samedi, 24 décembre 2016
Pas d’amélioration dans la situation migratoire selon les Européens
La plupart des citoyens européens n’ont noté aucun changement positif dans la situation migratoire de leur pays, selon un sondage Ifop mené pour l’agence d’information et radio Sputnik.
Ainsi, la plupart des Italiens (79 %), des Français (67 %) et des Britanniques (53 %) pensent que durant l'année écoulée la situation migratoire dans leurs pays s'est aggravée. En Allemagne et en Espagne, le pourcentage des personnes mécontentes s'élève à 45 %. Cependant, en Pologne cet indice est au plus bas à 35 %.
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Berlin: le suspect aperçu dans une mosquée
Le suspect de l’attentat perpétré dans un marché de Noël de Berlin a été filmé lors de ses visites à la mosquée avant et après l’attaque de lundi, a annoncé jeudi le diffuseur public RBB.
On peut apercevoir Anis Amri sur des enregistrements vidéo datant des 14 et 15 décembre. Des images captées par des caméras de surveillance indiquent que le suspect d’origine tunisienne est retourné à cette même mosquée de la capitale allemande dans les heures suivant l’attentat.
La mosquée du quartier Moabit a fait l’objet d’une descente policière jeudi, deux jours après le suspect de 24 ans eut été identifié grâce à des documents trouvés dans le camion qui a fauché 12 personnes.
Geir Moulson
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L’Allemagne et le casse-tête des migrants nord-africains
Depuis près d’un an, l’Allemagne tente sans succès de régler un casse-tête : comment expulser les demandeurs d’asile tunisiens, marocains et algériens, lorsque leur pays d’origine refuse de les reprendre, et comment en dissuader de nouveaux de venir ?
Le principal suspect de l’attentat du marché de Noël de Berlin, le Tunisien Anis Amri, avait vu sa demande d’asile rejetée et aurait été expulsé si son pays n’avait pas bloqué la procédure. Ce qui exaspère les responsables allemands.
Berlin a en effet mis la pression sur le Maroc, la Tunisie et l’Algérie début 2016, peu après que la police eut établi que l’essentiel des auteurs identifiés des centaines d’agressions sexuelles commises la nuit du Nouvel An à Cologne étaient des ressortissants de pays du Maghreb en situation irrégulière.
– Comment bloquer les expulsions ?
Lorsque l’Allemagne veut renvoyer un demandeur d’asile débouté en Algérie, au Maroc ou en Tunisie, malgré l’existence d’accords de réadmission, ces trois pays réclament que l’intéressé soit en possession d’un document d’identité national valide, faute de quoi l?État concerné refuse de reprendre son ressortissant.
Tout Tunisien, Marocain ou Algérien, s’il veut éviter une expulsion, n’a alors qu’à détruire ses papiers d’identité pour échapper au moins temporairement à l’expulsion.[…]
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vendredi, 23 décembre 2016
TERRORISME MUSULMAN : LA DÉMISSION DES POLITICIENS EUROPÉENS
11:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Conseil d’Etat se penche sur le sort de la mosquée de Stains : un débat pour rien ?
Dans quelques heures, l’état d’urgence, dans le cadre duquel la fermeture de cette mosquée de Seine-Saint-Denis a été décidée, prendra fin, avant d’être immédiatement prolongé par une nouvelle loi, votée le 15 décembre et publiée au Journal officiel mardi.
Or, selon la loi, a rappelé la représentante du ministère de l’Intérieur, « toutes les mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence tombent en même temps que l’état d’urgence. Si on veut les maintenir, il faut les reprendre, expressément ».
Les autorités ont donc jusqu’à minuit pour le faire.
Mais dans tous les cas, la décision du Conseil d’Etat n’aura que peu d’importance : soit la préfecture de Seine-Saint-Denis renonce à renouveler la mesure de fermeture et le recours n’a plus d’objet, soit elle la renouvelle, et dans ce cas, la mosquée devra intenter un nouveau recours contre cette nouvelle mesure, a expliqué le juge Laurent Olléon.
Si aucune décision déterminante n’est attendue dans l’immédiat, l’enjeu est de taille pour la suite : la plus haute juridiction administrative a débattu près de deux heures de la situation de la mosquée de Stains.
Les responsables de la mosquée Al Rawda, gérée par le Centre culturel franco-égyptien, avaient saisi en urgence le Conseil d’Etat pour contester un « préjudice à la liberté de culte », après la confirmation le 6 décembre de la fermeture de la salle par le tribunal administratif de Montreuil.
Les autorités reprochent à la mosquée, qui accueillait près de 600 fidèles lors de la prière du vendredi, d’avoir laissé la parole à un imam qui « tenait ouvertement des prêches radicaux » ou encore de compter parmi ses anciens fidèles « de très nombreux individus jihadistes ».
Des arguments caduques pour les avocats de l’association, Vincent Brengarth et William Bourdon. Me Brengarth a relevé que la mosquée avait « tout de suite décidé de se séparer de cet imam ».
« Ce qui compte, a souligné le juge, c’est de savoir si cette mosquée est ou pas un lieu de polarisation de la mouvance salafiste ».
Aucun doute pour la représentante du ministère, Pascale Léglise, qui cite des notes des services de renseignement : « Une multitude d’individus radicalisés fréquentent cette mosquée, qui est devenue un symbole, le lieu de la dernière prière avant le départ pour le jihad ».
Elle a aussi rappelé que la mosquée de Stains avait notamment accueilli Fabien Clain, figure du jihad et voix du message sonore du groupe État islamique revendiquant les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis.
Le juge Olléon a indiqué qu’il rendrait sa décision « en début de semaine prochaine », relevant que dans tous les cas, cette audience « aura été très utile » pour éclairer la justice comme le gouvernement.
Une vingtaine de mosquées et salles de prières présumées radicalisées ont été fermées depuis l’instauration de l’état d’urgence après les attentats du 13 novembre 2015.
