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mardi, 13 septembre 2016

Bientôt des bobbies en burka ?

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Grande-Bretagne, comté de Birmimgham, 2.783.000 habitants. Comme si l’approbation du port du hijab pour les femmes et du turban sikh à la place du casque pour les hommes n’avait pas suffi, la police, afin d’atteindre dans ses rangs un certain pourcentage « de policiers noirs et issus des diversités ethniques, envisage l’autorisation pour les femmes policières musulmanes à porter la burqa intégrale ». Info révélée par le Daily Mail reprise par geopolis.francetvinfo.fr et par bien d’autres médias.

Vous avez bien lu. Les citoyens des Midlands de l’Ouest pourront bientôt être contrôlés par des supposées femmes dont ils n’apercevront que les yeux ! Une idée « si aberrante », tempête un directeur des ventes interviewé, qui voit dans cet accoutrement une rupture de confiance entre police et citoyens, « les expressions faciales jouant un rôle important là-dedans ». Il n’a pas tort. Quelle dissymétrie dans les relations entre les habitants et ceux censés les protéger : les uns à découvert, les autres à couvert. Les émotions des unes autorisées à rester dissimulées, celles des autres livrées en pâture aux premières. Le plus fort de cette affaire ? La décision n’émane même pas de la population concernée mais répond au besoin de « reconsidérer nos propres règles et notre sensibilité culturelle », ainsi que l’explique, avec un naturel confondant, le Chief Constable David Thompson. « Devançons les demandes islamiques, jetons aux orties nos lois et nos traditions… et les musulmans nous en seront reconnaissants » ? C’est ça, qu’il se dit, le chef de la police ?

Que d’obséquieuses considérations pour ces femmes revendiquant leur appartenance à l’islam et foulant au pied les lois du pays où elles vivent. À la frontière anglaise, pour ces passagères délicates qui répugneraient « à retirer leur voile en public ou en présence d’hommes », des agents féminins sont aimablement mis à disposition.

Même dans l’administration pénitentiaire, le personnel bichonne ces pudiques visiteuses. Pas question de les « contraindre à se découvrir en public ou devant des hommes car cela serait source de troubles graves et de fort choc psychologique ». Hilarant. Cerise sur le hidjab : consigne est donnée, après vérification de leur identité, d’« offrir l’usage d’un miroir, et de temps ainsi que de disponibilité pour le remettre ». Trop prévenants, à la prison !

 Au mois de juin, appliquant une de ses promesses de campagne, Sadiq Kahn, le maire de la ville, a décidé de bannir les pubs sexistes polluant trains, bus et métro londoniens. Au prétexte fallacieux que la vue de ces femmes en partie dénudées « rabaissent les gens, particulièrement les femmes, et leur donnent honte de leur corps ». Ben voyons. Rappelons la mise en circulation, le lendemain de son élection, de 640 bus arborant « Gloire à Allah ». Un détail, certainement…

La Grande-Bretagne s’est soumise à la loi coranique. Tout comme la police canadienne avec sa police montée en hidjab ; hijab, aussi, dans les polices norvégienne, suédoise, danoise, écossaise et même au Minnesota, aux États-Unis. On est juste un peu étonné, finalement, du retard de la France en ce domaine…

En cas de guerre civile entre musulmans et non musulmans, qui défendront-ils, ces 30 % de policières et policiers – le chiffre fixé – appartenant à l’Oumma : leurs frères et leurs sœurs britannique ou les Britanniques ? That is the question!

Caroline Artus

Boulevard Voltaire

lundi, 12 septembre 2016

A Toulouse, la grande mosquée prend forme dans le quartier du Mirail

Le chantier de la mosquée du Mirail à Toulouse avance. Le bâtiment, dont l'ouverture est prévue en 2017, abritera une bibliothèque et deux salles de prière.  

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Le chantier est encore loin d’être terminé mais on peut déjà se faire une image mentale de ce à quoi ressemblera la grande mosquée de Toulouse.

Loin de l’esthétique flamboyante des mosquées moyen-orientales, le nouveau bâtiment religieux du Mirail aura un style épuré, fonctionnel et intégré dans le paysage urbain.

Construite sur trois niveaux, la grande mosquée abritera une bibliothèque et deux salles de prières, l’une pour les hommes, l’autre pour les femmes, qui communiqueront entre elles.

D’une capacité d'accueil de 4000 personnes, la mosquée du Mirail sera l’une des plus importantes de France.

En attendant son ouverture, les fidèles prient dans des préfabriqués, une situation qui devait être temporaire et qui dure depuis 2005.

Toulouse compte environ 50 000 musulmans, dont environ 20% de pratiquants.

Le bâtiment a été entièrement financé par les fidèles. Plus de 3,5 millions d’euros ont déjà été récoltés pour ce bâtiment qui devrait ouvrir en 2017.

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Plan sécuritaire N-VA: le parti d'extrême droite Vlaams Belang applaudit, les autres mettent en garde contre un danger pour l'Etat de droit

Si le parti d’extrême-droite Vlaams Belang approuve les mesures du plan sécuritaire de la N-VA, validé samedi à l’unanimité par le conseil du parti nationaliste, il s’interroge cependant sur le timing choisi pour sa présentation.

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Filip Dewinter a estimé dimanche dans De Zevende Dag que le plan «niveau V» arrivait «bien trop tard». Les Verts de Groen sont eux radicalement contre la mise en place d’un cadre légal à l’état d’urgence. «Le cadre actuel suffit, il faut maintenant investir suffisamment dans les services», selon le député Stefaan Van Hecke.

Pour lui, l’état d’urgence n’a aucun intérêt. «La sécurité va-t-elle augmenter quand nous proclamerons l’état d’urgence ?» En France, des milliers d’arrestations ont eu lieu, mais ce n’était au final pas plus efficace, selon le député écologiste qui plaide pour que l’argent soit prioritairement investi dans les services. «On y a fait trop d’économies. Le cadre légal actuel est suffisant, il faut plutôt investir dans les services et les gens

Protéger avant tout les libertés fondamentales

Pour l’Open VLD, le droit à la liberté supplante le reste. «S’il s’agit de protéger les libertés fondamentales, nous sommes nous aussi intransigeants dans la lutte contre le terrorisme», a affirmé dimanche la députée Carina Van Cauter, ajoutant tout de même que le parti ne voulait «pas tomber dans les dérives d’un Etat turc». Samedi, la présidente des libéraux flamands Gwendolyn Rutten a déjà précisé que «les frontières de notre Etat de droit sont claires» et qu’il fallait s’y tenir.

Du côté du MR, le Premier ministre Charles Michel a rappelé dimanche que le «gouvernement a déjà décidé de l’état d’urgence, d’un plan d’urgence en trente mesures qui porte ses fruits». Il s’est cependant dit ouvert à ce que son équipe puisse se pencher sur «toute proposition supplémentaire argumentée qui lui serait soumise par les ministres de la Justice et de l’Intérieur, en faveur de plus de sécurité et moyennant le respect de l’Etat de droit». Il convient d’agir «avec une volonté sans faille, avec le souci d’adapter notre législation où cela est nécessaire, mais en préservant sans cesse l’Etat de droit et nos libertés», a souligné le président Olivier Chastel. «Nous allons poursuivre dans cette direction, refusant les amalgames dangereux», a-t-il précisé.

Des mesures potentiellement dangereuses pour l’Etat de droit

Pour le PS, les mesures avancées par les nationalistes flamands sont «dangereuses pour l’Etat de droit et les libertés». Le PS estime que la N-VA agite ces idées «pour masquer son incapacité à changer les choses». Les socialistes estiment que les arrestations policières préventives (qui feront l’objet d’un contrôle judiciaire a posteriori) sont contraires aux libertés fondamentales. Le parti rappelle en outre que la création de tribunaux anti-terrorisme «ne répond à aucun besoin de terrain». «Rien qu’à Bruxelles, il y a en permanence cinq à six juges d’instruction qui ne traitent que du terrorisme. Deux chambres du tribunal correctionnel ne font que ça (...) Quel est dès lors l’intérêt de créer un tribunal spécifique ?"

Sans remettre en question le bien-fondé du plan sécuritaire proposé par la N-VA, qui prévoit notamment l’instauration d’un état d’urgence qui permettrait des arrestations policières préventives et la mise en place de chambres à part traitant des affaires de terrorisme au sein des tribunaux, Filip Dewinter (VB) s’interroge sur un timing «peut-être motivé par des raisons électorales ou les résultats des sondages d’opinion».

La capitale.be

Les identitaires ouvrent un bar à Lille : une pétition pour sa fermeture est lancée

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Le groupe d’extrême droite Génération identitaire ouvrira, fin septembre, un bar-estaminet à 200 mètres de la Grand-Place de Lille. Une militante lilloise lance une pétition pour sa fermeture, craignant « un déferlement de haine ».

