vendredi, 19 août 2016
À quand un maire interdisant voiles et djellabas dans sa ville ?
C’est David Lisnard, maire LR de Cannes, qui, le premier, le 28 juillet dernier, a osé prendre un arrêté municipal interdisant le burkini sur les plages de sa ville. Les arguments mis en avant paraissent fort pertinents.
Une tenue de plage manifestant de manière ostentatoire une appartenance religieuse, alors que la France et les lieux de culte religieux sont actuellement la cible d’attaques terroristes, est de nature à créer des risques de troubles à l’ordre public (attroupements, échauffourées, etc.).
Le CCIF et la LDH ayant décidé de faire appel contre cet arrêté, jugé discriminatoire, le tribunal administratif a rendu son verdict dans des termes très clairs :
Dans le contexte d’état d’urgence et des récents attentats islamistes survenus notamment à Nice il y a un mois […], le port d’une tenue vestimentaire distinctive, autre que celle d’une tenue habituelle de bain, peut en effet être interprétée comme n’étant pas, dans ce contexte, qu’un simple signe de religiosité.
Après le maire de Cannes, le 28 juillet, le maire de Villeneuve-Loubet a pris un arrêté semblable, le 5 août dernier, et celui de Sisco, petite ville de Corse où des musulmans ont agressé à coups de couteau et de hachoir de jeunes Corses, suite à un différend sur le burkini, encore, s’apprête à faire de même.
Si on peut se réjouir, après l’annulation de la journée burkini de Plan de Campagne, près de Marseille, que des élus – fort peu nombreux – prennent leurs responsabilités, on ne peut que constater que, comme en 1989 sur l’affaire du voile islamique dans l’école de Creil, ils sont abandonnés par l’État. C’est au gouvernement, au lieu de laisser les maires se débrouiller localement, de légiférer, et d’interdire cette tenue, sur toutes les plages de France. Comme cela s’est fait pour le voile à l’école, en 2004, et pour la burqa dans l’espace public, en 2009.
Mais à lire de près l’arrêté du maire de Cannes, et la réponse du tribunal administratif, on ne peut que s’interroger : pourquoi le seul burkini, et pas le voile islamique et la djellaba ? En quoi les caractéristiques de ce que nous appelons des uniformes de l’islam sont-elles différentes de celles du burkini ? En quoi, en période de guerre, le voile, qui agresse les combats féministes, et renvoie un message raciste et sexiste – la voilée ne pourra appartenir qu’à un musulman, et l’homme serait incapable de contrôler ses pulsions –, est-il tolérable en France ? En quoi les djellabas, qui sont l’uniforme des salafistes, devraient-elles être acceptées ?
Ces tenues ne renvoient-elles pas, elles aussi, après les attentats de Nice, du Bataclan et de Charlie, autre chose qu’une simple fantaisie vestimentaire ? Ne sont-elles pas des marquages de l’espace public, qui expriment très clairement un message hostile à la France, à ses valeurs, à sa culture, à sa laïcité et à sa civilisation ? Ne marquent-elles pas, de la part de celles et ceux qui les portent, un refus d’assimilation, d’intégration, et un message clair : « Nous sommes musulmans avant d’être français. »
N’incitent-elles pas, elles aussi, à des troubles à l’ordre public ? Alors, à défaut, là encore, d’un gouvernement qui prenne ses responsabilités, à quand le premier maire qui osera émettre un arrêté interdisant, au nom de la sécurité publique, tout uniforme de l’islam sur sa commune ?
Il y a un précédent historique : en 1905, dans un contexte tendu, le maire du Kremlin-Bicêtre, Eugène Thomas, avait interdit la soutane dans sa ville.
111 ans plus tard, il attend un courageux successeur, sachant que dans la France de 2016, il n’y a plus de soutanes mais beaucoup de voiles et de djellabas…
Pierre Cassen
08:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sisco : la vérité éclate enfin !
Pour des raisons encore indéterminées, des Corses s’en sont pris à deux familles marocaines.
C’est ainsi que BFM TV présentait les violences survenues samedi aux abords des plages du village de Sisco, en Haute-Corse. Comme à l’accoutumée, les médias se sont emparés de l’affaire, donnant la parole aux associations subventionnées pour cracher leur haine de la France, notamment l’officine de lobbying islamiste appelée CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France), grassement financée par le milliardaire américain George Soros. Marwan Muhammad, son « directeur exécutif », a été invité sur tous les plateaux, dénonçant « l’islamophobie » des affreux fachos corses, lesquels devraient être considérés comme une « communauté » en France et sur leur île… Bref, les bobards médiatiques se sont succédé pour que les Français ne connaissent pas la vérité.
Que s’est-il réellement passé à Sisco, samedi dernier ? Selon Nicolas Bessone, procureur de la République à Bastia, l’origine des incidents incombe « à l’évidence » à des « membres d’une famille maghrébine », ayant voulu, « dans une logique de caïdat, s’approprier la plage et la privatiser ». Le procureur est allé plus loin, expliquant que ces Maghrébins avaient « multiplié des incidents avec un certain nombre de personnes : jets de pierre à proximité d’autres personnes pour les intimider, tensions très fortes, insultes, menaces ». Parlons clairement : des islamo-racailles ont foutu la pagaille sur fond de revendications communautaires. Ils ont privatisé la plage comme ils entendent un jour privatiser le pays ; ou, plus précisément, le conquérir.
Visage raffiné du conquérant, Marwan Muhammad utilise pourtant la même rhétorique que ses coreligionnaires violents qui ont sévi à Sisco : victimisation, lutte contre un arbitraire supposé… De la même façon, le Comité français du culte musulman a osé dire que le « burkini » (terme de novlangue pour désigner une burka de baignade) n’était pas un vêtement islamiste, témoignage d’un prosélytisme étranger incompatible avec nos mœurs. Peut-être parce que le Conseil français du culte musulman, créé par Nicolas Sarkozy, est aussi infiltré par les Frères musulmans que le Collectif contre l’islamophobie en France ?
Les Corses ont été salis par tous les médias qui les ont dépeints en monstres alors qu’ils se sont contentés de protéger un village, et trois de ses jeunes habitants sauvagement agressés par des personnes plus âgées équipées d’armes blanches qui n’ont normalement pas leur place sur les plages. Des femmes voilées, accompagnées de proches – à l’évidence des voyous -, ont voulu s’approprier une crique, terrorisant les badauds et les touristes. Comment peut-on supporter cela ? La réaction villageoise n’a pas été inadaptée, contrairement à ce qu’affirme le procureur qui cherche à faire bonne mesure. Bien au contraire, elle était légitime, proportionnée et rafraîchissante.
Si la France est un pays liberticide, où les musulmans ne se sentent pas à l’aise, ils sont toujours libres de quitter l’Hexagone pour rejoindre des contrées plus tolérantes, comme l’Arabie saoudite ou l’État islamique. Qu’ils sachent une chose : les Français veulent rester maîtres chez eux et ne toléreront pas longtemps ces provocations haineuses, sectaires et violentes.
Gabriel Robin
08:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Calvados : la sous-préfecture de Bayeux a été taguée
La sous-préfecture de Bayeux (Calvados) a été taguée. On ignore pour le moment la date exacte du graffiti mais selon plusieurs sources, elle remonterait au week-end des samedi 13, dimanche 14 et lundi 15 août 2016. Les services de l'Etat ne communiquent pas pour le moment.
Mauvaise surprise pour les employés de la sous-préfecture de Bayeux (Calvados), ce mardi 16 août 2016. Un des murs du bâtiment a été tagué par un ou plusieurs individus. Jointe par téléphone, la sous-préfecture de Bayeux indique que des employés "ont vu le tag et ont été surpris", d'autres "ne l'ont pas vu". Elle ne communique pas plus pour le moment. En tout cas, le tag de couleur rouge, ne passe pas inaperçu.
Un signe anarchiste ou identitaire ?
Que signifie ce graffiti ? A priori, trois hypothèses se dessinent… De l'extrême-gauche à l'extrême-droite. Mais dans deux des trois cas, à l'envers !
Primo, il pourrait ressembler à un "A, cerclé", - ou "A dans l'O" -. Un symbole associé au mouvement anarchiste qui remonterait à 1964 en apparaissant pour la première fois dans le Bulletin des jeunes libertaires. Ce serait un signe de ralliement de l’ensemble du mouvement anarchiste. Pour rappel, ce mouvement est pour un Etat sans gouvernement, où il n'y a pas d'autorité unique et pas de chef.
Secundo, le tag pourrait également faire référence au "V" du film réalisé par James McTeigue, "V pour Vendetta" (V for Vendetta), qui raconte l'histoire d'un anarchiste. En fait, le héros du film se fait appeler "V". Il cherche à mettre en place un changement politique et social. Pour cela, il va mener une violente vendetta personnelle contre son gouvernement fasciste en place.
Tertio, à l’inverse, ce graffiti représenterait plutôt un sigle d’êxtrême droite, et plus exactement celui de la mouvance identitaire. Ce pourrait être en effet un "lambda" à l'envers, incarnant les Identitaires, un mouvement anti-immigrés, qui revendique la défense des "Européens de race blanche", et une vision ethnique de la politique. Une hypothèse qui n'est pas à exclure dans le climat actuel.
Tags interdits dans les lieux publics
Toujours est-il que la pratique du graffiti dans les lieux publics est interdite. Si les dommages sont légers, la peine maximale pour avoir fait un tag est de 3 750 euros d'amende et un travail d'intérêt général. En cas de dommage important, un acte de vandalisme est puni jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende, selon le ministère en charge de la Justice.
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jeudi, 18 août 2016
«Le burkini doit être proscrit» (M.Le Pen)
La présidente du Front national Marine Le Pen a apporté aujourd'hui son soutien aux maires -majoritairement de droite- qui ont interdit le port du burkini sur les plages de leur commune. "Bien sûr le burkini doit être proscrit des plages françaises, où il n'a strictement rien à faire. C'est une question de laïcité républicaine, d'ordre public, assurément ; mais bien au-delà, c'est de l'âme de la France dont il est question", a-t-elle écrit sur son blog.