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Grambois (84) : des migrants érythréens manifestent leur mécontentement et leur volonté de rejoindre l’Angleterre
Hier, quarante Érythréens ont manifesté pour crier leur volonté de rejoindre l’Angleterre
Les migrants qui vivent actuellement au centre d’accueil de Grambois ont manifesté hier matin dans les rues du village, rejoignant même le centre-ville de Pertuis, banderole en avant.
Une manifestation pour dire leur mécontentement face aux « promesses non tenues du Gouvernement ». Six de ces migrants accueillis dans la commune vauclusienne ont pu récemment partir pour le Royaume-Uni, les autres attendent de pouvoir s’y rendre à leur tour. Ils sont encore 37 selon nos informations à être accueillis à Grambois (51 au départ), et tous auraient participé à la manifestation d’hier.
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Jihad: le Conseil d'Etat débat du sort d'une mosquée fermée
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L’islamisation à Madagascar
La thématique de « l’islamisation » est dominante dans le traitement politico-médiatique, relayant des informations souvent non vérifiées, voire totalement erronées, mais qui traduisent l’inquiétude qui gagne les différentes strates de la société malgache, très majoritairement chrétiennes. Pourtant, l’islam et la thématique de l’islamisation ont une histoire ancienne dans le pays. Il s’agira ici d’une part de retracer l’histoire longue de l’islam à Madagascar, inscrite elle-même dans celle de l’islam en Afrique de l’Est, et d’autre part d’évoquer la récurrence du spectre de l’islamisation dans le pays et de tenter d’en expliquer les raisons.
Toutefois, cette notion d’islamisation est floue et peut renvoyer à des phénomènes différents dans l’esprit de ceux qui l’évoquent. Trois dynamiques principales sont ainsi indistinctement évoquées : une présumée augmentation de conversions à l’islam ; une affirmation de l’identité politique et sociétale musulmane ; une radicalisation du discours religieux vers plus d’intransigeance jusqu’à légitimer le recours à la violence. Les deux premiers aspects renvoient effectivement à une forme d’islamisation. Nous verrons qu’il ne s’agit pas un phénomène uniforme, porté par des acteurs homogènes, de manière organisée et planifiée. Le troisième aspect renvoie davantage au concept d’islamisme, lequel fait lui-même référence à une diversité d’acteurs représentant des courants différents, allant de l’expression d’un Islam littéraliste jusqu’au djihadisme.
Mathieu PELLERIN
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L'immigration et le terrorisme principaux défis pour l'UE
L'immigration demeure en tête des problèmes auxquels l'UE doit faire face qui sont le plus fréquemment cités (45%, - 3 points de pourcentage depuis le printemps 2016). Le terrorisme (32%, - 7) reste quant à lui le deuxième élément le plus fréquemment cité. Il arrive loin devant la situation économique (20%, + 1), l'état des finances publiques des États membres (17%, + 1) et le chômage (16%, + 1). L'immigration est la première préoccupation au niveau de l'UE dans tous les États membres, sauf en Espagne et au Portugal. L'enquête Eurobaromètre s'est fondée sur des entretiens individuels menés entre le 3 et le 16 novembre. Au total, 32.896 personnes ont été interrogées dans les États membres de l'Union et dans les pays candidats. (Belga)
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Immigration ? Puisqu’on vous le dit !
10:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Attentat de Berlin : les failles de l'antiterrorisme allemand en trois points-clés
Identifié comme un militant islamiste dangereux, le conducteur présumé du camion-bélier a échappé, à plusieurs reprises, aux autorités allemandes.
Comment Anis Amir, un Tunisien de 24 ans bien connu des services de renseignements et principal suspect dans l'attaque au camion-bélier à Berlin, a-t-il pu passer à travers les mailles du filet ? Trois jours après l'attentat qui a fait 12 morts sur un marché de Noël de la capitale allemande, la polémique sur les dysfonctionnements des autorités prend de l'ampleur outre-Rhin.
La police allemande s'est lancée mercredi dans une vaste chasse à l'homme à l'échelle européenne pour tenter de retrouver le terroriste présumé, qui se trouve toujours dans la nature. Il avait pourtant fait l'objet d'une surveillance accrue depuis son entrée sur le sol allemand en 2015. Franceinfo revient sur trois points-clés pour comprendre les enjeux de la polémique.
Il était soupçonné de préparer un "acte grave"
Arrivé en juin 2015 en Allemagne, Anis Amri est bien connu des policiers, du centre de lutte antiterroriste et du parquet. Pendant l'essentiel de l'année 2016, où il tente à plusieurs reprises de déposer une demande d'asile sous des noms différents, il est placé sous surveillance à Berlin, car suspecté de préparer un cambriolage pour financer l'achat d'armes automatiques et un attentat. Une enquête abandonnée en septembre faute d'éléments probants.
Qualifié de "très mobile" par les autorités, Anis Amri circule d'une région à l'autre, passant du länder de Bade-Wurtemberg (dans le sud-ouest de l'Allemagne), à la Rhénanie du Nord-Westphalie (dans l'ouest) puis dernièrement à Berlin. En novembre, il fait l'objet d'un nouveau signalement. Il est alors "soupçonné de préparer un acte grave" par le bureau d'enquête criminelle de la Rhénanie du Nord-Westphalie. Mais il disparaît à nouveau. "Les autorités l'avaient dans le viseur et il a quand même réussi à disparaître", s'étonne jeudi le magazine Der Spiegel (en anglais) sur son site.
