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mercredi, 18 janvier 2017

Un député allemand, opposé à la politique migratoire, quitte le parti de Merkel

Un député, en désaccord profond sur la politique migratoire, quitte le parti de la chancelière allemande Angela Merkel tout en gardant son mandat.


Le député de la CDU Erika Steinbach claque la porte, car elle est en désaccord profond avec la politique d’ouverture des frontières de la chancelière Angela Merkel. Représentante de l’aile nationaliste de la CDU, Erika Steinbach reproche également au parti sa dérive vers les idées ambiantes de gauche.

Dans une interview accordée au Welt am Sonntag, elle déclare : « Voterais-je actuellement pour la CDU ? Non. Entrerais-je de nos jours à la CDU ? Non. Par conséquent, je ne peux honnêtement que tirer la conclusion de quitter la CDU. » Elle estime qu’en ouvrant les frontières en 2015, Angela Merkel a bafoué les règles juridiques : « Le fait que durant des mois des personnes non identifiées aient franchi les frontières en bus ou en train n’était pas une exception, mais une mesure volontaire allant à l’encontre de nos règles légales et des traités européens. L’Office fédéral pour la migration et les réfugiés a identifié des milliers de passeports comme étant falsifiés, sans que les conséquences juridiques prévues en soient tirées. 

Aucune autorité fédérale ne se permettrait de sa propre initiative une telle ignorance de notre droit. Une volonté politique se trouve là derrière. » Erika Steinbach estime qu’Angela Merkel n’a pas respecté la loi, également, dans le domaine du sauvetage de l’euro et du tournant énergétique.
 Elle ne désire pas rejoindre, pour le moment, le parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD) mais espère que cette formation politique entrera au sein du Parlement national à l’issue des élections législatives de septembre 2017.

Madame Steinbach est née en 1943, en tant qu’Erika Hermann. En 1972, elle a épousé le chef d’orchestre Helmut Steinbach et a adhéré à la CDU en 1974. Elle siège depuis 1990 au Parlement en tant que député d’une circonscription de Francfort-sur-le-Main, la capitale de la Hesse. En 1991, elle a voté contre la reconnaissance de la ligne Oder-Neiße comme frontière avec la Pologne et a déclaré : « On ne peut pas approuver un traité qui sépare une partie de notre patrie. » Entre 1998 et 2014, elle a dirigé l’Association des personnes déplacées, qui se donne pour vocation de défendre les intérêts des personnes expulsées des territoires de l’Est au sortir de la Seconde Guerre mondiale.

Erika Steinbach s’est distinguée au cours des derniers mois par ses prises de position ainsi que par un tweet portant l’inscription « Deutschland 2030 » (Allemagne 2030), accompagné d’une photo montrant un enfant blanc entouré d’enfants de couleur qui lui demandent « D’où viens-tu donc ? »
 
Le départ de ce député bénéficie à l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui compte en son sein de nombreux déçus de la CDU et qui voit, ainsi, confirmer le fait que les patriotes n’ont plus de place dans la formation politique de la chancelière. Le député européen de l’AfD Beatrix von Storch invite, sur Twitter, Erika Steinbach à rejoindre l’AfD.

Lionel Baland

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« Dans 10 ans à cause de notre stupidité, nous serons musulmans »


Dans une interview au journal La Fede Quotidiana, le 9 janvier, Carlo Liberati, archevêque de Pompéi, tient des propos très iconoclastes contre la politique d’immigration européenne.

Il s’indigne que l’on oublie les « pauvres vieux Italiens qui cherchent à manger dans les poubelles et ne peuvent pas se soigner, pendant que les enfants sont partis à la plage », et de voir « des migrants jeter leur repas ». Il estime que « la Pologne et la Hongrie ont raison quand elles veulent se protéger contre un flux incontrôlé, une invasion qui pourrait mettre en danger les traditions et les valeurs religieuses ».

Qui rend-il responsable de cette situation ? Pas les musulmans, pas l’islam mais les lois injustes, le « no kid », le manque de « vraie vie chrétienne » : « L’Italie et l’Europe font des lois qui vont contre Dieu et ont des coutumes qui ne parlent que de paganisme », « Eux font des enfants et nous non », « L’Église fonctionne peu, les séminaires sont vides sauf les paroisses qui sont encore soutenues mais il manque une vraie vie chrétienne ».

Manque de vie chrétienne ou répression de la vie chrétienne, y compris aujourd’hui par l’Église elle-même ?

Les musulmans ont usé et abusé du cliché de « l’islam des caves », rappel « subliminal » du « christianisme des catacombes ».
Et il semble que bien des chrétiens, roulés dans la farine, aient pris leurs « baïonnettes » pour des lucernaires… L’enseignement de Louis Massignon, dont les professeurs Marie-Thérèse et Dominique Urvoy montrent, dans leur livre La Mésentente, les falsifications éhontées auxquelles il se livrait pour « prouver » ses thèses favorables à l’islam, a une influence très forte dans le clergé catholique.
 Alors que les vrais « chrétiens des catacombes », aujourd’hui, ce sont les convertis au christianisme.

Joseph Fadelle, Irakien musulman devenu chrétien, auteur du livre Le prix à payer, explique qu’un site Internet permettant à des personnes de pays musulmans de discuter de religion réunit, notamment, à sa connaissance 120.000 convertis au christianisme rien qu’en… Arabie saoudite. Mais il est le seul à y paraître sous son nom véritable, les autres utilisent des pseudonymes et les intervenants ne s’échangent aucune adresse… Une « Armée du salut des ombres », en quelque sorte.

Comme si cela ne suffisait pas, l’injonction au silence vient aussi des milieux catholiques. Ainsi, il a été demandé à Joseph Fadelle de ne pas trop s’exprimer sur l’islam… Ainsi, Aquila de France, Algérienne née dans une famille musulmane, raconte dans son autobiographie Pour un monde sans islam qu’un prêtre à qui elle demandait le baptême lui a reproché de ne pas comprendre l’islam…

Une association catholique, « Forum Jésus le Messie », s’est constituée en 2010 pour soutenir l’accueil des convertis venus du monde musulman. Elle réunit des religieux orientalistes de haut niveau : les pères Samir Khalil Samir, Pierre-Marie Soubeyrand, Édouard-Marie Gallez, Fabrice Loiseau, Guy Pagès, Dominique Rey… Son prochain « Forum » se tiendra les 4 et 5 février à Lyon.

Elise Elisseievna

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En prison, Salah Abdeslam correspond avec des admiratrices !

Faut-il s’étonner que Salah Abdeslam, le dernier survivant des commandos du 13 novembre 2015, en isolement à la prison de Fleury-Mérogis, corresponde librement avec des personnes extérieures ? C’est pourtant une réalité. Libération vient de publier des extraits de sa réponse à une admiratrice. 

