, en toute logique, interdire la vente de couteaux pour empêcher les attentats à l’arme blanche commis par des musulmans, prévenir les décapitations, prohiber les carrières pour empêcher les lapidations, les voitures pour les voitures-béliers sur les marchés de Noël ? Faut-il interdire l’existence de la gent féminine pour ne pas éveiller les concupiscences et préserver l’« honneur » ? Faut-il mettre fin au pinard, à la musique et à la charcuterie pour ne pas offenser ?

Et si, en fin de compte, le seul fait de ne pas adhérer aux dogmes de l’islam constituait en soi une légitime et divine raison pour que ses adeptes se sentent systématiquement stigmatisés par notre existence même. Faudrait-il donc, en conséquence, interdire le statut de mécréant pour que ceux-ci soient enfin heureux et sereins partout où ils sont accueillis de par le monde ?

Ou faudrait-il tout simplement interdire les passages sanguinaires contenus dans le Coran ? Et, à défaut, imposer, par principe de précaution, un moratoire sur le Coran et les hadiths ?

Tony Abbott, ancien Premier ministre australien, déclarait que l’Occident doit « être prêt à proclamer la supériorité évidente de notre culture sur une culture qui justifie le fait de tuer des gens au nom de Dieu ». Et de rajouter : « On ne peut pas rester dans le déni au sujet du gigantesque problème au sein de l’islam. »

Posons le bon diagnostic, avant que notre pronostic vital ne soit plus que sérieusement engagé.

Pierre Mylestin

Source : Boulevard Voltaire

Cazeneuve : l’aveu d’impuissance fait froid dans le dos

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Au lendemain de l’assassinat des deux policiers à Magnanville, dans les Yvelines, par le terroriste islamiste Larossi Abballa, la réaction officielle du ministre de l’Intérieur a de quoi inquiéter la population.

En effet, Bernard Cazeneuve s’est exprimé lors d’une conférence de presse largement relayée, en affirmant que la menace terroriste était bien réelle – nous l’avions compris –, que les individus impliqués utilisaient des moyens de communication cryptés et qu’il était impossible de savoir à quel moment les individus susceptibles de passer à l’acte allaient le faire.

En résumé, l’homme chargé de la sécurité des Français a fait en direct un aveu d’impuissance, utilisant une fois de plus le vocable de « résilience », ce terme psychiatrique désignant la faculté d’une personne à surmonter son traumatisme et à vivre avec.

Le message est clair : selon notre exécutif, la France doit passer du « vivre ensemble » au « vivre avec » (la menace terroriste).

Cette hypothèse n’est pas acceptable. D’une part, parce qu’elle balaie d’un revers de la main l’idée selon laquelle on peut agir efficacement contre la menace terroriste, d’autre part parce qu’elle induit que d’autres victimes sont à prévoir, inévitablement, fatalement, et que l’opinion doit s’y préparer calmement.

Il convient, ici, de rappeler la réalité des choses. La mort de Jean-Baptiste Salvaing et de sa compagne Jessica Schneider aurait pu et aurait dû être évitée.

En effet, le nommé Larossi Abballa – condamné, rappelons-le, à trois ans d’emprisonnement en 2013 pour avoir organisé une filière djihadiste entre la France et le Pakistan – était on ne peut plus libre de ses mouvements malgré sa dangerosité avérée et la surveillance dont il était censé faire l’objet. Il y a là deux dysfonctionnements gravissimes qu’il convient de dénoncer : sa remise en liberté précoce et son défaut de surveillance.

Par ailleurs, si Bernard Cazeneuve se refuse obstinément à être comptable de ces graves dysfonctionnements, se réfugiant derrière « l’État de droit » pour justifier l’injustifiable, la problématique des milliers d’individus (environ 4.000, d’après nos services de renseignement) fichés « S » devra tôt ou tard se poser en ces termes : quelles dispositions législatives mettre en œuvre pour les empêcher de nuire ? Car ces « bombes à retardement » ne doivent plus jouir d’une quelconque liberté de mouvement dans notre pays si nous voulons sauver des vies… C’est une question de volonté politique et non « d’État de droit », car il n’y a pas plus précieux que les vies humaines, en particulier lorsqu’ils s’agit de civils innocents.

Par ailleurs, il serait judicieux que Bernard Cazeneuve informe la population sur le nombre d’individus qui foulent notre territoire après avoir séjourné sur des théâtres de guerre dans le cadre du « djihad », y compris ceux qui sont partis via la filière organisée pat Larossi Abballa, et qui sont libres de leurs mouvements. L’opinion en serait stupéfaite.

Enfin, pour lutter efficacement contre le terrorisme, il faut le faire avec des actes et non avec des mots. Une autre politique est possible, il convient plus que jamais de ne pas l’oublier.

Sébastien Jallamion

Source : Boulevard Voltaire

 

Ayrault est ami avec l’Algérie. Que les pieds-noirs aillent se faire voir !

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Il m’avait toujours semblé – mais sans doute étais-je bien naïf – que l’objectif premier d’un ministre des Affaires étrangères était la défense des intérêts de la France et des Français devant les décisions abusives d’un pays étranger !

Or, Jean-Marc Ayrault, devenu ministre des Affaires étrangères par protection et solidarité, doit considérer qu’il y a des Français de seconde zone, pas tout à fait français : les anciens rapatriés d’Algérie de 1962, ceux que l’Algérie actuelle nomme les « anciens pieds-noirs », comme s’ils ne l’étaient plus aujourd’hui.

