mardi, 03 janvier 2017
Espagne: un millier de migrants prennent d’assaut la clôture de Ceuta
Un millier de migrants ont pris d’assaut aujourd’hui la double clôture séparant le Maroc de l’enclave espagnole de Ceuta, et un policier a perdu un oeil dans les heurts qui ont suivi, ont indiqué les autorités locales. Un groupe de 1.100 personnes originaires d’Afrique subsaharienne qui voulaient gagner l’Europe, s’est précipité sur la clôture haute de six mètres, vers 4h, d’une manière « extrêmement violente et organisée », a indiqué la préfecture de Ceuta. Aucun d’entre eux n’a réussi à passer de l’autre côté, sauf deux migrants, grièvement blessés, qui ont été hospitalisés à Ceuta, selon la préfecture.
Selon les autorités locales, une centaine d’entre eux ont réussi à grimper en haut de la clôture extérieure et y sont restés pendant quelques heures. « Cette tentative avortée par les forces de l’ordre a permis l’arrestation de l’ensemble des immigrés clandestins, alors que l’on déplore cinquante blessés dont dix graves parmi les éléments des forces de sécurité », a indiqué de son côté dans un communiqué le ministère de l’Intérieur marocain.
Des images de la télévision locale Faro ont montré un homme perché sur la clôture, assis, la tête penchée sur sa poitrine. Puis lorsque le jour s’est levé, il est descendu dans l’espace entre les deux clôtures et s’est couché tandis qu’un policier espagnol est allé lui chercher une bouteille d’eau avant de le faire revenir sur le territoire marocain. Les migrants ont « utilisé des barres en fer, des cisailles et des grandes pierres avec lesquelles ils ont attaqué les forces marocaines et des agents de la Guardia Civil (police espagnole). Un policier marocain a perdu un oeil.
« Ces tentatives d’immigration illégales placent leurs auteurs en marge de la loi (…). Dorénavant leurs auteurs seront présentés devant les juridictions compétentes qui statueront » sur leur possible expulsion du Maroc et seront « condamnés à des peines plus lourdes selon la gravité de leurs actes ». Lors d’un assaut similaire, le 9 décembre, près de 400 migrants avaient tenté de forcer cette même barrière.
Les enclaves espagnoles au Maroc de Ceuta et Melilla sont les deux seules frontières terrestres séparant l’Union européenne de l’Afrique. Ce nouvel assaut intervient alors les autorités marocaines mènent depuis la mi-décembre une nouvelle campagne de régularisation des étrangers en situation irrégulière, pour la plupart originaires d’Afrique subsaharienne. Il s’agit de la deuxième opération du genre après celle lancée deux ans plus tôt et qui avait concerné près de 25.000 migrants.
Autrefois simple pays de transit, le Maroc est progressivement devenu pays d’accueil, même si de nombreux migrants gardent l’espoir de rejoindre l’Europe, en traversant le détroit de Gibraltar ou en pénétrant dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Entre début janvier et le 30 septembre 2016, quelque 10.800 migrants avaient atteint l’Espagne par voie terrestre ou maritime, selon l’Organisation internationale des migrations.
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La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés
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2017 : la persécution des chrétiens va croître cette année
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Aube : crèche de Noël vandalisée et jetée à la Seine à Fouchères
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En Allemagne, la police a voulu éviter les viols en série
La police a affirmé avoir contrôlé des centaines de personnes d’origine nord-africaine durant la nuit à Cologne, afin d'éviter des agressions en série contre des femmes comme l'an passé.
Cela n'a pas empêché quelques agressions sexuelles à Francfort où 5 suspects ont été arrêtés.
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Sur la liste des grands événements politiques de 2016 : la multiplication et la banalisation des attentats islamistes
Mathieu Bock-Côté retrace l'année 2016 avec FigaroVox. Extraits :
"[...] À la liste des grands événements politiques de 2016, on me permettra d'ajouter la multiplication et la banalisation des attentats islamistes - on pourrait parler aussi plus largement de l'agression contre la civilisation européenne. L'année 2016 a commencé à Cologne et s'est terminée à Berlin. Les agressions sexuelles massives de Cologne nous ont rappelé qu'il existe une telle chose qu'un choc des cultures et l'asservissement des femmes représente une forme archaïque de prise de possession d'un territoire par une bande qui se sent animée par un esprit conquérant. Il y a eu autour de ces agressions un effrayant déni: on a tout fait pour en nier la signification politique. Certaines féministes, souvent occupées à traquer l'intention la plus malveillante qui soit dans un compliment masculin un peu insistant ou maladroit, ont décidé de détourner le regard. De peur de stigmatiser les réfugiés ou les musulmans, elles ont fait semblant de ne rien voir. Elles se sont déshonorées.
Mais je le disais, les attentats se sont multipliés et banalisés cette année. Nice, Bruxelles, Saint-Étienne-du-Rouvray, Orlando, Berlin. Chaque fois, c'est un carnage, mais c'est un carnage auquel nous nous habituons. Qu'est-ce qu'un mois sans attentat? Une anomalie. Au fond d'eux-mêmes, bien des Occidentaux ont accepté la normalité des attentats les plus sordides. Nous avons intériorisé la présence dans nos vies de la violence islamiste, même si nous ne savons toujours pas quelles conséquences en tirer. Nous ne savons pas non plus ce que voudrait dire gagner cette guerre contre l'islam radical. Alors nous la menons dans la confusion: on parle avec raison d'une nouvelle époque, mais les repères nous manquent pour nous y orienter. Cela prend du temps, prendre pied dans un nouveau monde.
Et sur le plan intellectuel et culturel?
Un événement intellectuel, me demandez-vous? Je vous parlerais alors franchement, et avec admiration, du renouveau conservateur de la pensée politique française. Je suis impressionné par la qualité des ouvrages qui d'une manière ou d'une autre, la construisent, la déploient ou la rendent possible: ils ne se réclament pas tous de la même vision des choses mais ils témoignent pour la plupart d'une commune sensibilité par rapport à l'époque. Et ces ouvrages viennent à la fois d'intellectuels bien installés dans la vie publique et de nouvelles figures qui impressionnent par leur vigueur et leur intelligence. J'en nomme quelques-uns, tous parus en 2016: Un quinquennat pour rien, d'Éric Zemmour, L'âme française, de Denis Tillinac, La cause du peuple, de Patrick Buisson, Les cloches sonneront-elles encore demain?, de Philippe de Villiers, Écrits historiques de combat, de Jean Sévillia, Malaise dans la démocratie, de Jean-Pierre Le Goff, La haine du monde, de Chantal Delsol, Le retour du peuple, de Vincent Coussedière, La compagnie des ombres, de Michel de Jaeghere, Chrétien et moderne, de Philippe d'Iribarne, Vous avez dit conservateur, de Laetitia Strauch-Bonart, Éloge de la pensée de droite, de Marc Crapez, La guerre à droite aura bien lieu, de Guillaume Bernard, Bienvenue dans le pire des mondes, de Natacha Polony et du Comité Orwell, Adieu mademoiselle, d'Eugénie Bastié, sans oublier votre excellent ouvrage Les nouveaux enfants du siècle, cher Alexandre Devecchio! Et j'attends avec impatience le livre à venir de Guillaume Perrault sur le conservatisme français! Il ne s'agit pas de mettre tous ces ouvrages dans le même sac, loin de là, mais chacun à sa manière décrypte l'idéologie dominante et contribue à la réhabilitation d'une anthropologie de la finitude et d'une philosophie politique plus classique. J'étudie depuis plusieurs année le conservatisme dans ses différents visages en Occident, et ce renouveau conservateur français me semble d'une formidable fécondité philosophique. [...]
