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mardi, 28 juin 2016

Sortie de l’Europe : pourquoi Mélenchon ne veut surtout pas d’un référendum ?

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Sur ses affiches, Jean-Luc Mélenchon associe parfois son nom au peuple. Dans ses discours, à la tribune, le pupitre contient souvent cette phrase : une solution, le peuple ! On pouvait donc penser que le président du Parti de gauche, qui paraissait, sur les plateaux de télévision, se réjouir du Brexit, allait en profiter pour demander un référendum, pour que le peuple français décide librement s’il veut rester dans l’Europe, ou en sortir. Or, il ne l’a pas fait, contrairement à Marine Le Pen. Pourquoi ?

La réponse est fort simple. Jean-Luc Mélenchon, qui avait voté « oui » à Maastricht en 1992, a toujours été, parce qu’internationaliste, un fervent partisan de l’Europe. Sa seule différence avec les dirigeants de l’Union européenne, c’est qu’il rêve d’une autre Europe, plus sociale et moins libérale.

Mais il ne veut surtout pas, comme l’ont choisi plus de 17 millions d’électeurs anglais, la sortie de l’Europe, et le retour au souverainisme, pour notre pays la France. Il ne peut reconnaître que, derrière ce vote, il y a une demande identitaire, le refus de l’invasion migratoire et de l’islamisation des pays européens, encouragé par Bruxelles… et lui-même, Jean-Luc Mélenchon. Donc la fin du traité de Schengen et des frontières passoires. Donc le refus d’accueillir, comme l’impose Merkel, avec la complicité de Juncker et d’Erdoğan, des millions de clandestins appelés « migrants », majoritairement hommes seuls, musulmans qui, paraît-il, fuiraient la guerre !

Ceux qui, tel Nigel Farage et l’UKIP, ont impulsé cette campagne, en Grande-Bretagne, sont ses pires adversaires politiques. Il les qualifie, au mieux, de « populistes » et de « xénophobes ». En France, ses militants, alliés aux gauchistes, n’hésitent pas, dès qu’ils le peuvent, à exercer, par la violence, des pressions pour empêcher ce courant de s’exprimer. Même Nicolas Dupont-Aignan avait été éjecté d’un rassemblement de soutien au peuple grec, parce qu’accusé d’être de droite, et souverainiste. Donc forcément facho ! Même au sein du Front de gauche, Mélenchon et ses amis n’ont pas voulu de Jacques Nikonoff, pourtant marxiste, ancien président d’ATTAC, candidat à la présidentielle 2017, qui demandait la sortie de l’Europe et de l’euro, au nom de la souveraineté de la France. Viré !

Mélenchon, pas davantage que Tsípras ou Podemos, ne dérange ceux qui, depuis vendredi, insultent les électeurs anglais, osent demander un nouveau vote, ou, comme Peter Sutherland, haut dirigeant de Goldman Sachs et ancien commissaire européen à la concurrence (naturellement libre et non faussée), qui dit crûment qu’« il va falloir annuler le Brexit d’une façon ou d’une autre ». Tout simplement parce que, internationalistes, ils partagent avec ces dirigeants libéraux la même volonté de détruire les Etats-nations et l’homogénéité de leur peuple. Finalement, derrière leurs divergences sociales, Sutherland et Mélenchon se complètent remarquablement, pour lutter contre leur ennemi commun, les souverainistes.

C’est pourquoi les Français ne doivent surtout pas compter sur le président du Parti de gauche pour demander un référendum sur la sortie de l’Union européenne. Tout simplement parce que le candidat à la présidentielle 2017 veut bien que le peuple soit la solution, mais à condition qu’il vote bien… Et comme, pour le moment, comme il a pu le constater à Hénin-Beaumont, ce peuple français choisit de plus en plus la préférence nationale plutôt que les faux discours sociaux immigrationnistes, Mélenchon ne se battra pas pour lui donner la parole !

Pierre Cassen

Source : Boulevard Voltaire

 

112.000 policiers mis en danger après un piratage informatique !

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L’information a été révélée par RTL : un ex-employé de la Mutuelle générale de la police basée à Limoges a réussi à obtenir, copier et divulguer les données personnelles de 112.000 policiers (mais aussi de certains de leurs proches).

Cet acte malveillant, qui s’inscrit dans un contexte de menace terroriste avérée, divulgué à une semaine jour pour jour de l’inhumation de Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, les deux policiers assassinés par un terroriste islamiste à leur domicile de Magnanville, pose plus que jamais la question de la sécurité des données informatiques.

Il est inconcevable que les personnes en charge de ces données ne puissent considérer qu’elles sont sensibles, et que cette réalité n’a jamais été aussi forte qu’aujourd’hui.

L’exposition et la mise en danger de celles et ceux qui, en plus d’être en charge de la sécurité de nos concitoyens, sont aussi des cibles, est un acte d’une gravité extrême, dont la responsabilité de l’auteur ne doit pas faire oublier celle de ceux qui, par leur incompétence, lui ont permis de passer à l’acte.

Quelles que soient les raisons qui ont motivé cet individu, quelles que soient les mesures rapides qui ont été prises afin de tenter de minimiser les dégâts (le cloud de Google sur lequel ont été rendues publiques les informations s’emploie, pour l’heure, à les effacer), il est urgent de prendre des mesures concrètes et d’en tirer toutes les conséquences afin que cela ne puisse plus se reproduire, bien qu’il soit évident d’affirmer que le mal est fait.

Les RSSI (Responsables de la sécurité des systèmes d’information) doivent avoir les moyens et la formation nécessaires pour protéger efficacement les données sensibles. Cela implique une volonté forte de la part de ceux qui sont en charge de veiller à ces formations et à l’octroi de ces moyens, volonté dont le défaut est aujourd’hui impardonnable.

Ce nouveau scandale, au-delà de la honte qu’il véhicule aux yeux du monde entier, se doit d’être le dernier, s’agissant de la sécurité des fonctionnaires de police dans notre pays.

Sébastien Jallamion

Source : Boulevard Voltaire

 

Après le Brexit, le Nexit ?

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La vague de fond du Brexit n’en finit pas de secouer l’ensemble du continent. Ainsi, aux Pays-Bas, certains commencent à penser de plus en plus sérieusement au Nexit, comprenez les Néerlandais hors d’Europe. Selon les sondages, seuls 47 % des Hollandais seraient pour, mais l’extrême droite, l’extrême gauche, et certaines associations de citoyens se prennent à rêver… Antoine Mouteau est allé prendre la température à Hoek Van Holland, une petite ville de la mer du Nord, directement connectée par bateau à l’Angleterre.

Des décennies de défiance

 
Et au Royaume-Uni, ce sont les partisans du maintien dans l’Union européenne qui se réveillent après un week-end de cauchemar. Plus de 3,2 millions de signatures sur une pétition en faveur d’un nouveau référendum qui a peu de chance de jamais voir le jour… Le Brexit, ultime épisode d’une relation entre le Royaume-Uni et l’Europe qui a toujours été tumultueuse. Comme nous l’explique notre correspondante Marie Billon, l’Histoire avec un grand H a d’ailleurs été largement utilisée dans cette campagne, y compris le fameux discours de Winston Churchill sur les Etats-Unis d’Europe.

 
Gibraltar, pro UE 


Et justement en parlant de petit territoire, et d’histoire. Gibraltar veut faire entendre sa voix ! La petite enclave de 7 km2, britannique depuis 1713 a voté à 96 % pour l’Europe et contre le Brexit. De quoi donner des arguments à Madrid qui réclame régulièrement la fin de la colonisation britannique et demande aujourd’hui une souveraineté partagée. A Madrid,

François Musseau.
 
 
Espagne : le gouvernement introuvable 


L’Espagne qui votait ce week-end, pour la seconde fois, en six mois pour permettre enfin la formation d’un gouvernement.
Contre toute attente, c’est le Parti Populaire de Mariano Rajoy qui arrive en tête avec 134 sièges, mais pas assez pour gouverner seul, il faudra trouver une nouvelle coalition.
L’autre surprise, c’est le relativement mauvais score de Podemos, ou plutôt d’Unidos Podemos une coalition entre l’outsider de la politique et Izquierda Unida, héritière du parti communiste. La formation obtient le même nombre de siège 71, mais avec 1,2 million de voix en moins.


Qu’est-ce qui a pesé dans ce scrutin, c’est ce qu’a expliqué à Catherine Rolland, la sociologue Heloise Nez, auteur de Podemos de l’indignation aux élections

Frédérique Lebel

Source : Rfi

Brexit : la France laissera-t-elle passer les migrants de Calais en Angleterre ?

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Au lendemain du vote pro-Brexit, certains élus français, dont Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France, remettent en cause le traité du Touquet qui réglemente l’immigration clandestine vers le Royaume-Uni au départ de la France.

Il ne pouvait pas rêver meilleure opportunité pour plaider sa cause. Au lendemain du vote en faveur du Brexit, Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France (ex Nord-Pas-de-Calais) a de nouveau plaidé pour une remise en cause du traité du Touquet, signé en 2003. "Le peuple britannique a tranché, je demande au gouvernement français de renégocier les accords du Touquet", a écrit vendredi le président de la région sur son compte Twitter.

Le traité du Touquet, né au moment de la fermeture du camp de Sangatte, visait à renforcer la coopération franco-britannique pour juguler l’immigration clandestine. Dans les faits, il permettait surtout à Londres de se délester des contrôles douaniers. Ces derniers ont été confiés au pays de départ, c’est-à-dire à la France, et plus précisément à Calais.

En d’autres termes, selon Xavier Bertrand, ce traité du Touquet a entraîné le glissement de la frontière britannique dans les ports français, obligeant l’Hexagone à gérer l’intense pression migratoire qui s’accumule sur ses côtes du Nord depuis plusieurs années. Résultat, les départements du Nord et du Pas-de-Calais ont vu naître sur leur sol d’immenses campements sauvages regroupant des milliers de clandestins (la jungle de Calais, le camp insalubre de Grande-Synthe…) dont le seul but est de passer outre-Manche.

"Aux oubliettes"

Longtemps fer de lance de l’opposition à ces accords bilatéraux, Xavier Bertrand peut désormais, au lendemain du Brexit, compter sur le soutien de plusieurs élus. À commencer par la maire de Calais, Natacha Bouchart. "Il faut que la frontière reparte en Angleterre", a-t-elle affirmé vendredi. "Les Britanniques ont voulu quitter l’UE. Je le regrette mais je le respecte. Ils doivent en assumer toutes les conséquences économiques et migratoires." La "jungle" de Calais pourrait en conséquence réapparaître dans le sud de l’Angleterre.

