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dimanche, 22 janvier 2017

«Les Indivisibles» et «Les Indigènes de la République» «complices idéologiques» des terroristes

 

Unknown-30Pascal Bruckner (photo) comparaissait mercredi devant la 17e chambre pour des propos visant deux associations, selon lui, «complices idéologiques» des terroristes: «Les Indivisibles» de la militante antiraciste Rokhaya Diallo (qui n'en est plus membre) et «Les Indigènes de la République» d'Houria Bouteldja. Le philosophe avait déclaré sur le plateau de «28 Minutes», une émission d'Arte, qu'il fallait «faire le dossier des collabos, des assassins de Charlie» et accusé ces associations de «justifier idéologiquement la mort des journalistes de Charlie Hebdo». Ces associations ont été déboutées. Laurent Bouvet analyse pour le Figarovox :
"Cette décision est importante. D'abord, en effet, parce qu'elle est une victoire de la liberté d'expression. Une liberté d'expression de tous ceux qui refusent de se laisser intimider par les entrepreneurs identitaires, comme les Indivisibles ou le PIR, qui utilisent tous les moyens possibles (des réseaux sociaux à la justice) pour faire progresser leur vision communautariste et séparatiste sur une base ethno-raciale dans la société française.

C'est aussi une décision importante parce qu'elle met en évidence un phénomène souligné notamment par Pascal Bruckner dans son propos incriminé: la continuité idéologique entre les formes les plus violentes, terroristes et djihadistes, et les formes les plus anodines de la dérive islamiste ou de l'islam politique. Il s'agit en effet d'une différence de degré mais pas de nature entre les unes et les autres. On peut rappeler ici les propos tenus par certains des entrepreneurs identitaires en novembre 2011, après la première attaque contre les locaux de Charlie Hebdo au cocktail molotov:

«Il n'y a pas lieu de s'apitoyer sur les journalistes de Charlie Hebdo, que les dégâts matériels seront pris en charge par leur assurance, que le buzz médiatique et l'islamophobie ambiante assureront certainement à l'hebdomadaire, au moins ponctuellement, des ventes décuplées, comme cela s'était produit à l'occasion de la première «affaire des caricatures» -bref: que ce fameux cocktail molotov risque plutôt de relancer pour un tour un hebdomadaire qui, ces derniers mois, s'enlisait en silence dans la mévente et les difficultés financières».
[...] Tout débat de ce genre est salutaire. Il permet d'éclairer, publiquement, les positions des uns et des autres, de mettre à jour les stratégies de ces entrepreneurs identitaires comme les islamistes. [...]

Le processus est simple: toute critique de l'islamisme, de l'islam politique, des délires «décoloniaux»… est une critique «islamophobe» ou raciste. Il s'agit d'une pensée par amalgame: toute critique de l'islamisme est une critique de l'islam, donc des musulmans ; toute critique du séparatisme racialiste «décolonial» est une critique de la lutte contre le racisme, une pratique de «blanc» héritier du colonialisme et de l'esclavage, donc nécessairement favorable à ceux-ci. Fausse transitivité et syllogismes permanents sont à la base de ces procès permanents intentés à quiconque se risque à la critique - une belle démonstration au passage que l'idée même de critique serait réservée à certains chercheurs et interdite à d'autres en fonction de l'orientation politique de ce qu'ils disent! [...]

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Pape et Migrants : Malaise chez les catholiques ? (LCI, 17/01/17, 21h05)

 

 
 

Sur BFM TV, Evelyne Joslain estime qu’Obama « était plus musulman dans son cœur que chrétien », la chaîne précise qu’elle ne la réinvitera plus

 

 
Et la liberté d’expression ? Invitée de l’édition spéciale de BFM TV consacrée à l’investiture de Donald Trump, Evelyne Joslain, spécialiste des Etats-Unis, et particulièrement du mouvement conservateur, a déclaré en direct que « Barack Obama était plus musulman dans son coeur que chrétien ». Des propos qui ont choqué les personnes présentes en plateau (entre autres Ruth El Krief) qui ont immédiatement réagi mais également plusieurs personnes sur les réseaux sociaux. La rédaction indique avoir demandé à la chercheuse de quitter immédiatement le studio. Hervé Béroud, le directeur général de la chaîne, s’est exprimé sur le site Buzzfeed : « Ce sont des propos scandaleux. On lui a demandé immédiatement de quitter le plateau. Elle nous a été recommandée par les ‘Républicains Overseas’ puisqu’on cherchait à avoir une sensibilité pro-Trump sur le plateau. C’était une erreur. Pour nous, ce sont des propos inacceptables sur notre antenne. On les condamne fermement ». AU micro de Télérama, il dénonce « un dérapage » et ajoute : « Nous lui avons demandé de quitter le plateau. Elle a franchi une ligne jaune que nous condamnons. Nous ne la réinviterons bien évidemment plus. ». L’hebdomadaire conclut qu' »un petit examen plus approfondi (du CV d’Evelyne Joslain, ndlr) n’aurait pas été de trop. »

Eric Martin 

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Angers. Trois militants d’ultra-droite jugés en mars

Membres du groupuscule Génération Identitaire, ils avaient été interpellés fin octobre 2016 après un déferlement de violence, dans le centre-ville d'Angers.
 
Ils devront répondre de violences en réunion, outrages, violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique et même incitation à la haine raciale pour l’un d’eux. Deux hommes, âgés de 19 et 39 ans, et un adolescent de 17 ans, ont reçu, ces derniers jours, des convocations en justice, confirme le parquet d’Angers.

Des chants nazis entonnés

 

Tous membres de groupuscule d’extrême droite Génération Identitaire, ils ont été interpellés après un déferlement de haine et violence, dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 octobre 2016. Juste après les faits, nous relations des chants nazis entonnés en plein centre-ville d’Angers. Des insultes racistes proférées en direction des personnes typées maghrébines ou noires. Et une pluie de coups. De la rue Bressigny à la place du Ralliement. Jusqu’au commissariat.

Comparutions le 8 mars

 

Convoqués par la police, les deux adultes comparaîtront le 8 mars devant le tribunal correctionnel d’Angers. Ils encourent une peine maximale de cinq ans de prison.

L’adolescent sera, quant à lui, jugé par le tribunal pour enfants.

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samedi, 21 janvier 2017

Sartrouville (78) : il tente d’étrangler la proviseure-adjointe, elle avait confisqué sa chicha

 

 
chicha-celeste-junior-sword-La proviseure adjointe du lycée Jules-Verne de Sartrouville a été victime d’une agression, mardi. Vers 9 h 30, un élève de l’établissement, âgé de 16 ans, était dans le bureau de la conseillère d’éducation avec la ferme intention de récupérer une chicha qui lui avait été confisquée. « Il a fait de l’esclandre, raconte le maire (LR) de Sartrouville, Pierre Fond. Et la proviseure adjointe a tenté de calmer la situation ». En vain puisque l’adolescent l’a saisie au cou, la serrant très fort au niveau de la gorge.

Alertés, les policiers ont interpellé le lycéen, originaire de Chanteloup-les-Vignes, dans l’enceinte de l’établissement


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Lille (59) : une étudiante musulmane relaxée après une prière dans les toilettes de l’université

Le 29 janvier 2013, le conseil disciplinaire de l’université de Lille I inflige un avertissement à une étudiante. Motif : une apparitrice a surpris la jeune musulmane en train de faire sa prière dans les toilettes de la faculté.

Pour les autorités de la faculté, la jeune femme n’est pas une inconnue. Elle avait déjà, au moment des inscriptions, refusé de retirer son foulard pour la photographie d’identité de sa carte d’étudiant.


Hebergeur d'image

La pratiquante s’était ensuite ravisée et avait accepté de poser tête nue. Cette fois, elle est punie pour « manifestation ostentatoire d’une pratique religieuse dans l’enceinte de l’établissement ». (…)
Tombée le 18 octobre, la décision vient d’être rendue publique. Âgée aujourd’hui de 25 ans, la jeune musulmane, de nationalité française, a fini ses études. Elle vit désormais au Royaume-Uni.

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Intégration & Oumma. Mensonges et fumisterie !

« Ne tuez point, sauf pour une cause juste »

Coran, sourate 17, verset 35 

La campagne des présidentielles n’est officiellement pas encore commencée, d’autant moins que les candidatures ne sont pas closes et que l’on en est même à la désignation douloureuse et contradictoire des candidats dans certains bords. Mais déjà fleurissent bobards, promesses et mensonges grotesques.
Divers comiques troupiers de la collaboration à la nouvelle invasion y vont de leurs arguments propres à faire pleurer la Margotton : on ne doit pas assimiler islam et terrorisme ; le Djihâd n’est pas obligatoirement la guerre ; discriminer les « Français musulmans » des Français de souche européenne rappelle l’imposition de « l’étoile jaune » à une autre population… en une époque légèrement différente de la nôtre. 

Commençons donc la lutte contre la désinformation par cette fameuse étoile. Elle n’a été rendue obligatoire en France que par l’Occupant allemand, à compter du 29 mai 1942, dans la portion (croissante à partir du 11 novembre 1942 puis en juillet 1943) du territoire qu’il s’était adjugée. Cet insigne n’a jamais été imposé par le régime de l’État français, sis à Vichy. Il est aisé de s’informer.
On nous ressasse l’argument fantaisiste selon lequel le Djihâd serait une épreuve de perfectionnement intime du muslim (fidèle) pour vaincre ses mauvais penchants. Certes, c’est la pure doctrine soufie, qui en tout pays du Dâr al-Islam fut toujours minoritaire et souvent persécutée. 

