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vendredi, 20 janvier 2017

Crèche de Beaucaire : la LDH saisit le Conseil d’État…


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Déboutée de son référé contre la crèche de Noël à la mairie de Beaucaire (voir ici), la Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen – et autres lieux découverts à marée basse –, a vraiment du temps à perdre, à nous faire perdre et à faire perdre à la justice. La LDH vient de se pourvoir en cassation devant le Conseil d’État comme l’indique un courrier du Conseil d’État du 13 janvier. Le courrier indique : « La chambre chargée de son examen peut […] refuser de l’admettre si elles estime qu’il est irrecevable ou n’est fondé sur aucun moyen sérieux ». Cela tourne au suspense insoutenable…
 
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Un 4ème refus pour le permis d'urbanisme de la nouvelle mosquée de Court-Saint-Etienne...

Il y a quelques jours, les responsables de la mosquée stéphanoise se sont vus refuser une quatrième fois leur demande de permis pour la nouvelle construction. Une sérieuse déception pour eux…

 «  Je n’ai plus de mot. C’est dégueulasse  », souligne Abdelhafid Jellouli, coordinateur du projet de la mosquée Assalam. La communauté musulmane stéphanoise vient en effet de se voir, une nouvelle fois, refuser le permis d’urbanisme pour bâtir la future mosquée sur l’emplacement de l’ancien home Chantebrise à l’avenue des Combattants. Il s’agit du quatrième refus qui lui est opposé. «  Il existe une communauté musulmane à Court-Saint-Etienne depuis plus de 50 ans et tout le monde est d’accord pour dire que notre communauté n’a jamais posé de problème  », expose le coordinateur. «  Cela fait presque 50 ans qu’il y a une mosquée à Court-Saint-Etienne et tout le monde est d’accord pour dire que la mosquée actuelle, dans un ancien dépôt, n’est absolument pas adaptée. La communauté a donc décidé de financer elle-même, entièrement, la construction d’une nouvelle mosquée.  »

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Trois quarts de musulmans et 5 % d’Européens dans les prisons, l’islam radical se généralise

Même si les prisons ne sont pas la filière privilégiée du recrutement djihadiste, l’islam radical s’y est généralisé. Face à cette menace, les personnels pénitentiaires sont handicapés par le manque de moyens et l’absence d’arsenal judiciaire approprié.

« Dans les prisons parisiennes, il y a à peu près trois quarts de musulmans et seulement 5 % d’Européens. »
Prières collectives illégales, apologie du terrorisme, prosélytisme omniprésent : le dernier ouvrage du sociologue Farhad Khosrokhavar1 dresse un portrait alarmant des prisons françaises, devenues l’un des théâtres de la propagation de l’islam radical en France. Il aura fallu des centaines de morts pour que, en haut lieu, on prenne le problème au sérieux. Reste à se demander si les moyens mis en œuvre sont à la hauteur des enjeux.

Que se passe-t-il vraiment à l’ombre des cellules, derrière les portiques de sécurité, dans le secret des parloirs, entre les yeux des miradors ? Nous avons interrogé surveillants, hauts fonctionnaires de la pénitentiaire, directeurs honoraires ou en fonction, experts et conseillers qui, tous, vivent ou ont vécu la prison au quotidien. Derrière les grilles, on ne parle pas. Aussi ont-ils tous tenu à être protégés par un strict anonymat, refusant d’être identifiés, fût-ce par de faux prénoms.

Pour commencer, il faudrait connaître la véritable ampleur du problème. […]« Lors du ramadan, 80 % des détenus des prisons franciliennes demandent des plateaux-repas compatibles avec leurs impératifs religieux ».
L’une de ses collègues confirme : «Le Coran est, avec le Code de procédure pénale, l’ouvrage le plus emprunté dans les prisons.»
Pour autant, tous deux rejettent toute corrélation systématique entre prison et radicalisation. « Il est ridicule de jeter la pierre à la seule pénitentiaire. Avant d’atterrir chez nous, ils ont fréquenté des terreaux infiniment plus favorables à la radicalisation. Il peut exister un phénomène de contagion, mais la prison est loin d’être un élément déclencheur. » […]

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Expulsions de clandestins : l’impéritie du pouvoir


Les expulsions de clandestins du territoire français ont diminué de 16,5 % en un an, selon les chiffres donnés par la Direction générale des étrangers en France. En 2016, 24.707 éloignements ont été recensés, contre 29.596 en 2015. Quant aux « retours forcés », correspondant au renvoi sec d’un étranger en situation illégale entre deux agents de la police aux frontières, ils n’ont été que 12.961 en 2016 alors qu’ils étaient 15.485 en 2015. Un laxisme proprement sidérant dans la période que nous connaissons.

Tous les chiffres sont en baisse : éloignements contraints, aidés ou « départs spontanés ». Pas de quoi affoler la Direction générale des étrangers en France, dont les représentants assurent que « ces évolutions ne traduisent pas un relâchement ». Adepte de la méthode Coué, la Direction générale des étrangers en France estime que le rétablissement des frontières (tout relatif) aurait permis de signifier environ 60.000 non-admissions sur le territoire français pour l’année 2016.

Primo, ces personnes « refoulées » n’ont peut-être pas renoncé à s’introduire dans l’Hexagone. Un préfet, cité anonymement par Le Figaro, déclarait que « ces chiffres de non-admission » montreraient surtout « l’énorme pression migratoire »

Ce qui m’amène à mon deuxième point : les chiffres du nombre d’expulsés ou de « refoulés » sont dérisoires quand on les rapporte à l’immigration, légale et illégale, prise dans son ensemble, mais aussi aux « stocks » d’immigrés non assimilés !
 Les contrôles supposément renforcés n’y changeront rien : les clandestins rentrent en nombre en France et continueront à le faire ! Pour l’éviter, il ne suffit pas de donner plus de moyens à la police aux frontières, ni même de rétablir mensongèrement les frontières. Les solutions sont ailleurs. Vous les connaissez toutes et tous. La vérité est que seul le Front national se propose de les mettre en œuvre : suppressions des pompes aspirantes (AME, préférence étrangère), sortie de la zone Schengen, vrais contrôles aux frontières, tolérance zéro pour les délinquants du droit d’asile que sont les clandestins qui se font trompeusement passer pour des réfugiés.

Ces méthodes ont été appliquées avec succès en Australie. Tous les clandestins sont immédiatement expulsés et l’immigration légale y est très strictement contrôlée. Qui pourrait, pourtant, nier que l’Australie reste une grande démocratie libérale ? Personne. Les socialistes nous laisseront un bilan calamiteux en matière d’immigration : 120.000 clandestins régularisés sur la base de la circulaire Valls de 2012, moins de 10 % des déboutés du droit d’asile reconduits à la frontière (!), l’abandon du placement des clandestins en centres de rétention administratif et la loi Cazeneuve qui a étendu le principe du regroupement familial et a complexifié les procédures d’expulsion.

Il faut tout changer. Sujet central de la prochaine élection présidentielle, l’immigration n’a jamais été correctement traitée par les partis qui se sont succédé au pouvoir, gauche et droite comprises. Si le docteur ne donne pas les bons médicaments et que vous continuez à être malade, continuez-vous à le consulter ? Marine Le Pen a le bon diagnostic et les bons remèdes.

Dominique Bilde

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Afrique : la crise migratoire n’en est qu’à son commencement !