On a connu la « Maison flamande » de Lambersart, fermée il y a quatre ans ; voici la « Citadelle », le nouveau QG des identitaires (mais d’une autre branche). Ce bar-estaminet associatif ouvrira le 24 septembre dans le Vieux-Lille, à 200 mètres de la Grand-Place. Génération identitaire Flandres-Artois-Hainaut, et son leader Aurélien Verhassel, y cultiveront les grands thèmes de ce mouvement de jeunesse « flamand, français et européen », placé à l’extrême droite : la défense du « Français blanc » contre la « racaille », la « reconquête » de nos villes « occupées » par les « populations étrangères », etc. Dans ce nouveau bastion lillois, les militants, qui seraient près de 300 dans la région, profiteront également d’un espace cinéma, d’une bibliothèque, d’une salle d’entraînement à la boxe de rue...

« J’ai été effarée »

Un vaste programme que Génération identitaire dévoilait, vendredi soir, dans une interview publiée sur notre site, provoquant la réaction immédiate de Joe Dabit, conseillère du quartier de Moulins. « J’ai été effarée en lisant cet article, explique la militante EELV. Ces thèses (des identitaires), c’est une incitation à la haine, également punissable par la loi. C’est trash et ça choque tout le monde. »

« Dérives incontrôlables »

Dès vendredi soir, Joe Dabit a lancé une pétition sur change.org pour demander la fermeture de la Citadelle, avant son ouverture. À 19 h 30, ce samedi soir, elle cumulait déjà plus de 1 200 signatures. « J’ai agi en tant que citoyenne, militante pour les droits humains, et j’adresse cette pétition à Martine Aubry. Elle ne peut pas accepter l’implantation d’un bar d’identitaires en plein centre de Lille. Je suis profondément inquiète. Ce lieu va propager de la haine, provoquer des dérives incontrôlables et des incidents (notamment avec les militants de gauche). Dans une ville où on prône le vivre ensemble, ce bar n’a pas d’avenir. »

Ce samedi après-midi, les jeunes socialistes ont aussi exprimé leur « consternation » en apprenant l’ouverture de « ce lieu de rassemblement des extrémistes et des extrémismes ». Ils réitèrent leur appel à la dissolution de Génération identitaire.

Arnaud Dufresne

La Voix du Nord

Antiracisme : attention aux préjugés !

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En ces jours de rentrée, les professeurs d’éducation morale et civique pourraient être tentés par toutes sortes de documentaires bien-pensants et politiquement corrects ; mais ne faudrait-il pas savoir raison garder ? Attention, donc, par exemple, à ce documentaire suisse intitulé Je ne suis pas raciste, mais…, réalisé en octobre 2013 et qui pourrait encore servir de support pédagogique en septembre 2016.

On vous y explique pendant une heure, à coups de démonstrations parfois partiellement scientifiques, que nous sommes conditionnés dès notre plus jeune âge pour « catégoriser » et donc « discriminer ». Outre que ce jugement pourrait paraître hâtif, il est aussi dangereux : serait-il donc inacceptable de « catégoriser » sous prétexte que certains d’entre nous « discriminent » ? Dois-je donc considérer que tous les plombiers peuvent aussi savoir être boulangers, sous prétexte que certains d’entre nous penseraient qu’il est inenvisageable qu’un plombier puisse devenir boulanger ?

Pire : les démonstrations scientifiques s’appuient sur des expériences franchement révoltantes, à l’instar de cette institutrice québécoise qui, sous prétexte d’enseigner la discrimination, décide de faire croire à sa classe que les enfants de moins d’un mètre trente-quatre sont plus intelligents et plus sages que les enfants plus grands, auxquels elle distribue un dossard rouge ! « C’est écrit, c’est prouvé, donc on s’en tient à ça », leur affirme-t-elle. L’un de ces grands enfants finit par demander : « C’est-il normal que je me sente rejeté des autres ? » et avant la fin de la matinée, tous les grands enfants sont en pleurs, mais l’institutrice tient bon jusqu’à la fin de la journée. Qu’a-t-on cherché à prouver ici ? Que les adultes étaient volontairement capables de torturer psychologiquement des enfants en construction ? Ne le savait-on pas déjà ?

Mais il y a des formes de tests plus insidieuses. On montre à des enfants une image avec un enfant noir et un enfant blanc ou bien deux poupées, l’une noire et l’autre blanche. Dans les deux cas, les représentations sont exactement semblables, seule la couleur de peau change. On demande ensuite « Quel enfant est méchant ? » : les enfants (majoritairement blancs dans les tests montrés au début du documentaire) répondent invariablement le blanc, d’où il est conclu qu’il s’agit d’une réponse raciste car « on a une préférence pour son propre groupe et donc on discrimine les autres » (selon l’éthologue Roland Maurer).

Mais il faut attendre les dix dernières minutes du reportage pour voir apparaître des nuances : la même expérience avait déjà été conduite dans les années 50 auprès d’enfants noirs qui donnaient exactement la même réponse. Font-ils donc partie du même groupe que la poupée blanche ? Deux défauts majeurs à cette expérimentation. Le premier défaut provient de l’interprétation du résultat : dans la grande majorité des cultures, la couleur blanche est associée aux notions de « pureté, de propreté » et même de « bonté, de gentillesse ». Il est donc normal que des enfants noirs répondent que la poupée blanche est gentille. Le second défaut tient à la question elle-même, qui sous-entend qu’il faut absolument choisir alors que rien ne distingue les deux poupées (surtout en matière de comportement !) : c’est alors l’enfant atteinte du syndrome de Williams qui a raison lorsqu’elle demande « Je dois dire un au hasard ? » CQFD !

Bertrand Dunouau

Boulevard Voltaire

Zemmour au pilori !

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C’était couru d’avance. Dans un courriel incendiaire destiné au Conseil supérieur de l’audiovisuel, le Collectif contre l’islamophobie en France (le fameux CCIF) – emboîtant le pas aux quelque 700 signalements adressés au CSA -, suite à la prestation d’Éric Zemmour dans l’émission « C à vous » du 6 septembre, réclame la suppression « par tous les moyens possibles » de « la répétition » de ce genre de propos dans le domaine public.

Qu’est-ce qui a déclenché l’ire du Collectif contre l’islamophobie ? D’entendre Zemmour décrire l’islam comme « la seule religion à s’être constituée dans la guerre », vis-à-vis de laquelle « il est interdit de prendre de la distance car depuis le IXe siècle, il est interdit d’interpréter le Coran » ? De l’entendre certifier « qu’on ne vit dans la paix que quand on se soumet à l’islam » et que « Daech applique l’islam » ? S’est-il offusqué des propos tenus par le journaliste, le 7 septembre, sur RTL, affirmant que « l’islam n’est pas une religion, c’est une loi, une nation » ? Aucunement. On ne peut pas être partout !

À la lecture de sa page Web du 9 septembre, le Collectif veut la tête de Zemmour pour avoir osé dire : « Le musulman modéré n’existe pas. Il y a simplement des gens qui appliquent à la lettre [le Coran] et d’autres qui n’appliquent pas à la lettre et savent qu’ils ne sont pas de bons musulmans. » Le Collectif veut la tête de Zemmour parce qu’il propose de « donner le choix [aux musulmans] entre l’islam et la France. S’ils sont français, ils doivent se détacher de ce qu’est leur religion. » Le Collectif n’a pas supporté d’entendre parler d’« invasion », de « colonisation », de « conflagration ».

Voilà ce que considère le Collectif comme des « propos abjects, profondément choquants, provocation publique et sans ambiguïté à la discrimination, à la haine et à la violence ». Le CCIF attaque Éric Zemmour parce qu’il dénonce les conséquences négatives de l’islam. Mieux : en ne réfutant pas les connaissances historiques du journaliste, il confirme la véracité des « propos abjects » de celui-ci !

Et, pour discréditer l’auteur du Suicide français, ne lui reste plus qu’à ressortir le nazisme du placard. Tellement commode, Hitler. On se demande, d’ailleurs, qui d’autre serait invoqué s’il n’avait pas existé. « Ces propos rappellent les plus sombres épisodes de l’histoire de notre pays […] », poursuit-il dans sa diatribe. Il exhorte le CSA « à prendre [ses] responsabilités », « à intervenir pour appliquer les plus fermes sanctions contre la chaîne […] » Il exige, il piaffe, il éructe, il s’égosille et il conclut, le Collectif : Éric Zemmour est un « individu dangereux pour la paix de notre nation ». Les malheurs sont arrivés à cause de ceux qui les annoncent, c’est bien connu.

Déjà viré de i>Télé, bientôt interdit de toutes les émissions de radio et de télévision, notre Zemmour national ? Allez, soyons fous : Zemmour au pilori et, pour faire bon poids, ses livres au pilon !

