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lundi, 29 août 2016

Le maire de Toulouse veut une loi pour interdire le burkini

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Quelques heures après la décision du Conseil d’Etat de suspendre l’arrêté anti-burkini de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), Jean-Luc Moudenc a publié une vidéo sur son compte Twitter dans laquelle il prend position sur le burkini.

 Le maire de Toulouse s’est déclaré en faveur d’une loi sur l’interdiction du burkini en France.

”La semaine dernière j’avais émis des doutes sur la validité juridique des arrêtés anti-burkini. Le Conseil d’Etat a cassé l’arrêté d’un collègue, ce qui dans l’immédiat a pour effet de donner la victoire à un camp qui est le camp de l’obscurantisme”, a-t-il indiqué.

"Un acte politique qui provoque la République"

Pour le maire de Toulouse, le burkini est ”un acte politique qui provoque la République, alors que nous avons fait le choix depuis un siècle de séparer la politique et la religion Je considère qu’il faut maintenant que le Parlement s’empare de ce dossier et que le législateur tranche et interdise le burkini”, a-t-il souligné.

Jean-Luc Moudenc rejoint ainsi la position de plusieurs élus du parti Les Républicains (LR), qui ont déclaré qu'ils déposeraient une proposition de loi pour "sécuriser" les décisions des maires prenant de tels arrêtés.

A ce jour, 31 ont pris un arrêté anti-burkinis en France ces dernières semaines. En région Occitanie, seule la commune de Leucate (Aude) a pris un tel arrêté. 

La dépêche

dimanche, 28 août 2016

Berlin. Des militants anti-immigration escaladent la porte de Brandebourg

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Des militants du groupuscule d'extrême droite allemand Mouvement identitaire ont escaladé samedi la porte de Brandebourg, au coeur de Berlin, et déroulé une banderole pour protester contre « l'islamisation » de l'Allemagne via une immigration massive.

La quinzaine de militants d'extrême droite a passé 50 minutes juchée au sommet de ce monument proche du Reichstag, le siège du parlement allemand, avant de redescendre, a déclaré la police allemande.

Plus d'un million de migrants, pour bon nombre des musulmans, ont été accueillis au cours de l'année 2015 sur le sol allemand, en provenance du Moyen-Orient ou d'Afrique pour l'essentiel.

Selon l'institut de recherche allemand IAB, 16 000 migrants continuent d'arriver en moyenne chaque mois en Allemagne.

Le soutien en faveur des organisations anti-immigration est en augmentation en Allemagne ces derniers temps et le parti de la droite dure AfD (Alternative pour l'Allemagne) devrait en engranger les bénéfices lors des scrutins régionaux prévus en septembre dans la cité-Etat de Berlin et dans le Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale.

Ouest France

Des extrémistes de droite protestent

Une quinzaine de membres d'un groupuscule d'extrême droite allemand ont grimpé sur la Porte de Brandebourg.

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Une quinzaine de membres du groupuscule d'extrême-droite entendaient protester contre la politique d'accueil des migrants par le gouvernement, a indiqué la police locale.

Ces militants du groupe «Mouvement Identitaire» ont réussi à monter en milieu de journée sur l'édifice situé en plein coeur de la capitale allemande et à y déployer deux banderoles sous le quadrige situé au sommet, dont l'une proclamait: «Frontières sûres, avenir sûr».

Plusieurs dizaines de policiers ont alors investi les abords du monument et convaincu les protestataires d'en descendre. Tous ont été contrôlés et relâchés dans la foulée, mais ils doivent «compter avec des poursuites pour infraction à la législation sur le droit de rassemblement et intrusion illégale» dans un bâtiment public, a indiqué une porte-parole de la police locale. L'action a duré au total environ une heure.

Pour une Europe «forteresse»

Sur sa page Facebook, le groupuscule a indiqué avoir choisi à dessein une journée portes ouvertes annuelle du gouvernement allemand ce samedi, consacrée cette année notamment aux questions de l'intégration des migrants, pour organiser son action.

L'objectif était «d'envoyer un message clair contre la politique erronée du gouvernement, qui viole le droit et a totalement échoué au vu de la crise migratoire» à laquelle est confronté le pays, a indiqué le mouvement. Celui-ci a demandé que l'Europe se transforme en «forteresse» pour «stopper l'immigration de masse incontrôlée».

L'AfD surfe sur les craintes

Plus d'un million de migrants, notamment des réfugiés fuyant la guerre en Syrie, sont arrivés en Allemagne en 2015, suscitant des craintes dans la population sur la capacité du pays à les intégrer. Le rythme des arrivées a nettement baissé cette année, tout en restant assez élevé (un peu plus de 200'000 au premier semestre).

Cette situation permet à la droite populiste incarnée notamment par l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), qui surfe sur les craintes dans l'opinion, mais aussi à d'autres groupes de la mouvance, de gagner en popularité.

La chancelière Angela Merkel a durci sa politique en matière d'accueil depuis le début de l'année. Mais elle refuse de fermer les frontières du pays aux réfugiés et assure que l'Allemagne en tant que première puissance économique européenne a la capacité de les intégrer, ce qui lui vaut des critiques au sein de son propre camp politique conservateur.

Tdg.ch

Le burkini emblématique du communautarisme musulman qui refuse de s'intégrer

Mathieu Bock-Côté, docteur en sociologie, écrit dans Le Figarovox que le burkini n'est pas un morceau de vêtement, mais un des signes visibles d'une forme d'agressivité identitaire à l'endroit des sociétés occidentales.

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"[...] Ce qui heurte autant le commun des mortels dans le burkini, c'est qu'il représente un symbole agressif et militant du refus de l'intégration au monde occidental par une frange de l'islam qui ne doute pas de son droit de conquête. Il est devenu emblématique d'un communautarisme qui se définit contre la société d'accueil et qui entend même contester de la manière la plus visible qui soit sa manière de vivre et ses représentations sociales les plus profondes. Si le burkini heurte autant, c'est qu'il symbolise, bien plus qu'un refus de la laïcité. Il représente un refus de la France et de la civilisation dans laquelle elle s'inscrit. C'est le symbole militant d'une dissidence politique hostile qu'un relativisme inquiétant empêche de voir.

Le burkini inscrit une frontière visuelle au cœur de l'espace public entre la nation et un islam aussi rigoriste que radical qui réclame un monopole sur la définition identitaire des musulmans, qu'il ne faudrait d'ailleurs pas lui concéder. Combattre le burkini s'inscrit ainsi dans une longue bataille qui s'amorce à peine contre un islamisme conquérant qui veut faire plier les sociétés européennes en imposant ses codes, et cela, en instrumentalisant et en détournant plus souvent qu'autrement les droits de l'homme, car il travaille à déconstruire la civilisation qui a imaginé les droits de l'homme. C'est dans une même perspective que la France a décidé d'interdire le voile intégral dans les rues ou les signes religieux ostentatoires à l'école. Il n'y a rien de ridicule à prendre au sérieux la portée politique de tels vêtements. 

En un sens, il faut pousser l'islam à prendre le pli du monde occidental. Une pédagogie compréhensive ne suffira pas: il faut, d'une manière ou d'une autre, rappeler que la civilisation occidentale n'est pas optionnelle en Occident et que la culture française n'est pas optionnelle en France. C'est ainsi qu'à terme pourra émerger un islam de culture française acceptant d'évoluer dans un pays laïc de marque chrétienne. De ce point de vue, l'interdiction du burkini est légitime, même si certains peuvent préférer d'autres solutions. Les pays anglo-saxons qui se gaussent et ridiculisent la France en l'accusant de faire de la politique autour d'un maillot de bain témoignent d'un aveuglement politique effarant. En sermonnant la France, ils célèbrent leur propre vertu de la tolérance, sans se rendre compte qu'ils ont déjà capitulé en banalisant des pratiques ségrégationnistes.  [...]"

Michel Janva

Le salon beige

Le burkini n'est pas un problème de laïcité mais une tentative de banalisation du totalitarisme islamiste

Catherine Kintzler, philosophe, spécialiste de la laïcité, professeur émérite de l'Université Lille-III, déclare au Figarovox :

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"Je ne suis pas juriste, mais tout le monde sait que le principe de laïcité au sens strict vaut pour ce qu'il est convenu d'appeler «la sphère publique». Par exemple, un fonctionnaire ne peut pas porter un signe religieux lorsqu'il est en fonction, un local administratif ne peut afficher aucun signe religieux, un magistrat ne peut pas invoquer un motif religieux dans ses interventions publiques. En 2004, devant les nombreux problèmes posés par des affichages très visibles et générateurs de conflits, la loi a étendu l'exigence de neutralité aux élèves de l'école publique en leur interdisant le port de signes religieux ostentatoires dans les établissements - on pourrait d'ailleurs penser à le faire à l'université dans les situations d'enseignement, comme l'avait suggéré le naguère le HCI.

