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samedi, 03 septembre 2016

Allemagne: Un réfugié meurt en tentant de brûler son épouse

Le demandeur d’asile a agressé sa femme parce qu’elle voulait le quitter…

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Triste fait divers en Allemagne. Un homme de 45 ans, résident d’ un foyer de réfugiés de l’ouest du pays, est mort ce jeudi en brûlant son épouse qui a été grièvement blessée, selon la police.

Ce demandeur d’asile dont la nationalité n’a pas été précisée, déjà connu des services de police, a agressé sa femme parce qu’elle voulait le quitter, selon un communiqué de la police.

Deux autres résidents ont été blessés

Il a alors voulu la brûler, déclenchant un incendie, dans lequel il a péri, dans le centre d’accueil de Rüdesheim, qui héberge quatorze personnes dans l’ouest du pays. Son épouse a été grièvement brûlée et hospitalisée. Deux autres résidents ont été blessés.

L’Allemagne a accueilli 1,1 million de demandeurs d’asile l’an dernier et en attend environ 300.000 cette année. L’afflux de réfugiés s’est accompagné d’une forte hausse des incendies visant les centres d’accueil, attribués dans la grande majorité des cas à l’extrême droite. Des rixes entre résidents de ces foyers ont aussi lieu régulièrement en raison de conflits personnels ou ethniques.

 

Ultime recours pour les fidèles de la grande mosquée

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En mai dernier, les fidèles de la grande mosquée (rue d'Estienne d'Orves) avaient manifesté sur le parvis de l'hôtel de ville de Clichy pour garder leur lieu de culte

Cet été, le Tribunal Administratif a enjoint à l’Association pour l’Instruction, le Dialogue et l’Echange (AIDE) et à l’Union des Associations Musulmanes de Clichy (UAMC) de libérer les locaux situés 15 rue d’Estienne d’Orves à Clichy sous un délai de huit jours à compter de la notification du jugement et sous astreinte de 500 euros par jour de retard (à partir du 3 septembre 2016). Passé ce délai, la Ville pourra recourir au concours de la force publique pour obtenir la libération des locaux. (...) La Ville a fait signifier cette ordonnance par huissier aux deux associations le 26 août 2016. La décision du juge sera exécutoire sous huit jours à compter de cette signification, soit le dimanche 4 septembre.

Recours auprès du Conseil d'Etat : Par courrier reçu le 31 août 2016, le Conseil d’Etat a informé la Ville que les deux associations contestaient la décision du tribunal administratif. Le Conseil d’Etat pourra accepter ce recours ou le refuser.

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vendredi, 02 septembre 2016

Flash actu sur l’apprentissage de la langue arabe dans nos écoles !

Quitte à faire dans l’absurde, autant le faire jusqu’au bout !

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NKM « veut interdire le salafisme » mais a toujours soutenu la mosquée salafiste de Longjumeau

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« En campagne pour les municipales de 2008 par exemple, NKM est invitée, avec d’autres élus, par les dirigeants de la mosquée dans un restaurant halal de la ville. Dans une vidéo de l’époque que nous avons pu consulter, on la voit prendre le micro et rappeler que «l’engagement de la ville» pour accompagner la mosquée «est total». Elle y expose également plusieurs solutions pour que les dirigeants et les musulmans de la ville «trouvent un bâtiment à un prix acceptable»: «Mon idée est d’avancer courant 2009 sur un projet de terrain», insiste-elle.

D’après Ismaïl Mounir, les relations entre l’ex-président du lieu de culte qu’elle accuse aujourd’hui d’être «salafiste», Farid Mounir, et NKM étaient «très bonnes».«Il y a quelques années, nous avions eu un maire qui ne lisait même pas nos courriers et n’échangeait pas avec nous au début de son mandat. Or avec NKM, il n’y avait pas de problème», poursuit-il. Pendant son mandat, la mairie a en effet échangé avec la mosquée sur différentes possibilités pour trouver un nouveau terrain. Nous avons pu consulter deux courriers (datés du 14 mars 2011 et du 16 mai 2011) signés par NKM qui retoque deux propositions de la mosquée pour des raisons «d’urbanisme». »

NKM prêtait aussi un gymnase municipal pour les prières des islamistes.

L’imâm salafiste Ismail Mounir s’étrangle du revirement de cette proche d’Alain Juppé, et rappelle sa bienveillance à son égard :

« Mme Kosciusko-Morizet avait également, à la suite de cela, mis les services de la mairie à notre disposition pour la recherche d’un terrain privé, en vue de la construction d’une mosquée plus grande et plus adaptée aux besoins de la communauté musulmane de Longjumeau. L’ancienne maire de Longjumeau était, pour rappel, venue solliciter notre aide lors des élections législatives, tandis que nous respectons une neutralité vis à vis du champ politique. Dans un rapport cordial, elle nous avait également invités au salon de la questure de l’assemblée nationale pour un repas avec différentes personnalités religieuses et politiques ».

France Révolution

Nous sommes en guerre contre des gens pour qui burka et burkini ne sont pas que des tenues vestimentaires

Extrait du billet du père Michel Viot à propos du burkini et de l'islam :

"(...) Alors oui, en cette terre de France, le burkini ne sera considéré que comme un symbole de plus de notre diversité culturelle, religieuse et philosophique. Pourquoi un pays comme le notre qui possède une telle variété de fromages n’aurait pas plusieurs costumes de bains ? Nous nous baignerons donc ensemble, dans un bouillon de cultures au risque de déstabiliser notre civilisation ! Mais cela peut lui donner un coup de jeunesse, et remettre en cause bien des idées reçues. Craindrions nous des printemps, mêmes arabes ? Mais il y a fort à parier que le burkini ne sera pas long à ne plus supporter le bikini et le maillot deux pièces ! (...)

Deux remarques : le droit sert, entre autre, au maintien de l’ordre. Il s’exprime au nom du peuple français, voire le prononcé des jugements ! Sur l’ordre ! Faut- il rappeler que nous sommes en guerre contre des gens pour qui burka et donc burkini ne sont pas que des tenues vestimentaires ? Le burkini sur une plage, c’est un peu comme un verset du Coran lu dans une église. Une avancée de l’Islam salafiste, masquée (sans jeu de mots) et en douceur ! Les Français « bien pensants », dont l’esprit anime les médias grands collecteurs de la pensée unique, Charlie, droits de l’homme, chrétiens de gauche, mariage pour tous et j’en passe, sont tellement obsédés par l’accueil de l’autre et « la place qu’il faut laisser à l’étranger » comme ils le chantent si bien à la messe, ne peuvent y voir malice ! Ils ont même prié le 15 août en disant à la suite de « Prions en Eglise » : « Avec Marie, modèle de la foi, présentons au Père l’Eglise : qu’elle soit courageuse dans l’affirmation de la foi et audacieuse dans l’accueil des autres religions. »

Eux qui ont été scandalisés par la mort du père Hamel, victime du fanatisme islamique, doivent l’être tout autant par ces autres pauvres victimes du violent racisme « néocolonial » que sont les femmes verbalisées à cause de leurs opinions religieuses. Le salafisme a maintenant ses martyres, de faibles femmes, comme le catholicisme avec son pauvre vieux prêtre ! Je constate par ailleurs avec intérêt que chez les anti burkinis, comme chez les pro, on se réclame de la laïcité ! Ce qui selon moi apporte un argument supplémentaire pour montrer la caducité de la loi de 1905. Alors venons en à l’histoire !

Pour les religions et les juges. Quand le candidat Juppé parle d’un accord solennel entre la République et l’Islam, il doit bien imaginer que la chose n’est envisageable que si l’Islam est considéré comme ce qu’il est : une religion ! Or la loi de 1905 ne reconnaît pas comme telles les différentes formes de christianisme ainsi que le judaïsme ! Ne serait- il pas réaliste et surtout plus juste de réfléchir d’abord à la manière dont la loi en 1905 a traité le fait religieux. Et de se demander si cela était équitable pour les religions concernées et avantageux pour l’Etat, j’entends par là dans le travail qui lui revient de droit en la matière : l’ordre public.

Et j’insiste sur ce point qui me parait capital, pour la France et en ce moment : judaïsme et christianisme doivent être traités ensemble et séparément de l’Islam. Me plaçant du seul point de vue du citoyen, je ne porte aucun jugement de valeur sur ces trois religions, et je demande à l’Etat la même neutralité. Les deux premières religions ont fait la France ! Ce n’est pas le cas de l’Islam ! Si ces deux religions ont connu quelquefois de graves problèmes, elles ont expérimenté pendant des siècles ce fameux « vivre ensemble » dont on nous rabat les oreilles. Nous avons connu l’édit de Nantes de 1598, sa révocation en 1685, puis l’édit de tolérance de 1787 qui commençait par donner l’état civil aux protestants, et qui devait s’étendre aux juifs. La mauvaise volonté des parlementaires (voilà déjà les juges !) empêcha le roi d’aller plus vite. La révolution accorda sur le papier une liberté religieuse qu’elle n’appliqua jamais. C’est Bonaparte en 1801 et 1802 qui donna un statut aux catholiques et aux protestants, et aux juifs en 1808. Pour ce dernier cas, les intéressés ne lui facilitèrent pas la tâche, d’où le retard par rapport aux autres ! Auparavant en 1806, leur communauté avait dû répondre à 12 questions préalables qu’on pourrait presque reprendre pour les musulmans !

Mais ici surgit un problème majeur, aussi peu vu par les responsables des cultes depuis qu’ils réfléchissent à l’organisation de l’Islam en France que par le candidat Juppé : avec qui l’Etat va-t’il signer? Le ou les signataires musulmans pourront ils être considérés comme représentatifs de leur communauté, comme le Pape pour les catholiques, les autorités synodales pour les protestants, le « grand sanhédrin » pour les juifs ? Et question subsidiaire : l’État signataire avec une puissance religieuse nouvelle dans ce pays, doit avoir préalablement traité en religion celles dont il s’est séparé en 1905, sans négociation préalable. Pour faire bref, aller au delà de la simple reconnaissance comme association cultuelle ! Ne pas vouloir franchir ce pas condamnerait à ne voir dans l’Islam que le même genre d’entité ! De quel droit alors pourrait-il avoir des exigences qui dépassent le strict exercice du culte ? Mais les autres dira-t’on ? Bonne question ! La réponse pour les juifs et les chrétiens a été donnée au coup par coup sur des sujets qui ne troublaient jamais l’ordre public. Les juristes qui ont eu à en connaître avaient ce sens de « l’humain religieux ». Le droit doit toujours demeurer au service du bien commun. Pour paraphraser Jésus, le droit comme le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le droit ! (...)"

