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jeudi, 12 janvier 2017

Hausse globale des persécutions contre les chrétiens

Selon le directeur de Portes Ouvertes France, Michel Varton, interrogé par Eugénie Bastié dans Le Figaro :

INF942646b6-d71a-11e6-af62-787f14c203b5"[...] Dans 21 des 50 pays de l'index, 100 % des chrétiens sont persécutés. Nous effectuons un travail de recherche selon divers critères qui nous permet d'établir un score sur 100. Ce qui nous frappe, c'est l'augmentation des persécutions en Asie du Sud-Est. On parle beaucoup du Moyen-Orient et de l'Afrique subsaharienne, mais en termes d'intolérance, le troisième foyer de l'Asie du sud-Est est en train de les rattraper. On observe par exemple une hausse de la violence en Inde (attaques, tabassages, femmes violées): on estime que 15 chrétiens y sont attaqués chaque jour. Les violences et l'intolérance envers l'Église augmentent aussi au Vietnam, au Laos, au Bangladesh, au Bhoutan. Il y a un retour du nationalisme et de l'identité majoritaire dans tous ces pays, qu'ils soient de tradition communiste, musulmane, hindouiste ou bouddhiste.

Et la Chine ?

La Chine reste au même niveau qu'en 2015. Le réveil des chrétiens en Chine est le plus grand de l'histoire: on est passé de 600.000 à 100 millions de chrétiens en l'espace de 40 ans. Le gouvernement chinois est très inquiet de voir l'Église grandir, et essaie de la contrôler. [...]

La plupart des pays où l'on persécute les chrétiens sont à majorité musulmane. Est-ce une tendance récente?

Il y a évidemment un retour de la persécution des chrétiens dans les pays musulmans, avec une progression constante de l'extrémisme islamique depuis les années 1970. Dans certains pays, il y a un effet d'imitation de l'État islamique par certains groupes, comme au Bangladesh ou en Afrique. L'islam devient moins tolérant, c'est un phénomène mondial. Aujourd'hui, dans certains pays arabo-musulmans les femmes chrétiennes qui ne sortent pas voilées sont harcelées. [...]

La Corée du Nord reste pour la 16ème année consécutive en tête de notre classement. Le régime pratique un mélange de communisme, de philosophie de l'indépendance et de culte de la dynastie. Il n'y a tout simplement pas de liberté de conscience. On ne peut pas croire. Si on découvre que quelqu'un croit en Dieu, il disparaît, envoyé dans un camp, lui ses enfants, ses parents, ses cousins, toute sa famille. Des dizaines de milliers de chrétiens sont dans des camps ou en exil à l'intérieur du pays. Il ne faut pas oublier que la Corée du Nord était un pays très chrétien: on appelait Pyongyang la «Jérusalem d'Orient». Il y a des restes de cette église qui reste aujourd'hui souterraine. On estime à 300.000 personnes la communauté chrétienne, qui vit sa foi dans le secret le plus complet. [...]'

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Institut du monde arabe : la gestion catastrophique de Jack Lang

 

 
Jack Lang serait-il un mauvais gestionnaire ? Sa présidence de l’Institut du monde arabe est épinglée par un article du site Capital, qui a enquêté. Les résultats sont alarmants, l’ancien ministre de la Culture n’aurait pas redressé la barre financière de l’organisation. « Nous sommes pauvres mais sexy » , assume le président qui serait payé 9 000 euros par mois depuis sa nomination par François Hollande en 2013. En plus d’avoir perdu beaucoup de visiteurs, l’institution ne ferait pas dans l’économie. Les comptes afficheraient une « perte record » de 2,5 millions d’euros en 2015. C’est toujours grâce à une subvention annuelle de 12 millions d’euros versée depuis 2008 par le ministère des Affaires étrangères que le budget serait bouclé. Une enveloppe que le quai d’Orsay voudrait alléger sans succès. « Voilà deux ans qu’on veut nous rogner 750.000 euros. J’ai convaincu le Premier ministre de n’en rien faire », se félicite Jack Lang qui prévoirait encore de dépenser. 3 millions d’euros pourraient être investis en travaux. Il dit cependant tout faire pour que ces frais soient assumés par des mécènes et non par de l’argent public. Quelques chiffres chocs d’une vaste organisation qui nécessite beaucoup de personnel : 120 permanents auxquels il faut ajouter certains bénévoles comme sa femme Monique, qui selon Capital, pourrait bénéficier de notes de frais. Une gestion critiquée, mais que Jack Lang souhaiterait continuer. Il veut briguer un second mandat à la tête de l’Institut du monde arabe, à moins que le prochain président n’en décide autrement


Deux facettes du monde musulman : la Libye et l’Indonésie

Il est possible de comprendre la grande variété du monde musulman en comparant deux pays, l’Indonésie et la Libye.


 Par Yves Montenay.

Deux facettes du monde musulman : la Libye et l’Indonésie
 

 La région qui part du Sahel, traverse le monde arabe et se termine au Pakistan est en grande difficulté, voire en écroulement sanglant. Le contraste est frappant avec les masses musulmanes situées plus à l’est, de l’Inde à l’Indonésie. Les islamistes sont actifs partout, ainsi que de profondes divisions ethniques et religieuses, mais les États et les sociétés de l’Asie du Sud et du Sud-Est gèrent infiniment mieux ces questions. Nous allons prendre deux exemples extrêmes, l’Indonésie et sinon la Syrie, malheureusement trop connue, du moins la Libye moins suivie par les journalistes français.
La Libye et l’Indonésie sont tous deux des pays artificiels composés de régions disparates réunies par des puissances coloniales, respectivement Italie et les Pays-Bas. Mais ces oppositions internes sont beaucoup mieux gérées en Indonésie qu’en Libye.

 

La Libye, une voisine oubliée

 

Aujourd’hui, on parle beaucoup moins de la Libye. Dans les débats franco-français on se borne à accuser Nicolas Sarkozy, que l’on rend responsable de la montée du djihadisme par l’élimination de Khadafi et de l’arrivée des migrants, les trafiquants profitant du désordre général. En fait le djihadisme, comme d’ailleurs le tribalisme et la fragmentation territoriale du pays, datait de bien avant.

Un pays artificiel

 

Historiquement, la Tripolitaine, la Cyrénaïque et le Fezzan ont eu des histoires distinctes.  Dans l’Antiquité, la Tripolitaine était punique, alors que la Cyrénaïque était hellénique. Même quand les Romains domineront les deux provinces, ils les géreront séparément. Sous la domination arabe, la Tripolitaine était gérée de Tunis, alors que la Cyrénaïque l’était depuis le Caire. D’ailleurs, la limite entre ces deux régions, le golfe de Syrte, est à la fois une frontière entre les parlers maghrébin et égyptien et la limite orientale du couscous. En exagérant on pourrait dire que la Tripolitaine est maghrébine et la Cyrénaïque égyptienne.
À l’indépendance, le roi, issu de la confrérie Senoussi, choisit de s’implanter en Cyrénaïque et n’aura de cesse de marginaliser la Tripolitaine. Khadafi établira au contraire son pouvoir avec sa tribu en Tripolitaine contre la Cyrénaïque qui symbolisait l’ancien pouvoir. Il tentera d’éradiquer la confrérie Senoussi, et détruira les mausolées de la confrérie. Daech n’a rien inventé !

L’arrivée des djihadistes dès les années 1980

 

La Cyrénaïque a été dans les années 80-90 et jusqu’au milieu des années 2000 un sanctuaire djihadiste qui a ébranlé le pouvoir de Khadafi, le contraignant à bombarder au napalm maquis et population civile. Mais après la levée de l’embargo et l’embellie pétrolière, Khadafi a « récupéré » les djihadistes dans le mouvement « La Libye de demain » destiné à préparer le passage du pouvoir à son fils.

Au début de la révolution, les djihadistes étaient donc du côté du pouvoir, mais dès que ce dernier a été ébranlé ils ont rallié des révolutionnaires pour les contrôler. Ansar Al Charia a alors massacré tous ceux qui émergeaient de la société civile : le général Abdelfettah Younes, plus de 600 officiers, puis Abdeslam El Mismari, le coordinateur de la coalition du 17 février sans parler des militants des droits de l’homme et des journalistes.