"La France n'enferme pas le corps de la femme, la France ne cache pas la moitié de sa population, sous le prétexte fallacieux et odieux que l'autre moitié craindrait la tentation", a ajouté Marine Le Pen pour qui "les plages françaises sont celles de Bardot et Vadim, pas celles de lugubres belphégors".
"Les Françaises, les Français, et je le sais un très grand nombre de Françaises musulmanes qui rejettent de toutes leurs forces l'islamisme, attendent qu'on tienne bon sur cette question de principe et de coeur", a-t-elle encore souligné. Ainsi, selon la présidente du FN, il est "bien" que "quelques maires UMP et PS interdisent le burkini dans leur commune".
14:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Marine Le Pen contre les « lugubres belphégors » des plages
Pour la présidente du FN, le vrai problème n’est pas le burkini mais l’immigration
« Les plages françaises sont celles de Bardot et Vadim, pas celles de lugubres belphégors ». Sur son blog, la présidente du Front national s’est attelée à la figure imposée de cet été 2016, ce débat que le monde entier ne nous envie pas : pour ou contre le burkini. La réponse de Marine Le Pen est claire et sans surprise : elle est contre. « Bien sûr, écrit-elle, le burkini doit être proscrit des plages françaises, où il n’a strictement rien à faire. C’est une question de laïcité républicaine, d’ordre public, assurément ; mais bien au-delà, c’est de l’âme de la France dont il est question : la France n’enferme pas le corps de la femme, la France ne cache pas la moitié de sa population, sous le prétexte fallacieux et odieux que l’autre moitié craindrait la tentation. »
Mais pour Marine Le Pen, le problème n’est pas tant le burkini que l’immigration : « Quelques maires UMP et PS interdisent le burkini dans leur commune, c’est bien. Mais ces maires là auront-ils la cohérence, et le courage, de reconnaître que c’est la politique d’immigration et de clientélisme communautaire de leurs partis respectifs qui les a conduits un jour à devoir prendre un tel arrêté ? », qu’elle qualifie de « rustines » avant de conclure que « l’immigration de masse, ça suffit ».
La présidente du Front national, qui fera comme d'habitude son discours de rentrée le 3 septembre à Brachay (Haute-Marne), dans cette « France des oubliés » où le burkini est uniquement un sujet de journal télévisé, met en cause un certain nombre d’associations mais surtout la politique de François Hollande, qui était « déjà celle de Nicolas Sarkozy avant lui ». Une manière de mettre un pied dans la campagne présidentielle.
Béatrice Houchard
14:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Des politiciennes danoises poursuivies pour avoir abrité des migrants
Des poursuites contre deux femmes politiques danoises ont été engagées pour avoir violé les lois sur l'immigration du Royaume.
Les accusations ont été portées contre la députée du conseil de la ville danoise d'Aarhus Maria Sloth et son homologue et voisine Anne Hegelund. En septembre 2015, les femmes ont hébergé deux réfugiés clandestins en provenance d'Afrique et, le lendemain, elles leur ont acheté des billets pour un ferry pour la Norvège.
Quand Mme Sloth a partagé son histoire avec le journal local Aarhus Stiftstidende, le membre du conseil de la ville Marc Perera Christensen a déposé un rapport de police en indiquant que les femmes avaient violé les lois sur l'immigration en aidant des personnes qui se trouvaient dans le pays illégalement.
"Nous avons affaire à une facilitation intentionnelle de transit et de séjour illégal et donc nous insistons sur la détention", a déclaré le procureur dans l'affaire Jakob Nielsen Dalsgaard.
Les femmes ont pour leur part noté qu'elles faisaient ce que dictait leur conscience, et ne connaissaient pas l'illégalité de cet acte.
"Je pense qu'il est très étrange que nous ayons une loi interdisant d'aider les gens", a indiqué Mme Sloth.
14:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Aude: le maire de Leucate va interdire le burkini sur les plages
14:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Violences intercommunautaires en Corse: après Sisco, une deuxième rixe sur l'île
Dans un climat particulièrement tendu après les violences intercommunautaires qui se sont produites samedi à Sisco, en Haute-Corse, une seconde bagarre a eu lieu dimanche après-midi cette fois-ci au pont de Carbuccia, a appris BFMTV, confirmant une information de Corse-Matin. L’altercation s’est déroulée près de la rivière Gravona.
Tout serait parti d’un échange de regards qui a mal tourné entre un groupe de jeunes originaires de l’île et un père de famille d’origine maghrébine vivant en Corse, d’après le procureur de la République d’Ajaccio. Eric Bouillard précise toutefois, qu’à ce stade de l’enquête, « le mobile raciste n’est pas établi ». Après l’altercation, les deux parties ont porté plainte réciproquement.
Tous ont été entendus par les enquêteurs mais personne n’a été placé en garde à vue. Le père de famille, qui a eu le nez cassé, évoque des propos racistes. Le jeune, qui serait à l’origine du coup, mineur, porte lui aussi des marques de lutte correspondantes à des traces légères données par un objet coupant.
« On est chez nous »
Depuis samedi, les tensions entre communautés se sont accrues en Corse après une violente rixe qui a fait cinq blessés sur une plage de Sisco. Le parquet de Bastia a ouvert une enquête de flagrance pour « violence en réunion » afin d’établir les motifs de l’altercation entre les membres de trois familles, d’origine maghrébine, et des jeunes de la région qui ont reçu des renforts des proches. Une affaire de burkini pourrait en être la cause.
Plusieurs femmes se baignant avec ce maillot couvrant aurait été prise en photo par des touristes. De quoi attiser les tensions sur la plage. Les hommes de la famille seraient revenus avec des hachettes, selon des témoins. Dimanche, des manifestants ont été reçus à la préfecture de Bastia. A la sorite, la foule a crié « Aux armes, on va monter parce qu’on est chez nous ».
14:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un jeune Suisse de retour du djihad arrêté à l'aéroport de Zurich
Le jeune homme avait quitté la Suisse 9 mois auparavant pour faire le chemin du djihad, précise le quotidien. Le Ministère public de la Confédération (MPC) a confirmé l'information.
"Le MPC a procédé, à l’aéroport de Zurich, à l’arrestation d’un homme de 29 ans disposant de la double nationalité suisse et tunisienne et résidant en Suisse romande, qui est entré sur le territoire suisse en provenance de Turquie. Il a été placé en détention préventive", a-t-il indiqué à la Tribune de Genève.
Proche des milieux de l'extrême droite
Le Genevois est le fils d'un opposant tunisien aujourd'hui décédé, précise le quotidien, qui dresse le profil d'un jeune homme intelligent, musulman pratiquant, fréquentant les milieux de l'extrême droite et antisémites.
Une enquête pénale avait été ouverte en février à l'encontre du Suisso-Tunisien. Une procédure visant également un autre résident genevois, second cas de retour du djihad dans le canton. Les deux hommes risquent jusqu'à 5 ans de prison.
14:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Des vacances halal financées par la CAF !
Le séjour, prévu du 21 au 28 août, affiche complet. 80 personnes ont ainsi choisi d’aller se ressourcer, en famille, à Pelvoux, dans les Hautes-Alpes.
Sur le dépliant, un portrait barbu voisine curieusement avec la photographie d’une jolie petite Heidi à la tresse blondinette. C’est que figurent au programme de ces vacances « baignade-rafting-randonnée », mais aussi « repas halal » et « spiritualité », sous la conduite de l’« invité d’honneur » Aammi Hassen Bounamcha.
Ce camp de vacances, on l’aura compris, est destiné aux musulmans (à moins – ce qu’à Dieu ne plaise – que la petite Heidi ne serve une intention prosélyte à destination de Français de souche déchristianisés et en mal de spiritualité). Si l’on peut regretter ce repli communautaire de la part de gens dont on nous serine qu’il faut « vivre ensemble » avec eux, il n’y a pas de quoi s’indigner qu’ils aspirent à des vacances quelque peu spirituelles au sein d’une nature enchanteresse. Mais pour qu’à la fois un député radical de gauche, Joël Giraud, et la secrétaire nationale de ce même Parti radical de gauche, Laurence Marchand-Taillade, peu suspects de discrimination anti-musulmane, s’en émeuvent, on peut gager qu’il y avait bien dans cette affaire matière à s’indigner. Et, de fait, on reste sans voix.
D’abord, l’« invité d’honneur » de ce camp, Haami Hassen, imam à Aubervilliers, avait été, selon Mme Marchand-Taillade, « désigné par Manuel Valls, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, comme dangereux et destiné à être reconduit dans son pays ». Ayant d’ailleurs « visionné, sur YouTube, nombre de ses prêches », elle-même estime qu’« on peut considérer que c’est du lavage de cerveau contre notre culture et nos valeurs ». Ces « vacances éthiques » (c’est le nom de l’association musulmane qui organisait le séjour) seraient donc bien plutôt, pour reprendre l’expression du Figaro, des « vacances salafistes ».
Est ensuite dénoncé le financement scandaleux de ce séjour.
Vacances éthiques, explique Le Figaro, disposait indirectement de subventions de VACAF (organisme qui gère les aides aux vacances des CAF) […] Ce sont les centres de vacances qui sont agréés, sur des critères sanitaires principalement. C’est donc le centre de vacances qui bénéficiait […] de cet agrément. […] Or, le centre de vacances avait été privatisé pour l’occasion, ce qu’il n’aurait pas dû accepter, au regard de son engagement avec la CNAF l’obligeant au respect de la laïcité. […] les parents réservent le séjour, le centre de vacances donne un justificatif qui sert de base pour demander le subventionnement à la CAF. Ce sont les familles qui font la démarche, il est donc très difficile de faire les recoupements…
Ce tour de passe-passe permettait donc à une association musulmane d’obtenir des subventions publiques pour ses vacances halal. Or, Mme Marchand-Taillade rappelle fort justement qu’il « semblerait déplacé que [l’État finance] les JMJ », « déplacé » étant à l’évidence un doux euphémisme.
On reste sans voix, mais Mme Marchand-Taillade, elle, ne s’étonne pas :
Lorsque l’on saisit « vacances halal » sur le Net, on trouve un nombre impressionnant de séjours similaires. Nous n’avons désigné qu’une partie infime du système.