Philippe Carhon

Le salon beige

Alain Juppé et les islamistes : rumeurs et vérités

Documentaire présentant les positions d'Alain Juppé favorable à une grande mosquée à Bordeaux pilotée par les Frères Musulmans :

Menace d’arrivée d’une nouvelle vague de djihadistes depuis la Syrie

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Alors que nos gouvernants inconscients veulent accueillir les "migrants", le directeur d’Europol, Rob Wainwright, a déclaré au journal The Standard, vendredi, que le continent européen et le Royaume-Uni sont sous la menace de l’arrivée d’une nouvelle vague de djihadistes depuis la Syrie alors que l’Etat islamique vient de prendre la « décision stratégique » d’envoyer de nombreux « combattants » vers l’Europe. Il assure que les guerriers d’Allah utilisent de plus en plus souvent des documents falsifiés pour leur permettre de pénétrer dans l’Union européenne, des passeports syriens notamment.

La décision de l’Etat islamique fait suite, selon lui, aux défaites essuyées sur le terrain en Syrie. Rob Wainwright a ajouté qu’un nombre modeste mais croissant de ces combattants se font passer pour des réfugiés pour pénétrer sur le sol européen. 

Selon le directeur d’Interpol, il existe des éléments qui laissent penser que des extrémistes tentent de radicaliser des migrants dans les points d’accueil des réfugiés en Grèce et dans les Balkans. Le journal italien La Stampa vient ainsi de révéler que de faux passeports fabriqués à l’intention de militants de l’État islamique ont été mis au jour dans des camps de réfugiés en Grèce.

Michel Janva

Le salon beige

À quand l’ouverture de l’hôpital psychiatrique « Allah Akbar ? »

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D’après La Dépêche du Midi, un jeune adjoint de sécurité prénommé Valentin, âgé de 23 ans, a été sauvagement agressé au couteau, mardi 30 août en début d’après-midi, dans un commissariat de Toulouse, rue du Rempart-Saint-Étienne, par un individu qui a tenté de l’égorger.

L’homme a préparé certainement son attaque avec soin puisqu’il est entré dans le bureau en prétextant un dépôt de plainte avant de sauter sur le jeune policier pour essayer de lui prendre son arme. Une lutte s’en est ensuivie. Voyant qu’il n’arrivait pas à s’emparer du pistolet, il a sorti un couteau de cuisine et a frappé le jeune auxiliaire à la gorge. Heureusement, des collègues se sont jetés sur l’assaillant et l’ont neutralisé. Ils ont pu, alors, secourir la victime qui, gravement blessée, a été transportée à l’hôpital.

L’agresseur arrêté, âgé de 31 ans, est d’origine algérienne, a-t-on appris de source syndicale policière. Il aurait attaqué l’adjoint de sécurité, d’après la même source : « Parce qu’il représente la France. » Vous avez remarqué : les deux mots tabous – terroriste et islamiste radical – n’ont été prononcés ni par les policiers ni par les journalistes. Ceux-ci auraient pu au moins se poser la question. Eh bien, non, la seule chose que Luc Escoda, du syndicat Alliance, a précisé est que em> »l’individu faisait apparemment une fixation sur la DGSI » et « pourrait présenter des troubles psychiatriques ».

Ainsi, sans la moindre enquête, perquisition au domicile de l’agresseur, sans avoir interrogé ses proches, sans avoir vérifié le contenu de son ordinateur, sans avoir fait la liste de ses contacts sur son smartphone, les autorités de ce pays savent a priori que notre agresseur est un cinglé, un maboul, comme on dit dans le Midi. France Info va même plus loin en affirmant : « Selon une source du ministère de l’Intérieur, l’attaque n’a pas de caractère terroriste. »

Le ministère de l’Intérieur n’arrête pas de mettre en garde la population sur de futurs et possibles attentats, et quand une action y ressemble, les médias et l’État commencent par dire : « Ne vous trompez pas, ce n’est pas du tout un acte terroriste ! »

On va bientôt nous expliquer que cet Algérien venait de lire un article sur la DGSI, qu’il se promenait par hasard dans le quartier, qu’il a trouvé un couteau sur le trottoir près du commissariat et s’est demandé ce qu’il pouvait bien en faire, et là, brusquement, il a disjoncté, le Docteur Jekyll du Maghreb est alors devenu un Mister Hyde toulousain.

Moi, en tout cas, je constate une chose : c’est le nombre considérable de musulmans qui présentent des troubles psychiatriques. Entre celui qui a écrasé une douzaine de piétons à Dijon, celui qui s’est attaqué au planton d’un commissariat, celui qui a coupé la tête de son patron et l’a accrochée sur un grillage – j’arrête ma liste là, faute de place -, il y a véritablement de quoi remplir tous les lits d’un hôpital psychiatrique.

Aussi, je me permets de demander aux autorités de ce pays : à quand l’ouverture d’un hôpital « Allah Akbar » ?

J.-P. Fabre Bernadac

Boulevard Voltaire



Testing islamiste

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L’été a été marqué par une polémique que certains qualifient avec un peu trop d’empressement de dérisoire. Cachez ce burkini que je ne saurais voir, ou libérons les femmes, c’est selon. À cela s’ajoute le cas odieux de ce restaurateur lynché sur la place publique pour acte manifeste d’islamophobie.

Je pense que ces deux faits sont tout sauf anecdotiques. Ils sont, au contraire, la traduction manifeste d’une offensive politique de la part d’une frange conquérante de tenants d’un islam militant et radical. En balayant d’un revers de la main ces deux histoires différentes et pourtant si proches, on annihile notre capacité de résistance et on permet une nouvelle fois à nos ennemis de tester nos capacités de résistance.

En rentrant un peu plus en profondeur dans ces faits divers, on constate que le hasard fait quand même bien les choses. Cette femme voilée et humiliée publiquement sur la plage a trouvé un téléobjectif compatissant pile au bon moment. Que faisait donc ce photographe les instants d’avant, lorsque, par deux fois, cette dame a été avertie dans le calme que sa tenue était inappropriée ? Que doit-on penser de la persistance de cette dame à revenir une troisième fois sur les lieux, sans effets de plage ?

Nous savons que le contexte est souvent déterminant. Et en matière de contexte, nous restons également sur notre faim dans le voyage qui nous emmène dans ce restaurant de Tremblay-en-France dont je tairai le nom pour ne pas l’accabler. Quelle chance d’avoir retrouvé un peu de batterie sur son téléphone portable pour filmer une agression verbale sortie totalement de son contexte. L’entrée au restaurant a été refusée à deux musulmanes. Soit. Dès lors, pourquoi les avoir laissées s’asseoir, parcourir la carte et servir ces deux verres que nous voyons au premier plan ? Le restaurateur est donc à ce point déséquilibré (mot à la mode quand il s’agit de nommer les loups solitaires un peu trop visibles ces derniers temps) qu’il a spontanément « pété les plombs » sans penser une seule seconde que cela mettrait un terme à sa carrière ? Ce dernier a été lynché médiatiquement et la vidéo s’est retrouvée à faire le buzz sur une page Facebook depuis supprimée (une certaine Karima Abdel Rahman Bint Mohammed) près de 10 heures avant sa connaissance par les médias…

Jusqu’au plus haut niveau de l’État, on a pris immédiatement position sans connaître à un seul instant la version de ce restaurateur. La présomption d’innocence ne s’applique qu’aux ennemis de la République, il est vrai. Aujourd’hui, on a totalement renversé les charges. Le restaurateur, qui s’est depuis excusé, a dû déménager et est menacé de mort. Sa vie est fichue. Les deux jeunes filles sont, quant à elles, totalement libres et on ne leur demande aucune explication. Le coupable est devenu victime. Mais que n’aurait-on dit si deux jeunes filles en haut de maillot de bain s’étaient présentées dans un restaurant musulman ? Provocation, stigmatisation, coup de canif dans le contrat du vivre ensemble et jugement devant les tribunaux de l’islamophobie.

Ces deux cas, pourtant si différents, ont un dénominateur commun. Mon intime conviction est que, n’ayant pu obtenir la division espérée (les actes de vengeance, la chasse aux musulmans), l’islam politique cherche à présent à fabriquer des victimes, des martyrs. Une France à ce point attaquée, et qui continue à tendre l’autre joue, c’est une situation inespérée. Comme les barrières face à l’obscurantisme tombent les unes après les autres, on continue d’être testés. Jusqu’à quel point sommes-nous capables d’accepter les demandes communautaristes et les simagrées toujours plus absurdes ?

Même le Conseil d’État se met à faire de la politique en disant le droit, son droit. Car, en effet, il y avait bien d’autres moyens juridiques de suivre les arrêtés anti-burkini et de conforter ainsi notre vision de la société, notre société. En donnant raison aux signes apparents de l’islamisme au nom d’une conception partiale de la liberté, on accepte une fois de plus de victimiser ceux qui ont décidé de nous combattre. Et eux iront jusqu’au bout.

Thibaut Ronet

Boulevard Voltaire

La Méditerranée, un Calais démultiplié !

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Pendant que nos médias n’en peuvent plus de leur favori Macron, le futur drame de l’Europe se joue dans les ports italiens, en Méditerranée et sur les côtes grecques où, malgré les milliards donnés à Erdoğan, les migrants débarquent par milliers. Mais cela n’intéresse nos journalistes que de très loin.

Tous les jours, profitant d’un temps clément et d’une mer calme, ils sont, depuis dimanche, plusieurs milliers à s’échapper des côtes libyennes car ils savent que la traversée de la Méditerranée ne sera pour leurs pitoyables embarcations que de 12 miles. 6.500 dimanche, 3.000 mardi. Et tout au long de l’année, des centaines quotidiennement quel que soit le temps. Après une traversée de tous les dangers du Sahara où nombreux sont ceux qui meurent de soif ou d’épuisement, ils savent que les 15 navires de Frontex, aidés par les vedettes de la Guardia Costiera, les attendent à la limite des eaux territoriales au nom du principe basique d’humanité.

L’opération Sophia, destinée à lutter contre les passeurs, dont les bateaux peuvent depuis ce mercredi être coulés par les gardes-côtes libyens, va plutôt rassurer les candidats à la grande traversée et, donc, amplifier le flux de migrants vers l’Europe.