Même avis de l'eurodéputée écologiste Karima Delli qui a affirmé sur Twitter que "François Hollande [devait] renvoyer les accords du Touquet aux oubliettes". Le candidat à la primaire de la droite, François Fillon a, lui aussi, dénoncé le traité. "[…] L’accord est rompu, donc on doit remettre en cause les accords du Touquet, bien sûr", a-t-il déclaré sur Europe 1.

Du côté du gouvernement aussi, on regarde d’un mauvais œil ce traité bilatéral. Emmanuel Macron, le ministre de l’Économie, avait mis Londres en garde contre sa sortie de l’UE, au mois de mars. "Le jour où [la] relation [franco-britannique] sera rompue, les migrants ne seront plus à Calais", avait-il lâché. Même David Cameron, le Premier ministre britannique y avait fait illusion pendant sa campagne anti-Brexit. "[En cas de sortie de l’UE], rien n’empêcherait plus des milliers de personnes de traverser la Manche en une nuit", avait-il déclaré.

"Pas de changements"

Reste que ces déclarations ne sont pour l’heure que des menaces sur le papier. L’exécutif français a été, pour le moment, bien clair. Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, a rappelé vendredi après-midi, lors d'un conseil des ministres extraordinaire, que "sur la question de l'immigration [...] la sortie de l'Union européenne de la Grande-Bretagne n'engage[rait] pas de changements en termes de traités".

L’Union européenne – ou le Brexit – n’a rien à voir avec ces accords bilatéraux, plaide-t-on place Beauvau. Pis, les remettre en question reviendrait à "envoyer le signal aux passeurs qu'ils sont légitimes à mettre tous les migrants à la frontière pour qu'ils passent". Dans ce cas, redoute Bernard Cazeneuve, la jungle pourrait tripler de population. "Demain il n'y aurait plus 6 000 mais 20 000" migrants à Calais.

La France craint aussi que déplacer la frontière outre-Manche, à Douvres, inciterait les migrants à traverser ce dangereux bras de mer, au risque de recréer le drame méditerranéen : en 2015, 3 771 migrants ont péri noyés en mer, selon l’Organisation internationale pour les migrations. Pour le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault, "il faut donc réfléchir avant de dire n'importe quoi" et "ne pas faire de démagogie". "L'accord du Touquet, c'est : où est la frontière ? Si c'est pour la mettre, comme certains le préconisent, de l'autre côté de la Manche, il faudra mettre des bateaux pour sauver des gens".

Malgré ce recadrage, le sujet est loin d'être enterré. "[Le Brexit] est une réelle menace, assurait en mars, à France 24, Philippe de Bruycker, professeur spécialiste de l’immigration à l’Université libre de Bruxelles. Certes, il n’y a pas de lien automatique d’un point de vue juridique entre le Brexit et le traité du Touquet [...] Mais cet accord, qui constitue un cadeau de la France fait à un partenaire européen, peut-il être maintenu si, justement, le Royaume-Uni n’est plus européen ?"

Source : France24

Ouganda : un gamin brûlé par son père pour s’être converti au christianisme

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Nassif Malagara est un jeune garçon de 9 ans membre d’une famille musulmane habitant le village de Kakira (sous comté de Kisozi, district de Kamuli, à l’est de l’Ouganda). Le 5 juin dernier, et à sa demande, un de ses voisins chrétien l’a emmené assister à un service religieux chrétien dans un village voisin. Après le service, le jeune garçon a dit au pasteur qu’il voulait reconnaître Jésus comme son Sauveur. De retour chez lui, Nassif a refusé de participer à tout culte musulman, de faire le ramadan et de continuer à fréquenter la madrassa de son village. Son père, Abubakar Malagara, 36 ans, et sa belle mère sont devenus furieux en apprenant sa conversion. L’enfant s’est débrouillé pour se nourrir auprès de voisins discrets mais son père l’a surpris en train de s’alimenter le 9 juin. Il a commencé à le frapper à coups de bâton, l’a attaché à un bananier dont les feuilles étaient sèches donc inflammables, et il a mis le feu à l’arbre. L’enfant a été grièvement brûlé sur tout le corps. Ses cris ont alerté des voisins qui sont venus le détacher et ont alerté la police. Le jeune garçon a été conduit à l’hôpital le plus proche mais devra être transféré dans un autre où existe un service pour les brûlés, et son père a été arrêté. Il est inculpé mais laissé en liberté sous caution.

Source : christianophobie.fr

lundi, 27 juin 2016

En Arménie, François ose narguer le calife Erdoğan !

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Alors que le nouvel Iznogoud qui veut être calife à la place du calife n’arrête pas de narguer l’Europe en laissant ses frontières migratoires ouvertes, malgré 6 milliards d’euros, et en promettant un référendum à ses concitoyens sur l’entrée de leur pays dans l’Union, le pape François lui a lancé une gentille grenade à la figure au cours de son pèlerinage en Arménie, « la première nation chrétienne ».

Gentillette même, mais une grenade qui pourrait bien être explosive. Dès son arrivée, le pape François n’a pas hésité à parler de génocide, un mot que Jean-Paul II n’avait pas osé prononcer lors de sa visite à Erevan en 2001. « Cette tragédie a inauguré malheureusement la triste liste des effroyables catastrophes du siècle dernier, rendues possibles par d’aberrantes motivations raciales, idéologiques ou religieuses » avec « le dessein d’anéantir des peuples entiers ». Le Saint-Père répondait au président arménien Serge Sargsian (Սերժ Սարգսյան), qui l’avait accueilli par ces mots: « Nous ne cherchons pas des coupables. Nous ne lançons pas des accusations. Nous voulons simplement que l’on appelle les choses par leur nom, ce qui permettra à deux peuples voisins d’avancer vers une authentique relation […] en reconnaissant le passé et en embrassant le pardon avec une conscience claire. »

Le lendemain, au pied du monument de Tsitsernakaberd commémorant les 1.200.000 Arméniens assassinés par la soldatesque turque, le pape, conscient de l’effet que pouvaient avoir ses déclarations auprès d’un président qui ne cache pas son expansionnisme islamiste, revint naturellement sur cette extermination. Mais en souhaitant que l’Arménie se réconcilie avec sa voisine turque. « La lumière de la foi ne doit pas être enfermée dans les archives de l’Histoire car elle perd sa force transformatrice et son ouverture positive envers tous. »

Dans le livre d’or, il a pourtant écrit cette phrase: « La mémoire ne peut pas être étouffée ni oubliée ; la mémoire est source de paix et d’avenir. » Il a, par ailleurs, répété tout au long de son séjour, et notamment aux jeunes, qu’il leur fallait désormais emprunter la voie de la réconciliation entre les peuples arménien et turc.

Et puisque 2016 est l’année de la toute-puissante Miséricorde, un sentiment qui touche les chrétiens au plus profond d’eux-mêmes mais apparemment pas les disciples d’Erdoğan, le message du pape aux Arméniens était d’être miséricordieux, comme le fut Jésus.

Karékine II, le chef de l’Église arménienne, lui a répliqué vertement qu’il fallait établir la justice sur les crimes contre l’humanité avant de parler de miséricorde et de réconciliation. Mais le pape François a insisté en demandant aux Arméniens, chrétiens à 97 %, de devenir des ambassadeurs de paix car « le monde entier a besoin de votre plus pur témoignage pour prévenir, notamment, de nouveaux massacres au Moyen-Orient ».

« Même la douleur la plus grande, transformée par la puissance salvifique de la Croix, dont les Arméniens sont des hérauts et des témoins, peut devenir une semence de paix pour l’avenir. »

Un appel qu’Iznogoud risque de mal percevoir. Sans doute répondra-t-il à la visite du pape François en Arménie par l’ouverture d’une nouvelle et imposante mosquée au cœur d’Istanbul : la cathédrale Sainte-Sophie devenue musée sous Atatürk et future mosquée sous Erdoğan…

Floris de Bonneville

Source : Boulevard Voltaire

 

Belgique: deux hommes inculpés pour participation à des activités terroristes

Les enquêtes belges continuent d’avancer sur le plan du terrorisme. Les deux hommes arrêtés en Belgique lors d’opérations antiterroristes de la police ont été inculpés de « participation aux activités d’un groupe terroriste », a indiqué samedi soir le parquet fédéral belge.

Ces inculpations font suite à plusieurs perquisitions qui se sont déroulées dans la nuit de vendredi à samedi à Verviers, dans l’est de la Belgique, et à Tournai, près de la frontière française, a précisé le parquet dans un communiqué.

Un projet d’attentat pendant l’Euro

« Deux personnes de nationalité belge (…) sont inculpées de participation aux activités d’un groupe terroriste, comme auteur ou co-auteur », a détaillé le communiqué, ajoutant que les perquisitions se sont déroulées sans incident. Ni arme ni explosif n’ont été découverts lors des perquisitions.
    
Le parquet n’a pas voulu livrer d’autres détails, notamment quant à l’identité des individus inculpés.

Selon des médias belges, l’homme appréhendé à Verviers, âgé de 20 ans, aurait projeté de se faire exploser pendant une des retransmissions publiques organisées en Belgique à l’occasion de la rencontre de l’Euro 2016 Belgique-Hongrie dimanche soir à Toulouse (sud-ouest de la France).
    
La semaine dernière, trois hommes avaient été inculpés pour tentative d’assassinat dans le cadre d’une autre opération antiterroriste.

Source : Boulevard Voltaire

La légalisation des immigrés voulue par Barack Obama dans l’impasse

La Cour suprême de Washington a bloqué jeudi 23 juin un décret présidentiel régularisant temporairement près de cinq millions de migrants.

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C’est un revers que les sages de la Cour suprême ont infligé jeudi 23 juin à la Maison-Blanche : la mesure emblématique du président américain visant à protéger près de cinq millions de clandestins d’une expulsion, annoncée en novembre 2014, a été bloquée par les juges.

Un décret au point mort

Frustré de l’impasse au Congrès, où démocrates et républicains n’arrivent pas à s’entendre pour faire avancer le dossier épineux de l’immigration – on estime que 11 millions de clandestins, très majoritairement hispaniques, vivent aux États-Unis – Barack Obama avait annoncé en novembre 2014 une série de décrets régularisant, temporairement, plusieurs millions d’entre eux.

Ces mesures prévoyaient en particulier que tout immigrant vivant depuis plus de cinq ans sur le sol américain et ayant un enfant né au nord du Rio Grande pourrait recevoir un permis de travail de trois ans, au nom du fait que les États-Unis étaient une « nation d’immigrants ».