 

Mais dans les espaces ordinaires accessibles au public (rue, transports, etc.), l'expression des opinions est libre, dans le cadre du droit commun. Donc, je pense que le port du «burkini» sur une plage publique, pas plus que celui d'une soutane ou d'une kippa dans la rue, ne relève d'une question de laïcité: c'est une fausse question laïque. D'ailleurs en 2010, l'interdiction du port de la cagoule dans ces espaces n'est pas fondée sur la laïcité, mais sur un motif de sécurité publique. En revanche, qu'on ait affaire ici à une «fausse question laïque» ne veut pas dire que ce «burkini» ne soulève aucun problème, ni qu'il soit anecdotique.

[...] Le port du «burkini», à l'évidence, relève du communautarisme: c'est une tentative de stigmatisation envers toutes celles qui, de confession musulmane, le refusent et refusent le port du voile, refusent l'uniformisation de leur vie. 

[...] D'autre part, il ne suffit pas de ramener le port du «burkini» à un simple geste communautariste au sens social. Cela va bien plus loin et touche le domaine politique: un jalon s'ajoute à tous ceux posés par une version ultra-réactionnaire et totalitaire de l'islam politique depuis une quarantaine d'années. La forte coïncidence chronologique avec les attentats tragiques de ces derniers mois - et tout particulièrement le massacre du 14 juillet à Nice - le situe comme une provocation politique. Laurence Rossignol a raison de parler d'un «étendard»: on est bien au-delà du moment d'expression religieuse! Ce qui compte ici n'est pas un événement isolé, mais la série, sa continuité et sa cohérence. Une fois de plus, dans un contexte aggravé, on a affaire à une tentative de banalisation du totalitarisme islamiste. Ce «burkini» est très récent, personne ne s'y trompe - on se demande même ce que les islamo-totalitaires vont encore inventer pour pourrir la vie des gens. [...]"

Michel Janva

Le salon beige

La justice tranche en faveur du burkini, des maires résistent

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La plus haute juridiction administrative française a suspendu hier l’arrêté anti-burkini du maire de Villeneuve-Loubet au nom des libertés fondamentales. Les autres interdictions dans une trentaine de communes sont aussi visées. La droite et l’extrême droite réclament une loi.

Le burkini n’est plus interdit sur les plages de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes). Le Conseil d’État a suspendu hier l’arrêté exigeant une tenue « respectueuse des bonnes mœurs et de la laïcité ». Cette décision de la plus haute juridiction administrative était très attendue après plusieurs semaines de polémique autour du maillot de bain islamique. Elle fait jurisprudence et devrait donc entraîner la nullité des autres arrêtés anti-burkini pris dans une trentaine de communes. Les rares femmes verbalisées, notamment à Cannes et à Nice, vont pouvoir contester leur verbalisation.

« Pas de troubles à l’ordre public »

Le Conseil d’État estime que l’interdiction municipale portait « une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle ». Pour les juges, les femmes en burkini ne font pas peser de risques de troubles à l’ordre public, même dans le contexte des attentats de Nice et de Saint-Étienne-du-Rouvray. Le Conseil d’État a balayé le seul argument juridique qui aurait pu permettre aux maires de justifier l’interdiction de cette tenue de bain.

« C’est une grande décision du Conseil d’État, qui défend les libertés fondamentales et limite le pouvoir des maires lorsqu’il porte atteinte à ces libertés », a commenté Me Patrice Spinosi, l’avocat de la Ligue des droits de l’homme. Le Collectif contre l’islamophobie en France y voit « un désaveu cuisant » pour des maires « qui ont fait prévaloir les préférences et les goûts discriminatoires supposés d’une certaine partie des baigneurs au détriment du droit et de la cohésion nationale ».

Des maires maintiennent leur arrêté

Plusieurs maires ont annoncé hier soir qu’ils maintenaient leur arrêté anti-burkini malgré l’ordonnance du Conseil d’État. À Nice, les femmes portant un burkini « continueront d’être verbalisées », tant que l’arrêté municipal n’est pas invalidé. La Ligue des droits de l’homme et le Collectif contre l’islamophobie ont annoncé qu’ils allaient attaquer toutes les interdictions encore en vigueur. Les tribunaux administratifs qui seront saisis devraient logiquement suspendre les arrêtés contestés, puisque la décision du Conseil d’État fait jurisprudence.

Le maire socialiste de Sisco (Haute-Corse) a décidé aussi de maintenir son arrêté pris au lendemain d’une violente rixe entre des Marocains de Furiani et des villageois dans la commune mi-août. « Je ne me sens pas concerné par la décision du Conseil d’État. Mon arrêté n’était pas de la prévention, je l’ai pris pour la sécurité des biens et personnes de ma commune, je risquais d’avoir des morts », explique Ange-Pierre Vivoni. Malgré la décision du Conseil d’État, on n’a encore pas fini d’entendre parler du burkini, au moins jusqu’à la fin de l’été.

Luc Chaillot

Bien public

Vitrolles (13) : Un homme qui portait une croix autour du cou agressé

Une information Europe 1 du 26 août:

« Quatre hommes ont pris à partie et agressé un homme qui portait une croix autour du cou, jeudi soir à Vitrioles. 

Un homme de 22 ans qui portait une croix autour du cou a été pris à partie et frappé par quatre personnes jeudi soir, vers 23 heures à Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône, selon les informations d’Europe 1.

Les quatre hommes, qui sont toujours en fuite et dont l’identité est pour l’heure inconnue, ont commencé par le traiter d’ignorant avant de le frapper. Blessé, le jeune homme est cependant hors de danger. »

Islamisation.fr

Juppé: suspendre le regroupement familial n'est "pas une attitude humaine"

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Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite, estime qu'en matière d'immigration, la suspension du regroupement familial, proposée par son rival, Nicolas Sarkozy, "n'est pas une attitude humaine", dans un entretien publié samedi dans Le Figaro.

"Il veut suspendre le regroupement familial?; à mes yeux, ce n’est pas une attitude humaine", réagit Alain Juppé, candidat à la primaire de droite face à l'une des mesures proposée par Nicolas Sarkozy, entré en lice lundi dans la compétition.

A contrario, l'ex-Premier ministre souhaite conserver le regroupement familial "à condition que la personne qui souhaite faire venir sa famille puisse justifier d'un revenu de travail".

Interrogé par Le Figaro sur ses potentiels points de convergence avec l'ancien président de la République, Alain Juppé confie certains points d'entente, notamment sur "le rétablissement des peines planchers, l'effectivité des peines, la construction de places de prison".

Outre la position sur le regroupement familial, M. Juppé cite parmi ses divergences avec M. Sarkozy le recours aux ordonnances. "Nicolas Sarkozy considère que gouverner via les ordonnances est une mauvaise méthode. Je suis au contraire persuadé que c’est la voie à suivre", estime le maire de Bordeaux. "Grâce à elles, d’ailleurs, nous sommes sortis de la crise sociale de 1995 et j’ai mené à bien la réforme de l’Assurance-maladie".

Favori des sondages devant Nicolas Sarkozy, qui entend combler l'écart creusé, Alain Juppé rappelle qu'il souhaite "rassembler la droite dans ses différentes sensibilités", à l'exception de l'extrême droite de par "des points de désaccord définitifs".

"Et s'il y a des électeurs du FN qui, notamment après le Brexit ouvrent les yeux et veulent revenir, eh bien qu'ils reviennent", poursuit-il.

Challenges.fr

Burkini : Juppé opposé à une loi de "circonstance"

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Le maire de Bordeaux et candidat à la primaire estime qu'il est temps d'arrêter de "jeter de l'huile sur le feu", dans un entretien accordé au "Figaro".

La polémique des arrêtés anti-burkini a agité la classe politique ce vendredi, et Alain Juppé semble suivre le message d'apaisement lancé par Bernard Cazeneuve. Dans un long entretien au Figaro, le maire de Bordeaux et candidat à la primaire de la droite se dit opposé à une loi « de circonstance » interdisant le burkini, après la décision du Conseil d'État qui a mis un coup d'arrêt à ces interdictions. Il se distingue de son rival, Nicolas Sarkozy, et de plusieurs élus de droite qui réclament une loi pour clarifier la situation. Alain Juppé se veut tranchant et affirme : « Résistons à la tentation d'exiger des lois de circonstance au fil des polémiques médiatiques », afin de ne pas « jeter de l'huile sur le feu ».

S'il reconnaît avoir soutenu les maires qui ont pris des arrêtés anti-burkini ces dernières semaines, l'élu Les Républicains estime que ce sujet doit être traité de manière apaisée et après un temps de réflexion. « La question du port de signes religieux ostentatoires est importante, notamment en ce qu'elle peut constituer pour la femme une forme d'enfermement. Il faudra l'aborder clairement, comme je le propose, dans un accord global entre l'État et les représentants du culte musulman », indique-t-il dans le quotidien, avant d'inviter à « calmer le jeu d'un côté comme de l'autre ». L'ex-Premier ministre s'était déjà déclaré contre l'interdiction du voile à l'université prônée par Nicolas Sarkozy, alors président de LR et pas encore candidat à la primaire des 20 et 27 novembre 2016.

Alors que Nicolas Sarkozy explique que l'identité française est « menacée » et brocarde le concept d'identité heureuse promu par Alain Juppé, notamment dans son ouvrage sorti lundi, celui-ci « réaffirme » cet « objectif ». « Je suis convaincu que cela correspond à une attente profonde de l'opinion », explique-t-il.