N’importe qui peut se reporter au texte coranique, dépourvu d’ambiguïté (sourates 2, 4, 8, 9, 22, 47, 48, 58, 59, 60, 61) : le Djihâd est un combat guerrier, engageant tout muslim ni faible ni malade (le verset 17 de la sourate 48 n’exempte que l’aveugle, le boiteux et l’infirme), qui doit se terminer par la destruction physique des infidèles ou « idolâtres » (comparés à « des animaux vils », sourate 8, verset 57) qui combattent la propagation de l’islam, avec confiscation des biens et réduction en esclavage des familles des ennemis de l’islam. 

« Quand vous rencontrerez les infidèles, tuez-les, jusqu’à en faire un grand carnage » (sourate 47, verset 4). L’ennui est que tout ce qui n’est pas soumis à la Charî’a (la loi coranique) est, par définition, le Dâr al-Harb (le domaine de la guerre). Et le délicieux Muhammad en a ainsi décidé : « Allah rendra nulles les œuvres de ceux qui ne croient pas » (sourate 47, versets 1, 9, 10, 30, 34). Autrement dit : il n’est pas de bon infidèle. Qui ne croit pas au dénommé Allah ne peut être que « méchant » (Coran, passim).
L’ennui (bis) est que depuis les prêches du calife Abou Bakr II de Mossoul, qui ont débuté en 2014 avant même son intronisation, l’ensemble de la planète est devenue site de Djihâd, qu’il y ait ou non victimes collatérales musulmanes : « Aucun malheur n’atteint l’être humain sans la permission d’Allah » (sourate 64, verset 11). « Dieu reconnaîtra les siens » : on avait déjà entendu cette stupidité en Occident, mais on croyait révolue ce genre de période obscurantiste. Fatale erreur ! 

Il ne faut jamais oublier, comme le font nos irresponsables élus (et un très curieux pape jésuite), que le Coran considère comme étant le meilleur muslim celui qui meurt au combat pour propager l’islam (sourates 2, 47, 61), bien plus que le bon père de famille ou la mère exemplaire qui travaillent pour nourrir, élever leur progéniture. « Donne-nous la victoire sur les infidèles », ainsi se termine la sourate 2, tandis que la sourate 9 n’offre qu’une alternative au djihadiste : « la victoire ou le martyre » (verset 52).

Et l’on continue à introduire à dose massive en Occident du jeune musulman célibataire, soit le terreau privilégié du djihadisme. Au moindre mot d’ordre des fous furieux d’Allah, les 1500 ou 2000 cités de non-droit de France redeviendront des sites de guérilla urbaine. Il est évident qu’un Français des coins les plus reculés de Lozère, du Gers ou d’Ardèche n’a guère de raison statistiquement significative de redouter un attentat, mais qu’en est-il des malheureux Français de souche européenne des zones est ou nord de Paris, de Roubaix, Lille ou Douai, de Rouen et environs, de Lyon, Villeurbanne et Saint-Étienne, de Marseille et de Bordeaux, de Nantes et de Rennes, etc ? 

La lecture du Coran est édifiante sur les conditions d’ « assimilation ». Lorsque, par la guerre civile ou par la loi du nombre, les mahométans auront triomphé dans un pays, le choix sera simple pour les « infidèles » : la conversion, l’extermination ou l’esclavage.

Reste à évoquer la chaleureuse Oumma, soit la communauté fraternelle des fidèles, où tout n’est que joie, bonheur et paix… à en croire mollahs, ulémas, imams. Bien sûr, en cas de grave accident au sein de la communauté musulmane, les mêmes prédicateurs en accusent une contamination par l’Occident maudit, composé de pervers et de débauchés, de voleurs et d’assassins, d’usuriers et de « méchants » etc. 

Tous les historiens des religions sont unanimes à présenter les années de fondation d’un culte comme représentant « la pureté originelle » de cette foi. Las, les doctes universitaires et les clercs prêchant pour leur paroisse sont ou des menteurs, ou des aveugles volontaires ou encore des ignares… exactement comme le sont nos politiciens immigrationnistes. 

Analysons ce que fut cette Oumma du vivant de l’illettré & halluciné Muhammad (ou Mahomet), qui reçut sa dictée (le Coran) de l’ange Gabriel (archange chez juifs et chrétiens), puis celle du premier siècle, Âge d’Or de l’islam, selon les merveilleux commentateurs. 

Ce bon Mahomet meurt en 632, après une vie assez dissolue (au moins 4 divorces sur sa dizaine d’épouses, non comptabilisées ses esclaves) où ne manquent ni la commandite d’assassinats d’adversaires, ni le pillage de caravanes, ni les guerres intertribales ou entre les habitants des villes rivales de Yathrib (plus tard : Médine) et La Mecque. 

À sa mort, semble-t-il naturelle, se disputent méchamment les bandes rivales de son oncle et beau-père Abou Bakr et de son cousin et beau-fils Ali. Le premier, père d’Aïcha épousée (et
« possédée » à l’âge de 9 ans), l’emporte, devenant le premier calife, mais il disparaît en 634, lui aussi de mort apparemment naturelle. Lui succède Omar, le conquérant sanguinaire, ultime destructeur de la bibliothèque d’Alexandrie, expédié au paradis d’Allah en 644 par un esclave perse qu’il avait trop maltraité. Arrive le tour d’Othmar que la tendre Aïcha expédie en un monde réputé meilleur avec l’aide d’Ali et de ses sbires.

Ce délicieux Ali, 4e calife, guerroie une quinzaine d’années contre… des musulmans, au point que se constitue la secte schismatique des Kharadjites qui se proclament seuls bons mahométans. En 661, Ali est assassiné à son tour et ses partisans, dépossédés du califat, fondent la secte des Chiites. Le gros des brebis de Mahomet reste fidèle à la tradition (ce sont les Sunnites), fondée sur le Coran, la Sîra (la biographie officielle du fondateur) et les centaines de volumes de Hadîths qui permettent à leurs savants exégètes de dire à peu près tout et son contraire… où serait le plaisir des théologiens s’ils ne pouvaient ajouter leur grain de sel à la soupe populaire ? 

Du milieu du VIIe siècle au milieu du suivant, ce ne furent qu’extermination ou conversion par la force des zoroastriens et chrétiens de Mésopotamie, Perse, Syrie, Palestine, Égypte et, de là, l’ensemble du Maghreb, puis l’Ibérie et l’Aquitaine. Les Juifs, assez souples, furent souvent assez bien traités, mais pressurés d’impôts. Quant aux soldats byzantins, ils étaient exterminés, souvent après tortures immondes. Chaque conquête pour la plus grande gloire d’Allah le Tout-Puissant (mais qui n’était clément et miséricordieux qu’à ses seules ouailles) fut l’occasion d’une orgie de destruction de papyrus et de parchemins, de peintures et de sculptures, de pillages et de viols. Tout cela, parfaitement exact, est bien connu.
Ce qui l’est moins, c’est que ce premier siècle de la nouvelle foi en un énième dieu unique et véritable fut aussi une période de guerres intestines chez les mahométans. Alors, la notion de fraternité entre mahométans peut raisonnablement faire sourire l’athée et l’agnostique, qui en a assez de ces guerres de religions, de ces croisades menées au nom du « seul vrai dieu ».

En Europe débarrassée du fanatisme chrétien depuis un peu plus d’un siècle, il peut paraître grotesque de remettre ça, avec une religion obscurantiste dans ses dogmes, barbare dans ses usages. La lecture du Coran devrait être obligatoire pour tout citoyen de souche européenne : il est nécessaire de bien connaître son ennemi pour mieux le combattre. 

En Europe, meurtrie par un chômage autochtone de masse et par les délocalisations d’entreprises, en ce continent dont la prospérité est affaiblie, l’immigration de consommateurs non-producteurs est une aberration, sauf pour les patrons de la grande distribution qui peuvent compter sur la complicité d’élus – dont chacun connaît le dévouement & la parfaite intégrité – pour injecter une partie des impôts dans une multitude d’allocations destinée à la consommation d’envahisseurs peu ou non qualifiés, guère ou non productifs… et dont certains sont des vandales, des violeurs, des voleurs & des racketteurs, voire d’honorables trafiquants et maquereaux.

C’est ce qui s’appelle : fournir un avenir de rêve aux enfants de souche européenne. Car si l’on y réfléchit bien, en Europe qui reste majoritairement étrangère à l’islam, la fameuse Oumma signifie beaucoup moins, pour les mahométans, être unis entre eux qu’être unis contre les Européens de souche.

Bernard Plouvier

Paris : un Congolais arrêté avec 800 grammes de diamants bruts dans le caleçon

Des sous-vêtements parmi les plus chers de l’histoire. Un homme qui s’apprêtait à embarquer dans un train pour Bruxelles à la gare du Nord à Paris a été arrêté par les douaniers avec 800 grammes de diamants bruts dans le caleçon, a-t-on appris mercredi.


Selon la douane, « le voyageur transportait des centaines de diamants bruts de diverses tailles, dans des paquets dissimulés dans ses sous-vêtements », fin décembre.