Il était en relation avec la mouvance jihadiste
Lors de son séjour en Allemagne, Anis Amri est également soupçonné d'entretenir des liens avec la mouvance salafiste et des prédicateurs jihadistes bien connus de l'antiterrorisme. Il aurait été en relations avec Ahmad Abdelaziz A., plus connu sous le nom d’Abu Wala, un prédicateur salafiste hyperactif sur les réseaux sociaux. Accusé d'être l'un des principaux recruteurs de l'Etat islamique en Allemagne, il a été arrêté début novembre et est actuellement incarcéré. D’après plusieurs sources citées dans les médias allemands, deux des proches d’Abu Wala auraient largement aidé Anis Amri durant son séjour outre-Rhin, lui fournissant à la fois planques et faux papiers.
Il n'a pas été expulsé du territoire allemand
Sa demande d'asile rejetée en juin 2016, Anis Amri ne fait pas l'objet d'une reconduite à la frontière. Ralf Jäger, le ministre de l’intérieur de Rhénanie du Nord-Westphalie, a accusé la Tunisie, son pays d'origine, d'être responsable de la situation. "Elle a contesté le fait que cette personne soit un de ses ressortissants, et les documents nécessaires n’ont pendant longtemps pas été établis", a-t-il annoncé. Ironie du sort, le document manquant est arrivé en Allemagne mercredi. Malgré cette longue liste de suspicions établie aussi bien au niveau fédéral que dans les régions de Berlin et de Rhénanie du Nord-Westphalie, il a été laissé en liberté par manque de preuve.
Très vite accusée par le parti d'extrême droite Alternative für Deutschland, très virulent sur la politique migratoire allemande, d'être "responsable" de l'attentat, Angela Merkel est désormais critiquée dans son propre camp. A moins d'un an des élections législatives lors desquelles la chancelière compte obtenir un quatrième mandat, l'attentat du 19 décembre risque de sérieusement rebattre les cartes du modèle antiterroriste allemand.
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Pour Benoist Apparu, aucun lien entre attentats et immigration
Le porte-parole de François Fillon est revenu sur l’attaque par un djihadiste du marché de Noël de Berlin, qui a fait 12 morts lundi soir, au micro de BFMTV.
Pour le porte-parole de François Fillon il n’est “pas responsable” d’établir un lien entre politique migratoire et attentats : “Angela Merkel a fait des choix de politique migratoire. Le lien a été fait parce que la première personne arrêtée était un migrant, innocenté depuis, tout le monde est tombé dans le panneau”, juge-t-il au micro de BFMTV.
Benoist Apparu estime ainsi que “le lien entre attentats et politique migratoire n’a jamais été établi, ne confondons pas les choses”. Depuis la libération du ressortissant pakistanais comme principal suspect de l’attentat, c’est désormais un tunisien qui est suspecté et recherché par la police allemande. Mais surtout, “ne confondons pas les choses”.
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Ne soyez pas les dindons de la farce
09:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
La lettre quotidienne d'information d'Eurolibertés
09:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Après l’attentat de Berlin, Merkel attaquée sur sa politique d’invasion migratoire de l’Allemagne
*****
La chancelière Angela Merkel a reçu une salve de critiques de la part de ses adversaires, qui critiquent la politique allemande d’accueil des clandestins alors que le premier suspect arrêté dans le cadre de l’attentat de Berlin était un demandeur d’asile pakistanais. Il a depuis été relâché faute de preuves
Eric Martin
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Comment justifier la censure d'Eric Zemmour
Lu dans Minute :
Fort benoîtement, Michel Field, directeur de l’information de France Télévisions, énumère les raisons pour lesquelles Eric Zemmour n’a pas et n’aura plus jamais accès aux grandes chaînes nationales :
« C’est quelquefois assez compliqué de l’inviter dans un débat public. L’écho qu’il peut y avoir sur ses polémiques dans une chaîne comme la chaîne Histoire ou comme Paris 1ère, ça délimite un certain type de public. Sur les chaînes comme TF1, France 2, ça produit d’autres effets. C’est pas une justification d’une censure dont il ferait l’objet, c’est la responsabilité des propos de l’intellectuel dans des émissions politiques. »
Réplique immédiate du pestiféré :
«Michel Field est en train d’expliquer, brillamment, que la liberté, c’est uniquement pour les happy few et pas pour les masses. Ça, c’est un positionnement de gauche !»
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Berlin Le tueur de Noël a un visage
Le suspect est un requérant d’asile tunisien. Blessé par le chauffeur du camion qui l’a empêché de faire plus de morts, il est traqué par la police.
Après avoir arrêté la fausse personne (relâchée depuis), la police allemande a réussi à mettre un nom sur l’auteur de l’attentat de lundi. Ou tout au moins un visage. Car le suspect en question figure sous différentes identités dans les fichiers allemands.
Un document trouvé sous le siège du camion qui a foncé dans la foule du marché de Noël berlinois porte le nom d’Anis A. Il s’agit d’un permis provisoire remis à ce Tunisien lors de son entrée en Allemagne en 2015. L’homme a déposé une demande d’asile en juillet 2016, mais elle a été rejetée, sans qu’on puisse pour autant l’expulser. L’homme, âgé de 21 ou 23 ans, est originaire de Tataouine, célèbre pour avoir servi de décor au premier film de «Star Wars». Mais cette ville tunisienne serait devenue ces dernières années une base de l’État islamique où transiteraient les djihadistes se rendant en Libye. Anis A. aurait entretenu en Allemagne des contacts avec un groupe islamiste et était classé comme dangereux. Il était même déjà suspecté de préparer une attaque et avait été signalé en novembre au centre allemand de lutte contre le terrorisme. Mais il aurait alors disparu.Papiers oubliés: une signature
Son attentat au marché a été revendiqué le lendemain par l’État islamique. Par opportunisme visiblement, puisque l’attaque semble avoir été improvisée: le camion volé à Berlin n’aurait plus dû s’y trouver. Son chauffeur a dû rester plus longtemps en Allemagne, sa cargaison ne pouvant être déchargée lundi. Le terroriste aurait ainsi profité de cette occasion se présentant à lui pour répondre à l’appel au meurtre lancé par l’EI contre les populations des différents pays qui le combattent.