Mais cette initiative avait été immédiatement dénoncée en justice par les républicains, pour lesquels le dossier de l’immigration relève de l’autorité du Congrès – non de celle de la Maison-Blanche. Un point de vue validé par la suite par la cour d’appel de La Nouvelle-Orléans, poussant le gouvernement à porter l’affaire devant la Cour suprême. En vain : la division des sages, incapables de trancher – ils se sont prononcés jeudi à 4 voix contre 4 – entérine, de facto, la décision des juges de Louisiane.

Une Cour suprême paralysée

Cette absence de décision illustre le problème auquel est confrontée la Cour suprême – et les États-Unis – depuis le décès du juge Antonin Scalia en février dernier. Les sages ne sont plus que huit, quatre d’entre eux sont réputés « conservateurs », les quatre autres « progressistes ». Sur les sujets de société sensibles, dégager une majorité devient donc difficile, voire impossible. Or le travail de la Cour est, précisément, de décider.

On connaît pourtant depuis le mois de mars le nom du successeur du défunt. Il s’agit de Merrick Garland, un juriste réputé et reconnu. Mais la Constitution américaine, qui accorde le pouvoir de nomination au chef de l’État, prévoit également que les Sénateurs doivent donner leur avis.

Or les républicains, majoritaires au Sénat, refusent d’entendre Merrick Garland. À leurs yeux, c’est au futur locataire de la Maison-Blanche, porté par la légitimité populaire du vote de novembre prochain, qu’il appartiendra de nommer le neuvième juge, et non à un Barack Obama en fin de course. Le neuvième siège restera donc vacant au moins jusqu’au début de l’année prochaine

Une bonne nouvelle pour Hillary Clinton ?

Si le vote à la Cour suprême est un revers pour Barack Obama, qui avait fait de la question de l’immigration l’une des priorités de son second mandat, avec la réforme du port des armes à feu, c’est en revanche sans doute une chance pour Hillary Clinton dans la course à la Maison-Blanche.

Il offre en effet à la candidate démocrate un nouvel argument pour convaincre l’électorat hispanique de se mobiliser en novembre, puisque c’est au prochain locataire de la Maison-Blanche qu’il appartiendra de nommer le neuvième juge de la Cour suprême. Celui qui fera pencher la balance d’un côté ou de l’autre sur de nombreux dossiers, dont l’immigration.

Or dans de nombreux États clés, comme la Floride, le Colorado ou le Nevada, l’électorat latino pèsera lourd en novembre. Bien que déçus du manque de résultats des années Obama et des promesses non tenues, ces électeurs, un temps tentés par l’abstention, pourraient finalement rejoindre en masse le combat contre Donald Trump.

Gilles Biassette
 

Le viol des enfants fait partie de notre culture, affirme un imam au Danemark

Au Danemark, l’imam d’une grande mosquée a dit à ses coreligionnaires que les apostats, ceux qui commettent l’adultère et quiconque qui porte préjudice à un Musulman doivent être tués. Le directeur de cette mosquée a justifié ce sermon en disant : « Nous croyons en l’islam ».

Il y a quelques jours, la mosquée de Grimhøj à Aarhus a fait les gros titres après qu’un de ses imams a justifié le viol d’enfants commis par des migrants récemment arrivés dans le pays, au motif que ceci fait partie de leur culture.

En 2014, cette mosquée avait déclaré son soutien à l’Etat Islamique et l’avait réitéré en 2015. Peut de temps après, les autorités locales ont néanmoins fait l’éloge de cette mosquée en avançant le fait qu’on y découragerait les jeunes Musulmans de partir rejoindre le jihad.

Actuellement, un documentaire qui a été diffusée sur la chaîne de télévision danoise  TV2 relance le débat sur la fermeture de cette tristement célèbre mosquée. Le prédicateur radical Abu Bilal Ismail [voir photo à la Une, NDLR] a été filmé en caméra cachée alors qu’il s’exprimait en ces termes :

Si une femme mariée ou divorcée commet la fornication, et si elle n’est pas vierge, elle doit mourir par lapidation.

Celui qui viole les loirs du mariage, qu’il soit homme ou femme, commet l’adultère et son sang nous est halal, et il doit être tué par lapidation. Si la femme est vierge, elle doit être punie par le fouet.

Dans ce documentaire, l’imam se fait l’avocat du principe du « œil pour œil ». « Celui qui tue un Musulman doit être tué », dit-il, avant d’ajouter que quiconque quitte l’islam doit être tué.

Oussama El-Saadi, le directeur de la mosquée, qui a déclaré son soutien à l’Etat Islamique l’année dernière, a par la suite défendu les propos de l’imam et prétendu que le journaliste de TV2 était un « espion » qui avait fait tomber l’imam dans un piège : « Notre imam doit répondre ce qu’il a lu dans les livre de Charia lorsque l’espion de TV2 l’interroge sur la Charia. Nous ne pouvons pas mentir et dire des choses fausses au sujet de notre religion ».

La police de l’Est de Jutlan a déclaré sur Twitter vouloir « mener une enquête sur les propos de cet imam et déterminer le cas échéant si ceux-ci tombent sous le coup de la loi ».

 © Traduction Elia Lessing pour Europe Israëlhttp://www.europe-israel.org/2016/06/le-viol-des-enfants-...

Source : hs2017

Irak : le calvaire d’une chrétienne violée par les islamistes jusqu’à 9 fois par jour…

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Selon le témoignage d’une chrétienne irakienne qui a pu s’échapper de Mossoul, une des place fortes de l’État Islamique en Irak, cette femme d’environ 30 ans fut “mariée” et “divorcée” jusqu’à 9 fois en un seul jour pour assouvir la bestialité des islamistes. « Ils me prenaient quand ils en avaient envie. Il y en avait un en particulier, du nom de Farouk, qui était obsédée de moi et il avait l’habitude de me dire “J’aime les gens de Jésus” ». Ces viols à répétition étaient toujours précédés d’un entretien téléphonique de ces violeurs avec des imams qui divorçaient le premier violeur et mariaient le suivant pour rendre “hallal” le viol ! Ce témoignage poignant et écœurant a été diffusé sur Fox News le 4 juin dernier à partir d’un entretien vidéo accordé par cette infortunée chrétienne à l’ONG étatsunienne In Defense of Christians.

Source : christianophobie.fr

Strasbourg : conférence sur les chrétiens d’Orient au Parlement européen

« Comment sauver et maintenir les chrétiens au Proche-Orient » ? C’est le thème d’une conférence organisée par le groupe Europe des Nations et des Libertés (ENL) au Parlement européen de Strasbourg le 6 juillet prochain de 17 h à 19 h. Voyez la vidéo de présentation ci-dessous. Pour s’inscrire, envoyez un courriel à : marie-christine.arnautu@europarl.europa.eu

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Source : Christianophobie.fr

Migrants : la justice italienne et européenne traque les trafiquants

Interpol a lancé des mandats d’arrêt contre plus de 123 personnes suspectées de trafics d’immigrés à travers le monde.

La justice italienne est au fait des mille et une ficelles dont usent les trafiquants pour gagner de l’argent sur le dos des migrants clandestins. Avec l’installation de la saison chaude au sud de l’Europe, les débarquements de migrants ont repris sur les côtes italiennes. Plus de 700 clandestins ont ainsi débarqué en différents points de Sicile pour la seule semaine dernière.

Mais chaque fois, quitte à les renvoyer tous plus tard, les Italiens prennent le temps d’interroger tous les candidats à l’immigration. Policiers et juges savent que la plupart de leurs déclarations sont aléatoires et ne doivent pas être prises pour argent comptant. Les pays de départ, les nationalités, les circonstances du périple engagé et celles de la traversée en Méditerranée sont disséquées. Cela permet de faire le recoupement et de tamiser le fonds de vérité que ces récits recouvrent.

C’est ainsi que mercredi dernier, à Trapani, la police a pu mettre la main sur un groupe de trafiquants qui voyageaient dans la même embarcation que leurs victimes, hommes et femmes. Tous ont indiqué avoir été rackettés, de 50 à 100 dollars au départ des côtes égyptiennes qui s’ajoutent aux 1000 à 2000 dollars payés en avance à des intermédiaires syriens qui leur ont fait traverser les îles grecques. Il s’agissait de Somaliens, de Soudanais, des Erythréens, des Syriens, des Yéménites, Ethiopiens, Palestiniens, Egyptiens mais aussi des originaires d’Afrique centrale, Camerounais et Congolais indifférenciés.

Durant la traversée, les trafiquants battaient avec des bâtons les migrants récalcitrants : « ou tu payes, ou nous te jetons à l’eau ». Tel était le choix qui leur était offert. A l’arrivée au port italien de Trapani tous, migrants et trafiquants confondus,  s’étaient transformés en agneaux et victimes de trafic. Le subterfuge n’a pas tenu ; les trafiquants ont été démasqués et conduits en prison ; leurs armes saisies.

En tout, Interpol a lancé des mandats d’arrêt contre 123 personnes suspectes recherchées à travers le monde dans le cadre d'une vaste opération de lutte contre les réseaux d'immigration clandestine. Le total des mandats vise 180 suspects, l'opération est dénommée "Hydra" et implique 44 pays. Elle a déjà permis l'arrestation de 26 personnes et la localisation de 31 autres, a précisé Interpol.

Lucien Mpama
 

« Nouvel Avenir » d’Annecy: Reprise des travaux de la nouvelle mosquée

Suite à la publication d’un article sur le site internet de l’association « Nouvel Avenir » d’Annecy (http://www.annecy-mosquee.com), nous vous informons que le tribunal administratif de Grenoble a rejeté deux recours déposés par les opposants au projet de la future mosquée de la rue des Alpins à Annecy.

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En effet, d’après ce même article « Les recours déposés par les associations de riverains de la rue des Alpins, opposées à la construction de la nouvelle mosquée, portaient notamment sur la légalité du permis de construire et sur le manque de places de parking.


En les rejetant (procédure en référé), le tribunal administratif de Grenoble vient, peut-être, de mettre un terme à une bataille qui perdure depuis 2002, date du lancement du projet. ».

Nous acceuillons avec joie cette decision de justice, et espérons, pour le bien de la communauté musulmane du bassin annécien, que ce nouveau lieu de culte ouvrira ses portes en 2018 inchaAllah.

Association Salem

Source : Salem

dimanche, 26 juin 2016

Erdoğan menace l’UE d’un référendum sur l’entrée de la Turquie dans l’Europe !