Caroline Artus

Boulevard Voltaire



En quoi la culpabilité occidentale devrait-elle être éternelle ?

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Il y a peu, une connaissance africaine me lançait, dans le cadre d’une discussion animée sur la question migratoire : « L’Afrique n’a pas besoin qu’on l’aide, les Africains ne viennent pas en Europe parce que leur situation économique serait mauvaise, ils viennent s’y rembourser des pillages que vous avez effectués en Afrique. »

Sur le coup, et vu que nous nous connaissons depuis un certain temps, je ne parvins pas à déceler la part de turlupinade, d’espièglerie, de galéjade, de taquinerie amicale ou de deuxième degré éventuel et, n’ayant reçu nul signe encourageant en ce sens, fus obligé de m’en remettre à l’autre hypothèse : c’était bien du premier degré. Premier degré, d’ailleurs, pratiqué par la plupart des Africains. J’ai beau lui avoir offert précédemment l’ouvrage de Tidiane N’Diaye décrivant le pillage humain de son continent par les Arabo-Musulmans durant quatorze siècles (Le Génocide voilé), rien ne semble y avoir fait : son cerveau, tels certains modernes emballages plastiques conçus en ce sens, reprend implacablement sa forme (anti-occidentale) initiale. Le seul pillage de l’Afrique qui compte, Môssieur, est celui de tes ancêtres occidentaux, donc le tien.

Je m’interroge depuis longtemps (ou plutôt l’insistance lourdasse de tant de « post-coloniaux » m’interroge) sur la question de savoir en quoi la culpabilité occidentale devrait être éternelle, et à quel moment d’anciens pays colonisés pourraient commencer à endosser une part de responsabilité dans leur situation – je pense, par exemple, à l’Algérie. Un mécanisme psychologique semble bien animer quelque part cette farce historique, mémorielle. Puis je tombai sur cet article publié dans Le Figaro intitulé « Se libérer de la culpabilité mal placée ». Se référant aux individus, le psychanalyste Moussa Nabati y révèle « l’étrange inversion des rôles » touchant les questions de culpabilité et concernant, notamment, des fautes « que l’on n’a pas commises ». « Mais pour que la victime puisse éponger et faire ainsi sienne la faute d’un pervers, il faut un terrain identitaire fragile, victimaire », précise le psychanalyste. Cela ne vous rappelle rien ?

« Ceux qui, en effet, ont, en raison de leur enfance, développé une sensibilité très grande à la culpabilité auront tendance à l’âge adulte à mettre en place des mécanismes d’autopunition », précise encore Moussa Nabati […] Cela ne vous rappelle rien non plus ? Cette haine de soi qui forme un excellent terreau pour un antiracisme dévoyé, tricheur, revanchard, vicelard et, pour finir, putride, par exemple ? Ces questions historiques m’ont toujours semblé fortement imbriquées dans un fatras psychologique qui semble ne pas tourner rond. Ainsi existerait-il peut-être une dimension de perversion narcissique dans l’idéologie post-coloniale – je veux dire l’idéologie de post-coloniaux- qui leur permet de repousser indéfiniment la part de responsabilité des Africains dans leur propre situation.

Silvio Molenaar

Boulevard Voltaire



Nos chefs et nos médias doivent refuser la manipulation de « l’islamophobie »

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Durant les vingt derniers mois, à l’occasion de la recrudescence (en France) de la violence islamique, les chrétiens ont été mis en garde par leurs pasteurs et leurs journaux contre la tentation de la vengeance. On leur a assidûment rappelé la nécessité chrétienne du pardon, et le primat des armes spirituelles du jeûne et de la prière. On ne peut que souscrire à ces rappels et admirer la réponse convaincue qu’ils ont reçue.

Maintenant, une chose manque dans ces exhortations. Quelque chose sonne faux dans la réponse que font aujourd’hui les chrétiens au déchaînement de la violence injuste. C’est l’oubli de vérités qui sont le soubassement de tout l’ordre de l’amour : la grâce n’enlève pas la nature. La première des charités, c’est la justice. J’ai toujours été frappé, en lisant l’évangile et les écrits de saint Paul, de l’insistance sur le respect des devoirs découlant de l’ordre naturel, de la place que tiennent les centurions – dont la fonction, à la différence de celle des publicains, est honorée – et de l’exhortation à la virilité : « Le Royaume des cieux souffre violence » (Mt 11, 12), dit Jésus. « Soyez des hommes », ajoute saint Paul (1 Co 16, 13).

On attend de nos élites qu’elles nous rappellent les devoirs qui sont la condition de toute humanité comme du libre exercice de la religion chrétienne : la protection du faible, le légitime emploi de la force contre les injustes agresseurs, le courage de prendre des risques pour que vive le magnifique patrimoine dont nous héritons en nos pays. Quel évêque, quel homme public, quel intellectuel de renom saura nous répéter, après Hans et Sophie Scholl, après Soljenitsyne, que, s’il n’y a plus de raisons d’exposer sa vie, il n’y a plus non plus de raisons de vivre ? Qui aura le courage de nous rappeler que le juste exercice de la force est la première des miséricordes ?

C’est une miséricorde vis-à-vis des victimes potentielles, évidemment. Les appels à la paix, au pardon et à l’amour ne les ressusciteront pas, ni ne sécheront les larmes de leurs proches. Mais c’est aussi une miséricorde vis-à-vis des nombreux musulmans qui aiment notre pays… et qui n’ont absolument aucune envie de le voir soumis à la charia. C’est une miséricorde vis-à-vis de ceux que les discours civils et ecclésiastiques, larmoyants et impuissants, pousseraient à la révolte. C’est enfin une miséricorde vis-à-vis des agresseurs : le premier droit du malfaiteur, c’est la peine. Faire preuve de lâcheté devant des fanatiques d’une religion dont la crédibilité tient essentiellement à la force, c’est commettre un crime : celui de les renforcer dans leur délire meurtrier qui, demain, frappera plus fort.

Nous sommes en guerre, nous dit-on. C’est bien de l’avoir enfin réalisé. Pour restaurer la vraie paix, il faut maintenant avoir le courage de nommer cette guerre : c’est une guerre terroriste, dont les combattants se réclament des sources canoniques de l’islam. Les musulmans qui aiment et respectent la civilisation du pays qui les accueille sont les bienvenus. Mais il est urgent que nos chefs et nos médias refusent désormais la manipulation de « l’islamophobie » et en finissent avec l’intoxication de « l’islam religion de paix et d’amour ». Et il faut avoir la charité de mener cette guerre-là, selon sa nature propre, en se donnant, dans la force et l’honneur chrétiens, les moyens de la gagner. Après, il sera trop tard. Les dhimmis n’ont plus que le droit de pleurer.

Père Louis-Marie de Blignières

Fondateur de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier

Boulevard Voltaire

Et si on appliquait simplement la loi ?

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Dans cette guerre qui nous a été déclarée, 236 morts en 18 mois, ce n’est pas assez pour que l’on applique la loi en France ?

Article 411-4 du Code pénal
Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 450.000 euros d’amende.
Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d’entreprendre des hostilités ou d’accomplir des actes d’agression contre la France.

Merouane Benahmed, l’ex-assigné à résidence, est un militant islamiste algérien condamné en juin 2006 à une peine faussement « maximale » de dix ans de détention. En juin 2011, il a bénéficié d’une sortie de prison, « prématurée ».

Aujourd’hui, Merouane Benahmed a pris la tangente !

Actuellement, 300 personnes fichées « S » sont assignées à résidence et réparties dans diverses communes rurales.

Cette même semaine, trois femmes radicalisées et fanatisées, nous dit-on, préparaient un attentat à l’aide d’un véhicule « bombonné ». Le propriétaire du véhicule, père de l’une d’elle, était lui-même connu pour des faits anciens de prosélytisme.

Parmi les trois « Shéhérazade » concernées, l’une est une proche d’une sœur d’Hayat Boumeddienne, petite amie d’Amedy Coulibaly, le tueur de l’Hyper Cacher de janvier 2015. On nous dit que la petite Inès était connue des service de renseignement depuis 2015 pour ses velléités de départ en Syrie. Il semblerait, ajoute-t-on, que tout ce petit monde était en lien avec Rachid Kassim, un djihadiste « roannais » très actif sur les réseaux sociaux, suspecté d’être l’instigateur du meurtre du prêtre dans l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray le 26 juillet dernier.

Lorsque l’on a pris connaissance de l’Article 411-4 rappelé ci-dessus, que fait tout ce petit monde dehors ?