L’homme, qui a expliqué venir de République démocratique du Congo, n’a pu présenter de document justifiant la légalité et la provenance des pierres, qui ont donc été saisies, une prise « exceptionnelle », pour la douane. Il y en avait pour près de 300.000 euros…

Source 

La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés

 

L’AfD réunit l’extrême droite européenne

Allemagne: Sacré coup de pub du parti «Alternative pour l’Allemagne» en pleine année électorale.

La stratégie de l’extrême droite allemande a parfaitement fonctionné: provoquer pour attirer l’attention des médias. Frauke Petry, la présidente de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), a réussi à transformer le congrès de l’extrême droite européenne, qui se tient ce samedi à Coblence, en véritable show médiatique. Pour cela, l’AfD a d’abord refusé d’accréditer plusieurs médias de référence, dont le magazine Der Spiegel, le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) ou encore les chaînes publiques, dénigrés par l’AfD en tant que «médias de la redevance».

«Cela s’intègre parfaitement dans la stratégie de communication de l’AfD. Le parti de Frauke Petry savait qu’elle attirerait l’attention», assure Timo Lochocki, politologue à la fondation German Marshall Fund. La décision a déclenché, en effet, une levée de boucliers. La première chaîne de télévision publique (ARD) a dénoncé une «restriction arbitraire du droit à l’information». «C’est une atteinte à la liberté de la presse», a ajouté la Fédération des journalistes allemands (DJV). «L’objectif était de satisfaire également ses électeurs qui se sentent floués par ces médias. C’est clairement une provocation», ajoute Marcus Maurer, professeur en communication à l’Université de Mayenne.


Une ambivalence très étudiée


En attaquant le mémorial de Berlin dédié aux Juifs assassinés d’Europe, Björn Höcke, le leader de l’AfD en Thuringe, a déclenché la même mécanique. Au lendemain d’un discours très ambivalent sur ce «monument de la honte» (la honte de qui?), il a réussi à se présenter comme une victime des médias, accusés de l’avoir mal interprété. «Je ne doute pas un instant que les termes de son discours ont été choisis soigneusement par son conseiller, Günther Lachmann, un stratège en communication, pour jeter le trouble sur le sens du mot «honte», assure le politologue Timo Lochocki.

Frauke Petry veut faire de ce congrès, organisé officiellement par le groupe ENL (Europe des nations et des libertés) du Parlement de l’UE, le lancement de la campagne électorale 2017 pour les formations d’extrême droite en Europe. Elle a invité la Française Marine Le Pen du Front national et le Néerlandais Geert Wilders du PVV (Parti pour la liberté), qui sont déterminés à prendre le pouvoir cette année dans leur pays.


Une première pour Marin Le Pen


Geert Wilders a déjà tenu plusieurs discours en Allemagne, notamment en 2015 lors d’une manifestation des Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident (Pegida). Pour Marine le Pen, c’est une première. Elle n’a jamais mis le pied en Allemagne en tant que présidente du FN. Le député européen italien Matteo Salvini de la Lega Nord sera aussi à la tribune pour prononcer un discours.

Plus de 150 organisations, syndicats et partis politiques ont appelé à protester. «Les populistes ne sont pas les bienvenus», a lâché hier le maire social-démocrate (SPD) de Coblence, Joachim Hofmann-Göttig. On attend plus de 1000 manifestants et 1000 policiers pour le maintien de l’ordre.

Christophe Bourdoiseau 

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Dans le nouveau centre pour envahisseurs d’Ivry-sur-Seine


*****
C’est le contribuable français qui régale !

 Vous noterez que de nombreux Parisiens, étudiants ou âgés, sont forcés de (sur)vivre dans moins confortable que ces logements neufs. Comment y voir autre chose que de la préférence étrangère ?

Eric Martin 

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Guy Bedos s’interroge sur la façon dont ses « amis musulmans » traitent les femmes

 
L’humoriste âgé de 82 ans a tenu des propos politiquement incorrects à l’égard des immigrés musulmans lors d’un meeting d’Arnaud Montebourg, qu’il soutient. « Je suis contre tous les racismes », a-t-il déclaré mercredi 18 janvier, avant d’ajouter : « Aussi antiraciste que je sois, je ne suis pas toujours d’accord avec mes amis musulmans, et la façon dont ils traitent les femmes. » « Je m’en fous de déplaire à certains, je le pense », a-t-il enfin continué :

Eric Martin

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Inde : au moins 361 attaques contre des chrétiens en 2016

 

 
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International Christian Concern (ICC), ONG de défense des droits des chrétiens et des minorités dans le monde (Washington D.C. États-Unis), signale dans un communiqué du 19 janvier qu’elle a établi et documenté 361 attaques contre les chrétiens en Inde au cours de l’année 2016, donc près d’une par jour… Autrement dit, le nombre d’actes antichrétiens a plus que doublé par rapport à 2015 puisque l’Evangelical Fellowhip (Inde) n’en avait recensé que 177 cette année-là…
 

300M€ pour les demandeurs d'asile en 2016

 

Unknown-274 774 migrants ont bénéficié du dispositif d'"aide au retour" en 2016, soit 2500€ :
  • 529 Afghans
  • 401 Chinois
  • 362 Albanais
  • 243 Kosovars. 
Par ailleurs, 105 000 personnes ont reçu l'allocation pour demandeurs d'asile (ADA) en décembre. Elle est versée à un migrant pendant l'instruction de la demande d'asile et est fixée à 6,80 euros par jour (en moyenne 204 euros par mois), modulable selon la composition familiale.

Les demandeurs qui ne sont pas hébergés perçoivent 11 euros par jour (en moyenne 330 euros).

Le budget de l'ADA a atteint 300 millions d'euros l'année dernière.
C'est gratuit c'est l'Etat qui paie...

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2700 femmes Yazidis esclaves de l'Etat islamique

 

Irak3Extrait du témoignage d’un médecin, actuellement séminariste, ayant effectué un séjour au Kurdistan Irakien, dans la province de Dohuk, dans un camp de réfugiés Yazidis :
"Le camp accueille plus de 1.000 familles, qui sont assez nombreuses, en moyenne dix personnes. Ces familles partagent le sort tragique de leurs coreligionnaires qui ont fuit l’arrivée de Daesh en août 2014. Ils se retrouvèrent prisonniers des montagnes de Sinjar, sans eau ni nourriture. Les récits sont terribles ! Plusieurs ont été témoins du massacre des leurs, et du kidnapping des femmes de tous âges, réduites à l’état d’esclave sexuelle. Ainsi, mon interprète Yazidi, Raad, me confiait que trois de ses sœurs sont toujours entre les mains de Daesh. 2700 femmes Yazidis sont dans la même situation ! Quel sera leur avenir si un jour elles sont libérées ?  Une femme qui a perdu sa virginité dans les sociétés Moyen- Orientales est souvent rejetée  voir tuée, l’honneur de la famille, de la tribu repose sur cela. La haute autorité religieuse Yazidi a émis  un décret afin que ces femmes soient accueillies  par leurs familles, et qu’elles ne soient pas rejetées. Cela semble fonctionner, mais…."
Source 

Jack Lang remercie l'Arabie Saoudite

 

 

 

Unknown-28Lundi 16 janvier, Jack Lang, directeur de l’Institut du Monde Arabe, a dévoilé une plaque de remerciement à destination de l’Arabie Saoudite pour le don de 5 millions d’euros que le royaume a fait pour l’Institut.
L'Institut du Monde Arabe en sera-t-il plus honnête sur le wahhabisme ?

Source 

Immigration : ce sont les chiffres qui en parlent le mieux

Nicolas Dupont-Aignan l'a compris : dans sa tribune publiée par Valeurs Actuelles, il n'aborde par l'immigration sous l'angle moraliste, philosophique (voire théologique !), mais sur les faits :


VALEURS4182_001"[...] En 2016 nous dit le ministère de l'Intérieur, l'immigration légale se traduit par l'entrée de 227 550 personnes sur notre sol, une hausse de 4,6% par rapport à l'année précédente. C'est presque autant que la population de Bordeaux en une seule année ! On apprend aussi que l'immigration déclarée au titre du travail représente 10% de l'effectif, environ 38% étant dus à l'immigration familiale (regroupement familial et mariage avec un conjoint étranger) soit plus de 88 000 personnes, tandis que les étudiants (dont une minorité quitte le pays à la fin de leurs études) pèsent 77 000 entrées. Enfin, les entrées pour motif humanitaire (qui se concrétisent par l'octroi du droit d'asile dans peu de cas) s'élèvent à plus de 32 000, soit 15% du total.

Mais au-delà de ce constat, Il faut rappeler que les demandes d’asile sont en forte progression : 85 244 demandes, en hausse de 6,4 %. Or, ils ne sont que 26 351 à avoir obtenu le droit de séjourner en France (taux en hausse de 35 % !). Ce qui implique donc qu’environ 59 000 auraient dû être reconduits à la frontière. Mais seules un peu plus de 10 000 reconduites sont effectuées chaque année : ce sont donc probablement 47 000 personnes qui sont restées clandestinement sur le territoire.