Et s’il a laissé ses papiers dans le camion, ce ne serait pas un oubli, mais une forme de signature de son acte. Des documents d’identité avaient pareillement été «abandonnés» par les frères Kouachi après le massacre de Charlie Hebdo, à Paris, en 2015 et par le conducteur du camion de l’attentat de Nice le 14 juillet dernier. Un tel geste montre aussi que l’individu n’a rien à perdre, qu’il ne compte pas se rendre et qu’il est capable de commettre d’autres actes terroristes avant d’être retrouvé et neutralisé. Selon la police allemande, qui a lancé un avis de recherche européen et mobilisé tous ses hommes pour le retrouver, Anis A. serait blessé. Et probablement armé puisque le revolver avec lequel il a tué le chauffeur du camion n’a pas été retrouvé.
Chauffeur héroïque
Contrairement à ce que les premiers éléments de l’enquête pouvaient laisser penser, le chauffeur n’aurait pas été tué au moment où son camion lui a été volé. Selon la presse allemande, son autopsie montre qu’il était encore vivant au cours de l’attaque. Les marques de lutte et de coups de couteau sur son corps font penser qu’il a tenté de s’emparer du volant pour mettre fin au massacre, forçant le véhicule à sortir du marché pour s’immobiliser sur la route. C’est alors que ce Polonais de 37 ans aurait été tué par balles, non sans avoir réussi à blesser le terroriste. Mais son geste a peut-être évité que le bilan de 12 morts et 48 blessés ne soit encore plus lourd.
Le marché de Noël où a eu lieu le drame a été rouvert au public hier. (Le Matin)
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Manifestation d’extrême droite à Berlin pour dénoncer "la politique d’immigration massive de Merkel"
Le principal suspect de l'attentat au camion-bélier de Berlin a été identifié mercredi par le parquet anti-terroriste allemand. En attendant sa capture, 300 militants d'extrême droite ont manifesté devant la chancellerie à Berlin.
"On doit réaliser que c’est un vrai problème en Allemagne"
A côté des bougies déposées au sol en mémoire des victimes. On peut lire "Merkel dégage" écrit en lettres rouge sur une pancarte. Philip Stein brandit un drapeau aux couleurs de l'Allemagne sous les fenêtres de la chancellerie. Cet adhérent du mouvement citoyen "Ein Prozent" proche de l'extrême droite est en colère. "Nous voulons dire à Angela Merkel que nous ne pouvons plus tenir cette politique d’immigration massive, parce que c’est très dangereux pour notre pays. Il parait clair maintenant que le terroriste était un migrant, un musulman. Et maintenant on doit réaliser que c’est un vrai problème en Allemagne".
"Personne ne sait qui sont ces migrants"
Et pour Siegfried Däbritz responsable du mouvement Pegida à Dresde la seule réponse possible c'est la fermeture des frontières. "Les services de sécurité ont failli depuis deux ans. Personne ne sait qui sont ces migrants, d’où ils viennent, ils ont trois ou cinq passeports, trois ou cinq identités. Je pense que l’attaque de lundi ne sera pas la dernière, il y en aura d’autres".
A moins d'un an des élections législatives, l'extrême droite a bien l'intention de peser sur le débat politique et notamment sur les questions de sécurité et d'immigration.
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Sécurité : après l’attaque de Berlin, la riposte européenne
Il faut se rappeler aussi que Bernard Cazeneuve a annoncé, toujours le 22 novembre, que sept personnes ont été arrêtées récemment en France. Celles-ci planifiaient un projet d’attentat à Marseille et à Strasbourg. Le marché de Noël de la capitale alsacienne était visé.
La crainte d’un Noël sanglant
L’office européen de police Europol, dans son dernier rapport sur la menace terroriste, dit TE-SAT 2016, avait pressenti un Noël couleur rouge sang : « L’état général de la menace terroriste s’est aggravé ces dernières années et la situation ne va dans la bonne direction », dit en substance ce document. Toujours selon ce même rapport, les attaques de Paris de 2015 ont montré un changement clair de stratégie dans l’intention et la capacité des terroristes djihadistes. L’idée est, ajoute le rapport, de susciter des attentats de masse destinés à causer le plus grand nombre de victimes.
Face à cela, la réponse européenne échafaudée après les attaques de Paris, puis celle de Nice, se structure dans un domaine qui, traditionnellement, relève des compétences nationales et pour lesquelles les États demeurent jaloux de leur souveraineté. Où en est-on en cette fin 2016 ? Trois chantiers sont en cours : le renforcement du centre antiterroriste d’Europol, la réforme du système d’information Schengen (SIS) et l’adoption de la directive « armes à feu ».
Montée en puissance du Centre antiterroriste européen
Le premier chantier consiste dans le renforcement du centre antiterroriste d’Europol. Lancé le 26 janvier 2016 à La Haye (Pays-Bas), au QG de l’Office européen de police, ce centre – l’ECTC (European Counter Terrorism Centre), a deux missions principales : faciliter l’échange d’informations entre les services antiterroristes nationaux et effectuer une analyse approfondie du phénomène terroriste. L’ECTC a vu ses effectifs renforcés : 35 postes ont été pourvus, et ce n’est qu’un début. Car l’idée est de faire d’Europol, à travers l’ECTC, un centre d’expertise incontournable sur ces questions. Il faut rappeler que la France a joué, dans ce dossier, un rôle moteur : sa création a vu le jour sous son impulsion déterminante.
En vérité, l’ECTC n’est pas un service antiterroriste à l’image, en France, de l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT), de la DGSI ou bien encore de la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). Ce centre est, avant tout, destiné à appuyer les enquêtes nationales. Il ne dispose donc pas d’agents sur le terrain – qu’il s’agisse de policiers infiltrés ou d’indicateurs. Sa valeur ajoutée consiste davantage dans l’analyse de l’information.