Richard Pascal

Boulevard Voltaire



Grenoble : coups de feu avant la sortie du collège

Plusieurs coups de feu ont été tirés sur la place Saint-Bruno à Grenoble, ce vendredi vers 17 heures, dans des circonstances encore indéterminées. Alertés par des riverains qui avaient entendu les détonations, les policiers grenoblois se sont rendus sur place et ont sollicité l’intervention des sapeurs-pompiers et d’une équipe du Samu. […]

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Les policiers inspectent actuellement le square et auraient découvert une sacoche contenant de l’herbe de cannabis. Les élèves du collège Fantin-Latour, situé rue Nicolas-Chorier, qui devaient sortir à 17 heures ont été priés par de rester dans l’établissement, le temps que les forces de l’ordre aient sécurisé le quartier.

Islamisme.fr

L’immigration clandestine en Grèce financée par vos impôts via l’UE

Elle est belle la grande fraternité européenne :

 

"Ce samedi, l’exécutif européen a annoncé que 115 millions d’euros vont être débloqués pour Athènes. Ils s’ajoutent aux 83 millions d’euros déjà versés début 2016 pour aider la Grèce à lutter contre la crise migratoire sans précédent qui touche l’Europe".

Le salon beige

dimanche, 11 septembre 2016

Terrorisme : un projet téléguidé

Rachid Kassim, djihadiste originaire de Roanne (Loire) apparaît dans l'ombre de l'attentat déjoué de Notre-Dame à Paris. Il vit aujourd'hui en zone irako-syrienne. Comment organise t-il sa propagande ?


Terrorisme : un projet téléguidé

C'est un visage bien connu des services de renseignement : Rachid Kassim.
Un français recruteur de l'Organisation État islamique qui agit depuis la Syrie.
L'homme était en contact avec les femmes terroristes de la voiture aux bonbonnes de gaz.
Il pourrait même être leur donneur d'ordre. 

"Il cherchait à appâter les jeunes"

Le djihadiste de 29 ans a grandi ici, dans une banlieue de Roanne. Un animateur de centre social longtemps sans histoires.


Il y a environ 5 ans, l'homme se radicalise. Il est aperçu à plusieurs reprises dans cette mosquée, et son comportement alerte les fidèles.
"Il recherchait un peu à appâter les jeunes", explique Abdennour Bentoumi, responsable de la mosquée de Roanne.


Un an plus, tard, l'homme quitte la France pour l'Égypte. Il disparaît des radars et ne refait surface qu'en 2016, dans une vidéo de propagande où il se félicite des attentats de Nice.


Depuis l'arrestation des trois femmes, Rachid Kassim a repris la parole. Sur une messagerie, il glorifie leurs actions.

Francetvinfo

France: près de 300 personnes arrêtées depuis janvier en lien avec "des filières terroristes" (ministre)

Près de 300 personnes ont été arrêtées en France depuis janvier pour leurs liens avec "des filières terroristes", a déclaré samedi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, louant les "résultats" obtenus par ses services face à la menace jihadiste.

Deux jours après l'arrestation d'un commando de femmes jihadistes qui, selon les autorités, préparaient un nouvel attentat contre la France, le ministre a fait état de l'arrestation de "293 individus, engagés dans des filières terroristes, depuis le début de l'année". "C'est autant de filières démantelées, c'est autant d'attentats évités", a-t-il dit, en marge d'un déplacement à Chateauroux (centre), sans préciser si ces interpellations avaient débouché sur des inculpations, des emprisonnements ou des remises en liberté.
"Nous sommes dans une action extrêmement intense, de chaque instant pour protéger les Français et nous obtenons des résultats", a encore plaidé le ministre, alors que les mesures prises pour répondre à la menace jihadiste sont au coeur de la campagne pour la présidentielle du printemps 2017.

A moins de huit mois du scrutin, une partie de l'opposition de droite et l'extrême droite accusent le gouvernement socialiste d'être trop faible sur les questions de sécurité et prônent des modifications du droit pour, par exemple, interner sans jugement les personnes radicalisées.

Jeudi, le président François Hollande, qui n'a pas encore officiellement dit s'il briguerait un nouveau mandat mais semble s'y préparer, a défendu son bilan en matière sécuritaire tout en se posant en garant de l'Etat de droit.

La France a subi depuis janvier 2015 une série d'attaques meurtrières, dont la plupart revendiquées par le groupe Etat islamique (EI), qui ont coûté la vie à près de 240 personnes et fait plusieurs centaines de blessés.

L'Orient le jour

A Toulouse, la grande mosquée prend forme dans le quartier du Mirail

Le chantier de la mosquée du Mirail à Toulouse avance. Le bâtiment, dont l'ouverture est prévue en 2017, abritera une bibliothèque et deux salles de prière.

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Le chantier est encore loin d’être terminé mais on peut déjà se faire une image mentale de ce à quoi ressemblera la grande mosquée de Toulouse.

Loin de l’esthétique flamboyante des mosquées moyen-orientales, le nouveau bâtiment religieux du Mirail aura un style épuré, fonctionnel et intégré dans le paysage urbain.

Construite sur trois niveaux, la grande mosquée abritera une bibliothèque et deux salles de prières, l’une pour les hommes, l’autre pour les femmes, qui communiqueront entre elles.

D’une capacité d'accueil de 4000 personnes, la mosquée du Mirail sera l’une des plus importantes de France.
 
Retrouvez le reportage de Maria Laforcade et Eric Foissac :
 
 

Eric Zemmour • « L’islam n’est pas une religion. C’est une loi, un droit, une nation. »

Boulevard Voltaire a rencontré Éric Zemmour à l’occasion de la sortie de son dernier livre Un quinquennat pour rien.

 
Boulevard Voltaire

La déradicalisation doit changer radicalement de voie !

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« Ce sont les détenus qui font la loi en prison. » Ce cri du cœur d’un surveillant pénitentiaire de Villeneuve-lès-Maguelone exprime le désarroi de ceux qui, au quotidien, affrontent le désastre du système carcéral de notre pays : manque de places, moyens trop parcimonieux mal utilisés. Il subit, en plus, la dérive idéologique qui en France, depuis de longues années, a miné l’autorité légitime.

Dans cette prison, deux détenus ont commandité l’assassinat d’un gardien. Il s’agissait d’individus connus pour leurs rapports avec la mouvance islamiste. L’un d’eux était fiché « S ». Ils n’avaient pas été classés parmi les « radicalisés ».

Ceux-ci sont, en principe, regroupés dans quatre établissements : Fresnes, Lille, Fleury-Mérogis et Osny. Ils bénéficient d’unités dédiées à la « déradicalisation », ce mot magique inventé par l’administration qui laisse croire que la maladie peut être soignée par une thérapeutique appropriée. C’est, d’ailleurs, dans l’un de ces centres, à Osny, qu’un « radicalisé », dont la guérison n’était sans doute pas encore advenue, a agressé deux gardiens à l’aide d’une arme blanche munie d’une lame de 25 cm, qu’il avait eu le loisir de se confectionner. L’un des surveillants, atteint au cou, n’a échappé que de peu à la mort. Les gardiens ont dû abandonner le terrain à l’agresseur qui, pendant les trois heures qui ont précédé l’intervention de l’unité spécialisée, a pu faire des dessins avec le sang de ses victimes et s’adonner à la prière que commande l’islam. Une balle de caoutchouc a pu arrêter net l’assaut du forcené lors de l’arrivée des renforts. De caoutchouc, pourquoi ?

Il y a, à Osny, 23 cellules individuelles réservées aux radicalisés qui n’étaient, semble-t-il, que 18 au moment des faits. Cette situation paraît étrange. Qu’il n’y ait pas assez de places de détention dans notre pays est une évidence maintes fois rappelée aux ministres de la Justice.

Lorsque au sein de cette pénurie, on crée des zones de luxe, dont le résultat est lamentable, alors il est temps de changer « radicalement » de voie.

L’idéologie coupable est celle de la « Big Mother » de cet État qui veut materner au lieu de punir, comme le faisait l’État-père. Les « radicalisés » appartiennent souvent à la catégorie des enfants des quartiers sensibles, où se regroupent beaucoup d’immigrés musulmans de nos anciennes colonies. Ils sont passés par la petite délinquance. La sociologie va en faire des victimes qu’il faut soigner et réinsérer. Lorsque la personnalité est moins banale, alors la psychologie va prendre le relais. Mais Foucault a si bien réussi à miner les notions de punition et de discipline que ceux qui sont en charge de les appliquer sont envahis par la mauvaise conscience. 