A ces entrées légales s'ajoutent évidemment l'immigration illégale, impossible à quantifier par nature, ainsi que celles des ressortissants clandestins ou irréguliers de l'Union européenne, en provenance pour une large part de l'est du continent. Enfin, s'ajoute donc le solde de tous les ressortissants étrangers (déboutés du droit d'asile et autres), grossissant année après année, censés quitter le territoire national mais ne s'exécutant pas et n'ayant pas grand chose à craindre d'autorités publiques qui ne pratiquent, au plus, que quelques milliers de reconduites à la frontière par an (moins de 13 000 en 2016 !).

Or, rapportés à la démographie nationale, ces chiffres correspondent clairement à une dynamique de remplacement : pour mémoire, la plupart des entrants ont entre 20 et 30 ans, et si l’on comptabilise seulement les 227 550 entrées officielles et les 47 000 « réfugiés » restés clandestinement, on arrive à 274 550 personnes en 2016. A comparer aux 750 000 personnes par génération annuelle que nous avons sur les 20-30 ans ! Nos entrées annuelles légales et semi-clandestines représentent ainsi l’équivalent de 36 % d’une génération annuelle."
Ce qui permet à Nicolas Dupont-Aignan de valider l'idée (qui n'est plus une thèse) du grand remplacement.

Source 

Au pays de Jérôme Cahuzac, on détruit ou on vend les églises

Il s’appelle Devilliers. Mais les ressemblances s’arrêtent là. Il n’est pas un élu de Vendée et, visiblement, les cloches qui ne sonnent plus, ça ne l’empêche pas de dormir.

Maire d’un superbe village, Penne-d’Agenais (47), dont la basilique Notre-Dame de Peyragude, qui surplombe le Lot, attire les pèlerins, Arnaud Devilliers est d’abord un élu soucieux d’avoir une « une gestion dynamique du patrimoine communal ».

Donc, dans la liste des biens de la commune inutiles et onéreux, il y a l’église de Noaillac. Pas en bon état, c’est certain, la petite église du XVe siècle. 

Les images de Sud-Ouest ou de France 3 en témoignent. On comprend l’édile soucieux des deniers de sa commune :
 « Si l’objectif est de préserver le patrimoine, mieux vaut la céder à un privé qui entretiendrait l’édifice, en respectant un cahier des charges strict puisqu’il est inscrit aux Monuments historiques, plutôt que de le maintenir dans le domaine public et se retrouver avec un tas de pierres dans quelques années, car nous n’avons plus les moyens de le rénover. »

Argument imparable.

Et il faut espérer que cette petite église trouvera, non seulement un amoureux des vieilles pierres (ils sont, en général, nombreux dans le coin), mais, surtout – denrée plus rare -, des chrétiens de bonne volonté.

Mais ce reportage dans la presse locale suscite un certain malaise.
Ne parlons pas de la maladresse de ce maire qui, sur la photo de Sud-Ouest, tout sourire et fier de lui, vous tend les clés de cette pauvre église abandonnée…

Quel symbole… un élu français heureux de se débarrasser de ce fardeau : une église…

Mais on aurait aussi envie de demander à ces élus si soucieux de bonne gestion : qu’avez-vous fait avant, pour qu’on en soit arrivé là ? Vous et votre parti ? M. Devilliers se dit « électron libre ». Ce qui, ici, veut dire quelque chose comme centre droit.

Et quand on leur demandera d’ouvrir un centre culturel islamique ou une mosquée, nul doute que les collectivités sauront trouver les moyens pour satisfaire cette demande, malgré les contraintes qui, paraît-il, les obligent à vendre le patrimoine religieux chrétien.
La gestion, c’est une affaire de priorité, non ?
Naguère, Michel Sardou chantait : « Dans le Lot-et-Garonne, on bouffait du curé »

C’est toujours le cas, mais les curés se font rares. À tel point que l’évêque fait un appel massif à des prêtres africains car, après avoir regroupé les paroisses, il n’a pas de prêtre à y nommer : cinq grandes paroisses sur vingt-six sont sans prêtre. Et on le comprend, notre bon évêque, quand il nous dit lui aussi dans Sud-Ouest : « Je fais tout pour trouver des curés. »

Certes, cela se passe en Lot-et-Garonne, l’un des départements les plus déchristianisés de France, où les francs-maçons anticléricaux font, depuis un siècle, la pluie et le beau temps dans la vie politique locale.

Le dernier de ces illustres, député de cette circonscription où se trouve cette église de Noaillac, s’appelait Jérôme Cahuzac. En 2010, l’un de ses derniers actes de maire, avant sa chute, fut la destruction d’une chapelle de sa ville, jouxtant la mairie, pour faire un parking…

Les temps ont bien changé, même chez nos riches francs-maçons villeneuvois devenus ministres : si Georges Leygues avait financé, sur ses deniers, la construction de la grande église Sainte-Catherine de Villeneuve-sur-Lot, les priorités financières et patrimoniales de M. Cahuzac étaient visiblement différentes.

En 2017, en Lot-et-Garonne, on ne bouffe plus du curé, on se contente de vendre ou de détruire les églises abandonnées.

 Dominique Monthus

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Le CCIF appelle à la délation dans la police nationale


Marwan Muhammad, porte parole du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), a publié, le 13 janvier dernier sur sa page Facebook, un appel à destination des forces de l’ordre en vue de le renseigner sur des pratiques policières, manifestement en vue de lui permettre d’agir dans son activité de lobbyisme islamique.

La teneur du message est la suivante : « Un petit appel à bénévoles très spécifique : si vous êtes policier, gendarme ou que vous travaillez à la PAF [police de l’air et des frontières, NDLR] et que vous avez envie d’aider dans la lutte contre l’islamophobie, faites-nous signe en PM. On a besoin de vous pour des petites missions de prévention et pour mieux comprendre certaines pratiques policières, vues de l’intérieur.
Merci d’avance ! »
 
En dehors du fait que le CCIF (comme le CCIB en Belgique) est clairement, et à juste titre, décrié quant à ses accointances avec les Frères musulmans et les salafistes, ainsi que pour la propagande communautariste qu’il véhicule sur fond de victimisation, cet appel est pour le moins surprenant, quelques jours après une polémique au sujet de la révélation de cas de radicalisation religieuse au sein de la police dans l’agglomération parisienne.

Bien que la technique du « chantage à l’islamophobie » ait été dénoncée par plusieurs voix, dont celle du journaliste Mohamed Sifaoui, comme relevant d’une stratégie de conquête mûrement réfléchie et employée par les islamistes en Occident, force est de constater que cet appel au bénévolat va au-delà de la simple propagande : ne s’agit-il pas, en quelque sorte, d’un recrutement pur et simple au sein de la police nationale et de la gendarmerie ?
À l’heure où la problématique de l’islam ne cesse de se poser au sein de notre pays, où l’efficacité de nos services de renseignement est montrée du doigt par certains journalistes, où le terrorisme a fait de nombreuses victimes, y compris dans les rangs de la police nationale, un tel appel doit être d’abord et avant tout considéré pour ce qu’il est : une provocation inacceptable.

Au-delà de mon expérience personnelle, et de ses lourdes conséquences, j’ose espérer qu’il restera lettre morte. Mais j’ai conscience que ce n’est pas une chose acquise.

C’est pourquoi j’invite l’ensemble de ceux qui pourraient considérer le CCIF comme une association anodine, et – ce qui serait un comble – pourraient être tentés de répondre à son appel, à réfléchir… Il semble que l’activité et le financement de ladite structure puissent être qualifiés de « troubles » ou soient, tout du moins, à clarifier.

Contribuer à son fonctionnement, en répondant à un appel de son porte-parole Marwan Muhammad, revient à collaborer avec ceux qui œuvrent à la promotion d’un islam politique, contraire aux valeurs de la République dont les forces de l’ordre (gendarmerie et police nationale) sont les garants. Cette forme de délation, à laquelle appelle le porte-parole du CCIF, est évidemment contraire à la loyauté que l’on attend d’un gendarme et d’un policier.

Sébastien Jallamion

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Les immigrés créent de la croissance : quelle blague !

 
Le Monde, fidèle à son penchant migrantophile, est tout fier de nous annoncer qu’en Allemagne, l’arrivée de 1,1 million de réfugiés a boosté la croissance : 1,9 % au lieu de 1,4 %. Et de sous-entendre que nous devrions les imiter afin de bénéficier, nous aussi, de cette manne inattendue.

D’abord, les journalistes admettent que ce petit 0,5 % de croissance supplémentaire est dû aux 11 milliards déversés pour accueillir les nouveaux venus. C’est simplement de la relance keynésienne par la dépense. On aurait à peu près la même croissance en distribuant en moyenne 135 € par Allemand, ou plutôt en ordonnant de grands travaux afin de s’assurer que les sommes colossales distribuées relancent le moins possible les économies extérieures.

Ensuite, Le Monde avoue que seulement quelques dizaines de milliers de réfugiés ont trouvé du travail (42.000) sur 1,1 million, alors que l’économie germanique, contrairement à la nôtre, manque cruellement de bras. On croyait accueillir des médecins, des ingénieurs, des personnels qualifiés. On a surtout des non-diplômés qui ne connaissent ni l’allemand ni l’anglais et sont, pour l’instant, inemployables. Malheureusement, il y a de grandes chances pour qu’ils le restent toujours. Si on se fie aux statistiques antérieures, 50 % d’entre eux ne travailleront jamais ! On a donc introduit 500.000 personnes qui vivront de charité publique pendant toute leur vie. Une absolue folie économique ! Une catastrophe totale. Sur 50 ans, une dette de 300 milliards pour rien. Et encore, l’Allemagne a un surplus budgétaire à dépenser, contrairement à nous qui sommes en faillite.