Désaccord sur le regroupement familial

Alain Juppé passe aussi à l'offensive face à Nicolas Sarkozy dans cet entretien. Il tacle notamment la suspension du regroupement familial proposée par son rival en estimant que cette attitude n'est « pas humaine ».

« Il veut suspendre le regroupement familial ; à mes yeux, ce n'est pas une attitude humaine », réagit le candidat à la primaire de droite. A contrario, l'ex-Premier ministre souhaite conserver le regroupement familial « à condition que la personne qui souhaite faire venir sa famille puisse justifier d'un revenu de travail ».

Interrogé par Le Figaro sur ses potentiels points de convergence avec l'ancien président de la République, Alain Juppé confie certains points d'entente, notamment sur « le rétablissement des peines planchers, l'effectivité des peines, la construction de places de prison ». Outre la position sur le regroupement familial, Juppé cite parmi ses divergences avec Sarkozy le recours aux ordonnances. « Nicolas Sarkozy considère que gouverner via les ordonnances est une mauvaise méthode. Je suis au contraire persuadé que c'est la voie à suivre », estime le maire de Bordeaux. « Grâce à elles, d'ailleurs, nous sommes sortis de la crise sociale de 1995 et j'ai mené à bien la réforme de l'Assurance-maladie. »

Favori des sondages devant Nicolas Sarkozy, qui entend combler l'écart creusé, Alain Juppé rappelle qu'il souhaite « rassembler la droite dans ses différentes sensibilités », à l'exception de l'extrême droite de par « des points de désaccord définitifs ». « Et s'il y a des électeurs du FN qui, notamment après le Brexit, ouvrent les yeux et veulent revenir, eh bien qu'ils reviennent », poursuit-il.

Le Point

Philippot veut interdire la « grande croix » dans l’espace public

Invité ce matin par Jean-Jacques Bourdin sur RMC-BFMTV, le vice-président du Front National est revenu sur l’affaire du Burkini et s’est dit favorable à l’interdiction des signes religieux « dans la rue », c’est à dire « le voile, la grande croix et la kippa ». Pour Florian Philippot, ce sont là « les mêmes signes religieux ostensibles ». S’il a expliqué que le personnel religieux et les manifestations traditionnelles ne seraient pas concernés, ce dernier confirme toutefois la nouvelle ligne du FN (qu’il a lui-même implantée) consistant à appliquer un laïcisme radical. Quitte à mettre dans le mec sac les catholiques et les musulmans radicaux…

La video, cliquez ici

Le Bréviaire des patriotes

Immigration-Juppé épingle l'attitude "pas humaine" de Sarkozy

Alain Juppé s'oppose fermement à son rival Nicolas Sarkozy pour la primaire de droite sur les questions liées à l'immigration et à l'islam dans un entretien au Figaro, à paraître samedi.

Alors que l'ex-chef de l'Etat propose de suspendre le regroupement familial en cas d'alternance en 2017, l'ex-Premier ministre juge cette attitude "pas humaine".

Nicolas Sarzoky "veut suspendre le regroupement familial. A mes yeux, ce n'est pas une attitude humaine. Je pense qu'il faut le maintenir à condition que la personne qui souhaite faire venir sa famille puisse justifier d'un revenu du travail", explique le maire de Bordeaux.

De même, Alain Juppé prend le contre-pied de son rival sur le port du burkini après la décision, vendredi, du Conseil d'Etat de suspendre un arrêté municipal interdisant ce type de vêtement pour femmes musulmanes sur une plage.

Nicolas Sarkozy a demandé jeudi une loi interdisant sur tout le territoire français le port du burkini, et vendredi, la plupart des ténors des Républicains ont appelé à modifier la loi pour permettre aux maires de prendre des tels arrêtés.

Mais Alain Juppé, tout en reconnaissant avoir soutenu les maires concernés, se dit fermement opposé à toute loi "de circonstance" et appelle à "ne pas jeter de l'huile sur le feu".

Gérard Bon

Zonebourse

Burkini : un désaveu pour le Premier ministre ?

Nathalie Saint-Cricq, journaliste politique, revient en direct sur la décision du Conseil d'État, qui divise la classe politique.

"D'une certaine manière, à travers la décision du Conseil d'État, le Premier ministre Manuel Valls, est juridiquement désavoué, mais aussi fragilisé politiquement face à une certaine gauche, hostile à cette laïcité de combat qu'il incarne", explique la journaliste Nathalie Saint-Cricq. Mais Manuel Valls pourrait aussi à terme être politiquement gagnant. D'abord parce que les Français dans un récent sondage ont condamné le port du burkini à 64%. Et puis, en y voyant un symbole politique d'asservissement des femmes, Manuel Valls a une cohérence. "Foulards à l'école, burka, cela fait vingt ans qu'il est sur cette même ligne", poursuit Nathalie Saint-Cricq.

Un débat loin d'être clos

Une grande partie de la droite et de l'extrême droite demande une loi sur le burkini et sur le respect de la laïcité dans l'espace public."La droite accuse le gouvernement de laxisme et en pleine primaire, il va falloir que le gouvernement trouve une réponse adaptée, car il n'est pas sûr que la ligne de François Hollande 'ni provocation, ni stigmatisation', soit de nature à rassurer les Français", conclut la journaliste.


Burkini : la décision du Conseil d'État est-elle un désaveu pour le premier ministre ?

Francetvinfo

 

L’islamisation du sport est en route, et honteusement !

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Si l’islam n’existait pas, le monde serait perdu, les médias ne sauraient plus de quoi et de qui parler, les gouvernements n’auraient plus aucune raison de déclarer la guerre à un ennemi non identifié. En conséquence de quoi, l’islam inonde notre quotidien. Avec, pour effet immédiat, de se voir favorisé partout, à toutes occasions et d’une manière éhontée.

Comme viennent de le souligner, notamment Le Salon beige et l’Observatoire de la christianophobie, le deux poids deux mesures, s’il est un plat favori de notre président Hollande, il l’est aussi d’un Obama qui n’hésite pas à ne jamais nommer l’ennemi, d’un Trudeau qui n’en peut plus de tolérer tout et n’importe quoi, donnant sa bénédiction à ses policières de la célèbre police montée pour qu’elle adopte un uniforme niqabé, et tout récemment des plus éminentes autorités sportives internationales, celles du CIO.

Suivant l’admiration d’une Hillary Clinton pour sa sportive niqabée Ibtihaj Muhammad, il semblerait que le Comité international olympique n’ait rien eu à redire à la tenue agressivement mahométane de cette dernière, en violation parfaite de l’article 50 §2 de la Charte olympique du 2 août 2016 qui est très clair : « Aucune forme de publicité ou de propagande, commerciale ou autre, ne peut apparaître sur les personnes, les tenues, les accessoires ou, plus généralement, sur un quelconque article d’habillement ou d’équipement porté ou utilisé par les concurrents, officiels d’équipe. » Tout contrevenant pouvant être radié. Les joueuses de volley-ball égyptiennes en tenue très voilée n’ont pas eu la moindre remarque non plus.

Eurosport a trouvé, même, qu’il s’agissait là d’une manifestation positive de lutte contre les préjugés, propos relevés par Daniel Hamiche sur son site. Le directeur du site christianophobie.fr a été outré, et nous avec, et des millions de sportifs chrétiens également, par le fait que ce même Comité international olympique a sévèrement réprimandé avec menaces de remettre une lettre de protestation à la délégation brésilienne au motif que, lors de la remise des prix du football masculin, Neymar arborait sur le front un bandeau avec l’inscription « 100 % Jésus ». Bandeau avec lequel il n’a jamais joué mais qu’il a ceint seulement lors de sa remise de médaille d’or.

Daniel Hamiche a donc évoqué auprès du service de presse du CIO cette question de ce deux poids deux mesures. Réponse lui a été aussitôt faite dans les termes les plus courtois et les plus hypocrites possible. « Nous avons été en contact avec l’athlète et son CNO [Comité national olympique] et leur avons rappelé les principes de la Charte olympique. Meilleures salutations. » Très peu satisfait de cette réponse, Daniel Hamiche a souhaité une déclaration plus précise et satisfaction lui a été faite par cet e-mail digne d’un jésuite : « Nous vous prions de vous adresser aux fédérations internationales concernées, à savoir la FIE [Fédération internationale d’escrime] et la FIVB [Fédération internationale de volley-ball]. Les fédérations sont, en effet, responsables d’établir les règles relatives à la pratique de leurs sports respectifs (y compris celles régissant les tenues vestimentaires) et de veiller à leur application. »

Et voilà comment une autorité internationale se « dhimmitise », léchant les babouches des adeptes de Mahomet de peur de faire des vagues. L’islamisation gagne partout non seulement des points, mais des territoires entiers de notre planète dont les dirigeants sont terrorisés de se voir accusés d’islamophobie.

En mai prochain, l’islamisation devrait être l’enjeu des élections, car d’elle dépend l’avenir de la France, de l’Europe et du monde.