Interrogé, le service de presse de Frontex a paru outré que je m’étonne de ces récupérations massives d’Africains venus de l’est comme de l’ouest de leur continent qui, une fois arrivés à bon port, vont se voir dorloter jusqu’à l’obtention d’un permis de séjour européen, après une enquête pour savoir à quelle sauce ils vont être élargis. « Vous savez, très peu de migrants ont des papiers. » « Mais ils ont des smartphones, non » ? « Ah oui, TOUS en ont ! » « Mais comment peuvent-ils s’offrir une traversée qui peut coûter plus de 10.000 euros ? Où trouvent-ils l’argent et ces smartphones ? » « Ils empruntent, ils économisent ! » « Mais l’État islamique ne serait-il pas derrière ce trafic humain ? » « Ah, ça, c’est vous qui le dites… »

En résumé, l’Europe, via Frontex et les gardes-côtes italiens, continue à encourager à tout va cette immigration clandestine, à 90 % musulmane, pour les lâcher dans la nature, à travers l’Europe, et en France, bien entendu, où ces migrants sont de plus en plus visibles et choyés par nos responsables. Irresponsables, devrais-je écrire, car depuis le 1er janvier, ils sont 105.600, dont 13.700 mineurs seuls, à être arrivés en Italie ! Ils sont 275.000, mais peut-être beaucoup plus, à attendre en Libye un passeur ou un canot pneumatique où ils s’entasseront à cent. Lundi, côté grec, ce sont 462 migrants arrivés de Turquie (merci, Erdoğan) à avoir accosté sur les îles de Chios et Lesbos.

Le rythme devient infernal. Demain, puisque notre Président et son ministre Cazeneuve ne font rien, ils ne seront plus 10.000 à Calais, mais 15.000, 20.000, 30.000… Tous ces politiciens français et européens (Juncker, Merkel, Hollande) sont peut-être ainsi les fossoyeurs de l’Europe civilisée par 2.000 ans de chrétienté… Car ils ne semblent pas du tout décidés à mettre un terme à cette crise migratoire. Une crise qui n’en est plus une, mais une invasion. Et si vous ajoutez – cerise sur le gâteau – la soumission à l’islam de ces politiciens, vous imaginez ce que sera l’avenir de nos enfants et petits-enfants.

Des millions d’hommes sont morts pour défendre notre liberté. Quelques misérables hommes politiques, députés, commissaires non élus d’une Europe perdue et autres juges, aussi courageux que des lapins, sont en train de rendre leur sacrifice inutile.

Floris de Bonneville

Boulevard Voltaire



« Occident » : oh, que ce mot est inapproprié !

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Au pays de Hollande, un commissaire de police du Val-de-Marne, qui avait adressé ses félicitations à l’un de ses agents pour avoir verbalisé une femme arborant le niqab, vient de se faire remonter les bretelles par la préfecture de Paris.

1er juin, dans une rue de Champigny-sur-Marne, un policier en service croise une voilée intégrale. Soucieux de faire respecter la loi – son boulot, quoi -, il interpelle la supposée dame tout de noir vêtue et dresse un procès-verbal. 3 juin : le commissaire lui adresse une lettre l’encourageant « vivement à poursuivre dans cette voie, la seule permettant de sauvegarder les valeurs de l’Occident ». Lettre élogieuse qui semblerait avoir fait des petits jaloux. Ou des mécontents de la verbalisation de l’infraction. Car, sans savoir ni pourquoi ni par qui, elle est remontée en haut lieu ! À croire, même, que certains savaient y obtenir une oreille attentive. En effet, dans un entretien à l’AFP, la préfecture de Paris justifie les remontrances dont va faire l’objet le commissaire en question parce que « les termes employés [de sa lettre] sont inappropriés ». Très important, les termes. Ecoutez M. Cazeneuve, vous comprendrez.

Dans la France de 2016, donc, un commissaire de police, exprimant sa reconnaissance à un policier pour avoir fait son devoir, se voit non seulement dénoncé, mais remonter les cales par son directeur et par voie épistolaire, dont notre administration française a le secret, « afin que ce type de propos ne soient pas réitérés ». Surtout, dans la France de 2016, vanter et vouloir sauver les « valeurs occidentales », « lutter contre les phénomènes communautaires », et les juger « hors fondements de la République » est devenu « inapproprié »… condamnable, quoi. Qu’en termes élégants ces choses-là sont dites ! Mais alors, quand le candidat Hollande promettait de lutter contre les communautarismes… il n’en pensait pas un mot ? Oh !

Toutes ces lois – 2004, 2011, 2014, qu’aucun Français n’avait jamais, depuis, remises en question – sur les accoutrements islamiques, quelle hypocrisie, quel cynisme ! On savait qu’il était demandé aux policiers de ne pas faire d’excès de zèle. Et la consigne ne remonte pas à hier. En 2010, déjà (avant 2012, donc…), on leur enjoignait de « lever le pied pour éviter que ça pète ». On savait que nombre de policiers y réfléchissent à dix fois avant de verbaliser une « enburkanée », de crainte de déclencher une émeute. Mais, en tapant sur les doigts d’un de ses fonctionnaires, l’État socialiste dévoile sans plus aucun fard son projet de nouvelle société. Une société qui n’a plus à être occidentale, puisque le mot « Occident » semble devenu tabou. Une société « républicaine ». Un point c’est tout. Où l’islam a donc toute sa place, comme le martèle, matin, midi et soir, le gouvernement. Le hic, c’est que partout où l’islam est implanté, il prend toute LA place… Partout où l’islam est en place, tout le reste trépasse.

Au fait, ces valeurs républicaines, elles sont nées où ? En Occident, non ? Ce sont donc des valeurs occidentales, ou des valeurs de l’Occident, autrement dit. Parce que si ce n’est pas ça, il va falloir nous le dire, à nous et au commissaire de police du Val-de-Marne.

Caroline Artus

Boulevard Voltaire



Val-de-Marne : enquête préliminaire ouverte après la découverte d’une école coranique clandestine

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Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Créteil, jeudi 1er septembre, après la découverte d’une école coranique clandestine à la mosquée de Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne). Elle avait été repérée au cours d’une perquisition administrative mercredi matin.

Trois personnes ont notamment été interpellées, dont l’imam de la mosquée, a fait savoir le ministère de l’intérieur. L’enquête, confiée à un service spécialisé de la direction territoriale de la sécurité de proximité du Val-de-Marne, a été ouverte pour « ouverture illicite d’un établissement scolaire », « travail dissimulé », « emploi d’étrangers sans titre » et « hébergement indigne ».

L’école présentait « des risques d’endoctrinement »

Les investigations devront désormais « préciser le cadre exact dans lequel des activités d’enseignement ont été dispensées », notamment le nombre d’élèves et le contenu des cours, a dit une source judiciaire à l’AFP.

Cette perquisition de la mosquée Al-Islah, survenue dans le cadre de l’état d’urgence, « a permis de confirmer l’existence d’une école coranique clandestine, accueillant des élèves en toute illégalité, et présentant des risques d’endoctrinement », a souligné le ministère dans un communiqué.

« Secret de Polichinelle »

L’opération, qui a commencé dès 7 h 30, « s’est bien déroulée en présence des responsables de la mosquée », avait auparavant dit à l’AFP le directeur de cabinet de la mairie, Jean-Michel Carigi. « Cette école coranique, c’était un secret de Polichinelle, mais il fallait établir qu’elle existait », a-t-il ajouté.

La mosquée Al-Islah de Villiers-sur-Marne est notamment connue pour avoir été fréquentée par douze personnes condamnées en avril pour avoir participé à une filière djihadiste vers la Syrie.


Le Monde

jeudi, 01 septembre 2016

Il y a un an, Merkel ouvrait la porte aux réfugiés: bilan

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Malgré une baisse de popularité, la chancelière d'Allemagne a encore répété fin juillet: «Wir schaffen das!»

Sans l’aide spontanée de la population, Homberg n’aurait pas surmonté cette crise. Comme beaucoup d’autres communes, cette petite ville de 8000 habitants en Hesse, située au centre de l’Allemagne, a été dépassée par l’arrivée de centaines de réfugiés chez elle à l’automne 2015.

«Nous avons accueilli les gens dans un gymnase réquisitionné, juste à côté de l’école», raconte Yvonne, une bénévole de 49 ans. «Beaucoup d’habitants sont venus aider spontanément. Sans eux, nous n’y serions jamais arrivés», assure-t-elle.

«Si nous n’avions pas eu cet élan de solidarité dans la population, il y aurait eu certainement des morts», lâche Bernd Mesovic, vice-président de la principale ONG d’aide aux réfugiés (Pro Asyl). Un an après, la motivation des bénévoles est intacte. «La plupart sont toujours actifs. Nous avons même un regain d’adhésions cette année», constate-t-il.

Un appel marquant

L’appel à la mobilisation d’Angela Merkel («Wir schaffen das», «Nous allons y arriver»), le 31 août 2015, puis l’ouverture des frontières, dans la nuit du 4 au 5 septembre, pour accueillir des milliers de réfugiés bloqués à la frontière hongroise, resteront deux dates historiques pour les Allemands. «C’est un défi qui sera plus important que celui de la Réunification», avait prévenu le président de la République, Joachim Gauck.

Comme après la chute du mur de Berlin, l’euphorie des premiers jours est oubliée. L’Allemagne compte désormais plus d’un million de réfugiés sur son territoire et elle en attend encore 300'000 cette année. «Merkel a fait la même erreur que Helmut Kohl à la Réunification lorsqu’il avait affirmé trop vite que l’Allemagne de l’Est se transformerait en champs fleuris», regrette Gero Neugebauer, politologue à l’Université libre de Berlin (FU). «Le slogan «Wir schaffen das!» n’a pas de contenu. De qui parle-t-elle quand elle dit ‘nous’ (ndlr: «wir») Et que veut-elle dire quand elle dit ‘cela’ (ndlr: «das») Merkel a fini par démontrer qu’elle n’avait pas de vision dans cette crise. Les Allemands sont plongés dans le doute», ajoute-t-il.

Fortes critiques

Malgré une baisse de popularité, Angela Merkel reste sur sa ligne: «Je suis persuadée que nous allons y arriver («Wir schaffen das!»), a-t-elle encore répété fin juillet. La chancelière a néanmoins complètement changé de rhétorique. «Elle a abandonné son credo sur la culture de l’accueil en appelant, par exemple, les citoyens d’origine turque à plus de loyauté envers l’Allemagne», remarque-t-il. Depuis cette crise, la situation politique est très tendue. Selon les sondages, trois quarts des Allemands condamnent aujourd’hui le choix de la chancelière d’avoir ouvert les frontières. Les violences xénophobes n’ont jamais été aussi importantes.