Bien sûr, les ONG rétorquent qu’au moins, les migrants tirent bénéfice de ce tonneau des Danaïdes. 

Cette remarque est pleine de naïveté. D’abord, les conditions de vie des migrants sont précaires. De plus, le salaire d’un smicard sénégalais est de 300 € par an. Il en coûte 10.000 € s’il vient en Allemagne. S’il reste dans son pays et si on lui verse 1.000 € par an, il vivra bien mieux que s’il vient chez nous. Et comme les migrants, par solidarité, envoient une partie de leurs allocations à leur famille, « l’évaporation » des sommes consacrées aux migrants vers l’Afrique serait sans doute moindre si on les payait à rester chez eux. Ils auraient un meilleur niveau de vie et ils ne seraient plus des déclassés. 
 Je ne suggère pas, bien entendu, de « salarier » les migrants. Cela serait absurde. Mais au lieu de dépenser 11 milliards chez nous, ne ferait-on pas mieux d’en verser 2 ou 3 chez eux – sachant que la plupart de ces migrants le sont pour raisons économiques – pour des actions concrètes de développement, en refusant systématiquement leurs ressortissants, en dehors du nécessaire droit d’asile ? Bien sûr, nous exigerions des contreparties économiques. Une solution gagnante-gagnante pour tout le monde.

Et on n’introduirait pas chez nous des terroristes, des délinquants ou des violeurs, même si ceux-ci ne sont qu’une infime minorité parmi les réfugiés. Le coût social des migrants est élevé et risque de détruire notre société.

Christian de Moliner

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Philippot au cachot, Marion au balcon !


En décembre dernier, en agressant publiquement Marion Maréchal-Le Pen qualifiée de « personne seule et isolée », Florian Philippot a commis une double faute. 

Il a d’abord attiré l’attention des médias et de l’opinion sur les divergences internes au FN. 

Et, par effet boomerang, c’est lui qui apparaît comme isolé. 
Un sondage IFOP réalisé pour Le Figaro révèle que 52 % des sympathisants du FN se sentent « plus proches des idées défendues par Marion Maréchal-Le Pen » et seulement 29 % plus proches de Florian Philippot (19 % se sentant aussi proches de l’une que de l’autre). 

Cette différence de 23 % est un vrai désaveu pour Philippot. Un homme pourtant omniprésent dans les médias et dans l’appareil du parti, où il diffuse tout à loisir son message. 

Un désaveu d’autant plus grave qu’il concerne toutes les tranches d’âge et toutes les catégories socioprofessionnelles. 

Si, chez les plus âgés (plus de 65 ans), l’écart entre Marion Maréchal-Le Pen et Florian Philippot se réduit à 8 %, il monte à 54 % chez les 18-24 ans. Cela s’explique. Soixante-huitard sur les mœurs et chevènementiste en économie, le message philippotiste se croit « moderne » mais il a… quarante ans d’âge. 

A contrario, la ligne Marion est en phase avec la génération 2013 plus identitaire et plus conservatrice.

Notons, aussi, une différence de style : d’un côté les éléments de langage d’un discours pasteurisé, de l’autre l’affirmation de convictions assumées. Là aussi, il n’y a pas « photo » . 
 Chez les ouvriers, la différence entre Marion et Philippot est aussi très élevée : 36 % au détriment du vice-président du FN . La raison en est simple : c’est une erreur de penser qu’électorat populaire et électorat de gauche se confondent. Bien au contraire : les ouvriers et les employés qui basculent vers le Front national le font d’abord par rejet de l’immigration mais aussi par refus de la société d’assistance et de la permissivité. Non pour un discours socialisant. 
Si elle veut éviter des résultats décevants à l’élection présidentielle, Marine Le Pen serait bien inspirée de prendre en compte les clignotants qui s’allument. De revenir aux fondamentaux de ses électeurs : l’identité, l’arrêt de l’immigration, la lutte contre l’islamisation, la défense des valeurs. 

Elle devrait rééquilibrer sa communication : bref, mettre Philippot au cachot et Marion au balcon.

 Jean-Yves Le Gallou

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Les réfugiés de Mutti Merkel ont traversé le Rhin : ils marchent sur Paris

Après l’attentat de Berlin, le 19 décembre dernier sur le marché de Noël de la Breitscheidplatz – attentat qui a fait 12 morts et plus de 50 blessés -, les Allemands se sont tout à coup réveillés avec la gueule de bois : ils n’étaient pas invulnérables !

Pas immunisés contre le terrorisme. Pas auréolés d’une reconnaissance aussi ineffable qu’inconditionnelle pour avoir accueilli un million de migrants en 2015. Bref, pas si différents pour les islamistes de ces Français sans cœur qui campent de l’autre côté de la frontière et laissent s’installer villages de toile et cabanons de la misère en bord de Manche.

Mais l’efficacité allemande n’est pas une vue de l’esprit. Là-bas, on est réactif et pragmatique, alors la réponse ne s’est pas fait attendre. Aussitôt les blessés ramassés et les morts enterrés, tandis qu’Anis Amri faisait son petit tour d’Europe l’Allemagne commençait à expulser ses déboutés du droit d’asile. Vers leur pays d’origine ? Ben… pas vraiment. Il faut dire que c’est bien compliqué dans la mesure où bon nombre d’entre eux s’inventent des identités fantaisistes, quand ce n’est pas carrément multiples.

Comme le rappelait dimanche le JDD« Thomas de Maizière, le ministre de l’Intérieur allemand, a décidé de renvoyer à Athènes les migrants entrés dans l’espace Schengen par la Grèce », une procédure suspendue en 2011. Et depuis le 19 décembre, les procédures se sont accélérées.

Je vous entends d’ici : « Fort bien, qu’ils retournent donc en Grèce et au-delà s’ils le peuvent ! » Sauf qu’ils ne vont pas tous à Athènes. 

Mieux que cela : ils sont de plus en plus nombreux à franchir le Rhin pour rejoindre Paris. La préfecture de police estime, ainsi, qu’ils seraient entre 50 et 100 à débarquer chaque jour dans la capitale depuis début janvier. Ce qui nous donne une honnête moyenne de quelque 2.000 personnes par mois, rien qu’en provenance d’Allemagne.
 Déjà, « la Bulle », le centre humanitaire ouvert en novembre porte de la Chapelle, est totalement saturée. « La mairie de Paris vient d’ailleurs d’annoncer l’ouverture prochaine de 200 places supplémentaires », écrit le JDD. Et vu la température, on se demande bien qui va en bénéficier, des nouveaux arrivants ou des vieux sans-abri qui peuplent déjà les trottoirs ! « Depuis quelques jours, les associations tirent la sonnette d’alarme, car les campements sauvages commencent à se reformer. En France, les demandeurs “Dublin” (du nom du règlement européen en matière d’asile) seraient déjà actuellement 20.000 », nous dit-on.

Et quand on jette un regard sur les chiffres de nos aimables voisins, on devine que la population des miséreux n’a pas fini de grandir : « En 2016, Berlin a enregistré quelque 280.000 nouvelles demandes d’asile sur un total de 745.545 en cours de traitement, parmi lesquelles 162.510 ont été déposées par des Syriens et 127.892 par des Afghans… Or, si les premiers obtiennent un titre de protection dans près de 100 % des cas – lorsqu’ils réussissent à prouver leur identité –, ce n’est pas le cas des seconds. L’Allemagne refuse une demande afghane sur deux. Et la plupart de ces derniers atterrissent donc à Paris. »

Les bonnes âmes assurent qu’on devrait s’en réjouir, que tout cela fera sous peu de jolis Français qui vont compenser notre petite faiblesse démographique et résoudre tous nos problèmes de retraite. Et puis nous sommes en train de vieillir, et demain nous serons bien contents de trouver quelques Afghans aux yeux de braise pour nous changer les bambinettes et les caoutchoucs du déambulateur.

Bien sûr, comme le dit le JDD, « tous ces naufragés du droit d’asile européen ne sont pas originaires d’Allemagne, certains sont passés par d’autres pays, principalement l’Italie ou la Norvège, mais la part des “réfugiés Merkel” ne cesse de progresser ». (Merci, Mutti !) Alors peut-être serait-il enfin temps de repenser l’Europe, voire de la penser pour de bon au lieu de se payer de mots et se bercer d’utopies, comme on le fait depuis des décennies !

Marie Delarue

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Payer pour appeler la police ?


La « PFANU », ou plate-forme des appels non urgents, c’est par cet acronyme, pas très sexy en vérité, que la préfecture de police de Paris a désigné son nouveau standard téléphonique centralisé. Cet outil de communication moderne est destiné à recevoir tous les appels non urgents, soit 450.000 par an environ, qui aboutissaient jusque-là dans les services de la préfecture de police, ou bien dans les différents commissariats de police de la capitale. Grande innovation cependant, ce « service » sera surtaxé 6 centimes d’euro la minute, le coût normal de la communication s’y ajoutant.
La mise en place de cette plate-forme téléphonique payante fait, comme il fallait s’y attendre, déjà réagir. Et en attendant d’éventuelles réactions des usagers, certains syndicats de police ont fait savoir leur opposition de principe à la facturation d’un service public. En réponse à cette objection, l’administration a, pour sa part, fait valoir que, bien sûr, il ne s’agissait pas de faire des bénéfices mais de compenser le coût de l’installation puis de la maintenance du dispositif technique mis en place par une entreprise spécialisée Prosodie-Capgemini.