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On était content des Anglais, qui ne se sont pas laissés intimider par Obama-Merkel, qui ont fait fonctionner leur démocratie normalement et avec honneur, après d’âpres débats il est vrai. Mais n’est-ce pas cela, la démocratie ? Il y aura contamination car d’autres, mécontents de la sclérose bruxelloise, enragés par la corruption qui y règne, comme dans toute dictature, voudront aussi leur référendum ! Nous vivons une époque passionnante.

En revanche, il y en a un dont on n’aurait pas cru qu’il se laisserait contaminer par le très démocratique référendum, c’est bien le sultan du Bosphore, Erdoğan ! Le voilà qui veut faire comme les Anglais et tenir son référendum dont la question est autrement plus épineuse, dangereuse et finalement mortelle pour l’Europe. Car c’est un chantage caractérisé. Il menace de ce référendum si l’Union européenne traîne à accorder des visas pour une libre circulation des Turcs en Europe. Autant dire qu’il se positionne d’autorité dans l’espace Schengen.

Poser la question aux Turcs « Avez-vous envie de faire partie intégrante de l’Union européenne ? » n’a pas le même sens que cette même question posée aux Britanniques.

Ces pauvres Turcs, ceux qui rêvent encore à Atatürk et la laïcité, qui n’en peuvent plus de sa dictature corrompue, tomberont dans le panneau du mirage de la liberté proposée et voteront massivement « oui » pour entrer dans l’Union européenne, dont ils ignorent que c’est aussi une dictature. Plus molle que celle du calife, mais tout de même une dictature technocratique. Il sera ainsi permis à Erdoğan de nous lancer à la figure : « Vous voyez ? Mon peuple a voté et veut faire partie de l’Europe. Désormais que le peuple a voté, vous ne pouvez plus nous refuser. » Il est habile, l’animal.

Ce qu’il ne dira pas, c’est qu’avec tous les millions de Turcs déjà atomisés dans l’Union européenne, lui, qui arrive avec une population approchant les 80 millions, deviendra le dominant en Europe. Et, comme il veut être le calife, le référendum dans son pays fera qu’il le deviendra. Il faut rappeler d’urgence son discours de Cologne de 2010 devant sa communauté qu’il exhortait à ne pas s’assimiler. L’assimilation étant, à ses yeux, un crime contre l’humanité. Il avait imposé le port du voile en Allemagne, alors qu’il était encore interdit en Turquie.

Les cerveaux malades aux manettes de l’Union européenne, dont le leitmotiv est le multikulti, le vivre ensemble et autres bisounourseries, seront servis. C’est ainsi que pourrait se terminer la conquête de l’Europe par l’islam. Démocratiquement. Le rêve de l’Oumma. Une Europe victime de son propre système qu’elle n’aura pas eu la force de préserver. Cela est un scénario possible si Erdoğan organise un référendum. Sans oublier qu’il tirera vers lui l’État islamique, qu’il finance, puisqu’il veut devenir le calife à la place du calife Al-Baghdadi.

Conclusion : les velléités d’Erdoğan à se présenter en démocrate de circonstance démontrent notre faiblesse et sa puissance. Il est déjà maître de notre destin en nous faisant du chantage à l’immigration, nous taxant au passage notre bon argent à hauteur de 6 milliards d’euros…

Hildegard von Hessen am Rhein

Source : Boulevard Voltaire

"Jungle" de Calais : le Brexit aidera-t-il les migrants à gagner le Royaume-Uni ?

Visant à juguler l'immigration clandestine vers le Royaume-Uni, le "traité de Touquet", conclu en 2003, a déplacé côté français le contrôle de la frontière britannique. Mais dans les heures qui ont suivi l'annonce du Brexit, plusieurs responsables politiques français ont appelé à le remettre en cause.

"Le peuple britannique a tranché, je demande au gouvernement français de renégocier les accords du Touquet", a tweeté Xavier Bertrand, président LR de la région Les Hauts de France. De son côté, l'eurodéputée écologiste Karima Delli a  affirmé que "François Hollande doit renvoyer les accords du Touquet aux oubliettes".
Texte bilatéral, conçu pour lutter contre l'immigration illégale, ce traité a été signé en 2003 après la fermeture du camp de Sangatte. Il prévoit bien une clause de sortie, avec un délai de deux ans. Confiant les premiers contrôles d'immigration au pays de départ, ce traité a entraîné de fait un glissement de la frontière britannique dans les ports français.
Un accord "injuste pour la France et pour les migrants"
"A présent que la Grande-Bretagne n'est plus dans l'UE, il n'y a aucune raison que la frontière se trouve encore à Calais", affirme François Gemenne, professeur à Sciences Po, pour qui Londres s'est "défaussé de ses responsabilités" avec cet accord "injuste pour la France et pour les migrants".

"Le paradoxe est que, alors que le Brexit a été majoritairement un vote anti-migration, la Grande-Bretagne pourrait se retrouver à devoir accueillir davantage de migrants demain", note-t-il -- d'autant que Londres ne pourra plus renvoyer les demandeurs d'asile vers le premier pays où ils ont laissé une empreinte, comme le prévoit le règlement européen dit "de Dublin".

"Il faut réfléchir avant de dire n'importe quoi"

L'universitaire met toutefois en garde : le campement de migrants de Calais ne disparaîtra pas avec la dénonciation du Touquet, car "il y a un obstacle physique" avec la mer. La population sur la "Jungle" a ainsi à nouveau augmenté ces dernières semaines, à près de 4.500 personnes, selon la préfète du Pas-de-Calais.

Côté français, on souligne au ministère de l'Intérieur que la position sur le sujet n'a pas changé avec ce référendum. Bernard Cazeneuve avait estimé en mars que dénoncer le traité reviendrait à "envoyer le signal aux passeurs qu'ils sont légitimes à mettre tous les migrants à la frontière pour qu'ils passent" et dans ce cas "demain il n'y en aura plus 6.000 mais 20.000". Les autorités redoutent une multiplication des incidents qui rendrait de toute façon nécessaire le maintien d'un important dispositif de sécurité.

"L'accord du Touquet, c'est : où est la frontière. Si c'est pour la mettre, comme certains le préconisent, de l'autre côté de la Manche, il faudra mettre des bateaux pour sauver des gens qui seront dans l'eau", a pour sa part affirmé le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault, pour qui "il faut réfléchir avant de dire n'importe quoi" et "ne pas faire de démagogie".

Source : Tf1

En France et en Europe, l’extrême droite profitera-t-elle du « Brexit » ?

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Olivier Faye, journaliste au Monde spécialiste de l’extrême droite, a répondu à vos questions dans notre suivi en direct, vendredi 24 juin, de la victoire du « Out » au référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne.

  • Question : Le FN n’est-il pas en train de prendre d’énormes risques en citant le Brexit en exemple, avant même de voir les conséquences de ce vote ?

Olivier Faye : La question s’était déjà posée au moment d’un possible « Grexit » (une sortie de la Grèce de l’euro) il y a un an : cette sortie représente-t-elle un saut dans l’inconnu qui risque de décrédibiliser le projet du FN ? Au fil des semaines, les dirigeants du parti avaient plaidé pour une sortie concertée et maîtrisée, car personne ne connaît vraiment les conséquences d’une telle décision. Le Brexit représente le test grandeur nature que le FN attendait pour valider ou non son projet (sortie de l’Union européenne, et a fortiori de l’euro). Marine Le Pen a assuré ce matin qu’il ne fallait pas être impressionné par « l’hystérie des marchés ». Florian Philippot s’est déjà avancé à dire qu’il était « possible » de faire un référendum sur l’UE sans que ce soit « l’apocalypse ». Attendons de voir dans les prochaines semaines, la vérité est que tout le monde avance à tâtons. En tout cas, les propos réitérés de Florian Philippot sur le fait que la France ne serait plus dans l’euro au bout de six mois après une éventuelle victoire de Marine Le Pen en 2017 sont assez mal vécus au sein du parti, où l’on estime que cette prédiction est peu crédible.

  • Peut-on imaginer une campagne présidentielle française focalisée sur la sortie de l’UE, sous l’impulsion d’un FN déjà très bien placé dans les sondages ?

O.F. : Depuis que Marine Le Pen est à la tête du Front national, le parti a fait de l’euroscepticisme un de ses principaux arguments de campagne. C’est dans l’air du temps (on le constate en France au moins depuis le non au référendum de 2005) et cela permet « d’attraper » un grand nombre de sujets : l’immigration, l’économie, le gouffre supposé entre le « peuple » et les « élites », etc. Marine Le Pen est naturellement plus intéressée par les questions économiques et sociales que par les sujets identitaires, même si elle ne dédaigne pas ces derniers. Mais la campagne va avant tout se déterminer en fonction de l’actualité : un éventuel attentat focaliserait une fois encore les débats sur la sécurité. En 2015, le FN voulait axer sa campagne des régionales sur les territoires « oubliés » : la crise des migrants a imposé un autre sujet, qui lui était favorable.

Pour résumer, le FN va tenter d’imposer le rejet de l’UE dans la campagne présidentielle, mais il n’est pas certain qu’il parvienne à fixer l’agenda (même s’il se trouve au centre de chaque campagne depuis 2012).

  • Est-ce que le FN, s’il est élu en 2017, compte organiser un référendum similaire en France ?

O.F. : Marine Le Pen a annoncé avant les résultats du référendum britannique qu’elle comptait organiser un référendum similaire en France en cas de victoire en 2017. A vrai dire, elle plaide depuis 2013 pour consulter les Français sur l’Union européenne – ou l’euro, sa position a parfois varié. Le référendum organisé en cas de victoire du FN aurait lieu six mois après l’élection présidentielle. Entre-temps, l’éventuel gouvernement frontiste aurait tenté de négocier le retour des « souverainetés » françaises (législative, judiciaire, européenne, etc.) auprès des institutions européennes.

  • L’opposition au projet européen est-elle dans L’ADN de la totalité des frontistes ?

O.F. : Officiellement, au Front national, tout le monde défend le principe d’un référendum sur l’Union européenne et le retour de la « souveraineté monétaire » : cet élément de langage qui désigne, en clair, une sortie de la zone euro, a été trouvé en début d’année pour tenter de rassurer sur la volonté du parti de revenir au franc. Mais tout le monde n’est pas d’accord sur les modalités ou sur l’importance à accorder à un tel sujet. Florian Philippot assure que le FN sortira au bout de six mois de l’euro si Marine Le Pen gagne en 2017 ; Marion Maréchal-Le Pen, elle, juge cette prédiction peu crédible et estime que la monnaie unique n’est pas « l’alpha et l’oméga » des problèmes ou des solutions pour la France. Mais le FN dans son ensemble s’est clairement converti à l’euroscepticisme depuis les années 90.

  • Quels sont les points de concordance éventuels entre le UKIP et le FN ?