Le lundi 16 janvier, une journée de débats sur les crises migratoires se tenait à Sciences Po Paris, organisée à l’occasion du Youth & Leaders Summit 2017. Arnaud Leparmentier, directeur éditorial du journal Le Monde, a cosigné une tribune avec Maryline Baumard, spécialiste des migrations du même quotidien. Les constats qui y sont dressés font froid dans le dos mais conforteront ceux qui, comme moi, pensent que nous n’en sommes qu’au début d’un phénomène historique majeur, dont il faut absolument se prémunir.
Rappelons quelques données brutes pour commencer :

– l’immigration africaine a largement supplanté l’immigration moyen-orientale en 2016 ;
– selon Frontex, 93 % des personnes débarquées sur les côtes italiennes en 2016 provenaient du continent africain ;
– les Africains venant en Europe transitent par la Libye, pays en proie au chaos suite à la funeste décision de la communauté internationale, menée par Nicolas Sarkozy et Hillary Clinton, de l’attaquer ;
– parmi les « migrants » arrivés en Italie en 2016, des personnes venues indifféremment d’Afrique de l’Est comme d’Afrique subsaharienne (21 % de Nigérians, 11,7 % d’Érythréens, 7,2 % de Guinéens et 6,7 % d’Ivoiriens) ;
– quelques « migrants » sont éligibles au droit d’asile, véritable machine à blanchir les clandestins, quand les autres, beaucoup plus nombreux, ne sont que de simples « migrants économiques » ;
– quand les pays commencent à se développer, les candidats à l’émigration se font plus nombreux parce qu’ils ont les moyens techniques, intellectuels et financiers de nourrir un tel projet ;
– les Maghrébins continuent à arriver en Europe, par tous les moyens mis à leur disposition, le plus souvent légaux (il faudra y mettre un terme) ;
– la natalité continue d’exploser au Sahel, zone francophone comprenant notamment la Mauritanie, le Burkina Faso et le Tchad ;

Rien de très réjouissant pour nous. Insuffisamment préparés et culpabilisés par l’idéologie mondialiste, nous ne sommes pas en mesure de lutter contre ce qui ressemble de plus en plus à une invasion, pire que celle que vécut l’Empire romain finissant au cours des Ve et VIe siècles après Jésus-Christ. 

Ce que nous disions, sous les injures, est confirmé par toutes les études sérieuses en la matière : les « migrants » sont pour la plupart des Africains, viennent pour des motifs économiques et ne devraient pas bénéficier du régime de l’asile, lequel est par ailleurs très souvent dévoyé. L’asile n’est pas un droit. C’est une faveur que nous accordons.
 Monsieur Leparmentier, que nous pourrions difficilement classer dans les rangs des « populistes » ou des « identitaires », explique très bien que l’Afrique est une bombe à retardement : « Qu’un pays relativement prospère du continent africain comme le Nigeria rencontre des difficultés économiques ou politiques imprévues, et c’est toute une émigration régionale qui se redirige vers l’Europe. » En 2050, l’Afrique abritera 2,5 milliards d’âmes. Un chiffre qui donne le tournis.

Il suffit de songer aux difficultés que l’immigration cause à la France comme au reste de l’Europe, y compris les petits-enfants d’immigrés qui ne sont pas encore intégrés, pour mesurer l’ampleur des dégâts que pourraient causer ces mouvements de population inédits. Nous pourrions sombrer et, avec nous, toute une civilisation qui a longtemps été un phare pour le monde.

 Gabriel Robin

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Église et immigration : Le grand malaise de Laurent Dandrieu

On peut écrire un livre par plaisir. Celui-ci, on le sent, a été écrit par devoir. Parce qu’il fallait bien, un jour, que quelqu’un crève l’abcès. Que quelqu’un pose les questions qui fâchent, non pas de façon épidermique, mais en posant les faits. Et qu’il le fasse de l’intérieur, avec un regard catholique, une connaissance de l’enseignement bimillénaire de l’Église, et un respect filial.


Et c’est aussi un devoir pour nous autres, catholiques, de le lire.
Parce que nous n’avons pas le droit de rester dans un confort intellectuel schizophrénique qui écarte comme une mouche importune les incohérences : combien peuvent prétendre, en leur for intérieur, considérer en toute quiétude ce déferlement migratoire ? Mais combien osent en parler, tant, en haut lieu, le clergé semble tout acquis à la cause de cet accueil total ? Comme l’écrit Laurent Dandrieu , il est « plus facile de se situer sans autre question dans le camp des belles âmes qui prônent une générosité inconditionnelle à l’égard de ces migrants que de passer pour un cœur sec en rappelant certaines évidences »

Parce que la charité n’est pas l’utopie. Parce que l’universalisme n’est pas le mondialisme, le catholicisme n’est pas « l’autrisme », comme l’appelle Laurent Dandrieu , ni la religion de l’indifférence. Parce que seul Dieu peut aimer tous les hommes pleinement et également, et ce serait se croire son égal que de s’en prétendre capable. Parce que notre devoir d’État nous commande de prendre soin, d’abord, de notre prochain que le hasard (« Dieu qui passe incognito », dit-on) a mis sur notre route. Parce que saint Thomas professe lui-même, comme le rappelle l’auteur, que « toutes choses étant égales, les plus proches ont un droit de priorité ».

Parce qu’un père de famille qui accueillerait toutes sortes d’étrangers au grave détriment de ses enfants ne serait pas qualifié de généreux mais d’irresponsable. Et qu’il en est de même, par extension, pour un gouvernant. 
 Parce que la religion n’est pas opposée à la raison et qu’il est déraisonnable d’imaginer qu’un continent puisse se déverser dans un autre sans de tragiques bouleversements. Et ce serait, du reste, une folie que de le laisser croire aux étrangers eux-mêmes.
Parce qu’étant croyants, nous pensons que notre foi est notre plus grand trésor et que ses manifestations culturelles ne sont pas d’orgueilleux musées, mais autant de moyens d’oraison, catéchisation, méditation, contemplation, célébration de la création que nous souhaitons faire partager, connaître et rayonner, mais non laisser submerger, engloutir, piétiner par une autre religion conquérante débarquant en masse. 

Parce que la charité, c’est aussi se laisser aider, et nous devons donc écouter nos frères chrétiens d’Orient lorsqu’ils nous mettent en garde. 

Parce qu’aborder ces sujets, ce n’est pas, comme le dit Laurent Dandrieu« accabler l’Église » mais, au contraire, « tenter modestement de l’aider ». On a assez reproché à celle-ci de garder une respectabilité souriante de façade en cachant sous le tapis les sujets inconvenants pour éviter, par un nouveau tabou, de récidiver. 

Si, depuis Pie XII, règne sur le sujet de l’immigration une certaine ambiguïté, il faut dire que la question ne s’est jamais posée avec autant d’acuité. C’est donc maintenant qu’il est urgent d’y revenir, en regardant en face la réalité. Si le dialogue interreligieux, par esprit d’apaisement, a pu générer un inconscient syncrétisme qui paralyse face à l’islam, c’est aujourd’hui qu’il faut l’évoquer, en toute vérité. Et c’est un service à rendre à l’Église que de montrer à tous ceux qui, amers, l’assimilent à une élite déconnectée et indifférente au sort de ses ouailles son aptitude à en parler sans faux-semblant.