Les nations ont une trajectoire propre, elles ne se laissent pas réduire au rôle que le système de la mondialisation leur avait réservé: le cas de la Russie est ici fascinant. [...] Avec le Brexit, les Britanniques ont cherché à restaurer leur souveraineté nationale. [...] Maintenant, les autres nations d'Europe se demandent aussi comment restaurer leur souveraineté sans jeter tout simplement aux poubelles un cadre politique commun à la civilisation européenne. Reste à voir qui pourra porter cela politiquement. Cela ne va pas de soi, et les candidats ne sont pas si nombreux. Dans le cas de Trump, nous avons surtout assisté à un grand référendum antisystème. [...] Mais le vote pour Trump était aussi un vote politique: sa candidature se serait épuisée si elle n'avait aucune dimension programmatique. Même s'il ne l'a pas dit ainsi, il s'est emparé de grands pans du vieux programme paléoconservateur de Pat Buchanan [photo]. Il tenait en deux points: nationalisme culturel et nationalisme économique. Autrement dit, critique de l'immigration et protectionnisme économique. L'enjeu de l'immigration qui lui a permis de décoller dans les sondages. Le protectionnisme économique lui a permis de mobiliser un vote ouvrier et populaire que l'on considérait généralement acquis aux démocrates. [...]
Comment analysez-vous le déroulement et le résultat de la primaire à droite? La victoire de François Fillon traduit-elle une percée conservatrice ou un grand soir libéral?
Dans le texte qu'il consacre à la mort de Caton dans Le treizième César, Montherlant écrit une phrase terrible: «Il regarde à droite, il regarde à gauche, il regarde en haut, il regarde en bas, et il ne trouve que l'horrible. C'est quelquefois la tragédie d'un peuple, à un moment donné: il n'y a personne». [...]
On se doute bien que Fillon ne se lancera pas dans de nouvelles innovations sociétales à la Taubira, mais suffit-il de ralentir la catastrophe ou de prendre une pause dans la marche vers le paradis postmoderne pour devenir le héraut des conservateurs? Une bonne partie de la droite a finalement des espérances assez limitées: elle veut accueillir les innovations sociétales à son rythme, sans qu'on la brusque, mais ne s'imagine pas renverser le sens de l'histoire. Est-ce qu'il y a chez François Fillon quelque chose comme un programme de reconquête culturelle? Dans quelle mesure croit-il pouvoir regagner du terrain sur la gauche, sur les grandes questions sociétales ou identitaires? Quel avenir pour la droite conservatrice avec Fillon? Sera-t-il celui qui traduira politiquement ses idées ou sera-t-il plutôt celui qui emploiera la rhétorique conservatrice sans jamais aller au-delà des mots? [...]
L'année 2017 sera une année d'élection présidentielle en France. Quels en seront les enjeux?
La question identitaire sera présente, on n'y échappera pas, car c'est à travers elle que l'époque pose celle des nations. Elle se décline autour de nombreux thèmes: immigration, frontières, Europe, laïcité, place de l'islam, assimilation. Comment y échapper? On s'entête, dans certains milieux qui semblent incapables de sortir d'un matérialisme à courte vue, à ne pas prendre au sérieux la question identitaire, qui serait secondaire par rapport aux enjeux économiques. Pourtant, à travers elle, l'individu redevient un animal politique. Il ne s'agit plus, aujourd'hui, de gérer raisonnablement une société qui ne va pas trop mal, mais de défendre l'existence même de la nation française et de la civilisation française. Par temps calmes, la politique gère des intérêts potentiellement réconciliables et consensuels: dans les temps tragiques, elle canalise aussi les passions et des visions du monde.
La question de la réforme libérale du modèle social français se posera aussi, quoi qu'on en pense. Car François Fillon a beau ne pas avoir été élu à cause de son programme libéral, il ne l'a pas empêché de gagner la primaire non plus. Peut-être est-ce qu'une partie de la France croit aux vertus d'une thérapie de choc libérale? Chose certaine, ce morceau de programme pourrait contribuer à reconstituer, au moins partiellement, le temps de l'élection, le clivage gauche-droite dans sa forme la plus classique: la gauche présentera Fillon comme le candidat de l'argent et des privilégiés, et se présentera comme la seule capable de défendre les droits sociaux. Ce sera du théâtre, mais rien ne dit que cette pièce ne s'imposera pas aux Français. Mais la gauche est tellement éclatée qu'on ne sait trop qui, finalement, parviendra à porter ce programme. À l'heure où on se parle, on ne sait pas trop qui portera on étendard, au-delà de la seule question des primaires de la gauche.
Cela nous conduit à la question du FN, qui voudrait bien occuper le créneau du national-républicanisme, contre le libéral-conservatisme présumé de Fillon. En gros, le FN aimerait représenter la gauche national-chevènementiste contre la droite balladurienne. Le programme du FN mariniste ressemble de temps en temps à celui du défunt CERES auquel on ajouterait la lutte contre l'immigration. Le FN fait un souhait: que l'avenir de la gauche nationale soit la droite populiste. On verra d'ici quelques mois si ce pari était tenable. On sait qu'il n'est pas sans créer des tensions dans ses rangs.
Source[...] Les conservateurs français, comme ceux de partout en Occident, devront accepter une réalité pénible: la reconstruction du monde ne prendra pas qu'un mandat présidentiel, ni deux, ni même trois. C'est une tâche qui dépasse l'horizon politique à court et moyen terme. Ce qui ne nous dispense pas d'y œuvrer. Chaque génération doit savoir qu'elle n'est qu'un maillon dans la longue histoire d'un peuple, même si elle doit jouer chaque fois son rôle comme si l'avenir du pays dépendait d'elle. Car les conservateurs travaillent, pour emprunter les mots du poète québécois Pierre Perrault, pour la suite du monde."
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Alsting (57) : un homme gravement blessé par une explosion de mortier
Le réveillon de la Saint-Sylvestre a tourné au drame à Alsting, en Moselle. Selon les informations recueillies par Europe 1, c’est lors d’une fête privée samedi soir au centre équestre de la commune que l’accident s’est produit. Un homme de 30 ans a été très grièvement blessé par l’explosion d’un mortier de gros calibre.
La victime a été touchée à la tête et transportée d’urgence à l’hôpital de Nancy, où son pronostic vital est engagé. […]
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Cologne : « Les critiques sur les réfugiés sont de plus en plus hystériques »
Professeur à l’université de Cologne, Siebo Janssen,s’inquiète de la tournure « de plus en plus hystériques » prise par le débat sur les réfugiés depuis un an en Allemagne.
Un an après les agressions de la Saint-Sylvestre, les habitants de Cologne parlent-ils toujours encore beaucoup de ces événements ?
Plus vraiment. Pendant les six ou huit premières semaines qui ont suivi la Saint-Sylvestre, les gens en parlaient fréquemment, mais ce sujet n’est plus tellement évoqué aujourd’hui.
Ces attaques n’ont-elles donc rien changé à Cologne ?
On ne peut pas dire cela non plus. La présence policière a nettement augmenté en un an. De janvier à mars, beaucoup plus d’agents circulaient dans les rues du centre-ville. Leur nombre a ensuite chuté, mais on voit de nouveau de plus en plus d’uniformes depuis le début du mois de décembre. […]
Le parti xénophobe et populiste AfD atteint 12 % des intentions de vote en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, une région pourtant traditionnellement ancrée à gauche. Les attaques du nouvel an n’ont-elles pas participé au succès de cette formation ?
C’est difficile à dire. Les habitants de Cologne restent convaincus que le rire et la joie de vivre sont la meilleure façon de combattre le fondamentalisme et le terrorisme. Cette ville est la plus libérale d’Allemagne.Les populistes, que ce soit l’AfD ou le mouvement Pro Köln, n’attirent ainsi toujours pas plus de 5 % des intentions de vote. Par contre, il est indéniable que l’AfD séduit de plus en plus d’électeurs en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Leur succès dans certaines circonscriptions est directement lié au taux de chômage. Plus le nombre de demandeurs d’emploi est élevé, plus leur popularité est grande. C’est pour cela que, dans le bassin de la Ruhr, qui est un bastion traditionnel du parti social-démocrate (SPD), l’AfD séduit 15 % des électeurs. Les attaques de la nuit du nouvel an et les attentats de cet été ainsi que celui du marché de Noël à Berlin contribuent toutefois à relancer le débat national sur les demandeurs d’asile. Les critiques deviennent de plus en plus fortes et hystériques.
