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samedi, 11 juin 2016

Débat sur l'immigration avec Jean-Yves Le Gallou

Le SIEL a organisé une soirée débat sur l'immigration avec la présence de Jean-Yves Le Gallou à l'occasion de la sortie de son livre "Immigration la catastrophe que faire ?", à Paris le mardi 24 mai 2016.

 

Jean-Yves Le Gallou résume toute l'hypocrisie et la duplicité de la gauche immigrationniste par l'anecdote suivante: Fleur Pellerin, qui habite Montreuil, une banlieue de Paris très "cosmopolite" ("populaire" selon la novlangue), scolarise ses enfants à Vincennes.

La diversité, c'est bien, mais, seulement pour les autres ...

Source : parti national français

Débat sur l'immigration avec Jean-Yves Le Gallou

Le SIEL a organisé une soirée débat sur l'immigration avec la présence de Jean-Yves Le Gallou à l'occasion de la sortie de son livre "Immigration la catastrophe que faire ?", à Paris le mardi 24 mai 2016.

 

Jean-Yves Le Gallou résume toute l'hypocrisie et la duplicité de la gauche immigrationniste par l'anecdote suivante: Fleur Pellerin, qui habite Montreuil, une banlieue de Paris très "cosmopolite" ("populaire" selon la novlangue), scolarise ses enfants à Vincennes.

La diversité, c'est bien, mais, seulement pour les autres ...

Source : parti national français

Emploi : Bruxelles veut plus d’immigration

Communiqué de presse de Dominique Martin, Député européen – Commision Emploi et Affaires Sociales

La Commission européenne a proposé cette semaine une réforme de la directive « carte bleue », sur l’immigration hautement qualifiée. L’objectif avoué est un recours accru à cette main d’œuvre étrangère. Les gains économiques escomptés oscilleraient entre 1.4 et 6.2 milliards d’euros par an.

Les travailleurs étrangers combleraient les pénuries de main d’œuvre constatées dans les secteurs technologiques et des soins de santé notamment, où 800.000 et 1 millions d’emplois seraient vacants d’ici à 2020. Le déclin de la population active européenne (perte de 20 millions d’actifs d’ici 2036) et l’inadéquation entre la formation et les besoins des entreprises sont pointés du doigt.

Cette proposition intervient alors que des analyses économiques récentes soulignent l’exode massif des Européens hautement qualifiés. Le Front National appelle les États européens à privilégier leurs propres forces vives, notamment par une politique éducative ambitieuse axée sur la formation professionnelle aux emplois d’avenir.

Source : Front National

Booba s'en prend à un candidat d'extrême droite

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Le b2o n’a pas, mais alors pas du tout apprécié la dernière sortie d’un politique français, et ne s’est pas caché pour le dire.

"Refuser la France noire", mettre les "immigrés-envahisseurs" dans les bateaux, supprimer le droit à l’avortement qui est "un crime", "brûler" le code du travail… Voici quelques-unes des propositions phares du programme de Henry De Lesquen, un candidat de la droite la plus à droite de l’extrême droite à la présidentielle 2017. Sa dernière sortie en date ? "Les Martiniquais ou les Guadeloupéens sont des amis de la France, mais ils ne sont pas français" lâchait-il il y a deux jours sur Twitter. Après avoir vu ça, Booba (que l’on peut retrouver en feat sur l’album de Niska) s’est fâché tout rouge sur Instagram.

"J'le verrai bien en équipe de France lui. Liberté d'expression je suppose" lâche-t-il dans un premier temps, en faisant sans doute référence à la non-convocation pour l’Euro de Karim Benzema (que Patrice Quarteron a récemment clashé). Puis il a renchérit avec plusieurs hashtags : "#proposracistesoklm #entouteimpunité #pasàlabridunenoixdecocoderrièrelanuque". Chez melty, on soutient le b2o à 200 % sur ce coup-là. On espère juste que ça ne fera pas trop de pub à ce sombre personnage qu'est le directeur de Radio Courtoisie. 

Source : Melty

 

VIDEO - Inondations : 200.000 euros de travaux pour la grande mosquée de Strasbourg

Suite au très fort orage qui s'est abattu sur le Bas-Rhin mardi, la grande mosquée de Strasbourg a été inondée. La salle de prières des femmes est fermée jusqu'à nouvel ordre. Le coût des travaux pourrait s'élever à 200.000 euros.

De gros travaux sont à prévoir à la grande mosquée de Strasbourg suite aux intempéries du début de semaine. Au deuxième jour du ramadan, la salle de prière de femmes s'est transformée en véritable piscine olympique. Sur les images tournées par les fidèles, on se rend compte de l'ampleur des dégâts :


La grande mosquée de Strasbourg inondée après... par francebleu-grandest

Pour le moment, la salle de prière des femmes est fermée par mesure de sécurité. "Une entreprise a sondé le plafond, il y a encore de l'eau dans le plafond, on ne veut pas jouer avec la sécurité", explique Saïd Boulahtit, le président de la grande mosquée.

Certains experts sont déjà passés. Les travaux pourraient coûter 200.000 euros s'il faut refaire tous les plafonds et renouveler le matériel informatique. "Je crois qu'il faudra fermer la mosquée quelques mois pendant les travaux, ce n'est pas une bonne nouvelle", poursuit Saïd Boulhatit. Le président de la grande mosquée conseille aux fidèles de se rendre dans leurs mosquées de quartier pour faire leurs prières pendant le ramadan.

Sophie Cambra

Source : France bleu

 

Pour Marion Maréchal-Le Pen, les Français sont plus préoccupés par la burqa que par la sortie de l'euro

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Au cas où le message n'aurait été pas totalement perçu avec le recrutement de plusieurs figures du Bloc Identitaire, Marion Maréchal-Le Pen a décidé d'appeler désormais un chat un chat. La députée FN du Vaucluse se décrit ainsi aujourd'hui elle-même comme une "identitaire" alors qu'il fut un temps où les identitaires étaient chassés du parti. Aujourd'hui, les choses sont différentes.

Si l'élue frontiste assume aujourd'hui ce côté "identitaire", c'est parce qu'elle pense que cela correspond aux attentes des Français. Ces dernières sont d'ailleurs très claires : la France a peur d'être grand remplacée, du moins selon les dires d'une certaine frange de l'extrême droite, étiquette que la députée FN, en revanche, refuse.

Citée par Le Monde ce vendredi 10 juin, l'élue frontiste estime :

"Le chômage arrive en troisième position des préoccupations des Français, derrière la sécurité et l’identité, estime-t-elle. Le père de famille a peur que sa fille porte une burqa, il ne se pose pas la question de savoir si elle l’achètera en francs ou en euros."

Au-delà de la provocation, cette déclaration a deux objectifs : porter un discours extrêmement identitaire tout en se démarquant de manière flagrante de la ligne Florian Philippot. Le numéro 2 du FN a fait de la sortie de l'euro l'Alpha et l'Omega du programme du Front national. En expliquant que "le père de famille" se moque de savoir si sa fille pourra acheter sa burqa "en francs ou en euros", la députée du Vaucluse suggère à l'inverse que la question monétaire, pierre angulaire de la souveraineté nationale revendiquée par le FN, n'est pas très importante. Le militant frontiste risque d'en perdre son latin…

Cette déclaration illustre donc une nouvelle fois comment s'opère l'opposition entre Marion Maréchal-Le Pen et Florian Philippot, une opposition qui dépasse le cadre de ces deux personnalités mais touche deux franges du FN, ces deux lignes ce que l'on présente schématiquement comme le FN du Nord, plus porté sur les questions économiques, et le FN du Sud, vraisemblablement tourné vers les thématiques identitaires. Marion Maréchal-Le Pen ratisse d'un côté, Florian Philippot de l'autre, quitte à souvent s'opposer.

Sylvain Chazot

Source : Europe 1

Un journal autrichien s'attaque aux commentaires anti-migrants

Le journal autrichien « Kurier » a porté plainte contre un message posté sur sa page Facebook pour souhaiter la noyade de jeunes réfugiés apprenant à nager en Autriche…

Kurier, l’un des principaux quotidiens autrichiens, confronté à une multiplication de commentaires xénophobes, a porté plainte contre un message posté sur sa page Facebook pour souhaiter la noyade de jeunes réfugiés apprenant à nager en Autriche.

Le journal a expliqué ce vendredi avoir déjà signalé à la justice des messages haineux envoyés sur son site internet ou via le courrier des lecteurs mais jamais encore de commentaires laissés sur sa page Facebook.

« Une tempête d’insultes »

Le quotidien dit constater sur son compte « toujours plus de messages qui ne sont pas simplement méprisants pour la dignité humaine mais sont passibles de poursuites ». Des « milliers de messages » doivent chaque jour être effacés par les modérateurs du site, explique Kurier.

Le journal centriste avait relayé cette semaine l’initiative de maîtres-nageurs qui proposent des cours de natation gratuits à de jeunes demandeurs d’asile en Carinthie, dans le sud de l’Autriche.

Kurier avait également fait état de la « tempête d’insultes » suscitée par cette initiative dans la presse régionale. Une vitre du véhicule des maîtres-nageurs avait été brisée.

« Qu’ils se noient ! » avait commenté un lecteur sur le site du Kurier après le récit de ces incidents.