En effet, voici le titre du quotidien El Watan de ce 16 juin 2016 : « L’État français se désolidarise des pieds-noirs. Le gouvernement français refuse de faire de la réclamation “d’anciens pieds-noirs” de ce qu’ils considèrent comme “leurs biens en Algérie” un casus belli avec le gouvernement algérien. »

Dans sa réponse écrite, adressée au député de droite Élie Aboud (publiée mardi au JO de la République française), Jean-Marc Ayrault estime que l’Algérie et la France ont engagé un dialogue approfondi depuis 2012 et qu’il existe aujourd’hui un esprit d’amitié et d’apaisement que le gouvernement français est attaché à préserver dans sa relation avec l’Algérie.

Il suggère, à ces ressortissants français (les anciens pieds-noirs) « de s’adresser directement aux autorités algériennes pour obtenir d’éventuelles réparations ».

« D’anciens pieds-noirs », donc, ont osé espérer récupérer une partie de leurs biens laissés en Algérie après l’indépendance. Ne savent-ils pas, ces trublions, que les autorités algériennes considèrent ces biens comme autant de biens vacants. Tout dernièrement, le directeur général du Domaine, Mohamed Himour, a indiqué que 250.000 biens vacants, appartenant aux « anciens pieds-noirs », avaient été recensés et qu’ils étaient devenus propriété de l’État algérien. Et que le domaine de l’État ne permet pas aux ressortissants étrangers de posséder des biens immobiliers en Algérie.

Dois-je rappeler à notre ministre des Affaires étrangères, défenseur de nos droits, qu’il était stipulé, dans les fameux « accords d’Évian », « que les droits des Français d’Algérie seraient respectés et qu’aucune mesure de dépossession ne serait prise à leur encontre sans l’action d’une indemnité équitable préalablement fixée » ». Et que ces accords ont été ratifiés par 90,7 % des votants français.

Que Jean-Marc Ayrault se rassure : les « anciens pieds-noirs » n’ont plus rien à espérer d’un gouvernement algérien, quel qu’il soit, mais encore moins à attendre d’être représentés et défendus par le ministre des Affaires étrangères d’un gouvernement français, quel qu’il soit !

Manuel Gomez

Source : Boulevard Voltaire

À victime, victime et dhimmi

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Une étudiante en hypokhâgne de Toulon a été prise à partie dans un bus par une bande de voyoutes reprochant violemment, à coups de crachats, lazzis et bousculades menaçantes, la tenue vestimentaire de cette dernière, jugée « irrespectueuse ».

À Rennes, une lycéenne de 19 ans a été grièvement blessée de trois coups de couteau par un mahométan ayant déclaré obéir à des voix lui enjoignant des meurtres propitiatoires pour le ramadan.

Le 6 juin dernier, à Nice, Ali E., un Tunisien de 32 ans en situation irrégulière, avait frappé une serveuse de bar accusée de servir de l’alcool pendant le ramadan. Il a été condamné, le 15 juin, par le tribunal correctionnel à huit mois d’emprisonnement ferme.

Trois faits divers qui en disent long sur l’état de décrépitude morale, intellectuelle et politique de notre pays livré à des incompétents par un peuple inconscient du mal qu’il se fait en les reconduisant, d’un mandat à l’autre.

La jeune Varoise a décidé de porter son affaire sur les réseaux sociaux sous le très recherché intitulé-manifeste « Bonjour, je suis une salope ». Sur sa page Facebook, elle narre sa triste mésaventure et, surtout, relate la façon dont elle s’est piètrement défendue contre ses agresseurs qui « n’ont visiblement pas apprécié tous les arguments que j’ai sorti (sic) en faveur de l’égalité homme-femme et de la liberté de disposer de son propre corps ». Propos consternants de naïveté, face à des harpies brandissant manifestement l’islam en étendard, en dépit des silences complaisants de la presse « mainstream » refusant de dévoiler leur identité (silence très éloquent, donc).

Notre candide, parfait surgeon de l’école républicaine, laïque et antiraciste, a bêtement récité son catéchisme féministe sans se rendre compte de la désarmante innocuité de sa mièvre rhétorique. « Maintenant, j’ai la très agréable impression d’avoir fait un bond de quelques siècles en arrière […] Nous sommes en 2016 et, malgré ce qu’en disent certains, le combat féministe est bien loin du compte. » Corrigeons. Ici, la naïveté cède le pas à d’autres substantifs que la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ne nous autorise guère à employer. Nous nous bornerons à recommander à cette impétrante de la rue d’Ulm la lecture, entre autres, de La femme au temps des cathédrales de Régine Pernoud et du coruscant Adieu Simone ! Les dernières heures du féminisme de notre consœur Gabrielle Cluzel.

Quant à notre victime bretonne, il n’est pas sûr que justice lui soit rendue, son assaillant ayant, aux dires du procureur de la République, des « antécédents psychiatriques lourds » et ayant déjà effectué « plusieurs séjours en hôpital psychiatrique ». La cause est, dès lors, entendue car, en vertu de l’article 122-1 du Code pénal, « n’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes ». Ce sera donc à la victime de se soigner en avalant ses pilules de PADAMALGAM 500 mg.

Enfin, que dire de notre Tunisien frappeur que le ramadan avait, lui aussi, inspiré, l’amenant à commettre son forfait ? Il ira croupir dans les geôles de Draguignan, aux frais de l’État, sera relâché et ira, derechef, gambader librement et illégalement sur notre sol.