L’extrême droite à 20%

La vague d’agressions sexuelles à Cologne, lors de la Saint-Sylvestre, et les deux attentats de juillet (à chaque fois, il s’agissait de réfugiés) ont plongé les Allemands dans le doute sur sa politique d’asile. Ces agressions ont conforté les positions d’une extrême droite complètement absente avant la crise. Les scores de l’AfD (Alternative pour l’Allemagne) dépassent désormais les 20% dans certaines régions. Ce parti islamophobe et antieuropéen pourrait même arriver devant le parti de Merkel, le Parti chrétien-démocrate (CDU), aux élections régionales du Mecklembourg dimanche. Du jamais-vu depuis 1949!

Sans projet

Merkel est plus que jamais isolée en Europe. Ses homologues lui tournent le dos en refusant de suivre sa politique humanitaire et, au sein même du camp conservateur (CDU), on n’attend qu’un faux pas pour la remplacer. Un putsch serait néanmoins suicidaire. «Elle est irremplaçable pour l’instant. Personne n’est en mesure de proposer un autre projet politique», insiste le politologue Gero Neugebauer.

Un an après «l’appel du 31 août», la crise des réfugiés est devenue une crise de l’intégration qui s’avère beaucoup plus difficile que prévue. «Il faudra plusieurs années pour y arriver», insiste Bernd Mesocic de Pro Asyl. Les entreprises, qui espéraient résoudre en partie la pénurie de main-d’œuvre, ont déchanté. Selon l’Institut de recherche sur le marché du travail (IAB), 70% des réfugiés n’ont pas de formation professionnelle. Seulement 8% ont une formation universitaire. «Les grands groupes, qui voulaient embaucher, n’ont finalement puisé que 50 personnes dans cette réserve de main-d’œuvre. En un an!» fait remarquer Bernd Mesocic.

A Homberg, seulement une vingtaine de réfugiés sont restés vivre dans la commune. Les autres ont été répartis dans d’autres villes ou villages. Ces nouveaux habitants attendent maintenant l’arrivée de leur famille bloquée dans des centres en Turquie (un délai d’un an est imposé par la loi). «Ils doivent apprendre l’allemand, trouver un logement et surtout un travail pour sortir du cercle vicieux de l’aide sociale», explique la bénévole Yvonne. «Le vrai travail commence maintenant», insiste-t-elle.

 

Villiers : la mosquée perquisitionnée, une école coranique mise au jour

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Une opération de police s'est déroulée ce mercredi matin à la mosquée Al Islah de Villiers-sur-Marne. Une perquisition administrative, qui a pris fin vers 9 heures, avait pour objectif d'établir si une école coranique existait au sein de ce lieu. Ce que la perquisition a permis de confirmer.

L'opération «s'est bien déroulée en présence des responsables de la mosquée», a indiqué à l'AFP le directeur de cabinet de la mairie, Jean-Michel Carigi. «Cette école coranique, c'était un secret de polichinelle, mais il fallait établir qu'elle existait», a-t-il ajouté.

Dans un communiqué diffusé en fin de journée, le ministère de l'Intérieur a précisé que trois personnes (dont l'imam de la mosquée) avaient été interpellées à l'issue de la perquisition, et qu'elles avaient été placées « en rétention administrative dans le cadre de la vérification de leur droit au séjour en France. »

Fin juillet, une perquisition administrative avait été menée au domicile d’un homme de 41 ans fiché S (Sûreté de l’Etat) qui fré- quente la mosquée Al Islah. Le 12 avril dernier, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné onze membres d’une filière d’acheminement de combattants vers la Syrie, dont plusieurs jeunes de Champigny qui fréquentaient eux aussi cette mosquée. 

 Fanny Delporte et Laure Parny

Le Parisien

« En Allemagne, le populisme d’extrême droite attire 20 % de la population »

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L’islamophobie est un phénomène profondément ancré dans la société, qui doit être combattu en établissant un contact entre les Allemands et les immigrés, selon la sociologue Daniela Krause.

Daniela Krause est une sociologue de l’Institut de recherches interdisciplinaires sur les conflits et la violence de Bielefeld. En prévision des élections régionales à Berlin et au Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, elle a analysé deux recherches de l’Institut, pour lesquelles près de 25 000 personnes ont été interrogés sur leur vision des musulmans entre 2003 et 2014.

À l’approche des élections, que pense la population des deux régions étudiées des musulmans ?

À Berlin, sans surprise, l’islamophobie est en moyenne moins forte que dans les anciens et les nouveaux länder. C’est dû à l’hétérogénéité de la capitale. Il est cependant notable que le ressentiment envers les musulmans n’y a pas reculé sur la période étudiée, contrairement à la tendance nationale. Il y a deux ans, un Berlinois sur trois ne se sentait pas chez lui « en raison du nombre de musulmans ». 25 % des interrogés estimaient que l’Allemagne devrait interdire leur immigration, soit le chiffre le plus élevé depuis le début de l’étude. Il n’est cependant pas possible d’en donner les causes sans études supplémentaires.

Dans la région du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, près d’un tiers des interrogés ont indiqué ne pas se sentir chez eux à cause des musulmans en 2014. Autant d’interrogés ont jugé que les musulmans ne devraient pas avoir le droit de venir dans le pays, un chiffre nettement plus important qu’à Berlin. Toutefois, les jeunes entre 16 et 30 ans sont en moyenne moins hostiles aux musulmans que le même groupe interrogé dans d’autres régions. En revanche, les personnes âgées ont en moyenne plus de préjugés.

Il est étonnant qu’à l’échelle nationale, les femmes sont en moyenne plus hostiles aux musulmans que les hommes, en particulier dans les capitales des Länder.

Les femmes ont souvent davantage peur. Il s’agit de la peur des hommes étrangers, souvent latente et en partie reliée à la crainte que l’inconnu puisse être imprévisible et menaçant. En réalité, il s’agit de cette vieille peur profondément ancrée de « l’homme noir ». Qu’il s’agisse d’un musulman ou simplement d’un homme qui a visiblement une autre culture ne change souvent rien. Islamophobie  et xénophobie vont indubitablement de pair dans ce cas.

Quelles sont les chances des partis islamophobes aux élections dans les deux länder ?

Les résultats de l’AfD lors des élections et des sondages montrent que les préjugés et les ressentiments envers les musulmans augmentent. Bien que les résultats entre les länder soient différents, le populisme d’extrême droite connaît un potentiel important auprès d’au moins 20 % de la population. Les préjugés et l’islamophobie sont présents partout, certains ne l’affichent simplement pas aussi publiquement que d’autres. Plus le niveau d’études est élevé, plus les personnes ont tendance à garder leur avis pour elles. Les préjugés sont malgré tout visibles. Dans le train, par exemple, il possible de mesurer à quelle distance une personne s’assoit de son voisin, s’il a l’air d’être un migrant. S’il a une apparence étrangère, la majorité des gens vont effectivement s’éloigner un peu.

Début 2014, le Conseil européen a exprimé son « inquiétude » au sujet de la façon dont les minorités été traitées en Allemagne. Le racisme serait trop fréquent dans les enquêtes et les sanctions.Voyez-vous des faiblesses dans le domaine politique ?

Les policiers, les juristes et les autorités locales sont aussi susceptibles d’avoir des préjugés que n’importe qui d’autre. L’ONU avait déjà dénoncé la discrimination et les inégalités en Allemagne. Il est essentiel que nous ne considérions pas l’islamophobie comme un phénomène à part.

La plupart des islamophobes dénigrent également les homosexuels ou les handicapés. C’est pourquoi il faut absolument mettre en place un système éducatif qui s’opposerait aux structures favorisant toute forme d’hostilité. L’idée d’infériorité des personnes différentes est un phénomène qui prend racine déjà à la maternelle et dans notre environnement familier. Ce sont rarement des idéologies, c’est bien plus subtil.

L’islamophobie correspond certainement plus aux projections de nos propres peurs sur les autres. Comment une société démocratique peut-elle combattre ces préjugés ?

La société, mais aussi la politique, devraient suivre l’hypothèse du contact, selon laquelle les préjugés disparaissent quand des personnes d’origines et de confessions différentes ont un contact qui dépasse le simple service. Rencontrer quotidiennement le fleuriste, la femme de ménage ou le boulanger immigrés ne suffit pas. Il faut qu’il y ait des tâches communes, un échange sur un projet commun, dans les écoles par exemple.

Il ne faut cependant pas oublier les citoyens plus âgés. Ce sont souvent leurs positions qui posent problème. Il est important d’envoyer des signaux politiques et de veiller à ce que les musulmans et les immigrés ne se retrouvent pas cantonnés aux métiers subalternes.

Dans les sondages pour les prochaines élections régionales, l’AfD comptabiliserait 19 % des voix du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale et 15 % à Berlin. L’islamophobie semble s’être implantée au cœur de notre société et être de plus en plus acceptée dans les partis. Pourquoi ?

Je ne dirais pas que c’est une tendance. Les études montrent que, jusqu’en 2014, l’islamophobie a reculé à l’échelle nationale. Seule Berlin est une exception surprenante. Or, il est important de garder en tête que les préjugés et la stigmatisation de personnes d’origine et de confession différentes sont très anciens dans notre société. L’islamophobie est en effet reliée à des stéréotypes vieux de plusieurs siècles.

Traduit par: Céline Nguyen

Euractiv

Tentative d'égorgement d'un policier à Toulouse

Par un "déséquilibré" d'origine algérienne.

L'individu s'est introduit dans le commissariat du Rempart Saint-Etienne ce mardi vers 14 heures 30, où il a tenté de s'emparer de l'arme de service d'un fonctionnaire de police. Faute d'y être parvenu, il a alors sorti un couteau et frappé le policier à la gorge. L'agresseur a été maîtrisé et transféré au commissariat central.

L'individu présenterait des troubles psychiatriques. Sic.

Il aurait attaqué l'adjoint de sécurité "parce qu'il représente la France".

La victime a été transportée à l'hôpita. Son pronostic vital ne serait pas engagé. Une policière présente dans le commissarait au moment des faits est en état de choc.

Michel Janva

Le salon beige

Selon Henry de Lesquen, Bernard Antony est un suppôt de la Licra...

Alors que Bernard Antony tiendra jeudi une conférence de presse, suite à son éviction de Radio courtoisie, nous découvrons ce texte délirant d'Henry de Lesquen à son encontre, dans lequel il écrit sans honte :

"Bernard Antony, frénétique d’extrême droite, s’est déconsidéré par ses pitreries. [...] Bernard Antony est théocrate et violent. Il refuse la liberté, la république et la démocratie. [...] Bernard Antony s’aplatit devant la LICRA dans le vain espoir de passer pour un modéré. [...] Bernard Antony a fait de l’AGRIF, association antiraciste, un supplétif de la LICRA dans son action antifrançaise. [...] J’ai péché par naïveté au sujet de Bernard Antony. C’est un suppôt de la LICRA, donc un ennemi de la France."