Ensuite, toujours en Cyrénaïque, les djihadistes ont recruté les jeunes exaspérés par le général Haftar symbole de l’ancien régime, mais aujourd’hui soutenu par l’Égypte, le Qatar et vraisemblablement par des Occidentaux et la Russie. La guerre civile se prolonge donc dans cette région.

Pendant ce temps, le pouvoir « légitime » de Tripoli n’arrive pas à contrôler la seule Tripolitaine, et ce sont des milices locales qui ont très péniblement fini par chasser l’État Islamique de la ville de Syrte début décembre. Il a fallu six mois de combat !

Indonésie : un développement honorable, malgré les islamistes

 

En France, nous n’entendons pas beaucoup parler de l’Indonésie, pourtant le premier pays musulman du monde. C’est plutôt bon signe ! Le  développement y est honorable, surtout par rapport aux pays arabes, l’islam n’y est pas religion d’État par respect envers les minorités chrétienne et hindoue. Certes le pays souffre du ralentissement chinois, gros acheteur de matières premières minérales et agricoles et de la concurrence d’un Vietnam à très bas salaires pour l’accueil des investissements étrangers. L’objectif de 7% de croissance n’est donc plus atteint depuis quelques années, mais les 4 ou 5 % obtenus sont honorables, très au-dessus des performances européennes et même américaine. Rappelons toutefois que, comme pour la Chine, le rattrapage est plus facile que la course en tête, car il suffit d’en acheter les outils. Le retour en juillet 2016 d’Ani (Sri Mulyani Indrawati), ancienne ministre des finances respectée est de bon augure.

Restent les islamistes. Leur dernière revendication est d’exiger l’arrestation d’Ahok chrétien d’origine chinoise, pour blasphème. Du coup, ce candidat au poste de gouverneur de la capitale a rétrogradé dans les sondages.

Le président de la république est monté au créneau pour « stopper la montée du radicalisme ». Il a réuni les plus hautes figures militaires, politiques et religieuses pour une réunion de « concorde nationale ». Des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes à l’appel de la police et de l’armée, les participants priant et chantant pour «appeler à l’unité», et les grandes organisations musulmanes se sont désolidarisées du mouvement anti-Ahok.

La pression islamiste reste sensible, même si les partis qui les représentent sont divisés et ont chacun peu de voix aux législatives. Par ailleurs les minorités indigènes peuplant le pays avant l’arrivée de Malais (centre de Bornéo, Papous… souvent chrétiens) sont refoulées dans les forêts des montagnes.

Un outil original ayant contribué à l’unité indonésienne, malgré ses 13 000 îles et la variété de ses langues et de ses religions, est la langue officielle, artificielle et très simple que chacun peut facilement apprendre en plus de la langue locale, alors que dans les pays arabes, et surtout au Maghreb, on impose dogmatiquement un arabe standard que personne ne parle. Dans le monde musulman, Indonésie comprise, l’arabe est une langue sacrée mais on n’en tire pas les mêmes conséquences pratiques.

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Le djihad et les incertitudes de l’Occident

Le rejet radical du progrès sous toutes ses formes par les jeunes djihadistes représente une exacerbation extrême des doutes sur le progrès qui ont touché le monde occidental depuis plusieurs décennies. 


 Par Patrick Aulnas.

Le djihad et les incertitudes de l’Occident

La jeunesse djihadiste, occidentale ou non, pose un problème nouveau à l’humanité. Elle remet en cause, sans en être vraiment consciente, toute notion de progrès. Elle porte ainsi à son point extrême un doute qui s’était peu à peu immiscé en Occident. Le progrès politique et social, le progrès scientifique et économique ont, pendant plus de deux siècles, représenté le sens de l’histoire occidentale.

L’avenir était perçu comme une amélioration du présent et la boussole pour choisir le cap s’appelait progrès. Mais deux facteurs principaux avaient déjà remis en cause ces certitudes avant même que les enfants perdus du djihad ne portent à l’incandescence leur combat contre l’humanisme.

Les doutes occidentaux sur le progrès politique et social

 

Le progrès politique et social a pu être analysé comme un recul progressif des phénomènes de domination formelle, désormais perçus comme illégitimes : par exemple domination du maître sur l’esclave (abolition de l’esclavage), domination des hommes sur les femmes (égalité des droits), domination des possédants sur les non possédants (suffrage universel et non censitaire).

Les règles juridiques consacrant ces inégalités ont été modifiées afin d’instaurer une société reposant sur deux principes : l’autonomie individuelle et l’égalité des droits de tous les êtres humains. Le monde occidental est parvenu, au début du XXIe siècle à supprimer pratiquement toutes ces situations d’inégalité fondées en droit. On considère donc de façon consensuelle qu’un progrès politique a eu lieu dans de nombreux pays depuis plusieurs siècles.

 Le doute sur ce type de progrès provient aujourd’hui, dans les pays occidentaux, d’une interrogation nouvelle. La suppression des situations de domination formelle n’élimine pas les situations de domination réelle (l’héritier et celui qui n’hérite de rien, le riche et le pauvre, le diplômé et l’inculte, etc.). Or, il semble beaucoup plus difficile de lutter contre elles.

Le radicalisme islamique rejette totalement le progrès politique et social

 

La réinstauration de situations de domination formelle est pourtant une revendication de l’islamisme radical, en particulier l’inégalité hommes-femmes. Aucune idéologie n’avait à ce point contrecarré la notion de progrès politique.

Les totalitarismes nazi et communiste eux-mêmes n’avaient pas été aussi loin. Les nazis ont glorifié une société fortement hiérarchisée et désigné les Juifs comme boucs émissaires. Mais leur horrible dérive historique reposait sur une idéologie intellectuellement indigente. L’islamisme radical repose sur une croyance, une interprétation fondamentaliste de la parole divine.

La société que souhaitent mettre en place les islamistes radicaux se fonde donc sur des principes politiques que l’on croyait définitivement écartés. Les valeurs associées au progrès politique et social sont totalement rejetées par une petite partie de la jeunesse contemporaine. Certes, cette jeunesse djihadiste ne représente statistiquement pas grand-chose, mais il est significatif qu’elle puisse rejeter les principes fondamentaux de la philosophie des Lumières, comme si elle souhaitait retourner vers une sorte de Moyen Âge. De ce point de vue, elle nous interroge sur la robustesse de notre conception de l’avenir.

Les limites du progrès scientifique et économique

 

Le second aspect du concept de progrès concerne son aspect scientifique et économique. Joseph Schumpeter a montré qu’un processus de destruction créatrice permettait de mettre en œuvre les connaissances nouvelles dans les domaines scientifique et technique.

Les technologies anciennes disparaissent et les innovations techniques sont mises en œuvre. Ce processus conduit à une diffusion de l’innovation dans l’ensemble du tissu économique et permet à toute la population de bénéficier du progrès scientifique et technique. L’élévation du niveau de vie, l’amélioration du cadre de vie constituent ainsi des éléments tangibles du progrès scientifique, diffusés par l’évolution économique.

Le doute s’est lentement instillé dans les esprits occidentaux au sujet de ce type de progrès à partir de la fin du XXe siècle. La croissance économique peut-elle être infinie ? Les ressources naturelles sont-elles inépuisables ? La puissance et l’ampleur de l’activité productive humaine n’ont-elles pas des répercussions climatiques ? Bref, en exploitant sans mesure son environnement terrestre l’homme n’est-il pas en train de scier la branche sur laquelle il est assis ?

Annihilation symbolique du progrès scientifique

 

Dans le fondamentalisme islamique, le recentrage de la problématique sur une spiritualité archaïsante annihile la croyance dans le progrès technique et le questionnement écologiste. Il ne s’agit plus de savoir si le matérialisme occidental a un avenir, mais d’adhérer à une croyance religieuse méprisant ce matérialisme. L’amélioration des conditions de vie par le développement économique ne représente rien pour les jeunes djihadistes.
Bien au contraire, il s’agit d’une sorte d’addiction à éviter à tout prix. Consommer des produits sans cesse renouvelés, vivre confortablement et sagement, voilà bien les aspirations médiocres des mécréants de l’Occident décadent.