Augmentation des délits racistes

Les délits racistes recensés par la police ont augmenté de moitié en Autriche durant l’année 2015, au cours de laquelle le pays a été en première ligne des flux migratoires.

Jeudi, des membres d’un groupuscule d’extrême droite de la mouvance identitaire ont interrompu un cours à l’université de Klagenfurt, capitale de la Carinthie, pour déclamer des slogans racistes.

Un foyer de demandeurs d’asile en construction a été détruit la semaine dernière par un incendie volontaire dans le nord du pays, une première en Autriche à la différence de l’Allemagne où les délits contre des foyers ont été nombreux.

90.000 demandeurs d’asile en Autriche

L’Autriche a accueilli l’an passé quelque 90.000 demandeurs d’asile, soit plus de 1 % de sa population. La poussée migratoire alimente le vote protestataire dans ce pays de 8,7 millions d’habitants, où le candidat du parti d’extrême droite FPÖ, Norbert Hofer, a recueilli 49,7 % des suffrages au second tour de la présidentielle le 22 mai, face à l’écologiste Alexander Van der Bellen.

A l’automne 2015, le quotidien allemand Bild  avait publié sur deux pages des messages anti-migrants postés par des internautes sur Facebook, appelant les autorités à les poursuivre. Tout comme le quotidien Nord Littoral, qui lui avait décidé de publier certains messages haineux, en ne cachant pas l’identité de leurs auteurs.

Source : 20 minutes

Ce boucher aime son métier

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Maroc : le poulet du McDonald’s est certifié halal

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C’est désormais officiel. Tous les menus au poulet que vous consommez dans les restaurants McDonald’s à travers tout le Maroc sont certifiés halal.

En mai 2016, l’Institut Marocain de Normalisation a effectué un audit au niveau de l’abattoir qui fournit la viande de la chaine de restauration, indique le site du journal Le Matin où il avait pour mission de « valider la conformité du système Halal de JBS Amparo (Brésil) », fournissant des produits à base de viandes aux McDos marocains.

Dans un communiqué, McDonald’s explique que « l’abattoir produisant exclusivement de la viande de poulet Halal ; respecte strictement les exigences de l’abattage rituel musulman ; effectue un abattage manuel et individuel pour chaque animal ; les superviseurs musulmans de l’organisme certificateur sont impérativement présents lors de chaque production »

Source : Bladi.net

Ramadan : les paniers de l’islam

 

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La période de jeûne qui débute est aussi celle où les musulmans consomment le plus. Avec un marché halal dédié en plein essor.

C’est reparti. Jusqu’au 6 juillet, les musulmans pratiquants vont jeûner du lever au coucher du soleil. Moment de spiritualité, le ramadan est aussi une période de grande consommation, comme les fêtes de fin d’année. Selon les estimations du cabinet spécialisé Solis, en France, les familles de confession musulmane voient leurs dépenses alimentaires grimper de 30 %, le panier de la ménagère flirtant alors avec les 300 euros. Cette flambée de consommation fait tiquer dans les milieux musulmans. Mais elle s’explique. Pendant le ramadan, on reçoit la famille et les amis. Une aubaine pour le business halal, en pleine expansion dans l’Hexagone et dans le monde. Pour les grandes surfaces, c’est l’occasion de mettre en avant leurs produits halal, qui eux-mêmes se diversifient.

Car le business du halal est une création récente. Dans les années 70, la diaspora musulmane se contente, grosso modo, de s’abstenir de manger du porc et de boire de l’alcool. A cette époque, le célèbre théologien Youssef al-Qaradawi, proche des Frères musulmans, ne voit d’ailleurs pas d’objection à ce que la diaspora musulmane consomme (hormis le porc, bien sûr) la viande des chrétiens et des juifs. Mais la mondialisation des échanges, l’avènement d’un islam de plus en plus rigoriste et les intérêts du business changent la donne. Les pays musulmans, notamment, se mettent à importer de la viande. Le volailler français Doux s’en fait même une spécialité. Dans un premier temps, l’Iran de Khomeiny interdit l’importation en provenance d’Occident. Puis l’autorise sous condition. Au même moment, dans la diaspora européenne, un certain rigorisme s’installe, suscitant une demande de halal. Proche de la mouvance des Frères musulmans, un premier organisme de certification est créé en 1991, AVS (A votre service). Dans le désordre, des normes s’improvisent. Jusqu’à aujourd’hui, le débat fait rage. Excepté deux ou trois grands principes sur l’abattage, le halal est une norme à géométrie variable. Peut-on admettre de la gélatine de porc ? Consommer de l’escargot ou des crevettes ? Les réponses diffèrent selon les courants.

1-Des petits plats qui font recette

En France, le chiffre d’affaires du halal est estimé entre 5 milliards et 7 milliards d’euros, l’équivalent du bio. A l’échelle mondiale, c’est un business qui atteint 600 milliards d’euros. D’ici dix ans, selon l’Organisation de la coopération islamique (OCI), ce chiffre pourrait être multiplié par trois. «Le besoin existe», estime Abbas Bendali, le patron du cabinet d’études Solis, qui parie sur une croissance annuelle à deux chiffres. En France, une clientèle jeune et plutôt aisée émerge. A travers la consommation halal, elle s’invente un muslim way of life, «un gage d’appartenance» à l’islam, comme le remarque la sociologue Florence Bergeaud-Blackler. Ce business est surtout en pleine transformation. Depuis une dizaine d’années sont arrivés sur le marché des nouveaux produits (charcuterie sous vide, plats cuisinés, sauces pour pâtes, etc.). Des poids lourds de la distribution (Casino et sa marque Wassila) et de l’agroalimentaire (le volailler LDC et sa filière Reghalal), des PME (comme l’historique Isla Délice) ont investi le créneau. En développement, également : une restauration halal haut de gamme, très en vogue en milieu urbain.

Malgré tout, comme le rappelle Abbas Bendali, c’est le commerce traditionnel (les 2 500 boucheries musulmanes qu’il a comptabilisées dans l’Hexagone) qui assure toujours l’essentiel du chiffre d’affaires. Des petits commerces de niche tentent leur chance, comme récemment un magasin de surgelés à Colombes (Hauts-de-Seine). Dans le même département, à Villeneuve-la-Garenne, une boucherie halal haut de gamme, l’Aloyau, fait déjà un carton. Pour le reste, il n’y a pas, à proprement parler, de «communautarisation» de la consommation. Lancée en 2011, la chaîne de supérettes Hal’Shop, qui a suscité la polémique, est en liquidation judiciaire.

2-Cosmétiques sans porc ni alcool et hôtels «muslim friendly»

Un label halal pour tout et n’importe quoi ? «Et les blousons en cuir et les chaussures, comment peut-on être sûr que ce n’est pas de la croûte de porc ?» Cette blague court dans les milieux musulmans, une façon de se moquer et de dénoncer les excès du marketing et de l’ultrarigorisme religieux. Il y a cinq ans, un dentifrice estampillé halal (on ne sait pas trop pourquoi) est ainsi apparu dans les boutiques de la rue Jean-Pierre-Timbaud, haut lieu historique du commerce musulman à Paris (XIe). Le produit venait de Malaisie, l’un des pays d’Asie très en pointe dans le business halal. Un shampooing pour femmes voilées a également tenté une percée. «L’un et l’autre n’ont pas pris», relève Abbas Bendali, du cabinet d’études Solis.

Quoi qu’il en soit, l’extension du domaine du halal est en marche. Il touche de plus en plus de secteurs, ce qui assure la flambée des chiffres d’affaires. Les produits pharmaceutiques et cosmétiques ont actuellement le vent en poupe. Là aussi, c’est la Malaisie qui tient la corde. Les parfums et autres rouges à lèvres sont notamment garantis sans alcool ou sans produits d’origine animale.

Dernier venu, le tourisme halal s’avère, lui aussi, prometteur. Sur Internet, des réseaux spécialisés, façon TripAdvisor, apparaissent. Les touristes ont la garantie de trouver dans leur hôtel une nourriture halal, voire une salle de prière. Ailleurs, ce sont des plages et des piscines non mixtes qui sont vantées. La Turquie, qui veut s’affirmer comme une puissance du halal (une quarantaine d’entreprises turques étaient présentes au salon musulman du Bourget en mai), est très offensive sur ce créneau. Plus modestement, en France, une poignée de chambres d’hôtes s’affiche «muslim friendly», prêtes à accueillir, sans polémique, des femmes voilées.

3-Une certification et des chaînes de production opaques

En 2011, l’affaire avait fait grand bruit. Le géant agroalimentaire Nestlé avait dû retirer de la vente les saucisses halal de la marque Herta, soupçonnées de contenir des traces d’ADN de porc. Depuis, il y a eu des suspicions à répétition. Dans son dernier numéro, le mensuel Capital révèle qu’il a fait tester 42 produits alimentaires estampillés halal par un laboratoire. Trois d’entre eux contenaient, selon le magazine, de l’ADN de porc. Négligences dans la chaîne de production ou dans les modalités de certification ?

De fait, le marché du halal est opaque. En France, il existe une poignée d’organismes de certification, les plus importants étant AVS (A votre service) et la SFCVH (Société française de contrôle de la viande halal), dépendant de la Grande Mosquée de Paris. Un marché plutôt juteux. En 2015, la SFCVH a réalisé un résultat net de près 500 000 euros pour un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros.