À ce sujet, les bases de données antiterroristes d’Europol sont enfin mieux alimentées. À titre d’information, l’une d’elles, le « FP Travelers » (fichier ressemblant les données sur les combattants européens partant faire le Djihad au Moyen-Orient) comportait les noms de 3600 personnes un mois après les attaques de janvier 2015 contre Charlie Hebdo. Leur nombre s’élève désormais à près de 34.000.
Un système d’informations perfectible
Le deuxième chantier est la réforme du système d’information Schengen (SIS) concernant les alertes émises pour fait de terrorisme. Pour rappel, le SIS est une grande base de données européenne qui rassemble 64 millions de signalements (objets, personnes recherchées, étrangers indésirables, etc.). En 2015, il a fait l’objet de 3 milliards de consultations.
Mais des problèmes demeurent concernant la question des suspects pour fait de terrorisme signalés dans le SIS. Exemple : le défaut d’informations sur le signalement lancé par un État (la Belgique), qui rend problématique pour les autres services (comme en France) la distinction entre terroristes et délinquants. Le cas s’est présenté très concrètement dans l’affaire Abdeslam : les services de police belges avaient signalé cet individu dans la catégorie « répression des infractions pénales » (canal habituel pour les services de police judiciaire). Or, ils auraient dû le répertorier dans la catégorie « menace de la sûreté de l’État » (canal choisi par les services de renseignement). Résultat : lorsque Salah Abdeslam, à l’époque en cavale, a été contrôlé par la gendarmerie de Cambrai, les militaires ne l’ont pas appréhendé, faute d’instruction précise figurant dans la base européenne.
Le rapport parlementaire publié en France, l’été dernier, sur les attentats de novembre 2015 enfonce le clou : les Français ont appris seulement plusieurs heures (précieuses) après ce contrôle que Salah Abdeslam était surveillé par les services belges pour radicalisation violente. Tirant les leçons de ces dysfonctionnements, la Commission européenne, avec l’appui des experts nationaux, s’est efforcée de rassembler les meilleures pratiques en matière de signalements dans ce cas de figure.
Toutefois, même si des améliorations sont apportées, le système comporte des limites intrinsèques à sa nature intergouvernementale. Le rapport de l’Assemblée nationale le souligne avec justesse :
Accord à l’arraché sur une directive « armes à feu »
Troisième et dernier chantier : l’adoption d’une directive « armes à feu ». Ardemment souhaité par Bernard Cazeneuve, ce projet entend imposer une surveillance drastique des armes. Il s’agit surtout d’empêcher la libre circulation des armes d’assaut à usage militaire. Sont notamment dans le collimateur les armes semi-automatiques « d’usage civil » type « AK47 Kalachnikov ». Pour rappel, de telles armes ont permis de perpétrer les attaques armées du 13 novembre 2015 à Paris. Et elles avaient été commandées sur le darknet à un marchand d’armes en Allemagne…
Le Parlement européen fait de la résistance car certains Euro-députés plaident pour que le texte prenne en compte « l’intérêt légitime des chasseurs et des tireurs sportifs ». À cet égard, certains tireurs sportifs, des policiers notamment, estiment qu’ils sont en règle en détenant une licence et en ayant déclaré leur arme. Ils rejettent donc fermement l’idée d’en être privés. En dépit des « trilogues » successifs (réunions des représentants des trois institutions), ce dossier est resté bloqué un bon moment. Une véritable saga institutionnelle qui n’est pas sans rappeler celle qui a eu cours sur l’adoption de la directive PNR : pendant des mois, le Parlement européen a refusé de valider le texte, cédant finalement en avril 2016, un mois après les attaques de Bruxelles.
Finalement, ce 20 décembre 2016, au lendemain même du drame de Berlin, le Parlement européen et le Conseil sont tombés d’accord sur une mouture commune. Entrent dans le champ de la directive les armes des collectionneurs. En revanche, le dispositif d’interdiction des armes d’usage civil semi-automatiques, tel que prévu dans la proposition initiale, n’a pas été conservé.
En Europe, une vulnérabilité structurelle
L’impulsion politique est forte et les progrès sont tangibles, mais les résistances restent, elles aussi, très présentes. Finalement, si la question du terrorisme est centrale dans chacun des États membres, notamment en Allemagne comme en France, il convient de s’intéresser à la nature des réponses à apporter. Certaines, prônées par des partis extrémistes, relèvent purement et simplement du mythe, comme le rétablissement total et durable du contrôle aux frontières : même le régime nord-coréen ne parvient déjà pas à contrôler de manière hermétique sa frontière… D’autres, comme on l’a vu, sont bien plus réalistes, comme l’intensification du partage de l’information et de l’analyse du renseignement. En revanche, ces solutions, aussi efficaces soient-elles, n’empêchent pas les sociétés européennes de demeurer vulnérables au terrorisme.
Cette vulnérabilité est structurelle : elle résulte du fait que les systèmes économiques et sociétaux sont étroitement imbriqués, que ce soit au niveau européen, national, régional ou local. Elle découle aussi de la sensibilité de l’opinion publique au terrorisme. Chaque attaque entraîne, par effet de résonance, un séisme médiatique. Dans nos sociétés de réseaux et de l’information, ce séisme lié à la vague d’émotion qui submerge l’opinion publique et alimenté par une profusion des rumeurs et des thèses complotistes à chaque drame (comme celui de Berlin), contribue à renforcer le sentiment d’insécurité, à saper la confiance envers les dirigeants politiques, et donc à déstabiliser les sociétés européennes. Gérard Challiand et Arnaud Blin notent ainsi, dans un ouvrage sur l’histoire du terrorisme, que le tourbillon médiatique et notre incapacité à mettre en perspective cette menace nous empêchent de mener une réflexion froide permettant de se distancier de manière salutaire d’un phénomène complexe.