Selon le journal, ce type de courriers est fréquent : « Des catholiques lui écrivent pour l’interroger sur sa foi, des femmes crient leur amour et déclarent vouloir porter son enfant, des avocats proposent leurs services, c’est incessant. »
 
C’est que tout cela se fait le plus légalement du monde. Pire : l’État se mettrait en tort s’il ne laissait pas au terroriste cette liberté. La circulaire du 14 avril 2011 précise notamment que « les personnes détenues placées au quartier d’isolement conservent l’intégralité de leurs droits en termes d’accès à l’information, de relations avec l’extérieur, de correspondance, d’exercice du culte ou d’utilisation de leur compte nominatif »

Elles peuvent donc écrire tous les jours à toute personne de leur choix. Cependant, un « détenu particulièrement signalé » peut « justifier une attention particulière portée au contenu de sa correspondance ». On est rassuré ! En l’occurrence, les échanges épistolaires de Salah Abdeslam seraient systématiquement ouverts et lus par l’administration pénitentiaire et le juge d’instruction.
On peut comprendre que, dans un État de droit, pour éviter les abus et les contentieux, des textes officiels prévoient une réglementation en la matière. 

Il reste qu’on peut s’inquiéter des facilités données à ce terroriste dans ses relations avec l’extérieur. Le gouvernement répète sans cesse que la France est « en guerre » et les tueurs de l’État islamique ne sont pas hommes à en respecter les conventions. Certes, ce qui distingue un pays civilisé de la barbarie islamique, c’est précisément le respect du droit et de la dignité humaine avec lequel il est censé ne pas transiger. Mais, sans tomber dans les excès du camp de Guantánamo et, qui plus est, en plein état d’urgence, les égards prodigués à ce terroriste peuvent en surprendre plus d’un.
On s’interroge, aussi, sur l’opportunité d’une telle publication : les tueurs islamiques ont-ils besoin de cette publicité, qui pourrait susciter des émules ? Mais, paradoxalement, ne permet-elle pas de mieux comprendre la personnalité et les motivations d’un individu qui reste systématiquement silencieux face aux juges ? C’est la justification que donne Libération.

Salah Abdeslam déclare sans ambages : « Je n’ai pas honte de ce que je suis. » Il professe sa foi et sa soumission à Allah (l’orthographe n’a pas été rectifiée, ndlr) : « Tu es sincère alors je vais l’être aussi, si je te demande les intentions de ta démarche c’est pour m’assuré que tu ne m’aime pas comme si j’étais une “star ou une idole” parce que je reçois des courriers comme ca et je ne cautionne pas cela car le seul qui mérite d’être adorer c’est Allah, Seigneur de l’univers. » Il fait du prosélytisme : « Est-tu soumise ?, demande-t-il à sa correspondante, sinon alors dépêche toi de te repentir et de soumettre à Lui n’écoute pas les gens mais plutôt les paroles de ton Seigneur. Il te guidera. »

Ces propos n’apportent aucune révélation sur Salah Abdeslam, sinon ce que l’on savait déjà. On ne peut écarter l’hypothèse qu’ils aient été conçus comme une justification à l’intention de ses « amis », pour faire oublier les obscurités de son attitude pendant les attentats. Ni que, sachant que son courrier est lu par les autorités, il joue avec ses lecteurs. Quant à la justice, elle assurerait « ne rien connaître de cette mystérieuse expéditrice ». Difficile de la croire…

 Jean-Michel Léost

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Enquête exclusive : Saint-Denis est-elle toujours en France ?

 

Comment appeler la ville de Saint-Denis en 2017 ? Auparavant, les sociologues et les géographes parlaient des « quartiers populaires », puis ont supprimé l’adjectif « populaire » pour garder les seuls « quartiers ». Plus récemment, la notion de « territoires perdus de la République » obtenait un certain succès. Aujourd’hui, on parlera plus volontiers de « zones de non-droit », de « territoires interdits de la République », voire, pour certains (dont moi), de « zones de non-France ». Il m’est même arrivé d’utiliser l’expression choc d’« ambassade de l’État islamique en France », susceptible de réveiller ceux de mes concitoyens qui se refusent à regarder la réalité en face !

Saint-Denis, qui abrite la nécropole des rois de France, monument aussi symbolique qu’émouvant, n’est plus vraiment un territoire français. Notre civilisation n’y a plus cours, nos lois n’y sont plus appliquées et une majorité de ses habitants ne se sentent pas vraiment français. Le reportage « Enquête exclusive » diffusé hier sur M6 l’aura certainement fait comprendre à quelques-uns parmi vous. C’est une synthèse admirable de tous les thèmes développés par les oiseaux de malheur qu’il faut absolument faire taire, de peur qu’ils n’empêchent la réélection des élus locaux qui ont sciemment laissé se développer une France parallèle.

On y voit, notamment, la vie des derniers « Français de souche » qui n’ont pas encore fui la ville.

Ils se retrouvent au fond d’une cour d’immeuble, dans une charmante vinothèque, pour pouvoir consommer de l’alcool et de la charcuterie… La majorité des commerces traditionnels ont fermé, remplacés par des magasins islamiques ou africains : boucheries halal, coiffeurs afro, esthéticiennes charia compatibles, restaurants de kebabs et autres taxi-phones… Les Euro-Français sont une minorité visible au sein de leur nation historique, contraints de se cacher afin d’éviter la police « métissée » qui les stipendie et les moque. Quant aux employés des grands groupes attirés par les loyers bas et les réductions d’impôt, ils utilisent des chauffeurs pour se rendre au métro ! Notons que les personnes d’origine asiatique sont aussi les victimes récurrentes de la terrible insécurité qui fait rage dans la ville.
 
Saint-Denis, où les Français populaires ont été littéralement remplacés par les immigrés, est l’une des dernières villes de plus de 100.000 habitants à être toujours dirigée par le Parti communiste. En 2016, Didier Paillard, maire PCF de 2004 à 2016, cédait sa place à Laurent Russier, lui aussi membre du PCF. Au vu de l’état de la ville, on pourrait s’interroger : pourquoi le candidat communiste est-il toujours élu ? Tout simplement parce qu’ils agissent en féodaux et pratiquent une politique ouvertement clientéliste. La communauté musulmane de Saint-Denis, largement majoritaire, a trouvé de parfaits alliés dans les athées du Parti communiste. Pour preuve, une mosquée géante d’une valeur de 7 millions d’euros sera prochainement édifiée. Elle a été financée pour 800.000 euros par l’Arabie saoudite qui bombarde, en ce moment même, les populations yéménites qui n’intéressent personne…

Point de convergence de tous les trafics, de la drogue aux armes, Saint-Denis est une ville gangrenée. Qui s’étonnera du fait que le « cerveau » des attentats du Bataclan, Abdelhamid Abaaoud, ait pu y trouver refuge alors qu’il était en cavale suite à un massacre de masse commis sur le sol français contre des Français ? Il faudra bien dire un jour ce qui est et en tirer toutes les conclusions : Saint-Denis est un territoire occupé ! Regardez, d’ailleurs, l’illustration de cet article. Pour l’année 2017, la carte des vœux de la mairie représente un motif oriental et non un motif français…

Gabriel Robin

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Merci aux médias de starifier Abdeslam !