Le hic, c’est qu’il n’y a aucune transparence sur le cahier des charges, les modes de contrôle et les normes pour définir le halal. Pas plus en France qu’à l’international. Basée à Djedda, en Arabie Saoudite, l’Organisation de coopération islamique (OCI), qui regroupe 57 pays musulmans, tente de mettre de l’ordre dans la boutique. En France, le ministère de l’Intérieur s’apprête, lui, à lancer une vaste étude pour y voir clair dans la filière halal.

Le débat fait rage autour de deux points clés. Peut-on ou non étourdir les animaux avant de les égorger ? En France, les fédérations musulmanes y sont opposées. L’OCI, elle, n’a pas encore fait sa religion. Et peut-on abattre mécaniquement les poulets ? Les mouvements les plus rigoristes de l’islam récusent cette technique…

4-Taxe halal : un denier du culte musulman

Régulièrement suspecté de recevoir des fonds étrangers, l’islam de France manque cruellement de moyens. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) n’a quasiment pas de budget, pas même une secrétaire. L’explosion du business halal pourrait-elle remédier à cette indigence chronique ? Une «taxe halal» pourrait-elle se transformer en une sorte de denier du culte (l’impôt volontaire des catholiques) musulman ? Sur le papier, l’idée est séduisante. Elle est d’ailleurs souvent avancée. En mars, la candidate à la primaire de la droite Nathalie Kosciusko-Morizet s’y est à son tour essayée, déclarant sur le plateau de l’émission On n’est pas couché : «C’est juridiquement possible, techniquement possible.» Et la députée du parti Les Républicains d’avancer la somme de 60 millions d’euros qui pourrait être ainsi collectée.

Dans les faits, c’est une autre histoire. L’instauration d’une taxe halal se heurte à de gros obstacles. Il s’agit d’une affaire religieuse qui ne concerne pas, au nom de la laïcité, les pouvoirs publics. Ce n’est pas à l’Etat de mettre en place un tel dispositif. A qui en reviendrait l’initiative ? Au CFCM ? Toujours contestée, l’institution n’a manifestement pas l’autorité nécessaire. La certification du halal lui a ainsi échappé depuis belle lurette, comme le souligne la chercheuse Florence Bergeaud-Blackler. A l’instar des produits casher (de plus en plus importés d’Israël), le marché du halal est mondialisé. Malgré tout, le CFCM a remis le dossier sur la table. Son président, Anouar Kbibech, confie à Libération que les instances musulmanes réfléchissent à une contribution volontaire, versée à une fondation.

Bernadette Sauvaget
 
Source : Libération

Le Coran récité à Sainte-Sophie de Constantinople

Le Premier ministre turc a autorisé la lecture du Coran dans la basilique-musée pendant ramadan : un camouflet pour l’Occident.

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Dès le début de ramadan 2016, les sourates du Coran ont été récitées dans la basilique Sainte-Sophie de Constantinople. Pour rappel, il y a une semaine, des nationalistes turcs se pressaient sur le parvis de la basilique-musée, réclamant sa reconversion en mosquée. Les Turcs fêtaient alors en grande pompe le 563e anniversaire de la prise de la ville. Immédiatement après leur victoire, ils transformèrent la basilique millénaire de Sainte-Sophie en mosquée. Puis Mustafa Kemal Atatürk en fit un musée en 1934, afin d’apaiser les tensions avec les minorités chrétiennes et les pays européens.

Erdogan flirte avec les nationalistes

Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdoğan, ne fait pas mystère de son admiration pour l’Empire ottoman, et a donné des signes ambigus concernant la question symbolique de Sainte-Sophie. En 2013, son vice-Premier ministre, Bülent Arinc, avait provoqué un scandale en exprimant son « espoir de voir la basilique Sainte-Sophie redevenir une mosquée ». Recep Erdoğan soutient aussi la construction d’une « mosquée Sainte-Sophie », réplique de la Sainte-Sophie de Constantinople, à Amsterdam, comme pour graver dans les esprits, qu’à ses yeux, la basilique est une mosquée.

Le Coran résonne dans la basilique

Déjà, le vendredi 10 avril 2014, soit le Vendredi saint pour les chrétiens orthodoxes, des sourates du Coran ont été lues solennellement, en la basilique Sainte-Sophie de Constantinople, et ce pour la première fois depuis 85 ans. Avec la lecture de 2016, les nationalistes franchissent une nouvelle étape. Il est de coutume, pendant le mois de ramadan, que l’intégralité du Coran soit lue dans les mosquées : en permettant cette pratique à Sainte-Sophie, on l’a virtuellement « transformée en mosquée », pour reprendre les termes de Dora Bakoyannis, l’ancien ministre des Affaires étrangères grec.

Protestations grecques

Dora Bakoyannis s’est insurgé contre un acte « incompréhensible », « incompatible avec une société moderne et démocratique ». Sa compatriote Elissavet Vozemberg-Vrionidi, députée européenne du groupe des Partis des peuples européens (EPP, chrétiens démocrates), a interrogé la Commission européenne quant à la conversion d’un symbole du christianisme en mosquée. Elle a demandé s’il ne fallait pas considérer cette pratique comme un manque de respect à l’égard des chrétiens, et si des initiatives ne pouvaient pas être prises pour préserver le monument. Pour l’heure, aucune protestation n’est venue d’autres pays européens.

La prière comme arme diplomatique

Ce grand silence contraste avec les réjouissances de la presse pro-gouvernementale turque qui s’est empressée d’applaudir cette décision. Sami Tayyar, député du parti d’Erdogan AKP (Justice et développement), y voit un camouflet fait à l’Occident. La Turquie, explique-t-il, doit exercer des représailles à l’égard des États-Unis, coupables de soutenir le PKK, le parti des travailleurs kurdes. Elle doit aussi se venger de l’Allemagne, coupable d’avoir reconnu le génocide arménien. Il a affirmé sans ambiguïté que Sainte-Sophie « devait redevenir une mosquée », confirmant l’importance de ce symbole, brandi comme une arme de guerre plutôt que comme un lieu de prière.

Nice : l’enquête sur la profanation de la mosquée En Nour aboutit à des arrestations

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Mercredi dernier, la mosquée En Nour a été profanée en plein mois de ramadan. Une enquête a été lancée après que les responsables de ce lieu de culte musulman aient déposé une plainte contre X. La police a arrêté deux suspects.

Dans la nuit du jeudi, deux personnes ont été arrêtées à Nice par les policiers des Alpes-Maritimes chargés de cette affaire de profanation de la mosquée En Nour. Ces deux individus sont soupçonnés d’avoir déposé les restes d’un sanglier ensanglanté devant ce lieu de culte qui vient à peine d’être construit.

Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait annoncé cette nouvelle via les réseaux sociaux et en publiant un communiqué dans la nuit du jeudi au vendredi. Le membre du gouvernement a "félicité les policiers (...) des Alpes-Maritimes, qui ont interpellé ce soir deux individus suspectés d’être impliqués dans la profanation, hier à Nice, de l’Institut culturel En Nour", rapporte 20 Minutes.

Dans le communiqué, le ministre avait également affirmé qu’il estime que ces actes de racisme sont "inacceptables" dans une "République laïque", comme la France. En effet, le locataire de la Place Beauvau "réaffirme la détermination du gouvernement à combattre et à sanctionner tous les actes haineux et anti-religieux".

Pour rappel, cette affaire de profanation de lieu de culte vient dans un contexte très tendu entre la municipalité de Nice et les responsables de l’association En Nour, le propriétaire de la mosquée nouvellement bâtie. Le maire Christian Estrosi s’était fermement opposé à la construction de ce lieu de culte musulman.

Source : info.re

vendredi, 10 juin 2016

Pro et anti-Brexit s'écharpent sur l'immigration et l'économie

Pro et anti-Brexit se sont à nouveau affrontés jeudi soir lors d'un débat télévisé sur l'immigration et l'économie, thèmes centraux de la campagne. Et ce, à deux semaines du référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne.


L'ex-maire de Londres et figure de proue du camp pro-Brexit Boris Johnson faisait face à Nicola Sturgeon, Premier ministre écossaise et partisane d'un maintien dans l'UE, sur la chaîne ITV. Ils partageaient la scène avec quatre autres invitées, deux pro-Brexit et deux partisanes du statu quo.


Derrière leur pupitre, les pro-Brexit ont appelé une nouvelle fois les Britanniques à "reprendre le contrôle" de leurs frontières et de leurs institutions. Une formule qu'ils répètent comme un mantra depuis le début de la campagne.


Boris Johnson a notamment accusé l'UE de se transformer en "Etats-Unis d'Europe", privant le Royaume-Uni de sa souveraineté. Ce à quoi Mme Sturgeon a répondu que le Royaume-Uni était indépendant, tout comme la France ou l'Allemagne notamment et que l'objectif de l'UE était de "travailler ensemble pour le bien de tous".


Bug informatique


Mais ce sont surtout deux thèmes qui ont à nouveau alimenté le débat. D'un côté, l'économie qui risque de souffrir selon les pro-UE, de l'autre l'immigration qui risque d'exploser selon les pro-Brexit. Chacun s'accusant de mensonges.


Le débat s'est achevé vers 22h00 locales (23h00 en Suisse), tout juste deux heures avant la clôture à minuit des inscriptions pour le vote du 23 juin.