Bien entendu, et fort heureusement, le dispositif n’inclut pas (encore ?) les appels d’urgence, tels ceux dirigés vers le « 17 – police-secours », ou bien ceux à destination de la police judiciaire ou du service des passeports, mais il n’est pas sans être porteur d’interrogations.

La première d’entre elles vise, effectivement, la notion de gratuité du service public. Cet argument, déjà brandi par certaines organisations policières, est parfaitement légitime. 

La notion d’accès à tous, gratuitement, au service public est un principe fondamental auquel les Françaises et les Français sont particulièrement attachés. Par ailleurs, n’est-ce pas le rôle de l’impôt – dont la France est championne du monde – que de faire face aux dépenses induites par le fonctionnement des services de l’État ? Certes, de telles mesures existent déjà. Ainsi, les communications en direction de la caisse d’allocation familiale de Paris, de la caisse primaire d’assurance maladie ou bien encore de la mairie de Paris connaissent une surtaxation. Oui, mais il ne s’agit pas de services de secours ou d’urgence comme le sont les commissariats de police, par exemple. Si le principe du maintien du coût d’une communication normale peut s’avérer acceptable, celui du surcoût est, lui, parfaitement contestable.
 
 La seconde question concerne les modalités d’exploitation du futur standard centralisé. Il est, ainsi, prévu une augmentation des effectifs concernés, qui passeraient de 30 à 40 fonctionnaires, pour faire face au « rapatriement » de tous les appels non urgents des commissariats parisiens. À un moment où il n’est pas de jour sans que soit dénoncée la pénurie d’effectifs au sein de la police nationale, est-il vraiment judicieux de faire tenir le rôle de standardiste téléphonique à des agents administratifs qui seraient bien plus utiles dans les services actifs de police ? La nature même de la mission qui, rappelons-le, ne concerne que la gestion d’appels téléphoniques non urgents, ne mériterait-elle pas une réflexion plus globale sur une éventuelle externalisation de ce type d’emplois ?
Dans cette affaire, on ne peut que regretter, une fois de plus, le manque de vision, d’appréciation et d’anticipation d’un État qui préfère solliciter et pressurer, encore et toujours, le citoyen-contribuable plutôt que de remettre en cause des pratiques dépassées. 

Olivier Damien

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« Molenbeek-sur-Djihad » : voyage au cœur de la capitale mondiale du terrorisme

On ne présente plus Molenbeek, petite commune bruxelloise auparavant sans histoire et désormais connue mondialement pour avoir pouponné, abrité, caché, hébergé et, dans certains de ses quartiers, célébré des djihadistes ayant semé la terreur dans le monde entier.

Deux journalistes belges, autrefois grands reporters ayant bourlingué dans les plaines afghanes et d’autres contrées en guerre, viennent de sortir un livre éclairant sur la capitale européenne du djihadisme.

Le moins que l’on puisse écrire est que le constat dressé par Jean-Pierre Martin (RTL-TVI) et Christophe Lamfalussy (La Libre Belgique), émargeant d’ordinaire à tout ce qu’il y a de plus politiquement correct (notamment sur la question des migrants), est inquiétant – même si nous ne faisions pas partie, pour notre part, et contrairement à la plupart des journalistes issus des médias traditionnels, des naïfs qui faisaient semblant de ne pas savoir.
La commune de six kilomètres carrés compte 41 lieux de prière, dont pas moins de 25 mosquées où exercent des imams radicalisés et hors de tout contrôle. 

Il n’y a, d’ailleurs, plus guère de place pour la modération au sein de l’entité officiellement patronnée par Saint-Jean.
 Une quarantaine de recruteurs, parmi lesquels une certaine « Fatima Dalton », ayant envoyé son fils au front, sillonnent la commune, de long en large, afin de recruter des candidats au djihad.
Et des djihadistes, l’entité en a fourni en nombre, au point que Mohamed Abrini, l’homme au chapeau des attentats de Bruxelles, aurait déclaré avoir été en Syrie et constaté que « tout Molenbeek y était ». Sur les quelque 500 djihadistes belges partis en Syrie, 79 proviennent de la commune.

En ligne de mire de l’ouvrage, l’ancien bourgmestre de Molenbeek, le socialiste Philippe Moureaux, dont la responsabilité est criante dans le développement du djihadisme à Molenbeek : « Sa gestion de la commune de Molenbeek, où il est seul maître à bord et ne supporte pas la contradiction, il favorise l’émergence de petits arrangements et de petits accommodements. »

Le cocktail, auquel sont mêlés la corruption, la délinquance, les trafics en tous genres et le trafic de drogue, mais aussi le chômage de masse (50 % pour les jeunes de 20-25 ans), est explosif.
Les femmes elles-mêmes n’ont pas droit de cité : « Dans le quartier historique, une fille ne peut pas s’attabler seule ou avec un homme à la terrasse d’un salon de thé. »

Cela se passe en Occident, dans la capitale de l’Europe, à quelques kilomètres des institutions européennes. À Molenbeek, la population a déjà été remplacée et les nouveaux occupants y sont déjà pleinement chez eux.

 Gregory Vanden Bruel

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Doubs (25) : 1.248 migrants arrivés en 2016 dans la région

Avec 937 adultes et 311 enfants, les demandeurs d’asile arrivés l’an dernier dans la région représentent l’équivalent en population d’un village comme Arc-et-Senans. Le point sur la situation et leur parcours une fois ici.




Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2016, le Doubs a enregistré 800 nouvelles demandes d’asile, dont 607 concernant des adultes et 193 des enfants. La Haute-Saône en a comptabilisé dans le même temps 168, dont 128 adultes et 10 enfants.

Le Territoire de Belfort 143, parmi lesquels 102 adultes et 41 enfants. Et le Jura 137 : 100 adultes et 37 enfants. […]

En Franche-Comté, plus d’un demandeur d’asile sur cinq arrivés en 2016 était Albanais (21,40 %). Viennent ensuite les Syriens (14,72 %), les Irakiens (9,47 %), les Soudanais (7,08 %), les Afghans (6,92 %) et les Kosovars (6,60 %). Les quatre autres nationalités les plus représentées étant les Bosniaques (4,22 %), les Érythréens (3,10), les Russes (2,70 %) et les ressortissants de la République Démocratique du Congo (2,23 %). […]

Au terme de son passage devant le guichet unique, le migrant se voit remettre son attestation de demande d’asile ainsi qu’une carte afin de bénéficier de l’Allocation de Demandeur d’Asile (ADA). Laquelle s’élève à 6,80 € par jour s’il peut être hébergé, 11 € si ce n’est pas le cas.(…)

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vendredi, 20 janvier 2017

Les pays de Visegrád ne bougent pas d’un iota sur l’accueil des réfugiés

 