Trois faits divers, parmi des dizaines quotidiens. Dans un climat de permissivité à peu près générale, au nom d’un Code civil religieux d’importation, on s’en prend à nos indigènes, lesquels, ayant tellement biberonné au lait aigre des « valeurs de la République », sont devenus les proies consentantes de prédateurs élevés au rang d’espèces protégées. À victime, victime et dhimmi.

Aristide Leucate

Source : Boulevard Voltaire

Bangladesh : la chasse aux terroristes islamistes est ouverte

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OK, on sait. L’actualité aidant, il est un fait que tous les chrétiens sont des gens très bien, alors que tous les musulmans sont des vilains. Pis : ce sont des barbares – le barbare, c’est toujours l’autre : l’Arabe est né fainéant, le musulman est un fourbe programmé. Pas de chance, les Arabes sont minoritaires dans la galaxie musulmane. Peu importe, les clichés ont la vie rude.

Dialogue de sourds. Barbares ils sont, parce qu’ils voilent leurs femmes. Barbares nous sommes, parce que nous les mettons à poil pour vendre des yaourts et des parfums. Heureusement que demeurent des bastions de délicatesse civilisationnelle tels que le Pulse, club homosexuel de Floride, attaqué par un possible gay musulman qui n’était manifestement pas si « proud » de l’être ; gay, pas musulman.

Évidemment, le terrorisme « islamiste », qu’on nomme un jour et l’autre pas… « Nous sommes en guerre » contre ce dernier, paraît-il, à en croire le gommeux de Matignon. Peu importe que l’on torde le cou des mots. En effet, ce vocable recouvre une réalité juridique relevant du droit international. La guerre, ce sont deux États constitués, arborant capitale, uniforme et drapeau. La guerre, c’est une déclaration en bonne et due forme, avec rappel au bercail d’ambassadeurs respectifs. Faire la « guerre contre le terrorisme », voilà qui relève, d’un point de vue sémantique, de la blague de Carambar. Car, pour lutter contre le terrorisme, ce ne sont pas des avions larguant des bombes à l’aveuglette qu’il faut, mais des services de renseignement : Hubert Védrine et Roland Dumas, un peu spécialistes en la matière, ne disent pas autre chose.

Et qui donne, aujourd’hui, l’exemple ? Le Bangladesh, « petit » pays de 168 millions d’habitants, principalement musulmans. Là, ce sont près de douze mille possibles djihadistes qui ont été arrêtés par un pouvoir lui aussi… musulman, mais qui refuse l’intrusion de dingos se revendiquant d’un islam wahhabite, généralement financé par l’Arabie saoudite. Dans un proche registre, il y a plus d’une dizaine d’années, en Indonésie (premier pays musulman du monde), une troupe de théâtre avait eu l’idée incongrue de monter une pièce dans laquelle le Christ n’était que modérément viril et où la Vierge Marie n’était vertueuse que de loin. Les instances chrétiennes du pays (près de 10 % de la population) n’ont même pas eu le temps d’aller se plaindre auprès des autorités islamiques : dès le lendemain de la première, tout ce joli petit monde fut jugé au matin et pendu l’après-midi, éclairagiste et costumière y compris.

Sanction un peu hâtive, certes, mais aux vertus éminemment dissuasives. Alors, à ceux, souvent catholiques, qui annoncent un choc eschatologique entre Occident chrétien (les gentils) et Orient musulman (les méchants), on ne peut que conseiller les journaux ou la fréquentation des bistrots. Car c’est là qu’un proche ami, Maghrébin d’origine et musulman de confession, se lamenta un jour dans mon giron apostolique et romain. C’était en pleine polémique du Piss Christ et du Golgota picnic.

– Nicolas, les Français sont devenus fous. Chez nous, les musulmans, le mec qui insulte le Christ, on lui coupe les couilles…
– Et s’il s’agit de la Vierge Marie ?
– Malédiction ! La mère d’Issa (prénom du Christ chez les musulmans), les couilles, on les lui coupe. Mais il les bouffe après, et les deux, et en les mâchant lentement !

Au même titre que la réaction des autorités du Bangladesh peut paraître des plus viriles, j’avoue avoir trouvé ce cours de théologie de comptoir, certes un brin énervé, pas totalement insensé. Et pour calmer les esprits, prière de se reporter au fameux concert dédié au Bangladesh. C’était en 1971. L’ex-Beatles George Harrison y chantait « My Sweet Lord ». Pauvre Dieu qui, assis sur le rebord du monde, doit voir tout ça de loin, ce jardin terrestre par lui légué, transformé en monceau de turpitudes par les pauvres hommes que nous sommes…

Nicolas Gauthier

Source : Boulevard Voltaire

vendredi, 17 juin 2016

Savigny-le-Temple Bientôt une école musulmane face à la mosquée

Le président de l'association culturelle musulmane de Savigny a signé, la semaine dernière, l'achatd'un terrain, face à la mosquée. Le but : construire une école musulmane.

L'association récolte des dons pour la construction (©ACMSLT) -
L'association récolte des dons pour la construction (©ACMSLT) -

« C’est un grand jour pour nous », s’enthousiasme Mohamed Khain, le président de l’association culturelle musulmane de Savigny-le-Temple. En effet, après de longues négociations avec l’EPA, l’ACMSLT a signé, mercredi 8 juin, une promesse d’achat actant l’acquisition d’un terrain, face à la mosquée.