Malgré les protestations des pro-Brexit, les députés britanniques ont entériné jeudi après-midi l'extension de la période d'inscription pour voter au référendum. Un bug informatique avait empêché des dizaines de milliers de personnes de s'enregistrer mardi soir.


La panne est survenue dans les dernières heures du délai initialement imparti. Près de 250'000 candidats de dernière minute avaient essayé de se connecter mardi soir. Ce qui avait provoqué le crash du site internet mis en place pour s'inscrire.


"Anti-démocratique"


Parmi eux, beaucoup de jeunes, plus enclins que les seniors à préférer un maintien dans l'UE. Sans surprise, cette prolongation a fait bondir la frange la plus virulente des champions du Brexit, à commencer par la campagne non-officielle "Leave.EU", pilotée par le parti europhobe Ukip de Nigel Farage.


"C'est une tentative désespérée de la part de l'establishment d'enregistrer autant de partisans d'un maintien que possible. On cherche à truquer ce référendum", a fulminé son co-président, le millionnaire Arron Banks, évoquant une possible action en justice.


Revoir les règles en cours de route "serait une folie et donnerait une image désastreuse de ce pays", a estimé un autre pro-Brexit, le député conservateur Bernard Jenkin. La ministre de l'Éducation Nicky Morgan a rétorqué aux "théoriciens de la conspiration" que "leur colère ne fait que refléter leurs postures paranoïaques et anti-démocratiques".


"Mensonges"


Dans la journée, deux anciens Premiers ministres, le conservateur John Major et le travailliste Tony Blair, ont, eux, joint leurs forces pour mettre en garde contre l'"erreur historique" que constituerait une sortie de l'UE. Ils ont estimé que cela menacerait le processus de paix en Irlande du Nord et l'unité du Royaume-Uni.


Les sondages montraient eux que les deux camps sont toujours au coude-à-coude. Selon la moyenne établie par le site WhatUKThinks, les partisans d'un maintien dans l'UE devancent, à 51% contre 49%, les défenseurs d'un Brexit.


Ces derniers ont rattrapé une partie de leur retard récemment mais ont perdu jeudi l'un de leurs avocats avec la députée conservateur Sarah Wollaston. L'élue s'est dit écoeurée par les "mensonges" de "Vote Leave" qui clame notamment que la contribution britannique au budget de l'UE est de 350 millions de livres par semaine, une somme qui ne prend en compte ni le rabais obtenu par Margaret Thatcher, ni les subventions reçues par Bruxelles en retour.


Menace


Les pro-Brexit ont également fait face jeudi à une autre accusation: le groupe automobile japonais Toyota a menacé de poursuivre en justice la campagne "Vote Leave" pour avoir utilisé son logo sans permission et donné l'impression qu'il soutenait le camp du Brexit.

Source : Romandie.com

Immigration : ‘La culture arabo-musulmane peut nuire à l’intégration”

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Pour l’anthropologue Philippe d’Iribarne , les difficultés de certains enfants d’immigrés maghrébins ne tiennent pas seulement à la crise.

Capital:  Les immigrés italiens, polonais ou asiatiques, ont toujours réussi à s’assimiler dans notre pays. Avec les étrangers venus d’Afrique du nord, en revanche, le processus d’intégration fonctionne beaucoup moins bien. Comment peut-on expliquer cela ?
Philippe d’Iribarne : Il faut nuancer cette affirmation. Une bonne partie des immigrés et des enfants d’immigrés du Maghreb trouvent leur place dans notre société. Ils ont un emploi, une famille, acceptent nos valeurs, adoptent nos codes sociaux. Certains réussissent même très bien, tout comme nombre de ceux qui viennent de leur pays d’origine : chaque année, par exemple, une vingtaine d’étudiants marocains sont reçus à polytechnique ! Cela dit, il faut reconnaître que beaucoup d’autres peinent à s’intégrer. Le taux de chômage très élevé auquel cette population est confrontée, sa surreprésentation dans les prisons et l’émergence, dans les cités, d’une contresociété assise sur le fondamentalisme islamique en sont des indices inquiétants.

Capital : Les travailleurs que l’on était allé chercher en Algérie et au Maroc il y a un demi-siècle semblaient pourtant bien engagés sur la route de l’intégration…
Philippe d’Iribarne : Oui, mais avec leurs enfants, le processus s’est enrayé, c’est cela qui fait question. Pour les Italiens, les Portugais, les Polonais et d’autres, la seconde génération s’en sortait mieux que la première. Ce n’est plus le cas.

Capital : Selon vous, à quoi tient cette rupture dans le processus d’assimilation ?
Philippe d’Iribarne : La crise économique a joué un rôle important, bien sûr. Elle a limité les possibilités d’emploi et accentué les phénomènes de ghettoïsation. Les discriminations à l’embauche, courantes dans l’Hexagone – pour obtenir un entretien, mieux vaut s’appeler Sébastien que Mohammed – ont joué également. Mais tout cela ne suffit pas, loin s’en faut, à expliquer les difficultés d’intégration de la deuxième génération d’immigrés d’Afrique du nord. A mon sens, celles-ci tiennent au moins autant à un problème d’assimilation des codes qui régissent le fonctionnement de la société française. Traditionnellement, les familles maghrébines étaient régies par un modèle autoritaire : les filles sont bouclées et, tout en étant choyés par leur mère, les garçons obéissent à leur père. Mais, dans la France des années 1970, les enfants se sont rebellés. Ils ont mis en avant la liberté dont jouissaient leurs camarades d’école. Et comme leurs pères étaient souvent tombés dans le chômage, ils n’avaient plus la légitimité pour s’imposer.

Capital : Bien des familles françaises ont été confrontées au même défi après mai 1968 !
Philippe d’Iribarne : Oui. Mais dans beaucoup d’entre elles, l’autorité était moins marquée. Et, quoi qu’on en dise, on avait l’habitude d’expliquer, de justifier, de négocier. Si bien que le passage à une éducation plus permissive a pu se faire relativement en douceur. Dans les foyers maghrébins, par contre, où aucune tradition de discussion ne prévalait, et où la barrière de la langue (les enfants parlent mal l’arabe ou pas du tout, et les parents très mal le français) a rendu difficile toute forme de dialogue un peu subtil, le modèle a explosé. Du coup, beaucoup de jeunes se sont retrouvés livrés à eux-mêmes, privés d’encadrement familial, n’ayant intégré ni les formes de socialisation qui prédominent dans les pays d’origine de leurs parents, ni celles qui marquent la société française. Comme personne ne les poussait à travailler, ils ont accumulé de médiocres résultats scolaires et sont sortis de l’école sans aucune qualification.

Capital : Vous voulez dire qu’ils étaient pratiquement condamnés au chômage ?
Philippe d’Iribarne : Pas forcément. Dans les années 1980, il y avait encore beaucoup de postes ouverts aux non-qualifiés. Mais ces jeunes n’étaient pas préparés à les occuper. On ne s’en rend pas toujours compte, mais il existe un formidable hiatus entre le «savoir-être» qu’on exige dans les entreprises et les comportements peu disciplinés qui se sont répandus à l’école, avec la permissivité qui s’y est développée. Or un grand nombre des enfants d’immigrés d’Afrique du nord ne peut guère compter sur l’éducation familiale pour combler ce hiatus. J’ai recueilli sur ce point les doléances d’agents de maîtrise d’usines automobiles : avec les pères, les choses se passaient bien, ils travaillaient dur et cherchaient à s’intégrer. C’est quand les fils se sont présentés que les problèmes ont surgi. Pour eux, il n’était pas question de se faire «esclavagiser» par des «petits chefs» issus, de surcroît, d’un pays colonisateur !

Capital : Ils ne voulaient pas subir les humiliations qu’on avait infligées à leurs pères ?
Philippe d’Iribarne : En effet. Beaucoup ont claqué la porte au bout de quelques jours, jugeant plus digne de vivre du RSA et de petits trafics que d’un emploi dévalorisé à leurs yeux. Ce genre de réaction est très rare chez les immigrés asiatiques: eux sont prêts à accepter sans broncher les tâches les plus ingrates, du moment qu’ils ont l’espoir de gravir l’échelle sociale. Mais dans les cultures arabes, le sens de l’honneur rend difficile d’accepter ce genre de compromis. Comme le dit Henry Laurens, alors que l’Extrême-Orient vit ses rapports à l’occident sur le mode de la revanche, le Moyen-Orient les vit sur le mode du ressentiment. Ce n’est pas du tout la même chose.

Capital : Pourquoi les pères ont-ils accepté hier ce que leurs enfants refusent aujourd’hui?
Philippe d’Iribarne : Parce que eux avaient grandi au pays! Leur référence n’était donc pas les emplois en France, mais les emplois dans leur région d’origine.

Capital : Le retour à l’islam nuit-il à l’insertion économique des immigrés de deuxième et de troisième génération ?
Philippe d’Iribarne : Il est évident que cela ne leur facilite pas la tâche. Lorsqu’une femme se rend aux entretiens d’embauche avec un voile, elle diminue ses chances d’être engagée. Ce n’est pas du racisme de la part des entreprises. Elles veulent juste éviter d’être confrontées à l’immixtion du fait religieux dans leurs murs, avec ce que cela suppose de contraintes et de conflits potentiels. Aujourd’hui, la loi ne leur permet pas d’interdire les signes religieux dans leur règlement intérieur, au motif que cela porterait atteinte à la liberté de conscience. Il y a là pour les entreprises une source d’insécurité qui se retourne contre les populations que la loi prétend défendre. Si une telle disposition pouvait être introduite, les employeurs seraient sans doute beaucoup moins frileux pour l’embauche de candidats qui apparaissent, à tort ou à raison, comme musulmans.