Salah Abdeslam est « l’unique survivant du commando du 13 novembre », « l’homme le plus surveillé de France », il est « placé à l’isolement et filmé 24 heures sur 24 » et les journalistes citent son nom en feignant de défaillir de peur sur leurs jambes. Les commentaires sur les conditions de sa détention et les mots choisis pour évoquer le personnage l’entourent d’une sorte de mystère qui favorise la fascination. La cruauté des actes dont il s’est rendu coupable et son omniprésence médiatique invisible en font une sorte de croisement entre Hannibal Lecter et la bête du Gévaudan. Dans une société où toutes les subversions sont favorisées par le discours sur la libéralisation des mœurs et des passions, faut-il s’étonner de trouver, entre les lettres de curieux et les lettres d’insultes qu’il reçoit, quelques véritables déclarations d’amour ? Dont certaines de femmes qui, apprend-on, rêvent de porter l’enfant de la Bête.

En faisant d’Abdeslam ce personnage de film d’épouvante, les médias ont sans doute cru qu’ils faisaient d’une pierre deux coups : le sensationnel pour l’Audimat et la mise en scène angoissante pour rendre le tueur le plus répulsif possible.

C’est oublier qu’à ce jeu, on récolte parfois des fruits que l’on n’a pas semés. Dans Émile, ou De l’éducation (1762), Jean-Jacques Rousseau doute qu’il faille utiliser les Fables de La Fontaine dans l’enseignement des règles de sagesse et de morale aux enfants. Il remarque qu’avec des fables qui mettent en scène un personnage malicieux supposé représenter le vice, contre un personnage qui incarne finalement la droiture, l’enfant, au lieu de s’identifier à ce dernier comme on s’y attend, trouve finalement la malice plus exaltante et plus séduisante ! Et Rousseau d’en tirer la conclusion qu’avant d’aller à la pêche, il faut bien choisir son hameçon. Du fond de sa cellule, pour la première fois, Salah Abdeslam a répondu à l’un des nombreux courriers qu’il reçoit, et comme s’il était une star d’Hollywood, son acte est scruté par les médias qui en font un événement. Kate Middleton a eu un enfant ! Salah Abdeslam a écrit une lettre ! Nelson Mandela est mort ! Qui sait si, à ce rythme, la lettre du terroriste ne sera pas vendue aux enchères dans cent ans, comme objet historique, comme on achète aujourd’hui la correspondance de Baudelaire ou un manuscrit autographe de Saint-Exupéry.

On apprend, toutefois, grâce à cette lettre que l’assassin n’exprime pas le moindre regret, qu’il est toujours aussi zélé, qu’il n’a honte de rien et qu’il encourage son admiratrice à se soumettre à Allah, « seigneur de l’univers ». Cette inflexibilité dans sa foi et dans son engagement devrait bientôt nous valoir un éloge de la part d’un écrivain de gauche ou d’un journaliste à moustache noire et épaisse, très émus de cette fidélité pure et noble, sans parler des apprentis talibans que ce modèle de « rectitude » ne manquera pas d’inspirer. Disons donc encore merci aux médias de « starifier » Salah Abdeslam chaque fois qu’ils en parlent.

Jonathan Sturel

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« Ils obligeaient les hommes à prendre les armes et tuaient ceux qui refusaient »

Dans le camp des déplacés de l’est d’Alep, ceux qui ont vécu avec les rebelles les accablent. 

Laurent Dandrieu : « L’Église confond charité et politique d’immigration ! »

 Dans son dernier ouvrage, Église et immigration : le grand malaise, Laurent Dandrieu revient sur l’histoire de l’Église catholique vis-à-vis de l’immigration. Un livre qui, selon l’auteur, a pour vocation de créer l’électrochoc qui permettra l’ouverture d’un débat sur la notion même de charité. Explications.

La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés

 

 

Allemagne: un sulfureux parti d'extrême droite évite l'interdiction

 

 

La plus haute juridiction allemande a rejeté mardi une demande d'interdiction d'un parti d'extrême droite, le NPD, pointant du doigt sa faible audience dans un arrêt très attendu dans un contexte d'essor de la droite populiste anti-immigration.

"Certes le NPD a des objectifs anticonstitutionnels, mais il n'y a actuellement pas d'éléments concrets de poids laissant penser que l'action (du parti) puisse être couronnée de succès", a indiqué le président de la Cour constitutionnelle du pays, Andreas Vosskuhle. 
La Cour a ainsi rejeté à l'unanimité des juges la demande d'interdiction présentée en 2013 par la chambre haute du Parlement allemand, le Bundesrat. Il s'agit du deuxième rejet de ce type, après une première décision en ce sens concernant le NPD en 2003. 
Le ministre de la justice Heiko Maas a estimé que cette décision rendait plus que jamais nécessaire "le combat contre l'extrême droite" et appelé à la mobilisation de l'ensemble "des responsables politiques, de la société civile et des services de sécurité" allemands. 

"Nous allons pouvoir vraiment rebondir et nous consacrer à notre tâche, c'est-à-dire contribuer à la formation de la volonté politique du peuple", a déclaré pour sa part l'avocat du NPD Peter Richter à la sortie de l'audience. 


- 'Aveuglement' - 


Les juges ont considéré que même s'il a une "parenté avec le national-socialisme" et que le NPD vise un "Etat autoritaire fondé sur communauté populaire définie ethniquement", le mouvement n'a "pas de portée" réelle. 

La décision rendue mardi a suscité l'incompréhension du Comité international Auschwitz qui a dénoncé dans un communiqué une "journée tragique pour la démocratie" et "l'aveuglement" de la cour. 

Le Congrès Mondial juif a lui estimé que si le NPD ne représente aucune menace immédiate, il a fallu "très peu de temps à Hitler et son parti pour détruire la démocratie allemande et tuer 6 millions de juifs". 

Ultranationaliste, le NPD prône une "Allemagne aux Allemands" et mentionne dans son programme "la survie et le maintien du peuple allemand dans son espace vital héréditaire d'Europe centrale", une rhétorique qui évoque le vocabulaire nazi. 

La demande d'interdiction avait été présentée deux ans après la découverte d'une série de meurtres racistes commis par trois militants néo-nazis d'un groupuscule baptisé "Clandestinité national-socialiste" (NSU), proches du NPD.

La Cour a admis que son arrêt pouvait "irriter" mais a pointé du doigt la faible audience du NPD pour expliquer son arrêt. Fondé en 1964, le parti qui compte moins de 6.000 membres a perdu l'année dernière ses derniers représentants dans un parlement régional et il ne compte plus qu'un siège significatif, un député européen élu en 2014, Udo Voigt. 


- Essor de l'AfD - 


Si ce mouvement a fait longtemps figure d'épouvantail en raison notamment de ses liens avec des groupuscules néo-nazi, il n'est crédité que de 1% des intentions de vote dans les sondages. Et l'émergence ces dernières années du parti anti-immigration Alternative pour l'Allemagne (AfD), à la réputation moins sulfureuse, l'a encore plus marginalisé. 

Ce dernier est crédité de 10 à 15% des intentions de vote, son discours anti-islam et anti-système convainquant une part croissante de l'opinion, notamment depuis l'ouverture du pays aux migrants en 2015. L'AfD pourrait au vu des sondages avoir des députés à l'issue des législatives de septembre, une première pour un parti de ce type en Allemagne depuis 1945. 