 Gabrielle Cluzel

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Un policier avec son arme a été écarté d’un match du mondial de handball


Force est de constater que, souvent, la France et ses dirigeants restent les champions de la demi-mesure. Que ce soit sur le plan social, où la volonté de changement reste subordonnée au « On ne touche pas aux avantages acquis ». Que ce soit dans le secteur économique, où toute volonté de modernisation se heurte immanquablement à des résistances conservatrices hors du temps. Ou bien encore dans les affaires de sécurité où, malgré les multiples échecs enregistrés, et des victimes du terrorisme et de la criminalité de plus en plus nombreuses, il y a encore trop de voix pour considérer qu’il est plus important de préserver une liberté devenue mortifère plutôt que de concéder les quelques avancées sécuritaires indispensables aujourd’hui. Deux exemples flagrants illustrent cette réalité.

Tout d’abord, les règles relatives à la légitime défense des policiers. Ce vaste chantier, dont il est question depuis de nombreuses années, et qui ne consisterait, en fin de compte, qu’à aligner sur les policiers la procédure applicable aux gendarmes, se trouve régulièrement retoquée et sans cesse reportée. Une tentative législative, récemment initiée par l’actuel pouvoir, risque à son tour de s’enliser dans les sables électoraux d’une période peu propice à ce genre de réforme. Il y a en effet fort à parier que, face aux campagnes de presse et d’opinion, cette mesure, pourtant indispensable à la sécurité dans notre pays, connaisse le même sort que les initiatives identiques qui ont précédé. 

Le deuxième exemple peut être emprunté à l’actualité. Il y quelques jours, un policier qui venait en famille, mais en possession de son arme de service, assister à un match du Mondial de handball s’est vu refuser l’entrée de la salle. Pourtant, depuis plusieurs mois, suite aux attentats, tous les policiers sont autorisés à être porteurs de leur arme même en dehors du service normal. Cette mesure, destinée à permettre une réaction rapide des forces de l’ordre en cas d’actions terroristes, n’est cependant pas applicable dans les lieux privés. Et c’est la loi. En effet, seul le propriétaire d’un tel lieu est en mesure de pouvoir accorder, ou non, le droit d’accès à un fonctionnaire de police (ou à un gendarme) porteur de son arme.
Une telle situation n’est pas sans poser de nombreuses questions. Tout d’abord, quelle signification, et surtout quelle portée peut avoir un état d’urgence dont les modalités pratiques d’application peuvent rester à l’appréciation de personnes privées ? L’intérêt général qui recouvre la notion de sécurité publique doit-il pouvoir être déterminé par des personnes n’ayant pas forcément les compétences pour ça ? Ensuite, malgré les expériences dramatiques vécues, comment peut-on encore accepter de faire courir un risque mortel à nos concitoyens, en se privant sciemment de l’aide de la force publique ? Enfin, plutôt que de tergiverser sur des sujets sans intérêt, le moment n’est-il pas venu de faire évoluer notre arsenal législatif pour permettre aux policiers et aux gendarmes d’intervenir en tout temps et en tout lieu.

Malgré ses expériences douloureuses, la France n’a toujours pas choisi de lutter contre le terrorisme. Bien que la menace soit plus que jamais à un niveau élevé, les autorités temporisent et hésitent à prendre les mesures de bons sens qui s’imposeraient. Faudra-t-il un autre Bataclan pour que l’on comprenne enfin que les terroristes, eux, n’ont que faire de la distinction sphère publique/sphère privée ?

Olivier Damien

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Jean-Paul Gourévitch : « Les statistiques de l’INSEE sur le solde migratoire sont un enfumage »

 

 

Jean-Paul Gourévitch : "Les statistiques de l... par bvoltaire
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Jean-Paul Gourévitch conteste les statistiques de l’INSEE qui, selon lui, confond dans ses calculs immigration et expatriation et oublie les naissances d’origine étrangère. Il réclame la mise en place d’un observatoire indépendant des migrations qui permettrait d’éviter les schémas, les amalgames, les rumeurs et les faux chiffres.

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Retour au tribunal le 15 février pour la mosquée de Montfermeil

Rarement la petite salle des audiences de l’exécution au troisième étage du tribunal aura été aussi prisée par le public que ce mercredi matin. Quelques policiers du dépôt avaient même été dépêchés dans la salle, pour éviter d’éventuels débordements, qui n’ont pas eu lieu. Une trentaine de fidèles musulmans, dont l’imam de Montfermeil, sont repartis tout aussi calmement qu’ils étaient arrivés, lorsqu’ils ont appris que l’audience concernant l’association qui gère leur lieu de culte était reportée.

La mairie de Montfermeil a assigné l’association pour faire exécuter les décisions de justice visant le pavillon transformé en lieu de culte depuis plus quinze ans, avenue Jean-Jaurès. En cause : des extensions illégalement construites, des amendes de plusieurs dizaines de milliers d’euros et l’accueil du public. Plusieurs procès ont déjà eu lieu. « Un certain nombre de régularisations ont été faites, une demande d’ouverture au public a été déposée et nous attendons une réponse », a expliqué l’avocat de l’association Me Hatem Hsaïni à la sortie du tribunal pour justifier sa demande de délai. L’audience a été renvoyée au 15 février.

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Nos excellences et le sens du ridicule

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Bernard Plouvier
 
Stupeur et consternation chez les bien-pensants de Lamballe ! Un politicien en rupture d’emploi a reçu un soufflet d’un gamin de 18 ans… la « baffe » était donnée d’assez loin par un jeune homme fluet et n’a donc guère pu faire de mal à la solide et colérique victime (sauf à son ego surdimensionné, bien entendu).
 
Qu’il s’agisse d’un geste stupide. Nul ne va dire le contraire. Mais les nervis trotskistes, qui furent les protégés de ce politicien lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, ont fait bien d’autres cochonneries aux patriotes français, sans que cela émeuve les clowns des media.
 
Le gamin est placé en garde à vue. Cela peut paraître excessif en une époque où tant de suspects de viols et de « braquages » sont relâchés sur intervention plus ou moins discrète d’un magistrat ou d’un politicien sensible à certains arguments. 
 
La formulation retenue pour justifier la garde du galopin est néanmoins très étonnante et pose un énorme problème juridique : « Violences sur une personne chargée d’une mission de service public ». On ne savait pas, jusqu’à présent, que le fait d’être candidat à une désignation, par un parti politique, du candidat à une élection était « une mission de service public »… en outre, « une candidature à la candidature », ça fait un peu ridicule, voire grotesque : les crocodiles qui veulent nous gouverner ne sont même pas capables de s’entendre sur un nom ni sur une politique. 
 
Que notre distingué et bedonnant Président de la République soit l’ex-patron de ce parti fait-il de cette désignation partisane une affaire de service public, c’est-à-dire engageant l’État, donc la responsabilité et les finances de la Nation ? Si la réponse légale actuelle à cette question était positive, il y aurait lieu de se révolter, d’exiger un referendum d’initiative populaire pour exiger la mise en examen tous les chefs de ce parti et de leurs candidats pour forfaiture : un parti politique est en soi une association privée régie par la Loi de 1901 et nullement une instance étatique, à laquelle sont dévolues des « missions de service public ».
 
Certes, le gamin (qui serait un indépendantiste breton à qui il est, semble-t-il, arrivé de fumer du haschich… mais à la différence de nombre d’immigrés-réfugiés-envahisseurs, il n’en fait apparemment pas commerce) mérite une claque assénée par son père, voire une douzaine de jours de travaux d’intérêt général… mais la formulation juridique retenue contre lui le rend passible de 3 années de prison et de 45 000 euros d’amende !!!
 