La confusion entre la peine et le soin conduit à ce que, dans les unités dédiées, ils bénéficient de cellules individuelles, d’une salle de prière et d’activités récréatives. Pour l’agresseur d’Osny, il semblerait qu’il ait pu faire de l’escrime. Voilà une formation professionnelle particulièrement adaptée ! Un syndicaliste parle de sorties en catamaran. On voudrait montrer que la « radicalisation » génère le respect et fait monter en grade qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

Enfin, si des parents sentent que leur progéniture est tentée par la radicalité, il leur suffit de le signaler sur la plate-forme stop-djihadisme. Ils pourront être accueillis dans un château – celui de Pontourny à Beaumont-en-Véron – au centre de déradicalisation… non, de « réinsertion et de citoyenneté ». Cette fois, le mot avait jeté l’effroi dans tout le village. Il ouvre ces jours-ci sous la houlette du comité interministériel. 30 salariés prendront en charge la dizaine de jeunes prévus pour l’instant. L’attention généreuse de Big Brother pour ses enfants dévoyés ou qui risquent de l’être est sans limite, autant que celle de Mme Merkel pour les « réfugiés ».

Christian Vanneste

Boulevard Voltaire



Les attentats ont permis à Hollande d’avoir la paix

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Les attentats qui, en deux ans et demi, ont ensanglanté la France n’auront pas été les pires moments de son Président, bien au contraire ! « C’est la seule fois où [il a eu] la paix. » C’est ce que rapporte Cyril Graziani dans son livre Le premier secrétaire de la République. Très exactement, c’est Julien Dray qui aurait vendu la mèche.

Quelle bouffée d’oxygène, en fait, le terrorisme grâce auquel, enfin, il pouvait diriger « la France sans être obligé de [se] demander si [sa] majorité allait [lui] planter un couteau dans le dos ». Des propos qui glacent le sang ! Au moment où les victimes tombaient, Hollande ne pensait qu’à lui ! Au moment où les familles pleuraient, où les Français stupéfiés comprenaient que leur vie, désormais, pouvait à tout instant basculer, que plus rien ne serait comme avant. Au moment où ils prenaient la mesure de l’existence, en bas de chez eux, d’un ennemi bien décidé à les éliminer, le président de l’Élysée soufflait ! Ses « amis » allaient, enfin, arrêter de lui casser les pieds. Le tragique (mais aussi le prévisible) de l’histoire allait, enfin, lui donner l’occasion de plastronner ici et là et lui permettre, en plus, de faire oublier fort opportunément ses cuisants échecs dans tous les domaines. Enfin une aubaine, ces attentats ? Venant de François Hollande qui, depuis, a fait de la compassion le carburant de sa communication, quel égoïsme, quelle impudence ! Franchement, existe-t-il une autre interprétation à aussi indécente autosatisfaction ? Si vile instrumentalisation du terrorisme chez quelqu’un d’aussi détaché des malheurs d’autrui devrait nous étonner ?

« Le point faible de François Hollande, c’est l’inaction », « c’est quelqu’un de foncièrement indécis » ou encore « un accord avec Hollande ou rien, c’est pareil, il ne tient jamais parole ». Ségolène et Thomas Royal ou Jean-Luc Mélenchon – qui ne peuvent être accusés de ne pas avoir « pratiqué » le bonhomme – ne disaient rien d’autre que ce que nombre de Français savaient déjà. 

En quatre années d’interminable hollandisme, à ce portrait déjà peu flatteur sont venus s’ajouter d’autres qualificatifs : François Hollande, le monsieur « sans émotion » et « sans affect », le « galet » et le « sociopathe », ne fait rien de mieux que de ramener à son auguste personne les conséquences des attentats. 240 morts, plusieurs centaines de blessés, quelle importance, n’est-ce-pas, comparé à la tranquillité dont il a bénéficié… Vivement 2017 que nous, débarrassés de ce grand narcissique, nous l’ayons enfin, la paix ! 

Caroline Artus

Boulevard Voltaire

De Boussy-Saint-Antoine à Lodève, ça sent le gaz…

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Les propagandistes de la théorie du genre vont être mécontents. Ils avaient relevé un point commun entre les terroristes, omettant au passage le plus important que vous connaissez tous : le sexe des auteurs, exclusivement des hommes. Les observateurs attentifs savaient déjà que les femmes commettaient des attentats, se remémorant notamment le cas de la veuve blanche (Samantha Lewthwaite), une Anglaise convertie à l’islam devenue djihadiste en Somalie. Nous avons désormais la certitude que le terrorisme islamiste peut aussi se conjuguer au féminin en France, sous la forme de trois « bobonnes de gaz ».
 
Trois femmes ont, en effet, été appréhendées après une intervention musclée à Boussy-Saint-Antoine, dans le département de l’Essonne. Opération durant laquelle un policier a été blessé à l’arme blanche par la plus jeune d’entre elles. Inès M., à peine âgée de 19 ans, est la fille du propriétaire de la voiture remplie de bonbonnes de gaz qui a été retrouvée près de Notre-Dame de Paris, après cinq ou six appels passés par un restaurateur vigilant désespéré de ne pas être pris au sérieux par la police. Le père de cette jeune personne était aussi connu pour prosélytisme islamique, probablement binational ou français de papiers.
 
Ses deux complices, âgées respectivement de 23 et 39 ans, n’étaient pas non plus inconnues des services de renseignement. Sarah H. fut coup sur coup « promise » à Larossi Abballa (l’ordure qui a assassiné le couple de policiers à Magnanville), puis à Adel Kermiche (le meurtrier du père Jacques Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray). Selon RTL, les emburkannées auraient dialogué avec Hayat Boumedienne, complice du sinistre Abdelhamid Abaaoud. Chaque attentat réussi, ou déjoué, dévoile un véritable Who’s Who de la France islamisée, déculturée. Bref, de la non-France que nous côtoyons quotidiennement en prenant les transports en commun ou en allant faire les courses, que nous voyons ricaner derrière les journalistes de BFM TV couvrant les arrestations…
 
L’ennemi très intime profite d’un État aux abonnés absents. Je vais me répéter, mais il faut rentrer dans ces quartiers transformés en ambassades de l’État islamique en France, les désarmer, en expulser les non-Français qui y vivent, donc se montrer impitoyables. Que faisons-nous, à la place ? Rien : le gouvernement et la justice laissent ces gens prospérer, sans vraiment les sanctionner. D’ailleurs, à chaque fois que François Hollande et Najat Vallaud-Belkacem désignent l’ennemi, ils se trompent de cible en chargeant le brave Français moyen, coupable d’« amalgames » douteux, diviseur et « islamophobe ». Même le magazine Causeur y a eu droit après sa couverture sur le burkini, pointée du doigt par un message hallucinant de Samuel Grzybowski, collabobo à la tête de l’association Coexister : « Le Rwanda et la Bosnie ont commencé avec moins que ça. Radio Mille Collines a trouvé un héritier. » Désespérant de bêtise et de méchanceté…
 
Encore plus grotesque – c’est possible, oui – est la disparition de Merouane Benahmed, superstar du terrorisme islamiste dont j’avais demandé l’extradition l’an passé, avec le soutien du journal Le Matin d’Algérie. Le curriculum vitæ du bonhomme est impressionnant : membre du GIA, condamné dans l’affaire des filières tchétchènes, soupçonné dans l’assassinat du commandant Massoud, soupçonné de complicité avec Abderrahame Ameuroud et Reda Kriket… Comment a-t-on pu laisser un tel criminel, hyper dangereux et expérimenté, s’échapper dans la nature ? Une forte odeur de gaz mêlée de soufre se répand dans l’Hexagone…

Gabriel Robin
 

samedi, 10 septembre 2016

Grèce : un groupe d'extrême droite revendique l'incedndie d'un centre de réfugiés

Un groupe grec inconnu se disant "national-socialiste" a revendiqué en ligne jeudi avoir incendié fin août un centre autogéré de réfugiés dans le centre d'Athènes.
L'incendie n'avait blessé personne mais causé d'importants dégâts, nécessitant le relogement des personnes hébergées.

Le groupe, qui signe en grec "Les loups solitaires du combat autonome national-socialiste", affirme avoir voulu dénoncer ainsi l'infiltration de jihadistes dans les flux de réfugiés et migrants accueillis en Grèce.
Dans une vidéeo de près de 15 minutes postée sur YouTube, il avertit les migrants et leurs soutiens "que s'ils ne cessent pas de répandre la terreur ils récolteront la colère grecque".

L'attaque avait été perpétrée le 24 août à l'aide d'un engin incendiaire contre le centre de Notara, dans le quartier contestataire athénien d'Exarchia, où dormaient une centaine de réfugiés et migrants.

L'afflux en Grèce depuis 2015 de réfugiés et migrants tentant de gagner le nord de l'Europe, en provenance de Turquie, n'a jusque là donné lieu qu'à de rares et mineurs incidents xénophobes.

Les autorités grecques sont conscientes toutefois des risques de crispation, dans un pays où la formation néo-nazie Aube Dorée est la troisième force au parlement, tout en devant répondre en justice, après des années d'impunité, de violences meurtrières.