Floris de Bonneville

Boulevard Voltaire

Burkini: les réactions à la décision du Conseil d'Etat

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Le Conseil d'Etat a mis vendredi 26 août un coup d'arrêt aux interdictions du burkini qui ont essaimé durant l'été, notamment dans des villes du sud-est de la France. Les élus de tout bord, les représentants d'organisations de la société civile mais aussi des leaders religieux ont rapidement réagi à cette décision très attendue qui devrait faire jurisprudence. Mais la polémique pourrait reprendre dès la rentrée parlementaire puisque le principal parti de droite souhaite porter un projet de loi.

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) se réjouit de la suspension de l'interdiction du burkini à Villeneuve-Loubet, en déclarant qu'il s'agit d'une « décision de bon sens », une « victoire du droit, de la sagesse ».

« Cette décision de justice a symboliquement vocation à servir de modèle » et « les musulmans doivent être fiers de la France et de son État de droit », a réagi le recteur de la mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, dans un communiqué.

Pour la Ligue des droits de l'homme qui avait saisi la plus haute juridiction administrative, cette décision « aura vocation à faire jurisprudence ».

Les maires font de la « résistance »

Plusieurs maires ont d'ores et déjà averti qu'ils ne retireraient pas leur arrêté. Parmi eux, Ange-Pierre Vivoni, le maire socialiste de Sisco en Haute-Corse, qui avait pris son arrêté au lendemain d'une violente rixe entre des Marocains de Furiani et des villageois dans sa commune mi-août. Idem pour Lionnel Luca, le maire (Les Républicains) de Villeneuve-Loubet, dont l'arrêté est le premier concerné. L'élu affirmant attendre une loi. « Loin d'apaiser, cette décision [du Conseil d'Etat] ne peut qu'aviver les passions et les tensions », a déclaré Lionnel Luca. « Seule une loi peut les prévenir. (...) Je m'y emploierai dès la rentrée parlementaire [...] L'islamisation progresse dans notre pays. Il y en a qui peuvent se réjouir, ils ont gagné un petit pas supplémentaire. »

Le premier édile (LR) des Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône), Roland Chassain, n'a pas l'intention de rendre les armes. « Il faut que l'on adapte le droit dans ce pays et que ce soit une loi générale sur l'ensemble du territoire français. S'il n'y avait pas eu de troubles sur ma commune, je n'aurais pas pris l'arrêté. » Roland Chassin avait indiqué sur son blog que les services de sa ville avaient été « confrontés à des personnes ou des groupes de villes voisines qui voulaient privatiser des espaces de plages ».

La droite veut légiférer

Ainsi, les Républicains (LR) déposeront à la rentrée parlementaire une proposition de loi visant à « sécuriser » les décisions des maires qui ont pris des arrêtés anti-burkini, a annoncé vendredi Guillaume Larrivé, porte-parole du parti, juste après la décision du Conseil.

A l'extrême droite, Marine Le Pen réclame elle aussi que le législateur prenne « ses responsabilités ».

La gauche, de son côté, semble soulagée malgré les divisions qui perdurent. « J'espère maintenant que la polémique est dernière nous, indique Razzy Hamadi, député PS. Je ne doute pas que la droite et l'extrême droite vont maintenant demander une loi. Cette loi sera inévitablement en opposition, y compris avec nos principes constitutionnels, sur le même argument de disproportionnalité. »

Fin de la polémique ?

Le Premier ministre, Manuel Valls, s'est déclaré en faveur des arrêtés municipaux interdisant le port sur les plages de ce maillot de bain islamique. Mais trois de ses ministres s'y sont frontalement opposés. Cette ordonnance est « une claque pour le Premier ministre », a déclaré à Reuters le secrétaire général du Conseil français du culte musulman (CFCM), Abdallah Zekri.

Le chef du gouvernement, qui se retrouve très isolé, s'est exprimé vendredi soir sur sa page Facebook : « Cette ordonnance du Conseil d’Etat n’épuise pas le débat qui s’est ouvert dans notre société sur la question du burkini. Ce débat n’est pas anodin. C’est un débat de fond, qui vient après d’autres (...) Il n'y a pas de liberté qui enferme les femmes ! C'est dénoncer un islamisme mortifère, rétrograde. Une vision que je n'accepte pas au nom même de la place que l'islam doit trouver dans notre société (...) Le silence serait sans doute plus confortable, pour ne pas risquer les généralisations, pour ne pas aviver des plaies ouvertes au sein de la société française. Mais rester silencieux, comme par le passé, c'est un petit renoncement. »

Manuel Valls refuse donc de modérer sa position et affiche la cohérence de ses convictions, lui qui avait voté, avec la droite, la loi sur l'interdiction du voile intégral dans l'espace public. Quitte à s'isoler un peu plus dans son camp, il se positionne comme celui qui, à gauche, a le courage de s'attaquer à ce débat très sensible. La raison est simple : les thématiques de la République, de la laïcité, de la sécurité sont au coeur de son positionnement politique et c'est autour d'elles qu'il veut continuer à construire son image. Et puis le risque politique pris par le Premier ministre à court terme est calculé : les sondages montrent qu'une majorité de Français est opposée au burkini.

Regis Duvignau

Rfi.fr

Burkini : le Conseil d'Etat calme le jeu, pas les politiques

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La suspension de l'arrêté anti-burkini de Villeneuve-Loublet par le Conseil d'Etat ce vendredi ravive la polémique.

La décision du conseil d'Etat est tombée ce vendredi 26 août après-midi : la plus haute-juridiction administrative française a finalement décidé de suspendre l'arrêté "anti-burkinis" de la commune de Villeneuve-Loubet. Une sentence qui devrait faire jurisprudence et pouvoir s'appliquer en cas de nouvelles contestations de la trentaine d'arrêtés municipaux similaires pris en France depuis le début de l'été.

Sauf que l'arbitrage rendu par le Conseil d'Etat est loin d'avoir calmé la classe politique qui se déchire désormais sur l'interprétation à donner à cette décision. Etat des lieux.

La droite clivée, l'extrême-droite dans l'outrance

C'est peu dire que l'extrême-droite a mal accueilli l'ordonnance rendue ce vendredi. A peine la décision du Conseil d'Etat connue, les élus du Front national se sont rués sur les réseaux sociaux et les plateaux de télévision pour dénoncer  ce qu'ils qualifient de victoire des "islamistes", pointant du doigt un "recul face au communautarisme" et la "soumission" de la juridiction "aux pressions islamistes". 

Dans un communiqué, Marine Le Pen qualifie même le débat sur le burkini - que ses troupes ont pourtant largement contribué à monter en épingle - de "révélateur des conséquences de plus en plus néfastes de l’immigration massive et du communautarisme que les gouvernements de droite et de gauche ont organisés depuis de nombreuses années". Rien que ça.

Mais là où la décision du Conseil d'Etat semble faire l'unanimité contre elle à l'extrême-droite, chez Les Républicains, la question est en passe de devenir centrale dans la bataille qui oppose les ténors du parti dans la course à la primaire de la droite et du centre. Pour ou contre une nouvelle loi, il faut désormais choisir.

Dans un entretien au "Figaro" à paraître samedi, Alain Juppé déclare ne pas être favorable à une loi "de circonstance" interdisant le burkini. Une opposition claire et ferme à son principal rival Nicolas Sarkozy, qui répète à l'envie - comme la grande majorité des autres candidats - son intention de légiférer sur le sujet en cas de retour à l'Elysée.

"Résistons à la tentation d'exiger des lois de circonstance au fil des polémiques médiatiques", tacle le maire de Bordeaux.

L'ex-Premier ministre - qui avait approuvé les arrêtés d'interdiction - s'était déjà déclaré contre l'interdiction du voile à l'université prônée par Nicolas Sarkozy, alors président de LR et pas encore candidat à la primaire des 20 et 27 novembre 2016. "Dans l'état de tension et de souffrance dans lequel se trouve la société française, nous serions tous bien inspirés d'arrêter de jeter de l'huile sur le feu", avance Alain Juppé, sans citer l'ancien président de la République.

Les maires (et Manuel Valls) persistent

La droite affûte ses couteaux mais Manuel Valls est probablement celui dont le positionnement sur la question du burkini est le plus fragilisé par l'ordonnance de ce vendredi. Via un post Facebook - qui signe son isolement dans son propre camp - le Premier ministre estime que la suspension de l'arrêté anti-burkini à Villeneuve-Loubet "n'épuise pas le débat qui s'est ouvert dans notre société" sur cette question. Il persiste et signe, malgré les appels à l'"apaisement" lancés par son ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve dans la journée.

"C'est un débat de fond, qui vient après d'autres : il y a trente ans, la question du foulard dans les écoles, puis la loi de 2004 sur le port de signes religieux, et celle de 2010 sur le voile intégral dans l'espace public", écrit Manuel Valls :

"Je veux répondre clairement : dénoncer le burkini, ce n'est en aucun cas mettre en cause une liberté individuelle. Il n'y a pas de liberté qui enferme les femmes ! C'est dénoncer un islamisme mortifère, rétrograde", tempête-t-il.