O.F. : Le UKIP (United Kingdom Independence Party) et le FN portent le même objectif – en clair, disloquer l’Union européenne – mais ils ne sont pas alliés : Nigel Farage, leader du UKIP, lui a préféré Debout la France, de Nicolas Dupont-Aignan. Pourtant, le UKIP utilise lui aussi le rejet de l’immigration comme argument massue (il a notamment publié pendant la campagne du Brexit une affiche figurant une colonne de migrants, comme le FN durant la campagne des régionales en 2015) et a fait du rejet des élites un leitmotiv.

A l’étranger, le Front national garde une image sulfureuse, héritée des années de présidence de Jean-Marie Le Pen. « L’antisémitisme est dans l’ADN [du FN] » avait assuré Nigel Farage en 2014 pour justifier son refus d’une alliance avec Marine Le Pen au lendemain des élections européennes, alors même que le Front national envoyait le plus gros contingent de députés français à Strasbourg. Cette « interdiabolisation », comme l’appellent certains au FN, a néanmoins tendance à s’étioler : l’AfD en Allemagne est ainsi tentée par un rapprochement avec le FN, malgré son image dégradée outre-Rhin.

  • Le Brexit peut-il être l’occasion d’un regroupement des forces et partis d’extrême droite européens pour promouvoir des référendums dans le plus grand nombre de pays de l’UE ?

O.F. : Le Front national et ses alliés (FPÖ autrichien, Ligue du Nord italienne, PVV néerlandais, etc.) se sont retrouvés à Vienne le 17 juin pour un congrès qui avait des airs de meeting de campagne pro-Brexit. Si le FN et ses partenaires, qui sont regroupés depuis un an dans le groupe Europe des nations et des libertés au Parlement européen, partagent une volonté de revenir à une « Europe des nations », ils ne sont pas forcément d’accord sur les modalités. Le FPÖ ne plaide pas pour un référendum dans son pays : l’Autriche, avec sa petite économie, n’y aurait aucun intérêt. L’AfD, qui n’est pas encore formellement l’allié du FN, n’a pas non plus fait état d’une telle volonté (contrairement au PVV, qui l’a dit clairement, ou à la Ligue du Nord, qui l’a laissé entendre). Mais le Brexit apporte clairement du poids au souhait de Marine Le Pen de voir des référendums être organisés dans tous les Etats de l’UE.

  • Dans quelle mesure l’extrême droite européenne va-t-elle bénéficier du « Brexit » à court terme (je pense évidement aux élections de 2017) ? Le divorce du Royaume-Uni de Bruxelles n’est-il pas du pain béni pour le parti de Marine Le Pen et ses alliés ?

O.F. : Le « Brexit » va à l’évidence dans le sens des idées portées par le Front national (FN) et par ses alliés, qui assurent travailler à un retour d’une « Europe des nations », réduite à des coopérations interétatiques. La victoire du « Leave » participe de la vague conservatrice, voire identitaire, que le FN porte, au même titre que le FPÖ en Autriche ou l’AfD en Allemagne. Dans le même temps, cela renforce la dichotomie établie par le FN entre d’un côté le recours à la « vraie » démocratie – le peuple consulté par référendum – et une Union européenne prétendument « totalitaire », comme dit Marine Le Pen, peuplée de technocrates qui travailleraient à l’encontre des « intérêts vitaux » des peuples. Tout ce qui va contre l’UE – ou est perçu comme tel, avec par exemple la victoire du Mouvement 5 étoiles à Rome et à Turin – est utilisé par le FN en vue de l’élection présidentielle de 2017.

Olivier Faye
 


Brexit : la victoire du «Leave» divise la classe politique française

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Les réactions des responsables français ont mis en lumière le clivage entre européistes et eurosceptiques, qui applaudissent ou déplorent le «Leave». Peu de propositions concrètes émergent toutefois.

C'est un véritable tremblement de terre. Malgré plusieurs sondages venus tirer la sonnette d'alarme ces dernières semaines, la victoire du «Leave» au référendum britannique apparaît comme une surprise. En France, la nouvelle a d'ailleurs reçu un accueil mitigé: applaudie par les uns et déplorée par les autres, elle a fait apparaître un clivage clair entre européistes et eurosceptiques. Mais si beaucoup d'élements de langage ont été mis en place, peu de propositions concrètes ont pour l'heure émergé.

«Triste pour le Royaume-Uni. L'Europe continue mais elle doit réagir et retrouver la confiance des peuples. C'est l'urgence», a déploré le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault sur Twitter. Presque les mêmes mots du côté du secrétaire d'État aux Affaires européennes, Harlem Désir: «Triste pour le Royaume-Uni. L'Europe doit se ressaisir et avancer. L'urgence, c'est de rebâtir un projet européen ambitieux, avec les citoyens». La ministre écologiste du Logement, Emmanuelle Cosse, a elle évoqué un réveil amer». «Une mer calme n'a jamais fait un bon marin. Le Brexit appelle l'action», a lancé le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas.

Le président des Républicains Nicolas Sarkozy a pour sa part considéré, lors d'une allocution télévisée, que «ce choix exprime un rejet fort». «La lucidité commande de dire que ce sentiment de rejet est partagé par beaucoup de Français et par beaucoup d'autres européens», a jugé le candidat officieux à la primaire de la droite. Nicolas Sarkozy a demandé qu'une «réunion de chefs d'états et de gouvernements européens prenne la décision d'élaborer un nouveau traité». Il propose de l'articuler autour de cinq propositions: un Schengen 2, la création d'un gouvernement économique européen, l'application plus stricte du principe de subsidiarité, la refonte des compétences de la commission européenne et l'arrêt du processus d'élargissement.

Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a ajouté: «Maintenant que la Grande-Bretagne est sortie de l'Europe, il serait temps que l'Europe sorte de sa torpeur». «J'emprunte “Il faut dans nos temps modernes, avoir l'esprit européen” à Mme De Staël. J'y ajoute: “Et prendre des initiatives, vite”», a de son côté exhorté le patron des députés socialistes, Bruno Le Roux.

La droite y voit une opportunité pour la France

«C'est un choc historique pour la Grande-Bretagne, d'abord, son peuple est souverain, il a fait son choix, à lui maintenant de gérer les défis qu'il va avoir à relever. C'est un choc historique pour nous aussi. Je crois que la plus grosse erreur que nous pourrions faire ce serait de laisse entendre qu'à 27 on va continuer comme avant. (...) Il faut écrire une nouvelle page, un nouveau chapitre de l'Histoire de l'Europe», a quant à lui estimé Alain Juppé, le maire de Bordeaux et candidat à la primaire de la droite, sur Europe 1.

La gauche de la gauche, prompte à brocarder l'Union «néolibérale», s'en remet elle aussi au mantra de la refondation: «Voilà ce qui se passe quand l'Europe est confisquée par les technocrates et les libéraux, écrit sur Twitter l'écologiste Cécile Duflot, plus que jamais l'Europe a besoin de vision, de courage, de valeurs. D'écrire une nouvelle histoire avec un rêve en commun.»

Invité vendredi de France Info, le cofondateur du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon a jugé que l'Europe, dans sa forme actuelle, était «morte, tuée à coups de privilèges pour la caste des eurocrates, de mensonges permanents, de politiques de flexibilité, de loi El Khomri. Tout le monde n'en peut plus.» D'où cette conclusion opportuniste: «La leçon est que l'Union européenne on la change ou on la quitte. L'heure du plan B va sonner. Ma candidature pour l'élection présidentielle est celle de la sortie des traités européens.»

Dans un communiqué, le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent considère que le Brexit est un «nouveau choc révélateur de l'ampleur du désaveu populaire vis-à-vis de l'UE néolibérale». Les eurosceptiques de gauche tiennent par ailleurs à se distinguer de leurs homologues de droite. Le fondateur du Nouveau parti anticapitaliste Olivier Besancenot renvoie ainsi dos à dos souverainistes et libéraux, invitant à «ne pas pleurer avec les dirigeants de l'UE du capital», et à «ne pas rire avec les partisans du repli raciste».

Dès l'aube, plusieurs élus du Front national ont en revanche témoigné leur joie sur les réseaux sociaux. «VICTORY» (sic), a tweeté la députée du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen. Très vite, le vice-président du parti, Florian Philippot, lui a emboîté le pas: «La liberté des peuples finit toujours par gagner! Bravo le Royaume-Uni». «Victoire de la liberté!», a ensuite exulté Marine Le Pen. Idem du côté du président de Debout la France, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, qui a salué «une grande victoire pour la démocratie».

Dès l'aube, plusieurs élus du Front national ont en revanche témoigné leur joie sur les réseaux sociaux. «VICTORY» (sic), a tweeté la députée du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen. Très vite, le vice-président du parti, Florian Philippot, lui a emboîté le pas: «La liberté des peuples finit toujours par gagner! Bravo le Royaume-Uni». «Victoire de la liberté!», a ensuite exulté Marine Le Pen. Idem du côté du président de Debout la France, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, qui a salué «une grande victoire pour la démocratie».

Arthur Berdah , Louis Nadau

Source : Le Figaro

 

L'extrême-droite slovaque veut un référendum pour sortir de l'UE

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Un parti slovaque d'extrême droite représenté au parlement a annoncé qu'il allait lancer une collecte de signatures en faveur d'un référendum sur la sortie de la Slovaquie de l'Union européenne, au lendemain du Brexit.

"Il est grand temps que la Slovaquie quitte aussi ce Titanic en train de couler", a déclaré Marian Kotleba, le chef du parti ultranationaliste Notre Slovaquie, sur son profil Facebook.

"Aussi allons-nous commencer dès lundi à réaliser notre promesse électorale - nous allons collecter des signatures en faveur d'un référendum sur la sortie de la Slovaquie de l'UE", a-t-il annoncé.

La Slovaquie va assurer la présidence de l'UE le 1er juillet

La Slovaquie, un pays de 5,4 millions d'habitants qui a rejoint l'UE en 2004 et la zone euro cinq ans plus tard, assumera à compter du 1er juillet la présidence tournante de l'Union européenne.

Lors des élections parlementaires en mars, le parti de M. Kotleba a réalisé une percée remportant 14 sièges sur 150 au parlement national dominé par la centre-gauche au pouvoir.

Marian Kotleba s'était fait connaitre par son discours raciste, particulièrement contre les Roms, et des marches où ses militants sont habillés en uniformes sombres rappelant ceux des fascistes des années 30 ou 40.