Instrumentalisation politique et affaissement moral occidental

 

Le rejet radical du progrès sous toutes ses formes par les jeunes djihadistes représente ainsi une exacerbation extrême des doutes sur le progrès qui ont touché le monde occidental depuis plusieurs décennies. Certes, cette jeunesse à la dérive est instrumentalisée à des fins politiques par les leaders des diverses composantes du salafisme.

Ceux-ci ont pour ambition de mettre à genoux le monde occidental, sa liberté et son humanisme pour perpétuer leur domination. L’occidentalisation des sociétés dominées par l’Islam est perçue comme totalement inacceptable par de nombreux dirigeants traditionalistes musulmans.

Il n’empêche qu’une remise en cause aussi fondamentale, touchant aussi des jeunes formés en Occident, doit nous conduire à réfléchir aux faiblesses de notre modèle de développement. La possibilité d’instrumentalisation de la jeunesse est signifiante. Avons-nous fait la part trop belle à la croissance économique et délaissé d’autres aspirations des peuples ? Le matérialisme occidental ne suffit pas à remplir une vie et lorsque le chômage se répand, d’autres aspirations prennent le dessus dans une jeunesse sans espérance.
La débauche de consommation qui se manifeste sans aucune retenue à l’occasion d’une fête religieuse comme Noël illustre parfaitement le mal occidental. L’ostentation avec laquelle certains nouveaux riches affichent leur réussite alors que des millions de personnes vivent dans la précarité représente aussi un symbole d’affaissement moral. La richesse matérielle doit rester discrète, sinon elle s’acoquine avec la misère éthique.

L’interrogation sur l’avenir

 

Pour que de petits délinquants ordinaires se donnent à quelques gourous lointains pour trouver des raisons de vivre, il faut nécessairement que nous soyons incapables de les leur offrir. L’embrigadement de la jeunesse n’a rien d’original ni de bien nouveau.

La liberté étant souvent lourde à porter, il apparaîtra toujours préférable à certains de sombrer dans l’obéissance servile. Mais lorsque l’espoir n’est même plus l’instauration future par la violence d’une société sans classes mais une plongée profonde dans le passé, avec retour vers l’obscurantisme le plus sombre, nous sommes confrontés à une interrogation majeure sur notre conception de l’avenir.

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Détenus toxicomanes : plutôt que des seringues, si on essayait de les sevrer ?

Le Point rapporte que « le gouvernement réfléchit à introduire en cellule du matériel permettant aux détenus toxicomanes de se droguer sans attraper de maladies infectieuses ».

Chère République, c’est ce qui s’appelle filer un mauvais coton d’Ancien Régime ! Précisément, la Révolution, dont se réclament tous ces démocrates, préconisait un minimum de souffrances pour les condamnés, d’où l’adoption de la guillotine qui, à l’époque, constituait un net progrès si l’on regarde les tortures infligées quelques années plus tôt au régicide Robert François-Damiens, qui tenta d’assassiner Louis XV. Eh oui, le contenu des seringues est une mort lente et atroce. 

Admettre ces seringues, c’est admettre leur contenu : une substance illicite, a fortiori dans une prison, lieu censé punir les contrevenants à la loi. Substance dont la vente alimente le grand banditisme, voire pire. Car il est loin, le temps où l’héroïne made in France inondait le marché américain à des fins strictement mercantiles. 

Désormais, le trafic de drogue arme aussi les terroristes qui, le moment venu, massacreront quelques mécréants, histoire de mériter leurs vierges au paradis !
 La main sur le cœur, on nous affirme que « pour bénéficier d’une seringue propre, le détenu toxicomane devra avoir obtenu au préalable l’accord du chef d’établissement, être seul en cellule et être emprisonné dans un établissement qui n’est pas touché par la surpopulation carcérale ». Cela rendra-t-il le détenu potentiellement moins dangereux ? J’en doute.

Quelle riche idée, en effet, dans ces temps où le personnel pénitentiaire, dont on a considérablement réduit les prérogatives – notamment en ce qui concerne les fouilles (article 57 de la loi n° 2009-1436) –, subit régulièrement menaces et agressions !
Pendant que les victimes et leurs familles sont passibles du mur des cons du Syndicat de la magistrature, on finit par en oublier pourquoi un détenu est en prison, étant entendu qu’on n’incarcère plus personne de nos jours sur simple lettre de cachet, même s’il subsiste des erreurs judiciaires !

Pas étonnant que la « consommation de drogue [soit], selon plusieurs études concordantes, plus élevée à l’intérieur des murs d’une prison qu’à l’extérieur ». Les prisons sont devenues des passoires.

Maintenant, imaginons ce que certains détenus, déjà capables de confectionner un couteau avec des morceaux de plastique, feront avec l’aiguille d’une seringue, comme s’en inquiètent à juste titre certains syndicats. 

Ce tout-permissif – seulement à destination de la criminalité, issue de préférence des minorités opprimées par les vilains Blancs ! – illustre dramatiquement la dérive d’une société qui rechigne à faire respecter la loi. L’impunité engendre le crime. 

Quitte à prôner la réinsertion, si on commençait par sevrer les toxicomanes incarcérés ? Une fois dehors, on aurait plus de chances de ne pas les voir replonger dans la délinquance pour se payer leurs doses ! 

Charles Demassieux

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Non, la police ne harcèle pas les migrants, n’en déplaise à MSF…


365 jours sur 365, de 6 h 30 à 23 h, 70 policiers se relaient, par équipes, pour porter aide et assistance aux personnes sans abri. Ces policiers appartiennent à une unité de la police nationale, la BAPSA (Brigade d’aide aux personnes sans abri), dont la création remonte à l’hiver 1954-1955 qui, déjà, avait été d’une rare rudesse. La mission de ces agents, dont le relais est pris après 23 heures par les policiers du service général ou le secteur associatif, consiste en des maraudes, sur appel du SAMU social, dans les rue de la capitale, afin de proposer un hébergement d’urgence aux plus démunis. Ce dernier s’effectue, le plus souvent, au centre d’hébergement et d’assistance aux personnes sans abri situé à Nanterre ou, si le centre est complet, dans l’un des autres centres d’urgence parisien. Les places y sont malheureusement comptées. Les moyens d’action de ces policiers sont donc des plus limités. Ils ne sont là que pour faire face à l’urgence, et n’ont pas le statut de travailleurs sociaux.
La police nationale et l’ensemble des policiers qui la composent n’ont donc pas attendu la création d’associations caritatives prestigieuses, mais qui lui sont largement postérieures, pour s’impliquer pleinement dans l’aide humanitaire.

Ce volet fait même partie de son ADN, et chaque année, nombreux sont ceux de nos concitoyens, nationaux ou étrangers, sans abri ou mieux lotis, riches ou pauvres qui trouvent, auprès des gardiens de la paix, l’aide dont ils peuvent avoir besoin.
 Mais les missions de la police ne s’arrêtent pas là. Elle est aussi comptable, sous l’autorité de l’État et de ses chefs, de l’ordre public et de la sécurité. Ces missions, sans doute moins valorisantes que celle évoquée ci-dessus, n’en sont pas moins indispensables à la paix publique. C’est dans ce contexte que la gestion de milliers de migrants et de sans-abri peut s’avérer extrêmement délicate.
Ainsi, Médecins sans frontières, qui vient d’accuser la police parisienne de « harcèlement » et de « violences » à l’égard des migrants, ne peut ignorer la situation sans précédent que les forces de l’ordre ont aujourd’hui à gérer. Le démantèlement, à Paris, de 29 camps de migrants au cours de ces 18 derniers mois n’a fait que rendre la situation encore plus confuse, en dispersant des milliers d’individus dans la nature. Actuellement, les dispositifs d’aide à ces personnes sont totalement dépassés à cause de l’imprévoyance de ceux qui, sans aucune préparation ni clairvoyance, ont laissé déferler sur notre pays une vague migratoire devenue, d’un point de vue social et sécuritaire, totalement incontrôlable.