De deux choses l’une. Ou notre Ve République agonisante est un régime où l’on ne sait plus qualifier les délits et adapter le châtiment à la peine. Ou nous sommes en Ripoublique très inégalitaire, dans laquelle le parti du chef de l’État représente un « service public »… et c’est très grave, car cela sent la forfaiture, le trafic d’influence, en un mot : la corruption. 

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Opérations antiterroristes autour de Strasbourg et Trappes ce mardi

Capture d’écran 2017-01-18 à 17.23.28Lu dans Le Point de ce mercredi 18 janvier :
« Une vague de perquisitions et d’interpellations a été menée mardi dans cette commune des Yvelines, « bastion » du djihadisme français.

Les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) épaulée par le Raid ont investi plusieurs appartements des quartiers populaires de la ville de Trappes, dans les Yvelines. Selon différentes sources, certains des individus interpellés seraient en lien avec des « Trappistes » combattants en Syrie. D’autres sources font état de l’achat de matériel « sensible » nécessaire à la préparation d’attentats. Contacté par Le Point, le parquet antiterroriste n’a pas répondu à nos sollicitations. Le ministère de l’Intérieur a confirmé l’information, mais ne souhaite pas « faire plus de commentaires à ce stade de l’enquête ». La direction de la DGSI, quant à elle, « ne souhaite pas communiquer sur une enquête en cours ».(…)

Depuis plusieurs mois, Trappes fait l’objet d’une attention particulière de plusieurs services de renseignements français. Près d’une centaine de jeunes hommes et femmes parfois avec leurs enfants ont rejoint les rangs de l’organisation État islamique dans les zones de combat en Irak et en Syrie ces dernières années.  (…) Lire la suite

A Strasbourg :

La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a mené plusieurs opérations antiterroristes, ce mardi dans la banlieue de Strasbourg. Selon les informations de nos confrères des Dernières Nouvelles d’Alsace, les hommes de la DGSI ont pénétré dans un immeuble de deux étages, situé dans un quartier résidentiel de Schiltigheim.

Un jeune homme d’origine turque, entre 20 et 30 ans, qui vivait là avec sa mère et deux autres membres de sa famille, a été placé en garde à vue.

Toujours selon le quotidien, d’autres opérations ont été dirigées en même temps. Selon des témoins, des policiers lourdement armés et encagoulés auraient été aperçus devant un immeuble de la route du Rhin, à Neudorf.

Trois personnes auraient été placées en garde à vue.

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jeudi, 19 janvier 2017

Trappes (78): opérations antiterroristes dans le « bastion du djihadisme français »

 

 
Hebergeur d'imageUne vague de perquisitions et d’interpellations a été menée mardi dans cette commune des Yvelines, « bastion » du djihadisme français.

Les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) épaulée par le Raid ont investi plusieurs appartements des quartiers populaires de la ville de Trappes, dans les Yvelines. Selon différentes sources, certains des individus interpellés seraient en lien avec des « Trappistes » combattants en Syrie. D’autres sources font état de l’achat de matériel « sensible » nécessaire à la préparation d’attentats. Contacté par Le Point, le parquet antiterroriste n’a pas répondu à nos sollicitations. Le ministère de l’Intérieur a confirmé l’information, mais ne souhaite pas « faire plus de commentaires à ce stade de l’enquête ». La direction de la DGSI, quant à elle, « ne souhaite pas communiquer sur une enquête en cours ».(…)

Depuis plusieurs mois, Trappes fait l’objet d’une attention particulière de plusieurs services de renseignements français. Près d’une centaine de jeunes hommes et femmes parfois avec leurs enfants ont rejoint les rangs de l’organisation État islamique dans les zones de combat en Irak et en Syrie ces dernières années.  (…)

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Remous autour de la grande Mosquée de Marseille

Alors que les travaux de la grande Mosquée de Marseille devraient débuter en décembre prochain, une demande de permis de construire devait être formulée le 15 mai avant la fin du mois en cours, des voix s´élèvent déjà pour s´opposer à ce projet. Ces opposants ont même exigé de Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, de surseoir à toute décision concernant le permis de construction. D´ailleurs, un recours d´annulation a été déposé auprès de la Cour d´Appel de Marseille. Mais le prétexte avancé a trait au fait que le budget serait augmenté passant de 8 à 22 millions d´euros. Ce qui, selon les opposants, dénaturerait l´esprit du projet, particulièrement sur la durée du bail qui se transformerait en achat du terrain par l´association musulmane.

Paris : animateur de la ville, Nassim, pédophile présumé, s’était enfui en Algérie

Un homme de 24 ans, , Nassim H, vient d’être écroué après avoir été mis en examen pour une agression sexuelle sur une mineure de 10 ans à Paris. Les faits remontent à l’été 2016. Le suspect s’était réfugié en Algérie après les faits. De retour en France la semaine dernière, il a été interpellé à sa descente d’avion, mis en examen et écroué. . Les investigations se poursuivent afin d’identifier d’éventuelles autres victimes.




Employé comme animateur par la ville de Paris, le suspect s’en était pris à une fillette, le 28 juillet dernier, alors que cette dernière regagnait le domicile de ses parents, du côté du boulevard de la Chapelle dans le XVIIIe arrondissement.

Après avoir agrippé sa victime par un bras, l’agresseur l’a ensuite forcée à le suivre dans le hall d’un immeuble avant de descendre dans les caves. Il l’a ensuite menacé de mort à plusieurs reprises avant de prendre la fuite.

Sous le choc, la fillette a trouvé refuge auprès de proches. Ces derniers ont aussitôt alerté la police. Un minutieux travail d’investigations a permis d’isoler un ADN sur les lieux des faits. Enregistré dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg), il a rapidement « matché » avec celui d’un homme, connu pour infraction à la législation sur les stupéfiants. […]

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Viry-Châtillon: les gardes à vue prolongées

Les gardes à vue des onze personnes interpellées hier matin dans l’enquête sur l’attaque de policiers début octobre à Viry-Châtillon ont toutes été prolongées de 24 heures aujourd’hui.


« Sauf alibi solide pour l’un des suspects le jour des faits, nous irons a priori au bout des 96 heures », durée maximale de la garde à vue pour ce type d’affaire, a indiqué une source policière. « Le gros du travail a été fait en amont pour recueillir un maximum de d’éléments mais les prochaines heures vont être décisives », a ajouté cette source.

Les auditions, menées par les enquêteurs de la Sûreté départementale de l’Essonne, doivent permettre « d’entendre et de confronter des personnes, dont certaines sont susceptibles d’avoir participé aux faits », avait expliqué mardi le parquet d’Évry. Le contenu des téléphones portables et du matériel informatique saisis lors des perquisitions doit également être analysé.

Sur les onze interpellations, neuf se sont déroulées dans le quartier difficile de la Grande Borne à Grigny, ville voisine de Viry-Châtillon. Les deux autres, ont eu lieu à Étampes, dans le sud de l’Essonne, et en Seine-et-Marne.

Neuf majeurs et deux mineurs

Le groupe de suspects compte neuf majeurs, dont quatre étaient mineurs au moment des faits, et deux mineurs âgés de 17 ans. Deux d’entre eux font déjà l’objet d’une mise en examen et d’un placement sous contrôle judiciaire dans le cadre d’une autre affaire dans le Val-de-Marne. Un troisième, régulièrement interpellé par la police, a déjà été condamné pour des violences volontaires par le tribunal pour enfants.