Nous pourrions penser que le site d'Henry de Lesquen a été piraté par des farceurs. Il n'en est rien (voir par exemple cette justification de l'esclavage ou cette "analyse" sur... le coefficient de blancheur des joueurs de football). Sur Facebook, Henry de Lesquen explique :

"Quelques jours après l’université d’été de son association, qui s’est achevée le 9 août, j’ai écrit à Bernard Antony, en tant que président de Radio Courtoisie, pour lui demander de mettre un terme à son comportement déloyal, qui portait préjudice à la radio, et je l’ai invité à publier le communiqué suivant"

Sic. S'ensuit un communiqué de repentance que, bien évidemment, Bernard Antony, qui n'est pas un adepte de l'autocritique des procès staliniens, n'a pas publié, mais dans lequel on peut lire :

"Je regrette de m’être laissé entraîner dans la cabale montée contre Radio Courtoisie par Guillaume de Thieulloy et Philippe Milliau [sic]. Je condamne la campagne de calomnies qu’ils ont orchestrée contre la radio et son président. Je retire ma signature du communiqué outrageant publié le 11 juin 2016 par Guillaume de Thieulloy sur le site du Salon Beige."

C'est grotesque : il n'y a pas de cabale montée ni par Guillaume de Thieulloy, ni par Philippe Milliau, le patron de TV Libertés (qui, excédé par les insultes, a fini par porter plainte), contre laquelle Henry de Lesquen voue une haine stupide et irrationnelle.

Finalement, on se demande si, confronté à quelques difficultés honteuses, Henry de Lesquen ne cherche pas à saborder Radio courtoisie en copiant l'un de ses modèles : Adolphe Thiers (cf illustration trouvée sur le compte twitter d'Henry de Lesquen).

Le salon beige

Le regroupement familial ? Dans les pays d’origine !

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J’ai déposé une proposition de résolution demandant la suppression, ou la modification, de la très barbare directive 2003/86/CE qui « définit les conditions dans lesquelles s’exerce le droit au regroupement familial pour les personnes issues de pays non membres de l’Union européenn ». Mon travail fait, d’ailleurs, écho à ce que défend depuis toujours ma formation politique : le Front national. Florian Philippot le rappelait dernièrement au micro de RMC, face à Jean-Jacques Bourdin, se déclarant favorable au regroupement familial … dans les pays d’origine.

Fidèle à mes convictions profondes, je crois que la France, mais aussi l’Europe aujourd’hui, sont menacées par une immigration massive de plus en plus difficile à assimiler à nos communautés nationales. Il est intolérable que l’Union européenne puisse s’approprier les compétences régaliennes de ses membres.

Ainsi, la directive que j’évoque plus haut s’était fixé pour objectif de « protéger l’unité familiale » [des immigrés] et de faciliter l’intégration des personnes issues de pays non membres de l’Union européenne ». Championne des droits de l’Autre bien plus que des droits de l’homme, l’Union favorise par tous les moyens l’invasion de ses terres ; et les pays qui la constituent, dépassés, ne sont plus en mesure d’intégrer qui que ce soit. Après les deux années terribles que nous avons connues, prélude de troubles plus importants encore, il me semble que cette disposition se révèle tout à fait inadaptée.

Pis : la directive prévoit des mesures spécifiques pour les fameux « réfugiés », lesquels n’en ont bien souvent que l’appellation. En fait de « réfugiés », des immigrés clandestins munis de faux papiers pénètrent en Europe, comme l’a récemment indiqué Tobias Plate, porte-parole du ministère de l’Intérieur du gouvernement fédéral allemand, pourtant connu pour ses largesses coupables.

Les nations appartenant à l’Union européenne ne peuvent pas imposer auxdits « réfugiés » d’avoir séjourné sur leur territoire « pendant un certain temps » avant de se faire rejoindre par les membres de leur famille. Ces « réfugiés » sont aussi dispensés de justifier des conditions normalement applicables en termes de logement, d’assurance maladie et de ressources « si la demande de regroupement familial est introduite dans un délai de trois mois suivant l’obtention du statut de réfugié » ! Ubuesque.

Je me permets de vous informer car je doute que Nicolas Sarkozy le fera, en dépit de ses rodomontades de matamore. Si nous voulons en finir avec le terrorisme, et garder une France conforme à son histoire, nous devons lutter pied à pied tous les jours. Les Etats membres de l’Union doivent décider souverainement de leur politique migratoire ! C’est ce que je défends dans cette institution vermoulue qu’est le Parlement européen, en tant que députée française au service des intérêts de la France, et des Français.

Dominique Bilde

Boulevard Voltaire



Père Michel Viot : L’islam devait forcément un jour poser des problèmes…

Le fait religieux revient en force sous forme de polémique. Boulevard Voltaire a interviewé le Père Michel Viot, prêtre catholique, à propos de l’affaire du burkini. Selon lui, l’islam, compte tenu de sa nature complexe, devait forcément un jour poser des problèmes. Nous y sommes.

 

 

Boulevard Voltaire

L’après-burkini

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L’affaire du burkini, dont l’issue juridique était fixée dès la publication des arrêtés municipaux incriminés, et qui sera confirmée à Nice et à Menton, nous aura permis d’assister à une rentrée politique anticipée. Il est vrai que l’annonce (enfin) officielle de la candidature à la présidentielle de Nicolas Sarkozy avait déjà déclenché le compte à rebours qui nous conduira jusqu’au 7 mai 2017.

L’affaire du burkini, dont on nous rebat les oreilles depuis plusieurs semaines, pose, en réalité, les fondements du débat qui, dans sa nature, s’imposera pendant la campagne présidentielle. Sur les autres sujets – économiques, financiers, sociaux, etc. – qui pourtant préoccupent gravement les Français, il n’y aura rien à attendre. En effet, depuis longtemps déjà, ces thèmes, désormais sous le contrôle exclusif de Bruxelles échappent à nos dirigeants qui en sont réduits à jouer les seconds rôles.

Place, donc, au débat identitaire et sécuritaire induit par la menace islamiste. D’ores et déjà, les positions prises par les favoris à l’élection de mai 2017 se dessinent et laissent augurer de ce que seront les contenus des programmes politiques des uns et des autres.

La position de François Hollande, de plus en plus candidat à sa propre succession, semble limpide parce qu’illustrée par son quinquennat. Attendre et voir. Se lamenter sans décider. Commenter sans agir. Son challenger direct, Nicolas Sarkozy, est, comme en 2007 et 2012, parti à la conquête des voix des électeurs du Front national. Il saura, n’en doutons pas, en convaincre certains, ceux, notamment, qui ne comprennent plus très bien le jeu joué par le duo Marine Le Pen – Florian Philippot. Juppé enfin, toujours favori des sondages, tant pour la primaire de la droite que pour l’élection présidentielle elle-même, et qui pourtant, à part un optimiste béat et déconnecté, n’apporte et n’apportera pas la moindre solution aux difficultés que rencontre notre pays aujourd’hui.

Face à ce qui ressemble à un casting au goût de déjà-vu et déjà-entendu restent les Français. Dubitatifs face à une offre politique inodore, incolore et sans saveur, nombreux sont celles et ceux qui, désemparés, attendent un sursaut de la classe politique. Un candidat ou une candidate qui saura proposer un vrai projet de société pour les prochaines années et sortir notre pays du gouffre où cinq ans de hollandisme l’on mené. Ils espèrent, sans vraiment plus y croire, un programme ambitieux pour la France. Des réformes justes et salutaires qui permettront à notre pays de retrouver sa juste place dans le monde. Des idées porteuses d’espoir pour une jeunesse qui, face à la déliquescence et au laisser-aller, préfère s’expatrier dès qu’elle en a l’occasion. L’affirmation, et la prise en compte, des valeurs qui ont fait la France au cours des siècles et le refus de la soumission face aux extrémismes ou aux puissances de l’argent. C’est cela qu’attendent les Français, et non des débats inutiles et diviseurs.

Olivier Damien

 Boulevard Voltaire

Grand Remplacement : la France menacée sur tous les fronts

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La communauté musulmane en France compterait entre 6 et 9 millions d’individus. Mais en 2014 déjà, selon un sondage Ipsos, les Français estimaient en moyenne la proportion de musulmans dans la population totale à 31 %. Et pas seulement en Seine-Saint-Denis ou dans certains quartiers de Lyon ou de Marseille.

On pourrait déduire de cette surestimation colossale que les Français sont d’affreux racistes. On peut aussi se demander si cette perception erronée de la réalité ne provient pas de la multiplication de faits objectifs qui donnent aux Français l’impression qu’ils ne seront bientôt plus chez eux en France.

Sans parler des attentats islamistes et autres crimes et délits en tous genres, les Français subissent quotidiennement des incivilités intolérables, qui vont de la musique arabe et des voitures poussées à fond à l’insulte raciste anti-français. Certains membres de la communauté musulmane crachent violemment, parfois au sens propre, leur mépris et leur haine de la France. Des Français ont dû déménager pour retrouver un peu de paix. Récemment, la chaîne ZDF diffusait un reportage sur des Allemands qui vont jusqu’à fuir leur pays pour échapper à l’invasion migratoire. À quand notre tour d’émigrer ? La politique migratoire de la France n’est, après tout, pas très éloignée de celle d’Angela Merkel.

L’association Pro Liturgia nous informe qu’au Luxembourg, depuis juillet, « le financement du culte catholique deviendra proportionnel au nombre des fidèles et passera de 23 millions à 8 millions d’euros. Par contre, un financement d’un demi-million d’euros sera prévu pour l’islam qui n’était pas subsidié jusqu’ici. » Au moment où l’on s’interroge en France sur le financement des mosquées, cette logique comptable peut nous faire craindre le pire : nos gouvernants laïcards auront bientôt beau jeu d’alléguer que le nombre de pratiquants s’amenuise constamment chez les chrétiens, et augmente tout aussi constamment chez les musulmans, pour transformer nos églises en mosquées.

L’affaire du burkini défraie actuellement la chronique. Plusieurs contributeurs de Boulevard Voltaire en ont excellemment expliqué les tenants et les aboutissants. Le Salon beige rappelle, très justement lui aussi, que le même État de droit qui, aujourd’hui, interdit aux maires d’interdire le burkini, au motif que leur arrêté « [portait] une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle », verbalisait hier de pacifiques citoyens parce qu’ils portaient un sweat de la Manif pour tous.