Que des rixes et des échauffourées se produisent dans les files d’attente et aux alentours des centres d’accueil est une réalité incontournable et malheureuse, mais tristement humaine. Cependant, elles ne sont pas le fait des policiers qui interviennent alors pour éviter que la situation ne dégénère, que l’espace public ne soit livré à l’anarchie et que la loi du plus fort ne finisse par s’imposer. Faut-il rappeler, dans ce contexte, les 5.674 policiers blessés en mission au cours de l’année 2015, parmi lesquels un sur quatre était en poste à la préfecture de police de Paris, et dont les blessures sont parfois advenues en portant secours ?

Une fois encore, on ne peut que regretter que, in fine, les carences, les manquements, les erreurs et les fautes de nos décideurs ne retombent sur celles et ceux qui, avec le peu de moyens dont ils disposent, tentent pourtant de faire au mieux. 

 Olivier Damien

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Miss Helsinki victime du « vivre ensemble » obligatoire !

 

Avec l’élection de Miss Helsinki, les Finlandais ont découvert les joies surnaturelles de l’idéologie du « vivre ensemble ». Comme chacun pourra le constater en cliquant sur ce lien, l’heureuse élue est, de loin, la moins jolie des concurrentes… Et même de très loin. Pas l’air mauvaise fille, mais disons plutôt prédestinée à une carrière de doublure lumière. Un physique de radio… Ou top model pour voile intégral. Bref, les débouchés sont nombreux. 

Pour les membres du jury, adeptes sans aucun doute du métissage de gré ou de force, la couleur noire de la candidate Sephora Ikalaba a représenté l’atout suprême, le canon de beauté absolu à côté duquel il ne restait plus aux autres créatures qu’une seule option : aller se présenter au concours de Miss Ouagadougou.

Cela dit en passant, et sans vouloir offusquer ces messieurs-dames de la sainte LICRA, si Sephora est censément l’une des plus jolies représentantes des jeunes filles d’origine africaine vivant en Finlande, la question se pose de savoir à quoi peuvent bien ressembler les non-sélectionnées ? On en frémit. On préfère ne pas y penser. On évite le sujet… Ouh la la… Non. Disons, pour ne vexer personne, qu’il n’y avait en Finlande qu’une seule citoyenne de couleur, et pas de bol… c’était Sephora. Partant de là, le « Grand Remplacement » est remis à une date ultérieure. Le mâle reproducteur inspiré par Miss Helsinki se fait rare dans le pays.
Certains se cachent, d’autres émigrent… 

 
Face à un jury africain aussi bête que le jury finlandais, une candidate blanche avec un bec-de-lièvre et une jambe de bois a toutes ses chances de monter sur le podium. Se voir bombarder reine de beauté. 

Empêtrés dans leur antiracisme de pacotille, les « vivre-ensemblistes » européens perdent la tête et sont en passe d’aboutir à l’effet inverse de celui recherché. Le trucage idéologique agit, ici, comme un repoussoir auprès du public. Ce genre d’opération déroule le tapis rouge à ces partis populistes qu’ils exècrent. Leur bêtise les tuera. 

Est-il bien nécessaire de rappeler que choisir un personnage sur des critères de couleur de peau est un comportement objectivement raciste ? Faut-il répéter jusqu’à l’épuisement que le génie musical de Stevie Wonder n’a rien à voir avec sa coupe de cheveux ? Les bourrins qui composaient le jury d’Helsinki causent un grand tort aux Noirs. Par ces méthodes, ils les infantilisent. Les font passer pour des gens qu’on est obligé d’imposer, tant leurs qualités feraient défaut. C’est épouvantable. « Nauséabond », comme ils disent. Tiens… Ils nous rappellent les heures les plus sombres de notre Histoire… Le temps où l’être parfait devait être blanc. Aryen, blondinet… Le contraire relève de la même démarche et ils ne s’en aperçoivent même pas… Leur bêtise les tuera, vous dis-je…

 Jany Leroy

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Une enquête choc sur le « vivre ensemble » en Belgique !

C’est le type de sondages qui, lorsqu’ils sont publiés dans les médias traditionnels, sont accompagnés de commentaires pontifiants. Devant le choc provoqué par les résultats de l’enquête, l’éditorialiste en chef du Soir, principal quotidien belge francophone, a donc appelé à « redessiner un possible » et à « recréer du lien », un mantra répété inlassablement depuis de nombreuses années.

L’enquête « noir-jaune-blues » révèle que, pour 77 % des Belges, « on ne se sent plus chez soi comme avant » dans le pays. Pour 53 % d’entre eux, « même après plusieurs générations, les descendants d’un immigré ne seront jamais vraiment belges ». 64 % pensent que « les étrangers viennent profiter du système de protection sociale » et 63 % ont peur de l’afflux de réfugiés car « ce sont principalement des musulmans ».

Le Soir, qui a publié l’enquête, s’inquiète, en une, du « sombre portrait d’un Belge qui ne croit plus aux institutions et rejette l’étranger ». Le plus inquiétant ne se situe, pourtant, probablement pas dans ce constat du citoyen sensible à la question de son identité qui s’évapore dans les brumes d’un « vivre ensemble » qui a échoué à faire émerger une société cosmopolite apaisée.

En effet, les musulmans de Belgique ont également été interrogés.
Les résultats sont alarmants. 34 % parmi eux n’aiment pas la culture, les mœurs et le mode de vie occidentaux (autonomie des femmes, érotisme, alcool) et 18 % se disent mitigés sur la question ; 29 % (et 11 % de mitigés) estiment que les lois de l’islam sont au-dessus des lois belges ; de ce constat découle que 34 % des musulmans (avec 26 % de mitigés) préféreraient un système politique inspiré par le Coran…
 À l’analyse des chiffres, un bon tiers des musulmans de Belgique, avec une majorité qui, au vu des indécis, se dessine lentement mais sûrement, rejettent nos valeurs et nos lois. Une question perle rapidement du constat : que se passera-t-il lorsque les musulmans seront démographiquement majoritaires, dans une ville-région comme Bruxelles ?

D’autres résultats du sondage sont tout aussi édifiants : pour 80 % des Belges, la finance a pris le pouvoir ; pour 63 %, les responsables politiques ne sont plus en mesure d’améliorer leur quotidien. Comme réponse, 70 % des sondés souhaitent un pouvoir fort.

Les sociologues appelés à la rescousse par le quotidien vespéral nuancent les résultats sur l’immigration : les questions présenteraient des biais, les chiffres ne seraient pas significatifs… On connaît la chanson. Et, pour conclure, une scientifique avertit : « Le risque, c’est que des groupes d’extrême droite passent à l’action. Attendez qu’une mosquée flambe en Belgique. »

L’extrême droite serait donc le grand danger. Le sondage indique, pourtant, que près d’un musulman sur dix ne condamne pas les attentats ! Une question mal posée ou mal comprise, sans doute…

 Gregory Vanden Bruel

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Hidalgo : oui aux migrants, non aux voitures !


Anne Hidalgo commence l’année 2017 pied au plancher. Dès le 8 janvier, elle annonçait de nouvelles mesures, avec toujours la même obsession : automobilistes, fuera, dehors !

Dès le 8 janvier, elle nous sortait donc un nouveau projet, dont le point fort serait un tram-bus électrique (bien sûr) qui traverserait Paris d’ouest en est. Prix à payer : circulation automobile fermée sur un kilomètre, de Concorde à Palais Royal.

Elle a décidé, en outre, d’augmenter les amendes pour non-paiement des parcsmètres. En 2011, le tarif était déjà passé de 11 euros à 17 euros. 

Cette fois, on pourra atteindre 50 euros, et cela sera géré par des sociétés privées.
 Elle a enfin confirmé un autre objectif fort : éradiquer le diesel dans Paris pour 2020 !

Belle continuité. En 2017, unilatéralement, elle avait décidé de fermer une partie des berges, entraînant des bouchons monstres, qui polluent encore davantage la capitale. Une décision prise sans concertation, qui entraîne un recours judiciaire de Valérie Pécresse, soutenue par 168 maires franciliens.