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Rétrospective 2016 : « La grande peur de l’homme occidental » (Le Monde)
Les journalistes du Monde, Alain Salles et Gilles Paris (correspondant à Washington), font un bilan de l’année 2016 : « un cocktail de peurs d’une dilution religieuse, du métissage culturel et d’un déclassement social« .
Le fait que de nombreux terroristes des attentats de Paris ou de Bruxelles aient emprunté la route des Balkans prise par les réfugiés fuyant la guerre en Syrie est largement exploité par les partis d’extrême droite ou les Etats (Hongrie, Pologne, Slovaquie) qui s’opposent à l’accueil des réfugiés. Ils mettent en avant les risques de perte d’identité provoqués par le multiculturalisme et l’arrivée de centaines de milliers de musulmans venus en Europe.Deux hommes hilares, pouces levés en signe de victoire, sur fond de dorures clinquantes. La photo a fait la « une » de la presse britannique et le tour du monde. Donald Trump, fraîchement élu, à la surprise générale, a reçu la visite du trublion Nigel Farage, qui a imposé le Brexit. […]
Les ressorts de ces « révolutions » sont partagés de part et d’autre de l’Atlantique. Aux Etats-Unis, en dépit d’une baisse du chômage et d’une hausse, tardive, des salaires, la classe moyenne naguère centrale est rongée par la peur du déclassement. Il s’ajoute à la perspective de la fin de la domination de la communauté anglo-saxonne, blanche et protestante, sous l’effet de la croissance démographique des communautés latino et asiatique.
La reprise encore plus fragile en Europe et la plus forte exposition aux migrations venues du Moyen-Orient et de l’Afrique sub-saharienne (qui s’ajoutent à la circulation des personnes dans l’espace européen) renforce au sein des mêmes classes sociales un appel au retour des frontières.
Cette convergence autour de la crainte d’une disparition du modèle culturel occidental figure au cœur du projet du conseiller stratégique de M. Trump, Stephen Bannon, qui imagine une « Internationale » américano-européenne contre la mondialisation, un rempart pour des Blancs sur la défensive contre la menace de l’immigration et du multiculturalisme. […]
Les partis d’extrême droite – tout comme le M5S italien et Donald Trump – développent un discours contre les élites et l’« établissement » cher à Jean-Marie Le Pen. Ils attaquent les médias dominants et développent leurs critiques en bénéficiant du soutien de sites identitaires, efficaces à répandre les rumeurs et les contre-vérités, comme cela s’est produit aux Etats-Unis avec Breibart News, et d’autres sites de l’« alt-right » (la droite alternative). […]
Ce cocktail de peurs d’une dilution religieuse, du métissage culturel et d’un déclassement social vient de provoquer deux explosions démocratiques aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Et les autres pays occidentaux redoutent désormais leurs éventuelles répliques.
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lundi, 02 janvier 2017
Lyon (69) : Rima tuée par son mari Yassine, qui venait de sortir de prison
Yassine Amari sera déféré ce samedi matin devant le parquet en vue de sa potentielle mise en examen.
Interpellé dans la nuit de jeudi à vendredi, cet homme de 24 ans venait de tuer sa femme à leur domicile du Vergoin, dans le 9e arrondissement de Lyon.
En pleine dispute conjugale, le mari s’était saisi d’un pistolet de calibre 7.65 et avait fait feu, touchant mortellement sa femme à la gorge. Une plaie qu’il tentera de contenir avec l’aide de voisins, sans succès. Il exprimait alors déjà des remords, expliquant que son tir était accidentel.
On apprend que Yassine Amari venait de sortir de prison, où il avait été incarcéré pour cambriolages.Sa femme, Rima, 24 ans elle aussi, était la mère de deux enfants qu’ils avaient eu ensemble, âgés de 5 ans et 18 mois.
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Les Suisses toujours favorables à l'initiative UDC
Immigration de masse Selon un sondage paru dimanche, les Helvètes tiennent aux bilatérales. Mais ils restent en faveur de l'initiative de l'extrême-droite.
Si les Suisses étaient appelés à se prononcer à nouveau sur l'initiative anti-immigration de l'UDC, qui visait à réintroduire des contingents de travailleurs étrangers, 47% d'entre eux glisseraient un «oui» dans l'urne. C'est ce qu'indique un sondage.
Quarante-trois pour cent s'y opposeraient, alors que 10% sont incertains, selon l'enquête d'opinion diffusée par le SonntagsBlick. Les Helvètes rejettent en revanche une résiliation de l'accord sur la libre circulation des personnes avec l'Union européenne (par 52% des voix). Seuls 30% soutiennent l'initiative en ce sens qu'envisage de lancer l'Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN).Parmi les personnes qui soutiennent l'initiative de l'UDC mais qui s'opposent en même temps à la résiliation des accords bilatéraux, c'est le maintien des bilatérales qui obtient la majorité (54%) face aux dispositions de l'initiative (41%), tandis que 5% des citoyens sont indécis.
S'agissant de l'initiative Rasa («Sortons de l'impasse»), qui vise à biffer purement et simplement l'article constitutionnel anti-immigration voté le 9 février 2014, elle est rejetée par 44% des sondés, contre 37% qui l'acceptent, alors que 19% sont indécis.
Les deux contre-projets rejetés
Le Conseil fédéral a présenté la semaine passée deux contre-projets à ce texte. Avec la première option, il serait précisé que l'article doit tenir compte des accords internationaux d'une grande portée pour la position de la Suisse en Europe.
Les dispositions transitoires prévoyant que les traités contraires à la constitution doivent être renégociés et adaptés dans les trois ans suivant l'acceptation de l'initiative seraient également supprimées. La seconde solution se limiterait à abroger ce passage.
La première variante est repoussée par 44% des personnes interrogées, alors que 35% y sont favorables, pour 21% d'indécis. La seconde proposition obtient quasiment le même résultat: elle est rejetée à 44% également, acceptée à 34% et 22% d'indécis.
L'institut Opinio a interrogé 1000 personnes pour son enquête.
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10:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Deux Tunisiens jugés dangereux expulsés
La France a expulsé ce samedi vers la Tunisie deux ressortissants tunisiens jugés dangereux, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, dans un communiqué. L’un des deux hommes avait purgé une « lourde peine d’emprisonnement pour des faits de délinquance de droit commun », l’autre pour des faits de terrorisme, a-t-il précisé, sans donner leur identité.
« Ils ont fait l’objet d’arrêtés ministériels d’expulsion, prononcés le 1er et le 13 décembre 2016, compte tenu de la menace grave que faisait peser sur l’ordre public leur maintien sur le sol français », a ajouté le ministre. Bruno Le Roux rappelle que 109 arrêtés d’expulsion ont été pris depuis mai 2012 à l’encontre d’individus liés au terrorisme ou à l’islamisme radical. Un tiers d’entre eux concerne la seule année 2016, précise-t-il.
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L’attaque d’Istanbul a fait 39 morts, le tireur est toujours en fuite
L’assaillant qui a ouvert le feu dans une boîte de nuit d’Istanbul, y faisant selon un nouveau bilan 39 morts et 69 blessés au cours de la nuit du Nouvel An, n’a toujours pas été retrouvé, a annoncé ce dimanche matin le ministre turc de l’Intérieur.
Seuls 21 corps ont été identifiés jusqu’à présent, a-t-il dit. A ce stade, une quinzaine d’étrangers sont au nombre des tués dans la boîte de nuit « Reina », qui se trouve dans le quartier d’Ortaköy, au bord du Bosphore, dans la partie européenne de la plus grande ville de Turquie, a continué Suleyman Soylu.
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Nouvel An: hausse des accidents dus aux pétards à Strasbourg
Au moins 10 personnes, dont un enfant de trois ans, ont été opérées de la main dans la nuit du nouvel An à Strasbourg à cause de pétards, une nette augmentation par rapport à l’année dernière, d’après l’AFP.
Sur ces 10 personnes, six ont été opérées par le service SOS Mains des Hôpitaux au Universitaires de Strasbourg, basé à Illkirch-Graffenstaden, a indiqué son responsable, Philippe Liverneaux.
Trois ont dû être amputées d’une partie de doigt, dont l’enfant de trois ans. On ignore pour l’instant s’il tenait ou non le pétard, et ses parents étaient entendus dimanche matin par la police, selon France Bleu Alsace.