Dans cette enquête confiée à deux juges d’instruction, un adolescent de 17 ans, soupçonné d’avoir participé à la confection des cocktails Molotov utilisés lors de l’agression, a déjà été mis en examen et écroué début décembre, avant d’être remis en liberté. Un second mineur âgé de 15 ans, soupçonné aussi d’avoir participé à la fabrication des engins incendiaires, avait été placé sous le statut de témoin assisté, intermédiaire entre la mise en examen et l’état de simple témoin.

Le 8 octobre, une quinzaine d’agresseurs avaient incendié deux voitures de police, occupées par quatre agents en mission de surveillance près d’un feu rouge connu pour ses vols avec violences sur des automobilistes.

L’agression, qui avait grièvement brûlé deux policiers et blessé plus légèrement les deux autres, avait déclenché un mouvement de fronde, inédit par son ampleur, chez les policiers.

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Toujours plus d’immigrés en France, et toujours moins d’expulsions !

 
Toujours plus d’immigrés en France, et toujours moins d’expulsions !
 
Ce sont les statistiques officielles sur l’immigration, rendues publiques hier, qui le disent, et Le Monde qui en livre le détail : l’an dernier, la France a « délivré 4,6 % de premiers titres de séjours de plus que l’année précédente » et les « sorties forcées du territoire » ont enregistré « une baisse de 16,3 % » : « La France a délivré 227 550 premiers titres de séjour en 2016, soit 4,6 % de plus qu’en 2015 », et ceux qui se présentent comme des réfugiés « en ont été les premiers bénéficiaires, puisque quelque 32 285 leur sont revenus, soit 41 % de plus que l’année d’avant. »
 
Quant à ce qu’on appelle les « éloignements forcés », il « globalement plongé de 16,3 % » pour ne concerner que 12 961 personnes…
 
Pïre encore : la Direction générale des étrangers de France (DGEF) « comptabilise plus de 2,3 millions de titres en cours de validité au 31 décembre, soit 20 % de plus qu’en 2010. Ce sont surtout les documents provisoires qui ont explosé (+ 26 % en six ans), pour atteindre quasiment 250 000 ».
 
« Pourtant, ajoute Le Monde, les naturalisations, notamment par décret, continuent leur remontée engagée en 2012, avec le quinquennat Hollande. En 2016, 68 067 personnes en ont bénéficié (10,6 % de plus qu’en 2015) »
 

Syrie/Alep : le seul résultat des rebelles, c’est la destruction !

 

A la mosquée des Ommeyyades par bvoltaire
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À la célèbre Grande Mosquée des Omeyyades désormais en ruines, Charlotte d’Ornellas a tendu son micro aux Alépins. Leur jugement sur les rebelles est sans appel : ce sont des ignorants qui ont été attirés par l’argent et ont vendu leur pays.

Saccages à Juvisy-sur-Orge : un remake d’Orange mécanique !


C’est à un remake d’Orange mécanique qu’ont été confrontés, samedi soir, les habitants du Plateau, un quartier de Juvisy-sur-Orge dans l’Essonne. Après Viry-Châtillon, c’est la deuxième fois que ce département attire l’attention des médias. Certes, ce n’est pas le seul à défrayer la chronique sécuritaire, mais c’est celui dont est issu l’ancien Premier ministre, actuel candidat aux primaires de la gauche, Manuel Valls. Et on ne peut s’empêcher de rapprocher ces événements des discours triomphalistes, en matière de sécurité, de celui qui fut, un temps aussi, ministre de l’Intérieur.

Ainsi, en plein week-end, une vingtaine de jeunes, cagoulés et armés de barres de fer, de battes de baseball et de machettes, ont fait irruption sur la voie publique, détruisant voitures et halls d’immeubles. Un appartement a même été saccagé, alors que ses occupants (dont un enfant) s’y trouvaient encore. Fort heureusement, il semblerait que ce règlement de comptes entre bandes rivales – puisque c’est de cela qu’il s’agirait – se soit achevé de manière moins dramatique que le film de Stanley Kubrick. Il n’empêche, une telle violence déployée en pleine rue, à une heure où de nombreux passants peuvent circuler, ne peut que poser de nombreuses interrogations sur l’état sécuritaire dans lequel se trouve notre pays.

Depuis des mois, malgré la présence sur le terrain de nombreux militaires et policiers dans le cadre de la lutte antiterroriste, la délinquance ne cesse de s’aggraver. Les chiffres ont été soigneusement « travaillés » par le ministère de l’Intérieur pour que le bilan du quinquennat puisse s’achever sur une note pas trop noire, comme ce sera sans doute le cas dans d’autres domaines (chômage, dette). Mais les faits sont là, têtus, attestant du fait que nombre de nos quartiers deviennent de véritables coupe-gorge.
Ce nouveau fait divers, qui ne manquera pas de provoquer des déclarations tout aussi martiales qu’inefficaces, renvoie à l’organisation et au fonctionnement de nos services de police. Il aura fallu une heure et demie pour que les premiers policiers arrivent sur place et procèdent à des interpellations.

Ce délai, anormalement long, s’explique pourtant de différentes manières. 
 Tout d’abord, le jour et l’heure où se sont déroulés les faits. Le samedi soir correspondant à une période de la semaine où les effectifs en service, déjà en sous-nombre habituellement, sont les moins nombreux. Ensuite, les repos accordés au cours des fins de semaines, qui sont plus nombreux pour permettre de compenser les heures supplémentaires déjà effectuées. Par ailleurs, cette période est également celle des chevauchements d’effectifs. Les policiers en fin de journée sont sur le point d’être relevés par ceux qui feront la nuit. Ce créneau est donc peu propice à une présence importante sur le terrain. Enfin, la nécessité, pour mener ce type d’intervention, de regrouper un nombre suffisant d’agents pour pouvoir mener la mission en toute sécurité. Ce regroupement, qui peut faire appel à des effectifs venant d’autres commissariats, prend nécessairement du temps.

Ce fait divers rappelle, une fois encore, la nécessité qu’il y a à opérer une vraie réforme de nos services de sécurité. Effectifs et matériels supplémentaires ne suffiront pas à endiguer la montée de violence que connaît notre société. C’est une réforme de fond qu’il faut. À cet égard, les actuelles propositions formulées par nos candidats à la présidentielle sont d’ores et déjà insuffisantes.

 Olivier Damien

Source 

Anis Amri drogué : incompatible avec l’islam ?

 
Selon la version dominicale du Welt, journal allemand d’obédience libérale-conservatrice, Anis Amri, auteur de l’attentat de Berlin, qui a tué douze personnes, le 19 décembre dernier, était un grand consommateur d’ecstasy et de cocaïne.

Selon le même journal, il était même probablement sous influence au moment de perpétrer, au volant d’un camion, la tuerie qui a ensanglanté le marché de Noël berlinois. Pourtant, lors de son arrestation, le 23 décembre, à Milan, les policiers n’avaient trouvé aucune trace de drogue sur lui.

Que faut-il conclure de ces informations ?

Écartons d’emblée l’hypothèse, complotiste, de mensonges en série qui partiraient des services de renseignement teutons et qui auraient, ensuite, été abondamment relayés par la presse.

Néanmoins, la conjecture d’un Anis Amri drogué jusqu’au moment des faits arrange les islamophiles désireux de dédouaner la religion dans les attentats commis. 

De la même manière, ils ont souvent vu des « détraqués » n’ayant rien à voir avec l’islam plutôt que des islamistes derrière les tueries de masse.
 Ont-ils totalement tort ? Sur les substances psychotropes et enivrantes, l’islam laisse peu de place au doute : « Ô les croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, œuvre du Diable. Écartez-vous-en, afin que vous réussissiez », peut-on lire dans le Coran (5:90).