Au gouvernement pourtant, le sujet est sensible et les vues de Matignon sont loin d'être partagées, d'autant que les hésitations de François Hollande ne donnent à personne l'assurance d'être soutenu par l'Elysée. La ministre de l'Eduction Najat Vallaud-Belkacem et celle de la Santé Marisol Touraine s'étaient inquiétées de la "dérive" des arrêtés municipaux, alors que Manuel Valls apportait son soutien aux maires, offrant à l'opposition le spectacle d'une nouvelle cacophonie gouvernementale.

Enfin, comme si cela ne suffisait pas, plusieurs édiles à l'origine des arrêtés anti-burkinis ont déjà fait savoir que la décision de ce vendredi ne changerait rien, ou presque. Les maires de Leucate, Nice, Fréjus ou Sisco ont annoncé qu'ils ne se rangeraient pas à l'avis du Conseil d'Etat, tant que "leur" arrêté ne sera pas invalidé. "L'arrêté de Fréjus est toujours valable", a confirmé le maire frontiste de Fréjus David Rachline :

"Aucune procédure n'est en cours contre notre arrêté", a-t-il affirmé, rappelant que le texte court jusqu'au 12 septembre.

Et tant pis pour ceux qui espéraient - enfin - voir la polémique s'éteindre d'elle-même.

Lucas Burel

Le nouvel obs

Le Conseil d’Etat suspend l’arrêté anti-burkini

La décision du conseil d’Etat suspendant l’arrêté municipal interdisant le port de la combinaison de plongée communément appelée Burkini par le maire de la Ville de Villeneuve-Loubet est de nature à préserver le droit de toute dérive politicienne.

Cette décision exemplaire, tant attendue par tous les défenseurs des libertés, contribuera à apaiser les esprits et, nous l’espérons, à mettre un terme aux graves stigmatisations dont sont victimes les musulmans français depuis quelques semaines. Elle vient conforter la confiance des musulmans français dans la justice republicaine.

La confusion et l’amalgame sciemment entretenus sur ces tenues de bain, très rares sur les plages de France, auxquelles on voudrait donner une signification religieuse ne peut que choquer les musulmans déjà éprouvés comme l’ensemble de la communauté nationale, par la série d’attentats que notre pays a connu récemment.

Paris, le 26 août 2016

Recteur Dalil Boubakeur

Mosquée de Paris

Burkini : comment sortir de la dictature des juges ?

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Grâce au Conseil d’État – dont les membres habitent des quartiers sans immigrés -, le burkini va bientôt se répandre sur nos plages. Et les femmes en maillot de bain ou en bikini n’y auront bientôt plus de droit de cité qu’au risque d’être harcelées. Car l’islam ignore le « vivre ensemble » et la réciprocité. Il ignore l’individualisme et le relativisme. Il cherche à imposer sa loi et ses règles, à tous et surtout à toutes, en se jouant de nos principes.

La place du burkini n’est donc pas une question de droit, c’est une question politique. Ce n’est pas davantage une question de « laïcité », c’est une question de civilisation.

C’est donc aux politiques et au peuple de répondre à la question suivante : oui ou non acceptez-vous l’islamisation de la France ?

Si c’est non, il faut en tirer les conséquences et dire non au financement des mosquées, non à l’abattage halal, non aux délires sanitaires de l’Aïd, non aux accoutrements salafistes, non aux prêches en langue arabe, non au voile islamique et au burkini.

Cela implique, bien sûr, que le peuple reprenne sa souveraineté et abatte la tyrannie des juges : on attend des candidats à l’élection présidentielle – de Sarkozy à Marine Le Pen – qu’ils nous disent quelles réformes constitutionnelles ils proposent pour reconstruire le pouvoir législatif aujourd’hui accaparé par la Cour européenne des droits de l’homme, le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État, toutes institutions sans légitimité démocratique. Et ne nous laissons pas enfumer, cela dépasse de très loin les traités de l’Union européenne ! Le souverainisme sans l’identité, c’est comme une belle à qui manquerait un œil.

Les propos de campagne ne valent rien s’ils ne sont pas accompagnés des réformes constitutionnelles qui rendront leur mise en œuvre possible. Nicolas, Marine, il faut nous dire comment on sort de la Convention européenne des droits de l’homme, comment on échappe à la censure du Conseil constitutionnel, comment on rend possibles les expulsions de clandestins et de délinquants malgré les tribunaux judiciaires et administratifs, comment en met un terme au regroupement familial et à l’immigration nuptiale.

Quant aux Français, sans attendre la fin du spectacle présidentiel, il pourrait prendre le Conseil d’État au mot : il nous dit doctement, depuis les ors du Palais-Royal, que le burkini ne présente pas de « risque de trouble à l’ordre public ». Tout simplement parce que les oligarques du Conseil d’État croient que les Français s’accoutument à l’inacceptable et tolèrent la conquête symbolique de leur espace public. Le Conseil d’État spécule sur la faiblesse des Français. Et s’ils le démentaient ?

Oui, il serait temps que les braves Français entrent en résistance et qu’à l’exemple des Corses de Sisco, ils refusent la privatisation de leurs plages et de leurs rues. Bravo, les Corses qui résistent ! Bravo au maire de Sisco qui maintient son arrêté anti-burkini malgré les gnomes du Palais-Royal! Quand le pouvoir est illégitime (et le pouvoir judiciaire est sans légitimité démocratique !), la désobéissance civile est plus qu’un droit : un devoir.

Les burkinis et les voiles islamiques ont toute leur place : dans les pays musulmans, mais ni en France ni en Europe.

Vous voulez vivre comme en Arabie au VIIIe siècle ? C’est votre droit, mais à condition de retourner dans votre pays d’origine.

Halte à la colonisation islamique ! Le temps de la résistance et de la dissidence est venu. C’est l’affaire de tous.

Jean-Yves Le Gallou

Boulevard Voltaire



Le parti néerlandais d’extrême droite veut « fermer les mosquées » et « interdire le Coran »

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Le parti néerlandais d’extrême droite PVV, en tête des sondages pour les législatives de mars 2017, veut « fermer toutes les mosquées » et « interdire le Coran », selon son programme électoral publié jeudi par son président, le député Geert Wilders.

« Toutes les mosquées et écoles musulmanes fermées, interdiction du Coran », indique, sans plus de détails, le document d’une page intitulé « Projet – Programme électoral PVV 2017-2021 » publié sur le compte Twitter du député qui écrit: « les Pays-Bas à nouveau à nous »

Le parti pour la liberté (PVV) souhaite « désislamiser » le pays, annonce-t-il, notamment en fermant les frontières et centres de demandeurs d’asile ainsi qu’en interdisant l’arrivée de migrants originaires de pays musulmans, le port du foulard dans la fonction publique et le retour aux Pays-Bas de personnes parties en Syrie.

Surfant sur la pire crise migratoire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, dans un pays qui se targue pourtant de tolérance multiculturelle, le PVV est en tête des sondages ces derniers mois, en avance sur les partis de la coalition gouvernementale, les travaillistes du PvdA et les libéraux du VVD, menés par le Premier ministre Mark Rutte.

Les sondages prédisaient l’année dernière au PVV jusqu’à 38 sièges sur les 150 que compte la chambre basse du Parlement, mais la tendance s’est ralentie. Début août, un sondage Ipsos lui allouait 27 sièges, quinze de plus que ses douze sièges actuels.

Pureactu

Juppé opposé à une loi de "circonstance" interdisant le burkini

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Opposé à Nicolas Sarkozy sur les questions liées à l'islam et l'immigration, le candidat à la primaire de la droite, Alain Juppé, s'est prononcé vendredi contre une loi interdisant le burkini, tout en appelant à "ne pas jeter de l'huile sur le feu".

Alain Juppé s'est fermement opposé à  Nicolas Sarkozy, son rival pour la primaire de la droite, sur les questions liées à l'immigration et à l'islam dans un entretien publié vendredi 26 août sur le Figaro.fr.

Suite à la décision du Conseil d'État de suspendre l'arrêté prohibant le port de vêtement religieux sur les plages de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), Alain Juppé a pris le contre-pied de Nicolas Sarkozy, qui milite pour une interdiction pure et simple du burkini dans l'Hexagone. L'ex-Premier ministre s'est dit fermement opposé à toute loi "de circonstance" exigée "au fil des polémiques médiatiques". "Aujourd'hui, dans l'état de tension et de souffrance dans lequel se trouve la société française, nous serions tous bien inspirés d'arrêter de jeter de l'huile sur le feu", a estimé le maire de Bordeaux.

Contre l’interdiction du voile à l’université

De même, Alain Juppé s'était déclaré contre l'interdiction du voile à l'université prônée par Nicolas Sarkozy, alors président de Les Républicains (LR) et pas encore candidat à la primaire des 20 et 27 novembre 2016.

"La question du port de signes religieux ostentatoires est importante, notamment en ce qu'elle peut constituer pour la femme une forme d'enfermement", a expliqué le maire de Bordeaux au Figaro. "Il faudra l'aborder clairement, comme je le propose, dans un accord global entre l'État et les représentants du culte musulman", a-t-il poursuivi. "La République doit engager un dialogue avec nos compatriotes musulmans pour fixer les règles du jeu dans un accord solennel sur les principes de la laïcité", qui comprendra "une charte de la laïcité".