Source : La Tribune

Paris: une jeune femme enlevée puis violée dans le Xe arrondissement

Les enquêteurs de la police judiciaire se penchent sur une nouvelle affaire après une plainte déposée par une jeune femme, victime d’un enlèvement puis d’un viol, rapporte Le Parisien

Selon les premiers éléments de l’enquête, la jeune femme d’origine roumaine aurait été approchée mardi dernier près de la gare de l’Est, dans le Xe arrondissement de la capitale, par un homme qui disait vouloir se marier avec elle. 

Aidé par 5 complices, il l’aurait forcée à monter dans une voiture avant de la violer, puis finalement de la laisser repartir. Toujours selon le quotidien, la victime s’est vue prescrire 10 jours d’interruption totale de travail (ITT).

Source : Boulevard Voltaire

Immigration/islamisation : 10 mesures pour notre survie, par Jean-Yves Le Gallou

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Le 17 juin 2016, le Siel, Riposte laïque et Résistance républicaine ont organisé une manifestation d’hommage aux policiers assassinés – et de protestation contre l’islamisation de la France. Nous reproduisons ci-dessous l’intervention de Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia.

Ecoutons Péguy : « Il est difficile de dire ce que l’on voit mais il est encore plus difficile de voir ce que l’on voit. »

Eh bien, voyons ce que l’on voit : de même qu’il y des pommes sous les pommiers, les Africains africanisent et les musulmans islamisent.

Et entre le musulman modéré (ce qui est un oxymore) et le terroriste islamique, il n’y a pas de solution de continuité. Le vivier des terroristes islamiques se trouve dans les banlieues de l’immigration et les prisons de la République.

Alors que faut-il faire ? Nommer les choses, tarir le problème à la source, permettre aux nôtres de se défendre. Voici 10 points pour notre survie en tant que peuple et en tant que civilisation.

  1. Dire les choses, nommer l’ennemi. L’ennemi ce n’est pas le terrorisme, l’ennemi c’est le terrorisme islamiste ; le danger c’est l’islam conquérant.
  2. Appliquons le principe de précaution : arrêtons toute immigration nouvelle, sous quelque prétexte que ce soit, en provenance des pays musulmans
  3. Expulsons les étrangers délinquants à l’issue de leur peine.
  4. Appliquons la déchéance de la nationalité aux binationaux délinquants et aux binationaux radicalisés manifestant leur hostilité aux règles françaises et à la civilisation européenne et expulsons-les.
  5. Et en attendant que ces mesures prennent effet, réarmons les nôtres : moralement, juridiquement et pratiquement.
  6. Réarmons-nous moralement. Retrouvons la fierté de notre héritage et abrogeons les lois liberticides, dites « antiracistes », responsables de l’arrogance conquérante des minorités.
  7. Réarmons-nous judiciairement en rendant à nouveau possible la légitime défense aujourd’hui rendue impraticable par des jurisprudences irresponsables.
  8. Réarmons-nous pratiquement en libéralisant la détention et le port d’armes pour nos compatriotes – en commençant par ceux qui exercent les professions les plus menacées : policiers et gendarmes mais aussi membres de leur famille, les agents de la pénitentiaire et demain les enseignants et les soignants.
  9. Francisons les compagnies privées de sécurité. Il y a quarante ans, il y avait 100 000 policiers et 100 000 gendarmes. L’immigration massive a débouché sur une explosion de la délinquance. Mais il y a toujours 100 000 policiers et 100 000 gendarmes mais, en plus, 200 à 300.000 agents de sécurité privée. Or dans les aéroports, les musées, les centres commerciaux des grandes métropoles, ces agents sont à 80 ou 90 % issus des minorités le plus souvent musulmanes. Arrêtons cette folie ! Rétablissons un minimum d’équilibre en francisant et en européanisant leur recrutement.
  10. Adoptons ces mesures par référendum pour contourner la dictature des médias et des juges.

L’empire romain est mort d’avoir confié la défense de ses frontières extérieures aux Barbares : reprenons le contrôle de notre sécurité et de nos frontières intérieures avant qu’il ne soit trop tard.

Jean-Yves Le Gallou

Texte paru sur le site de Polémia sous le titre
« 10 mesures pour faire face au défi lancé par le djihadiste de Magnanville

Source : Novopress

samedi, 25 juin 2016

Brexit, une gifle du pays réel au pays légal

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Alain Escada, Président de Civitas

La nouvelle est tombée ce matin : le référendum organisé ce 23 juin au Royaume-Uni a donné gagnante la sortie de ce pays de l’Union Européenne.

C’est une victoire des paysans, des pêcheurs, des artisans, des petits commerçants, des petites entreprises, des ouvriers, des employés, des “sans dents”, des familles, des patriotes et du bon sens.

C’est une défaite des mondialistes, des banksters, des multinationales, de la gauche internationaliste et apatride, des lobbies interlopes, des promoteurs du vice, des forces occultes, de la synarchie, du syncrétisme religieux, des médias du système et de la jet-set décadente et cosmopolite.

CIVITAS félicite les électeurs britanniques pour cette victoire du pays réel sur le pays légal. Une victoire qui fait du bien au moral.

Il faut maintenant espérer que le pays réel ne sera pas spolié de cette victoire par des politiciens corrompus, comme cela fut le cas en France et aux Pays-Bas lors de précédents référendums.

Il faut surtout avoir bien en tête que le système vient de recevoir une gifle mais qu’il n’est pas à terre, loin de là. La propagande va redoubler d’efforts dans les prochaines heures et prendre prétexte du Brexit pour justifier de nouvelles mesures urgentes en faveur du renforcement du mondialisme contre le prétendu “repli sur soi”. Des représentants de la haute finance vagabonde aux tenants de la haine de Dieu, de la Patrie et de la Famille, en passant par les troupeaux de bien-pensants manipulés, tous vont se donner la main pour utiliser ce Brexit à leur profit.

A nous de résister et de préparer la suite !

Source : Synthèse Nationale

Du Brexit au Frexit !

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Communiqué de Bruno Gollnisch, Député européen

Brexit : le peuple britannique a démontré ses capacités de résistance à une campagne de pressions sans précèdent, qui jouait sans vergogne de toutes les peurs injustifiées et de prédictions aussi calamiteuses que fantaisistes.

Une majorité inflige aujourd’hui un camouflet sévère et mérité aux Euro-mondialistes qui depuis des années dévoient la coopération européenne, en édifiant méthodiquement la bureaucratie d’un « Super-État », véritable prison des peuples, tout en ouvrant les frontières à tous les flux de personnes, de marchandises et de capitaux, fussent-ils dévastateurs.

Le Front National a été le premier à dénoncer cette évolution et à proposer une autre politique. Puisse-t-il enfin être entendu !

Source : Synthèse Nationale

LA VOIX DU PEUPLE, LA VOIE DE LA LIBERTE

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Consternation de toutes celles et de tous ceux qui, à un titre ou à un autre, sont partie prenante dans le fonctionnement du Système : le peuple anglais et le peuple gallois ont osé l’impensable. Ils ont osé dire non au Système, dont une des illustrations majeures est l’Union Européenne.

Pourtant tout avait été fait pour les dissuader de ce crime de lèse-majesté, tous les épouvantails avaient été brandis. En vain : avec flegme et bon sens, les « gens d’en bas » ont envoyé « les gens d’en haut » se faire foutre. C’est donc possible et ce premier enseignement du référendum britannique met la panique au sein de l’Etablissement car il démontre la force du populisme.

Un populisme qui dit non à la City et donc au pouvoir du fric, non à Bruxelles et donc à la tyrannie bureaucratique et technocratique prétendant penser et décider à la place du peuple. Non à l’immigration et à la destruction des identités nationales. Et les gens du Système avouent redouter l’onde de choc : les Anglais montrent aux autres peuples d’Europe qu’il est possible de se libérer et de choisir une Europe des peuples et des patries.

Et l’appel à un référendum se répand comme une traînée de poudre de pays à pays. Car il est temps de mettre au pied du mur ceux qui se gargarisent en permanence avec le mot « démocratie » : « Vous êtes démocrates ? Alors donnez la parole au peuple ». Un refus montrerait que les populistes ont raison et qu’ils représentent donc l’avenir.

Décidément le 23 juin 2016 s’inscrit d’ores et déjà comme un grand jour dans l’Histoire du combat pour la liberté et l’identité.

Pierre Vial, Président de Terre et peuple

Source : Synthèse Nationale

QUELLE BELLE MATINEE !

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Quelle belle matinée qui commence bien ! Sur les ondes (sauf sur Radio Libertés bien sûr) l'ensemble des commentateurs s'étrangle, la haute-finance s'inquiète et... les droites nationales européennes jubilent. Vraiment, pour une fois, les Anglais sont nos amis. Un tel cadeau de si bon matin cela fait longtemps que nous n'en avons pas reçu d'outre-Manche.

Mais ne nous relâchons pas pour autant. Les "démocrates" soumis au mondialisme sont très forts pour retourner à leur avantage une décision populaire qui va à l'encontre de leurs projets. Rappelez-vous avec quelle arrogance ils se sont moqués des résultats du référendum de 2005 en France. On commence déjà à nous expliquer qu'il faudra au moins deux ans pour que la décision du peuple britannique se concrétise. En deux ans, beaucoup de magouilles peuvent avoir lieu...

Quoi qu'il en soit, cette victoire du Brexit démontre elle aussi que le monde est en train de changer. Partout le processus de destruction des nations et des identités voulu par l'hyper-classe affairiste se heurte à la volonté des peuples. Il est temps de réfléchir à une autre Europe...

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Source : Synthèse Nationale

Jean-Marie Le Pen adresse message de félicitations aux Britanniques

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COMMUNIQUE DE PRESSE DE JEAN-MARIE LE PEN PRESIDENT D’HONNEUR DU FRONT NATIONAL
DEPUTE FRANÇAIS AU PARLEMENT EUROPEEN

Je félicite le peuple britannique pour son courage et son esprit de résistance face aux incroyables pressions médiatiques et politiques qu’il aura su finalement déjouer : aujourd’hui le BREXIT, demain le FRAXIT !

Une certaine Europe est en déroute : celle des élites mondialisées dont la bureaucratie bruxelloise était le bras armée contre l’âme des nations et des peuples. Le replâtrage n’est désormais plus possible.

Un nouveau rêve européen se lève : celui de l’Europe boréale, si nécessaire aux équilibres et à la paix du Monde.

Sur ce sujet capital, le peuple français doit être consulté sans attendre par la seule voie acceptable, celle du référendum.