A priori, être musulman et drogué est incompatible. Pourtant, le cas d’Anis Amri est révélateur d’une problématique forcément plus complexe que les islamologues et les sociologues, souvent inféodés à la pensée admise, n’ont jusqu’à présent su — ou voulu — démêler.

Nombre de terroristes ayant agi sur le territoire européen, ces dernières années, émargeaient à la petite délinquance, milieu dans lequel la drogue n’est jamais éloignée, tout en se « fondant » dans leur environnement – certains ont été aperçus en boîte quelque temps avant leurs méfaits.

Pour ces jeunes voyous, aguerris dès le plus jeune âge, donc, aux méthodes de la criminalité, tantôt pour gagner de petits revenus, tantôt sans autre but que la violence gratuite, l’islam et ses injonctions guerrières sont venus agrémenter leurs errances d’un but transcendant l’intérêt personnel, immanent et immédiat.

Il faut, dans ce cas, distinguer, d’une part, les délinquants ayant rangé leur vie passée pour vivre pleinement un islam radical et mener le petit djihad (guerre sacrée contre les infidèles) après avoir mené le grand djihad (interne, spirituel) et, d’autre part, les voyous désireux de mener la guerre sainte (en réalité une guerre contre l’Occident) sans avoir fait, au préalable, un travail spirituel sur eux-mêmes. Anis Amri semble appartenir à cette seconde catégorie.

Gregory Vanden Bruel

Source 

Jean-Paul Gourévitch : « Les demandeurs d’asile les plus nombreux sont les Albanais, pas les Syriens ! »

 

 

« Malheureusement, Juvisy-sur-Orge est tout sauf une exception ! »

 

 

Xavier Raufer : "Malheureusement, Juvisy-sur... par bvoltaire
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Un groupe d’une trentaine de jeunes, armés notamment de sabres, de machettes, et de barres de fer, a saccagé un quartier de Juvisy-sur-Orge dans la nuit de samedi à dimanche. Un véritable déchaînement de violence qui a vu des portes de hall d’immeubles défoncées, des véhicules abîmés et un appartement ravagé sous les yeux d’un père de famille et de son bébé.
Les habitants du quartier sont encore aujourd’hui sous le choc.
Réaction de Xavier Raufer.

La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés

 

Mahomet ou Mohamed ?

Cette question, qui a l'air anodine et ressemble à un non-sujet, est pourtant importante, car elle dénote l'état d'esprit de celui qui emploie telle ou telle orthographe du nom du "prophète". Soutenue en cela par Tareq Oubrou lui-même (!), Annie Laurent dans la Petite Feuille Verte montre que l'orthographe traditionnellement utilisée en France et fixée depuis le XVIIIe siècle, Mahomet, est une francisation du nom du "prophète" qui a toujours été utilisée dans les écrits de langue française, et que cette orthographe ne constitue en rien une dépréciation du personnage. Cette graphie de Mahomet a permis la création et l'usage du terme "mahométan", qui signifie un adepte de l'islam et rien d'autre.

Ce qui semble le plus contestable est l'emploi par des journaux catholiques et même par des ecclésiastiques, du terme "Prophète" avec une majuscule, accolé au nom de Mahomet, car cela révèle une adhésion intellectuelle à une vérité qui n'est pas celle de l'Eglise : le dernier prophète n'est pas Mahomet mais Saint Jean-Baptiste. La dhimmitude intellectuelle existe.
 
Annie Laurent estime que la formule la plus correcte pour un catholique est soit « Mahomet », soit « le prophète de l’islam ».
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Source 

Le grand remplacement, l'un des axes principaux de la campagne de Nicolas Dupont-Aignan

Nicolas Dupont-Aignan a lancé sur Twitter :

«En 2016, les socialistes compensent la baisse de natalité par l'invasion migratoire. Le changement de population, c'est maintenant!»

Au Figaro il répond :
Images-2«Si nous voulons un État en capacité d'assimiler les nouveaux venus, il faut d'urgence réguler l'afflux de nouveaux migrants». «En 5 ans, la France a accueilli près d'un million d'immigrés légaux (…) le nombre de titres de séjour accordés a encore augmenté en 2016 pour atteindre 227.550. Le nombre d'immigrés légaux annuels a ainsi explosé de 32,3% par rapport à il y a 10 ans! À cette immigration légale s'ajoute l'ensemble des clandestins qui vivent sur notre territoire en bénéficiant de l'appel d'air social, tout en profitant du laxisme socialiste en matière d'expulsions: au moins 300.000 au regard des bénéficiaires de l'AME».
«Il faut arrêter d'avoir peur des mots. Cette prise de position est tout à fait réfléchie et je brise ce tabou volontairement. Je ne suis pas pour l'immigration zéro, mais pour la prise en compte de ce remplacement rampant».
Dupont-Aignan ajoute qu'il s'agira-là de l'un de ses axes principaux de campagne, «avec la relocalisation de l'emploi». 
«Le choc démographique historique qui s'annonce en Afrique devrait être une obsession de tout futur chef d'État. La population pourrait y croître dans les années à venir d'un million d'individus. Si je suis président de la République, il y aura une carte de l'Afrique placardée dans mon bureau». 
Source 

Fournes-en-Weppes : un calvaire profané

 

 
Christ peint rose - copie
Une « mauvaise blague » ? Vraiment ? Il s’agit d’une profanation. Et double : parce qu’il s’agit et d’un monument aux morts et d’un Christ en croix ! Souvenons-nous : « Les passants l’injuriaient en hochant la tête ; ils disaient : “Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix !” » (Mt 27, 39-40). N’est-ce pas ajouter une nouvelle injure au Rédempteur crucifié ? En tout cas, cet acte odieux nous remémore la pensée de Blaise Pascal : « Jésus sera en agonie jusqu’à la fin du monde. Il ne faut pas dormir pendant ce temps là ». D’où, aussi, la “veille” persévérante de notre Observatoire
 
À la mairie, on n’a pas souvenir que le Christ près de l’église ait déjà été victime d’actes de malveillance. Ce lundi matin [16 janvier], un employé municipal a découvert la statue barbouillée de rose, visiblement avec un pistolet à peinture. En début d’après-midi, deux employés juchés à tour de rôle sur une échelle, étaient occupés à décaper la statue, à l’eau puis avec un produit anti tags. Une multitude de taches, à l’arrière, sur la terre, subsistaient. On ignore qui a pu commettre cet acte de vandalisme, et surtout, pourquoi – mis à part pour faire une mauvaise blague. Cette statue est située au-dessus du premier monument aux morts de Fournes-en-Weppes, 2 000 habitants, construit juste après la Première Guerre mondiale par les catholiques. Un autre monument aux morts a ensuite été édifié sur la place par le comte d’Hespel, en 1926.
 