À la question avec qui négocier cet accord, il répond : "C'est le problème". "La représentativité du Conseil français du culte musulman est parfois contestée (...) Il faut qu'il soit vraiment représentatif des musulmans de France, sans connexion avec des États étrangers, ce qui suppose que nos compatriotes musulmans prennent leurs responsabilités pour s'organiser", explique-t-il. "Ce n'est pas les culpabiliser ni les stigmatiser de dire cela", ajoute-t-il.

"Des comportements de prosélytisme proches de la provocation"

Dans son entretien, Alain Juppé réfute avoir jamais parlé "d'accommodements raisonnables", un concept venu du Canada et contesté par les tenants d'une laïcité offensive.

"Je le dis à nos compatriotes musulmans : on note aujourd'hui dans cette religion un durcissement, un retour à ce que certains considèrent comme la rigueur originelle, qui peut aboutir à des comportements de prosélytisme proches de la provocation. Il faut calmer le jeu d'un côté comme de l'autre", ajoute le maire de Bordeaux.

Enfin, alors que Nicolas Sarkozy propose de suspendre le regroupement familial en cas d'alternance en 2017, l'ex-Premier ministre juge cette attitude "pas humaine". "Je pense qu'il faut le maintenir à condition que la personne qui souhaite faire venir sa famille puisse justifier d'un revenu du travail", explique l'édile.

France24

L’Islamisation c’est l’introduction progressive des règles de la charia dans notre société…

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Qu’est ce que l’islamisation ?


L’Islamisation c’est l’introduction progressive des règles de la charia dans notre société…

Interdiction du porc dans les cantines, rayon halal dans les magasins, port du vêtement islamique, etc, tout cela fait partie de la charia;
Ces règles sont d’ores et déjà en vigueur en France, tout comme la finance islamique introduite en France sous le gouvernement Sarkozy par la ministre Christine Lagarde !

Ces dernières années, la France (et l’Europe) s’islamise à vitesse grand V, les lois de la charia REMPLACENT celles de la République, celles de notre société occidentale

Parmi les autres lois de la charia il y a, entre autre, la lapidation ainsi que le mariage des petites filles de 9 ans….

C’est un droit et un DEVOIR pour nous européens de défendre notre pays, de défendre notre société, de défendre notre culture, de défendre notre liberté contre des gens qui tentent d’introduire la charia dans notre société.

France Revolution

vendredi, 26 août 2016

Pays-Bas. Le parti d'extrême droite veut interdire mosquées et Coran

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Le parti néerlandais d'extrême droite PVV, en tête des sondages pour les législatives de mars 2017, veut « fermer toutes les mosquées » et « interdire le Coran », selon son programme électoral publié jeudi par son président, le député Geert Wilders.

« Toutes les mosquées et écoles musulmanes fermées, interdiction du Coran », indique, sans plus de détails, le document d'une page intitulé « Projet - Programme électoral PVV 2017-2021 » publié sur le compte Twitter du député qui écrit : « les Pays-Bas à nouveau à nous »

Le parti pour la liberté (PVV) souhaite « désislamiser » le pays, annonce-t-il, notamment en fermant les frontières et centres de demandeurs d'asile ainsi qu'en interdisant l'arrivée de migrants originaires de pays musulmans, le port du foulard dans la fonction publique et le retour aux Pays-Bas de personnes parties en Syrie. 

Parti en tête des sondages

Surfant sur la pire crise migratoire en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, dans un pays qui se targue pourtant de tolérance multiculturelle, le PVV est en tête des sondages ces derniers mois, en avance sur les partis de la coalition gouvernementale, les travaillistes du PvdA et les libéraux du VVD, menés par le Premier ministre Mark Rutte. 

Les sondages prédisaient l'année dernière au PVV jusqu'à 38 sièges sur les 150 que compte la chambre basse du Parlement, mais la tendance s'est ralentie. Début août, un sondage Ipsos lui allouait 27 sièges, quinze de plus que ses douze sièges actuels. 

En procès pour incitation à la haine

Le député d'extrême droite, dont le procès pour incitation à la haine et à la discrimination doit s'ouvrir en octobre, rappelle également sa promesse de tout faire pour que soit tenu aux Pays-Bas un référendum sur une sortie de l'Union européenne et ce, malgré une première tentative ratée fin juin avec une motion au parlement rejetée par une écrasante majorité. 

Le parti de Geert Wilders veut également mettre fin au financement en matière d'aide aux pays en voie de développement, d'art ou encore d'innovation, tout en renforçant « considérablement » le budget de la police et de la défense. 

Source : Ouest France

Islamisation : « L'assimilation c'est terminé. Place à la remigration »

 

Source : aucoeurdunationalisme

Quel est l’impact économique de l’immigration ?

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Le débat sur la politique migratoire n’a jamais été aussi brûlant, à la fois dans la classe politique, mais aussi dans l’opinion publique. Certains n’hésitent d’ailleurs pas à brandir des études économiques diverses et variées au secours de leur argumentaire.

La science économique la plus standard (néo-classique) nous enseigne qu’un afflux d’immigrés est équivalent à un choc d’offre de travail, qui, si le marché du travail est suffisamment flexible, est facilement absorbé au bout d’un court laps de temps. Mais la réalité est autrement plus complexe, puisque certaines rigidités nécessaires (SMIC, contrats de travail, etc.) ralentissent les ajustements et créent donc des situations de chômage (ce que l’on voit actuellement en Allemagne avec l’afflux de réfugiés).

Dans son rapport du Conseil d’Analyse économique en 2009, G. Saint-Paul rappelle que cela peut conduire à une perte nette de richesse du fait de l’indemnisation de ce surcroit de chômage par les natifs.

Des économistes ont alors essayé d’estimer l’impact de l’immigration sur le PIB et le marché du travail, mais les conclusions divergent fortement. Quand Jean et Jimenez (2011) trouvent qu’un apport d’immigrés augmente temporairement le chômage des natifs, Damette et Fromentin (2013) concluent qu’il le réduit à court terme.

Le CEPII français trouve quant à lui qu’une hausse de 10 % de la part des immigrés dans une catégorie d’emploi dégrade d’environ 3 % le taux d’emploi des natifs ayant des caractéristiques individuelles similaires.

Concernant le PIB, Albis et al (2015) montrent, à l’aide d’une modélisation VAR (Vecteur autorégressif), que l’immigration a un effet positif, quand Kiguchi (2013) conclut l’inverse. Enfin, sur les finances publiques françaises, l’OCDE estime le coût de l’immigration à environ 10 milliards d’euros par an quand Chojnicki (2011) estime l’impact positif.

Cependant, cette dernière étude a recours à une méthodologie s’apparentant à de la  » cavalerie » , consistant à comptabiliser seulement les contributions actuelles des immigrés en omettant les créances futures auxquelles elles donnent droit (pensions de retraite, etc.).

Or, en intégrant l’ensemble du cycle de la vie d’un immigré, son coût avoisine les 8 700 euros selon Chojnicki (notamment en raison du fait que les immigrés sont plus âgés). Plus globalement, l’OCDE estime que la contribution nette au système social et fiscal d’un ménage immigré entre 25 ans (âge du chef de famille) et la fin de sa vie est de 80 000 euros inférieurs à celle d’un ménage natif.

Seulement, toutes ces études font l’impasse (par manque de données) sur l’immigration de deuxième génération, c’est-à-dire la contribution des enfants d’immigrés. Pourtant, Algan et al (2010) montre que les enfants d’immigrés des pays en développement ont un taux d’emploi inférieur à celui de leurs parents, contrairement aux secondes générations des pays d’Europe du Sud par exemple.

Pour estimer l’impact de l’immigration sur la croissance du PIB, on recourt à une modélisation VECM (vector error correction model), fréquemment utilisée en économétrie, qui permet de simuler l’impact d’un choc d’immigration sur le PIB par habitant et le taux de chômage par exemple.

En utilisant les données de l’OCDE (pour calculer le taux de migration), et de l’INSEE (pour le PIB par habitant et le taux de chômage) sur la période 1984-2013, on trouve que l’augmentation permanente de 1 % du taux d’entrées légales d’étrangers conduit à une baisse de 0,17 % du PIB par habitant au bout de 5 ans (soit environ 10 euros par an), et une hausse de 0,3 % du taux de chômage.

Pourtant, avec une méthodologie similaire, mais sur une période plus restreinte, Albis et ses confrères (étude mentionnée plus haut) ont trouvé, pour la France, un impact positif de l’immigration sur le PIB (5 euros par an pour l’augmentation du 1 % du taux de migration).

Ceci accrédite la thèse selon laquelle les outils statistiques et économiques actuels ne permettent pas toujours de conclure à un effet économique bénéfique de l’immigration, mais aussi que l’immigration avec un grand I, homogène et monolithique n’existe pas. Les effets économiques dépendent du niveau de qualification des immigrés, de l’état du marché du travail du pays d’accueil et de bien d’autres paramètres.