Un « système » qui dépasse d’ailleurs largement le cadre des séjours de vacances, et qu’il devient urgent de « systématiquement » démonter.
Christine Célérier
14:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les dessous du burkini
Ce qui est désolant, dans ces histoires d’interdiction de burkini sur nos plages, c’est que nous sommes désormais obligés de restreindre, pour protéger notre liberté, ce qui pourrait être perçu comme une liberté (celle de porter un burkini), mais qui est en fait un acte politico-civilisationnel (sous couvert de liberté de culte).
C’est ici que, d’une certaine manière, résident l’incompréhension et le cafouillage ambiants. En vérité, le débat ne se situe pas au niveau du taux de couverture du corps ni de la pudeur qui serait vertueuse – la pudeur n’étant pas l’apanage de l’islam -, ni d’ailleurs vraiment une question religieuse ou automatiquement sexuelle, ni encore une question éthique.
La seule vraie question qui vaille est celle de la présence, sur notre sol, de personnes hostiles à notre civilisation et à notre mode de vie, et qui le manifestent en provoquant et en mettant en contradiction nos propres valeurs – la liberté individuelle, notamment.
Ces gens hostiles (même quand ils sont tout à fait aimables) se croient, pour certains, et selon leur mode de pensée culturel totalement différent du nôtre- même s’ils sont nés sur notre sol -, investis d’une mission de « purification » des Occidentaux. Certains sont sincèrement convaincus que leur religion-civilisation (et tout ce qui va avec) est une réponse, voire une thérapie, à l’Occidental qu’ils perçoivent forcément comme décadent et dégénérescent. Image que véhiculent, malheureusement, trop souvent nos médias et notre sous-culture Internet.
Une fois qu’on a compris cela, on a enfin compris que gloser sur la religion n’a aucun sens dans cette affaire.
Notre unique mais énorme erreur est notre autoflagellation et notre génuflexion permanentes, provenant de relents de catéchisme mal compris, qui se déclinent tant dans la politique étrangère française que dans nos comportements individuels.
Cette faiblesse constitue une occasion, pour ceux qui nous sont hostiles, d’accentuer leurs pressions comminatoires.
La solution est l’intelligence à la française. Celle qui n’est pas manichéenne, celle qui a soif de nouvelles découvertes et de compréhension du monde et du « cosmos », parce que c’est cela qui nous permet, à nous Français, de nous aimer nous-mêmes, d’aimer ce que nous avons de plus cher : notre propre mode de pensée lié à notre propre mode de vie, qui n’est réductible ni à l’Occident ni à autre chose.
Se connaître soi-même, pour s’aimer soi-même, est la condition pour se faire respecter et apprécier de l’Autre. Et donc un rempart contre les attaques de toute nature.
Heureusement, ici et là, nous constatons que nous, Français, restons malgré tout nous-mêmes, ou cherchons à le redevenir, sous la pression des événements. Reste à cesser de voter pour ces dirigeants qui nous gouvernent depuis quarante ans et qui, eux, ont oublié ce que c’était que d’être et de vouloir rester… français.
Pour enfin reprendre notre liberté d’affirmer, tout naturellement, que nous aimons qui nous sommes, chez nous.
Louise Windstein
14:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mme Cosse : toujours oui aux réfugiés, jamais aux Français à la rue !
Mme Cosse, pourquoi déranger tous les Français pour accueillir 1.000 réfugiés ? Vous disposez d’un vivier de plus de 82.000 élus de gauche. Ils vont se faire un plaisir — à commencer par vous, comme vous y a invitée Marion Maréchal-Le Pen — pour les recevoir tous chez eux… D’autant que tous les Français en régleront les frais : 1,5 million d’euros ! Mais rien pour les Français sdf, comme le dénoncent les sapeurs-pompiers humanitaires…
Lors de son appel, notre ministre du Logement a précisé que ces personnes « seront logées à titre gratuit, sur tout le territoire national et dans des logements comportant au moins une chambre privative. » Sachant que la France compte 82 647 élus de gauche 1 — quelle qu’en soit la couleur : rose bonbon (clair) ou cuisse de nymphe (foncé), rouge feu ou sang, vert perroquet ou caca d’oie —, il s’en trouvera bien 1 sur 82 pour accueillir à bras ouverts ces réfugiés avec en tête les 500 ministres et parlementaires : 50% de l’opération assurée !
Notons que l’appel de la belle sans label sera périmé le 20… septembre ! Encore un dossier bâclé avant mai 2017 ?
Remarquons par ailleurs que, si Emmanuelle Cosse — tendance « vert d’eau » — larmoie et couine en faveur d’étrangers, certains Français ne l’intéressent pas du tout : les « primo-arrivants à la rue », ces Français qui, souvent par la faute de nos gouvernants, se retrouvent en 24 heures sous un pont suite à une perte d’emploi ou un drame familial. Et les jeunes en errance seraient, selon le Laboratoire de la Gouvernance, « entre 10.000 et 30.000 (dont) environ 40% de femmes, 15% il y a 20 ans (…). Jeunes inadaptés, fruits d’une maltraitance institutionnelle involontaire (foyers, maisons d’accueil…) ; jeunes qui passent mal le cap de l’adolescence (revendication de la liberté) ; d’autres errant sur le tard, suite à des problèmes durant leur insertion dans la vie d’adulte… »
Ces jeunes Français, Mme Cosse, comme ses prédécesseurs, n’en a cure au grand dam du président-fondateur du Groupe de Secours Catastrophe Français, Thierry Velu, qui, dès le 11 août, a rappelé par écrit à Mme Cosse :
« Si votre idée semble intéressante et humaine, il est à regretter que ceci ne soit pas mis en place pour les personnes SDF —notamment primo-arrivant à la rue qui pourraient éviter de se retrouver à dormir dehors—, projet que nous avions déjà proposé à votre gouvernement. Votre annonce créée de nouveau des différences, engendrant une incompréhension des Français. »
« Depuis quatre années, nous essuyons des réponses bateau du gouvernement, assurant que la prise en charge des personnes à la rue est correctement assurée. Ceci est bien entendu faux et je vous propose de partager avec nous une action pour les personnes qui vivent dans la rue, ce qui vous permettra de mieux quantifier la dure réalité de notre société. »
Mme Cosse va-t-elle accepter ? Peu probable : des Français sdf, par définition, ne peuvent avoir de carte d’électeurs alors que des réfugiés, une fois naturalisés, oui…
Notes:
- Nombre d’élus du président de la République au plus humble conseiller municipal depuis les régionales de 2015 : Gauche : 82.647 (71.856 PS et proches, 10.327 FG et 464 écolos) et Droite : 103.733 (101.746 LR et proches et 1.987 FN). Entre les deux, 7.760 UDI/Modem…
Jacques Martinez
14:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Hypocrisie républicaine : qu’on laisse les burkinis tranquilles !
Le maire (LR) de Cannes a donc pris un arrêté interdisant le port du burkini sur les plages de sa ville.
En Corse, une violente rixe a opposé des musulmans à des autochtones pour de simples photographies de femmes en burkini.
La droite dans son ensemble, mais également une partie de la gauche laïcarde et républicaine, hurle au scandale, à l’asservissement de la femme, au retour à des valeurs rétrogrades, quand ça n’est pas à la complicité avec l’État islamique. Leurs propositions : de lourdes brimades pour les musulmans de France au prix d’une assimilation forcée. Assimilation impossible pour des musulmans dont la foi et la religion sont bien plus fortes que les « valeurs républicaines ». Ces dernières – vidées de tout leur sens et rappelant à beaucoup le sang versé – laissent de marbre chacun d’entre nous, Européens de souche compris.
D’un autre côté, les islamophiles patentés estiment, comme le féministe Edwy Plenel, que le burkini est un vêtement comme les autres, presque un symbole de liberté pour la femme musulmane (un symbole interdit, tout de même, dans certains pays musulmans qui ont compris depuis longtemps comment se passe l’arrivée des islamistes au pouvoir). Ces ayatollahs de l’immigration et du multiculturalisme veulent en finir, à tout prix, avec la civilisation européenne de « mâles, blancs, hétérosexuels ».
En quelques jours, une tenue vestimentaire et religieuse est ainsi devenue le symbole de l’hypocrisie républicaine française.
Ne serait-il pas plus honnête, pourtant, de demander aux citoyens de se prononcer, définitivement, sur leur souhait de voir, ou pas, ces populations si différentes des nôtres religieusement et culturellement rester sur notre territoire ?
Ne serait-ce pas salutaire, en ces périodes troublées où le moindre incident peut se révéler explosif ?
Ne serait-ce pas plus respectueux, y compris des communautés n’ayant plus vocation à rester sur notre sol pour des questions d’incompatibilité ?
N’avons-nous pas vocation à vivre dans la paix, séparément, chacun selon nos traditions, nos principes et nos identités ?
Nos apprentis Frankenstein aux manettes ne voient-ils pas qu’à force d’être devenus esclaves des « valeurs républicaines », de « l’État de droit » ou de « l’idéologie Terra Nova », ils ont semé les graines d’une guerre civile qui va ensanglanter le pays et les communautés pendant qu’ils seront tranquillement cachés dans leurs résidences surveillées ?
Il est temps d’en finir avec l’hypocrisie républicaine en France.
La seule alternative humaine, pacifiste à ces conflits communautaires ne réside ni dans l’assimilation forcée et impossible, ni dans la société multiculturelle et multiraciste, mais bien dans la remigration, dans le Grand Rembarquement.
Ils sont là-bas chez eux, nous sommes ici chez nous !
Yann Vallerie
14:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Fondation pour l’islam de France : le Che ne se dérobera pas !
À 77 ans, celui que ses amis surnommaient « le Che » n’a plus la fougue d’antan, mais il a encore des idées. Dans un entretien au Parisien, le lundi 15 août 2016, Jean-Pierre Chevènement explique qu’il serait prêt, sous certaines conditions, à accepter de présider la Fondation pour l’islam de France, que le gouvernement veut relancer. Revenant sur certaines critiques formulées à son encontre, il présente sa vision de l’islam et de son intégration dans la République.