Nantes : après les lycéens, des séminaristes visitent la mosquée de l’UOIF

Nantes : après les lycéens, des séminaristes visitent la mosquée de l’UOIF
Nantes : après les lycéens, des séminaristes visitent la mosquée de l’UOIF
La ville de Nantes possède trois mosquées monumentales  ( une 4ème est en projet). Deux d’entre elles sont fort discrètes, la mosquée Ar-Rahma contrôlée par le Maroc et la mosquée turque Osmanli. Il n’en est pas de même de la troisième, la mosquée Assalam gérée par l’Association Islamique de l’Ouest de la France AOIF, succursale régionale de la très intégriste UOIF.
Sur son site elle se présente ainsi :
« A son évident mérite, Nantes intègre au cœur de son prestigieux patrimoine, la plus spacieuse mosquée du grand ouest, la mosquée Assalam et son centre culturel Abdullah Al Darwish. Cet édifice majestueux, d’une conception architecturale admirablement fondée sur le respect de son environnement et de son immersion dans l’urbanité de notre métropole, inspire sans complexe la résurgente mémoire du fameux traité de la tolérance et de la liberté. En référence à l’épithète gravé sur le fronton de la République, la fraternité de la Nation se renforce ainsi inéluctablement par la reconnaissance des consciences ».
Un style très ampoulé qui fait penser à la takia largement pratiquée dans les milieux islamistes.
La mosquée Assalam aurait été en partie financée par « un riche Qatari » d’après certains témoignages. Elle dispose d’un centre culturel qui, lui,  a été subventionné par la Ville de Nantes sous les mandatures de Jean-Marc Ayrault à hauteur de 200 000 €. Le sulfureux prédicateur de l’UOIF Hassan Iquioussen y est venu plusieurs fois en conférence.
Cette organisation très proche des frères musulmans égyptiens tient un congrès annuel. Parmi les prédicateurs orientaux qui s’y expriment, certains s’en prennent durement aux apostats, homosexuels, juifs et invitent les musulmans à dominer l’Europe.
De leur côté, les dirigeants de la mosquée Assalam depuis 4 ans, ménent  une intense campagne de relations publiques pour s’implanter sur l’agglomération nantaise. Ils affichent également leur présence dans maintes  manifestations. Ainsi, suite à l’attentat  islamiste contre Charlie Hebdo, on vit au 1er rang du défilé nantais son jeune imam Belgacem Ben Saïd tenant la banderole « ensemble libres égaux et solidaires ».
Symbole de son influence,  plusieurs milliers de personnes participèrent en octobre dernier  à la 8ème rencontre des musulmans de l’ouest. Au cours de celle-ci, un concours de mémorisation et de récitation du Coran était organisée pour les enfants dont de nombreuses fillettes quasi intégralement voilées. A cette occasion le chargé des « actions citoyennes » à  l’AOIF devait déclarer : « notre vœu qui doit s’approcher du ‘comportement exemplaire’ prôné par l’Islam est à l’opposé des tenants de Daech qui ont une lecture erronée de l’Islam ».
Le 15 décembre dernier, une classe de terminale ES du lycée public Jules Verne de Nantes s’est rendue dans cette mosquée ( voir notre compte-rendu ) dans le cadre de cours de sciences sociales et d’histoire.
Après cette visite des lycéens, ce sont des futurs prêtres qui viennent d’aller à la mosquée UOIF Assalam de Nantes, comme le rapporte le Facebook de l’imam Belgacem Ben Saïd. La rencontre était une formation sur l’islam et le dialogue interreligieux en présence du Père dominicain  Jean-François Bour. Celui-c est responsable-adjoint du SNRM (service national des relations avec l’Islam, créé par la conférence des évêques de France qui possède une antenne en Loire atlantique).
Or ce même imam sur sa page Facebook dénonçait « l’holocauste d’Alep » commis par l’armée syrienne et ses alliés russes. Mais rien sur les chrétiens des quartiers Est d’Alep qui ont vécu quatre ans sous l’oppression des islamistes, ni sur les bombardements des quartiers Ouest de la ville, qui ont fait des milliers de victimes.
La télévision belge diffusait mercredi dernier un documentaire consacré à Zineb El Rhazoui, journaliste  marocaine, survivante de l’attentat qui a frappé Charlie Hebdo http://echelledejacob.blogspot.fr/2017/01/denominateur-co..., il y a deux ans, nous reproduisons ses propos en conclusion : « Quand tu parles avec ces gens-là, ils te disent toujours : « Ça, ce n’est pas le vrai islam, amen. OK, je veux bien les croire, mais, le vrai islam, il est où ? (…)  C’est celui des talibans, celui de l’Arabie saoudite ? Je pense que ce concept de vrai islam est douteux puisqu’il n’y a pas d’islam, il n’y a que des musulmans.(…) Sur les textes, il faut que l’on sorte de ce mythe selon lequel ‘l’islam est une religion de paix et d’amour. Pour moi, l’islam est comme toutes les autres religions, monothéistes notamment, c’est-à-dire un ensemble de textes écrits dans un contexte bédouin il y a 15 siècles.
Ces textes sont archaïques et n’ont certainement pas vocation à régir la cité aujourd’hui. Tant que beaucoup de gens continueront, d’une part, à penser que le Coran est une Constitution et que l’islam est censé régir la cité et que, d’autre part, nous avons des gens complaisants qui, dans un paternalisme insupportable, continuent à répéter qu’en réalité l’islam serait une religion magnifique, on continuera à avoir des problèmes avec la religion musulmane ».

L'immigration en hausse de 4,6% en France en 2016

PARIS (Reuters) - L'immigration a connu une hausse de 4,6% en 2016 en France, avec la délivrance de 227.500 titres de séjour, selon les chiffres diffusés lundi par le ministère de l'Intérieur. 

Les autorités soulignent l'impact des réfugiés sur le bilan, les titres "humanitaires" ayant en effet augmenté de 45%, à 19.845.

Dans le même temps, l'immigration professionnelle est restée modeste, à 22.600 titres, même si cela représente une hausse de 9,4%. Le principal motif d'admission au séjour reste l'immigration familiale, qui a cependant reculé de 2,3% à 88.000 titres.

En 2016, les éloignements forcés d'étrangers en situation irrégulière sont en baisse de 16,3 %, à 12.961 après 15.485 en 2015.

Dans le contexte du rétablissement des contrôles aux frontières intérieures, cette évolution est à rapprocher de la très forte augmentation des non admissions d'étrangers en situation irrégulière prononcées aux frontières (63.732 en 2016 contre 15.849 en 2015, +302 %), souligne le ministère.

(Gérard Bon)

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mercredi, 18 janvier 2017

Mantes-la-Jolie : la mosquée va bientôt passer sous pavillon marocain

La cession de la mosquée Othmane de Mantes-la-Jolie (Yvelines) au royaume du Maroc est imminente. Les autorités chérifiennes et l’association Othmane ont prévu de se rencontrer dans les prochains jours afin de signer l’acte de vente de ce lieu de culte situé dans la cité du Val-Fourré. «Cela doit se faire très rapidement, peut-être même ce mercredi, confie un acteur du dossier au Parisien. Lundi midi, au cours d’un repas organisé dans la grande mosquée de Mantes-la-Jolie, le consul du Maroc a confirmé l’information aux élus présents.» Les travaux de construction de la mosquée Othmane, entamés il y a une dizaine d’années, sont à l’arrêt depuis plusieurs mois. L’arrivée du Maroc devrait permette de relancer le chantier.

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Quelle réalité de l'immigration en France ?

 
L'économie internationale en campagne, avec le CEPII. Questions à Anthony Edo, économiste au CEPII.

-La France est-elle un pays d'immigration massive ?