La peur prime sur l’analyse et la surenchère politique, destinée à engranger prestement des gains électoraux, se substitue à une action publique lucide et nécessaire. La contagion virale et le discours sur le supposé laxisme sont les deux facteurs de ruine de nos démocraties. Les terroristes l’ont bien compris et leur stratégie consiste à attaquer ces démocraties sur leur point faible.
La réaction, qui consiste à réduire drastiquement les libertés publiques, à « dés-exceptionnaliser » l’état d’exception, à créer un « droit pénal de l’ennemi », ou encore à dépeindre l’islam comme un partenaire de guerre de civilisations, s’inscrit justement dans le cadre du projet terroriste. Notre réaction correspond ainsi pleinement à leurs attentes, à savoir déchirer le tissu social et détruire l’idéal démocratique.
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Durant le drame, Angela Merkel faisait l’apologie de sa politique migratoire
« Il y a toujours des gens qui mettent plus de temps à être convaincus. Il y a même des gens qui n’écoutent presque pas. Alors on doit poursuivre sa voie [afin de les convaincre]. Cela fait partie de la diversité des opinions. »
Pendant ce temps, un camion détourné fonce sur un village de Noël situé en plein cœur de Berlin-Ouest, à côté de l’église du Souvenir, rappel de la Seconde Guerre mondiale, près de la gare du Zoo, la principale gare de la ville enclavée de Berlin-Ouest pendant la guerre froide. Douze personnes sont décédées et au moins quarante-cinq sont blessées.
Ce mardi 20 décembre 2016, Angela Merkel est apparue, à 15 h précises, vêtue de noir et portant en main une rose blanche, en cet endroit hautement symbolique.
En 2015, la politique d’ouverture des frontières aux « réfugiés » – surtout des migrants économiques et des hommes jeunes venus de pays qui ne sont pas en guerre – a conduit à une augmentation massive de la délinquance, des agressions sexuelles et des viols. Une partie de la population rejette cette politique migratoire qui a amené, au total, un million deux cent mille migrants supplémentaires au sein d’un pays de 80 millions d’habitants.
La CSU et l’AfD conduisent depuis des mois la résistance.
La CDU d’Angela Merkel se présente aux élections dans l’ensemble du pays, à l’exception de la Bavière qui est le fief de la CSU, un parti conservateur allié. Si la CDU et la CSU ont dévié vers le centre, la CSU, toute-puissante en Bavière, garde encore malgré tout au sein de son logiciel politique les traces de l’époque à laquelle elle était dirigée par le très conservateur Franz Josef Strauß (1915-1988), surnommé le taureau de Bavière, puis par son successeur Edmund Stoiber. La CSU a fait de la Bavière, qui était en 1945 une zone rurale et pauvre, la région la plus riche, la plus prospère et celle qui connaît la pénurie de main-d’œuvre avec un taux de chômage extrêmement bas. Depuis l’ouverture des frontières durant l’été 2015, la CSU, qui gouverne seule en Bavière avec une majorité absolue, critique systématiquement la politique migratoire du gouvernement national.
Suite au drame de Berlin, les dirigeants de la CSU ont sorti l’artillerie lourde. Le dirigeant du parti et ministre-président de Bavière Horst Seehofer déclare que la coalition gouvernementale allemande est redevable envers les victimes, leurs proches et l’ensemble du peuple de revoir la politique d’immigration et de sécurité. Le ministre de l’Intérieur CSU de Bavière Joachim Herrmann prévient:
« S’il était confirmé que cette attaque a été perpétrée par quelqu’un qui est arrivé dans le pays en tant que demandeur d’asile, cela devrait conduire à ce qu’à Berlin soit reconsidérée fondamentalement la manière dont cette politique d’accueil de réfugiés a été déterminée. »
La dirigeante du parti patriotique d’opposition Alternative pour l’Allemagne (AfD) Frauke Petry estime que l’Allemagne n’est plus un pays sûr face au terrorisme islamique et dénonce l’absence de frontières. Elle tient Angela Merkel pour coresponsable des faits. Son conjoint et député européen Marcus Pretzell écrit sur Twitter que les victimes sont « les morts d’Angela Merkel ».
Ce mercredi 21 décembre 2016 à 18 h, Alexander Gauland et Björn Höcke, qui comptent parmi les dirigeants de l’AfD, prendront part au rassemblement prévu à Berlin devant la Chancellerie dans le cadre des mercredis « Merkel doit partir ».
Bien entendu, les complices de l’invasion migratoire ont dénoncé les propos des patriotes comme étant la récupération macabre d’un événement tragique.
Lionel Baland
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Terrorisme : encore un coup des Français de souche !
Dès après l’attentat de Berlin qui a coûté la vie à 12 personnes, les belles âmes de la vie politique française se sont empressées de le commenter, réfutant tout lien entre l’immigration et le terrorisme. Benoist Apparu, proche d’Alain Juppé sauvé des eaux par François Fillon, a notamment déclaré : « Je me garderai bien d’établir un lien entre politique migratoire et attentats, ce n’est pas responsable. »
Est-il naïf comme pourrait le laisser supposer son air d’éternel adolescent ? Est-il manipulateur ? De toute évidence, il n’a pas suivi les actualités depuis l’affaire Merah. Il est acquis que tous les terroristes islamistes sont issus de l’immigration, tant les précédentes vagues qui n’ont pas su s’intégrer que les plus récentes qui sont parfois venues dans le but de nous livrer la guerre. Une évidence appuyée par les faits. Prenons, par exemple, Anis Amri, le nouveau principal suspect de l’attentat de Berlin : âgé de 21 ans, né à Tataouine en Tunisie, demandeur d’asile arrivé en Allemagne en 2015 via l’Italie. Le profil type de l’immigré indésirable que l’espace Schengen laisse circuler librement sur tout le territoire de l’Union européenne.