Capital : La culture arabo-musulmane valorise-t-elle suffisamment le travail ?
Philippe d’Iribarne : Ce n’est pas la question. Dans les entreprises que j’ai étudiées au Maroc ou en Jordanie, les gens triment dur. Je n’ai jamais entendu les directions des groupes qui ont des filiales de l’autre côté de la Méditerranée se plaindre de l’engagement des salariés. Ce ne sont pas des Chinois, certes, mais nous non plus !

Propos recueillis par Philippe Eliakim

Philippe d’Iribarne est anthropologue. Il est l’auteur des «Immigrés de la République» (le seuil) et de « L’islam devant la démocratie» (Gallimard).

Source : Mariedavienne-Kanni

Francis Cousin dénonce les buts véritables de l’immigration et du Grand Remplacement (janvier 2015)

 

Extrait de : Francis Cousin – Pour comprendre l’oeuvre de Karl Marx sur Meta TV.

Posté par : Miguel de Jesus

Source : laplumeagratter

Quand le capital carbure au halal

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Et si le « grand capital » était hautement plus responsable de l’islamisation de nos pays que les musulmans eux-mêmes, en dépit de leurs nombreuses et incessantes revendications communautaristes, elles-mêmes complaisamment relayées par des élus plus soucieux d’entretenir leur clientèle électorale que du bien commun ?

À en croire notre quotidien vespéral de « référence », « comme l’explique l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler dans Comprendre le halal (Edipro, 2010), le marché halal a été inventé par les pays occidentaux, dans les années 1970-1980. Afin d’exporter leurs carcasses dans les pays musulmans, les producteurs de viande (comme le volailler Doux, par exemple) les ont abattues selon le rite halal. Il s’agissait alors d’un marché de “dégagement” pour des produits de faible qualité ou en surproduction. La demande a ensuite émergé en France par le biais des populations immigrées » (Le Monde, 8 juin).

L’islam est un marché juteux, même s’il est particulièrement difficile de déterminer avec précision son importance économique – que l’on peut, malgré tout, estimer entre 3,5 et 5,5 milliards d’euros. Qui plus est, toujours selon Le Monde, ce marché « est en croissance continue, selon Nielsen : + 7,3 % entre 2015 et 2016, + 20 % depuis 2013. De quoi aiguiser l’appétit de certains acteurs industriels. »

En outre assiste-t-on à une relative désinhibition marketing de ces mêmes industriels et de la grande distribution qui n’hésitent plus, aujourd’hui, à afficher plus clairement – jusque sur les ostensibles panneaux publicitaires ornant les couloirs du métro ou les entrées de villes et vantant des produits « fièrement halal » – leur ciblage ethnique. Il en va ainsi des marques plus spécifiquement halal comme Wassila, Zakia, Samia ou Isla Délice, jusqu’à celles plus généralistes comme Herta, Fleury-Michon, Pierre Martinet et même Labeyrie. De leur côté, les enseignes ne sont pas en reste et l’on ne compte plus les tapageurs « le goût de l’Orient » chez Auchan, « toutes les saveurs du ramadan » chez Carrefour, « Spécial Orient » chez Intermarché, sans oublier les chaînes de restauration rapide qui, à l’instar de KFC ou de Quick, ont, depuis longtemps, intégré le régime « sans porc » dans leurs menus. Chez ces gens-là, on ne fait déjà plus dans la dhimmi-mesure.

Mais, depuis quelques années, le « business halal » étend consciencieusement son empire commercial et, s’aventurant au-delà des berges de l’alimentaire, accoste sur les rives, non moins lucratives, de la mode (Dolce & Gabbana, Yves Saint Laurent, Zara et leurs collections « spécial ramadan »), de la cosmétique ou de la finance. Les banques islamiques spécialisées dans le prêt non usuraire fleurissent, çà et là, allant même jusqu’à ouvrir leurs dépôts aux non-musulmans, à l’instar de NoorAssur, créée en 2012, qui assure que « la finance islamique est un compartiment de la finance responsable, non spéculative et éthique, l’éthique n’ayant ni couleur, ni religion ». L’argent n’a pas d’odeur, même chez les mahométans.

Du moins le croit-on car, à la différence du christianisme qui, dès l’Évangile, fit son aggiornamento à l’égard du pouvoir temporel, l’islam est, par essence, une idéologie totale ne dissociant guère la cité d’Allah de celle des hommes (pour paraphraser Augustin d’Hippone). Dès lors, toute entreprise, fût-elle drapée dans le voile pudique des intentions ouvertement les moins prosélytes, sert nécessairement la cause de l’Oumma.

En ce domaine, les parts de marchés sont commensurables aux conquêtes territoriales. L’implantation d’une mosquée n’est jamais neutre, le cultuel se tapissant prudemment derrière le culturel et, a fortiori, derrière l’économique.

Aristide Leucate

Source : Boulevard Voltaire

 

L’islamisation tentaculaire

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La situation

Elle a déjà commencé. Personne ne l’avait vu venir. Mais lentement mais sûrement, elle se répand et s’installe en occident, fait tache d’huile et marée noire : l’islamisation tentaculaire foudroyante, dans une avancée quasi imperceptible, l’attentat silencieux et lent, l’invasion barbare qui progresse en catimini, jusque dans le ventre des musulmanes devenues fabriques de soldats déments d’Allah.

Affirmons-le sans ambages : tous les musulmans, 100% d’entre eux, du plus neutre au plus radical, sont en faveur d’une société qui répondra de plus en plus aux préceptes et diktats de leur religion. Aucun d’eux n’empêchera jamais la progression de l’islam de quelque façon que ce soit, de manière active ou passive.

L’objectif

S’infiltrer, puis s’implanter insidieusement dans toutes les sociétés occidentales dans le but de les faire basculer dans un chaos islamique indescriptible, tel qu’il se vérifie dans tous les pays arabes sans exception.

Toutes les couches de la société s’en verront ébranlées, toutes les institutions, jusqu’aux fondements même de la démocratie et de la liberté de parole. "Ils n’en mouraient pas tous, mais tous étaient atteints" (Jean de la Fontaine, Les animaux malades de la peste).

Le résultat sur les sociétés ciblées

Net recul social sur tous les plans, imposition d’une mentalité totalement régressive, revendications incessantes allant à l’encontre de nos valeurs, repli communautariste auto-ghettoïsant, inégalité hommes/femmes, exigences de mise en application coraniques et de la charia, croissance de quartiers dangereux, radicalisation d’une jeunesse facilement fanatisable, chômage disproportionné, recours systématique et permanent aux programmes d’aide sociaux (prestations d’aide sociale, d’assurance-emploi, soins de santé, école gratuite, hlm, etc.), création d’une société à part dans une société, la multiplication des foyers d’attentats.

La riposte

La population commence à prendre conscience de la menace qui la guette, du péril en la demeure déjà investie. Le malaise est réel et palpable. Même le voile devient arme d’attaque de la femme brandi sur la place publique.

La population, jugulée, bâillonnée par une certaine bien-pensance de l’opinion unique qui renâcle à admettre sa grossière erreur de jugement, la population, disons-nous, n’ose protester, hésite encore à faire valoir son droit naturel de sauvegarder les acquis séculaires qui ont donné naissance à nos sociétés modernes.

Devant une telle forme d’envahissement, il est de notre devoir collectif de promouvoir, de faire valoir sans relâche, cette idée que la culture occidentale et les institutions qui nous représentent, méritent d’être protégées des atteintes dont elles sont la cible.

Qu’il soit clair pour tous que nous sommes légitimés à combattre une idéologie jugée malfaisante pour nous, une conception de la société aux antipodes qui ne pourra jamais au grand jamais se concilier avec la nôtre.

Refusons cette invasion virtuelle nettement et fermement. C’est là notre droit absolu. Et une obligation morale.

Réjean Labrie

Source : Virgile Québec

Ça se passe en Europe : En Belgique, les djihadistes profitent des ratés de la police

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L’histoire d’Hamid A. -le policier qui avait des informations sur les planques de Salah Abdeslam- est un des symboles des faillites de la lutte anti-terroriste en Belgique.

Ca se passe en Belgique : Les djihadistes profitent des ratés de la police

C'est un des symboles des faillites de la lutte anti-terroriste en Belgique. L'histoire d'Hamid A. -le policier qui avait des informations sur les planques de Salah Abdeslam, mais que sa hiérarchie n'a pas écouté- s'étalait en ce début de semaine dans la presse nationale. L'homme est amer et annonce à cette occasion avoir déposé plainte contre ses supérieurs qui ne sortent pas grandis de l'affaire.