D’aucuns objecteront a priori que cette entreprise est vaine, que l’islam ne peut être compatible avec les principes républicains puisqu’il fait passer la loi religieuse avant la loi civile – contrairement au christianisme, qui n’a pas attendu le ralliement des catholiques à la République, sous l’impulsion de Léon XIII, pour accepter, selon le précepte de l’Évangile, de « rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ».
Mais, si on le lit entre les lignes, on constate que l’ancien ministre de l’Intérieur juge qu’« il faut empêcher [les musulmans] de tomber dans l’impasse suicidaire dans laquelle les poussent Daech et les salafistes à la vue courte ». Même s’il reste prudent dans la formulation, il considère donc que les dérives islamiques sont liées à une interprétation intégriste de l’islam et ne découlent pas d’une idéologie qui lui serait étrangère – ce que tente de faire croire le gouvernement.
Pour lui, cette fondation serait « une bonne réponse à la poussée du terrorisme, conforme à l’intérêt des musulmans, aussi bien qu’à l’intérêt de la France ». Il invite donc les musulmans, à commencer par ceux qui font office de « cadres », à se réformer. Les 4,1 millions de musulmans que compte la France doivent pouvoir exercer leur culte, « mais dans le respect de la laïcité et des principes de la République ». Ce qui laisse entendre que c’est loin d’être toujours le cas.
Jean-Pierre Chevènement reconnaît que c’est « une œuvre de longue haleine ». Pour les pratiques extérieures, il conseille même la « discrétion », ce qui a provoqué quelques remous. La mission première de cette fondation serait la formation profane des imans : « Leur enseigner ce qu’est la citoyenneté française, le cas échéant la langue française, les principes généraux du droit, en tout cas ceux régissant les rapports entre le culte musulman et les pouvoirs publics. »
Peut-être fait-il preuve d’optimisme en la matière. Les imans, fussent-ils modérés, estiment que l’État n’a pas à intervenir en quoi que ce soit dans leur domaine, que c’est l’affaire des seuls musulmans. De plus, il paraît évident qu’il ne suffit pas de suivre une formation pour effacer des convictions ou des préjugés ancrés par des siècles de tradition.
Deux conditions à sa présidence éventuelle : prohiber tout financement étranger ; conserver sa liberté d’expression en tant qu’homme politique. Sur ce point, il a fait ses preuves, même si la volonté de sauver quelques places de député a pu le conduire, dans le passé, à des compromis de circonstance. On note son indulgence pour Bernard Cazeneuve, qu’il apprécie beaucoup « pour sa modération, sa détermination, sa parole toujours maîtrisée » : portrait qui tient plus de l’hagiographie que de l’objectivité.
Jean-Pierre Chevènement souhaiterait aussi que les musulmans comprissent que, dans l’espace public où se définit l’intérêt général, « tous les citoyens doivent faire l’effort de recourir à la “raison naturelle” ». Propos attendu chez un laïc convaincu, qui méconnaît sans doute que la foi et la raison, comme l’ont montré Jean-Paul II, puis Benoît XVI, loin de s’opposer, peuvent se compléter et s’enrichir mutuellement. À condition, pour la première, de ne pas sombrer dans le dogmatisme et, pour la seconde, de ne pas nier la possible rationalité de la foi.
Jean-Michel Léost
14:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Racisme et guerre des « communautés » : va-t-on se décider à ouvrir les yeux ?
En ce week-end du 15 août, la Corse a tenu le devant de la scène médiatique avec ses bagarres « ethniques ». Mais pour certains (France 2 et France Info, notamment), il aura fallu 48 heures pour que la vérité soit enfin lâchée du bout des lèvres. Et évacuée en 7 secondes chrono. Pour éviter les choses qui fâchent, ces gens-là nous ont en effet servi un conte selon lequel une rixe aurait éclaté à Sisco après qu’un homme eut pris en photo une fillette à la baignade. Alors, quand il a fallu expliquer l’arrêté d’interdiction du burkini pris par le maire, ça s’est un peu compliqué, forcément.
Dans un autre genre, plus moralisateur, Le Monde titre sur le racisme des Corses : « Les dernières données disponibles de la Commission nationale consultative des droits de l’homme [PDF] (CNCDH) font état sur l’île de Beauté d’un niveau de violence à caractère raciste supérieur à celui des autres régions françaises. » Qui, quoi, pourquoi, comment, pour quelles raisons, dans quel contexte ? On n’en dit évidemment rien.
Et personne, d’ailleurs, ne veut dire que le problème de fond – parce que le plus visible, en Corse comme ailleurs – est la situation d’infériorité des femmes dans l’islam. Une infériorité de droit et de fait que l’on tente d’instiller par tous moyens dans la société française. Alors oui, le burkini et le voile, ressentis comme des provocations, deviennent insupportables et constituent, de fait, un « trouble à l’ordre public ».
À propos de racisme, un autre événement a eu lieu dimanche, et celui-là n’a rencontré aucun écho. C’était à Aubervilliers, où plusieurs milliers de Chinois se sont rassemblés devant la mairie en hommage à Zhang Chaolin, assassiné en pleine rue pour le voler. Le maire Meriem Derkaoui n’a pas hésité à dénoncer un crime au « mobile crapuleux » et au « ciblage raciste ».
Dans un communiqué, un comité de soutien à la famille interpelle le gouvernement : « Les habitants de la Seine-Saint-Denis et plus particulièrement ceux d’origine chinoise […] sont les victimes quotidiennes d’agressions, de vols de plus en plus violents à leur encontre […] Aujourd’hui, devant l’inefficacité des mesures prises par les autorités, la colère des habitants monte, la tension entre les communautés est palpable. »
Les Chinois se font tuer par des crapules des cités environnantes, mais ils ne cassent pas les vitrines, n’incendient pas les voitures. Alors, l’État s’en fout. Le Monde aussi. Pourtant, des faits similaires avaient déjà poussé les Chinois de Belleville à manifester en 2010 et 2011. Même scénario, même conséquences : agressions hyper-violentes, morts…
La presse, déjà, tentait de biaiser: « La communauté chinoise serait ciblée car ses membres transporteraient de l’argent en liquide. Le président de l’association de l’amitié chinoise en France aurait recensé une centaine de cas [d’agressions]. » Marianne y allait sur la pointe des babouches : « Et pourquoi ces incidents arrivent-ils dans le XXe arrondissement et non dans le XIIIe, où réside aussi une forte communauté chinoise ? Pour certains, c’est parce que des personnes d’origine africaine et maghrébine résident aussi dans ce quartier, les agresseurs étant issus de ces communautés. » Sans blague ?
Et le magazine de conclure alors : « Le risque : faire passer cette affaire comme un dossier ne concernant que les Chinois, attisant encore plus les replis communautaires et les préjugés sur les origines des agresseurs. Des tensions qui ne pourront qu’engendrer d’autres violences. »
L’objectif est atteint : on y est ! Et ça ne fait sans doute que commencer…
Marie Delarue
14:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 17 août 2016
Neuf migrants irakiens incarcérés après un viol collectif à Vienne
Ce n'est pas la première fois que des réfugiés sont mis en cause dans ce genre de crimes sexuels, notamment en Autriche et en Allemagne.
Un tribunal autrichien a placé mardi neuf demandeurs d'asile irakiens en détention provisoire. Ces hommes sont accusés d'avoir violé une jeune Allemande à Vienne lors de la nuit de la Saint-Sylvestre.
Les agresseurs présumés de la jeune femme sont âgés de 21 à 47 ans et ont été arrêtés dans différents foyers du centre et de l'est de l'Autriche, lors d'un coup de filet de la police, ce week-end. Ils devront répondre du viol collectif de l'Allemande âgée de 28 ans, qui était fortement alcoolisée lors des faits survenus dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2016.
Les cas de viols par des réfugiés se multiplient
Cet événement, en particulier à cette date-là, n'est pas sans rappeler les centaines d'agressions sexuelles qui ont été commises à Cologne, en Allemagne. Des réfugiés étaient déjà mis en cause dans cette affaire. Le Parlement allemand a depuis renforcé sa législation dans le domaine. En Autriche, les mises en cause de réfugiés dans des cas d'agressions sexuelles et de viols se sont multipliées depuis l'arrivée massive de migrants, il y a un an. Cela a notamment alimenté une poussée de l'extrême droite qui est arrivée au second tour de l'élection présidentielle en mai.
11:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Autriche: neuf migrants incarcérés pour viol
Un tribunal autrichien a placé aujourd'hui en détention provisoire neuf demandeurs d'asile irakiens, accusés d'avoir violé une jeune Allemande à Vienne lors de la nuit de la Saint-Sylvestre.
Les agresseurs présumés, âgés de 21 à 47 ans, ont été arrêtés dans différents foyers du centre et de l'est de l'Autriche, lors d'un coup de filet ce week-end. Ils doivent répondre du viol collectif de la jeune femme, âgée de 28 ans, qui était fortement alcoolisée lors des faits survenus dans la nuit du 31 décembre.
Les mises en cause de réfugiés dans des affaires d'agressions sexuelles et de viols se sont multipliées en Autriche depuis l'arrivée massive de migrants il y a un an, alimentant une poussée de l'extrême droite. En Allemagne voisine, la nuit de Nouvel An avait été marquée par des centaines d'agressions sexuelles à Cologne (ouest).
Le Parlement allemand a depuis renforcé sa législation dans le domaine.
11:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
Des filles entièrement voilées à la plage à Marseille, leur mère fait l’apologie du terrorisme islamique…
Deux gamines voilées et masquées intégralement, baignaient leurs burqas dans la mer sur une plage de Marseille lorsque deux gendarmes sont intervenus pour leur expliquer qu’elles étaient en infraction, mais la mère en véritable furie s’en est pris aux gendarmes, il faudra l’intervention des CRS pour en venir à bout. Conduite au poste de police elle sera jugée pour « outrage, menaces et apologie du terrorisme ».
« La scène se joue vendredi soir, plage de l’Huveaune, avenue Mendès-France, à Bonneveine (8e). Deux mineures complètement voilées se baignent, mais les forces de police leur expliquent qu’elles sont en infraction. Les deux jeunes filles sortent de l’eau et ne font pas de difficultés, mais c’est leur mère qui s’agace de la situation et va s’en prendre de façon virulente aux policiers qui interviennent.