En raison du souvenir de la dictature hitlérienne, des critères très stricts ont été fixés dans la Constitution pour interdire un parti politique. Il n'y a que deux précédents: contre un héritier du parti nazi, le SRP, en 1952, puis contre le Parti communiste ouest-allemand (KPD), quatre ans plus tard. 

Même cette dernière décision reste très contestée en Allemagne, la Cour ayant été accusée d'avoir rendu une décision politique en pleine guerre froide. 

La première demande d'interdiction du NPD rejetée en 2003 l'avait été pour sa part pour vice de procédure, après des révélations sur la présence d'"indicateurs" du renseignement intérieur au sein de la direction du NPD. Ceux-ci ont été "désactivés" depuis.

Source 

Le Pakistan est désormais le 4ème pays le plus dangereux pour les chrétiens

 

 
Pakistan 4eme de la liste
 
La British Pakistani Christian Association (BPCA) souligne le sinistre “progrès” du Pakistan dans le classement des pays où les chrétiens sont les plus persécutés. Elle s’appuie, pour cela, sur le dernier Index annuel de persécution des chrétiens dans le monde publié par Portes Ouvertes (Open Doors) et relatif aux faits constatés et documentés pour l’année 2016. Pour l’année 2014, le Pakistan se situait au 8ème rang. Pour l’année 2015, au 6ème. Et pour l’année 2016, le Pakistan s’est “hissé” la 4ème place ! Il n’est précédé dans ce “tableau d’horreur” que par la Corée du Nord, la Somalie et l’Afghanistan, étant toutefois précisé par la BCPA qu’en nombre d’incidents antichrétiens constatés et documentés, le Pakistan est sans doute le pays n° 1…
 

"Dans 10 ans à cause de notre stupidité, nous serons musulmans"

D'Elise Elisseievna sur Boulevard Voltaire

Vescovo-liberati"Dans une interview au journal La Fede Quotidiana, le 9 janvier, Carlo Liberati, archevêque de Pompéi, tient des propos très iconoclastes contre la politique d’immigration européenne.
Il s’indigne que l’on oublie les « pauvres vieux Italiens qui cherchent à manger dans les poubelles et ne peuvent pas se soigner, pendant que les enfants sont partis à la plage », et de voir « des migrants jeter leur repas ». Il estime que « la Pologne et la Hongrie ont raison quand elles veulent se protéger contre un flux incontrôlé, une invasion qui pourrait mettre en danger les traditions et les valeurs religieuses ».

Qui rend-il responsable de cette situation ? Pas les musulmans, pas l’islam mais les lois injustes, le « no kid », le manque de « vraie vie chrétienne » : « L’Italie et l’Europe font des lois qui vont contre Dieu et ont des coutumes qui ne parlent que de paganisme », « Eux font des enfants et nous non », « L’Église fonctionne peu, les séminaires sont vides sauf les paroisses qui sont encore soutenues mais il manque une vraie vie chrétienne ».

Manque de vie chrétienne ou répression de la vie chrétienne, y compris aujourd’hui par l’Église elle-même ?
Les musulmans ont usé et abusé du cliché de « l’islam des caves », rappel « subliminal » du « christianisme des catacombes ».[...]

Joseph Fadelle, Irakien musulman devenu chrétien, auteur du livre Le prix à payer, explique qu’un site Internet permettant à des personnes de pays musulmans de discuter de religion réunit, notamment, à sa connaissance 120.000 convertis au christianisme rien qu’en… Arabie saoudite. Mais il est le seul à y paraître sous son nom véritable, les autres utilisent des pseudonymes et les intervenants ne s’échangent aucune adresse… Une « Armée du salut des ombres », en quelque sorte.

Comme si cela ne suffisait pas, l’injonction au silence vient aussi des milieux catholiques. Ainsi, il a été demandé à Joseph Fadelle de ne pas trop s’exprimer sur l’islam… Ainsi, Aquila de France, Algérienne née dans une famille musulmane, raconte dans son autobiographie Pour un monde sans islam qu’un prêtre à qui elle demandait le baptême lui a reproché de ne pas comprendre l’islam…
Une association catholique, « Forum Jésus le Messie », s’est constituée en 2010 pour soutenir l’accueil des convertis venus du monde musulman. Elle réunit des religieux orientalistes de haut niveau : les pères Samir Khalil Samir, Pierre-Marie Soubeyrand, Édouard-Marie Gallez, Fabrice Loiseau, Guy Pagès, Dominique Rey… Son prochain « Forum » se tiendra les 4 et 5 février à Lyon."
Il y a urgence à oeuvrer pour la conversion des musulmans; nous n'avons pas oublié cette prière islamique au Colisée, le 21 octobre 2016, qui est sans doute un avant-goût de ce que nous risquons de connaître d'ici peu :
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Élection présidentielle : au deuxième tour, la question de l’islam fera la différence

De Bernard Antony :

"Affirmant cela, je ne dis pas bien sûr que les positions des candidats sur les questions économiques, sociales et sociétales n’auront pas d’importance. Elles seront même sans doute décisives pour la sélection du premier tour et notamment dans les choix des électeurs chrétiens très majoritairement (catholiques de conviction et protestants évangéliques) attachés au respect de la vie innocente, de la famille et des libertés scolaires.

Car, même si cela ne représente que 3 à 5 % de l’électorat, ce n’est pas marginal, cela peut être très déterminant pour la désignation des deux compétiteurs parmi le trio actuel des possibles : Marine Le Pen, François Fillon et Emmanuel Macron. Je crois que ce dernier est idéologiquement le plus exécrable des trois.

Les militants cultivés de la droite de conviction savent ce que recouvre un discours de « progressisme » et « d’émancipation », vocabulaire idéologique aussi vieux que celui des « philosophes » et « pédagogues » rousseauistes des ténébreuses « Lumières ». Progrès en effet vers le « meilleur des mondes » et émancipation de la loi morale naturelle. On aura l’occasion de revenir sur ses autres aspects de grandiloquent vendeur d’utopie. Mais sur la question de l’islam, déterminante, il est jusqu’ici creux, démagogique, nul.

Sa défaite, rien que pour cela, devrait être assurée dès le premier tour, du moins si chez les deux autres il y en a au moins un (ou une) à le défoncer sur cette question décisive aux yeux de plus en plus de Français. Car, sur ce point au moins, ces derniers  rejettent l’idéologie de l’antiracisme, socle nihiliste du néo-totalitarisme.

Fillon, notamment sur cette question de l’islam, n’a pas du tout laissé un bon souvenir. Dans son livre « La cause du peuple » que je trouve globalement superbe, Patrick Buisson rappelle le triste épisode de l’inauguration par Fillon de la mosquée Al-Ihsan à Argenteuil le 28 juin 2010 avec son éloge débile d’un prétendu « islam de France ». Et Buisson nous révèle que Fillon toujours fit tancer par son directeur de cabinet, le pitoyable Jean-Paul Faugère, la courageuse Jeannette Bougrab alors secrétaire d’État à la jeunesse. N’avait-elle pas commis le crime d’avoir répondu dans un entretien au Parisien : « Je ne connais pas d’islamisme modéré… Il n’y a pas de charia light ».