Source : Synthèse Nationale

BREXIT : POUR LA SOUVERAINETÉ ET LE DROIT DES PEUPLES À DISPOSER D’EUX-MÊMES

De 245 milliards de dollars, le marché du halal devrait représenter un volume d'affaire de 324 milliards de dollars à l'horizon 2020. Physionomie d'un secteur qui aiguise l'appétit des grands entreprises de l'agroalimentaire.

...Suite : http://www.yabiladi.com/articles/details/45384/marche-mon...
De 245 milliards de dollars, le marché du halal devrait représenter un volume d'affaire de 324 milliards de dollars à l'horizon 2020. Physionomie d'un secteur qui aiguise l'appétit des grands entreprises de l'agroalimentaire.

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A l’issue du vote historique des électeurs du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord qui viennent de décider de quitter l’Union européenne, Le Parti de la France réaffirme son attachement au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et au respect du principe de souveraineté nationale.

Brexit : Pour la souveraineté et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

Certaines réactions d’hystérie politique et médiatique à l’encontre des peuples du Royaume-Uni sont une intolérable ingérence dans les affaires intérieures d’un royaume souverain.

C’est d’ailleurs au nom de ce même principe de souveraineté que les peuples d’Ecosse et d’Irlande du Nord appellent à nouveau aujourd’hui à la sortie du Royaume-Uni au motif qu’ils ont voté non à la sortie de l’Union européenne.

En application de l’article 50 du Traité de Lisbonne, le gouvernement du Royaume-Uni va devoir engager avec les instances européennes le processus de négociation afin de fixer les modalités du retrait ainsi que de leurs relations futures. Ce seront les conditions du divorce qui devront être approuvées par le Parlement européen avant d’être officielles. Tout ne fait que commencer.

Le grand coup de pied dans la fourmilière européenne donné par ce vote de Brexit est l’occasion de ré-ouvrir le nécessaire débat sur les politiques et les institutions européennes qui sont aujourd’hui calamiteuses.

Le Parti de la France rappelle sa volonté de construire une nouvelle Europe des nations souveraines et des peuples libres, une Europe qui défende l’identité et les valeurs européennes et chrétiennes de civilisation, une Europe libérée de la tutelle de l’OTAN, une Europe refusant la Turquie en son sein et établissant un partenariat privilégié, économique, politique et de sécurité avec la Russie.

Si le Royaume-Uni conformément à son histoire et à sa géographie a choisi de couper le lien continental en privilégiant le Commonwealth et l’axe atlantique avec les USA, l’occasion nous est donnée de refondre le projet européen autour de notre bloc continental de civilisation.

Etant aujourd’hui libérés de nos obligations européennes vis-à-vis du Royaume Uni, Le Parti de la France demande au gouvernement français de dénoncer immédiatement le traité du Touquet signé le 4 février 2003 qui transforme de fait Calais en ville frontière de la Grande Bretagne et les douaniers et policiers français en garde-frontières britanniques. Il appartient désormais au gouvernement britannique de gérer sur le territoire britannique le flux des dizaines de milliers de migrants qui souhaitent rejoindre la Grande-Bretagne. Il en va de l’intérêt national français et il serait temps, sur cette question devenue insupportable des migrants, que le gouvernement français défende les intérêts de la France.

Carl Lang

Source : Synthèse Nationale

De 245 milliards de dollars, le marché du halal devrait représenter un volume d'affaire de 324 milliards de dollars à l'horizon 2020. Physionomie d'un secteur qui aiguise l'appétit des grands entreprises de l'agroalimentaire.

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De 245 milliards de dollars, le marché du halal devrait représenter un volume d'affaire de 324 milliards de dollars à l'horizon 2020. Physionomie d'un secteur qui aiguise l'appétit des grands entreprises de l'agroalimentaire.

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De 245 milliards de dollars, le marché du halal devrait représenter un volume d'affaire de 324 milliards de dollars à l'horizon 2020. Physionomie d'un secteur qui aiguise l'appétit des grands entreprises de l'agroalimentaire.

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De 245 milliards de dollars, le marché du halal devrait représenter un volume d'affaire de 324 milliards de dollars à l'horizon 2020. Physionomie d'un secteur qui aiguise l'appétit des grands entreprises de l'agroalimentaire.

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Brexit : c'est l'immigration qui a fait la différence

 

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Dans les derniers jours qui ont précédé le vote des britanniques, certains commentateurs français s'étaient émus de la dernière campagne d'affichage de l'Ukip (United Kingdom Independence Party). Sur ses affiches, l'UKIP affirmait que les écoles britanniques étaient submergées, avec 25 % d'élèves d'origine étrangère. Et nos commentateurs d'affirmer que même le Front national n'aurait jamais osé sortir de telles affiches en France ! La précédente campagne d'affichage de l'UKIP, plus sobre, mais tout aussi explicite, montrait une colonne de migrants barrée des mots "Breaking Point". 

Bien entendu, l'UKIP n'a pas emporté le morceau seul, en faisant campagne sur le danger de l'immigration. Les tabloïds anglais, largement critiqués et conspués de ce côté-ci de la Manche, bien qu'ils dépassent largement le million d'exemplaires vendus tous les jours, n'ont eu de cesse, au cours de ces derniers mois, de traiter sans complexe les conséquences de l'afflux de migrants en Europe et en Grande-Bretagne.  Les images des migrants massés à Calais, et tentant l'impossible pour rejoindre la Grande-Bretagne au péril de leur vie, images largement diffusées sur les chaînes d'inforrmation continue anglaises, ont fait le reste.

Les élections présidentielles autrichiennes avaient annoncé la couleur

Ceux qui n'ont pas vu que le Brexit pouvait arriver, et que le problème de l'immigration en Europe pouvait faire pencher la balance en sa faveur, avaient pourtant été prévenus ! Les élections présidentielles autrichiennes, en mai, avaient largement annoncé la couleur. Comment ? Le chef d'un parti ouvertement xénophobe, eurosceptique, arrivait très largement en tête de l'élection présidentielle d'un petit pays européen, avec 15 points d'avance sur son improbable challenger, un candidat écologiste sans panache ?

Oui, c'était le coup de semonce, et le score serré du second tour, installant finalement le candidat soutenu par l'ensemble de la classe politique autrichienne, unie contre le candidat du FPÖ, a créé un précédent en Europe. Car en effet, si le candidat du FPÖ a fait un tel score au premier (et au second) tour de la présidentielle, c'est parce que... lui aussi à largement fait campagne sur le thème de l'immigration et, plus précisément, sur le problème posé par l'accueil de millions de migrants en quelques mois.

Si les Anglais (contrairement aux Irlandais du Nord et aux Écossais qui, eux, ont voté en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l'Union Européenne) ont voté massivement en faveur du Brexit, c'est parce qu'ils ont eu peur. Sachant que l'Allemagne qui, de par sa position centrale en Europe, n'a pas eu d'autre solution que d'accueillir 1,2 million de migrants l'an passé et pourrait en accueillir un million de plus cette année, se retrouvait seule face au problème, abandonnée par ses partenaires européens, les Anglais ont eu peur.  Car ils savent que la Grande-Bretagne est la véritable destination préférée des migrants ! La langue, l'anglais, beaucoup la pratiquent déjà un peu, et elle est bien plus facile à apprendre que l'allemand.. Mais surtout, en Grande-Bretagne, existent déjà des communautés installées de Syriens, Lybiens, Irakiens... Pas en Allemagne. Mais grâce à sa place particulière en Europe, seul État européen avec l'Irlande, protégé par une frontière naturelle quasiment inviolable, à savoir, une mer, la Grande-Bretagne a pu gagner du temps. Sans Calais, sans la Manche, l'Angleterre aurait été submergée, comme l'Allemagne.

Demain, d'autres vont demander à sortir de l'Union Européenne

Pour reprendre l'attaque de cet éditorial, ne nous voilons pas la face une seconde fois : demain, d'autres pays européens vont demander à sortir de l'Union Européenne, pour ne pas être contraints d'accepter que Bruxelles décide à leur place en matière d'immigration et d'accueil. Vous voulez la liste ? D'abord, l'Autriche. Le 6 juillet prochain, la cour constitutionnelle va dire si le second tour de l'élection présidentielle est valide, ou non, sachant que le candidat du FPÖ a formé un recours, arguant d'irrégularités dans le dépouillement, de nature à avoir modifié le résultat du scrutin. Dans un pays où tricher et mentir est culturellement inconcevable, le fait qu'un tel recours ait été déposé démontre ab absurdo qu'il y a effectivement probablement eu des choses pas très catholiques dans certaines circonscriptions, comme par exemple, des bureaux de vote avec 100 % de taux de participation... Si la cour constitutionnelle autrichienne invalide les élections, le résultat de la prochaine élection présidentielle est connu d'avance. À défaut, le FPÖ fera monter la pression, pour que les élections législatives de 2018 soient avancées.

Ensuite, les Pays-Bas. Dans ce pays, les questions d'immigration ne sont pas taboues et la classe politique néerlandaise est majoritairement opposée à l'accueil des migrants. Si Bruxelles n'infléchit pas sa position, la perspective d'un référendum sur la sortie de l'UE y est plus que probable. Enfin... enfin, la liste pourrait être longue. Car le fait qu'un pays, un grand pays, démocratique, ait accepté de poser la question à ses citoyens de son maintien dans l'Europe, et que la réponse "non" l'ait largement emporté, va créer un précédent ! Quel homme politique, quel chef d'État normalement constitué (si c'est possible) peut oser considérer comme illégitime les demandes de référendum sur la sortie de l'UE dans son pays ? 

Désormais, l'avenir de l'Union Européenne dépend de la réponse à une seule question : l'Europe peut-elle continuer à se construire contre les peuples qui la constituent, contre les pays membres qui désaprouvent la politique menée par la Commission Européenne, gouvernement technocratique mais si peu démocratique ?  Si l'Union ne remet pas très rapidement à plat ses institutions par l'élaboration d'un nouveau traité européen, elle risque tout bonnement de disparaître, soit en se disloquant (on parle d'effet domino), soit,en explosant, plus personne n'obéissant du jour au lendemain à Bruxelles.

Jean-Baptiste Giraud

Source : Economir Matin

Pays-Bas : le député Geert Wilders veut un référendum sur un "Nexit"

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Le député d'extrême-droite a réclamé vendredi matin un référendum pour que le Pays-Bas ait sa "propre monnaie" et sa "propre politique d'immigration".

Le député d'extrême droite néerlandais Geert Wilders a réclamé vendredi matin un référendum sur l'UE, après que des résultats provisoires sur le référendum au Royaume-Uni aient donné la victoire au Brexit.