Les forces de l’ordre tenteront de ramener le calme, mais ce sera difficile. Face à l’outrance de la situation, la mère, âgée de 38 ans, a été interpellée et conduite au poste de police. Même les CRS ont dû intervenir. La mise en cause fait l’objet d’une procédure pour « outrage, menaces et apologie du terrorisme ». Elle a été interpellée et entendue. Elle fera finalement l’objet d’une convocation devant le tribunal correctionnel de Marseille où elle sera jugée prochainement. La loi du 11 octobre 2010, parfois appelée loi sur la burqa, interdit de « dissimuler son visage » dans l’espace public. » (La Provence)
Pas d’amalgame ni de stigmatisation, sauf contre les autochtones!
On apprend par ailleurs aujourd’hui qu’une autre rixe a eu lieu entre communautés dimanche à Carbuccia en Corse du Sud, mais là, il est impossible de trouver un témoignage. Les deux parties ont porté plainte de part et d’autre, selon Corse-Matin, tandis que BFMTV ajoute que l’altercation s’est déroulée près de la rivière Gravona sur le pont de Carbuccia:
Tout serait parti d’un échange de regards qui a mal tourné entre un groupe de jeunes originaires de l’île et un père de famille d’origine maghrébine vivant en Corse, d’après le procureur de la République d’Ajaccio. Eric Bouillard précise toutefois, qu’à ce stade de l’enquête, « le mobile raciste n’est pas établi ». Après l’altercation, les deux parties ont porté plainte réciproquement.
Tous ont été entendus par les enquêteurs mais personne n’a été placé en garde à vue. Le père de famille, qui a eu le nez cassé, évoque des propos racistes. Le jeune, qui serait à l’origine du coup, mineur, porte lui aussi des marques de lutte correspondantes à des traces légères données par un objet coupant.
« Eric Bouillard précise toutefois, qu’à ce stade de l’enquête, « le mobile raciste n’est pas établi », rapporte BFMTV !!! Comme si dans le contexte actuel en France, de massacres et agressions diverses d’origines islamiques, les soupçons ne pouvaient que se diriger contre les Français de souche
… Sans compter qu’un jeune qui riposte à une attaque « d’un objet coupant » avec son poing, ne peut être qu’un « raciste »… Quand à chaque fois ces rixes opposent des musulmans d’âge mûrs armés face à des adolescents ou des femmes désarmés…
Une histoire qui ressemble donc beaucoup à celle de Sisko, où des maghrébins d’âge mûr, aux cris d' »Allah akbar », s’en sont pris à des baigneuses avant de s’attaquer à des adolescents à coups de hachettes et de couteaux, pour des histoires vestimentaires d’ordre musulman, avant que des habitants de Sisko -eux-mêmes violemment agressés- aient pris la défense des jeunes et des touristes au cours d’une violente bagarre.
L’affaire de Sisko a pu être révélée grâce aux témoignages-vidéos des personnes agressées, lesquels ont échappés à la vigilance des autorités et médias camoufleurs qui eux, tentent de faire reporter la faute sur du racisme insulaire, alors que les agresseurs s’écriaient « allah akbar! »…
Une tentative renouvelée aujourd’hui-même à I-Télé où un petit reportage a tenté de faire porter le chapeau à l’extrême-droite, ce qui va dans le même sens que le soupçon de racisme évoqué par le parquet pour l’affaire de Carbuccia, alors que le soupçon premier devrait naturellement se porter sur la partie musulmane dans le contexte des attentats affreusement meurtriers, du meurtre du père Jacques Hamel, de l’affaire de Sisko et de celle des Hautes-Alpes au cours de laquelle un Marocain de 38 ans a agressé au couteau trois jeunes-femmes pour de semblables questions vestimentaires musulmanes. Et de combien d’autres affaires ? On n’arrive plus à en tenir le compte.
Mais le parti politiquement correct est plus que jamais déterminé à pactiser avec l’ennemi… La trahison est aujourd’hui pire que le danger encouru et l’aggrave amplement.
Emilie Defresne
11:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Serbie : un Serbe du Kosovo arrêté après qu’il ait dégradé le minaret d’une mosquée près de Gnjilane.
La mosquée est située à Donje Velikince, la municipalité de Gnjilane, au Kosovo et Metohija.
Le diffuseur RTV a déclaré que «après une heure de négociations avec le suspect, qui a ignoré les demandes des fonctionnaires et a continué à démolir le minaret la police a réagi et ont arrêté l’agresseur. » (…)
11:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les intellectuels face à l’islamisme : le déni continue
Un lien de complicité unit le refus de « voir » et celui de « nommer ». Mais quand arrive le moment où l’on ne peut plus ne plus voir ? Eh bien, on en rajoute une bonne couche ! Après Charlie Hebdo, le Bataclan, Nice et enfin Saint-Étienne-du-Rouvray, le déni peut bien s’offrir un ultime supplément pathologique en proposant de ne plus mentionner le nom des assassins… S’il suffisait de gommer celui de Hitler des manuels pour qu’il cesse d’en inspirer certains, nous l’aurions su… Comment ? Imposer une lecture « modérée » de Mein Kampf ? Hum, hum…
Notre déni s’obstine, plus droit que jamais dans ses pathologiques bottes : contraint et forcé d’admettre la réalité islamiste des récentes et successives boucheries, que peut-il faire sinon en extorquer, ces jours-ci, par la voix de divers spécialistes, voire de certains politiques, une genèse… populiste ? Suivez mon regard : à (l’extrême) droite toute !
Exemple de ce contorsionnisme sémantique (pas le premier ni le seul) dans le magazine Society du 5 au 18 août : Marc Crépon, CNRS et département philosophie de l’École normale supérieure. Si, selon Rémi Brague, entre « islam et islamisme […] il n’y a qu’une différence de degré, non de nature », Marc Crépon, lui, voit la même affiliation entre islamisme et populisme. Leur ressort commun serait celui du discours identitaire visant à « diviser les populations ». C’est sûr, la meilleure façon de ne pas « diviser » une population est encore d’y multiplier les musulmans… Applaudissant les « grandes autorités musulmanes [qui] ont raison de dire que dans la propagande de l’État islamique il n’y a rien qui relève de l’islam », il souligne, comme facteur aggravant (concernant les jeunes djihadistes ?), une « faillite de la religion ». Résumons : l’État islamique ne relève en rien de l’islam (une religion), mais il y a une faillite de « la religion ». Mais alors, de quelle religion en « faillite » peut-il bien s’agir ? Mystère et boule de gomme. (Indice : quand un prêtre pédophile fait la une des manchettes, s’agit-il d’une faillite de l’Église catholique ou bien d’une faillite de « la religion » ? Réponse : lisez vos journaux de gauche préférés.)
Marc Crépon peut bien souligner, également, l’aspect profondément paradoxal de « notre rapport à la liberté », voici comment, selon moi, cet aspect se traduit concernant l’islam. Tout le monde aura noté la multiplication, dans notre espace public, de jeunes adeptes de l’autocensure capillaire (voile), qui est précisément un de ces pieds de nez « identitaires » que Marc Crépon semble tant redouter. Ce bras d’honneur communautaire se réclame, bien sûr, de « la liberté ». Au même moment, en terre d’islam, (l’Iran, pour ne pas le nommer), des hommes se voilent sur les réseaux sociaux, en soutien à leurs compagnes courageuses qui réclament de pouvoir tomber le leur. Toujours au nom de « la liberté ». Je me demande pour qui le paradoxal cœur de Marc Crépon penche.
Silvio Molenaar
11:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 16 août 2016
Quand les partis traditionnels aident à rapatrier des terroristes !
C’est avec colère mais sans vraie surprise que NATION a appris que Oussama Atar, soupçonné d’être une pièce maîtresse de la cellule « franco-belge » responsables des attentats de Paris en Novembre et de Bruxelles en Mars, a été rapatrié en Belgique grâce à l’appui de plusieurs élus de partis traditionnels.
Détenu dans une prison irakienne pendant six ans, Atar a côtoyé personnellement le calife de l’Etat islamique Abu Bar Al Baghdadi. Alors qu’il disait acheminer du matériel médical et des médicaments en Irak, Atar avait été soupçonné de livrer clandestinement des armes aux rebelles qui combattaient les Américains et à des groupes djihadistes.
Malgré sa réputation douteuse, une vaste campagne de soutien avait été lancée en Belgique. L’Etat belge, Amnesty International, différents membres du parti Ecolo et des élus CDH et PS ont tout mis en œuvre pour obtenir son rapatriement pour raisons médicales.
Il est plus que temps que ce genre de délires ne cesse ! Aidez-nous à les faire cesser en soutenant NATION !
08:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Isère : tentative d’incendie contre une mosquée à La Tour du Pin
Rapidement maîtrisé, le feu a causé peu de dégâts.
L’information est rapportée par le Dauphiné libéré.
Très tôt ce matin, peu avant 1h du matin, une tentative d’incendie a eu lieu contre une des mosquées de La Tour du Pin, bourgade de 8 000 habitants entre Lyon et Grenoble.
Le feu a été rapidement maîtrisé, les dégâts sont moindres. La piste criminelle serait « somme toute probable », même si pour l’heure « très peu d’éléments permettent de l’étayer ».
08:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’immigration extra-européenne vous coûte 1000€ par an
L’année passée, Le Peuple avait publié le résumé d’une étude de l’Institut pour la Démocratie Directe en Europe (IDDE) sur les coûts de l’immigration (lire notre article). Selon celle-ci, l’immigration coûterait 8,6 milliards par an à l’État belge, dont près de la moitié (4 milliards) pour l’immigration extra-européenne. Mais cette étude n’avait pas intégré un grand nombre de coûts importants.
Plus de 11 milliards pour l’immigration extra-européenne
En effet, l’étude de l’IDDE se limitait à faire le calcul des recettes que les immigrés nés étrangers amènent à l’État belge, moins les dépenses que ceux-ci lui occasionnent. Elle ne prend ainsi pas en compte les personnes issues de l’immigration extra-européenne qui sont nées avec la nationalité belge.