Or, la pseudo-innovation islamique au VII° siècle n’a été qu’une formidable hérésie de régression barbare, transmise par Mahomet ou par les manipulateurs de ses propos, avec leurs innombrables versets de haine et d’appel au meurtre dans le Coran et les Hadîths. L’islam n’est pas dans la continuité du Décalogue parachevée dans l’infinie plénitude de l’amour du Christ.

Ce n’est pas grâce à l’islam mais malgré l’islam que nombre de musulmans ne sont pas dans le registre de la haine. Mais Fillon aura-t-il le courage, qui lui vaudrait d’ailleurs un immense courant de sympathie chez la majorité des Français, de dire que l’on peut et doit aimer les musulmans tout en refusant la théocratie totalitaire  islamique dont il faut les aider à se libérer ?

Quant à Marine, qui, philippotiquement, ne se veut ni de droite ni de gauche, et dont la position de respect du grand tabou de l’IVG n’est pas si différente de celle de Fillon, demeurera-t-elle comme lui sur un discours, évidemment bidon, de croyance en la compatibilité de l’islam et de la République ? Mais n’a-t-elle pas, d’ailleurs, comme son père Jean-Marie Le Pen, un peu trop de complaisance pour une réalisation de cette compatibilité qui s’appelle « République islamique d’Iran » ? Refuser l’immigration, c’est bien. En dénoncer et vouloir combattre l’aspect le plus dangereux chez nous, l’islam, c’est mieux ! Nous aurons l’occasion d’y revenir. [...]"
Source 

Les bandes sont constituées autour d'une logique ethnico-territoriale

Suite au  déchainement de violence à Juvisy, Thibault de Montbrial déclare au Figarovox :

"[...] La tendance est donc nettement à l'accentuation de ce phénomène de «bandes». Leur violence toujours plus désinhibée n'est guère freinée par des moyens policiers très vite submergés par le nombre. Quant au système judiciaire, il est dépassé, d'une part du fait de la difficulté de rassembler les preuves contre les participants à ces razzias, et d'autre part, en raison de l'entrave que constitue l'ordonnance de 1945 applicable aux nombreux participants mineurs: lorsque ceux-ci sont arrêtés, leur remise en liberté assortie d'une lointaine convocation chez le juge des enfants n'a en effet pas grand-chose de dissuasif.

Certains des casseurs seraient rentrés dans un appartement privé pour le saccager. N'y a-t-il pas un risque d'un basculement collectif dans l'autodéfense?

Non seulement la propriété privée n'est pas un frein à la violence, mais elle constitue manifestement une incitation.
Comme certains des commentaires recueillis par la presse auprès de riverains de Juvisy concernés le montrent, de tels phénomènes ne peuvent sur la durée qu'inciter les résidents à envisager leur sécurité différemment.

Plutôt que le terme péjoratif d'autodéfense, je préfère l'expression légale de légitime défense, qui permet à un individu qui est soumis à une agression d'utiliser la violence pour se défendre ou défendre des tiers (famille, voisins…). À cet égard, il est intéressant de rappeler que le Code pénal prévoit une présomption de légitime défense spécifique pour «celui qui accompli l'acte pour se défendre contre les auteurs de vols ou de pillages exécutés avec violence» (article 122-6-2e).

Lorsque l'irruption dans un appartement se produit la nuit, cette présomption se combine à celle prévue par le 1er alinéa de ce même article 122-6 du Code pénal, qui présume de la légitime défense de «celui qui accomplit l'acte pour repousser, de nuit, l'entrée par effraction, violence ou ruse dans un lieu habité».

Il va de soi que si, dans un monde idéal, il appartient à la police et à la gendarmerie de protéger les populations, personne ne pourra sérieusement reprocher à un père de famille de défendre sa famille y compris par la violence si les forces de l'ordre n'ont pu empêcher l'agression subie, qu'elles aient été débordées ou que, trop peu nombreuses, elles soient tout simplement absentes.

Les politiques proclament leur refus des zones de non-droit mais ont-ils selon vous pris la mesure de cette violence endémique?

On sent un embarras politique autour de cette question. Si certains ont la lucidité de reconnaître l'existence de «zones de non-droit» sur notre territoire, d'autres dans un mélange d'angélisme, de déni et d'incantation, prétendent toujours qu'elles n'existent pas.

La réalité permet de jouer sur les mots: s'il n'existe aucun endroit du territoire qui soit totalement et en permanence inaccessible aux forces de l'ordre et aux services de secours, certaines zones ne font plus l'objet que d'intrusions ponctuelles d'effectifs en nombre, pour les besoins d'une opération précise et pour une durée limitée. Mais en pratique, les forces de l'ordre n'y sont plus présentes au quotidien, état d'urgence ou pas.

D'une façon générale, les hiérarchies préfectorales et policières n'hésitent plus à décourager, voire à interdire verbalement aux équipages de sécurité publique de se rendre dans tel ou tel quartier, sous le prétexte édifiant de ne pas «provoquer». La même logique conduit à stationner les unités de CRS ou de gendarmes mobiles à l'extérieur des périmètres les plus chauds. La crainte quotidienne des autorités est qu'un «incident», comme on appelle pudiquement les guets-apens contre les policiers, gendarmes ou pompiers par des bandes agressives et souvent armées, ne conduise les fonctionnaires à ouvrir le feu pour se dégager, ce qui constituerait l'étincelle que chacun redoute avant un enchaînement de grande violence.
Il faut avoir la lucidité de comprendre deux choses. D'abord, ces bandes sont constituées autour d'une logique ethnico-territoriale, et leur développement est une des nombreuses conséquences néfastes de la communautarisation de la société. Ensuite, corollaire du point précédent, ces bandes sont mues par une haine de notre pays, qui s'exerce contre ses représentants (les forces de l'ordre) et ses habitants, comme dans les transports ou bien à Juvisy samedi.

Il s'agit donc d'un phénomène d'une gravité extrême, à la fois par ses causes éthiques et par son expression.

À cet égard, je suis sidéré de constater que la question de ces violences en bandes ethnico-territoriales est quasiment absente des débats politiques actuels, qu'il s'agisse des primaires de droite ou de gauche ou des déclarations publiques des autres candidats. À supposer que l'explosion générale de violence redoutée par la plupart des professionnels ne survienne pas d'ici à la prochaine élection, il est crucial que notre prochain président de la République prenne conscience de ce que les tensions ont désormais atteint sur différents points de notre territoire un degré paroxysmique, et nécessiteront d'autres initiatives que les éternelles condamnations de circonstance pour éviter une réaction en chaîne dont chaque jour nous rapproche."

Source 

Islamisation : la funeste prophétie de l'évêque émérite de Pompéi

 

 
Image d'illustration. Photo © SIPA
 

Islamisation. Dans une interview au journal italien La Fede Quotidiana, l’évêque émérite de Pompéi, Monseigneur Carlo Liberati, dénonce la “décadence morale et religieuse” de l’occident. “Dans 10 ans, nous serons musulmans à cause de notre stupidité”, prédit-il.