Il faut revenir à la fin novembre 2015 pour comprendre les ressorts de cette histoire : quelques jours après les attentats de Paris, l'inspecteur Hamid A., basé à Malines, reçoit un tuyau selon lequel un proche de Salah Abdeslam - le terroriste en cavale après les attentats de Paris du 13 novembre - était en train de se radicaliser. Sa famille habite à Molenbeek, au 79 rue des Quatre-Vents ... soit l'adresse où Salah Abdeslam a finalement été cueilli par la police le 18 mars. Est-ce que ce dernier aurait-il pu être arrêté plus tôt si la police avait commencé à s'intéresser à cet endroit quelques semaines auparavant ? On ne le saura jamais. Les supérieurs de Hamid A. n'ont jamais daigné donner cette information à la police de Bruxelles. « Pas fiable », avaient-ils assuré.

La divulgation de ce raté fin mars après les attentats de Bruxelles avait provoqué un énorme scandale. Plusieurs mois plus tard, Hamid A. n'a toujours pas digéré cette histoire invraisemblable. Dans la presse belge cette semaine, il dit son incompréhension devant le comportement de son supérieur. « Dès son entrée en fonction en 2009, les choses ne tournaient pas rond. Il trouvait que j'étais trop près de ma communauté. A un certain moment, je devais signaler chaque discussion avec un Marocain », explique-t-il.

Le racisme serait-il à l'origine de ce loupé ? « Je ne veux pas entamer une discussion sur le racisme, je veux savoir pourquoi il trouve que je suis non fiable. Je veux savoir pour quelle raison le rapport d'information n'a pas été transmis », explique Hamid A., qui dit que sa vie est désormais menacée par les djihadistes depuis la révélation de cette histoire. Pas de quoi améliorer la réputation de l'Etat belge, qui se bat contre l'accusation de « failed state » (Etat défaillant) lancée par la presse internationale depuis plusieurs semaines.

Ça se passe en Allemagne : En Allemagne, Amnesty International dénonce un « racisme institutionnel »

En 2015, un incendie criminel contre des foyers de réfugiés a été perpétré presque tous les deux jours en moyenne en Allemagne. Cet état de fait a mis en alerte Amnesty International, qui s'est penchée sur l'action de la police et de la justice face à ce type de criminalité. Résultat, l'Etat est sévèrement montré du doigt, en étant accusé par l'ONG de ne pas réussir à élucider les faits commis, à poursuivre les criminels et faire son travail de prévention. Pour la secrétaire générale d'Amnesty en Allemagne, Selmin Caliskan, c'est comme si la police et la justice n'avaient quasiment rien appris de la complexe affaire NSU, du nom de la cellule criminelle d'extrême-droite qui a commis une série de crimes racistes en Allemagne sur plusieurs années.

Dans le rapport, présenté jeudi à Berlin par l'organisation, intitulé « Vivre en insécurité : comment l'Allemagne laisse à l'écart les victimes d'actes racistes », il est par exemple question du cas Savas T., un homme d'origine turque. Il aurait été passé à tabac en 2015 par deux hommes dans un night-club à Munich, les deux assaillants l'ayant auparavant copieusement injurié et fait un salut hitlérien. La police ne s'est pas intéressée à la déposition de la victime et a lancé les recherches seulement le lendemain. Plus tard, après insistance de l'avocate de la victime, la police transmettait l'enquête à une unité spécialisée. Puis les agresseurs, traduits en justice, ont été condamnés à des peines, mais sans qu'allusion soit faite à un acte raciste. Ce cas ne serait pas isolé. D'autres affaires montrent que la police et une justice ont, selon Amnesty, failli à leurs devoirs. Comme raison, l'ONG en vient à dénoncer un « racisme institutionnel » au sein des administrations. Un avertissement sans frais qui contraste avec ces images maintes fois diffusées d'Allemands accueillant les bras ouverts des milliers de réfugiés.

Renaud Honoré et Jean-Philippe Lacour

Source : Les Echos



Après avoir fait fermer la mosquée, la maire de Saint-Gratien appelle au boycott des magasins employant des femmes voilées

Lien direct : cliquez ici

La seconde grande mosquée de Carpentras est ouverte

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Ces derniers jours, plusieurs mosquées ont ouvert leurs portes après des années de travaux pour certaines. C’est le cas du Centre Cultuel et Culturel de Carpentras dans le Vaucluse. Les fidèles peuvent enfin y prier après le feu vert de la commission sécurité donné la semaine dernière.

En 2011, la ville de Carpentras vend une parcelle de 3400 m² à l’Association de l’Amitié et de la Fraternité des Musulmans de Carpentras (AAFMC) pour y bâtir une mosquée et un centre culturel. Un bâtiment 959 m² subdivisé en deux parties avec la salle de prière de 400 m² pouvant accueillir jusqu’à 800 personnes et de l’autre côté un centre culturel sur deux niveaux, pour une superficie totale de 800 m². Outre une bibliothèque, cet espace comprendra sept salles de classe.

Un parking d’une centaine de places est crée eu sous-sol du bâtiment.

Cette deuxième grande mosquée est une bouffée d’oxygène pour les 13.000 musulmans de cette commune du Vaucluse où les mosquées dignes de ce nom se font rares.

Source : des dômes et des minarets

Carl Lang s'exprime sur l'islamisation, la dédiabolisation et l'engagement politique

 

Propos enregistrés lors de la IVe journée régionale de Synthèse Nationale qui s'est déroulée le 24 avril dernier à Nieppe (59).

Source : Le blog de Thomas Joly

Asile: 33.000 demandes depuis janvier, hausse de 18% sur un an

Selon l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), la France a été l’objet de 33.167 demandes d’asile lors des cinq premiers mois de l’année 2016. Comparé à 2015 où, sur la même période, les demandes montaient à 28.000, cela équivaut à une croissance de 18%. Il s’agit là d’une « hausse maîtrisée », après une année 2015 marquée par une progression de 23,6% de la demande d’asile, a indiqué Pascal Brice, le directeur général de l’Ofpra, à l’occasion de la publication du rapport d’activité de l’Office pour 2015.

La Syrie, toujours en bonne place des demandes

Ce rapport confirme les grandes lignes d’un tableau déjà bien esquissé en janvier: 80.075 demandes au total, répartition géographique concentrée en Ile-de-France (41% du total), accélération des arrivées en fin d’année… L’an dernier, le tableau de la demande d’asile en France a été bouleversé par les conflits et les principaux pays d’origine ont été le Soudan et la Syrie (et non plus la République démocratique du Congo et la Chine). Cette tendance s’est poursuivie en 2016, avec dans le trio de tête des pays d’origine la Syrie, le Soudan et l’Afghanistan.

Source : Boulevard Voltaire

Libéralisation de visas à tout-va : l'Union Européenne favorise l'immigration clandestine

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Communiqué de presse de Nicolas Bay, Secrétaire général du Front National, Député français au Parlement européen

Alors que notre Vieux Continent traverse une crise migratoire sans précédent, l’Union Européenne multiplie tous azimuts les accords dits de « libéralisation de visas ». Ce mercredi, lors de votes du Parlement européen, ce sont ainsi trois nouveaux pays qui viennent d’obtenir pour leurs ressortissants une exemption de visas, leur donnant libre accès à l’espace Schengen.

Si la République des Palaos et le Royaume des Tonga, petits archipels du Pacifique comptabilisant un total inférieur à 150 000 habitants, ne posent pas a priori de réel problème, il n’en va de même du troisième pays à bénéficier aujourd’hui des largesses des eurocrates : la Colombie, comptant 48 millions d’habitants et gangrénée par le trafic de drogues.

Les technocrates de Bruxelles mettent un véritable coup d’accélérateur à leur politique d’immigration massive irresponsable qui a des conséquences désastreuses sur l’équilibre déjà précaire de nos nations européennes, tant sur le plan économique et social, qu’identitaire et sécuritaire. Votée au Parlement européen par les groupes « S&D » (socialiste) et « PPE », dont font partie les députés LR, cette exemption de visas ouvre de nouvelles routes d’immigration clandestine et aggravera le chaos migratoire.

Alors que la Commission européenne prévoit l’arrivée de 3 millions de migrants supplémentaires d’ici 2017, le Front National rappelle que la seule politique permettant d’éviter le chaos social, économique et culturel consiste à restaurer nos frontières nationales, mettre fin à toute forme de laxisme face à l’immigration clandestine, réduire drastiquement l’immigration légale, et réaffirmer notre identité.

Euro 2016 : menace terroriste et insurrection molle

La France peut perdre la bataille de l’image.

Le décalage est impressionnant. Le battage médiatique autour des bleus et la volonté d’euphoriser le pays autour du ballon rond n’a jamais été aussi éloigné de son état réel.

Le maintien de la manifestation, malgré la menace terroriste, montre à quel point le pouvoir législatif socialiste mise sur le parcours de l’équipe de France pour redorer son blason. Le risque est immense. Le moindre attentat serait reproché au gouvernement. Il n’y résisterait pas.

Mais pour la France, il y a autre chose. La chienlit sociale imposée par une minorité syndicale radicalisée est dévastatrice. Nous sommes en face, à la Sncf ou dans les raffineries, à une insurrection molle. La fermeté affichée de François Hollande et de Manuel Valls ne sert à rien. C’est la preuve par neuf de l’impuissance.

Quand au pays menacé et otage, il ne répond par aucune insoumission n’en déplaise à Jean-Luc Mélenchon. Face aux tueurs islamistes, il oppose la compassion, les fleurs et les bougies. Face aux soviets de la Cgt et à l inutilité du pouvoir il étale une incroyable résignation.