Or, même si ces allochtone nés belges ne peuvent légalement pas être recensés, il est très vraisemblable qu’ils soient fort nombreux, vu le laxisme avec lequel nos gouvernants bradent notre nationalité. En en tenant compte, le coût total attribuable à totalité de la population d’origine extra-européenne serait donc nettement plus élevé.
De plus, on sait qu’il y a plus de 600.000 chômeurs en Belgique[1]. Chaque chômeur coûte environ 20.000 euros par an à l’état, en allocations de chômage et en aides diverses[2]. Il y a en Belgique autour d’un million de personnes issues de l’immigration extra-européenne[3], dont environ un tiers occupe un emploi. Considérant que la plupart de ces emplois auraient pu être occupés par des chômeurs belges, cela rajoute un coût pour le contribuable d’environ 6,6 milliards d’euros[4] !
A ces montants, il faut rajouter le coût des attentats islamistes[5]. Comme l’a révélé une étude mandatée par le SPF Économie, les seuls attentats islamistes du 22 mars à Bruxelles auront coûté près d’un milliard d’euros à la Belgique. Mais ce chiffre n’inclut que les pertes d’activité économique : pour être complet, il faudrait y rajouter les coûts occasionnés aux victimes et aux bâtiments, ainsi que les coûts des mesures préventives à prendre, dont les renforts de sécurité, etc. (voir notre article).
On arrive ainsi à un coût annuel total de l’immigration extra-européenne qui dépasse largement les 11 milliards d’euros. Soit plus de 1000 € par habitant, nouveau-né inclus… et plus de 2500 € par personne occupant un emploi !
Une spirale infernale…
Tous ces coûts sont in fine supportés par les entreprises, lesquelles génèrent toute la richesse économique du pays. Cela réduit leur compétitivité et, à son tour, affaiblit l’économie et diminue les recettes fiscales… une spirale infernale qui ne peut mener qu’au déclin économique du pays et à la faillite de l’État !
Si cette immigration extra-européenne est favorisée par nos dirigeants, c’est non seulement parce que ceux-ci sont aveuglés par des mythes « humanitaristes », mais surtout parce qu’ils craignent comme la peste d’être la cible de critiques d’activistes immigrationnistes.
Bien sûr, nos dirigeants n’ont jamais consulté leurs concitoyens. Or, ceux-ci sont très largement défavorables à cette immigration, comme l’indique un récent sondage (lire notre article). Pire, tous les partis traditionnels francophones sont opposés au référendum… par crainte de ne plus pourvoir diriger le pays à leur guise ! En effet, si vous pouviez choisir, ne dépenseriez-vous pas autrement ces 1000 euros que l’état dépense chaque année au bénéfice de l’immigration extra-européenne ?
Ainsi, avec VOTRE argent qu’ils dilapident, ces partis subsidient l’arrivée massive de populations trop différentes pour s’intégrer… lesquelles conquièrent petit à petit des fractions croissante de notre autrefois beau pays.
Il est grand temps que cela cesse. Comment ? Il n’y a qu’une seule manière : voter pour le Parti Populaire : c’est le seul parti francophone à refuser cette immigration indiscriminée dont VOUS ne voulez pas… et à vouloir instaurer le référendum afin que VOTRE voix puisse enfin se faire entendre !
J.S.
[1] Selon Le Soir, il y avait 630.806 chômeurs en 2014.
[2] En 2012, l’allocation de chômage était en moyenne de 11.176 €. Pour le coût total d’un chômeur, il faut rajouter ses soins de santé et ceux de sa famille (en moyenne 2.500 € par habitant), ainsi que les aides au logement et divers autres avantages en nature (estimés à 6.000 € par an) – soit un total d’environ 20.000 € par an.
Remarquons que si on y rajoute le manque à gagner fiscal, un chômeur « coûte » 33.443 EUR par an à l’État.
Source : étude citée par hrmagazine.be et auditcitoyen.be.
[3] Parmi ces étrangers extra-européens, il y a près de 800.000 musulmans en Belgique…
[4] Estimation du coût du chômage causé par l’immigration extra-européenne : 1 million de personnes issues de l’immigration extra-européenne x 1/3 de travailleurs x 20.000 €/an = 6,6 milliards d’euros par an.
[5] Vu que 100% des auteurs d’attentats islamistes sont des musulmans issus de l’immigration extra-européenne, on ne peut qu’imputer le coût de ces attentats à l’immigration extra-européenne : sans celle-ci, il n’y aurait strictement aucun attentat islamiste !
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En Corse, plusieurs précédents d’actes anti-musulmans
En dehors de la rixe du 13 août à Sisco, la Corse a été le théâtre de plusieurs incidents à connotation raciste l’année passée.
La Corse serait-elle, en France, l’une des lieux où la violence antimusulmane est la plus exacerbée ? C’est le constat de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH). Dans son 26e rapport sur la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie, publié en mai dernier, la CNCDH a mesuré 429 fait anti-musulmans commis sur le territoire français en 2015. « Lorsque l’on rapporte le nombre d’actes anti-musulmans à la population de chaque région, la première place revient incontestablement à la Corse (avec 1 acte pour 18 000 habitants) », indique-t-elle.
Menaces contre des institutrices
L’année passée, plusieurs actes à connotation raciste se sont ainsi déroulés sur l’île de Beauté. En juin 2015, des institutrices du village corse de Prunelli-di-Fiumorbu ont été victimes de menaces de la part de parents d’élèves qui refusaient que leur enfant chante des couplets en langue arabe pour la fête de l’école.
Pour la kermesse prévue le 26 juin dans ce petit village de 3 000 habitants à forte communauté maghrébine, les enseignantes avaient en effet prévu de faire chanter l’hymne pacifiste de John Lennon Imagine dans cinq langues différentes, dont l’arabe.
L’école a finalement été obligée d’annuler la kermesse, au vu des critiques répétées de certains parents, menaçant de perturber le déroulement de la kermesse. Plusieurs graffitis « Arabi Fora » (Les Arabes, dehors !) et « Lingua Corsa » (langue corse) ont également été peints devant et aux abords de l’école du village. L’inspection d’académie de la Corse a porté plainte contre X.
Incidents à Noël
Six mois plus tard, des incidents ont émaillé les fêtes de Noël. La nuit du 24 au 25 décembre, des pompiers sont tombés dans un guet-apens dans la cité populaire des Jardins de l’Empereur, à Ajaccio. Un feu a été volontairement allumé pour les faire venir. À leur arrivée, leur véhicule a été caillassé par plusieurs dizaines d’hommes encagoulés. Deux pompiers ont été sérieusement blessés par des éclats de verre, ainsi qu’un policier.
Le lendemain, une manifestation pacifiste s’est tenue devant la préfecture à Ajaccio, rassemblant près de 600 personnes. Mais une partie d’entre eux s’est ensuite dirigée vers les Jardins de l’Empereur pour retrouver les auteurs de l’agression.
Scandant « Arabi fora » ou « On est chez nous ! », un petit groupe a saccagé une salle de prière musulmane et tenté d’y mettre le feu. N’y arrivant pas, ils ont brûlé une cinquantaine de livres, dont des exemplaires du Coran. La terrasse d’un restaurant kebab, situé à proximité de la cité, a également été endommagée dans ces incidents. Plusieurs personnes ont été mises en examen à la suite de l’agression des pompiers et des débordements racistes et anti-musulmans.
Tirs à l’arme automatique, incendie et inscriptions racistes
D’autres accrocs, moins saisissants, se sont déroulés ces six derniers mois. Dans la nuit du 2 au 3 février, une boucherie halal et un kebab ont été mitraillés à l’arme automatique dans la station balnéaire de Propriano, au sud de la Corse. Une trentaine d’impacts ont visé ces commerces, tous deux gérés par des personnes d’origine maghrébine « sans histoire ». C’était la seconde fois en deux ans que cette boucherie était attaquée.
Le 30 avril, l’une des deux principales salles de prière d’Ajaccio a été incendiée, dans le quartier de Mezzavia, sans faire de victimes. Une enquête pour dégradation par incendie a été ouverte, et s’oriente plutôt sur une piste crapuleuse.
Enfin, le 1er août, plusieurs inscriptions à caractère raciste ont été découvertes sur les murs d’une salle de prière musulmane ainsi que sur la façade d’une boucherie Hallal, à Ghisonaccia, en Haute-Corse. Le sigle « IAF » (« I Arabi Fora »), signifiant « Les Arabes dehors », a été peint. Aucun de ces trois faits n’a été revendiqué.
Lauriane Clément
08:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rixe en Corse : l’enquête tente de déterminer les faits
Des auditions sont en cours à Bastia, après la violente rixe qui a éclaté samedi 13 août sur une plage de Haute-Corse.
Près de trois jours après les affrontements qui ont éclaté sur la plage de Sisco (Haute-Corse), samedi 13 août, entre, d’une part, trois couples avec enfants vivant à Bastia, dont les femmes étaient voilées, et d’autre part, des habitants du village, les faits ne sont toujours pas clairement établis. Une enquête a été ouverte pour « violences en réunion avec armes ». Les auditions de dizaines de personnes, témoins directs ou indirects, sont en cours.
« Nous sommes dans un premier temps en train de décortiquer les événements pour déterminer leur chronologie, leur enchaînement et ensuite, nous pourrons identifier les auteurs, expliquait lundi 15 août à la mi-journée, la procureur adjointe au parquet de Bastia, Frédérique Olivaux-Rigoutat. Il y avait beaucoup de monde, et les versions divergent. » L’enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Bastia.
Des témoignages divergents
Le parquet devrait tenir une conférence de presse dans le courant de la semaine, dès que le déroulement des faits sera établi. D’ores et déjà, la procureur adjointe dément l’utilisation de machettes, que certains témoins ont évoquée. Il y a bien eu en revanche blessure par flèche de harpon.
« Il s’agit de harpons que l’on utilise pour la pêche sous-marine, précise Frédérique Olivaux-Rigoutat. On ne sait pas encore si ces flèches ont été utilisées dans un mouvement d’agression ou de défense. » Ni si elles ont été utilisées à partir d’un fusil ou à la main, deux cas de figure qui ne recouvrent pas le même niveau de violences.