Enfin, en ces jours de rentrée, au rayon des fournitures scolaires, un nouvel article est proposé par Clairefontaine, la célèbre marque dont le nom fleure bon la chanson traditionnelle française : des cahiers d’écriture arabe. Voilà de quoi satisfaire Mme Vallaud-Belkacem, qui entend promouvoir l’apprentissage de cette langue dès l’école primaire, aux dépens, faut-il le rappeler, des classes bilangues et de l’enseignement des langues anciennes.

La culture française est occidentale et chrétienne. Ceux qui s’obstinent à le nier, en feignant de croire au multiculturalisme et au vivre ensemble, seront les complices, et même les premiers artisans du « Grand Remplacement ». Mais aussi ses premières victimes.

Boulevard Voltaire



Fondation de l’islam de France : M. Chevènement dénonce les « procès d’intention fielleux »

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Jean-Pierre Chevènement est la cible de « procès d’intention fielleux (…) faits par quelques snipers de plume et de micro dont je suis la cible depuis très longtemps ». C’est en tous cas ce que l’ancien ministre de l’intérieur, très critiqué depuis qu’il a été choisi pour diriger la Fondation pour l’islam de France, affirme dans un long entretien accordé au Figaro du mercredi 31 août.

Revenant sur la polémique déclenchée par ses propos sur France Inter, lundi – « à Saint-Denis, par exemple, [il y a] 135 nationalités, mais il y en a une qui a quasiment disparu » –, il assure que cette 136e nationalité manquante est « évidemment » la « classe ouvrière française ». Selon ses détracteurs, M. Chevènement accrédite ainsi la théorie d’extrême droite du « grand remplacement ».

« La plupart de ces critiques ont un arrière-plan politique : elles procèdent d’une philosophie communautariste que j’ai toujours combattue en tant que républicain laïc », réplique-t-il. Et pour lui, « les tenants du communautarisme (…) apportent leur aide » aux « théoriciens et [aux] stratèges de Daech [l’acronyme arabe de l’organisation Etat islamique] ». « Inconsciemment, je veux le croire », ajoute-t-il.

« Certaines de ces personnes s’estimaient sans doute aussi mieux qualifiées »

 M. Chevènement laisse également entendre que les critiques à son encontre seraient liés à une forme de déception de personnalités musulmanes qui auraient souhaité obtenir son poste :
« Bien que la Fondation soit d’intérêt public et que son objectif ne soit nullement cultuel, certaines voix se sont élevées pour réclamer la nomination d’une personnalité musulmane. Certaines de ces personnes s’estimaient sans doute aussi mieux qualifiées. »

Depuis l’annonce de sa nomination par François Hollande, le 2 août, plusieurs apparitions médiatiques de M. Chevènement ont suscité la polémique. Le 15 août, réagissant à l’affaire du burkini dans Le Parisien, il conseillait aux musulmans « la discrétion » :

« Les musulmans, comme tous les citoyens français, doivent pouvoir pratiquer leur culte en toute liberté. Mais il faut aussi qu’ils comprennent que, dans l’espace public où se définit l’intérêt général, tous les citoyens doivent faire l’effort de recourir à la “raison naturelle”. »

#JeConnaisBienLeMondeMusulman

Lundi, une autre partie de son entretien sur France Inter, destinée à justifier la nomination contestée d’un non-musulman à la tête de la fondation, a provoqué des railleries sur les réseaux sociaux :

« Je connais bien le monde musulman. Je suis allé au Caire, à Alger, il y a quarante ou cinquante ans, la plupart des femmes ne portaient pas le voile. Mais il y a une tendance de fond qui correspond à la montée du fondamentalisme religieux. La majorité des femmes ne peuvent plus sortir dans la rue sans être voilée. Tout ça, ça traduit quelque chose qui se répercute aussi dans nos cités. »

Lire aussi :   Jean-Pierre Filiu : « Jean-Pierre Chevènement connaît bien un certain monde musulman, celui de Saddam et Bachar »

La phrase a donné lieu à un mot-dièse moqueur sur Twitter, #JeConnaisBienLeMondeMusulman. Et chacun d’y aller de sa justification la plus improbable possible : « je mange un kebab de temps en temps », « j’ai regardé Aladdin au moins deux fois », etc.


La Fondation pour l’islam de France, qui sera créée à l’automne, doit permettre de lever des financements pour des projets en matière profane (thèses de recherche sur l’islam, bourses d’études…). Laïcité oblige, le volet religieux (formation théologique des imams, construction de mosquées…) sera entre les mains d’une association cultuelle (loi de 1905) administrée par des musulmans.
 

La justice suspend l'arrêté anti-burkini de Cannes

Le tribunal administratif de Nice a suspendu mardi l'arrêté "anti-burkini" pris par la ville de Cannes, comme le demandaient des associations de défense des droits de l'Homme, a-t-on appris auprès du tribunal.

Le juge des référés du tribunal, qui avait pourtant rejeté par le passé des demandes similaires, y compris concernant Cannes, a ainsi suivi la position du Conseil d'Etat.

La plus haute juridiction administrative française a suspendu vendredi un arrêté de ce type pris par le maire de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes).

L'arrêté de Cannes, pris le 28 juillet, interdisait l'accès aux plages et à la baignade à toute personne n'ayant pas une "tenue correcte, respectueuse des bonnes moeurs et de la laïcité". Il courrait jusqu'à mercredi, d'après le maire LR de Cannes, David Lisnard, qui a fait savoir qu'il ne contesterait pas la décision du tribunal.

Dans l'ordonnance que Reuters a pu consulter, le juge des référés du tribunal administratif de Nice estime que les dispositions de son arrêté "ne reposent ni sur des risques avérés de troubles à l'ordre public, ni sur des motifs d'hygiène ou de décence".

Elles "méconnaissent la liberté d'aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle", ajoute-t-il.

Cet été, une trentaine de maires, pour la plupart de droite, ont pris des arrêtés dits "anti-burkini", au nom de troubles potentiels à l'ordre public.

Malgré la décision du Conseil d'Etat, plusieurs maires ont décidé de maintenir leurs textes, arguant chacun de risques particuliers dans leur commune.

 DES RECOURS CONTRE D'AUTRES ARRÊTÉS

Des associations ont donc déposé des recours devant les tribunaux administratifs de Nice et de Toulon (Var) pour faire suspendre des arrêtés toujours en vigueur à Nice, Menton, Roquebrune-Cap-Martin et Fréjus (Var).

Avant même l'examen du recours contre son arrêté, prévu mercredi matin, le maire Les Républicains de Roquebrune-Cap-Martin a indiqué à Reuters qu'il avait retiré son texte mardi, la décision du Conseil d'Etat étant amenée à "faire jurisprudence".

Le tribunal administratif de Toulon a de son côté mis mardi en délibéré sous 48 heures sa décision concernant l'arrêté de Fréjus, pris le 19 août par le maire FN David Rachline.

Le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme a appelé les autorités locales ne l'ayant pas encore fait à "annuler immédiatement" leurs arrêtés, jugés "hautement discriminatoires".

"Ces décrets n'améliorent pas la situation sécuritaire, ils tendent au contraire à alimenter l'intolérance religieuse et la stigmatisation des personnes de confession musulmane en France", a-t-il écrit dans un communiqué. "L'égalité de genres ne peut être obtenue en limitant les libertés individuelles ou en réglementant les vêtements que les femmes décident de porter."

Le débat sur le "burkini", vêtement de bain couvrant porté par des femmes musulmanes, est loin d'être clos en France.

Certains ténors de la droite et de l'extrême-droite demandent une loi l'interdisant, ce que le gouvernement a exclu. Quant au Premier ministre Manuel Valls, il estime que dénoncer le burkini, "c'est dénoncer un islamisme mortifère, rétrograde", et qu'il s'agit d'un "combat politique".

 (Matthias Galante, avec Jean-François Rosnoblet à Marseille et Chine Labbé à Paris, édité par Simon Carraud)

Le nouvel obs

mercredi, 31 août 2016

AU-DELA DES EFFETS : IL FAUT S'ATTAQUER AUX CAUSES (Synthèse nationale)

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Le Danemark veut fermer sa frontière

Le gouvernement danois a proposé aujourd’hui de faire voter une loi qui permettrait de fermer les frontières aux migrants si les arrivées de demandeurs d'asile devaient connaître un pic.

"Nous devons pouvoir gérer la pression. C'est pourquoi nous introduisons un frein d'urgence pour être en mesure de refouler les demandeurs d'asile à la frontière (...)", a affirmé la ministre de l'Immigration, Inger Støjberg. La mesure est inspirée d'une loi adoptée en juin en Norvège, qui autorise la police à refouler toute personne se présentant à la frontière pour demander l'asile, qu'elle soit en "situation de crise" ou qu'elle vienne d'un autre pays nordique. Le Danemark a reçu 4.700 demandes d'asile depuis le début de l'année, et en prévoit environ 10.000 sur l'année. Il y en avait eu 21.000 en 2015, année marquée par des flux spectaculaires de migrants marchant parfois sur les autoroutes danoises dans l'espoir de rejoindre la Suède, destination plus convoitée.

La proposition d’aujourd’hui fait partie du "plan 2025" du gouvernement libéral, conçu comme un compromis entre les demandes des partis de droite, certains favorables à une cure d'amaigrissement pour l'État-providence, et le Parti populaire danois, partisan d'un durcissement des lois sur l'immigration. L'exécutif veut aussi restreindre le droit aux prestations sociales pour les demandeurs d'asile, mettre en œuvre des mesures de sécurité pour les centres où ils sont logés, et faciliter l'expulsion de ceux dont la demande est rejetée. "10.000 demandeurs d'asile, c'est encore trop", a affirmé Mme Støjberg, connue pour sa ligne anti-immigration.

Le Danemark avait choqué de nombreux défenseurs des droits de l'Homme en adoptant en février une loi permettant de confisquer aux demandeurs d'asile leur argent et biens de valeur pour financer leur séjour.

Le Figaro

Attaques contre Chevènement : l'odieux clientélisme de la gauche antiraciste

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Jean-Pierre Chevènement a suscité une polémique après ses propos sur France-Inter. Pour Laurent Bouvet, ces réactions stériles illustrent la place accordée au discours identitaire dans certains médias et partis politiques.


Laurent Bouvet est professeur de Science politique à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Il a publié L'Insécurité culturelle chez Fayard en 2015.


FIGAROVOX. - Ce lundi matin, Jean-Pierre Chevènement a répondu aux auditeurs de France-Inter. Il a assuré qu'à Saint-Denis «80% des enfants à l'école primaire ne maîtrisent pas le français» avant d'ajouter: «Il y a à Saint-Denis, par exemple, 135 nationalités, mais il y en a une qui a quasiment disparu», sous entendant, la nationalité française. Que vous inspirent ces propos?