Le service SOS Mains de la clinique des Diaconesses, dans le centre de Strasbourg, a lui opéré 4 personnes dans la nuit.
L’an dernier, 3 personnes avaient été soignées à Illkirch-Graffenstaden.
« On a l’impression de se retrouver comme il y a trois ou quatre ans, c’est énorme par rapport à ce à quoi on s’attendait », a expliqué le Dr Liverneaux.
« Ce qui est dangereux c’est d’allumer les pétards dans la main », a-t-il ajouté. « Instinctivement, on regarde le pétard avant de le jeter, ça dure une fraction de secondes, qui s’ajoute au geste de l’allumer, et après de le lancer. Si on ajoute l’alcool, qui ralentit le temps de réaction, et l’effet de groupe… sur les milliers de pétards allumés, statistiquement, forcément certains entraînent des accidents ».
Pour éviter les accidents: « Posez-le sur un support et allumez-le, quelques doigts seront sauvés », conseille le médecin.
A l’origine bon enfant, la tradition des pétards et des feux d’artifice de la Saint-Sylvestre s’est déjà traduite en Alsace par plusieurs accidents dramatiques: deux morts il y a quatre ans, un mort l’année suivante, et chaque année des blessures graves.
Ce bilan a poussé les autorités à sévir, en prenant notamment des arrêtés interdisant le transport de pétards depuis l’Allemagne voisine.
Mais la réglementation a été quelque peu assouplie par la justice administrative, saisie par des fabricants d’engins pyrotechniques. L’usage des pétards reste toutefois interdit dans les « grands rassemblements » de personnes. Leur vente reste également interdite aux enfants de moins de 12 ans.
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Sidérant d'entendre encore certains hommes politiques français nier la réalité que constitue l'infiltration des migrants par les djihadistes
Thibault de Montbrial revient sur les attentats de Berlin dans Le Figarovox. Extraits :
"[...] Le parcours d'Amri est consternant. Après avoir incendié le centre de réfugiés qui l'avait accueilli à son arrivé début 2011, l'intéressé a pu rester en Europe à l'issue de ses quatre années de détention en Italie ; repéré par les Allemands pour sa radicalisation, il a fait l'objet d'une surveillance pour le moins légère ; après le rejet de sa demande d'asile, il est demeuré sur le territoire européen ; enfin, après l'attentat et bien qu'il ait fait l'objet d'une fiche de recherche dans toute l'Europe, il a pu tranquillement traverser quatre frontières (Allemagne/Pays-Bas, Pays-Bas/Allemagne, Allemagne/France, France/Italie) tout en portant une arme sans être inquiété le moins du monde. Ces évènements successifs illustrent la faillite de la construction européenne en matière de sécurité, mélange d'angélisme idéologique et d'impuissance à appliquer ses propres textes.
Pour ce qui concerne le cas particulier des conséquences sécuritaires de la libre circulation au sein de l'espace Schengen, je suis frappé par le parallèle entre le parcours d'Amri et celui de Medhi Nemmouche fin mai 2014.
À l'époque, l'auteur de l'attaque du musée juif de Bruxelles (4 morts) avait pu tranquillement monter dans un autocar en Belgique et n'avait été arrêté à Marseille que par l'heureux hasard d'un contrôle douanier inopiné. Il avait passé la frontière belgo/française avec une kalachnikov dans son sac sans la moindre difficulté. Trente mois plus tard, et bien que les pays intéressés aient entretemps fait application des mécanismes dérogatoires du traité de Schengen permettant de reprendre les contrôles aux frontières, l'homme le plus recherché d'Europe a donc pu lui aussi franchir quatre frontières avec une arme à feu sans être inquiété le moins du monde, et c'est là encore un contrôle inopiné qui a permis sa neutralisation.
À chaque attentat, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Le gruyère européen est traversé de part en part par ceux qui sont venus s'y attaquer. Il est à cet égard particulièrement navrant que la réponse du Président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker aux derniers évènements soit d'encourager à toujours plus d'ouverture. Vient un moment où on ne peut plus s'étonner que l'irresponsabilité de tels discours renforce l'attractivité de certains populismes.
En Allemagne, le débat s'est également focalisé sur l'accueil des migrants. Il est avéré que des djihadistes se glissent parmi ces derniers. Un principe de précaution doit-il être mis en place?
Non seulement il est avéré que des djihadistes se glissent parmi les migrants, mais tout le monde a oublié que le programme avait été annoncé dès l'hiver 2015! En effet, les services de sécurité italiens avaient indiqué dans une note que l'État islamique allait contribuer à organiser une vague migratoire sans précédent à compter de l'été, afin d'une part de déstabiliser l'Europe par le nombre de migrants et d'autre part de permettre, par les conséquences de la submersion sur l'efficacité des contrôles, l'infiltration de ses combattants au sein du territoire européen.
Force est de constater que le programme annoncé a été exécuté à la lettre. Outre les auteurs d'attaques ou de projets d'attaques en Allemagne rappelés ci-dessus, il faut se souvenir que plusieurs des auteurs de l'attaque du 13 novembre sont passés par la route des migrants. C'est également le cas de l'auteur de l'attaque du Thalys d'Août 2015, qui l'a détaillé récemment sur procès-verbal devant le Juge d'Instruction, ou encore de l'assaillant du commissariat du 18ème arrondissement de Paris, abattu par des policiers le 7 janvier 2016.
Dès lors, il est par hypothèse certain que d'autres individus sont ainsi entrés en Europe par la route des migrants et qu'ils attendent des instructions et/ou des moyens pour agir.Dans ces conditions, je suis sidéré d'entendre encore certains hommes politiques français nier encore la réalité que constitue l'infiltration des migrants par les djihadistes, alors qu'elle a d'ores et déjà été judiciairement établie à de multiples reprises. [...]Près de deux ans après la tuerie de Charlie Hebdo, l'Europe est-elle prête à relever le défi de l'islamisme et du terrorisme?
Le véritable défi qui est posé non seulement à l'Europe, mais à l'Occident, est celui de l'islamisme. Nombreux sont ceux qui évoquent encore «le terrorisme» comme s'il s'agissait d'une entité autonome. Il faut rappeler une fois encore que le terrorisme n'est qu'un moyen, mis au service d'une cause: l'islamisme, qui est une doctrine politique de conquête.
Or, le terrorisme n'est lui-même qu'un des moyens d'action de cette doctrine. En effet, pour s'en tenir à la France, nombreux sont ceux qui, dans le monde associatif notamment, sont aujourd'hui engagés dans un combat communautariste qui a vocation à saper notre lien social. Le CCIF est par exemple aussi actif qu'habile en la matière, combinant logique victimaire, culpabilisation de notre société et revendications communautaristes incessantes. Du côté de l'UOIF, la logique et les objectifs sont régulièrement mis en lumière, comme encore récemment dans l'excellente enquête de Bernard de la Villardière diffusée sur M6 qui a en particulier mis en exergue la duplicité de certains élus locaux.
Il faut rapprocher ces agissements des chiffres révélés par l'Institut Montaigne cet automne: 28 % de ceux qui se réclament de religion, de culture ou de tradition musulmane considèrent la charia comme supérieure à la loi de la république (avec une terrifiante proportion de 50 % chez les jeunes…). Il apparaît ainsi que le défi qui est proposé aux occidentaux par l'islamisme radical dépasse de loin la seule violence du terrorisme commis en son nom.
Cette «guerre» peut-elle être gagnée uniquement par une politique sécuritaire? Le combat est-il également idéologique et psychologique?