Un terrain à 156 000 euros destiné à accueillir une école musulmane de trois classes. Le bâtiment de l’école actuelle est situé dans l’enceinte de la mosquée de Savigny. Des bungalows qui ne seraient plus suffisamment fonctionnels pour accueillir un effectif de 450 élèves, chiffre en constante augmentation.

« Nous allons maintenant commencer à rassembler les fonds pour démarrer la construction », a commenté Mohamed Khain.

V.R.

Source : Larepublique77

Suède : attaque raciste contre une mosquée

Suède : attaque raciste contre une mosquée

Un groupe de 50 personnes vêtues de noir a insulté les fidèles sortant d’une mosquée et jeté des pierres contre la même mosquée dans la capitale suédoise Stockholm.

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Selon le quotidien suédois Aftonbladet,  les fidèles musulmans ont affirmé avoir entendu des « propos racistes » précisant que l’attaque n’avait fait ni mort ni blessé.

La police suédoise a entamé une enquête afin de traduire en justice les assaillants.

Le porte-parole de la sûreté de Stockholm a demandé de l’aide aux témoins oculaires et déclaré que personne n’était en garde à vue pour le moment.

Source : Fdebranche

Xavier Raufer : En matière de terrorisme, nos gouvernants sont incompétents !

Après la tuerie d’Orlando et l’assassinat, à son domicile, du couple de policiers à Magnanville, Xavier Raufer s’inquiète que, depuis Mohammed Merah, nos gouvernants réagissent systématiquement « après coup ». Explications.


Xavier Raufer : "En matière de terrorisme, nos... par bvoltaire

Source : Boulevard Voltaire

Islamophobie en hausse en Allemagne?

 

Les journaux allemands se penchent sur un sondage qui semble révéler des tensions au sein de la société depuis l'arrivée l'an dernier en Allemagne d'un million de réfugiés et migrants, en grande majorité musulmans.

"Qu'un certain nombre d'Allemands aient de tels ressentiment ne surprend pas vraiment, mais c'est tout de même effrayant !", commente le quotidien régional Landeszeitung de Lüneburg: Comme à l'époque de la République de Weimar entre les deux guerres, le centre de la société allemande ne se radicalise pas d'un seul coup, mais de manière insidieuse. Et c'est cela le plus gros danger ! "…

Flüchtlinge aus Nordafrika in Deutschland

Des migrants nord-africains à Zirndorf en Allemagne attendant de déposer une demande d'asile. (Photo d'archive)

Le quotidien Die Welt constate : "Les réponses des personnes interrogées montrent que l'antipathie envers les minorités augmente, notamment envers les Musulmans, les Sinti ou les homosexuels qui faisaient partie du catalogue de questions. Mais, souligne le journal, si l'on posait le même genre de questions pour mesurer la sympathie envers les banquiers, les adversaires de l'énergie éolienne ou bien les fêtards nocturnes, on obtiendrait à peu près les mêmes pourcentages négatifs. Ce sentiment d'antipathie est souvent provoqué par une peur diffuse, aux origines complexes. S'agit-il là toujours de pensées d'extrême droite ? Non, répond le quotidien qui estime que de telles peurs ne se limitent pas forcément à telle ou telle classe sociale ou politique. Les responsables politiques doivent prendre ces peurs au sérieux, toutefois ils ne doivent pas en faire la base même de leur stratégie ! "avertit Die Welt.

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Un peu partout dans les rues des affiches souhaitant la bienvenue aux réfugiés

Le Tagesspiegel estime que: "Depuis longtemps il ne s'agit plus exclusivement de modes de pensée des seuls extrémistes de droite et de néonazis obstinés, mais d'une frange de la population qui s'exprime à voix haute, et manifeste dans les rues pour demander une limitation de l'immigration. Ou bien qui vote pour l‘AfD (Alternative pour l'Allemagne) - un parti, qui est devenu un refuge pour certains patriotes conservateurs. Mais qu'une personne sur cinq ait répondu être prête à faire usage de la force contre des étrangers, cela est un signal d'alarme! ", souligne le quotidien berlinois.

Deutschland Bonn Migranten Tanzschule

A Bonn, une bénévole allemande (à g.) donne des cours de danse à des réfugiés venus d'Afghanistan, de Syrie, d'Irak et d'Iran. Des pas vers l'intégration.

"Que faire ? " se demande un autre quotidien berlinois, la taz, die tageszeitung face aux résultats du sondage. L'éditorialiste voit lui un signe d'espoir qui se cache derrière ces chiffres: c'est que la majorité des Allemands pense autrement. Ce "milieu démocratique" a une grande confiance dans le système parlementaire. De nombreux citoyens s'engagent avec élan pour aider les nouveaux venus dans le pays, les innombrables bénévoles dans les foyers pour réfugiés en Allemagne en sont une preuve parmi d'autres. Au lieu de reprendre une partie des thèmes de l'extrême droite, les partis politiques établis devraient se concentrer davantage sur la majorité des Allemands qui approuvent clairement une culture d'accueil et qui la pratiquent…

 
Philippe Pognan
 

Destination Allemagne: l’économie du pays sous la menace de l’immigration

Le directeur général de l’association économique Germano-africaine, Afrika-Verein, Christoph Kannengiesser, sous l’égide de la Fondation Konrad Adenauer a tenu un point de presse le lundi 13 mai 2016 à Ouagadougou sur le thème : «  Quels sont les défis actuels de l’immigration sur l’économie allemande  » ? En effet,  il s’est agi lors de cette rencontre, d’échanger avec les hommes de médias sur l’immigration en Allemagne.