En outre, les automobilistes souvent pauvres, possédant une voiture antérieure au 1er janvier 1998, sont désormais interdits de séjour dans la capitale.

Et, comme si cela ne suffisait pas, on leur a fait le coup des numéros pairs et impairs, une journée sur deux, pour lutter contre de prétendus pics de pollution. On attend, avec impatience, d’autres mesures plus contraignantes, par exemple seulement un jour par semaine…

Faut-il parler des tarifs de parking exorbitants de Vinci, qui bénéficie de la privatisation, pourtant fort peu socialiste, qui lui a été attribuée ? Et comme à présent, avec les places réservées aux voitures électriques, on ne peut pratiquement plus se garer, on n’a souvent guère d’autre choix.

Autre record parisien : une voiture se retrouve en fourrière toutes les deux minutes, soit 250.000 par an, dix fois plus qu’à Marseille ou Lyon. Et comme on a fait passer les amendes de 126 à 150 euros, et triplé le prix de la garde quotidienne, en plus des différentes taxes… Là encore, c’est le privé qui gère.
Depuis que les socialistes sont arrivés à la mairie de Paris, on en est à 30 % d’automobilistes en moins, mais manifestement, leur éradication doit s’accélérer.

Hidalgo et ses bobos nous diront qu’il y a des transports en commun, et que les banlieusards n’ont qu’à les prendre. Sauf que ce n’est pas eux qui se font quotidiennement insulter, menacer ou agresser, qui subissent tous les jours les retards des RER A, B ou C, les grèves suite à une agression ou mouvement social, les wagons tagués, les banquettes lacérées, les glaces rayées, les musiques à tue-tête, les communications bruyantes des portables, les pieds sur les banquettes, etc.

Par ailleurs, le maire de Paris, si sensible à la prétendue pollution automobile, paraît beaucoup plus tolérante quand ses amis de Nuit debout, durant de longues semaines, imposent une pollution sonore, toutes les nuits, aux habitants proches de la place de la République, transformant le lieu en un gigantesque cloaque, qualifié par une habitante de « pissotière géante ».

La multiplication des camps de migrants, qu’elle encourage à Paris – quand nos SDF, eux, meurent de froid -, ne paraît pas non plus trop heurter sa grande sensibilité écologique, pas davantage que la saleté (selon l’expression de Bertrand Delanoë) qui gagne Paris.
Finalement, le résumé de la politique d’Hidalgo, c’est « Bienvenue aux migrants, dehors les automobilistes ! »

 Pierre Cassen

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Youssouf Fofana : retour au XIVe siècle !

Youssouf Fofana est connu pour être le chef du « Gang des barbares » qui, un jour de 2006, a enlevé puis torturé à mort Ilan Halimi, parce qu’il était juif, et donc présumé riche. Un fait épouvantable pour lequel Fofana a pris « perpète », avec une peine incompressible de 22 ans. Il pourrait donc sortir fin 2028, ce qui est rassurant, au moins jusque-là. Ensuite…

Mais cet aimable garçon n’en était pas à son coup d’essai. Loin d’être une petite frappe de banlieue, il s’adonnait depuis au moins 2002 à un autre genre de sport : des tentatives d’extorsion accompagnées de menaces de mort auprès de quarante-deux personnes, dont certaines suffisamment fortunées pour attirer l’attention du barbare.

C’est ainsi que les patrons d’entreprises telles que Philips, Rolex, Sony, BMW ou Mercedes recevront des menaces mises en scène de manière très particulière. Des lettres leur réclamant des « contributions » allant jusqu’à 500.000 dollars, accompagnées de photographies d’individus cagoulés prises devant le domicile des victimes, de cassettes vidéo mettant en scène des hommes armés ou, pour aller plus loin, de cocktails Molotov dans leur jardin. En l’absence de réponse, les victimes recevaient une relance délicatement tournée :
« Vous venez de recevoir l’annonce du déclenchement de la mort qui prendra effet dans 24 heures après réception. Vous et les vôtres êtes devenus un objectif prioritaire pour notre organisation. »
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C’est à l’occasion de l’enquête sur l’assassinat d’Ilan Halimi que les policiers font le lien entre le principal suspect, arrêté en Côte d’Ivoire, et l’auteur de ces menaces, à cause d’une adresse mail du même type que celle utilisée pour appâter le jeune juif. 

L’instruction dure longtemps et Fofana refuse de s’exprimer.
Il a été jugé par le tribunal correctionnel de Paris ce 10 janvier, et condamné à dix ans de prison. Totalement inconscient, à moins qu’il ne s’agisse de provocation, le prévenu a récusé son avocat, le très médiatique Emmanuel Ludot qui, en dépit de cela, n’a pas manqué de commenter une décision d’audiencement « politique », en regrettant que l’affaire Halimi ait été jugée avant alors que les faits sont postérieurs. 

Fofana a refusé d’assister à toute l’audience, après une déclaration préalable qui fait froid dans le dos. Il s’est, en effet, présenté comme un « trader de la terreur ».

Fofana est, hélas, très révélateur de la régression d’une société qui revient, avec de tels faits, à des pratiques qu’on croyait disparues. Il fait immanquablement penser à ces soldats perdus de la guerre de Cent Ans, formant les « grandes compagnies », qui trompaient leur désœuvrement en « chauffant » les pieds des paysans pour leur extorquer leurs maigres avoirs. Nous voici revenus au XIVe siècle… Extorquer par la violence, la menace et la torture, jusqu’à la mort si la victime résiste : Halimi en a fait les frais. D’autres, peut-être, auraient pu subir le même sort.

Youssouf Fofana est français, par le droit du sol. Un « Français » qui, manifestement, n’a pas compris dans quelle civilisation ses parents ivoiriens l’avaient fait naître. Un de plus.

 François Teutsch

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« L’énergie criminelle des Maghrébins est alarmante » selon une figure du parti Vert allemand

Winfried Kretschmann, le seul « premier ministre » vert d’une région en Allemagne (le land de Bade-Wurtemberg), ne se fera aucun ami au sein de son parti avec sa dernière déclaration. Dans une interview au Rheinische Post, il a déclaré que son gouvernement régional serait disposé à soutenir la classification du Maroc, de la Tunisie et de l’Algérie comme pays d’origine sûrs, ce qui faciliterait l’expulsion des demandeurs d’asile rejetés par ces pays.
Kretschmann, expliquant son raisonnement déclare : « L’énergie criminelle que vous trouvez parmi les groupes de jeunes gens de ces pays est alarmante et doit être résolument combattue. »

Villeurbanne : il brandit une arme pour racketter des collégiens


Le jeune homme cherchait à extorquer des fonds à ses jeunes victimes…

Un Caluirard de 18 ans a été interpellé lundi à 15h15 rue du 8 mai 1945 à Villeurbanne par la BAC. Le jeune homme avait été aperçu devant un collège à Caluire le 3 janvier dernier, menaçant avec une arme deux élèves pour leur soutirer de l’argent.

Le cas a été présenté au parquet ce mercredi, le jeune homme a été chargé de « violences volontaires aggravées, menaces de commettre un crime ou un délit sur une personne dépositaire de l’autorité publique et tentative d’extorsion de fonds ».

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mardi, 10 janvier 2017

Lyon : 15 mois de prison ferme pour des voleurs géorgiens

Deux Géorgiens, multirécidivistes, ont été condamnés ce lundi pour vol dans une résidence à Caluire.

Les deux hommes âgés de 39 et 51 ans, ont écopé de 15 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lyon, pour le vol commis avec effraction le 6 janvier dernier.

C’est notamment grâce aux indications d’un riverain que ces derniers ont pu être interpellés par les forces de l’ordre. La police a pu retrouver en leur possession des gants, ainsi que des tournevis et des bijoux volés.

L’un des deux voleurs est très bien connu des forces de l’ordre puisque que ce dernier a déjà reçu 21 condamnations et son acolyte n’est pas en reste puisqu’il en compte également 7 à son actif.

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Rhône : il frappe sa mère et la menace avec un cutter


La frontière entre l'amour et la haine était faible entre cette mère et son fils.