Si le trafic est chaotique, la sécurité angoissante et les poubelles odorantes, la France peut gagner l’Euro de football. Elle aura perdu ce qui reste d’une attractivité déjà bien à la baisse. L’image de notre pays à l’étranger est épouvantable. Pour les Américains, c’est un pays mis à feu et à sang par le terrorisme. Pour tous les autres, c’est celui où l’on ne peut plus rien prévoir.
Une France « à genoux », « constamment en grève », « ingouvernable ». Les qualificatifs attribués par la presse étrangère n’ont pas de quoi donner du baume au cœur des Français.

La grève à la française et incompréhensible vue d’ailleurs. Elle l’est de plus en plus aussi vue de l’intérieur. Pour le moment, politiquement cela profite à Jean-Luc Mélenchon présenté parfois à l’étranger comme un émule de Robespierre. Cette presse cependant redoute qu’a la longue, cela ne fasse le jeu du Fn.

C’est moins sûr qu’il y a quelques mois. Les silences embarrassés et prolongés de Marine Le Pen sur les conflits sociaux, soulignés encore par les positions claire de sa nièce Marion, démontrent que comme sur l’économie, il y a un flottement social au Fn.
Miser sur la Cgt et son noyau dur parait bien risqué et le créneau est occupé maintenant avec talent par Mélenchon. Le vrai débat est ailleurs, sur la faillite de l’exécutif. A deux jours de l’ouverture de l’Euro de football, la grogne sociale, si elle mobilise moins, est toujours vivace. Les contestataires, Cgt en tête, restent mobilisés contre la loi Travail, et les perturbations sont multiples, bien que de plus en plus ponctuelles
.
Valls et Myriam El Khomri qui, malgré les imprécations du président de la République, ne parviennent pas à apaiser les esprits, assisteront à une réunion publique à Paris pour dénoncer les «régressions de la droite sénatoriale» sur le texte. C’est vraiment botter en touche.  Le gouvernement va tenter de faire croire qu’il est bien de gauche. Mais les cheminots radicaux n’en sont plus là depuis longtemps.

Deux syndicats ont reconduit leur grève illimitée malgré les concessions de la direction sur le temps de travail (Rtt et repos maintenus, amélioration des conditions du travail de nuit) dans la branche ferroviaire. Mais les syndicats poursuivent désormais le mouvement contre la loi Travail, pour la huitième journée consécutive. Mardi, le taux de participation des grévistes était, selon la direction, de 8,5%.

Que dire d’un État impuissant face à quelques grévistes soviétoïdes dans quelques secteurs ?  L’insurrection molle n’est pas le respect du droit de grève. Et l’application téléphonique alerte attentat, dernière trouvaille du pouvoir, pas la réponse aux djihadistes.

Espérons que nos footballeurs ne soient pas autant à coté de la plaque… mais à dire vrai, c’est bien moins important. On a même le droit de s’en ficher, même si par tous les moyens on va tenter de convaincre le peuple des otages et des victimes qu’il est celui de la diversité joyeuse et des exploits sportifs.

Source : Metamag

jeudi, 09 juin 2016

Daech : le compte à rebours a commencé…

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Les semaines de Daech sont désormais comptées en Libye. En Irak et en Syrie, ce sera un peu plus long mais il est désormais inévitable que les armées officielles, avec l’aide des puissances internationales, et notamment de la Russie, réussissent à bouter l’État islamique hors de leurs pays respectifs.

La bataille pour reconquérir Falloujah est engagée depuis quelques jours et l’armée irakienne, appuyée par certaines milices chiites et sunnites, après avoir libéré près de 27 villages au total autour de la ville principale, va s’employer à atteindre le centre-ville après des combats d’une rare violence qui les opposent aux djihadistes qui minent tout sur leur passage au cours de leur retraite.

Les pertes sont lourdes des deux côtés, plus d’une centaine de combattants de Daech et presque autant au sein de l’armée irakienne et de ses alliés, qui contrôlent tous les points de sortie de la ville et ne laissent à l’ennemi que le choix de se rendre ou d’accepter la mort.

Le Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi a affirmé, lors d’une courte allocution, que le drapeau irakien ne tarderait pas à flotter sur cette ville importante, située à 75 km de la capitale Bagdad, et que Daech ne tarderait pas à être totalement vaincu.

Actuellement, les 50.000 habitants sont pris en otage à l’intérieur de la cité par l’État islamique, qui les utilise comme cibles humaines et cela fait craindre de très nombreuses victimes lors de l’assaut final.

Dès la prise de Falloujah, l’armée irakienne et ses alliés s’emploieront à libérer Mossoul, capitale de l’État islamique, a annoncé le Premier ministre, mais ce sera une bataille très difficile, mais décisive, pour le contrôle total du pays par les forces gouvernementales.

Manuel Gomez

Source : Boulevard Voltaire

Nîmes : la mosquée de la Miséricorde est sauvée

La mosquée de la Miséricorde avait dû fermer ses portes le 30 mai sur ordre de la municipalité de Nîmes. Le maire LR Jean-Paul Fournier avait alors invoqué des raisons de sécurité, estimant que les risques d’effondrement étaient élevés et que la fréquentation en hausse durant le mois de Ramadan faisait courir un risque trop important. 

 Un accord a finalement été trouvé dans la soirée du jeudi 2 juin au cours d’une réunion entre le maire, le préfet Didier Lauga et des représentants de l’Association cultuelle islamique. La mairie accepte de vendre la mosquée de la gare aux fidèles, de mettre en œuvre « les procédures judiciaires nécessaires à cette cession dans le respect des délais réglementaires légaux » et, surtout, de sécuriser la façade du bâtiment pour éviter tout effondrement. 

Pendant la durée des travaux qui doivent démarrer le 6 juin, après évacuation des lieux, les musulmans pourront prier dans la salle des Costières de Nîmes. L’Association cultuelle islamique s’engage en retour à mettre fin à toutes ses procédures judiciaires engagées contre la mairie. Les fidèles devront également racheter les locaux, estimés à 500 000 euros. Environ 100 00 euros ont déjà été collectés et un appel aux dons a été lancé auprès des musulmans du département. 

Source : Saphir news

Que représente le marché du halal en France ?

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« Le goût de l’Orient » chez Auchan, « Toutes les saveurs du ramadan » chez Carrefour, « Spécial Orient » chez Intermarché… Les enseignes de la grande distribution sortent leurs décors des mille et une nuits et profitent du ramadan, qui a commencé lundi 6 juin, pour mettre en avant des produits destinés spécifiquement aux musulmans, et en particulier des aliments estampillés « halal ».

1. Qu’est-ce que le halal ?

Dans la religion musulmane, halal correspond à tout ce qui est licite, permis par opposition au haram, qui est prohibé ou impur. Parmi les interdits majeurs de la religion musulmane figurent la consommation d’alcool, de drogue et de porc sous toutes ses formes, ainsi que « le sang, la bête morte ou celle sur quoi on a invoqué un autre nom que celui de Dieu » (sourate 5 du Coran). Le halal est beaucoup moins restrictif que le casher de la religion juive, qui implique d’autres interdits : crustacés et poissons sans écailles, contact entre lait et viande…

En théorie, donc, le Coran peut accepter comme licite la viande abattue par des « gens du Livre », c’est-à-dire les chrétiens et les juifs. Dans la pratique, les viandes abattues selon le rite casher (en particulier les parties postérieures des ovins, non consommées par les juifs pratiquants) sont considérées comme halal. Selon le rituel musulman (la dhabila), pour être halal, un animal doit être tourné vers la Mecque, égorgé et saigné vivant par un musulman. Cette pratique est réalisée dans des conditions particulières (immobilisation de la bête), par dérogation à la législation française qui préconise l’étourdissement.

S’appliquant à la viande, le halal s’étend ensuite logiquement aux produits élaborés : charcuterie, surgelés, plats préparés, sauces… mais aussi les bonbons, qui ne doivent pas contenir de gélatine de porc.

Le terme halal a ensuite été utilisé pour toutes sortes d’activités : la « finance halal » définit le système de finance islamique qui proscrit la notion d’usure ; le « tourisme halal » garantit aux voyageurs l’absence de nourriture ou de comportement illicite ; la « cosmétique halal » ne contient pas d’alcool… « On pourrait aussi imaginer de l’immobilier halal, avec par exemple un espace de prière orienté vers la Mecque, des alarmes pour les heures de prière, des espaces d’ablution séparés hommes-femmes », explique Mai Lam Nguyen-Conan, consultante en marketing, qui a écrit Le Marché de l’ethnique, un modèle d’intégration ? (Michalon, 2011). Toutefois, hors de l’alimentaire, le marché du halal reste extrêmement marginal en France.

2. Qui consomme des produits halal ?

Tout le monde peut acheter de la nourriture halal mais les clients « cibles » sont bien évidemment les musulmans. Problème : dans un pays où les statistiques ethniques sont interdites, difficile de savoir s’ils sont plutôt 2,1 millions de pratiquants, selon l’enquête trajectoires et origines de l’INED et l’Insee, ou 4 à 5 millions, voire davantage si on inclut toutes les personnes de culture musulmane. La France compte une importante immigration maghrébine, mais aussi de nombreux musulmans originaires d’Afrique subsaharienne, de Turquie ou d’Asie.