Concernant la tenue des femmes, qui semble à l’origine de l’altercation, la procureur adjointe précise encore que celles-ci n’étaient pas vêtues « de burkini ou de tenues ostentatoires » : « Il semblerait qu’elles portaient des robes et un voile sur les cheveux. »
Selon des témoignages divergents, l’altercation aurait éclaté après qu’un adolescent du village a pris des photos – du paysage ou de ces femmes voilées, selon les versions –, entraînant la réaction des familles de confession musulmane « d’origine maghrébine », a précisé le parquet. Apeurés, les adolescents auraient appelé leurs parents, et d’autres groupes d’habitants du village seraient intervenus.
Une centaine de policiers et gendarmes mobilisés
Des coups, des jets de pierres et de bouteilles auraient alors été échangés. Les voitures des trois couples de Bastia ont ensuite été incendiées. Une centaine de policiers et de gendarmes ont été mobilisés pour permettre le retour au calme dans la soirée, selon le ministère de l’intérieur. Des blessés des deux côtés de l’affrontement ont été hospitalisés mais sont tous ressortis depuis.
Dimanche 14 août, une manifestation très tendue a rassemblé plusieurs centaines de personnes devant les grilles de la mairie puis de la préfecture à Bastia. La foule s’est ensuite dirigée vers le quartier populaire de Lupino, en périphérie sud, où résideraient les familles impliquées dans les affrontements. Des gendarmes ont bloqué le passage tandis que quelques dizaines de personnes scandaient : « On est chez nous. »
Appel au calme
Alors que d’autres épisodes violents sur fond de discours raciste ou islamophobe ont secoué la Corse ces derniers mois, notamment cet hiver, la procureur adjointe au parquet de Bastia tempère : « Il y a une sensibilité sur ces sujets en Corse car il y a une grande solidarité entre les habitants du fait de l’insularité, estime Frédérique Olivaux-Rigoutat. Au quotidien, la justice n’a pas à traiter particulièrement d’affaires de ce type, mais certains épisodes prennent une ampleur particulière. Le contexte des attentats sur le continent ne fait qu’exacerber les tensions. »
Dans l’île, les autorités ont appelé au calme. « Ces événements (…) suscitent, partout en Corse, et particulièrement dans la région bastiaise, une tension importante. Celle-ci ne doit en aucun cas rejaillir sur l’ensemble de la population originaire du Maghreb, dont la très grande majorité respecte nos valeurs », ont estimé Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, respectivement président du Conseil exécutif de la Corse et président de l’Assemblée de Corse, dans un communiqué commun.
Lundi 15 août, le maire de Sisco, Ange-Pierre Vivoni, a pour sa part annoncé qu’il avait pris un arrêté interdisant le burkini sur les plages de sa commune, à l’instar des décisions prises ces derniers jours par les maires de Cannes et Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes).
Flore Thomasset
08:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
A quoi va servir la Fondation pour l’islam de France ?
Le gouvernement souhaite relancer cette instance pour résoudre le problème du financement des mosquées et de la formation des imams.
La nomination n’est pas officielle mais Jean-Pierre Chevènement pourrait bien devenir le président de la fondation pour l’islam de France, un organisme que Manuel Valls a déclaré vouloir moderniser dans la foulée de l’attentat de Saint-Etienne-de-Rouvray. "Il y a urgence à aider l'islam de France à se débarrasser de ceux qui le minent de l'intérieur. Pour cela, il nous appartient de bâtir un véritable pacte avec l'islam de France, donnant à la Fondation une place centrale", soulignait alors le Premier ministre. Et ce chantier est mené au pas de charge puisque sa renaissance est prévue pour l’automne. Mais au fait, à quoi va servir cette fondation pour l’islam de France ? Zoom sur une nouvelle tentative d’organiser le culte musulman tout en respectant la laïcité à la française.
Le futur outil financier de l’islam de France. Abritant la première communauté musulmane d’Europe*, la France est confrontée à un problème récurrent : elle ne dispose pas d’un nombre suffisants de lieux de culte et d’imams. Or, construire une mosquée ou former un imam a un coût que l’Etat ne prend pas en charge au nom de la laïcité et que les croyants – trop divisés et sans clergé unifié - peinent à financer. D’autres Etats comblent ce vide en apportant une aide financière mais le Premier ministre souhaite y mettre fin. "Il faut reconstruire une capacité de financement française", martelait-il fin juillet.
Avec la fondation pour l’islam de France, l’Etat souhaite donc instaurer un outil de financement unique et transparent, par lequel transiteraient tous les dons et autres sources de revenus (une taxe sur les produits halal ou les pèlerinages est envisagée). Cette manne servirait alors à construire des lieux de culte, former des imams français et financer des thèses et des travaux de recherche sur la place dans la religion dans nos sociétés occidentales.
Comme un air de déjà-vu. Certains observateurs n’ont pas manqué de souligner qu’une telle fondation existe déjà. En effet, Dominique de Villepin lançait en 2005 la Fondation des œuvres de l’islam de France (FOIF) afin que cette dernière devienne la caisse de financement du conseil du culte français musulman (CFCM). Cet organisme n’a jamais vraiment atteint son rythme de croisière, victime des divisions internes à la communauté musulmane. "Son échec est total", reconnaissait fin juillet Manuel Valls.
De nombreux défis à surmonter. Cette fondation pour un islam renouvelé risque de se heurter aux mêmes difficultés que son ancêtre. La première, et pas des moindres : l’islam sunnite ne dispose ni d’un clergé ni d’une autorité religieuse unique. Les musulmans français peinent donc à se mettre d’accord sur une ligne doctrinale ou des priorités et le CFCM, censé surmonter ces divisions, n’est pas arrivé à asseoir son autorité.
En effet, le CFCM est malmené par des divisions entre les courants "marocains", "algériens" et "turcs". Il est en outre concurrencé par l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), qui se rattache à la mouvance des Frères musulmans, mais aussi par la Grande mosquée de Paris, dont la direction est proche de l’Algérie. Résultat, le CFCM est à la peine : son projet de "labelliser" les imams pour écarter les profils radicaux prend la poussière et son contre-discours religieux face à l’idéologie djihadiste est peu audible, surtout auprès des plus jeunes. Ces derniers y voient une institution d’anciens déconnectés des réalités et la cible des mouvements salafistes. Sans un CFCM refondé et relégitimé, la Fondation pour l’islam de France risque donc de retomber dans l’oubli.
Pas forcément la réponse à tous les problèmes. Quand bien même la Fondation pour l’islam de France trouvaient son rythme de croisière, elle ne peut pas à elle seule résoudre tous les problèmes actuels. Si Manuel Valls pointe les financements venus de l’étranger, cette manne doit par exemple être relativisée : "le financement de la construction et de l'entretien des mosquées est assuré majoritairement par la communauté elle-même, grâce aux dons des fidèles. (…) Le financement du culte musulman se rapproche de celui des autres cultes, notamment du culte catholique, qui provient à 80 % des dons des fidèles", soulignait un rapport sénatorial publié en juillet. Plus que financière, l’influence de certains Etats passe avant tout par la formation et la théologie diffusée, notamment sur internet ou par le biais de bourses d’étude.
En outre, améliorer le financement du culte musulman peut permettre à l’islam de France de s’autonomiser et de trouver son propre équilibre, mais cela ne mettra pas fin aux discours extrémistes et aux sectaires. En effet, "une part importante des individus radicalisés et désireux de partir pour le djihad ne fréquentent pas, ou très peu, les mosquées", qu’ils savent surveillées et dont le discours leur déplait, soulignait un rapport du Sénat publié en avril 2015. Ces individus préfèrent évoluer à la marge, notamment à la sortie de la prière et surtout sur Internet.
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Réfugiés : la fin de l’exception allemande ?
Editorial du « Monde ». C’était il y a un an. Les images avaient stupéfié une bonne partie de l’Europe : par centaines de milliers, les réfugiés de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan ou d’Afrique déferlaient en Allemagne et y étaient accueillis en fanfare, nourris et logés, avant de se voir, pour bon nombre d’entre eux, accorder l’asile politique. C’était il y a un an et Angela Merkel résumait d’une formule son ambition autant que sa philosophie : « Wir schaffen das » – « nous y arriverons ».
La chancelière allemande bénéficie encore d’une popularité à faire pâlir d’envie ses voisins européens. Mais elle fait sa rentrée politique, lundi 15 août, dans un climat singulièrement différent de celui qui prévalait à l’été 2015. Elle a enregistré, en juillet, une baisse significative de la confiance que lui accordent ses concitoyens. Son pays commence à douter sérieusement de la politique d’accueil des réfugiés dont elle s’est faite la championne. Non seulement les Allemands mesurent avec inquiétude l’ampleur des efforts que nécessite désormais l’intégration du 1,1 million de migrants arrivés en dix-huit mois. Mais, surtout, traumatisés par les attaques commises en France, ils redoutent d’être, à leur tour, atteints par des attentats djihadistes.
Même si elles ne sont pas de même ampleur et n’avaient pas toutes des motivations religieuses, les agressions commises en Bavière en juillet – dans un train à Würzburg, dans un centre commercial de Munich et devant un restaurant d’Ansbach – ont sérieusement altéré le climat politique. Pour ne rien arranger, le putsch raté en Turquie est venu tendre un peu plus les relations avec Ankara, très sensibles dans un pays où réside une importante communauté turque.
L’angoisse du défi de l’intégration
Ces dernières années, l’Allemagne semblait à l’abri des débats sur les questions sécuritaires et identitaires qui agitent la plupart de ses voisins, à commencer par la France, la Belgique, les Pays-Bas ou l’Autriche. C’est cette exception allemande qui paraît aujourd’hui sérieusement ébranlée, voire menacée. L’angoisse du défi de l’intégration, après les événements de Cologne, le 31 décembre 2015, et les attentats de juillet, traverse désormais tous les courants politiques. C’est évidemment le cas du parti d’extrême droite AfD, créé au plus fort de la crise de l’euro et qui progresse, depuis, dans presque toutes les régions en développant une violente propagande islamophobe et xénophobe.