SourceBien entendu. C'est la nécessaire conséquence du constat qui précède. L'islamisme de conquête est loin de reposer exclusivement sur la violence. En toute hypothèse, il est essentiel de tenter d'éviter la fracture que les islamistes veulent nous imposer. Pour tenter d'y parvenir, il est absolument crucial de «réarmer» notre société sur les plans idéologiques et psychologiques. Les travaux de l'universitaire Gilles Kepel démontrent notamment que l'attirance d'une fraction de la jeunesse française pour le djihadisme repose pour beaucoup sur une quête de sens et une transcendance proposée par l'islam. [...] Ceux qui considèrent que l'Occident en général, et l'Europe en particulier, doit renier ses racines et s'accommoder d'un multiculturalisme qui gommerait ce socle millénaire commettent à cet égard une erreur stratégique calamiteuse. D'abord, ils offrent à notre ennemi l'un de ses arguments majeurs de recrutement, qui repose sur le constat de notre propre vacuité. Ensuite, et quelles que soient les intentions qui président à leurs errances, leur attitude n'est perçue que comme une faiblesse qui renforce la détermination islamiste. Enfin ils oublient que, dans la construction des individus comme celle des peuples, seule la connaissance et l'acceptation de son identité permet de se structurer et donc d'une part, de vivre selon des règles admises par chacun, et d'autre part, de tendre la main aux autres avec la confiance que confère cette solidité intérieure. [...]"
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Non seulement nous ne brandissons plus l’épée, mais nous répugnons à la sortir
Atlantico vient de publier une interview de Roland Lombardi, consultant indépendant et chercheur à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman. Ce fin connaisseur de l’islam met le doigt sur une réalité que nos gouvernants se refusent à observer. Dédaignant la langue de bois, il exprime librement ses pensées :
« Certes, Daesh sera vaincu à plus ou moins long terme. Mais une fois l’EI disparu, un autre mouvement verra sûrement le jour et n’oublions pas qu’Al-Qaïda existe toujours… Ainsi, le problème n’est pas tant les problèmes socio-économiques, ni même le terrorisme ou encore l’organisation mais bien l’« idéologie », à savoir le wahhabisme et le salafisme djihadiste, en un mot, l’islamisme conquérant et politique, qui survivra à Daesh et qui sera plus difficile à vaincre… »
« Aujourd’hui avec 5 à 8 millions de musulmans en France dont la grande majorité souhaite vivre et travailler paisiblement, la société française reste toutefois très fracturée et le “vivre ensemble” n’existe plus que dans les rêves de quelques idéologues. »
Ainsi, si Israël se bat avec autant de force, c’est parce qu’il possède un credo religieux propre. Comme elle n’est entourée que de populations hostiles, la seule solution de la nation juive est de faire face. Dans ce pays c’est se battre ou être anéanti.
De même, si la Russie contient un islam activiste, c’est que sa société et son régime politique se basent principalement sur deux piliers : le patriotisme russe et l’orthodoxie. L’islam implanté dans le nord du Caucase depuis 1300 ans a concédé le vivre ensemble à une Russie où résident 160 nationalités. Foi contre foi, les forces orthodoxes et islamiques s’observent et se font face. Depuis des siècles elles se jaugent et la plus faible en nombre sait que tout agissement en dehors de la légalité entraînerait des représailles sanglantes. Souvenons-nous : en octobre 2002, 850 spectateurs du théâtre Doubrovka à Moscou pris en otages par une cinquantaine de terroristes tchétchènes. Au matin du quatrième jour, les forces spéciales russes donnèrent l’assaut et tuèrent tous les terroristes mais, hélas, 130 otages périrent pendant l’engagement. Quand on demanda aux familles des victimes ce qu’elles pensaient de l’attaque, l’ensemble de celles-ci répondirent qu’elles approuvaient l’intervention, même si leurs fils ou leurs filles avaient été tués durant le coup de main.
Mais revenons à Lombardi. Dans son texte, il manque l’élément moteur pour lutter efficacement contre le terrorisme islamique : la référence à des contre-valeurs.
Il faut se réapproprier nos certitudes volontaristes. Il faut impérativement retrouver un idéal. Un pays ne peut lutter contre une religion hégémonique qu’en recouvrant les vertus qui transcendent ses citoyens. Nous ne croyons plus en nous, en notre civilisation occidentale et chrétienne et en notre pays. La société de la mollesse, du bien-être et du progrès a anéanti celle de l’effort, de l’abnégation et du courage.
Non seulement nous ne possédons plus les convictions nous permettant de brandir l’épée mais, de plus, nous répugnons à la sortir.
Comme disait Romain Rolland : « Le pire mal dont souffre le monde est, non la force des méchants, mais la faiblesse des meilleurs. »
J.-P. Fabre Bernadac
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Pour lutter efficacement contre les terroristes : la reconnaissance faciale
Quelle que soit l’efficacité des services de renseignement, ils ne pourront faire face et prévenir toutes ces attaques.
Il y a une solution, elle est imparable, il faudra y parvenir tôt ou tard, et il serait souhaitable que ce soit tôt avant de comptabiliser encore des centaines de victimes : le système de reconnaissance faciale, qui analyse les images en temps réel.
Les révélations d’Edward Snowden sur la surveillance faciale mise en place aux USA, illustrée par l’excellente série télévisée canadienne Person of Interest, en apporte la certitude.
Les traits marquants de chaque visage sont uniques : orbites, nez, menton.
Un visage peut être identifié en temps réel, parmi plus de trente millions d’autres visages, à partir d’une simple photo prise de n’importe quel appareil photo numérique compact grand public, soit d’une caméra de vidéosurveillance mais également d’un portrait sur les réseaux sociaux (par exemple Facebook), et cela grâce à un réseau de caméras de vidéosurveillance.
L’individu surveillé ou recherché peut donc être identifié dans une foule en temps réel et son portrait parvient instantanément à l’opérateur.
L’individu peut, ainsi, être filé quel que soit le lieu où il se trouve, où il se déplace.
Cette surveillance faciale peut être installée dans tous les points sensibles : aéroports, gares, grandes surfaces, rassemblement, stades, etc.
Tous les « fichés S » pourraient ainsi être identifiés en temps réel dans leurs déplacements. Si cette procédure avait été mise en place, de Mohammed Merah à Anis Amri (janvier et novembre 2015 à Paris, 14 juillet 2016 à Nice), tous connus, photographiés et recherchés, des dizaines de victimes auraient pu être épargnées.
Ce procédé a été présenté par Hitachi Kokusai Electric, Inc., au salon Security Show, au Japon. D’autres systèmes similaires sont également à étudier : le fameux Kinect de Microsoft ou le redoutable Wawi Xtion d’Asus.
Tout cela a évidemment un coût financier très important, mais est-ce que nos moyens de protection inefficaces actuels (90.000 militaires et policiers, des caméras qui ne servent qu’à constater le passage a posteriori – donc trop tard – d’un terroriste, des agents de sécurité en nombre insuffisant, et j’en passe) n’ont pas également un coût très important pour des résultats insuffisants ?
Ah, oui ! Il y aura bien des opposants, la Ligue des droits de l’homme par exemple ; ces opposants au seul moyen imparable de lutte contre le terrorisme se feront, ainsi, les complices objectifs de ces mêmes terroristes et porteront une part de responsabilité dans la longue liste des victimes à venir.
Manuel Gomez
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10:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans ma ville, les cambriolages explosent. Et chez vous ?
Comme je me demandais si ma petite cité était une exception dans une Gaule qui serait paisible, le quotidien régional Sud-Ouest, pourtant pas alarmiste pour deux euros, est venu m’apporter un début de réponse dans son édition d’hier.
Dans un article au titre explicite, « Métropole de Bordeaux : une hausse inquiétante des cambriolages », notre confrère a interrogé les policiers bordelais :
« Ce sont des raids. Il ne se passe pas une journée sans que nos services soient appelés, »
Et l’agglomération est attaquée de toutes parts : centre, beaux quartiers, mais aussi les villes de la CUB (Communauté urbaine de Bordeaux) :
« Bordeaux est bien entendu visé. L’hyper-centre mais aussi Caudéran, le quartier du Jardin public, Saint-Genès, etc. Les villes de la périphérie sont également touchées : Le Bouscat, Eysines, Villenave-d’Ornon, Pessac, Gradignan, Mérignac, Le Haillan, etc. »
Des équipes extérieures au département… Et chez moi, c’était aussi des équipes extérieures à mon département ? Celles de Gironde qui venaient donc d’un autre département ? Du vôtre ? Et chez vous, ils venaient d’où, les cambrioleurs ?