 
En l’absence de nouveau système d’asile européen, le bloc de l’Est n’a aucune raison de changer d’avis sur la relocalisation des réfugiés. Un article des bureaux d’EurActiv en République tchèque, en Slovaquie et en Pologne, ainsi que  du think tank hongrois Political Capital.
« L’application effective des principes de responsabilité et de solidarité reste un objectif partagé », assuraient les chefs d’États et de gouvernement dans les conclusions du Conseil du 15 décembre sur les aspects internes de l’immigration.
La présidence slovaque a qualifié cette formule de « réussite », assurant qu’elle signifiait que le concept de « solidarité effective » permettait aux États de choisir comment ils souhaitaient contribuer aux efforts communs de gestion de la crise migratoire. Pour les pays du groupe de Visegrád, les « V4 », cela veut dire un rejeter des politiques d’accueil. Une interprétation très personnelle de la sémantique.
Car la situation est plus complexe que cela. Le 1er janvier, la Slovaquie a remis l’épineux dossier de la crise des réfugiés à Malte, sans y avoir beaucoup touché. Les pays ne parviennent en effet pas à s’accorder, même entre membres de la même région, notamment en Europe occidentale.
>> Lire : Les pays de Visegrad s’opposent à la réforme de la politique d’asile
Les élections qui approchent aux Pays-Bas, en France et en Allemagne ne faciliteront certainement pas l’élaboration d’un compromis cette année. Le groupe du V4 – Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie – a émergé comme un important acteur régional, avec un poids conséquent dans le débat et des membres au diapason.
Outre leur soutien unanime à la « solidarité flexible », à présent devenue « solidarité effective », le groupe promeut la coopération avec des pays tiers via une convention sur la migration, calquée sur l’accord UE-Turquie, et une protection renforcée des frontières externes de l’UE. Le retour à une pleine application des accords de Schengen fait également partie de leurs priorités.
Cet article coopératif tente de mettre en lumière la situation des pays du groupe de Visegrád.
>> Lire : Le distinguo entre réfugiés et migrants divise l’Europe
Slovaquie : l’effet présidentiel
Au début de l’année 2016, le Premier ministre slovaque, Robert Fico, s’est fait remarquer en déclarant vouloir « empêcher la création d’une communauté musulmane dans le pays ». Ces propos ont été tenus au sommet d’une campagne présidentielle où la crise migratoire s’est retrouvée sur le devant de la scène, alors que la Slovaquie ne compte virtuellement aucun migrant ou réfugié. Entre le printemps et l’automne 2015, les sondages ont indiqué que l’immigration était devenue l’une des inquiétudes principales des Slovaques pour leur pays et pour l’UE.
>> Lire : L’UE choquée face au souhait de la Slovaquie de n’accueillir que des migrants chrétiens
Depuis la création de l’État indépendant, en 1993, et après son entrée dans l’UE en 2004, la Slovaquie a adopté et imposé des politiques migratoires très strictes et dissuasives. Bratislava s’est également opposée à toute proposition pour une meilleure harmonisation ou un partage des efforts au niveau européen.
Malgré une riche Histoire multiethnique et des communautés hongroises et tsiganes importantes, le pays adhère généralement à une idée d’« homogénéité culturelle », soutenue par un consensus politique.
Après que l’immigration est devenue une problématique d’Europe centrale, elle s’est immiscée dans le discours politique national. Le gouvernement est dominé par le parti de centre gauche SMER-SD et a enfermé le sujet dans une rhétorique de sécurité et d’incompatibilité culturelle entre les Slovaques et des migrants pour la plupart musulmans. Les élections n’ont fait que renforcer cette tendance. Robert Fico a réussi à se faire élire pour la troisième fois, mais a dû renoncer au contrôle absolu du pays.
Malgré une orientation clairement pro-UE, le gouvernement n’a pas hésité à qualifier la proposition de relocalisation obligatoire de « diktats européens » dès qu’elle a été exprimée. Bratislava a même lancé des poursuites judiciaires à l’encontre du Conseil après la décision de celui-ci d’imposer un programme de relocalisation obligatoire temporaire, avec le soutien de la Hongrie.
Les discours anti-migrants du gouvernement ont néanmoins été adoucis pendant la présidence slovaque de l’UE. La protection des frontières externes de l’UE est toutefois restée au centre des discussions lancées au niveau européen. « Une telle porosité aux frontières est potentiellement mortel pour le prestige de l’UE, ainsi que ses capacité administrative, politiques et d’absorption sociale », a déclaré Igor Slobodník, ambassadeur spécial pour l’immigration, à EurActiv Slovaquie.
La proposition slovaque de « solidarité effective » n’a certainement pas convaincu tous les États membres, mais, selon le diplomate, elle a permis de calmer les discussions.
« Vous ne m’entendrez jamais chanter les louanges de ce concept. Le nom de solidarité ‘flexible’ est malheureux, mais ce système, fondé que une manifestation de solidarité, est durable », a indiqué Ivan Korčok, plénipotentiaire du gouvernement durant la présidence slovaque.
Pour lui, il ne peut y avoir de modification du système pourtant controversé de Dublin. « Ce n’est pas comme ça que l’on assurera la survie de Schengen », estime-t-il.
>> Lire : Orbán fait une tournée européenne pour un «Schengen 2.0»
Une réelle harmonisation des procédures d’asile, comme suggérée par la Commission, semble également hors de question pour Bratislava. Pourtant, selon Zuzan Števulová, de l’ONG Ligue des droits de l’Homme, toute réforme du système d’asile devra passer par là.
« Si nous voulons réellement construire un système d’asile commun, il n’y a pas de place pour des pays dits de transition », déclare-t-elle. Il serait cependant irresponsable de ne pas prendre au sérieux les inquiétudes des pays qui s’y opposent, comme le groupe de Visegrád, admet-elle.
Fin 2015, la Slovaquie a accueilli 149 Irakiens chrétiens, qui ont reçu l’asile pour des raisons humanitaires. Pourtant, « à ce jour, 60 sont déjà repartis en Irak en mentionnant le mal du pays », indique Petra Achbergerová, directrice du département de la migration et de l’intégration du Bureau de l’immigration slovaque.
La Slovaquie a également accepté d’accueillir 100 réfugiés actuellement en Grèce et d’offrir des bourses d’étude à 500 adolescents syriens. Le pays a par ailleurs aidé l’Autriche en fournissant un logement temporaire à plus de 1 000 réfugiés attendant de pouvoir faire une demande d’asile dans le pays voisin.
Au-delà de l’intransigeance politique, des ONG et bénévoles se sont activés pour aider les réfugiés empruntant la route des Balkans aux pires moments de la crise.
République tchèque : protection des frontières
L’immigration est également devenue un sujet brûlant en République tchèque ces deux dernières années. Le débat public s’est radicalisé, et un mouvement anti-immigration a été créé. Celui-ci comprend notamment le Parti de la démocratie directe, sixième parti lors des élections régionales de 2016.
Malgré cela, la politique appliquée n’a pas changé de direction depuis le début de la crise des réfugiés, explique Miroslav Mareš, professeur de sciences politiques à l’université de Masaryk. Gouvernement et activistes ont intensifié leurs actions, que ce soit en envoyant des contingents policiers en Grèce ou en aidant les réfugiés dans leur traversée du pays.
Le ministère de l’Intérieur estime que le système d’asile européen actuel ne fonctionne pas bien, mais est loin d’être convaincu des révisions prévues, surtout en ce qui concerne la redistribution des migrants. « Même si nous parvenons à appliquer le système proposé, cela ne se traduira pas par une réduction importante du flux de migrants », a ainsi déclaré Hana Malá, porte-parole du ministère.
Le ministre considère donc que la redistribution ne devrait pas être obligatoire. La République tchèque soutient le concept de « solidarité effective ». Au lieu d’accueillir des réfugiés relocalisés, Prague préfèrerait offrir un plus grand engagement dans les activités de l’Agence européenne chargée de l’asile et du corps de garde-côte européen.
Les ONG s’opposent ici aussi à la position du gouvernement, comme l’illustre le concept alternatif proposé par Martin Rozumek, de l’Organisation pour l’aide aux réfugiés, et Zuzana Števulová, de la Ligue des droits de l’Homme. Selon eux, les pays de Visegrád devraient suggérer un système d’asile européen fondé sur une procédure d’asile harmonisée. Les demandeurs acceptés bénéficieraient d’un permis de séjour valable dans toute l’UE.
Seules environ 1 500 personnes par an demandent l’asile en République tchèque. Les Syriens et les Afghans ne représentent que des minorités au sein de ce groupe. Pour Zuzana Schreiberová, du Centre multiculturel de Prague, cette situation s’explique par les mauvaises conditions primant dans les centres de détention où sont placés les migrants.
« La grande majorité d’entre eux décident donc de continuer leur route vers d’autres pays, principalement l’Allemagne », indique-t-elle. La République tchèque accepte en outre un nombre limité de demandes, environ une sur trois.
>> Lire : Levée de boucliers contre les migrants en Europe
Hongrie : des hotspots hors Schengen
Le gouvernement de coalition Fidesz-KDNP a surmonté une chute de popularité en exploitant la crise des réfugiés. La Hongrie a été le premier pays à ériger une barricade à sa frontière pour repousser les migrants, et le Premier ministre, Viktor Orbán, a rejeté les quotas de redistribution de migrants dès le début. Il prône une meilleure protection des frontières externes de l’UE.
Nombre d’observateurs estiment que les politiques du gouvernement, notamment ses incessantes campagnes anti-immigrants et la criminalisation des demandeurs d’asile, ont induit des comportements xénophobes au sein de la société hongroise.
Viktor Orbán a notamment déclaré que tous les terroristes étaient des migrants et que la question était uniquement de savoir quand ils étaient arrivés en Europe. Selon l’institut de recherche Tárki, la xénophobie a atteint un plus haut historique en 2016, avec 58% des citoyens concernés.
Le référendum anti-migrants d’octobre 2016 a été invalidéé, mais 98% des 3,3 millions de personnes ayant voté se sont exprimées contre les quotas de réfugiés, et l’attitude intransigeante du Premier ministre lui permet de remporter des victoires au niveau national.
>> Lire : Le référendum antimigrant d’Orbán invalidé
Tous les Hongrois ne voient cependant pas dans ce comportement un opportunisme politique. « Le gouvernement Orbán soutient l’idée d’une société ethniquement homogène qui corresponde aux opinions des Hongrois ; il veut résoudre les problèmes démographiques via une politique de la famille plutôt que grâce à l’immigration », a ainsi expliqué Sándor Gallai, directeur de l’institut de recherche sur l’immigration.
Budapest souhaite donc régler la crise des réfugiés en établissant des hostposts en dehors de la zone Schengen et sans redistribution entre les États membres. « Personne ne peut forcer quelqu’un à s’installer dans leur pays, l’aide doit être apportée là où elle est nécessaire, ce qui signifie que les demandes d’asile doivent être réglées hors de l’UE », assure Zalán Zsolt Csenger, président de la commission parlementaire sur les Affaires étrangères.
La plupart des migrants ne font en effet que traverser le pays. « L’an dernier, environ 30 000 demandes d’asile ont été enregistrées », indique Márta Pardavi, co-présidente du comité d’Helsinki hongrois. « Fin novembre, seules 398 personnes avaient reçu le statut de réfugiés ou une protection supplémentaire. »
À l’heure actuelle, environ 500 personnes se trouvent dans ces centres de réceptions hongrois. Certains d’entre eux sont logés et chauffés, mais une partie non négligeable, dans le camp de Kôrmend, devra survivre à l’hiver dans des tentes militaires. Pour Márta Pardavi, la politique consistant à réduire le nombre de centres et à ne pas améliorer les conditions de vie est un message aux migrants : « quittez le pays le plus vite possible ».
Comme ailleurs, les ONG et associations caritatives, certaines créées spécialement pour l’occasion, s’efforcent de faciliter la vie des réfugiés.
>> Lire : En Hongrie, Viktor Orban met sur les rails son amendement anti-réfugié
Pologne : aides aux pays d’origine
La Pologne est l’un des principaux opposants à la redistribution des réfugiés arrivés en Grèce ou en Italie entre les pays d’Europe et n’en a, à ce jour, accueilli aucun. Si la question migratoire n’occupe pas autant de place sur la scène politique qu’en Hongrie, par exemple, le gouvernement polonais s’est opposé à de nombreuses reprises à l’accueil de demandeurs d’asile.
Mariusz Błaszczak, le ministre de l’Intérieur, estime que l’approche du pays est « raisonnable » et que le mécanisme de relocalisation « attirera davantage de migrants » vers l’UE. Varsovie a donc promis de « faire sa part » des efforts de résolution de la crise en aidant les pays d’origine. Pourtant, aucune action spécifique n’a encore été menée, souligne Jacek Białas, de la Fondation d’Helsinki pour les droits de l’Homme, qui qualifie la politique gouvernementale de « faible, négative, réticente, voire hostile ».
Le gouvernement s’appuie sur une rhétorique d’opposition aux « autres », les « élites libérales », qui ne comprendraient pas les Polonais, par exemple. La figure du réfugié fournit donc un « autre » facilement identifiable auquel s’opposer de toute sa rage.
Le message envoyé est donc celui de la violence, s’inquiète Sylwia Spurek, vice-médiatrice, qui a déclaré à EurActiv Pologne que sans volteface de la part du gouvernement, la xénophobie ne ferait que croître dans le pays. Depuis les dernières élections, le cabinet du Médiateur fait campagne pour la création d’une culture d’accueil plus tolérante.
>> Lire : La Pologne prend prétexte des attentats de Paris pour suspendre l’accueil de réfugiés