L'Orient le jour

Les identitaires ouvrent la Citadelle, un bar privé en plein cœur de Lille

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La Citadelle, un club privé douillet comme un estaminet flamand, sera inaugurée le 24 septembre à deux pas de la Grand-Place. Génération identitaire, mouvement de jeunesse d’extrême-droite, aura désormais pignon sur rue.

C’est un estaminet douillet, avec son comptoir patiné, son chapelet de chopes, ses jeux traditionnels, ses affiches rétro, ses poutres apparentes, sa petite terrasse dans un patio. Ce serait, oui, un estaminet tout ce qu’il y a de plus classique sans ce sweat-shirt « Génération anti-racaille » exposé dans un coin, au-dessus d’une vitrine regroupant des ouvrages de références, tels « Immigration : la catastrophe » ou « Sale blanc ! ». Ce bar cosy du centre de Lille est le nouveau QG de Génération identitaire Flandre-Artois-Hainaut. « Le syndicat de défense des petits blancs », résume dans un sourire son responsable.

« On ne peut pas être français sans être blanc »

Pas mécontent, Aurélien Verhassel. En 2014, au sortir d’une médiatique opération de « sécurisation » du métro, le trentenaire l’avait promis : Génération identitaire allait se doter d’un pied-à-terre lillois. Mission accomplie dès janvier 2015 et la location d’un immeuble de cachet au cœur de la ville. Le cercle privé, accessible sur adhésion, sera inauguré le 24 septembre prochain, après 18 mois de travaux. Le dogme ethnique des identitaires, pour qui « on ne peut pas être français sans être blanc, sauf exception », n’a visiblement pas refroidi le propriétaire. « Quand on voit GI par le prisme médiatique, on peut être inquiet, mais dès qu’on explique, ça détend l’atmosphère », affirme Aurélien Verhassel, orateur efficace et décomplexé, capable de citer Aimé Césaire comme Robert Ménard à l’appui de ses démonstrations.

Pour son QG lillois, le mouvement de jeunesse « flamand, français et européen », violemment anti-immigrés, a choisi le nom de « Citadelle ». Dans la ville de la reine des citadelles, le symbole s’imposait : « Une citadelle, on s’y retranche quand on est assiégés, mais on peut aussi y lancer la reconquête. » Pour les identitaires, obsédés par le concept de « grand remplacement » en vogue dans l’extrême-droite, Roubaix est ainsi une ville « occupée par les populations étrangères ».

Banalisation

Ces thèses, Aurélien Verhassel voit avec satisfaction leur banalisation. « L’éveil des consciences, inexistant il y a quinze ans, est certain aujourd’hui, on recrute beaucoup depuis deux ans. L’histoire nous donne raison. » Le climat politique aussi, sans doute. L’identitaire ne se prive pas du plaisir de ressortir une affiche maison barrée du slogan « On ne recule plus », désormais adopté par les Copé et autres Sarkozy. « Ce sont nos porte-paroles », rigole Verhassel. Qui n’en préfère pas moins l’original à la copie et assurera à Marine Le Pen, l’an prochain, le soutien de la Citadelle lilloise.

 

Sébastien Bergès

La voix du Nord

 

La fin de l’exception allemande

L’afflux de réfugiés menace aujourd’hui le statut particulier de l’Allemagne en Europe, né de sa prospérité économique. Le redoutable défi ainsi lancé à sa société démocratique risque d’affaiblir en retour tout notre continent

Dans un discours célèbre prononcé à Hambourg en 1953, Thomas Mann considérait qu'une « Allemagne Européenne » était la seule alternative au risque toujours présent d'une « Europe Allemande ».

Au lendemain d'élections régionales dans le Mecklembourg - qui ont vu le parti d'extrême droite l'AFD, devancer dans son Land même, la CDU - peut -on parler de la fin de « l'exceptionnalisme » allemand ? Angela Merkel est confrontée au fait que l'Europe a beau être de plus en plus « Allemande » en termes de poids économique et politique, l'Allemagne devient elle aussi de plus en plus « Européenne », et ce au sens des émotions négatives.

Plus de soixante dix ans après la chute du Troisième Reich, sous l'impact de cet accélérateur formidable qu'a constitué l'afflux massif de réfugiés, l'Allemagne est en train de se « normaliser » sous nos yeux. Il apparaît désormais probable que pour la première fois depuis 1945, les représentants d'un parti d'extrême-droite siègeront bientôt au Bundestag. Un scénario que n'avait pas prévu (pas si vite en tout cas) l'architecte des lieux, Norman Foster, qui avait fait de ce bâtiment une nef d'espoir, de lumière et de transparence démocratique.

Cette fin de l'exception allemande était sans doute inévitable, avec le simple passage du temps, l'érosion naturelle du pouvoir de la Chancelière après dix ans, mais surtout compte tenu de l'impact de l'afflux de réfugiés sur toute société démocratique. Parce qu'elle a « péché » plus que toute autre Nation européenne, de 1933 à 1945, l'Allemagne en quête de « rédemption » se devait de faire preuve d'une « vertu » exceptionnelle. Quelle ironie tragique de voir des petites villes et de petits villages allemands - qui sous le régime nazi ont sacrifié sur l'autel de l'idéologie la plus folle, des populations juives qui ne constituaient aucune menace et qui s'étaient parfaitement intégrées en leur sein - accueillir à bras ouverts, complexe de culpabilité historique oblige, des populations réellement « Autres » et dont certains membres peuvent même se révéler constituer un véritable danger pour les populations locales...

En acceptant, avant tout pour des raisons éthiques, et ce dans un laps de temps très court, plus d'un million de réfugiés, la Chancelière a fait preuve de courage politique. Un courage qui a un prix.

La fragilisation de la « Mère de l'Europe » intervient au pire des moments pour l'Union. Si l'Europe ne peut plus compter sur le pilier de stabilité que constitue l'Allemagne derrière sa Chancelière, d'où peut venir l'espoir ?

L'Europe se trouve comme prise en otage par deux processus de désintégration qui se déroulent parallèlement et simultanément. Le Brexit à l'Ouest, la « Contre Révolution » Centre Européenne à l'Est. Si les Britanniques ont dit « Non » à leur appartenance à l'Union, Polonais et Hongrois disent eux désormais clairement « Non » aux valeurs qui fondent l'Europe. Instruits par l'exemple de la Grèce, ils veulent des touristes et pas des réfugiés, la présence des seconds rendant plus difficile la venue des premiers.

On ne saurait attendre de l'Italie de Renzi - qui vit à l'ombre incertaine du référendum de Novembre sur la réforme institutionnelle - qu'elle puisse se substituer à la Grande-Bretagne, comme semblent l'espérer certains, faisant preuve ainsi d'une absence de réalisme.

Depuis le 23 Juin 2016, il y a moins de Grande-Bretagne en Europe et très probablement aussi moins d'Europe dans le monde. Sans surestimer les résultats des élections régionales au Mecklembourg, on peut légitimement se demander aussi, si depuis le 4 Septembre 2016, il n'y a pas un peu moins d'Allemagne en Europe ?

Aux yeux des Asiatiques et des Chinois en particulier, ce n'est assurément pas le cas. La montée de l'extrême-droite en Allemagne ou plus globalement en Europe ne les émeut guère. Pour eux l'Allemagne reste plus que jamais à leurs yeux - compte tenu de ses performances économiques et commerciales - l'Europe, au moins ce qu'elle devrait être. Lorsque les Chinois reçoivent le Président Français ou le Premier Ministre Britannique, ce sont la France et la Grande-Bretagne qu'ils accueillent. Dans le cas d'Angela Merkel - ce n'est pas seulement l'Allemagne, mais l'Europe qu'ils honorent.

Une Allemagne toujours plus « Européenne » avec la montée du populisme en son sein, une Europe un peu moins « Allemande » en raison de la fragilité politique nouvelle d'Angela Merkel : tout cela renforce l'importance des élections présidentielles à venir en France. Si la « Mère des démocraties », la Grande-Bretagne, a choisi de partir, si l'exceptionnalisme allemand se réduit, si l'Italie se fragilise, si la question Grecque est de retour...., alors le vote des Français devient crucial. Au Printemps 2017, ils ne se choisiront pas seulement un Président, ils auront l'occasion de démontrer que la montée des populismes n'est pas irrésistible. Dans l'entourage d'Angela Merkel, il est clair aujourd'hui que l'on souhaite, discrètement bien sûr - réserve diplomatique oblige - la victoire d'Alain Juppé, un sage réformateur qui apparaît le plus à même d'opposer une résistance victorieuse au Front National. Même s'il existe une forme de curiosité positive à l'égard de la, possible candidature, d'Emmanuel Macron.