En tout cas, je peux me rassurer sur ma petite ville : elle est bien à l’image de notre capitale régionale et, je le crains, de la France entière : une France cambriolée… Mais je compte sur vous, fidèles lecteurs, pour me signaler si j’ai procédé à une généralisation hâtive, et si votre ville, votre village, votre quartier échappent à cette « flambée sur Bordeaux » (et sur ma ville !).
Soyez gentils de m’indiquer dans vos commentaires le nom de ce village gaulois préservé auquel il m’arrive encore de rêver. Et si vous avez choisi de réveillonner à l’extérieur, je vous souhaite de retrouver votre maison intacte pour bien commencer l’année !
Pascal Célérier
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09:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une démonstration détruit à jamais le mythe de l'immigration humaniste
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09:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 01 janvier 2017
2017 sera un combat contre l'islamisation de la France
01:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'islam, l'oecuménisme et la liberté religieuse
L'abbé Guy Pagès a donné un entretien à Media-presse.info. Extrait :
"Vos positions vont à contre-courant des positions de l’Eglise conciliaire qui prône l’œcuménisme et qui a une réelle empathie pour l’Islam. Dès lors quelle marge de manœuvre avez vous avec votre hiérarchie ?Permettez-moi quelques mises au point :
-
Je ne connais pas d’Église conciliaire. Pour moi il n’y a qu’une Église, qui n’a pas commencé à être « conciliaire » avec le concile Vatican II.
-
L’œcuménisme est le projet de retrouver l’union de tous les chrétiens aujourd’hui séparés, et n’a donc rien à voir avec l’islam.
-
Je ne dirais pas que c’est l’Église qui a une réelle empathie avec l’islam, car « Quel rapport entre la justice et l’impiété ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quelle entente entre le Christ et Béliar ? Quelle association entre le fidèle et l’infidèle ? Quel accord entre le temple de Dieu et les idoles ? Or c’est nous qui sommes le temple du Dieu vivant (2 Co 6.14-16) », mais ce sont nombre de ses serviteurs qui se rendent coupable de lâchetés, de dramatiques compromissions, d’apostasie et de criminelles trahisons.Quant à ma marge de manœuvre avec la hiérarchie, elle est aussi restreinte que possible. [...]
SourceDernière question: que pensez-vous de la liberté religieuse tolérée par l’Eglise actuellement? Ne va-t-elle pas à l’encontre du message du Christ?Je pense que personne ne peut remettre en question l’enseignement traditionnel de l’Église à l’égard de la liberté religieuse, que quelques papes ont ainsi formulé : « Quelle mort plus funeste pour les âmes, que la liberté de l’erreur ! » disait saint Augustin.(Grégoire XVI, Mirari vos) » ; « Il s’en trouve beaucoup aujourd’hui pour oser enseigner que le meilleur régime politique et le progrès de la vie civile exigent absolument que la société humaine soit constituée et gouvernée sans plus tenir compte de la Religion que si elle n’existait pas, ou du moins sans faire aucune différence entre la vraie et les fausses religions. (Pie IX, Quanta cura, n°5) ; « Convaincus qu’il est très rare de rencontrer des hommes dépourvus de tout sens religieux, on les voit nourrir l’espoir qu’il serait possible d’amener sans difficulté les peuples, malgré leurs divergences, religieuses, à une entente fraternelle sur la profession de certaines doctrines considérées comme un fondement commun de vie spirituelle. C’est pourquoi, ils se mettent à tenir des congrès, des réunions, des conférences, fréquentés par un nombre appréciable d’auditeurs, et, à leurs discussions, ils invitent tous les hommes indistinctement, les infidèles de tout genre comme les fidèles du Christ, et même ceux qui, par malheur, se sont séparés du Christ ou qui, avec âpreté et obstination, nient la divinité de sa nature et de sa mission. De telles entreprises ne peuvent, en aucune manière, être approuvées par les catholiques, puisqu’elles s’appuient sur la théorie erronée que les religions sont toutes plus ou moins bonnes et louables, en ce sens que toutes également, bien que de manières différentes, manifestent et signifient le sentiment naturel et inné qui nous porte vers Dieu et nous pousse à reconnaître avec respect sa puissance. En vérité, les partisans de cette théorie s’égarent en pleine erreur, mais de plus, en pervertissant la notion de la vraie religion ils la répudient […] (Pie XI, Mortalium animos) ». La liberté religieuse dont a parlé le dernier concile signifie le droit pour tout homme de chercher la vérité, non celui de croire et enseigner l’erreur. Je déplore donc très amèrement la conduite de tant d’ecclésiastiques de tous rangs qui, au lieu de défendre le salut des âmes qui leur sont confiées contre cet anti-christ caractérisé qu’est l’islam (1 Jn 2.22), le dénonçant comme tel, lui ouvrent au contraire toutes grandes les portes de leurs églises, et favorisent son implantation dans notre pays. Ils ignorent ce que veut dire saint Jean : « Si quelqu’un vient à vous sans apporter cette doctrine [l’Évangile], ne le recevez pas chez vous. Quiconque le salue participe à ses œuvres mauvaises. (2 Jn 1.10-11) »…"
01:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
A Cologne, un an après le réveillon qui a changé l'Allemagne
Mais, cette année, les Allemands ont compris que les choses avaient changé. Outre les agressions contre les femmes à Cologne, et celles à Düsseldorf, Bielefeld, Berlin, Stuttgart, Francfort ou encore Hambourg, qui avaient donné lieu à plus d'un millier de plaintes (lire encadré), ils savent qu'ils ne sont pas épargnés par le terrorisme.
Les attaques de Wurtzbourg puis d'Ansbach en juillet dernier et l'attentat de Berlin sur le marché de Noël, tous revendiqués par l'Etat islamique (EI), ont renforcé cette peur diffuse qui pourrait déstabiliser la société allemande. A chaque fois, ceux qui sont passés à l'acte étaient des réfugiés. Bien que les statistiques de la police démontrent que la criminalité n'a pas augmenté avec le million de réfugiés arrivés depuis septembre 2015.
Cologne a permis à l'extrême droite de prendre son envol. L'AfD (Alternative pour l'Allemagne), un parti islamophobe sorti du néant après cette crise, pourrait entrer au Parlement dans neuf mois. Ce serait du jamais-vu depuis la victoire des nazis en 1933. De son côté, Angela Merkel a effectué un revirement politique pour contrer ce péril. « Cologne a légitimé des lois sécuritaires qui n'ont plus rien à voir avec le droit d'asile », critique Günter Burkhardt, président de la principale organisation non gouvernementale d'aide aux réfugiés (Pro Asyl).
Le droit d'asile et la sécurité seront donc les deux thèmes de la campagne de 2017, sans doute la plus difficile de toute la carrière de la chancelière. « Tous les responsables politiques adaptent désormais leur discours au populisme ambiant », déplore Günter Burkhardt. « L'élan de solidarité est intact. C'est le racisme qui est plus visible », ajoute-t-il.
« Cologne a changé beaucoup de choses », confirme Samy Charchira, membre de la Conférence sur l'islam initiée par le gouvernement. « Les attaques de mosquées se multiplient. Dans la rue, des femmes se font arracher leur voile ! » déplore-t-il. En 2016, il y a eu plus de 900 attaques de foyer de réfugiés, soit trois par jour...
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Farid, du Gers, préfère qu’avec ces trois millions on construise une mosquée
Le bonheur est dans le Gers ? Pas pour tous. Car le Gers a aussi ses « quartiers », ses « petites banlieues ». Auch, la préfecture, et son quartier du Garros, avec ses barres. Rien à voir avec Le Mirail, le grand frère de la métropole toulousaine.
Même si, évidemment, des grands frères doivent faire le lien… Donc, Le Monde a envoyé un reporter, pour Noël, découvrir la reconversion de ce quartier, financée par la nouvelle politique de la ville de Hollande : distribuer quelques millions, sur les milliards déversés sur les « gros quartiers », à nos petites villes de province.
Cela nous vaut un beau reportage bien « France profonde », au contact des vraies gens, avec des noms, des photos, des déclarations authentiques : du vécu !