Mais c’est désormais le cas, également, des partis de droite au pouvoir, CDU et surtout CSU bavaroise, tenaillés par des questions déjà anciennes dans d’autres pays européens : faut-il autoriser la burqa dans l’espace public ? Un terroriste binational peut-il être déchu de sa nationalité ? Les binationaux, dont nombre d’entre eux d’origine turque, sont-ils vraiment loyaux ? Les classes populaires, qui jusqu’ici ont accepté la hausse de la précarité et des bas salaires au nom de la compétitivité de leur économie et contre la promesse d’un avenir meilleur pour leurs enfants, commencent à douter.
L’Allemagne des années Merkel reste celle d’une affirmation de soi et d’une fierté nationale longtemps interdite, Histoire oblige. Ses succès économiques sont indéniables. L’accueil massif des réfugiés est à son honneur. Et le pays reste le pôle de stabilité d’une Europe flageolante sur ses principes et hésitante sur son avenir. A condition de tenir bon sur la devise de la chancelière, ce « Wir schaffen das » lancé il y a un an.
08:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les ORP comme premier rempart pour contrer l’arrivée de travailleurs étrangers
Le centre droit s’accorde sur la préférence nationale. Qui du PS ou de l’UDC comme troisième allié?
Depuis des mois, gouvernement et parlement se creusent la tête pour trouver une solution pour appliquer l’initiative «Contre l’immigration de masse» sans pour autant faire capoter la libre circulation des personnes. Selon le SonntagsBlick, un premier pas aurait été franchi. Trois semaines avant la séance de la Commission des institutions politiques du National, PDC et PLR auraient trouvé un compromis en lien avec la préférence nationale.
Cette solution ne porte que sur une forme légère de la priorité des travailleurs indigènes: l’annonce des postes vacants aux offices régionaux de placement (ORP). Pendant deux semaines, l’offre serait uniquement visible pour les personnes inscrites dans un office. «L’ORP est la meilleure plaque tournante en matière d’emploi», explique Kurt Fluri (PLR/SO).
Que les deux partis du centre s’entendent sur ce point n’est pas très surprenant. Très tôt, la préférence nationale a été mise en avant par le PLR. Elle fait également partie du modèle de clause régionale développée par le professeur et ancien secrétaire d’Etat Michael Ambühl, modèle défendu par les cantons et dont le PDC s’est fait le porte-parole.
Ne pas heurter l’Union européenne
Cette solution offre aussi l’avantage d’être suffisamment floue pour ne pas heurter l’Union européenne. D’ailleurs, Genève possède un instrument comparable sans que Bruxelles ait décidé d’intervenir. Comme elle n’attaque pas frontalement l’accord sur la libre circulation, elle pourrait également échapper au couperet du Tribunal fédéral qui estime qu’un traité international doit primer sur une règle interne. Toutefois, PLR et PDC ne forment pas de majorité au parlement, ils doivent donc chercher un troisième allié.
Du côté UDC, l’accueil n’est pas trop enthousiaste. «Depuis l’acceptation de notre initiative, l’économie ne fait pas vraiment d’effort pour embaucher des travailleurs indigènes, réagit Michaël Buffat (UDC/VD). A première vue, cette proposition n’est pas suffisante. Il faudrait au moins un élément contraignant.» De l’autre côté de l’échiquier politique, le PS est prêt à entrer en matière. «Réserver un certain temps les annonces aux ORP, c’est une proposition qui peut être compatible avec l’accord sur la libre circulation», constate Cédric Wermuth (PS/AG).
Loin des contingents demandés par le texte
Le PS sera-t-il l’allié qui manque au centre pour mettre en œuvre de façon souple l’initiative? Rien n’est moins sûr. Cette mesure ne saurait s’imposer comme unique réponse. On est très loin des contingents demandés par le texte. Quant aux autres pistes, comme les quotas ou la clause régionale, une majorité est loin d’être acquise.
Reste l’espoir de trouver une issue grâce aux entretiens avec l’UE. Johann Schneider-Ammann rencontrera le 19 septembre, en pleine session, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à Zurich. Le délai pour mettre en œuvre l’initiative «Contre l’immigration de masse» est fixé au 17 février 2017. (24 heures)
07:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 15 août 2016
Consensus sur la priorité des travailleurs indigènes
Le plus petit dénominateur commun semble avoir été trouvé: les employeurs devraient d'abord annoncer les postes vacants aux centres régionaux de placement (ORP).
La mise en oeuvre de l'initiative sur l'immigration de masse entre dans une phase cruciale.
Pendant des mois, les cercles autorisés ont débattu de la clause de sauvegarde. Les propositions de Michael Ambühl, professeur à l'EPFZ, ont été évaluées et les variantes liées à la primauté nationale soupesées.
A ce stade, le PLR et le PDC semblent avoir trouvé un consensus minimal, trois semaines avant la réunion de la commission des institutions politiques du Conseil national. «Nous nous sommes mis d'accord sur la priorité des travailleurs indigènes», a dit à l'ats le conseiller national Kurt Fluri (PLR/SO).
Mesures douces
Cette entente ne porte que sur la forme la plus légère de priorité nationale, c'est-à-dire l'annonce des postes vacants aux ORP. Pendant une certaine période, par exemple deux semaines, l'offre serait uniquement visible pour les personnes inscrites dans un de ces offices. «L'ORP est la meilleure plaque tournante en matière d'emploi», a souligné le conseiller national soleurois.
Cette obligation d'informer ne devrait concerner que les professions, les branches et les régions qui connaissent des problèmes particulièrement graves. Kurt Fluri préconise que les critères indiquant quand cette mesure doit être activée soient précisés dans une ordonnance et non dans une loi.
Accord limité
L'accord entre le PLR et le PDC se limite à ce point. Le PDC en reste à la clause de sauvegarde que l'ancien secrétaire d'Etat a élaborée pour le canton du Tessin et affinée pour la conférence des directeurs cantonaux. Il s'agit d'une approche dite ascendante («bottom-up»).
Partant du niveau le plus bas, soit les branches économiques cantonales, cette solution envisage ensuite les régions et en dernier lieu le pays entier. Lorsque des conditions spécifiques sont remplies, une clause de sauvegarde est actionnée au premier niveau. Les cantons doivent ainsi pouvoir demander à la Confédération d'entrer en matière sur des mesures de protection du marché du travail ciblées.
Dès le moment où ces mesures discrimineraient les ressortissants de l'UE par rapport aux Suisses, il faudrait trouver un accord avec Bruxelles. Le concept Ambühl ne prévoit pas de limites maximales. Le conseiller national Marco Romano (PDC/TI), membre de la commission, n'exclut toutefois pas le recours aux contingents comme ultime solution. «Ce n'est pas au Parlement de dire quelles mesures de protection sont nécessaires. Les cantons, l'économie et les partenaires sociaux sont mieux placés pour le savoir».
Majorités possibles
Pour le PLR, les contingents sont hors de question, souligne Kurt Fluri. Le PS est lui opposé à toute mesure qui menacerait les bilatérales. Le modèle Ambühl en fait partie, selon Cédric Wermuth (PS/AG). En revanche, il retient l'idée de réserver un certain temps les annonces aux ORP. C'est la seule proposition qui est compatible avec l'accord sur la libre circulation.
Les voix socialistes pourraient s'avérer décisives pour cette solution au Conseil national. Mais le projet retenu par le PDC pourrait aussi passer la rampe si toute l'UDC est d'accord de laisser aux cantons et à l'économie la gestion de l'immigration.
Rien n'est sûr en l'état. Les négociations entre partis bourgeois sont en cours. Mais certains signes laissent penser que l'UDC pourrait s'aligner sur une retouche légère du droit actuel même si c'est contre la volonté populaire. Le président du parti Albert Rösti (UDC/BE) a annoncé qu'il pourrait le cas échéant renoncer à un référendum.
Rencontre avec Juncker
La commission des institutions politiques devra aussi se pencher sur la proposition du Conseil fédéral lors de sa séance fin août. Le gouvernement propose au Parlement un système de contingents qui serait activé dès qu'un certain seuil serait dépassé. Pour l'UDC, ce projet ne va pas assez loin alors que le PS et le PLR rejettent des valeurs limites. La proposition gouvernementale semble ainsi mort-née.
Reste un faible espoir de trouver encore une issue grâce aux entretiens avec l'UE. Des discussions techniques intenses ont lieu actuellement entre les deux pays, selon le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann. Ce dernier rencontrera le 19 septembre, en pleine session, le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker à Zurich.
Le délai pour mettre en oeuvre l'initiative contre l'immigration de masse est fixé au 17 février 2017. Selon l'administration fédérale, il est plausible que Bruxelles fasse un pas vers la Suisse.
07:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Clermont-Ferrand: Une jeune radicalisée écrouée après du «prosélytisme violent sur Internet»
A peine majeure, elle est soupçonnée de s'être livrée à du «prosélytisme violent sur internet». Une jeune radicalisée de 18 ans, interpellée à Clermont-Ferrand, a été mise en examen et écrouée samedi, a-t-on appris de source judiciaire.
La jeune femme a été mise en examen par un juge antiterroriste des chefs d'«association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme» et de «provocation directe à un acte de terrorisme au moyen d'un service de communication au public en ligne», a précisé la source.
Des «messages inquiétants» sur Telegram
Selon une source proche de l'enquête, elle avait été interpellée mercredi à Clermont-Ferrand par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), après des «messages inquiétants» repérés par les services spécialisés «dans le cadre de la surveillance des chaînes de Telegram», messagerie cryptée prisée des djihadistes.
La section antiterroriste du parquet de Paris avait déclenché mardi une enquête préliminaire.
Connue pour des faits de droit commun
Entendue dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret, près de Paris, la jeune femme, connue pour des faits de droit commun, s'est peu exprimée face aux enquêteurs.
La messagerie Telegram est considérée par les autorités comme l'un des moyens de communication préférés des djihadistes, qui s'abritent derrière son système de cryptage, un défi de taille pour les enquêteurs: un code est en effet nécessaire pour déchiffrer les messages.
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