 Dans un livre paru récemment, notre collaborateur Laurent Dandrieu analyse l’attitude ambiguë et souvent bienveillante de l’Eglise catholique envers les migrants et l’islam. L’évêque émérite de Pompéi, Carlo Liberati, ne dit pas autre chose dans une interview au journal italien La Fede Quotidiana publiée le 9 janvier dernier. Avec le journaliste, il partage les mêmes inquiétudes vis-à-vis du “suicide de la civilisation européenne”. 

 

Ils font des enfants, pas nous”

 

Quelles sont selon lui les raisons de l’islamisation grandissante de l’Europe ?L'Italie et l'Europe vivent d'une manière païenne et athée, ils font des lois qui vont contre Dieu et ils ont des traditions qui sont propres au paganisme. Toute cette décadence morale et religieuse, au-delà de la foi, favorise l’islam” explique l’ecclésiastique.
 
Il poursuit : “Dans dix ans, comme je l'ai déjà dit, nous serons musulmans non pas à cause de l’islam, mais par notre stupidité. Ils font des enfants, pas nous. Nous sommes en plein déclin”.

Une “invasion”  dangereuse

 

Alors que le pape est souvent critiqué, au sein même de l'Eglise, pour son discours et ses gestes symboliques à destination des migrants, l’évêque prône une posture moins angélique :
 
Donner l'aumône aux migrants errant dans les villes n'est pas seulement mauvais, mais aussi moralement nocif parce que nous encourageons leur comportement et ils s'habituent à cela, sans mentionner le fait que nous les nourrissons déjà.
Selon lui, cette “invasion pourrait mettre en danger les traditions et les valeurs religieuses” de l’Europe.

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2016 : moins de touristes, plus de migrants

 

 
Des migrants installent un camp illégal dans le quartier Stalingrad, à Paris. Photo © Sipa
 

Immigration. Le ministère de l'Intérieur a publié, lundi 16 janvier, le premier bilan de l'année 2016 en matière d'immigration. Si la France a accueilli moins de touristes dans le sillage de la psychose des attentats, le nombre d'immigrés a augmenté.

Moins de touristes, mais plus de migrants. Selon le bilan 2016 du ministère de l'Intérieur, la France a accordé en 2016 plus de titres de séjour qu'en 2015 : + 4,6 %, passant de 217 533 à 227 550. Le principal motif d'admission au séjour reste l'immigration familiale, avec 88 010 titres accordés, même si celle-ci a reculé de 2,3 %.

Les expulsions diminuent fortement

 

Le motif économique a évolué pour sa part de manière très importante (+9,4 %), et représente 22 575 titres accordés en 2016. “C’est l’évolution des titres accordés aux réfugiés qui explique cette augmentation”, assure le ministère de l'Intérieur. De même, 32 285 titres de séjour ont été accordés pour motif humanitaire en 2016 contre 22 903 en 2015, soit 41 % en plus.
 
85 244 demandes d'asile ont également été enregistrées en 2016, soit 6,5 % de plus qu'en 2015. 26 531 d'entre elles ont donné lieu à l’obtention d’un statut de réfugié, soit une hausse de 35,1 %. Les nationalités dont les ressortissants demandent le plus fréquemment l’asile sont les Soudanais, devant les Afghans, les Albanais et les Syriens. Les reconductions à la frontière ont en revanche diminué de 16,3 %, à 13 000 environ.

Les touristes chinois beaucoup moins nombreux

 

Du côté des visas, une baisse de la fréquentation s'est fait sentir de manière importante en 2016. Les principaux ressortissants à déserter la France sont les Chinois (baisse de 13,2 % à 716 000 visas), échaudés par les attentats et par la délinquance dont les touristes chinois seraient les victimes.

Enfin, en 2016, 70 300 titres étudiants ont été délivrés, ce qui place la France à la troisième place des destinations universitaires dans le monde, et à la première pour les pays non anglophones.

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Italie : base arrière du jihadisme en Europe

 

 
C’est en Italie, dans la banlieue nord de Milan, qu’Anis Amri, l’auteur de l’attentat de Berlin, a été abattu le 23 décembre 2016. Depuis, l’Italie est pointée du doigt pour son rôle dans la circulation des jihadistes en Europe. Car Anis Amri n’est pas le seul à avoir transité par la péninsule: Salah Abdeslam, Mohamed Lahouaiej Bouhlel ou encore Khalid El Bakraoui sont tous passés par là avant de participer à des attentats ailleurs en Europe.

mardi, 17 janvier 2017

Le bio aussi passe au halal

 

 

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Vous pensiez consommer des produits respectueux des animaux et de notre traditions en choisissant le bio? Détrompez-vous. De nombreuses marques sous couvert de ce label ont aussi fait le choix, apparemment compatible, de se soumettre aux préceptes islamiques. Cautionnant ainsi souffrance animale, risques sanitaires et financement du culte par l'entrée dans la charia.

Le marché halal: une «tradition» qui remonte à 30 ans

L’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler pour son livre : Le marché halal ou l’invention d’une tradition (Seuil). 

1300 milliards de dollars par an: le marché halal s’étend à la surface de la planète. De la viande au tourisme en passant par les médicaments, la mode, les produits de maquillage et même l’eau, le marché halal est le mariage lucratif entre le néo- libéralisme et le fondamentalisme islamique pour la chercheuse du CNRS, la seule en France à travailler depuis plus de 20 ans sur ce sujet devenu sensible. Loin d’être issu d’une tradition qui remonterait aux origines, le marché halal s’est construit en plusieurs étapes à partir de la Révolution iranienne de 1979. Il bénéficie aujourd’hui de la finance et du marketing islamiques qui ont créé un consommateur musulman. En 30 ans, le marché halal est devenu le vecteur de diffusion d’un islam intégral qui séduit particulièrement les jeunes dans de nombreux pays.

Geneviève Delrue

 

 Source

La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés

Tahar ben Jelloun, l’école catholique et l’islamisation en douceur

Lu sur le blog de l'abbé Pagès :

"De nombreux parents d’élèves catholiques m’ont interpellé au sujet de l’entretien de Tahar ben Jelloun paru dans la livraison de décembre 2016 de la revue « Famille et éducation » (pp. 58-60), tirée à 900 000 exemplaires, par l’APEL, l’Association des Parents d’élèves de l’École Libre. J’ai alors décidé de vous présenter la critique de cet entretien parce qu’il est exemplaire de la façon dont la propagande islamique est instillée actuellement en Occident, et de la complicité avec laquelle celle-ci est reçue par des institutions ecclésiales, lesquelles collaborent de ce fait activement à notre islamisation programmée, chose si grave qu’elle appelle sans aucun doute l’interrogation du Christ : « Quand le Fils de l’homme reviendra, trouvera-t-Il encore la Foi ? (Lc 18.8) ». [Lire la suite]

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Canada: le ministre de l'Immigration est un musulman

 

 
Ahmed Hussen, ancien réfugié, député musulman de 39 ans, devient ministre de l'Immigration du gouvernement Trudeau. Arrivé au Canada à 16 ans pour fuir la guerre qui faisait rage en Somalie, Ahmed Hussen a relevé le défi de l'intégration en restant une forte personnalité de la communauté somalienne au Canada. Il est très impliqué dans le monde associatif et le militantisme, il a occupé les postes prestigieux de président du Congrès somalien canadien et d'avocat en droit de l'immigration. Ahmed Hussen est le premier homme politique somalien à accéder à un poste aussi important d'un gouvernement canadien. Le nouveau ministre canadien de l'Immigration confie avec une profonde sincérité: «Mon expérience personnelle d'immigrant au Canada, mais aussi d'avocat en droit de l'immigration et de militant au sein de la communauté me sera utile.» Il va sans dire qu'il s'agit là d'une démonstration de tolérance et d'universalisme de la part du Premier ministre canadien, Justin Trudeau.