L’aveuglement de Benoist Apparu, membre de l’équipe de campagne de François Fillon, témoigne de la profonde déconnexion des élites politiques européennes, y compris quand elles sont trompeusement classées à « droite », avec la réalité des problèmes. Le mot d’ordre est donné : ne surtout pas critiquer la politique migratoire qui nous détruit. Utilisant les mêmes artifices que les pseudo-décrypteurs de l’actualité qui sévissent au sein des officines subventionnées, au premier rang desquels figurent notamment « Les Décodeurs du Monde », les responsables politiques expliquent aux Français que le réel n’a pas eu lieu parce qu’une caméra filmait en noir et blanc plutôt qu’en couleur…
Michel Pouzol, député socialiste soutenant Manuel Valls aux élections primaires de la gauche, n’hésitait pas à affirmer, sûr de son fait :
« La plupart des actes terroristes que nous avons dû affronter en France ne venaient pas de migrants mais bien de Français, je dirais, de souche, parce que des Français de nationalité parfois depuis deux ou trois générations ! Donc, on voit bien que la corrélation entre [terrorisme et immigration] est un raccourci qui est complètement scandaleux et qui est extrêmement abusif, mais qui est utilisé notamment par l’extrême droite, on le sait bien ! »
Ensuite, les « migrants » ne posent pas uniquement le problème du terrorisme islamiste, mais celui (bien plus vaste) de l’insécurité générale. Enfin, il semble évident que les « Français de souche » décrits par ce député socialiste n’étaient, en réalité, que des Français de papiers impossibles à assimiler. Si nous n’y sommes pas parvenus hier, dans un contexte autrement moins difficile, comment le pourrons-nous demain avec ces centaines de milliers d’Africains, de Maghrébins et de Moyen-Orientaux ?
Gabriel Robin
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Le contrôle des demandeurs d’asile en Europe est un véritable fiasco
Jamais en retard d’une invention genre fil à couper l’eau chaude, les élites néerlandaises ont instauré un système de contrôle censé filtrer les demandeurs d’asile, et le secrétaire d’État Dijkhoff se montrait d’ailleurs résolument optimiste, plus tôt dans l’année, quant à l’efficacité de la procédure mise en place. Et patatras, ce matin, la presse néerlandaise se fait l’écho d’un « rapport secret » de « l’inspection Sécurité & Justice » qui ferait état d’une situation particulièrement alarmante. De Telegraaf titre en effet : « Asielcheck total fiasco » (le contrôle des demandeurs d’asile : un fiasco total). C’est ce qui ressort du rapport à paraître en janvier. Selon le témoignage d’un fonctionnaire,
« les contrôles seraient aussi efficaces qu’un panier percé. N’importe qui peut pénétrer sur le territoire en toute simplicité. Les textes en arabe sur les téléphones des demandeurs d’asile ne sont pas même déchiffrés […] alors que, techniquement, c’est tout à fait possible. »
Dernière minute : certains « sans-papiers » ont cette curieuse propension à oublier… leurs papiers sur le lieu de leur méfait. Il semblerait, ainsi, que l’on ait retrouvé dans le camion berlinois ceux d’un Tunisien connu sous trois identités et trois âges différents et qui aurait déposé une demande d’asile en Allemagne, selon Bild et Allgemeine Zeitung de Mayence. Débouté, il ne serait toutefois pas expulsable. Ce serait, en effet, un scandale intolérable. Tout cela va résolument dans le sens du rapport néerlandais publié prochainement. Il est à craindre qu’en plus, il soit mort… de rire à l’heure qu’il est, et il est possible qu’il ait volontairement laissé ces papiers sous le siège du camion en ultime pied de nez.
L’Europe semble, sur ce plan, une pauvre et sinistre farce dont les nouvelles victimes de Berlin sont les dindons.
Silvio Molenaar
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Le suspect de Berlin Anis Amri est arrivé par Lampedusa en se faisant passer pour un mineur
Anis Amri, le suspect tunisien de l’attentat au camion-bélier à Berlin, a passé quatre ans en prison en Italie entre 2011 et 2015 pour avoir incendié une école, rapportent jeudi les médias italiens qui retracent son parcours chaotique dans les geôles siciliennes.
Anis Amri a débarqué sur l’île italienne de Lampedusa, la plus proche des côtes africaines, pendant le Printemps arabe en 2011, « en se déclarant mineur alors qu’il avait 18 ans », rapporte le quotidien turinois La Stampa.
Contactés par l’AFP, les ministères italiens de l’Intérieur et de la Justice, le parquet de Palerme, de même que l’administration pénitentiaire, n’ont pas souhaité faire de commentaire.
Le jeune homme est alors orienté vers le centre d’accueil pour mineurs de Belpasso à Catane, dans l’est de la Sicile, où il ne tarde pas à se faire remarquer.
Le 24 octobre 2011, il est arrêté avec trois de ses compatriotes après avoir incendié une école, et condamné à quatre ans de réclusion, raconte Il Corriere della Sera.
Anis Amri commence à purger sa peine à Catane puis passe par divers établissements pénitentiaires de Sicile, en terminant par Palerme. Loin d’être un détenu modèle, il ne bénéficie d’aucune remise de peine.
A sa sortie de prison en 2015, il est envoyé au Centre d’identification et d’expulsion (CIE) de Caltanisetta, dans le centre de l’île, où il est frappé d’une mesure d’expulsion.
« Mais la Tunisie n’a aucune intention de récupérer un citoyen qui déjà dans sa ville natale de Gaza (en Tunisie) avait posé de nombreux problèmes », poursuit le quotidien de Milan.
Le journal assure en outre que les procédures d’identification, nécessaires à son rapatriement, « n’ont pas été faites dans les délais légaux par les autorités tunisiennes », ce qui explique que l’Italie ait été « obligée de le laisser partir ».
« S’il est vrai qu’Anis Amri s’est radicalisé dans nos prisons, alors nous avons un problème, qui est d’ailleurs déjà connu », conclut le journal.