Le Mecklembourg a beau être l'endroit où souhaitait se trouver le Chancelier Bismarck si la fin du monde devait advenir : « car il l'apprendrait avec 50 ans de retard »., ce qui s'est produit le 4 septembre dernier, dans ce petit Land provincial, n'en demeure pas moins comme un avertissement sévère pour Angela Merkel, l'Allemagne et l'Europe dans son ensemble. Comme le mal chez Jacques Audiberti, « le Populisme court ».

Dominique Moisi

Chroniqueur - Conseiller spécial à l'Ifri (Institut français des relations internationales)
 

 

Immigration : Londres annonce la création d’un mur anti-migrants

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Effet Brexit. Liberté de manœuvre retrouvée. Ras-le-bol de l’invasion.

Londres est prête à financer la construction, qui devrait commencer très prochainement, d’un mur le long de l’autoroute qui arrive du port français de Calais. Afin d’arrêter les migrants qui essayent de monter à bord des camions dirigés vers l’Angleterre.

C’est la BBC qui lance cette information en citant le sous-secrétaire pour l’immigration Robert Goodwill.

Surnommé par les médias britanniques, « le grand mur de Calais », il sera haut de quatre mètres et long d’un km des deux côtés de l’artère routière proche de la jungle de Calais où vivent des milliers de clandestins.

Selon les estimations, le projet devrait coûter 1,9 millions de livres sterling et fait parti d’un ensemble de mesures de 17 millions de pound du gouvernement britannique pour mieux contrôler les frontières gérées avec les autorités françaises.

Ces derniers jours, la Grande-Bretagne à menacer Paris de sanctions sur la coopération bilatérale concernant la sécurité avec la France dans le cas où le gouvernement français décidait de modifier l’accord sur les migrants à Calais, signé en 2003. En effet le président de la région de Calais, Xavier Bertrand, a émis l’hypothèse que les « réfugiés » puissent présenter leur demande d’asile au Royaume-Uni bien qu’ils soient encore sur le territoire français. Cette idée n’a pas l’air de plaire du tout à Londres qui a promis, après le Brexit, de réduire fortement le nombre d’étrangers qui entrent dans le pays. Selon le souhait, compréhensible, des Britanniques !

Francesca de Villasmundo

 

Parti de la France Midi Pyrénées

20.000 « fichés S » : faut-il revoir le système ?

Peut-on enfermer les personnes fichées S par précaution ? Pour une partie de la droite, c’est la seule solution. Nicolas Sarkozy demande les placements des plus dangereux dans un centre fermé. Pour Laurent Wauquiez, il faut construire ces centres. Sur 20.000 fichés S, la moitié, 10.500 sont des islamistes radicaux, 2.000 sont considérés comme dangereux.

Mais pour la gauche, pas question de créer un Guantánamo à la française, au nom de l’état de droit. Et puis, il y a la loi. Le procureur de Paris, François Molins, l’a rappelé il y a quelques jours, « on ne peut détenir quelqu’un avant qu’il ait commis une infraction ». Alors, certains policiers demandent aujourd’hui une réforme de la loi et la création de centres fermés qui ne seraient pas de simples prisons. Mais quelles conditions de détention ? Quelle durée ? Pour cette magistrate, l’incarcération serait trop arbitraire.

Source : islamisme.fr

En France, on pourra bientôt porter le burkini mais plus le short !

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On se souvient de cette jeune Rémoise de 21 ans, agressée par cinq jeunes femmes dans un jardin public parce qu’elle bronzait en maillot de bain. C’était en juillet 2015 et l’affaire avait fait grand bruit, avant d’être minimisée par ses différents acteurs. Le maire de Reims s’était même fendu d’un appel au calme en précisant que cette agression n’avait, finalement, « pas d’aspect religieux ».

Plus récemment — en juin dernier —, mais moins médiatisé, une jeune étudiante de 18 ans, à Toulon, avait été violemment invectivée dans un bus par cinq autres jeunes filles de son âge parce qu’elle portait… un short. Une tenue vestimentaire jugée irrespectueuse. Insultée, menacée, suivie dans la rue, on lui avait même craché dessus.

Dimanche dernier, c’est une sortie familiale à vélo qui a mal tourné. À Toulon, encore une fois. Deux couples, un ami et trois enfants passent à proximité de la cité des Œillets, dans les quartiers est de Toulon, lorsqu’ils sont apostrophés par une dizaine de personnes. La raison de cette prise à partie ? Les deux femmes portent des shorts… Les insultes fusent, ce qui n’est pas du goût des hommes qui les accompagnent. Ils réagissent, demandent qu’on les respecte… et sont passés à tabac !

Le plus grièvement blessé s’est vu prescrire 30 jours d’ITT. Et deux hommes ont été déférés ce mardi après-midi devant le parquet de Toulon.

Drôle de France, où l’on voudrait autoriser le burkini, mais qui refuserait aux femmes de porter des shorts. On a entendu, cet été, s’exprimer certaines craintes au sujet de l’apartheid de fait qui pourrait bien voir le jour sur nos plages. Certaines réservées au burkini, d’autres au bikini… Mais l’on voit bien, avec ces récents faits divers, qu’il n’y a aucune raison de se cantonner aux plages. C’est tout l’espace public qui sera bientôt concerné.

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, a expliqué ce mercredi qu’elle avait sa propre « identité politique », s’inscrivant en opposition de Manuel Valls. « Pour [le Premier ministre], l’essor de l’islam radical est le combat central. Pour moi, la société française est d’abord minée par le repli identitaire, le ressentiment à l’égard des musulmans », ajoute-t-elle.

Bon, on est rassuré : quand madame Vallaud-Belkacem aura perdu son maroquin en mai prochain, gageons qu’elle trouvera rapidement un poste chez SOS Racisme ou au CCIF…

Et on comprend mieux, du coup, l’atone réaction de la ministre, il y a quelques mois, sur Canal+, lorsqu’elle était confrontée au président de BarakaCity, « un organisme de “musulmans fondamentalistes” qui font de fréquents voyages en Syrie », selon une note de la préfecture de l’Essonne, et qui avait refusé de condamner les attentats commis au nom de l’État islamique :

« Je crois que c’est une association qui porte une façon de voir les choses qui n’est pas la mienne, à laquelle je ne souscris pas et qui me met aussi mal à l’aise, honnêtement, et donc je n’ajouterai rien. »

Honnêtement, c’est dénoncer le « ressentiment à l’égard des musulmans » quand des terroristes qui se réclament de l’islam ont fait plus de 230 victimes sur notre sol en moins de 18 mois qui, moi, me met mal à l’aise… Sans parler de ce « repli identitaire » que la ministre regrette probablement de la part des « Français de souche » en faisant semblant de ne pas comprendre que le véritable « repli identitaire » — ou faut-il dire « communautaire » ? — réside plus sûrement dans l’essor continu du voile et du burkini, chaque jour dans l’espace public français…

Décidément, madame Vallaud-Belkacem, « je ne souscris pas à votre façon de voir les choses et cela me met très mal à l’aise », surtout venant d’un ministre de la République…

Emmanuelle Duverger

Boulevard Voltaire

Pour un questionnaire, sur le modèle napoléonien, à destination des musulmans

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L’initiative de Nicolas Dupont-Aignan d’établir un questionnaire, sur le modèle napoléonien à destination des juifs, portant sur l’acceptation par les imams des principes républicains a le mérite de poser clairement le problème.

Mais à l’époque, les juifs de France étaient estimés à 50.000 personnes, tandis que les musulmans sont aujourd’hui plusieurs millions.

Posée autrement, cette proposition revient à s’interroger sur la légalité de l’islam au regard de nos règles juridiques.

Limité par la taille imposée du texte, je n’évoquerai ici que le principe de la liberté de conscience.

Si, demain, une organisation religieuse ou politique venait à interdire à ses membres de quitter ladite organisation, elle serait en infraction avec le principe de liberté de conscience :

– La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 proclame la liberté comme l’un des droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, notamment dans ses articles 1, 2 et 4 ;
– Le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 réaffirme les droits et les libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et mentionne les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République ;
– En 1971, le Conseil constitutionnel a donné force légale à l’ensemble de ces textes en s’octroyant le droit de consacrer des principes à valeur constitutionnelle, dont celui de la liberté de conscience ;
– L’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme consacre le droit de changer de religion ou de conviction ;
– L’article 1er de la loi de 1905 dispose que « la République assure la liberté de conscience » ;
– Enfin, la devise de la République commence par le mot « liberté ».

Du coté des règles religieuses, la criminalisation de l’apostasie est la norme reconnue par la majorité des savants musulmans, l’expression « point de contrainte en religion » étant communément considérée comme abrogée par les même savants et ne s’appliquant de toute façon qu’aux gens du livre – juifs et chrétiens.