Quelques portraits, quelques initiatives, comme cette marche des femmes, dont beaucoup sont voilées, et une bonne sœur au milieu – photo tendance. Enfin, tendance Bergoglio. Ou Charlie, comme vous voulez.
Le portrait d’une « Mère Courage » qui a dû arrêter de travailler pour s’occuper de son « fils turbulent » et qui vit des aides sociales…
Le tour des élus, des associations et de la CAF, confits d’autosatisfaction sur ce beau projet plein d’espoir.
Mais la fin de l’article nous ramène au réel, au présent et à l’avenir, quand cette vieille bonne sœur, sans descendance (spirituelle s’entend), aura fini ces « marches de femmes » avec ces femmes voilées, l’avenir, ce sera Farid.
Farid, 17 ans, un jeune du quartier. Et Farid, lui, il n’est pas content. Car il voudrait que ces « trois millions d’euros » utilisés pour reconstruire la cité servent à reconstruire… la mosquée !
Quelque part, Farid a raison : avant de reconstruire à coups de millions des logements, des services, des espaces verts, des écoles, peut-être faudrait-il songer à ce grand vide sur la place centrale. Et dans les têtes. Et dans les âmes.
Alors, au milieu de « Porthos » et « d’Artagnan », les noms des immeubles de cette cité, qui seront, espérons-le, conservés, ce n’est bien sûr pas une mosquée qu’il faut mais, évidemment, la croix que les mousquetaires arboraient sur leurs uniformes.
Et si notre bonne sœur gersoise en soufflait l’idée à ses amies voilées, et aux éducateurs de quartier, et au maire, et à la CAF, et à tous les Farid de France ?
Pascal Célérier
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Schengen : un progrès pour la crapule !
L’une des avancées majeures de cette « idée » étant « la libre circulation des personnes »… Du temps où les deux grands « blocs » de l’Ouest et de l’Est se faisaient face, l’Europe et les États-Unis étaient les champions autoproclamés du « monde libre ». Au sein de ce dernier, particulièrement en Europe occidentale, les frontières constituaient pourtant bel et bien une réalité. En vérité, la « libre circulation des personnes » y était effective : elle y exista antérieurement à la suppression des frontières internes actuelles, moyennant un contrôle éventuel à des postes-frontière et des papiers en règle.
Avec mes parents et mes deux sœurs, nous fîmes ainsi des dizaines de voyages à la fin des années soixante, entre la France, les Pays-Bas, la Belgique et la Suisse. Personne ne nous a jamais interdit de sortir d’un territoire ou d’y pénétrer, moyennant formalité douanière et papiers en règle : nous bénéficiions déjà d’une pleine et entière « liberté de circulation », contrairement au bloc communiste…
Mais, sous les coups de boutoir de l’idéologie pro-Schengen, le sens du mot « liberté » subit un glissement sémantique progressif et crapuleux. Il laisse entendre aujourd’hui que, si les frontières avaient subsisté, un employé parisien eût été moins « libre » de déjeuner à Rotterdam et de digérer son repas à Barcelone. Or, sa « liberté de circulation » serait en réalité moins entravée par d’éventuelles frontières qu’assujettie à des limites de budget et de temps… On lui vend comme un « absolu » une « liberté » dont l’urgence n’est pas toujours établie, d’une part, et d’autre part qu’il ne pourrait souvent pas même assumer, le désirât-il !
L’Europe ? Ouvrir librement un compte bancaire à Stockholm pour y effectuer des retraits ? Très pratique pour faire mes courses à Perpignan où je travaille et je vis ! Quel recul obscurantiste si je n’avais cette « liberté » ! Personne n’a jamais osé affirmer que le principe du contrôle de votre titre de transport dans un train constituait une entrave à votre « liberté de circuler » vers la destination de votre choix, dans la mesure où vous êtes en règle.
Concernant les frontières, c’est pourtant ainsi que les choses sont présentées : la suppression des contrôles constitue une « avancée ». Elle l’est en effet, mais pas pour la personne en règle qui, de fait, circulait déjà. La grande avancée, la grande nouveauté est pour la crapule, celle qui n’est pas en règle. Comme celle, tunisienne, grâce à laquelle douze Berlinois bouffent les pissenlits par la racine en cette fin d’année 2016. Le Parisien titrait ainsi le 29 décembre : « Comment Anis Amri s’est joué des frontières. » Comment, en effet, « se jouer » de choses qui n’existent plus ? Pincez-moi… Il débarque sans papiers d’identité le 4 avril 2011 à Lampedusa, affirmant avoir 17 ans alors qu’il en a 19. Bientôt condamné à 4 ans de prison, purgés en Sicile, pour incendie volontaire. En fin de peine, frappé d’un décret d’expulsion, la Tunisie refusant de l’accueillir, il est… relâché. Direction l’Allemagne avec faux permis de séjour italien et quatre ou six fausses identités, selon les sources.
Puis, un beau soir, il passe ses petits nerfs à coups de semi-remorque sur un marché de Noël berlinois, avant une petite escapade via les Pays-Bas, la France et, pour finir, l’Italie, où il sera abattu « par hasard ». Pour Anis Amri, Schengen fut, à n’en pas douter, un gigantesque progrès.
Silvio Molenaar
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01:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rassemblement anti-islamisation PEGIDA à Dresde annulé
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00:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Où va notre Argents ? vous le savez pas... bah à l'immigration !!! vous me croyez pas et bien regardez la vidéo...
Une prime exceptionnelle de 2500 euros pour inciter
les migrants à rentrer chez eux et plus encore...
France Révolution vous dit tout...
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00:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 27 décembre 2016
L'extrême droite radicale poursuit son implantation dans le Vieux-Lyon
Après les identitaires c'est au tour du Gud d'affirmer sa présence dans le 5e arrondissement avec l'ouverture de deux commerces et d'un local pour réunir ses quelques adeptes.
Responsable du Gud Lyon, mouvement radical dit étudiant relancé à Lyon sous l'influence d'Alexandre Gabriac en 2011, Steven Bissuel a ainsi ouvert une boutique au 4, rue Juiverie. Polos Fred Perry, Bombers Longsdale... tous les classiques du genre y sont disponibles. De quoi affûter son look de parfait "gentleman fasciste". Un idéal mis en avant lors de la création de la branche lyonnaise du Gud (comptes-rendus de réunion disponibles ici et là).
Tatouages et néofascisme italien
Dans la parallèle, rue Lainerie, c'est un salon de tatouage qui a ouvert ses portes au mois de septembre. Au numéro 10 de la ruelle pavée, se tient désormais le Point d'encrage, où exerce Daniele Castellani dit "Pasquino". Avant de traverser les Alpes, ce jeune italien originaire de Rome s'est présenté aux deux dernières élections municipales sur les listes du mouvement néofasciste Casapound dans le 3e secteur de la capitale italienne (consulter les listes 2016 et 2013).
Un mouvement pour lequel le Gud français ne cache pas sa sympathie. Ses dirigeants viennent régulièrement donner des conférences en France. Et l'on ne compte plus les photos sur les réseaux sociaux faisant apparaitre la collusion entre les membres des deux mouvements. Ici Steven Bissuel avec Simone di Stefano, vice président de Casapound et tête de liste du parti au dernières élections municipales à Rome.
L'ombre de Logan Djian
Tout ce petit monde, se retrouve régulièrement dans le nouveau local du Gud baptisé le Pavillon noir. Une petite pièce exigüe, située "dans le centre de Lyon", où se serrent chaque semaine les quelques adeptes locaux entre les murs peints des portraits de Maurice Bardèche, Gilles Drieu de la Rochelle ou Julius Evola. Sur le modèle des identitaires de la Traboule les partisans du Gud organisent des conférences idéologiques. Les réunions se font autour de planches de saucisson et d'invités ayant une petite notoriété dans le milieu de l'extrême-droite radicale. Ici Sébastien de Boëldieu, en charge des relations extérieures de Casapound.