Ce dernier, âgé de 17 ans, a été interpellé dimanche soir à son domicile de Pierre-Bénite. Il venait de menacer sa mère avec un cutter. Quelques jours plus tôt, il l'avait également frappée (10 jours d'ITT).

L'adolescent sera présenté au parquet ce mardi.

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Villeurbanne : un appel à témoin pour retrouver un auteur de coups de couteau, un an plus tard

Les faits s’étaient déroulés chemin de la Feyssine, à Villeurbanne, le 25 janvier 2016.

Une jeune femme âgée de 20 ans, qui cherchait alors une paire de gants égarée sous le pont de l’A42, avait été poignardée par un homme qui tentait de lui voler son sac à main. Gravement blessée par deux coups de couteau dans le ventre, la jeune étudiante à La Doua avait obtenu 90 jours d’ITT.

L’agresseur avait alors pris la fuite et malgré les efforts des enquêteurs, l’individu reste introuvable. Ainsi, un appel à témoins a été lancé. Les personnes susceptibles d’avoir vu l’agresseur ou d’avoir des informations qui pourraient aider à identifier l’agresseur peuvent contacter les forces de l’ordre au 04 78 78 40 40 ou au 04 78 78 43 31.

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Honteux d'être contrôlé par une femme policière, il lui donne un coup de poing

Un jeune homme de 22 ans était jugé en comparution immédiate ce lundi.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, il avait été contrôlé dans le hall d'un immeuble à Villeurbanne par des policiers venus constater l'état des lieux, jonchés de détritus et de crachats.

Cet ancien animateur périscolaire a alors pété les plombs lorsqu'une femme policière s'est approchée de lui pour lui faire la morale. Le ton est monté et l'individu a asséné un coup de poing à la fonctionnaire. Un autre policier a voulu répliquer de la même manière mais s'est blessé à la main et a obtenu 45 jours d'ITT.


Devant la justice, l'avocate du prévenu a pointé du doigt le comportement de la policière, accusée d'avoir fait du zèle. Tandis que l'autre camp évoquait la "honte" du jeune homme d'avoir été contrôlé par une femme.

Il a écopé de 105 heures de travail d'intérêt général, il dispose de 18 mois pour les effectuer.

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Lyon : séquestrée par son ex depuis le Nouvel An

Une jeune femme a vécu un calvaire de plus d’une semaine.

La jeune femme a porté plainte dimanche contre son ex-compagnon. Elle a expliqué aux policiers que son ancien concubin la séquestrait depuis le réveillon du Nouvel An dans son appartement. Heureusement pour elle, son bourreau, un Lyonnais de 24 ans, a quitté le domicile et elle a pu s’enfuir au commissariat du 8e arrondissement de Lyon.

L’homme a été interpellé quelques heures après. Poursuivi pour "séquestration et violences volontaires aggravées", il doit être présenté au parquet ce lundi.

En ce qui concerne la victime, elle a reçu deux jours d’ITT.

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La BAC met la main sur 9kg de cannabis dans le 8e arrondissement de Lyon.

La découverte est intervenue après un contrôle de routine auprès d’un habitant de la rue Challemel-Lacour dans le 8e arrondissement de Lyon.

Vendredi soir, les policiers ont trouvé une dose de drogue sur un habitant du quartier. En perquisitionnant son domicile, l’équipe de la brigade anti criminalité (BAC) a découvert 9 kg de résine de cannabis.

La drogue était séparée en deux parties. L’une d’elles était sur une table, alors que la deuxième était dissimulée sous une baignoire. Le locataire de 21 ans s’est présenté comme la « nourrice » de la marchandise qu’il devait surveiller. Il a été arrêté et placé en garde à vue, tout comme le propriétaire présumé de la drogue, âgé de 22 ans.

Une garde à vue qui a été prolongée de 48 heures pour mettre la main sur tout ce réseau de trafic de stupéfiants.

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Le Vlaams Belang lance sa campagne communale à Anvers, égratigne le bourgmestre N-VA

Plus d'un an et demi avant l'échéance, le Vlaams Belang anversois a donné vendredi le coup d'envoi de sa pré-campagne pour les élections communales d'octobre 2018, avec un slogan et une image provocateurs - "Antwerpen blijft van ons" (Anvers reste à nous) et une croix rouge barrant une photo d'un clocher dominé par un croissant islamique.


Le combat contre l'islamisation d'Anvers


Le point principal de son programme, qui reste à compléter, sera le combat contre l'islamisation de la ville, ont expliqué des responsables du parti d'extrême droite, lors d'une conférence de presse.

Selon eux, l'actuelle majorité communale, formée de la N-VA, du CD&V et de l'Open Vld, n'en a pas fait assez sur ce plan depuis son entrée en fonction en 2012.
Si Allah est grand, De Wever est son prophète à Anvers
La figure de proue du VB anversois et probable tête de liste en 2018, Filip Dewinter, a reconnu les efforts réalisés par le bourgmestre, Bart De Wever (N-VA) en ce qui concerne la sécurité et la lutte contre la criminalité. Mais il lui a reproché son échec dans un autre combat important. "Le flux incontrôlé des migrations et l'islamisation sont néfastes pour Anvers. Si Allah est grand, De Wever est son prophète à Anvers", a-t-il lancé.

"Anvers doit être la ville la plus méridionale des pays bas et non la ville la plus septentrionale de l'islam", a ajouté M. De Winter, en plaidant pour la limitation de "croissance sauvage" du nombre de mosquées et de magasins halal.

"Nous sommes un outsider", a-t-il reconnu, tout en soulignant que cette position pourrait lui valoir "un gain maximal".

M. Dewinter a également fait un appel du pied à la N-VA en se disant ouvert à la discussion avec le parti nationaliste si la coalition actuelle n'obtenait pas la majorité au terme du scrutin communal. "Majorité si cela est possible, opposition s'il le faut", a-t-il résumé.
Le VB a profité de cette conférence de presse pour présenter vendredi trois nouveaux visages qui figureront sur sa liste à Anvers: Sam Van Rooy, 31 ans, collaborateur parlementaire pour le parti, Isabelle Huysmans, 26 ans, et Freddy Van Gaever, 78 ans, qui fut parlementaire flamand et fondateur de la compagnie aérienne - récemment faillie - VLM Airlines.

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Elle refuse de se convertir à l’islam : il la frappe

Cela ne se passe pas en Arabie, mais à Rennes. Un homme de 34 ans, a été condamné jeudi pour des violences conjugales sur fond de radicalisation islamiste. La jeune femme raconte comment son ami s’est radicalisé, par SMS et par des messages oraux. En septembre, il est parti au Mali. 

« Il a profondément changé depuis son retour. Il s’est radicalisé. » 
Il promet aussi « qu’Allah va se venger contre les mécréants qui ne se convertissent pas ».
 
Le procureur a requis une peine de 24 mois de prison, dont six avec sursis. Le tribunal lui a infligé 18 mois, dont six avec sursis et la révocation d’un sursis de 5 mois, soit 17 mois au total. Il a été écroué jeudi soir à la prison de Rennes.

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L’Etat a versé 1,5 million d’euros par mois aux clandestins installés à Calais

C'est gratuit c'est l'Etat qui paie ? Ben non, il s'agit de notre argent :

"Chaque mois, les pouvoirs publics déversaient sur le campement de migrants de Calais plus d’1,5 million d’euros. Non content d’avoir créé de toutes pièces ce bidonville géant, en obligeant en mars 2015 les résidents des petits camps disséminés dans le centre-ville à s’y réunir, l’Etat a ensuite « subventionné » à son insu l’économie informelle de ce lieu qu’il a finalement fini par démanteler…"

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L’Allemagne saisit des corans car ils contiennent… des appels à la haine

Lu sur Dreuz :

C"Pendant toute l’année 2016, les autorités allemandes ont discrètement fait des raids dans des centaines de lieux de distribution gratuite du coran, dans dix Etats fédéraux, lors d’une opération de répression contre un groupe salafiste, «Vraie Religion», dirigé par un extrémiste palestinien, et a confisqué des dizaines de milliers de copies d’une traduction fondamentaliste du coran. […] Cette édition intégrale du coran distribuée gratuitement dans les rues d’Allemagne a été imprimée par les Frères musulmans, et a été retirée de la circulation parce qu’elle» diffuse des messages de haine et une idéologie anticonstitutionnelle,» a déclaré le ministre de l’Intérieur Thomas de Maizière."
Mais qu'est-ce qu'un coran qui ne propage pas la haine ? Un coran amputé de certaines sourates ?
 