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«Si on avait su...»

Courageuse, généreuse, Lydie est la seule maman qui témoigne à visage découvert. Elle fait aussi de la prévention dans la région. «  Lorsque ma fille est partie vivre à Lille pour sa prépa littéraire, elle s’est intéressée à l’islam. Elle s’est mise à fréquenter une mosquée. Puis ses copains l’ont trouvée changée. Elle mettait un voile en dehors, quand on ne la voyait pas. » Pour un double cursus, la jeune femme part en Allemagne en 2012, à Leipzig : « Je me dis que si ça se passait aujourd’hui, on aurait mieux compris et jamais on n’aurait financé des études en Allemagne. On l’aurait gardée près de nous. Mais c’était avant les attentats.  » Elle y rencontre en septembre son compagnon, proche d’une mouvance salafiste, sous surveillance policière. En février, ils vivent ensemble, se marient cultuellement. Lorsque ses parents la retrouvent, elle porte un niqab. 


« On a eu une relation très conflictuelle, on ne comprenait pas. On a déjà fait 1 600 km pour les voir une heure. Elle voulait qu’on rejoigne ses idées… L’emprise vient du groupe de Leipzig. Ma fille et son mari disaient qu’ils connaissaient du monde à la mosquée. Il y avait chez eux une salle prévue uniquement pour les femmes.

En novembre 2014, on a appris qu’ils étaient partis en Syrie. Les frères musulmans sont venus vider l’appartement, ils ont même pris le parc en bois qui appartenait à ma fille étant petite. Sûrement pour d’autres familles, ils sont très organisés. » 

S. f.-p

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lundi, 16 janvier 2017

"Ca va être Daech à Villefranche" : un jeune détenu relaxé

Vendredi, le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône jugeait un jeune homme de 21 ans.


Incarcéré à la maison d’arrêt caladoise, il avait eu des altercations avec les surveillants. Et c’est surtout la nature présumée de ses propos qui avait attiré l’attention de la justice.

Ainsi, entre le 28 décembre et le 3 janvier, le détenu aurait multiplié les provocations à un acte terroriste, déclarant notamment "Ca va être Daech à Villefranche, ça sera le Bataclan". Cinq surveillants ont témoigné avoir entendu cette phrase relève le Progrès.


A l’origine de cette tension, la demande refusée du jeune homme de se rendre à l’infirmerie chercher ses médicaments.


Avec l’absence de preuve, mais aussi de réaction des surveillants qui ne l’avaient pas envoyé au trou, le tribunal a décidé de relaxer le détenu pour les outrages et les provocations à un acte de terrorisme qui lui étaient reprochés.

Il a toutefois écopé de huit mois de prison ferme parce qu’il était en récidive.


Quant aux surveillants, ils recevront 200 euros chacun pour le préjudice moral.

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Il ordonne à son chien d’attaquer des agents de sécurité

La scène s’est déroulé dans un immeuble de la rue Paul-Eluard à Vaulx-en-Velin.

Une société privée mandatée avait envoyé des agents de sécurité pour surveiller le hall du bâtiment. Sauf q’un habitant n’a pas apprécié de se retrouver nez-à-nez avec des vigiles.

Après les avoir insultés et menacés, le trentenaire aurait ordonné à son chien de les attaquer. Fort heureusement, le molosse n’avait absolument pas envie d’obéir à son maître.


Lors de sa garde à vue, l’individu a nié avoir tenté de lancer son chien sur ses opposants. Remis en liberté, il attendra d’être convoqué devant le parquet. Quant au molosse, il a été placé à la SPA afin de vérifier s’il est dangereux ou non.

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Rhône : une entreprise condamnée pour avoir discriminé deux salariés d’origine maghrébine

Le Conseil des Prud’hommes a tranché.

ArcelorMittal Solustil, basée à Arnas dans le Rhône, a été condamnée pour discrimination liée à l’origine.

L’affaire débute en 2010 : deux salariés du site de la Boisse dans l’Ain postulent pour devenir chef d’équipe du secteur soudure de l’entreprise de tôlerie industrielle. Selon les critères d’ArcelorMittal Solustil, ils sont largement compétents et expérimentés. Sauf qu’ils sont respectivement d’origine algérienne et tunisienne.

C’est finalement un employé, français "de souche" qui sera choisi, alors qu’il intervenait jusqu’à présent sur le secteur montage.


Une décision discriminante pour les Prud’hommes qui ont condamné l’entreprise arnassienne à verser 10 000 euros à chacun des deux salariés. ArcelorMittal Solustil peut faire appel de cette décision.

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La Mulatière : drogué et sans permis, il fonce sur les policiers


Il est présenté au parquet ce vendredi.

Jeudi très tôt le matin, un homme de 22 ans accompagné par son copain de 19 ans ont été interpellé par la police à La Mulatière près de Lyon. Mais au lieu de s’arrêter, le conducteur a décidé de foncer, sans faire de blessés, sur les forces de l’ordre pour échapper au contrôle de police.

Le jeune homme voulait sûrement prendre la fuite pour éviter ce contrôle car il était sous l’emprise de stupéfiants et qu’il n’avait pas le permis.

Il a ensuite été placé en garde à vue. Son ami a quant à lui été laissé libre.

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Le grand mufti d’Arabie saoudite juge le cinéma et les concerts « sources de dépravation »

Le grand mufti d’Arabie saoudite, plus haute autorité religieuse du pays, s’est insurgé contre la possible ouverture de cinémas et la tenue de concerts dans ce royaume ultraconservateur, estimant qu’elles seront sources de « dépravation« .




Il était interrogé sur le projet de l’Autorité saoudienne du divertissement, qui dépend du gouvernement, d’autoriser la tenue de concerts et d’ouvrir des cinémas. L’introduction de loisirs et de divertissements figure parmi les objectifs d’un ambitieux plan de réformes et de diversification de l’économie, Vision 2030, lancé en avril par le vice-prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, fils du souverain et âgé de 31 ans.
Bien que les salles de cinéma soient inexistantes en Arabie, le long métrage Wadjda, réalisé par la Saoudienne Haifaa Al-Mansour, avait été acclamé par la critique internationale et largement récompensé dans des festivals à l’étranger en 2013. Il existe par ailleurs depuis plusieurs années un festival du film du cinéma saoudien qui se tient à Dammam (est).