Laurent BOUVET. - Ce que dit Jean-Pierre Chevènement est, hélas, conforme à une réalité qui ne se limite pas à Saint-Denis. Des rapports officiels, des enquêtes de chercheurs, des témoignages innombrables d'enseignants et de parents d'élèves nous alarment sur cette situation depuis longtemps déjà. Ce n'est donc ni une surprise ni une découverte. D'ailleurs, dans des villes comme Saint-Denis, nombre de parents d'élèves qui en ont les moyens ne mettent plus leurs enfants à l'école publique en raison du niveau très faible des établissements, des «incivilités» comme on dit pudiquement, et donc des moindres chances offertes à leurs enfants. C'est un grave échec, collectif, pour la République, pour l'éducation nationale, pour la société française dans son ensemble. Il y a des quartiers, des villes mêmes, où on (les pouvoirs publics, les citoyens eux-mêmes…) ne se donne plus depuis longtemps les moyens de l'égalité d'accès de tous les enfants à l'école de la République.

Plus largement, on mesure là les effets pervers des politiques publiques menées, au niveau local comme national, depuis 30 ans en matière de concentration urbaine des populations d'origine étrangère qui arrivent en France. Une telle ségrégation spatiale, territoriale, n'est pas fortuite. La République a abdiqué de son exigence égalitaire pour toute une partie de la population, que ce soit en termes de droits ou de devoirs d'ailleurs. Les deux étant indissociables.

Stéphane Troussel, le président socialiste du conseil départemental de Seine-Saint-Denis a accusé l'ancien ministre de l'Intérieur de «dérapage raciste» tandis que le député PS de Saint-Denis a relayé une pétition contre la nomination de Chevènement à la tête de la Fondation pour l'islam. Que pensez-vous de ces accusations de racisme?

C'est lamentable et odieux. D'abord, de manière très simple: que ces élus accomplissent dans leur vie politique la moitié du quart de ce qu'a fait Jean-Pierre Chevènement, que ce soit pour la gauche ou dans les différentes responsabilités publiques qu'il a occupées, et on pourra éventuellement écouter à ce moment-là ce qu'ils ont à dire… Ce défaut désormais de toute profondeur historique et ce mépris pour le service de l'État sont terribles. Mais enfin qui sont ces élus? Qu'ont-ils fait de notable? Qu'ont-ils apporté au pays ou même à leur département?

Ensuite, on voit parfaitement dans quelle logique électoraliste et clientéliste se situe ce genre de critiques, la même que celle qui étaient à l'œuvre d'ailleurs lors des élections régionales l'an dernier dans ce département, autour de la liste de Claude Bartolone et Clémentine Autain.

Enfin, plus largement, il serait bon que dans le débat public, on cesse de traiter à tout bout de champ de «raciste» les gens avec lesquels on est en désaccord. Cette manière de disqualifier quelqu'un en tentant de le renvoyer systématiquement dans le camp des «racistes» conduit à vider ce mot de tout contenu et, donc, à ne plus voir et condamner le racisme lorsqu'il existe réellement et produit ses effets délétères. D'autant, je le note en passant, que leur indignation morale est à sens unique. On n'entend pas ces élus vertueux protester quand d'authentiques racistes organisent à Saint-Denis par exemple des réunions «non mixtes racialement».

Mi-août, dans un entretien accordé au Parisien, Jean-Pierre Chevènement s'était attiré les foudres de nombreux anonymes pour avoir conseillé «la discrétion» aux musulmans dans l'étalage de leur foi dans l'espace public. La formule était-elle bien choisie?

La formule est sans doute maladroite mais ce que dit Jean-Pierre Chevènement se comprend dans une perspective laïque classique telle qu'elle a été reprise et mise en œuvre par la République, comme une suite notamment de la fameuse phrase du comte de Clermont-Tonnerre pendant la Révolution française: «Il faut tout refuser aux juifs comme nation ; il faut tout leur accorder comme individus ; il faut qu'ils soient citoyens». Cette «discrétion» demandée dans l'expression de sa différence, de sa foi religieuse ici, c'est-à-dire d'une part spécifique de l'identité de tel ou tel, étant à la fois la condition indispensable et la contrepartie de l'inclusion dans la communauté des citoyens.

Cela va bien au-delà me semble-t-il du simple conseil de prudence adressé aux musulmans qui voudraient montrer leur appartenance à cette religion dans l'espace public pour des raisons liées au contexte post-attentats et aux risques de tension qu'une telle apparence publique pourrait susciter. On notera d'ailleurs qu'il n'y a pas eu, hors quelques cas limités, d'agressions vis-à-vis de musulmans dans l'espace public. Il y a, bien entendu, toujours des propos voire des actes discriminatoires (on vient de le voir si je puis dire encore récemment à Tremblay à l'occasion de ce qui s'est passé dans ce restaurant), mais cela reste heureusement limité. Et les événements tragiques que l'on a vécus à Paris et à Nice n'ont pas accru ces paroles et ces actes.

Ceux qui veulent «faire du bruit» autour de ce qu'ils nomment «l'islamophobie», ce sont précisément ceux qui souhaiteraient davantage ce type de paroles et d'actes pour montrer combien ils ont raison et combien leur combat est juste, et de là augmenter encore leur emprise idéologique sur les musulmans. Ils sont les complices, objectifs, des responsables politiques et élus qui, à droite et à l'extrême-droite, parient eux aussi sur l'accroissement des tensions entre «communautés». On l'a vu cet été en Corse et à l'occasion des différentes affaires dites du «burkini».

Certaines attaquent, notamment sur les réseaux sociaux relèvent-elles purement et simplement de l'intimidation. Certains courants identitaires, voire islamistes tentent-ils d'interdire tout débat sur l'islam? Les politiques qui s'en font le relais sont-ils complices?

Tout est bon aujourd'hui pour essayer d'intimider et de disqualifier son adversaire. Les réseaux sociaux donnent une visibilité, justement, et une ampleur à ces méthodes classiques. L'idée en effet, chez certains, parmi les islamistes ou chez leurs alliés dans une partie de la gauche (on pense ici, entre autres, au CCIF, aux Indigènes de la République, à certains universitaires et chercheurs, en sociologie notamment, à Médiapart, à une partie du Front de gauche ou d'EELV, et même à certains socialistes!), est d'imposer une forme de doxa, une «vérité» contre laquelle personne ne peut jamais se prononcer sans être à la fois dans l'erreur, la faute et l'abomination. En faisant passer ceux qui la mettent en cause, qui la refusent, qui la critiquent, qui n'acceptent pas une telle manière de penser - très peu laïque pour le coup! - pour des racistes, des «islamophobes», en clair, et conformément à une pratique politique bien connue, pour des salauds.

Or, on le voit désormais tous les jours, on baigne ici en plein sophisme. Le racisme que dénoncent sans cesse ces défenseurs de l'islam radical et plus largement de l'essentialisme identitaire est au cœur même de leur idéologie. Celle-ci est en effet faite d'exclusion: de tous ceux qui n'ont pas la bonne pratique de l'islam, de tous ceux qui défendent la laïcité, de tous ceux qui ne se soumettent pas à leurs injonctions… Ainsi, toute critique de l'islamisme devient pour eux une critique de l'islam et des musulmans ; toute mise en cause de leurs manipulations et mensonges devient du complotisme ; toute affirmation simplement laïque devient «islamophobe».

Le problème, à mes yeux, aujourd'hui, en France, tient moins à l'existence d'une telle folie identitaire, finalement très minoritaire et caricaturale même si elle est active sur les réseaux sociaux, que dans les relais dont elle dispose dans les médias, dans le monde académique ou auprès de nombre de responsables publics. La complaisance pour ce type de discours me sidère. Surtout quand elle se double d'une forme de condamnation de tout discours un tant soit peu laïque. On a vu, au cœur même des institutions de l'État chargées de défendre la laïcité (je pense ici à l'Observatoire de la laïcité), qu'il pouvait y avoir un certain aveuglement voire une certaine complicité avec ces entrepreneurs identitaires qui promeuvent ouvertement l'idéologie islamiste. Les responsables politiques et élus qui, souvent par un intérêt électoral bien mal compris, se font les relais de cette offensive idéologique, portent une lourde responsabilité dans les tensions actuelles. Une responsabilité qu'on peut tout à fait mettre en regard de celle des boute-feux de la droite et de l'extrême-droite.

Cet été, certains politiques s'étaient indigné que l'on confie les rênes d'une fondation liée à l'islam à un laïc revendiqué. «Proposer pour prendre la tête de cette organisation quelqu'un qui n'est pas de culture musulmane, qui n'est pas de sensibilité musulmane et qui n'est pas de culture religieuse, pour moi c'est une interrogation», a notamment expliqué François Bayrou. Fallait-il confier cette fondation à un «musulman»?

Cette polémique est ridicule. On parle là de la création d'un organisme public, pas d'une institution religieuse ou communautaire. Cette fondation sera chargée de mettre en œuvre une politique de l'État, pas de la «communauté musulmane». Et puis, l'idée qu'il faudrait être «de culture religieuse» (sic) pour parler avec pertinence du lien entre État et religion, pour comprendre les enjeux et les nécessités pour la France de la manière dont nos concitoyens de confession musulmane peuvent mieux vivre leur foi tout en participant pleinement à la vie républicaine et au «commun», m'échappe totalement. Comme si on devait avoir tel ou tel critère d'identité pour comprendre et s'exprimer au sujet de celui-ci. À ce compte-là, seules les femmes seraient susceptibles de comprendre et de parler d'avortement, seuls les personnes de telle ou telle couleur de peau seraient capables de comprendre et de parler du racisme, etc. On voit où conduit une telle logique. C'est ce que l'on appelle l'essentialisme: chacun est renvoyé à ce qu'il est, biologiquement, culturellement, socialement… sans jamais pouvoir y échapper ou s'en détacher. Chacun est ainsi réduit à être moins qu'un individu libre de la manière dont il peut composer son identité personnelle à partir des différents éléments qui la constituent.

Tout ceci est profondément contraire à toute perspective de mobilité, de mixité, d'émancipation, de critique, de dépassement de soi… Tout ceci est le contraire des Lumières et de ce pour quoi des millions d'hommes et de femmes se sont battus depuis plus de deux cents ans, partout dans le monde, dans toutes les sociétés et quelles que soient leurs différences et origines. C'est contraire à l'idée d'humanité commune à tous, à l'universalité de l'humanité. Que des gens comme François Bayrou, pour de basses raisons politiciennes sans doute ou par expression de leur foi religieuse peut-être, ne soient pas capables de voir cela, c'est navrant.