Des viols commis par des « migrants » dans plusieurs villes d’Autriche lors du réveillon

Une information relayée par l'Observatoire de l'islamisation :

Salsburg-768x512"Les services de sécurité autrichiens ont été sollicités pour des viols commis lors de la nuit du premier janvier 2017, comme ce fut le cas en 2016 (alors que les médias étaient focalisés sur l’Allemagne). 

Le très sérieux quotidien Der Standard rapporte  dans son édition du 2 janvier, plusieurs cas. A Salzbourg, une allemande de 31 ans a été attaquée sexuellement par un « migrant » afghan de 18 ans, tout comme à Innsbruck (Tyrol) où 11 femmes ont signalé s’être fait agressées par des « Nord-Africains » sur la place du marché, pourtant très fréquentée. A Graz (Styrie) une femme s’est faite violée par un migrant non identifié, entre 26 et 30 ans rapporte la victime. 

La police avait anticipé (!) en distribuant 6000 « alarmes anti-harcèlement » que les femmes peuvent actionner lors de situations de danger. ( Résumé d’un article original de Breitbart)

Relire nos précédents articles sur les viols autorisés en islam, notamment par Mahomet concernant les femmes captives issues du butin de guerre."

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Londres : Des étudiants éxigent le retrait de Platon, Descartes et Kant car trop blancs

Des organisations étudiantes de la SOAS ou School of Oriental and African Studies (école d’étude africaines et orientales) ont exigé que des philosophe aussi majeurs que Platon, Kant ou Descartes soient écartés des programmes parce que trop blancs, dans une démarche de « décolonisation ».

Agressés par une bande à Garges

 
Les victimes alertent la police en se dissimulant à proximité de la mosquée, avenue de la division-Leclerc. Elles expliquent avoir été agressées par une dizaine de personnes rue des Peupliers, à Garges, vers 16 heures, ce dimanche.

Les policiers retrouvent un jeune homme, qui habite Paris, et qui présente un hématome à l’œil gauche. La jeune femme de 28 ans, originaire de Garges, est également blessée légèrement au front et à la main droite. Les victimes indiquent aussi que leurs agresseurs se sont emparés des clés de leur Fiat. En patrouillant dans le secteur, les policiers ont retrouvé deux suspects, place des Vosges, aussitôt reconnus par les victimes.

Âgés de 20 ans, habitants Garges et Fresnes (Val-de-Marne), ils ont été placés en garde à vue.

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Theresa May veut contrôler l'immigration

BrexitLa Première ministre a laissé entendre que sa priorité serait de gérer l'immigration en provenance de l'UE lors des négociations sur le Brexit.

 «Nous pourrons avoir le contrôle de nos frontières, de nos lois... C'est ce pour quoi les gens ont voté le 23 juin» (date du référendum sur l'appartenance à l'UE), a-t-elle déclaré, en réponse à la question de savoir à laquelle des deux questions elle allait donner la prévalence, sur la chaîne Sky News.

«Mais, bien sûr, nous voulons toujours le meilleur accord possible pour nous, que nos compagnies puissent continuer à commercer avec et à l'intérieur de l'Union européenne» et inversement, a-t-elle ajouté alors que pour Bruxelles et les autres capitales européennes l'accès au marché unique ne va pas sans la libre circulation des personnes.

Mme May refuse de dévoiler sa stratégie de négociation avant l'activation de l'article 50, qui lancera la procédure de divorce d'avec l'UE, ce qu'elle compte faire avant la fin du mois de mars, a-t-elle confirmé.


Démission fracassante


Une grande partie des entreprises britanniques s'inquiètent d'être privées de l'accès au marché unique, qui permet de commercer avec tout le reste de l'UE librement, et guettent le moindre signe en provenance du gouvernement.

Dans la semaine, l'ambassadeur britannique auprès de l'UE Ivan Rogers avait démissionné avec fracas, estimant que le raisonnement du gouvernement était «confus» et qu'il ne connaissait pas lui-même ses objectifs.

«Oui, nous prenons du temps pour examiner la situation (...) car nous sommes face à des questions complexes», a expliqué dimanche Mme May.

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MARIAGES COLLECTIFS DE YOFF LAYÈNE : Une femme halal à 5000 francs

Dans cette cité religieuse, point de ‘’pression sociale’’ pour les hommes qui souhaitent se marier. Avec juste une dot de cinq mille francs CFA, ils peuvent trouver chaussure à leur pied, le jour de la ‘’Ziarra’’ annuel dédié au khalife général des Layènes.

 


MARIAGES COLLECTIFS DE YOFF LAYÈNE : Une femme halal à 5000 francs
Le rituel des mariages collectifs de la communauté layène dure depuis des lustres et reste toujours impressionnant. En ce samedi après-midi, dans la grande enceinte de ‘’Diamalaye’’, il y a foule. Chaussures à la main et majoritairement habillées en blanc, des femmes marchent, pieds nus sur le sable fin et très clair du lieu saint. Sous les tentes érigées sur le site sablonneux, elles sont massées d’un côté. Certainement pas dérangées par la brise marine. En fond sonore, des chansons louant la famille layène. Un peu partout autour d’elles, les hommes grouillent. Ils sont surtout visibles devant, autour de groupes formés sous des bâches. Chaque section est dirigée par un imam (pas seulement de Yoff) qui, copie ‘’d’attestation de mariage de la mosquée de Yoff’’ en mains, scelle des liens conjugaux, en la présence des représentants des mariés.
Là, deux hommes surgissent et se saluent de la même façon : ‘’Laye, Laye ! Laye Makhtar !’’. 16 heures viennent à peine de sonner. Les fidèles n’ont pas encore sacrifié à la prière de Takusaan (après-midi). En effet, sous nos cieux, c’est après cet office qu’on a l’habitude de célébrer les unions bénies par l’Islam. Alassane Mbengue, barbe grisonnante, vient de Déni Biram Ndao pour donner la main de sa fille de 29 ans. Accompagné de son frère cadet, il est assis à côté de tant d’autres délégations. Elles patientent derrière un religieux qui prie pour une nouvelle union qui vient d’être scellée. Sous les paumes approbatrices des proches du nouveau couple. Et les prières sont ponctuées par des ‘’amen’’. Lui et son futur beau-fils sont de la confrérie ‘’tidiane’’, tandis que sa fille est membre d’un dahira (association) layène. Elle avait émis le vœu d’être mariée ce jour, sur ce lieu, souligne son oncle paternel imberbe, Alassane Mbengue.

’’Somme maximale de 10 000 francs’’
Tout près, Mamadou Niang n’est pas réticent à dévoiler son nom. ‘’Comme c’est le service religieux qui motive notre déplacement, rien de mal’’, sourit le bonhomme. Venu de Tivaouane Peul, il accompagne des parents qui sont venus demander la main d’une fille pour son petit frère de 24 ans. ‘’La somme maximale de 10 000 francs couvre la dot de la mariée qui est de 5000 francs. Et le reste va à la caisse de la mosquée, entre autres, frais’’, souffle un homme au teint noir et au visage adipeux. Boubacar Sow, membre de l’organisation de cette cérémonie, confirme ladite somme destinée à la nouvelle épouse. Il tient une liasse de copies de certificat de mariage et demande à haute voix celui qui veut s’inscrire. Avant le début de la ziarra prévue dans la soirée, il informe que tout le monde saura le nombre de mariages qui ont été scellés aujourd’hui à ‘’Diamalaye’’.