En octobre 2016, un rare spectacle de hip hop a enflammé une foule de jeunes à Ryad et des responsables avaient alors évoqué l’ouverture d’une nouvelle ère dans le royaume. Mais pour le grand mufti, les cinémas « pourraient montrer des films libertins, obscènes, immoraux et athées car ils feront appel à des films importés pour changer notre culture« .

Et, a-t-il ajouté, cinémas et concerts constitueront « un appel à la mixité entre les sexes« , ce qui, selon lui, « corrompra la morale et détruira les valeurs« . Il a toutefois estimé que « le divertissement par le biais de canaux scientifiques et culturels était acceptable« , exhortant les autorités à « ne pas ouvrir la porte au diable«

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Mireille "ne se sent plus chez elle": un policier et musulman laïc dresse sa liste des causes de radicalisation

Hamid Benichou, policier de profession et membre du Centre Citoyen Belge Musulman Laïque, était l'un des invités de l'émission C'est pas tous les jours dimanche. Il est intervenu peu après le témoignage de Mireille, une citoyenne qui dit ne plus se sentir "en Belgique".

L'un des débats de l'émission C'est pas tous les jours dimanche a abordé les tensions qui existent au sein de la société Belge. Un récent sondage indique que 71% des Belges musulmans se sentent perçus comme des terroristes potentiels, alors que 77% des sondés de toutes origines confondues disent ne plus se sentir chez eux "comme avant".


"On se fait traiter de sales Belges"

Mireille Lurquin, une habitante de Koekelberg, en région bruxelloise, était présente pour témoigner: "On se fait traiter de sales Belges. On ne se sent plus en Belgique, c'est comme si on était chez eux. On en a marre, on va devenir allergiques, parce qu'il y a un non-respect de la femme". Mireille dénonce notamment les insultes qu'elle subit dans la rue lorsqu'elle porte une jupe. Ancienne surveillante d'école, elle déplore également que certains établissements scolaires ne proposent que de la nourriture halal aux élèves. "Un enfant a droit à manger ce qu'il veut", explique-t-elle.


"Ça fait plus de 30 ans qu'il y a un laxisme"

Musulman laïque et policier, Hamid Benichou est présent sur le terrain depuis de nombreuses années. Il n'est pas surpris par les résultats des récents sondages. "Je compatis avec madame Lurquin. C'est vrai que ce genre de discours, on l'entend, et aussi de l'autre côté", dit-il. Il poursuit en abordant ce qu'il pense être à l'origine de cette situation. "Ça fait plus de 30 ans qu'il y a un laxisme, une compromission, une lâcheté des politiques, parce qu'ils n'ont pas pris la mesure de tout ce développement, qui a été initié à la base par l'arrivée des Frères musulmans", explique-t-il.


"Moi je suis pour l'islam de papa et maman pénard. Je suis contre l'islamisation à outrance"

Le présentateur, Christophe Deborsu, demande alors à Hamid Benichou si ce sont les Belges qui n'ont pas suffisamment compris qu'il y avait un problème. "Non, ce sont les musulmans qui ont accepté cette idéologie, qui était tout à fait étrangère à l'idéologie de la première génération. Nous, nous venons du Maghreb sunnite malikite, et tout d'un coup on vient avec une idéologie wahhabite islamiste", confie le témoin. Lui-même se plaint de ce mouvement radical. "Moi je suis pour l'islam de papa et maman pénard. Je suis contre l'islamisation à outrance", ajoute-t-il.


"Les politiques à Bruxelles s'adressent à une branche islamo-salafiste pour avoir des électeurs!"

Plus loin dans le débat, Hamid Benichou estime que "le Belge ne s'est pas réveillé un jour en disant qu'il n'aime pas les musulmans. Il faut être cohérent. Durant toute une période on a laissé faire. Les politiques avec la complicité de certains imams. Je suis sur le terrain depuis 30 ans, je connais bien toutes les mosquées et les responsables. Il reste toujours des problèmes, parce que les politiques à Bruxelles ne prennent pas leurs responsabilités et s'adressent à une branche islamo-salafiste pour avoir des électeurs! Ce n'est pas normal!".


"Il y a aussi des laïques et musulmans"

Cependant, l'invité rappelle qu'il y a aussi des "laïques et musulmans comme moi qui souhaitent donner de la voix. Moi je suis laïque et musulman. J'adhère aux lois du peuple belge. J'adhère à l'égalité. J'adhère à la mixité. J'adhère à la liberté d'expression et j'adhère à la séparation des pouvoirs", martèle-t-il.


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Rennes. Le corps d’Erwan, 18 ans, retrouvé : il a été égorgé

Le corps d’Erwan Monterrosa, 18 ans, disparu depuis le 29 décembre, a été retrouvé vendredi après-midi dans un bidon flottant sur la Vilaine, à Saint-Malo-de-Phily au sud de Rennes (Ille-et-Vilaine). « L’autopsie a révélé qu’il avait succombé à une mort violente par arme blanche », a confirmé le parquet de Rennes. Selon les informations de Ouest-France, il a été égorgé.


C’est un kayakiste qui a découvert son corps vendredi après-midi vers 15h, dans la Vilaine, à 400 mètres de l’écluse de Saint-Malo-de-Phily où il était resté bloqué une dizaine de jours.
La disparition du jeune homme avait été signalée le 2 janvier dernier. L’appel à témoins avait relayé sur les réseau et par affichage La disparition du jeune homme avait été signalée le 2 janvier dernier. L’appel à témoins avait relayé sur les réseau et par affichage

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Méditerranée: 8 morts dans un naufrage

Un nouveau naufrage au nord des côtes libyennes aurait fait une centaine de disparus, selon le récit de quatre rescapés, alors que huit corps de migrants morts ont été récupérés, ont indiqué aujourd’hui les gardes-côtes italiens.


« A l’heure actuelle nous pouvons indiquer que les corps de huit personnes mortes ont été récupérés. Quatre autres personnes ont été secourues, affirmant que 107 migrants au total se trouvaient à bord de l’embarcation », a déclaré le service de presse des gardes-côtes italiens qui coordonnent les opérations de secours en Méditerranée. Ces opérations se poursuivent en dépit de la nuit tombée et des mauvaises conditions météo et de mer, selon la même source.

Un navire militaire français patrouillant dans le dispositif de Frontex, l’agence chargée des frontières extérieures de l’UE, a récupéré les survivants, tandis que deux navires marchands ont été déroutés vers la zone du naufrage, à environ 50 km au nord de côtes libyennes. Un avion de Frontex et un hélicoptère de la marine militaire italienne participaient également aux opérations de secours.

Vendredi, 550 personnes ont été secourues au cours de plusieurs opérations en Méditerranée et les corps de deux victimes ont également été récupérés, avaient annoncé les gardes-côtes.
L’hiver n’a pas mis un terme aux tentatives des migrants de traverser la Méditerranée, contrairement aux années précédentes, ralentissant juste le rythme des départs.

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