Alois Navarro

Source : Fdesouche

Femme voilée verbalisée : enquête ouverte pour menaces contre les policiers

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L'enquête contre X porte sur des "menaces écrites" retrouvées dans des tweets et pour "outrage à personne détentrice de l'autorité publique".

L'affaire de la baigneuse voilée verbalisée agite la classe politique, qui se déchire même au sein du gouvernement. Une enquête a été ouverte à Nice à la suite de menaces proférées sur les réseaux sociaux contre des policiers municipaux photographiés pendant la scène de verbalisation.

L'enquête contre X porte sur des « menaces écrites » retrouvées dans des tweets et pour « outrage à personne détentrice de l'autorité publique ». Des menaces prises au sérieux après l'assassinat en juin d'un couple de policiers à Magnanville (Yvelines) perpétré au nom du groupe État islamique. Les policiers, comparés à la Gestapo dans certains tweets, sont facilement identifiables sur les images réalisées pour l'agence Best Image et publiées non floutées dans la presse britannique. « En plus des photos, on peut mettre directement l'adresse des policiers, pour un égorgement plus rapide », indique un post.

Indignation en France et à l'étranger

Les photos du contrôle mardi sur la Promenade à Nice ont relancé la polémique sur l'application des arrêtés municipaux d'une trentaine de communes interdisant cet été les tenues sur les plages publiques ne respectant pas le principe de laïcité, et en particulier les maillots intégraux dits « burkinis ». L'indignation en France et à l'étranger tient notamment à l'un des clichés où l'on voit la baigneuse faire le geste d'ôter sa tunique devant les policiers. Selon la mairie de Nice, elle ne s'est pas dévêtue ni n'a été forcée à le faire. Elle venait de se baigner, selon la mairie, et a montré aux policiers qu'elle avait un maillot de bain sous sa tunique, portée sur un legging. Comme elle refusait de se baigner autrement, elle a été verbalisée, a ajouté la même source.

Très peu de baigneuses portent un burkini, mais de nombreuses communes de la Côte d'Azur, gérées par la droite ou l'extrême droite, ont interdit ces tenues, estimant qu'elles constituent une provocation après la succession d'attentats islamistes en France depuis 2015.

Source : Le Point

Têtes de cochons contre réfugiés musulmans

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Le terrorisme islamiste et la radicalisation de jeunes musulmans nés en Europe ont mis la tolérance et le vivre ensemble des Européens à rude épreuve. Dès lors, les actes haineux et les provocations se multiplient, parfois sous l’impulsion d’hommes politiques

Cette histoire serait passée inaperçue comme une anecdote stupide et insignifiante. Mais parce qu’elle arrive en pleine période de controverses liées à l’islam, elle soulève un tollé. Comme dans l’affaire de l’interdiction du burkini en France, elle crée passion et haine chez les Musulmans. Il s’agit d’une provocation dont on se serait bien passé, mais voilà, l’imbécillité n’a pas de limites.

Gyorgy Schopflin, eurodéputé hongrois, s’est permis de suggérer que des têtes de cochons accrochées aux points de passages le long de la frontière hongroise pourraient dissuader les réfugiés musulmans de demander l’asile dans son pays. Ce n’est pas une plaisanterie; l’ancien employé de la BBC n’ignore pas que le porc est «haram» selon les croyances musulmanes.

La Hongrie est l’un des pays d’Europe les plus opposés à l’accueil des réfugiés. Les autorités ont aménagé une barrière surmontée de fil barbelé et stationné des milliers de militaires à sa frontière sud afin d’empêcher le flux migratoire. Le gouvernement invite même les Hongrois à rejeter la politique d’asile européenne via un référendum prévu le 2 octobre prochain.

Insultes et violences

Le terrorisme et la radicalisation de jeunes musulmans nés en France ont mis la tolérance des Européens à rude épreuve. Sous l’impulsion de formations politiques extrémistes qui ont le vent en poupe, de larges pans de la population n’hésitent plus à exprimer leur exaspération à l’égard des musulmans qui, tout de même, comptent pour 6% de la population globale en Europe.

Les propos blessants du député hongrois ne sont pas un acte islamophobe isolé. Des croix peintes en rouge sur une mosquée, du jambon et du lard déposés devant la porte d’un lieu de prière, boucherie taguée à la croix gammée, vitrines de commerçants musulmans brisées, insultes et violences verbales et propos diffamatoires sur les réseaux sociaux se multiplient.

C’est un phénomène qui gagne de l’ampleur et qui risque de devenir incontrôlable. D’autant plus que des hommes politiques, voire des hommes d’Etat n’hésitent pas à jeter de l’huile sur le feu. En Hongrie, Gyorgy Schopflin appartient à la même famille politique que le premier ministre Viktor Orban réputé pour son verbe antiréfugiés. En France, partant du principe que les odieux attentats terroristes islamistes justifient tout, deux candidats à la présidence alimentent allègrement la haine dans le but mesquin de glaner des votes.

Ram Etwareea

Source : Letemps.ch

Le débat sur le burkini ravit l’extrême-droite européenne

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La polémique burkini ne prend pas hors de l’hexagone, si ce n’est à l’extrême-droite.

La plupart des capitales européennes, Londres en tête, se gardent bien de commenter le débat français entourant le burkini. Même les candidats du parti de droite UKIP, dirigé par Nigel Farage, ont assuré ne pas être en faveur de l’interdiction du maillot couvrant, de peur d’être taxés de populisme et de racisme. L’utilisation du burkini reste en effet trop marginale en Europe pour que les personnalités politiques risquent un débat sur la liberté de religion.

Quelques centaines de personnes ont néanmoins exprimé leur intention de participer à une manifestation organisée par un groupe contre le racisme, et se rejoindront devant l’ambassade française à Londre le 26 août pour protester contre l’interdiction de porter le burkini.

Le 25 août, le maire de Londres, Sadiq Khan, s’est déclaré opposé à l’interdiction de porter le burkini, à quelques heures de sa rencontre avec son homologue parisienne, Anne Hidalgo. « J’estime que personne ne peut dire aux femmes ce qu’elles peuvent et ne peuvent pas porter. C’est aussi simple que cela. », a-t-il déclaré.

Les extrêmes à la charge

Toujours au diapason du Front National, Geert Wilders, du Parti pour la liberté néerlandais, qui s’est associé avec l’extrême droite française au Parlement européen, s’est quant à lui félicité de l’interdiction du port du burkini et de son application sur les plages françaises, qu’il trouve « fantastique ». Lors d’une interview, le dirigeant du parti antimusulman a également comparé le port de ce maillot couvrant le corps à l’affichage d’un svastika nazi.

Le gouvernement néerlandais a pourtant d’ores et déjà écarté la possibilité de copier l’interdiction française, qu’il qualifie de « bizarre ».

En Allemagne, le débat fait également rage depuis que certaines villes a ont proscrit le burkini dans les piscines publiques, arguant qu’il s’agissait d’une question d’hygiène et de confort pour les autres nageurs.

L’utilisation du burkini y a pourtant été entérinée par le tribunal de Francfort en 2013, comme la meilleure option pour les jeunes musulmanes devant suivre un cours de natation. L’Union chrétienne-démocrate, au pouvoir, a par ailleurs proposé l’interdiction, au niveau national, de tout vêtement qui couvre le visage – une proposition qui ne concerne donc pas le burkini, qui ne couvre pas le visage, les mains et les pieds.

C’est en Italie que le débat approche le plus celui qui secoue la France. Plusieurs municipalités côtières y ont également proscrit le fameux burkini, et la controverse y alimente la presse depuis quelques semaines.

Sans surprise, la polémique française suscitée par les arrêtés interdisant « le vêtements religieux » (entendez « burkinis ») est alimentée par les personnalités habituelles de la droite et de l’extrême droite, qui sont cependant reprises par le PS. Au grand dam des détracteurs de l’interdiction, qui invoquent le droit des femmes à disposer librement de leur corps et dénoncent l’obligation de se dévêtir en public.

Ainsi, le Premier ministre, Manuel Valls, a dénoncé une « vision archaïque » de la femme et de son statut dans l’espace public, avant d’assurer que « la République d[evait] se défendre » contre ces « provocations » de la part des extrémistes. Une formulation qui n’est pas sans rappeler le tweet de Marion Maréchal-Le Pen.

Alors que le port du burkini est encore extrêmement marginal, en France et ailleurs, son interdiction et l’agressivité ceux qui se disent défenseurs de la laïcité doivent cependant être considérés dans le cadre de la crise migratoire, des attentats terroristes en France et d’une montée en puissance des extrêmes en Europe.

Le burkini de plus en plus en vogue

Le terme « burkini » a été inventé par Aheda Zanetti, une citoyenne australienne d’origine libanaise, qui a produit le vêtement pour assurer aux musulmanes la possibilité d’aller à la plage et de nager, comme tout le monde. « J’ai créé le burkini pour donner davantage de liberté aux femmes, pas pour les en priver », assure-t-elle aujourd’hui, un peu secouée par la controverse française.