Les activités se poursuivent dans l’enceinte, sous le regard bienveillant et inerte de certains membres de cette famille religieuse, à travers leurs photos commercialisées. Vendeurs de chapelets par-ci et de bonnets immaculés par-là. L’artiste comédien de la troupe Daaray Kocc, Mandione Laye Sarr, est lui aussi parmi l’assistance. Il est humblement assis à même le sol, égrenant son chapelet. Tout de blanc vêtu, le déplacement du disciple layène, de Cambérène à Yoff, est plus motivé par la ziarra. ‘’Cette année, je n’ai pas d’union à célébrer’’, indique-t-il avec un sourire. Non sans préciser que ce genre de cérémonie est une tradition chez les Layènes.

C’est en 1883 que Seydina Limamou Laye débuta ce rite religieux, indique l’imam de la mosquée de Yoff Layène, Ousmane Sylla. Ce dernier vient de sceller le douzième mariage, à quelques encablures de 17 heures. Il a commencé juste après la prière de midi (Tisbar) afin de gagner du temps, en prélude à la soirée religieuse, explique-t-il. Chaque localité affiliée confrériquement à cette communauté (Malika, Ouakam, Ngor, Cambérène…) vient, à travers les habitants souhaitant se marier de cette manière, accompagnée d’un imam qui scelle leurs unions, ajoute l’imam Sylla.

Longévité conjugale
Le mariage ayant de plus en plus tendance à faire long feu dans notre pays, les liens unis à ‘’Diamalaye’’, dit-on, ont la particularité d’être le plus souvent pérennes. Se retournant, Ousmane Sylla donne l’exemple du vieux Ngagne Samba Ndoye qui vient de faire plus d’une trentaine d’années de mariage avec sa femme qu’il a épousée alors qu’elle était bébé. ‘’J’avais donné la dot à l’époque, dès sa naissance. Et quand elle est devenue mature, elle a affirmé son amour, avant de rejoindre le domicile conjugal’’, se rappelle l’ancien contrôleur de la Sotrac qui déclare avoir donné la main d’une de ses filles, aujourd’hui.

‘’Il faut que la fille soit d’abord consentante et amoureuse. Au cas contraire, on casse le mariage qui a été ficelé dès l’enfance. Cette tradition nous a été léguée par Seydina Limamou Laye. Et elle vise à lutter contre certaines dérives du célibat’’, souligne l’imam Ousmane Sylla, indiquant que beaucoup de jeunes présents aujourd’hui sur ce site sont nés de ces unions collectives. Concernant la faible dot, elle vise à ne pas trop charger le mari. ‘’Car le prophète (PSL) a dit que le mariage qui reçoit la dot la plus faible est plus valeureux’’, rapporte l’imam. Qui estime que l’époux est cependant ‘’libre de donner à la mariée tout ce qu’il souhaite, au-delà de ce prix qui légalise le mariage’’.

A 17 heures passées, les chanteurs religieux se trouvent obligés d’écourter leurs psalmodies. Quelqu’un demande aux gens de se mettre en rangées pour procéder à la prière de Takusaan. Certains l’ont déjà fait dans la mosquée contiguë à la muraille de Diamalaye ou quelque part, à même le sol, dans l’enceinte. Les mariages sont finis pour l’instant. La communication du nombre scellé se fera plus tard. Au même moment, des cohortes de talibés venus spécialement pour la ziarra croisent à la porte des hommes qui repartent satisfaits d’avoir assisté au mariage des leurs. L’un d’eux, accroché dans la rue, déclare aller de ce pas à Cambérène, chez un ami nouvellement marié, pour assister aux festivités organisées au domicile familial.
 

Écroué, le restaurateur a tué un de ses clients

Le gérant d’un restaurant d’Ormesson-sur-Marne (Val-de-Marne) a été mis en examen et écroué dimanche pour avoir tué d’un coup de couteau l’un de ses clients, dans la nuit de jeudi à vendredi, selon parquet de Créteil. L’homme, de nationalité portugaise comme sa victime, a été mis en examen pour « homicide volontaire », a précisé le parquet.


Selon les premiers éléments de l’enquête, une « vive discussion entre clients » de l’établissement, vers 1H30 dans la nuit de jeudi à vendredi, avait conduit « le propriétaire du bar à aller chercher un couteau chez lui ». L’homme assure que son client, âgé de 27 ans, est ensuite venu « s’empaler » sur l’arme, mais des témoins décrivent plutôt « un coup porté directement », selon le parquet.
La victime, poignardée en plein coeur, avait été déclarée morte peu après par les pompiers. Le restaurateur, dont l’alcoolémie était « plutôt basse » au moment des faits selon le parquet, était jusqu’alors inconnu de la justice.

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Gard: un enfant de 11 ans blessé par balle

Un enfant âgé de 11 ans a été blessé par un tir d’arme à feu samedi en début de soirée à Vauvert (Gard) alors qu’il sortait d’une caravane habitée par son père. Le jeune garçon a « à priori été touché par un ricochet, le tir a d’abord touché la caravane et la munition a ripé pour atteindre l’enfant qui sortait de la caravane », a indiqué à l’AFP le procureur de la République à Nîmes, Erick Maurel. La victime, touchée à la hanche, a été hospitalisée avec une blessure « fort heureusement superficielle », a précisé le magistrat.


Le tir aurait été tiré depuis des vignes situées à proximité d’un terrain où sont installées plusieurs caravanes, a ajouté le procureur, confirmant une information du quotidien Midi libre, et l’auteur, qui aurait utilisé « à priori une arme de chasse », n’avait pas été identifié dimanche soir. « Ce n’est pas la première fois que ces caravanes qui appartiennent à la même famille, au même groupe, font l’objet de tirs d’arme à feu », a précisé le magistrat.
L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de gendarmerie de Vauvert. Près de Bourges vendredi, un enfant de trois ans a été gravement blessé par une balle en plastique tirée par son frère âgé de six ans qui jouait avec un fusil de chasse trouvé au domicile familial.

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Policiers battus à Bobigny: trois jeunes déférés

 Trois jeunes majeurs soupçonnés d’avoir roué de coups trois policiers vendredi à Bobigny ont été déférés dimanche soir pour êtres présentés à un juge, le ministre de l’Intérieur dénonçant une attaque commise pour « se faire du policier ». Trois policiers avaient été violemment agressés vendredi vers 20 heures après avoir tenté de procéder à des contrôles d’identité dans un hall d’immeuble.

Dix jeunes âgés de 16 à 21 ans avaient été interpellés. Au terme de 48 heure de garde à vue, sept d’entre eux ont été relâchés. « Les auditions des policiers n’ont pas permis de déterminer de charges suffisantes à leur égard », a expliqué une source proche de l’enquête. Une information judiciaire devrait être ouverte lundi pour violences sur des personnes dépositaires de l’ordre public, a ajouté cette source.

Une policière a été gravement blessée au niveau de l’oeil. Dix jours d’incapacité totale de travail (ITT) lui ont été prescrits, dans l’attente d’examens complémentaires. Les deux autres fonctionnaires, blessés à la jambe et au visage, ont eu 15 et 10 jours d’ITT.  

« Je demande (…) à ce qu’il puisse y avoir les sanctions les plus lourdes pour ceux qui ont montré dans cette affaire qu’ils ne voulaient pas simplement s’échapper (…) mais se faire du policier », a déclaré dimanche le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux lors du Grand jury RTL-LCI-Le Figaro.

Il s’est rendu à Bobigny dimanche matin et a également rencontré la jeune fonctionnaire blessée, qui a décrit « un acharnement sur les policiers qui étaient à terre », a-t-il expliqué. « Il y a eu un premier contrôle d’identité avec appel de renforts en bas d’une cité, à l’extérieur. Quand il y a eu présomption qu’il y avait un trafic et notamment de stupéfiants, les policiers ont voulu rentrer dans l’immeuble: à ce moment-là, le comportement de ces jeunes qui étaient là, calmes, a totalement changé », a relaté le ministre.
Il a fait le rapprochement avec l’agression commise début octobre contre quatre policiers à Viry-Châtillon (Essonne), une attaque aux cocktails Molotov qui avait été cet automne le déclencheur d’un mouvement de grogne inédit parmi les policiers de base.

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