Pour Christoph Kannengiesser, « les immigrés de l’Afrique Subsaharienne qui ont une bonne qualification professionnelle auront de l’emploi ».

L’immigration en Allemagne risque de porter un coup à l’économie allemande à l’avenir, selon le directeur général de l’association économique Germano-africaine, Afrika-Verein, Christoph Kannengiesser. En effet, à l’entendre, le immigrés occupent des postes en  l’Allemagne et cela est positif à court terme. Mais, malheureusement c’est très négatif à moyen terme car cela augmente les dépenses de l’Etat, élève les risques de taxes et de chômage. C’est surtout ce risque social qui reste un défi pour l’économie allemande car bon nombre de ces immigrés n’ont pas de bases solides de qualification pour répondre au marché de l’emploi.

Christoph Kannengiesser a reconnu que l’Allemagne n’est pas la destination principale des immigrés de l’Afrique Subsaharienne. Cependant, en 2015, elle a reçu environ  un million d’immigrés, immigration choisie et réfugiés. Ce boom d’immigrés s’explique en grande partie par les conditions dégradantes dans les camps de réfugiés notamment en Turquie, en Jordanie et la crise en Syrie.  En 2016, le nombre d’immigrés a connu une baisse grâce à une protection forte des frontières, a-t-il ajouté.

Il reste à noter que le pays pourra difficilement absorber ce grand nombre d’immigrés qui pour la grande majorité n’a aucune qualification professionnelle ni académique. A cela s’ajoute la barrière de la langue.

A cet effet, « l’Allemagne et l’Union européenne sont en train de travailler à une nouvelle stratégie de coopération avec les pays d’origine des immigrés en majorité de l’Afrique du Nord (Algérie, Tunisie, Maroc) », nous a confié le directeur général de l’association économique germano-africaine. Egalement, des mesures sont prises pour renforcer les capacités de la Turquie  afin qu’elle puisse recevoir un plus grand nombre d’immigrés. Ces mesures sont constituées entre autre de transfert de fonds.

Les entreprises privées allemandes contribuent à cet effort national en manifestant leur soutien au gouvernement à travers un programme de qualification pour l’intégration des immigrés. Pour Christoph Kannengiesser, le marché de l’emploi est capable d’absorber un grand nombre d’immigrants hautement qualifié. Il est très restreint pour ceux qui sont peu qualifiés. « Toutefois, il y a une facilitation d’intégration dans le domaine de la santé car le personnel de santé (docteurs, infirmiers) manque à ce niveau en Allemagne », a-t-il martelé.

En rappel, la Fondation  Konrad Adenauer est une organisation politique allemande présente dans la sous-région ouest-africaine il y a plus de vingt (20) ans à travers le programme de promotion du dialogue politique en Afrique de l’ouest.

Bernadette Dembélé pour SCI

Source : science campus info

Le terrorisme peut-il mettre notre démocratie en danger ?

Dans la lutte contre le terrorisme, peut-on aller plus loin sans entraver la démocratie ? Francetv info a posé la question à Vanessa Codaccioni, maîtresse de conférences en science politique à l'université Paris-VIII. 

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En réponse aux attentats terroristes qui ont frappé la France ces derniers mois, plusieurs mesures législatives ont été adoptées. Parmi elles, le renforcement des effectifs de police et de gendarmerie, l'extension des techniques allouées aux services de renseignement pour l'interception de communications, ou encore la retenue pendant quatre heures d'un suspect pour des contrôles.

Lors de manifestations, des voix se sont élevées pour dénoncer une atteinte à la démocratie. Alors peut-on aller plus loin pour évacuer la menace qui pèse sur le pays sans mettre en péril les libertés fondamentales ?

Francetv info a recueilli l'avis de Vanessa Codaccioni, maîtresse de conférences en science politique à l'université Paris-VIII. En 2015, elle a publié Justice d'exception. L'Etat face aux crimes politiques et terroristes (CNRS Editions).

Après chaque attentat, comme celui de Magnanville (Yvelines) lundi, on assiste à une surenchère politique de propositions pour lutter contre le terrorisme. Comment l'interpréter ?

Vanessa Codaccioni : Chaque fois qu'il y a un événement dramatique ou meurtrier, on lance des mesures fortes pour montrer que l'on réagit à une situation extrêmement grave, que l'on est à la hauteur et que l'on ne reste pas à rien faire. Assignations à résidence, perquisitions administratives, renforcement des écoutes... Enormément de propositions sont faites. Cette surenchère politique n'est pas étonnante.

Depuis le début du quinquennat, nous en sommes à la cinquième loi antiterroriste. Quel bilan peut-on dresser ?

Le bilan, c'est un empilement de législations qui donnent de plus en plus de pouvoirs aux services de renseignement et à l'administration, au détriment de la justice. Le quinquennat de François Hollande ne s'inscrit que dans cette lignée. Pas de retour en arrière ou d'innovation, mais un renforcement, toujours plus important, des prérogatives des renseignements généraux. 

Est-ce que cela a des conséquences sur la démocratie ?

Tout cela entrave la démocratie. Plus on avance et plus nous sommes en train de rogner sur l'Etat de droit, sur la liberté individuelle et les garanties fondamentales du citoyen. Bien sûr, et heureusement, on reste dans un Etat démocratique. On le voit parce qu'il y a encore des contre-pouvoirs : le Conseil d'Etat, le Conseil constitutionnel, l'expression des citoyens qui pousse parfois le gouvernement à reculer, comme sur la déchéance de nationalité. Mais ce régime démocratique est de plus en plus affaibli par la lutte contre le terrorisme.