Ces polémiques à répétition à l'encontre de Chevènement traduisent-elles finalement une sorte de «racisme à front renversé» ou du moins une dérive «identitariste» du débat public français?

Cela témoigne d'abord d'une forme de détachement du pays, d'une partie de celui-ci du moins, de toute historicité, de toute mémoire. Jean-Pierre Chevènement, que l'on soit d'accord politiquement avec lui ou non, est un des derniers témoins d'une époque politique passée et de l'histoire de la gauche française en particulier. C'est un homme d'État qui a montré, par ses idées, son action, ses choix et ses engagements, ses grandes qualités politiques et intellectuelles. On pourrait au moins lui reconnaître cela.

Cela témoigne aussi de ce que vous dites, assurément. On assiste à propos de Jean-Pierre Chevènement au renversement sophistique dont je parle plus haut. La dérive «identitariste» est en effet très nette dans toute une partie de la vie publique. On constate même que ceux qui prônent un discours identitaire, différentialiste, séparatiste, essentialiste… accusent leurs critiques, les tenants de la laïcité notamment, d'être eux-mêmes des «identitaires». Comme si l'universalisme, la laïcité, l'idée d'émancipation grâce à l'esprit critique… étaient devenus des pratiques «identitaires». Notamment parce qu'elles seraient, c'est un comble, françaises!

Toute cette campagne contre la soi-disant spécificité identitaire française qui s'appuie sur quelques articles de la presse anglo-saxonne est quand même étonnante. D'autant que l'on voit beaucoup d'antilibéraux et anti-capitalistes autoproclamés la relayer sans jamais s'interroger sur ce qu'est cette presse, sur ce que sont ses intérêts et ses buts… Alors qu'il s'agirait de propos sur l'économie, là, les mêmes retrouveraient leur sens critique. Bref… tout ceci est assez pathétique, bassement et bêtement idéologique, dans le sens le plus péjoratif de ce terme. On connaît hélas, depuis les tragédies du XXème siècle, le terme de telles dérives.

 Alexandre Devecchio

Le Figaro

Le parti de Geert Wilders veut désislamiser les Pays-Bas

Geert Wilders, le président du Parti de la Liberté, n'est visiblement pas un adepte du vivre-ensemble et encore moins du politiquement correct. Il ne considère pas l'islam comme une simple religion mais comme "un totalitarisme politique"  :

"Le parti néerlandais d'extrême droite PVV, en tête des sondages pour les législatives de mars 2017, veut "fermer toutes les mosquées" et "interdire le Coran", selon son programme électoral publié jeudi par son président, le député Geert Wilders.

"Toutes les mosquées et écoles musulmanes fermées, interdiction du Coran", indique, sans plus de détails, le document d'une page intitulé "Projet - Programme électoral PVV 2017-2021" publié sur le compte Twitter du député qui écrit: "les Pays-Bas à nouveau à nous".

Le parti pour la liberté (PVV) souhaite "désislamiser" le pays, annonce-t-il, notamment en fermant les frontières et centres de demandeurs d'asile ainsi qu'en interdisant l'arrivée de migrants originaires de pays musulmans, le port du foulard dans la fonction publique et le retour aux Pays-Bas de personnes parties en Syrie (...)

Les sondages prédisaient l'année dernière au PVV jusqu'à 38 sièges sur les 150 que compte la chambre basse du Parlement (...)"

Le salon beige

Au lendemain du carnage à Nice et de l'égorgement d'un prêtre, l'affichage identitaire musulman est indécente

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Jean-Louis Harouel, professeur émérite d'Histoire du Droit à l'Université Paris Panthéon-Assas, qui vient de publier Les Droits de l'homme contre le peuple, déclare au Figarovox :

"[...] Le Conseil d'État s'est abstenu de prendre en compte le fait que la population était choquée de voir s'exhiber les burkinis sur les plages alors que de terribles massacres venaient d'être commis en France par des musulmans au nom de leur Dieu. Au lendemain du carnage de la promenade de Nice et de l'égorgement d'un prêtre dans l'exercice de son ministère, toute montée en puissance de l'affichage identitaire musulman en France est proprement indécente.

Le Conseil d'État s'est abstenu de prendre en compte le fait qu'est actuellement en cours une conquête silencieuse de l'Europe occidentale. Cette conquête est inscrite dans le Coran où l'on peut lire qu'Allah a promis aux musulmans de leur donner en butin la terre des infidèles. Cette conquête est parfois avouée par certains dignitaires musulmans. C'est ainsi que le cheikh Yousouf al Quaradawi, l'un des dirigeants de l'UOIE (Union des organisations islamiques européennes) — dont la branche française est l'UOIF (Union des organisations islamiques françaises) — avait déclaré: «Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques, nous vous dominerons».

Le Conseil d'État s'est abstenu de voir que la conquête de nos plages par les burkinis n'est qu'une étape de l'appropriation de la France par l'islam politique. Le Conseil d'État s'est gardé de voir que les porteuses de burkini — de même que les porteuses de toute autre forme de voile islamique — sont les militantes convaincues ou dociles d'un djihadisme civilisationnel en train d'opérer la conquête feutrée de notre pays. [...]"

Michel Janva

Le salon beige

Bernard Antony : « C’est l’islamisation totalitaire de nos sociétés qui est le danger »

Extrait de la réaction de Bernard Antony à propos du burkini :

"(…) L’affaire du burkini islamique, ignominieusement donc réservé aux seules femmes, aura en fait déplacé la question fondamentale qui est celle de l’expansion de l’islam en France et dans toute l’Europe occidentale et hélas encore dans bien d’autres pays. Avec Mohamed-Christophe et autres convertis au Christ venus de l’islam, nous n’avons cessé de le rappeler, c’est l’islamisation totalitaire de nos sociétés qui est le danger.

Elle ne cesse de progresser avec la mortelle dialectique de « l’islam mains rouges » et de « l’islam patte blanche », ce dernier se présentant comme la pacifique alternative à l’abomination de l’islam jihâdiste. Et elle avance avec le piège pour les gogos ignorants du « pas d’amalgame » massivement matraqué par les médias, les politiciens et tant de religieux, diversement à la fois trompeurs et trompés, tous aux cerveaux plus ou moins lessivés par la constante instillation de l’idéologie de l’antiracisme. 

Le burkini est au moins un révélateur. Les analphabètes politico-médiatiques de la réalité de l’islam, le présentent comme un signe religieux. Combien de fois faudra-t-il redire et répéter que l’islam n’est pas principalement une religion mais un totalitarisme politico-religieux culturel et moral ? Sa visibilité n’est pas pour l’heure le pire danger mais au contraire un avertisseur de sa rapide avancée qu’il faudrait coûte que coûte conjurer. 

Car dès que l’islam, sans attendre d’être majoritaire, devient une forte minorité alors l’histoire enseigne que très vite, il impose sa domination, l‘avancée de la charia et la soumission à la dhimmitude pour « les gens du livre ».Or justement,tout le problème de l’islam réside dans ses livres, le Coran et les hadîths, qui ne sont ni des livres de paix ni de tolérance mais la source de l’exemplarité cruelle du prophète. Nous aurons hélas l’occasion d’en reparler."

Le salon beige

Les Français doivent-ils subir l’agression du voile au restaurant ?

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Un malheureux restaurateur du Tremblay (93) a osé refuser à deux musulmanes voilées le droit de manger dans son établissement. Bien évidemment, une des deux « discriminées » a filmé toute la scène, qui se retrouvera en quelques minutes sur les réseaux sociaux.

Le cauchemar du propriétaire commençait : son site était hacké, la police intervenait chez lui, le ministre Rossignol le signalait à la DILCRA, un nouveau machin antiraciste mis en place par Valls, le maire communiste de la ville l’enfonçait, de jeunes musulmans venaient lui faire la leçon, de manière menaçante, devant ses locaux… Le malheureux avait beau s’aplatir, s’humilier, demander pardon, son compte est bon, son restaurant est mort et il finira probablement devant un tribunal. Belle provocation réussie, les associations musulmanes qui seront reçues par Cazeneuve (qui s’excusera probablement au nom de la France) vont gémir sur « l’islamophobie » et le racisme de nos compatriotes, et sur le grave traumatisme subi par les deux « victimes ».

Comment ne pas penser à cette propriétaire d’un gîte de montagne, Fanny Truchelut, qui, il y a juste 10 ans, dans les Vosges, avait eu la surprise de voir deux personnes, à qui elle avait réservé une chambre par Internet, se présenter voilées. La propriétaire, qui avait d’autres clients, avait demandé à ces deux femmes de retirer leur voile dans les parties communes de son gîte. Devant leur refus, elle leur avait rendu leurs arrhes. Bien organisées, les « discriminées » s’étaient précipitées voir la LDH et le MRAP, qui les avaient encouragées à déposer plainte, ce qui fut fait. Qualifiée de « raciste » par la presse locale, Fanny finira au tribunal. Elle se fera condamner, dans un premier procès inique, à 8.500 euros d’amendes et de dommages et intérêts, et à 4 mois de prison avec sursis. Elle fit appel, en vain, et finit ruinée, devant vendre en catastrophe un gîte dans lequel elle avait tout investi.

Il y a beaucoup de similitudes entre ces deux histoires : même provocation de militantes voilées, même réprobation unanime de la bien-pensance, et probablement même issue : la mort sociale de deux courageux entrepreneurs qui, naïvement, pensaient qu’ils pouvaient accepter qui ils voulaient dans leur établissement, et donc interdire qui ils ne voulaient pas.

Mais dans la période où le burkini constitue un accès de fixation, et où nombre de nos compatriotes, dans le contexte des attentats musulmans, ne supportent plus ce qu’ils ressentent comme la provocation de trop, est-on condamné, si on va sur une plage, dans un gîte de montagne ou dans un restaurant, à subir ces accoutrements – burkini ou voile – que le Premier ministre qualifie lui-même de « symbole d’asservissement de la femme comme si la femme dans l’espace public était impudique », ajoutant : « Ce sont des signes de revendication d’un islamisme politique qui vise à faire en sorte que, dans l’espace public, on fasse reculer la République. » A-t-on encore le droit, en France, d’aller au restaurant en famille ou entre amis, sans subir cette agression visuelle qui va gâcher ce moment de plaisir ?

Imposer le voile ou le burkini, dans tous les espaces de la société – plages, restaurants ou gîtes de montagne -, est une autre façon, pour les soldats d’Allah, de faire la guerre à la France, en interdisant à nos compatriotes de conserver leur mode de vie dans l’entre-soi, et en leur imposant, massivement et partout, l’uniforme d’un islam incompatible avec nos valeurs.

Bon courage aux restaurateurs…

Pierre Cassen

Boulevard Voltaire