Rock identitaire et distribution de nourriture
En janvier le local accueillera des groupes de rock proche de la tendance NSBM (National-socialist black metal). Des rencontres avec le Groupe "Baise ma hache", qui reprend notamment un poème de l'écrivain collaborationniste Robert Brasillach, ou "Peste noire", qui se présente comme "nationaliste" et "racialiste", sont ainsi annoncées. Comme les identitaires parés de leurs tenues jaunes, le Gud organise aussi des distributions de nourriture une fois par semaine. Devant le métro Saint-Jean, le vendredi soir, leur stand a beau ne pas attirer les foules, les opérations sont largement relayées sur les réseaux sociaux.
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11:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
FUCK DAESH !
Dans la nuit du 23 au 24 décembre, des militants de NATION ont accroché des calicots le long de l’autoroute E42.
On pouvait y lire: « FUCK DAESH ! »
Des « vœux de Noël » adressés aux djihadistes qui ont essayé de gâcher ces fêtes de Noël en semant la mort lors de l’attentat de Berlin de ce 19 décembre.
Le message est bien celui-ci : « Non, messieurs les islamistes, malgré vos lâches attaques sur nos symboles traditionnels, malgré toutes les victimes innocentes que vous avez faites, Noël est et restera une de nos fêtes favorites !
Bravo aux camarades ! Encore une fois grâce à eux, la seule formation à réagir et à militer en Belgique francophone par rapport aux tragiques événements de Berlin est bien le Mouvement NATION.
Nous encourageons nos camarades de tout le pays à afficher d’une manière ou d’une autre le même slogan : « Fuck DAESH ! »
Ce sera aussi un des slogans que nous utiliserons pour accueillir Angela Merkel le 12 janvier prochain ! En effet, Merkel par sa politique immigrationniste est devenue une complice indirecte mais réelle, des djihadistes. Elle vient recevoir à Bruxelles, un titre de « docteur honoris causa » d’une université belge. Et NATION entend bien rappeler à Merkel, sa responsabilité dans la vague terroriste qui frappe l’Europe (pour rappel, des « migrants » sont impliqués dans 11 attentats ou tentatives d’attentats en 2016). Plus de détails suivent !
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11:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
En Allemagne, le débat s’engage sur l’intensification des mesures de sécurité
Dans un pays rétif à tout ce qui peut s’apparenter à un Etat policier, mais frappé par une série d’attaques terroristes, Angela Merkel a choisi de donner la priorité à la protection des citoyens.
Accusée par l’extrême droite, mais aussi par une partie de sa majorité parlementaire, de ne pas avoir tout fait pour protéger le pays du terrorisme, Angela Merkel a donc décidé de réagir.
Intérêt politique
A dix mois des élections législatives de septembre 2017, lors desquelles elle briguera un quatrième mandat de chancelière, elle affirme désormais que la sécurité est la première de ses priorités. « Pour moi et pour l’ensemble du gouvernement, c’est le devoir le plus important de l’Etat que de protéger les citoyens », a-t-elle assuré, vendredi, lors d’une brève déclaration à la presse depuis la chancellerie. Un changement de ton, donc. Mais pas encore de mesures précises pour autant. Pour celles-ci, Angela Merkel s’en remet à ses ministres de l’intérieur et de la justice.
Au premier, Thomas de Maizière (démocratie-chrétienne, CDU), elle a demandé d’« analyser chaque aspect du cas Anis Amri », autrement dit une sorte d’audit à l’issue duquel elle n’exclut pas d’éventuels « changements sur le plan politique ou législatif ». Le second, Heiko Maas (Parti social-démocrate, SPD), doit quant à lui annoncer des décisions « très rapidement, en janvier 2017 » pour « mieux surveiller les personnes dangereuses » et « expulser le plus vite possible » celles interdites de séjour en Allemagne – ce qui était le cas d’Amri, dont la demande d’asile avait été refusée en juin.
Agir de la sorte, pour la chancelière, présente un réel intérêt politique. En se contentant d’un engagement assez général sur le renforcement de la sécurité et en confiant à ses ministres le soin de faire des propositions précises, elle évite de s’exposer personnellement, laissant ces derniers en première ligne pour affronter des débats qui promettent d’être vifs.
Avalisé deux jours après l’attentat de Berlin mais annoncé au lendemain des violentes attaques commises en juillet en Bavière et dans le Bade-Wurtemberg, dont deux revendiquées par l’organisation Etat islamique (EI), ce plan ne fait pas l’unanimité.
C’est le cas dans la capitale, où la majorité issue des élections de septembre, qui rassemble les sociaux-démocrates, les écologistes et Die Linke (gauche radicale), a déjà exprimé ses réticences. Elle l’a fait savoir par la voix du porte-parole du nouveau ministre de l’intérieur de la ville-Land de Berlin, qui a déclaré, dimanche, que le débat sur le renforcement de la vidéosurveillance était « prématuré ». Une réponse à M. de Maizière qui, dans l’édition dominicale du quotidien Bild, venait précisément de demander aux responsables de l’exécutif berlinois de reconsidérer « en toute urgence » sa position sur le sujet.
Pour l’heure, le gouvernement veut croire qu’il a l’opinion publique avec lui. C’est en tout cas ce que suggère un sondage YouGov-DPA publié ce week-end, selon lequel 60 % des Allemands souhaitent davantage de vidéosurveillance. Reste qu’il s’agit d’une étude réalisée à chaud, avec toutes les réserves méthodologiques qui s’imposent, et que, malgré cela, ce résultat n’est pas un plébiscite. Le reflet d’une société travaillée par les angoisses sécuritaires mais encore marquée par une histoire récente qui la rend rétive à tout ce qui peut s’apparenter à un retour de l’Etat policier.
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11:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’Europe est attaquée, non pour ce qu’elle est, mais pour ce qu’elle n’est plus
Ce n’est pas la première fois qu’une telle attaque survient : le 21 décembre 2014, un « déséquilibré » avait foncé avec une voiture sur le marché de Noël de Dijon, blessant 13 personnes ; le lendemain, c’est au marché de Nantes qu’un autre « déséquilibré » avait fauché dix piétons – tuant l’un d’eux – au cri d’« Allah Akbar! »
La France n’est pas régulièrement prise pour cible « parce qu’elle a des valeurs républicaines », mais parce que les islamistes voient en nous un pays chrétien et « croisé ». On se souvient qu’au lendemain du 13 novembre 2015, Daech avait publié un communiqué où il se félicitait d’avoir attaqué Paris, cette capitale « qui porte la bannière de la croix en Europe ». Paris, ville templière ? Une petite excursion à Pigalle ou dans le Marais s’impose pour ces messieurs salafistes.
Non, décidément, l’Europe n’est pas attaquée pour ce qu’elle est mais pour ce qu’elle n’est, hélas, plus. Et les islamistes ne sont pas les seuls à se fourvoyer sur l’état spirituel de l’Occident.
En témoigne ce commentaire d’un cadre du FN, pour qui « s’en prendre à un marché de Noël, c’est s’en prendre à notre civilisation ». Cette phrase est d’autant plus délicieuse qu’elle permet une double lecture.
Eh oui, « notre civilisation », qui n’est plus celle des chevaliers et des cathédrales, mais des traders et des centres commerciaux. Une post-civilisation qui remplace le don par l’échange, sacrifie tout rapport humain sur l’autel de Mammon, mercantilise tout : fêtes, traditions, croyances religieuses. On compte en centaines de milliards les bénéfices qu’engrange l’industrie de la grande distribution lors d’événements tels que Noël, Pâques ou la Saint-Valentin.
Ainsi, l’image d’une Europe chrétienne, chevaleresque et guerrière ne subsiste plus que dans l’imaginaire des islamistes… et de certains nationalistes. Oui, nous avons (à l’instar de nos ennemis, et contrairement à la plupart de la population) une vision guerrière et spirituelle, loin du déferlement floral qui suit chaque attentat. Les moujahids attendent face à eux une bannière croisée, mais il n’y a que des banderoles « charlistes » ; là où ils attendent des épées, ils ne trouvent que des couteaux à beurre.
Sans doute le futur combat opposera-t-il quelque milliers d’islamistes à quelques milliers de patriotes, avec entre les deux une masse apathique hésitant entre résistance et collaboration. Comme en 40, direz-vous… L’Histoire ne se répète certes pas, mais elle bégaye.
Nicolas Kirkitadze
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