 

Le 18 mai, une manifestation contre l'état d'urgence et l'état d'exception permanent a eu lieu à Paris.
Le 18 mai, une manifestation contre l'état d'urgence et l'état d'exception permanent a eu lieu à Paris. (MAXPPP)

 

Que pensez-vous de l'idée, remise sur la table, mardi, par le député LR Eric Ciotti, d'une "zone de rétention" pour les personnes fichées S ?

C'est l'illustration de la prétention de l'administration à prendre le pouvoir. Et c'est extrêmement dangereux car on agit préventivement sur des individus, sans preuve. Avec la possibilité de maintenir en rétention des individus qui n'ont rien fait. Certes, il ne faut pas minimiser le danger qui existe, mais on sait très bien que la prévention donne toujours lieu à des dérives.

A partir de quel moment sortirions-nous de l'Etat de droit ?

L'Etat de droit serait compromis dès lors que les décisions ne seraient prises que par l'administration et les renseignements généraux. Tout le travail que j'ai pu mener sur ce sujet me fait penser que l'on n'arrivera pas à une telle situation. Sauf, peut-être, dans une dizaine d'années en cas de changement politique majeur avec l'extrême droite au pouvoir.

L'état d'urgence, en vigueur depuis le 13 novembre, est-il un symptôme de ce risque ? 

L'état d'urgence est un principe anti-démocratique par nature. Il s'agit d'une situation qui permet énormément de mesures d'exception avec des dérives : la volonté politique d'inscrire l'exception dans la Constitution, l'assignation à résidence, les perquisitions sans contrôle du juge, et des cibles de plus en plus floues et élargies.

Il faut être vigilant parce que tout ce qui touche au terrorisme peut être retourné contre d'autres catégories de la population. C'est ce qu'on a vu, pendant la COP21, quand on a appliqué à des militants écologistes des mesures prises pour des jihadistes. L'état d'urgence est un merveilleux outil d'aliénation de la contestation sociale et c'est dangereux. 

Ce qu'il faut éviter, c'est que l'exception devienne la règle ? 

Absolument. En matière d'antiterrorisme, on n'a plus un droit commun, mais on a un droit commun d'exception. Pour illustrer cela, on pourrait remonter au milieu des années 1980, lorsque la France a subi une vague d'attentats terroristes. Une première législation a été votée à ce moment-là et on a commencé à introduire des dispositifs d'exception permanents. Par exemple, le fait de pouvoir garder à vue une personne considérée comme terroriste pendant plusieurs jours, ce qui est dérogatoire au droit commun.

Comment voyez-vous les mois à venir ?

Nous allons, inéluctablement, assister à des débats, notamment dans le cadre de la campagne présidentielle qui approche. Je pense que l'on aura des propositions de loi qui vont toutes dans le même sens : toujours plus vers un antiterrorisme préventif. C'est-à-dire essayer de déceler au maximum l'intention de passer à l'acte avec le renforcement, sans surprise, des pouvoirs des services de renseignement et de l'administration pour déceler les loups solitaires, les candidats au jihad... Au péril de la démocratie.

Peut-on faire un parallèle avec d'autres démocraties qui ont connu cette situation ?

Toutes les démocraties qui ont eu affaire à des attaques terroristes basculent petit à petit. Il y a une frontière de moins en moins nette entre le monde anglo-saxon, qui possède vraiment des régimes antiterroristes très répressifs, et les pays d'Europe occidentale. On tend à une harmonisation de tout cela avec un renforcement continu de l'arsenal antiterroriste qui ne va pas cesser de croître. Pour autant, le terrorisme ne parviendra pas à anéantir la démocratie.

Source : Francetvinfo 

Les Espagnols champions européens des naturalisations d’étrangers

Le pays européen qui naturalise le plus d’étrangers n’est pas la France, loin s’en faut. Pas plus que l’Allemagne. En la matière, aucun État de l’Union européenne n’égale l’Espagne. En 2014, près de 206.000 ressortissants étrangers ont acquis la nationalité espagnole à leur demande, selon les derniers chiffres fournis par Eurostat.

206.000 naturalisations c’est deux fois plus qu’en France. Et cela représente 4,4% de la population étrangère recensée sur le territoire espagnol. L’Espagne se distingue d’autant plus qu’en 2014, les pays européens ont dans leur ensemble réduit de 9% le nombre des naturalisations qui se sont limitées à 890.000.

Le plus gros contingent de ces nouveaux citoyens européens vient du Maroc. 92.700 ressortissants du royaume chérifien ont acquis en 2014 la citoyenneté européenne. Et parmi eux, un bon tiers sont devenus espagnols.

Source : Boulevard Voltaire

Les Mureaux: 3 adolescentes interpellées pour apologie du terrorisme

Au moins quatre jeunes filles ont tenu face à des policiers des propos d’apologie du terrorisme, à proximité du commissariat des Mureaux, a appris BFMTV. La scène s’est déroulée au lendemain de l’assassinat d’un policier qui y travaillait et de sa compagne, tués lundi soir chez eux à Magnanville, dans les Yvelines. 

D’après Le Parisien, les adolescentes auraient aussi insulté un fonctionnaire qui entrait dans l’hôtel de police.