Contrairement à la burqa, le burkini ne couvre pas le visage. Porter un burkini revient donc à être habillée et à porter un hijab, un voile qui ne couvre que les cheveux.

Si ce maillot de bain couvrant a été imaginé pour les musulmanes pratiquantes, elles ne sont pas les seules à s’en vêtir. Aheda Zanetti reçoit en effet beaucoup de commandes de femmes qui souhaitent avant tout se protéger du soleil. Les ventes n’ont jamais été aussi bonnes que depuis la médiatisation de la polémique.

Manon Flausch

Source : Euractiv

L'affaire Sisco : un cas d'école

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Dans Les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy revient sur la privatisation de la plage corse par des Maghrébins :

"[...] C’est d’abord un cas d’école de la propagande médiatique. Sans les réseaux sociaux et l’exaspération de nombreux Corses, jamais nous n’aurions connu la vérité sur cette affaire. Les médias bien-pensants étaient manifestement tout à fait disposés à faire des Maghrébins les malheureuses victimes d’agresseurs racistes.

C’est aussi un cas d’école des absurdes débats médiatiques. Tout l’été – avec un point d’orgue lors de cette affaire corse –, nous avons eu droit à cette polémique inepte sur le « burkini », ce maillot de bain islamo-compatible. Mais il est clair que ce n’est pas une question de mode vestimentaire. Nos aïeules se baignaient, elles aussi, bien plus couvertes que la plupart des femmes d’aujourd’hui – il suffit de revoir les photos des premiers congés payés, en 1936, pour s’en apercevoir...

Non, le problème n’est pas que quelques femmes tentent de remettre la mode « Front populaire » au goût du jour. Il est que le burkini est une déclaration de guerre à notre mode de vie. En d’autres termes, le problème, c’est, bien entendu, l’islam lui-même – et ses relations avec la civilisation occidentale – et non le burkini.

Au vrai, le problème est même, plus profondément, la plus ou moins bonne éducation. Toute personne bien élevée se comporte avec discrétion lorsqu’elle est invitée chez quelqu’un. En particulier, elle adopte, normalement, les coutumes de ses hôtes. « À Rome, fais comme les Romains », disait-on naguère.

Là, nous avons des « invités » – que la plupart des Français n’ont pas souhaité inviter – qui se comportent en terrain conquis, mettent les pieds sur la table et entendent chasser leurs hôtes de ce pays qui leur appartient depuis des générations.

Ce n’est pas une question de loi, ni une question de mode vestimentaire. Simplement une question de savoir-vivre. De toute évidence, le « vivre-ensemble » que l’école de Mme Vallaud- Belkacem est censée inculquer à nos « chères têtes blondes », en lieu et place du français et des mathématiques, a du plomb dans l’aile !

Mais l’affaire de Sisco est aussi, et surtout, un cas d’école de l’exaspération des Français. Toute personne qui a été sur les réseaux sociaux après cette affaire a pu le constater. Je conseille, en particulier, à ceux des lecteurs qui regardent régulièrement internet de visionner la vidéo d’Arnaud Seassari, jeune Corse, qui, en quelques minutes, explique aux internautes pourquoi il soutient ses compatriotes. Sa vidéo a été regardée des centaines de milliers de fois et en dit long. Mais on peut dire ce que dit ce jeune homme en une seule phrase : Nous sommes chez nous, et nous entendons bien le rester !

Je conçois que les politiciens hors-sol ou les journalistes du Boboland comprennent mal cette réaction. Pour ma part, elle me semble extrêmement naturelle. Et même extrêmement saine. Rien de plus injuste, en effet, que cette situation où les Français se trouvent ainsi dépossédés de leur patrimoine, de celui de leurs ancêtres et de celui de leurs enfants. Oui, nous sommes chez nous et nous avons parfaitement le droit d’y vivre comme nous l’entendons.

Personne n’est obligé de vivre en France. Mais ceux qui l’ont choisi sont tenus d’avoir un minimum de respect pour notre mode de vie.

J’ose encore espérer que les « élites » vont sortir de leur torpeur utopique. Mais qu’elles se dépêchent ! Sinon, les Français se feront justice eux-mêmes et je crains que les échauffourées de Sisco ne fassent alors figure d’aimable plaisanterie..."

Michel Janva

Source : Le salon beige

Un "déséquilibré" français crie "Allah akbar" et tue une femme

 

Ca s'est passé en Australie : 

"Un Français âgé de 29 ans a tué une Britannique à coups de couteau en criant "Allahou Akbar" et a blessé deux autres personnes dans un hôtel du Queensland, en Australie, rapporte la police.

L'auteur de l'agression, qui a eu lieu à Townsville hier soir, dispose d'un visa de touriste en bonne et due forme et n'était pas connu pour être radicalisé, précise-t-elle, ajoutant qu'aucune piste n'a pour le moment été écartée. L'une des victimes, une autre Britannique âgée de 30 ans, se trouve dans un état grave. "Les premiers éléments de l'enquête montrent que des propos susceptibles d'être de nature extrémiste ont été tenus par l'agresseur présumé", a déclaré le commissaire adjoint Steve Gollschewski, de la police du Queensland. "Cette personne semble avoir agi seule. Il s'agit d'un visiteur et il n'a pas de lien local connu, mais l'enquête se poursuit", a-t-il ajouté".

Lahire

Source : Le salon beige

Normandie : malgré l'égorgement d'un prêtre la justice reste irresponsable

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Le parquet antiterroriste a fait appel de la décision d’un juge des libertés et de la détention de laisser en liberté, sous contrôle judiciaire, deux frères originaires du Calvados, mis en examen et placé sous contrôle judiciaire en décembre 2015 pour un séjour en Syrie qui se serait déroulé en 2014. Les deux frères n’avaient pas respecté les modalités de ce contrôle. Mercredi dernier, les policiers du Raid et de la DGSI, sont donc allés les interpeller. Ramenés devant le juge d’instruction, celui-ci demande leur placement en détention, car ils sont « signalés comme dangereux et proche de la mouvance radicale », et il précise que les deux frères avaient organisé une soirée d’hommage à un jihadiste français mort en Irak.

Une détention qui ne se justifie pas selon juge des libertés et de la détention. Ce magistrat a décidé de renouveler le placement sous contrôle judiciaire. Le parquet a fait appel.

Rappelons qu'Adel Kermiche, l’un des auteurs de l'égorgement du père Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray, était lui aussi assigné à résidence avec bracelet électronique.

La mise en examen du juge des libertés pour complicité de terrorisme, c'est pour bientôt ?

Michel Janva

Source : Le salon beige

Le burqini n’est pas un vêtement, c’est le jihad

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En raison du politiquement correct et de cette vaste intimidation qu'est l'invention de l'islamophobie, Yves Daoudal constate que les anti-burkinis ont de piètres arguments :

"Le débat à propos de l’interdiction du burqini sur les plages paraît absurde à beaucoup. D’abord aux libéraux conséquents avec leur idéologie aveugle, pour qui chacun se vêt et se dévêt comme il veut : il n’est pas plus extravagant d’être couvert de la tête aux pieds sur le littoral qu’y être nu comme un ver. Aux libéraux s’adjoignent éventuellement les cathos tradis (et pas forcément tradis), pour qui le burqini est plus décent que le bikini, n’est-ce pas. Et l’on doit ajouter les professionnels de la subversion, qui sont prêts à soutenir tout ce qui peut détruire le conformisme ou supposé tel.

Face à cet alliage pour le moins hétéroclite, les adversaires du burqini sont incapables d’un discours cohérent et argumenté. Quand on leur demande la raison de leur opposition, nombreux sont ceux qui se donnent le ridicule de mettre en avant « l’hygiène ». Les plus courageux parlent des « valeurs de la République » (comprenez-moi à demi-mot), et les plus héroïques évoquent la laïcité. Impossible d’aller plus loin, on sombrerait dans le péché mortel de l’islamophobie.

Il est manifeste que la chape de plomb du politiquement correct et du vivre ensemble fait que beaucoup n’osent même pas penser à la signification du « burqini ». Et les rares qui y pensent n’osent pas le dire. Mais la raison non formulée de l’opposition au burqini est fortement imprimée dans l’inconscient, assez fortement pour que des arrêtés soient pris, et validés par la justice.

Cette raison, il faudrait tout de même que quelqu’un ose la dire ouvertement. Le burqini n’est pas un vêtement, de même que le minaret n’est pas un clocher. « Les minarets sont nos baïonnettes », comme dit le poème cher à Erdogan. Le minaret est le signe visible de la conquête d’un territoire par l’idéologie islamique : c’est pourquoi les Suisses ont sagement interdit la construction de tout minaret sur leur territoire. Or les burqini ne sont rien d’autre que de petits minarets sur les plages : l’affirmation de la conquête de ce territoire par l’islam. Et le jour où il y a assez de « burqinis », on peut chasser les kouffar de la plage devenue halal. Comme à Sisco, par exemple.

Le burqini aussi, c’est le jihad, l’effort de conquête dans le sentier d’Allah, qui est une obligation pour tout musulman, comme le souligne à plusieurs reprises le Coran. C’est si difficile à comprendre ?"

Michel Janva

Source : Le salon beige