"Notre propre pays". "Les Néerlandais ont le droit à un référendum aussi. Le Parti pour la liberté (PVV, nldr) demande ainsi un référendum sur un Nexit, une sortie néerlandaise de l'UE", a-t-il déclaré dans un communiqué. "Nous voulons être en charge de notre propre pays, notre propre monnaie, nos propres frontières, et avec notre propre politique d'immigration", a souligné Geert Wilders. "Si je deviens Premier ministre, il y aura un référendum aux Pays-Bas". Le PVV évoque également un récent sondage réalisé par la télévision publique néerlandaise, selon lequel une majorité de Néerlandais souhaitent un référendum et "davantage de Néerlandais sont favorables à sortir de l'UE qu'à y rester".

Rejet d'un accord avec l'Ukraine.Les Pays-Bas, actuellement à la présidence tournante de l'UE, ont tenu en avril un référendum sur l'accord entre l'UE et l'Ukraine. Malgré un faible taux de participation à cette consultation populaire, à peine au-delà du seuil nécessaire à sa validation, plus de 60% des électeurs ont rejeté cet accord d'association qui vise à renforcer le dialogue politique ainsi que les échanges politiques et commerciaux entre l'UE et Kiev. Les eurosceptiques avaient alors salué une "motion de défiance" envers Bruxelles.

Des sondages plutôt favorables au PVV. Les élections aux Pays-Bas sont attendues l'année prochaine, mais depuis l'année dernière, les sondages ont invariablement montré le soutien au PVV dont la popularité croît face à la crise des réfugiés. Bien qu'il ait reculé ces derniers mois, les derniers sondages de mai montrent que le parti de Geert Wilders gagnerait le plus grand nombre de voix, obtenant 31 sièges sur 150, soit plus du double de ses 15 sièges actuels.

Source : Europe 1

La Cour suprême inflige un revers à Barack Obama sur sa réforme de l’immigration

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Dans la dernière ligne droite de son second mandat, le président américain, Barack Obama, a essuyé, jeudi 23 juin, un sérieux revers dans son programme de réformes. La Cour suprême des Etats-Unis a en effet bloqué son projet sur l’immigration, qui visait à régulariser plus de cinq millions de personnes en situation irrégulière.

Le vote des juges s’est soldé par une stricte égalité (quatre voix pour, quatre contre) qui revient à confirmer deux décisions, l’une du tribunal fédéral de Brownsville (Texas) en 2015, en première instance, et l’autre, en appel, par la cour fédérale de La Nouvelle-Orléans (Louisiane).

La Cour suprême n’a en effet pas pu trancher dans la mesure où son neuvième siège n’a toujours pas été pourvu depuis le décès, en février, du juge conservateur Antonin Scalia, qui aurait, de toute façon, très certainement voté dans le sens d’un blocage.

« Décision frustrante »

Face à l’opposition systématique des républicains au Congrès visant à faire évoluer la législation sur l’immigration, M. Obama avait décidé, en novembre 2014, d’user de ses pouvoirs exécutifs pour faire passer une réforme visant à sortir de l’illégalité des millions de clandestins.

Les immigrants illégaux, présents depuis plus de cinq ans sur le sol américain, sans passé judiciaire et dont les enfants possèdent des documents officiels auraient pu ainsi éviter d’être expulsés et obtenir un permis de travail. Mais pas moins de 26 Etats, le Texas en tête, avaient accusé le président d’abuser de son pouvoir, estimant que seul le Congrès pouvait prendre ce type d’initiative.

Ken Paxton, le procureur général du Texas, s’est félicité jeudi de la décision de la Cour suprême, estimant qu’il s’agit « d’une victoire pour ceux qui croient en la séparation des pouvoirs et en la primauté du droit ».

Le président de la Chambre des représentants, le républicain Paul Ryan, constate avec satisfaction que le passage en force du président est « nul et non avenu », rappelant que « la Constitution est claire : le président n’est pas autorisé à écrire les lois, seul le Congrès le peut ».

De son côté, M. Obama a fait une courte allocution pour exprimer sa déception. « La décision d’aujourd’hui est frustrante pour ceux qui cherchent à faire croître notre économie et à apporter de la rationalité à notre système d’immigration », ajoutant que c’était « navrant pour les millions d’immigrants qui ont fait leur vie ici ».
 
Cette décision risque d’avoir un impact majeur sur la campagne électorale dans laquelle la question de l’immigration joue un rôle central. L’Amérique semble plus que jamais divisée sur le sujet. Le républicain Donald Trump appelle à la construction d’un mur à la frontière mexicaine et à l’expulsion des 11,5 millions d’immigrés clandestins, tandis que la démocrate Hillary Clinton se situe dans la droite ligne de l’actuel président.

Cette dernière a d’ailleurs qualifié la décision de la Cour suprême d’« inacceptable », estimant que les familles avaient besoin « d’un répit face au spectre de l’expulsion ». Mme Clinton a promis que, dans les cent premiers jours de son mandat, si elle était élue, elle proposerait un plan d’immigration qui comprendrait un accès à la citoyenneté.

« Temps de protéger notre pays »

M. Trump, actuellement en voyage en Ecosse, a estimé que la décision de M. Obama était « l’une des plus inconstitutionnelles jamais prises par un président », ajoutant que « cette décision partagée [de la Cour suprême] rend clair ce qui est en jeu en novembre. L’élection et la nomination à venir à la Cour suprême vont décider si, oui ou non, nous avons des frontières et si, par conséquent, nous sommes un pays. Il est temps de protéger notre pays et de le rendre à nouveau sûr. »

De leur côté, les associations militant pour la régularisation affirment vouloir continuer le combat. Pour Rocio Saenz, l’une des dirigeants du syndicat Service Employees International Union, la décision de la Cour suprême ne va qu’inciter les électeurs hispaniques à se mobiliser. « Nous allons aller voter, nous allons manifester et demander des comptes à ceux qui, avec leurs rhétoriques et leurs politiques anti-immigrés, empêchent les familles de se réunir. »

. Obama a fait une courte allocution pour exprimer sa déception. « La décision d’aujourd’hui est frustrante pour ceux qui cherchent à faire croître notre économie et à apporter de la rationalité à notre système d’immigration », ajoutant que c’était « navrant pour les millions d’immigrants qui ont fait leur vie ici ».

Prendre date pour l’avenir

Le président a reconnu que la question serait désormais gelée jusqu’à l’élection de son successeur, le 8 novembre, tout en voulant prendre date pour l’avenir. « Désormais, nous avons le choix sur là où nous allons en tant que pays et sur ce que nous voulons apprendre à nos enfants. »

Stéphane Lauer

Source : Le Monde

Fête de la Musique contre État islamique ?

Manuel Valls est décidément un garçon épatant. Le poil lustré, l’œil vif et la truffe fraîche ; mâchoires serrées sur un menton qu’on pourrait qualifier de presque mussolinien, il ne dédaigne pas non plus jouer aux oracles, que ce soit en matière de philosophie ou de politologie. D’où cette déclaration à l’AFP, à la fois digne du Banquet de Platon et du Manuel des Castors juniors : « La meilleure réponse, “LA” réponse au terrorisme, à la menace en matière de sécurité, c’est la vie. […] C’est la culture, la fête de la Musique, c’est l’Euro avec des stades de football qui sont remplis. »

Dans la dernière édition de Bistrot Libertés dont l’invitée n’était autre que notre camarade Gabrielle Cluzel, Charlotte d’Ornellas, elle aussi collaboratrice de Boulevard Voltaire, assurait, non sans quelque audace, que « la menace de l’État islamique nous renvoyait aussi à notre propre insignifiance ».

Il est un fait que, dans nos sociétés occidentales, on a souvent peur de devenir pauvres ou de mourir ; alors qu’en face, la seule peur qui vaille est celle consistant à voir son âme descendre en enfer. Devant cette transcendance, fût-elle dévoyée, notre « insignifiance » ne pèse guère plus qu’un pot de terre contre un pot de terre. Les idéaux chrétiens ne sont plus, tandis que même la vulgate républicaine donne de sérieux signes d’essoufflement. Le « Je » a depuis longtemps supplanté le « Nous ». Nous ne pensons plus qu’à court terme, dans une immédiateté hédoniste, consumériste, matérialiste. Tout, tout de suite. Parce que « Je » le veux, parce que « Je » le vaux bien, pour paraphraser un fameux slogan de réclame.

Cet univers ne peut générer que frustrations à tous les étages. C’est celui de la femme qu’on ne pourra jamais conquérir, de la voiture qu’on ne pourra jamais s’offrir, du sportif qu’il est impossible d’égaler, d’une vie rêvée qui, immanquablement, se heurte au mur de la réalité. D’un côté, des Français de vieille souche se lamentent sur un pays qu’ils voient partir en quenouille ; de l’autre, ceux de jeunes branches se demandent pourquoi ils n’ont pas accès à cet eldorado tant fantasmé.

Entre les deux, et pour tenter vaille que vaille de maintenir un semblant de cohérence à tout ça, le « Système » offre pain et jeux, fait croire qu’on peut devenir quelqu’un en faisant profession de footballeur, de mannequin ou de vedette de télé-réalité. Il faut être « festif ». Boire des coups en terrasse. Écouter du David Guetta. Ce que rappelle, par ailleurs, Audrey Azoulay, ministre de la Culture : « La musique réussit ce miracle permanent de résonner de façon personnelle tout en nous reliant aux autres. Au Pulse à Orlando, comme au Bataclan l’an passé, la culture, un mode de vie, une passion pour la musique, la liberté, celle de s’aimer autrement. »

Ce « Système », à l’évidence, nous trompe. Mais peut également berner d’autres zozos, ces fameux « terroristes islamistes », tel que tendrait à le laisser penser l’entretien accordé par un ex-amant de Omar Mateen à la chaîne télévisée Univision. Le tueur en masse d’Orlando y est ainsi décrit comme « un homosexuel perturbé, qui buvait beaucoup et qui avait un sentiment de rancune envers la communauté hispanique rencontrée au Pulse ». Et, cerise sur le tarbouche, cette confession : « Omar Mateen était en colère et énervé après qu’un homme avec qui il avait eu des rapports sexuels lui avait annoncé qu’il était infecté par le virus du SIDA. »

Alors oui, notre société est, elle aussi, malade, tout comme certaines autres sociétés musulmanes ; chacune à sa façon. Il est pourtant à craindre, au risque de contredire ce grand penseur qu’est Manuel Valls, que la célébration convulsive de la teuf, de la zicmu et d’un football devenu patriotisme de substitution ne soit pas forcément le remède le plus approprié.

Il aurait été des plus intéressants de savoir ce qu’un Philippe Murray en aurait pensé.

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Nicolas Gauthier

Source : Boulevard Voltaire