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A Plan-les-Ouates, des questions embarrassantes autour d’une mosquée

 

 
Forte de son succès, l’association albanaise Dituria inaugurera en mai un nouveau bâtiment à Plan-les-Ouates. Mais certains membres de la communauté s’interrogent sur le financement et l’orientation de la mosquée, craignant un glissement vers l’islam radical.

Enquête ICI

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La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés

 

 

Immigration : des écrivains sonnent le tocsin

 

 
Camille Galic, journaliste, essayiste
cg-occidentEn 1973, le succès presque immédiat et bientôt international du Camp des saints de Jean Raspail éclipsa l’autre grand roman d’anticipation sur l’immigration paru quelques années plus tôt, L’Occident (éditions Robert Desroches, 1969), publié en anglais sous le titre The Walled City : redoutant d’être attaqués, les provinciaux fuient leur campagne et affluent vers la ville, mais les remparts de la cité ne les protègent pas car l’omniprésent et protéiforme ennemi est déjà à l’intérieur. Qualifié de « grand livre hallucinatoire » par le critique Robert Poulet, qui n’hésitait pas à comparer à Céline le libraire Marcel Clouzot (frère du célèbre cinéaste Henri-Georges), L’Occident devait marquer durablement l’imaginaire de la droite dure, inspirant par exemple ses célèbres « rats noirs » à Jack Marchal, le dessinateur du Groupe Union Droit qui faisait alors trembler les gauchistes.
le camp des saintsDepuis Clouzot et Raspail, la veine ne s’est jamais tarie, au contraire, à mesure que montaient les flux migratoires. Qu’on pense à La Toussaint blanche de Philippe Gautier (éd. Les 5 Léopards, 1993), à La Mosquée Notre-Dame de Paris 2048 de la romancière russe Elena Tchoudinova (éd. Tatamis 2009), la date de 2048 étant un clin d’œil au 1984 d’Orwell, aux Chiens enragés de Marc Charuel (Albin Michel 2014) et à maints autres.
Tout récemment : Le Grand Rembarquement d’Emmanuel Albach, qui se déroule en 2019, et L’Edit de Mantes de Modeste Lakrite (1), situé en 2027. Autrement dit demain.

Par leurs prémisses, les deux romans se ressemblent. A partir des banlieues et de certains centres villes dont les auteurs connaissent visiblement la triste réalité quotidienne, avec leur population indigène déjà tombée en dhimmitude et la si prospère économie parallèle qui finance les réseaux djihadistes (2), la France est grignotée, puis largement occupée et violentée par ses immigrés.
Autochtones impuissants et souvent terrorisés, pouvoirs publics dépassés et d’ailleurs noyautés par une kyrielle de politiciens issus de l’immigration et habiles au double jeu, armée malade de la « diversité » laïque et obligatoire, cette déliquescence totale au sommet se double d’une panique générale à la base. Inévitablement on pense à la terrible lettre prémonitoire adressée par Albert Camus à son ami Jean Grenier en 1957, année où l’écrivain reçut le prix Nobel de littérature : « A longue échéance, tous les continents (jaune, noir et bistre) basculeront sur la vieille Europe. Ils sont des centaines et des centaines de millions. Ils ont faim et ils n’ont pas peur de mourir. Nous, nous ne savons plus ni mourir, ni tuer. Il faudrait prêcher, mais l’Europe ne croit à rien. »
Pourtant, des résistances s’organisent.

L’Édit de Mantes

cg-edit-de-mantescg-grand-rembarquementDans le livre de Lakrite, la Ligue des Vieux Habitants réveillée par Geneviève Nisat (un anagramme ?), ainsi prénommée sans doute en hommage à la sainte patronne de Paris qu’elle défendit contre les Huns, puis contre les Francs païens de Childéric, et sorte de pasionaria de Riposte laïque revue par la Manif pour tous, fait front et le commissaire Lelièvre (car le roman d’anticipation se double d’un roman policier) ne s’en laisse pas conter. Une partie du territoire sera sauvée, mais à quel prix ! L’Édit de Mantes, réédition de l’Edit de Nantes par lequel Henri IV avait garanti les droits des protestants, est un concordat avec les musulmans mais il conduit à la partition. Quelle humiliation pour la « fille aînée de l’Eglise » !

Le Grand Rembarquement

Le titre en témoigne, Le Grand Rembarquement se veut plus optimiste. Si les Shabeb, clones hexagonaux des Shebab ayant instauré par la terreur la Charia en Somalie, ont imposé leur loi au gouvernement, des citoyens se lèvent. Considérant qu’en ne les protégeant pas la République a violé l’antique Traité de Saint-Clair-sur-Epte, la Normandie s’insurge, bientôt suivie par d’autres provinces. Les cadres d’entreprise mettent à profit leurs capacités pour organiser l’opposition aux allogènes ; la notion de salut public renaît.
Finalement convaincus d’évacuer la France, où la présidente Marie Lapotre a succédé au président Noël Servi, les Shabeb s’éloignent, avec l’assurance que femmes et enfants les rejoindront très vite. Ainsi « de nouveau, dans les campagnes, et en ville aussi, comme jadis, on peut laisser sa maison et sa voiture ouvertes sans risquer le vol ou le pillage. En outre, comme les insurrections locales ont été l’occasion d’arracher et de détruire tous les radars du réseau routier, l’ombre menaçante de la tracasserie étatique a aussi disparu, détendant sérieusement l’atmosphère. Pour tout dire, les Français se retrouvent libres, et savourent pleinement cette liberté retrouvée, bien décidés par ailleurs à ne plus jamais laisser l’Etat s’ériger en persécuteur permanent, ni en créature “bruxellisée” »
.
Trop beau pour être vrai, que ce retour au meilleur des mondes ? « Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer », disait, avant Pierre de Coubertin, Guillaume Ier d’Orange-Nassau, auquel cette devise ne réussit pas si mal puisqu’il se retrouva Stathouder de Hollande (avant, il est vrai, d’être assassiné). Quand, et surtout comment, va-t-on entreprendre la reconquête tant qu’il en est encore temps pour éviter les années vraiment les plus sombres de notre histoire ?

Modeste Lakrite, L’Edit de Mantes, Ed. Diffusia, novembre 2016, 496 pages.
Emmanuel Albach, Le Grand Rembarquement, Ed. Dualpha, juillet 2016, 331 pages.
Notes :
 
(1) Cet étrange pseudonyme a été choisi en référence aux akrites, soldats-paysans grecs chargés par Byzance de protéger ses frontières anatoliennes des incursions de la cavalerie turque, comme les Habsbourg devaient ensuite mobiliser les Uskoks et autres Haïdouks slaves du sud contre l’envahisseur ottoman menaçant l’Autriche.
(2)
L’islamo business, de Jean-Paul Gourévitch 

Source 

Répétez après moi : "Le grand remplacement n'existe pas"

La preuve avec ces élèves de 3e du collège Thomas-Mazaryk de Châtenay-Malabry, qui ont passé la journée au ministère de l’Education nationale ou ils ont déjeuné avec Najat Vallaud-Belkacem :