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jeudi, 22 décembre 2016
Justice : le déchaînement de violence de cousins devant le Red Room
Cette semaine, le tribunal correctionnel de Lyon jugeait deux cousins.
Mohammed G. et Yanis G., la petite vingtaine et originaires de Saint-Chamond dans la Loire, avaient été les auteurs d'un déchaînement de violence le 18 octobre 2015 devant le Red Room.
Virés de la discothèque de Dardilly pour avoir tenté de se battre avec deux personnes - la première avait marché sur les chaussures de Yanis, la seconde avait dansé trop près de la copine de Mohammed - ils avaient finalement agressé deux Rillards sur le parking, à coups de ceinturons et de couteau. Leurs victimes avaient été sérieusement blessées.
En prenant la fuite à vive allure, les cousins avaient percuté un véhicule avant de s'engouffrer sur l'autoroute, poursuivis par des amis des Rillards. Selon le Progrès, ils avaient alors tenté de les semer en jetant des bouteilles sur la route et en brandissant leur couteau par la fenêtre.
Yanis G. étant en état de récidive, il a écopé de 2 ans de prison dont 6 mois avec sursis. Quand à Mohammed G., il a été condamné à 10 mois de prison et n'a pas été écroué.
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Un Lyonnais attaqué au couteau par un SDF
Un Lyonnais, âgé de 42 ans, a été agressé par un SDF âgé de 19 ans. La victime souffre d’une fracture au nez et d’une plaie au front. Elle a obtenu trois jours d’ITT.
Arrêté peu après, le SDF a été placé en garde à vue. Il a été présenté au parquet ce lundi.
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Deux dealers d’héroïne condamnés à dix mois de prison à Lyon
Au début du mois de novembre, les enquêteurs avaient été informés de la présence d’un réseau de trafic d’héroïne qui se déroulait vers le pont Raymond-Barre, entre Gerland et la Confluence. Ils utilisaient notamment le tramway pour se déplacer.
Ainsi, mercredi dernier, les policiers ont perquisitionné un squat de La Mulatière où vivaient les présumés dealers. Lors de l’opération, le revendeur ainsi que l’homme qui prenait contact avec les clients avaient été interpellés. De plus, 540 euros avaient été saisis.
Vendredi, deux dealers ont été condamnés à dix mois de prison et dix ans d’interdiction du territoire français. Les deux hommes, de nationalité albanaise, ont été écroués.
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Ils volent pour près de 400 000 euros d'endoscopes à l'hôpital
L'hôpital de Gleizé dans le Rhône a été visité entre samedi et lundi matin.
Un ou plusieurs individus se sont infiltrés dans le bâtiment de l'avenue des Charmilles et son bloc opératoire. Là, ils ont mis la main sur douze endoscopes, les appareils permettant de réaliser des endoscopies et donc de visualiser l'intérieur du corps humain.
Le préjudice est estimé entre 360 000 et 400 000 euros. Reste à savoir à qui les malfaiteurs pourront revendre leur butin.
Une enquête a été ouverte.
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Pincé à Lyon avec 44 boulettes de drogue dans l'estomac
Pour 800 euros, un Nigérian de 32 ans a risqué sa vie le 12 décembre dernier.
Parti de Belgique avec 500 grammes de cocaïne et d'héroïne conditionnés dans 44 boulettes dans l'estomac, il devait rejoindre l'Italie en train, en passant par la France.
C'est d'ailleurs dans un TGV entre Paris et Lyon qu'il a été repéré par des douaniers lyonnais, embarqués.
Selon le Progrès, une analyse d'urine a été menée en gare de la Part-Dieu, confirmant les soupçons des forces de l'ordre. L'individu a coopéré et a expliqué son trajet aux enquêteurs. Sans toutefois indiquer si c'était la première fois qu'il jouait aux mules pour des trafiquants de drogue.
Il a été condamné à 18 mois de prison, ainsi qu'à une interdiction du territoire français durant 10 ans.
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Cologne: La police vide les cellules de prison pour faire face aux prévisibles viols de migrants au jour de l’An
L’an dernier rappelons qu’il y avait eu plus plus de 1200 plaintes pour agressions sexuelles commises par des « réfugiés » à Cologne lors de la Saint-Sylvestre.
Cependant, seulement 35 personnes ont à ce jour comparu devant les tribunaux et seulement 24 ont été reconnus coupables.
La police municipale de Cologne a tenté de rassurer la population en affirmant qu’il n’y aurait pas cette fois-ci de scènes similaires au fiasco de l’an dernier, qui a vu des attaques sexuelles massives bien coordonnées par des réfugiés migrants aux abords de la cathédrale du centre ville.
Ils ont annoncé que 66 cellules peuvent recevoir 100 prisonniers à la fois.
Un porte-parole de la police a déclaré : « En plus de cinq fourgons de la ville prévus au transport des prisonniers, d’autres véhicules de ce genre ont été réquisitionnés auprès d’autres villes pour le Nouvel An ».
« Ils seront disposés dans différents endroits stratégiques de la ville et peuvent transporter chacun à l’intérieur sept personnes en garde à vue en même temps ».
Un juge sera en service dans chaque commissariat pour décider qui doit rester en garde à vue et qui doit partir en prison sur le champs.
Le chef des polices de la ville, Juergen Mathies, a également révélé qu’il y aurait cette année 1500 policiers en service dans la ville, soit dix fois plus que l’an dernier, pour éviter les viols de l’an dernier.
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Daech revendique l’attentat de Berlin
Le groupe djihadiste État islamique (EI) a revendiqué aujourd’hui, par le canal de son agence Amaq, l’attaque au camion-bélier qui a fait 12 morts et une quarantaine de blessés hier soir sur un marché de Noël du centre de Berlin.
09:44 | Lien permanent | Commentaires (0)