Selon nos informations, trois d’entre elles ont été interpellées. L’une a été très vite relâchée, tandis que les deux autres ont connu une suite judiciaire avec avis d’un magistrat, fait rare pour des adolescentes de 12 à 13 ans. Elles sont issues de la cité des Musiciens, aux Mureaux.

Source : Boulevard Voltaire

Magnanville: Abballa a affirmé au RAID qu'il connaissait ses victimes

Jessica Schneider et Baptiste Salvaing n’ont peut-être pas été choisis « au hasard ». Les deux policiers, assassinés à leur domicile par Larossi Abballa lundi soir, connaissaient-ils leur meurtrier? C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre ce dernier lors de la négociation avec le RAID, alors qu’il retenait en otage l’enfant du couple, selon une informaiton révélée par Libération.

« Je viens chez lui »

Alors que l’unité d’élite de la police tentait de raisonner le jeune homme et de sauver le garçon du couple, Larossi Abballa a prononcé une phrase qui pourrait donner un nouvel éclairage à son acte.

« Il était venu chez moi, maintenant c’est moi qui viens chez lui! »

Depuis le début de l’enquête, les policiers se demandent en effet si Jessica Schneider et Baptiste Salvaing sont des victimes choisies par hasard, ou si Larossi Abballa, en plus d’accomplir son acte au nom du jihad, nourrissait une rancoeur personnelle contre les deux policiers.

Cette phrase, prononcée par Abballa avant d’être abattu par le RAID, pourrait orienter l’enquête sur cette piste. Même si pour l’instant, rien ne laisse penser que le policier et son bourreau aient pu se croiser avant le 13 juin.

Source : Boulevard Voltaire

 
 

Un homme tué par balle à Marseille dans les quartiers nord

Un homme de 23 ans a été abattu mercredi soir dans une cité des quartiers nord de Marseille. Depuis le début de l’année, c’est la 13e personne tuée par balle dans l’agglomération marseillaise, la plupart de ces homicides s’inscrivant dans des règlements de comptes liés au trafic de drogue.
    
La victime a été touchée à plusieurs reprises, a priori par un tir « en rafale » dans la cité du Parc Corot dans le 13e arrondissement, par « plusieurs individus qui ont quitté les lieux », a précisé une source policière, sans donner plus de détails.

Tué devant son fils de deux ans

La première semaine d’avril avait été particulièrement sanglante, avec trois victimes dans une fusillade probablement liée au trafic de drogue, cité Bassens, dans les quartiers nord, puis un homme tué le lendemain dans un autre quartier populaire.
    
Le dernier en date, le 24 mai, avait été atteint au volant de sa voiture dans laquelle se trouvait son enfant de 2 ans. Cet homme de 35 ans était sous contrôle judiciaire depuis octobre 2013 dans le cadre d’une affaire de faux témoignage lié au milieu corso-marseillais.

Source : Boulevard Voltaire

L'intolérance progresse en Allemagne

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Un allemand sur dix veut que son pays doit dirigé par un dictateur, 1 sur 12 pense que le peuple allemand est supérieur par nature aux autres, 4 sur 10 pense que les musulmans ne devraient pas avoir le droit de venir en Allemagne… La dernière livraison de l’étude réalisée tous les ans depuis 2002 par l’université de Leipzig est largement reprise par la presse allemande, tant elle inquiète sur l’évolution des mentalités dans le pays. Le rejet de l’Islam est de plus en plus marqué: 36,6% des personnes interrogées (2240) se disent opposées à ce que plus de musulmans viennent dans le pays. La moitié des sondés a le sentiment « d’être étranger dans son propre pays », une hausse de 7 points par rapport à la dernière étude réalisée en 2014.
Pour les auteurs du rapport, la société allemande se polarise et se radicalise, une partie n’excluant plus le recours à la violence, l’autre étant prête à aider activement les réfugiés. Globalement, les idées extrémistes sont devenues plus acceptables, un tiers des sondés exprimant ouvertement des idées xénophobes. « Le potentiel pour l’extrême-droite et les partis populistes est plus grand que ce que les résultats électoraux ont montré jusqu’ici », souligne l’un des auteurs.

Source : France tv info
Enfin, notons que l'homophobie est elle aussi en progression: 40% des sondés trouvent "dégoutant" deux personnes de même sexe qui s'embrassent dans la rue, contre 25% en 2011.

Un Allemand sur deux se sent étranger dans son pays à cause des musulmans


Berlin - Un Allemand sur deux affirme se sentir parfois comme un étranger dans son pays en raison de la présence de nombreux musulmans, selon une étude dévoilée mercredi qui témoigne d'une poussée des idées populistes dans le pays, sur fond d'afflux de migrants.

La proportion atteint 50% sur ce point, contre 43% en 2014. Menée par l'université de Leipzig (est) en coopération avec plusieurs fondations, cette enquête montre en outre que 41,4% des personnes interrogées estiment que les musulmans devraient se voir interdits de venir en Allemagne (36,6% en 2014).

Un Allemand sur trois (33,8%) estime même que son pays, qui a accueilli en 2015 plus d'un million de réfugiés, un record, est envahi (...) de façon dangereuse.

Dans leur majorité (59,9%), les personnes interrogées jugent que les réfugiés ne sont pas vraiment persécutés dans leur pays d'origine, et pour 32,1%, ils sont venus pour profiter des prestations sociales.