L’apostasie et son pendant – le blasphème – sont punis de mort ou de peines sévères dans la totalité des pays musulmans malgré l’existence de textes internationaux de pure forme.

En France, la création, en 2003, du Conseil français du culte musulman s’est forgée sur la base d’un pacte signé le 28 janvier 2000, pacte ayant été expurgé de la notion de liberté de changer de religion à la demande des organisations musulmanes, parties à cette initiative du gouvernement français.

La position du CFCM est, pourtant, en totale contradiction avec le principe de liberté de conscience.

Nous nous trouvons donc face à un dilemme : lorsque deux normes juridiques s’opposent, l’une doit finir par prévaloir sur l’autre.

Soit la République française renonce à ses principes fondateurs et elle disparaît, car il existerait alors deux sociétés régies par des principes différents.

Soit l’islam de France fait sa révolution intellectuelle et s’affranchit de règles qui sont pourtant fondatrices mais qui justifient, pour beaucoup, l’utilisation de la violence à l’égard des apostats et des non-musulmans dans une grande partie du monde.

Me Richard Daudanne

Boulevard Voltaire



Algérie : 3 ans de prison pour un chrétien accusé d’avoir offensé le Prophète

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Condamné en première instance, le 7 août 2016, à cinq années de prison, Slimane Bouhafs – détenu, depuis lors, à la prison de Bel Air (province de Sétif) – a vu, en appel, sa peine réduite à trois ans.

Quel était le délit ?

Arrêté le 31 juillet à Bouslam (commune de Sétif) par la gendarmerie qui a saisi son ordinateur, les motifs de sa mise sous les verrous sont : « Avoir offensé le Prophète et dénigré le dogme ou les préceptes de l’islam. »

Sur sa page Facebook, suivie par 1.718 abonnés, il avait partagé, en date du 18 juin, une lettre ouverte adressée au secrétaire général des Nations unies dénonçant « l’islamisation de la société algérienne et la répression d’État contre les ahmadis et les chrétiens ».

Bouhafs avait également publié un poème intitulé « Un million d’amazighs pour dire non à l’islam et à son colonialisme ».

Le procureur l’accuse d’avoir également partagé « quatre versets coraniques déformés et des photos offensantes pour le Prophète Mohamed, le représentant en terroriste, ainsi que des articles dénigrant la religion islamique en la qualifiant de religion d’intolérance et de haine ».

Slimane Bouhafs est un Kabyle, origine persécutée depuis des siècles par les Arabes (le langage « amazigh » n’est autorisé, en Algérie, que depuis quelques mois seulement), et il s’était converti au christianisme en 1999. Deux raisons évidentes pour qu’il soit mis au ban de la société algérienne.

Il a déclaré que le juge ne l’avait informé ni de son droit à être défendu par un avocat, ni de son droit à demander le report du procès afin de préparer sa défense.

Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord de l’organisation Human Rights Watch, a demandé aux autorités algériennes la libération immédiate de Bouhafs et souligné que les procureurs algériens devaient cesser de poursuivre les citoyens uniquement pour avoir exprimé pacifiquement des opinions religieuses, politiques ou autres : « Les tribunaux algériens n’ont pas le droit de juger les convictions religieuses et les opinions des gens. »

Et elle ajoute : « L’Algérie devrait réviser de toute urgence son Code pénal pour cesser de sanctionner pénalement la libre expression. »

Manuel Gomez

Source : Boulevard Voltaire



Recrudescence des agressions islamophobes

Une des plus importantes organisations musulmanes d'Allemagne a dénoncé jeudi une hausse sans précédent des agressions islamophobes dans le pays. Les conservateurs bavarois vont de leur côté réclamer un durcissement des règles d'immigration.


"Les attaques contre les mosquées se sont multipliées entre 2014 et 2015. Les attaques contre les centres de réfugiés grimpent dans des proportions inédites. Même chose pour les agressions physiques et verbales contre les musulmans dans la rue. Sans parler des délits haineux sur Internet", a énuméré le président du Conseil central des musulmans d'Allemagne (ZMD), Ayman Mazyek, dans Die Welt.


Pour lui, le succès croissant du parti Alternative pour l'Allemagne (AfD), formation de droite populiste qui vient d'entrer dans un neuvième parlement régional sur les seize que compte le pays, contribue encore à "rendre le racisme tolérable en société".


Le récent débat sur le voile intégral, que le ministre conservateur de l'Intérieur prévoit d'interdire partiellement, "ne sert finalement que l'AfD", estime encore Ayman Mazyek. Selon lui, "les extrémistes musulmans comme non musulmans soufflent sur les braises pour diviser la société".


Actes xénophobes en hausse


Comme Angela Merkel l'avait fait mercredi face aux députés allemands, le président du Conseil central des musulmans d'Allemagne a mis en garde contre la tentation des grands partis de surenchérir sur les propositions de l'AfD. Il les a appelés à plutôt mettre en avant "les nombreux exemples d'intégration réussie".


Aucune statistique officielle n'existe cependant concernant les violences islamophobes, mais selon le rapport annuel des services de renseignement intérieur, les violences xénophobes ont fortement augmenté ces dernières années dans le pays, passant de 473 faits enregistrés en 2013 à 512 en 214 puis 918 en 2015.


Les blessures corporelles en particulier sont passées de 464 en 2014 à 756 l'an dernier alors que les incendies ont explosé, visant surtout les centres de réfugiés. Ils sont passés de 16 en 2014 à 83 en 2015, année qui a vu le pays accueillir plus d'un million de migrants.


Tour de vis exigé par la CSU


Dans ce climat, les conservateurs bavarois de la CSU, alliés de la chancelière Angela Merkel mais opposants à sa politique migratoire, vont réclamer un durcissement des règles d'immigration pour donner la priorité aux chrétiens d'Occident, selon un texte diffusé jeudi.


"A l'avenir, la règle doit être que les migrants appartenant à notre culture chrétienne occidentale aient la priorité", a écrit la CSU bavaroise dans une motion devant être adoptée lors d'une réunion de ses dirigeants vendredi et samedi et dont l'AFP a obtenu une copie.


Selon le texte, ce principe doit être ancré dans "une loi sur la limitation et le contrôle de l'immigration afin que nous puissions décider nous-mêmes qui nous convient et de qui nous avons besoin".


"Une telle loi sera un signal fort d'opposition à l'immigration clandestine. Un Etat doit décider pour lui-même qui il accepte, ce n'est pas aux migrants de décider de cela", y est-il encore écrit.


La CSU considère que l'Allemagne doit "tirer les leçons des erreurs de l'automne dernier", une attaque contre Mme Merkel confrontée, outre la grogne de certains de ses alliés, à une poussée de la droite populiste qui la met en difficulté à un an des législatives.


"Nous nous opposons à ce que notre pays, ouvert sur le monde, soit transformé par l'immigration ou l'afflux de réfugiés", conclut la CSU.

Romandie.com

Zoom – Gilles Ardinat – Démographie mondiale : la question du siècle ?

Gilles Ardinat est professeur agrégé d’histoire géographie, il enseigne au lycée de Béziers ainsi qu’à l’université de Montpellier. Il est l’auteur d’un article dans la revue Perspectives Libres sur l’évolution de la démographie mondiale qu’il traite en s’intéressant au nombre de naissances. Pour lui, l’étude actuelle de la démographie est une étude statique qui ne renseigne pas efficacement sur les dynamiques de peuplement. Ce prisme rebat les cartes mondiales en bouleversant notamment la séparation couramment utilisée entre les pays du Nord et les pays du Sud. Avec cette étude en avance sur son temps, Gilles Ardinat nous offre la possibilité de comprendre quelle forme prendra ce monde qui vient.

Des femmes islamistes attaquent des policiers à Boussy-St-Antoine: des blessés

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Mise à jour 9 septembre: une des femmes connaissait Larossi Aballa, le tueur de Magnanville.

D’après des informations recueillies par le Figaro, les forces de l’ordre ont procédé ce soir à des interpellations à Boussy-Saint-Antoine (Essonne) dans le cadre d’une enquête antiterroriste liée aux bonbonnes de gaz retrouvées dans une voiture près de Notre-Dame-de-Paris.

L’interpellation de trois femmes a mal tourné. Au moment de leur arrestation, l’une d’entre elles a sorti un couteau et a blessé un policier qui a riposté en faisant usage de son arme. La suspecte a été blessée et a été transportée à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). La scène s’est produite à la gare de cette commune francilienne.

Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, devrait s’exprimer vers 22h.

Islamisation.fr

jeudi, 08 septembre 2016

Inculpée pour avoir frappé des migrants

Une journaliste hongroise qui avait suscité l'indignation en donnant des coups de pied à des migrants franchissant la frontière en plein pic migratoire, il y a un an, a été formellement inculpée par la justice, a indiqué aujourd'hui le parquet.

Le Figaro