Oui elle l'a été... à la fin des années 1920, lorsque le pays affichait un taux d'immigration record devant les États-Unis, ou dans les années 1950-1960. Aujourd'hui, avec en moyenne 200 000 immigrés (définis comme des personnes nées étrangères à l'étranger) qui sont entrés chaque année sur le territoire français entre 2004 et 2012 selon l'INSEE ou 235 000 en 2013, soit entre 0,3 % et 0,4 % de la population française, on est loin d'un phénomène massif. A titre de comparaison, ce chiffre correspond à l'arrivée de 291 supporters dans un Stade de France de 81 000 places. Avec un tel taux d'immigration, la France est en dessous de la moyenne des pays de l'OCDE, qui s'établit à 0,6 %. En outre, pour évaluer de façon pertinente le flux d'immigrés, il faut soustraire aux 235 000 entrées de 2013 les 95 000 immigrés qui ont quitté la France cette année là, ce qui porte le flux net d'entrées d'immigrés à 140 000.

Une autre façon de répondre à la question est de quantifier la contribution des migrations à la croissance de la population française. Pour cela, il convient de comparer le flux net d'immigrés au solde naturel (naissances moins décès). En 2013, la France comptait 243 000 naissances de plus que de décès. L'apport de l'immigration net à la croissance de la population française est donc de moins de 40 % (140 000 / (243 000 + 140 000)). A comparer aux presque 200 % que représente l'apport des migrations à la croissance de la population allemande, du fait d'un solde naturel négatif lié à une fécondité en berne.

-Donc pas tant d'entrées nettes que ça chaque année. Mais qu'en est-il de la présence immigrée en France ?

Au siècle dernier, la part des immigrés dans la population française est passée de 6,6 % en 1931 à 7,4 % en 1975, puis s'est stabilisée jusqu'au milieu des années 1990. En 2014, l'INSEE a recensé un peu moins de six millions d'immigrés en France, soit 8,9 % de la population. Parmi eux, 3,6 millions sont de nationalité étrangère et 2,3 millions, soit 39 % des immigrés, ont acquis la nationalité française. Selon l'OCDE, la France se situe ainsi au 17ème rang des pays développés pour la part d'immigrés dans la population ; en Allemagne et aux Etats-Unis, par exemple, 13 % de la population est immigrée en 2013.

-Ces chiffres sont-ils conformes à la perception que les Français en ont ?

Loin de là. Les Français interrogés en 2010 par le Transatlantic Trend Survey estimaient que la part des immigrés était de 24 % alors qu'elle n'était que de 8,5 %. Cette surestimation du nombre d'immigrés qui résident dans leur pays n'est d'ailleurs pas propre aux Français. Les Allemands et les Américains, par exemple, estiment le pourcentage d'immigrés dans leur population respective à 22 % et 37 %, bien au-delà des 13 % réels.

< Ces écarts sont-ils liés à l'immigration irrégulière ?

Chiffrer l'immigration irrégulière est par définition difficile. Mais si l'on s'appuie sur les 282 000 demandes de l'aide médicale d'État offerte en 2013 aux étrangers en situation irrégulière ou même sur le chiffre plus élevé qui circule de 500 000 immigrés en situation irrégulière, la part des immigrés dans la population française n'atteint pas 10 %. On est toujours loin de la perception des Français.

-Mais alors pourquoi un tel écart ? Est-ce dû à l'inégale répartition des immigrés sur le territoire ?

Probablement. La très forte concentration locale des immigrés et leur surreprésentation dans des quartiers précarisés et modestes peut conduire les Français à estimer qu'il en va ainsi ailleurs et donc à surestimer le nombre d'immigrés dans le pays.

Cet écart entre le chiffre et la perception tient aussi à des confusions, comme celle entre immigrés et personnes nées en France de parents immigrés qui, par définition, n'en sont pas. Cependant, si on ajoute à la population immigrée les individus nés en France dont au moins l'un des deux parents est immigré, on obtient une proportion d'environ 19 % de la population française en 2011, ce qui pourrait indiquer que cette confusion contribue à l'écart observé. Le regroupement familial fait l'objet d'une autre confusion lorsque le discours politique en fait la principale source d'immigration en France, alors qu'il a représenté moins de 24 000 personnes immigrées en 2014 selon le ministère de l'intérieur, soit 11 % seulement du total. C'est un dispositif qui permet aux étrangers vivant en France de faire venir conjoint et enfants de moins de 18 ans. Il ne faut pas le confondre avec l'entrée des membres étrangers de familles de Français sur le territoire qui représente la plus forte composante des admissions au séjour pour motif familial (99 374 personnes).

-Cette perception de l'immigration peut-elle changer ?

Pour cela, il faut informer davantage. Une étude réalisée par des chercheurs des universités d'Oxford et Bocconi montre clairement que les individus, lorsqu'ils sont informés des chiffres de l'immigration, sont moins enclins à considérer que les immigrés sont trop nombreux.

Source : INSEE
Propos recueillis par Isabelle Bensidoun & Jézabel Couppey-Soubeyran
-Pour aller plus loin
Chojnicki X. et Ragot L. [2012], « Pour une refondation de la politique migratoire française », Billet de Blog du CEPII, 18 juin.
Edo A. [2016], « Migrations et mouvements de réfugiés : état des lieux et conséquences économiques », in CEPII L'économie mondiale 2017, La Découverte, « Repères », Paris.
Grigorieff A., Roth C., Ubfal D. [2016], « Does Information Change Attitudes Towards Immigrants? Evidence from Survey Experiments », Available at SSRN: https://ssrn.com/abstract=2768187, November 12.
Héran F. [2005], « Cinq idées reçues sur l'immigration », Population et Sociétés, n° 397.
Insee Première [2014], Les immigrés récemment arrivés en France, n° 1524, novembre.

Source 

Immigration: Les réfugiés « Merkel » arrivent à Paris

 

 
Immigration: Les réfugiés « Merkel » arrivent à Paris
Chaque jour, entre 50 et 100 migrants déboutés du droit d’asile en Allemagne entreraient en France. À Paris, les centres d’accueil sont saturés.
 
C’est le nouveau casse-tête du gouvernement. Combien de migrants, déboutés en 2016 de leur demande d’asile en Allemagne vont tenter leur chance en France? Selon nos informations, depuis le début de l’année, la préfecture de police estimerait qu’ils sont entre 50 et 100 à arriver chaque jour dans la capitale, leurs conditions de séjour outre-Rhin étant de plus en plus difficiles.
Thomas de Maizière, le ministre allemand de l’Intérieur, a décidé de renvoyer à Athènes les migrants entrés dans l’espace Schengen par la Grèce. Cette procédure avait été suspendue en 2011. Mais depuis le 19 décembre et l’attentat de Berlin, la police fédérale a intensifié les expulsions de sans-papiers, déboutés du droit d’asile compris…
En 2016, Berlin a enregistré quelque 280.000 nouvelles demandes d’asile sur un total de 745.545 en cours de traitement, parmi lesquelles 162.510 ont été déposées par des Syriens et 127.892 par des Afghans… Or si les premiers obtiennent un titre de protection dans près de 100% des cas – lorsqu’ils réussissent à prouver leur identité –, ce n’est pas le cas des seconds. L’Allemagne refuse une demande afghane sur deux. Et la plupart de ces derniers atterrissent donc à Paris.
 
Un phénomène inquiétant car la capitale n’a plus de capacité d’accueil. La « bulle », le centre humanitaire de 400 places ouvert porte de la Chapelle au mois de novembre par Anne Hidalgo, est déjà saturée. La Mairie de Paris vient d’ailleurs d’annoncer l’ouverture prochaine de 200 places supplémentaires. Depuis quelques jours, les associations tirent la sonnette d’alarme, car les campements sauvages commencent à se reformer. En France, les demandeurs « Dublin » (du nom du règlement européen en matière d’asile) seraient déjà actuellement 20.000.