De larges pans de la population sont toujours prêts à déprécier et persécuter ce qu'ils perçoivent comme déviant et étranger, écrivent deux des auteurs, Oliver Decker et Elmar Brähler, dont l'étude, menée auprès de 2.420 personnes, reflète la montée en puissance des idées populistes.

Elles sont portées notamment par le parti Alternative pour l'Allemagne (AfD), critiqué pour sa dérive droitière et ses saillies anti-islam, qui bouscule le paysage politique allemand. Il a enregistré un spectaculaire succès lors d'élections régionales en mars et au vu des sondages devrait faire son entrée à la chambre nationale des députés l'an prochain, ce qui serait une première pour un parti de ce type depuis 1945.

Dans l'est du pays, environ 13% souhaite un leader (le terme Führer est employé dans le sondage) qui gouverne dans l'intérêt de tous, selon l'enquête. Et entre 25,5% (est) et 21% (ouest) souhaitent un parti unique incarnant le communauté du peuple, concept tiré de la doctrine nazie.

Les résultats de cette enquête témoignent aussi d'un antisémistisme dans une partie de l'opinion allemande : au sujet des Juifs, près de 11% des sondés (10,9%) pensent que leur influence est trop grande.

L'extrême droite a trouvé dans l'AfD un nouveau foyer, a commenté dans l'édition électronique du magazine Spiegel M. Decker. On pense que les nazis et les radicaux d'extrême droite sont dans les marges de la société. Mais ça n'est pas pertinent, l'idéologie des opinions populistes est très répandue, prévient-il.

Troisième force politique du pays selon les sondages (derrière les conservateurs CDU/CSU d'Angela Merkel et le SPD) l'Alternative pour l'Allemagne surfe sur la crise migratoire.

Selon le principal sondage politique du pays publié début juin, le parti dirigé par Frauke Petry est crédité de 15% des intentions de vote aux législatives de 2017.

Pour réaliser son enquête - qu'elle effectue tous les deux ans depuis 2002 -, l'université de Leipzig a interrogé au printemps 2016 un échantillon de 2.420 personnes représentatif de la population allemande en âge de voter.

Source : Romandie

Entre la France et l’islam, la séparation devient urgente

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C’était pourtant une belle histoire, qu’on nous avait racontée. Une religion d’amour, de tolérance et de paix, qui allait trouver sa place dans notre République. Des disciples qui, à en croire le M. Laïcité du PS, Jean Glavany, le 9 décembre 2011, étaient, pour « 99,9 %, viscéralement attachés à notre modèle laïque ». Et on allait vivre ensemble, dans l’harmonie la plus complète. Sauf que cela ne marche pas…

Dans les faits, notre laïcité recule, sous les coups de boutoir des revendications communautaristes musulmanes dans nos entreprises, nos écoles ou nos cantines.

Le droit des femmes régresse. La multiplication des voiles islamiques dans nos rues est de plus en plus vécue comme une agression contre nos valeurs.

L’assimilation, qui avait permis d’accueillir des millions d’étrangers qui acceptaient nos règles, n’est plus de mise. Nous avons, à sa place, la construction d’un État dans l’État, par des militants qui pensent que les règles religieuses doivent s’imposer aux lois des hommes.

Jusqu’à ce jour, les nouveaux venus n’agressaient pas les habitants du pays qui leur ouvrait les bras. Cela a changé, et chacun sait que, dans nos prisons, l’islam est la religion majoritaire, et qu’on parle de 70 à 80 % de détenus musulmans.

Ce sont toujours des Kelkal, Merah, Nemmouche, Kouachi frères, Coulibaly, Abdeslam qui tuent des infidèles, au nom de leurs textes sacrés. Et à présent, les plus radicalisés viennent égorger des policiers chez eux, et appellent à faire subir le même sort aux journalistes, aux politiques, aux juges et même aux rappeurs…

Les assassinats musulmans se succèdent. Magnanville quelques heures après Orlando, quelques semaines après Bruxelles, quelques mois après le Bataclan, un an et demi après Charlie. Et le patron de la Sécurité intérieure a annoncé à l’Assemblée nationale que le pire était à venir. Bref, la France ressemble de plus en plus, tous les jours, à la femme battue d’un mari violent dont les coups risquent de devenir mortels.

Face à cela, deux solutions. Soit on considère le mariage entre la France et l’islam indissoluble, et on continue à nous enfumer avec l’islam de France. On fait donc du Cazeneuve, et on parle d’État de droit pour justifier que des Abballa soient en liberté. On fait du Valls, qui nous raconte qu’on n’a pas de chance, mais que nos enfants vont connaître une vingtaine d’années de terrorisme avant que les choses ne se calment… peut-être. Et on continue à faire entrer de plus en plus de « migrants » musulmans en France.

Soit on applique le principe de précaution. On se sépare, pour éviter un drame, et on se partage les enfants. La France garde les siens, ceux qui considèrent la loi des hommes souveraine. L’islam emmène les siens, ceux qui militent pour la charia, dans un des cinquante-sept pays musulmans de la planète. La séparation est alors définitive. Il n’y a plus d’islam en France, pour le plus grand bonheur des amoureux de la liberté et des apostats arabo-musulmans. Dans une séparation actée, quand le mari violent refuse de partir, les forces de l’ordre interviennent.

À moins d’être résigné à ce que la France devienne musulmane, je ne vois pas d’autre solution. Plus elle tardera à être mise en place, plus le coût de cette séparation sera élevé, des deux côtés.

Pierre Cassen

Boulevard Voltaire