Selon un sondage de l’IFOP de 2010, 59 % des musulmans interrogés affirmaient consommer systématiquement de la viande halal, et 28 % occasionnellement. Les pratiquants sont 91 % à consommer halal, mais même les non-pratiquants le font à 44 %.

L’agence de marketing ethnique Solis précise dans son étude Horizons Shoppers 2015 que les consommateurs plébiscitent le halal pour la viande (86 %), les bouillons en cube (43 %), les sauces tomate de type bolognaise (29 %), les plats cuisinés (24 %), les soupes (22 %) et les petits pots pour bébé (8 %)… On trouve même du foie gras halal.

3. Comment sont certifiés les produits halal ?

Comme l’explique l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler dans Comprendre le halal (Edipro, 2010), le marché halal a été inventé par les pays occidentaux, dans les années 1970-1980. Afin d’exporter leurs carcasses dans les pays musulmans, les producteurs de viande (comme le volailler Doux, par exemple) les ont abattues selon le rite halal. Il s’agissait alors d’un marché de « dégagement » pour des produits de faible qualité ou en surproduction. La demande a ensuite émergé en France par le biais des populations immigrées.

Pour simplifier et rentabiliser la chaîne de production, les abattoirs préfèrent abattre de manière rituelle des lots entiers de viande, même si seule une partie sera commercialisée sous l’appellation halal. Au total, 26 % des bêtes en France étaient abattues (en particulier les ovins) selon le rite musulman en 2011, selon le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt. Au grand dam des protecteurs des animaux, qui réclament l’obligation de l’étourdissement avant la mise à mort, et de l’extrême droite qui y a trouvé matière à polémique en 2012. L’encadrement des abattages rituels a été renforcé par un décret fin 2011.

Après la création du premier certificateur, AVS, en 1991, des dizaines d’organismes ont émergé dans les années 2000. Les plus importants sont liés aux trois grandes mosquées de Paris, Lyon et Evry. Toutefois, les mosquées n’interviennent directement que pour délivrer des habilitations aux sacrificateurs. Mais les organismes certificateurs eux-mêmes divergent sur les méthodes de contrôle et les pratiques (par exemple, l’autorisation ou non d’un étourdissement préalable). Des polémiques éclatent régulièrement.

En 2011, le groupe Herta avait été accusé de vendre des Knackis halal contenant de l’ADN de porc. Bien qu’un second test ait blanchi le fabricant et son certificateur, le produit a été retiré du marché. D’autre part, le magazine Capital qui vient de faire tester 42 échantillons de viande halal a décelé trois produits contenant du porc.

De nombreux acteurs appellent donc à créer un cahier des charges ou un label unique, comme on en trouve pour les produits « bio » ou les « AOP ».

4. Un marché de 5,5 milliards d’euros ?

En l’absence d’une filière unique, il est très difficile d’évaluer le chiffre d’affaires du halal en France. Ainsi, les abattoirs ne connaissent pas la proportion de viande abattue selon le rituel qui sera réellement commercialisée comme halal. Par ailleurs, l’essentiel des ventes se fait via les boucheries musulmanes et les épiceries de quartier, petites structures indépendantes dont la comptabilité n’est pas centralisée.

L’étude la plus reprise dans les médias a été réalisée par le cabinet Solis, spécialisé dans le marketing « identitaire » à partir de questionnaires déclaratifs. Basée sur l’hypothèse de 5 millions de musulmans en France, elle conclut que le marché s’établissait à 5,5 milliards d’euros en 2010, dont 4,5 milliards en produits alimentaires et 1 milliard en restauration hors domicile (kebab, fast-food, pizzeria).

« Ce n’est pas une étude exhaustive, mais une estimation, précise Abbas Bendali, directeur de Solis. Les musulmans sont jeunes, actifs et surconsommateurs de viande, surtout lors d’événement comme l’Aïd, les naissances, les mariages… Ils achètent à 85 % de la viande, dans des boucheries halal qui, contrairement aux boucheries traditionnelles, résistent très bien et vendent de gros volumes. »

Cette étude a été corroborée par le cabinet Xerfi, qui évoquait, en 2011, un marché de 4 milliards d’euros. Elle est toutefois remise en cause par d’autres observateurs. Pour Mai Lam Nguyen-Conan, le chiffre a été « complètement gonflé ». Jean-Christophe Despres, directeur de l’agence de marketing ethnique Sopi, calcule qu’« à titre d’exemple, la société Zaphir (Isla Délice) réalisait 60 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2012, pour une part de marché de 45 %. Certes la réalité se trouve du côté des produits carnés bruts, mais l’opacité des filières ne permet pas de mettre en place une démarche convaincante. Il n’y a pas de marché, côté entreprises, pour mener à bien de telles études en toute rigueur. »

Même dans la grande distribution, le marché est éclaté, entre des marques spécialisées (Isla Délice, leader du secteur, Medina Halal), des géants de l’agroalimentaire qui lancent une gamme halal (Fleury Michon, Nestlé) et des marques de distributeurs (Wassila pour Casino).

Du côté des grandes surfaces, les ventes de produits halal avec code à barres (ce qui exclut la viande fraîche étiquetée différemment) atteignent 205 millions d’euros, selon l’institut Nielsen. Les produits les plus plébiscités sont les charcuteries de volaille (77 millions d’euros), les viandes surgelées (37 millions), les saucisses (16 millions) et les plats cuisinés, loin devant les confiseries (2,8 millions).

Mais si ce marché reste encore « confidentiel » en hyper et supermarchés (0,2 % des produits de grande consommation), il est en croissance continue, selon Nielsen : + 7,3 % entre 2015 et 2016, + 20 % depuis 2013. De quoi aiguiser l’appétit de certains acteurs industriels.

 Anne-Aël Durand

Source : Le Monde

Immigration clandestine: plus de 10000 morts en Méditerranée depuis 2014

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Selon l’Organisation internationale des migrations, 320 migrants sont morts dans le naufrage au large de la Crète vendredi 3 juin. En tout, plus de 10 000 personnes ont péri en Méditerranée depuis 2014, selon l’ONU. L’UE veut lier l’aide à l’Afrique à la lutte contre les migrations.

« Horrible ». Le mot est celui d’un porte-parole du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR). Le nombre de victimes en Méditerranée ne cesse de croître ces deux dernières années. Elles étaient 3 500 en 2014 et 3 771 en 2015. Depuis janvier, plus de 2 800 décès ont déjà été enregistrés, soit 1 000 de plus par rapport au premier semestre 2015.

En tout, depuis 2014, plus de 10 000 personnes sont mortes en mer en voulant rejoindre l’Europe.

Ces drames ne découragent pourtant pas les candidats à l’exil de tenter des traversées périlleuses. Selon l’Office international des migrations, plus de 206 000 réfugiés et migrants sont arrivés en Europe depuis le début de l’année 2016. Les trois quarts d’entre eux sont passés par le Grèce avant la fin du mois de mars, soit avant la mise en œuvre de l’accord entre l’Union européenne et la Turquie. Depuis, la route maritime au départ de l’Afrique via la Méditerranée est redevenue tristement sur le devant de l’actualité, avec ses centaines de victimes.

Source : Soninke

La population belge en hausse de 0,5% surtout grâce à l’immigration

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La population légalement enregistrée en Belgique totalisait 11.267.910 habitants au 1er janvier 2016, d’après les chiffres officiels de la DG Statistique. Ce nombre est en hausse de 0,5% par rapport à 2015, un taux de croissance identique à celui de 2014, en raison de l’accroissement de la population immigrée.

Le surplus des naissances par rapport aux décès, qui s’élève à 11.205 individus en 2015, ne représente qu’un cinquième de la croissance démographique. Pour la cinquième année consécutive, le nombre de naissances a diminué l’an dernier alors que le vieillissement de la population entraîne une augmentation des décès.

La hausse de 0,5% de la population belge est due pour quatre cinquièmes au solde migratoire. En 2015, ce solde était positif de 47.682 unités grâce à l’immigration internationale, en progrès. A noter que les demandeurs d’asile dont la requête est en cours de traitement n’ont pas été comptabilisés.

La Région de Bruxelles-Capitale est celle qui contribue le plus à la croissance démographique: +1,1%, contre +0,5% en Région flamande et +0,3% en Wallonie. La capitale se caractérise à la fois par un accroissement naturel élevé et un mouvement migratoire international important. Toutefois, le nombre de Bruxellois qui quittent la capitale pour une autre Région dépasse celui des Wallons et Flamands qui emménagent à Bruxelles.

En Wallonie, les décès ont devancé les naissances en 2015. La croissance de la population y est assurée uniquement par l’immigration internationale et depuis les autres Régions du pays.

Au total, la Belgique compte 51% de femmes pour 49% d’hommes. Avec 6.477.804 habitants au 1er janvier 2016, la Flandre est la Région la plus peuplée. La Wallonie accueille 3.602.216 habitants et Bruxelles 1.187.890.

Lavenir.net

 

Procédure de fermeture d'une mosquée à Liège

Une procédure de fermeture de la mosquée Markaz, quai Saint Léonard à Liège, a été lancée pour des motifs judiciaires.

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Une procédure de fermeture de la mosquée Markaz, quai Saint Léonard à Liège, a été lancée pour des motifs judiciaires. Quatre condamnés pour motifs terroristes auraient fréquenté les lieux. Le Bourgmestre de Liège a été alerté par un courrier du Procureur du Roi.

Source : vivreici.be